ROUEN PARIS LE HAVRE 2014 2019

Projet stratégiqueapprouvé par le Conseil de Surveillance le 2 octobre 2015

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Synthèse du

2

S O M M A I R E

Préambule Une nouvelle offre de connectivité au service du développementinternational des filières 5 Une ambition : 25 Mt en 2019 8

En route vers 2019 : 6 axes stratégiques 11Un port qui améliore la compétitivité de son offre au service de ses clients

I. Construire une offre maritime et portuaire plus performante 14

II. Contribuer à l’élargissement de l’hinterland, en privilégiant les modes massifiés 20

III. Proposer une offre foncière nouvelle et plus attractive pour attirer de nouveaux clients et offrir des capacités de développement aux clients actuels 25

IV. Accompagner le développement des filières dans une logique de place 30

V. Un port responsable et durable ancré dans son territoire 34

VI. Un port performant dans sa gestion 36

3

4

TEN-T CORE NETWORK CORRIDORS

TRANS-EUROPEAN TRANSPORT NETWORK

BASED ON THE OUTCOME OF THE INFORMAL TRILOGUE OF 27th JUNE 2013

HAROPA IN THE TEN-T NETWORK

HAROPA• 5th biggest port of the

Northern range• 2 TEN-T corridors : - Atlantic - North Sea Med• 3 core-network ports• 4 modes of transport (sea, river, rail, road)

Une nouvelle offre de connectivité au service du développement international des filières

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PRÉAMBULE

Port capable de traiter tous les types de trafic et bénéficiant d’une forte tradition industrielle et de stockage/distribution, HAROPA - Port de Rouen est plus particulièrement spécialisé dans les trafics de céréales, de produits agroalimentaires, les produits énergétiques raffinés et les marchandises diverses (conteneurs et breakbulk).

Sur ces différentes filières, il a acquis un positionnement

de tout 1er plan : il est ainsi l’un des tous premiers ports européens pour l’exportation de céréales, le 1er port français pour l’agroalimentaire et l’agro-industrie, le 4e port français pour les produits pétroliers raffinés, et l’un des principaux ports français pour les produits papetiers et forestiers.

Au global, 92 % des marchan-dises traitées en 2013 sont des vracs solides (céréales,

granulats, charbon, engrais et petits vracs) ou des vracs liqui-des (produits pétroliers, engrais liquides et petits vracs).

Ce positionnement d’excellence est naturellement le fruit du savoir-faire de ses opérateurs privés, capables d’élaborer des solutions sur mesure pour traiter l’ensemble des marchandises : solutions de manutention, de stockage et logistique, ou encore de transformation.

Ce positionnement résulte éga-lement de sa situation géogra-phique privilégiée : port maritime de fond d’estuaire inscrit au cœur du réseau central européen, HAROPA - Port de Rouen est en effet en mesure de relier un vaste hinterland à des marchés exté-rieurs de manière très compétitive. Sa spécificité est d’offrir à l’ensemble des acteurs de la vallée de la Seine (industriels, stockistes, manutentionnaires, logisticiens et opérateurs de transport), des solutions logis-tiques diversifiées et peu onéreuses pour réaliser leurs opérations d’import-export dans le monde entier.

Diversifiées, car HAROPA - Port de Rouen offre un très large éventail de connexions maritimes pour tous les types de trafic, principalement en tramping(1), mais aussi de connexions multi-modales. Sur les 33 terminaux que compte le port, les deux tiers sont ainsi quinti- ou quadrimodaux.

Peu onéreuses, car sa situation de port inland lui permet de réduire les trajets terrestres qui sont les plus coûteux et d’allonger les trajets maritimes qui le sont le moins, de sorte que les coûts de bout en bout s’en trouvent diminués, et l’impact sur l’environnement réduit.

Permettre à la marchandise d’aller directement et à un moindre coût d’un point A à un point B en empruntant successivement différents modes de transport (maritime, ferroviaire, fluvial, routier, pipe) : telle est donc la spécificité du Port de Rouen, ce qui le distingue d’un hub où

s’opèrent une concentration et un éclatement des flux.

C’est ce positionnement singu-lier sur « le point à point » qu’il s’agit de renforcer au cours des prochaines années, au profit d’une catégorie bien précise d’acteurs : ceux qui, à travers leurs opérations de transformation, manutention, stockage et logistique, traitent des marchandises destinées à être importées ou exportées.

Aussi, dans le droit fil de la stratégie nationale portuaire, de la vision HAROPA 2030 et des différents documents de planification territoriale, le projet stratégique 2014-2019 du Port de Rouen s’articule autour d’une ambition majeure : offrir aux acteurs économiques de la vallée de la Seine un outil portuaire plus compétitif pour faciliter leur développement à l’international. Plus compétitif en termes de connectivité, à travers la mise à disposition d’infrastructures et de services permettant d’élargir l’éventail de leurs choix logistiques. Plus compétitif également en termes de coûts de bout en bout.

6

Cette offre « point à point » diversifiée et compétitive est parfaitement complémentaire de l’offre des autres ports de l’alliance HAROPA : elle peut en effet s’adosser d’un côté sur le hub maritime de HAROPA - Port du Havre, tout en tirant parti d’un autre côté des synergies avec HAROPA - Ports de Paris, second port intérieur européen.

1- Le tramping désigne un service de transport maritime à la demande, effectué par un navire de commerce affrété au voyage, par opposition aux navires de ligne régulière. Plus de 90 % des flux du GPMR sont concernés par ce type de contrat.

La valeur ajoutée du programme d’approfondis-sement du chenal de navigation se décline sur ces deux registres. En rendant possible l’accueil de navires de plus grande taille et/ou davantage chargés, il va permettre au Port de Rouen d’être relié à un nombre plus élevé de ports dans le monde, tout en favorisant, par des économies d’échelles, la réduction du coût du transport ma-ritime. Les initiatives visant à améliorer la desserte

de l’hinterland participent de la même logique. Réhabiliter des terminaux fluviaux en amont de la circonscription du Port, garantir des conditions optimales de circulation sur le Réseau Ferré Por-tuaire, pérenniser l’accessibilité au Réseau Ferré National, ou encore améliorer l’accessibilité rou-tière : autant d’actions qui vont permettre au port d’être mieux relié, et à un coût moindre, à son ar-rière-pays.

7

La stratégie de HAROPA - Port de Rouen décline la stratégie nationale portuaire qui s’articule autour de

axes majeurs :>L o g i s t i q u e

Pour renforcer leur attractivi-té et fidéliser les opérateurs et les clients, les ports français doivent devenir des « archi-tectes » de solutions logistiques maritimes et terrestres, sur un hinterland projeté à l’échelle eu-ropéenne. Ils ont vocation à se positionner comme des acteurs coordonnateurs démontrant une forte valeur ajoutée dans la mise en place de chaînes logis-tiques intégrées, économique-ment compétitives et pérennes, favorisant les moyens massi-fiés.

I n d u s t r i e

Les zones portuaires sont de véritables pierres angulaires du développement industriel du pays. Les ports français confortent leur vocation à être des lieux d’implantation privilé-giés d’activités industrielles et économiques génératrices de trafics maritimes. L’offre d’es-paces fonciers adaptés à l’évo-lution des besoins de l’industrie est au coeur de leur stratégie pour consolider leur position et contribuer à la vitalité du tissu industriel national.

A m é n a g e m e n t

Les ports français sont in-vestis d’un nouveau rôle fon-dé sur une approche intégrée d’aménageur et de gestion-naire de leurs espaces dans toutes leurs composantes : industrialo-portuaires, logisti- ques, naturelles, urbaines, en liaison avec les territoires sur lesquels ils s’adossent. Ils ont des responsabilités spécifiques vis-à-vis de leurs espaces natu-rels, qu’ils exercent le plus sou-vent en partenariat, et veillent à intégrer ce sujet le plus en amont possible de leur stratégie d’aménagement.

4

HAROPA 2030, une vision partagée par les 3 ports de l’axe Seine qui s’articule autour

de 4 ambitions :

8

L’amélioration de la compétitivité de l’outil portuaire et les perspectives offertes par certaines filières vont créer des conditions propices à l’augmentation du trafic maritime. Deux scénarii ont été élaborés, qui situent celui-ci entre 25 Mt (scénario de référence) et 27,25 Mt (scénario de reprise de l’activité) en 2019. Ces prévisions reposent sur des hypothèses de consolidation des trafics historiques du port (céréales, agro-industrie, engrais) et de montée en puissance de nouveaux trafics.

Constituer un hub logistique majeur, au

service des clients, en France et en Europe

Devenir un cluster industriel durable, offrant des conditions d’implantation et de fonctionnement optimales

Devenir une référence en matière d’intégration entre les ports de HAROPA et leur environnement, urbain et naturel

Contribuer à faire de la Seine un territoire

touristique attractif

UNE AMBITION : 25 MT EN 2019

De fait, si la baisse des trafics liés aux énergies carbonées (produits pétroliers, charbon) constitue une tendance de fond, principalement du fait de l’arrêt de centrales à charbon et de la raffinerie Pétroplus, des opportunités de développement se dessinent sur d’autres filières, dans le cadre notamment de la transition énergétique. Le bois-énergie, les produits valorisables ou encore les éoliennes terrestres pourraient ainsi constituer des relais de croissance au cours des prochaines années. Nouvelle ressource pour le BTP, le granulat marin s’annonce également comme une filière prometteuse.

9

2013 2014 2019(scénario

de référence)

2019 (scénario

de reprise) Total (unité : Mt) 22,38 21,67 25,00 27,25Vracs liquides 9,58 9,11 10,00 10,45Produits pétroliers 6,77 6,25 7,05 7,50Engrais liquides 1,25 1,33 1,10 1,10Autres vracs liquides 1,56 1,53 1,85 1,85Vracs solides 11,06 10,85 12,70 14,05Céréales 7,35 7,25 7,00 7,50Granulats 0,76 0,73 1,90 2,40Biomasse 0,00 0,06 0,65 0,80Recyclage de produits métallurgiques 0,20 0,27 0,45 0,40Engrais 0,41 0,60 0,40 0,50Oléagineux 0,34 0,31 0,40 0,40Malt 0,24 0,19 0,30 0,30Laitiers et ciments 0,25 0,26 0,35 0,50Charbons 0,57 0,49 0,25 0,20Autres (pois, tourteaux, drêches, attapulgites, autres vracs)

0,94 0,69 1,00 1,05

Marchandises diverses 0,96 0,89 1,50 1,60Conteneurs maritimes (tonnes) 0,79 0,82 0,80 1,15Conteneurs en nombre d’EVP 102 160 96 896 105 000 150 000

Prévisions de trafic maritime sur la période 2014 - 2019

10

Ainsi, la modernisation de l’outil portuaire envisagée au travers du plan stratégique 2014-2019 doit permettre de concrétiser un certain nombre d’ambitions collectives :

1. Conquérir de nouvelles parts de marché pour les céréales :

• Atteindre un trafic maritime compris entre 7 et 7,5 Mt en 2019

• Contribuer à la montée en puissance des achemine-ments fluviaux (25 % au lieu de 20 % aujourd’hui) et ferroviaires (de 7 % à 10 %)

2. Etre un port majeur de la construction du Grand Paris :• Augmenter le trafic maritime de granulats à l’import

pour atteindre entre 1,9 et 2,4 Mt en 2019

• Favoriser les acheminements fluviaux pour dépasser les 2 Mt

3. Devenir le port de toutes les énergies :• Atteindre un trafic maritime de produits pétroliers

compris entre 7,05 et 7,5 Mt

• Maintenir les trafics fluviaux de la filière à hauteur de 0,5 Mt

• Développer les trafics liés à la biomasse

4. Etre catalyseur de solutions logistiques :• Atteindre un trafic maritime conteneurisé com-

pris entre 800 000 t (soit 105 000 EVP) et 1 150 000 t (soit 150 000 EVP).

La concrétisation de ces ambitions suppose d’améliorer la compétitivité des différentes composantes de notre offre, tant pour attirer de nouveaux clients que pour soutenir les clients actuels dans un environnement concurrentiel exigeant :

1. L’offre maritime, dans l’optique d’accueillir les navires de nouvelle génération.

2. L’offre de réseaux physiques et immatériels, pour desservir un hinterland toujours plus large et faciliter le passage de la marchandise.

3. L’offre foncière, afin d’attirer des investisseurs qui généreront de nouveaux flux.

4. Une offre d’appui au développement de la place et des différentes filières.

La concrétisation de cette ambition suppose en même temps de satisfaire à une double exigence :

5. Etre un port durable, exemplaire en matière environnementale.

6. Etre un port performant dans la gestion de ses ressources humaines, financières et matérielles.

11

6 AXES STRATÉGIQUES

EN ROUTE VERS 2019 :

Sur ces différentes thématiques, l’apport de compétences issues des deux autres ports permet au Port de Rouen de mieux structurer son action de développement, en bénéficiant de l’apport d’effectifs quantitativement et qualitativement renforcés.

LE GIE HAROPA, OUTIL DE DÉVELOPPEMENT DES 3 PORTS DE L’AXE SEINE

UN PROGRAMME D’INVESTISSEMENT D’UN MONTANT HISTORIQUEMENT ÉLEVÉCofinancé à 52,1 % au travers des CPER(1) et du CPIER(2) Vallée de Seine, par différents co-finan-ceurs dont notamment l’État, la Région Haute-Normandie, la Métropole Rouen Normandie, les autres collectivités locales et les fonds européens, le montant total des investissements du Port de Rouen s’élève à 270 millions d’euros sur la période 2014-2019.

4 projets phares vont permettre d’améliorer la compétitivité des infrastructures portuaires :

12

L’achèvement du programme d’approfondissement du chenal et des mesures environnementales

124 M€

Rempiètements et aménagements de quais, en adéquation avec le chenal approfondi :

38 M€

Aménagements de plateformes logistiques et multimodales (Alizay Seine-Andelle, Seine-Sud, RVSL, QPC, Honfleur et quai ex-Pétroplus) :

30 M€

Modernisation des réseaux terrestres ferroviaires et routiers :

18 M€

4La modernisation de l’outil industriel de réparation navale (remplacement du dock flottant) est également inscrite au CPER.

• stratégie et développement

• commerciale et marketing

• réseaux

• communication et relations institutionnelles

• secrétariat général

Le GIE HAROPA rassemble l’ensemble des équipes des 3 ports dont le regroupement pré-sente une plus-value au service du développe-ment de chacun des trois ports. Au total, plus d’une centaine de collaborateurs se répartissent entre les directions du GIE :5

1- CPER contrat de plan État-Région 2- CPIER contrat de plan interrégional Etat-Région

13

6,60

22,40 24,0026,60 27,10

22,3018,70

20,80

45,80

42,60

56,40

49,20

41,70

34,90

0

10

20

30

40

50

60

Moyenne2009-2013

Résultat2014

Budget rectificatif2015

Prévision2016

Prévision2017

Prévision2018

Prévision2019

en millions d'€

Programme d'Investissement 2014-2019 et Financements associés

Part GPMR (dontemprunts etautofinancement)

Subventions

Montant annuel des investissements

Programme d’investissement 2014 - 2019 et financements associés

L’adaptation de l’infrastructure maritime aux évolutions de la flotte mondiale des navires vraquiers, dont la taille tend à augmenter, est de-venue une nécessité communément partagée. La réalisation de ce projet phare, porté par la place portuaire dès 2007, a démarré en 2012. Elle s’achèvera en 2018.

Deux tranches de travaux de dragage dans l’aval du chenal de navigation ont d’ores et déjà été réalisées. L’agrandissement de la zone d’évitage du port amont sera terminé à la fin de l’été 2015. Les phases finales du programme porte-ront sur l’arasement des points hauts du chenal de navigation Rouen-Duclair et Duclair-Courval.

Le projet d’amélioration des accès nautiques ²du port a pour but de permettre l’accueil à Rouen des navires vraquiers Handymax/ Supramax à pleine charge et l’accueil des navires Panamax/Capesize à cargaison optimisée, en aménageant le chenal de navigation de façon à disposer d’un mètre de tirant d’eau supplémen-taire, soit 11,30 mètres de tirant d’eau à la des-cente et 11,70 mètres à la montée (pour 97% des marées) et 12,70 mètres (pour 50% des marées). Cette nouvelle offre maritime permettra d’une part, d’élargir les plages horaires d’accès aux installa-tions du port limitant les coûts de surestaries pour nos clients dûs aux temps d’attente sur rade et d’autre part, de bénéficier de gains de massifica-tion réduisant le coût du transport maritime.

UN PORT QUI AMÉLIORE LA COMPÉTITIVITÉ DE SON OFFRE AU SERVICE DE SES CLIENTS

A l’appui de l’ambition du Port de Rouen, les grands chantiers prévus sur la période 2014-2019 vont donner un coup d’accélérateur à la compétitivité de son offre maritime, foncière et multimodale au service du développement et de la diversification des filières.

I. CONSTRUIRE UNE OFFRE MARITIME ET PORTUAIRE PLUS PERFORMANTE

Garantir une capacité nautique du chenal de navigation adaptée à l’évolution de la flotte en achevant le programme d’amélioration des accès maritimes et en adoptant une politique de dragage soutenable sur le long terme

14

A

Les possibilités nouvelles offertes par le Programme accès

• Pour l’exportation d’essence, les Han-dymax transportant aujourd’hui 35 000 tonnes chargeront 5 000 tonnes sup-plémentaires soit un gain de 14 %.

• Pour l’importation de gazole à Rouen, les Handysize transportant aujourd’hui 30 000 tonnes seront progressivement remplacés par des Handymax/Supramax, avec un gain de cargaison de 10 000 tonnes par rapport au Handysize ou de 5 000 à 7 000 tonnes par rapport aux Handymax/Supramax à pleine charge.

• Pour l’exportation de céréales, les Han-dymax, selon la taille des navires, seront en capacité d’emporter un chargement de 40 à 45 000 tonnes, soit un gain de 35 à 50 % correspondant à une fourchette de 10 à 15 000 tonnes supplémentaires par navire par rapport aux Handysize actuellement utilisés.

15

Le maintien des tirants d’eau sur un chenal de 120 km rend indispen-sable une soutenabilité des activités de dragage. Celle-ci suppose une démarche d’amélioration continue et globale. Deux axes de travail mis en œuvre simultanément y contribueront :

> Améliorer la soutenabilité économique des pratiques de dragages : maximisation de l’activité annuelle des dragues et maîtrise des charges : gestion des installations de transit, modélisation des volumes annuels optimums en intégrant des niveaux dégradés (adaptation du site d’immersion du Machu, possibilité de draguer par campagne, augmentation de la fréquence des levés bathymétriques pour améliorer le suivi des chantiers de dragage) ;

> Améliorer la soutenabilité environnementale des pratiques de dragage :évaluation de l’acceptabilité d’immersion hors urgence dans l’estuaire amont, élaboration d’un schéma de sites de dépôts à terre pérennes et soutenables et d’un schéma de gestion et de valorisation des sédiments de dragage, mise en place d’une veille continue sur l’impact environnemental du dragage, limitation de la consommation de carburant dans le cadre du renouvellement d’engins…

16

>

4 priorités ont été définies :

Mettre en adéquation les conditions d’exploitation des terminaux portuaires et l’évolution de la flotte

Le projet d’amélioration des accès nautiques se compose de deux volets : d’une part, l’arasement des points hauts du chenal de navigation et, d’autre part, l’aménagement des infrastructures portuaires. Pour tirer pleinement avantage de l’amélio-ration du chenal d’accès au Port de Rouen et pour optimiser les performances por-tuaires, il est primordial de mener à bien les investissements à la fois d’adaptation des infrastructures portuaires aux navires de plus grande capacité (mise au gabarit de certains quais et appontements dédiés aux trafics céréaliers et de vracs liquides, garan-tie de bonnes conditions de navigation par la création ou adaptation de postes d’attente et de sécurité et l’élargissement de la zone d’évitage de Hautot-sur-Seine), mais égale-

ment d’amélioration des performances de certains terminaux portuaires pour le déve-loppement de nouveaux trafics (rénovation du Quai Grand-Quevilly par exemple).

Les enjeux de la gestion du patrimoine in-frastructurel consistent par ailleurs à garantir l’exploitation en toute sécurité des ouvrages et des installations portuaires, afin de res-pecter les niveaux de services attendus par nos clients. L’enjeu est d’optimiser financiè-rement le programme pluriannuel d’entretien et de modernisation, en privilégiant les ac-tions préventives quand cela est possible, et d’arbitrer sur la nécessité de procéder à des réparations lourdes. De l’amont de Rouen jusqu’à l’estuaire, plus de 150 ouvrages sont concernés.

B

17

Améliorer la connaissance du patrimoine : finalisation du recensement des ouvrages, état apparent, intérêt stratégique, analyse des criticités, priorisation des dossiers d’ouvrages…

Mettre en place une politique de surveillance : identification et établissement des mesures de surveillance, passation de marchés d’inspection, de diagnostic

Elaborer un schéma directeur de suivi des ouvrages et un programme pluriannuel de maintenance

Réaliser des réparations de quais endommagés et remettre à niveau les équipements d’amarrage (défense, bollards,…)

4

L’augmentation de la taille des navires vraquiers et des trafics attendus, grâce au programme d’amélioration des accès maritimes, nécessite de réviser le schéma d’accès opérationnel aux terminaux portuaires. L’enjeu est d’améliorer la sécurité de la navigation, de renforcer le climat de confiance sur les modalités d’accès au Port de Rouen et d’optimiser les conditions d’accès. Par ail-leurs, le développement de l’offre de services à quais doit permettre d’améliorer la qualité des escales, et ainsi d’améliorer la compétitivité du port.

> Elaborer un guide du port : informations sur les services disponibles, sécurité, sûreté…

> Animer la collaboration entre le port, le pilotage, le remorquage, le lamanage concernant les procédures d’accès ;

> Améliorer l’aide à la navigation : établir un contrat de maintien en état opérationnel, en lien avec la démarche qualité de la Capitainerie, améliorer la couverture du Vessel Traffic System (VTS) pour la gestion des navires et du réseau VHF, développer le système AIS (Automatic Identification System – système de géolocalisation) et le suivi des navires par leurs armateurs et les chargeurs ;

> Améliorer les services existants : adaptation des terminaux au règlement local des matières dangereuses, retraitement des déchets des navires, prise en compte de Marpol V et Marpol VI, sécurité des escales, passerelles d’accès, amarres de postes, défenses flottantes et défenses de quai ;

> Mettre en place de nouveaux services : avitaillement en carburants à faibles émissions (GNL), installations de bornes électriques sur certains quais fluviaux, gestion des eaux de ballast, connexion Wi-Fi, mutualisation des moyens anti-pollution, gestion des déchets ;

> Disposer d’un outil de réparation navale performant : renforcement des compétences internes, moder-nisation de l’outil industriel ;

> Renforcer l’activité Réparation Navale sur le segment des croisières et de la batellerie : mise en place d’une politique commerciale plus structurée, modernisation de l’outil industriel (le remplacement du dock flottant est inscrit au CPER).

C

18

A cet effet, un programme d’actions sera déployé au-tour des axes suivants :

Développer des services aux navires et aux bateaux, tant dans l’aide à la navigation qu’en matière de services à quai

19

Dans la concurrence que se livrent les ports, la qualité, la performance et la fluidité du passage portuaire sont de plus en plus décisives. Dans ce domaine, il importe d’améliorer constamment l’effi-cience et l’enchaînement des échanges d’informa-tion entre tous les acteurs de la chaîne logistique, afin de :

> fluidifier les opérations physiques de la marchandise ;

> accélérer les processus d’échanges de flux documentaires ;

> offrir aux douanes, aux chargeurs et aux opérateurs de transport la traçabilité souhaitée sur l’ensemble du trajet.

En pratique, les objectifs que HAROPA - Port de Rouen compte poursuivre au cours des prochaines années sont les suivants :

> contribuer à la mise en place du guichet unique portuaire (GUP) pour les formalités déclaratives applicables aux navires à l’entrée et/ou à la sortie, en se conformant aux réglementations européennes et nationales ;

> fiabiliser la perception des droits de port en cohérence avec le projet stratégique Douanes 2018 ;

> améliorer les processus d’échanges com-munautaires entre le système informatique portuaire et le Cargo Community System.

D Faciliter le passage de la marchandise

II. CONTRIBUER A L’ÉLARGISSEMENT DE L’HINTERLAND, EN PRIVILEGIANT LES MODES MASSIFIÉS

Le corridor multimodal de l’axe Seine offre des synergies de mutualisation et de massification multiples aux opérateurs de transport. Les leviers de HAROPA - Port de Rouen en matière d’ache-minement terrestre concernent principalement l’amélioration des connexions entre les terminaux et plateformes portuaires et les réseaux terrestres multimodaux. En fonction des scénarios, la part des modes massifiés (fer+fluvial) pourrait s’éta-blir, à l'horizon 2019, entre 25% et 30%.

Pour concrétiser cette ambition d’élargissement de l’hinterland, le port pourra s’appuyer sur les équipes du GIE HAROPA, qui ont notamment pour mission de piloter et mettre en œuvre la stra-tégie multimodale des trois ports de l’axe Seine et de favoriser l’émergence de nouvelles solutions.

20

Prévisions d’évolution des parts modales sur la période 2014 - 2019

18 19 20 245 5 5

615 15 1414

62 61 61 56

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2013 2014 2019 scénarioau fil de l'eau

2019 scénariorelance

Route

Pipe

Fer

Fluvial

de référence

Améliorer la performance du transport fluvial pour consolider notre hinterland régional

A

21

Dans son périmètre de compétences, l’ambition du Port de Rouen est d’améliorer les condi-tions de navigation et de vie des bateliers.

priorités sont identifiées :

Améliorer l’offre de services dédiés à la batellerie :

Améliorer l’offre de réseau : Accompagner l’émergence de nouveaux services fluviaux :

Wi-fi, électrification de quais, services de réparation navale, facilitation du passage de la marchandise : guichet unique, AP+, traçabilité des marchan-dises, AIS - VTS, demandes de places à quai.

Réhabilitation de terminaux fluviaux en amont du Port de Rouen (Seine Andelle et Seine Sud).

Promotion des navettes fluviales intra-portuaires et inter-portuaires vers Port 2000 et l’Ile-de-France, renforcement du partenariat avec VNF pour améliorer la productivité du mode fluvial, accompagnement pour le développement du fluvial sur les filières clefs (BTP, céréales, énergie, déchets…), soutien technique pour la mise en place d’équipements et outils de transbordement adaptés, réflexion sur la livraison urbaine dans le prolongement des projets franciliens.

22

Améliorer la desserte ferroviaire pour desservir un hinterland éloignéB

23

Dans l’optique d’un élargissement de l’hinterland via des solutions intermodales ferroviaires efficaces vers l’Ile-de-France, le Centre et le grand quart Nord-Est, HAROPA - Port de Rouen va concentrer son action sur deux volets : garantir, d’une part, des conditions optimales de circulation sur le RFP et contribuer à son développement ; pérenniser, d’autre part, l’acces-sibilité au Réseau Ferré National et anticiper les projets pouvant impacter son accès (Eco-quartier Flaubert, Ligne Nouvelle Paris Normandie et la création d’une nouvelle gare, tranchée couverte,..).

A ce titre, le programme de travail va s’articuler autour des actions suivantes :

> Moderniser le Réseau Ferré Portuaire (RFP) et créer de nouveaux embranchements : actualiser le schéma directeur des infrastructures ferroviaires ;

> Réaliser une étude relative à l’accessibilité du RFP, en lien avec SNCF Réseau : étude relative à la viabilité de la tranchée couverte au niveau de Saint-Sever, étude de faisabilité économique et technique d’un accès secondaire au Sud du RFP ;

> Etudier les pistes d’élargissement de l’hinterland pour la desserte des céréales et des autres filières : diagnostic de performance des itinéraires existants et promotion de plateformes de massification inland ;

> Renforcer l’accompagnement commercial pour le développement des trafics ;

> Définir un modèle d’interaction entre HAROPA, SNCF Réseau, les opérateurs ferroviaires et les chargeurs, afin de favoriser et garantir la qualité des sillons et des accès aux terminaux : amélioration du processus de réservation de capacité fret, de pré-construction et de réservation.

> Evaluer l’opportunité de mettre en place un Opérateur Ferroviaire de Proximité (OFP) pour la collecte et desserte de la zone de Rouen intégrant des zones non portuaires ;

> Rechercher des pistes de massification des flux ferroviaires sur les zones économiques limitrophes et éloignées du Port de Rouen : recherche de complémentarités avec des sites de massification ferroviaire « inland ».

Le programme d'actions en matière d’amélioration de la desserte routière portuaire concerne :

> Le lancement de la 3ème tranche de la réhabilitation du boulevard maritime à Rouen, pour renforcer la sécurité de la voie principale de desserte de la zone industrialo-portuaire, faciliter la connexion avec les terminaux et plateformes multimodales du Port, réduire le désengorgement de certaines sections et améliorer la fluidification des flux allant de /vers la ZIP de la rive gauche ;

> Le reclassement de la route industrielle de Port-Jérôme/Radicatel, dans le cadre de la réalisation du bouclage routier (2014-2015) sur la zone de Port-Jérôme/Radicatel. L’enjeu est de sécuriser et d’adapter les voiries locales, afin de fluidifier et favoriser le développement des trafics portuaires sur la zone ;

> L’amélioration de la desserte routière de la zone portuaire d’Honfleur : études préalables pour la création d’une infrastructure routière dédiée en requalifiant la voie sur berge existante sur 1 600 m et création d’une nouvelle voirie de 600 m reliant la voie sur berge et le PACH (Parc d’Activités Calvados Honfleur) ;

> Le soutien du Port de Rouen à la création des échangeurs définitifs du pont Gustave-Flaubert et au Contournement Est (projet porté par l'Etat).

C Renforcer l’accessibilité routière portuaire pour fluidifier les flux de marchandises.

24

III. PROPOSER UNE OFFRE FONCIÈRE NOUVELLE ET PLUS ATTRACTIVE POUR ATTIRER DE NOUVEAUX CLIENTS ET OFFRIR DES CAPACITÉS DE DEVELOPPEMENT AUX CLIENTS ACTUELS

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HAROPA - Port de Rouen a vocation à être un lieu privilégié d’implantation d’activi-tés industrielles et logistiques, généra-trices de trafics maritimes et multimodaux. Sur les 4 096 hectares du domaine portuaire (à fin 2013), 190 hectares sont destinés aux

futurs aménagements portuaires. Des espaces seront acquis dans le cadre de projets de revitali-sation de zones industrielles, en partenariat avec les collectivités territoriales. De nouveaux appels à projets viendront promouvoir l’offre foncière du port.

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Le programme d’aménagement s’articule autour de plusieurs projets phares.

Aménager des terminaux et plateformes portuaires

Aménagement du terminal de Petit-Couronne (QPC) pour le développement des activités multi-vracs (engrais solides, céréales…)

D’une superficie de 40 hectares, le terminal de Petit-Couronne est doté d’un linéaire d’accès à la voie d’eau de 630 mètres et d’une desserte multimodale. Les actions en cours et à venir sont :

> L’accueil des opérateurs retenus dans le cadre de la procédure d’appel à projets sur QPC en 2012 et 2014, après obtention des différentes autorisations administratives inhérentes à leurs activités ;

> La valorisation des espaces restant disponibles sur le terminal de QPC.

Programmation pressentie : 1ère moitié du projet stratégique.

A

26

Le planning précis de réalisation de ces projets sera fonction de leur maturité, de l’existence d’un modèle économique viable et des capacités de financement du port. Les prévisions actuelles quant à ces différents aspects permettent de programmer ces projets dans trois grandes périodes, dont l’une est postérieure au projet stratégique :

>

>

2014 2017 2019 2020 2022

première moitié

du projet stratégique

prolongement du projet

stratégique

seconde moitié

du projet stratégique

Il s’agit d’une programmation soutenable sur la base des informations disponibles aujourd’hui. Au fil de la mise en œuvre du projet stratégique, cette programmation pourra être amenée à évoluer pour s’adapter à la réalité des besoins et à la situation financière de l’établissement.

Aménagement de la plateforme quadrimodale de Honfleur

Il s’agit de la troisième phase de l’opération globale d’aménagement d’une plate-forme quadrimodale sur Honfleur, dont les phases 1 (adaptation des infrastructures portuaires existantes) et 2 (création d’une infrastructure routière dédiée et aménagement de parcelles et de terre-pleins) ont été inscrites au Contrat de Projets Etat-Région Basse Normandie 2007-2013. L’enjeu est à présent de finaliser l’aménagement de la zone portuaire située à l’ouest immédiat du Pont de Normandie, en offrant des parcelles aménagées pour les activités logistiques (33 ha) et le stockage de matériaux de construction (8 ha, dont 4 ha déjà exploités).

Programmation pressentie : 2ème moitié du projet stratégique.

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Aménagement de la plateforme de Port-Jérôme pour le développement des activités logistiques et industrielles

HAROPA - Port de Rouen et la Communauté de communes Caux Vallée de Seine conjuguent leur effort pour renforcer l’attractivité de cette plateforme industrielle d’envergure, au travers d’un plan d’aménagement terrestre intégré.

>

Aménagement de la zone Rouen Vallée de Seine Logistique (RVSL) pour le développement des acti-vités logistiques à Rouen

RVSL est une plateforme maritime de distribution internationale desservie en direct par le terminal portuaire de Grand-Couronne. Cette plateforme est localisée au Sud de l’agglomération rouennaise, à mi-chemin de la mer et de Paris, en liaison directe avec le réseau autoroutier européen, via l’A13. Le port va poursuivre l’aménagement domanial déjà bien engagé de la zone logistique via :

> L’aménagement d’une zone logistique amont ; programmation pressentie : 1ère moitié du projet stratégique

> La création d’une zone de services pour les usagers ;

> La poursuite des réflexions sur l’aménagement d’une zone aval ;

> L’accompagnement des projets d’implantations multimodaux.

Celui-ci se déploie autour de 4 axes :

Reclasser la voierie principale d’accès (Programmation pressentie : 1ère moitié du projet stratégique)

Développer les infrastructures ferroviaires : réalisation du bouclage ferroviaire du site de Port-Jérôme pour assurer des conditions normales d’exploitation du Terminal Conteneurs de Radicatel (Programmation pressentie : 1ère moitié du projet stratégique)

Renforcer les infrastructures maritimes et fluviales : par exemple : l’étude sur la création d’un appontement vracs en amont de Port-Jérôme (Programmation pressentie : dans le prolongement du projet stratégique)

Accompagner les projets d’implantations en bordure de fleuve sur les zones de Port-Jérôme/Lillebonne

4

>

>

>

B

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Développer de nouveaux terminaux fluviaux en accompagnement de projets industriels

Réhabilitation du terminal fluvial de Seine-Andelle pour le développement des trafics de biomasse et de BTP

Situé au Nord de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure, sur la commune d’Ali-zay, non loin des communes du Manoir et de Pîtres, le site est situé en bordure de la Seine et proche de l’autoroute A13. Longé par la voie ferrée Paris-Le Havre, le site pourra également bénéficier à terme de la création du barreau A13/A28. L’opération d’aménagement du Port de Rouen évaluée à 4 M€ consiste en :

> La rénovation du ponton fluvial aval existant et la création d’un front d’accostage ;

> La réalisation d’un terre-plein et de la desserte routière d’accès ;

> La réalisation des mesures environnementales.

Programmation pressentie : 1ère moitié du projet stratégique ;

Création du terminal fluvial à Seine-Sud pour le développement de trafic de BTP et la livraison urbaine

Le projet Seine-Sud, porté par la Métropole Rouen Normandie, concerne plusieurs centaines d’hectares situés sur les communes de Sotteville-lès-Rouen, Saint-Etienne-du-Rouvray et Oissel. L’enjeu est de redynamiser cet espace à vocation industrielle et artisanale. Le port pourrait procéder à l’acquisition de terrains à vocation portuaire.

Seine-Sud accueille un grand nombre d’acteurs des secteurs commerce de gros, transport et logistique et en particulier de messagers, notamment sur la zone de 70 ha Rouen Multimarchandises, pour lesquels la livraison du dernier kilomètre revêt un caractère primordial.

Programmation pressentie : 2ème moitié du projet stratégique, au rythme du projet porté par la Métropole.

Accompagner la reconversion industrialo-portuaire de la raffinerie de Petit-Couronne

Compte-tenu de ses atouts et de la rareté du foncier portuaire, le terrain jadis occupé par la raffinerie Petroplus constitue un site d’intérêt stratégique à vocation industrielle. Plusieurs types d’activités pourraient y être implantés : chimie de base ou de spécialité et la chimie du végétal, stockage de produits pétroliers, énergies renouvelables, recyclage et revalorisation, stockage de GNL… Après le démantèlement des installations existantes et la dépollution du site, le Port de Rouen pourrait contribuer à la reconversion du site à travers un accompagne-ment des projets industriels ayant une activité maritime et fluviale.

C

D

29

Terminal de Grand-Quevilly : étude sur la requalification du terminal (quai, terre-plein et voie ferrée) et accompagnement du développe-ment des acteurs industriels

Inutilisé depuis 2004, le terminal dit de Grand-Quevilly a fait l’objet d’un appel à projets en 2010. Bien qu’infructueux, cet appel à projets a permis de détecter les potentiels de dévelop-pement de ce site, en lien avec les industriels situés à proximité.

En 2013, le Port a mené à bien les travaux nécessaires à la réactivation du terminal, qui peut accueillir actuellement des navires de 90 mètres. Il convient à présent d’étudier, voire d’adapter, le terminal aux nouvelles perspectives de développement des acteurs implantés à proximité.

>

IV. ACCOMPAGNER LE DEVELOPPEMENT DES FILIÈRES DANS UNE LOGIQUE DE PLACE

Dans un contexte de baisse tendancielle des trafics des produits pétroliers, notamment du fait de l’arrêt de la raffinerie Pétroplus en 2012, la politique de développement du Port de Rouen poursuit une double priorité :

> Consolider la compétitivité des activités/trafics existants, dans un contexte de concurrence européenne et mondiale accrue ;

> Accompagner l’émergence de nouveaux relais de croissance.

Cette politique de développement entend tirer pleinement parti du nouveau positionnement des Grands Ports Maritimes rendu possible par la réforme de 2008 : assurer un rôle d’animateur de place, d’ensemblier, dans une logique d’intérêt général. En pratique, ce rôle inédit, rendu possible par la « force de frappe » du GIE HAROPA, va se traduire par une série de programmes collaboratifs asso-ciant des opérateurs privés (industriels, manutentionnaires, armements, transitaires…) et des orga-nismes de R&D, en vue d’améliorer la compétitivité globale du Port. Ce nouveau répertoire d’actions ciblera les filières les plus stratégiques en termes d’importance ou de potentiel de développement : les céréales, les granulats marins, la biomasse, la filière conteneurs/logistique et les véhicules d’oc-casion.

30

Renforcer le cluster industrielA

31

Consolider le cluster agro-alimentaire et agro-industriel

Pour préserver la place de leader européen d’exportation de céréales et conquérir de nouvelles parts de marché, une amélioration de la compétitivité globale de la supply chain semble indispensable.

A cet effet, un programme collaboratif, baptisé REAL GRAIN (Rouen Excellence in Agribulk Logistics), a été lancé. Il s’articule autour de 3 axes de travail :

Ce programme de travail viendra compléter les initiatives propres des acteurs en matière de renfor-cement de l'acceptabilité sociétale de l’activité céréalière, de modernisation des outils de production et de stockage…

Ce nouveau positionnement d’ensemblier viendra naturellement enrichir et compléter le répertoire plus classique des actions de développement : promotion du Port en France et à l’international en lien étroit avec la place portuaire, veille sur les coûts de passage portuaire et les coûts de bout en bout, analyses de marché, élaboration de dossiers de réponse aux besoins exprimés par des investisseurs français ou étrangers…

Fort de ce répertoire d’actions élargi et fort de son inscription au sein de l’alliance HAROPA lui permet-tant de tirer parti du potentiel de développement des filières à l’échelle de l’axe Seine, HAROPA - Port de Rouen entend apporter une contribution décisive à la concrétisation des ambitions de développe-ment communément partagées avec l’ensemble de nos clients et partenaires :

> Devenir un cluster industriel majeur > Etre un hub logistique performant, au service des clients, en France et en Europe > Contribuer à faire de la Seine un territoire touristique attractif

Améliorer la desserte de l’hinterland :

Optimiser la performance du passage portuaire :

Faire évoluer l’offre de services :

> Faciliter les accès aux terminaux et fluidifier les flux

> Optimiser les flux d’informations

> Tirer parti des évolutions réglementaires

> Optimiser les schémas logistiques

> Massifier et mutualiser les flux

> Développer la traçabilité

> Gagner des parts de marché sur l’hinterland actuel

> Elargir l’hinterland > Développer de nouveaux

services

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Accroître la compétitivité du pôle BTP

En perspective de la fermeture progressive des carrières le long de la Seine et du Grand Bas-sin Parisien, le Port se positionne comme un maillon indispensable de l’approvisionnement en granulats des régions Ile-de-France et Haute-Normandie, à travers la mise en place de filières de substitution (granulats marins et importations de roches massives).

Mobilisant l’ensemble des acteurs de la filière, le projet collaboratif PEGASE (PErformance Granulats Axe Seine) a pour objectif de renforcer sa compétitivité sur le bassin de Seine-Aval.

Il s’organise autour des thématiques suivantes :

Améliorer la logistique maritime et fluviale du granulat sur la

Seine-aval :

Anticiper l’évolution de la production et de la

consommation de granulats sur la Seine-aval :

Anticiper les impacts des évolutions réglementaires :

Identifier et anticiper, au moyen d’un outil d’aide à la décision, les impacts logistiques de l’évolution du « mix produit » sur la vallée de la Seine : infrastructures, foncier, environ- nement et CO², cale fluviale...

Identifier des leviers d’amé-lioration logistiques à court terme en matière fluviale.

Scénariser, à moyen et long terme, l’évolution du marché des granulats le long de l’axe Seine, en fonction des diffé-rents déterminants : longévité des carrières terrestres, de-mande engendrée par les pro-jets du Grand Paris...

Identifier les principales évolu-tions concernant l’activité des carriers et mesurer leurs impacts sur la production, le transport et la consommation des granulats.

33

>

Accompagner la transition énergétique

Sur un certain nombre de filières, telles que la biomasse, la valorisation des déchets, ou encore la chimie du végétal, la transition énergétique se présente comme une véritable opportunité pour développer de nouveaux trafics. Aussi, le Port souhaite concentrer son action sur les volets suivants :

> Identifier le potentiel de développement de ces différentes filières ; > Structurer l’offre, en ciblant notamment les disponibilités foncières propices à l’accueil

de ces activités ; > Lancer un programme collaboratif sur la filière biomasse.

34

> Pérenniser le trafic maritime de conteneurs sur des marchés de niche en consolidant l’offre actuelle ;

> Développer l’export de véhicules d’occasion au travers du projet collaboratif ACE ;

> Positionner le Port comme base logistique et favoriser les synergies avec l’offre maritime du Havre ;

> Attirer de nouveaux clients sur les terrains disponibles de RVSL

Consolider le pôle logistique rouennais B

Il est important d’élargir plus largement la réflexion en étudiant un nouveau hub logistique rouennais 3.0 fondé sur les complémentarités entre les différents terminaux maritimes et fluviaux du Port et les autres plates-formes rouennaises pour poser les fondements d’un territoire unique à l’interconnexion des modes. Ceci pourrait favoriser la mise en place d’expérimentations sur le territoire portées par différents types de programmes d’innovation : Agence Nationale de la Recherche, Programme Inves-tissement d’Avenir, Horizon 2020...

La place rouennaise est reconnue comme centre de groupage-dégroupage sur l'axe Nord-Sud (Afrique, Océan Indien, Antilles,...), grâce notamment à la plateforme logistique Rouen Vallée de Seine Logistique. Au cours des dernières années, son positionnement s’est cependant quelque peu étiolé. Aussi, une démarche de compétitivité engagée avec la place rouennaise va s'attacher à :

Le tourisme constitue l’un des piliers économique de la vallée de la Seine. Les acteurs locaux ont créé une marque régionale liée à l'héritage culturel exceptionnel du courant "impressionniste" et dé-veloppé une stratégie commune de renforcement de l'attractivité de la région auprès des touristes internationaux. Pour accompagner cette stratégie territoriale, HAROPA - Port de Rouen, à travers le Plan Croisière +, souhaite favoriser l’offre de tourisme fluvial à travers un plan d'actions qui vise à :

> Diversifier les points d’escales par le système Escale + ;

> Offrir des équipements adaptés à l’évolution des besoins (prises électriques, soutage GNL…) ;

> Anticiper les pointes d’activités et gérer les conflits d’usage en organisant la répartition des escales avec les offices du tourisme ;

> Veiller à ce que les recettes fluviales couvrent les coûts et les investissements générés par cette activité.

Parallèlement, le Port de Rouen souhaite contribuer à positionner Rouen comme un port tête de ligne pour la croisière maritime et favoriser les complémentarités Le Havre-Honfleur-Rouen. Plusieurs axes de travail se dessinent :

> Améliorer la qualité de service (confort, sûreté/sécurité, wi-fi, transport/navette, services d’accueil, signalétique visiteurs) et l’environnement du terminal de Rouen, à travers un partenariat HAROPA - Port de Rouen / Ville / Métropole Rouen Normandie / CCI ;

> Adapter l’organisation des escales aux besoins des compagnies et de leurs clients ;

> Participer activement, en partenariat avec les acteurs du territoire, à l'émergence d'un plan de promotion de l'offre touristique fluviale et maritime à l'échelle du territoire Paris Seine Normandie ;

> Veiller à ce que les recettes couvrent les coûts et les investissements générés par cette activité.

Contribuer au rayonnement touristique de la vallée de la SeineC

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UN PORT EXEMPLAIRE, TANT DANS SA RELATION AVEC SON ENVIRONNEMENT QUE DANS SA GESTION INTERNE

La Seine et son estuaire présentent des milieux naturels très sensibles et à forts enjeux pour la bio-diversité. Ils constituent un vaste corridor écologique, avec des zones humides réparties de part et d’autre du fleuve. La préservation de la fonctionnalité et de la qualité de ces zones humides est vitale. Concilier développement économique et environnement constitue une priorité pour le Port de Rouen. Il importe également de promouvoir l’utilisation des modes massifiés pour les pré- et post-achemine-ments maritimes, de manière à réduire l’empreinte écologique des chaînes logistiques.

Une politique environnementale concertée et maîtrisée

La politique environnementale de HAROPA - Port de Rouen repose sur trois axes communs avec HAROPA - Port du Havre :

1. Concevoir et conduire les projets d’aménagement en privilégiant la concertation, l’environnement dès leur conception :

La conception et la conduite de projet intègrent deux objectifs principaux : prendre en compte l’en-vironnement dès la conception des projets en appliquant la doctrine « Eviter, Réduire, Compenser », poursuivre et développer la gestion concertée des projets. A titre d’exemple, le programme d’amé-lioration des accès maritimes s’accompagne d’une série de mesures environnementales.

A

36

V. UN PORT RESPONSABLE ET DURABLE ANCRÉ DANS SON TERRITOIRE

Une gestion foncière optimisée et concertée

La politique poursuivie consiste à optimiser l’occupation de l’espace portuaire et à favoriser le déve-loppement du port sur le port. La réaffectation de sites industriels limite la consommation de foncier vierge et son impact sur les espaces naturels. HAROPA - Port de Rouen a besoin de disponibilités foncières pour l’accueil de nouvelles implantations industrielles ou logistiques et souhaite disposer en permanence d’au moins 60 ha de terrains disponibles.

Les schémas d’aménagement définis sur les espaces à vocation portuaire répartis le long de la Seine de Rouen à Honfleur (Seine amont, métropole rouennaise, Saint-Wandrille/Le Trait, Port-Jérôme/Ra-dicatel et Honfleur) sont élaborés de concert avec les collectivités territoriales, en adéquation avec leurs planifications territoriales.

Des interfaces ville-port de qualité

L’acceptation et la reconnaissance de l'utilité économique et sociale des activités portuaires condi-tionnent leur pérennité. Le Port de Rouen, en tant qu'aménageur des franges, conçoit ces espaces, selon leur nature, comme des lieux de vie, lieux naturels, lieux de services (Espace des marégraphes)... Le Port propose des chartes/partenariats avec les collectivités sur la conception de ces espaces en termes de fonctionnalités et d'insertion paysagère. Leurs fonctionnalités évoluent : échanges d’éner-gie nécessaires aux territoires (industriels et citoyens) dans le cadre des démarches d’écologie indus-trielle, ouverture des espaces portuaires au public…

B

C

37

2. Maîtriser l’impact des activités portuaires sur l’environnement

• Améliorer les pratiques et de gestion des sédiments de dragage d’entretien ;

• Maîtriser les rejets (eau, GES, déchets…) et la consommation des activités portuaires (gestion des déchets, réduction des GES (audit énergétique, plan déplacement, éclairage, électrification quais…) ;

• Réussir l’intégration sociétale des terminaux (réduction des nuisances, intégration paysagère,…) ;

• Promouvoir des modes de gestion et de production durable (écologie industrielle, politique d’achat) ;

• Viser l’amélioration continue de la réduction de l’impact de nos activités (obtention de certification type ISO 14 001 sur une ou plusieurs activités) ;

3. Préserver, valoriser et gérer les espaces et les ressources naturels en compatibilité avec les objec-tifs définis par les documents ou organes d’orientation

Avec plus de 4 000 ha de domaine, dont les deux tiers à vocation « naturelle », ainsi que la Seine en gestion, le Port de Rouen est fortement concerné par les questions de biodiversité. La stratégie développée par le Pport sur les espaces naturels se décline selon les orientations suivantes :

• Améliorer les connaissances environnementales du système estuarien et du milieu marin ;

• Développer les actions et les partenariats de gestion des espaces naturels ;

• Améliorer les fonctionnalités écologiques et la biodiversité dans la circonscription portuaire ;

• Participer aux actions de restauration écologique de l’estuaire.

VI. UN PORT PERFORMANT DANS SA GESTION

Gérer efficacement nos dépenses courantes et nos recettes

Le modèle économique du Port est, par nature, dissymétrique : les recettes dépendent aux deux tiers du trafic maritime et sont donc fluctuantes, tandis que les charges sont récurrentes (par exemple, l’entretien permanent du chenal de navigation) alors que le Port doit réaliser des investissements structurants. La maîtrise des dépenses et l’optimisation des recettes doivent permettre de générer la capacité d’autofinancement nécessaire à la réalisation des investisse-ments et, au-delà, à la progression des trafics.

Les actions d’optimisation porteront prioritairement sur :

> La maîtrise des dépenses par la mise en place d’une politique des achats, l’optimisation des coûts de dragage et de gestion patrimoniale et une évolution maîtrisée de la masse salariale ;

> L’optimisation des recettes à travers plusieurs leviers :

• Une redéfinition des droits de port marchandises et navires tenant compte de l’évo-lution de la taille des navires et du positionnement concurrentiel de Rouen sur le coût global du passage portuaire ;

• Une gestion dynamique permettant de développer l’attractivité domaniale sur cer-taines filières et zones, en favorisant les activités générant du trafic maritime ou des investissements privés ;

• Une remise à plat des redevances fluviales ;

• Le développement des autres recettes, comme les travaux de dragage et d’atelier pour compte de tiers et le développement de nouveaux services.

A

38

Structure des budgets fonctionnement et investissement du Port de Rouen Moyenne 2014 - 2019 du Projet Stratégique

La capacité d'autofinancement (CAF) ou marge brute d'autofinancement (MBA) peut se définir de deux façons différentes, mais équivalentes.

C'est la différence entre les produits "réels" et les charges "réelles" de l'établissement.

C'est aussi le résultat de l'opération suivante :

résultat net + dotations nettes aux amortissements et provisions - reprise sur subventions d'équipements - plus value nette de cessions d'actifs

Elle détermine le volume d’investis-sements que le Port a la capacité de financer par lui-même grâce à son activité.

Elle doit s'établir à 14,07 M€ en moyenne chaque année sur la durée du projet stratégique pour que le Port puisse financer son programme d'investissements.

∆ = 4,9514,51

87,67

=

Total des CHARGES97,23 M€

InvestissementsRessourcesfinancières

Total des PRODUITS102,18 M€

en millions d’€ en millions d’€

Budget de FONCTIONNEMENT Budget d’INVESTISSEMENT

110

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

110

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

résultat net comptable

dotations aux amortissements, provisions et autres chargescharges réelles

reprise sur amortissements, dépréciations, provisions et autres produitsproduits réels

autres dépenses en capital(dont dividendes)investissementAutofinancement (MBA)

EmpruntsAutres recettes en capital

Subventions

MBA

45,44

14,07

24,21

7,58

3,50

48,94 M€ 48,94 M€

23,64

73,60

Mettre en place des outils de pilotage plus performantsPour déployer opérationnellement le programme de maîtrise des dépenses et d’optimisation des recettes, le Port de Rouen souhaite renforcer ses dispositifs de contrôle de gestion et de pilotage de la performance.

L’enjeu est de compléter le contrôle de gestion actuel, de type opérationnel, par un contrôle de gestion plus stratégique, basé sur une bonne compréhension des modèles d’activité des différentes directions (missions, enjeux spécifiques, risques, contraintes, etc.).

Sur le plan du pilotage, les tableaux de bord devront s’orienter vers la prise en compte d’une performance multidimensionnelle, au-delà des aspects financiers.

B

Maîtriser les risques et renforcer le contrôle interneC

D

Le Port de Rouen a connu d’importantes évolutions au cours des dernières années dans le cadre de la loi de 2008 portant réforme portuaire, avec la mise en place de nouveaux organes de gou-vernance, le lancement d’un très important programme d’investissements et la création du GIE HAROPA.

A ce stade, il est donc essentiel qu’au-delà de l’existant, l’établissement se dote d’un dispo-sitif de maîtrise des risques et de contrôle interne parfaitement adapté à ses enjeux et à ses ambitions.

Les principaux outils de la gestion des ressources humaines ont été remaniés durant la pé-riode du premier projet stratégique : mise en place d’une nouvelle Convention Collective, instauration des Institutions Représentatives du Personnel de droit commun, refonte des classifications, création d’un répertoire des métiers, mise en œuvre d’une Gestion Prévi-sionnelle des Emplois et Compétences, entretiens annuels et professionnels, création du GIE HAROPA.

Une politique RH au service du développement

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Le renforcement de la culture d’entreprise fera l’objet d’actions de communications ciblées, permettant une connaissance partagée des projets et des réalisations, des métiers et des savoir-faire, des valeurs spécifiques au Port de Rouen

La qualité des relations de travail et leur amélioration : il s’agit des actions permettant de conjuguer qualité de vie au travail et épanouissement professionnel : enquête et plan de prévention des risques psycho-sociaux, appui au management opérationnel, groupe de travail « parlons-en »…

Un nouvel accord triennal GPEC : il devra garantir le maintien et le développement des compétences, l’adéquation des moyens humains aux missions des services, l’anticipation des mouvements de personnel. Il sera également le vecteur des dispositifs adoptés par l’établissement en matière d’égalité professionnelle hommes/femmes, d’emploi des jeunes et des seniors, l’insertion des salariés en situation de handicap 4

La poursuite d’un dialogue social de qualité, reposant sur le respect mutuel des partenaires sociaux, le plein exercice des compétences des organisations et institutions représentatives, la recherche commune d’un consensus gagnant-gagnant

Le Projet Stratégique 2014-2019 se développera en matière de GRH selon 4 axes résolument qualitatifs :

ROUEN PARIS LE HAVRE 2014 2019

HAROPA - Port de Rouen34 bld de boisguilbert - 76022 Rouen

cedex 302 35 52 54 56 - 52 35 52 54 13

www.rouen-haropaports.com