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Année 2013/2014
Collège Capouchiné | Nîmes 30900
CLUB DE
SCIENCES SUR LE FIL
Thème : Les vers à soies
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I) La présentation :
A. Qui sommes-nous ?
B. Quand et où agissons-nous ?
C. Que faisons-nous ?
II) Nos actions :
A. Quels étaient nos objectifs ?
B. Observation et recherche d’information pour réaliser nos
objectifs.
C. Quelles sont les expériences que nous avons réalisées ?
D. Que nous reste-il à faire ?
III) Le clip :
http://www.dailymotion.com/video/k5VbMCyzih1cIa5HNAm
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I) La présentation
A.D’abord, qui sommes-nous ?
Nous sommes un groupe de 8 à 10 élèves de la 6ème à la
3ème et 11 élèves de la classe ULIS
Notre club comporte 5 professeurs:
Mr. Ajenjo, professeur de svt et le responsable
du projet,
Mme Barré: Coordinatrice des ULIS,
Mr. Gibert, professeur de technologie,
Mr Deschamps, professeur d’histoire géographie
et,
Mr Adam, professeur de physique-chimie
Partenaire : Musée de la Soie de Saint Hippolyte du Fort : Muriel
Berthault
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B. Quand et où agissons nous ?
Nous nous réunissons tous les mardis et jeudis de 12h30 à 13h30.
Soit dans la salle de Mr. Ajenjo, soit dans la classe des ULIS soit
en salle informatique, soit dans la salle de monsieur Gibert, pour
fabriquer notre machine (on vous expliquera plus tard !!)
II) Nos actions
A. Quels étaient nos objectifs ?
B.
C. Que faisons-nous ?
Nous avons créé un club de sciences sur le sujet du vers à soie en vue du
concours et pour apprendre des nouvelles choses.
Notre club nous permet aussi de travailler avec les élèves ULIS. Ils sont
intégrés au groupe de travail et nous avons mis en place un système de tutorat.
Pour nous informer nous sommes allés au musée du vers à soie à Saint
Hippolyte du fort
Depuis le début de l’année nous écrivons un journal de bord pour résumer ce
que nous faisons.
Déroulement d’une journée : à chaque début de séance nous nous donnons des
objectifs à réaliser pour faire avancer notre projet. Nous nous séparons en
groupe de travail pour les réaliser.
Au début de l’année nous nous sommes donnés des objectifs que nous
souhaitions atteindre les voici:
Musée de la soie :
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1) Faire un élevage de vers à soie en hiver :
Notre premier objectif est celui – ci. Nous savions que
personne n’avait jamais réussi à obtenir un élevage en
hiver et nous avions voulu tenter l’expérience. Pour
réaliser cet objectif il nous fallait :
a) Pouvoir forcer l’éclosion des œufs. Les œufs passent par
une stase. Ils doivent rester plusieurs mois dans un
endroit froid avant de reprendre leur développement.
b) Pouvoir nourrir les vers à soie. Le cycle des vers est
synchronisé au cycle des mûriers. En hiver il n’y a pas de
feuilles …
abriquer une
2) Fabriquer une machine:
Nous avons voulu construire une petite
machine pour dévider les cocons des vers à
soies. Elle devra être transportable. Notre
partenaire nous a prêté une machine mais elle
est trop grande et il nous est impossible de
la transporter pour le concours :
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Notre machine nous permettra de récupérer le fil de soie est
d’essayer de le tisser.
3) Etudier l’Histoire de la soie :
Cela nous permettra de découvrir les légendes et de comprendre
l’importance de la soie dans l’histoire de notre région.
4)Participer aux concours scientifiques: faîtes de la
Science et C-génial à Montpellier. Pour obtenir un jugement et un
point de vue scientifique sur notre travail.
B.Observation et recherche d’information pour réaliser nos
objectifs.
Comme pour toute démarche expérimentale nous avons dû avant de
pouvoir réaliser nos objectifs, faire des recherches et trouver des
informations complémentaires ainsi nous avons :
Tissage fait par un élève.
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a) Réalisé un élevage en automne pour observer le cycle complet du
ver à soie.
b) Fait des recherches sur internet : afin de réaliser un diaporama
sur le cycle de vie du vers à soie.
c) Demandé des conseils et effectué un apprentissage auprès d’un
spécialiste lors de la visite au musée.
d) Reçu une initiation aux notions de chimie nécessaires pour réaliser
notre projet : acide et PH.
e) Créé un journal de bord par équipe pour consigner les découvertes
et les expériences réalisées.
Cycle complet de vie du vers à soie
Nous avons utilisé du papier PH pour nos
expériences sur l’acide.
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C. Qu’elles sont les choses que nous avons réalisées ?
Nous avons réalisé des expériences et pour chacune nous avons
répondu aux questions suivantes :
-Quel est son but ?
- Comment l’avons-nous fait ?
-Quels sont les résultats ?
- Que peut-on en conclure ?
I) Expérience par rapport à l’élevage en hiver :
Etant donné qu’en hiver il n’y a plus de feuilles mûriers sur les arbres,
nous avons 4 moyens pour nourrir nos vers en hiver :
A) La poudre
Nous avons choisi de faire de la poudre de feuilles. Quand les vers se
réveilleront ils auront de quoi manger. Pour cela nous avons chauffé
les feuilles afin d’enlever l’eau pour permettre une meilleure
conservation et cela nous faisait gagner de la place.
1- Trouver un substitut de feuilles
de mûrier: Nous n’avons pas pu
par manque de temps
2- Faire des feuilles déshydratées
(sous forme de poudre) : Ce que
nous avons choisi de réaliser.
3- Faire des feuilles lyophilisées :
Nous n’avions pas le matériel
pour le faire.
4- Faire des feuilles congelées :
Cela prenait trop de place dans
le congélateur.
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D’abord nous avons fait des groupes de 10 feuilles que nous avons
pesées puis chauffées pour enlever l’eau qu’elles contenaient. Ensuite
nous les avons écrasées jusqu’à en faire une fine poudre. Cette
poudre a été pesée une dernière fois pour faire un tableau.
Les résultats ne sont pas certains. Il y a souvent une perte de poudre
pendant le broyage et le pesage est difficile. Mais ils montrent tout
de même clairement que les feuilles perdent du poids.
Il nous suffira de rajouter ce poids sous forme d’eau à notre poudre
pour la donner à nos vers.
Nous attendons le début de notre 2ème élevage en avril pour voir si
notre poudre a gardé ses valeurs nutritives.
B)L’acide :
B) L’acide :
L’acide va servir à ronger la coquille pour que les vers soient plus
sensibles au froid pour que quand on les mettra dans le frigidaire ils
croient que c’est l’hiver.
Nous avons fait un atelier sur le PH d’un liquide et nous y avons appris
qu’on peut utiliser certains produits (qui peuvent être dangereux. Ex :
l’acide chlorhydrique) Pour faire dissoudre la coquille de calcaire des
vers sans les atteindre. Le PH mesure l’acidité d’un mélange qui
contient de l’eau et une ou plusieurs autres substances. La valeur du
PH varie de 0 à 14.
Voici la poudre que nous avons obtenue
à la fin de notre expérience.
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1. Les œufs de poules dans l’acide :
Nous avons fait l’expérience sur des œufs de poules pour voir si on
pouvait les laisser dans l’acide et qu’il ronge la coquille sans atteindre
l’œuf. Pour ensuite refaire la même expérience mais sur les œufs de
vers.
Nous avons mis les œufs de poules dans l’acide et nous les avons
laissés 3h.Nous avons ajouté du colorant pour voir si l’acide avait
percé l’œuf.
Les résultats montrent une perte de 0.5g. L’intérieur de l’œuf n’a
pas pris la coloration.
Nous pouvons en conclure qu’on peut placer les œufs des vers dans
l’acide pour qu’il ronge leurs coquilles de calcaire sans risquer de les
tuer.
2. Les œufs de vers à soie dans l’acide :
3.
Voici un œuf de
poules dans l’acide.
+
= Coquille de
calcaire
plus fine.
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Après la fécondation, les œufs des vers à soie sont d’abord jaunes
puis gris. Ils entrent alors en stase. Comme nous ne savions pas s’il
fallait agir sur des œufs justes fécondés ou sur des œufs plus âgés
et comme nous ne savions pas non plus le temps nécessaire pour
l’action de l’acide, nous avons fait 5 groupes test :
1- Un groupe témoin composé de 20 œufs gris
2- Un groupe composé de 20 œufs gris et de 20 jaunes placés 30
minutes dans l’acide
3- Un groupe composé de 20 œufs gris et 20 œufs jaunes placés
1 h dans l’acide
4- Un groupe composé de 20 œufs gris et 20 œufs jaunes placés
1h 30 dans l’acide
5- Un groupe composé de 20 œufs gris et 20 œufs jaunes placés
2 h dans l’acide
Les œufs ont ensuite été plongés dans de l’eau pour arrêter
l’action de l’acide. Ils ont été séchés puis mis au réfrigérateur.
Nous allons les laisser seulement un mois, ensuite nous sortirons
les œufs et les mettrons à éclore.
Nous rechercherons le groupe qui éclora le plus rapidement
pour déterminer si le passage à l’acide a eu un effet sur le
temps de stase ou le temps d’éclosion.
Nos œufs dans des
béchers d’acide
chlorhydrique
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C) Les difficultés non prévues :
a) Au départ nous voulions peser les œufs avant et après pour
quantifier l’action de l’acide. Nous avons eu 2 problèmes qui
nous ont empêchés de réaliser cette partie de l’expérience.
1. Le poids des œufs était trop faible même pour notre balance.
2. Certains œufs se sont détachés au moment du séchage. L’acide
a fragilisé la colle reliant l’œuf à son support.
b) Mme Berthault nous a prévenu qu’il existe des espèces de vers à
soies polyvoltes. Cela veut dire qu’elles peuvent déjà faire
plusieurs cycles sur une année. Il s’agit d’espèces venues de
pays où il n’y a pas d’hiver. Au départ, en septembre nous avions
6 espèces différentes. Il y a eu tellement de morts que nous ne
savons pas si nos vers survivants sont monovoltes ou polyvoltes.
Si les œufs du groupe témoin éclosent nous aurons la preuve
qu’il s’agissait d’une espèce polyvolte. Par contre notre
expérience pourra toujours nous apprendre si l’acide permet
d’accélérer l’éclosion sans tuer les œufs. Nous pourrons alors
refaire notre expérience avec une espèce monovolte.
Voici notre balance
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II) La machine :
A) Le tambour :
Nous avons fait un tambour qui est la pièce la plus importante pour
dévider les cocons en faisant enrouler le fil dessus.
Nous avons d’abord fait des hexagones réguliers sur un matériau mais
n’étant pas assez épais nous l’avons fait sur du PVC expansé 6mm.
Puis nous avons découpé ces pièces à l’aide du logiciel Gravplus2000.
Une fois découpées nous les avons reliées par des barres rondes
rouges en PVC diamètre 10mm longueur 0.5 mm
B) La manivelle :
La manivelle va servir à faire tourner le tambour pour que le fil de
soie s’enroule dessus.
C) Le dessin :
Chaque groupe a fait un croquis du projet
Voici notre tambour terminé !
En voici un !
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C. Que nous reste-il à faire ?
1) Fixer la manivelle au tambour et terminer la machine.
Dévider des cocons. Tisser du fil de soie. Nous essayerons de
dévider des cocons que nous avons congelées (d’habitude on tue la
chrysalide en la chauffant, nous lui évitons de souffrir en la tuant
par le froid) car si nous prenons ceux dont le papillon est déjà
sortis il y aura un trou qui coupera le fil en plusieurs morceaux
moins grands, il sera donc inutilisable lors du filage.
2) Exploiter l’histoire du ver à soie: vérification des légendes
sur la soie, définir la route de la soie. Nous allons faire un livre qui
regroupera toutes nos découvertes.
3) Répondre au problème « Peut-on créer un élevage en hiver ? »
Démarrer l’éclosion de nos œufs passés à l’acide pour avoir un élevage
à montrer le jour du concours. Si nous avons réussi, nous nourrirons
les vers avec notre poudre.
4) Essayer de savoir si le ver à soie peut manger autre chose que
des feuilles de murier.
= ?
Route de la soie
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5) Si le temps nous le permet, refaire les expériences dans le but
de les évaluer.
6) Si notre livre sur les découvertes sur l’histoire de la soie est
bien fait et que notre machine fonctionne nous les prêterons au
musée de la soie (notre partenaire) à St Hyppolite du Fort pour que
le public puissent le découvrir.
Conclusion :
Même si le projet n’est pas encore fini, et même si nous n’avons pas la
certitude de réussir tous nos objectifs, nous pouvons déjà dire que nous avons
fait un élevage de vers à soie sur lequel nous avons appris pleins de nouvelles
choses. Ce club nous a permis de découvrir que la vie d’un scientifique est
parfois très compliquée mais intéressante pour les nombreuses expériences
passionnantes. Nous avons été un groupe soudé, nous avons su respecter les
opinions des autres et intégrer des élèves ULIS avec le groupe pour qu’ils se
sentent à l’aise et participent autant que les autres élèves au club. Nous avons
adoré aller au musée de la soie notre partenaire.
Grâce à notre sujet « le vers à soie » nous avons travaillé avec différents
professeurs tels que :
Mr Deschamps un professeur passionné avec lequel nous avons fait de
nombreuses recherches sur l’histoire du vers à soie.
Mr Gibert toujours optimiste lorsque qu’il faut nous aider à concevoir notre
machine.
Mr Adam très scientifique qui nous a donné des bases pour faire nos expériences
sur l’acide.
Mme Barré souvent là pour nous guider dans nos démarches scientifiques
(hypothèses et problèmes) et qui s’occupe des ULIS.
Mr Ajenjo le responsable du club notre guide, il est toujours là pour nous, il sait
nous conseiller et nous rassurer. Une vraie équipe de choc !
Les sciences c’est vraiment génial !!
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Le projet « Sur le fil » regroupe des élèves de tout niveau. Grace au
thème commun : L’élevage du vers à soie nous avons pu faire de la
biologie, de la chimie, de la technologie et de l’histoire. Cela nous a
permis de découvrir des métiers et l’importance culturelle de la soie
dans notre région.
Nous avions au départ 3 objectifs. Tous d’abord nous allons essayer
de faire un élevage de vers à soie en hiver. Pour cela nous avons
accéléré l’éclosion des œufs grâce à l’acide. Nous avons aussi fait de
la poudre déshydratée de feuilles de muriers pour avoir une réserve
de nourriture en hiver.
Ensuite nous avons fabriqué une machine transportable pour dévider
les cocons. Nous avons aussi appris à le tisser.
Enfin nous créons un livre avec nos découvertes sur l’histoire de la
soie.
Nous sommes fiers car nos expériences sont uniques. Notre
partenaire Mme Berthault nous a aidé et attend avec curiosité nos
résultats.