10

Station et centre de multiplication de Grimari : étude …horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/... ·  · 2013-10-16Un re~ternat sableux ai usUrface, lorsqu'il existe,

Embed Size (px)

Citation preview

I

A - S O L S pami les terres de la Atation, mus distinguerons:

Les sols des bas-foulas huraides *de superficie restreinte.

Les so ls latéritiques de plateau qui occupait la qmsi total i té de la m a c e .

L l i Y r t a s i t e de la Zat6risation et de l'6rosion peu;;.,ettwt de l e s subdiviser cm : sow f m c

s o l B gravillons

SOL de colluv~oiuiaeat cuirasses la t Ciritiques

des sols 1atBritiques - 5 - 7 . t n L

ces 2 ty-pes de s o l s appartiennent k

a) Les 501s de bas-fond-

Ils sont s t r i c t a m % loca l i s6s aux borcls des marigots dans l a 50ne humide ou

bondée a?. saison des pluies , QU s'étend l e l o n g des rives. 3'ortmen.t argileux en profondeur, ces s o l s préseultent superf'iciaerumt une t a e n

Un r e ~ t e r n a t sableux ai usUrface, lorsqu'il existe, @diQue un apport probable de

a.rgïLe uz1. peu plus faible,

sable pur ruissaUaíimt)

lh voici UYL exrmple - préGevernent I

horizon beigo bruni par l'husus ,mumonté par I O ca. d'une couche très liunifbre

(absente à l ' endro i t du pré.lkvs3lcn-C)

O - 40 &@o-sableux, structure poly&lrique grossière se résolvant facilment a pet i ts

polyèdres

pH 7,O,Argile 26,4$,Limon 7,5$, Sables 63,9"/0 proportion de graviers néglxgeable.

40-120 hoTjzon beige t rès clair , probab1e;nant 1Qssivé fer, A r g i l e u x , structvlre

formée de grands prismes colapacts da 80 ca. de haut e t de 15 ca. de large teneur

en graviers négligeable.

pH 6,7, Argile 44,6$, Iiiroon 5,%, Sables 4%2$ . .horizon d'accurmilation de fer de co~13.a.~ rouille.

D e s aux%les d'argile mtouenk de petites tacfies noires, brunes ou rouge foncB

(0-e de fer) aucune structure nette - telcture axgileuae. I

pH 7,0, Argile 44,2$, Limon 4,3 5, Sables 497;.

fer, cet horizon n'a pas encore comencé à se concrdtiomer, donc

a4Fbw&e.

120-230 r

Le fable pourcentage de g~xvi.era(Og7$) indique

D e part leur situation, lam hunidit6 et leur tamur en argile ces 801s conviW-

sent 8. des cultures exigeut beaucoup d'eau.

potagers. Ils sont pa&t:ellernent occupés par des palmiers à huile et quelques jardins

b) Sols 1atBritiaues de plateau '

Ces s o l s occupent la presque t#tdLité de la surface et foment l e s terrajas de

De te le sols devraimt typiqumeat -f?tre fom6s pa3: u11 horizon humifère de oÜl-t;Ure de la Btation.

10 B 30 cm. d ' é p ~ L S S w un horieoii argileux 30 cm. à h. d'6paissew un horizon de gravdlons un horizon d'argile tachetcje me zone de ddpart au contact C:L l a roch-&re,(bim. souvent l'horizon asgi laxest

d'épaisseur r a u i t e )

se;nbl&bles. D'une p r b , l'dmsion en dellayant cert- h o r i ~ o n a , a colinatant des parties basses, d'autre p a r t l e durcibseamt de llk?orieon ferrugineux en gravillons et en cuirasse

B i = qu'appartaxat tous au n&e type, ces s& sont l o i n clletre absolwaent

I

I

Mous appdemns a b s i l es sols o$ la couche amble non gmvïLlom.ir,e slcStmd sur au m o i n s 20 m. de profomieur. Prél~remeslt NQ 2

- - pH 6,9, Argi le 12,I$, Limon 8,276, ,Sables 7 7 , s .

45-Ig 40 hor-izoìì beige, coapact, 3tructure fonnée de grmds prismes de Im de hautevu: SUT 20 ml de large texture argileuse, p.s d'horizon JBssivd. pH 6,r , Argile j2,qg , Lhon @$$, Sables GO,@,

De t e l s sols c o n v " t Qvidanxm% 2 i toutes l e s cullxwes : coton, awchrhdes, mars, r i 5 de montagne, maylrhrbc etc... plus ou moins érodés et épais, i l s couvrenk l e s 213 de la

* Station. La pr6sence de fines particules de mica indique que l e potm-biel de fertilitt5 est

l o i n d'atm episé. Les différaces de ferkiUt6 constatQee pour différentes parcelles sont probab1m'm-b

dues au decapwe de la couche huxifEre (la plus riche). Par contre dans les bmocs X et L , l a terre , plus loarde, ne dome clus des rdamats rGdi.ocres

? I

\

Sols J!'rmcs_

0-45 horizoa noir, huaifère, sablo-argileux, structure fixemat polyé&icg.ze à grmieleuse.

Ira,40 st plus : gravj.llons.

0-50 hox5zon de gra-vîllons plus ou m o h ~ consolidés en p-s, la terre f ine

.en coton, plmte cpi aime l e s s o l s légers. Sols a Wxwïll.ons

Les erols $ gravillons se sont fomés progressivmwt à partir de sols francs

T r è s v i t 0 l'horizon de gravillons apparai t en surface ou arrive +SES prks de l a

L'argile h$ters t ic ie l le s e d de support aux raches des plantes dont l 'action

' par l1aiL'eve;nmk continu de l'horizon superficiel.

surface.

mécW'Que évite on kWface La formation d'mie carapace, PrZevement HQ 3 045 horizon brun huirzifère, struclxxe gxmelwse, sablo-argik" 23$ de graviers.

15-110 peti-l;s gpìWons forteasnt &ssoci&s sur les premiers 'catimGtrsas, presque

q ,

pH 6,1, Argile 18,'j$, Limon 3,5$, Sables 7,@.

* i n t i f s B la ba-e. De l'argile rouge occupe l e a intemdes. Quelques gros !LLmP&?- u sont i s o l 6 s ça et lh. L e s graviers sepr6satmt 61% du pr&L&ve?x?a%,E'at&~srialyse de l a terse fine a dom6: pH 5,9, &@e 41,3!, L h o n 5,6$, Sables 5I3.

Lorsque l~érosios? est &us s&vère, on arrive v i te B w s o l conpeáé psesqu'entièreme at de gravi l lons

l e pr&vcmaat IV3 b i s mus trouvons:

. . . , . - . .. .:. - ' . , I , , . . . . . . . "., ,:. ._ . . .

. . . . . . .

. . . . . . , .*L. - . , . - ._ . . - . .

- . '.- ________III_ -I -

:: 1 .' . ! - * :

. -5.

- 3 - ' s. 1 .

pE 5,9, Argile 39,7$,hon!7,2$, Sables 5I$. Argile tachetée, r o W & n@.&de p v U o n s (4776)-ionbreux fwgmats de mica. pH 6,6 , Argue 37,64,, Liiion 7,4$., Sables 9 3 , s ; Rochemhe d&conpo$&e bla$h3tre. Suqles 30 prmiers centimètres 0x1 assiste à la

pH 6,4,

pas: contre l e micn est, bès. abonriant.

1 50-90 .

9O-2Ed.

. . '

foxmation dlargile. ?huge cEspos6e en Qtmi tes bmdes horiztontales. ' . 5$$ 'i1i.Wn,:4,470, Sables 9qi.

proportion de gr+ri+s (3,37ó) est f i ib le .

Un s o l i-L gmvillonS p&t ss' ,reveles ux bon sol de cultures coton,manioc,mTs pousswt très bim.

Une fa&s pmportisn. de .,g:saV;iers allège les sols asgdeux, l m dome w e structure e t l e s amaiorent. C:est B par+ du n?omat oih ils occu-pat la ixajeme partie du m o l que l e s '

gravi l lons d e v i a = + g=&mnts: les racines sont alors obligées d'explorer un volme de s o l beaucoup plus considQmbles; la ~era&bi l i t é augmnte 6gaLexm.t beaucoup.

Le paddy supporte assez mel. les gravillons, l'araciiide un peu uíeux; E&B maïs est d o c i y sont peu s-ibles, LQ coton qui aime les sols légers lea prSkre souvmt.

Un dangar guette les SOLS 2t gravillons: ltmtra.hemQZt 'horizontal e t vertical de l'argile cet entraaa;m" n'est pas plus fork cp*ailleurs, mis il devient gmve lorsque L e s o l n'a I g&re que 20 ou 30 $ de terre amble. Au- bout de quelques &ées, on risque de neplus avoi r ' qurm lit de cailloux.

Ce cas ext&mew& est h e u r m " n t assez mre 8. @yirnari., e% l a lï lajoritd des sols à gmvillons sont assez bien poulvus en asgdle, l On peut cependant pmbiib1e:fient imputer à cette cause quelques rde rnmts Îaibles I

j (bloc D, bloc L). :."

Sol s de colluvionement- . 5

profonds (bloc B-bloc B,EF, h a s l e s zonss exposées &. l'&"ion e t al&%our) dont voici 2 exexples: Prél.èvmat NQ 4 (sous Jadlbre) O - 35

Se aituait dms toutes l e s zones a-caissées; la t e r m amyle s'aanas$pet domo des sols i i ,I 'i

hor5aon noir, IdjSGre, &blo-arsileux, structure finernat poly&drique, lé&re accumulation d'argile uchh '3 0 w*

pH 6,8, Argile 2I,IYb, IJililon 9,4;/0, Sables 67,4$ horizon de couleur ocre clair, légbdment léssiv6 en fer , un peu huïaifgre (sacines), argilo-sableux, structure finemeat poly6drique.

In.-ImBo horizon ocre a.r&lmx; assez compact, peu de racLaes

Un t e l 801 pr$saho des ppopri6t6s culturaJ.es mzaLo@es B calLes des sols ' k m C S ,

I 1

352Xm.

i p€€ 6,5, Argile ]52,6&, Limon 4,)' y;, Sables 60,2$ I

, . pH 6,4 ,iugiLe 37,6, Limon ?,I, Sables 56,0$,. i

., mais est an g&éraJ ;Ilus argileux et plus 1mrdde;par suite il convient bien au r i z de montagne et mo&s bien au coton.

Hais de part l& S i h t i o n dms des zones de rasserablemait des wu, ils s o n t maXLcdS par 1témsion.Yes ravins p a v e a t se formew la d s e cm culture: un exemple trpigue'm est dom8 cia 1951 par l a yartie du bloc 3 ?roche des &tables: ciÙ bÓu% d*G:¿u2 de C d k e , ua t

foss& pmf0n.d de 40 à-go era. s 'est creusé sous 1'inf'lue;nce des &u.x cowateS.

Cuirasses latéritiques- . .

Le processus &&. cuirassement d'un u01 lat8riticpe est facile B schéaatiser: A mesure aue L?égrosion dricape l e s couches superfic~d.los du sol, lrhoSizon d'accumulation

B - lX.UmCE DX W CULTU!3X. SUR LB SOL 6 L'asso1aa-t pratiqu6 2i l a Station pr6smte gC-rrérdeafinJc 3 B 4 amées de cüLtures

&vies de 5 à I O ans de jachères suivant l e cas. L e cycle cultu&. adapté est Ikre azrnée coton

$ène aun& cultures diverses 38111.e année manioc

avec quelqu-es variaites aues aux nécéssités de l'exp~rimmtation. p r a t i q d au d a k t la culture B l a vers la c u l t u r e a é d q u e qvi exige w désoouchexmt complet- (donc avec risque accru

6821s ddmouch@e (méthode indi&", la Sta t ion s 'oriente deguis 5 8;ns

dt émaion).

_.

C BOLE DE LR JAcXB3.3 r

d é t d t e s par l a cultclre : c'est un role complèxe au .iaQc&me mcore p l e i n d'inconnues. Quoiqu'il en soi-b,&q bout de 6 ou 8 ans l e s o l pa ra i t bien reghére :pH voisin

de l a neutralit6 es1 surface monhxxb aj.nsi que le s o l est b i m pourw. a bases , tsaeur en =@e en augmentation e t surtout p s s e amélioration de la structwz: l e s agrégats de s o l gmeaux et pet i ts pol@dres, seerefoment ai surface; en profondeur la structure an g r o s prismes disparait .

La mise a jachère a pour but l a reconstitution des pmpri6tés du s o l

La teneur en lamua s'accroit Qu& est le processus suivL B la Station pour la jachère? ~ p & s l a deraière cultme, oí abculdlonne l e s o l aux plantes dd: t&s vi te

,Dmrm& ltj.r@mta couvre "cut d*autmk plus vi te que l a champ6 a été raieu déssouché e t mieux cultivé Progr6ssivment, d'autres plantes apparaisserit dais l t b . p 6 r a h : sissongo (pdse . tU?l pu3purw g r d e s panicées; quelques essences arbustives de savane repoussent du pied ou s e resènent

: &ircocepWm esculmtus, &monay' s e n ~ e n s i s , ~ c a c i n a smegalensis,&rsdc&a cinda argmta, &pygiun sp., ficus sp., a t d o u t le%eìm &eeuls&s f i a l h o .

I1 faut m certain temps h cette vSgétation pour d o b e r l ' i ìpemta et ce nlest Que 1orsqu'eX.e est assez dense que l'on considère l a jachère come ta"%.

Now n'avons pas EL revenir sur les Ïhérites de cette jachère prouv4.4 pa r qurinze années dl expérimaitalion.

Il pard i t cepmdmt posdible de la raccourcir et de l & d l i o r e r en bouturant ou a s a a d cedaLaes glmtes arbustivss ou herbacées, pour r6duire plus Tite l a surface occupée par lP;inpGrata.

D' L4.EILoSZOl!I - JusQula cos dernières Etnnies, l e problema de l'érosion s'est peu po.aé. La

cultme sans d6ssouche:nat p a r l a methode indigène suivie d'une jachère non brulée est essenti&laneat conservatrice du s o l au noins sur des p a t e s faibles.

m6canigue: celle-ci exige le déssouchemat complet rmw en profondsu+ l e s o l e t l e la isse ' souveat nu après'la rscolte.

dims l e s &oc 1951 (bloc 33) e t attend pour s't$teudre le défrichement complet du bloc. Un peu partout m les p a t s s l'érosion en nappe aJ..&ve de fines couches de sol.

i la station. #ais &e ne p a r a i t toujours Ent€fisauste.Ø,

b cuZtiver suivant l e s courbes de niveau.

par $'I.H.C.T. de Barobari sont t&s suggestives: toute pente supérieure à 3 ou 4 $ est t rès diff icf ie & préserver de llémsion en ccdture ndcanique; %oute pente supérieure à mi$$, (ea Casaamce) do i t atre ménage6 par des tmvaux anti-érosifs ( c u l t u r e en b d e s altem&os, labour s u v a t les combes de niveau,laboux motteux, "termcingt' selon la méthode m Q r i c b e ) .- Bien qu'ïL s o i t difficile st iraprutlenk de t ransgodB b ru ta lma t & G r i m a r i des m6thodes utfii.sc5es sous d'autres climats, une chose parait certab-e: lsemploi du tractam pose u1? problèm de luthe contre L'Brosion, dont il serait vain de se dissinuler l'importance, sais qUi,.,en tout état do cause, do i t pouvoir Otre résolu par des m6thodes. classiques.

L e s choses se $assent un peu différemment dhs que l ' o n in t rodu i t l a culture

Un goulet cltérosion incyi&mt st0st,fom6 daas l e bloc U; un autre est en foraatin

La disposition des s i l l ons psrpencl.miLairermrb B la pahe est ut i l isée au maxi"

Sans doute faudra-t-il en arriver, avec l e developpement de la c u l t u r e m6canique

li ce sujet , l'expex5ace de l a C.G.O.T. m Casainance et les données recueillies

'

I I

I

C o ' o %O *

I . .

h'

. . .,

I

I I . . .

. . ,: . . .. . .. . . t . . , ..'.,. , .. . ,

. . . . . i . ' . , . ._ . .; . . . :.: . '.

. . . . * _ . . .I .:

. . . .

. . , . . . 1

, . . . . .

. - . . . . . . .

I ':

. . ' i ... . -

i . : * * . . . e.'

: . ._. . . .. r ; . . :. . . , - . . , i

- . . - .. . 1 , . ..

I