Stoppez les virus de n°56 - Février 2021 Stoppez les l
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Stoppez les virus de l'hiver : la stratégie raisonnable (et ce n’est pas le vaccin !) Virales ou bactériennes, les infections respiratoires comme les rhumes, les angines ou les pneumonies rythment chaque année nos hivers. Et avec l’arrivée de ce nouveau virus, la Covid-19, c’est la panique. Comment les prévenir ? Le vaccin est-il une solution réellement efficace ? Le Dr Pascal Sacré vous donne ses solutions concrètes, sans langue de bois. L es infections respiratoires sont des atteintes qui peuvent être provo- quées par un large ensemble d’agents vivants et non vivants. Ils sont dits pathogènes car ils peuvent générer chez la personne infectée une pathologie plus ou moins grave. Ces infections respiratoires peuvent être classées selon : ● L’âge : les enfants ne présentent pas les mêmes infections (malgré des causes identiques) que les adultes. ● Le site du système respiratoire atteint : nous distinguons prin- cipalement les infections des voies aériennes supérieures et des voies aériennes inférieures. ● L’agent pathogène responsable de l’infection : les virus (grippe, covid, rhume, angine…), les bactéries (dont les bacilles de la tuberculose et les germes atypiques comme la légionellose), les champignons, les parasites et les associations (par exemple virus et/puis bactérie). Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie raisonnable ....... 1 Ces petites graines agissent contre l’hypertension, le diabète et… Hashimoto !.................................... 9 Cancer de la prostate : surveillance active ou ablation, même taux de survie ......................................... 9 Aliments ultra-transformés : ils encrassent vos artères deux fois plus vite .......................................... 9 2020, une année noire pour votre santé ? Rééquilibrez vos énergies grâce à ce protocole venu de Chine .. 10 Hypertension : il est grand temps de réduire le sel ............................ 17 Pour baisser votre taux de sucre, choisissez le crocus ! .................... 18 Bisphénol A : l’exposition double le risque de décès ......................... 18 Plus de 60 ans ? Votre cerveau a absolument besoin de cette épice ! ..18 Stoppez vos tremblements de Parkinson avec du café…............. 18 Et si la fatigue était une maladie ? Sur les traces de ces faux malades imaginaires…..................... 19 Les rêves, miroir de votre guérison .................... 23 Diabétiques : avalez des escaliers après le repas ............................... 26 L’inflammation des intestins monte-t-elle au cerveau ?............. 26 Votre système immunitaire prend des rides : offrez‑lui un petit lifting ! ...................27 Gels hydro-alcooliques : plus dangereux que bénéfiques ? ......... 30 Filez sous cette couette, elle est magique ! ........................................ 30 SOMMAIRE n°56 - Février 2021
Stoppez les virus de n°56 - Février 2021 Stoppez les l
Stoppez les virus de l'hiver : la stratégie raisonnable (et ce
n’est pas le vaccin !) Virales ou bactériennes, les infections
respiratoires comme les rhumes, les angines ou les pneumonies
rythment chaque année nos hivers. Et avec l’arrivée de ce nouveau
virus, la Covid-19, c’est la panique. Comment les prévenir ? Le
vaccin est-il une solution réellement
efficace ? Le Dr Pascal Sacré vous donne ses solutions
concrètes, sans langue de bois.
L es infections respiratoires sont des atteintes qui peuvent être
provo- quées par un large ensemble d’agents vivants et non vivants.
Ils sont dits pathogènes car ils peuvent générer chez la personne
infectée une
pathologie plus ou moins grave.
Ces infections respiratoires peuvent être classées selon : L’âge :
les enfants ne présentent pas les mêmes infections (malgré des
causes identiques) que les adultes. Le site du système respiratoire
atteint : nous distinguons prin- cipalement les infections des
voies aériennes supérieures et des voies aériennes inférieures.
L’agent pathogène responsable de l’infection : les virus (grippe,
covid, rhume, angine…), les bactéries (dont les bacilles de la
tuberculose et les germes atypiques comme la légionellose), les
champignons, les parasites et les associations (par exemple virus
et/puis bactérie).
Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie
raisonnable (et ce n’est pas le vaccin !)
Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie raisonnable ....... 1
Ces petites graines agissent contre l’hypertension, le diabète et…
Hashimoto ! .................................... 9 Cancer de la
prostate : surveillance active ou ablation, même taux de survie
......................................... 9 Aliments
ultra-transformés : ils encrassent vos artères deux fois plus vite
.......................................... 9
2020, une année noire pour votre santé ? Rééquilibrez vos énergies
grâce à ce protocole venu de Chine .. 10 Hypertension : il est
grand temps de réduire le sel ............................ 17
Pour baisser votre taux de sucre,
choisissez le crocus ! .................... 18 Bisphénol A :
l’exposition double le risque de décès ......................... 18
Plus de 60 ans ? Votre cerveau a
absolument besoin de cette épice ! ..18
Stoppez vos tremblements de
Parkinson avec du café… ............. 18
Et si la fatigue était une maladie ? Sur les traces de ces faux
malades imaginaires… ..................... 19 Les rêves, miroir de
votre guérison ....................23
Diabétiques : avalez des escaliers après
le repas ............................... 26
L’inflammation des intestins monte-t-elle au
cerveau ? ............. 26
Votre système immunitaire prend des rides : offrezlui un petit
lifting ! ...................27 Gels hydro-alcooliques : plus
dangereux que bénéfiques ? ......... 30 Filez sous
cette couette, elle est magique !
........................................30
SOMMAIRE
2
Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie
raisonnable (et ce n’est pas le vaccin !)
Nous allons maintenant voir comment les infections respiratoires
peuvent être causées soit par des virus soit par des bactéries,
parfois les deux.
Virus : des parasites destructeurs Les spécialistes qui les
étudient sont appelés virologues. Ce domaine de santé intéresse
toutefois un grand nombre de spécialités médicales dont certaines,
plus cliniques, qui travaillent au chevet des malades afin de leur
proposer les meilleures solutions.
Un virus est très petit, microsco- pique. Sa taille est de l’ordre
du micromètre (μm) ou nanomètre (nm, 0,001 μm). Par comparaison, le
dia- mètre d’un cheveu humain est de 150 micromètres ou
microns.
Les virus ne sont pas « vivants » à proprement parler, ce sont des
bouts d’informations génétiques formés de séquences d’acides
nucléiques (ADN ou ARN) qui ont absolument besoin de parasiter une
cellule pour survivre. En se répliquant, le virus tue la cellule
hôte.
Le génome d’un virus peut être com- posé d’ADN à deux brins (virus
de l’herpès, de la vari celle) ou d’ARN à un seul brin (les virus
Ebola, Zika, de la rougeole, de la grippe).
Il existe des centaines de virus diffé- rents qui peuvent infecter
l’homme. La plupart du temps, l’hôte infecté ne s’en rend même pas
compte et son système de défense immunitaire rejette l’agresseur
sans entraîner de symptômes. Rien que pour les rhinopharyngites –
atteinte inflam- matoire du pharynx et des fosses
nasales –, plus fréquentes durant la saison froide, plus de 200
virus sont responsables.
Les virus respiratoires les plus com- muns chez l’homme sont :
entéro- virus, virus influenza et parainfluenza (grippe et
syndromes grippaux), adé- novirus, rhinovirus, norovirus, coro-
navirus, virus respiratoire syncitial ou VRS, cytomégalovirus ou
CMV.
Les bactéries : d’abord le virus puis la bactérie La plupart
des bactéries sont inof- fensives ou bénéfiques pour l’or- ganisme.
Il existe cependant des espèces pathogènes à l’origine de beaucoup
de maladies infectieuses comme le choléra, la syphilis, la peste,
l’anthrax, la tuberculose. Dans les infections respiratoires, les
bactéries les plus fréquentes sont : chlamydia pneumoniae,
bordetella pertussis, le fameux pneumocoque, staphylocoque doré,
etc.
Le plus souvent, l’infection respira- toire est d’origine virale,
exclusive- ment, ou suivie (compliquée) d’une surinfection
bactérienne.
Dans certains cas cependant, les bactéries passent devant les
virus, c’est notamment le cas selon : 1. Le terrain ou des
pathologies chro- niques : BPCO, immunodépression soit par une
maladie (auto-immune), soit par un traitement (corticothéra- pie),
soit les deux. 2. Le contexte : une hospitalisation, séjour en
maison de repos et de soins, contacts avec d’autres personnes
malades…
3. Les habitudes de vie : mauvaise alimentation, sédentarité,
toxico- manies telles que tabagisme, alcoo- lisme, drogues…
Si dans le cas d’une infection ou surinfection bactérienne grave,
les antibiotiques spécifiques peuvent être envisagés par votre
médecin, la plupart du temps la cause est virale et ne nécessite
donc pas de traite- ment médicamenteux, seulement la prise de
compléments, de plantes, d’huiles essentielles, une activité
physique régulière et l’usage de tech- niques de gestion de soi
(méditation, autohypnose, sophrologie…). Toutes ces mesures
naturelles suffisent sou- vent à prévenir (empêcher) toute
infection !
Cinq grandes infections respiratoires Voyons les cinq grandes
pathologies respiratoires les plus courantes :
1. Les rhinopharyngites Cette atteinte inflammatoire du pha- rynx
(naso et oropharynx) et des fosses nasales peut être causée par
plus de 200 virus différents dont, notamment, les rhinovirus,
corona- virus, etc. Cette infection est favori- sée par la vie en
collectivité, le froid et se traduit par le nez qui coule et de la
toux au niveau de la gorge.
2. Les sinusites Cette atteinte inflammatoire des sinus peut être
soit maxillaire (la plus fréquente), soit frontale, soit ethmoïdale
(entre les sourcils). Les causes varient mais il s’agit souvent
d’une rhinopharyngite qui s’étend aux muqueuses des sinus.
Généralement virales, les sinusites se soignent de façon spontanée.
Parfois on observe une surinfection bactérienne.
Dr Pascal Sacré
Diplômé de médecine et spécialisé en
anesthésie-réanimation, il a travaillé principalement en soins
intensifs et dans les centres pour grands brûlés. Formé en hypnose
médicale, familier des huiles essentielles, il défend une médecine
ouverte,
bienveillante, multiforme et centrée sur l’être humain.
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Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie
raisonnable (et ce n’est pas le vaccin !)
En effet, les sinusites entraînent une modification des rapports
entre les bactéries qui résident normalement dans les sinus. Elles
modifient la muqueuse des sinus et les mouve- ments des cils
vibratiles (les poils du nez) disparaissent, favorisant ainsi la
multiplication des bacté- ries et leur adhérence à la paroi du
sinus. Ainsi on peut observer une aspiration des bactéries dans les
sinus, évoluant vers une sinusite aiguë purulente, assez
douloureuse (douleurs locales augmentées par la pression des doigts
avec céphalées).
3. Les angines Les angines sont une atteinte inflam- matoire des
amygdales palatines, voire de l’ensemble du pharynx. L’angine est
soit virale, soit bacté- rienne, éventuellement après avoir été
virale. Retenez que 20 % de toutes les angines (caractère saison-
nier hiver/début printemps) sont cau- sées par une bactérie, le
streptocoque bêta-hémolytique du groupe A. Cette infection peut
donner à l’âge adulte un rhumatisme articulaire aigu et d’autres
complications graves (atteinte rénale, cutanée…). Mais ce n’est
toutefois pas la seule bactérie à causer l’angine !
4. Les bronchites La trachéo-bronchite est le plus sou- vent virale
(rhinovirus, coronavirus, adéno virus) et se traduit par une
atteinte inflammatoire de l’arbre tra-
chéobronchique. Les bronchites sont parfois bactériennes :
Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumo- niae, Bordetella
pertussis. C’est la plus fréquente des infections des voies
respiratoires basses. Elle commence par une toux sèche, parfois
prolongée, puis le patient ressent des douleurs en arrière du
sternum (brûlures). On observe une expectoration (crachat) muqueuse
(claire). Même si parfois elle devient jaune purulente, cela ne
signifie pas qu’il y a une surinfection bacté- rienne ! Parfois
elle s’accompagne de fièvre : 38-39°C.
5. Les pneumonies La pneumonie est une infection et inflammation du
poumon. Cette infection, selon l’âge, le terrain, le contexte, peut
être grave et nécessiter une hospitalisation, généralement dans un
service de pneumologie en raison principalement d’une hypoxé- mie
(taux insuffisant d’oxygène dans le sang). Nous parlons surtout ici
des pneumonies dites communautaires, acquises à l’extérieur de
l’hôpital, ou avant la 48e heure d’hospitalisation. La pneumonie
représente seulement 5 % des infections respiratoires basses mais
c’est la première cause de mortalité par maladie infectieuse dans
les pays industrialisés. Ici, l’origine est le plus souvent bac-
térienne : pneumocoque, bactéries intracellulaires, atypiques ou à
gram négatif, staphylocoque doré etc. Dans 20 à 25 % des cas, les
pneu- monies sont d’origine virale ; c’est notamment le cas des
virus : influen- za (grippe), para-influenza mais aussi des
coronavirus : Covid-19, SARS-CoV-2. Il faut bien la distinguer de
la bron- chite simple, souvent virale et sans traitement alors que
la pneumonie est souvent bactérienne et nécessite une
antibiothérapie adaptée et précoce !
La vraie solution : votre système immunitaire ! La
solution tient en deux mots : système immunitaire. Surtout face aux
infections virales, le corps humain a déjà tout ce qu’il faut pour
s’en défendre. Le corps humain a également à sa disposition tout un
arsenal de germes qui le défendent contre ces autres germes qui
l’atta- quent : le microbiote !
Nous trouvons de « bonnes » bactéries partout, sur et dans le corps
humain. Notre corps abrite vingt fois plus de gènes étrangers que
humains. Chacun d’entre nous porte entre 1,5 et 2 kg de
micro-organismes (levures, bac- téries etc.). Ce microbiote se
trouve partout, sur notre peau et surtout dans le ventre.
Le microbe n’est donc pas l’ennemi, comme cela est dit dans
certaines médecines plutôt orientées sur le tout technologique ou
le tout chimique.
D’ailleurs plusieurs mesures unique- ment médicamenteuses, comme la
prise d’antibiotiques, d’antiacides, de gel hydroalcoolique
attaquent avant tout le microbiote humain pourtant essentiel et
cela devrait donc être toujours dûment justifié et appliqué sur la
plus courte période possible.
La peau et les muqueuses : vos premiers remparts Le
microbiote cutané ou microflore est la première barrière. Ce sont
des bactéries qui vivent sur notre peau et forment avec les
cellules en desquamation (cellules les plus superficielles, mortes
car la peau se renouvelle en permanence) un film protecteur, auquel
s’ajoute la barrière chimique de la sueur. Ces notions montrent
combien l’excès d’hygiène (se laver trop souvent, laver ses mains
au gel hydroalcoo- lique trop souvent) est pire que de ne pas avoir
d’hygiène du tout ! Car ce
Angine bactérienne
Angine virale
Luette gonflée
Amygdales rouges et enflées
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Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie
raisonnable (et ce n’est pas le vaccin !)
faisant, on détruit notre microflore cutanée (de la peau) et on
altère le film protecteur composé des bacté- ries, des cellules
desquamées et de la sueur. Autre rempart très important : les
muqueuses à l’intérieur du corps. Elles sont composées de bactéries
très importantes, situées à la surface de ces muqueuses. Il y en a
dans le nez, la bouche, le pharynx, la trachée, les bronches, les
poumons, l’esto- mac, l’intestin… À ce niveau, nous retrouvons un
mélange de barrières : physiques, chi- miques (mucus, acidité
gastrique), spécifiques (comme des cils vibratiles pour les
muqueuses respiratoires), pro- téiques (grâce aux enzymes capables
de détruire des bactéries pathogènes comme dans les larmes et les
sécré- tions nasales) et enfin le microbiote intestinal.1
Le microbiote intestinal : un rôle clé pour l’immunité Le
microbiote, notamment intestinal, joue un rôle clé dans l’immunité,
là où l’alimentation joue un rôle favo- rable ou défavorable ! Il
est composé de plus de 1014 bacté- ries ! Soit 10 fois plus que de
cellules dans tout le corps humain ! Il y a aussi 100 fois plus de
gènes bacté- riens dans notre corps que de gènes
1. ELF European Lung Foundation & European Respiratory Society
– La santé respiratoire en Europe – Faits et Chiffres
http://www.europeanlung.org/en/assets/files/
small_whitebooks/lung_health_in_europe_facts_figures_master_aw_fr_v6.pdf
humains ! Le microbiote commence à se former à la naissance (au
contact de la muqueuse vaginale de la maman, au moment de
l’accouche- ment) ensuite lors de l’allaitement naturel au sein et
lors de la prise des premiers aliments. À l’âge adulte, ce
microbiote est nor- malement formé et stable. Il bloque l’adhérence
des germes pathogènes à la paroi interne de l’intestin, empê- chant
ainsi ces germes de traverser cette paroi et de gagner le sang, ce
qui peut déclencher une maladie potentiellement grave. Le
microbiote favorise la production de substances qui permettent
ensuite de combattre les infections. La dysfonction de ce système
est appelée dysbiose et celle-ci fragilise grandement l’immunité. À
nouveau, tout traitement chimique, notamment antibiotique, doit
être mûrement réfléchi car il va déstabiliser forte- ment le
microbiote intestinal et peut aggraver paradoxalement une situa-
tion qui était sous contrôle. Notam- ment en cas d’infection
virale, en dehors de situation précise évaluée par le médecin,
aucun antibiotique ne devrait être prescrit ; en tout cas pas en
première ligne et cela est à bien expliquer à la personne qui
consulte !
L’immunité : pas juste une question de vaccin L’immunité, ou
système immuni- taire, repose sur : l’immunité innée (peau,
muqueuse, microbiote, glo- bules blanc, messagers), l’immunité
spécifique humorale (lymphocytes B producteurs d’anticorps) et
l’im- munité spécifique cellulaire (lym- phocytes). Elles sont
toutes les trois importantes ! Malheureusement, cer- tains
spécialistes résument l’immu- nité à la branche immunité spécifique
humorale, aux seuls anticorps, base de la vaccinologie, science des
vac- cinations.
Pourtant, la plupart des infections notamment virales sont gérées
par l’immunité innée, notamment tous les virus des rhumes comme les
rhino- virus mais aussi les coronavirus ! La recherche actuelle
montre d’ail- leurs que les remparts les plus actifs contre le
SARS-CoV-2, coronavirus responsable de la maladie Covid-19, sont
l’immunité innée et l’immunité spécifique cellulaire, pas tellement
les anticorps ! L’immunité spécifique est très efficace. Elle se
développe sans cesse, elle apprend au fil des infections durant
toute notre vie ; elle mémorise chaque agent, chaque substance,
chaque corps étranger ayant tenté d’envahir notre corps. Elle met
en jeu un type de cellules particulier : les lymphocytes. Grâce aux
lymphocytes, le corps garde en mémoire toute infection afin d’assu-
rer une riposte encore plus rapide et efficace la fois suivante,
pour cette infection précise !
Les lymphocytes B fabriquent des anticorps qui, à eux seuls,
peuvent détruire l’agent pathogène ou bien vont marquer ces agents
et faciliter l’attaque par les lymphocytes T. Tout cela est un
ensemble très complexe. Chaque élément influence l’autre.
Un large problème de santé publique Chaque année, dans l’Union
euro- péenne (UE), on prévoit environ 3 370 000 cas de pneumonies
(infections des poumons)1. Les virus de la grippe affectent, quant
à eux, jusqu’à 20 % de la popula- tion mondiale. Plus de 90 % des
décès liés à la grippe surviennent chez les patients les plus âgés,
chez les- quels malheureusement la vacci- nation deviendrait moins
efficace
d’année en année, cela à partir de 60 ans. Ces chiffres rappellent
la priorité d’un renforcement du système immunitaire chez les plus
de 60 ans. Ajoutez à cela environ 16 500 000 cas de bronchite aiguë
chaque année en Europe, tandis que chez les enfants, les infections
aiguës des voies respiratoires représentent environ 50 % des
visites chez le médecin et des hospitalisations.
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Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie
raisonnable (et ce n’est pas le vaccin !)
C’est un équilibre que l’atteinte d’un seul élément peut
déséquilibrer dans son ensemble. Or le stress, fléau de nos
sociétés hyperactives et très compétitives, est largement immuno-
suppresseur en raison de l’action au long cours du cortisol et des
catécho- lamines (noradrénaline, adrénaline) sur notre
corps.23
Les trois axes essentiels d’une bonne immunité « Éviter, prévenir,
traiter » sont les trois axes essentiels contre les infec- tions
respiratoires.
1. En priorité, évitez cela Évitez autant que possible la consom-
mation de ces médicaments sauf si grande nécessité :
2. https://www.youtube.com/watch?v=Lvb7OSAKbfo 3.
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02930784 -
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02886806
• Les anti-inflammatoires, les cor- ticoïdes (sauf traitement
chronique) et le paracétamol sont à éviter. Ils dépriment
l’immunité, l’inflam- mation qui est notre alliée princi- pale face
à une infection virale. Ils empêchent la fièvre, or la fièvre est
essentielle ! Elle aide notre système immunitaire en dopant les
globules blancs, première ligne de défense face à un virus, et en
tuant les virus thermosensibles. • Les antibiotiques qui vont
détruire la microflore et le microbiote.
Évitez de rester immobile. Il faut bouger dès que c’est possible,
même un peu : marcher, monter les esca- liers, faire des flexions,
selon ses possibilités respiratoires, c’est essen- tiel pour votre
immunité. Le plus important est une activité physique légère à
modérée, régulière : marcher
vingt minutes par jour, monter les escaliers, etc.
Enfin, évitez de regarder la télévi- sion qui rend sédentaire et
anxieux (notamment les infos) !
2. Mieux vaut prévenir Ici, il s’agit de prophylaxie, surtout de
prendre ces mesures par défaut, toute l’année, en tout cas à
l’approche de la saison froide, sans attendre d’être infecté de
manière symptomatique ! Cela protège de toutes les infec- tions
virales et bactériennes en ren- forçant notre système immunitaire,
notre moral et notre cerveau. Notre système immunitaire est
étroitement interconnecté avec notre système nerveux et notre
système endocri- nien (glandes). Renforcer ces trois axes est très
bénéfique !
Les coronavirus : responsables de 30 %
des rhumes ! Les coronavirus dont la Covid-19 sont les
plus grands des virus ARN, et forment une immense famille de virus.
Ils ont la particularité d’être entourés par une capsule de
protéines en forme de couronne. Les coronavirus ont une grande
capacité de mutation pouvant engendrer l’apparition de variants et
de virus plus ou moins patho- gènes (virulents-contagieux). On sait
désormais que le SARS- CoV-2 ou Covid-19 serait apparu en Chine à
la fin du printemps/ début de l’été 2019, puis en Europe en octobre
20192. Depuis, il est en constante mutation. Vous pouvez d’ailleurs
trouver son séquençage génétique actualisé et les fréquentes
mutations sur le site web : https://nextstrain.org/. Il est
également suivi attentivement par le laboratoire de l’équipe du Pr
Didier Raoult à Marseille, à l’IHU-Méditerranée3.
Ce virus est responsable d’un syn- drome viral respiratoire,
apparen- té à son début à la grippe. Chez certaines personnes à
risque, il peut évoluer vers une pneumonie sévère compliquée d’une
surinfec- tion bactérienne amenant le malade en soins intensifs.
Mais si la Covid-19 est devenue célèbre cette année, elle n’est pas
le seul coronavirus à exister et à avoir frappé : 1. HCoV229E,
HCoVOC43 occasionnant des rhumes banaux et des syndromes grippaux
bénins. 2. SARSCoV1 responsable, entre novembre 2002 et juillet
2003, d’une épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).
3. MERSCoV responsable d’une épidémie de syndrome respiratoire
sévère en 2012, principalement dans la péninsule arabique (départ
en Arabie Saoudite) mais aussi
en Corée du Sud. MERS pour Middle-East (ou Moyen-Orient)
Respiratory Syndrome. 4. SARSCoV2, très semblable au SARS-CoV-1,
responsable d’une épidémie de syndrome respiratoire sévère ayant
évolué en pandémie. Début en 2019. La maladie cau- sée par
SARS-CoV-2 s’appelle COVID-19 pour COrona VIrus Disease, apparue en
2019. Finalement, retenez que les coro- navirus les plus fréquents
chez l’homme sont courants. Ils sont même responsables de 30 % des
rhumes annuels !
6
Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie
raisonnable (et ce n’est pas le vaccin !)
Supplémentezvous avec ces com pléments : • Vitamine C : 500 mg 2x/j
ou en libération lente 2x500 mg (1g) matin et midi. • Vitamine D3 :
9000 UI/j en cure d’attaque, 6000 UI/j cure d’entretien, 3000 UI/j
toute l’année en Europe. • Zinc : on peut prendre des pastilles
toute la journée. De toute façon, nous sommes tous carencés. •
Sélénium : selenoprecise 100 mg (avec zinc, vitamines E et A). •
Mélatonine, libération lente : 0,3 mg, augmenter progressivement
jusqu’à 2 mg au soir. Consommez des plantes : •
Scutellaria baicalensis4 est une espèce chinoise qui lutte
contre la Covid et toute autre infection virale. Elle peut aussi
être consommée en prévention l’hiver ou lorsqu’on est en contact
avec des malades. Son action antivirale est très similaire à
l’hydroxychloroquine, en moins rapide mais plus naturel5. La racine
de Scutellaria baicalensis a été lar- gement utilisée dans la
médecine traditionnelle chinoise pout traiter les infections
virales et leurs symptômes.
4.
https://www.researchgate.net/publication/340595838_Scutellaria_baicalensis_extract_and_baicalein_inhibit_replication_of_SARS-CoV-2_and_its_3C-like_protease_in_vitro
5.
https://www.researchgate.net/publication/340595838_Scutellaria_baicalensis_extract_and_baicalein_inhibit_replication_of_SARS-CoV-2_and_its_3C-like_protease_in_vitro
6.
https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/le-potentiel-sante-des-aliments/index-et-charge-glycemiques/tableau-des-index-glycemiques
Prendre des extraits de scrutellaire, sinon vous pouvez trouver le
Scutea dans les laboratoires belges. Il faut utiliser de fortes
doses : 3x3/j gélules pendant 10 jours : il a une multitude
d’effets bénéfiques. • Sureau noir, fleurs et baies, sirop pour la
toux, 1 à 2 c.à.c. 3x/j OU infusion de 30 g de fleurs pour 1 litre
d’eau, boire 3 bols/j pendant environ 1 semaine.
Pratiquez une activité physique régulière.
Utilisez une technique de calme, de gestion de la peur et du
stress. La peur et le stress sidèrent et empêchent le système
immunitaire de fonc- tionner correctement : autohypnose, cohérence
cardiaque, yoga, respira- tion, méditation, sophrologie, régu-
lièrement.
Adoptez ces mesures alimentaires : • Diminuez les sucres : mangez
des aliments avec des index glycémiques bas6. • Privilégiez les
bonnes graisses : avocat, œufs « bio », poissons gras (sardines,
maquereaux, attention au saumon, thon plus riche en mercure),
viande rouge bio (modérément), chocolat noir (+ de 70 %). • Ne
négligez pas les protéines.
3. Traiter sur-mesure Plus tôt on agit, mieux c’est ! Le rôle des
médecins de famille et méde- cins généralistes est ainsi capital.
Plus l’intervention est précoce, plus l’infection est stoppée tôt,
plus la personne, même âgée, a de chances de passer le cap sans
hospitalisation. Le meilleur traitement est celui qui tient compte
des spécificités de chaque patient ! Les patients ont besoin d’un
médecin qui puisse bien les conseiller. C’est un moment privi-
légié pour le médecin traitant d’aider son patient à rapidement
surmonter l’infection, en repérant les facteurs de risque et lui
conseillant des sup- pléments nutritionnels personnalisés. Les
traitements médicamenteux, parfois indispensables : Selon la
gravité de l’infection, le traitement médicamenteux est à pré-
coniser, c’est notamment le cas pour une surinfection à la Covid-19
: L’ajout d’un antibiotique doit être envisagé car une surinfection
bac- térienne est souvent le point de bas- cule vers une forme plus
grave avec broncho-pneumonie (Azithromy- cine, Doxycyclin,
Amoxicilline- Clavulanate). L’ajout de mucolytiques est souvent
justifié : N-Acétyl-Cystéine, très bon
Les sept règles d’or de l’immunité Toute action (prévention,
protec- tion, renforcement) sur notre sys- tème immunitaire doit
intégrer ces notions scientifiques modernes et comporter
l’apprentissage de techniques de gestion du stress. 1. Améliorez
votre mode de vie, votre hygiène de vie, votre hygiène
émotionnelle. 2. Veillez à une alimentation équi- librée, riche en
fruits et légumes de saison, avec limitation des sucres,
des graisses saturées, de la viande rouge ; supprimez les aliments
transformés et veillez à un apport suffisant en oméga-3. 3. Faites
de l’exercice réguliè- rement. 4. Maintenez un poids de santé, IMC
≤ 25. 5. Contrôlez votre tension arté- rielle. 6. Évitez l’alcool.
7. Faites attention au sommeil.
En préventif ou en curatif, la Scutellaria permet de lutter contre
les infections virales.
7
Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie
raisonnable (et ce n’est pas le vaccin !)
donneur de glutathion, qui diminue les lésions sur les poumons et
aide à guérir plus rapidement. Dans le cas de la Covid-19, une
asso- ciation prescrite précocement en ambulatoire a montré un
effet béné- fique sur l’évolution de la maladie et une diminution
rapide et significative de la charge virale : Hydroxychloro- quine
+ Azythromycine + Zinc. Voici le protocole du Pr Didier Raoult : 1.
Hydroxychloroquine 200 mg 3x/j pendant 10 jours 2. Azithromycine
500 mg le premier jour, puis 250 mg/j pendant 5 jours 3. Zinc
L’oxygène à domicile peut être une solution ; si la famille peut
contrô- ler le patient à domicile avec un oxymètre, une
oxygénothérapie à domicile peut être prescrite.
Enfin, l’hospitalisation est à envi- sager si aggravation dyspnée
(essoufflement) et/ou désaturation (< 94% O2) à l’air
ambiant.7
Sans oublier… 1. Aérez l’habitation. 2. Humidifiez l’air pour aider
les muqueuses à mieux combattre le virus et éviter qu’il se tienne
en suspension dans l’air sec. 3. Les avions, qui ne peuvent pas
ouvrir leurs fenêtres, installent des filtreurs d’air avec filtres
HEPA, souvent combinés avec des UV viru-
7. https://academic.oup.com/jid/article/222/2/214/5841129
cides et ionisateurs, qui donnent un agréable air de montagne
chargé en ions négatifs.
Que penser du vaccin contre la COVID-19 ? Les
vaccins doivent se comprendre en termes de prévention d’une infec-
tion virale ou bactérienne. Ils ne traitent pas l’infection.
Leur efficacité passe par l’efficacité du système immunitaire de la
per- sonne à laquelle le vaccin est inoculé. Elle repose sur
l’hypothèse qu’en faisant réagir le corps à une forme modérée d’un
agent pathogène (virus mort ou virus vivant atténué, anti- gène
bactérien), en cas de nouvelle exposition à l’agent pathogène, le
corps va se défendre plus rapidement et plus efficacement.
L’effet d’un vaccin repose ainsi sur ces trois étapes :
Présentation au système immuni- taire d’un partie de l’agent
pathogène (vaccin).
Réaction immunitaire qui va déclencher une pré-activation des
lymphocytes B producteurs d’anti- corps, qui seront prêts à réagir
plus vite lors d’une réexposition.
L’agent pathogène se représente au système immunitaire qui réagit
plus vite et plus efficacement car il
a gardé cet agent en mémoire grâce à la vaccination.
Tout repose sur la capacité de mémoire des lymphocytes (B et T). Le
vaccin va ainsi stimuler l’immu- nité spécifique humorale,
c’est-à-dire la libération d’anticorps (immuno- globulines) par les
lymphocytes B.
Même si tout cela est considé- ré comme certain et acquis par de
nombreux médecins, c’est loin d’être le cas et certaines assertions
sont en réalité des hypothèses, des supposées théories dans le
monde immunologique libre de toute influence marchande (des firmes
pharmaceutiques).
Vaccination : dangereuse ou pas ? Ce qu’il est crucial de
comprendre avec les vaccins, c’est cette notion que leur efficacité
passe par l’effi- cacité du système immunitaire de la personne ! Si
celui-ci est défi- cient, la réaction vaccinale n’aura pas d’effet,
voire pire, elle aura des effets inverses, modérés ou graves,
immédiats ou retardés (maladies auto-immunes comme la sclérose en
plaques ou la fibromyalgie). Je considère qu’il est imprudent de
réaliser une vaccination en période épidémique aiguë, que ce soit
pour un vaccin anti-Covid ou un autre comme le vaccin de la grippe,
ou de faire cela chez des personnes au système immunitaire
déficient. Par exemple, en 2020, suite aux mesures gouvernementales
mon- diales principalement axées sur la peur, l’isolement, le
confinement, le port de masque, l’inaction et l’at- tente, la
plupart des gens, encore plus les personnes fragiles (âgées,
psychologiquement instables, avec maladies chroniques ou traite-
ments immunosuppresseurs), ont un système immunitaire largement
déficient.
Les effets du soleil sur la Covid-19 Notez l’effet des rayons UV
sur le SARS-CoV-2 ! Un article du
Journal of Infectious Disease paru en mai 2020
montre que l’uti- lisation de rayons ultra-violets (UV comme ceux
émis par le soleil) par une source de lumière artificielle inactive
rapidement le SARS-CoV-2 sur les surfaces7.
D’après les chercheurs, « cette étude démontre que la lumière du
soleil peut inactiver rapidement le SARS-CoV-2 sur les surfaces… De
plus, ces données indiquent que la lumière naturelle du soleil peut
être aussi efficace comme désinfectant… ».
8
Stoppez les virus de l’hiver : la stratégie
raisonnable (et ce n’est pas le vaccin !)
Presque tous les Belges, Français, Occidentaux vivant dans l’hémis-
phère Nord, en particulier les per- sonnes fragiles, sont carencés
en vitamine D, en zinc, des composants essentiels d’un système
immunitaire en bonne santé. Avant même de parler de vaccina- tion,
pourquoi nos gouvernements et leurs experts, pourtant médecins, ne
conseillent-ils pas à l’ensemble de la population de prendre des
com- pléments en vitamine D, C, A, E, B, en zinc, en cuivre et en
sélénium ? Pourquoi les gouvernements et leurs experts, pourtant
médecins, ne conseillent-ils pas à l’ensemble de la population
masculine de plus de 50 ans, guettée par l’andropause, de faire un
dosage de testostérone libre ? Car le déficit en testostérone
aggrave toute déficience immunitaire et se suppléer est très facile
! Dans le cas de la Covid19, un amal- game dangereux est fait car
il ne s’agit pas de vaccin au sens habituel du terme.
Un vaccin à ARN expérimental Il ne s’agira pas d’un vaccin
habituel, fait de virus mort ou vivant atténué, mais d’une
substance expérimentale composée d’ARN messager du virus et qui va
se recombiner à l’ADN de nos cellules, une expérience jamais menée
(à raison) dans toute l’histoire de l’humanité, dont personne ne
peut évaluer sûrement les effets à court ou à long terme, avec un
impact potentiel sur le patrimoine génétique de chaque personne !
La « vaccination » anti-COVID est en réalité une expérience
humaine, sur cobayes humains (toutes les étapes habituelles et
indispensables avant de libérer un médicament sur le marché sont
ignorées), à l’échelle mondiale, et sans possibilité de retour en
arrière ! Les responsables sont les firmes pharmaceutiques (Pfizer,
GSK, Moderna, Gilead…), leurs PDG et
actionnaires qui bénéficient de la complicité de la plupart des
gouver- nements et de leurs conseillers. De nombreux médecins, y
compris des chefs de service de maladies infectieuses comme le Pr
Didier Raoult à Marseille, ou le Pr Caumes à l’hôpital La Pitié
Salpêtrière à Paris, s’opposent à cette opération telle qu’elle est
conduite, sans aucune garantie de sécurité pour l’être humain.
Malgré cela, cette politique infernale est maintenue, ignorant les
avertissements et mises en garde de nombreux médecins respectables
et respectés. Cette précision est importante : sépa- rer, d’une
part, la vaccination en général, sujet de débat et de contro-
verses à lui tout seul, et d’autre part, cette « vaccination »
contre la Covid, qui n’a rien à voir avec la vaccination. Dans la
Covid, ce dont ils parlent est expérimental, dangereux puisque cela
touche au génome (patrimoine génétique de l’être humain) et est
appliqué dans l’urgence (voire la précipitation) face à une
maladie, la Covid, dont la mortalité est modérée. De plus, cette
mortalité de la Covid va en diminuant à mesure que les services de
soins s’adaptent en réaugmentant le nombre de lits et de soignants
qualifiés et que la méde- cine connaît de mieux en mieux cette
infection particulière.
Ni pour, ni contre : une approche pragmatique Il ne faut ni
être « pour » ni « contre » les vaccins, une attitude binaire qui
disqualifie toute réflexion. Dans tout domaine, quel qu’il soit –
la peine de mort, le port du voile à l’école, le port obligatoire
du masque pour tout le monde, l’hydroxycholoroquine… – il ne faut
jamais être pour ou contre. C’est la religion dogmatique qui mène à
la division, à des camps opposés qui ne cherchent pas à se
comprendre mais qui luttent l’un contre l’autre, sans autre but,
pour ou contre, avec ou sans, blanc ou noir.
Cela mène à l’intolérance, à la vio- lence et à la malveillance car
des personnes utilisent cela – diviser les gens – pour régner sur
eux sans partage. En médecine, en science, les nuances et la remise
en contexte sont primordiales, tout le temps, pour tout. « Science
sans conscience est ruine de l’âme » disait Rabelais à juste titre.
Les vaccins doivent être considérés comme n’importe quel
médicament, n’importe quel agent étranger ino- culé dans le corps
humain et cela comporte des risques, des dangers, des effets
secondaires potentiels que tout patient est en droit de connaître
et que tout médecin a le devoir de mentionner. Je crois que pour ce
qui est de la Covid, il ne s’agit pas de vaccination. Il s’agit
d’une expérimentation dangereuse, disproportionnée par rapport à la
menace, sans aucune garantie de sécurité. Par ailleurs, tous les
gouvernements et conseillers, tous les experts qui n’informent pas
les populations sur toutes les mesures connues pour ren- forcer
leur système immunitaire et qui ne laissent pas les médecins
qualifiés prescrire les traitements susceptibles d’améliorer
l’évolution de la Covid, sont non seulement responsables mais
surtout coupables de non-assistance à personne en danger.
Dr Pascal Sacré
9
Actualités
1. Farhangi, M. A et al., « The effects of Nigella sativa on
thyroid function, serum Vascular Endothelial Growth Factor (VEGF) -
1, Nesfatin-1 and anthropometric features in patients with
Hashimoto’s thyroiditis: a randomized controlled trial. » BMC
complementary and alternative medicine, 16(1), 471.
https://doi.org/10.1186/ s12906-016-1432-2
2. Slomski A, « No Mortality Differences Among Localized Prostate
Cancer Treatments. » JAMA. 2020;324(16):1599.
doi:10.1001/jama.2020.20644 3. Montero-Salazar, et al., « High
consumption of ultra-processed food may double the risk of
subclinical coronary atherosclerosis: the Aragon Workers’ Health
Study
(AWHS). » BMC Med 18, 235 (2020).
https://doi.org/10.1186/s12916-020-01678-8
Ces petites graines agissent contre l’hypertension,
le diabète et… Hashimoto !
La maladie d’Hashimoto est une maladie auto-immune qui constitue
l’une des causes les plus connues d’hypothyroïdie. Alors qu’un
scandale sanitaire frappe le (quasi) seul médi- cament utilisé à ce
jour pour cette maladie, le Levothyrox, il semblerait qu’un ingré-
dient naturel puisse faire des miracles. Il s’agit de la nigelle
(Nigella sativa de son nom latin). Connue pour ses graines noires,
la nigelle est une plante médicinale puissante fréquemment utilisée
pour le traitement de nombreuses maladies chroniques telles que
l’hypertension ou le diabète de type 2. Les chercheurs1 ont montré
que la nigelle – ou plus exactement ses graines noires – pouvaient
aussi améliorer les biomarqueurs de la santé thyroïdienne et
réduisaient la gravité de la maladie. Les participants de l’étude
qui avaient consommé 2 g par jour de graines de nigelle présen-
taient une TSH plus basse et une meilleure concentration en T3
après seulement huit semaines. Véritable trésor médicinal, les
vertus de cette plante sont en réalité connues et utilisées depuis
des siècles par les grands médecins de l’Islam et de l’ayurvéda. Le
prophète Mahomet aurait même dit que les graines de nigelle étaient
un remède pour toutes les mala- dies… sauf la mort.
Cancer de la prostate : surveillance active ou ablation, même
taux de survie
Le 27 octobre 2020, un essai britannique2 publié dans la célèbre
revue académique Jama network proclamait que le traitement du
cancer de la prostate localisé n’améliorerait pas les chances de
survie à la maladie. Dans cet essai, plus de 1600 hommes atteints
ont été sui- vis. Si certains n’avaient pas reçu de traitement mais
étaient sous surveillance active, d’autres avaient subi une
prostatectomie radicale ou une radiothérapie. Résultat ? Aucune
différence significative sur la mortalité n’a pu être observée sur
une dizaine d’années entre les différents groupes : les
participants étaient presque tous encore en vie. Les traitements
ont cependant réduit la progression de la maladie d’environ 50 %
par rapport à la surveillance active. Finalement, 55 % des hommes
sous surveillance active ont finalement reçu un traitement.
Cependant, la chirurgie et la radiothérapie ont provoqué des effets
secondaires indésirables importants : incontinence urinaire, symp-
tômes érectiles et intestinaux. Un véritable pavé dans la mare
!
Aliments ultra-transformés : ils encrassent vos artères
deux fois plus vite
L’athérosclérose se traduit par l’accumulation de gras et de
choles- térol sur la paroi des artères, les dégradant alors de
façon souvent irrémédiable. Une récente étude3 démontre enfin
l’impact direct de la consomma- tion d’aliments ultra-transformés :
snacks, charcuteries, plats prépa- rés, etc., sur les risques
d’athérosclérose et, par ricochet, les risques de cancers, de
diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et la mortalité.
En suivant plus de 1800 participants, les chercheurs ont révélé que
la consommation d’aliments transformés pouvait même doubler les
risques d’athérosclérose. Ils expliquent ces résultats en partie
par la présence de phosphates que l’on retrouve notamment dans les
viandes transformées, les saucisses, le jambon, les boissons
gazeuses. Si le phosphate est un minéral essentiel, en trop grande
quantité, il peut devenir responsable de la calcification des
artères et triple ainsi le risque d’accidents cardiovasculaires.
Prenez le temps d’identifier et d’observer votre alimentation. Ces
aliments font-ils souvent partie de votre assiette ? La pratique a
montré que nous sous-estimons bien souvent le nombre d’écarts que
nous faisons au quotidien. Attention toutefois, comme le rappellent
en effet les naturopathes : c’est bien la dose qui fait le
poison.
Médecine chinoise
10
2020, une année noire pour votre santé ? Rééquilibrez
vos énergies grâce à ce protocole venu
de Chine
Q ui aurait pu imaginer que l’année 2020 deviendrait l’année de la
Covid, une
année sacrifiée sur l’autel d’une pandémie qui dépassa toutes les
anti- cipations logistiques et médicales ?
Aborder aujourd’hui les consé- quences de la Covid du point de vue
de la médecine chinoise requiert une analyse globale car son impact
sur la santé va bien au-delà de la maladie en elle-même et nous
invite à consi- dérer en détail les retentissements de la crise
économique et sociale sur la santé physique et psychologique. Tout
d’abord, il nous faut considérer la maladie en tant que telle et la
façon
dont elle peut être comprise et traitée par la médecine
chinoise.
Ensuite, puisque la médecine chinoise offre une approche holis-
tique, nous détaillerons les consé- quences dérivées de
l’extraordinaire réaction en chaîne tout au long d’une année
tronquée, sans printemps et sans perspective claire !
L’épidémie de Covid ou SARS- CoV-2 a débuté dans la ville de Wuhan
(capitale de la province du Hubei, Chine) à la fin de l’année 2019,
cela dans des circonstances qui restent imprécises. Elle s’est
ensuite diffusée dans le monde entier
pour devenir, dès janvier, une formi- dable pandémie qui secoue
encore aujourd’hui les sociétés et les sys- tèmes de santé de tous
les pays du monde.
La médecine chinoise très tôt sur le front La Chine s’est donc
retrouvée en première ligne dans la lutte contre le virus : elle a
pris des mesures strictes de confinement, a mobilisé les moyens
logistiques de la bio- médecine la plus avancée ainsi que les
connaissances traditionnelles de la médecine chinoise pour se
défendre et contrôler le phénomène en quelques mois. Dans des
publi- cations récentes, nous pouvons lire comment « la combinaison
de la médecine traditionnelle chinoise et occidentale dans le
traitement du coronavirus s’est avérée efficace » selon Yu Yanhong,
porte-parole du
Thomas Richard Thérapeute et conférencier, Thomas Richard est un
des principaux experts de la médecine chinoise en Espagne où il
exerce depuis quinze ans. Il est spécialiste en pharmacopée
chinoise,
acupuncture, massage tuina et qi gong notamment.
2020, une année noire pour votre santé ? Rééquilibrez
vos énergies grâce à ce protocole venu de Chine
2020 : année Covid… Très tôt, la Chine y a répondu par un protocole original et
efficace. Au-delà des conséquences physiques, comment la Covid a-t-elle impacté
l’énergie de nos organes et affaibli notre esprit ? Notre expert en
médecine chinoise, Thomas Richard, nous livre ses solutions pour
restaurer chaque organe et « nourrir la vie » en nous. Une analyse
de la crise, aussi globale que passionnante.
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2020, une année noire pour votre santé ? Rééquilibrez
vos énergies grâce à ce protocole venu
de Chine
2020, une année noire pour votre santé ? Rééquilibrez
vos énergies grâce à ce protocole venu de Chine
2020 : année Covid… Très tôt, la Chine y a répondu par un protocole original et
efficace. Au-delà des conséquences physiques, comment la Covid a-t-elle impacté
l’énergie de nos organes et affaibli notre esprit ? Notre expert en
médecine chinoise, Thomas Richard, nous livre ses solutions pour
restaurer chaque organe et « nourrir la vie » en nous. Une analyse
de la crise, aussi globale que passionnante.
ministère chinois de la Santé. Cette méthode, selon lui, peut
rapidement améliorer l’état des patients présen- tant des symptômes
bénins tels que fièvre, toux, maux de gorge, faiblesse et manque
d’appétit, et pour d’autres semble aider à réduire la durée des
séjours à l’hôpital.
Les experts suggèrent qu’une telle combinaison peut aider à
prévenir l’évolution vers des formes graves réduisant le taux de
mortalité de la maladie. De la même façon, le Comité national de la
Santé et le ministère chinois de la Santé autorisent l’ad-
ministration dans les hôpitaux de la décoction traditionnelle Qing
Fei Jie Du Tang (décoction pour clarifier et détoxifier le
poumon).
Un protocole mixte efficace Selon la même source, en plus de la
formule incluse dans le proto- cole officiel de traitement intégra-
tif, d’autres thérapies telles que l’acupuncture, la moxibustion et
la
1. Disponible sur
http://www.xinhuanet.com/english/2020-02/19/c_138796388.htm 2. «
Efficacité et innocuité de la capsule Lianhua Qingwen pour la
grippe : une revue systématique » disponible sur
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29071849
diététique énergétique peuvent être appliquées dans les hôpitaux
spé- cialisés en médecine traditionnelle.
La pharmacopée chinoise a tradition- nellement été utilisée pour
traiter les symptômes d’attaques pathogènes externes. Le traité de
Zhang Zhong Jing (IIe siècle après J.-C.) sur les maladies du froid
(Shan Han Za Bing Lun) a ainsi développé un
modèle de progression des maladies externes et de leur traitement
avec des formules à base de plantes, mettant en évi- dence dans ce
traité certaines subs- tances ayant un plus grand impact comme
Mahuang (Herba ephedrae), Guizhi (Ramulus cinamomi), Shigao
(Gypsum fibrosum), Chaihu (Radix bupleurum), Banxia (Rhizoma
pinel- liae ternatae) entre autres.
Dans cette lutte contre un nouveau coronavirus insidieux et
virulent, la médecine chinoise pourrait jouer un rôle
complémentaire de poids aux côtés des traitements convention- nels.
Il semble fondamental dans tous les cas d’initier tous les
traitements disponibles avec l’apparition des
premiers symptômes et d’empêcher la maladie de s’aggraver et de
péné- trer profondément dans l’organisme. Nous voyons par exemple
comment, dans de nombreux cas, il peut évo- luer rapidement en
quelques jours d’une symptomatologie de surface avec fièvre,
inconfort général, toux, dyspnée à une pneumonie profonde,
bilatérale et grave.
Outre les soins en médecine chinoise (phytothérapie, acupuncture,
dié- tétique énergétique), les patients reçoivent dans beaucoup de
ces cas leurs traitements conventionnels (antiviraux,
chloroquine…), mon- trant le potentiel de combiner les savoirs
traditionnels avec la médecine moderne dans un modèle
intégratif.
Un autre article récent publié par l’agence chinoise Xinhuanet1
fait également référence à des recherches sur la formule
traditionnelle Lian Hua Qing Wen (formule de forsythia et
chèvrefeuille pour la purifica- tion) pour aborder le traitement de
la Covid-192.
Covid et paludisme : symptômes ressemblants, mêmes
traitements ? Les chapitres 35 et 36 du Traité de médecine
interne de l’Empe- reur Jaune
(Huang Di Nei Jing Su Wen) traitent du
paludisme (mal air/ mauvais air, nüe lun o wen nüe) et détaillent
la « poncture du paludisme » (ci nüe), à savoir sa typologie et son
traitement avec l’acupuncture. Les aphorismes suivants résonnent de
façon frap- pante en temps de confinement et de distanciation
sociale : « Le paludisme dans le canal zu shao yang (vésicule
biliaire) pro- voque chez la personne la fatigue corporelle, le
froid léger et l’aver- sion pour rencontrer des gens, et la peur
lors de la rencontre avec d’autres personnes, la chaleur et
la transpiration sera grave, le canal zu shao yang devrait être
piqué. » « Le paludisme dans le canal zu shao yin (rein) provoque
chez la personne de forts vomissements, grand froid et chaud, puis
grand chaud et froid, le désir de fermer les portes et les
fenêtres, de rester dans sa chambre, c’est une maladie difficile. »
« Le paludisme dans le poumon cause chez la personne du froid dans
le cœur ; lorsque le froid est extrême il provoque de la chaleur ;
pendant la phase de chaleur on a tendance à paniquer, comme si on
avait vu quelque chose, les canaux shou tai yin (poumon) et shou
yang
ming (gros intestin) doivent être piqués. » Notons à ce sujet que
la mise en parallèle de la Covid avec la mala- ria est tout à fait
intéressante et nous permet de comprendre par exemple l’utilisation
et les essais autour de l’hydroxychloroquine dans son traitement
puisque c’est un remède principal dans la prévention et le
traitement du paludisme. En pharmacopée chinoise, c’est l’Artemisia
annuae (armoise annuelle, qinghao ) qui a montré ses grands effets
dans la prévention et le traitement du palu- disme et, en général,
des maladies de la grande chaleur combinée à une grande
faiblesse.
12
2020, une année noire pour votre santé ? Rééquilibrez
vos énergies grâce à ce protocole venu
de Chine
Stratégie d’attaque par phase de la maladie Partant de là, il est
très intéressant de détailler les stratégies disponibles en
médecine chinoise pour lutter contre le SARS-CoV-2 dans ses
différents stades du développement de la maladie, en mettant en
évidence les phases suivantes :
Phase initiale d’attaque externe (proche du syndrome grippal)
,
Phase d’aggravation (stress res- piratoire, pneumonie grave)
,
Phase de récupération , Phase de prévention .
Dans un premier temps, le SARS- CoV-2 est traité comme une attaque
externe de Vent Canicule toxique avant d’évoluer, en s’aggravant, à
la catégorie des syndromes Shaoyang, état de maladie semi-externe/
semi-interne avec une symptomato- logie mixte de chaleur et de
froid et/ ou une grande faiblesse avec impli- cation respiratoire
et/ou digestive.
Les situations cliniques aiguës ou chroniques telles que le
paludisme, la pneumonie, l’encéphalite, la ménin- gite, certains
stades du sida sont souvent présentés dans cette caté- gorie. La
configuration clinique du SARS-CoV-2 appuie cette lecture
diagnostique.
3. Dr. John K. Chen, « How Coronavirus is Currently Treated in
China with TCM ». Disponible sur
https://www.elotus.org/course/how-coronavirus-covid-19-treated-tcm-china
4. « Pharmacopée Chinoise, nos victoires sur la Covid19 ».
Disponible sur
https://sionneau.com/medecine-chinoise/articles-medecine-chinoise-acupuncture/pharma-
copee-chinoise-nos-victoires-sur-la-covid-19
Pour revenir à cette différenciation des phases et des syndromes,
nous voyons que l’approche thérapeutique en médecine chinoise
tourne autour des principes suivants de traitement :
Phase 1 : libérer la surface de l’attaque externe de vent canicule
toxique.
Phase 2 : drainer et détoxifier le poumon.
Phase 3 : récupérer le corps (éner- gie et liquides organiques,
énergie vitale zheng qi).
Phase 4 : stimuler le système immu- nitaire (énergie défensive, wei
qi).
Pour chacune de ces phases, les recherches menées en Chine mettent
en évidence certaines des formules de points d’acupuncture et de
phar- macopée les plus utilisées3. Voici quelques-unes des pistes
retenues pour aborder les différentes phases de la maladie en
acupuncture et pharmacopée chinoise.
S’il est vrai que l’approche par phase nous permet de structurer
les proto- coles de traitements, un excellent article de Philippe
Sionneau sur les traitements de la Covid rappelle que « les
individus réagissent différem- ment et ont des manifestations cli-
niques différentes, le bon usage de la médecine chinoise, c’est de
traiter le patient selon un diagnostic et non pas selon des idées
préconçues.4» Ainsi, nous traitons d’abord les personnes
et leur cadre clinique propre avant de traiter le virus. C’est bien
là, la force de la médecine chinoise !
Au-delà du traitement actif de la maladie, il est essentiel de bien
en comprendre les conséquences sur l’énergétique profonde de cette
épreuve individuelle et collective.
Et quel impact aura-t-elle sur nous, alors que nous sommes certes
faits pour nous adapter aux influences externes, mais que nos
comporte- ments sont synchronisés avec les dif- férentes saisons de
l’année ? Parler de saison cette année fait-il encore sens quand
nous avons été confinés tout au long du printemps ?
2020 : une année sans printemps ou l’éternel automne Le
printemps est la saison du renou- veau, de l’expansion, il
conditionne la vitalité de toute l’année à suivre ; l’automne, lui,
constitue la saison du retour, de la descente nouvelle vers
l’intérieur pour un prochain renouvellement.
Dès lors, comment comprendre les conséquences sur nos organismes
quand tous ces grands équilibres ont été chamboulés et contrecarrés
par un confinement assez strict depuis février/mars, soit au début
du prin-
Phase Acupuncture Pharmacopée
Phase initiale d’attaque externe GI4, P7, E36, Rte10 (DM14, V17,
V13)
Formules du type YIN QIAO SAN, JING FANG BAI DU SAN, GE GEN
TANG
Phase d’aggravation (stress respiratoire, pneumonie grave)
GI4 (Linggu/Dabai), VB34 (VB41), E36, P6, P5, V60
Formules du type XIAO CHAI HU TANG, GAN LU XIAO DU DAN, BAI HU JIA
REN SHEN TANG
Phase de récupération E36, RM6, GI4 (Linggu/ Dabai), VB39, Rte3,
DM20
Formules du type BU ZHONG YI QI WAN en cas d’épuisement ou SHA SHEN
MAI MEN DONG TANG en cas d’amaigrissement et déshydratation
Phase de prévention E36, GI4, RM6, RM12 Formules du type YU PING
FENG WAN
13
2020, une année noire pour votre santé ? Rééquilibrez
vos énergies grâce à ce protocole venu
de Chine
temps, la saison du foie, son énergie vaste, expansive,
transformatrice et cette année contenue, opprimée.
Le printemps : capital pour l’énergie du Foie Ainsi, le
chapitre 2 du Huang Di Nei
Jing Su Wen nous rappelle l’impor- tance énergétique
du printemps. Or, cette année, il fut tronqué. « Le temps des trois
mois de prin- temps est connu comme la croissance et l’expansion,
le ciel et la terre renaissent, tous les êtres vivants se déroulent
à nouveau, il faut aller se coucher au crépuscule et se lever à
l’aube, marcher dans la cour le matin avec les cheveux lâchés, se
détendre. Le printemps a la volonté de générer, de donner vie et
non de tuer, d’offrir et de ne pas enlever, de récompenser et de ne
pas pénaliser, c’est l’énergie du printemps et la bonne méthode
pour préserver la santé, sinon ceci blesse le foie qui provoquera
du froid en été, ceci est connu comme une mauvaise contri- bution à
la croissance. » Cette année, nous avons donc manqué cette marche
en raison d’une situa- tion exceptionnelle. Nous devons alors
trouver en nous la capacité et prendre les bonnes mesures pour
renforcer cet aspect et récupérer la libre circulation du foie, son
expan- sion naturelle au service de la santé physique et mentale.
Dans ce sens, il est indiqué de retrou- ver une activité physique
quoti- dienne modérée ; certains aliments vont aussi privilégier le
foie (voir liste ci-dessous) de même que les bouillons dépuratifs
(poireau, oignon, chou, céleri), les plantes amères ou hépatiques
(artichaut, chardon-Marie, radis noir…).
Voici quelques aliments favorables au foie : • Céréales : seigle. •
Fruits : raisin, poire, prune, mûre, abricot, pomme,
mandarine…
• Légumes : céleri, concombre, chou, oseille, persil, tomate,
rhubarbe, asper- ges, artichauts… • Protéines : œufs, fromage de
soja, porc, crabe de mer, sardine, canard, calamar… • Autres :
chicorée, thé vert… Comme à chaque changement de saison, le foie
est en action, il nous aidera à gérer la transition.
L’automne : la saison du Poumon À l’automne, pour
maintenir le cap, le corps doit mettre en œuvre les ressorts
énergétiques pour s’adapter physiquement et émotionnellement aux
nouvelles conditions. Le poumon est donc l’acteur central de cette
saison et conditionne une immunité forte. Le chapitre 2 du
Huang Di Nei Jing Su Wen présente cette
fois-ci les caractéristiques de l’automne : « Dans la période des
trois mois d’automne, on parle d’une situa- tion équilibrée,
l’énergie du ciel est impatiente et l’énergie de la terre est
lumineuse ; il est conseillé de se coucher tôt et de se lever tôt
avec le chant du coq, avec une volon- té de calme et de
tranquillité pour adoucir les caractéristiques de l’au- tomne ;
garder l’esprit et l’énergie à l’abri de l’influence des facteurs
climatiques de l’automne et garder
l’énergie pulmonaire claire, accepter l’énergie d’automne est la
bonne façon de maintenir la santé. Si vous agissez autrement, votre
poumon sera blessé et vous aurez tendance à développer la diarrhée
en hiver en raison d’une mauvaise gestion des aliments, ce qu’on
appelle la faible capacité d’entreposage. »
Voici quelques aliments favorables au poumon : • Céréales : maïs,
millet, riz… • Fruits : figues, raisins, noix, amandes, poires… •
Légumes : carotte, chou-fleur, navet, radis… • Légumineuses :
arachides cuites au sel… • Protéines : cuisses de grenouille,
hareng, poulet… • Autres : miel… En automne, il est aussi
particulière- ment intéressant de privilégier les aliments chauds
de nature piquante/ épicée (cannelle, gingembre, curry, clou de
girofle, poivre…). Ces considérations saisonnières sont
fondamentales car elles nous permettent de bien comprendre les
mécaniques complexes et les consé- quences directes et indirectes
de la Covid sur la santé physique et psychologique au fil d’une
année atypique et tronquée.
Le seigle soutient l’énergie du foie, dont l’équilibre est nécessaire à la santé physique et
mentale.
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2020, une année noire pour votre santé ? Rééquilibrez
vos énergies grâce à ce protocole venu
de Chine
L’après-Covid : les conséquences ! Les conséquences
de la Covid sont nombreuses pour ceux qui ont été directement et
indirectement touchés.
Pour aborder la diversité des situa- tions physiques et
psychologiques, distinguons les séquelles propres à la Covid et à
ses formes prolongées de celles du contexte général que la crise
sanitaire et économico-sociale a générées.
Tous les systèmes énergétiques affectés Les séquelles d’une
affectation à la Covid sont chaque jour mieux connues. Pour
certains patients qui souffrent d’une forme longue de la Covid, ces
symptômes peuvent persister durant des semaines ou des mois. Du
point de vue de la médecine chinoise, les conséquences de la
maladie se propagent à tous les sys- tèmes énergétiques. Nous
pouvons d’ailleurs les classer schématique- ment pour orienter le
traitement et la récupération. Le poumon est bien entendu en
première ligne mais la propagation insidieuse de la maladie à tout
l’or- ganisme, la fièvre, la toux, la fatigue au moment algique de
l’affection, laissent ensuite des traces à tous les niveaux.
Le poumon est le siège principal de la maladie et subit de plein
fouet les conséquences au-delà de sa phase aiguë : son énergie est
affectée, des- cend mal (dyspnée), il est encombré (mucosités,
oppression) et les struc- tures associées sont affectées (perte de
l’odorat) : le nez est l’ouverture du poumon. Le poumon est aussi
un des organes principaux de la capta- tion de l’énergie, d’où une
fatigue persistante.
Le système digestif (rate, pancréas, estomac) est l’autre lieu
chargé de la production d’énergie et de sang : il est tributaire du
bon rythme donné par le poumon, il souffre. Dans ces conditions, il
marche donc au ralenti (grande fatigue, perte de poids) ; il est
sali par la maladie même (ano- rexie, nausée), par les médicaments
éventuellement et la pression exercée par un foie surchargé par la
durée de la maladie, les frustrations et lui aussi par la toxicité
médicamenteuse. Et puis les structures en relation fonctionnent mal
(perte du goût) : la rate a pour sens et ouverture le goût, la
bouche, et est liée à la langue. La langue est d’ailleurs souvent
très sale, avec une épaisse couche jaunâtre à marron chez les
malades durant la Covid active et dans sa phase de
récupération.
Le foie subit la maladie à diffé- rents niveaux : la frustration
d’une situation d’inconfort prolongé, l’in- toxication par les
médicaments, la
mauvaise circulation de l’énergie dans le corps désorganisent ses
fonctions, ce qui perturbe le haut (maux de tête, déficit
d’attention, changement d’humeur) et, à sa suite, celles du cœur
pour la gouvernance et la réserve du sang (hypertension,
micro-thrombose), et puis le foie. Ajoutons que chez de nombreux
patients, j’observe en consultation des troubles de la vue avec une
perte d’acuité visuelle ces derniers mois : les yeux sont
l’ouverture du foie.
Le rein est fortement touché par la peur comme paramètre propre du
contexte actuel, mais ensuite, une situation prolongée de lutte
contre la maladie fatigue l’énergie essentielle (jing) impliquée
dans la production de l’énergie vitale et l’énergie défensive (en
collaboration avec le poumon et la rate). Cela fragilise énormément
le rein, blesse son essence (déshydratation), les structures
associées comme les os (douleurs osseuses, articulaires et
rhumatismes). Le manque d’effica- cité digestive renforce la
présence d’humidité (inflammation) dans tout le corps et focalise
souvent au niveau articulaire. J’observe aussi, ces dernières
semaines, une inci- dence supérieure des consultations pour
acouphènes et perte d’audition, l’oreille étant l’ouverture du
rein.
Chacun se trouvera dans une situa- tion particulière et sur la base
de ce diagnostic, de ces mécanismes profonds, les stratégies
combinées en acupuncture et pharmacopée peuvent aider à accélérer
la récupération partielle ou complète de la fonction correcte des
différents organes.
Comme nous le rappelle le Dr Goh Chye Tee, directeur de la
Technological University de Nanyang (Province de Henan, Chine),
dans le cas de la Covid, mieux vaut chercher à rétablir l’équilibre
global des organes dans le corps tout en s’attaquant au virus
!
Premier organe touché par la Covid, un poumon faible explique la grande fatigue ressentie
selon la médecine chinoise.
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Crise sociale et économique : quelles répercussions
santé ? En marge des conséquences directes de la maladie, nous
voyons bien que c’est tout un contexte sanitaire et social qui
vient percuter nos vies et nous déstabilise aussi bien physique-
ment que psychologiquement.
Les conséquences sont nombreuses. Tous en témoignent et je les
observe en consultation. Ces derniers mois, nous pouvons dégager
des symp- tômes dont l’incidence a beaucoup augmenté : • Douleurs
articulaires (cervicales, lombaires, des genoux, des hanches,
lombosciatiques…) et rhumatismes ;
• Irrégularité digestive, gonflement abdominal ; • Fatigue physique
et mentale (neu- rasthénie) ; • Problèmes d’attention et de concen-
tration, de mémoire ; • Pensées répétitives, préoccupa- tion,
compulsivité ; • Tristesse, perte de l’envie et du sens de la vie ;
• Gênes thoraciques, souffle court ; • Dépression, sensation de
blocage émotionnel ; • Maux de tête, migraines ; • Stress, anxiété,
Insomnie ; • Irritabilité, nervosité marquée ; • Perte d’acuité
visuelle ; • Troubles du cycle menstruel ; • Altération de
l’audition, acou- phènes ; • Peur, crises d’angoisse.
Comme nous l’observons, de nom- breux symptômes sont psycholo-
giques. L’époque et l’ambiance géné- rale anxiogène – fortement
relayée par les médias – ont des conséquences fortes sur la santé
mentale. Les altérations de l’Esprit (shén) déri- vent du
dysfonctionnement d’un ou plusieurs des cinq organes principaux. Si
le Cœur est considéré comme la centrale émotionnelle de l’orga-
nisme et filtre toutes les affections psycho-émotionnelles, chacun
des cinq organes de la médecine chinoise classique est associé à
une émotion spécifique et abrite un aspect psycho- émotionnel ou
esprit spécifique. La santé de chaque organe et de l’es- prit qui
lui est associé conditionne la bonne santé physique et mentale
et
Organes affectés Causes Symptômes
• Résonnance directe avec la maladie pulmonaire • Isolement social
et familial • Morosité • Deuil • Tabagie
• Dyspnée • Anosmie (perte d’odorat) • Tristesse, perte de l’envie
et du sens de la vie • Gênes thoraciques, souffle court • Mucosités
résiduelles • Fatigue respiratoire
Rate / Pancréas / Estomac
• Mauvaise alimentation, consommation de sucre • Préoccupation •
Dénuement, pauvreté
• Perte de poids , anorexie (troubles de l’appétit) • Nausées •
Agueusie (perte du goût) • Irrégularité digestive, gonflement
abdominal • Fatigue physique et mentale (neurasthénie) • Problèmes
d’attention et de concentration, de mémoire
• Pensées répétitives, préoccupation, compulsivité
• Hypertension artérielle • Déficit d’attention et troubles de la
mémoire • Micro-thrombose • Dépression, sensation de blocage
émotionnel • Tensions du haut du dos • Migraines • Troubles du
cycle menstruel • Douleur de hanche • Insomnie • Irritabilité,
nervosité et changements d’humeur • Perte d’acuité visuelle
Rein • Climat de peur et de panique, de faillite globale
• Douleurs osseuses, articulaires et rhumatismes • Déshydratation •
Douleurs lombaires et des genoux • Lombosciatique • Altération de
l’audition, acouphènes • Peur, crises d’angoisse
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l’immunité ou la capacité d’adapta- tion aux situations
adverses.
L’énergie du Foie est expansive : elle est liée à la colère,
l’irritabilité, la nervosité. Le foie abrite hún ou l’inconscient.
Il souffre à l’heure actuelle de l’ennui, de la frustration, de
l’enfermement, de l’oppression, des interdits divers, des
obligations, de la culpabilité, de l’absence de perspective. La
prise de médica- ments (analgésiques, relaxants mus- culaires,
antidépresseurs…) peut aggraver la surcharge de l’organe, de même
qu’une consommation excessive d’alcool. Ces désordres sont sources
de dépression, de blo- cage émotionnel et des symptômes
de stress, d’anxiété, d’insomnie, d’irritabilité, de nervosité mais
aussi de la perte d’acuité visuelle, des troubles du cycle
menstruel. Il est probable que la perte de perspective ou de vision
globale, mais aussi pro- prement de la vision lointaine durant le
confinement entre quatre murs impactent directement sur le foie et
la vue. Le blocage physique peut aussi se porter au niveau cervical
avec des tensions au niveau des trapèzes, des migraines (douleurs
fortes d’un côté de la tête), mais aussi des difficultés au niveau
des hanches. Toutes ces douleurs recoupent le parcours du canal de
la vésicule biliaire intime- ment lié à celui du foie.
L’énergie de la Rate est reliée à la préoccupation, l’inquiétude,
les pensées répétitives. La rate abrite yì ou l’intelligence, le
raisonnement, l’intention. Ce système décline dans un contexte de
sédentarité, de manque d’activité physique et men- tale, en cas de
préoccupation due par exemple à l’inquiétude économique ou au
dénuement, à la pauvreté, mais aussi dans le cas d’une mauvaise
alimentation ou d’une consomma- tion accrue de sucre. Sa faiblesse
provoque de la fatigue, de la neu- rasthénie, problèmes d’attention
et de concentration, de mémoire, une préoccupation marquée avec des
pensées répétitives, de la compulsi- vité (TOC), des difficultés
digestives
Protocole vitalité : dix conseils simples pour renforcer son
immunité Comment se sentir en pleine santé en temps d’incertitude,
comme le souligne le Dr Dustin Dillberg dans la revue en ligne
Acupuncture Today ? Nourrir la vie (yangsheng), c’est aussi parfois
devoir se soigner, et puis toujours s’aligner sur l’énergie des
saisons tout autant que prévenir et se prémunir des maladies. Que
pouvons-nous faire pour récu- pérer physiquement, maintenir la
vitalité, renforcer notre immunité, notre joie et nos perspectives
de vie ? Voici quelques recommanda- tions simples qui peuvent
vraiment nous aider. 1. Maintenez une alimentation équilibrée et
chaude, légèrement épicée, avec des bouillons et des aliments frais
de saison, des ali- ments qui favorisent particuliè- rement
l’énergie pulmonaire et l’immunité à ajouter dans le régime
alimentaire habituel. Ajoutez des épices dans vos plats (curry,
cumin, clou de girofle, thym, origan, gingembre…). 2. Faites
régulièrement des inhala- tions de thym et romarin (1 à 2 fois par
jour).
3. Appliquez régulièrement des huiles essentielles (lavandin, men-
the poivrée, ravintsara) sur les tempes, sous le nez, la poitrine,
plusieurs fois par jour ou lorsque nous remarquons plus d’anxiété.
Ou utiliser un diffuseur pour rem- plir la maison de ces bons
arômes. 4. Pratiquez de la moxibustion (si vous disposez de cigares
d’armoise à la maison), vous pouvez aussi chauffer le point
zusanli, point 36 de l’estomac (10 minutes par jour), un point
sensible situé à une paume sous le genou sur la face extérieure de
la jambe. C’est un excellent point pour stimuler l’immunité et
l’énergie de l’ensemble du corps. Si vous ne pouvez pas recourir à
la moxibustion, vous pouvez aussi appliquer une tranche d’ail ou de
gingembre sur ce point avec du sparadrap ou le masser 200 fois avec
le pouce. 5. Prenez des infusions chaudes et aromatiques (cannelle,
gingembre, clous de girofle, camomille…) ou relaxantes (tilleul,
verveine…) en alternance 2 à 3 fois par jour. 6. Maintenez les
contacts avec votre entourage. Limitez les écrans et la répétition
des mêmes bulletins
d’information. Prenez soin du lien avec les personnes proches :
nous avons besoin de partager, montrer de l’empathie, sourire et
rire. 7. Effectuez un nettoyage du foie avec des plantes amères et
détoxi- fiantes (artichaut, chardon-Marie, radis noir…) pour
nettoyer l’orga- nisme des résidus. 8. Conservez une activité phy-
sique régulière, une heure ou une demi-heure par jour au moins s’il
est simple et modéré. Dans ce contexte, le mouvement est un allié
pour le corps et l’esprit, il permet une circulation énergétique
fluide. 9. Effectuez des exercices simples de qi gong ou de yoga et
de l’au- tomassage sur le visage, les extré- mités, le tronc, la
zone lombaire (daoyinyangsheng). 10. Méditez tous les jours (médi-
tation guidée ou non), si possible tôt le matin ou avant d’aller
vous coucher. Ces quelques conseils sont simples et utiles.
N’hésitez pas cependant à consulter aussi régulièrement un
professionnel en médecine chinoise pour qu’il vous accom- pagne au
plus près.
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vos énergies grâce à ce protocole venu
de Chine
avec selles molles, diarrhées, gon- flement abdominal, gaz
intestinaux, borborygmes, hémorroïdes… La rate gère aussi
l’humidité dans le corps et son fonctionnement insuffisant renforce
un terrain inflammatoire dans tout l’organisme, notamment les
articulations et les muscles.
L’énergie du Rein est en réso- nance avec la peur, la crainte. Les
Reins abritent zhì ou la volonté. Le rein souffre donc directement
du climat de peur et de panique générale, de la faillite économique
ou personnelle, toutes ses fonctions sont alors altérées et des
crises d’an- goisse peuvent en découler de même que des douleurs
lombaires et des genoux, en lien direct avec l’éner- gie du Rein,
ou bien encore des lombosciatiques. N’oublions pas que, d’un point
de vue énergétique, le rein est très impli- qué dans le fait de
passer à l’actio