Synthèse annuelle 2016 - Bienvenue sur le site d’Eif... · 2017-05-17 · Item Zone PK Emetteur Numéro indice Emetteur : ... D’une façon générale, ... Un programme de recherche

LGV BRETAGNE – PAYS DE LA LOIRE

Observatoire environnemental Synthèse annuelle 2016

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A01 20/12/15 Création du document Labarraque D. Allard S. Pereira V A01

A02 10/05/17 Mise à jour pour l’année 2016 Labarraque D. Allard S. Pereira V A02

G ENV REP GEN ENS - - -.- - - TEREE 25492 A02

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Synthèse annuelle 2016 17/05/2017 2

Table des matières

A. 2016, une année riche en partage et 1ers résultats ............................................. 3

B. Dynamique des paysages agricoles .................. .................................................... 5

C. L’Observatoire Photographique du Paysage (OPP) .... ......................................... 6

D. Évolution du cadre de vie et acceptabilité sociale de la LGV BPL ...................... 8

E. Suivi des amphibiens .............................. ............................................................. 10

F. Suivi des chauves-souris .......................... ........................................................... 13

G. Suivi de la Loutre ................................ .................................................................. 14

H. Bilan de l’activité de l’Observatoire à fin 2016 .. ................................................. 17


A. 2016, une année riche en partage et 1ers résultats L’observatoire environnemental en rythme de croisiè re

À fin 2016, toutes les études environnementales envisagées et programmées dans le cadre de l’Observatoire environnemental ont été lancées.

Certaines ont déjà permis de produire des résultats qui ont fait l’objet d’une large communication, notamment dans le cadre du 1er colloque sur l’environnement organisé par l’Observatoire environnement qui a eu lieu le 2 3 septembre 2016 au Mans.

Ont notamment été présentées :

• Les études sur le cadre de vie des riverains

Présentation de l’étude sur la perception du cadre de vie - Mireille FALQUE, EGIS

Présentation de l’observatoire photographique du paysage (OPP) / Caroline GUITTET, Université Rennes 2

• Les études sur les chiroptères

Suivi du rétablissement des routes par trajectographie - Hippolyte POUCHELLE, EGIS

Études du Swarming sur un site Natura 2000 - Claire CHATAGNON, Mayenne Nature Environnement

Toutes les présentations et les vidéos des différentes interventions du colloque sont désormais disponibles sur le site internet de l’observatoire : http://www.ere-lgv-bpl.com/home/observatoire/publications/mainContent/liste-dactualites/videos-du-colloque-sur-lobservat.html


Le site internet s’enrichit de nombreuses publicati ons

Toutes les études et rapports produits dans le cadre de l’observatoire sont maintenant disponibles sur le site et classées par année : http://www.ere-lgv-bpl.com/home/observatoire/publications.html

Un journal dédié à l’Observatoire

Les axes de travail - Rappel

Les problématiques environnementales à aborder dans le cadre de l’observatoire sont les suivantes :

Le TERRITOIRE et la LGV BPL : les relations paysage – agriculture - LGV

3 axes de travail particuliers pour mieux comprendre les effets de la LGV dans les territoires et les liens avec l’acceptabilité de la ligne :

� étude de la dynamique des paysages agricoles,

� observatoire photographique du paysage,

� étude des relations entre le cadre de vie et l’acceptabilité sociale de la LGV.

La BIODIVERSITÉ et la LGV BPL : mieux comprendre po ur mieux faire

3 axes de travail pour évaluer les effets de la LGV et l’efficacité des mesures mises en place sur :

� les amphibiens (grenouilles),

� les chauves-souris,

� la Loutre.

Afin de répondre à la volonté de diffuser largement les connaissances produites dans le cadre de l’Observatoire et donner régulièrement la parole aux parties prenantes et acteurs de cet Observatoire, un journal semestriel d’information a été mis en place.

Le premier numéro de ce journal a été diffusé à l’occasion du colloque organisé en septembre 2016.


B. Dynamique des paysages agricoles

Lancement de l’étude de l’évolution du bocage autou rs de la LGV BPL

La biodiversité des paysages bocagers dépend de la structure des haies et leur mode de gestion, de la structure du réseau de haies et de l’utilisation des parcelles agricoles.

Une étude a été confiée à l’INRA pour quantifier l'évolution du réseau bocager (en linéaire et structure) avant puis après mise en service et observer ainsi également l'effet des opérations d'aménagement foncier. L’étude a démarrée fin 2016.

Elle est basée sur une analyse du réseau bocager de 17 communes, réparties sur 6 lots d’aménagement foncier :

- Ille et Vilaine : Lots 2, 3 et 4, - Mayenne : Lot F, - Sarthe : Lots 2 et 3.

Ces communes ont été sélectionnées car représentatives de différentes typologies de bocage.

L’étude doit conduire à la production d'un document méthodologique pour le suivi de l'évolution de ces bocages.

Le travail est prévu à partir de trois jeux de données :

• le réseau bocager au moment de l'état initial de l'étude d'impact • le réseau bocager proposé dans le cadre des opérations d'aménagement foncier =

projet d’aménagement • le réseau bocager à la fin des travaux, après plantations en distinguant les

plantations dans les exploitations et le long de la LGV

Les conseils départementaux, maîtres d’ouvrage des aménagements fonciers, sont ainsi associés à l’étude.

Les enseignements attendus

Les productions (analyses et cartographies) ont vocation à alimenter, sous forme synthétique ou d’extraits, le site internet de l’Observatoire.

Le logiciel CHLOE développé par l’INRA ainsi qu’une notice détaillée fournie avec un didacticiel prenant pour exemple les sites étudiés sera mis à disposition de l'observatoire.

Enfin, les nouvelles perspectives offertes par la télédétection à très haute résolution spatiale (mètre) seront présentées pour les cartographies futures. Cette partie sera développée avec le laboratoire LETG Rennes, spécialisé en télédétection.

À SUIVRE….

L’étude sera terminée en 2017 et publiée sur le site de l’observatoire.


C. L’Observatoire Photographique du Paysage (OPP)

L’observatoire photographique se poursuit au travers des campagnes annuelles de re-photographies.

Il a fait l’objet d’une présentation lors du 1er colloque sur l’environnement qui a eu lieu le 23 septembre 2016 au Mans.

Ci-dessous, l’évolution du paysage entre 2005 et 2016 (extrait d’un poster réalisé à l’occasion du colloque).


En complément de cette reconduction, ERE poursuit sa contribution au développement de la plateforme numérique des OPP de Bretagne, aux côté de la DREAL, de la Région, de l’Université Rennes 2 et des principaux porteurs d’OPP.


D. Évolution du cadre de vie et acceptabilité sociale de la LGV BPL

Les principaux enseignements

Les enquêtes réalisées dans 8 communes réparties tout au long du tracé ont été menées par les Université de Rennes 2, Master ACT (2013-2014) et de l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, Master Bioterre (2014-2015) sur un échantillon total de 526 personnes.

Elles révèlent que la perception de l’impact de la LGV sur le paysage diffère s’il s’agit du «paysage communal» ou du « paysage quotidien » (paysage de « tous les jours »).

D’une façon générale, les enquêtés pensent que les impacts seront beaucoup plus négatifs sur le « paysage communal ». La vison future du « paysage quotidien » révèle la confiance des enquêtés vis-à-vis du projet. En effet, 64 % pensent que le paysage sera « pareil » ou «mieux » à l’avenir alors que la LGV va traverser leur paysage.

À ce jour, la représentation sociale de la LGV est globalement négative, même s’il existe des disparités entre les communes enquêtées :

• Avec une dominante positive pour Cesson-Sévigné, Domagné et Changé ; • Et une dominante négative pour Brielles, La Cropte, Poillé-sur-Vègre, Coulans-sur-

Géé et Aigné.

L’indice d’acceptabilité fait apparaitre un gradient Est-Ouest. Plus on se rapproche du Mans, plus l’acceptabilité du projet a tendance à baisser :

• Cesson Sévigné est la commune ou les riverains interrogés acceptent le mieux le projet de LGV ;

• Tandis qu’Aigné est la commune ou les riverains interrogés acceptent le moins bien le projet ;

• En complément, l’indice plus important de Changé souligne une meilleure acceptation du projet par les riverains interrogés.


Une fiche de synthèse pour chaque commune a été réalisée ainsi qu’une fiche globale. Ces documents sont disponibles sur le site internet du projet : http://www.ere-lgv-bpl.com/home/observatoire/publications.html

À SUIVRE….

Après une première phase de suivi entre 2013 et 2015, ayant permis de recueillir les perceptions des riverains lors des travaux de réalisation de la LGV, la suite de l’étude passera par la reconduction des entretiens en phase exploitation :

� 1 an après la mise en service – modelés et jeunes plantations (fin 2017) ;

� puis 5 ans après la mise en service - modelé et plantations à moyen terme (fin 2021) ;

de façon à alimenter les bilans environnementaux (bilan LOTI) intermédiaire et final.


E. Suivi des amphibiens

Suivi du transfert d’amphibiens sur 16 mares de com pensation immédiate

D’avril à août 2013, ce sont ainsi plus de 9000 individus, de 14 espèces différentes, qui ont bénéficié des opérations de transfert réalisées depuis les mares à combler sous l’emprise travaux, vers un total de 16 mares d’accueil situées à proximité du chantier. Ces opérations ont été réalisées avec soins et avec l’appui de l’ONF, selon un protocole validé par un comité scientifique.

Pour évaluer l’efficacité de ces opérations, un suivi a été mis en place pour une durée de 5 ans. Le protocole utilisé combine deux approches complémentaires : un inventaire classique des espèces et une identification à l’aide de l’ADN environnemental. La fonctionnalité des mares est également appréciée.

Bien que le suivi ne soit pas encore parvenu à son terme, les 3 années de suivi post-transfert permettent une évaluation qualitative des populations d’amphibiens utilisatrices des mares et du succès de reproduction de ces populations. En outre, la confrontation des résultats issus des analyses classiques avec ceux de l’ADN environnemental contribue à alimenter la réflexion sur l’intérêt respectif de ces deux méthodes et leur complémentarité.

Les inventaires depuis 3 ans, de ces 16 mares ayant bénéficié des transferts, restent encourageants dans l’ensemble. Le taux d’occupation est élevé avec une moyenne de 7 espèces par mare pour une amplitude allant de 4 espèces (la lande Barbot, MCI 18_02) à 11 espèces (Bois de Brice, MCI 121_01).

• 31% des mares abritent au moins 8 espèces.

• 56% des mares ont entre 5 et 8 espèces.

• Et 13% des mares seulement (2 mares) ont moins de 5 espèces.

Après 3 ans de suivi, près de 90% des mares ont reconstitué à plus de 80% le nombre d’espèces présentes dans la mare d’origine. Pour près de la moitié d’entre elles, le cortège de la mare initiale a été enrichi par de nouvelles espèces.

Malgré ces bons résultats, quelques mares posent des problèmes de fonctionnalité importants. 2 à 4 mares ne tiennent pas l’eau suffisamment longtemps pour assurer le bon développement des larves jusqu’à son terme. Quelques mares subissent des évolutions rapides et inquiétantes par le développement des algues filamenteuses et des massettes. Ces mares seront à surveiller pour évaluer le maintien de leur capacité d’accueil.

10èmes rencontres nationales sur la conservation d es Amphibiens et Reptiles - Ménigoute

Eiffage et l’ONF ont participé aux 10èmes rencontres nationales sur la conservation des Amphibiens et Reptiles - Ménigoute, le 28 octobre 2016 et a présenté les opérations de transferts d’amphibiens dans le cadre des travaux de construction de la LGV Bretagne Pays de la Loire.


Un programme de recherche spécifique pour évaluer l a perméabilité de la LGV Bretagne Pays de la Loire (BPL) aux déplacements de s amphibiens -

Pour répondre aux questions posées par l’Observatoire environnemental sur la perméabilité de la LGV pour les amphibiens, un partenariat de recherche a été mis en place, avec la collaboration de :

• l’EPHE (Ecole pratique des Hautes Etudes) avec le laboratoire de Biogéographie et Écologie des vertébrés (BEV) du CEFE (Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive) de Montpellier ;

• Le Groupe Écologie et Conservation des Vertébrés de la Faculté des Sciences de l’Université d’Angers.

Ce partenariat se traduit par le financement d’une thèse visant à évaluer l’efficacité des mesures prises pour permettre la viabilité des populations d’amphibiens dans le cadre de la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire.

Pour mémoire, ces mesures consistent en la création de nouvelles mares, l’aménagement paysager à leur proximité et la mise en place d’éco-passages. Cet ensemble de mesures vise à permettre aux amphibiens de se déplacer dans cet espace (paysage incluant la LGV) afin de participer à la pérennité des peuplements d’amphibiens en place. La réussite de ce «complexe d’aménagements » est cependant mal connue.


Pour évaluer l’efficacité de ces mesures, 4 axes d’investigations seront suivis :

1. Évaluer le fonctionnement des populations d’amphibiens dans le paysage incluant la LGV, et en particulier le rôle des mares créées ;

2. Évaluer l’utilisation des aménagements dans le contexte d’un fonctionnement populationnel grâce à un suivi d’individus marqués ;

3. Évaluer les modalités d’utilisation des éco-passages par des expériences de homing pour des adultes et des juvéniles afin de suivre le comportement des individus lors du franchissement des éco-passages ;

4. Étudier le franchissement des voies ferrées et substrats associés par des expériences de choix de franchissement de substrat pour des adultes et des juvéniles.

Le travail a démarré début novembre 2016 et devrait durer 3 ans.

Constitution d’une banque de données ADN

Des prélèvements d’ADN, à l’aide d’un prélèvement par frottis buccal, seront réalisés sur tous les individus et espèces rencontrées. Cet échantillonnage ne sera pas exploité dans le cadre de cette thèse mais il constituera une banque de données ADN permettant ultérieurement d’analyser la structuration génétique des populations à l’échelle du paysage : effectuer des prélèvements similaires au bout de plusieurs années, et donc de générations des espèces considérées, permettra d’évaluer les modifications éventuelles de ces structurations gén étiques.

À SUIVRE….

Après la préparation opérationnelle du travail de recherche et notamment le choix des sites et des protocoles d’expérimentation, l’année 2017 sera dédiée au travail de terrain :

• Suivi des populations au niveau des 7 sites retenus. Ce suivi sera reproduit chaque année et a pour objectif de donner une image de l’évolution temporelle du peuplement d’amphibiens d’une région ;

• Marquage des individus (étude capture-marquage-recapture) au niveau de 3 sites : Les animaux capturés seront marqués individuellement par injection d’une puce RFID (transpondeur).

L’évaluation des modalités d’utilisation des éco-passages et l’étude de franchissement des voies ferrées et substrats associés sont planifiées pour 2018/2019.


F. Suivi des chauves-souris

Après une année 2015 qui a été l’occasion de produire deux études dédiée aux chiroptères (étude d’un site de swarming dans la vallée de l’Erve et étude des routes de vols des chiroptères en 3 dimensions sur trois sites à enjeux), l’année 2016 est une année « pause » dans le suivi des chiroptères, le temps q ue la ligne soit mise en service, et que les plantations guides soient plus fonctionnell es.

À SUIVRE….

L’étude de suivi de la fréquentation des cavités de la vallée de l’Erve reprendra son cours, toujours selon les mêmes méthodes, en 2017 et 2018 , après la mise en activité de la LGV Bretagne- Pays de la Loire.

L’étude de la fonctionnalité des ouvrages avec l’ou til Bat3data® sera reconduite en 2018, puis en 2022.


G. Suivi de la Loutre

Les objectifs de l’étude

L’étude a pour objectif d’améliorer les connaissances concernant la présence de la Loutre sur l’un des fronts de colonisation potentiel localisé sur le Vicoin, d’estimer le nombre d’individus qui fréquentent ce cours d’eau ainsi que leur origine et les éventuels aménagements qui pourraient favoriser ses déplacements en évitant tout risque de collision.

La mission a été confiée à Mayenne Nature Environnement, elle comporte 3 volets distincts :

• L’estimation de la fréquentation du Vicoin par la Loutre à travers un suivi spécifique des ouvrages du Vicoin sur une durée de 3 années consécutives.

• Le diagnostic d’ouvrages afin d’identifier des secteurs dangereux et d’anticiper les travaux de restauration ou d’entretien, qui pourront au cas par cas être réalisés en fonction des priorités et des opportunités.

• L’origine des Loutres présentes sur le cours d’eau : à travers l’analyse génétique des épreintes de Loutre, il s’agira de comparer les patrimoines génétiques analysés avec des échantillons provenant de la population installée sur le bassin de l’Aron et des populations bretonnes pour éventuellement mettre en évidence la présence de facteurs communs.

L’étude a démarré en juin 2016 et doit se dérouler sur une durée de 3 ans.

Cette étude vient compléter le suivi réalisé dans le cadre de la déclinaison régionale du Plan National d’Actions en faveur de la Loutre et qui se termine en 2016.

Les résultats de l’analyse génétique des épreintes relevées en 2016 ne sont pas encore connus.

Présence confirmée de la Loutre sur le Vicoin

Les résultats obtenus en 2016, sur le Vicoin montrent la présence de la Loutre sur la partie aval du cours d’eau entre la commune de Montigné-le-Brillant et la confluence avec la rivière la Mayenne.

Compte-tenu des conditions météorologiques de l’année 2016 (printemps pluvieux, été/automne secs), il est possible que les individus se soient concentrés sur les secteurs situés à l’aval des cours d’eau, se rapprochant de l’axe de la rivière la Mayenne. L’épreinte retrouvée en décembre 2016 sur la commune du Genest-Saint-Isle, atteste cependant de la présence de l’espèce sur la quasi-totalité du cours d’eau.

En outre, les fortes précipitations du printemps ayant recouvert la plupart des zones de marquages sur lesquelles des épreintes ont été découvertes, l’ensemble des indices mis en évidence sont ainsi des indices relativement récents (moins de 6 mois), démontrant qu’il ne s’agit plus d’une fréquentation ponctuelle de la Loutre sur le Vicoin, mais bien de la présence de plusieurs individus, contraints de marquer régulièrement leur territoire afin d’en maintenir les limites.


Localisation des épreintes découvertes en 2016 sur le Vicoin (source Rapport d’étude MNE 2016).

Un risque global de collision aux abords du Vicoin limité

Les diagnostics de ponts réalisés dans le cadre du PRA Loutre ont permis de décrire 18 ponts, localisés strictement sur le Vicoin. 26 ouvrages supplémentaires permettant le franchissement du Vicoin ont été expertisés dans le cadre de cette étude ainsi que 36 ouvrages supplémentaires situés sur les affluents du Vicoin à proximité des confluences avec ce dernier. Au total ce sont donc 62 ouvrages qui ont été diagnostiqués à la fois sur le Vicoin et ses affluents.

Au final, le risque global de collision aux abords du Vicoin semble relativement limité et même si quelques points de conflits apparaissent dans cette étude, ils peuvent être compensés par des aménagements assez faciles à réaliser et rapides à mettre en œuvre.

Répartition des ouvrages en fonction de leur classe de risque (source Rapport d’étude MNE 2016).


Localisation des ouvrages en fonction de leur classe de risque (source Rapport d’étude MNE 2016).

Le rapport d’étude ainsi qu’un résumé sont disponibles sur le site internet du projet : http://www.ere-lgv-bpl.com/home/observatoire/publications.html

À SUIVRE….

Poursuite du suivi de la fréquentation du Vicoin en 2017 et 2018 et analyse génétique des épreintes.

Les résultats du suivi des ouvrages de la LGV BPL réalisé dans le cadre du bilan environnemental viendront enrichir cette étude.


H. Bilan de l’activité de l’Observatoire à fin 2016

Bilan des réunions de comités scientifiques et d’or ientation

Depuis le lancement opérationnel de l’observatoire, plusieurs comités scientifiques et techniques ainsi que comités d’orientation se sont réunis. Ces derniers sont récapitulés dans le tableau suivant.

Type / date de comité Objet de la réunion

CST n°1 28/11/2012 Présentation de la LGV, de l’observatoire et des axes de travail / problématique

CODOR n°1 20/12/2012 Installation et fonctionnement des deux collèges environnement et socio-économie de l’observatoire

CST n°2 29/01/2013 Avancement


CODOR n°2 10/07/2013 Présentation des axes de travail et méthodes, recueil des premières, volet environnement puis socio-économique



CODOR n°3 23 mai 2014 Premières présentations de travaux et perspectives consolidées, sur les thématiques «environnement», « socio-économie » et « agriculture».



CODOR n°8 17/06/2016 Avancement


Bilan de l’avancement des actions (à fin 2016)

Toutes les études envisagées ont été engagées à fin 2016.


Réalisé À venir

Dynamique des paysages agricoles

Réalisée en 2012 2013, en partenariat avec l'Université Paris Diderot (Paris 7)

Étude reconduite en 2021

Étude du suivi du linéaire de haies pour quantifier l'évolution du réseau bocager (en linéaire et structure) par l’INRA est à l’étude – engagé en 2016

Observatoire Photographique du

Paysage (OPP)

Réalisé en 2013 en partenariat avec l'Université Paris Diderot (Paris 7)

Des campagnes annuelle de re-photographie sont prévues jusqu’en 2022

Évolution du cadre de vie et

acceptabilité sociale de la LGV

BPL

Étude menée en partenariat avec l'Université Rennes 2 : « Atelier LGV BPL - Évolution du cadre de vie des riverains : approche psychosociologique des paysages traversés » - Juin 2014.

Complément d’étude réalisé en 2015 en partenariat avec l'Université Paris 1

Valorisation complémentaire des résultats, notamment cartographique par Egis environnement.

Étude reconduite en phase exploitation (1 an après la mise en service – (fin 2017) puis 5 ans après la mise en service - (fin 2021)

Réalisé À venir

Suivi des amphibiens

Suivis réalisés en 2014, 2015 et 2016 par Dervenn Conseil Ingénierie (DCI), Mayenne Nature Environnement (MNE) et la Ligue de Protection des Oiseaux de la Sarthe (LPO 72) : évaluation qualitative des populations d’amphibiens utilisatrices des mares, et du succès de reproduction de ces populations.

Travail de recherche lancé – programmé sur 2016/2019

Suivi des mares de compensation reconduit en 2017, 2018 puis 2022

Étude de suivi de la dispersion en cours et premières expérimentations de terrain en 2017

Suivi des chauves-souris

Suivi d’un site de swarming (regroupement estival pour la reproduction) dans la vallée de l’Erve réalisé en 2011, 2014 et 2015 (MNE)

Étude de la fonctionnalité des ouvrages sur 3 sites à enjeux en 2015 (Egis environnement)

Suivi de la fréquentation des cavités de la vallée de l’Erve reconduit en 2017 et 2018, après la mise en service

Étude de la fonctionnalité des ouvrages reconduite en 2018 et 2022

Suivi de la Loutre

Etude de la fréquentation du Vicoin par la Loutre et diagnostic d’ouvrages en

2016 réalisée par MNE

Suivi de la fréquentation des bassins versants traversés dans le cadre du bilan LOTI

Poursuite de l’étude de la fréquentation du Vicoin, diagnostic des ouvrages et analyse génétique 2017/2018

Le TERRITOIRE et la LGV BPL : les relations paysage – agriculture - LGV

La BIODIVERSITÉ et la LGV BPL : mieux comprendre pour mieux faire

Documents

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