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Supplément IPM du 8 août 2013 : Euro Hockey 2013
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© S.A. IPM 2013. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
PHILIPPE
DEMAR
ET
EUROHOCKEY 2013
TOUT SAVOIR SUR L’EURO DES RED LIONSET DES RED PANTHERS
Supplément - La Dernière Heure - Les Sports et La Libre Belgique du 08/08/2013
© S.A. IPM 2013. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Sommaire
3MÉDAILLES EN VUELa fédération de hockey n’a jamais eupeur de dévoiler dehauts objectifs. Si elleveut réussir son Euroen coulisse, elle entend aussi atteindreles sommets sur leterrain. L’ARBH a fixéun Top 3 aux RedLions alors que lesRed Panthers sontattendues en demifinales.
“C’est grâce aux JOque nous ensommes làaujourd’hui”Pascal Kina
COACH DES DAMES
“Je pars du principeque je ne suisjamais satisfait,qu’il faut toujoursavoir faim etvouloir plus. Nousdevons encoreprogresser.”Marc Lammers
COACH DES LIONS
pp 4-5UN DÉFI TITANESQUESortir de terre un tel événement ne s’improvise pas. Depuis 2 ans, une équipe de plusde 100 personnes s’active afindemettre sur pied la plusgrande compétition de hockeyjamais organisée sur le solbelge. Le budget, soit 1,5million d’euros, en dit long sur lacharge de travail.
pp 6-7LES RED LIONS SOUSLA LOUPETour d’horizon, sous la formede fiches d’identité, des forcesen présence deMarc Lammers.
pp 8-9LES TOURNANTS DUHOCKEY BELGE EN 10ÉTAPESCes vingt dernières années, leséquipes nationales ont connude grands bouleversements.Aperçu des 10 dates qui ontmarqué l’histoire des Red Lionset des Red Panthers.
D.R.
Le nouveau visage du Braxgata1
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© S.A. IPM 2013. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Edito
Il y aura un avant etun après Boom 2013Par Thibaut Vinel
Que la fête soit pleine et totale ! Tous les ingrédientssont réunis pour que les Red Lions et les Red Panthers communient avec leur public dans un cadreprestigieux. Tout ? Absolument tout. Le timingd’abord. Les Lions nourrissent les plus hautes ambitions après avoir battu l’Australie à deux reprises enmatch officiel. Rotterdam a servi d’ultime déclicpour un groupe pétri de talent. Les Panthers, qui ontsouffert lors de laWorld League, viennent de fêterleur qualification pour la Coupe duMonde 2014.Sans panache certes, mais le groupe s’est repris enmain ce derniermois. Pascal Kina devra composeravec un noyau trop étriqué, mais le Top 4 est épinglédans ses objectifs. Cette grandmesse à Boom tombeà point nommé car, ces dernières années, la proximité des grands événements (Euro àMönchengladbach, Olympic Qualifier à Kontich et JO à Londres)ont offert autant de possibilités aux supportersbelges de s’organiser. Aujourd’hui, la Red Tribe a vule jour. Le 12e homme est prêt àmettre le feu dans lesénormes tribunes. Enfin, l’ARBH a eu le temps dedigérer l’éclosion rapide de ses équipeslocomotives.La Fédération, limitée dans son champ d’action, n’aplus froid aux yeux. Soutenue par une armée desponsors, elle a constitué une bande de plus de 100personnes pour sortir de terre un projet somptueux.Les habitués des bancs blancs défraîchis du “Brax” enprendront plein la vue. Le Hockey Park, le Plaza et leStadium raviront toute la famille. Entre lesmatches,les enfants pourront s’adonner à diverses activitéssportives pendant que les parents flâneront dans lesallées commerçantes ou se poseront à une terrassepour déguster une petitemousse. L’Euro ne se limitera pas à une simplemanifestation sportive. LeTriFinance veut que les familles débarquent en nombre pour passer une journée de fête. Cerise sur legâteau, la télévision a, pour la première fois de sonhistoire, compris l’importance de l’enjeu. Elle a déliéles cordons de la bourse pour retransmettre en directl’événement. Le revers de lamédaille ? Les Red Lionset les Red Panthers sentent la pressionmonter cesderniers jours. Un an après les Jeux olympiques, l’étés’annonce chaud bouillant sur le front du hockeybelge… On finit par s’y habituer et c’est tantmieux !
p 15CALENDRIERPour tout savoir sur les heuresdematches et les compositionsde poule durant les 9 jours decompétition.
pp 10-11LES RED PANTHERSSOUS LA LOUPETour d’horizon, sous la formede fiches d’identité, des forcesen présence de Pascal Kina.
pp 12-13PORTRAITS DES COACHSQui se cache derrière les facièsdeMarc Lammers et de PascalKina ? Retour sur les trajectoires très différentes de deuxhommes qui président auxdestinée des Red Lions et desRed Panthers.
Le site du Braxgata a étécomplètement redessiné. Lechantier le plus spectacu-laire touche le terrain(image 3) qui est bordé de8400 strapontins. Un plan(image 2) sera nécessairepour s’orienter entre lestrois zones majeures : leplaza, le stade et le hockeypark (image 1). L’entrées’effectue du côté du parcsitué derrière le club. Parconséquent, l’entrée “classi-que” est condamnée durantles Championnats d’Europe.
Le nouveau visage du Braxgata2
3
Supplément spécial de La Libre Belgique et de La Dernière Heure. Coordination rédactionnelle :Thibaut Vinel (responsable du supplément), avec la participation de Jean-François Jourdain.Réalisation : IPM Press Print. Conception : Jean-Pierre Lambert (Responsable graphique), ValérieMoncomble. Illustrations : Philippe Demaret et Philippe De Putter. Administrateur délégué – éditeurresponsable : François le Hodey. Directeur général : Denis Pierrard. Rédacteur en Chef de la Libre :Vincent Slits. Rédacteur en Chef de la DH : Ralph Vankrinkelveldt. Pub : Luc Dumoulin.
© S.A. IPM 2013. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Voyagedans les coulissesh Le site du Braxgata, divisé en troisparties, sera méconnaissable.
L’amateurisme a quitté les terrains depuis desannées déjà. En coulisse aussi, les acteurs nelaissent plus rien au hasard. Gérer un budget
d’un million et demi d’euros pour un événement quiaccueillera plus de 50000 personnes ne s’improvisepas. Une armada de pros, de semipros et de bénévoles est venue prêter main forte à l’ARBH qui n’étaitpas suffisamment armée pour organiser le 3e plusgrand événement de hockey à travers le monde.
Depuis plusieurs semaines, le Braxgata a subi deprofondes métamorphoses afin d’accueillir jusqu’à8500 personnes par jour.
Le site se divise en 3 zones : l’entrée principale avecson Hockey Park, le Plaza et le terrain de match.
1. LeHockey Park : situé juste après l’entrée principale, le Hockey Park se compose de plusieurs
espaces d’animation. Un village pour enfants de 6 à 12ans propose une foule d’activités ludiques centréessur la pratique du hockey sous toutes ses formes. Unautre village accueillera un peu plus loin les adolescents de 12 à 18 ans. Des concerts sont prévus tous lessoirs.
2. Le Plaza : construit sur le terrain numéro 2 du“Brax”, cette zone est dédiée à la nourriture et
aux magasins éphémères. Les plus grandes marquesde hockey seront présentes. L’emplacement d’un petitespace (3 mètres sur 3) se chiffre à 2500 euros. Le prixmonte à 5300 euros pour de plus grandes superficies.
Les échoppes de nourriture vendront des alimentsclassiques en mettant l’accent sur une alimentationsaine. “Nous ne voulons pas voir de files. Nous avonsmultiplié les espaces de restauration”, souligne le responsable de la logistique, PierreEmmanuel Fobe.
3. Le terrain principal : Les changements les plusspectaculaires toucheront évidemment les
abords du terrain officiel. Si le terrain n°2 est dédiéaux entraînements, tous les matches se joueront surle terrain qui borde la terrasse du clubhouse. Pourl’occasion, cette zone est complètement transformée.Des tribunes de 8340 places borderont le terrain. Lerevêtement a été nettoyé. Les goals officiels (avec desbords jaunes) ont déjà été placés. L’éclairage (full Led)remplace les anciennes lampes. Les bancs de toucheont été positionnés de l’autre côté du terrain. Les traditionnels bancs pour le public ne seront plus visibles.Une dizaine de caméras capteront toutes les actionsde match. Comme en EHL, des microcaméras serontaccrochées aux filets des goals. Derrière un but, unetribune accueillera des supporters debout (15 euros laplace) à la façon des kops en football. La plus grandetribune dispose de plus de 3 000 strapontins. Deuxécrans géants de 5 mètres sur 6 montreront les ralentis et autres annonces du match. Normalement, les arbitres seront équipés de caméra afin d’entendre lesconversations avec les joueurs. Des Ledboarding (unepremière en hockey !) c’estàdire des panneaux lumineux consacrés aux publicités ont été placés autourdu terrain. Une tente VIP sur le miniterrain, les bureaux officiels des représentants de la FIH et une immense salle de presse complètent cet espace.
Thibaut Vinel
Un budget colossal : 1,5 million
Les Championnats d’Europe consti-tuent le plus grand événement dédié auhockey organisé en Belgique. L’anpassé, l’Olympic Qualifier à Kontich futune grande réussite, mais l’ampleur del’événement ne souffre pas la comparai-son. Le budget donne le tournis à plusd’un organisateur. Le coût global dépas-sera le million d’euros et demi. Poursupporter les coûts, la cellule marketinga débloqué une somme de 500000euros grâce à des sponsors qui sebousculaient au portillon. L’imagepositive et dynamique du hockey aséduit plus d’une entreprise. Les cais-ses se rempliront grâce aux revenusgénérés par les sponsors, le ticketing, lecatering, les locations d’espaces publi-citaires et… les droits télévisés. Lessponsors ont d’ailleurs rivalisé d’ingé-niosité pour se démarquer sur le site.Fintro distribuera un livre avec lesimages de tous les joueurs afin que lesenfants collectionnent les paraphes deleurs stars. D’autres marques distribue-ront des tickets lors de campagnesvisibles dans les supermarchés. M andM’s sort une chanson en l’honneur desRed Panthers. Ketnet invite des jeunesdans ses studios. L’équilibre financierrelève du domaine du possible.
Transport et parking
Les transports restent un point sensibledans l’organisation de tout événement decette envergure. L’Euro s’appuie sur l’expé-rience du festival Tomorrowland. Les par-kings des environs sont réquisitionnés. Leplus lointain se situe à 4-5 kilomètres. Desshuttles (15 au total) très réguliers achemi-neront les supporters vers l’entrée princi-pale. Le parking vous coûtera 5 euros pour lajournée. Les organisateurs doivent aussicoordonner les déplacements des athlètes etdes officiels. Seize équipes issues de 12nations différentes seront véhiculées de leurhôtel vers le terrain d’entraînement et le sitedu Braxgata. “À part l’Espagne et la Biélorus-sie, toutes les nations ont réservé leurhôtel via la liste que nous leuravons fournie. Ils dorment donctous à Anvers”, souligne l’un desgrands responsables, Pierre-Em-manuel Fobe. Les Belges logentdans l’hôtel d’… Erik Gysels, leprésident du Braxgata. Les Lions etles Panthers dorment au Ter Elst àEdegem, le QG des protégées de Kina lors del’Olympic Qualifier de Kontich. Les joueurs etjoueuses s’entraîneront, aussi, loin de l’agi-tation du Braxgata. Les terrains mouillés duBeerschot, du Victory, de l’Héraklès, duDragons et de l’Antwerp ont ouvert leursportes.
15 – 30PRÈS D’ANVERSET DE BRUXELLESLe terrain duBraxgata ne se situequ’à 15 kilomètresd’Anvers et à plusoumoins 30 bornesde la capitale.
8400CAPACITÉ DU STADED’immenses tribunes ont été construites autour duterrain principal.Leur capacité ?8400 places.
“Nous ne nouscontenterons pasde la plus bellemédaille sur leterrain, nousvoulons aussi êtreélus le meilleurtournoi de hockeyjamais organiséau monde.”DenisVan Damme
RESPONSABLE MAR-KETING ET PRESSEElle témoigne de ladétermination duteam d’organisation
Logistique4/5
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Le prix des tickets
La vente des tickets suit une courbetout à fait normale et rassurante. Lepremier samedi et le dernier week-endaffichent quasiment sold out. Les autresjours, les tribunes seront honnêtementremplies. Les événements antérieurscomme l’Euro de Mönchengladbach oul’Olympic Qualifier de Kontich ontdémontré que les Belges étaient capa-bles de se mobiliser pour soutenir leurscouleurs. Le prix des tickets est variableen fonction de la tribune. Une placedans le kop derrière le but ne coûte que15 euros tandis que de l’autre extrémitéde la pyramide, en VIP, un ticket sevend à 60 euros. Chaque jour, 630packs VIP sont mis en vente. Plus de80% avaient déjà trouvé acquéreur. Enfonction des jours, ces formules deprestige coûtent entre 150 euros (ensemaine) et 195 euros (le 2e week-end).Si un groupe de plus de 20 personnesdécide de s’inviter dans l’espace VIP, ilrecevra un espace privé. Les ticketssont valables pour la journée entière.
La télévision retransmet les matches
Les montants restent mystérieusement consignés dans des contrats tenus à l’écart des yeux indiscrets. Pourla première fois de l’histoire de l’ARBH, les télévisions ont négocié avec la Fédération pour acheter des droitsde retransmission. Grâce aux succès des Red Lions et des Red Panthers, toutes les rencontres seront retrans-mises en direct sur la RTBF (côté francophone) et sur la VRT (côté néerlandophone). “La chaîne flamandeavait d’emblée montré un grand enthousiasme”, souligne Pierre-Emmanuel Fobe. “La RTBF a emboîté lepas.” La capture d’images sera réalisée par Infrastradasportgroup, qui est une société hollandaise expertedans le hockey. Elle a placé entre 8 et 10 caméras au bord du terrain. Sporza placera même son studio lepremier dimanche afin de réaliser une émission en direct sur place. “Il y a 3 ou 4 ans, on aurait rigolé.Aujourd’hui, le hockey est pris au sérieux.”Par le passé, Exqi Sport et AB3 avaient tenté une percée à la télévision, mais ces projets avaient coûté cher à
l’ARBH qui co-finançait les productions. Même si les sommes payées par les chaînespubliques ne sont pas pharamineuses, elles démontrent la volonté de ses patronsde faire connaître cette discipline à un large public.
Pourquoi un tel événement à Boom ?
La Belgique a bousculé la hiérarchieeuropéenne sur les terrains. DepuisManchester 2007, les Belges sontattendus lors des grands événementssur le Vieux Continent. Les Red Lionsont compris en 2010 qu’organiser unetelle compétition pouvait apporter unréel plus à leurs équipes. En 2011,l’Euro leur a filé sous le nez au profit dela redoutable Allemagne. Pierre-Emma-nuel Fobe retrace la chronologie d’unchallenge taillé sur mesure pour lesBelges. “Depuis 2 ans, nous peaufinonsnotre dossier. Le Comité d’organisation,appelé le TriFinance, est composé de100 personnes qui planchent sur leprojet depuis un an. La Belgique occupeune position centrale sur la carte euro-péenne. Nos équipes explosent à cha-que tournoi. Nous sommes ravis de nepas avoir mis sur pied l’Euro en 2011car nous sommes plus puissantsaujourd’hui.” En plus, l’absence degrands événements sportifs durant lamême période aidera le tournoi à jouird’une meilleure visibilité médiatique.
DEMAR
ET
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Profildes Lions
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AlexandreDe SaedeleerN° 23 DÉFENSEURNaissance : 14 novembre1987Né à : EtterbeekTaille : 183 cmPoids : 79,3 kgStatut : employéClub :Waterloo DucksNombre de capes (finjuillet 2013 ) : 150
PHPD
FelixDenayerN° 19 DÉFENSEURNaissance : 31 janvier 1990Né à : EdegemTaille : 191 cmPoids : 82,3 kgStatut : étudiantClub : DragonsNombre de capes (finjuillet 2013) : 154
PHPD
LoïckLuypaertN° 25 DÉFENSEURNaissance : 19 août 1991Né à : EdegemTaille : 181 cmPoids : 77,3 kgStatut : étudiantClub : DragonsNombre de capes (finjuillet 2013) : 65
PHPD
XavierReckingerN° 2 DÉFENSEURNaissance : 20 décembre1983Né à :WilrijkTaille : 189 cmPoids : 84,1kgStatut : employéClub : BraxgataNombre de capes (finjuillet 2013) : 303
PHPD
ArthurVan DorenN° 4 DÉFENSEURNaissance : 1 octobre 1994Né à :WilrijkTaille : 180 cmPoids : 73 kgStatut : étudiantClub : DragonsNombre de capes (finjuillet 2013) : 24
PHPD
Elliot vanStrydonckN° 29 DÉFENSEURNaissance : 21 juillet 1988Né à : UccleTaille : 187 cmPoids : 77,1 kgStatut : employéClub : Oranje Zwart (PB)Nombre de capes (finjuillet 2013) : 87
PHPD
VincentVanaschN° 21 GARDIENNaissance : 21 décembre1987Né à : UccleTaille: 180 cmPoids : 79,9 kgStatut : étudiantClub :Waterloo DucksNombre de capes (finjuillet 2013) : 72
PHPD
20LA SÉLECTION FINALEA l’heure d’imprimer ce supplément,Marc Lammersn’avait pas encoredévoilé sa sélectiondéfinitive de 18joueurs. Nous avonsdonc réalisé les fiches des 20 joueursavant le dernier cut.Dorian Thiéry (21e)et Jeffrey Thys (22e)ont été écartés.
77,59 kgPOIDS MOYENEn tenant comptede la liste des 20Red Lions, le poidsmoyen d’un athlètese chiffre à77,59 kg. Aux extrémités, on retrouve JohnJohnDohmen (67,7) etEmmanuel Stockbroekx (86,5).
23,6 ansMOYENNE D’ÂGE
180,7 cmTAILLE MOYENNE
112MOYENNE DE CAPES
JérémyGucassoffN° 3 GARDIENNaissance : 3 décembre1988Né à : UccleTaille : 178 cmPoids : 74 kgStatut : employéClub : RacingNombre de capes (finjuillet 2013) : 48
PHPD
EmmanuelStockbroekxN° 15 DÉFENSEURNaissance : 23 décembre1993Né à : BrasschaatTaille : 188 cmPoids : 86,5 kgStatut : étudiantClub : DragonsNombre de capes (finjuillet 2013) : 17
PHPD
Gardiens Défenseurs
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John-JohnDohmenN° 7 MÉDIANNaissance : 24 janvier 1988Né à : AnderlechtTaille : 174 cmPoids : 67,7 kgStatut : étudiantClub :Waterloo DucksNombre de capes (finjuillet 2013) : 241
PHPD
SimonGougnardN° 22 MÉDIANNaissance : 17 janvier 1991Né à : NivellesTaille : 187 cmPoids : 83,8 kgStatut : étudiantClub : BloemendaalNombre de capes (finjuillet 2013) : 128
PHPD
Florentvan AubelN° 8 MÉDIANNaissance : 25 octobre 1991Né à : GandTaille : 178 cmPoids : 74,2 kgStatut : étudiantClub : DragonsNombre de capes (finjuillet 2013) : 76
PHPD
TomBoonN° 27 ATTAQUANTNaissance : 25 janvier 1990Né à : UccleTaille : 185 cmPoids : 84,6 kgStatut : employéClub : BloemendaalNombre de capes (finjuillet 2013) : 133
PHPD
ThomasBrielsN° 17 ATTAQUANTNaissance : 23 août 1987Né à :WilrijkTaille : 172 cmPoids : 71,2 kgStatut : étudiantClub : Oranje ZwartNombre de capes (finjuillet 2013) : 186
PHPD
CédricCharlierN° 10 ATTAQUANTNaissance : 27 novembre1987Né à : AnderlechtTaille : 180 cmPoids : 85 kgStatut : employéClub : RacingNombre de capes (finjuillet 2013) : 159
PHPD
TanguyCosynsN° 32 ATTAQUANTNaissance : 29 juin 1991Né à : UccleTaille : 174 cmPoids : 70 kgStatut : étudiantClub : DaringNombre de capes (finjuillet 2013) : 20
PHPD
JérômeDekeyserN° 5 ATTAQUANTNaissance : 15 décembre1983Né à : AnderlechtTaille : 183 cmPoids : 81,8 kgStatut : employéClub : BraxgataNombre de capes (finjuillet 2013) : 208
PHPD
SébastienDockierN° 9 ATTAQUANTNaissance : 28 décembre1989Né à : EdegemTaille : 191 cmPoids : 73,7 kgStatut : étudiantClub : BeerschotNombre de capes (finjuillet 2013) : 31
PHDP
JérômeTruyensN° 28 MÉDIANNaissance : 4 août 1987Né à : UccleTaille : 178 cmPoids : 70 kgStatut : employéClub : RacingNombre de capes (finjuillet 2013) : 246
PHPD
AmauryKeustersN° 11 ATTAQUANTNaissance : 1 octobre 1990Né à : EdegemTaille : 186 cmPoids : 76,7 kgStatut : étudiantClub : HéraklèsNombre de capes (finjuillet 2013) : 15
PHPD
Médians Attaquants
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L’histoireen 10dates
9RANKING DES LIONSA l’aube de l’Euro,l’Allemagnemènela danse au rankingmondial de la FIHdevant l’Australie(2500), les PaysBas(2308), l’Angleterre(2050), le Pakistan(1760), la NouvelleZélande (1743),l’Espagne (1723), laCorée (1703), laBelgique (1698) etl’Argentine (1505).Vu les écarts entreles Top 9 et Top 5,les résultats deBoom seront trèsimportants.
13RANKINGDES PANTHERSDu côté des dames,les PaysBas caracolent en tête avec2603 points. Ellesdevancent l’Argentine (2485), la NouvelleZélande(2115), l’Angleterre(2047), l’Allemagne(1970), l’Australie(1955), la Chine(1925), la Corée(1750), le Japon(1608), les EtatsUnis (1423), l’Afrique du Sud (1400),l’Inde (1305), laBelgique (1150),l’Irlande (1120) etl’Espagne (1075).
DEMAR
ET
Les strokes de PoznanQualifiés pour ce qu’on appelait à l’époque la CoupeIntercontinentale, qui deviendra leWorld Cup Qualifierpuis laWorld League, ceux qu’on appelait encore lesDiables Rouges doivent disputer unmatch de barragecontre la Malaisie. Le coach Alain Geens joue le tout pour
le tout aurepos et faitentrer un3e attaquant,
Christian Vander Gracht, alors que le score est de 13. 35minutes plus tard les Belges ont égalisé et émergent auterme d’une crispante séance de strokes, le dernier tirmalaisien échouant sur le montant. Un bruit métalliquequi résonne encore dans les oreilles deMichel Van Oost etqui était synonyme d’une première participation à laCoupe dumonde depuis longtemps.
Dublin:demi historiquePour la première fois de l’histoire du championnat d’Europe des nations, la Belgique dispute les demifinales endevançant l’Espagne après avoir résisté héroïquement aux
PaysBassous unepluie battante dansle derniermatch de la
poule (11). Les Belges ont réédité cet exploit depuis àchaque édition, à l’exception notoire de Barcelone 2003 etd’Amsterdam 2009. Une première qui fut, à l’époque,copieusement fêtée…
Panthers : voir Kontichet filer à LondresL’ARBH avait décidé demettre toutes ses chances de son côtéen accueillant l’Olympic Qualifier pour les dames à Kontich.
Avaientilsconscienceque la semaine seraitsi féerique ?Les Red
Panthers ont survolé leur semaine en battant une très faibleEspagne (qui était favorite sur papier) et, en finale, enmuselant 41 l’Irlande. Dans les gradins, les Belges ontmis le feu.Une tribune amême dû être rajoutée pour le dimanche. LesPanthers ont appris à jouer devant desmilliers de personnes.Lematch était à guichets fermés dimanche ! Sold out ! Unepremière en Belgique pour unmatch dames ! Et une qualification historique des Panthers pour les Jeux !
JO : la transitionLes Lions ont confirmé à Londres que leur présence aux JOétait devenu à nouveau une habitude. S’ils étaientmus parde très hauts objectifs, ils ont vite dû déchanter. Des reverscruels contre l’Allemagne et les PaysBas ont ruiné leurrêve demédaille même si elle fut si proche… et encore silointaine. Malgré les deux défaites initiales, les Belges sont
repartis aucombat pourse hisser à lacinquièmeplace à la suite
d’une démonstration contre des Espagnols fantômes quin’avaient pas encore digéré leur absence du Top 4. Comment oublier les larmes de joie et de détresse de Florentvan Aubel qui en une seconde a inscrit un but et s’estdémis l’épaule ? Leur 5e place doit être perçue comme uneétape vers le podium à Rio. Et les Dames ? Que pouvaitonespérer du Petit Poucet des JO ? La Belgique était la seulenationsurprise des Jeux. Elles ont vaillamment combattudevant un parterre de 17000 spectateurs. Elles sontmontées en puissance. Un but, un partage puis finalement unevictoire de prestige contre les USA en guise d’apothéose.
L’or en pocheavec panacheIl manquait aux Belges ce dernierdéclic. Doués lors des matches amicaux, les Red Lions frôlaient trop
souvent laperformanceface aux Topteams enmatch officiel. Lors de la
World League à Rotterdam, ils ontbattu d’entrée la toutepuissanteAustralie grâce, notamment, à unedéfense très appliquée. Mieux, ils ontremis le couvert en finale. Imperturbables, ils ont maté d’abord l’arbitre etpuis l’Australie. Ils tenaient enfin leurmédaille d’or lors d’un tournoi international. Même si cellelà était enchocolat.
1993 1995
2013
Eté 2012 Mars 2012
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Madrid : 14 secondesL’émotion est à son comble àMadrid quelques jours à peineaprès les attentats de la gare d’Atocha : la Belgique doitbattre l’Afrique du Sud en barrage pour aller aux Jeux
d’Athènes.Les Diablesmènentrapidement20, se fontremonter à
21 et tiennent la victoire… jusqu’à 14 secondes de la fin.Alors que le public belge chante déjà dans les tribunes, lesSudAfricains profitent de leur seule incursion de la 2e
mitemps dans le cercle pour égaliser sur un coup franc.Après plusieurs buts en or ratés pendant les prolongations,c’est au tour de Xavier Reckinger d’avoir la qualification aubout du stick pendant la série des strokes… Il rate son envoiet quelques instants plus tard, ce sont les compatriotes deGiles Bonnet qui se qualifient. Les larmes coulent longtempsdans le camp belge et la frustration est terrifiante.
Manchester : le déclicAu Champions Challenge que la Belgique organise à Boom enjuin 2007, les Belges terminent derniers. Le coach sudafricainGiles Bonnet, qui en six ans n’a enchaîné que des contreperformances, ne se remet pas de ce nouvel échec : il est limogé.
AdamCommens reprendles rênes del’équipe septsemaines
avant le Championnat d’Europe, dont les trois premièresplaces sont qualificatives pour les Jeux. Nouveau look, nouveaunom : les Diables deviennent Lions. Après une dégelée la veillecontre les PaysBas en demifinale, la Belgique dispute la petitefinale contre l’Allemagne. Elle revient de 02 après le repos etl’emporte à l’issue d’un thriller phénoménal, 43, TchoukTruyensmarquant le but décisif d’un tipin à sept secondes dela fin. Madrid est effacé d’un coup et ce sont cette fois deslarmes de joie qui coulent dans le camp belge. Après 34 ansd’absence, la Belgique revient aux Jeux de Pékin, où elle terminera 9e.
M’Gladbach : le rêveEvincés de la Coupe dumonde par les Anglais deux ans plustôt à Amsterdam, puis par les Argentins en tournoi de repêchage, les Belges ont cette fois une qualification à assurerpour les JO de Londres. Pour cela, il faut terminer dans lesdeux premiers de la poule. La première occasion, contre
l’Allemagneenmatchd’ouverture,seramanquée.Mais contrel’Espagne,
alors que les Lions sontmenés 02 au repos, ils sortent unedeuxièmemitempsmagnifique et l’emportent 32 devantun public venu enmasse. La Belgique sera donc à nouveauaux JO, même si elle doit finalement se contenter de la 4e
place après avoir perdu, contre le cours du jeu, contre lesAnglais dans la petite finale. La fête a quandmême eu lieu.
Un public est néL’Euro deMönchengladbach avait un fort accent belge. Certes,les Red Lions y ont décroché leur sésame pour les JO de Londres, mais d’autres acteurs ont ébloui. Les Red Panthers, quidécouvraient la Division 1 de l’Euro, ont accroché la 5e place.Barrées par l’Angleterre (04) et l’Allemagne (04) dans la
course au Top4, les Belgesont battul’Irlande (30),l’Italie (40) etl’Azerbaïdjan
(31) pour assurer leurmaintien. Audelà des performancessportives, personne n’a oublié l’incroyable ferveur des spectateurs belges. Ils sont venus enmasse. Ils étaient déguisés. Ilsont chanté. Ils ont frappé les esprits de tout le continent. Ilsont joué à la perfection leur rôle de 12e homme/femme.
Kazan:la pêche a étépresquemiraculeuseLes Red Panthers s’étaient rendus à l’OlympicQualifier de Kazan sans réelle ambitionmêmesi un ticket pour les JO de Pékin était au bout du
chemin. Dematchenmatch, les victoires s’enchaînent etréveillent un groupequi se prend auxJeux. Malheureuse
ment, les USA s’érigeaient comme une forteresse inexpugnable en finale (défaite 20). Apeine né, l’espoir s’envole. Un déclic s’est produit à Kazan. Les victoires contre l’Inde et lesAntilles restent héroïques.
20072004
2008
Août 2011 2011
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NadineKhouzamN° 1 GARDIENNEDate de naissance: 22 juin1994Club:WellingtonNombre de capes (fin juillet):106L’avis du coach:“Elle met lapression sur D’Hooghe. Nadineest restée très pro. Elle a gardécette capacité à préparer avecsérieux toutes les rencontres.Pour l’heure, on partage la placedans le but. Je n’ai pas encore dehiérarchie.”
PHPD
LouiseCavenaileN° 13 DÉFENSEDate de naissance : 18 février 1993Club : DragonsNombre de capes (fin juillet) : 119L’avis du coach : “Elle est devenue plusfit par rapport à laWorld League. Grâceà son expérience, elle a une bonne visiondu jeu. Sa distribution est efficace. Ellepeut amener un bon pressing sur laporteuse de la balle.”
PHPD
StephanieDe GroofN° 24 DÉFENSEDate de naissance : 30mai 1995Club : DragonsNombre de capes (fin juillet) : 117L’avis du coach : “Elle évolue bien sur unplan physique. Elle devient très précieusequand elle est concentrée sur sa tâche.Son flat nous a aidés lorsqu’on affrontaitdes nations du subtop. Elle s’entraîne 4fois plus depuis laWorld League car nousavons de plus en plus de pc (67 aux JOcontre 19 à Rotterdam).
PHPD
Anne-SophieDe ScheemaekereN° 2 DÉFENSEDate de naissance : 17 février 1986Club :White StarNombre de capes (fin juillet) : 34L’avis du coach : “Elle constitue mon plan B sur notre pcoffensif. Elle a arrêté l’armée pour se consacrer durant 3 ansau hockey. Elle apporte plus de poids offensif.
PHPD
StéphanieRummensN° ? DÉFENSEDate de naissance : 13mai 1997Club : DragonsNombre de capes (fin juillet) : 17L’avis du coach : “Elle est entrée dansle groupe en janvier. Ce back gauchemilieu progresse de plus en plus.Comme elle est calme et posée, ellesoulage la défense. Techniquement, elleest douée, mais elle doit encore grandir.”
PHPD
AlineFobeN° 5 DÉFENSEDate de naissance : 22 janvier 1997Club : BraxgataNombre de capes (fin juillet) : 33L’avis du coach : “Elle fait partie de cesjoueuses qui viennent d’arriver. C’est uneagréable surprise. Elle s’est vite intégréedans le groupe. Elle grandit vite. Elle est unpeu dans le genre de De Groof. Sa longuepasse est bonne. Elle est puissante etphysique. En plus, elle observe une rigueurde vie. Très disciplinée. Un véritable phénomène.
PHPD
AislingD’HoogheN° 21 GARDIENNEDate de naissance: 26 août1998Club:Waterloo DucksNombre de capes (fin juillet):47L’avis du coach: “En ce moment, elle est très concentrée.Elle s’est bien reprise en mainaprès laWorld League à Rotterdam où elle n’a pas été bonne.Elle doit garder sa concentration et apprendre à se remettreen question. Elle s’entraînecomme une pro. Elle ne fait plussa diva.”
PHPD
18SÉLECTION FACILEEn général, l’entraîneur passe quelques nuits blanchesavant de dévoiler sasélection définitive.L’exercice est souvent cruel. PascalKina n’a pas connuce problème deluxe. En effet, quelques anciennesjoueuses ont décliné l’invitation.Certaines jeunessont engagées surd’autres fronts.Ainsi, il ne lui restait plus que 18joueuses sous lamain. Attention auxblessures.
“Les gens sontdevenusgourmands. Mais,les filles saventqu’elles sontattendues. Ellesseront prêtesmême si je nepeux pas toujoursfaire jouer laconcurrence ausein du noyau.”Pascal Kina
Gardiennes Défenseuses
Le profildesPanthers
10/11
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JudithVandermeirenN° 21 MÉDIANEDate de naissance : 11 août1998Club : BraxgataNombre de capes (fin juillet) :48L’avis du coach : “Elle a énormément progressé depuis lesJeux olympiques. Physiquement,c’est une joueuse très impressionnante. Elle apprend à mieuxgérer son jeu défensif.”
PHPD
BarbaraNelenN° 19 MÉDIANEDate de naissance : 21 août 1995Club : DragonsNombre de capes (fin juillet) : 126L’avis du coach : “Elle est l’une despiècesmaîtresses dans le jeu. Bourréede talent, Barbara est rapide et puissante. En plus, elle a le sens du jeu. Elleamène aussi un poids offensif. Je lasitue dans les sportives de haut niveau. Elle respire la grande forme etne cesse de grandir au niveau de samaturité.”
PHPD
AnoukRaesN° 6 MÉDIANEDate de naissance : 31 décembre1992Club : PingouinNombre de capes (fin juillet) : 152L’avis du coach : “Je la situe dans lamême importance que Nelen. Elle estune joueuse clef. Elle a la capacitéd’effacer des joueuses et de lancer uneattaque décisive. Lors de laWorldLeague, elle n’était pas au top physiquement, mais elle devient de plus enplus forte.”
PHPD
Emilie SiniaN° 14 ATTAQUEDate de naissance : 4mai1989Club : DragonsNombre de capes (fin juillet) :143L’avis du coach : “Elle a del’expérience. Je suis curieux de voircomment elle gérera avec les autresattaquantes le plus grand nombred’entrées dans le cercle que nousnous créons. Dans les 25mètres, lesattaquantes ne sont pas assezefficaces. Elle bosse.”
PHPD
Jill BoonN° 20 ATTAQUEDate de naissance : 14mars1991Club : BloemendaalNombre de capes (fin juillet) :157L’avis du coach : “Elle a clairement le sens du but. Je pense quec’est dans les gènes de la famille.Si elle sort de son rôle, elle devient une faiblesse pour legroupe. Elle est très forte en zone
de finition. Elle peut encore apporter plus au groupe.”
PHPD
Charlotte De VosN° 15 ATTAQUEDate de naissance : 9 octobre 1987Club : Oranje ZwartNombre de capes (finjuillet) : 170L’avis du coach : “Elle respirela très grande forme. Je ne l’aijamais vue à ce niveau. J’attendaisplus d’elle aux JO et après. Elle n’a
pas toujours presté à son niveau. Elle sort d’une annéedifficilemarquée par des blessures. Je suis curieux de la voirà Boom car ellem’a agréablement surpris. Elle fait plus queson boulot.”
PHPD
Maureen Beer-naertN° 16 ATTAQUEDate de naissance : 15 avril 1998Club : La GantoiseNombre de capes (fin juillet) : 22L’avis du coach : “Elle est jeune. Ellevient d’entrer dans le noyau. Elle présented’indéniables qualités comme, par exemple,sa vitesse avec la balle. Ses accélérations surle flanc droit apporteront une plus value àl’attaque. Elle doit être plus audacieuse etaller dans la zone de finition.”
PHPD
Erica CoppeyN° 11 ATTAQUEDate de naissance : 9 septembre1995Club : DragonsNombre de capes (fin juillet) : 142L’avis du coach : “Elle bosse beaucoupphysiquement. Elle a réalisé d’énormesprogrès. Elle est “dure” dans le pressing. Elle perd de son efficacité si ellesort de son rôle. Je souligne sa capacitéà plonger dans le cercle.”
PHPD
Alix GerniersN° 3 ATTAQUE
Date de naissance : 30 juin1997Club : La GantoiseNombre de capes (finjuillet) : 65L’avis du coach : “J’attendsqu’elle explose. Elle a réellementle potentiel d’une des meilleuresjoueuses d’… Europe. Elle doitencore apprendre à se fairemal. Elle est pétrie de talent.
Son jeu est rapide. Elle monte en puissance, mais,comme tout entraîneur, j’aimerais que le processusaille plus vite.”
PHPD
LouiseVersavelN° 8 ATTAQUEDate de naissance : 30 avril 1999Club : BraxgataNombre de capes (fin juillet) : 33L’avis du coach : “Elle fait partie desdernières joueuses arrivées dans legroupe. Elle est méga explosive sur leterrain. Elle sera l’une de mes meilleuresjoueuses dans les années futures. C’est unbloc qu’on ne bouscule pas. Elle réalise lesexercices à un très haut niveau.”
PHPD
LieselotteVan LindtN° 9 MÉDIANEDate de naissance :6 octobre 1993Club : DragonsNombre de capes (fin juillet) : 97L’avis du coach : “Lieselotte, elle a unjeu puissant vers l’avant. Solide, elle aun jeu costaud. Elle est expérimentée.Elle est un véritable aspirateur dansl’entrejeu. Elle attire la balle et gagnebeaucoup de duels.”
PHPD
Médians Attaquantes
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Portraits12/13
“J’ai toujourstravaillé dans latransparence, enétant ouvert auxmedias. Cela créeune bonneatmosphèreautour del’équipe et del’enthousiasmedans le public.”Marc Lammers
COACH DES LIONS
“Oui, c’est clairque je m’amusetoujours autant àla tête del’équipe. Parfois,on aimerait brûlerles étapes.Chapeau pourtout ce quel’équipe a déjàaccompli en peude temps.”Pascal Kina
COACHDES RED PANTHERS
L’ultime déclic des Lionsselon Marc Lammersh Le coach des Red Lions aréussi à porter encore plushaut ses protégés. Portraitd’un génie de lacommunication.
Marc Lammers est un Néerlandais de 43 ans. Héros àDen Bosch, il a déjà dé
montré que le savoirfaire hollandais s’exportait très bien. L’ARBH amisé toutes ses billes sur ce magicienbatave pour décrocher une médailleolympique à Rio en 2016.
Le défi n’impressionne pas l’ancienentraîneur de l’équipe nationale féminine des PaysBas. Depuis ses premiers pas de coach, ce FIH Mastercoach depuis 2004 a touché les médailles de toutes les valeurs lors desplus grandes compétitions mondiales.
Malgré un cv kilométrique,l’homme propose une faible expérience au niveau de la gestion d’uneéquipe nationale messieurs. Néanmoins, il compense cette faiblessepar d’autres qualités universelles.Ainsi, ce conférencier hors pairexcelle dans l’art de la communication. S’il embarque dansun navire qui a déjà trouvé savitesse de croisière, le capitaine Lammers a déjàprouvé lors de ses précédentes missions qu’il avait lesaptitudes pour éviter lenaufrage au Brésil.
Sous son commandement,les dames en Espagne ont quittéune anonyme 20e place à la FIHpour éclater au grand jour lors desJeux de Sydney où elles ont fini enquatrième position. Pendant huitans, il fut prophète en son pays. LesNéerlandaises ont conquis la médaille d’argent aux Jeux d’Athènesavant de se parer d’or à l’olympiadede 2008. Entre deux performances,il s’adjugea le titre de champion dumonde en 2006. Il eut le mérite demaintenir au sommet un groupe pétri de talent.
Il quitta ce paquebot de luxe pourrejoindre un rafiot à la dérive. Enjanvier 2012, sa mission impossibleconsista à maintenir en ‘Ereklasse’son club de Den Bosch qui s’enlisaitdans les tréfonds du classement avec8 points de retard sur l’avantdernier. A peine quatre mois plus tard,sa mission impossible était accomplie.
Ce people manager nourri au jeutechnique et tactique des PaysBasdepuis sa plus tendre enfance a sanscesse remis en question ses techniques de coaching. Porté sur les nouvelles technologies, il se veut résolument jeune, moderne et dynamique.
Calme en apparence, Marc Lammers connaît la voieà suivre pour menerau sommet ungroupe. “Si nousvoulons être lesmeilleurs du monde,nous devons au minimum travailleraussi dur que nos concurrents. C’est labase. Ensuite, nous devons essayer denous distinguer de nos rivaux grâce àdes développements technologiques”, soulignaitilavant de prendre enmain l’équipe dames des PaysBas.
Dans sonsillage, son compatriote JeroenDelmee gardesa fonction deT2 tandis qu’unancien international belge,Philippe Goldberg, seglisse au
sein du staff dans lapeau d’un T2 ou d’unT3.
Une promotion quirécompense le joueurdu Beerschot qui aabattu un travail de titan avec les U18 et les
U21. Au contact de Lammers, Goldberg prend une autre envergure enmatière de coaching. Et si un jour, onretrouvait le duo KinaGolberg aulendemain des Jeux alors que Lam
mers viendrait de se retirer avecune médaille à la couleur du
soleil ? Cette équipe asuffisamment dé
montré qu’aucunrêve n’était utopi
que...Th. V.
Top 3LES AMBITIONS
Marc Lammers ne sera satisfaitque si les Red Lionsmontent
sur le podium.
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Kina maintient le bon caph Le Gantois a pris en main les Red Panthers il y a moins de2 ans. Portrait d’une forte tête bourrée de talent.
Il crie, il hurle, il gueule. Vu de l’extérieur, on pourrait penser que PascalKina, du bord du terrain, s’agitecomme un pantin désarticulé. Pour
tant, le coach de l’équipe nationale damesrègle comme du papier à musique sonéquipe.
Son personnage alimente fréquemmentles discussions d’aprèsmatch tant il nelaisse personne indifférent. Quand on percela carapace, on découvre un entraîneur detrès haute qualité et un homme de grandevaleur.
Exigeant, il donne sans compter à son métierpassion, attendant un investissementau moins égal de ses joueuses. “Certains, quine me connaissent pas, me jugent comme unepersonne invivable. Ils ne savent pas que je respecte mes joueuses et que je gère leurs problèmes.”
Retour sur un parcours atypique. Certainshockeyeurs redoutent la transition entreleurs rôles de joueur et d’entraîneur car ilssavent que les plus belles pages de leur carrière sportive ont déjà connu leur épilogue.
Pascal Kina, a contrario, a vécu commeune renaissance sa première mis
sion d’entraîneur. Au soir de sa modestecarrière de joueur, il a d’emblée réussi undéfi de taille : maintenir la Gantoise' en Division Honneur en arrachant 11 points sur12.
“On s’est d’abord débarrassé de l’anciencoach, se souvientil. Le challenge me plaisait,mais, soyons réalistes, un engagement fortpalliait les éventuelles carences techniques.”
Ce challenge relevé avec distinction a confirmé ce que le Gantois pensait depuis longtemps. En lui sommeillait plus une âme destratège que de joueur. “Je n’ai jamais faitpartie des grands noms car j’ai toujours jouéun rôle d’entraîneur sur le terrain. Depuis madéfense, je replaçais constamment mes coéquipiers.”
Défenseur hargneux, il comprenaitmieux que quiconque les changements tactiques lors d’une rencontre. Il compensaitses manquements techniques par un engagement physique de tous les instants. Il futmême appelé à 29 ans en équipe nationalelors d’un double duel amical face au Canada. Une reconnaissance tardive. “Jen’avais rien d’une star. J’ai rempli mes devoirspour ces deux affrontements. Par la suite, j’aidécliné une offre de stage. J’étais trop vieux.”
Son bilan chiffré se résume avec ses clubsde l’Indiana et de Gand à deux titres en salleavec… le Baudouin. Dix ans plus tard, sa carrière a décollé à un tel point qu’il fait partie
de ces rares Belges capables de diriger n’importe quelle équipe.
Partagé entre Gand etWaterloo ou encore entre les équipes nationales U 16, U 18, U 21 etmême les A, il a toujourstiré la quintessence deses groupes. Depuis l’anpassé, il se concentre exclusivement sur les RedPanthers. Il a même
quitté son job d’entraîneur du Watducksalors qu’il avait forgé un groupe… presqueparfait. Son successeur Shane McLoed ad’ailleurs cueilli il y a quelques mois un titrebalisé par le mentor gantois. Sa missionchez les Panthers l’empêchait de multiplierles casquettes.
Selon Kina, Giles Bonnet, l’ancien sélectionneur des Red Lions, a tourné la page del’amateurisme belge. “A ses côtés, j’ai sentiqu’une nouvelle période débutait. Il a instauréle recours à la vidéo, les entraînements les matinées de semaine, supprimant celui du lundisoir,…”
Après avoir œuvré durant 23 ans dansl’école de jeunes de Gand, il est certain queson fils Antoine possède un talent indéniable. Il figure dans la liste des U 16. Pourl’aider dans sa mission de parents, il peutcompter sur sa compagne Laurence Herbert, une bonne joueuse de hockey qui aclos sa carrière sur un titre de championnede Belgique, qui lui a déjà offert un fils, Harrison. “Le hockey, avec ses exigences de performances, génère du stress que ces moments enfamille dissipent.”
A l’Euro de Boom, il sera sous haute pression car son équipe est attendue. Pour lapremière fois de l’histoire.Th. V.
Top 4LES AMBITIONS
Pascal Kina dispose d’un noyau étriqué,mais qui a très faim. Le Top 4 nécessitera de sortir une très grosse performance aumoins en phase de poule. Acoeur vaillant rien d’impossible.
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