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C’est parti pour l’entretien vidéo différé! n Pourquoi pas un «Plan Marshall» pour l’université? Page VI n Métiers des énergies renou- velables: Un institut voit le jour à Oujda Page III n Education: 15.000 élèves soutenus par Lafarge Page II IL a été lancé aux Etats-Unis il y a dix ans, en France depuis moins de cinq ans et il débarque enfin au Maroc. L’entretien vidéo différé, l’un des outils les plus à la mode du recrutement 2.0, est désormais disponible pour les recruteurs à tra- vers «Recrue Vision», un site d’emploi lancé il y a un mois et demi. Plus pratique, à la fois pour les employeurs et les candidats, plus rapide et moins coûteux, le principe a déjà fait ses preuves à l’étranger. Afin de compléter son offre, Recrue Vision envisage aussi de proposer un service de profils vidéos à l’intention des candidats, et d’an- nonces vidéo pour les entreprises, leur permettant «d’humaniser» leurs offres et de se rapprocher au maximum de leur cible.o Page II RH COMPETENCES Supplément de L’Economiste N°4644 Ecole: Le modèle sport/études arrive • Le projet prévu pour l’année prochaine, pourvu que le budget suive! • Des normes nationales de détection des graines de cham- pions lancées • Les écoles primaires, en manque d’infrastructures spor- tives, s’invitent dans les collèges Pages IV & V (Source: Fotolia)

Supplément de L’Economiste N°4644 Ecole: Le modèle … · soins de bonne qualité entretiens ... Axa Assurance Maroc, ... Forum Summit», qui s’est tenu du 26 au 29 octobre

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C’est parti pour l’entretien vidéo différé!

n Pourquoi pas un «Plan Marshall» pour l’université?

Page VI

n Métiers des énergies renou-velables: Un institut voit le jour à Oujda

Page III

n Education: 15.000 élèves soutenus par Lafarge

Page II

IL a été lancé aux Etats-Unis il y a dix ans, en France depuis moins de cinq ans et il débarque enfin au Maroc. L’entretien vidéo différé, l’un des outils les plus à la mode du recrutement 2.0, est désormais disponible pour les recruteurs à tra-vers «Recrue Vision», un site d’emploi lancé il y a un mois et demi. Plus pratique, à la fois pour les employeurs et les candidats, plus rapide et moins coûteux, le principe a déjà fait ses preuves à l’étranger. Afin de compléter son offre, Recrue Vision envisage aussi de proposer un service de profils vidéos à l’intention des candidats, et d’an-nonces vidéo pour les entreprises, leur permettant «d’humaniser» leurs offres et de se rapprocher au maximum de leur cible.o

Page II

RHCOMPETENCESSupplément de L’Economiste N°4644

Ecole: Le modèle sport/études arrive

• Le projet prévu pour l’année prochaine, pourvu que le budget suive!

• Des normes nationales de détection des graines de cham-pions lancées

• Les écoles primaires, en manque d’infrastructures spor-tives, s’invitent dans les collèges

Pages IV & V

(Source: Fotolia)

ENTR

EPRISE

CITOYENNE

Emploiet

Employabilité

Un engagement fort sur quatre axes

Education et luttecontre l’abandonscolaire

Environnementet amélioration desconditions de vie

Source: Lafarge Maroc

Développer lasécurité et faciliter

l’accès à dessoins de bonne

qualité

entretiens, les délibérations… cela peut prendre plusieurs semaines. Entretemps, il y a toujours des déperditions au niveau des candidats, et le résultat final n’est pas garanti», relève Aziz Boulajouahel, direc-teur général, également consultant RH. «Le traitement d’une centaine de CV peut prendre jusqu’à 3 mois. Avec la solution que nous proposons, le processus est ré-duit à une quinzaine de jours», assure-t-il.

Apprécier le savoir-être

L’entretien vidéo différé permet au recruteur de concevoir des questions et de les envoyer à plusieurs candidats, tout en fixant le nombre de minutes réservé à chaque réponse. A la réception, les can-didats enregistrent leurs réponses en une seule prise, afin de garantir la spontanéi-té de l’entretien. L’employeur potentiel pourra ensuite visionner les vidéos à sa convenance, durant son temps libre, et les partager avec d’autres intervenants en vue de récolter un maximum d’avis. Pas de temps perdu dans de longues interviews, sachant que les impressions sont souvent forgées pendant les toutes premières se-condes de la rencontre, ni de déplace-ments pour les candidats, y compris ceux installés à l’étranger.

Au-delà du CV, qui peut être trom-peur, le recruteur dispose aussi de l’op-portunité d’apprécier le savoir-être et les aptitudes en langue et communication du postulant durant les présélections.

En s’inscrivant dans une démarche 2.0, il s’agit aussi d’une manière de donner un coût d’éclat à son image em-ployeur auprès de la génération Y. «Cet outil n’est pas un produit de substitution mais un complément», tient à préciser Boulajouahel.

L’offre est présentée sous forme de packs de minutes. Un forfait de 50 mi-nutes, qui permet une dizaine d’entre-tiens, coûte par exemple dans les 5.000 DH.

D’autres services seront bientôt pro-posés sur le site, dont le profil vidéo pour les candidats, et l’annonce vidéo pour les entreprises, leur permettant «d’humani-ser» leurs offres d’emploi et de se rappro-cher encore plus de leur cible.

La pratique a démarré il y a une di-zaine d’années aux Etats-Unis, et moins de cinq ans en France. Avec le dévelop-pement du mobile, la tendance est même aux entretiens différés via smartphones et tablettes.❏

Ahlam NAZIH

■ Recrue Vision propose ce service pour la présélection des candidats

■ Une opération plus rapide et moins coûteuse

■ Bientôt les profils et les annonces vidéo

CE n’est pas encore un jobboard au vrai sens du terme, mais il le deviendra d’ici le printemps prochain. Recrue Vi-sion, lancé il y a à peine un mois et demi, a pour vocation d’être le premier site de recrutement digital au Maroc a proposer l’entretien vidéo différé. «Le recrutement est une opération complexe et coûteuse. Entre la définition du poste et du pro-fil, les annonces, les présélections, les

ACTU

Mardi 10 Novembre 2015II

RHCOMPETENCES

Recrutement 2.0

L’entretien vidéo différé enfin au Maroc

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Réaliser l’entretien quand on le souhaite

Les candidats partants

Ne pas avoir à se déplacer

Vivre une nouvelle expérience

Exprimer ses motivations au-delà du CV

Plus pratique de façon générale

47%

45%

43%

39%

19%

*7% des candidats ne se prononent pas

Source: easyRECrueSelon une enquête réalisée en 2014 par l’éditeur français de logiciels de recrutement, easyRECrue, auprès de 3.912 candidats, 71% se sont dits confiants avant de se prêter à l’exercice de l’entretien vidéo différé (96% pour la première fois). 76% ont déclaré avoir apprécié l’expérience, tandis que 15% sont restés neutres. Parmi les avantages, ils ont surtout relevé la possibilité de lancer l’entretien quand ils le souhaitent et ne pas avoir à se déplacer

En matière d’engagement citoyen, le groupe a choisi de concentrer ses efforts sur quatre axes: l’éducation, l’employabilité, la sécu-rité et l’environnement. Sur ce dernier volet, le cimentier a, par exemple, réussi l’exploit de faire tourner ses usines à 85% grâce à l’énergie éolienne (jusqu’à 100% durant les saisons venteuses)

nies de vacances et 470 profitent au quo-tidien d’un transport scolaire. Par ailleurs, 3.300 élèves ont été soumis à un dépistage ophtalmologique (étendu également aux pa-rents) et 1.200 ont reçu des lunettes de vue. Lafarge a aussi ouvert ses sites à 1.902 sta-giaires dans le cadre de leur cursus scolaire.

En matière d’infrastructures, 12 écoles ont été réhabilitées et 30 sanitaires ont été construits, sachant que l’absence de sani-

taires fait partie des principales raisons derrière l’abandon scolaire des fillettes en milieu rural.

Caravanes médicales, formations pour l’employabilité des jeunes, construction de routes,… Lafarge Maroc multiplie les projets en faveur de ses riverains, dont

les attentes se font de plus en plus sen-tir. «Il est important pour nous d’intégrer nos usines dans leur environnement local. Même quand nous ne pouvons pas offrir de l’emploi, nous organisons des formations pour des métiers dont nos sous-traitants ont besoin», relève Abderazzak Gharib, direc-teur de l’usine de Casablanca. Même son de cloche du côté des usines de Safi et de Meknès, également très impliquées auprès

des riverains. Le cimen-

tier agit même en amont de ses implantations dans les régions. A Taroudant où une usine de-vrait voir le jour, une école a été construite et des séances d’orien-tation de jeunes bacheliers vers des formations professionnelles dont la future usine sera de-mandeuse ont

été organisées. Une étude sur le tissu so-cioéconomique de la région a également été menée en partenariat avec l’université d’Agadir. Afin de gérer au mieux toutes ses actions, le groupe étudie la possibilité de lancer sa propre fondation.❏

A. Na

■ Réhabilitation d’écoles, four-nitures, transport, cours de sou-tien …

■ 15.000 élèves en ont profité depuis janvier dernier

Entre 3 et 5 millions de DH, c’est le montant annuel consacré par chaque usine de Lafarge Maroc à des actions citoyennes. Sans compter les dépenses occasionnelles liées à des attentes urgentes de ses riverains (inondations, interventions chirurgicales, …). La RSE est pour ainsi dire au cœur de la stratégie du cimentier, conscient de son rôle de locomotive économique et sociale dans les régions où il opère. «C’est le poste budgétaire sur lequel nous nous interdisons de gratter, et qui continue de grimper chaque année», insiste Malika Youssoufine, direc-trice des ressources humaines et de la com-munication, également en charge de la RSE de Lafarge Maroc.

Quelques semaines après la rentrée sco-laire, le groupe livre le bilan de ses initia-tives liées à l’éducation et à la lutte contre l’abandon scolaire. Depuis janvier dernier, ces actions ont touché près de 15.000 en-fants et adolescents. A titre d’exemple, 6.000 d’entre eux ont reçu des cartables, fournitures et imperméables à la rentrée, 270 ont bénéficié de cours de soutien sco-laire, 163 ont été accueillis dans des colo-

Education: Lafarge intensifie ses actions

■ Les cours à l’Ifmeree, institut dédié à ces métiers, démarrent le 12 novembre

■ Répondre aux besoins en micro-hydroélectricité et effica-cité énergétique

■ Ingénierie et formations à la carte

FRUIT d’un partenariat public-pri-vé, le premier Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE) est opérationnel. Les premiers cours débute-ront jeudi 12 novembre avec 60 stagiaires qui ont réussi le concours de sélection. L’effectif atteindra les 250 d’ici 2016. Cet Institut de formation professionnelle

Un DG pour Axa CréditAbdesselam El Hadaj, c’est le nouveau DG d’Axa Cré-

dit. Il a été nommé à ce poste suite au départ à la retraite, fin septembre dernier, de l’ancien PDG, Jacques Lagarrigue. De 2008 à 2015, El Hadaj a occupé plusieurs postes de respon-sabilité au sein du groupe. D’abord directeur commercial de Axa Assurance Maroc, il a ensuite été nommé DGA d’Axa Crédit en 2012, puis DG délégué en mars 2015. Diplômé en marketing de l’Iscae et de l’université des sciences sociales Toulouse 1, Abdesselam El Hadaj justifie d’une expérience de 21 ans dans le domaine du commerce et du marketing au sein de grands groupes. Il se fixe pour objectif de doubler la part de marché d’Axa Crédit à l’horizon 2020.

L’Esca élargit son réseau en IndeTisser un réseau international solide de partenaires figure parmi les grands

axes de la stratégie de l’Esca Ecole de Management. Développant des partenariats depuis une dizaine d’années en Inde, la business school a profité du «India-Africa Forum Summit», qui s’est tenu du 26 au 29 octobre dernier à New Delhi, pour nouer de nouveaux accords. Deux conventions ont ainsi été signées, avec la RK Foundation, connue pour ses centres d’excellence et incubateurs de projets, et Amity University, l’une des plus grandes universités privées au monde (12 campus en Inde et 12 à l’international), très active en recherche et innovation. Le premier accord porte sur l’échange d’expertise et de best practices, tandis que le deuxième vise le développement de la collaboration en recherche, et l’échange d’étudiants et d’enseignants-chercheurs.

Start-up: La Challenge Cup’15 débarque au MarocUn million de dollars, dont 175.000 dollars pour le grand vainqueur. C’est le

prix mis en jeu par l’incubateur de start-up et écosystème basé à Washington DC, le 1776, pour la Challenge Cup’15. La compétition, organisée dans 45 villes dans le monde, débarque pour la première fois, le 10 décembre prochain, à Casablanca, à l’initiative du Cluster Solaire et du Moroccan Climate Innovation Center (MCIC), en partenariat avec la Banque mondiale. Les porteurs de projets, dans l’énergie, les villes intelligentes, l’alimentation, la santé, l’éducation et le transport doivent déposer leur candidature avant le 22 novembre sur le site internet du 1776. Après Casablanca, les candidats sélectionnés devront participer à un second tour régional au Kenya, puis à une finale mondiale à Washington D.C.o

Actu

Mardi 10 Novembre 2015III

RHCOMPETENCES

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L’offre en formation se renforce à OujdaEnergies renouvelables

s’inscrit dans une nouvelle formule: pro-priété de l’Etat mais géré par le privé. Cela permet aux gestionnaires privés d’avoir une main sur la formation tout

en l’adaptant à ses attentes. Sa mission consiste à former des techniciens spécia-lisés et opérationnels qui répondront aux besoins immédiats du secteur des éner-gies renouvelables et de l’efficacité éner-gétique.

L’Institut d’Oujda est doté d’ateliers

de dernière génération avec un matériel de pointe pour une formation identique à celle dispensée dans les usines. Cette approche macroéconomique nationale est adossée à une attente régionale: accom-pagner l’Oriental dans sa quête de com-pétitivité. D’autant plus qu’il s’agit d’une région dédiée aux énergies renouvelables par sa Technopole, son Campus du savoir et les différents projets qui gravitent au-tour. «Qui dit industrialisation du secteur dit besoin en compétences spécialisées par filières. Notre ambition est de répondre à ce besoin du marché et aux exigences des investisseurs internationaux qui s’installe-ront dans l’Oriental ou sur tout le territoire

L’Ifmeree est un projet unique sur le continent. Il compte répondre aux attentes des entreprises qui projettent d’investir au Maroc et en Afrique subsaharienne (Ph. A.K.)

national», précise Ilham Tijini, Directrice de l’IFMEREE/Oujda. Originaire de la région, la responsable souhaite faire de ce projet un modèle réussi.

Trois types de formation sont assurés: initiale, qualifiante et continue. Une for-mation initiale et diplômante étalée sur deux ans avec régime d’internat. La qua-lifiante est axée sur la prospection avec installation d’une culture d’entreprise et de résultat. In fine, démarcher les entre-prises actionnaires de l'Institut: l’Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN), la Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouve-lables (FENELEC), la Fédération de l’in-dustrie de la métallurgie (FIM), l’Agence marocaine pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ADEREE) et l'Office na-tional de l'électricité (ONE). «L’objectif est de définir une démarche d’ingénierie tout en proposant une offre adéquate ainsi que des formations à la carte adressées aux salariés des entreprises. En parallèle travailler sur les projets et programmes menés par les partenaires internationaux

dans les pays de l’Afrique subsaha-rienne», ajoute Tijini.

Étant une société anonyme, les pro-grammes de formation à l’IFMEREE sont validés par un directoire constitué de chefs d’entreprises et suivis par un conseil de surveillance. Ils sont en adéquation avec la stratégie nationale en termes de besoins en compétences et attractivités pour les industriels nationaux et étrangers.

De notre correspondant, Ali KHARROUBI

L’IFMEREE d’Oujda fait partie de trois instituts qui couvriront le territoire national (Oujda, Ouarzazate et Tanger). Le coût global pour la réalisation de chacun des trois instituts gravite autour de 95 millions de DH. L’objectif étant d’assurer au personnel (opérateurs, techniciens et cadres intermédiaires) des entreprises du secteur des énergies renouvelables des for-mations avant embauche et à l’embauche, ainsi que des parcours de perfec-tionnement en cours d’emploi. Ces trois établissements sont censés répondre aux besoins en compétences des entreprises intervenant dans ce secteur. Quant à la formation, elle cible le solaire et l’éolien, la biomasse, la micro-hydroélectricité et l’efficacité énergétique. La gestion déléguée a fait l’objet d’une convention entre l’État et l’IFMEREE, qui précise les structures, les obligations et les responsabilités de la société. Le conseil de surveillance compte des représentants de chacune des autorités gouvernementales char-gées de la formation professionnelle, de l’énergie et des finances, et des représentants de l’ANAPEC, la FENELEC, la FIM, MASEN, l’ADEREE et l’ONE.o

Nouvelle formule

IL est vrai qu’il existe quelques sec-tions, collèges et lycées sportifs, ainsi que des classes de l’espoir sportif. Toutefois, le modèle sport/études, permettant de for-mer des sportifs de haut niveau tout en les autorisant à poursuivre leurs études, n’existe pas encore au Maroc.

Il nécessite, en effet, un savant amé-nagement des horaires entre cours et ac-

AnAlyse

Mardi 10 Novembre 2015IV

Le sport scolaire se muscle,… LA coupe du monde du football des

10-12 ans, Danone Nations Cup (32 pays, 2,5 millions d’enfants), dont la finale a été disputée le 25 octobre dernier à Mar-rakech, a été remportée, pour la première fois, par l’équipe marocaine. Les lion-ceaux marocains ont été classés premiers dans cette 16e édition, suivis des équipes mexicaine et française. C’est évidemment grâce aux jeunes espoirs bourrés de ta-lents, mais pas seulement. «C’est aussi le résultat d’un travail interinstitutionnel,

RHCOMPETENCES

Maigre budget, mais grandes ambitions. Avec ses 9 millions de DH annuels, la Fédération royale marocaine des sports scolaires essaie, tant bien que mal, d’or-ganiser les compétitions scolaires nationales de toutes les disciplines pratiquées dans les écoles. Le cross, qui rassemble près de 53.000 enfants chaque année, soit l’équivalent des adhérents des 33 fédérations sportives du Royaume, selon le ministère de l’Education nationale, l’athlétisme, le football, le basketball, le handball, le volleyball, le rugby, le karaté, la natation, la gymnastique (artistique et rythmique), … certaines disciplines sportives vous ont sans doute surpris. Vous avez raison d’être étonné, puisque ces sports ne sont pas forcément pratiqués dans les écoles. «Le sport scolaire est plus grand que l’espace scolaire. Sur nos 8.000 profs d’éducation physique, entre 5.000 et 6.000 interviennent dans des clubs sportifs et fédérations, et c’est là qu’ils encadrent les meilleurs parmi les élèves», explique Mohamed Farid Dadouchi, directeur de la promotion du sport scolaire au ministère de l’Education nationale, ancien champion du Maroc en gymnastique. Les enseignants, et même les inspecteurs, sont en fait les chevilles ouvrières des clubs et fédérations. «Chaque année, nous recevons des dizaines de demandes pour libérer des enseignants en vue d’accompagner des équipes nationales à l’étranger», précise Dadouchi.

Sur les cinq dernières années, le département de la promotion des sports sco-laires multiplie les initiatives, pourvu que le budget suive! Retour sur les actions phares, pour la majorité inédites.

Seul 1,3 enfant sur 1.000 est considéré comme étant un haut potentiel sportif. Afin de ne pas passer à côté de ces perles rares, tout un système de détection vient d’être mis en place. Pour commencer, la tutelle a testé 13.712 enfants de tous les milieux (urbain, périurbain, rural, public, privé). Ceci a permis de dresser le profil physique de l’élève marocain (taille, poids, capacités physiques, déficiences, …). Des normes nationales de détection des graines de cham-pion ont ensuite été élaborées. L’opération, qui a nécessité 4 années de dur labeur, a été clôturée début 2015. Grâce à des tests simples, il est désormais possible de repérer les talents, de les encadrer au mieux et de les orienter vers les clubs et les fédérations.o

n Formation toute!

MÊME si les enseignants d’éducation physique sont souvent de bon niveau, ils ne sont pas toujours à jour en matière de nouveautés pédagogiques et de best practices. En partenariat avec le Comité national olympique marocain (CNOM), 11 fédérations sportives et le ministère de la Jeunesse et des sports, l’Education nationale a élaboré un contenu de formation à l’intention de ses 8.000 profs d’édu-cation physique. Après 18 mois de travail, il a été distribué en septembre dernier à l’ensemble des académies, ainsi qu’à plusieurs fédérations. o

et c’est l’approche que nous souhaitons instaurer», souligne Mohamed Farid Da-douchi.

Cette année, le ministère a opté pour une collaboration rapprochée, à la fois avec la Fédération royale marocaine des sports scolaires, Centrale Danone, qui a aussi as-suré un soutien psychologique pour les en-fants, et la Fédération royale marocaine de football, qui a mobilisé un expert et deux entraîneurs de haut niveau. Cela va sans dire, l’union fait la force. o

QU’ON se le dise, le primaire, c’est le parent pauvre des ac-tivités sportives. Sur les quelque 7.541 écoles primaires au niveau national, certaines sont dotées de terrains en ciment, en goudron ou en terre battue (dans le rural, n’en parlons même pas). Mais la plupart utilisent la cour de récréation pour les activités d’éducation physique et sportive (EPS), auxquelles 2 heures par semaine sont réservées dans le curriculum national. Cela dit, en réalité, une bonne partie des pro-fesseurs du primaire, soit vieillissants et craignant de faire l’objet de railleries des enfants, soit prétextant un manque de formation, refusent d’assurer le cours d’EPS. Afin de les motiver et de les assister dans ces cours, la tutelle a édité 15.000 DVD avec des séances filmées d’activités ludiques pour les 6 années du primaire (jeux moteurs, d’équilibre, de rapidité,…), qui ont été distribués à l’ensemble des établissements, ainsi qu’aux inspecteurs et aux fédérations sportives, durant les quatre dernières années. Malgré cela, les réticents sont encore nombreux. Une formation est en cours de préparation pour les accompagner.

Côté infrastructures, le Plan d’urgence 2009-2012 avait programmé l’aménagement de 3.000 terrains, avec une piste de course, une fosse pour le saut en longueur et des vestiaires pour filles et garçons. Faute de moyens, moins de 1.000 ont été réalisés. o

n Football: Champions du monde, pour la 1re fois!

n Primaire: 15.000 DVD pour assister les profs

n Des normes de détection des perles rares

Sour

ce: D

NC

n Le modèle sport/études dans les starting-blocks tivités physiques, avec au minimum 3 heures d’en-traînement par jour, et de préférence, de manière discontinue sur toute l’an-née.

Le modèle a bien failli être lancé en 2015-2016, mais le projet a été reporté, faute de budget. Le cadre théorique est en tout cas prêt, selon l’Education nationale. «Le collège Laâyoune à Salé devait être le premier à démarrer. Nous avions même libéré un internat.

Faute de financements, nous avons pré-féré reporter d’une année», confie-t-on. Le département de Rachid Benmokhtar devait aussi lancer la construction d’un collège/lycée sportif sur un terrain de 1 ha à Rabat. Le premier du genre dans le public. La tutelle espère commencer la construction l’année prochaine, si le bud-get le permet. o

AnAlyse

Mardi 10 Novembre 2015 V

avec les moyens du bordRHCOMPETENCES

Pour réagir à cet article:[email protected]

CONSTRUIRE des terrains de sport, ça coûte cher. Avec des budgets réduits et tellement de défis à relever, les infrastructures sportives pas-sent souvent au second plan, notamment dans le primaire. Pour parer à cette situation, les collèges commencent à ouvrir leurs installations à leurs écoles primaires affluentes. Une dizaine l’ont fait cette année (à Marrakech, Inzegane, Tanger-Té-touan,…). Ils seront 52 l’année prochaine, et petit

DANS les sections sportives, classes de l’espoir sportif (pouvant rassembler des élèves de plusieurs établissements), col-lèges et lycées sportifs, les élèves s’entraînent entre 8 et 10 heures

par semaine. De l’avis même du ministère, avec cette quantité d’heures, il n’est pas possible de voler très haut. Pour produire des profils de haut niveau, à même de par-t iciper à des compétitions in-ternationales, il

faudrait s’entraîner au moins 3 heures par jour.Dans le primaire, le collège et le lycée, 2 heures d’éducation

physique et sportive (EPS) sont programmées par semaine. Cela dit, au collège, 6 heures (sur deux après-midis) sont également prévues dans le cadre de l’Association sportive scolaire (ASS), contre seulement 3 heures d’ASS au lycée.o

n Les collèges partagent leurs terrains n En chiffres

n Lancés par l’ONG Tibu, spé-cialisée dans le développement via le sport

n 180.000 élèves ciblés d’ici 2025 dans toutes les régions

n Anglais, leadership, civisme,… tout un programme pour inspirer les jeunes

SE fixer des objectifs, élaborer une stratégie, travailler en équipe, contour-ner les obstacles, se relever après les échecs, se surpasser… des principes de vie dont les jeunes peuvent facilement s’imprégner grâce aux sports collectifs. Le développement personnel à travers le basketball, c’est justement la recette de Tibu. Après avoir sillonné le Maroc en organisant des journées dédiées au basketball dans les écoles, l’ONG née en 2010 passe à une nouvelle étape: la création de centres de basket dans les écoles des quartiers chauds de Casablan-ca, à l’image de son académie lancée en 2013. Un accord a été signé dans ce sens avec l’Académie régionale d’éducation

et de formation de Casablanca. Le 4 no-vembre dernier, un premier centre, des-tiné à accueillir une centaine de jeunes des quartiers avoisinants, a été inauguré à l’école primaire Al Imam Al Jazouli à Aïn Sbaâ. Les jeunes élèves de 8 à 12 ans pourront venir y jouer jusqu’à trois fois par semaine, prendre des cours d’anglais et de leadership et assister à des ateliers sur l’hygiène, la santé et le civisme. Ils pourront aussi bénéficier d’un kit sportif

(tenue, casquette, sac, bloc notes,… ) et d’une assurance, et profiter d’évènements animés par des stars internationales du basket durant l’année. «Il s’agit d’un pro-gramme de développement des jeunes et non d’animation. Son objectif est de créer des activités inspirantes», explique Mo-hamed Amine Zariat, président de Tibu.

Cinq autres centres suivront en 2016 (Ben M’Sik-Sidi Othmane, Sidi Moumen, El Hank et Derb Ghallef). Prochaines

cibles: Mohammedia, Settat, El Jadida et le sud du Maroc. Des collèges et lycées seront également couverts.

Chaque centre sera doté d’un budget annuel de près de 120.000 DH financés par Tibu, qui bénéficie du soutien de plusieurs partenaires, notamment l’am-bassade des Etats-Unis au Maroc et la Marocaine des jeux et des sports. L’en-cadrement sera assuré à la fois par la quinzaine de coachs de l’association, des infirmiers et des animateurs des écoles concernées, qui seront formés (en déve-loppement personnel, techniques péda-gogiques, management du sport, accueil des parents, …) et rémunérés par Tibu. L’ONG s’occupera aussi du réaménage-ment des terrains de sport (traçage, pein-ture, panneaux de mini-basket,…). «Nous essaierons également d’introduire de la joie à ces espaces à travers des dessins, et d’impliquer les parents au maximum», précise Zariat.

L’association espère généraliser le modèle à toutes les régions à l’horizon 2025, et toucher ainsi près de 180.000 jeunes. De quoi donner un coup de pouce au sport scolaire. o

Ahlam NAZIH

Les écoles accueillent des centres de basketball

Les jeunes élèves seront encadrés à la fois par les coachs de Tibu et par des animateurs des écoles accueillant les centres, formés et rémunérés par l’ONG (Ph. Tibu)

Etablissements accueillant des sections sportives

Collèges des sportifs 9

Lycées des sportifs 10

Classes de l’espoir sportif (2012)

Profs d’éducation physique 8.000

Source: MEN

64

174

à petit, les 82 délégations de l’Educa-tion nationale compteront toutes des centres sportifs dans les collèges.

Les élèves du primaire pourront ainsi accéder à des espaces appropriés, en étant encadrés par des enseignants du secondaire, volontaires (environ 3 par centre sportif), formés et qualifiés. Le challenge serait d’encourager les profs d’éducation physique des col-lèges à adhérer au programme. «Nous avons lancé un appel à candidature pour les professeurs motivés. Nous leur avons proposé de réduire leur

horaire hebdomadaire de 8 heures. Ils n’auront à travailler que 16 heures au lieu de 24. En contrepartie, ils seront mobilisés plus longtemps sur l’année, y compris durant les week-ends et les périodes de vacances scolaires, afin d’accueillir les enfants», précise le directeur de la promotion du sport scolaire. Les enfants pourront pratiquer des activités ludiques et même passer des tests sanc-tionnés par des diplômes. o

n Des propositions pour relever les défis de l’économie du savoir

n Un livre diagnostic du Pr Wajih Maazouzi

UN autre livre sur les maux de l'en-seignement supérieur. Dans son ouvrage, "Plan Marshall pour l’université maro-caine», le Pr Wajih Maazouzi, chirurgien de renommée dans les pathologies du cœur et ex-chef de service de cardiolo-gie d’Avicenne, remet le doigt sur les failles du système. Il n'a d'ailleurs pas manqué de préciser ses desseins à travers cet ouvrage, lors de la présentation qui s'est déroulée à la Bibliothèque nationale à Rabat, en présence de l’auteur et de notre collègue Abashi Shamamba, chef de rubrique à L’Economiste, qui a assuré l’animation du débat. L'auteur propose ainsi de (re?) faire un état des lieux des

réformes de l’université marocaine. Dans son ouvrage, il propose une vision de re-dressement initiée par les acteurs internes du pays. Dans "Marshall", il ne faut pas comprendre le "Plan Marshall" proposé par les américains pour le rétablissement de l’Europe après la 2e Guerre mondiale. Mais plutôt, celui lancé en 2004 par la Wallonie pour redresser son économie. Une partie de cet ouvrage a été consacrée aux tentatives de réformes engagées pour l’amélioration de notre enseignement supérieur. Les résultats sont presque les mêmes: «Réformes plus ou moins heu-reuses, offre d’enseignement affrontant une demande grandissante et toujours inassouvie, efforts financiers consentis et programme urgemment échafaudé. Rien n’y fait, l’entreprise université reste en faillite pour cause d’inefficiences interne et externe, toutes deux intolérables». Dans sa présentation, l’auteur s’arrête aussi sur le plan d’urgence (PU) 2009-2012 qui n'a pas vraiment réussi sa mission. «Un bilan d’étape qui ne renseigne pas sur le

Sans oublier la grande pro-blématique de la recherche scientifique et de l’inno-vation qui sont un passage obligé pour l’économie du savoir. «Sur 12.000 ensei-gnants chercheurs au Ma-roc, seuls 4.000 font de la recherche mais pendant un tiers de leur temps, le reste pratique uniquement l’en-seignement», regrette Maa-zouzi. Après ce travail de diagnostic, ce dernier pres-crit un plan de redressement qui doit faire l’objet d’un réel plan de développement de l’université. La réussite de ce plan nécessite notam-ment la bonne gouvernance et l’implication effective des états généraux pour déterminer au préalable les problématiques des univer-sités et les solutions envisa-

gées. Sans oublier l’accroissement des moyens financiers dédiés notamment à la recherche. Sur ce volet, l’auteur rappelle que pour rejoindre l’économie du savoir, il faut réserver au moins 2% du PIB au budget de la recherche, ce qui nécessite de doubler le budget actuel. o

Noureddine EL AISSI

Mardi 10 Novembre 2015VI

Un Plan Marshall pour l’université marocaine

niveau de réalisation de chaque univer-sité», poursuit Maazouzi, alors que les établissements enregistrent des amélio-rations au niveau des inscriptions d’une manière générale et principalement dans les filières scientifiques et de l’ingénierie. L’auteur pointe aussi les dysfonctionne-ments qui gangrènent le système comme le taux élevé d’abandon en première an-née, la diplomation ainsi que le problème de la maîtrise des langues. On soulève également l’absence de relation entre l’université et le monde de l’entreprise.

Dans son ouvrage, le Pr Wajih Maazouzi rappelle à juste titre que la recherche scientifique et l’innovation sont aujourd’hui un passage obligé pour l’économie du savoir (Source: Maazouzi)

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VIII

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