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Stratégies et Perspectives Nationales de différents Secteurs (Synthèse de Plusieurs Rapports) La Rédaction du Site Sommaire Chapitre Introductif : Résumé Analytique du Contexte Actuel de différents Secteurs Titre 1 : Politique Sociale Chapitre 1 : La politique Nationale de Santé Chapitre 2 : Le Secteur de l’Education 2010-2019 A) Schéma Directeur 2010-2019 B) Plan d’action 2011-2016 du Ministère de l’éducation et de la formation professionnelle (PAEFPT) Chapitre 3 : La Politique Nationale du GENRE « 2011-2021 » A) Un but et deux objectifs globaux : B) Les orientations de la PNG et résultats Titre 2 : Commerce, Artisanat, Transport et TIC Chapitre 4 : La Stratégie Nationale du Développement du Commerce (2010 - 2015) Chapitre 5 : La Stratégie de la Microfinance 2012-2016 Chapitre 6 : La Stratégies du Secteur Transport 2011-2015 A) Stratégies Transport maritime : B) Stratégies du secteur Chemin de fer : C) Stratégies du secteur Transport routier : D) Stratégies du secteur Transport aérien : Chapitre 7 : La Stratégie du Secteur des TIC A) Les axes stratégiques : B) Les objectifs de la politique sectorielle sur les TIC : Chapitre 8 : Le Développement du Secteur de l’Artisanat Titre 3 : Politique Régionale Chapitre 9 : : La Politique Nationale de la Décentralisation 2011-2010 (PND) Chapitre 10 : Situation et projection des régions A) ALI-SABIEH B) DIKHIL C) ARTA D) TADJOURAH E) OBOCK TITRE 4 : Politiques de Logement, Urbanisation, Environnement et Energie Renouvelable Chapitre 11 : Le Plan d’Actions Urbain 2012-2015 A) Objectifs Divers Secteurs : B) Principaux objectifs de développement du secteur primaire 1) le sous secteur de l’eau 2) le sous secteur de la production végétale : 3) le sous secteur de la pêche le sous secteur de l’élevage :

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Stratégies et Perspectives Nationales de différents Secteurs

(Synthèse de Plusieurs Rapports)

La Rédaction du Site

Sommaire

Chapitre Introductif : Résumé Analytique du Contexte Actuel de différents Secteurs

Titre 1 : Politique Sociale

Chapitre 1 : La politique Nationale de Santé

Chapitre 2 : Le Secteur de l’Education 2010-2019

A) Schéma Directeur 2010-2019

B) Plan d’action 2011-2016 du Ministère de l’éducation et de la formation professionnelle

(PAEFPT)

Chapitre 3 : La Politique Nationale du GENRE « 2011-2021 »

A) Un but et deux objectifs globaux :

B) Les orientations de la PNG et résultats

Titre 2 : Commerce, Artisanat, Transport et TIC

Chapitre 4 : La Stratégie Nationale du Développement du Commerce (2010 - 2015)

Chapitre 5 : La Stratégie de la Microfinance 2012-2016

Chapitre 6 : La Stratégies du Secteur Transport 2011-2015

A) Stratégies Transport maritime :

B) Stratégies du secteur Chemin de fer :

C) Stratégies du secteur Transport routier :

D) Stratégies du secteur Transport aérien :

Chapitre 7 : La Stratégie du Secteur des TIC

A) Les axes stratégiques :

B) Les objectifs de la politique sectorielle sur les TIC :

Chapitre 8 : Le Développement du Secteur de l’Artisanat

Titre 3 : Politique Régionale

Chapitre 9 : : La Politique Nationale de la Décentralisation 2011-2010 (PND)

Chapitre 10 : Situation et projection des régions

A) ALI-SABIEH

B) DIKHIL

C) ARTA

D) TADJOURAH

E) OBOCK

TITRE 4 : Politiques de Logement, Urbanisation, Environnement et Energie Renouvelable

Chapitre 11 : Le Plan d’Actions Urbain 2012-2015

A) Objectifs Divers Secteurs :

B) Principaux objectifs de développement du secteur primaire

1) le sous secteur de l’eau

2) le sous secteur de la production végétale :

3) le sous secteur de la pêche le sous secteur de l’élevage :

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C) Objectifs du secteur de l’artisanat :

D) Objectifs dans le domaine de la gouvernance :

E) La nouvelle politique urbaine

1) Ses objectifs spécifiques

2) Ses actions :

3) Les axes stratégiques

Chapitre 12 : Stratégie de la politique de logement

A) Action à court terme (2011-2012)

B) Action à moyen et long terme (2012-2016)

Chapitre 13 : La Politique de Protection de l’Environnement

A) Actualisation des plans sectoriels sur l’environnement

B) Mise en place d’un système de suivi de l’environnement

C) Mise en place d’un système de gestion des déchets solide et leur valorisation

D) Opérationnalisation des aires protégées.

E) La lutte contre la coupe intensive du bois.

F) Mise en œuvre de stratégies d’adaptation aux changements climatiques

G) L’intégration de la problématique de l’environnement dans les programmes de

développement

Chapitre 14 : La Politique du Secteur de l’Energie Renouvelable

A) Objectifs qualitatifs :

B) Objectifs quantitatifs

TITRE 5 : Sécurité Alimentaire et Secteur Primaire

Chapitre 15 : Plan de Développement du Secteur Primaire 2011- 2018

Chapitre 16 : Programme National de Sécurité Alimentaire : 2012 – 2017

A) Les objectifs :

B) Résultats escomptés pour 2017 :

TITRE 6 : Politiques Culturelle, Religieuse et Internationale

Chapitre 17 Plan d’Action du Ministère de la Culture et du Ministère des Biens Wakfs 2012-2016

A) Plan d’action du Ministère de la culture

B) Plan d’action du Ministère du Ministère des affaires religieuses :

Chapitre 18 : Plan d’Actions Quinquennal 2011-2016Ministère Affaires Etrangères et de la

Coopération Internationale

A) Principes fondamentaux

B) Composantes Essentielles

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Chapitre Introductif : RESUME ANALYTIQUE DE DIFFERENTS CONTEXTES

1) La santé

Le PNDS 2008/2012 actualisé, a fixé les principales orientations du secteur. Il vise surtout de

réduire les morbidités et les mortalités au sein de la population générale de Djibouti d’ici fin 2012.

Les objectifs généraux et les objectifs spécifiques couvrent l’essentiel des composantes du secteur

et l’on peut estimer qu’une fois ces objectifs réalisés, plusieurs indicateurs connaîtront des

améliorations substantielles, même dans les régions.

Ces indicateurs sont :

- Améliorer l’organisation, la gestion et le fonctionnement du système de santé

- Améliorer la couverture sanitaire du pays en matière de structures d’offre de soins selon les

normes fixées par la stratégie sanitaire

- Adapter le financement et l’utilisation des ressources financières aux besoins du système de

santé

- Valoriser et développer les ressources humaines selon les besoins du système de santé

- Améliorer la disponibilité, l'accessibilité et l'usage rationnel des médicaments de qualité et des

moyens de diagnostic

De même, la santé de l’enfant a fait l’objet d’une préoccupation nationale à travers l’élaboration de

plusieurs Plans Nationaux et approches : PNDIPED, PASNED, SNIFED, PCIME (C). Concrètement, la

restructuration du Programme National d’Immunisation en 2000 a permis : - d’atteindre une nette

amélioration du taux de couverture vaccinale pour les vaccinations de routine (92% entre 2008-2010) ,

- une baisse du taux de mortalité infantile (103 à 67‰ entre 2002-2006) et infanto juvénile (129,1 à 94‰

pour la même période), - un taux de couverture amélioré pour les autres maladies telles que le

Paludisme (baisse de 60% entre 2005-2009) et – une meilleurs prise en charge des enfants vivants avec

le VIH/SIDA. Cependant, il faut nuancer ces résultats au regard des disparités régionales et,

notamment, en matière d’accès aux soins entre la capital et les régions.

Parallèlement, les différentes stratégies nationales (PTPE, 2008-2012) en faveur de la Santé Ré-

Productive ont permis d’atteindre une amélioration de la Santé Maternelle. Le taux de mortalité

maternelle accuse une baisse de 17 points durant la dernière décennie en raison de plusieurs facteurs :

- une amélioration de l’accouchement assistée (de 74,1% à 87,4% entre 2002-2006), - un meilleurs accès

aux soins prénataux (de 76% à 80,15% entre 2002-2010), - un meilleur accès aux méthodes

contraceptives afin d’éviter les complications des grossesses rapprochées (le taux de prévalence

contraceptive auprès de femmes mariées âgées de 15 à 49 ans est passé de 9% à 17,8% entre 2002-

2006), - un accès systématique au dépistage du VIH/DSIDA (pour des raisons financières on constate

une baisse de la séroprévalence auprès des femmes enceinte âgées de 15-49 ans qui a conduit à un

risque élevé de transmission du VIH/SIDA de mère à l’enfant entre 2007-2009). Ces améliorations au

niveau national doivent être nuancées au regard des disparités régionales puisque 89,9% des

accouchements en milieu urbain ont lieu dans un centre de santé contre 36,5% en milieu rural. Ces

insuffisances prouvent que les efforts en matière de Santé Reproductive ne doivent pas être ménagés

et, particulièrement, le rôle des partenaires au développement dans ses différentes actions : - stratégie

de communication, - Création de Cellule d’Ecoute….

Par ailleurs, le Ministre de la Santé en collaboration avec les partenaires au développement a

mis en place un Plan pluriannuel de vaccination qui a conduit à une acceptation d’introduire les

vaccines contre les maladies qui sont les plus fréquentes et plus létales contre les enfants de moins de

5 ans à Djibouti.

Aussi, depuis 1986, la lute contre le SIDA n’a pas faibli. Une intensification de la lutte s’est

opérée à partir de 2002 et, par la suite, un programme multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA a été

mis en place en 2003 par décret présidentiel instituant le Comité Interministériel de lutte contre le VIH

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/SIDA, Tuberculose et paludisme sous la Présidence du Premier Ministre. Un plan stratégique 2003-

2007 a été formulé dont la mise en œuvre a été soutenue par les différents partenaires dont la Banque

Mondiale, le Système des Nations Unies, le Fonds mondial à partir de 2005. Actuellement, la maladie

continue à se propager à Djibouti qui connaît une épidémie généralisée dont la séroprévalence est

estimée à un taux de 2,7% en 2009 (rapport UNGASS 2010) avec une tendance à la stabilisation si on

compare cette situation avec 3,1% de prévalence en 2002. La séro-surveillance de la maladie effectuée à

travers les sites sentinelles auprès des femmes enceintes montre une baisse constante de la prévalence

ces dernières années pour s’établir en 2009 à 1,7% dans les sites urbains et 0,8% dans les sites rurales.

L’épidémie atteint une ampleur élevée chez les travailleuses du sexe avec un taux de prévalence de

l’ordre de 20%. Et le nombre de jeunes qui utilisent un préservatif lors des premiers rapports sexuels

est en nette diminution (18% en 2010 contre 29% en 2005). Aussi l’on remarque au fil des années une

répartition de la maladie avec des prévalences record dans les régions de l’intérieur (Dikhil et Obock à

1,7%) et une féminisation de cette dernière (51% des femmes). L’étroite collaboration entre le

gouvernement et les partenaires au développement ont permis d’axer les efforts sur différentes points

suivants : - actions de sensibilisation auprès des jeunes, - campagnes de sensibilisation dans le cadre

de la Santé Reproductive, - actions auprès des OEF, - actions de sensibilisation auprès de la population

à haut risque (Corridore PK12 et travailleuses du sexe). La prévention de la transmission de la mère à

l’enfant a été appuyée depuis 2005 et on note des progrès car le taux de dépistage et de récupération

des résultats chez les femmes enceintes lors des consultations prénatales est passé de 30% en 2004 à

77% en 2009. Un des axes ayant connu un succès remarquable est la prévention du risque de

transmission sanguine car 100% de dons de sang sont soumis au dépistage de qualité sur le territoire

national et la séroprévalence du VIH chez les donneurs de sang continue à diminuer passant de 1,4%

en 2007 à 0,3% en 2009. A cet effet, il est indispensable de maintenir la disponibilité des informations

sur la prévention des nouvelles infections du VIH, d’intégrer l’enseignement de la prévention du VIH

au sein des écoles avec des modules standardisés élaborés suivi des formations des enseignants et de

renforcer les séances de plaidoyer et de sensibilisation à l’endroit des leaders religieux. En outre, la

mobilisation des ressources financières pour la lutte contre le sida et redynamisation des programmes

sectoriels de lutte contre le sida sont indispensables pour stabiliser et/ou faire reculer l’épidémie. Le

Volet prise en charge a été renforcée et améliorée en incluant le traitement antirétroviral depuis 2004

rendu complètement subventionné pour tous y compris les populations de nationalité étrangères et de

6% (149 patients)en 2004 à 21,6% (1064 patients) en 2010. La lutte contre la stigmatisation et la

discrimination est aussi un axe important et une loi portant protection et accès aux services pour

toutes les PVVIH a été promulguée depuis 2007 et largement diffusées avec l appui du SNU.

Cependant depuis 2009, le programme national a connu des difficultés de mise en œuvre liée à la

réduction des financements provenant du Fonds Mondial de lutte contre le VIH, Tuberculose et

paludisme.

2) L’éducation

A la suite des Etats Généraux de l’Education en 1999, un schéma directeur a été élaboré pour

la période de 2000-2010 pour réduire les déficits en matière de formation de capital humain, et un

programme détaillé des investissements a été proposé dans le plan d’action pour la période 2010-2015.

L’orientation de la politique éducative a pour objectif principal de dynamiser l’action économique de

l’Etat. Il s’agit de bien orienter la politique éducative pour permettre l’adéquation entre la formation et

l’emploi. Cette politique éducative que l’Etat souhaite valoriser, consiste à garantir la stabilité de la

croissance économique.

S’agissant de l’accès à l’éducation, l’objectif fondamental est de rehausser le taux brut de

scolarisation à 100% en 2015. De même, il s’agit de permettre à 95 % des élèves garçons et filles du

primaire d’accéder au niveau d’enseignement moyen. Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement a

rationalisé la carte scolaire au niveau des districts, construit et a réhabilité des infrastructures,

développé la politique de double vacation, accru la participation du secteur privé aux efforts de

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scolarisation des enfants. Dans cette optique, un effort a été entrepris en matière d’orientation scolaire,

de qualité de l’enseignement secondaire, du développement de l’enseignement supérieur.

En matière d’équité, le programme a permis de réduire les disparités d’accès à l’instruction,

notamment selon le sexe et selon les régions, à l’aide de diverses initiatives telles que : réduction des

contraintes physiques d’accès à l’école distance, amélioration de l’environnement scolaire, ajustement

der la carte scolaire en fonction des zones rurales, renforcement des programmes d’alphabétisation en

faveur des femmes, et élaboration des études sur la demande d’éducation. En même temps, le

programme a permis d’accroître l’efficacité pédagogique du système éducatif par une réforme des

programmes scolaires (la contextualisation des programmes en fonction de l’environnement socio

économique et culturel du pays), un meilleur accès aux manuels, une élévation de la formation des

maîtres et professeurs, et un changement des méthodes d’évaluation qui passe par la diminution de

l’importance quasi– exclusive des examens.

La réalisation des objectifs programmés a exigé nécessairement une double action. D’une part,

le renforcement des capacités institutionnelles, notamment, un accroissement et une application de la

décentralisation, une amélioration de l’organisation, de la planification, de la gestion, et des capacités

d’évaluation du système, et une réorganisation fonctionnelle et conjointe entre le Ministère de

l’Education et de la formation professionnelle et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

recherche semble souhaitable. D’autre part, une amélioration de la soutenabilité financière du système

éducatif, en rehaussant l’efficacité de l’utilisation des ressources publiques et la diminution des

dépenses nécessaires pour redresser la situation de ce secteur (la part de l’éducation dans le budget

national ne cesse d’augmenter et occupe la première place budgétaire de l’Etat). Compte tenu du coût

élevé de ce secteur, une coopération accrue entre les divers partenaires (Etat, Parents, Partenaires

Techniques et Financiers au développement) est indispensable. Les orientations proposées doivent

contribuer à améliorer sensiblement les performances du système éducatif en termes d’accès, d’équité,

d’efficacité et de soutenabilité financière.

3) Contexte Formation Professionnelle

Les Assises Nationales sur l’enseignement technique et professionnel (2007) ont préconisé une

meilleure adaptation de l’offre de formation en fonction des besoins réels du marché du travail. Ainsi,

l’enseignement technique et professionnel a connu une tendance à la hausse durant toute cette période

à l’exception de cette rentrée scolaire où nous constatons une baisse des effectifs élèves inscrits (1837

élèves inscrits en 2011 contre 2399 pour l’année 2009). L’enseignement technique et professionnel doit

permettre de satisfaire les besoins de main-d’œuvre qualifiée d’une économie tertiaire, afin de

s’insérer plus rapidement sur le marché du travail.

4) Contexte de la Politique Nationale du Genre

Le statut de la femme djiboutienne s’est nettement amélioré durant la dernière décennie. Dans

le domaine de l’Education, les filles représentent 47% de l’effectif total du primaire en 2011/2012. En

matière de Santé, le Programme d’Equilibre familial (Planning Familial) conduira à une amélioration

de la Santé Maternelle (1999). Ce programme est actuellement à la charge du Centre Mère et Enfant à

« Al Housseina ». . Concrètement, la mise en place de la prise en charge des soins maternels et

néonatals, du renforcement des capacités des prestataires (développement des soins obstétricaux et

néonataux d’urgence,) accompagné d’un Plan de Communication (stratégie de communication en SR,

livret promotion PTPE, guides, implication des religieux…) contribueront à une amélioration des

conditions de grossesses et, aussi, à une amélioration et augmentation des consultations pré et post-

natales. Concernant les méthodes de contraception, la mise en place de la Planification Familiale a

permis une augmentation de la prévalence contraceptive (9% à 17,8% entre 2002 et 2006), et une

meilleure gestion par les femmes des grossesses non désirées ou rapprochées. Parallèlement, le

Programme de Prévention de la Transmission de la mère à l’enfant du VIH/SIDA de 2008 à 2012

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(programmes instauré dans toutes les régions, 19 structures sanitaires sur 44) a agi en amont dans

l’utilisation adéquate des traitements.

Enfin, la protection et le respect du droit de la femme ont fait l’objet de plusieurs campagnes

d’informations et de sensibilisation auprès de toutes les classes d’âge et de sexes différents.

Concrètement, une loi promulguée par l’Assemblée Nationale en 2009 interdit toutes les formes de

violences à l’égard des femmes (MGF) complétée d’une Politique Nationale du Genre pour la période

2011-2021.

5 Contexte de la Politique du Logement

L’analyse du contexte urbain de la République de Djibouti fait apparaître que les besoins en

matière de logements sont essentiellement consécutifs au rythme de croissance de la population et de

l’urbanisation accélérée. De ce fait, les centres urbains et plus particulièrement la capitale constituent

des pôles d’attraction pour les populations cherchant à améliorer leurs conditions de vie. Le secteur

du logement se caractérise par un lourd déficit et des besoins additionnels dépassant le rythme actuel

de production de logements. Son développement, malgré les efforts déployés, butte contre de

nombreuses contraintes d’ordres foncier, financier et réglementaire. Malgré les dernières constructions

de logement : cités Cheick Osman (294 Logements), Luxembourg (88 Logements), Hodane 1 (842

Logements) et la future cité Hodane 2 (642 logements) la situation du secteur de l’habitat, et du

logement en particulier, continue à être dominée par une forte croissance de la population urbaine,

par un lourd déficit et par plusieurs contraintes et dysfonctionnements de l’appareil de production de

parcelles équipées et de logements : - Le déficit annuel en logements en milieu urbain est d’environ

2500 logements pour l’ensemble du pays (dont 2000 pour la capitale). Le déficit cumulé sur les 5

dernières années est d’environ 8500 unités.

6 Contexte Eau et Assainissement

En raison des conditions climatiques et géomorphologiques, la république de Djibouti est en

situation de pénurie d’eau avec une ration de 50 m3/hab/an. Cette situation critique freine le

développement de l’agriculture. Afin de palier à cette situation, les programmes de rétention d’eau

doivent non seulement se poursuivre mais aussi être renforcés. Les difficultés d’accès à l’eau potable

en milieu urbain, où vivent pratiquement le trois quart de la population, augmentent les risques de

contamination de celle-ci avec tous les risques sanitaires inhérents.

Les objectifs du millénaire en matière d’assainissement collectif ne seront pas atteints en 2015

si les nouveaux logements sociaux ainsi que les nouveaux quartiers de Djibouti n’adoptent pas le

système d’assainissement collectif au détriment de l’assainissement individuel. Les

dysfonctionnements du réseau de collecte d’eaux usées occasionnent différents risques sanitaires.

7 Contexte Gouvernance Politique et Economique

Politiquement, la République de Djibouti connaît une stabilité remarquable par rapport au

contexte régional et ce, malgré le conflit frontalier avec l’Erythrée depuis quelques années. Les

dernières élections d’Avril 2011 ont vu la victoire du Président de la République sortant à 80,63%

devant le candidat de l’opposition. Les mandats des conseillers régionaux et communaux qui ont

expiré le 31 mars 2011 ont été prolongés par décret jusqu’au 31 décembre 2011. Les élections

régionales ont eu lieu au premier trimestre l’année 2012.

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Par ailleurs, l’économie Djiboutienne enregistre des taux de croissance économique assez

favorable pour résister aux différentes crises financières internationales (déclenchées depuis 2008). La

réalisation d’importants investissements (Portuaires) et l’afflux massif des IDE (Installation de

nouvelles, banques sur la place) ont propulsé Djibouti sur la scène régionale en matière de :

plateforme de transport régional et de libéralisation financière incomparable. Toutefois, cet optimisme

ne doit pas masquer une autre réalité axée davantage sur l’aggravation de la pauvreté et la

dégradation des conditions de vie.

En matière de gouvernance économique et financière, la politique nationale est davantage

axée : sur les règles de contrôle et de transparence en matière de gestion des finances publiques et de

la finance privée. Plusieurs actions ont été entreprises dans cette direction : Adhésion au MAEP (2007)

accompagnée de la création d’une Structure Nationale pour la mise en œuvre du MAEP (2009), Mise

en Place d’une coopération Sud-Sud de l’IGE. En matière de lutte contre le financement du

terrorisme : renforcer le contrôle des banques commerciales par la Banque Centrale (2011) et adoption

d’une loi contre le financement du terrorisme (2011).

8 Contexte et Emploi Industriel

L’activité économique de Djibouti s’articule entièrement autour du secteur tertiaire qui

représente plus de 80% du PIB, qui englobe principalement les activités de commerce, de services et

de transit. Ce secteur a su profiter de la position stratégique de Djibouti, de la convertibilité de la

monnaie et du libéralisme économique du pays. Le secteur tertiaire, constitue le principal moteur de la

croissance économique de Djibouti.

Par contre, l’industrie et l’agriculture jouent un rôle mineur dans le développement du pays.

La contribution du secteur primaire au PIB est à peine supérieure à 3% tandis que le secteur

secondaire ne contribue que pour environ 17% du PIB.

Le développement de ces deux secteurs est entravé par plusieurs facteurs : la rareté des

ressources naturelles (notamment de terres arables et d’eau), l’étroitesse du marché local, la cherté de

la main-d’œuvre non qualifiée, de l’eau et de l’électricité, la quasi-inaccessibilité au crédit bancaire, le

manque d’esprit d’entreprise et les blocages administratifs (code d’investissement, code de travail...).

La faible diversification de l’économie limite les opportunités d’emplois. En effet, les secteurs

économiques à fort taux de main d’œuvre ne sont pas développés, telle que l’agriculture ou

l’industrie. La productivité du travail est faible, du fait des bas niveaux de qualification ou leur

inadéquation par rapport aux besoins. Le potentiel d’auto emploi est handicapé par un

environnement des affaires contraignant.

La conduite des affaires reste handicapée, notamment par les difficultés d’obtention de crédit

ou encore la longueur des procédures nécessaires à la création d’une entreprise. Les entrepreneurs

restent confrontés au coût élevé des facteurs de production, en plus du problème lié à l’accès : énergie,

eau, main d’œuvre qualifiée et télécommunications.

Le pays est caractérisé par un secteur privé atrophié ainsi que par une faible compétitivité. Le

secteur privé est confronté aux facteurs de production, aux difficultés d’accès au financement, au

faible encadrement, à la forte fiscalité, à l’étroitesse du marché.

On peut dire que l’emploi à Djibouti a deux caractéristiques majeures. D’une part, il est

organisé autour de deux pôles essentiels : les secteurs moderne et informel urbains. Certes, si ces deux

systèmes productifs sont fortement axés sur les services et le commerce, cela ne signifie pas que

l’agriculture soit totalement absente. Toutefois, son rôle est assez marginal en termes d’emplois (moins

de 5 %) et de production. Enfin, la pêche est peu développée, et les exportations demeurent faibles.

D’autre part, les composantes majeures de ces systèmes productifs en termes de contribution à

l’emploi sont très spécifiques : l’emploi public pour le secteur moderne, et les activités commerciales

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pour l’informel. Ces deux caractéristiques doivent être gardées à l’esprit lors des réflexions qui seront

menées quant à la promotion de l’emploi et les perspectives de formation.

9 Le secteur de l’Artisanat

Le secteur de l’artisanat figure en bonne place dans la Feuille de route du président en tant que

secteur à promouvoir, compte tenu de son impact sur le tourisme et de l’importance de l’emploi qu’il

peut créer. C’est à ce titre que l’objectif de la stratégie est de faire du secteur de l’artisanat un puissant

levier économique contre la pauvreté et le chômage, qui participe à la construction d’économies

régionales solidaires. Le développement du secteur de l’artisanat vise :

- la lutte contre le chômage des jeunes et des femmes, contre la pauvreté des populations

vulnérables ;

- le besoin de créer les petites industries artisanales de service et de production de base par la

promotion d’un tissu de petites et moyennes entreprises de transformation des potentialités

nationales et la valorisation de ces dernières ;

- le développement de petites entités d’exploitation et de production d’éléments issus des

domaines de l’agro pastoral ou des richesses de la mer ;

- la nécessité pressante de former des ouvriers spécialisés et des techniciens confirmés -si

possible polyvalents-, capables de répondre aux besoins du marché de services ;

- la nécessité de fixer les populations nomades des régions de l’intérieur dans chaque région

afin de faire face à l’émigration vers la capitale Djibouti ;

- l’accompagnement de la mise en place de la décentralisation par la création de pôles

économiques et solidaires dans les régions.

En effet, l’artisanat est un secteur effectivement porteur, mais il se heurte aujourd’hui à des

difficultés et à des contraintes qui l’empêchent d’émerger. Parmi les difficultés relevées, on peut noter

le manque de formation, l’absence d’un environnement juridique et réglementaire, l’accès difficile au

crédit et aux matières premières, l’absence de structure organisationnelle, l’absence d’une politique

d’investissement relative au secteur de l’artisanat (codes des investissements et des marchés publics

inadaptés).

Le dernier cadre de référence de la stratégie repose sur le diagnostic, élaboré par nos soins et

présenté lors de la première phase des travaux de la SNDU, qui dresse les éléments saillants de la

situation actuelle en insistant particulièrement sur ce qui servira à formuler les axes stratégiques, les

justifier et rendre compte des facteurs limitatifs pouvant entraver la faisabilité de la stratégie.

Pour avoir une idée de la situation du secteur de l’artisanat, une étude a été réalisée en 2008

pour mieux comprendre la situation des producteurs d’artisanat sur l’ensemble du territoire

djiboutien. Cette étude a dégagé les problématiques suivants : la vente (circuit de commercialisation

inexistant, concurrence rude), rareté des matières premières et charges fixes élevées, qualification des

artisans (analphabète, manque de technicité, peu de formation), la production (équipement ancien et

exigeant beaucoup de maintenance, démarches administratives longues et coûteuses), environnement

juridique et règlementaire (absence de cadre juridique et règlementaire pour la valorisation du

secteur de l'artisanat ), l’accès au crédit et le manque d’organisation du secteur.

Pour tenir compte de ce retard, le Ministère de l’Industrie et du commerce a prévue la mise en

place d’une Agence Nationale de l'Artisanat (ANA) et d’un Fonds d'Intervention et de Promotion de

l'Artisanat (FIPA) en 2008.

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10 Contexte Jeunesse

Le programme Jeunesse est un aspect fondamental du processus de développement en

général, de l’emploi productif en particulier, et donc de la croissance économique. Le thème de la

jeunesse est un grand sujet de préoccupation à Djibouti, car il renvoie à un phénomène de plus grande

envergure pour éviter la progression de la misère et de l’exclusion sociale. Cette situation est non

seulement inquiétante, mais elle est également paradoxale, dans la mesure où l’accroissement de la

pauvreté des jeunes et leur exclusion va souvent de pair avec la croissance économique.

Ce constat préoccupant sous-entend que l’accroissement des richesses ne suffit pas, mais elle

doit s’accompagner de la création d’emplois aux jeunes et d’une redistribution des revenus. Il est

évident que l’emploi ou la relation au travail est au cœur du programme de Développement de la

jeunesse djiboutienne. Le non accès aux systèmes d’éducation et de formation des jeunes en est aussi

l’une des causes principales. En effet, le faible taux de scolarisation, voire l’absence de scolarisation,

contribue souvent à une insertion précaire des jeunes sur le marché du travail.

L’intégration des jeunes dans la vie sociale s’est accentuée par la multiplication des centres de

développement communautaires (CDC) ces dernières années. L’Etat a pour ambition d’intégrer

massivement les jeunes dans la vie économique en ciblant des jeunes chômeurs sans qualification ou

diplômés à mieux s’insérer dans le tissu économique du pays. L’Etat se veut aussi le garant de

l’intégration des jeunes dans la vie politique en les associant dans la gouvernance et la prise des

décisions politiques du pays. Ce dispositif s’est accompagné par la Création d’un Fonds de la

Jeunesses.

11 Secteur de la Microfinance Le Gouvernement de la République de Djibouti et le Programme des Nations Unies pour le

Développement (PNUD) à Djibouti ont signé depuis 2008 un accord de partenariat entrant dans le

cadre de financement des projets visant la réduction de la pauvreté en milieux rural, péri- urbain et

urbain. C'est ainsi que la Microfinance a été identifiée comme projet à financer par le PNUD.

Ainsi, depuis quelques années, le PNUD demeure un acteur majeur du développement de la

Microfinance en République de Djibouti. Ses interventions se sont traduites par le recrutement de

consultants internationaux pour l’exécution de diverses missions en appui dans le secteur de la

Microfinance.

Les principaux résultats obtenus dans le secteur de la microfinance, suite aux appuis du PNUD

sont:

L’élaboration de la première stratégie de microfinance couvrant la période

2006- 2010 ;

La création du réseau des CPEC de Djibouti ;

L’institutionnalisation du réseau des CPEC ;

Le renforcement des capacités du personnel technique et des élus par des formations, des

coachings et des voyages d’études à l’extérieur ;

La loi sur les coopératives financières ;

Le référentiel comptable des Institutions de Microfinance ;

Le manuel de supervision des Institutions de Microfinance pour les Inspecteurs de la Banque

Centrale ;

Les instructions de la Banque centrale réglementant le secteur de la microfinance.

Il faut souligner que la première stratégie de microfinance a couvert la période 2006-2010. Par

conséquent depuis 2011, il y a un vide qu’il convient de combler pour donner une meilleure lisibilité à

la politique nationale de microfinance. Pour cela, une nouvelle Stratégie de la Microfinance a été

élaborée pour la période 2012-2016.

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12 Contexte du Secteur de l’Energie Renouvelable

Djibouti ne dispose ni de ressources énergétiques conventionnelles ni de potentiel hydro-

électrique. Elle dépend totalement de l’extérieur pour la satisfaction de ses besoins en énergie.

Conscient de cette situation, le Gouvernement s’est intéressé au développement des énergies

renouvelables dès les années 80. Ainsi, avec l’appui du Centre d’Etudes et de Recherches de

Djibouti (CERD), plusieurs études et projets pilotes ont été lancés, notamment dans le domaine de

l’énergie solaire photovoltaïque.

Toutefois, ces expériences sont restées au stade pilote et n’ont pas pu donner lieu à des

programmes de diffusion à grande échelle. Cela est dû essentiellement à l’absence de mécanismes

durables de diffusion de cette technologie, tant sur le plan institutionnel et organisationnel que

financier.

Les entraves au développement de cette énergie sont d’origines diverses et multiples :

Méconnaissances de la technologie par les usagers potentiels et par les décideurs

sectoriels ;

Absence d’un cadre institutionnel adapté permettant l’identification, la programmation,

la mise en œuvre et le suivi-évaluation des programmes dans le domaine solaire (absence

d’institution clairement identifiée qui assure l’animation, la mobilisation des différents

acteurs) ;

Absence d’un cadre opérationnel de gestion efficace et rigoureuse permettant la

pérennisation des installations réalisées ;

Absence de mécanismes de diffusion institutionnels, organisationnels et financiers

performants ;

Absence d’un environnement réglementaire favorable et attractif pour les consommateurs et les

opérateurs privés

13 Contexte du Secteur Primaire

Le premier plan directeur du secteur primaire du pays, a été préparé par une approche

partıcıpatıve intégrant les principaux acteurs du secteur primaire y compris les utilisateurs des

ressources. Il vise à améliorer la contribution du secteur primaire au développement socio

économique du pays par une meilleure valorisation des ressources du secteur. Contribuant à la levée

des contraintes identifiées, celui-ci vise à augmenter la productivité et la production du secteur

primaire (production végétale et animale) en vue de satisfaire, dans la mesure du possible, les besoins

alimentaires de la population et d’améliorer la contribution du secteur primaire au développement

socio-économique du pays. Du fait des ressources naturelles limitées et de la fragilité de l’équilibre

actuel, le plan prend en considération la nécessité d’une utilisation rationnelle et d’une gestion

durable des ressources naturelles. En dépit de l’insuffisance des données statistiques appropriées une

revue des performances du secteur a été faite. Les principaux problèmes affectant le développement et

l’amélioration de la production du secteur primaire (agriculture, élevage et pêche) sont mentionnés ci-

dessous : - Problèmes socio-économiques ; - Problèmes de Production, - Problèmes des ressources en

eau, - Problèmes de développement de la production végétale, - commercialisation des produits

végétaux, - problèmes relatifs à l’élevage, - problèmes relatifs aux ressources halieutiques

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14 Contexte de la Sécurité Alimentaire

Le contexte macroéconomique international défavorable en 2008-2009 et l’apparition des

sécheresses récurrentes (depuis 2010) ont davantage dégradé les conditions de vie des populations

pauvres. En dépit d’une croissance économique favorable (malgré une inflation persistante), 42% des

Djiboutiens vivent dans une extrême pauvreté dont 75% dans une pauvreté relative et le taux de

chômage est extrêmement élevé de 59% à 72% pour les classes les plus pauvres. De cette situation, les

différentes enquêtes et notamment celle de 2011 conduites par les agences de SNU à Djibouti ont

révélé l’urgence en matière d’insécurité alimentaire pour les zones rurales. En effet, l’insécurité

alimentaire représente 6,3% de la population urbaine alors qu’elle représente 42% de la population

rurale. Toutefois, il est à noter une sensible amélioration de l’accès à la nourriture et de la sécurité

alimentaire en milieu urbaine et rural dans le dernier trimestre de l’année 2010 (FEWS-NET). Malgré

la nécessité de maintenir l’alerte, cette sensible amélioration provient de différentes actions menées

étroitement par le gouvernement et les partenaires au développement. En dehors de ces conséquences,

l’insécurité alimentaire accentue les migrations des populations vers la capitale. Ainsi, la dégradation

des ressources naturelle qui participent à un équilibre très fragile, accroît la vulnérabilité aux chocs et

réduit la capacité à faire face aux crises conjoncturelles. Toutefois, la sécurité alimentaire sera assurée à

toute la population à condition de relever plusieurs défis : - substituer les produits alimentaires

importés par une production locale par le développement de l’agro-élevage, - encourager davantage

toute les méthodes de retenues des eaux de pluie.

15 Contexte Nutrition

Dans un contexte fragile où la pauvreté frappe 45% de la population qui vit en dessous du

seuil de pauvreté, la situation nutritionnelle des enfants n’est pas épargnée. Avec une sensible

amélioration en matière de Malnutrition Aiguë et d’Insuffisance Pondérale, le Retard de Croissance

semble persister parmi les enfants de moins 5 ans (Enquête Nutritionnelle, UNICEF, 2010). Plusieurs

facteurs expliquent ce phénomène : -faible recours à l’allaitement maternel (ou arrêt prématuré), -

utilisation faible de l’alimentation complémentaire. A noter aussi, les disparités considérables entre les

régions en termes de malnutrition auprès des enfants de moins de 5 ans. Le milieu rural est davantage

touché par la Malnutrition Aiguë, le Retard de Croissance et l’Insuffisance Pondérale par rapport au

milieu urbain (Enquête Nutritionnelle, UNICEF, 2010). Cette caractéristique reflète la combinaison de

plusieurs facteurs : - absence d’opportunité en matière d ‘emploi, - tensions inflationnistes sur les

produits alimentaires de premières nécessités, - sécheresse récurrente. De fait, le gouvernement et les

partenaires au développement ont entrepris plusieurs actions pour atténuer les effets de la

malnutrition : - distribution de produits alimentaires, - mise en place d’un système de surveillance

nutritionnelle auprès des enfants de moins de 5 ans, - suppression des taxes sur les produits de

premières nécessité….

16 Etats des Lieux de la Décentralisation

L’examen du dispositif juridique et institutionnel et de son application fait ressortir des acquis

dans les domaines suivants : - cadre juridique participatif, - déroulement des élections locales, -

exercice progressif de la démocratie ; - élaboration de quatre Plans Régionaux de Développement.

Cependant, des faiblesses sont apparues au cours du processus de décentralisation dans les

domaines : - compétences problématiques entre les instances locales, - transfert de compétence non

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effectif, - accompagnement techniques des collectivités territoriales, - ressources humaines

importantes mais peu qualifiées.

17 Environnement et Changement Climatique

Au niveau des enjeux environnementaux, la situation est particulièrement critique à Djibouti

notamment à cause de la faiblesse des ressources naturelles et des rigueurs du climat, (faible

couverture végétal, rareté de précipitations, pauvreté de sols), ainsi que de la forte pression

démographique et des impacts négatifs des changements climatiques.

La surexploitation des nappes aquifères conduit à la dégradation de la qualité de l’eau.

L’approvisionnement en eau, assuré principalement par les eaux souterraines, est singulièrement

difficile en milieu rural et les centres urbains. Le problème de l’assainissement constitue une menace

majeure pour la population.

L’objectif du Millénaire pour le Développement assigné en matière d’environnement ne

pourra être atteint en 2015, si des dispositions ne sont pas prises pour mobiliser des ressources

financières et développer les capacités humaines à tous les niveaux.

Les changements climatiques représentent une véritable menace pour le développement

socio-économique et pour la vie des populations de Djibouti. Cette vulnérabilité extrême et le besoin

de stratégies d’adaptation de secteurs clefs de l’économie aux impacts possibles de ces changements

climatiques représentent de vrais enjeux pour le développement durable de ce pays.

Djibouti peut être considéré comme un puits de gaz à effet de serre dans le sens que l’absorption des

gaz à effet de serre est excédentaire par rapport à leur émission. De ce fait, l’adaptation aux effets déjà

présents des changements climatiques doit être priorisée pour le pays plutôt que les moyens de

rémédiation.

Les plans d’action du gouvernement et des agences Onusiennes devraient tenir comptent de

l’adaptation aux changements climatiques de ces projets.

17 Contexte de la Stratégie de Gestion de Catastrophe

Les données recueillies lors des récentes catastrophes naturelles mettent en lumière le lourd

impact de ces phénomènes sur la croissance économique et les perspectives de développement

durable de Djibouti. Quelque 33 % de la population vivent dans des zones à haut risque et 35,3 % de

l’économie est vulnérable aux catastrophes naturelles. Un nouveau choc climatique serait

catastrophique pour les communautés déjà durement touchées par les effets du changement

climatique, les pénuries d’eau, le manque de pâturages et l’insécurité alimentaire.

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Titre 1 : Politique Sociale 2012-2020

Chapitre 1 : La Politique Nationale de Santé

Axe 1 : Valorisation et développement des Ressources Humaines selon les

besoins du système de santé

Objectifs :

* Assurer les besoins du système de santé en ressources humaines en

quantité et en qualité suffisantes à tous les niveaux : Actions : -Doubler le nombre de médecins dans les CMH

-Nommer un personnel équipe cadre de région normée en dehors du

CMH y compris dans la ville de Djibouti

-Elaborer une politique des ressources humaines pour la santé dans le

cadre d’un partenariat élargi

-Recruter en priorité des gynécologues ou faire un partenariat dans ce

sens pour la prise en charge des femmes dans les régions

-Affecter dans chaque région au sein de l’hôpital régional au moins 2

ingénieurs de maintenance avec des techniciens

-Nommé un point focale formation et renforcement des compétences

dans les régions

- Elaborer un plan de développement des ressources humaines en santé

-Inscrire dans le budget de l’Etat une ligne formation continue

* Renforcer la gestion administrative des ressources humaines aux

différents niveaux du système : Actions : -Mettre en place la DRH regroupant tous les aspects liés aux ressources

humaines et à sa valorisation

- Mettre en œuvre l’autonomie de gestion des hôpitaux y compris la

gestion des ressources humaines

- Former l’ECR à la planification la gestion et le leadership au

partenariat et à la négociation

* Renforcer les performances des structures de formation initiale (ISSS et

EMD) : Actions :

- Signer une convention entre les hôpitaux et l’EMD dans le cadre du

CHU

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* Assurer de façon efficiente la formation continue des agents aux différents

niveaux du système de santé : Actions :

-- Mettre en œuvre le plan d’action de la stratégie de formation continue

- Doter les régions et les directions et services centraux de centres de

documentation technique et d’archives

Axes 2 : Adapter la couverture, le fonctionnement et la qualité des services

de santé pour répondre aux besoins de la population

Objectifs :

* Améliorer la couverture sanitaire du pays en matière de structures

d’offre de soins selon les normes fixées par la carte sanitaire :

Actions : - La carte sanitaire doit définir des normes de plateau technique

pour les HR et les HN avec un plan type de référence

- Tenir compte des couts récurrents des projets avant exécution

* Renforcer le système de surveillance et de riposte épidémiologique :

Actions : - Complémentarité et partenariat à développer entre le SNIS et INSP

* Renforcer les interventions en faveur de la santé de la mère et du nouveau

né : Actions :

- Redéployer au moins 3 gynécologue dans les régions

* Mettre en place une politique nationale de promotion de la santé :

Actions :

- Renforcer la ligne budgétaire maintenance dans la région et instaurer

le recouvrement des coûts

- Rendre polyvalents les relais et les organiser avec possibilité de les

contractualiser au niveau des régions

* Assurer une réponse nationale adaptée aux besoins spécifiques de santé des jeunes et des

adolescents : Actions :

- Créer des espaces jeunes dans les formations sanitaires

* Assurer une réponse nationale adaptée en matière de paludisme,

tuberculose, VIH/SIDA

* Mettre en place une stratégie nationale d’assurance qualité des services et

des soins

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* Renforcer la réponse nationale en matière d’assainissement et d’hygiène

publique

* Mettre en place une stratégie nationale de lutte contre les maladies non

transmissibles prioritaires

Axe 3 : Amélioration de la disponibilité, de l’accessibilité, l’usage rationnel

des médicaments et des moyens de diagnostic de qualité

Objectifs :

* Renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles des

structures en charge de la mise en œuvre de la politique pharmaceutique :

Actions :

- Contractualiser le contrôle de qualité des médicaments

-Restaurer les fonctions de l’autorité de régulation qu’est la DMPL

-Renforcer l’effectif de la DMPL en qualité équipement et

informatisation et appui en assistance technique court et moyen termes

- Renforcer l’autonomie financière de la CAMME afin de lui permettre

de passer des appels d’offres internationaux afin de baisser d’avantage

les prix des MEG

-Entamer un dialogue avec le secteur privé en vue d’un partenariat

dans l’approvisionnement en MEG

- Formuler un plan d’action sur la politique pharmaceutique nationale

et tenir réunion avec tous les acteurs et les PTF

* Assurer la disponibilité et l’accessibilité à des médicaments de qualité et

des moyens de diagnostic en fonction des besoins aux différents niveaux du

système de santé : Actions :

- Mettre en place un système de recouvrement des MEG partout dans le

système de santé

- Doter la PNA d’un logiciel de gestion adéquat intégrant les variables

de gestion des MEG

- Faire une bonne diffusion de la liste des MEG/PE

- Mettre en place un système d’information sur la gestion des

médicaments dans le pays au sein de la DMPL autorité de régulation.

-Détaxer les Médicaments et les produits pharmaceutiques

- Régionaliser le budget médicament

- Mettre à niveau y compris la CAMME un stock MEG/PE

-Dotation de sur la base d’une quantification par niveau

- Instaurer un tarif spécifique de paiement de charges aux programmes

de santé dans le cadre du partenariat

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* Renforcer les compétences des prestataires pour un usage rationnel des

médicaments et des moyens de diagnostic et Promouvoir l’usage rationnel

du médicament : Actions :

- -Elaborer un guide thérapeutique pour le personnel de santé sur la

base DCI

- Sensibiliser le personnel, les populations et le privé pharmaceutique et

prescripteurs sur les MEG (campagnes mass media et affiches etc )

Axe 4 : Contribuer à mettre en place un cadre national unique pour les

données et informations sanitaires

- Objectifs :

Recueillir des données utiles pour l’analyse de la situation sanitaire

en vue de permettre l’élaboration de plan d’actions adaptés.

Analyser les données à chaque niveau du système de santé et

prendre des décisions adaptées

Faciliter la communication entre les différents échelons de la

pyramide sanitaire par l’information et la rétro-information

Améliorer la qualité des données collectées par la standardisation

des outils de collecte et la formation des prestataires

Fournir des informations fiables aux Décideurs

- Actions :

-Délocaliser le SNIS

- Renforcer le personnel en spécialistes et en équipements et logiciels

- Doter le SNIS d’un budget de fonctionnement et de maintenance

informatique

- Installer un réseau avec les régions et l’INSP

- Assurer un partenariat avec la Métrologie mondiale

- Définir un dictionnaire des indicateurs du PNDS en liaison avec les

directions

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Chapitre 2 : La Politique Nationale de l’Education, Formation

Professionnelle et Insertion

A) SCHEMA DIRECTEUR 2010-2019 Orientation stratégique 1 (OS1) : Améliorer la qualité et la pertinence des

enseignements et des apprentissages.

* Par la Mise à jour périodique des curricula et définition des savoirs et

compétences minimaux garantis pour tout élèves du fondamental.

* Par Développement professionnel du personnel d'éducation.

* Par le Renforcement de la qualité de l'environnement et de la vie scolaire

pour conserver des conditions favorables à l'apprentissage.

* Par le Développement de l'évaluation en tant que support à l'apprentissage.

* Par Développement de l'accès aux technologies de l'information et de la

communication comme connaissance à acquérir et en leur qualité de

supports d'apprentissage et de source riche en informations et en savoirs.

* Par le Développement de l'éducation préscolaire conformément aux

principes de qualité et d'équité en collaboration avec le secteur privé et

le tissu associatif.

Orientation stratégique 2 (OS2 ) : Renforcer l’accès et la participation à

l’Education :

* Par une Scolarisation primaire universelle d'ici l'horizon 2015.

* Par une Définition et mise en œuvre de mesures de carte scolaire

d'enseignement.

* Par une Amélioration du rendement interne de l'éducation.

* Par le Développement progressif de l'offre d’éducation préscolaire

-Par le Développement et normalisation de l’enseignement privé.

Orientation stratégique 3 (OS3) Réduire les disparités de scolarisation et de

formation :

* A travers une -Education inclusive pour l’élimination des disparités

d'accès et de participation à l'éducation.

* Par le Développement de services de santé scolaire et universitaire.

* Par la Stimulation du partenariat entre les familles et des associations

de parents d'élèves et les établissements scolaires.

Orientation stratégique 4 (OS4) Renforcer l'efficacité de l'enseignement supérieur

pour la réalisation du transfert qualitatif souhaité :

* Par le Renforcement de la qualité, l’accessibilité et le financement de

l’enseignement supérieur.

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* Par l’Amélioration du rendement interne de l’enseignement supérieur pour

améliorer l’efficience du sous secteur

* Par le Soutien de la formation des enseignants et de la recherche

universitaire

* Par le Renforcement l’offre de formation continue et d’enseignement non

présentiel pour répondre aux besoins des personnes et du pays

* Par la Gouvernance et financement

Orientation stratégique 5 (OS5) Ajuster la structure, la vision et les contenus de

formation de l’EFTP.

Elaborer et mettre en œuvre une réforme d’envergure visant à développer

la capacité du sous secteur, la qualité de ses prestations et ses liens avec le

marché de l’emploi pour répondre aux besoins de formation des personnes et aux

besoins du marché de l’emploi.

Orientation stratégique 6 (OS6) Améliorer les règles de gouvernance, de pilotage des

services et des réseaux de l’éducation :

* Par l’Amélioration de la gouvernance et la reddition de comptes à tous

les niveaux du système éducatif.

* Par la Restructuration de l'encadrement pédagogique pour répondre aux

besoins des enseignants et des établissements scolaires.

* Par la Rationalisation des dépenses et maîtrise des coûts.

* Par la Transformation de la région en pôle éducatif actif.

ACCUMULATION DU CAPITAL HUMAIN

Enseignement fondamental

ANNEE

VARIABLE

2009-2010 2014-

2015

2019-

2020

2022-

2023

2030 2035

Cycle PRIMAIRE

Nombre de salles de

classes

1194 1492 1336

Nombre d’enseignants 1690 1803 1637

Nombre d’élèves 59 018 77 347 84 955 87 155

Nombre d’élèves par

classe

49 52 64

Nombre d’élèves par

enseignant

35 43 52

Enfant s d’âge primaire

TBS primaire (6 a10)

76,8% 102,6% 106,2%

REMARQUES : -différentes projection 2012-2019 et 2012-2023 et pas les mêmes données projetées.

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B) Plan d’action 2011-2016 du ministère de l’éducation et de la

formation professionnelle (PAEFPT )

ORIENTATION STRATEGIQUE 1 : UN ENSEIGNEMENT DE QUALITE

CENTRE SUR LA REUSSITE DES ELEVES :

* AXE D’INTERVENTION PRIORITAIRE 1 : LA RENOVATION DES

CURRICULA, DU TEMPS SCOLAIRES ET DES METHODES

D’ENSEIGNEMENT

* AXE D’INTERVENTION PRIORITAIRE 2 : PROMOTION DES TIC

AU SERVICE DES ACTIVITES PEDAGOGIQUES

* AXE D’INTERVENTION PRIORITAIRE 3 : DEVELOPPEMENT

PROFESSIONNEL DES PERSONNELS DE L’EDUCATION

* AXE D’INTERVENTION PRIORITAIRE 4 : DEVELOPPEMENT DE

L’EVALUATION PEDAGOGIQUE

* AXE D’INTERVENTION PRIORITAIRE 5 : RESPONSABILISATION

DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES

ORIENTATION STRATEGIQUE 2 : ACCES ET ACHEVEMENT :

1-ACCES et RETENTION

Tableau : Renforcer l’accès et la rétention : Matrice des actions activités HORIZON

Création de 90 classes de préscolaires publiques à raison de 18

classes par an dans les zones pauvres et les régions rurales

A compter

de la rentrée

2011

Construction et équipements de 50 nouvelles salles de classes et

Réhabilitation de 10 écoles pour le primaire.

Entre 2011

& 2015

Extension des écoles fondamentales des régions rurales Entre 2011

& 2013

Achèvement de la construction de 4 collèges à Djibouti, des

extensions des collèges des chefs lieux des régions

entre 2011

& 2013

Achèvement de la construction des lycées régionaux, Extension du lycée

d’Arta et création d’un nouveau lycée à Balbala

2012/2014

Achèvement des Lycées techniques des régions, du centre de formation

de Balbala et réhabilitation du centre de formation de Djibouti

2012/2014

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- Institution d’un système d’information intégré permettant un suivi de

la scolarisation des élèves et des ressources des établissements

2012

Institution d’un service d’information et d’orientation

opérationnel

2012

AMELIORATION DE LA RETENTION

Action 2.2.1 : la formation des formateurs et des enseignants aux

techniques de détection précoce des

décrochages et leur remédiation,

Action 2.2.2 : l’organisation des cours de soutien gratuit dans les

établissements scolaires

-------------

ORIENTATION STRATEGIQUE 3 : UN ENSEIGNEMENT CITOYEN ET

INCLUSIF :

L’éducation inclusive ambitionne de favoriser l’intégration scolaire des

Enfants à Besoins Educatifs spéciaux (EABES).

ORIENTATION STRATEGIQUE 4 : DEVELOPPEMENT DE L’ENSEIGNEMENT

TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE :

* AXE D’INTERVENTION 1 : GOUVERNANCE ET FINANCEMENT

* AXES D’INTERVENTION 2 & 3 : QUALITE & PERTINENCE DES

FORMATIONS

Tableau 10 – Qualité et pertinence des offres: Matrice des actions (EFTP)

Elaboration du cadre national de qualifications. Entre 2011 et 2012

Elaboration des normes et standards d’accréditation des

centres de formation

Entre 2011 et 2014

Développement des actions de promotion de la formation

de formateurs

continu

Renforcement de l’accès à l’EFPT des jeunes sortant du

fondamental et diversification des modes d’accès

Entre 2011 et 2012

Développement de la capacité d’ingénierie pédagogique et

de l’ingénierie de la formation

Entre 2011 et 2012

ORIENTATION STRATEGIQUE 5 : RENFORCER L’EFFICACITE ET

L’EFFICIENCE DE LA GOUVERNANCE ET LA GESTION DU SYSTEME

D’EDUCATION ET DE FORMATION : La réforme concernera en premier lieu la révision de l’organigramme en de

clarifier les missions et attributions des services, les procédures de gestion des

moyens et les critères d’appréciation des résultats afin de passer d’organes

d’administration de moyens, à des organes de gestion de ressources axés sur les

résultats.

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Chapitre 3 : La Politique Nationale du Genre

« 2011-2021 »

A) Un but et deux objectifs globaux :

La Politique Nationale Genre de Djibouti, cadre d’orientation stratégique en

matière de genre, a pour but de contribuer à la réalisation de l’équité et de

l’égalité de genre en faveur des garçons et des filles, des hommes et des

femmes, dans tous les domaines de la vie économique et sociale.

Deux objectifs globaux

l’instauration d’un environnement socioculturel, juridique, économique,

politique et institutionnel favorable à la réalisation de l’équité et de l’égalité de

genre dans la société djiboutienne.

l’intégration effective du genre dans les interventions de développement dans

tous les secteurs d’activités.

Pour répondre à ces objectifs stratégiques, la PNG est articulée autour

d’orientations afin d’éradiquer les inégalités de genre et rendre effective

l’équité et l’égalité de genre à l’horizon 2021.

Ainsi, la PNG 2011-2021 fonde son intervention sur deux objectifs et sur cinq

orientations stratégiques (OS) s’énonçant comme suit :

1- Promotion d’une conscience de genre au niveau des ménages et de la

communauté.

2- Renforcement de l'accès équitable des femmes, des hommes et des

adolescent (es) aux services sociaux de base.

3- Promotion équitable du potentiel de la femme et de l’homme au sein de

l’économie et de leur accès aux ressources économiques.

4-Renforcement de l’exercice équitable des droits des femmes et des hommes

et leur participation dans les instances de gestion et de décision économiques

et politiques.

5- Renforcement des capacités institutionnelles nationales de mise en œuvre

de la PNG.

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B) Les orientations de la PNG sont traduites dans un cadre logique, afin de rendre

visibles les résultats attendus de la PNG.

- En 2012, le cadre institutionnel de mise en œuvre de la PNG est effectivement

opérationnel et respecté par tous les acteurs.

- En 2012, 80% des moyens requis pour le plan d’action de l’année sont mobilisés

auprès des partenaires et 20% auprès de l’Etat.

- En 2021, les indicateurs de conditions de vie et de participation sont désagrégés

par sexe et reflètent une amélioration équitable de la qualité de vie des hommes et

des femmes.

- En 2021, au moins 30% des femmes accèdent et participent pleinement à la

gouvernance à tous les niveaux.

- En 2021, 100 % des institutions publiques intègrent le genre dans leurs

interventions.

- En 2014, au moins 50% des populations touchées par les activités de

sensibilisation ont une perception positive de l’égalité de genre.

- En 2014, au moins 50% des autorités et leaders ciblés par la PNG soutiennent les

initiatives en faveur de l’Equité et l’Egalité de genre Djibouti.

- En 2014, au moins, une baisse annuelle de 25% des cas de violences enregistrés

l’année précédente et 100% des victimes déclarées bénéficient d’une assistance

psycho-sociale et médicale.

- En 2014, au moins 50% des femmes ciblées par la PNG accèdent durablement aux

facteurs de production et ressources productives.

- D’ici à 2014, l’offre scolaire répond aux besoins différenciés des filles et des

garçons y compris ceux et celles en situation de vulnérabilité.

- D’ici 2014, les stéréotypes et les disparités liés au sexe ne constituent plus des

obstacles majeurs à l’accès et au maintien des filles et des garçons à l’école.

- D’ici à 2014, les programmes d’alphabétisation et d’alphabétisation fonctionnelle

sont généralisés sur l’ensemble du territoire.

- D’ici 2014, les taux de couverture des besoins des femmes en infrastructures et

services dans les secteurs de l’eau, de l’assainissement, de l’énergie sont accrus.

- D’ici à 2014, l’offre en santé et santé de la reproduction répond aux besoins

différenciés des femmes, des hommes et des jeunes y compris ceux et celles en

situation de vulnérabilité.

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- D’ici 2014, les stéréotypes et les disparités liés au sexe ne constituent plus des

obstacles majeurs à l’accès et à l’accessibilité aux services de santé et de SR

notamment en milieu rural et dans les zones excentrées.

- En 2014, au moins 50 % des femmes touchées par les activités de formation

disposent de capacités techniques et managériales et participent effectivement à la

vie économique.

- En 2014, au moins 50 % des femmes ciblées par la PNG réalisent des activités

productives.

- D’ici 2014, 100% des lois et règlements discriminatoires sont revus et corrigés ; des

dispositions complémentaires sont adoptées en faveur de l’équité et l’égalité de

genre.

- En 2014, au moins 50% des justiciables et des acteurs judiciaires touchés par les

activités de la PNG adoptent une conscience de genre et œuvre pour la jouissance

équitable des H/F de leurs droits.

- D’ici 2014, des programmes ciblées d’appui et de renforcement de capacités en

faveur des femmes au niveau central et local sont élaborés et mis en œuvre.

- En 2014, l’Assemblée nationale et intègre le genre et veille à l’équité et l’égalité de

genre dans les textes de loi, les actions de développement et les budgets.

- D’ici 2014, les OSC et les PTF engagées dans la promotion du développement de

Djibouti interviennent en faveur du genre en cohérence avec la PNG.

- D’ici 2014, au moins 80% des ministères visés par la PNG sont capables

d’intégrer le genre dans leurs interventions aux niveaux central et déconcentré.

- En 2014, le % du budget du mécanisme national genre est accru d’au moins 3%.

- D’ici 2015, les groupes cibles les plus démunis bénéficie d’une couverture sociale

pour accéder aux soins.

- En 2016, le taux d’alphabétisation des femmes s’est accru de 30 points par rapport

à 2009.

- En 2016, les taux d’accès à l’eau, à l’assainissement, à l’énergie sont

significativement améliorés notamment en milieu rural et en zones excentrées.

- En 2016, au moins 50% des femmes touchées exploitent des activités économiques

et accroissent leur autonomie financière.

- En 2016, au moins 50% de la population ciblée par la PNG adoptent des

comportements, attitudes et pratiques favorables à l’instauration à l’équité et

l’égalité de genre.

­ D’ici 2016, la législation nationale est harmonisée avec les conventions

internationales et régionales relatives à l’égalité des droits, ratifiées par la

République de Djibouti.

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­ En 2016, les textes d’application des lois et règlements en faveur de l’équité et de

l’égalité sont pris et publiés au Journal Officiel.

- D’ici 2016, 100 % des institutions de gouvernance politique et économique

appliquent effectivement les quotas de 10% pour les postes électifs et 20 % pour

les postes nominatifs en faveur des femmes.

- En 2021, 100 % des institutions de développement intègrent l’approche genre

dans leur démarche d’intervention et mettent en œuvre des actions de promotion

de l’équité et l’égalité de genre.

Base : 0,28 % budget 2011.

- 100 % des activités liées à la mise en œuvre de PNG sont planifiées, suivies et

évaluées périodiquement.

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Titre 2 : Commerce, Artisanat, Transport et TIC

Chapitre 4 : La Stratégie Nationale du Développement du Commerce

Les travaux de la deuxième phase du Projet P119, dont l'objectif général

consistait à doter la République de Djibouti d’une Stratégie Nationale du

Développement du Commerce (SNDC), en vue de :

* contribuer à la croissance économique,

* à la réduction de la pauvreté et du chômage,

* à l’intégration progressive du commerce Djiboutien dans les ensembles

économiques régionaux et mondiaux,

Et comme objectifs spécifiques :

* élaborer des Plans d’action cohérents et efficaces pour faciliter la mise en

œuvre de la Stratégie sur une période de cinq ans (2010-2015), appuyés par un

programme d’assistance technique en renforcement des capacités pour doter Djibouti

des compétences et d’expertise nécessaires,

La mission a regroupé en quatre composantes les cinq des six programmes

contenus dans la loi n°72 du 21 février 2010 portant adoption de la Stratégie, le

premier programme portant sur la modernisation du cadre juridique du commerce

fait l’objet d’une autre étude à part.

Aux termes de l’analyse du contexte et du constat effectué sur le terrain auprès

des différents acteurs publics, privés et de la société civile concernés par la Stratégie

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et l’Implémentation durable et réussie des différents Plans d’action proposés, la

mission est arrivée à la conclusion que la mise en œuvre de la Stratégie exigera

l’adoption et la réalisation préalable d’un certain nombre de mesures et de d’actions

principalement dans les domaines suivants :

La poursuite des reformes entreprises par le gouvernement pour

l’assainissement de l’environnement macroéconomique et l’amélioration du

climat des affaires ;

La facilitation des rapports socio-économiques avec ses partenaires du

secteur privé et de la société civile en vue d’accélérer l’intégration de

l’économie Djiboutienne au sein des ensembles régionaux et internationaux,

La mise en place rapide, dans ce contexte, d’un mécanisme permanent de

dialogue constructif avec le secteur privé et la société civile afin d’obtenir,

dans une démarche participative, leur appropriation et leur implication pour

la mise en œuvre de la SNDC,

La reforme urgente des statuts de la Chambre de Commerce comme

préconisée par plusieurs autres études et audits antérieurs.

La promotion d’une organisation des opérateurs économiques Djiboutiens

mieux structurée, dynamique qui s’approprie véritablement la SNDC et

s’implique dans sa mise en œuvre (composante n°3 « Partenariat Public/Privé

et Société Civile),

La réorganisation et le renforcement du cadre institutionnel et

organisationnel du Ministère et l’établissement ou la mise en place d’un

mécanisme permanent interministériel (au niveau des ministres) de

concertation et de cogestion des attributions et compétences interdépendantes,

pour assurer et préserver la cohérence nécessaire dans le processus

décisionnel et des actions qui en résultent.

Par ailleurs, l’analyse faite lors de la première phase de la mission, concernant

« l’état des lieux », a fait ressortir un certain nombre de dysfonctionnements et

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des faiblesses du Ministère qui, s’il n’y était pas remédié, pourraient

compromettre la réussite du Plan d’actions de la mise en œuvre de la SNDC.

Ces dysfonctionnements et faiblesses sont repris aussi bien dans les travaux de la

deuxième phase que dans la matrice du Plan d’actions de la SNDC à la composante

n°3 « Partenariat Public/Privé et Société Civile » ainsi que la composante n°4

concernant la réorganisation et le renforcement du cadre institutionnel et des

ressources humaines du MCIA.

S’agissant de l’insertion de l’économie Djiboutienne au sein de l’économie

mondiale et régionale, en particulier au sein de l’OMC et du Marché Commun de

l’Afrique de l’Est et Australe, COMESA, dont Djibouti est un des membres

fondateurs, l’analyse des raisons des retards accumulés par Djibouti à la réalisation

des objectifs contenus dans le Plan Stratégique 2007-2010, a fait apparaître que ces

retards étaient dus, entre autres, à l’absence d’une stratégie claire, cohérente et

proactive de participation de Djibouti aux négociations au sein de COMESA

(s’agissant de l’activation de la zone de libre échange et de l’union douanière).

Cette carence concerne notamment, les études et actions de marketing et de

l’accès aux marchés due au faible intérêt affiché par le secteur privé Djiboutien pour

la conquête de ce grand marché COMESA de 19 pays représentant 380 millions de

consommateurs. A cela s’ajoute également à l’absence d’actions de sensibilisation sur

l’existence des opportunités d’affaires qu’offrent certains marchés des pays du

COMESA pour l’économie Djiboutienne et son secteur privé, contrairement à ce que

font les autres pays de la région dont, à titre d’exemple, l’Egypte, l’Ethiopie, etc.

Si Djibouti veut jouer le rôle de plaque tournante et de « hub commercial » de la

région, un effort vigoureux et dynamique d’information et de sensibilisation du

public Djiboutien en général, du secteur privé et de la société civile en particulier aux

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résultats des différentes négociations régionales et internationales auxquelles

participe le Ministère devrait être entrepris et renforcé. Une telle démarche permettra

à l’économie Djiboutienne de diversifier, à moyen terme, ses partenaires, et de mieux

rentabiliser ses infrastructures portuaires et routières qui sont largement

dépendantes, à l’heure actuelle, d’un seul client.

La Matrice du Plan d’actions de la Stratégie Nationale du Développement

du Commerce (SNDC) repose sur les axes suivants :

* Renforcement du cadre institutionnel et des ressources humaines du MCIA

* Facilitation du commerce et Attraction des investissements

* Intégration régionale et au sein du système multilatéral

* Partenariat Public/Privé et société civile

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Chapitre 5 : La Stratégie Nationale de la Microfinance 2012-2016

Stratégie Objectifs Horizon

temporel Quantitatifs Qualitatifs

Renforcement de l’environnement

légal et Réglementaire,

institutionnel et fiscal pour

sécuriser et harmoniser le secteur

-Réaménager le cadre légal et

réglementaire favorable au

développement du secteur

2012-213

-Assurer la vulgarisation des textes

et la promotion du secteur 2012-2016

-Renforcer les dispositifs de

surveillance et de contrôle 2012-2016

Professionnalisation et

structuration des IMF pour une

offre viable, pérenne de produits et

services diversifiés, innovants,

adaptés aux besoins et

développement de la culture

entrepreneuriale

- Diversifier l’offre institutionnelle 2012-2016

- Améliorer et diversifier l’offre de

produits et services financiers et non

financiers en tenant compte des

disparités sociales et des secteurs

d’activités, et étendue à des zones

non encore desservies notamment en

zone rurale

2012-2013

- Professionnaliser et structurer les

IMF

2012-2013

-Développer la culture

entrepreneuriale

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Mobilisation des ressources

suffisantes et adaptées aux divers

besoins spécifiques du secteur

- Renforcer l’articulation entre les

IMF et les autres institutions

financières

2012-2016

- Mobiliser les ressources en faveur

des couches vulnérables

CONTINU

Renforcement du cadre

institutionnel permettant une

gestion articulée et concertée du

secteur de la Microfinance et la

mise en œuvre effective de la

Politique Nationale de

Microfinance

-Créer un cadre de concertation

autonome, permanent entre les

différents acteurs du secteur

2012

-Harmoniser les politiques

sectorielles en vue d’assurer le

développement de la Microfinance à

Djibouti

CONTINU

-Mettre en place les dispositifs du

suivi de l’exécution et d’évaluation

périodique de la politique nationale

du secteur

CONTINU

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Chapitre 6 : La Stratégie Nationale du Secteur des Transports

2011-2015

A) Stratégies Transport maritime : Développement des infrastructures portuaires :

Objectifs quantitatifs :

- Connexion des postes 10 à 13 du Port de Djibouti en trois phases :

- 1ère

phase : Connexion postes 12 et 13

- 2 ème

phase : Construction de quai entre les postes 11 et 12

- 3 ème

phases : Connexion de l’extension entre les postes 10 et 11

- Construction d’un bâtiment capitainerie avec tour de contrôle

- Construction d’un bâtiment administratif

- Construction de hangars de stockage

- Construction d’une route alternative facilitant l’accès au Port de Djibouti

- Construction du Port de Tadjourah

- Construction d’un port au Goubet

- Aménagement d’une zone franche au PK 12

- Construction d’un port à bétail à Douda

Objectifs qualitatifs :

- Reconfiguration des voies routières du Port de Djibouti

- Elargissement et reconfiguration de l’entrée principale du Port de Djibouti

Législation et accords maritimes :

Objectifs qualitatifs :

- Refonte complète du Code des Affaires Maritimes

- Mise en place d’un Centre de coordination opérationnelle

- Adhésion à la Convention SAR (recherche et sauvetage en Mer)

- Adhésion à la Convention Tonnage 89

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- Adhésion à la Convention STCW 78/95

- Adhésion au Mémorandum d’Entente de l’Océan Indien

Police maritime et sécurité civile en mer

- Lutte contre les trafics illégaux

- Recherche et sauvetage en mer

- Surveillance des cotes

- Développement et actions d’ordre institutionnel

Objectifs qualitatifs :

- Etude de régulation des opérateurs privés au Port de Djibouti

- Etude sur l’harmonisation et les indicateurs de performances portuaires

- Reprise de la prospection commerciale menée par DP Word

- Programme d’informatisation

- Programme de formation portuaire de la CNUCED

- Programme de formation d’officiers de la Marine Marchande,

d’officiers des Affaires Maritimes, de juristes et d’inspecteurs maritimes

- Programme de formation sur la sécurité et la protection de l’Environnement

maritime

- Construction d’un Centre Régional de Formation contre la piraterie maritime (OMI)

B) Stratégies du secteur Chemin de fer :

Objectifs quantitatifs :

Construction d’une ligne de chemin de fer électrifiée de Tadjourah à Mekelé

en Ethiopie,

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Modernisation et la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer au

standard international au Corridor Sud

C° Stratégies du secteur Transport routier : Extension et réhabilitation du réseau routier bitumé

Réseau routier national :

Objectifs quantitatifs :

En particulier deux nouveaux corridors seront aménagés sur Balho et Loyada.

Les routes suivantes sont en phases d’exécution ou pré-exécution

- Route Tadjourah-Balho (nouveau Corridor) : 114 km

- Route Djibouti-Loyada (Corridor en réhabilitation) : 20 km

- Route Djibout_Hol-Hol_Ali-Sabieh : 74 km

- Route Dikhil_As-Eyla_ Lac Abbé : 62 km

- Voirie urbaine :

Objectifs qualitatifs l

Le développement de la voirie urbaine concerne les voies express et les

voiries de lotissement ainsi que la réhabilitation de la voirie des anciens

quartiers.

L’aménagement des carrefours giratoires sera également poursuivi pour

fluidifier la circulation.

Amélioration de l’entretien du réseau routier

Objectifs qualitatifs

- Créer une Agence de gestion des routes,

- Procéder à la concession du Corridor routier international

- Procéder au transfert de l’entretien routier aux PME

- Etablir et exécuter un programme de développement et d'entretien routier

interurbain

- Etablir et exécuter un programme de développement et d'entretien des

voiries urbaines

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Amélioration du financement de l’entretien du réseau routier

Actions qualitatives

Le financement est basé sur la redevance du trafic de transit du Corridor. Il est

envisagé de :

- Informatiser les services de recouvrement

- Sécuriser les tickets redevance

- Mettre en fonction le pont-bascule du PK 20

- Augmenter le taux de la redevance et élargir l’assiette de la redevance

- Moderniser le système de paiement de la redevance

Développement et encadrement du transport

Actions quantitatives et qualitatifs

- Construction de gares routières

- Aménagement de lignes de transports urbains

- Réglementation des activités de transports

- Mise en place du contrôle de charge à l’essieu

- Amélioration de la sécurité routière

D) Stratégies du secteur Transport aérien :

Le Plan prévoit la rénovation et le développement des infrastructures et des

équipements aéroportuaires, met à jour les textes et procédures réglementaires et

propose leur adoption aux fins de l’intégration régionale et internationale.

la modernisation des institutions :

Action 1 :

- Réhabilitation de l’aérogare

- Achat de nouveaux équipements

- Action 2 : Adoption et promulgation du projet de loi portant code de

l’aviation civile

- Action 3 : Elaboration de procédures et manuels relatifs aux opérations

aériennes (contrat de prestation de service avec Veritas) :

- Mise en place des conditions de la nouvelle Direction de la Météo,

- Lancement d’une requête d’assistance et d’urgence auprès de l’OMM,

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- Réhabilitation du réseau national des stations d’observation météo et

acquisition d’équipements performants et moyens de communication

adéquats,

- Mise en place de protocole et signature de convention avec les

principaux usagers nationaux de la météo

- Action 4 : Elaboration d’un plan de formation dans les différents domaines :

- Ingénieur météo

- Ingénieur BTP

- Ingénieur dans les différents domaines

Action 5 : Mise en place d’une politique de développement commercial

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Chapitre 7 : La Stratégie Nationale des TIC

A) Les axes stratégiques :

étendre la couverture des réseaux de télécommunications sur le territoire

national pour réduire l’isolement des agglomérations éloignées de la capitale et

rendre les services des TIC accessibles à tous les Djiboutiens;

poursuivre la modernisation des réseaux et la migration vers un réseau

tout-IP pour profiter des avantages des nouveaux services basés sur la

convergence des réseaux fixes, mobiles et Internet

poursuivre les baisses de tarifs pour rendre les services des TIC

abordables à tous les Djiboutiens;

encourager le développement des télécentres privés (cybercafés) et des

télécentres communautaires à but non lucratif (associations, ONG) pour

favoriser la diffusion des services Internet à haut débit;

favoriser l’émergence d’une pluralité de petites entreprises capables de fournir

les équipements et les prestations nécessaires aux TIC, en particulier la

conception et la maintenance des réseaux locaux d’entreprise, la création et la

maintenance des sites web, la création d’applicatifs et de contenus pour les sites

web locaux.

renforcer la connectivité de Djibouti avec les autoroutes mondiales de

l’information en assurant une qualité de service de bout en bout aux utilisateurs

des services Internet à haut débit (bande passante, passerelle et serveurs locaux

adéquats).

faire de Djibouti un hub régional en profitant de l’accès privilégié de

Djibouti aux câbles sous-marins en fibre optique.

B) Les objectifs de la politique sectorielle sur les TIC : Accès universel aux services des TIC selon les besoins des différentes catégories

d'utilisateurs, y compris dans les quartiers défavorisés et dans les communes rurales

Renforcement de la compétitivité des entreprises Djiboutiennes en améliorant leur productivité, en particulier dans le secteur des services dont la part dans le PIB est croissante ;

Efficacité des administrations en modernisant leur fonctionnement en utilisant

les services Internet, les réseaux locaux et Intranet et les outils collaboratifs

Promotion et valorisation des activités des Ministères sur leurs sites Internet

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Facilitation des formalités administratives à partir des sites Internet des

Ministères concernés; prêter assistance aux usagers non familiers avec Internet

dans les télécentres communautaires

Renforcement du système éducatif par le télé-enseignement et l’enseignement

par ordinateur

renforcement le système de la santé en diffusant les applications de

télémédecine;

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Chapitre 8 : La Stratégie Nationale du Secteur de l’Artisanat

La direction de l’industrie et de l’artisanat a mis en place une Stratégie Nationale

de Développement de l’Artisanat qui s’articule autour de quatre (4) composantes

suivantes :

Création d’un village Artisanal

Célébration de la journée National de l’Artisan (Grand Prix du Chef de l’Etat)

Mise en place de la Nomenclature des Métiers Artisanaux

Promulgation de la loi N° 81/AN/10/6ème portant organisation du secteur de

l’artisanat.

Les actions prioritaires sont prévues pour cinq ans (2011-2015) et se composent de 7

domaines :

1- Environnement juridique

2- Renforcement et amélioration du cadre institutionnel

3- Formations pour les artisans

4- Accompagnements fiscaux et financiers

5- Production et commercialisation des produits artisanaux et des services

6- Promotion du secteur artisanal

7- Mise en place d’un village artisanal

Les objectifs et actions sont portés dans le tableau suivant :

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Domaines Objectifs Actions à engager

ENVIRONNEMENT

JURIDIQUE

Application de la nouvelle

législation favorable à :

-l’épanouissement du

secteur ;

- l’émergence d’un tissu de

petites et moyennes

entreprises artisanales

pérennes dans le secteur

formel.

- l’accompagnement et la

promotion du secteur

artisanal

-Elaborer un décret portant sur la création du village artisanal ;

-Mettre en place le répertoire des artisans et des entreprises

artisanal

- Elaborer un décret définissant les modalités d’application des

mesures d’accompagnement

Confectionner un règlement intérieur pour le comité de

l’artisanat,

-Concevoir une stratégie de Vulgarisation de la nouvelle

législation pour son applicabilité.

RENFORCEMENT

ET AMÉLIORATION DU CADRE

INSTITUTIONNEL

Mettre en place des

structures d’organisation

modernes contribuant à un

meilleur, accompagnement et

encadrement du secteur

Redéfinir les missions et attributions du Service de l’Artisanat,

- Renforcer les capacités humaines, financières et matérielles

-Organiser le secteur de l’artisanat (mise en place des

organisations professionnelles, du comité inter professionnel,

du comité de l’artisanat, du village artisanal, coopératives)

FORMATION POUR LES

ARTISANS

Améliorer le savoir-faire,

encourager la créativité et la

compétitivité entre les

artisans

Mettre en place un programme de formation adapté aux

exigences du marché et des métiers porteurs

- Création de programmes de formation pour les apprentis

artisans (système de compagnonnage);

- Instaurer un partenariat entre les artisans et les centre de

formation professionnelle pour une meilleure adéquation au

rapport produit/qualité.

- Valoriser la reconnaissance des diplômes délivrés par le

comité de l’artisanat

-Encourager la formation continue et la spécialisation des

artisans

ACCOMPAGNEMENTS

FISCAUX ET FINANCIERS

Mettre en place des mesures

d’accompagnement

spécifiques et valorisantes au

profit du secteur artisanal

informel pour le normaliser

et lui permettre d’intégrer

petit à petit dans le secteur

du commerce formel

Renforcer la démocratisation

de l’accès au crédit;

Promouvoir l’investissement

- Prendre, en se concertant avec toutes les institutions

financières, para - publiques et privées, des mesures fiscales

pour parvenir à un

allégement de paiement des mesures fiscales

- Instaurer un régime de cotisation sociale spécial et souple

adapté à la réalité socio-économique des artisans

- Prévoir des nouvelles mesures fiscales et des avantages

spécifiques dans le code des investissements.

- Intégrer dans les dispositions du Code des Marchés publics

des possibilités de bénéfice pour les Artisans

-Vulgariser les possibilités nationales d’octroie de crédit et de

financement

PRODUCTION ET

Améliorer la consommation

et la commercialisation des

- Créer un label national ;

- Rechercher constamment des nouvelles sources

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COMMERCIALISATION

DES PRODUITS

ARTISANAUX ET DES

SERVICES

produits et services tant sur

le marché national, régional

et international

d’approvisionnements des matières premières proposant des

prix abordable

l- Amélioration des circuits de production et de distributions

afin d’assurer une meilleur visibilité des produis et services, de

réduire les coûts de fabrication et de production; d’être

compétitif

- Mettre en place un partenariat entre les artisans et les PME

Encourager et développer

les exportations des

produits artisanaux et des

services djiboutiens

- Rechercher des opportunités d’exportations (AGOA,

COMESA etc.)

- Faire une étude de prospections des marchés extérieurs ;

- Entreprendre des veilles informatiques sur les modes et goûts

de l’étranger

PROMOTION

promouvoir l’innovation, la

créativité, la production et

l’exportation des produits

artisanaux djiboutiens;

- Participer aux foires régionales et internationales

-.Réaliser un Forum biannuel sur l’artisanat.

- Faciliter et promouvoir les partenariats entre artisans et les

opérateurs des PME nationaux et ceux des autres pays.

- Organiser la journée nationale de l’artisanat et de l’octroi du

« grand prix de l’artisan ». Lancer le prix de la meilleure

vente.

-Adopter une politique d’accompagnement du secteur de

l’Artisanat

- Mener une politique de sensibilisation et de communication

pour favoriser la consommation des produits locaux;

MISE EN PLACE D’UN VILLAGE

ARTISANAL -

Créer un espace

géographique aménagé

regroupant les différents

corps de métiers du secteur

de l’artisanat

-Transmettre une requête de financement de l’étude de

faisabilité à la coopération japonaise et aux bailleurs de fonds.

- Finaliser le dossier de l’emplacement géographique du

village artisanal

-Trouver un financement pour la construction du village sur la

base de l’étude de faisabilité

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TITRE 3 : Politique Régionale

Chapitre 9 : Politique Nationale de la Décentralisation

Axes stratégiques 1 Objectifs Qualitatifs

Phase I : Horizon 2011-

2013

Phase II : Horizon 2014-

2016

Phase III : Horizon

2017-2020

1-Consolidation du

cadre juridique

1-Toilettage,

clarification et

révision du cadre

juridique

2-Parachèvement de

l’arsenal juridique

3-Accompagnement

juridique

(i) les textes actuels sont

révisés, précisés, harmonisés

et mise en conformité avec la

constitution

(ii) les textes portant sur les

aspects financiers sont

adoptés

(iii) un texte cadre sur la

déconcentration est adoptés

(iv) un texte précisant

davantage le rapport entre

le préfet et les autorités

décentralisés d’une part et

entre ces derniers et les

services déconcentrés

d’autre part est adopté

(v) des tribunaux de

première instance sont crées

au niveau interrégional

(i) un code des CT est

élaborée et appliqué

(ii) les textes sectoriels sont

harmonisés

(iii) les textes sur la

domanialité publique et

privée des CT sont élaborés

et approuvés

(iv) l’arsenal juridique est

complété

Des nouveaux textes

sont élaborés et d’autres

mis à jour pour appuyer

la décentralisation

Axes stratégiques 2

Objectifs Qualitatifs

Phase I : Horizon 2011-

2013

Phase II : Horizon

2014-2016

Phase III : Horizon 2017-

2020

II-Renforcement du

dispositif institutionnel

1-création de structures

interministérielles de

pilotage

2-la mise en œuvre des

dispositions rendant

effective l’autonomie

(i) un comité ad hoc

d'opérationnalisation du

transfert de compétence est

mise en place

(ii) un comité

interministériel Permanent

de Décentralisation (CIPD)

est mise en place et

(i) les CT disposent de

leur pleine autonomie

financière

(ii)les compétences sont

transférés et assurés par

(i)Le renforcement des

capacités institutionnelles

est parachevé

(ii) l’étude sur le

mécanisme intégré

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financière des collectivités

territoriales

3-consolidation des

structures techniques

d’accompagnement

4-rénovation du système de

financement

5- Création des nouveaux

partenariats (MID/SESN et

Elus locaux

6-Déconcentration de la

justice : Rapprocher la

justice des justiciables

opérationnel

(iii) la direction général de la

décentralisation est

restructurée, équipé et

fonctionnelle

(iv) des dispositions

organisationnelles et

financières permettant

l’opérationnaliser le

transfert des compétences

sont prises

(v) les structures de pilotage

de la décentralisation sont

mise en place disposant des

moyens nécessaires et

fonctionnels

(vi) les préfectures sont

équipés en bureautique et

en mobilier

(vii) un meilleur partenariat

entre le MID, le SESN et les

élus locaux est établie

les CT

(iii) une étude pour la

création d’un

mécanisme intégré

d’investissement pour

les CT est lancée (par

exemple sous forme

d’agence pour

l’investissement)

(iv) les services

déconcentrés sont plus

étoffés et dotés de

moyens.

d’investissement pour les

CT est parachevée et mise

en application

(iii)la déconcentration est

mise aux normes

Axes stratégiques 3

Objectifs Qualitatifs

Phase I : Horizon 2011-

2013

Phase II : Horizon

2014-2016

Phase III : Horizon 2017-

2020

III : Renforcement des

capacités des acteurs de la

décentralisation

1-Amélioration des outils de

gestion des CT

2- Formation

(i) un manuel de gestion des

CT est élaboré et mise à

disposition des CT

(ii)un manuel de contrôle de

légalité est élaboré et validé

(iii) un « guide de l’élu »est

réalisé et mise a disposition

des élus

(iv) un centre de

documentation est installé

au sein de la direction

générale de la

décentralisation

(v) un plan de formation des

acteurs locaux et du

personnel d’encadrement

est élaboré et lancé

(vi) une étude de

renforcement des capacités

de l’Institut national

d’administration publique

Djiboutien est menée en vue

de la création au sein de

cette structure d’une

filière « collectivités

territoriales »

(vii) le renforcement de la

(i) le manuel de gestion

des CT est actualisé

(ii) le manuel de

contrôle de légalité et

son adoption comme

outil de travail sont

effectifs

(iii) le centre de

documentation est

équipé et fonctionnel

(iv) le schéma directeur

d’aménagement des

regions sont établi

(v) les capacités de

l’INAP sont renforcés

pour former les cadres

au profit des CT

(vi) la société civile au

(i)La mise en œuvre du

plan est poursuivie

(ii) les schémas directeurs

d’aménagement des

régions sont appliqués

(iii) la plate forme des

organisations de la société

civile est fonctionnelle

(iv) l’implication des

femmes dans la gestion

des CT est en progression

constante

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société civile est opéré

(viii) le composant « genre »

est prise en compte et

renforcée

niveau des régions est

structurée et organisée

dans une plate forme

(vii) les femmes sont

plus présente

Axes stratégiques 4

Objectifs Qualitatifs

Phase I : Horizon 2011-

2013

Phase II : Horizon 2014-2016 Phase III : Horizon 2017-

2020

IV-La

décentralisation

comme outil de

réduction de la

pauvreté

1-promotion du

développement

économique local

2-Développement de

la coopération

décentralisée

3-Développement de

partenariats avec

l’Etat et le secteur

privé

4-Envisager la

délocalisation de

certaines structures

(i) des partenariats

économiques intra et intra

CT sont établis

(ii) des centres de

formation professionnelle

sont crées au niveau de

chaque région

(iii) des partenariats sont

crées dans le cadre de la

coopération décentralisé

pour développer

l’économie local

(iv) dans les régions un

recensement de la diaspora

est effectué

(v) une étude sur la

délocalisation de certaines

structures est réalisée

(i) l’étude de faisabilité de la

contractualisation Etat/CT

pour offrir un cadre de

référence aux contrats

territoriaux est élaborée

(ii) les régions disposent des

RH qualifiées

(iii) les membres de la

diaspora sont mis à profit

pour le développement

économique des régions

(iv) le cercle vicieux est

amorcé grâce au partenariat :

Etat/Région/Secteur privé

(i) la contractualisation

Etat/CT est

institutionnalisée est mise

en vigueur pour

l’amélioration des

performances des CT

(ii) les partenariats avec les

entreprises privées sont

concrétisés

(iii) des partenariats inter et

intra CT sont établies pour

la valorisation des

ressources naturelles, la

protection de

l’environnement et la

création d’un cercle

vertueux de recyclage des

déchets.

Axes stratégiques 5

Objectifs Qualitatifs

Phase I : Horizon 2011-

2013

Phase II : Horizon 2014-2016 Phase III : Horizon 2017-

2020

V- La

communication

1-Définir une

stratégie

2-Elaborer des outils

3-Donner accès et

diffuser

(i) une stratégie de

communication est élaborée

et validée

(ii) la mise en œuvre de la

stratégie de communication

est lancée

(iii) un site Internet pour les

(i) la stratégie de communication

est mise en œuvre

(ii) le site Internet est interactif

(iii) des compagnes de presses

sont menées

(iv) des journées « portes

ouvertes » sur la décentralisation

(i) la mise en œuvre de la

stratégie de communication

est poursuivie

(ii) les sites Internet sont

développés et sont des

véritables portails

électroniques

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l’information

CT est crée

(v) des compagnes de

presses sont organisées

sont organisé

(iii) les compagnes de presse

sont poursuivies

(iv) les résidents des régions

peuvent donner leur avis sur

les projets en cours et en

proposer de nouveaux

Quelques indicateurs (Objectifs Quantitatifs)

Sur le genre :

-le pourcentage de représentation des femmes au niveau des institutions :

Conseil régional et Djibouti ville : au moins 20% lors du premier plan triennal

pour aboutir à la parité à l horizon de 2020

CCDR (Comité de Coordination du Développement Régional) : 25 %lors du

premier plan triennal pour aboutir à la parité Homme femme à l Horizon

2020

Structure infrarégionales : relais locaux : minimum 40%

Le pourcentage de représentation des femmes dans les commissions

spécialisées du conseil régional ou de Djibouti ville est de 20 % lors de la

prochaine mandature 2011-2016 pour atteindre 40% à l horizon 2020

Le taux de femmes leaders (présidentes de conseils régionales de djib ville ou

communes, présidentes de commission, membres de l’exécutif de la

collectivité territorial est au minimum de 15% lors de la prochaine

mandature 2011-2016 pour atteindre 30% à l horizon 2020

Le taux de participation des femmes aux sessions de formation est de 40% au

moins

Axes

stratégiques 6

Objectifs Qualitatifs

Phase I : Horizon

2011-2013

Phase II : Horizon

2014-2016

Phase III : Horizon

2017-2020

VI-

Renforcement

de la culture

et de la

participation

citoyenne

(i) des structures

de concertation

élargies sont

décidés dans le

cadre d’une cession

de CCRD et le

planning de leur

mise en place est

fixé

(i) des conférences

régionales de

développement sont

institués, des forums

citoyens sont crées au

niveau des quartiers et

villages

(ii) des relais locaux sous

forme de comités citoyens

en tant qu’antennes de la

CT sont crées

(i) le cadres

participatifs

(conférences

regionales, forums

citoyens et relais

locaux etc …) sont

consolidés.

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Le taux de prise en compte des programmes liés aux femmes dans le budget

locaux est de 40% au moins.

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Chapitre 10 : Situation et projection des régions

B) ALI-SABIEH

Perspectives démographiques : 2 scénarios envisagés. Échéance Taux de croissance :

hyp 1

Population Taux de croissance :

hyp 2

Population

2012 / 26 215 / 26 215

2017

2%

28 943

2,5%

29 660

2022 31 955 33 556

2030 37 440 40 885

Besoins induits : Hypothèse Population

additionnelle

Base de calcul :

Taille moyenne du

ménage

Besoins en

logements

Besoins en

foncier

urbanisable

(base : 25

logements/ha)

2% 11 225 6 personnes /

logement

1 870 logements 74 hectares

2,5% 14 670 - - 97 hectares

Besoins en équipements : Domaines Perspectives

Équipements scolaires 6 à 12 classes

Équipements sanitaires 1 salle de soins

1 centre de soins

1 nouvel hôpital régional

Équipements de socioculturels et

de jeunesse

1 maison de culture 1 bibliothèque publique

Besoins en emploi : avec un taux de chômage officiel de 59% Population active (15-60 ans) Taux d’activé (à atteindre) Taux d’occupation

½ de la population 40% 50%

Besoins en eau potable : paramètre de projection des besoins en eau potable Calcul des

charges

hydrauliques

Unité

2 012 2 017 2 022 2 030

Taux de

desserte

% 11 17,4 28,0 80,0

Consommation

spécifique

population

l/hab/j 60 63,1 69,6 80,3

Consommation

spécifique

collective

l/hab/j 12 13,9 16,1 20,4

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Il est à signaler que le taux de desserte initial en 2012 est très bas et qu’il nécessite

une croissance de 10 à 14 % par an pour atteindre une desserte de 80% en 2030.

Les besoins en eau potable à desservir en 2030 sont de l’ordre de 3100 à 3800 m3/j. Il

est à signaler que ces volumes en eau doivent être disponibles à partir de 2022 pour

anticiper toute pénurie dans le programme de desserte en eau.

A partir de ces projections, il apparaît clairement que les installations existantes de

pompage

et de stockage sont insuffisantes et qu’il faut entamer la mise à niveau du secteur de

l’AEP dès 2017 pour satisfaire les besoins de la population.

CONTRAINTES :

- La première contrainte d’une bonne gestion des eaux et des sols tient à un

important gaspillage de l’eau d’irrigation faute d’infrastructures hydro-agricoles

améliorées.

- La seconde contrainte est liée à la qualité des sols et le degré avancé de leur

dégradation. Les sols sont très pauvres en matière organique. Ils ont en général

un faible potentiel de fertilité. L’entretien de la fertilité des sols est de plus en plus

mal assuré et limité à l’utilisation classique de techniques connues.

- La troisième contrainte réside dans une valorisation insuffisante du secteur

industriel avec des coûts élevés des services d’utilité publique joints à l’absence

de fiabilité et à la détérioration de la qualité des services de l’électricité et de l’eau.

- Le quatrième type de contraintes est lié aux aspects financiers : la

contribution des banques commerciales reste très faible : faibles niveaux

d’investissement et épargne insuffisante.

Les orientations de la stratégie :

1. La promotion d’une activité motrice urbaine (industrie) ;

- Élargir et renforcer les activités économiques ;

- Améliorer la productivité agricole ;

- Exploiter efficacement les potentialités d’élevage ;

- Soutenir l’artisanat ;

- Favoriser un accès large et diversifié aux services financiers de la

microfinance ;

- Intensifier les échanges marchands et financiers ;

- Promouvoir l’accès au secteur informel)

2. La modernisation de la ville en atténuant les déséquilibres ;

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3. Une accessibilité plus équitable des populations aux services publics au

niveau de chaque quartier ;

4. Une meilleure gouvernance urbaine dans le cadre de la décentralisation

Doter les administrations locales des ressources et des pouvoirs

Nécessaires ;

Promouvoir la décentralisation pour une « bonne gouvernance »)

B) DIKHIL

Perspectives démographiques : 2 scénarios envisagés.

Pour la première hypothèse, la sédentarisation la population va s’accélérer

autour des localités secondaires réduisant les flux migratoires vers Djibouti

ville. La population évoluerait selon un taux de 2,5% ;

Dans la deuxième hypothèse, on peut envisager un flux principal vers

Djibouti ville, la ville de Dikhil n’étant plus dynamique. Un taux moyen de 2%

serait dans ce cas acceptable.

Échéance Taux de croissance :

hyp 1

Population Taux de croissance :

hyp 2

Population

2012 / 28 186 / 28 186

2017

2%

31 120

2,5%

31 890

2022 34 358 36 079

2030 40 225 43 959

Besoins induits : Hypothèse Population

additionnelle

Base de calcul :

Taille moyenne du

ménage

Besoins en

logements

Besoins en

foncier

urbanisable

(base : 30

logements/ha)

2% 12 069 - - 67 hectares

2,5% 15 773 6 personnes /

logement

2 628 logements 87 hectares

Besoins en équipements : Domaines Actuel Perspectives

Équipements scolaires

Primaire : 26 salles de classe ;

TOC : 60 élèves

Ens. Moy : saturation du

collège : 1400 élèves

2 écoles primaires

2 collèges

1 lycée

Équipements sanitaires

CMH : difficultés de

fonctionnement

Réhabilitation du CMH

1 centre de santé

1 polyclinique

Équipements de socioculturels et de

jeunesse

1 maison de culture

1 centre d’archivage

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régional

1 bibliothèque publique

1 maison de l’artisanat

Besoins en emploi : avec un taux de chômage officiel de 59% Population active (15-60 ans) Taux d’activé (à atteindre) Taux d’occupation

+ ½ de la population 40% 50%

Besoins en eau potable : paramètre de projection des besoins en eau potable Calcul des

charges

hydrauliques

Unité

2 012 2 017 2 022 2 030

Taux de

desserte

% 38 45,1 54,9 80,5

Consommation

spécifique

population

l/hab/j 60 66,2 69,6 75,4

Consommation

spécifique

collective

l/hab/j 12 13,9 16,1 20,4

Il est à signaler que le taux de desserte initial en 2012 est relativement bas et qu’il

nécessite une croissance de 3% à 5% par an pour atteindre une desserte de 80% en

2030.

Les besoins en eau potable à desservir en 2030 sont de l’ordre de 3000 à 4200 m3/j. Il

est à signaler que ces volumes en eau doivent être disponibles à partir de 2017 pour

anticiper toute pénurie dans le programme de desserte en eau.

Les contraintes de l’économie locale :

Les handicaps de l’économie dikhiloise peuvent être résumés comme suit :

- Faible diversification des activités agropastorales ;

- Problèmes des ressources et de gestion de l’eau ;

- Déficience de réseaux d’institutions financières de proximité et de structures

d’appui conseil pour les futurs promoteurs ;

- Les aléas climatiques (la sécheresse, les crues).

Les orientations de la stratégie :

- Développer un agribusiness ;

- Gérer efficacement les potentialités d’élevage ;

- Valoriser l’artisanat ;

- Renforcer et développer les équipements marchands ;

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- Créer des services financiers de proximité et assurer le développement du

micro crédit ;

- Transférer les activités du Fonds Routier au conseil régional de Dikhil ;

- Renforcer les capacités des acteurs du développement local ;

- Approfondir la déconcentration .

C) ARTA

Perspectives démographiques : 2 scénarios envisagés.

La ville d’Arta serait dans une position de grande banlieue faisant partie

intégrante de l’aire d’influence de l’aire urbaine de Djibouti ville. Le

redéploiement de la population de la capitale se fera en priorité vers cette

ville, tout en continuant à être un site préféré pour les résidences secondaires.

Le taux d’accroissement à considérer serait de 3%.

La forte concentration de la population dans la capitale trouverait une solution

endogène dans le cadre de la croissance et de l’aménagement de cette ville.

Dans ce cas, la croissance de la population d’Arta serait limitée au croit naturel

et aux flux migratoires de la région. Il serait prudent néanmoins d’envisager

un taux moyen de 2,5%.

Échéance Taux de croissance :

hyp 1

Population Taux de croissance :

hyp 2

Population

2012 / 11 509 / 11 509

2017

2,5%

13 021

3%

13 342

2022 - 15 467

2030 17950 19 593

Besoins induits : Hypothèse Population

additionnelle

Base de calcul :

Taille moyenne du

ménage

Besoins en

logements

Besoins en

foncier

urbanisable

(base : 25

logements/ha)

2,5% 6 441 6 personnes /

logement - 42 hectares

3% 8 084 6 personnes /

logement 1 347 logements 53 hectares

Besoins en équipements : Domaines Actuel Perspectives

Équipements scolaires

Primaire : TOC : 40 élèves ;

Nombre de salles

nécessaires : 11 salles

Ens. Moyen : 1 collège : 7

salles ; TOC : 51 élèves

1 salle de classe

1 école primaire de 12 salles

1 collège

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Secondaire : 1 lycée suffisant

Équipements sanitaires 1 hôpital régional

1 direction régionale de la

santé

Besoins en emploi : avec un taux de chômage officiel de 59% Population active (15-60 ans) Taux d’activé (à atteindre) Taux d’occupation

+ ½ de la population 40% 50%

Besoins en eau potable : paramètre de projection des besoins en eau potable Calcul des

charges

hydrauliques

Unité

2 012 2 017 2 022 2 030

Taux de

desserte

% 18 25,2 38,0 80,2

Consommation

spécifique

population

l/hab/j 60 63,1 69,6 80,3

Consommation

spécifique

collective

l/hab/j 12 13,9 16,1 20,4

Il est à signaler que le taux de desserte initial en 2012 est relativement bas et qu’il

nécessite une croissance de 5% à 6% par an pour atteindre une desserte de 80% en

2030.

Perspectives dans le secteur de la télécommunication :

Actuellement, le nombre d’abonnés est de 482 dont seulement 150 lignes fixes et 332

lignes

CDMA.

Actuelle Future

Capacité de téléphonie filaire 400 abonnés 2 000 abonnés

Les contraintes de l’économie locale :

Les handicaps liés aux systèmes de production sont en rapport avec la

prédominance de l’agriculture de subsistance avec une faible intégration au marché :

- Les exploitations agricoles éprouvent de plus en plus de difficultés à assurer

la subsistance des familles ;

- La pratique de techniques traditionnelles de régénération de la fertilité des

terres telle que la jachère n’est plus possible ;

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- La régression de l’élevage et la faible production de fumier qui en découle

ainsi que l’amplification des phénomènes d’érosion suite à l’épuisement du

couvert végétal, notamment les boisements, entraînent une baisse inquiétante

de la fertilité des sols ;

- Le niveau de revenus tirés de la vente de la partie commercialisable de leurs

productions ne permet pas aux ménages agricoles de faire face aux autres

besoins.

Les contraintes liées au développement de l’élevage :

- Une alimentation animale déficiente tant en quantité qu’en qualité ;

- Des maladies animales, notamment des maladies épidémiques qui affectent

régulièrement les animaux ;

- Des animaux à faible performance. Le cheptel est constitué essentiellement

de races locales à faible productivité ;

- Peu de diversification de l’élevage : l’élevage est essentiellement tourné vers

la chèvre ;

- Une législation vétérinaire inappropriée : les lois sur la santé animale sont

obsolètes tandis qu’il n’existe pas des lois sur différents autres aspects tels que

l’hygiène et le contrôle de la qualité et la profession vétérinaire ;

- La faiblesse des services vétérinaires qui disposent de peu de cadres et des

moyens pour répondre aux sollicitations des éleveurs ;

- Un faible niveau d’investissement dans l’élevage qui résulte dans l’absence

d’infrastructures, notamment pour la transformation des produits animaux.

- L’inaccessibilité des crédits aux petits éleveurs limitant ainsi leur possibilité

d’adopter les technologies modernes d’élevage ;

- La faiblesse des organisations des fermiers. Le peu d’organisations de

fermiers disposant de faibles moyens tant humains que matériels.

Les orientations de la stratégie :

- Améliorer les rendements agricoles ;

- Développer les activités d’élevage ;

- Développer les activités économiques ;

- Soutenir le tourisme « fer de lance d’Arta » ;

- Renforcer la microfinance ;

- Augmenter les lieux de divertissement ;

- Fournir aux Administrations locales les ressources nécessaires et les doter

des pouvoirs de mobilisation de ressources propres ;

- Renforcer les capacités des acteurs du développement local.

Les stratégies arrêtées dans le schéma d’urbanisme :

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- Promouvoir un développement urbain de qualité sur la base de projets

porteurs ;

- Rehausser la satisfaction des besoins de la population à un niveau

acceptable ;

- Assurer la cohérence des initiatives publiques et privées ;

- Intégrer le développement urbain dans le développement régional.

D) TADJOURAH

Perspectives démographiques :

La population en 2012 a été estimée à 17 886 habitants. Par rapport à 2009, le

taux d’accroissement annuel serait de 2,9 %. Ce taux, relativement fort, devra

probablement se poursuivre pour quelques années sous l’effet de la dynamique créée

par le développement du nouveau port de Tadjourah et des activités industrielles et

de services qui graviteront autour

du port.

Échéance Taux annuel moyen Population

2012 / 17 886

2017 2,9% 20 634

2022 2,5% 23 345

2030 2,0% 27 352

Besoins induits : Dans le cas de cette évolution, la population additionnelle serait de

9 466 personnes. Hypothèse Population

additionnelle

Base de calcul :

Taille moyenne

du ménage

Besoins en

logements

Besoins en

foncier

urbanisable

(base : 25

logements/ha)

9 446 6 personnes /

logement

1 577 logements 63 hectares

Besoins en équipements : Domaines Actuel Perspectives

Équipements scolaires

Primaire : TOC : 42 élèves ; déficit :

6 salles

Ens. Moy : 64 élèves

Secondaire : Lycée : 7 salles ; 503

élèves

2 écoles primaires

1 collège

1 lycée en construction. ; et 1 centre

d’apprentissage et de

perfectionnement suffisants.

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Équipements sanitaires 2 structures sanitaires de base

Équipements de socioculturels et

de jeunesse

1 complexe sportif

1 maison de culture

1 bibliothèque publique

Besoins en emploi : avec un taux de chômage officiel de 59% Population active (15-60 ans) Taux d’activé (à atteindre) Taux d’occupation

½ de la population 40% 50%

Besoins en eau potable : paramètre de projection des besoins en eau potable Calcul des

charges

hydrauliques

Unité

2 012 2 017 2 022 2 030

Taux de

desserte

% 30 38,6 50,4 80,4

Consommation

spécifique

population

l/hab/j 60 63,1 69,6 80,3

Consommation

spécifique

collective

l/hab/j 12 13,9 16,1 20,4

Les besoins en eau potable à desservir en 2030 sont de l’ordre de 2200 à 2600 m3/j. Il

est à signaler que ces volumes en eau doivent être disponibles à partir de 2017 pour

anticiper toute pénurie dans le programme de desserte en eau.

Contraintes :

1. Au développement économique :

- Une agriculture insuffisamment développée ;

- Une activité artisanale sous exploitée ;

- Une productivité faible du secteur de la pêche ;

- Un tourisme en deçà des potentialités disponibles ;

- Une activité tertiaire encore faible.

2. Les contraintes naturelles à l’urbanisation : pentes, zones sujettes à

glissements, zones inondables

Les orientations de la stratégie :

- Exploiter rationnellement les potentialités agricoles et d’élevage ;

- Promouvoir l’artisanat « fer de lance de Tadjourah » ;

- Soutenir le tourisme ;

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- Consolider la microfinance ;

- Renforcer le dispositif institutionnel local.

Les stratégies arrêtées dans le schéma d’urbanisme :

- Promouvoir un développement urbain de qualité sur la base de projets

porteurs ;

- Rehausser la satisfaction des besoins de la population à un niveau acceptable;

Assurer la cohérence des initiatives publiques et privées.

E) OBOCK

Perspectives démographiques :

La population en 2012 a été estimée à moins de 7 000 habitants. En comptant

l’habitat épars autour, cette population devrait atteindre 11 700 habitants. Par

rapport à 2009, le taux d’accroissement annuel serait de 2,8%. En posant que l’exode

et les flux migratoires soient maintenus, la population évoluera probablement avec

un taux allant de 2,8% à 2,5%.

Échéance Taux annuel moyen Population

2012 / 11 706

2017 2,8% 13 439

2022 2,5%

15 205

2030 18 525

Besoins induits : Dans le cas de cette évolution, la population additionnelle serait de

6 820 personnes. Période Population

additionnelle

Base de calcul :

Taille moyenne du

ménage

Besoins en

logements

Besoins en

foncier

urbanisable

(base : 25

logements/ha)

D’ici 2030 6 820 6 personnes /

logement

1 137 logements 45 hectares

Besoins en équipements : Domaines Actuel Perspectives

Équipements scolaires

Primaire : TOC : 40 élèves ;

Population scolarisable :

30% élèves

1 école primaire de 12 classes

1 collège

1 extension du lycée existant

suffira.

Équipements sanitaires Réaménagement de l’hôpital

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1 polyclinique avec un

service des urgences

Équipements de socioculturels et de

jeunesse

1 espace de communication

1 siège des associations

1 bibliothèque publique

Équipements publics 1 centrale d’achat

De nouveaux sièges des

services décentralisés

Besoins en emploi : avec un taux de chômage officiel de 59% Population active (15-60 ans) Taux d’activé (à atteindre) Taux d’occupation

½ de la population 40% 50%

Besoins en eau potable : paramètre de projection des besoins en eau potable Calcul des

charges

hydrauliques

Unité

2 012 2 017 2 022 2 030

Taux de

desserte

% 22 30,0 42,0 80,1

Consommation

spécifique

population

l/hab/j 60 66,2 69,6 75,4

Consommation

spécifique

collective

l/hab/j 12 13,9 16,1 20,4

Les besoins en eau potable à desservir en 2030 sont de l’ordre de 1300 à 1800 m3/j.

La production actuelle d’eau potable dans la ville est assurée par les deux forages

Sublali 7 et Sublali 8 qui fournissent respectivement 35 et 38 m3/h. Ces deux forages

refoulent l’eau vers un réservoir semi-enterré de 450 m3 dont l’état général est

fortement dégradé.

De grandes contraintes :

- Une agriculture faiblement développée ;

- Un élevage en deçà des potentialités ;

- Un faible développement de la pêche ;

- Un secteur financier inexistant ;

- Un processus de décentralisation inachevé.

Les orientations de la stratégie :

- Exploiter rationnellement les potentialités agricoles et d’élevage ;

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- Intensifier l’exploitation des ressources halieutiques existantes ;

- Promouvoir le tourisme ;

- Mettre en place un système de microfinance;

- Désenclaver numériquement la ville d’Obock ;

- Fournir aux administrations locales les ressources nécessaires et les doter des

pouvoirs de mobilisation de ressources propres ;

- Renforcer les capacités des acteurs du développement local.

Les stratégies arrêtées dans le schéma d’urbanisme :

- Promouvoir un développement urbain de qualité sur la base de projets

porteurs ;

- Rehausser la satisfaction des besoins de la population à un niveau acceptable;

- Assurer la cohérence des initiatives publiques et privées.

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TITRE 4 : Politiques de Logement, Urbanisation,

Environnement et Energie Renouvelable

Chapitre 11 : Le Plan d’Action Urbain 2012-2015

A) Objectifs des Divers Secteurs :

1) Objectifs dans le secteur des services :

- la mise en service du complexe portuaire de Doraleh

- la construction du quai minéralier d'Assal

- la construction du nouvel aéroport international

- la modernisation de la Compagnie du Chemin de fer Djibouto-Ethiopien

- la construction des routes nationales Tadjourah-Obock, Tadjourah-Balho,

Wea-Galileh, Djibouti-Holl Holl-Grand Bara

- l'interconnexion du réseau électrique avec l'Éthiopie

- le dessalement de l'eau de mer pour augmenter l'approvisionnement en

eau potable

B) Principaux objectifs de développement du secteur primaire

1) le sous secteur de l’eau

- renforcement des capacités du MAEM-RH

- aménagement des pistes d’accès

- mise en place d’un réseau hydro climatologique

- mobilisation des eaux de surface

- sensibilisation des usagers bénéficiaires à l’utilisation des ressources en eau

- création des nouveaux points d’eau

- amélioration de l’alimentation en eau potable des zones rurales

- aménagement des sources naturelles

- réhabilitation des points d’eau

- mise en place d’une campagne nationale d’essai de pompage

- promotion de l’énergie solaire pour l’exhaure

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- application des normes réglementaires relatives à l’utilisation de l’eau

2) le sous secteur de la production végétale :

- mise en valeur des nouvelles superficies en prenant en considération la

disponibilité des ressources en eau, y compris la mobilisation des eaux de

surface surtout dans les régions Nord et Dikhil

- vulgarisation de systèmes d’irrigation rationalisant l’utilisation de l’eau

- utilisation des semences de qualité et autres intrants appropriés

- vulgarisation de nouvelles techniques culturales auprès des agriculteurs

- essai de comportement et introduction de variétés et espèces végétales

tolérant la salinité et résistantes à la sécheresse

- introduction des cultures sous serre pour produire les cultures maraîchères

- amélioration de l’exploitation des ressources en eaux existantes et

amélioration des recherches pour la détection de nouvelles sources d’eau

3) le sous secteur de l’élevage :

- accroître la production animale

- renforcer les capacités de contrôle vétérinaire

- valoriser les productions animales

- promouvoir la recherche-développement en élevage

4) le sous secteur de la pêche :

- appui aux petits opérateurs économiques

- appui à l’export

- appui institutionnel à la Direction de la Pêche et aux autres administrations

- préservation de l’environnement marin

- préservation des infrastructures de production

C) Objectifs du secteur de l’artisanat :

- la lutte contre le chômage des jeunes et des femmes, contre la pauvreté des

populations vulnérables

- le besoin de créer les petites industries artisanales de service et de production

de base par la promotion d’un tissu de petites et moyennes entreprises de

transformation des potentialités nationales et la valorisation de ces dernières

- le développement de petites entités d’exploitation et de production

d’éléments issus des domaines de l’agro pastoral ou des richesses de la mer

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- la nécessité pressante de former des ouvriers spécialisés et des techniciens

confirmés –si possible polyvalents-, capables de répondre aux besoins du

marché de services

- la nécessité de fixer les populations nomades des régions de l’intérieur dans

chaque région afin de faire face à l’émigration vers la capitale Djibouti

- l’accompagnement de la mise en place de la décentralisation par la création

de pôles économiques et solidaires dans les régions

D) Objectifs dans le domaine de la gouvernance :

- les collectivités locales s'administrent librement par des conseils élus dans le

cadre d’un État unitaire régalien

- elles ont un statut de personnes morales de droit public qui jouissent de

l’autonomie administrative et financière

- les collectivités locales sont associées à la mise en œuvre et au suivi des

compétences dans les domaines présentant un intérêt au niveau local

- elles disposent de larges compétences

- la décentralisation introduit la notion d’équilibre de pouvoirs entre élus et

représentants de l’Etat

- le Statut particulier de Djibouti lui permet de mener une gestion plus

cohérente

E) La nouvelle politique urbaine

1) Ses objectifs spécifiques : - offrir et garantir un cadre favorable au développement des activités

économiques et à l’entrée des capitaux privés et étrangers

- promouvoir et développer une économie urbaine capable de tirer

durablement la croissance

- concevoir des stratégies de mutation des comportements des différents

décideurs et des usagers, fondés sur des mesures et des outils de

communication

- lutter contre la pauvreté urbaine

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2) Ses actions :

Il sera nécessaire que les villes puissent s’assurer :

- d’espaces et d’infrastructures aptes à l’implantation et à l’exercice des

activités économiques

- d’un cadre réglementaire et fiscal attrayant pour les investisseurs,

notamment privés

- d’un environnement propice à l’épanouissement matériel et moral de leurs

populations

- du développement d’une économie de services de niveau sous-régionale

- de la responsabilisation des municipalités selon leur taille et leurs capacités

techniques et administratives

3) Les axes stratégiques

Axe I : L’intégration régionale du développement urbain Les actions :

- Renforcer l’armature urbaine du pays

- Mettre en exécution les stratégies sectorielles pour améliorer l’offre de

services de santé, d’éducation et de protection sociale au sein de chaque ville

- Mettre en œuvre une réflexion partenariale entre Etat et villes pour

l’élaboration d’un code de l’urbanisme prenant en compte le rôle des régions

dans la gestion de la ville, afin de les doter de capacités de planification et de

décisions en matière de gestion et de suivi en intégrant des éléments de

comparaison entre les normes nationales et les normes internationales

- Mise en œuvre de plans régionaux de développement visant l’amélioration

de l’accessibilité des groupes les plus vulnérables aux services sociaux de base

et prenant en compte les attentes des partenaires ruraux de l’hinterland rural

de la ville

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Axe II : Développement Economique Local

Les actions :

- Développer des stratégies d’appui au développement des activités

économiques locales et de l’initiative privée

- Simplification des procédures de création et d’installation d’entreprise

(guichet unique, conditions de financement et de fiscalité attractives)

- Développer une stratégie de mobilisation du potentiel d’investissement du

secteur privé local et d’accès aux marchés de capitaux

Axe III : La gouvernance urbaine : dont les action s sont

- Rationaliser la gestion urbaine

- Améliorer les recettes des villes

- Améliorer la qualité de la dépense urbaine

- Renforcer la maîtrise d'ouvrage des collectivités locales par des délégations

de maîtrise d'ouvrage aux partenaires locaux et en incitant à des délégations

de gestion pour un meilleur fonctionnement des services de proximité et une

plus grande accessibilité aux groupes vulnérables

Axe IV : La production de la ville : Actions :

- Nécessité de doter toutes les villes d’un SDAU

- Définir une politique de maîtrise du foncier au sein des villes

- Instaurer un impôt généralisé sur les terrains occupés régulièrement

Axe V : Les quartiers spontané : Les actions :

- Définir et mettre en œuvre une stratégie locale d’intégration des quartiers

spontanés dans le cadre du programme national

- Définir les modes d’intervention

- Mise en œuvre d’opérations de régularisation foncière pour les plus

vulnérables

- Aides au relogement

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Axe VI : L’environnement et le cadre de vie : Les actions :

- Adapter la réglementation en matière d’environnement et de cadre de vie à

la décentralisation

- Améliorer les espaces publics

- Assurer la sécurité des biens et des personnes

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Chapitre 12 : Politique Nationale du logement

A) Action à court terme (2011-2012)

Stratégies arrêtées :

Définir un cadre stratégique global de promotion de l’habitat et de

mobilisation des ressources financières inhérentes.

Mettre en place un instrument financier : une Banque de l’Habitat

Revoir la politique foncière pour constituer des réserves foncières spécifiques

aux programmes immobiliers

Intensifier les opérations publiques de logements sociaux et très sociaux :

diversification de l’offre et adaptation à la demande.

Aménagement de parcelles assainies.

Réduction du coût de construction ; promotion de matériaux produits

localement et mise en place de normes de construction adaptées.

Promotion du mouvement coopératif.

Résorption de l’habitat insalubre.

Subventions publiques pour la réalisation des infrastructures primaires pour

les opérations à caractère social et d’avantages fiscaux pour les promoteurs.

Réforme des mécanismes de financement du logement pour accroître les

ressources à LT et l’accès au crédit immobilier pour tous les ménages.

Élaboration d’un Code de la Construction.

Période Objectifs quantitatifs Objectifs qualitatifs

Co

urt

Ter

me

: 201

1-2

012

Pour la SID et le FDH :

600 nouveaux logements/ an

jusqu’en 2012.

Redéfinir les rôles des organes

opérationnels (SID et FDH) : adapter

leurs statuts, améliorer leurs capacités

d’intervention et de gestion, et

recentrer leurs activités sur leurs

missions de base.

1000 parcelles viabilisées/ an

jusqu’en 2012

Promotion d’une politique foncière et

immobilière : atténuer les effets de la

spéculation et sécuriser les terrains

constructibles. Développer des outils

d’information pour remédier à l’opacité

des marchés fonciers.

Pour le Gouvernement : 1000

logements sociaux/ an

Encadrement réglementaire et

technique du secteur par la production

de normes ; organisation de la

profession de promoteurs : certification,

classification et qualification

2000 parcelles viabilisées/ an Réalisation d’enquêtes qualitatives sur

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les ménages : profils des ménages et

données socio économiques, leurs

attentes, taux d’efforts des ménages…

Réalisation de 2 immeubles par le

FDH à Shebelley au PK12 : 6

appartements de type F3 de 91.3m²

et 6 appartements de type F4 de

110m².

Viabilisation des parcelles des

lotissements Barwaqo 2 : 1771 parcelles

(FDH)

Construction de 100 appartements

de type F4 à Balbala.

Parcellarisation et viabilisation de 96

parcelles à Balbala Hodane 2 (SID).

Pour la diaspora : Construction (SID)

de 20 villas duplex de 300 à 700m² ;

12 appartements F4.

Viabilisation d’un terrain de 35 ha à

Balbala, proximité de la future UD.

Construction de 206 logements pour

la Garde Républicaine et la

Gendarmerie Nationale (FDH).

Aménagement des espaces publiques :

Place Harbi : réorganisation du

terminus des transports publics et du

système de circulation afin de rendre

plus aisée la mobilité piétonnière.

Place du 27 Juin : espace piéton (accès

limité aux véhicules) ; pavage ; mobilier

urbain

B) Action à moyen et long terme (2012-2016)

Stratégies arrêtées :

Mise en place d’un mécanisme public de financement de l’habitat et d’accès au

logement (2011-20123) : 3 principaux mécanismes :

Mise en place d’une institution publique spécialisée,

L’établissement de mécanismes d’épargne logement,

L’extension des services de Microfinance au secteur de l’habitat

Favoriser l’accès à un logement décent pour tous

Améliorer l’accès à la propriété foncière

La résorption de l’habitat insalubre par le développement de nouvelles

synergies.

Développement de démarche participative comme les coopératives d’habitat

(2012-2013)

Période Objectifs quantitatifs Objectifs qualitatifs

Mo

yen

et

Lo

ng

Ter

me

:

2012

-201

6

Financement FADES/FSD :

3500 nouveaux logements à Djibouti

et dans les 5 chefs lieux régionaux.

Viabilisation de parcelles : (SID/FDH)

Mobilisation de financement pour

viabiliser 2000 parcelles/an.

2500 appartements (recherche de

financement FDH) :

1250 type F2

1250 type F3

Viabilisation des terrains de la

« Marina du Héron » : FDH

Remblaiement d’une superficie de 45

ha sur la mer.

306 parcelles de 800 à 1000 m²

Promoteurs privés : Projet « Doraleh Restructuration du foncier dans les

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city » conduit par la National

RealEstate Compagny NREC (sté

imb koweitienne)

40ha le long de la route de Doraleh

quartiers populaires de Balbala

(cartographie) : Plans de restructuration

Engagement NREC :

Reprise projet de construction de

1500 logements sociaux de la société

LOCRETE au pk12 :

1000 log sur des parcelles de 250 m²

(au lieu de 1500 log parc de 105 à 150

m² )

Résorption des zones d’habitat

insalubre de « Jagabuldhouq », Arhiba,

Bâche à Eau, zone 4 et 8m de Balbala.

Projet Somali Business Council :

Construction complexe

d’équipements et d’appartements à

Gabode II.

Construction d’une tour de bureaux

aux salines.

Prêts en matériaux : améliorer la qualité

du bâti

Société FIANEH :

Projet imb sur 2 sites de Balbala :

1200 log sociaux au sud du

lotissement Barwaqo II.

600 duplex sur des parcelles

de 150 à 400 m²

Développement de coopératives

d’habitat et création d’une structure

d’appui.

Investisseurs Malaisiens :

Construction de 10 immeubles en

« compound » de 5000

appartements sur une surface de 1.5

hectare :

2500 de type F2

2500 de type F3

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Chapitre 13 : La PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Les Actions stratégiques

A) Actualisation des plans sectoriels sur l’environnement. Le premier plan

d’action national pour l’environnement (PANE) a été produit en 2001. Ce plan a

permis de faire l’état des lieux sur l’environnement et a tracé les orientations

stratégiques dans les différents secteurs de la protection de l’environnement.

Cependant, l’exercice de planification n’a pas été complété par une programmation

budgétaire et la mise en œuvre du PANE a rencontré des difficultés. Les objectifs

fixés n’ont pas été atteints dans leur grande majorité. Le nouveau plan d’action aura

pour objectif de déterminer un nombre limité d’actions mais avec un budget assuré, à

mobiliser tant au niveau national qu’auprès des partenaires au développement.

Outre le PANE, les stratégies sectorielles sur la diversité biologique, la

désertification, les changements climatiques, la gestion des produits chimiques

dangereux doivent êtres actualisées avec les fonds disponibles au niveau des

mécanismes financiers de mise en œuvre des différentes conventions internationales

sur l’environnement.

B) Mise en place d’un système de suivi de l’environnement. La surveillance

de l’état de l’environnement est une obligation du Ministère de l’Environnement.

Cette surveillance est la garantie de réagir rapidement en cas de dépassement des

niveaux autorisés de rejet dans le milieu naturel. Ce suivi exige l’adoption de normes

pour les principaux polluants. Le MHUE entreprendra les études nécessaires pour

établir ces standards et la mise en place d’un système de suivi de l’environnement

efficient avec l’appui des institutions nationales et internationales partenaires.

C) Mise en place d’un système de gestion des déchets solide et leur

valorisation. La gestion des déchets est un domaine crucial pour la protection de

l’environnement et l’amélioration du cadre de vie des populations. Le MHUE entend

investir ce domaine pour mettre en place les normes de qualité dans la gestion des

déchets solides, depuis la collecte jusqu’à la décharge. Les grandes priorités sont de

déterminer les standards dans la gestion des décharges contrôlées et l’amélioration

des filières de recyclage ou de valorisation des déchets.

D) Opérationnalisation des aires protégées. En dépit de son climat aride,

notre pays possède une diversité biologique remarquable surtout dans le domaine

marin. Cette diversité rend des services important aux communautés locales et sont

le support des activités économiques qui font vivre beaucoup de personnes. Les aires

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protégées qui ont été mises en place doivent contribuer à préserver les écosystèmes

fragiles que sont les récifs coralliens, les mangroves, les zones boisées des montagnes

contre toutes les formes de dégradation.

E) La lutte contre la coupe intensive du bois. On assiste aujourd’hui à une

coupe intensive des bois dans toutes les régions du pays. Les raisons de cette

situation sont d’abord le relâchement des méthodes traditionnelles de gestion des

terroirs, le déclin de l’élevage et l’accentuation de la pauvreté chez les pasteurs

nomades qui doivent trouver des sources de revenus, et sans doute aussi de

l’accroissement de la demande de bois des consommateurs citadins. La

problématique de la coupe de bois intensive force le MHUE à rechercher des

approches et des méthodes nouvelles pour trouver avec les populations rurales, et

avec l’appui des départements ministériels concernés, en particulier le Ministère de

l’agriculture et celui de l’énergie, les solutions à cet épineux problème. Le MHUE

entreprendra dés septembre 2011, un processus de concertation avec toutes les

parties prenantes dans chaque région sur cette problématique.

F) Mise en œuvre de stratégies d’adaptation aux changements climatiques.

La République de Djibouti, bien que contribuant de façon marginale aux émissions

globales de gaz à effet de serre (GES), est particulièrement vulnérable aux effets

néfastes des changements climatiques tels que la sécheresse, les inondations

catastrophiques, la dégradation de la diversité biologique, les conséquences de

l’élévation du niveau de la mer. Les écosystèmes fragiles et les populations rurales

qui en vivent ont une très faible capacité à s’adapter aux variations climatiques qui

aggrave la pauvreté et ont un impact négatif sur les programmes de développement

pour atteindre les objectifs de développement du millénaire (ODM). Il est nécessaire

d’élaborer et mettre en œuvre des programmes de réhabilitation des écosystèmes

dégradés, de protection contre les inondations, de mobilisation des eaux de surface,

qui permettront d’augmenter la résilience des populations aux changements

climatiques.

G) L’intégration de la problématique de l’environnement dans les

programmes de développement. L’intégration du secteur privé dans la protection de

l’environnement revêt un caractère stratégique. Les technologies de l’environnement

sont aujourd’hui un secteur d’activité que les entreprises djiboutiennes ou opérant à

Djibouti doivent investir pour proposer dans les différents secteurs que sont la

construction, la consommation de l’eau, la production et la consommation de

l’énergie, la gestion des déchets, des solutions pour les entreprises, les collectivités ou

les ménages..

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Chapitre 14 : La Politique du Secteur de l’Energie

Renouvelable

Plan de développement solaire

Afin d’assurer un développement, la stratégie proposée doit être globale, intégrant

de manière cohérente les différents aspects suivants :

- Le ciblage des segments de marché prioritaires ;

- Le cadre institutionnel et organisationnel ;

- La promotion économique et soutien financier de la filière ;

- La réglementation ;

- Le renforcement de capacités institutionnelles et privées ;

- La communication et la promotion de la filière ;

A) Objectifs qualitatifs :

- Faire décoller le marché d’équipements solaires communautaires ;

- Initialiser le marché d’électrification rurale des ménages ;

- Développer les capacités au niveau de l’administration et du secteur privé

opérant dans ce domaine ;

- Tester et valider de nouveaux usages de l’énergie solaire, en préparation de

leur diffusion à Djibouti.

B) Objectifs quantitatifs :

- L’équipement d’une cinquantaine de forages et d’une cinquantaine de puits

en pompes solaires pour l’eau potable, l’abreuvage des animaux et la petite

irrigation ;

- L’équipement en systèmes photovoltaïques d’une soixantaine d’écoles

rurales (classes, logements de fonction, internats, etc..) ;

- L’équipement d’une quarantaine de dispensaires ruraux (éclairage, froid,

communication, etc…) ;

- L’équipement d’une quarantaine de villages en froid communautaire ;

- L’électrification de quelques 2000 ménages ruraux dans les villages qui

recevront les installations communautaires.

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TITRE 5 : Sécurité Alimentaire et Secteur Primaire

Chapitre 15 : Plan de Développement du Secteur

Primaire 2011- 2018

Axe 1 : Améliorer l’accès à l’eau

* Renforcer les capacités de la Direction de l’Eau et des sous directions

régionales

* le développement d’infrastructure (désenclavement) facilitant l’accès et

l’étude des points d’eau.

* Amélioration de l’infrastructure d’informations pour mieux gérer les

ressources en eau

* Sensibilisation des bénéficiaires à l’utilisation rationnelle des points d’eau.

* Amélioration ou réhabilitation des ouvrages d’eau existants

* Promotion de l’énergie solaire

Axe 2 : Productions animales : * accroître la production animale

* renforcer les capacités de contrôle vétérinaire

* valorisation des productions animales

* promouvoir la recherche-développement en élevage

Axe 3 : Production végétale :

* vulgarisation de système d’irrigation rationalisant l’utilisation de l’eau

* Utilisation des semences de qualité et autres intrants agricoles

* Vulgarisation des nouvelles techniques culturales auprès des agriculteurs

* Essai de comportement et introduction des variétés et espèces végétales

tolérant à la salinité et résistantes à la sécheresse

* Introduction des cultures sous- serre pour produire les cultures maraîchères

* Mise en valeur des nouvelles superficies en prenant en considération la

disponibilité des ressources en eau,

* Renforcement de la structure de recherche agricole au CERD

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Axe 4 : Production halieutique :

* Appui aux petits opérateurs économiques

* Appui à l’exportation des produits de pêches

* Appui institutionnel à la Direction de la Pêche et aux autres administrations

* Préservation de l’environnement marin

* préservation des infrastructures de productions

Axe 5 : formation professionnelle et la structuration des producteurs :

* Améliorer et renforcer les capacités techniques et organisationnelles des

producteurs

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Chapitre 16 : La Politique Nationale de Sécurité Alimentaire

2012-2017

A) Les objectifs : L’objectif général est d’ « assurer l’accès de tous les Djiboutiens, à tout

moment, aux aliments nécessaires pour mener une vie saine et active à l’horizon 2025

». Il s’agit d’une ambition légitime compte tenu de la petite taille du pays qui compte

environ 140 000 personnes en situation d’insécurité alimentaire. Cet objectif général

se décline dans un premier temps à l’horizon 2015 au regard des engagements du

Millénaire, de réduire de moitié la population frappée par la faim et la malnutrition.

Il recouvre les quatre dimensions de la sécurité alimentaire: la disponibilité d’aliments de bonne qualité sanitaire et nutritionnelle;

leur accessibilité pour les populations, y compris pour les plus

vulnérables;

la stabilité des approvisionnements dans l’espace et dans le temps;

l’utilisation optimale des aliments par les individus (dimension

nutritionnelle).

et doit être appréhendé à trois niveaux:

individus et ménages;

communautés et territoires locaux; et

niveau national.

La stratégie doit donc répondre à deux objectifs spécifiques qui sont également repris

par le Programme Alimentaire Mondial dans ses recommandations stratégiques:

renforcer les capacités de prévision, de prévention et de gestion des

crises conjoncturelles, en lien avec la politique nationale de gestion des

risques et des catastrophes. Cette première composante relève du

dispositif national de gestion des risques et catastrophes, placé dans le

cadre de la protection et de la sécurité civile sous la responsabilité du

Ministère de l’intérieur;

créer les conditions d’une sécurité alimentaire structurelle, en lien avec les

politiques et stratégies de développement et étroitement liée à la politique de

développement durable; cette composante doit donc constituer le cœur du PNSA.

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La poursuite de ces objectifs implique de relever plusieurs défis majeurs:

réduire la dépendance alimentaire vis-à-vis des importations (vecteur

de vulnérabilité pour le pays et facteur d’incertitude sur l’évolution des

prix des aliments de base);

réduire le coût de l’alimentation dans les dépenses des ménages (qui

doivent dans une très large majorité recourir au marché pour se

nourrir) et donc directement influencée par le prix des denrées;

permettre aux ménages de couvrir leurs besoins alimentaires de base

par leurs propres ressources (limiter les logiques d’assistanat néfastes

pour la dignité des personnes et plaçant les ménages dans une

dépendance durable non soutenable à terme);

réduire la vulnérabilité des ménages aux chocs conjoncturels (en

renforçant les capacités endogènes des ménages à affronter les aléas par

une panoplie de réponses possibles);

rationaliser la gestion des ressources en eau: défi majeur pour un pays

aride disposant de ressources en eau limitées ou dont l’exploitation est

très coûteuse. (approvisionnement en eau potable, irrigation et

abreuvement du bétail);

intégrer la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la stratégie globale

de lutte contre la pauvreté et de développement social; et

promouvoir les complémentarités et les synergies entre l’action publique et les

initiatives du secteur privé.

La stratégie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle peut se fonder sur des

programmes sectoriels ou sous sectoriels (agriculture, pêche, santé, enseignement,

travaux publics,…) gérés par des départements ministériels clairement identifiés,

mais d’autres activités concernant toute la population peuvent relever d’un ministère

ou de la coordination de plusieurs ministères (formation professionnelle, promotion

des femmes, politique de l’emploi, redistribution des revenus, crédit et micro-

finance, respect de l’environnement,…). Il est donc possible sur ces bases de définir

douze priorités stratégiques relevant du secteur primaire.

B) Résultats escomptés pour 2017 :

* il est attendu des fermes extérieures une production correspondant à

20% du niveau des importations alimentaires et une contribution significative à la

production fourragère (paille) destinée à l’alimentation du cheptel national;

* le stock stratégique devrait assurer la couverture de 30% des besoins

en aliments de base;

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* la sous-composante « Développement Rural » devrait assurer une

fourniture annuelle de 65 000 millions de m3 par la mobilisation des eaux

superficielles; assurer une production additionnelle de 3 000 tonnes de fruits; et

accroître de prés de 50% les prises de la pêche artisanale et bénéficier directement à

15 000 familles, soit quelques 90 000 personnes

* les projets de la sous-composante « Genre » bénéficieraient à quelques 250

groupements féminins et assureraient une alimentation rationnelle et équilibrée à

prés de 15 000 élèves du primaire

* la mobilisation des eaux de la sous-composante hydraulique concernerait

une population de l’ordre de 40 000 personnes et un cheptel de plus de 25 000 tètes;

le projet des « eaux usées » permettrait l’irrigation de prés de 100 ha supplémentaires

soit 10% de la superficie actuellement irriguée au niveau national

* le projet de renforcement de la santé animale concernerait la totalité du

cheptel national (1 million de tètes) et prés de 2 millions de tètes des animaux de la

région transitant par Djibouti

* on peut donc estimer très globalement que le PNSA pourrait bénéficier à

plus de 150 000 personnes, majoritairement en milieu rural, soit prés de 65% de cette

population

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TITRE 6 : Politiques Culturelle, Religieuse et Internationale

Chapitre 17 : Plan d’Action du Ministère de la Culture

et du Ministère des Biens Wakfs

A) Plan d’action du Ministère de la culture

Une politique culturelle active et au service du développement

La politique culturelle de notre pays, a pour ambition, d’insérer la culture

Djiboutienne au cœur de tout programme de développement, de toute action

politique, sociale et économique parce que la culture est un facteur déterminant du

développement. De même qu’elle requiert la participation de toutes les composantes

de la société Djiboutienne, des secteurs publics et privés et de tous les citoyens.

* Axe statregique1 :

- En 2011-2012 : Affirmation de l’identité culturelle et des langues

nationales

Action 1 : Bien organiser et gérer l’action culturelle.

Action 2 : Garantir le droit à la culture pour tous

Action 3 : Favoriser la participation des femmes et des jeunes à la

vie culturelle

* Axe stratégique 2 porte sur la période 2012-2013 : Valorisation du

patrimoine culturel dont les actions sont :

Action 1 : Restructurer l’Institut Djiboutien des Arts (I.D.A)

Action 2 : Création d’un Comité National Supérieur de la Culture

* Axe stratégique 3 porte sur la 2013-2014 : Ressources matérielles, humaines

et financières au service du développement culturel dont les actions sont

Action 1 : Au niveau financier

Action 2 : Au niveau humain

Action 3 : Au niveau administratif et juridique

Action 4 : Au niveau institutionnel

Action 5 : Aider et soutenir la création intellectuelle et artistique

Action 6 : Soutenir l’industrie culturelle en structurant les filières

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* Axe stratégique 4 porte sur la période 2014-2015 : Promotion des échanges

culturels interrégionaux dont les actions seront entreprises au niveau :

Action 1 : Sur le plan national

Action 2 : Au niveau régional et international

B) Plan d’action du Ministère du Ministère des affaires religieuses :

- Objectif stratégique 1 : Renforcer le rôle du ministère dans le

domaine de la Daawa et de la réforme à travers un modèle pondérateur du juste

milieu. Les actions à mener sont :

* Propager la sensibilisation religieuse et culturelle au niveau

des différentes composantes de la société.

* Améliorer les performances de la Haute Instance de Fatwa et

renforcer son autorité dans le pays.

* Renforcer les capacités des Imams et des Muezzins

* Développer les activités des mosquées et revitaliser leur

message sensibilisateur et éducatif au sein de la communauté.

* Prendre soin du Saint Coran et de la Sunna Bénie tout en

s’attelant à la diffusion de leurs sciences

- Objectif stratégique 2 : Renforcement des capacités administratives et

institutionnelles du ministère dont les actions sont :

* Améliorer les performances du personnel du ministère.

* Renforcer les capacités dans la gestion financière

* Mise en œuvre de projets de développement pour le ministère

* Élaborer des plans et des règlements pour le ministère et

assurer le suivi au niveau de l’exécution

- Objectif Stratégique 3 : Développement communautaire dans une

perspective islamique. Les actions sont :

* Inculquer les valeurs islamiques à la jeunesse et renforcer leur

rôle dans le développement communautaire

* Promotion de la femme dans sa dimension islamique et

consolider davantage sa participation dans le développement

communautaire global

- Objectif Stratégique 4 : Développement des services religieux afin

de répondre aux exigences de la société. Les actions sont :

* Développement des services du Hadj et de l’Omra pour satisfaire les

exigences communautaires.

* Exhorter les gens à accomplir le Hadj et l’Omra, les sensibiliser et leurs

clarifier les mérites rituels.

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Chapitre 18 : Plan d’Actions Quinquennal 2011-2016

Ministère Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale

A) Principaux fondamentaux :

Ce sont des priorités qui déterminent la Sécurité et le Développement du pays.

1) Souveraineté National et Intégrité Territoriale

- Objectif 1 : Résolution définitive du conflit frontalier avec l’Erythrée

- Actions : Relancer le processus de négociations et de

résolution du conflit frontalier avec l’Erythrée par le

biais de la médiation qatari

- Objectif 2 : Renforcement du rôle d’acteur central dans la promotion

de la paix et la sécurité régionale et internationale

- Actions : Poursuivre les efforts diplomatiques dans le

cadre des instances internationales, Conseil de Sécurité

de l’ONU, Conseil de Paix et de Sécurité UA, OCI, Ligue

Arabe ; - Obtenir un second mandat au CSP 201-2014

- Objectif 3 : Renforcement des capacités de défense en mobilisant le

maximum d’assistance militaire

- Actions : - Mise en place d’un Comité conjoint

comprenant le Ministère de la Défense, le CEMGA, la

Sécurité Nationale afin de coordonner les activités et les

projets en matière de défense nationale ; - Poursuivre les

négociations ; - Finaliser le projet d’accord de défense

avec la France et mise en place d’un programme de

renforcement de capacité de défense ; - Lancer les

négociations et finaliser les accords de coopération

militaire bilatéraux notamment avec la Russie, la

République Tchèque, la Belgique…etc

- Objectif 4 : Renforcement de la Sécurité Maritime

- Actions : Mise en œuvre du projet de renforcement de

capacités de nos gardes cotes avec le Japon ; - Engager

une coopération militaire dans le domaine maritime

avec des pays comme Singapour, Australie ; - Mobiliser

davantage de ressources financières auprès de l’OMI et

de l’Union Européenne notamment en revisitant le

SOFA pour l’opération Atalante

2) Promotion de la Paix, Démocratie et Stabilité

- Objectif 1 : Poursuite des efforts de soutien au Gouvernement

Somalien

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- Action : Envoi du Contingent Djiboutien de l’AMISOM en

Octobre 2011 et à terme mobiliser la Communauté

Internationale les 3000 soldats nécessaires

- Objectif 2 : Diplomatie Engagée, Dynamique et vigilante au sein de

l’IGAD compte tenu de la réintégration de l’Erythrée

- Actions : - Mise en place d’un système de sécurité collective

régionale dans l’espace IGAD

- Objectif 3 : Sauvegarde de la Paix et la Stabilité du Yemen et

prévention des conséquences d’impact négatif sur Djibouti

- Action : Poursuite des négociations sur le projet de réforme de

l’Organisation Panarabe et suivi de prés des situations agitées

dans certains pays arabes en particulier le Yémen.

- Objectif 4 : Renforcement de la démocratie, bonne gouvernance et

Etat de Droit

- Actions : Poursuivre les actions remarquées et apporter les

contributions positives dans le cadre du Conseil des Droits de

l’Homme de l’ONU ; - Tenir régulièrement des réunions

annuelles de dialogue politique avec l’Union Européenne ; -

Faire avancer significativement le processus de mécanisme

d’évaluation par les pairs, MAEP et relancer les activités de la

Commission nationale ; - Accélérer le rythme de ratification des

principaux instruments juridiques internationaux en matière de

droits de l’homme ; - Continuer à jouer un rôle majeur dans le

cadre des travaux du Comité interministériels de Coordination

du processus de Rédaction et de Soumission des Rapports

Périodiques (CIRSRP)

3) Sécurité Collective

- Objectif : Aboutissement du Consensus Africain pour l’obtention

d’un Siège permanent au Conseil de Sécurité

- Action : Poursuivre les négociations sur la réforme du Conseil

de Sécurité dans le cadre multilatéral panafricain

4) Contribution au Développement Economique et Social par le biais de la

Coopération Internationale

- Objectif 1 : Mobilisation significative des ressources financières

essentiellement les dons bilatéraux et multilatéraux pour financer

l’INDS et Inscrire les actions en faveur de la réalisation des OMD

- Actions : - Mettre l’accent sur les bailleurs de fonds bilatéraux

et multilatéraux privilégiés tels que la Japon, la Chine, la

France, les Fonds Arabes, UE, BAD ou encore les institutions de

Bretton Woods (BM et FMI) ; - S’impliquer davantage aux côtés

du Ministère des Finances aux activités des institutions de BM,

FMI ; - Réintégrer le Club des pays prioritaires de l’aide

française et renégocier le DCP avec la France ; - Intégrer la liste

des pays prioritaires bénéficiant de l’aide au Développement de

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l’Allemagne ; - Mener des actions vers les nouveaux partenaires

tels que la Russie, le Brésil, l’Inde…..

- Objectif 2 : Meilleur Coordination nationale pour une efficacité de

l’Aide (Mise en Œuvre du PANEA) et Concertation et Adoption avec

le Ministère des Finances d’une Stratégie Commune d’Orientation des

interventions des partenaires au développement (Réussite de la table

Ronde des bailleurs)

- Actions : Réengager les discussions avec le Ministère des

Finance (DFE) pour la mise en place d’un mécanisme de

concertation et de coordination pour une meilleure

programmation des projets de développement ; - Mener des

actions conjointes avec le Ministère des Finances dans le cadre

du processus d’annulation et de conversion des dettes

bilatérales.

- Objectif 3 : Actions inscrites dans le cadre stratégique du NEPAD et

d’une approche visant au renforcement de l’intégration régionale

(COMESA) et s’imposer comme une plateforme de services à vocation

régionale

- Action : Mettre l’accent sur la réalisation des projets régionaux

d’envergure notamment avec l’Ethiopie et le Sud Soudan en

particulier les projets ayant trait aux infrastructures (routières,

ferroviaires, portuaires et aéroportuaires)

- Objectif 4 : Obtention de maximum de bourses et de places au sein

des Universités au profit des étudiants en signant des accords

bilatéraux sur le long terme

- Action : Engager des négociations bilatérales avec des pays

comme l’Inde, la Chine, Cuba, la Malaisie, l’Afrique du Sud,

l’Australie ou encore d’autres pays susceptibles d’octroyer des

bourses d’études.

B) Composantes essentielles :

1) Consolidations des acquis avec les partenaires bilatérales et

multilatérales privilégiés

- Objectif : Consolider et pérenniser l’excellence de nos relations

bilatérales

- Action : Cibler en priorité - Les partenaires incontournables

membres du Conseil de Sécurité (France, USA, Chine, Russie,

Royaume Unie) ; - Les puissances économiques (Allemagne,

Japon) ; - les partenaires socio-économiques (Ethiopie, Emirats

Arabes Unis, Arabie Saoudite, Qatar, Koweït, Egypte, Italie,

Maroc, Iran) ; - Les pays Emergeants (Inde, Brésil, Turquie,

Afrique du Sud) ; - Les autres partenaires potentiels (Canada,

Kenya, Corée du Sud, les pays scandinaves, l’Australie…)

2) Plus grande visibilité et une présence diplomatique internationale

renforcée en Afrique, Europe, au Moyen Orient

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- Objectif : Présence marquée et active sur la scène diplomatique pour

faire connaître le pays et attirer l’attention vers le pays

- Actions : Ouverture de 5 nouvelles ambassades ; - consolider

notre atout majeur qu’est la Paix, la Stabilité et la Position

stratégique ; - Sensibiliser les pays concernés pour mobiliser les

ressources financières, - Réactiver les groupes d’amitié

parlementaire et d’en créer des nouveaux ; - Organiser des

forums pour faire connaître le pays et inviter les investisseurs ; -

Favoriser la Coopération décentralisée, - Miser également sur la

Coopération non gouvernementale

3) Une valorisation accrue de notre position stratégique

- Objectif : Obtention de meilleures retombées financières,

économiques et matérielles de la présence des forces étrangères à

Djibouti

- Actions : - Mettre davantage en lumière nos contributions à la

Paix et la Sécurité de part notre position stratégique (lutte

contre le terrorisme, lutte contre la piraterie…..) ; - Négocier et

Finaliser la SOFA avec les pays demandeurs à savoir l’Italie, la

République Tchèque, le Danemark, la Belgique, l’Australie, la

Suède) ; - Renégocier la SOFA avec l’UE pour l’opération

Atalante

4) Initiatives nouvelles

- Objectif 1 : Impliquer la Diaspora dans la promotion de l’image du

pays et la Défense de nos intérêts

- Action : Organiser un Forum en faveur de la Communauté

djiboutienne vivant à l’étranger (hommes et femmes d’affaires,

fonctionnaires internationaux…)

- Objectif 2 : Familiariser nos concitoyens afin de les sensibiliser sur les

droits et devoirs à l’étranger

- Action : Organiser une journée porte ouverte pour nos

concitoyens afin de les informer

5) Réforme du dispositif administratif

- Objectif 1 : Rehausser les compétences de nos diplomates par la

formation

- Action : Parachever le projet d’Institut de formation de

diplomates ; - Mise en place de la Structure qui va gérer

l’Institut (budget, ressources humaines et matérielles) ; - Inclure

la structure administrative de l’Institut dans la nouvelle

organigramme du Ministère ; - Entamer les discussions pour

nouer des partenaires entre le nouvel institut et des instituts

étrangers ; ENA, IRIC….

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- Objectif 2 : Valorisation de la fonction de diplomate tant à la centrale

que dans les chancelleries

- Actions : - Amélioration du traitement des diplomates à la

centrale et les chancelleries ; - Rétablissement de primes de

sujétion aux diplomates à la centrale ; - Réajustement des

primes en faveur de nos diplômes à l’étranger compte tenu de

la cherté de vie ; - Mise à disposition de moyens matériels à la

centrale ;

- Objectif 3 : Instauration d’une politique de rigueur et d’obligation de

résultats

- Action : Veiller rigoureusement aux présences et absence du

personnel du Ministère

- Objectif 4 : Rationaliser les dépenses financières de nos chancelleries

- Actions : Lancer une concertation conjointe avec le Ministère

des Finances pour élaborer une stratégie commune

- Objectif 5 : Instauration une meilleure coordination avec nos

chancellerie

- Actions : - Relancer la tenue de la conférence des

Ambassades ; des Consuls Généraux et des Consuls

Honoraires ; - Mise en place d’un mécanisme efficace

d’information, de suivi des activités de la centrale et les

chancelleries en privilégiant l’outil d’Internet au lieu du fax ; -

Réactiver le site web du Ministère ; - Poursuivre le travail de

scanner de tous les accords ; - Mise à disposition de nos

chancelleries les accords