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Syndicat mixte – Rivières, Vallées et Patrimoine en Bergeracois SYNDICAT MIXTE RIVIERES, VALLEES et PATRIMOINE en BERGERACOIS PROGRAMMATION TRANCHE DE TRAVAUX 2016 / 2017 RESTAURATION DE RIPISYLVE RECONSTITUTION DE RIPISYLVE DOSSIER DE PRÉSENTATION Partie 1 : Restauration de ripisylve Appel d'offre RVPB 2016 09 CC RE Partie 2 : Plantation de ripisylve Appel d'offre RVPB 2016 09 CC PL RVPB 16, côte de la Vierge 24150 Couze et Saint Front Tel : 09 72 31 47 93 www.rvpb.fr 1 / 39

SYNDICAT MIXTE RIVIERES, VALLEES et PATRIMOINE en ... · Partie 2 : Plantation de ripisylve Appel d'offre RVPB 2016 09 CC PL RVPB 16, côte de la Vierge 24150 Couze et Saint Front

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Syndicat mixte – Rivières, Vallées et Patrimoine en Bergeracois

SYNDICAT MIXTE RIVIERES, VALLEES et PATRIMOINE en BERGERACOIS

PROGRAMMATIONTRANCHE DE TRAVAUX 2016 / 2017

RESTAURATION DE RIPISYLVERECONSTITUTION DE RIPISYLVE

DOSSIER DE PRÉSENTATIONPartie 1 : Restauration de ripisylveAppel d'offre RVPB 2016 09 CC RE

Partie 2 : Plantation de ripisylveAppel d'offre RVPB 2016 09 CC PL

RVPB 16, côte de la Vierge24150 Couze et Saint FrontTel : 09 72 31 47 93www.rvpb.fr

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Table des matières

1er Partie – Restauration de cours d'eau

1.1 Description des interventions

1.2 Bassin versant Couze médiane

1.3 Synthèse des interventions

1.4 Calendrier prévisionnel

2nd Partie – Plantation de ripisylve

2.1 Description des interventions

2.2 Synthèse

2.3 Calendrier prévisionnel

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Ce dossier s'attache à présenter un projet de travaux d'entretien/restauration desberges prévus en 2016-2017 par le syndicat mixte RVPB dans le cadre de saprogrammation pluriannuelle. Ces travaux font l'objet de 2 appels d'offres distincts.Les entreprises intéressées peuvent postuler aux 2 volets de travaux ou à un seul, chaquecandidature sera analysée séparément.

IMPORTANT : Ce programme d'action pourra être mis en place sous réserved'acceptation de notre plan de financement par nos différents partenaires ; merci d'en tenircompte et si possible de fixer une date maximale de validité pour votre structure (sipossible de 6 mois).

Appel d'offre RVPB 2016 09 CC RE : travaux de restauration de berge / entretien coursd'eau / aménagement

Appel d'offre RVPB 2016 09 CC PL : travaux de plantation de ripisylve / prestationuniquement, achat des plants et protection par le RVPB

1er Partie – Restauration de cours d'eau

1.1 Description des interventions

La restauration comprend 2 types d'interventions, les 2 visant à maintenir ou restaurer lesfonctionnalités de la ripisylve :

- la recréation d'une ripisylve sur les secteurs ou son absence est préjudiciable,- des travaux ciblés sur la ripisylve existante afin de la conserver ses fonctionnalités

Les travaux de restauration et de plantation de ripisylve 2016 2017 concernent le secteurde gestion Couze et Couzeau, dans ce secteur le bassin versant de la Couze pour sapartie médiane.

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Carte communes du RVPB et secteurs de gestion

Restauration de ripisylve

Le diagnostic fait ressortir l'état de santé de la ripisylve, et le besoin de restauration.

Etat de la ripisylve Besoin de restauration

Bon Nul : ripisylve en bonne santé, aucune intervention prévue

Moyen Faible : interventions ciblées (coupe d'arbres dépérissant,fortement penchés, quelques embâcles gênants)

Dégradé Moyen : même interventions plus nombreuses

Fortement dégradé Fort : ripisylve totalement dépérissante, nombreux embâcles qui gênent la continuité du cours d'eau...

Mode d'interventionTraitement sanitaire de la ripisylve / abattage sélectif limité aux cas suivants :

• arbres fortement penchés qui risquent d’entraîner une encoche d'érosion• arbres dépérissant ou morts, uniquement s'ils risquent de tomber dans le cours

d'eau• arbres dans le lit du cours d'eau• arbres sous cavés uniquement en cas d'instabilité (sinon leur présence est

bénéfique aux poissons)Enlèvement sélectif des embâcles, seuls les embâcles présentant une gêne ou unobstacle pour la libre circulation doivent être retirés.Interventions manuelles avec du matériel léger – tronçonneuses utilisées avec des huiles

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végétales – et enlèvement des rémanents qui seront brûlés ou broyés (en aucun casenterrés). Le déplacement des grumes et l'enlèvement des embâcles pourra êtremécanisé.

Zone de non intervention

Ce diagnostic n'implique pas une intervention dans tous les cas. Certains secteurs quinécessiteraient des niveaux d'intervention moyen à fort peuvent être laissés en l'état. Parexemple des secteurs situés en zone exclusivement forestière, en amont de bassinversant. Les nombreux embâcles observés sur ces zones amont pourraient constituer unegêne à la libre circulation des espèces piscicoles si elles remontaient jusque là, mais ilspeuvent aussi constituer un ralentissement dynamique efficace en cas de fortepluviométrie ; ils peuvent également devenir des zones humides stockant et relâchant unpeu d'eau en période d'étiage.

Les zones de non intervention seront situées sur les cartes pour chaque sous bassinversant par des rectangles noirs.

Note : l'annexe 1 présente en détails les techniques d'entretien et de restauration de laripisylve (critères de coupes …), sous la forme d'un guide de sélection et d'intervention.

1.2 Bassin versant Couze médiane

Occupation du sol et présentation générale

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Carte de l'occupation du sol bassin Couze médiane

Bassin de la Couze Longueur du cours d'eau : Couze 30 km Surface de BV : 209 km²

Occupation du sol

DominanteForêts et milieux

naturels Territoires agricolesZone

urbanisées Total

superficie (ha) 10 635 10 086 163 20 885

% 50,9 % 48,3 % 0,8 %

occupation dusol, détail Forêts Landes Vergers Prairies

Terresarables

Zoneshétérogènes

superficie (ha) 10 555 80 240 2 552 2 047 5 463

% 50,5 % 0,4 % 0,1 % 12,2 % 9,8 % 26,2 %

Données d'occupation du sol, issue de la base Corine Land Cover.

Les chiffres présentés dans le tableau ci dessus concerne tout le bassin de la Couze.

Sur sa partie médiane, le fond de vallée de la Couze présente principalement des terresagricoles hétérogènes, un peu de forêt et un peu de terres arables.

Sur ce tronçon, la Couze reçoit d'amont en aval les apports des affluents Ségurel (rivedroite = RD), Saint Avit Rivière (RG), Veronne (RG), Vouludre (RG), Fonfourcade (RD),Lugassou (RG) puis enfin Roumaguet (RD).

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État de la ripisylve

Etat sanitaire

Programme de restauration

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1.3 Synthèse des interventions

Présence ou absence de ripisylve (km de berge)

Couze médiane Absente clairsemée normale complète total

Km de berges 3,05 13,32 18,77 0,5 35,63

% 9 % 37 % 53 % 1 % 100 %

Globalement, la ripisylve est insuffisante sur environ 60 % et suffisante sur presque 40 %.Situation globale très déficitaire en ripisylve fonctionnelle.

Etat sanitaire et programme de restauration

Etat sanitaire de la ripisylve

État de santé – km de berge

Absent Bon moyen dégradé Fortement dégradé Total

3,05 22,56 8,59 1,43 0 35,63

9 % 63 % 24 % 4 % 0 % 100 %

La Couze médiane possède une ripisylve bien présente avec « seulement »9 % delinéaire présentant une absence totale de végétation. L'état sanitaire est par ailleurs plutôtcorrect, le linéaire dégradé est < à 30 %.

Couze

Interventions :

Restauration faible Restauration moyenne

Restauration forte Total km de travaux sur km cours d'eau

1,84 1,22 0 3,06

5,2 % 3,4 % 0 % 3,06 / 17,818,6 %

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Plantations justifiées par la présences de terres cultivées à proximité. Plus de détail dansla 2nd partie de ce dossier.

Travaux de restauration justifiés sur certaines sections par la présences d'habitation(nombreux moulins transformés en maison secondaire) et sur les autres par les usagesdes terrains en bordure de cours d'eau (zone agricoles principalement).

Les communes concernées par cette 5eme tranche sont d'amont en aval : • Saint Avit Rivière• Montferrand du Périgord• Saint Avit Senieur• Sainte Croix de Beaumont• Labouquerie• Beaumont du Périgord

Le linéaire total d'intervention (restauration + plantations cf. 2nd partie du dossier) sur laCouze médiane est de 8,74 km de berges (3,06 km x 2 + 2,62 km de plantation) soit24,5 %, presque 1/4 du linéaire.

Appel d'offre ref. : RVPB 2016 09 RErestauration de ripisylve sur une longueur de 3,06 km de cours d'eaumontant estimé 11 000 € TTC

1.4 Calendrier prévisionnel des interventions

Appels d'offre

Les travaux sont scindés en 2 appels d'offres : travaux de restaurationtravaux de plantation

Consultation d'entreprise en septembre/octobre 2016Comparaison des offres fin octobre 2016

Réalisation d'une zone test

Un petit linéaire de cours d'eau – 200 m environ – sera défini comme zone test concernantle traitement sanitaire de la ripisylve. L'entreprise réalisera les travaux sur cette zone quidevra faire l'objet d'une validation par le maître d’œuvre avant la poursuite du chantier.

Les travaux de plantation feront également l'objet d'une zone test qui devra aussi êtrevalidée par le maître d’œuvre avant la poursuite du chantier.

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PROGRAMMATIONTRANCHE DE TRAVAUX 2016 / 2017

RESTAURATION DE RIPISYLVERECONSTITUTION DE RIPISYLVE

DOSSIER DE PRÉSENTATIONPartie 2 : Plantations de ripisylve

Appel d'offre RVPB 2016 09 CC PL

RVPB 16, côte de la Vierge24150 Couze et Saint FrontTel : 09 72 31 47 93www.rvpb.fr

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2nd Partie – Plantation de ripisylve

1.1 Description des interventions

La restauration comprend 2 types d'interventions, les 2 visant à maintenir ou restaurer lesfonctionnalités de la ripisylve :

- la recréation d'une ripisylve sur les secteurs ou son absence est préjudiciable,- des travaux ciblés sur la ripisylve existante afin de la conserver ses fonctionnalités

Plantation de ripisylve : critères de décision

Plantation prévue lorsque :• enjeu continuité écologique : ripisylve absente sur les 2 berges entre 2 tronçons

d'habitat écologiquement intéressants ;• enjeu qualité : ripisylve absente en bordure de terrain présentant des risques de

pollution directe ou diffuse ;• enjeu physique : érosion de berge à proximité d'un enjeu humain à préserver mais

ne nécessitant pas de techniques lourdes de génie végétal.

La grande majorité des plantations prévues répond aux enjeux continuité écologique etqualité (le plus souvent à proximité de terrains agricoles cultivés).Un entretien des plantations est prévu la 1ère année pour assurer la survie des plants. Lesplants seront implantés en réalisant une alternance entre des arbustes (sureau, salix,noisetier...) et des arbres de haut jet (saules, frêne, aulnes...). Sur chaque plantation, lesdifférentes essences seront implantées en alternance pour garantir une diversité.L'accord du propriétaire est recherché avant chaque intervention ; les plantationsdeviennent propriété des riverains qui s'engagent à les entretenir via des conventionssignées avec le RVPB (cf. annexes).

Secteurs non prioritaires :• pas de plantation à proximité des sources sur des terrains de pâturage ;• pas de plantation sur l'amont de la Couze, les 6 premiers km du cours d'eau sont le

plus souvent à sec.

Mode d'interventionInterventions manuelles pour les plantations. Pas de traitement mécanisé du sol avant les plantations. Les plans seront protégés des animaux grâce à des protections de type filets.

Le schéma suivant illustre une plantation dans un contexte de terrain cultivé ou depâturage :

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La densité des plantations sera de 20 plants par 100 m pour les arbres de haut jet40 plants par 100 m pour les arbustes

Choix des essencesLes arbres de haut jet seront principalement des aulnes glutineux et des frênes communs.De manière ponctuelle, quelques alisiers, merisiers ou tilleuls à petites feuilles serontplantés pour apporter de la diversité et un intérêt fructifère ou mellifère.Les arbustes seront principalement des saules arbustifs (salix), des noisetiers et descornouillers sanguins.Les mélanges de frênes et d'aulnes, accompagnés par des saules arbustifs, répondentaux enjeux de stabilité de berge, de filtration et de continuité écologique. Disposition desplants non régulière pour éviter l'effet d'alignement d'arbres, la largeur de la zone deplantation est comprise entre 2 et 3 mètres.

Illustration des protections exigées :

Les plantations réalisées dans des parcelles pâturées devront être protégées par desclôtures installées par les propriétaires.

Les plants achetés par le RVPB sont des plants forestiers de petites taille, 1 à 2 ans. Lesprotections seront adaptées en fonction du type de plant : grandes protections pour lesarbres, plus petites protections pour les arbustes.

Les plantations devront être suivies durant une année par l'entreprise réalisant laprestation pour garantir leur reprise (débroussaillage si concurrence trop forte de la strateherbacée, arrosage en cas de sécheresse)

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État de la ripisylve

Présence

Programme de plantations

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1.3 Synthèse des interventions

Présence ou absence de ripisylve (km de berge)

Couze médiane Absente clairsemée normale complète total

Km de berges 3,05 13,32 18,77 0,5 35,63

% 9 % 37 % 53 % 1 % 100 %

Globalement, la ripisylve est insuffisante sur environ 60 % et suffisante sur presque 40 %.Situation globale très déficitaire en ripisylve fonctionnelle.

Interventions :

Plantation de ripisylve proposée sur un linéaire de 2 620 m maximum de berges. Soitl'équivalent de plus de 1500 plants (arbres et arbustes).

Suivi des plants sur la 1 er année.L'ensemble des plants installés sur la Couze seront suivi durant une année pour assurerleur bonne reprise, le désherbage ou l'arrosage des plants seront réalisés pour favoriserl'implantation des plants durant leur 1er année.

Justification : présences de terres cultivées à proximité. La fonction de filtre de la ripisylveest recherchées sur la quasi totalité du linéaire proposé au conventionnement auprès despropriétaires riverains.

Les communes concernées par cette 5eme tranche sont d'amont en aval : • Saint Avit Rivière• Montferrand du Périgord• Saint Avit Senieur• Sainte Croix de Beaumont• Labouquerie• Beaumont du Périgord

Appel d'offre ref. : RVPB 2016 09 PLplantation de ripisylve sur une longueur de 2 620 m de bergemontant estimé prestation de plantation 7 000 € TTC

Remarque : l'achat des plants et des protection est estimé à un montant de 4 000 €

1.4 Calendrier prévisionnel des interventions

Appels d'offre

Les travaux sont scindés en 2 appels d'offres : travaux de restaurationtravaux de plantation

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Consultation d'entreprise en septembre/octobre 2016Comparaison des offres fin octobre 2016

Réalisation d'une zone test

Les travaux de plantation feront l'objet d'une zone test qui devra aussi être validée par lemaître d’œuvre avant la poursuite du chantier.

Plantation de ripisylve

Plantations recommandées à partir du mois de novembre et en période hivernale pourfavoriser la reprise des plants.

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ANNEXE CARTE RESTAURATION

Appel d'offre RVPB 2016 09 CC RE

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ANNEXE CARTE PRESTATION PLANTATION

Appel d'offre RVPB 2016 09 CC PL

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ANNEXE GUIDE D'INTERVENTION

Sources illustrations : « Guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau » Agence de l’Eau Rhin Meuse. 2000

GESTION DE LA VÉGÉTATION

Le traitement de la végétation des berges doit permettre :

. d’améliorer ou de maintenir la capacité d’écoulement naturelle des eaux en préservant le lit de l’envahissement par la végétation, du comblement progressif par le sable et autres particules en suspension,du risque d’encombrement par le déchaussement d’arbres fragilisés ou morts.

. d’assurer la stabilité des berges et du lit en limitant les risques de dégradation des berges par déchaussement d’arbres et en veillant à maintenir ou favoriser une végétation adaptée (système racinaire fixateur).

. de maintenir ou d’améliorer les fonctions biologique et paysagère de la végétation :- en conservant ou en améliorant la diversité des essences, des strates et des âges,- en favorisant les espèces intéressantes pour la faune et le paysage,- en veillant aux équilibres entre le milieu aquatique (lit) et le milieu terrestre (berges) : recherche d’une diversité entre des zones ombragées et ensoleillées, contrôle du développement de la végétation aquatique par la végétation ligneuse, etc.- en évitant le développement d’espèces exogènes envahissantes et indésirables (renouée du japon, robinier, etc.)

L’un des principes directeurs de l’intervention est la conservation maximale de la végétation autochtone. Celle-ci joue un rôle primordial :

- dans la protection des berges (lutte contre l’érosion),- dans la régulation des écoulements (frein hydraulique longitudinal et transversal par rapport aux flux provenant des versants),- dans la préservation de la qualité des eaux : barrière filtrante par rapport aux particules en suspension et autres matières polluantes,- dans l’équilibre biologique du cours d’eau (zone tampon entre milieu aquatique et milieu terrestre, refuge faune-flore,…)- dans l’organisation de l’espace (fonction paysagère).

Il est essentiel de veiller à ce que l’intervention sur la végétation ne dérive pas systématiquement vers des notions de « propre et beau » inadaptées en zone rurale et naturelle mais concevable en zone urbaine ou périurbaine ou en secteur très fréquenté.Le traitement doit être sélectif et adapté à chaque situation.

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Abattage sélectif

Les objectifs principaux de l’intervention sont :

- la limitation de la formation d’embâcles ; ces derniers étant susceptibles de :. accentuer l’érosion de berges. créer un bouchon à l’écoulement des eaux. dériver vers un ouvrage de franchissement en aval : risques de bouchon ou de dégradation de l’ouvrage

- le rajeunissement d’une végétation vieillissante ou dépérissante.

Conditions justifiant l’intervention

L’opération doit être strictement limitée à une intervention sur :

. les contournés ou fortement inclinés menaçant de se déraciner et de provoquer une encoche d’érosion

. les arbres sous-cavés : uniquement dans le cas où la souche n’est pas stable et risque de glisser en bas de berge ou dans le lit du cours d’eau. Attention, ceux-ci peuvent servir de caches pour les poissons. les arbres malades, dépérissants ou morts, uniquement s’ils risquent de tomber dans le lit du cours d’eau et d’y provoquer des embâcles. En effet, ces arbres offrent souvent un habitat (abri, source de nourriture) pour de nombreux oiseaux, chauve-souris…. les arbres ou grosses branches en travers du lit et obstruant l’écoulement des eaux. Peuvent également être concernés les espèces à enracinement superficiel, non adaptées aux milieux rivulaires telles que les conifères ou les peupliers, situés trop près du haut de berge ou sur la pente de berge : ceux-ci risquent d’être facilement déstabilisés et d’entraîner une partie de la berge dans leur chute.

En bordure des parcelles d’exploitation forestière et en l’absence de lisières feuillues, l’intervention visera à abattre progressivement les résineux : en priorité ceux menaçant de tomber de façon afin de favoriser le développement des essences autochtones caractéristiques du bord des eaux : frênes, aulnes, saules…Cetteopération sera de préférence couplée à des opérations de replantation ou d’enrichissement de la ripisylve.Il est indispensable de préserver une bande riveraine de 5 à 10 m entre le cours d’eau et la plantationde résineux.

Recommandations

Lors de l’abattage des arbres, les jeunes sujets implantés à proximité et pouvant participer au renouvellement des boisements de berges, seront conservés et protégés.Les coupes d’abattage seront franches, effectuées au niveau du sol, et parallèlement à la pente de la berge. Aucun « peigne » ne devra subsister : les souches seront arasées. On évitera d’éclater les souches des arbres qui doivent, pour certains, pouvoir continuer à vivre en émettant des rejets. La conservation des souches en place après abattage est primordiale afin d’éviter la formation d’encoche d’érosionLes refus de végétation seront stockés sur la parcelle riveraine loin de la berge et surtout hors du champ d’expansion de crues du cours d’eau.

Compte tenu de la sensibilité des berges en secteur forestier, ce type d’opération devra être réalisé avec beaucoup de précautions et avec l’accord préalable du maître d’ouvrage (marquage préalable)

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Abattage sélectif

Coupe des arbres très fortement penchés et risquant d’emporter la berge lors de sa chute, d’obstruer l’écoulement des eaux ou d’être emportés vers un ouvrage en aval.

Coupe des arbres en surplomb et menaçant de déstabiliser lepied de berge par effet de levier

Coupe des arbres se développant dans le lit mineur du cours d’eau provoquant des remous et des turbulences favorisant lesérosions.

Coupe des arbres dépérissants proche du lit mineur etprésentant un risque pour la berge.

Attention à la végétation avoisinante.

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Débroussaillage sélectif

On entend par débroussaillage, la coupe des ronces, arbustes, arbrisseaux…Le débroussaillage systématique est tout à fait inutile. Il appauvrit le milieu et s’il n’est pas suivi d’un entretien très régulier, il favorise la repousse d’espèces rudérales moins intéressantes et élimine les jeunes arbres (limitant alors les possibilités de renouvellement des vieux sujets) : les berges risquent d’être encore plus embroussaillées qu’avant intervention.

Par ailleurs, il est important de rappeler que la végétation arbustive et buissonnante est particulièrement efficace en termes de stabilisation des berges. Le tissu racinaire formé par ces broussailles constitue une très bonne protection naturelle de la berge contre l’érosion. Leur système aérien (dense et souple) joue un rôle de frein extrêmement important en période de hautes eaux. Enfin, ces broussailles servent souvent d’habitats pour la faune.

Conditions justifiant l’intervention

L’opération de débroussaillage doit donc être employée de façon très sélective. Dans les secteurs traités on veillera à conserver un cordon buissonneux sur au moins l’une des rives de cours d’eau (pratiquer l’alternance)Seules quelques interventions ponctuelles pourront être pratiquées :

. sur la végétation poussant dans le lit du cours d’eau et occasionnant des désordres hydrauliques,

. pour maintenir l’accessibilité aux berges,

. dans les secteurs régulièrement fréquentés (centre bourg, en bordure de chemins de randonnée, aux abords des ouvrages…)

Recommandations

Une attention particulière sera portée sur les secteurs ainsi traités de façon à prévenir toute apparition d’espèces exotiques envahissantes (renouée du japon, buddleia, balsamine…)

Compte tenu de la sensibilité des berges, notamment en amont du bassin, ce type d’opération devra être réalisé avec beaucoup de précautions : le débroussaillage sera limité à une seule rive et réalisé selon une récurrence de 3 – 4 ans.

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Débroussaillage sélectif

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Elagage

L’opération consiste à supprimer certaines branches ou une partie du houppier de l’arbre afin de limiter son volume et sa prise au vent ou de rééquilibrer un sujet mal formé ou fortement penché au-dessus de l’eau.

Elle vise donc les branches menaçant de tomber ou celles constituant un obstacle à l’écoulement.

Conditions justifiant l’intervention

En tête de bassin, l’opération sera exclusivement limitée aux :. secteurs régulièrement fréquentés (centre bourg, en bordure de chemins de randonnée, aux abords des ouvrages…). aux branches les plus importantes, fortement penchées au-dessus de l’eau et risquant d’occasionner des dégâts sur les ouvrages situés en aval, en cas de chute

De nombreuses portions de berges étant très peu boisées, il sera préférable sur des arbres très inclinés d’effectuer une coupe d’allègement au lieu de le supprimer totalement.

Certaines cépées trop fournies pourront également être allégées en pratiquant une sélection parmi les rejets de souches.

Recommandations

L’élagage doit être pratiqué de façon très ponctuelle et par un personnel compétent et expérimenté. Dans tous les cas, les coupes seront franches et réalisées de telle manière qu’elles garantissent une bonne cicatrisation de la plaie. L’élagage à l’épareuse est à proscrire.

Comme pour l’abattage, l’élagage se fera préférentiellement en période de repos végétatif (octobre-avril) : la reprise de la végétation s’en trouvera favorisée.De manière générale, on évitera la saison printanière en raison de la nidification de nombreuses espèces d’oiseaux.

Compte tenu de la sensibilité des berges, notamment en amont du bassin, ce type d’opération devra être réalisé avec beaucoup de précautions et avec l’accord préalable du maître d’ouvrage : (marquage préalable)

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Elagage

Elagage des arbres proches du lit mineur et présentant des signes de dépérissement (branches mortes ou malsaine)

Elagage des branches cassées pouvant tomber dans le lit etêtre emportées vers des ouvrages en aval ou devenir le siège

de maladies fongiques

Elagage des arbres déséquilibrés et proches du cours d’eau

La taille en têtard sera privilégiée en bordure de prairiespâturées

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GESTION DES EMBACLES

Les embâcles sont des accumulations dans le lit du cours d’eau d’arbres, de débris végétaux et parfois des déchets. Ils sont susceptibles de provoquer des turbulences (érosion de berge, augmentation du risque d’inondation, obstruction d’ouvrage) qui seront plus ou moins importantes selon les enjeux du secteur concerné et l’impact amont/aval (zone urbaine, zone agricole, secteur « naturel », ouvrages,…).

Cependant, l’embâcle peut n’engendrer aucune incidence négative voire jouer un rôle bénéfique pour la rivière : stabilisation du profil du lit, habitat et source de nourriture pour les espèces piscicoles.

D’un point de vue pratique, il est possible de considérer que l’enlèvement des embâcles est :

. Indispensable quand le risque d’inondation des terrains riverains est humainement et économiquement élevé, quand la stabilité d’un bien (bâti, route, ouvrage…) est menacée ou encore quand la rivière représente un potentiel touristique et paysager important.. Ponctuellement nécessaire quand l’embâcle est constitué de déchets anthropiques et flottants et que se pose un problème biologique (blocage de la circulation piscicole ou de l’accès à des bras morts, etc.). Superflu dans tous les autres cas.

Conditions justifiant l’intervention

L’enlèvement d’embâcles visera la suppression :. des entraves à l’écoulement correct des eaux pouvant occasionner des désordres hydrauliques et des altérations de berges en rive opposée.

. d’embâcles instables et risquant de dériver vers un ouvrage de franchissement en aval : risques de bouchon ou de dégradation de l’ouvrage (b)

Recommandations

Selon le gabarit du cours d’eau et des embâcles, l’enlèvement sera réalisé manuellement ou mécaniquement à l’aide d’un treuil monté sur tracteur ou d’une pince forestière montée sur un bras de pelle. L’opération ne devra causer aucun dommage ni à la berge ni à la végétation en place. Elle ne devra occasionner aucun dommage au fond du lit : ni curage, ni surcreusement.

Compte tenu de la sensibilité des berges en amont du bassin, ce type d’opération devra être réalisé avec beaucoup de précautions et avec l’accord préalable du maître d’ouvrage (localisation précise ou marquage des embâcles à supprimer)

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RECÉPAGE

L’opération consiste à pratiquer une coupe sélective des rejets à la souche afin de favoriser leur repousse et constituer une cépée vigoureuse.Il permet entre autre le rajeunissement d’une ripisylve vieillissante à partir souches déjà bien enracinées.

Les espèces les plus aptes à être recépées sont les aulnes, les saules, les frênes, les noisetiers…: des espèces que l’on retrouve communément en rive.

Conditions justifiant l’intervention

L’opération vise plus particulièrement : . les arbres déstabilisés (système racinaire ou inclinaison importante vers le lit),. les arbres sénescents ou très abîmés,. les arbres volumineux à l'approche des ponts,

Recommandations

Le recépage s'obtient en abattant soigneusement les arbres à la tronçonneuse, puis par une coupe sélectivedes rejets (tous les 3 à 5 ans).Ces rejets peuvent aussi être maintenus tels quels. Dans ce cas, on obtient un taillis constitué de cépées. C'est souvent la meilleure façon de protéger les berges et les grands arbres qui s'y trouvent (effet de "bourrage").

Comme pour le bouturage ou la plantation (voir plus loin), il est indispensable de protéger les rives d’une éventuelle dégradation par le bétail ou les promeneurs. L’opération sera donc systématiquement couplée à la mise en place d’une clôture.

Source : Pierre Le Den / ENSP (MR & SD)

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BOUTURAGE

Le bouturage consiste à replanter des sections de branches prélevées sur des sujets vivants et sains de préférence sur le même cours d’eau (plus loin sur la rive ou en rive opposée), profitant généralement de coupes ou allègements effectués à proximité.

Cette opération consiste à renforcer la végétation rivulaire dans les secteurs où elle est dégradée discontinue, vieillissante ou inadaptée (prédominance des résineux).Le bouturage est une opération simple, qui peut être réalisée à faible coût.

Conditions justifiant l’intervention

L’opération visera prioritairement les secteurs présentant une végétation très dégradée et très discontinue, ces secteurs étant de fait particulièrement vulnérables aux phénomènes d’érosion.

Recommandations

Les dimensions de boutures ne doivent pas excéder 60 à 100 cm de long et 2 à 2,5 cm de diamètre.L’idéal est de replanter les boutures immédiatement après prélèvement (ou après conservation de 2 à 3 jours dans l’eau, sous abri)Après nettoyage (fauchage et débroussaillage) de la berge à végétaliser, l’extrémité de la bouture est taillée en biseau et directement implantée dans le sol, perpendiculairement à la pente.Espèce préconisée pour le bouturage : sauleOn évitera le bouturage dans les secteurs fortement soumis à érosion.

Le bouturage doit être effectué pendant la période de repos végétatif soit entre les mois d’octobre et d’avril, en évitant les périodes de gel et de neige.

Pour lutter contre la concurrence des herbacées, une fauche autour des plants est nécessaire, au moins pendant la première période de végétation.

Comme pour le bouturage ou la plantation (voir plus loin), il est indispensable de protéger les rives d’une éventuelle dégradation par le bétail ou les promeneurs. L’opération sera donc systématiquement couplée à la mise en place d’une clôture et d’abreuvoirs si nécessaire.

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BOUTURAGE

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PLANTATION

L’objectif est ici de reconstituer une ripisylve quand elle ne peut se reconstituer seule et là où les berges sontle plus sensibles aux phénomènes d’érosion.

Conditions justifiant l’intervention

L’opération visera prioritairement les secteurs dénudés de toute végétation, ces secteurs étant de fait particulièrement vulnérables aux phénomènes d’érosion. Les plantations seront réalisées sur au moins une des deux rives du cours d’eau.

Recommandations

Il est impératif de choisir des essences autochtones variées, adaptées aux milieux rivulaires et, si possible, provenant des pépinières locales. Les espèces exotiques sont à exclure au même titre que tous les résineux et les peupliers de culture, en raison de leur enracinement trop superficiel et inadapté aux besoins de stabilité des berges des cours d’eau.

Dans le cas de berges érodées ou subverticales, la plantation en sommet de berges est inutile, sans un talutage préalable. Dans le cas contraire, la berge risque d’être sapée et emportée avant que les plants aientpu développer un système racinaire suffisamment performant.

Les plantations doivent être réalisées entre octobre et avril, en évitant les périodes de gel et de neige.

Pour lutter contre la concurrence des herbacées, une fauche autour des plants est nécessaire, au moins pendant la première période de végétation.

Comme pour le recépage ou le bouturage, il est indispensable de protéger les rives d’une éventuelle dégradation par le bétail ou les promeneurs. L’opération sera donc couplée à la mise en place d’une clôture et d’abreuvoirs si nécessaire.

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PLANTATION

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AMÉNAGEMENT D’ABREUVOIRSchéma de principe

La « Pompe à museau »Une pompe est suffisante pour une dizaine d’animaux.Il s’agit d’installer une crépine dans le cours d’eau, immergé en étiage important et le moins soumis possible au colmatage par les matériaux.De relier cette crépine à un tuyau d’aspiration enterré et d’y installer une pompe en arrière de la clôture. La pompe sera actionnée par le museau du bétail qui viendra taper sur le poussoir.Ce système présente l’avantage d’avoir quasi-aucun impact sur la berge.L’entretien est très léger mais demande une surveillance régulière et doit être enlevé en période hivernale (protection contre les crues et le gel)

Source : Rapport d‘étude de phase 2 n° 0801- Syndicat Intercommunal du Bas Canton de Sainte Foy La Grande 2, Février 2009, AQUACONSEILS Ingénieur-Conseil pour l’Eau et l’Environnement

« Abreuvoir par berge renforcée : Descente aménagée »Le secteur d’abreuvement du bétail au cours d’eau est aménagé de telle sorte qu’il ne puisse pas être endommagé par la venue répétée des animaux.La zone est terrassée en pente douce. Un enrochement est mis en place en pente douce jusque dans le bord du cours d’eauLa pose d’une clôture en bois ou barbelés permet de restreindre la présence des animaux au secteur défini.La stabilité du dispositif doit être vérifiée de temps en temps.Ce système présente l’avantage de maintenir un abreuvement des animaux dans le cours,demande peu d’entretien et de surveillance mais maintien une présence directes des animaux et de leurs déjections avec l’eau du cours d’eau.

Source : « Guide technique : les petits aménagements piscicoles, Agence de l’eau Adour Garonne-Conseil Supérieur de la Pêche

« Abreuvoir par vase communiquant »

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Il s’agit de créer une petite fosse en arrière de la clôture, de l’empierrer pour sa stabilité et de l’alimenter par naturellement par le cours d’eau à l’aide d’un tuyau enterré.Ce système demande à être vérifié régulièrement pour s’assurer de la bonne circulation de l’eau dans le tuyau.Ce système évite un contact direct de l’abreuvoir avec le cours d’eau.

Source : « Guide technique : les petits aménagements piscicoles, Agence de l’eau Adour Garonne-Conseil Supérieur de la Pêche

Afin que le bétail ne puisse pas entrer dans le cours d’eau à d’autres endroits et endommager le lit du cours d’eau et les berges, il faudra associer l’aménagement d’abreuvoir à la mise en place d’une clôture le long du cours d’eau.La clôture peut être constituée de piquets en bois et de fils barbelés ou de grillage dit « à mouton » ou alors constituée d’un fil électrique avec des piquets isolant.La clôture devra être implantée à environ 1m – 1,5m de la tête de berge.

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CONFORTEMENT DE BERGESTECHNIQUES VÉGÉTALES OU MIXTES

Quelques exemples de confortement de berges en techniques végétales

Source : B. LACHAT. 1994« Guide de protection des berges de cours d’eau en techniques végétales »

Le fascinage

Protection en pied de berge réalisée par la mise en place de fagots de branches vivantes, fixés par des pieux battus mécaniquement.

Protection très adaptée aux berges soumises aux affouillements de pied.

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Le tressage

Protection en pied de berge, réalisée avec des branches de végétaux vivants, entrelacées autour de pieux battus mécaniquement.

Le clayonnage est une variante du tressage : construit sur la rive puis plaqué à plat sur la berge talutée et nettoyée.

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Le peigne végétal

Réhabilitation d’une berge sapée : entassement et enchevêtrement de grosses branches, ramilles, troncs…solidement attachés de manière à former un ensemble végétal suffisamment dense pour que les sédiments fins (sables et limons) transportés par l’eau puissent y être piégés et reconstituer progressivement la berge.Convient pour lutter contre les niches d’arrachement, les affouillements, les sapements de berges.Adaptée aux cours d’eau qui transportent beaucoup de matériaux fins

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Le caisson végétaliséStructure en étages réalisée au moyen de rondins de bois et formant un caisson rempli de matériaux terreux et de branches végétales ou de plants, disposés entre les différents étages et capables de rejeter.

Technique adaptée aux berges à pente très raide et fortement sapées.

Assez onéreuse, elle constitue une technique alternative intéressante à des ouvrages de génie civil (mur, enrochements, gabions…)

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