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Période 1, 18- 19.10.03 Staf 13, 2004, D. Peraya STAF 13, période 1, 18- 19,10 .04 Daniel Peraya (TECFA) La diversité des systèmes de représentations et leurs modes de classements

STAF 13, période 1, 18-19,10 .04

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STAF 13, période 1, 18-19,10 .04. La diversité des systèmes de représentations et leurs modes de classements. Daniel Peraya ( TECFA ). Situation du problème. Multiplicité des systèmes de représentation . - PowerPoint PPT Presentation

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Daniel Peraya (TECFA)

La diversité des systèmes de représentations et leurs modes de classements

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Situation du problème

Multiplicité des systèmes de représentation

Développement de nouveaux systèmes de représentation liés aux technologies du numérique (au sens large) :

En contexte de communication socio-éducative et d’apprentissage, savoir choisir quel(s) type(s) de représentations pour quel(s) usage(s)

Nécessité de connaître ces systèmes et donc de les classer

Des points de vue sur ces objets, avec des approches et des objectifs différents: psychologie cognitive, sémiotique, sciences de l’éducation

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Les représentations

Classifications

Technologique Morphologique Fonctionnelle(Lhose, 1991)

SémiotiquePerceptive Cognitive

Les sens et la perception

Les objets techniques

Les types conventionnellement

admis

Les objectifs, les fonctions communs

La nature des signes

et des codes mis en oeuvre

Les processus mentaux mis en oeuvre

Souvent classifications mixtes

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Quelques exemples

Technologique : les grandes caractéristiques des médias (Bretz, 1972)

MAIS : les caractéristiques techniques ne permettent pas de faire la distinction entre la nature de ces représentations Prise en compte du « moyen de représenter l’information » (système symbolique sémiotique)

Morphologique (ou structurale): basée sur des similitudes physiques dont Doblin (1990) ou Twyman

MAIS : critères pas toujours clairs et indépendants des avancées de la sémiotique

Perceptive : audio-visuelle (’60) puis audio-scripto-visuelle (’70, J. Cloutier)

MAIS : mais les modalités sensorielles impliquées ne permettent pas de faire la distinction entre la nature de représentations

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Des classifications fonctionnelles

D’après Levie et Lentz (1982)

Fonctions

Attentionnelle 1. Attirer l’attention2. Diriger l’attention sur le texte

Affective 3. Augmenter le plaisir4. Influencer les émotions et les attitudes

Cognitive 5. Faciliter l’apprentissage du texte :a.en améliorant la compréhensionb.en améliorant la rétention

Compensatoire 6 Aider les faibles lecteurs

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Des classifications fonctionnelles

D’après Levin et al. (1987) (implique le rapport au texte)

Décoration : force d’attraction

Représentation (1.3a) : représentation figurée de descriptions verbales

Organisation (1.3b) : fournit un cadre organisateur au texte pour en augmenter la cohérence

Interprétation (1.3c) : clarifier les passages difficiles, concrétiser

Transformation (1.3d) : recodage dans une forme mieux mémorisable (cfr Duval et les différents registres )

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D’après Levin et al. (1987) (implique le rapport au texte)

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Des classifications fonctionnelles

Une recherche sur le rapport texte/paratexte dans les manuels scolaires de biologie et d’économie.

Texte de base :

Peraya D. & Nyssen, M.C. (1994). Les paratextes dans les manuels scolaires de biologie et d’économie. Cahier n°78, Cahiers de la section des Sciences de l’éducation, Collection Pratiques et théories (voir extrait à télécharger ici)

Mais:

•Primat accordé au texte considéré comme porteur de l’information principale.

•Analyse réalisée sur des documents imprimés.

•La validation des catégories par une épreuve interjuge montre toute la difficulté de faire partager et identifier correctement les fonctions.

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Les classifications sémio-logiques Pour les sémanticiens classiques (S. Ulmann, notamment)

Peirce: la trilogie symbole, icone, indice

F. De Saussure : de la linguistique à la sémiologie 1. Signes linguistiques sont arbitraires et sont constitués de deux faces Sa/S

2. Mais extension aux signes non linguistique incompatibilité à cause de l’analogie qui semble constitutive de l’image la plus étudiée à l’époque, l’image photographique

Sens

Nom Chose

Se rapporte àSymbole

Rapport avec la théorie cognitive du double codage

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Le codage de l’information en mémoire

Actuellement, les chercheurs s'accordent sur l'idée qu'il existe des formes distinctes de représen tations cognitives, de connaissances déclaratives : « il existerait donc des sys tèmes distincts, possédant des règles de fonctionnement différenciées, résultant de genèses différentes assurant des formes de traitement de l'information à travers des codes symboliques distincts » (Denis, 1988). Tel est le modèle du double codage (Paivo, 1971 et 1986; Kosslyn, 1976 et 1980). Les activités cognitives seraient en effet régies par deux systèmes de codages différenciés, par deux modes de représentation symboliques  : 1) un système de représentations arbitraires, verbales ou propositionnelles lié à l'expérience du langage qu'a l'individu et 2) un système de représentations figuratives, basé sur une « sémantique de la ressemblance » (Denis, de Vega, 1993 : 89) et lié à l'expérience perceptive de notre environnement. Le premier de ces deux systèmes, peu dépendant du caractère concret des situations, conviendrait mieux au traitement de l'abstraction que le second qui serait mis en oeuvre lorsque les situations à traiter par l'individu se référeraient justement à des événements concrets. Il faut cependant nuancer ce principe. En effet, il n'y a pas de relation nécessaire entre la modalité perceptive, le type de représen tation et la forme du codage en mémoire : le langage bien souvent peut être le déclencheur d'une activité d'imagerie, comme c'est le cas pour les mots concrets. En plus de cette spécialisation fonctionnelle qui constituerait indénia blement un des avantages de cette théorie, il en est un autre. L'information étant stockée séparément, la capacité de stockage serait d'autant plus importante. Pourtant, pour tirer avantage du double codage, il faudrait aussi que les deux types d'information produisent des effets de convergence (colla borative effects) et n'entrent donc pas en compétition [1]; enfin, ils leur faudrait être en interrelation (richly cross-referenced) (Kirby, 1993 : 202).

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Le codage de l’information

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Les degré d’analogie et les échelles d’iconicité

AA Moles (1988): 12 niveauxhttp://tecfa.unige.ch/etu/riat140/etu9900/pedat_eigenheer/tableaumoles.htm12 l’objet lui-même11 les modèles bi ou tridimensionnels de l'objet, 10 les schémas bi ou tridimensionnels réduits ou augmentés, les

représentations anamorphosées;9 la photographie ou projection réaliste sur un plan;8 le dessin et la photographie détourée;7 le schéma anatomique ou de construction;6 la vue éclatée;5 le schéma de principe électrique ou électronique;4 l'organigramme;3 le schéma de formulation;2 le schéma en espaces complexes;1 le schéma de vecteurs dans les espaces purement abstraits ;0 Description en mots normalisés ou en formules algébriques comme

les formules, les équations, certains textes.

http://www.artemis.jussieu.fr/hermes/hermes/actes/ac0001/percept_risler.htm

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Les degré d’analogie et les échelles d’iconicité

Willeman RE

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Les degré d’analogie et les échelles d’iconicité

Peraya, Nyssen (1995)ICONICITE MAXIMUM

- photos- schémas niveau 1

objet reconnaissable (homo-morphisme) descriptif = statique relationnel = dynamique- schémas niveau 2

homomorphisme et symbolisme statique dynamique- schémas niveau 3

abstraction d'objets statique dynamique- graphiques- tableaux- langage verbal-langage mathématique

ARBITRAIRE MAXIMUM

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Les degré d’analogie et les échelles d’iconicité

Les schémas de niveaux 1, 2 et 3

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Les classifications semio-cognitives

Darras B. (1996). Au commencement était l’image: du dessin d’enfant à la communication d’adultes. Paris: EFS

http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/staf13/0405/src/darras.htm

http://tecfa.unige.ch/etu/riat140/etu9900/pedat_eigenheer/darras7.htm

Le Groupe μ (1992). Théorie du signe visuel. Paris : Seuil