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1 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017 Synthèse de la Journée d’échanges Agriculture de Conservation des Sols 27 novembre 2017, Inguiniel (Morbihan) Résumé synthétique de la journée De l'échange sans limite et au-delà des réseaux et structures, la clé du succès de cette journée sur l'agriculture de conservation des sols faite par et pour les Agriculteurs ! Le 27 novembre, à Inguiniel, plus de 80 agriculteurs et une 15zaine de techniciens adeptes des techniques de conservation des sols se sont retrouvés à l’invitation de la FRGEDA Bretagne, TRAME, Res’AGRI56 et l’Association Sols d’Armorique pour une journée d’échanges et de partage autour du sol en partenariat avec la Région, la Draaf, la Chambre d’Agriculture de Bretagne, l’Agence Française pour la Biodiversité (Via ECOPHYTO), mais aussi les structures de bassins versants locaux (Syndicat du Scorff, de la Vallée du Blavet et de la Ria Etel), la FDCUMA56 et la commune d’Inguiniel. Une seule consigne avait été donnée aux participants : Oser partager sans limite ! Le matin sur trois de leurs parcelles, Hubert et Thibault Le Masle et Jean Marie Quemener, membres du groupe GIEE « Ensemble aller plus vite et plus loin sur la pratique des techniques culturales sans labour » (GVA de la Terre aux îles) ont partagé leurs travaux. Autour de 3 ateliers, « rotations et semis », « couverts végétaux », « matériels », les participants ont pu questionner, échanger et débattre sur ce qu’ils voyaient sur les parcelles mais aussi répondre aux interrogations des agriculteurs accueillants. Ces échanges se sont poursuivis sur l’observation du sol et du couvert d’une autre parcelle. Après une synthèse en salle des observations et commentaires réalisés sur le terrain, un repas préparé par des agriculteurs locaux attendait les participants pour un moment de convivialité. L’après-midi, 5 groupesAEP et/GIEE engagés dans une démarche de réflexion autour de ce thème ont répondu aux questions de leurs collègues. Les échanges se sont poursuivis par du partage d’expériences autour de 6 ateliers thématiques sur « la gestion de la transition vers une agriculture de conservation », « les semis », « des couverts et des rotations », « de la fertilisation » mais aussi sur la question de « la reconnaissance de ces pratiques ». Et sans oublier celle d’actualité de la « gestion des adventices » avec notamment la fin programmée de l’utilisation de l’herbicide glyphosate. Du Finistère à la Vendée, les participants ont pu vivre une journée riche et conviviale, entièrement dédiée à l’échange et au partage d’expériences et les prises de contact se sont multipliées tout au long de la journée. Une question subsiste : à quand le prochain rendez-vous ? Merci à tous les participants d’avoir joué le jeu du partage sans limite et avec bienveillance. Vous avez produit son contenu, son ambiance et ainsi permis la réussite de cette journée. Merci à Hubert, Thibault et Jean Marie de Res'AGRI 56 d’avoir accepté de partager leurs expériences avec ce grand groupe avec enthousiasme et sincérité. Merci aux agriculteurs du réseau FRGEDA et à ceux de l'Association Sols d'Armorique d'avoir travaillé à la construction de cette journée. Merci également aux agriculteurs de BASE, des Comités de développement29, de REs’AGRI56, de GEDA 35 qui ont accepté de présenter leur projet AEP et/ouGIEE Merci aux partenaires institutionnels et techniques d'avoir adhéré et soutenu cette initiative d’agriculteurs

Synthèse de la Journée d’éhanges - webtrame.net · 2018-03-06 · 1 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017 Synthèse

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1 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017

Synthèse de la Journée d’échanges

Agriculture de Conservation des Sols

27 novembre 2017, Inguiniel (Morbihan)

Résumé synthétique de la journée

De l'échange sans limite et au-delà des réseaux et structures, la clé du succès de cette journée sur l'agriculture de

conservation des sols faite par et pour les Agriculteurs !

Le 27 novembre, à Inguiniel, plus de 80 agriculteurs et une 15zaine de techniciens adeptes des techniques de

conservation des sols se sont retrouvés à l’invitation de la FRGEDA Bretagne, TRAME, Res’AGRI56 et l’Association Sols

d’Armorique pour une journée d’échanges et de partage autour du sol en partenariat avec la Région, la Draaf, la

Chambre d’Agriculture de Bretagne, l’Agence Française pour la Biodiversité (Via ECOPHYTO), mais aussi les structures

de bassins versants locaux (Syndicat du Scorff, de la Vallée du Blavet et de la Ria Etel), la FDCUMA56 et la commune

d’Inguiniel.

Une seule consigne avait été donnée aux participants : Oser partager sans limite !

Le matin sur trois de leurs parcelles, Hubert et Thibault Le Masle et Jean Marie Quemener, membres du groupe GIEE

« Ensemble aller plus vite et plus loin sur la pratique des techniques culturales sans labour » (GVA de la Terre aux îles)

ont partagé leurs travaux. Autour de 3 ateliers, « rotations et semis », « couverts végétaux », « matériels », les

participants ont pu questionner, échanger et débattre sur ce qu’ils voyaient sur les parcelles mais aussi répondre aux

interrogations des agriculteurs accueillants. Ces échanges se sont poursuivis sur l’observation du sol et du couvert

d’une autre parcelle. Après une synthèse en salle des observations et commentaires réalisés sur le terrain, un repas

préparé par des agriculteurs locaux attendait les participants pour un moment de convivialité.

L’après-midi, 5 groupesAEP et/GIEE engagés dans une démarche de réflexion autour de ce thème ont répondu aux

questions de leurs collègues. Les échanges se sont poursuivis par du partage d’expériences autour de 6 ateliers

thématiques sur « la gestion de la transition vers une agriculture de conservation », « les semis », « des couverts et

des rotations », « de la fertilisation » mais aussi sur la question de « la reconnaissance de ces pratiques ». Et sans

oublier celle d’actualité de la « gestion des adventices » avec notamment la fin programmée de l’utilisation de

l’herbicide glyphosate.

Du Finistère à la Vendée, les participants ont pu vivre une journée riche et conviviale, entièrement dédiée à

l’échange et au partage d’expériences et les prises de contact se sont multipliées tout au long de la journée. Une

question subsiste : à quand le prochain rendez-vous ?

Merci à tous les participants d’avoir joué le jeu du partage sans limite et avec bienveillance. Vous avez produit son

contenu, son ambiance et ainsi permis la réussite de cette journée.

Merci à Hubert, Thibault et Jean Marie de Res'AGRI 56 d’avoir accepté de partager leurs expériences avec ce grand

groupe avec enthousiasme et sincérité.

Merci aux agriculteurs du réseau FRGEDA et à ceux de l'Association Sols d'Armorique d'avoir travaillé à la construction

de cette journée. Merci également aux agriculteurs de BASE, des Comités de développement29, de REs’AGRI56, de

GEDA 35 qui ont accepté de présenter leur projet AEP et/ouGIEE

Merci aux partenaires institutionnels et techniques d'avoir adhéré et soutenu cette initiative d’agriculteurs

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2 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017

Introduction de la journée

La FRGEDA Bretagne, Res’Agri56 et TRAME en partenariat avec Sols d’Armorique, la Draaf Bretagne, Le Conseil régional de Bretagne, la Chambre régionale d’Agriculture mais aussi l'Agence Française pour la Biodiversité (ECOPHYTO), les syndicats de bassin versant du Scorff, du Blavet, et celui de la Ria d'Etel et la FDCUMA56 ont organisé une journée d’échanges entre éleveurs sur le thème de l’Agriculture de conservation des sols le 27 Novembre à Inguiniel, petite commune Morbihannaise également partenaire de cette journée. Venues de toute la Bretagne mais aussi de Vendée et de Mayenne près de 100 personnes ont répondu au rendez-vous, dont un peu plus de 80 agriculteurs issus de divers réseaux et structures agricoles. Tous les agriculteurs présents expérimentaient déjà cette approche de la conservation des sols : TCS, Strip Till, semis-direct sous couverts… comme l’a montré la séquence d’animation d’interconnaissance. Le ton de cette journée est donné dès l’introduction par Laurence Annic, éleveuse à Nostang (56) et responsable FRGEDA Bretagne et Res’AGRI56. « Une journée d’échanges construite par et pour les agriculteurs et agricultrices », dont les objectifs sont simples : « Vous êtes là pour faire connaissance entre réseaux, pour avancer ensemble […] et surtout repartir avec le plein d’énergie ! Vos pratiques culturales intriguent certains, dérangent d'autres, confortent les débutants, aujourd'hui vous aurez l'occasion de discuter avec à peu près tout le monde. Une seule consigne : oser partager sans limite ! »

Voici chose faite avec une journée entière dédiée à l’échange entre

agriculteurs et inter-réseaux1, en partenariat avec des acteurs

institutionnels et locaux « pas d’expert ici mais bien du savoir paysan à

partager entre agriculteurs qui expérimentent ». Cette initiative des

agriculteurs, est soutenue par la Draaf Bretagne dans le cadre de sa

politique de promotion des GIEE2 et la région Bretagne dans le cadre de

l’AEP3 (Agriculture Ecologiquement performante).

Hubert Le Masle et Jean Marie Quemener, les deux agriculteurs du groupe GIEE qui

accueillaient cette journée ont ensuite présenté succinctement leur exploitation et

leur démarche globale avant d’indiquer aux participants la marche à suivre pour

rejoindre leurs parcelles. Cliquez ICI pour télécharger les documents supports http://www.pardessuslahaie.net/uploads/sites/5ca3dc856e35f8bd7ddaa8eee254af7d40f676a9.pdf

TOP DEPART a donc été il était temps d’aller « tâter du

terrain » pour causer technique, et tous étaient pressés de

chausser les bottes malgré le vent du nord qui soufflait ce

jour-là!

1 Les agriculteurs présents étaient issus de divers réseaux : GEDA35, CETA35, Res'AGri56, Comités de développement, APAD, BASE, GAB56, Cuma, CECAB, Sols

d'Armorique, Syndicats de la vallée du Scorff, du blavet et de la Ria Etel,... 2 GIEE = Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental. C’est une reconnaissance officielle par l’Etat de l’engagement collectif d’agriculteurs dans la modification ou la consolidation de leurs pratiques en visant une performance économique, environnementale et sociale. Elle apporte une majoration dans l’attribution des aides ou une attribution préférentielle des aides. Des appels à projets ciblés sont lancés dans ce cadre pour l’appui financier à l'animation, l'appui technique, la diffusion et la capitalisation des résultats des GIEE. Plus d’infos et listes des projets reconnus sur le site du ministère 3 AEP = Agriculture Ecologiquement Performante. C’est une reconnaissance et un soutien financier de la région Bretagne aux collectifs d’agriculteurs engageant une démarche de progrès durable vers une agriculture écologiquement, économiquement et socialement performante dans une approche systémique ( 3 appels à projets ont déjà eu lieu depuis 2015) Plus d’infos sur le site internet de la région Bretagne et descriptifs des projets lauréats

Jean Marie Quemener et Hubert

Lemasle qui accueillaient les participants

sur leurs parcelles

5 temps d’échanges :

Sur le terrain

Au cours du repas

Autour de projets de collectifs

En ateliers thématiques

De synthèse et bilan

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3 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017

Echanges sur le terrain

Le grand groupe s’est retrouvé après quelques kilomètres de voiture sur

deux parcelles voisines d’Hubert et Thibault, son fils une parcelle d’orge

sous semis de trèfle et une parcelle d’orge/colza/trèfle.

3 ateliers thématiques ont été proposés :

rotations et semis,

couverts végétaux,

matériels.

Atelier « MATERIEL » animé par Thibault LE MASLE, agriculteur accueillant

2 matériels ont été présentés :

un semoir de la marque Kuhn (SD 4000). Thibault l’utilise essentiellement dans le cadre d’un semis direct et en techniques culturales simplifiées.

un Strip-Till, modèle porté, valorisé sur l’exploitation afin de « tout faire en un seul passage ». Avec ce matériel, Thibault veut assurer une meilleure gestion des adventices en surface ; le strip-till lui permettant d’assurer le développement des racines et de sécuriser le semis direct.

Thibault a partagé ses réflexions quant à l’amélioration technique de ses outils. Les échanges ont également porté sur les itinéraires techniques menés sur la parcelle et le recours au matériel (exposé ou non sur l’atelier). L’agriculteur s’y retrouve techniquement avec ce matériel. Les participants ont également discuté de l’adéquation entre le recours aux techniques culturales sans labour et l’agriculture biologique. Si le terme « non-sens » a été utilisé pour définir cela... l’expérience de certains aura su donner l’aspect positif de cela car en agriculture biologique « c’est possible et réalisable ».

Rédacteur : Alexandre Pierre, animateur RES’AGRI 56

Atelier « ROTATION ET SEMIS » animé par Jean Marie Quemener, agriculteur du groupe GIEE

Jean Marie Quemener, collègue d’Hubert et membre du même groupe GIEE, a répondu aux questionnements des collègues, et vice versa : plusieurs placettes sur cette parcelle : orge semée dans un couvert (mélange RGI/trèfles blancs) avec roulage et sans roulage + 1 zone exploitée depuis peu en SD (orge après couvert de phacélie). Les échanges ont porté sur essentiellement sur les pratiques mises en œuvre sur les zones d’observation et les résultats obtenus. Beaucoup d’échanges ont également porté sur la manière d’avancer et de se réassurer : « Ça peut faire peur à certains moments mais il faut oser tester, peut-être sur de petites surfaces. Aller au-delà de ce que disent les voisins, la famille, les associés, en groupe on se rassure. »

Rédacteur : Charlotte Aymond, animatrice GEDA35

Atelier « COUVERTS VEGETAUX » animé par Hubert Lemasle, agriculteur accueillant

Dans cet atelier, les participants ont découvert :

Un couvert végétal complexe semé en SD (Lentille + Vesce + Avoine + Radis) après l’orge et ses effets sur le sol (test bêche sur site)

Le suivi de température mis en place dans le cadre du projet GIEE « Ensemble aller plus vite et plus loin sur la pratique des techniques culturales sans labour » (GVA de la Terre aux îles). L’expérimentation mise en place permet de comparer l’évolution de température entre un sol nu et couvert.

Au cours de cet atelier, si les participants ont bien sur échangé sur les variétés et mélanges de couverts, la gestion de l’azote a aussi été abordée au cours des échanges « pour un couvert bien développé ». Le Sol de la parcelle a également été observé par les partcipants avec la réalisation de tests bêches Un constat unanime : "C’est beau comme sol. La décomposition de la matière organique, c’est extra"

Rédacteurs : Philippe Desnos, TRAME et Denis Lebosse, Chambre d’agriculture de Bretagne

Et hop, on lève bien les pieds pour passer au

travers des beaux couverts d’Hubert et

Thibault.

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4 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017

Puis le groupe a repris la route pour échanger sur une parcelle en blé après colza sous

couvert permanent de trèfle. Et c’est un trèfle blanc particulièrement volubile que les

participants ont pu découvrir chez Jean Marie Quemener « j’attendais même un peu de

froid avec impatience pour limiter sa pousse », l’agriculteur a également insisté sur la

nécessité de préserver la structure du sol au maximum en gérer au mieux les trajets de ses

machines sur les parcelles, et notamment avec un épandage sans tonne.

Le repas, l’occasion de poursuivre les échanges

Voilà une matinée bien remplie qui s’est conclue par une synthèse en

salle de chaque atelier.Il était temps de se ressourcer : Les participants

ont pu apprécier le repas et les boissons proposées par Denis Tréhin

(SARL La petite ferme) producteur-traiteur à Languidic et par François

Maho (EARL de Kerviherne) cidriculteur à Locoal Mendon.

Après cette pause bien méritée, place maintenant aux échanges en salle !

Marché de l’information

5 projets collectifs labellisés AEP et/ou GIEE ont été présentés aux participants par les agriculteurs membres de ces

collectifs. Les participants ont pu ensuite naviguer à leur guise de projets en projets pour poser leurs questions.

Projet Groupe Sol Vivant du GEDA35 : « Pour des sols vivants : cheminer collectivement vers l’agriculture de conservation des sols pour plus de performances de nos exploitations au service des territoires » ; (+ d’infos Fiche AEP et

Agriculteurs « Marchands » = Laurent Cornée et Éric Tessier, et les nombreux autres membres du groupe présents. Projet porté par GEDA 35 Le groupe = une douzaine d’agriculteurs en Ille et Vilaine Reconnaissance GIEE en 2015, AEP en 2016 (le groupe existe depuis 2012) Le projet Après 3 années d'existence, le groupe départemental GEDA Sol vivant 35 a souhaité créer des références locales sur des systèmes travaillant en agriculture de conservation des sols (ou en transition vers le semis direct sous couvert) et mesurer l'impact environnemental de ces systèmes. Ainsi, en 2014, un premier projet soutenu par le SIBV de la Seiche et la Fondation de France a permis de lancer des premières actions chez 4 membres du groupe : mesures de reliquats en période hivernale, analyses d'eau en sortie de drains. Des panneaux de communication pour interpeller voisins agriculteurs ou non ont aussi été créés entre 2014 et 2016.

Depuis 2016, le groupe Sol vivant a démarré un projet AEP, 2 agriculteurs sur d'autres secteurs géographiques d'Ille et Vilaine ont intégré ce second projet en 2017, pour aller plus loin dans ce travail de création de références et mesures des impacts environnementaux (bénéfices pour les agriculteurs, leurs exploitations et pour les territoires avec l'autonomie protéique et le stockage de carbone). L'objectif est aussi d'évaluer l'impact économique (meilleurs résultats, autonomie protéique renforcée)

et sociale (plus grande autonomie de décision, moins de pics de travail) de la transition des systèmes vers le semis direct sous couvert. Ainsi, un protocole a été mis en place pour évaluer plus précisément les bénéfices engendrés par la fertilisation organique raisonnée d'un couvert multi-espèces semé en période estivale. Des premiers résultats ont été obtenus et laissent présager de l'intérêt de fertiliser avec des effluents organiques à l'automne en quantité limitée les couverts semés l'été. Dans le cadre de ce projet, un partenariat avec la MFR de Fougères a été développé pour assurer le suivi des parcelles d'essai des 6 agriculteurs. D'ici quelques semaines, le groupe GEDA Sol vivant 35 communiquera auprès des collègues agriculteurs et du grand public sur les résultats obtenus. Les six agriculteurs impliqués sur cette expérimentation souhaitent poursuivre le suivi l'hiver prochain pour préciser les résultats et confirmer les tendances observées depuis 2014."

Animatrice de l’atelier = Charlotte AYMOND (GEDA35)

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5 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017

Projet du groupe du comité de Développement de Quimper « Apprendre à piloter l’activité biologique du sol et des cultures de manière autonome ; Méthode interactive entre agriculteurs tuteurs et expérimenteurs ». ; (+ d’infos Fiche AEP et Fiche GIEE) Agriculteurs « Marchands » = Pascal Chaussec, référent du groupe, agriculteur d’Edern, Alexis Clech, agri’tuteur d’Elliant, Ronan Baron, agri’tuteur de Chateauneuf du Faou, Stéphane Kergoat, agri’tuteur d’Edern, Projet porté par Comité de Développement de Quimper Le groupe = 57 agricultrice et agriculteurs, tous élevages, conventionnel ou bio. Reconnaissance : Projet reconnu AEP en 2014 et GIEE en 2015 L’objectif du projet : Apprendre à piloter l’activité biologique du sol et les cultures de manière économe, se réapproprier le sol dans une approche transversale. Cela s’appuie notamment sur une grille simplifiée de lecture du sol (comptage de vers de terre, test bêche, profil sol à la tarière, compacité du sol…), sur l’apprentissage de nouvelles techniques de travail du sol : Couverts végétaux, rotations, sans labour, TCS, semis direct, mélanges d’espèces culturales, prairies (re-génération, liée au sol), matériels… Comment le groupe travaille ?

En mettant en place le tutorat : Ceux et celles qui débutent sont épaulés par les agriculteurs expérimentés du groupe TCS de RES’AGRI 29 (*).

En échangeant les expériences lors de rencontres, lors de rendez-vous bouts de champs avec les agriculteurs tuteurs / dynamique de groupe. Le groupe est aussi une aide à la prise de décision (ex : choix de matériel).

Format des rencontres : 10 h 30 à 16 h 00 / salle + terrain. Animatrice de l’atelier = Marie-Paule Levarlet (Chambre d’Agriculture de Bretagne)

Projet du groupe BASE « Intégrer les plantes compagnes et les couverts permanents dans la rotation pour optimiser les systèmes de production en techniques de conservation des sols » ; (+ d’infos Fiche AEP)

Agriculteurs « Marchands » = Bertrand Paumier, et les autres membres du groupe présents. Projet porté par l’association BASE Le groupe = 7 agriculteurs Reconnaissance : Projet AEP 2016 Le projet : Par ce projet les agriculteurs visent à intégrer les couverts permanents et les plantes compagnes pour optimiser les systèmes de production. Pour quoi faire ?

o Sécuriser les techniques culturales avec plantes compagnes et couverts permanents en techniques culturales simplifiées dans un schéma élevage ou uniquement cultures de vente

o Mesurer précisément l'impact de ces pratiques o Amplifier la diffusion des résultats des essais afin de développer l'agriculture de conservation

Pour cela, les agriculteurs du groupe s’appuient sur :

Aller voir ailleurs des expériences analogues: voyage en suisse en 2017, avec des intervenants (Wolfgang Sturny (voyage en suisse), Nicolas Courtois (Agrigeneve),….) visites de stations expérimentales, …)

La mise en place de tests dans les exploitations (ex 2017= Mélanges protéiques et espèces sous couvert de maïs, 2018 = Continuité de semis sous couvert de maïs à sous couvert Blé/Orge )

Animateur de l’atelier : Jean-Luc Le Benezic (Technicien, membre de l’association BASE)

Projet du Groupe départemental SEDIBIODIV des Comités de développement «Semis direct sous couvert permanent : intérêt pour la biodiversité dans et sur le sol » ; (+ d’infos Fiche AEP et fiche GIEE)

Agriculteurs « Marchands » =Jean François Sarreau et Erwan Caradec, et les nombreux autres membres du groupe présents. Projet porté par la Fédération départementale des Comités de développement du Finistère Le groupe = une trentaine d’agriculteurs Reconnaissance en AEP en 2014 et GIEE 2015 Le projet : Le groupe qui travaillait déjà sur la thématique de la conservation des sols et du semis direct sous couvert a souhaité rendre visible son engagement et son action de collecte de données (notamment concernant l’impact sur la biodiversité) et faciliter demain l’accès à du matériel utile à l’atteinte des objectifs agro-écologiques. Les objectifs de ces agriculteurs est de mesurer et de démontrer l’impact du semis direct sous couvert permanent sur l’évolution de la biodiversité (dans et sur le sol) mais aussi à progresser sur ces pratiques. Par l’échange et l’expérimentation, ces agriculteurs cherchent à affiner les techniques de semis sous couvert permanent : essais de variétés de maïs, colza, couverts, … Des critères tels que les temps de travaux, l’IFT, consommation de fioul, … sont également pris en compte pour mesurer également les bénéfices économiques et sociaux de ces pratiques.

Animateur de l’atelier : Philippe Desnos, TRAME

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6 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017

Projet du Groupe départemental GIEE TCSL du GVA de la terre aux îles : « Ensemble aller plus vite et plus loin sur la pratique des techniques sans labour »» ; (+ d’infos Fiche GIEE )

Agriculteurs « Marchands » = Jean Marie Quemener, Hubert et Thibault Le Masle, et les nombreux autres membres du groupe présents. Projet porté par le GVA de la Terre aux îles Le groupe = une trentaine d’agriculteurs morbihannais Reconnaissance GIEE en 2016 Le projet : Ce groupe s’est créé pour permettre à ces membres d’échanger leurs expériences sur les techniques de cultures sans labour. Les plus expérimentés du groupe affichent un recul de plus de 20 ans sur ces techniques quand d'autres les pratiquent plus occasionnellement. Pour tous, cette progression des techniques de travail du sol s’inscrit dans une logique de réduction des intrants, de maîtrise du système global de leur exploitation et d’amélioration de leurs performances. Si le projet du groupe vise à progresser techniquement dans la maîtrise des pratiques culturales sans labour par l’échange d’expériences, la formation et mise en place d’expérimentations (suivi de températures, tests de matériels, couverts, …), ses membres abordent aussi la question de l’organisation des travaux et de la mutualisation du matériel pour favoriser le changement vers ses pratiques.

Animateurs de l’atelier : Alexandre Pierre et Denis Lebosse (Chambre d’Agriculture de Bretagne)

La Bourse aux échanges

L’objectif : Poser ses questions et trouver des réponses au travers de 6 ateliers

thématiques.

Atelier 1 : Comment gérer les couverts et les rotations Lors de cet atelier les participants ont échangé sur leurs pratiques en termes de couverture du sol et d’enchainements culturaux. Une grande partie du débat a porté sur la réalisation des couverts en intercultures : semer tôt, bien choisir ses espèces pour avoir un effet positif sur la culture suivante et à l’échelle de la rotation, … Il a également été questions des cultures associées et couverts permanents, principalement avec le maïs et le colza. Ce dernier semble beaucoup plus à l’aise en association alors que pour le maïs les résultats sont plus aléatoires et des recherches sont encore nécessaires, comme en témoigne les travaux du groupe BASE.

Animateur de l’atelier : Quentin Levieux (CETA35)

Atelier 2 : Comment gérer les semis ? Les questions au cours de cet atelier ont essentiellement porté sur les semences utilisées et de leur intérêt en SD. La question du traitement des semences fermières a été posée, l’expérience des participants semble montrer que cela n’est pas nécessaire. Néanmoins il a été rappelé l’intérêt des mélanges variétaux pour plus de diversité et de résistance aux maladies et ravageurs. L’agriculteur dans cette démarche doit être en posture d’agriculteur/chercheur, c’est à lui année après année de sélectionner le mélange adapté à ses terres et sa pratique du SD. Les participants ont également échangé sur le matériel de semis, et les difficultés parfois d’accès au matériel nécessaire pour franchir le pas. Il a été rappelé avant tout achat l’importance de chercher autour de soi le matériel existant : CUMA, voisins, … Une expérience intéressante sur le Pays de Fougères a d’ailleurs été rapportée à ce sujet. Si l’achat reste la seule solution, un semoir à dents fines peut-être satisfaisant pour débuter car un semoir à disques demande plus d’investissement.

Animatrice de l’Atelier : Marie Paule Levarlet, Chambre d’agriculture de Bretagne

Atelier 3 : Comment gérer les adventices ? La majorité des pistes soulevées aux différents problèmes de gestion des adventices ou de concurrence avec le couvert mis en place avec la culture (comme le trèfle, ou bien encore les graminées) ont permis de mettre en évidence trois principaux leviers d'actions :

Une réflexion et un travail accru sur les rotations, la diversification des cultures, date de semis rapprochée de la récolte et le recours à des couverts multi-espèces pour le contrôle des maladies et adventices présentes sur les cultures

Un travail mécanique du sol (un léger Mulch ou bien un désherbage mécanique notamment en AB). Toutefois, sur cet axe les agriculteurs sont restés prudent car ce travail mécanique reste envisageable en TCS mais n'est plus applicable en SD sous couvert permanent.

Un recours à la chimie (via des dérogations), même si ce n’est pas un levier à privilégier Sur la question des alternatives au glyphosate, aucune réponse n’a pu être apportée par les participants de l’atelier.

Animateurs de l’atelier : Alexandre Pierre et Denis Lebosse (Chambre d’Agriculture de Bretagne)

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7 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017

Atelier 4 : Comment gérer la fertilisation ? Cet atelier a permis à chacun de s'interroger très concrètement sur les leviers à actionner pour faciliter sa transition de système vers le semis direct sous couvert. Ainsi, ont été abordées les questions de la fertilisation (notamment dans les premières années de transition, tout en cherchant à valoriser ses effluents organiques), de la conduite des couverts, de la maîtrise des adventices, du stockage de carbone. Le calendrier cultural a aussi été un sujet important de cet atelier : les dates de semis de maïs ou des couverts estivaux, le fait que la réglementation actuelle ne facilitait pas le développement de couverts puissants à l'automne par une fertilisation bien pensée en fin d'été. Sur ce dernier point, les participants ont également échangé en parallèle sur la gestion des pailles : les laisser au champ ou non, partiellement ou en totalité, broyées ou non, etc. "

Animatrice de l’atelier : Charlotte AYMOND, GEDA35

Atelier 5 : Comment gérer la phase de transition ? Les échanges ont permis de mettre en évidence qu’il existe deux types de phase transition en ACS :

Au moment du passage d’un système avec labours à un système en ACS

Périodes plus ou moins critiques à gérer qui existent même dans un système ACS en place Dans les deux cas, il s’agit d’une phase de stockage du carbone plus ou moins intense indispensable pour le développement de l’activité biologique du sol mais qui réduit la minéralisation et donc la libération de l’azote minéral. La fertilisation azotée est donc un poste qu’il ne faut surtout pas négliger avec souvent un besoin de surfertilisation notamment au départ pour compenser la réduction de la minéralisation conséquente à la suppression du travail du sol. Finalement pour gérer la phase de transition et une production de biomasse intensive, les agriculteurs se sont accordés pour dire que la réglementation n’était pas adaptée aux processus biologiques en ACS (périodes, quantités). Deux points de vue opposés ont également été exprimés : l’un considérant l’élevage comme un atout dans la gestion de la transition, et l’autre comme une contrainte. La question du « Comment gérer les échecs ? » a également été traitée, et tous s’accordent pour dire qu’il faut accepter les échecs, les analyser (avec l’appui du groupe, c’est plus efficace) pour rebondir et surtout prendre le temps de tester sur quelques ha pour limiter les risques.

Animatrice de l’Atelier : Sandra Delaunay, FRGEDA Bretagne

Atelier 6 : Comment obtenir de la reconnaissance ? Selon les participants, pour obtenir de la reconnaissance :

Il faut formaliser les bénéfices pour la société. Exemples :

o Un couvert fleuri c’est produire du BEAU dans le paysage o Une culture intermédiaire de sarrasin ; c’est de la nourriture pour les ABEILLES o Une couverture permanente du sol, c’est une absence d’EROSION, ce sont des ECONOMIES de curage. o Un SOL plus vivant, c’est un sol fertile, c’est une RICHESSE en plus pour le propriétaire.

Pour formaliser les BENEFICES, il faut une démarche pour : o Faire progresser les règles comptables : introduire les bonus écologiques o Etre capable de mesurer les résultats obtenus. Les aides seront fonction du résultat.

Animateur de l’Atelier : Philippe Desnos, TRAME

Eh bien voilà, après une synthèse par les animateurs de chaque atelier, c’était bientôt la fin de cette

journée. Il ne restait plus qu’à CONCLURE et ce n’était pas une mince affaire vu la densité des échanges !

Conclusion de la JOURNEE :

Pour conclure, cette journée la parole a été donnée aux agriculteurs organisateurs, mais avant François Mandin,

Agriculteur Vendéen et Président de l'APAD Centre Atlantique a accepté de nous faire part de son ressenti sur cette

journée bretonne.

François Mandin a constaté avec satisfaction que le sujet de l’ACS en Bretagne mobilisait au vu du nombre de

participants et la richesse des échanges. S'il constate une dynamique bretonne autour de la question des sols, il a été

frappé par la diversité des approches TCS, Non labour, Semis Direct, … regroupées sous le terme de l’Agriculture de

Conservation des Sols: « Ce qui m’a frappé au cours des différents ateliers, c’est que beaucoup semblent avoir un

objectif qu’ils n’ont pas réussi à formaliser. Peu importe qu’on avance progressivement il est essentiel d’identifier

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8 Compte rendu technique synthétique –Journée Agriculture de Conservation des SOLS -27-11-2017

clairement ce qu’on vise pour surmonter les freins. Au niveau de l’APAD Centre Atlantique nous avons une centaine

d’adhérents en non travail du sol (Semis Direct sous Couvert permanent) mais aussi en TCS, Semis direct ,… qui

cherchent tous à progresser vers l'ACS qui repose sur trois piliers le NON TRAVAIL DU SOL, la COUVERTURE

PERMANENTE DES SOLS et la DIVERSIFICATION des cultures, c’est notre objectif commun.

Pourquoi l’ACS comme objectif commun ?

« L’expérience nous montre que nous ne pouvons pas obtenir les résultats attendus en termes d’environnement si nous

restons au milieu du gué (TCS, non labour) et même pire, la situation peut se dégrader (enherbement, érosion de

surface, peu de réduction des charges). Donc le passage par le TCS n’est pas nécessaire pour le sol mais peut être un

outil de mise en mouvement pour les agriculteurs et de prise de conscience. C’est la peur du tout ou rien qui bloque

beaucoup. Mais pour rassurer je constate qu’un nombre significatif d’agriculteurs qui sont passé en TCS reviennent au

labour car c’est le même modèle de pensée mais je ne connais aucun qui soit revenu à la charrue en pratiquant l’ACS

surtout si il le met en œuvre en collectif. C’est pourquoi pour avancer dans la construction de l’ACS, nous, agriculteurs

on met à disposition ce que l’on fait, on partage et on devient experts ensemble autour de cet objectif commun. Dans

nos groupes de l’APAD, on porte nos projets, nos formations, et on va chercher les compétences de notre choix. C’est

tout ça qui nous permet d’être reconnus auprès des partenaires institutionnels au niveau de l’APAD et de progresser.

En Bretagne, si vous voulez avancer il va falloir réussir à clarifier collectivement vos objectifs pour avancer et peser sur

ce sujet auprès de l’administration et des partenaires. François a également insisté sur l’importance de se prendre en

main « Aucun technicien n’est capable de mettre en mouvement les agriculteurs vers l’ACS, pour réussir ce changement

il faut se sentir responsable de ce que l’on fait. » et pour ça l’action de groupe est essentielle pour passer de l’envie à

« JE FAIS ! » car « on ne peut réussir sa transition tout seul »

Pour les agriculteurs organisateurs et accueillants cette journée, les objectifs de la

journée ont été atteints. Thibault, Hubert, Jean-Marie et Laurence sont fait part de

leur satisfaction tant au niveau de la mobilisation et de l’organisation qu’au niveau de

la richesse des échanges. Il reste néanmoins une question en suspens « Quand est-ce

qu’on recommence ? »

Si l’ensemble des participants partagent ce bilan, un participant a fait part de son

étonnement sur l’absence de discussions autour du glyphosate : « Je suis surpris que

durant toute cette journée, la question du glyphosate n’ait pas été soulevée ou très

peu… ». Peu d’explications de la part de l’assemblée, une hypothèse émise « un ras-

le-bol peut-être car le sujet est très médiatisé en ce moment ?»

Pour l’ensemble des participants cette journée a été satisfaisante et surtout très riche en échanges comme

en a témoigné le tableau d’évaluation renseigné autour d’un pot de l’amitié bien mérité.

Notes au lecteur ou lectrice

Ce compte rendu est un compte rendu technique. Conformément aux règles fixées par le groupe lors de cette journée, les organisateurs ne

pourront pas être tenus responsables de l’usage qui sera fait des informations contenues dans ce compte-rendu. Toutes les préconisations

ou protocoles rapportés ici ne sont pas des prescriptions ou conseils d’experts, ils résultent d’échanges d’expériences. Vous serez le ou la

seul(e) responsable de ce que vous mettrez en application sur vos parcelles sur la base des informations rapportées dans ce compte rendu.