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Lundi 19 septembre 2005 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60 e ANNÉE - N o 18 713 - 0,95 France métropolitaine TENNIS LE RÊVE BRISÉ DES FRANÇAISES (Pages 10 et 11) CARDIFF. – Effondré hier au volant de sa Citroën Xsara WRC après le décès de Michael Park (copilote de Markko Märtin chez Peugeot), Sébastien Loeb n’a pas voulu devenir champion du monde dans ces circonstances tragiques. Il a préféré perdre le Rallye de Grande-Bretagne pour repousser son sacre à plus tard. (Photo Jérôme Prévost) AUTOMOBILE LOEB, LE GESTE D’UN GRAND (Pages 22 et 23 et notre éditorial, page 2) ROLAND-GARROS. – Battues à la nuit tombante, lors du double décisif de la finale de la Fed Cup, par la paire Elena Dementieva - Dinara Safina (6-4, 1-6, 6-3), Amélie Mauresmo et Mary Pierce n’ont pu empêcher les Russes de garder leur trophée. (Photo Richard Martin) SPÉCIAL FOOT MONACO DANS LE ROUGE (Page 5) BORDEAUX, LA COLÈRE DE JEMMALI (Page 7) LE REAL PERD SES NERFS (Page 8) REVOILA LES VERTS Belle victoire de Saint-Étienne sur Paris (3-0), hier soir à Geoffroy-Guichard, lors du dernier match de la 7 e journée de Ligue 1. Les Verts sont désormais troisièmes au classement général, derrière les Lyonnais et les surprenants Manceaux. (Pages 2 à 4) BASKET LES BLEUS JOUERONT FACE À LA SERBIE (Pages 16 et 17) ENTRETIEN DU LUNDI BLANCO : « LE RUGBY EST À UN CARREFOUR » (Page 18) CYCLISME HERAS, L’HOMME DE LA VUELTA (Pages 12 et 13) SAINT-ÉTIENNE. – Frédéric Mendy (à droite) exulte alors qu’il vient d’ouvrir la marque. Frédéric Piquionne, qui inscrira le deuxième but des Verts en seconde période, court le féliciter, tandis que Jérôme Alonzo, le gardien du Paris-SG, est en plein désarroi. Le symbole d’une rencontre où les Stéphanois auront constamment pris le dessus sur les Parisiens. (Photo Didier Fèvre) L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,15 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 . Match Retour. Vincent Couëffé, Vincent Duluc et leurs invités reviennent sur toute l’actualité football du week-end. Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV. Tous les lundis, à 19h00... Disponible sur , le Câble et par ADSL. 3:HIKKLA=ZUU^Z[:?a@j@l@t@a ; T 00105 - 919 - F: 0,95 E

T 00105 - 919 - F: E 3:HIKKLA=ZUU^Z[:?a@j@l@t@a; …7teddy7.free.fr/2005-9-19.pdf · (6-4, 1-6, 6-3), Amélie Mauresmo et Mary Pierce n’ont pu empêcher les Russes de garder leur

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Lundi 19 septembre 2005 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE *60e ANNÉE - No 18 713 - 0,95 � Francemétropolitaine

TENNIS

LE RÊVE BRISÉDES FRANÇAISES(Pages 10 et 11)

CARDIFF. – Effondré hier au volant de sa Citroën Xsara WRCaprès le décès de Michael Park (copilote de Markko Märtinchez Peugeot), Sébastien Loeb n’a pas voulu devenirchampion du monde dans ces circonstances tragiques.Il a préféré perdre le Rallye de Grande-Bretagnepour repousser son sacre à plus tard.(Photo Jérôme Prévost)

AUTOMOBILE

LOEB, LE GESTED’UN GRAND(Pages 22 et 23 et notre éditorial, page 2)

ROLAND-GARROS. – Battues à la nuit tombante, lors du double décisifde la finale de la Fed Cup, par la paire Elena Dementieva - Dinara Safina(6-4, 1-6, 6-3), Amélie Mauresmo et Mary Pierce n’ont pu empêcher les Russesde garder leur trophée.(Photo Richard Martin)

SPÉCIAL FOOT

MONACO

DANS LE ROUGE(Page 5)

BORDEAUX,

LA COLÈRE

DE JEMMALI(Page 7)

LE REAL PERD

SES NERFS(Page 8)

REVOILA LES VERTSBelle victoire de Saint-Étienne sur Paris (3-0), hier soir à Geoffroy-Guichard, lors du dernier match de la 7e journée de Ligue 1.Les Verts sont désormais troisièmes au classement général, derrière les Lyonnais et les surprenants Manceaux. (Pages 2 à 4)

BASKET

LES BLEUS

JOUERONT

FACE

À LA SERBIE(Pages 16 et 17)

ENTRETIENDU LUNDI

BLANCO :

« LE RUGBY

EST À UN

CARREFOUR »(Page 18)

CYCLISME

HERAS,

L’HOMME

DE LA VUELTA(Pages 12 et 13)

SAINT-ÉTIENNE. – Frédéric Mendy (à droite) exulte alors qu’il vient d’ouvrir la marque. Frédéric Piquionne, qui inscrira le deuxième but des Verts en seconde période, court le féliciter, tandis queJérôme Alonzo, le gardien du Paris-SG, est en plein désarroi. Le symbole d’une rencontre où les Stéphanois auront constamment pris le dessus sur les Parisiens. (Photo Didier Fèvre)

L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,15 � ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 � ; AUTRICHE, 2,3 � ; BELGIQUE, 1,6 � ; ESPAGNE, 2,1 � ; GRÈCE, 2,2 � ; ITALIE, 1,9 � ; LUXEMBOURG, 1,6 � ; PAYS-BAS, 2 � ; PORTUGAL CONT., 2 �.

Match Retour.Vincent Couëffé, Vincent Duluc et leurs invités reviennent sur toute l’actualité football du week-end.

Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV.

Tous les lundis, à 19h00...

Disponible sur , le Câble et par ADSL.

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FOOTBALL LIGUE 1 (7e journée) – SAINT-ÉTIENNE - PARIS-SG : 3-0

LA QUESTION D’HIERLa Ligue nationale de rugby doit-elle prendredes sanctions à la suite des violenceslors de Biarritz - Stade Français ?

OUI ............................................................................................. 75 %NON ........................................................................................... 25 %(nombre de votants : 25 525)Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS

HIER, ILS ONT DIT� Sébastien LOEB (rallye, sur sa pénalité volontaire après le décès deMichael Park) : « Dans le sport, on se bat à la régulière. Marcus (Grönholm) apris la décision de se retirer. Je ne veux pas être champion dumonde sur unedécision comme ça. »� Jean-Pierre NICOLAS (directeur de Peugeot Sport, l’équipe de Park) :« C’est l’accident le plus grave en rallye. Un choc latéral, c’est terrible. Nousn’allions pas continuer dans un rallye où il vient denous arriver ça, oùon vientde perdre quelqu’un qu’on aime. »� Patrice HAGELAUER (tennis, sur la défaite de la France en Fed Cup) :« Ça s’est joué au début du troisième set du double. Amélie Mauresmo a ratéquelques points importants, des points qu’il ne fallait pas rater. C’est sansdoute parce qu’elle ne joue pas assez de doubles, elle doit s’en mordreles doigts. Il lui a manqué un peu de confiance. »� Jérôme THION (rugby, Biarriz, sur les incidents du match Stade Français -Biarritz Olympique) : « Il va y avoir la Coupe du monde en France, on a uneimage à véhiculer, et avec trois ou quatre bagarres générales sur le terrain, cen’est pas une bonne image qu’on donne du rugby. C’est un sport de combat,on doit avoir une certaine agressivité mais on a parfois dépassé les limites. »� Dominique MÉLIAND (directeur du team Suzuki) : « C’est notre cin-quième victoire au Bol d’Or. On a des pilotes qui en veulent, une mécaniquefabuleuse. C’est la compétition, et on essaye de ne pas trop partager. »� « EN DIRECT DE L’ÉQUIPE », SUR RTL, TOUS LES DIMANCHES DE 19 H 30 À 20 H 30.

L’HONNEURDU RALLYE

U’ELLES sont douces, finalement, les larmes desQ vaincus quand, au soir d’un dimanche de sport,elles ne coulent que sur l’amertume d’une défaite.Qu’elles sont vite séchées, aussi, quand elles n’onteu que le jeu pour enjeu. Et qu’elles sont peu dechose, dans la vie comme dans le sport, en regardd’une mort qui survient et d’une vie qui s’en va.La mort, donc, guettait hier au coin du bois, au paysde Galles. Elle attendait au tournant Michael Park,jovial Anglais de trente-neuf ans et copilote derallye. Comme tous ceux qui s’adonnent à des sportsà risque, il connaissait l’existence de cettecompagne, discrète au point de se faire oublier dansl’étroitesse d’un habitacle.Avait-on oublié sa présence sous l’effet rassurantdes dispositifs de sécurité et sous l’effet lénifiantdes statistiques salvatrices ? La mort, en tout cas,est venue rappeler, au Rallye de Grande-Bretagne,que ce genre de passion absolue pouvait toujours sepayer au prix fort.Il suffit de voir, alors, le visage défait et le regardincrédule de ceux qui restent pour comprendre àquel point cette passagère clandestine, dont ilsrefusent l’évocation faute de pouvoir exercer leurart, est en réalité leur compagne de chaque instant.Michael Park, au demeurant, exerçait ce métierméconnu et pourtant décisif de copilote. Celui qui, àcette place que l’on dit être celle du mort, donne lerythme, dicte la partition au maestro du volant. Et,par là même, remet sa vie entre ses mains. On peutpenser ce que l’on veut de cette façon de faire dusport mais, pour le courage, la confiance etl’abnégation qu’elle requiert, on ne peut ques’incliner.Le métier de copilote est propre au rallye et sansdoute est-il unique en son genre. Tout comme l’étatd’esprit qui règne dans cette discipline. Aprèsl’accident de l’équipage Märtin-Park, chacun a fait cequ’il croyait devoir faire. Les organisateurs ontdéfinitivement interrompu leur épreuve ; MarcusGrönholm, pilote de l’autre Peugeot, a coupé lecontact ; et Sébastien Loeb, le rival de Citroën, quiavait course gagnée et titre mondial en poche, s’estfait volontairement pénaliser pour ne pas vaincredans ces conditions.Ces gestes-là honorent leurs auteurs comme lamémoire de Michael Park.

L’ÉDITO

L’HUMEUR

Sidi Keita en patronSTRASBOURG

CASSARD (5) : impuissant sur le but, sauvé deuxfois par ses poteaux.DEROFF (5,5) : bien placé dans l’ensemble et actifdans le jeu vers l’avant.HAGGUI (6) : souverain dans le jeu aérien. Unebonne lecture du jeu.KANTÉ (5,5) : s’est beaucoup battu. Efficace dansles duels et le jeu long.BOKA (7,5) : de jolis renversements, il a beaucouplutté et soutenu Le Pen à gauche avec brio.P. FARNERUD (5) : propre, agressif pour commen-cer, des imprécisions pour suivre. Remplacé parJOHANSEN (81e).Si. KEITA (7,5) : quel match encore ! Les Lensois nel’ont pourtant pas ménagé. Il a été de tous les com-bats, se muant en patron du jeu.LACOUR (5,5) : actif sur le flanc droit mais enmanque de réussite à l’approche de la surface.

LE PEN (5,5) : une grosse activité même si tous sescentres n’ont pas été parfaits. Remplacé parARRACHE (71e) qui manqua le K.-O. d’un cheveu(75e).PAGIS (6) : toujours à la recherche du jeu à unetouche. Récompensé par un joli but de la tête. Mais ilaurait pu faire la différence en d’autres occasions.A. FARNERUD (4,5) : il a bien bougé mais sanspeser. Remplacé par DIANE (54e) qui apporta de lapercussion.

LENSITANDJE (5,5) : attentif sur une reprise de Pagisavec l’aide du poteau (9e)BARUL (5,5) : il a lutté comme arrière droit puis aumilieu après l’expulsion de Diarra.HILTON (6) : il a apporté sa sérénité dans lesmoments chauds. Peu de déchets.A.COULIBALY (5,5) :quelques maladressesdans larelance mais âpre dans les duels.

ASSOU-EKOTTO (5) : de très bonnes choses encontre, mais des placements douteux défensive-ment.A. DIARRA (4,5) : parfois en retard face à Sidi Keitaqu’il rudoya à deux reprises, ce qui lui valut uneexpulsion à quelques secondes du repos.Se. KEITA (6) : un gros labeur. Il a ratissé de nom-breux ballons devant sa défense.DEMONT (4,5) : milieu puis arrière droit, il a souffertde l’activité de Le Pen et Boka.J. LEROY (6,5) : dans l’axe puis sur le flanc droit, il aapporté sa science dans la construction des offen-sives.THOMERT (5,5) : une première période transpa-rente, une seconde impressionnante. Remplacé parJUSSI (82e).ARUNA (5) : rien avant son but de la tête. Plus bouil-lant ensuite, mais une balle de 2-1 manquée (63e).Remplacé par GILLET (72e) pour tenir la baraque. –J.-M. B.

� BOBIC À L’ESSAI À STRASBOURG ? – Sans club depuis la fin de la sai-son 2004-2005, Fredi Bobic, l’attaquant international allemand, pourrait bieneffectuer un essai de quelques jours à Strasbourg. Bobic a évolué les deuxdernières saisons au Hertha Berlin. Trente-quatre fois international, il a encorefait partie de la délégation allemande lors de l’Euro 2004 au Portugal. Libre,Bobic est encore ambitieux. Il ne compterait pas comme joker si les chosesavançaient avant le 30 septembre. Mais on n’en est pas encore là. – J.-M. B.

STRASBOURG - LENS : 1-1

Lens ne craque pasLes Nordistes, à dix contre onze durant toute une mi-temps, ont arrachéun point, pas volé, à Strasbourg.0-1 : Aruna (42e)1-1 : Pagis (62e)

STRASBOURG –de notre envoyé spécial

TOUT COMPTE FAIT, la distributiondes points entre les deux Racing de laL 1 n’a rien de déplacé. On peut esti-mer que les Lensois, à égalité de per-sonnel, ont mené leur barque avecmaîtr ise durant quarante-cinqminutes. Période faste qui leur fitprendre les devants. Ensuite, aprèsl’expulsion d’Alou Diarra, Strasbourg arepris logiquement l’affaire en mainsmais sans rompre la résistance nor-diste dans une fin de partie échevelée.Il y avait donc à la fois de la satisfactionet des regrets dans les deux camps.Lens se maintient dans le haut du clas-sement, Strasbourg n’arrive pas às’extirper du fond. Au moins a-t-on vudeux formations intéressées par le jeuen avant, ce qui n’arrive pas toutes les

fins de semaine dans notre Champion-nat.Les Alsaciens furent les premiers enaction mais Pagis joua de malchanceen touchant le poteau après un centrede Boka sur lequel Le Pen s’était jeté(9e). Le capitaine alsacien fut plusmaladroit ensuite en dévissant un inté-rieur du pied gauche (17e). Strasbourgavait commencé de manière intelli-gente, pressant les Lensois très haut,mais il ne garda pas longtemps cetteligne.Jérôme Leroy, en meneur axial,commença à organiser le jeu des Nor-distes, et c’est le poteau qui sauvaitCassard sur un coup franc d’Assou-Ekotto prolongé par Thomert (25e).L’assise lensoise était manifeste, laroublardise aussi avec une accumula-tion de petites fautes au milieu du ter-rain pour couper les actions alsa-ciennes. Cela finit par énerverStrasbourg. Assou-Ekotto plaçait un

coup franc au-dessus (34e). À force demaltraiter la défense bleue sur lesballes arrêtées, Lens fut récompensé.Mal organisée sur un coup franc deDemont, l’arrière-garde strasbour-geoise laissa Aruna ajuster sa tête entoute tranquillité au deuxième poteau(42e).

Dix résistants lensoisRéduit à dix, Lens fut moins fringantaprès le repos. Mais pas amorphe pourautant. Avec deux lignes de quatrejoueurs derrière Aruna, les Nordisteslaissèrent venir en guettant la faute.Deux fois, le deuxième but ne fut pasloin. Le Pen déviait sur le poteau droitde Cassard un nouveau coup francd’Assou-Ekotto (56e). Surtout, Arunamanquait la cage vide sur une remon-tée tonitruante de Thomert (63e).Le reste appartint à Strasbourg, qui mitcependant un bon quart d’heure avantde bousculer son adversaire. Les Alsa-

ciens gagnèrent soudain tous lesduels, poussant sans relâche. L’égali-sation fut superbe : un décalage deLePen versBoka,un centre idéal etunetête piquée de Pagis impossible ànégocier pour Itandje (62e).Dans leur course haletante pour rem-porter leur première victoire, leshommes de Duguépéroux ne furentpas vernis. Arrache volait un ballon àAssou-Ekotto mais sa frappe croiséefrôlait le poteau d’Itandje (75e). Un peucuit, Pagis manquait son contrôle(83e). Johansen, enfin, échouait danssa volée après un centre de Pagis etune remise de Diané (88e).Les Lensois n’ont plus perdu depuis lapremière journée (0-2 à Nantes). Leurmaturité manque encore à des Stras-bourgeois en progrès depuis leur visiteà Graz (2-0), mais dont l’inefficacitéoffensive représente le chantier dumoment.

JEAN-MARC BUTTERLIN

Boka :« Pas chanceux »« STRASBOURG NE SORT PASdu fond du classement. Quevous a-t-il manqué ?– Surtout de concrétiser nos occa-sions. C’est un peu pareil à chaquefois. Nous ne sommes pas chanceux.Pourtant, il y avait des possibilités.Il n’y a rien à reprocher à l’équipe,l’état d’esprit était très bon, chacun alutté et donné tout ce qu’il avait. Sion garde cette mentalité, je suis cer-tain que ça va venir.– L’équipe est-elle en proie audoute ?– Je ne l’ai pas ressenti. Rien n’estfacile dans notre situation mais je necrois pas que nous ayons abordé lare ncon t r e en m anquan t deconfiance. On a tenté des choses, ons’est procuré des occasions. Il fautregarder ce point de manière posi-tive. Nous prenons un but bête sur un

coup franc juste avant le repos parceque nous n’avons pas respecté lesconsignes. Mais, après, toutel’équipe a fait preuve de solidarité.On était bien en place dans toutes leslignes et on s’est battu jusqu’aubout. C’est ce qu’il faut retenir.– Cela suffira-t-il à retrouverdu jus avec un match tous lestrois jours, Coupe de l’UEFAcomprise ?– Il sera important de bien respecterles périodes de repos et de bien tra-vailler le reste du temps. Personnel-lement, je suis assez content de monmatch mais ce n’est rien à côté despoints qui nous manquent. Nous enavons quatre pour l’instant, maisd’autres suivront si nous savonsconserver l’esprit qui est revenucette semaine. » – J.-M. B.

Un duo de chocLES JOUEURS. – Auteurs d’une passe et d’un but chacun, Piquionne et Feindounoont battu les Parisiens quasiment à eux seuls.SAINT-ÉTIENNE –de notre envoyé spécial

SAINT-ÉTIENNEJANOT (5,5) : impeccable dans sonjeu au pied (gauche) et décisif en finde match. Toujours invincible.

F. DIAWARA (6) : sollicité dans lalargeur en début de partie, il s’estappliqué à apporter offensivement. Sisa technique ne le lui a pas toujourspermis, il a réussi le décalage pourFeindouno sur le deuxième but. Per-sévérant.

Z. CAMARA (6,5) : il s’est servi de sapuissance athlétique et physiquepour livrer un match plein. Costaud.

HOGNON (6,5) : toujours aussi sûrdans son placement, il l’a aussi été

dans son jeu de tête. Avec cette der-nière, il a même failli marquer (61e).ILUNGA (6) : une entame poussive.Puis, Landrin et Mendy l’ont aban-donné dans son couloir gauche.SABLÉ (6,5) : à cherché à jouer dansla profondeur et en première inten-tion. Cela lui a permis d’accélérer lejeu et d’être l’auteur de l’avant-der-nière passe sur le premier but. Valeu-reux.ZOKORA (7) : après avoir semblé unpeu emprunté, notamment dans sestransmissions de balle, il a recouvréson volume de jeu. Incontournable.HELLEBUYCK (7) : il a récupéré sesjambes et porté le danger sur ses tirspuissants. Percutant.P. FEINDOUNO (8) : quand il aenvie, il emmène à lui tout seul sonéquipe. Ce fut le cas, hier, où il a

notamment réussi sa troisième passedécisive et son premier but de la sai-son (79e). Indispensable. Remplacépar SAKHO (87e).PIQUIONNE (7,5) : après des mau-vais choix en début de match, il s’estoffert sa première passe et inscrit, dugauche, son quatrième but dans cechampionnat (53e). Décisif. Remplacépar L. PERRIN (84e)F. MENDY (6) : la concurrence deTiéné, qui lui avait chipé sa place àNice (1-0, la semaine passée), lui afait du bien. La preuve : il a ouvert lescore du gauche (37e). Remplacé parTIENE (73e), auteur du… corner surle but de Feindouno.

PARIS-SGALONZO (5,5) : l’ancien Stéphanoisaprofité de la blessure au dos de Letizi

à l’échauffement pour rejouer dans leChaudron. Sans grande réussite puis-qu’il a pris trois buts sans pouvoir rienfaire. Deux interventions ont permisd’éviter une addition plus lourde.B. MENDY (4,5) : ses lacunes tech-niques l’ont empêché de mener sesactions au bout. Malheureux sur lepremier but, qu’il dévie de l’épaulegauche, et trop court sur le second.Peu maître de lui.ROZENHAL (4) : après une premièrepériode sans éclat, il s’est laissé sur-prendre dans son dos sur le but dePiquionne dès l’entame de laseconde. Décevant.YEPES (6) : quelle qualité dans sesjaillissements et ses tacles ! Même sil’un d’eux, sur Hellebuyck, aurait pului valoir un penalty (82e).ATEBA (4) : en l’absence de Armand,

suspendu, il a tenté de fermer soncouloir gauche. Il n’y est plus parvenuen seconde période. Insuffisant. Rem-placé par DRAME (67e)LANDRIN (3,5) : tout juste est-il àcréditer d’un tir sur Janot avant lapause. Pour le reste, il a connu beau-coup de déchet technique.M’BAMI (4,5) : ce n’est pas parcequ’il a encore changé de coiffurequ’on ne l’a pas reconnu. Car, s’il agardé sa solidité dans les duels, il nepèse plus autant sur le jeu. Remplacépar SEMAK (77e).E. CISSÉ (4,5) : pour son retour aprèsdeux matches de suspension, il a alliéjustesse technique et puissance phy-sique avant de sortir du match et de sevoir devancer de la tête sur le but deFeindouno.

DHORASOO (5) : placé à la tête dumilieu en losange, il a d’entrée pris ladirection du jeu parisien, quand seséquipiers ne s’entêtaient pas à sauterl’entre jeu. Ne doit pas toujourss’amuser dans cette équipe.

PANCRATE (4) : titulaire pour la pre-mière fois de la saison en raison duforfait de Kalou, il a perdu son premierduel avec Janot et n’a guère brillé.Logiquement sorti pour DJA DJEDJE(57e).

PAULETA(5) : le Portuais n’a décidé-ment plus rien à voir avec le buteurBordelais qu’il était. Désormaisaltruiste, il a beaucoup décroché etoeuvré pour le collectif. Au détrimentde son efficacité.

BERNARD LIONS

SAINT-ÉTIENNE. –Après avoir ouvertle score à la37e minute,l’attaquantstéphanoisFrédéric Mendy (àdr.) a entraînédans sa danse (deg. à dr.) PascalFeindouno,FousseinyDiawara, DidierZokora et FrédéricPiquionne, auteurde la passedécisive. Cedernier s’estensuite chargéd’aggraver lescore avec lacomplicité d’unFeindounotrès efficace.(Photo Didier Fèvre)

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EN DIRECT DE L’ÉQUIPE SUR

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FOOTBALL LIGUE 1 (7e journée) SAINT-ÉTIENNE - PARIS-SG : 3-0

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Lyon 17 7 5 2 0 10 4 +62. Le Mans 14 7 4 2 1 10 3 +73. Saint-Étienne 13 7 3 4 0 7 1 +64. Paris-SG 13 7 4 1 2 10 7 +35. Lens 12 7 3 3 1 13 5 +86. Lille 12 7 3 3 1 11 5 +67. Bordeaux 12 7 3 3 1 6 3 +38. Nantes 11 7 3 2 2 8 4 +49. AC Ajaccio 10 7 2 4 1 7 6 +1

10. Auxerre 10 7 3 1 3 6 12 -611. Troyes 9 7 2 3 2 6 6 012. Rennes 9 7 3 0 4 8 17 -913. Marseille 8 7 2 2 3 7 10 -3

Nice 8 7 2 2 3 7 10 -315. Monaco 7 7 2 1 4 4 8 -416. Sochaux 5 7 1 2 4 3 6 -317. Toulouse 5 7 1 2 4 2 9 -718. Nancy 4 7 1 1 5 8 7 +119. Strasbourg 4 7 0 4 3 2 5 -320. Metz 4 7 0 4 3 2 9 -7

SAMEDI

Bordeaux -Lyon............. 1-1LeMans-Sochaux ......... 2-1Lille - Nice....................... 4-0Nancy-Metz .................. 1-1Nantes -Toulouse .......... 2-0

HIER

Monaco-Rennes ........... 0-2Auxerre-AC Ajaccio ...... 2-0Marseille -Troyes .......... 2-1Strasbourg -Lens .......... 1-1Saint-Étienne- PSG ....... 3-0

Saint-Etienne accélèreEnfin efficaces, les Verts ont livré leur meilleur match de la saison, et pris la troisième place de L 1 au PSG.Saint-Étienne a continuéà étirer une invincibilité àdomicile qui duremaintenant depuis prèsd’un an. Mais, au-delà decette statistique, lesVerts ont frappé lesesprits par la rage qu’ilsont déployée pourprendre le dessus sur lePSG. Un Paris qui glisse àla quatrième place etdont la pauvreté du jeulaisse poindre quelquesdoutes sur ses capacitésréelles à jouer lespremiers rôles dans ceChampionnat.

1-0 : F. Mendy (37e)2-0 : Piquionne (53e)3-0 : Feindouno (79e)

SAINT-ÉTIENNE –de notre envoyé spécial

LES MANCEAUX ont dû se régalerdevant leur télé. La nette victoire deSaint-Étienne, hier soir, sur le PSG, faitaujourd’hui du MUC un incroyabledauphin de Lyon. Statut qu’a perduParis, hier, au fil d’un match qu’il a plusou moins contrôlé au début, avant dese noyer dans une deuxième périodequi aura autant traduit la qualité du jeustéphanois que révélé l’insignifiancedans laquelle celui du PSG peut parfoisse perdre cette saison.Surclassés par les Verts, les Parisiensn’ont inscrit que quatre points surdouze possibles lors des quatre der-nières journées. Surtout, ils ont un peuplus aiguisé, à Geoffroy-Guichard, desdoutes que leur victoire sans panacheface à Strasbourg (1-0), huit jours plustôt, n’avaient guère estompés. Avantde recevoir Lille, mercredi, trois joursavant d’aller… au Mans, le PSG seretrouve face à des interrogations queson entame de saison (trois victoiresen trois matches) semblait pouvoir luiépargner à pareille époque.Ce résultat de Saint-Étienne est le pre-mier succès des Verts sur uncador de laL1 depuis leur retour dans l’élite, la sai-son passée, si on met de côté leur vic-toire sur l’OM (2-0), le 6 mars dernier,sur un terrain très enneigé. Il hisse clai-rement les Stéphanois dans la caste deceux qui, cette saison, vont se battrepour une Europe qui ne sera plus forcé-ment celle de l’Intertoto…Et alors que Letizi, qui a souffert d’unblocage au dos lors de l’échauffement,a laissé sa place au dernier moment àAlonzo, Janot, lui, a franchi hier labarre des 1 500 minutes sans prendreun but dans le Chaudron (il compte1 501 minutes d’invincibilité à domi-cile). La fois où le gardien stéphanois apeut-être le plus craint pour son recordse situa à la troisième minute quand ileut à sortir dans les pieds de Pancrate,lancé par Pauleta. Ce fut l’une desrares fois, en première période, oùl’une des équipes parvint à trouver dela profondeur. Derrière son duo d’atta-quants, Dhorasoo fut un meneur de jeuqui eut peu de jeu à mener tant le PSGparut souvent soucieux d’esquiver labataille du milieu pour s’en remettre àdes longs ballons. Ce fut une tentationà laquelle céda aussi Saint-Étienne enpremière mi-temps. Les Verts nedurent pas le regretter car leur premierbut naquit d’une longue ouverture deSablé, que Piquionne, dans la surface,dévia de la poitrinevers F.Mendy,dontle tir fut dévié par l’épaule gauche deson homonyme parisien, Bernard,avant de tromper Alonzo (1-0, 37e).Cette ouverture du score ne fut pas lefruit d’une étouffante dominationverte. À vrai dire, jusqu’à ce but, lesParisiensavaient beaucoup moins subile jeu qu’eux-mêmes l’imaginaientavant le match. Peut-être cela décou-lait-il d’une peur des Verts de se fairepiéger en contre. Mais si les hommesdeBaup nepressèrent pasparticulière-ment haut, ils restèrent appliqués dansla récupération, ne laissant au PSGqu’une miette d’occasion sur uneaction partie de Dhorasoo, côté droit,relayée par Pauleta dans l’axe avant

� UN SUPPORTER DU PSG INTERPELLÉ. – Unsupporter du Paris-SG, confondu par la vidéo sur-veillance du stade Geoffroy-Guichard, a été inter-pellé pour jet de fumigènes. Il passera en comparu-tion immédiate devant le tribunal correctionnel deSaint-Étienne aujourd’hui.

ILS ONT DIT

Fournier : « On avait parlé de suffisance… »� Laurent FOURNIER (entraîneur du PSG) :« C’est forcément unemauvaise soirée car on en apris trois. On n’a pas montré grand-chose. Quandonvoit un joueur stéphanois gagner unduel contretrois Parisiens, ça faitmal. Quand on ne gagne pasun duel et qu’on se montre passif, on n’a pasgrand-chose à revendiquer. C’était une soiréesans, on a mérité cette défaite. On avait parlé desuffisance après notre victoire face à Strasbourg(1-0), j’avais dit non.Mais là, je vous dis oui.Main-tenant, la saison est longue, il faut faire avec lesabsences et se montrer solidaires quand on a dumal avec l’effectif. Ce n’est pas le vrai visage queParis doit montrer : je suis déçu par rapport auxsupporters qui avaient effectué le déplacement etpour nous-mêmes. » – B. Li.

� Elie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) :« J’avais dit avant le match que je signais tout desuite pour 3-1 et on gagne 3-0. Il ne faut pas couriraprès l’invincibilité de Janot à domicile. Il ne fautpas que ça nous inhibe dans notre efficacité offen-sive. Ce n’est pas le cas, il faut continuer à essayer

de rentrer sur le terrain pour faire lemieux possibleet engranger des points car nous n’avons pasd’autre objectif que lemaintien. Après, on verra. »

� Julien SABLÉ (capitaine de Saint-Étienne) :« On avait eu du mal ces derniers temps à domi-cile, on amis un quart d’heure pour entrer dans cematch et on s’est ensuite libéré. Il y a eu une bonnemaîtrise de notre part. Je suis content pour nosattaquants. Nous voilà maintenant troisième àégalité, ça serait bien de l’être à la fin, mais il nefaut pas tomber dans l’euphorie, garder l’humilité.Ce succès est un tout et résulte de notre étatd’esprit, de notre travail et de notre talent. »

� Frédéric MENDY (attaquant de Saint-Étienne) :« Sur mon but, Frédéric Piquionne reçoitun long ballon, il l’amortit de la poitrine et me leremet, j’ai pris la balle comme elle est venue. C’estce genre d’action que nous avons travaillé àl’entraînement. Est-ce que je redoute la concur-rence de Tiéné ? On s’attend à tout dans le foot-ball, je dois accepter la concurrence, je n’ai pas le

choix. Elle ne me fait pas peur, elle me motive.Après, c’est à l’entraîneur de décider. »� Vikash DHORASOO (Paris-SG) : « La défaiteest lourde et difficile à accepter. Le but après unetelle défaite, c’est de se relever. Nous avons lachancedepouvoir rejouer très vite àdomicile, c’estça le plus important. La défaite est déjà passée. »� Modeste M’BAMI (Paris-SG) : « Nousrejouons dès mercredi. Il faudra se reconcentrervite fait, il faut défendre, c’est tout ! Tout lemondedoit défendre, il n’y a pas le feu. Les absences dejoueurs de qualité ont pesé ce soir, on aurait peut-être pu plus garder le ballon. Sans eux, on n’a paspu exploiter les côtés, écarter le jeu car nousn’avions pas de joueurs de couloir. » – B. Li.

SAINT-ÉTIENNE. – Jérôme Alonzo, Frédéric Piquionne, Bernard Mendy et Mario Yepes (degauche à droite) le suivent des yeux mais il n’y a déjà plus rien à faire. Dévié au premierpoteau par Feindouno (absent sur la photo), le ballon va rentrer pour la troisième fois dela soirée dans le but parisien. (Photo Didier Fèvre)

que Landrin ne soit devancé par Z.Camara (18e).Sans verser dans le génie, le jeu desVerts s’avéra un peu plus varié quecelui du PSG. Saint-Étienne prit unsemblant d’ascendant sur quelquesséquences à une touche et cherchaplus souvent à renverser le jeu même sila précision lui fit parfois défaut. Ce nefut pas le cas d’un centre de Feindounodepuis le flanc droit. Mais la tête dePiquionne, qui s’imposa entre Yepes etRozehnal, finit au-dessus (14e).Pour le reste, les Verts peinèrentpresque autant que le PSG à peserdans la surface adverse et trouvèrenten Hellebuyck un homme capable detenter de loin. Si son deuxième essaifut trop enlevé (23e), le premier, puis-sant et rasant, avait contraint Alonzo àun arrêt en deux temps (10e).

Le jeu des Vertsplus spontané

Peu après la reprise, Hellebuyck putcette fois se faufiler jusqu’à la surface,où il hérita d’un beau travail dePiquionne côté droit. Mais son tir seheurta à nouveau à Alonzo, à sa jambegauche cette fois, dans un style très« alonzien » (49e). Cette occasion euttendance à creuser le rapport de forcesqui s’était dessiné peu avant la mi-temps, avec des Verts globalementplus sûrs de leurs idées et plus détermi-nés à chercher la faille. Et à la trouver :côté droit, Diawara lança Feindouno,qui centra vers Piquionne au deuxièmepoteau. Rozehnal fut beaucoup tropcourt sur ce coup et Piquionne, dugauche, put finir le travail sans s’affo-ler et rejoindre De Melo, Carew et Pau-leta dans le gotha des buteurs aprèssept journées (2-0, 53e).

Un but sept minutes avant la mi-temps, un autre huit minutes après…En deux temps, les Verts venaient debriser les espérances parisiennes. À2-0 pour l’ASSE, on ne vit pratique-ment plus le PSG. D’un banc qui man-quait hier singulièrement d’expérienceet de volume, Fournier sortit deuxjeunes pour tenter de rafraîchir sononze. Dja Djedje remplaça Pancrate(57e) et Drame, qui suppléa Ateba(67e), connut sa première apparitionen L1.En cette deuxième période, le matchne fit qu’étirer les traits d’une supério-rité stéphanoise devenue manifeste.Paris dégagea même une impressiond’asphyxie et d’idées à l’envers quandB. Mendy concéda un corner sur unballon qu’Alonzo ne demandait qu’àsaisir. Corner que tira Sablé, côté droit,et sur lequel Hognon plaça une têtecroisée que détourna le gardien pari-sien (61e).Incapable d’inverser le rapport deforces, le PSG, en deuxième mi-temps,n’eut qu’une réelle opportunité decroire à un but, lorsque Landrin vit sontir détourné par le dos d’Ilunga puisdétourné par Janot d’une claquettesous sa barre (83e). Egaré dans unepauvreté abyssale, le jeu parisien avaitdéjà mesuré un peu plus ce qui le sépa-rait, hier, de celui des Verts, plus libéré,plus spontané, plus frais. Plus efficace.Sur un corner qu’avait tiré cette foisTiéné sur le côté droit, Feindouno avaitpris le dessus sur Cissé pour inscrire untroisième but stéphanois (3-0, 79e).Les ultras du Chaudron pouvaientbrandir leurs milliers d’écharpes avecferveur. Ce matin, leurs Verts sont troi-sièmes du Championnat.

JÉRÔME TOUBOUL

LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 3

Noir Jaune

Bleu Rouge4

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Coool oCoCC55,5555555

Radet 5

Mignotn6

Jaurès 4

Violeau 6

Lachuercap., 6

Pieroni 4,5

Kahlenberg 5,5

Luyindula 5,5

Be. Cheyrou 6,5

ti6

raPorrraratoataa55,5,5,5555555

Jabi 6

Laurenti 5,5

DanjouD5

Andre Luiz 3,5

Rocchi 5

K. Diawara 4,5

Edson 4 Rodrigo

cap., 5

Robin 5

Collin 6

assard assardassaraCCCa5

Deroff 5,5

Lacour 5,5

Hagguigg6

Boka 7,5

Si. Keita 7,5

Pagiscap., 6

Le Pen 5,5

A. Farnerud 4,5

P. Farnerud 5

Kantn é 5

djItanddItandd ejejj5,5555

Barul 5,5

A. Coulibaly 5,5

Hiltonil6

A. Diarra 4,5

J. Leroycap., 6,5

Demont 4,5

Thomert 5,5

Aruna 5

Se. Keita 6

Assou-Ekotto 5

arrasso arrassarrassaCCCa6,5

D. Ferreira 4,5

Meïté 5,5

Déhucap., 6p

Cesar 6 Cana

6

Niang 5

Gimenez 4

Ribéry 6,5

Lamouchi 7,5

Taiwo 6

Le CroLe CroroLe Crorommoom5

Dujeux 5,5

Kouassi 4

Boucansaudan5,5

Amzine 6

Nivet 5,5

Danic5

Grax 5,5

Tourennecap., 6

Boskovic 5 Ib. Faye

4,5

WarmuzarmuzarmuWaWWWWW5

Givetcap., 4,5p

Evra 5,5

Maicon 5

Squillaci 4,5

Bernardi 5,5

Sorlin 4,5

Gigliotti 5

Gérard 4

Adebayor 3

Zikos 5

Isakssosakssssaksss nonooo5,5,

Perrier-Doumbé 5

Jeunechampcap., 6 Ouaddoud

5,5

Adailton 5

Faty 5,5

Y. Gourcuff 6

Briand 5,5

Utaka 5,5

Källström 6

Edman 6

Jaanot anot JaJJ5,5

Ilunga 6

Hellebuyck 7

F. Mendy 6

P. Feindouno 8

Piquionne 7,5

Zokora 7

Sablécap., 6,5

Hognon n6,5

Z. Camaram6,5

F. Diawara 6

AlonzoAlonzzAlonzzoooo5,5,

Yepes 6

M’Bami4,5

Landrin 3,5

Dhorasoo 5

Pauletacap., 5

Pancrate 4

E. Cissé 4,5

Ateba 4

B. Mendy 4,5

Rozehnalz4

PROCHAINES JOURNÉES8e JOURNÉE

MERCREDI 21 SEPTEMBRE

18 H 15Toulouse - Marseille (Canal +)

20 H 30AC Ajaccio - StrasbourgMetz - AuxerreNice - Le MansRennes - BordeauxSaint-Étienne - NancySochaux - NantesTroyes - Monaco(Ces sept matches sur Foot +)

20 H 45Paris-SG - Lille (Canal +)

JEUDI 22 SEPTEMBRE

20 H 45Lyon - Lens (Canal + Sport)

9e JOURNÉESAMEDI 24 SEPTEMBRE

17 H 15Monaco - Nice (Canal +)

20 HEURESAuxerre - SochauxBordeaux - AC AjaccioLe Mans - Paris-SGLille - Saint-ÉtienneMarseille - MetzNancy - TroyesStrasbourg - Toulouse(Ces sept matches sur Foot +)

DIMANCHE 25 SEPTEMBRE

18 HEURESNantes - Lyon (Canal + Sport)

20 H 45Lens - Rennes (Canal +)

AGENDADEMAIN

� COUPE DE LA LIGUE (1er tour*)20 HEURES

Angers (N) - Laval (L 2)Montpellier (L 2) - Créteil (L 2)Clermont (L 2) - Istres (L 2)Reims (L 2) - Le Havre (L 2)Guingamp (L 2) - Sète (L 2)Dijon (L 2) - Bastia (L 2)Gueugnon (L 2) - Amiens (L 2)Châteauroux (L 2) - Brest (L 2)

(*) Lorient (L 2) et Grenoble (L 2),exempts, entreront directement en sei-zièmes de finale.

� NATIONAL (1re journée, match enretard)Voir page 9.

MERCREDI 21 SEPTEMBRE

� LIGUE 1 (8e journée)Voir ci-contre.

JEUDI 22 SEPTEMBRE

� LIGUE 1(8e journée, match décalé)Voir ci-contre.� COUPE DE LA LIGUE(1er tour, matches décalés)

20 HEURESNiort (N) - Sedan (L 2)Caen (L 2) - Valenciennes (L 2)

VENDREDI 23 SEPTEMBRE

� LIGUE 2 (9e journée)Voir page 9.

SAMEDI 24 SEPTEMBRE

� LIGUE 1 (9e journée)Voir ci-contre.� NATIONAL (10e journée)Voir page 9.� COUPE DU MONDE 2007 FEMMES(qualifications)

15 HEURESFrance - Pays-Bas, à Angers (Canal +)

DIMANCHE 25 SEPTEMBRE

� LIGUE 1 (9e journée, suite)Voir ci-contre.� LIGUE 2(9e journée, matches décalés)Voir page 9.� NATIONAL(10e journée, match décalé)Voir page 9.

LUNDI 26 SEPTEMBRE

� LIGUE 2(9e journée, match décalé)Voir page 9.

MARSEILLE - TROYES : 2-1 (2-0)

������Temps frais et pluvieux. Pelouse grasse. 48 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Kalt.

Remplacements. – 77e : Niang par NASRI ;88e : Gimenez par KOKE.Non utilisés : Quesnel (g.), Delfim, Oruma.Entraîneur : J. Fernandez.

LES BUTS1-0 : RIBÉRY (22e). – Sur un coup franc puissant de Taiwo mal repoussé par la défensetroyenne, Niang récupère dans la surface, face au but, mais un tacle par-derrière de Kouassi ledéséquilibre. Le ballon file jusqu’à Ribéry, qui élimine Le Crom, résiste à la charge d’Ib. Faye etmarque du droit.2-0 : LAMOUCHI (35e, passe de Taiwo). – Une longue transversale de Taiwo rebondit dans lasurface troyenne, lobe Faye et parvient jusqu’à Lamouchi, décalé côté droit. À la retombée du bal-lon, ce dernier reprend sans contrôle du cou-de-pied droit et trouve la lucarne gauche de Le Crom.2-1 : GRAX (55e s.p.). – Au duel avec Taiwo, dos au but, Grax s’écroule dans la surface marseil-laise. Il transforme lui-même le penalty d’une frappe de l’intérieur du droit au ras du poteau droitde Carrasso.

LES CARTONS2 AVERTISSEMENTS. – Marseille : Lamouchi (80e, tacle irrégulier sur Boskovic) ; Troyes :Kouassi (66e, tacle irrégulier sur Niang).

Remplacements. – 52e : Danic par JAZIRI ;76e : Ib. Faye par MATUIDI ; 85e : Dujeux parDALLET.Non utilisés : Westberg (g.), Yamissi.Entraîneur : J.-M. Furlan.

STRASBOURG - LENS : 1-1 (0-1)

������Temps frais. Excellente pelouse. 18 321 spectateurs. Arbitre : M. Fautrel.

Remplacements. – 54e : A. Farnerud parDIANE ; 71e : Le Pen par ARRACHE ; 81e :P. Farnerud par JOHANSEN.Non utilisés : Puydebois (g.), Bellaïd.Entraîneur : J. Duguépéroux.

LES BUTS0-1 : ARUNA (42e, passe de Demont). – Lens bénéficie d’un coup franc excentré côté droitpour une faute de Lacour sur Thomert. Du droit, Demont adresse un centre aérien dans la surfaceoù Aruna échappe au marquage strasbourgeois pour tromper Cassard de la tête.1-1 : PAGIS (62e, passe de Boka). – Dans le camp lensois, Le Pen sert Boka côté gauche. Sanscontrôle, celui-ci décoche un centre enroulé du gauche pour Pagis qui, esseulé au second poteau,égalise de la tête.

LES CARTONS7 AVERTISSEMENTS. – Strasbourg : Boka (33e, tacle irrégulier sur Thomert), Si. Keita (72e, anti-jeu) ; Lens : A. Diarra (17e, jeu dangereux sur Si. Keita et 45e + 2, croc-en-jambe sur Si. Keita),Thomert (50e, tacle à retardement sur Si. Keita), Assou-Ekotto (70e, main volontaire), Chabbert(77e, contestation depuis le banc).1 EXPULSION. – Lens : A. Diarra (45e + 2, second avertissement).

Remplacements. – 72e : Aruna par GILLET ;82e : Thomert par JUSSI.Non utilisés : Chabbert (g.), Cousin, Carrière.Entraîneur : F. Gillot.

MONACO - RENNES : 0-2 (0-1)

������Temps couvert. Pelouse médiocre. 6 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Ledentu.

Remplacements. – 62e : Adebayor parCHEVANTON et Gigliotti par MAOULIDA ; 76e :Gerard par CUBILIER.Non utilisés : Biancarelli (g.), Meriem.Entraîneur : P. Correa.

LES BUTS0-1 : KÄLLSTRÖM (36e). – Gourcuff tire un coup franc rentrant côté gauche que Warmuz par-vient à repousser des deux poings. Le ballon rebondit dans les pieds d’Adailton et parvient àKällström, qui marque à bout portant d’un tir puissant de l’intérieur du droit.0-2 : Y. GOURCUFF (59e, passe d’Edman). – Utaka trompe Givet en laissant passer entre sesjambes un centre d’Edman venu de la gauche. Seul au second poteau, Gourcuff contrôle et batRoma d’une frappe en force du droit.

LES CARTONS6 AVERTISSEMENTS. – Monaco : Zikos (54e, contestation), Bernardi (69e, tacle irrégulier surGourcuff), Maoulida (77e, tacle irrégulier sur Faty) ; Rennes : Jeunechamp (27e, tacle irréguliersur Zikos), Perrier-Doumbé (31e, jeu dur sur Evra), Edman (55e, gain de temps).2 EXPULSIONS. – Monaco : Zikos (54e, nouvelle contestation), Squillaci (66e, tacle par-derrièresur Utaka).

Remplacements. – 78e : Källström parE. DIDOT ; 82e : Utaka par FREI ; 90e + 1 :Faty par ROCHAT.Non utilisés : C. N’Diaye (g.), Monterrubio.Entraîneur : L. Bölöni.

AUXERRE - AC AJACCIO : 2-0 (0-0)

������Temps frais. Pelouse en bon état. 4 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Colombo.

Remplacements. – 67e : Lachuer parAKALE ; 72e : Pieroni par POYET.Non utilisés : Hamel (g.), Berson, M. Couli-baly.Entraîneur : J. Santini.

LES BUTS1-0 : AKALÉ (75e, passe de Kahlenberg). – Coup franc légèrement sur la gauche consécutif àune main volontaire de Saïfi. Kahlenberg le tire et dépose le ballon sur la tête d’Akalé, aux sixmètres dos au but. L’attaquant auxerrois prend le meilleur sur Danjou et marque de l’arrière ducrâne sur la gauche de Porato.2-0 : LUYINDULA (85e, passe de Poyet). – Kahlenberg récupère le ballon dans sa moitié deterrain. Il lance Poyet côté droit qui déborde et adresse un centre à ras de terre qui passe devantLaurenti et Danjou. Luyindula, placé aux six mètres côté gauche, marque de l’intérieur du gauche.

LES CARTONS5 AVERTISSEMENTS. – Auxerre : Kahlenberg (77e, antijeu), Poyet (87e, tacle irrégulier surSaïfi) ; AC Ajaccio : K. Diawara (44e, contestation), Saïfi (75e, main volontaire), Edson (81e,contestation).

Remplacements. – 46e : K. Diawara parSAÏFI (note : 4,5) et Rocchi par CHAFNI(note : 4,5) ; 69e : André Luiz par ANTONIOCARLOS.Non utilisés : Trévisan (g.), Lucas.Entraîneur : R. Courbis.

FOOTBALL LIGUE 1 (7e journée)

À l’Est, rien de brillant

������ Spectacle sans intérêt. ������ Spectacle agréable.������ Spectacle médiocre. ������ Spectacle très agréable.������ Spectacle moyen. ������ Spectacle exceptionnel.Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté.

STRASBOURG - LENS (1-1)� JackyDUGUÉPÉROUX (entraîneur de Strasbourg) :« C’est unemauvaiseaffaire au plan comptable mais on a retrouvé une équipe ce soir. Elle est reve-nueau score après avoir étémenée contre le cours du jeu. En face, il y avait desLensois expérimentés et truqueurs. J’espère que la leçon va servir. Je retiensnéanmoins des points positifs même si je suis fâché que les consignes n’aientpas été respectées sur le but que nous encaissons. C’est encore l’efficacité quinous a fait défaut. Il va falloir qu’elle revienne le plus vite possible. »� Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « L’expulsion de Diarra, justifiée àmes yeux, a tout changé. En première mi-temps, nous avions le match enmain. On aurait même pu marquer un but de plus. Puis, à dix contre onze, lesjoueurs sont allés aubout d’eux-mêmes. Nous récoltons peut-être les fruits denotre campagne européenne. Je félicite tout le groupe d’avoir résisté à unebelle équipe de Strasbourg. » – J.-M. B.

MARSEILLE - TROYES (2-1)� Jean FERNANDEZ (entraîneur de Marseille) : « Nous avons effectué unebonne première mi-temps récompensée de deux buts. Ensuite, on a été vic-times d’une erreur d’arbitrage qui nous a mis la pression. J’ai revu l’action, iln’y avait absolument pas penalty pour Troyes et c’était déjà le cas contreAjac-cio (1-1). De plus il y en avait un pour nous, mais visiblement, il est difficile desiffler unpenalty pourMarseille. Unepremière victoire àdomicile, c’est positif.On a produit du jeu et on dispose d’un effectif qui nous permet une rotation. »� Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Il est dommage que nousn’ayons pas pu concrétiser notre réaction de la seconde période. Nous avonsd’abord été victimes de l’emprise marseillaise, mais à 2-1, nous avons montrénotre capacité à poser le jeu. Je ne pense pas que les joueurs aient subi unepression particulière en jouant ici. Une défaite, dans un Championnat à troispoints, ce n’est pas grave. » – D. Ro.

EN DIRECT DES VESTIAIRESMONACO - RENNES (0-2)

Bölöni : « On a relevéla tête »Didier Deschamps n’est pas venu en salle de conférence et n’a pas souhaités’exprimer.� Gaël GIVET (capitaine de Monaco) : « On avait pourtant assez bien débu-té la rencontre en se créant des occasionsmais on n’a pas réussi à les concréti-ser.Ona fini parperdre la sérénité, d’autantquececoupdepiedarrêté et le butrennais viennent nous couper les jambes. Ensuite, on s’énerve, on se crispe eton prend des cartons… Il faudra garder les intentions que nous avons misesmalgré tout ce soir et s’appuyer dessus pour se serrer les coudes et essayer deremonter la pente. »� Laszlo BÖLÖNI (entraîneur de Rennes) : « Pour notre part, on a relevé latête ce soir et le premier but a été une bouffée d’oxygène qui nous a permis deprendre le pas sur une équipe monégasque qui avait bien débuté. Notre deu-xième but a plié le match, d’autant que Monaco continuait à subir. Je suissatisfait de cette victoire, on en avait besoin. J’aimerais que les dispositionsque nous avons démontrées cette semaine continuent, même si je souhaite-rais mon équipe encore plus sereine. Monaco ? C’est vrai que c’est une mau-vaise défaite pour eux mais je suis persuadé qu’il y a la qualité à tous lesniveaux chez eux pour trouver des solutions. Ils traversent une période diffi-cile, ils vont avoir de meilleures journées. » – E. Ba.

AUXERRE - AC AJACCIO (2-0)� JacquesSANTINI (entraîneur d’Auxerre) :« C’est une victoire totalementméritée. Nous avons été dans la lancée de notre deuxième mi-temps contreSofia, et encore une fois les joueurs du banc ont débloqué l’incertitude duscore. Ajaccio était invaincu, c’est un bon collectif qui nous a gênés. Maisgrâce à notre agressivité retrouvée nous n’avons pas été mis en danger. Onavance, sur notre chemin cahoteux. »� Rolland COURBIS (entraîneur d’Ajaccio) : « On peut avoir le regret de nepas avoir été suffisamment bons pour ramener un point contre un Auxerremoyen.Maintenant nousavons trois jours pour préparer unmatchqui est sansdoute plus important pour nous puisque nous recevrons Strasbourg, quidevrait être un compagnonde routedans la lutte pour lemaintien. Nous avonspris cinq points en quatre déplacements, ça reste un bon bilan. Mais j’ai déjàvu l’AJA nettementmeilleure. Et nous avons étéencore plusmoyens qu’eux. »– R. D.

TOTAL DOMICILE EXTERIEUR

CLASSEMENT Pts MATCHES BUTS MATCHES BUTS MATCHES BUTS

J. G. N. P. p. c. diff. J. G. N. P. p. c. J. G. N. P. p. c.

1. Lyon 17 7 5 2 0 10 4 +6 3 3 0 0 4 1 4 2 2 0 6 3

2. Le Mans 14 7 4 2 1 10 3 +7 4 3 0 1 8 3 3 1 2 0 2 0

3. Saint-Étienne 13 7 3 4 0 7 1 +6 4 2 2 0 5 0 3 1 2 0 2 1

4. Paris-SG 13 7 4 1 2 10 7 +3 4 3 0 1 8 3 3 1 1 1 2 4

5. Lens 12 7 3 3 1 13 5 +8 3 2 1 0 10 1 4 1 2 1 3 4

6. Lille 12 7 3 3 1 11 5 +6 4 2 1 1 6 2 3 1 2 0 5 3

7. Bordeaux 12 7 3 3 1 6 3 +3 3 2 1 0 3 1 4 1 2 1 3 2

8. Nantes 11 7 3 2 2 8 4 +4 4 2 1 1 4 2 3 1 1 1 4 2

9. AC Ajaccio 10 7 2 4 1 7 6 +1 3 1 2 0 4 3 4 1 2 1 3 3

10. Auxerre 10 7 3 1 3 6 12 -6 3 2 0 1 3 2 4 1 1 2 3 10

11. Troyes 9 7 2 3 2 6 6 0 3 1 2 0 2 1 4 1 1 2 4 5

12. Rennes 9 7 3 0 4 8 17 -9 3 2 0 1 6 6 4 1 0 3 2 11

13. Marseille 8 7 2 2 3 7 10 -3 4 1 2 1 4 5 3 1 0 2 3 5

Nice 8 7 2 2 3 7 10 -3 4 0 2 2 3 5 3 2 0 1 4 5

15. Monaco 7 7 2 1 4 4 8 -4 3 0 1 2 0 4 4 2 0 2 4 4

16. Sochaux 5 7 1 2 4 3 6 -3 4 0 1 3 0 3 3 1 1 1 3 3

17. Toulouse 5 7 1 2 4 2 9 -7 3 0 1 2 1 5 4 1 1 2 1 4

18. Nancy 4 7 1 1 5 8 7 +1 4 1 1 2 8 4 3 0 0 3 0 3

19. Strasbourg 4 7 0 4 3 2 5 -3 4 0 3 1 2 3 3 0 1 2 0 2

20. Metz 4 7 0 4 3 2 9 -7 3 0 2 1 0 2 4 0 2 2 2 7

SAINT-ÉTIENNE - PARIS-SG : 3-0 (1-0)

������Temps frais. Pelouse en bon état. 27 771 spectateurs. Arbitre : M. Sars.

Remplacements. – 74e : F. Mendy par TIÉ-NÉ ; 84e : Piquionne par L. PERRIN ; 87e :P. Feindouno par SAKHO.Non utilisés : Viviani (g.), Perquis.Entraîneur : E. Baup.

LES BUTS1-0 : F. MENDY (37e, passe de Piquionne). – Longue ouverture de Sablé. Dans la surface pari-sienne, au niveau du point de penalty, Piquionne, de la poitrine, remet derrière lui pour F. Mendy.Ce dernier, lancé, reprend en force du gauche. Sa frappe, déviée par l’épaule de B. Mendy, trompeAlonzo.2-0 : PIQUIONNE (53e, passe de P. Feindouno). – Côté droit, Feindouno déborde, passe à Dia-wara qui lui remet, et, arrivé près de la ligne de sortie de but, centre fort devant le but. Piquionnereprend du bout du pied gauche à bout portant devant Alonzo, impuissant.3-0 : P. FEINDOUNO (79e, passe de Tiéné). – Corner pour Saint-Étienne côté droit, tiré rentrantpar Tiéné. Au premier poteau, Feindouno, à la lutte avec Cissé et Semak, dévie d’une tête décroi-sée. Le ballon se loge dans le petit filet opposé d’Alonzo.

LES CARTONS3 AVERTISSEMENTS. – Saint-Étienne : F. Mendy (38e, maillot enlevé), Zokora (49e, main volon-taire) ; Paris-SG : Dhorasoo (74e, tacle en retard sur Sablé).

Remplacements. – 57e : Pancrate par DJADJEDJE ; 67e : Ateba par DRAME ; 77e :M’Bami par SEMAK.Non utilisés : Letizi (g.), Badiane.Entraîneur : L. Fournier.

SAMEDI

BORDEAUX 1-1 LYONSmicer (7e) Wiltord (64e)

NANTES 2-0 TOULOUSEM. Diallo (17e, 32e)

LE MANS 2-1 SOCHAUXHautcœur (29e) Ilan (62e)De Melo (69e)

LILLE 4-0 NICEMakoun (5e)Acimovic (77e)Odemwingie (80e)Gygax (84e)

NANCY 1-1 METZAndre Luiz Silva (1re) Renouard (74e)

HIER

MONACO 0-2 RENNESKällström (36e)

Y. Gourcuff (59e)

AUXERRE 2-0 AC AJACCIOAkalé (75e)Luyindula (85e)

MARSEILLE 2-1 TROYESRibéry (22e) Grax (55e s.p.)Lamouchi (35e)

STRASBOURG 1-1 LENSPagis (62e) Aruna (42e)

SAINT-ÉTIENNE 3-0 PARIS-SGF. Mendy (37e)Piquionne (53e)P. Feindouno (79e)

BUTEURS1. De Melo (+ 1) (Le Mans) ; Carew (Lyon), Pauleta (Paris-SG) ; Piquionne (+ 1) (Saint-Étienne), 4 buts.5. Cousin (Lens) ; Makoun (+ 1), Odemwingie (+ 1) (Lille) ; Kroupi (Nancy) ; M. Diallo (+ 2)(Nantes) ; Ilan (+ 1) (Sochaux) ; Dallet (Troyes), 3 buts.12. Rocchi, Lucas, Saïfi (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Chamakh (Bordeaux) ; Hautcoeur(+ 1), Lucau (Le Mans) ; Aruna (+ 1), Jussiê, Thomert (Lens) ; Debuchy, Gygax (+ 1) (Lille) ;Fred, Wiltord (+ 1) (Lyon) ; Lamouchi (+ 1) (Marseille) ; Faé (Nantes) ; Bagayoko, S. Traoré(Nice) ; É. Cissé, Kalou (Paris-SG) ; Y. Hadji, Källström (+ 1) (Rennes) ; Grax (+ 1) (Troyes),2 buts.35. Edson (AC Ajaccio) ; Akalé (+1), Diaby, Luyindula (+ 1), Violeau (Auxerre) ; Br. Cheyrou,Ducasse, Faubert, Smicer (+ 1) (Bordeaux) ; Is. Bangoura, F. Thomas (Le Mans) ; Demont, A.Diarra, Hilton, Se. Keita (Lens) ; Acimovic (+ 1) (Lille) ; Caçapa, M. Diarra (Lyon) ; C. Gimenez,Niang, Oruma, Ribéry (+ 1), Taiwo (Marseille) ; Ahn, Renouard (+ 1) (Metz) ; Chevanton, Gigliot-ti, Kapo, Squillaci (Monaco) ; André Luiz Silva (+ 1), Diakhaté, Puygrenier, Zerka (Nancy) ; Bamo-go, Glombard, Yapi (Nantes) ; B. Koné, Vahirua (Nice) ; Landrin, Rothen (Paris-SG) ; Frei, Y. Gour-cuff (+ 1), Monterrubio, Utaka (Rennes) ; P. Feindouno (+ 1), Hellebuyck, F. Mendy (+ 1)(Saint-Étienne) ; D. Moreira, Santos (Toulouse) ; Le Pen, Pagis (+ 1) (Strasbourg) ; Nivet(Troyes), 1 but.Ont marqué contre leur camp : Rochat (Rennes, pour Nancy) ; Rozehnal (Paris-SG, pour Nice).

PASSEURS1. Jussiê, J. Leroy (Lens) ; Matsui (+ 1) (Le Mans) ; Govou (Lyon) ; Kalou (Paris-SG) ; P. Fein-douno (+ 1) (Saint-Étienne), 3 passes.7. Kahlenberg (+ 1) (Auxerre) ; Darcheville (Bordeaux) ; Fanchone (+1) (Le Mans) ; Juninho,Réveillère(+ 1) (Lyon) ; Taiwo (+ 1) (Marseille) ; B. Gavanon (Nancy) ; Dhorasoo (Paris-SG), 2passes.15. Andre Luiz, Chafni, Jabi, Lucas, Rocchi, Saïfi (AC Ajaccio) ; Poyet (+ 1) (Auxerre) ; Faubert(Bordeaux) ; Bonnart, Lucau, Périatambée (Le Mans) ; Assou-Ekotto, Cousin, Demont (+ 1), Tho-mert (Lens) ; Dernis, Fauvergue (+ 1), Odemwingie, Tafforeau (Lille) ; Ben Arfa, F. Malouda(Lyon) ; Niang, Oruma (Marseille) ; Mom. N’Diaye (+ 1), Obraniak (Metz) ; So. Camara (Mona-co) ; Kim, Kroupi(+ 1), Sarkisian (Nancy) ; Cetto, Dimitrijevic, Mhadhbi (+ 1) (Nantes) ; Balmont(Nice) ; B. Mendy, Rothen (Paris-SG) ; É. Didot, Edman (+ 1), Gourcuff, Källström (Rennes) ;Monterrubio, Utaka (Rennes) ; F. Diawara, Piquionne(+ 1), Tiéné (+ 1) (Saint-Étienne) ;Dagano(+ 1), Isabey (Sochaux) ; Boka(+ 1) (Strasbourg) ; Ebondo (Toulouse) ; Dujeux, Jaziri,Tourenne (Troyes), 1 passe.

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Noir Jaune

Bleu Rouge5

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Bleu Rouge

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BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

DANS LES DEUX CIMETIÈRES dela ville de Sète dorment deux grandspoètes. Paul Valéry fait face à la mer,la mer toujours recommencée.Georges Brassens, à l’ombre d’unpin parasol, rêve pour l’éternité depetits bonheurs posthumes. Un jourd’été, passant en estivant des deuxcôtés du mont Saint-Clair et allantd’une tombe à l’autre rendre hom-mage aux deux maîtres, on s’étaitpris à croire que ce port de « Cette »,ainsi qu’on l’écrivait à l’époque deDomergue, Cazal et Villaplane,n’était peuplé que de bardes etd’aèdes. Même dans le domainebien prosaïque du football, les écritsd’Héraultais comme Jacques Ferran,Roger Chabaud ou EmmanuelGambardella laissaient penser àleurs lecteurs qu’en cette partie durivage méditerranéen prospérait joli-ment l’amour des mots. Pour évo-quer le simple rebond d’un ballon, ilssemblaient avoir trempé leur plume– ce n’était pas l’âge de l’ordinateur,celui de leurs chroniques – « dansl’encre bleue du golfe du Lion »décrite par Brassens.Au soir du match Gueugnon-Sète,vendredi, le président des Dauphins,un pur Sétois du nom d’Émile Anfos-so, s’en est pris à son entraîneur sansfaire dans la poésie. Dénué delitotes, d’anaphores et de prolepses,dépourvu d’oxymores, de péri-phrases, encore moins d’anaco-luthes, le sens du discours était on nepeut plus clair : il fallait comprendreexactement ce qui était entendu, àsavoir que le président estimait qu’il

pourrait faire aussi bien que sonentraîneur. Il faut dire qu’il a pourprofession directeur de l’office HLMde la ville, ce qui montre son degréd’expertise dans le domaine de laconstruction et de la gestion d’uneéquipe de football. Adepte, sansdoute, du cumul des mandats, il s’estdit prêt à aller sur le banc, à interve-nir sur la composition de l’équipe,sur la tactique des remplacementset le contenu des entraînements.Prêt, peut-être, à s’autolimoger lejour où...

On crut déceler cependant un artificepoétique à la manière des dadaïstesquand le président-entraîneur ajou-ta, en codicille amusant à cetaimable déglinguage, que l’entraî-neur n’était pas sur la sellette. À cetinstant de la lecture, rassurés, nousavons cru comprendre qu’il s’agis-sait bien d’une plaisanterie, unesorte de fable à propos des malheursde l’entraîneur, à la façon de maîtreGeorges chantant Corne d’aurochs.Avec juste un peu moins de talentmais, comme chacun le sait : « la vir-tuosité est une affaire de balourds ».On se dit aussi, pour chanter encoreavec Brassens, que cette tempête devestiaire ne devait pas nous faireoublier qu’ici « Neptune ne se prendjamais trop au sérieux ». À Sète,n’est-ce pas, « Quand un bateau faitnaufrage, le capitaine crie : “Je suislemaître à bord ! Sauve qui peut ! Le

vin et le pastis d’abord !” ».Vérifica-tion faite, hélas, la charge n’avaitrien d’une polémique de théâtre,d’un canular à la Dahan – ce qui nousétonnait un peu, venant d’un direc-teur d’office HLM. Personne n’eut letemps de donner à la présidentiellepersonne le conseil dupère Georges :« mieux vaut toujours remettre unesalve à demain ».Non, à l’évidence, le banc sétois aurabientôt des allures de cimetière car,là où ils en sont, avant même l’arri-vée de l’automne, l’entraîneur et leprésident « ne seront plus d’accordque sur un seul point : la rupture ».Et, dans les cafés de Sète, on doitdébattre pour savoir qui va jouer lesfossoyeurs de l’ancestrale équipecerclée de vert et de blanc. Ainsi vadonc la vie banale des clubs de basde tableau, de Sète, de Guingamp oudu diable vauvert. Apparemment,« les vrais enterrements (d’entraî-neurs) viennent de commencer » etla saison des limogeages arrive bientôt cette année. À cet instant oùreviennent tant de refrains du bonSétois, surgit le souvenir du premierjour du Championnat, quand Frédé-ric Thiriez avait interdit à Joël Muller,le président du syndicat des entraî-neurs, de porter un tee-shirt revendi-quant du respect pour l’entraîneur,l’homme et sa fonction. Le messagen’avait pas, paraît-il, sa place dansun stade. Les présidents, eux, ontplus de droits. Faut-il croire, commedans la chanson, qu’ils ont « de plusnobles façons » ?

DIDIER BRAUN

Suppliquepour être enterré

FOOTBALL LIGUE 1 (7e journée) MONACO - RENNES : 0-2

LA QUESTION DU JOUR

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Didier Deschamps terminera-t-illa saison avec l’AS Monaco ?

Gourcuff à point nomméMONACO

WARMUZ (5) : lâché par ses défen-seurs dans l’action du premier but, il aété impuissant face au but de Gourcuff.MAICON (5) : encore plus à l’aise pourprovoquer balle au pied que pourdéfendre. Toujours des oublis dans lesreplacements.SQUILLACI (4,5) : absent dansl’action du premier but, il a paru fébrile,avant d’être expulsé pour un tacle par-derrière (66e).GIVET (4,5) : toujours combatif maislui aussi a abandonné Warmuz quand ilencaissa le premier but. Trompé par lafeinte d’Utaka dans l’action du deu-xième.EVRA (5,5) : très en jambe dans sesinterventions défensivesou pourporterle danger mais coupable dans l’actiondu second but.ZIKOS (5) : des ballons récupérés maisune inhabituelle propension à lesperdre. Une nervosité qui lui a valu uncarton rouge (54e).BERNARDI (5,5) : beaucoup d’activi-té et d’efforts pour redynamiserl’ensemble mais sans réussite.GERARD (4) : sur le côté droit, il n’ajamais pesé sur le jeu de son équipe. Àla limite du transparent avant d’êtreremplacé par CUBILIER (76e).SORLIN (4,5) : des combinaisons avecEvra mais une incapacité à peser sur lejeu des Monégasques. On attend plus.GIGLIOTTI (5) : sa vivacité a par

moments perturbé les défenseurs ren-nais mais ses remises n’ont pas trouvépreneur.ADEBAYOR (3) : son incroyable mala-dresse en position favorable lui a valules sifflets et une perte de confiance.

RENNESISAKSSON (5,5) : deux interventionsdécisives d’entrée de jeu dans les piedsd’Adebayor. Le reste a été plus tran-quille.PERRIER-DOUMBÉ (5) : parfoisdépassé par le duo Sorlin-Evra, avantde se ressaisir.OUADDOU (5,5) : il a rassuré sadéfense par les nombreux ballons qu’ila dégagés de la tête ou du pied.ADAILTON (5) : il était présent dansl’action du premier but, à l’inverse desdéfenseurs monégasques. Parfoismoins à l’aise dans son rôle de défen-seur.EDMAN (6) : c’est du solide. Presque

jamais mis en difficulté sur son côtégauche malgré les incursions de Mai-con. Décisif pour le 2e but.FATY (5,5) : on l’a vu rayonnant poursortir certains ballons et très fébrile end’autres occasions.JEUNECHAMP (6) : toujours la mêmegrinta, la même combativité en unmatch ou elle fut déterminante.KÄLLSTRÖM (6) : beaucoup d’activi-té pour remonter les ballons ou les dis-tribuer. Plus un but de renard.Y. GOURCUFF (6) : beaucoup debonnes choses et encore à point nom-mé pour inscrire le deuxième but.UTAKA (5,5) : peu d’occasions de bril-ler mais un travail ingrat aux prisesavec la défense monégasque.BRIAND (5,5) : comme Gourcuff, maisen étant moins décisif, il a été d’unegrande utilité pour son replacement etsa faculté à porter rapidement le dan-ger. – J.-P. Riv.

MONACO. – Quatrième défaite en sept journées deChampionnat : Monaco est 15e du classement. Gaël Givetet Gerard (à l’arrière-plan à droite) expriment, chacunà sa manière, le désarroi de l’équipe de la principauté.(Photo Bruno Fablet)

Cette fois, c’est graveÀ nouveau battus à domicile, où ils n’ont pas marqué un but cette saison, les Monégasques s’enfoncent.0-1 : Källström (36e)0-2 : Y. Gourcuff (59e)

MONACO –de notre envoyé spécial

LE PRINCE ALBERT n’a pas vouluvoir ça. Il a quitté le stade dixminutesavant la fin. Le président Pastor estlui aussi parti rapidement sans pas-ser par les vestiaires, comme à sonhabitude. Et, pour la deuxième foisde suite en Championnat après larencontre à Lyon (1-2), Didier Des-champs a refusé de s’exprimer. Peuménagé par le public, qui l’a poursui-vi au vestiaire aux cris de « Des-champs, démission ! », il a même étéraccompagné jusqu’au parking pardeux policiers. Ça va mal à Monaco.Ça va même très mal. Hier, l’ASM asubi sa 2e défaite de la saison à domi-cile, où elle n’a toujours pas gagné ettoujours pas marqué en Champion-nat. Elle est ce matin 15e au classe-ment de la Ligue 1. L’auteur duméfait ? Une équipe de Rennes pour-tant très peu à l’aise à l’extérieur, pri-vée de plusieurs joueurs majeurs(Didot, Frei, Monterrubio sur lebanc ; Hadji en tribune) et qui n’amême pas eu à livrer un matchexceptionnel. « Ce n’était pas unerencontre de haut niveau, concèdeBölöni.On a senti deux équipes bles-sées. On a eu le bonheur demarquerce but sur coup franc qui nous a faitun bien énorme et a terriblementhandicapé notre adversaire. » Unadversaire monégasque qui a pêchéavant tout de deux façons : par sonincroyable maladresse, personnifiéepar Emmanuel Adebayor, et par safaçon de perdre complètement lespédales quand les choses ont maltourné. Car la première demi-heurede l’ASM avait été plutôt convain-cante. Monaco jouait correctementet aurait dû mener 2 ou 3 à 0 si le

Togolais, plusieurs fois en positionidéale, avait été réaliste. « Je m’enveux, dit Adebayor. J’aurais dû mar-quer. J’ai essayé mais rien ne voulaitrentrer. Les sifflets n’ont rien arran-gé. Je vis des moments très diffi-ciles. » Des sifflets nourris pourl’avant-centre, qui allaient bientôts’adresser à toute l’équipe quand,d’un coup franc de Gourcuff repous-sé par Warmuz dans les piedsd’Adailton et repris par Källström,Rennes prit l’avantage (36e).

Givet :« Ça ne pouvait pasplus mal se passer »

À partir de ce moment-là, on ne vitplus la même équipe de Monaco.Moins de liant dans le jeu, moinsd’opportunités, même si Adebayoren rata encore une immanquable, etsurtout une nervosité extrême. Zikosfut ainsi renvoyé aux vestiaires pourdes paroles déplacées (54e) et Squil-laci l’imita quelques minutes plustard pour un tacle par derrière. Dansl’intervalle, Rennes avait enfoncé leclou, Gourcuff se trouvant à pointnommé pour parachever une offen-sive bretonne (59e). « C’est uneénorme déception, confie GuillaumeWarmuz. Onmisait énormément surcematch pour se lancer et enfin rem-porter un succès à domicile. On a eulaplacepourmarquermais on n’y estpas parvenus et eux ont réussi àmar-quer dès leur première vraie offen-sive. Ensuite, il y a eu ces cartons, quime paraissent un peu sévères. À 0-2et à 9 contre 11, c’était plié. »« Franchement, ça ne pouvait pasplus mal se passer, ajoute GaëlGivet, le capitaine. On abandonnetrois nouveaux points sur notre ter-rain et on perd deux joueurs. Lasituation devient vraiment très diffi-cile mais on continue à y croire. On

est obligés d’y croire. Dans notresituation, ce n’est pas plus mal derejouer dès mercredi (à Troyes, sansZikos, Squillaci et Maicon, suspen-dus). S’il avait fallu passer unesemaine comme ça, ç’aurait été très

pénible. »Un match à Troyes puis unautre, le derby contre Nice, samediau stade Louis-II, pour se refaire unesanté et pour évacuer la crise. Car, sipersonne n’ose employer le mot,c’est bien de ça qu’i l s ’agit

aujourd’hui. Monaco livre un débutde saison exécrable, avec quatredéfaites déjà en sept rencontres, etrien dans la façon de jouer del’équipe ne laisse espérer de véri-tables améliorations. Or ce n’est

qu’en obtenant des résultats que lesjoueurs monégasques éteindront lefeu qui continue de couver en cou-lisses, malgré les belles déclarationsd’intentions des uns et des autres.

JEAN-PIERRE RIVAIS

PATRICE EVRA réfute le terme de « crise » maisconcède que la situation est plus qu’alarmante.

« Le mal est profond »« DANS QUEL ÉTAT D’ESPRITêtes-vous ?– Je suis abasourdi, anéanti par ce quinous arrive. On fait trente minutes dequalité, sans doute la meilleure pre-mière mi-temps depuis le début duChampionnat. On a les occasions qu’ilfaut pour ouvrir le score et pour faire lebreak et c’est Rennes, venu pourdéfendre, qui marque sur sa premièreoccasion.– Ce n’était pas le soir d’Ade-bayor…– Il y a des moments comme ça. Iln’a pas eu de réussite mais c’estdifficile pour lui de jouer sous les sif-flets. Dès qu’il touchait le ballon, çadéclenchait la bronca. C’est terrible. Lepublic du Louis-II est intraitable. Cesdernières années, il s’en prenait à Non-da, auteur pourtant de 26 buts en unesaison.– Monaco quinzième du classe-ment, ça vous inspire quoi ?– Moi, le classement, je ne le regardepas. Je sais simplement qu’on a despoints à prendre.– Est-ce la crise à Monaco ?– Je ne vais pas employer ce genre determe mais il est clair que le mal estprofond. Contre Rennes, on a tenté deschoses, on n’a pas été ridicules mais onn’a pas fait mieux que précédemment.Un sursaut s’impose. C’est dans la dif-ficultéque naissent les équipes. Moi, jecontinue à avoir confiance dans ce

groupe, à condition qu’on assume nosresponsabilités.– Ce n’est pas le cas actuelle-ment ?– Il faut que tout le monde y mette dusien. Les anciens, les nouveaux. Qu’onenraye enfin cette dégringolade. Dèsmercredi à Troyes et puis samedi face àNice. On a quatre jours pour repartir.– Le groupe a-t-il les moyens derebondir ?– Attendez : combien d’entraîneursaimeraient disposer de l’effectif qui estaujourd’hui en place à Monaco ? Il nefaut pas dire qu’on n’a pas les moyensde réussir quelque chose. Ce n’est pasvrai.– Vous comprenez donc la réac-tion du public, qui vous aconspués ?– Bien sûr que je comprends. Le publicn’a pas tort. Il paye sa place et il a ledroit de protester. Il faut accepter saréaction. Moi, à sa place, je pense queje ferais la même chose devant cequ’on propose à nos supporters.– Et quand ces sifflets visentDeschamps, qu’une partie dupublic réclame sa démission ?– On est solidaires de l’entraîneur. Onest tous embarqués dans le mêmebateau et il n’a pas plus de responsabi-lités que nous dans ce qui arrive. On aconfiance en lui comme lui a confianceen nous. On va se redresser tousensemble. » – J.-P. Riv.

R É S U L T A T S S E M E S T R I E L S 2 0 0 5

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1 Résultat opérationnel courant ou RESOP : avant contribution des sociétés mises en équivalence - 2 Part du Groupe - 3 A données comparables - 4 Lagardère Media et Hors-Pôles

> G R O U P E

6152M€Chiffre d’affaires

400 M€

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S1 2004 S1 2005

177 M€ 195 M€

Résultat opérationnel courant(1) au 30 juin

+8,1%

267M€Résultat net(2)

+39,1%

3734M€Chiffre d’affaires

+2,8(3)

%

142M€Résultat net(2)(4)

+10,1%

> L A G A R D E R E M E D I A

Leader dans le domaine des médias (livre, presse, distribution et audiovisuel), le groupe Lagardère est également présent dans

les hautes technologies grâce à une participation de 15,09% dans EADS. Le groupe a réalisé en 2004 un chiffre d'affaires de 12 296 M€

et emploie près de 47 300 personnes dans plus de 40 pays. Le groupe Lagardère est coté au Premier Marché de la Bourse de Paris.

+10,8%du résultat opérationnel courant(1) de Lagardère Media.

Objectif de croissance du résultat opérationnelcourant(1) 2005 revu à la hausse entre +5% et +9%.

AUDIOVISUELLIVRE

Quelques marques de Lagardère Media en 2005

Résultat opérationnel courant(1) au 30 juin

CHRONIQUE

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Noir Jaune

Bleu Rouge6

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FOOTBALL LIGUE 1 (7e journée) MARSEILLE - TROYES : 2-1

Cheyroudonne l’exemple

AUXERRE

COOL (5,5) : seulement sollicité aupied, ou presque. Dévie sur le poteaula meilleure occasion corse.

RADET (5) : solide mais pas aussiclairvoyant qu’à ses meilleurs jours.

GRICHTING (6) : propre et rigou-reux, le Suisse confirme être uneoption intéressante dans l’axe.MIGNOT (6) : impeccable et sobre.

JAURÈS (4) : une relance catastro-phique en première période, correcteensuite.

LACHUER (6) : sa justesse tech-nique donne du rythme. Remplacépar AKALÉ (67e), buteur de la tête.

VIOLEAU (6) : il a retrouvé del’influence dans un collectif pluscompact.

Be. CHEYROU (6,5) : agressivité ettechnique de haut vol : il a donné leton comme d’habitude.

KAHLENBERG (5,5) : le Danois estencore irrégulier. Mais il est à l’ori-gine des deux buts.

LUYINDULA (5,5) : un but enfin,récompense d’un impact sur le jeuqui croît.

PIERONI (4,5) : il n’a pas inscrit unbut qui semblait très largement à saportée. Remplacé par POYET (72e),auteur d’une passe décisive.

AC AJACCIOPORATO (5,5) : aucune faute. Il nepeut rien sur les deux buts.JABI (6) : quelques minutes floues,puis une bonne maîtrise du dossierKahlenberg.LAURENTI (5,5) : très solide, il acoupé de nombreuses trajectoires.DANJOU (5) : il a sereinement diri-gé la manœuvre défensive.COLLIN (6) : le prototype de l’espritajaccien : du sérieux dans le place-ment.ROBIN (5) : l’attitude fuyante deLachuer l’a perturbé.RODRIGO (5) : point d’équilibre dumilieu corse, il a bien défendu maismodestement orienté.ROCCHI (5) : grosse activité, pré-sence réelle dans les duels. Rempla-cé à la pause par CHAFNI (note :4,5) qui a semé le désordre pendantune poignée de minutes.ANDRE LUIZ (3,5) : s’est contentéd’une influence très limité sur le jeuajaccien. Sorti au profit d’ANTONIOCARLOS (69e), auteur d’une têtedétournée sur le poteau par Cool(88e).EDSON (4) : peu servi, il n’a passemblé avoir une envie folle de serévolter.Ka. DIAWARA (4,5) : bon pointd’appui, il ne s’est jamais retournépour créer un quelconque danger.Relayé au repos par SAÏFI (note :4,5). – R. D.

Luyindula : « On aretrouvé notre solidarité »« AUXERRE OBTIENT enfin une victoire importante.– Oui, elle était importante, parce qu’on restait sur de mauvais résultats enLigue 1 et qu’il fallait confirmer notre résultat de jeudi en Coupe de l’UEFA(2-1 contre le Levski Sofia).C’est bon pour le moral. On a retrouvé notre solidarité.Surtout défensivement. Pour une fois, on n’a pas pris de buts, c’est l’élément leplus important de la soirée.– Autre événement de la soirée, votre premier but officiel avecAuxerre.– Le premierbut, c’est toujours le plus difficileàmarquer. Je doisencore me faireàla façon de jouer de l’équipe, c’est assez délicat. Mais je pense que ça vient petit àpetit, et que j’ai réussi un assez bon match sur le plan personnel. En plus, il y a cebut. Un but rehausse toujours une performance individuelle. C’est une bonne soi-rée. Je prends du plaisir, et on en prend beaucoup plus quand on gagne.– Avez-vous douté depuis votre arrivée ?– Je ne perdais pas espoir. Ce n’était pas comme si j’avais eu dix occasions et quej’en avais mis neuf à côté.– Àquoiattribuez-vous lamauvaise passeconnueparAuxerredepuisla déroute à Lens (0-7) ?– Àun petitmanque de compréhension. Onne jouaitpas tous en même temps. Il afallu qu’on en parle entre nous. Et quand on fait l’effort de parler, d’essayer derectifier, en général ça repart. Ce soir, tout le monde avait à l’esprit qu’il fallaitrelever la tête. » – R. D.

Ribéry, le déclencheurMARSEILLE

CARRASSO (6,5) : très peu sollicité, il fut irrépro-chable.D. FERREIRA (4,5) : un match sans relief alorsque l’opposition était très timide.MEÏTÉ (5,5) : du travail sans éclat mais très proprepour le nouveau papa.DÉHU (6) : sur la voie de la forme, avec quelquesbons gestes défensifs, il a réaffirmé sa présencedans un secteur en progrès. Auteur aussi debonnes relances longues.CESAR (6) : un sans faute sur le plan défensif,mais il ne prend pas encore beaucoup de risques.TAIWO (6) : de nombreuses approximations dansses relances, mais encore un coup franc et uncentre qui amènent deux buts.LAMOUCHI (7,5) : deux frappes somptueusesdont un but, de bons placements, Lamouchi aconfirmé sa progression, due à une meilleureforme physique.CANA (6) : une nouvelle prestation un peu endents de scie, malgré sa bonne volonté.

SABRI LAMOUCHI, ravi d’avoir marqué au Vélodrome, souligne les progrès que l’OM doit encore accomplir.

« Un groupe se construit »MARSEILLE –de notre correspondante

« QU’AVEZ-VOUS RESSENTI quandvous a vez marq ué ce butsuperbe ?– Il m’aprocuré une joie immense parceque marquer au Stade-Vélodrome, cen’est pas la même chose, d’autant quenous prenons les trois points à la fin. ÀRennes, j’étais content de marquer maison avait perdu (2-3, 4e journée). Là, on afait une entame de match parfaite, on aréussi une très bonne première mi-temps,on s’est créé des occasions,on ena mis deux. Mais, en seconde période,c’était totalement différent. Troyes estsorti plus haut, ils nous ont mis la pres-

sion, on a commencé à douter, eux sen-taient qu’ils avaient la possibilité defaire quelque chose. Encore une fois, onavait eu l’occasionde tuer le match et onne l’a pas fait. Ce qui explique qu’on aitdouté jusqu’au bout.– À la fin du match, on a senti ungros soulagement…– L’OM n’avait pas gagné au Vélo-drome depuis six mois (en L 1). Il y a eusans doute, à un moment donné, la peurde gagner, la peur de jouer sereinement,de mettre la balle au sol, de la faire tour-ner. On avait ça en tête quand M. Kalt asifflé le penalty. Entre parenthèses, ilm’a dit à la fin du match que la chargeétait peut-être un peu légère. Bref, il ajoué avec nos nerfs mais, au final, il n’y a

pas eu de grosse incidence si ce n’estqu’on prend encore un but. On a souf-fert, mais je crois que, pour qu’uneéquipe avance, il faut qu’elle passe parcesmoments de souffrance commedanscette deuxième mi-temps. Il faut souffrirpour grandir.– Ce doute en deuxième périodesignifie-t-il que l’équipe estencore fragile ?– Évidemment. On ne va pas passer aubout de deux matches au-dessus de noserreurs et de nos défaillances tech-niques pour se prendre pour un postu-lant au titre. On essaie de progressertout doucement. Ce qu’avait dit le coachest en train de se vérifier, ce mois d’aoûtdifficile, une équipe qui se met en place

petit à petit, on est en train de récolter lefruit de ce qui a été fait jusqu’à présent.Pour vivre une saison positive, il fautfaire encore plus de sacrifices, travaillerbeaucoup plus, gommer toutes noserreurs.– Vous retenez tout de même deschoses positives ?– Un groupe se construit mais au boutde deux bons résultats ça ne suffit paspour s’emballer. Sur les trois dernièresrencontres, le coach a fait tourner, maisle groupe entier se sent concerné, aenvie d’aller de l’avant, et ça, c’estimportant. C’est cet état d’esprit quinous permettra de progresser. »

HÉLÈNE FOXONET

RIBÉRY (6,5) : un but précieux, et des décalagestrès intéressants. Un des rares à faire la différenceen dribble. Dommage qu’il soit parfois un peu« perso ».GIMENEZ (4) : lent et décevant, mais lui quisemble être un joueur de surface a très peu l’occa-sion de s’exprimer dans ce registre.NIANG (5) : trop peu efficace alors qu’il se metsouvent en position de conclure. Remplacé parNASRI (77e), auteur d’une bonne rentrée avecquelques bonnes frappes à son actif.

TROYES

LE CROM (5) : beaucoup de ballons relâchés endébut de rencontre, une belle parade pour contrerCana, moyen en somme.DUJEUX (5,5) : du travail sérieux, même s’il a euparfois un peu de mal sur Ribéry.BOUCANSAUD (5,5) : des interventions nettesqui n’ont pu compenser les difficultés de sonparte-naire de l’axe. Une fin de match plus difficile.KOUASSI (4) : il a eu beaucoup de peine à conte-

nir Niang. Un penalty aurait pu être sifflé contre luidès la fin du premier quart d’heure.Ib. FAYE (4,5) : s’est fait lober sur le deuxième butmarseillais. A souffert dans son positionnement eta finalement cédé sa place (76e).AMZINE (6) : trop peu utilisé sur son couloir. S’estun peu plus investi après la pause.TOURENNE (6) : précieux abattage dans la récu-pération.BOSKOVIC (5) : transparent en début de ren-contre, a plus tenté ensuite. Mais peu de tirscadrés.NIVET (5,5) : un peu décevant car pas mal de bal-lons sont passés dans ses pieds pour une exploita-tion réduite. Un peu plus présent en seconde mi-temps.GRAX (5,5) : il a transformé un penalty qu’il avaitlui même provoqué sur une faute peu évidente deTaiwo. Cela rattrape un peu sa prestation assezfaiblarde.DANIC (5) : comme anesthésié en premièrepériode, il est sorti rapidement en seconde, rem-placé par JAZIRI (52e).

HÉLÈNE FOXONET

AUXERRE - AC AJACCIO : 2-0

Auxerre s’aèreL’AJA a mis fin à sa série de trois défaites en L 1 en infligeant un premier reversà des Corses inoffensifs.1-0 : Akalé (75e)2-0 : Luyindula (85e)

AUXERRE –de notre envoyé spécial

EN UNE SEMAINE, le stade Abbé-Deschamps a accueilli moins de10 000 personnes pour deux ren-contres dont la qualité techniquen’encombrera pas longtemps lamémoire collective. Pourtantl’AJ Auxerre a effectué un bon boutde chemin durant ces deux parties.Elle va beaucoup mieux qu’il y a huitjours. Elle était même proche del’arrêt cardiaque, jeudi, à la mi-temps de son premier tour de l’UEFAcontre le Levski Sofia. Que s’est-ilpassé à cet instant dans le vestiairebourguignon ? À l’évidence, lesmots trouvés par Jacques Santinipour piquer l’orgueil de sa troupe ontété suivis d’effet.Sur la hargne, Auxerre a rejoint puisbattu Sofia (2-1), avant d’infliger àAjaccio sa première défaite de la sai-son hier soir. « La deuxième mi-temps contre Sofia a remis les pen-dules à l’heure dans nos têtes,constate Benoît Cheyrou. On a com-pris qu’on pouvait faire quelque

chose ensemble. Il y a eu une réac-tion d’orgueil. On a compris qu’onétait tristes et qu’ondevait sebougerle c…, tout simplement. »Une agressivité retrouvée, une pres-tation technique correcte et unecohésion évidente ont suffi à stopperla belle série ajaccienne. « On a faitun match trop moyen pour espérerautre chose », résumera RollandCourbis. Approximative balle aupied, son équipe s’est contentéed’exposer au public icaunais sascience du travail défensif. Uneexpertise démentie une seule fois enpremière période, quand un une-deux Luyindula-Lachuer offrit à Pie-roni un but presque fait (21e). Le« presque » est d’importance,puisque l’attaquant belge vrilla sareprise, dégagée par le front de Col-lin. Hormis une tête de Mignot surcoup franc détournée par Porato(35e), l’AJA ne revint plus fureterdans la surface adverse.

Premier butpour Luyindula

L’entame de la seconde périodeaccrédita temporairement l’idéequ’Auxerre allait au devant degrandes difficultés. Les deux chan-

gements dictés à la pause parl’entraîneur corse densifièrent lemilieu ajaccien et les contres fusè-rent. Malheureusement pour l’ACA,l’arbitre refusa logiquement le butqui concrétisait son renouveau, Dan-jou ayant poussé Cheyrou dans ledos (52e).Auxerre, sans flamber, lui infligeaune pression plus soutenue à mesureque Jacques Santini intégrait sesremplaçants. Porato, qui avaitbloqué une tête de Pieroni à la66e minute, ne fut donc pas surprislorsqu’il vit Akalé s’élever au-dessus

de la mêlée sur un coup franc deKahlenberg (1-0, 75e). Ni quandPoyet et Luyindula, lancés par leDanois, déferlèrent vers son but dixminutes plus tard pour le premier butde Luyindula sous le maillot de l’AJA(2-0, 85e). Fabien Cool eut l’occasiond’effectuer un gros arrêt en détour-nant sur son poteau la tête d’AntonioCarlos (88e).Après trois journées passées lesportes grandes ouvertes (12 butsencaissés), Auxerre tenait hier à fer-mer proprement la boutique.

RÉGIS DUPONT

Marseille reprend des couleursL’OM a remporté sa première victoire à domicile en L 1 depuis le 12 mars et confirmé son succès à Sochaux (1-0).1-0 : Ribéry (22e)2-0 : Lamouchi (35e)2-1 : Grax (55e s.p.)

MARSEILLE –de notre envoyé spécial

SIX POINTS en deux journées desuite, Marseille n’était plus habitué àun tel festin depuis des lustres, avec uncompteur longtemps bloqué à la vic-toire contre Lens (2-1), le 12 mars der-nier.Un festin facilitéaussi par la faiblequalité de l’opposition, d’abord àSochaux, puis hier contre Troyes,l’équipe de Jean-Marc Furlan n’ayantpas justifié au Stade-Vélodrome lescompliments récoltés depuis le débutde saison. L’entraîneur troyen relevaitpourtant hier ce qu’il estimait avoir étéune bonne prestation de ses joueurs :« Je suis satisfait du comportement del’ESTAC. Il est dommage d’avoirencaissé cepremier but suiteàun coupfranc repoussé par une forêt dejambes. Mais nous avons fourni unebonne opposition à Marseille. »

Un seul tir cadré (Boskovic, 42e

minute) dans toute la rencontre, uneplus grande possession du ballon enseconde période, mais sans la fairefructifier autrement que sur un penaltydouteux (55e), Troyes n’aura pasexagérément posé de problèmes à unOM qui a mieux réussi sa premièrepériode que sa seconde. La faute àl’arbitre, selon Jean Fernandez :« Déjàcontre Ajaccio, nous avions été vic-times d’un penalty inexistant, cela a

été encore le cas et l’arbitre nous en arefusé un de valable. Troyes est de cefait revenu à2-1 etmes joueurs étaientpartagés sur la conduite à tenir, ce quiexplique que nous ayons été moins àl’aise en seconde période. »

Un turnoveravisé

La première mi-temps aura été celled’une mainmise marseillaise mani-feste dans le jeu. L’OM jouait plus hautcette fois, en bloc, et pendant lesquarante-cinq premières minutes, onétait loin du cauchemar technique ettactique de jeudi dernier à Anvers(0-0), en ne tutoyant pas quand mêmel’excellence. Mais le coaching de Fer-nandez aura été payant par rapport audéplacement en Belgique. Ferreira,Taiwo, Ribéry et Niang étaient cettefois titulaires, aux dépens de Beye,Nakata, Oruma et Mendoza.Le premier acteur à se mettre vérita-blement en évidence fut M. Kalt,l’arbitre, refusant contre l’évidence designifier un penalty pour une faute deKouassi sur Niang (15e). L’attaquantmarseillais avait bénéficié d’une passeen profondeur avisée de Déhu, signeque Marseille savait alors varier seseffets entre débordements et percus-sions dans l’axe. Mais c’est suite à uncoup francque l’OM ouvrait la marque.Décalé, Taiwo frappait, le ballon étaitcontré par Faye. M. Kalt ignorait unenouvelle faute de Kouassi sur Niang etRibéry pouvait aller marquer de près(22e).

Troyes était soumis à un pressing dis-suasif et une longue transversale deTaiwo trompait Faye, ce qui permettaità Lamouchi, décalé sur la droite,d’effectuer une superbe volée du droit,après un rebond, pour battre Le Crom(35e). Cela rendait justice à la fois à latimidité troyenne et à l’emprise mar-seillaise, évidente sur le plan physiqueet tactique.La suite des débats en seconde périodeaura été notoirement plus faible.Troyes bénéficia d’un penalty d’uneextrême générosité, Grax s’effondrantdos au but sans véritable motif, aucontact avec Taiwo (54e). L’attaquanttroyen réduisait la marque, son équipeévoluant alors plus haut afin de tenterd’égaliser. En résumé, Troyes avaitl’essentiel de la possession du ballonmais sans parvenir à en faire un usagedommageable pour Carrasso, tandisque Marseille gâchait toutes ses possi-bilités de contres. Niang (58e), Lamou-chi (75e), Nasri (77e, 79e, 87e), Gimenez(80e), Koke (89e) se voyaient offrir lapossibilité de prendre le large, maissous un déluge, la rencontre allait demanière lancinante jusqu’à son termesans changement à la marque. Unevictoire donc bien arrosée pour Mar-seille, qui poursuit de ce fait sa remon-tée au classement, trouve quelquesnouvelles certitudes dans son jeu etbénéficie d’un turn over avisé de JeanFernandez. La guérison n’est pasencore là, mais la convalescence sepoursuit convenablement.

DOMINIQUE ROUSSEAUMARSEILLE. – Blaise Kouassi (à droite) n’a pas été tendre avec les Marseillais. Mais le Troyen n’a pu empêcherFranck Ribéry d’ouvrir le score. (Photo Boris Horvat/AFP)

Parlons-nous

Parlons sportDu lundi au samedi 20h00, Europe Sport,

Christian Jeanpierre, Denis Brogniart, Laurent Luyat.

PAGE 6 LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005

Noir Jaune

Bleu Rouge7

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Bleu Rouge

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BleuRouge

FOOTBALL LIGUE 1

« Lyon est protégé »DAVID JEMMALI, le défenseur bordelais, estime que l’OL bénéficie d’un traitement de faveur de la part des arbitres.Samedi,à la findela rencontrefaceàLyon(1-1),DavidJemmalia été l’un des joueurs bordelais les plus courroucés par lesdécisions de Bruno Derrien et l’un des plus virulents à sonégard. Il a même été averti pour contestation à la 80e minute.Comme tous ses coéquipiers, il reprochait à l’arbitre de ne pasavoirvu Crisboxer leballon (4e minute) etd’avoir jugé involon-tairesdeux autres fautesdemaindeTiago(63e et88e minutes).Hier, si le ton était apaisé, le défenseur bordelais a malgré toutrenouvelé ses reproches. Il a même ouvertement déploré quel’on fasse preuve de trop de mansuétude à l’égard desLyonnais.

BORDEAUX –de notre envoyé spécial

« QUEL EST le sentiment quiprédomine au lendemain de cematch que Bordeaux n’a pas sugagner, la colère ou la frustra-tion ?– La nuit a permis d’atténuer lacolère, mais la frustration et ladéception, elles, sont toujours là. Onméritait vraiment de gagner cematch à l’issue de notre meilleureprestation depuis le début de la sai-son. Les Lyonnais ont été beaucoupplus réalistes que nous, c’est vrai.Mais cela fait quelques années aussiqu’ils ont pas mal de chance.– En voulez-vous toujours àM.Derrien dene pasavoir siffléau moins un penalty en faveurde Bordeaux ?– On ne peut que lui en vouloir. Quine lui en voudrait pas à lui et à sesdeux assistants ? Trois personnesdans le stade n’ont pas vu la faute demain de Cris en début de match et cesont les trois hommes en jaune. Maison ne peut rien y faire. Ce sont euxqui ont le pouvoir de décision. Pourmoi, les trois fautes de main sontflagrantes. La première peut changerle cours du match. Si on avait trans-formé le penalty qui s’imposait, onaurait pu compter deux buts

d’avance (Smicer ayant ensuiteouvert le score à la 7e minute). Onaurait alors été plus sereins face àune équipe du calibre de Lyon.

« Aulas, il fautqu’il se remetteun peu en question »

– Avez-vous le sentiment queLyonest uneéquipe protégée ?– Complètement. Tout le mondepense que Lyon est protégé, il n’y pasque moi, et cela ne date pas d’hier.On voit encore la réaction de Jean-Michel Aulas, après le match, dans levestiaire, qui nous dit qu’il faut qu’onarrête de pleurer et qu’on est à notreplace (*). Lui, même s’il mène 3 à 0,et qu’on oublie de lui siffler un coupfranc à la 90e minute, il va ameuterles journalistes. Il faut qu’il seremette un peu en question et qu’ilanalyse un peu mieux la situation.– À ce sujet, les Bordelais nepeuvent pas mettre leur demi-échec sur le seul dos del’arbitre. Vous avez aussi faitpreuve de beaucoup de mala-dresse sur le plan offensif ?– Effectivement, nous avons péchédans la finition. Nous n’avons pasété capables d’inscrire ce deuxièmebut qui nous aurait mis à l’abri. C’estce que l’on doit travailler, notre

efficacité devant le but. Mais je nesuis pas inquiet. On a un très bonbloc défensif, l’équipe est plus forteque la saison dernière, et si on gardecet état d’esprit et cette envie, toutira bien. »

ÉRIC CHAMPEL

(*) À l’issue du match, le présidentlyonnais a notamment déclaré qu’il« ne s’attendait pas à ce genre dematch de Bordeaux, qui a une imagedegentleman, mais dont l’attitude desjoueurs n’a pas été à la hauteur », etestimé que l’arbitrage de M. Derrienavait été « à sens unique » en faveurdes Bordelais. (Lire L’Équipe d’hier.)

� RECTIFICATIF. – Une erreurs’est glissée dans une déclaration deJean-Louis Triaud, hier, à l’issue dumatch Bordeaux - Lyon (1-1). Ironi-quement, il a comparé les membresde l’International Board à des « vieil-lards séniles » et non à « des sénilesgrabataires », comme écrit. – H. P.

BORDEAUX. – « Vousavez oublié de sifflertrois penalties ! »,semble dire DavidJemmali, retenu par RioMavuba, à BrunoDerrien, l’arbitre deBordeaux-Lyon.Le latéral bordelais adu mal à comprendrecomment ce derniern’a pas vu la mainde Cris au début dela rencontre.(Photo Thierry David/Sud Ouest/PQR)

GUINGAMP

Cadran assure l’intérimAprès l’éviction d’Yvon Pouliquen samedi, le président deGuingamp (L 2), Noël Le Graët, a décidé, hier, de confierprovisoirement la responsabilité de l’équipe première àJacques Cadran, l’entraîneur de la réserve (leader dugroupe D de CFA), jusqu’au match du premier tour de laCoupe de la Ligue contre Sète, prévu demain soir.M. Le Graët a précisé qu’il déciderait aujourd’hui oudemain de l’identité du prochain entraîneur du club.Circulent notamment les noms de Gernot Rohr etde Raynald Denoueix.

� SÈTE : RÉUNION AUJOURD’HUI. – L’entraîneur deSète (L 2), Claude Calabuig, est resté placide après lespropos enflammés de son président Émile Anfosso (voirL’Équipe d’hier), qui avait critiqué ses compétences enmatière de coaching après le match nul à Gueugnonvendredi soir (3-3, 8e j.), le cinquième de la saison pour leclub héraultais (pour trois revers) : « J’ai une équipe enprogression, je suis persuadé à 90 % d’être sur la bonnevoie, et il faudrait pouvoir rester unis dans l’objectif dumaintien, qui me paraît très accessible. » Le président etle staff technique ont convenu de s’expliquer aujourd’hui.Dans l’apaisement ou le conflit ? – J. Ri.

� LE MANS S’ASSOCIE AVEC SAO PAULO. – Leprésident du Mans, Henri Legarda, annoncera aujourd’huiun nouveau partenariat, non contractuel, avec le SaoPaulo FC (D 1 brésilienne), à l’image de ce que le clubsarthois a déjà conclu avec Arsenal et la Juventus Turin

(prêts de La Vecchia et de Chiumento). « Ce n’est pas unequestion d’argent, ni forcément de transferts de joueurs,précise le dirigeant. Il s’agira davantage d’échangesentre techniciens et de confrontations entre nos équipesde jeunes. » – F. L. D.� M. LHERMITE REVIENT. – M. Lhermite n’était plusdésigné par la Direction nationale de l’arbitrage depuis larencontre Nice-Sochaux (1-2), le 13 août dernier. Aprèsplus d’un mois de pénitence, l’arbitre val-de-marnais varetrouver les terrains. Il dirigera la rencontre de L 2 entreValenciennes et Brest, vendredi prochain. – R. R.� BASTIA : MATINGOU PROLONGE. – Le milieudéfensif international congolais de Bastia (L 2), FranckMatingou, dont le contrat arrivait à expiration au moisde juin 2006, s’est mis d’accord avec ses dirigeants pourle prolonger d’une saison supplémentaire. – M. D. G.� L’EUROPE SOURIT AUX FILLES DE MONTPELLIER. –L’équipe féminine du Montpellier Hérault disputera pourla première fois de sa jeune histoire les quarts de finalede la Coupe d’Europe (match aller le 8 octobre prochain ;retour le 19), face à Bröndby (DAN). Les doubleschampionnes de France en titre, entraînées cette saisonpar Patrice Lair, ont terminé deuxièmes du mini-tournoi àquatre équipes qui faisait office de deuxième tour, lasemaine passée à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault),après deux succès (contre Saestum [HOL], 2-1, etNeulengbach [AUT], 4-0) et un nul contre leschampionnes d’Europe en titre, Potsdam (ALL), 0-0.Rappelons qu’en foot féminin, c’est Toulouse, jusque-là,qui est allé le plus loin au niveau européen(demi-finaliste en 2002). – J. Ri.

LYON

Le banc tientses promessesLyon s’est offert un effectif très riche et n’a pas à s’en plaindre.PIERRE-ALAIN FRAU a frappé, same-di. C’était du côté de la plaine des jeuxdeGerland,devant350 spectateurs.Sonbut, le troisième de la rencontre contreGap (4-1), a suivi un premier de Benze-ma, autre pro (avec Pedretti et Ben Arfa,notamment) laissé à la disposition del’équipe de CFA en ce week-end. Quasi-ment au même instant, à Bordeaux,Gérard Houllier choisit un triple change-ment à l’heure de jeu : Wiltord, Fred etTiago, tous internationaux, renforcentde leur présenceunonze lyonnaisballot-té par Bordeaux (1-0). Malouda, Govou,deux autres membres de la confrériebleue, et Clément, Espoir national,cèdent alors leur strapontin. Deuxminutes plus tard, Wiltord claque unebelle reprise loin des doigts de Ramé etégalise (1-1). L’OL poursuit son ascen-sion programmée. Claudio Caçapa, lecapitaine, était pourtant laissé au repos,tandis qu’Éric Abidal, autre titulaireindiscutable, soigne toujours un retourimminent.Lyon a encore fait parler son banc. Jean-Michel Aulas a pu aller au bout de salogique d’effectif : Gérard Houllier aaccepté cette idée-là, contrairement àPaul Le Guen. Moins féru des bancsextensibles et des inévitables problèmesd’ego à gérer, le Breton avait mêmeexpliqué à son président les méfaitsd’une équipe doublée.En ce début de L 1, Houllier peut toute-fois se réjouir de la puissance d’un OLaux contours exceptionnels. Jamais ceclub n’avait connu tant de talents réuniset rarement le Championnat françaisn’avait enfanté une formation d’unetelle densité. « Ces trois changementscontre Bordeaux devaient servir d’élec-trochoc. Ça fait partie de la panoplied’un entraîneur, explique Patrice Ber-gues, l’entraîneur adjoint. C’est un parigagnégrâce aux joueurs. C’est la preuveque Lyon, c’est un groupe, pas uneéquipe. C’est un groupe de vingt et unjoueurs, interchangeables. Ceux quiétaient à Bordeaux ont bien fait le bou-

lot mais il ne faut pas oublier Frau,Pedretti et les autres qui ont joué avec laCFA.Qui dit que ce ne seront pas euxquiseront sur le terrain la prochaine fois ? »

Coupet :« Psychologiquement,c’est bon »

Chaque sortie médiatique, chaque dis-cours rappelle l’existence d’une unitéolympienne. La volonté d’associer ungroupe dans les succès affleure derrièretous les raisonnements des techniciens.Ils connaissent la fragilité desplus ambi-tieux et leur goût très modéré des soi-rées en survêt’. Une chance : l’étatd’esprit actuel casse les envies d’indisci-pline susceptibles d’égratigner cesbeaux idéaux.« Et psychologiquement, c’est bon,explique Grégory Coupet. On sait qu’onpeut s’appuyer sur un banc extraordi-naire : c’est notre grande force. On atous le respect de ceux qui restent à lamaison. On se doit surtout d’être perfor-mants tous les week-ends vis-à-visd’eux. » Le gardien international, en

grande forme, colle sans effort à la lignede conduite locale. « On est conscientsque ceux qui se retrouvent sur le bancsont tous internationaux, on estconscients que ce n’est pas facile pour lecoach d’annoncer l’équipe, admet-il.Alors il y a cette obligationpour ceux quisont sur le terrain de prouver qu’ils leméritent. » Cinq victoires et deux nulsen Championnat prouvent que le mes-sage passe bien pour l’instant. La belledémonstration en Ligue des championscontre le Real (3-0), mardi dernier, aencore ajouté aux sourires de sep-tembre. Lyon ressemble aujourd’hui auxplus grands clubs européens, des clubsoù la vie comme remplaçant est souventplus facilement acceptée. Cette quasi-première en France peut ouvrir de nou-velles perspectives si tout fonctionnebien. Mais il serait utile de conserver leplus d’épreuves possibles sous peined’épuiser les patiences des moins utili-sés. En attendant, Houllier n’a certaine-ment pas à se plaindre de ce trop-plein…

HERVÉ PENOT

EN DIRECT DE LA LIGUE 1

NICEGros coup dur pour Bisconti, qui a dû quitter le terrain en début de seconde mi-temps du matchLille-Nice (4-0) suite à un choc avec Debuchy. Le milieu belge, trente-deux ans, souffre d’unedouble fracture de la malléole externe de la cheville droite. Il sera opéré dans la journée à Liège parle chirurgien du Standard, qui l’a déjà traité à deux reprises par le passé. Il sera indisponible troismois. Tous les autres Niçois ont participé au décrassage, y compris Vahirua, rétabli d’une lombal-gie, et Scaramozzino, qui rejoindra Gillingham (D 3 anglaise) en ce début de semaine. – Ja. G.

BORDEAUXMavuba (léger coup sur un genou) a été ménagé. En convalescence après une déchirure à lacuisse gauche, Henrique devrait reprendre la course cette semaine. – L. L.

NANTESSignorino (coup au bas-ventre) n’est pas certain de jouer mercredi à Sochaux. Capoue (plaieau niveau de la malléole du pied gauche), sorti à la demi-heure de jeu avec la réserve, a reçuquatre points de suture. Il est en soins pour quinze jours. – Ph. C.

TOULOUSEMathieu, touché à l’adducteur droit samedi à Nantes (0-2), passera des examens aujourd’huipour déterminer la gravité de sa blessure, qui risque de le priver au moins de la rencontrecontre Marseille, mercredi. Bergougnoux devrait être titulaire. Ebondo, remis de son pro-blème musculaire à une cuisse, postule à une place dans le groupe. – N. S.

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LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 7

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PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi24 septembre : Birmingham-Liverpool,Chelsea - Aston Villa, Everton-Wigan,Manchester U. - Blackburn, Newcastle -Manchester C., West Bromwich - Charl-ton, West Ham - Arsenal, Bolton-Ports-mouth ; dimanche 25 septembre :Middlesbrough - Sunderland ; lundi26 septembre : Tottenham - Fulham.MATCHES EN RETARD. – Mercredi14 décembre : Everton – West Ham(3e journée), Manchester U. - Wigan(3e journée). Restent à fixer : Charlton -Liverpool (3e journée) et Liverpool - Arse-nal (4e journée).

BUTEURS. – 1. D. Bent (Charlton), 5 buts ; 2. Van Nistelrooy (Manchester U.) ; Horsfield(West Bromwich) ; Harewood (West Ham), 4 buts ;5.Henry (Arsenal) ; Drogba (Chelsea) ;McBride (Fulham), 3 buts ; 8. P. Cygan (Arsenal) ; Heskey, Jarosik (Birmingham) ; Crespo,Lampard (Chelsea) ; Barton, An. Cole (Manchester C.) ; Rooney (Manchester U.) ; YakubuAyegbeni, Viduka (Middlesbrough) ; N’Zogbia (Newcastle) ; Lua-Lua (Portsmouth) ;Defoe (Tottenham) ; Sheringham (West Ham), 2 buts.

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.

1. Chelsea ............ 18 6 6 0 0 12 0 +122. Charlton ........... 12 5 4 0 1 8 3 +53. Manchester U. 11 5 3 2 0 6 1 +54. Bolton ............... 11 6 3 2 1 7 4 +35. Manchester C. . 11 6 3 2 1 7 5 +26. West Ham ....... 10 5 3 1 1 10 4 +67. Tottenham ....... 9 6 2 3 1 5 3 +28. Middlesbrough 8 6 2 2 2 6 7 -19. Wigan ............... 7 5 2 1 2 4 4 0

10. Arsenal ............. 6 4 2 0 2 7 4 +311. Liverpool .......... 6 4 1 3 0 1 0 +112. Aston Villa ....... 6 6 1 3 2 5 9 -413. Portsmouth ...... 5 6 1 2 3 5 8 -314. Newcastle ........ 5 6 1 2 3 4 7 -315. Birmingham .... 5 6 1 2 3 5 9 -4

Fulham ............. 5 6 1 2 3 5 9 -417. West Bromwich .... 5 6 1 2 3 6 11 -518. Blackburn ...... 5 6 1 2 3 3 8 -519. Everton ........... 3 4 1 0 3 1 4 -320. Sunderland .... 1 6 0 1 5 3 10 -7

SAMEDI

CHARLTON 0-2 CHELSEACrespo (55e)Robben (60e)

FULHAM 1-2 WEST HAMBoa Morte (66e) Harewood (46e)

Warner (52e c.s.c.)

PORTSMOUTH 1-1 BIRMINGHAMLua-Lua (4e) Jarosik (6e)

SUNDERLAND 1-1 WEST BROMWICHBreen (7e) Gera (90e)

ASTON 1-1 TOTTENHAMMilner (4e) Rob. Keane (78e)

HIERLIVERPOOL 0-0 MANCHESTER U.

BLACKBURN 0-3 NEWCASTLEShearer (62e)

Owen (66e)N’Zogbia (86e)

WIGAN 1-1 MIDDLESBROUGHH. Camara (68e) YakubuAyegbeni (14e)

MANCHESTER C. 0-1 BOLTONSpeed (90e + 4 s.p.)

AUJOURD’HUI

ARSENAL EVERTON(21 heures, TPS Star)

Lilleest d’attaquePour la première fois depuis sept moisen L 1, Lille a joué avec deux attaquants.Et marqué quatre buts.

LILLE –de notre envoyé spécial

DES APPLAUDISSEMENTS sesont élevés, hier matin, dans la petitesalle de télévision du Domaine deLuchin, le centre d’entraînement duLOSC. Face aux images de Lille-Nice(4-0), les joueurs saluèrent joyeuse-ment le troisième but inscrit de latête en Championnat par le « petit »Jean II Makoun. Grâce au ralenti, ilsvirent mieux comment Milenko Aci-movic avait effacé Sammy Traorépour marquer le deuxième but lillois.« Il a réussi à couper la trajectoire dudéfenseur, commentait Claude Puel.On le fait à l’entraînement, alorsc’est bien de voir la réalisation decette action en match. On la préco-nise car, soit le défenseur laisse pas-ser, soit il fait la faute et est expul-sé. »Il y eut également la puissantefrappe de Peter Odemwingie, auteurde son troisième but en deux ren-contres (après son doublé àMetz). Laconclusion du score revint à DanielGygax, pas bien dans ses cramponsen Ligue des champions, à Benfica(0-1), entré en fin de partie contrel’OGCN, mais qui « n’a pas rechignéà la tâche », souligne son entraîneur.Car, pour ce dernier, que l’on joue dixminutes ou une heure, un seul matchou trois de rang, on doit « tout don-ner, y compris en CFA ».Samedi, le LOSC a évolué, dès ledépart, avec deux attaquants : PeterOdemwingie associé à l’internatio-nal Espoir Nicolas Fauvergue (dontc’était le premier match pro de la sai-son). Un petit événement, puisqu’ilfaut remonter au 27 février pourretrouver la trace du duo Moussilou-Odemwingie, contre Rennes (0-0).Puel a choisi cette formule pour« contourner le gros bloc défensif »des Niçois, mis à mal en tout débutde match, puis fragilisé peu avantl’heurede jeu par la sortie de RobertoBisconti, souffrant d’une doublefracture de la cheville (55e), etl’expulsion de Bill Tchato (59e).« On a eu peu de temps pour travail-ler ce système à deux attaquants,c’est une animation différente qui ademandé beaucoup d’échangesentre les joueurs avant le match,pour ne pas faire lesmêmes déplace-ments, témoignait l’entraîneur nor-

FOOTBALL LIGUE 1

« On a de grands talents »FRÉDÉRIC HANTZ, l’entraîneur d’un promu manceau détonnant, se réjouit de la progression de ses joueurs.Au Mans, toutbaigne !Au lendemaind’unnouveau succès surSochaux (2-1), le quatrième de la saison, Frédéric Hantz aconviéses joueursà lapiscineafinde faciliter la récupération,àbase de balnéothérapie. L’entraîneur du MUC, déjà très heu-reuxd’avoir été rejointdans la Sarthepar sa femmeet sesdeuxjeunes fils, avait passé une courte nuit, d’abord consacrée àvisionnerlematchde laveille.Forcémentsatisfaitde laproduc-tion de ses hommes et d’un classement prometteur (2e avantles matches d’hier soir), l’entraîneur du promu savourait serei-nement tout en se préparant à souffrir davantage dans lessemaines à venir.

LE MANS –de notre envoyé spécial

« SAMEDI SOIR, VOUS DISIEZne pas vous intéresser au clas-sement. On est pourtant bienobligé d’être admiratif…– (Sourire.) Disons que, le lende-main, je regarde quand même oùl’on est. Mais c’est au mois d’avrilque je m’intéresse au classement. Jesuis davantage attentif aux points,qui passent eux-mêmes après le jeu.Le calcul est simple puisqu’onpossède quatorze points après septmatches, soit le tiers de ce dont ona besoin pour se maintenir. C’est unemoyenne exceptionnelle, et nousavons un peu d’avance sur notretableau de marche.– Parler de surprise n’est-il passous-estimer le niveau devotre équipe ?– Bien sûr que c’est une surprised’être là quand tu es promu ! Mais,par rapport à beaucoup d’autres,nous avons un gros avantage qui vabientôt disparaître : nous possédonsde nombreux automatismes. Nousbattons Sochaux grâce à cela,notamment, puisque nous avonsdébuté avec dix joueurs qui étaientdéjà au club la saison dernière. D’iciun mois, nous n’aurons plus cetteavance.

« Surpris de ne pasêtre mis davantageen difficulté »

– Le classement du Mansrisque, en tout cas, d’accrédi-ter de nouveau la thèse d’unChampionnat médiocre…– C’est méchant pour nous !Le Championnat n’a simplementpas encore atteint sa plénitude.À partir de la 12e journée, les chosesvont s’emballer, et une hiérarchies’installera.– Le MUC pourra-t-il alors semaintenir en haut ?– On parviendra encore à sur-prendre si on continue à progresser.

Offensivement, nous devons mieuxgérer notre possession du ballon,varier nos coups dans la largeur etdans la profondeur. Et, défensive-ment, nous avons encore le flux et lereflux à travailler, davantage avan-cer sur le second temps.– Vous avez néanmoins pro-gressé très rapidement aprèsvotre initiale et unique défaitecontre Lyon (1-2)…– J’avais prévenu que ce serait unmatch référence, quel que soit lerésultat. On a beaucoup appriscontre Lyon, notamment dans lanotion de bloc, la capacité à êtretoujours dans le présent et concen-trés. Les joueurs ont retenu la leçon.Ils apprennent vite. Et je suis aussisurpris de ne pas être mis davantageen difficulté par nos adversaires.– Et, à vous voir jouer, voussemblez presque plus à l’aiseen L 1 qu’en L 2, au moins toutaussi efficaces.– Mais notre moyenne de pointsn’est pas meilleure qu’en L 2 (*) : onne peut donc pas dire que c’est plusfacile. (Rires.) Tout le mérite enrevient aux joueurs. Ils se sont misau niveau de laL 1,qui constitue tou-jours une quête du mieux. Ils ont prisconscience de tout l’investissementqu’il fallait avoir dans la préparationet l’état d’esprit. Le plus importantn’est pas ce qu’ils font à l’entraîne-ment, mais en dehors. C’est l’entraî-nement invisible : le sommeil,l’alimentation… Mais je croissurtout qu’il y a de grands talents auMans, et les gens vont rapidements’en rendre compte.– Vous concernant, n’est-il pasaussi satisfaisant de n’être plusconsidéré uniquement commeun entraîneur atypique, auxméthodes décalées ?– Je veux conserver ce côté jovial. Jerappelle d’ailleurs la devise du club :“Humilité, ambition, convivialité.”Mais, à côté de cela, on bosse bien,et il y a de la cohérence dans tout ce

que l’on fait. Dès le mardi, avecl’ensemble du staff, on est déjà dansle match suivant en effectuant ungros travail. J’analyse ainsi beau-coup le jeu de l’adversaire. Et, s’il n’ya pas de révolution chaque fois, il n’ya jamais non plus de copier-collerd’un match à l’autre, surtout quandça marche bien. C’est une remise enquestion permanente.– Vous allez maintenantenchaîner des déplacementsà Nice et Saint-Etienne, entre-coupésdes réceptions duParis-SG et de Lille. Ne craignez-vouspas de rentrer dans le rang ?– Je préfère ne pas en parler. Pas parsuperstition, mais pourquoi vouloirse faire du mal ? On est déjà suffi-samment maso quand on est entraî-neur… On ne se pose donc pas laquestion, et notre discours positifdu moment contient naturellementdes mises en garde. Car, pour nous,toutes les équipes sont costaudes,et chaque match est un nouveauchallenge. »

FRANCK LE DORZE

(*) Le Mans est monté avec 68 pointsen 38 matches, mais Frédéric Hantzfait uniquement référence à la périodeoù il fut entraîneur, soit 20 matcheset 43 points pris.

LE MANS. –Tulio De Melo,quatre buts ensept journées,

s’envoleau-dessus du

défenseursochalien Joao

Miranda.Si les Manceaux

réalisent unexcellent débutde saison pour

leur retour en L 1,ils le doivent

aussi, selonFrédéric Hantz,

leur entraîneur, àleurs qualitésindividuelles.

(PhotoJean-Marc Pochat)

diste. C’était pas mal, avec desjoueurs de couloir (Acimovic àgauche et Mathieu Debuchy à droite)qui ont fait leur boulot offensif etdéfensif. »Comme face à Toulouse (0-0), MattMoussilou n’était même pas sur lafeuille de match. À Metz (2-0), sonapparition avait duré cinq minutesseulement. À Lisbonne, il était cepen-dant titulaire, et il devrait retrouverson poste, mercredi, à Paris. Pourrait-il, un jour, s’inscrire dans ce système àdeux attaquants, qui a bien fonction-né, si Puel venait à le renouveler ?

Quatre matchessans encaisser un but« Ça dépend de lui, répond sonentraîneur. Avec une pointe, on jouevraiment pour lui, il n’a pas d’appelsà faire sur les côtés, il se dispersemoins.MaisMatt s’est unpeuendor-mi. Il n’a pas le volume de jeu nil’agressivité de la saison dernière.C’est un message que je lui ai adres-sé ces derniers temps en ne le met-tant pas dans le groupe. S’il retrouvece qui faisait sa force la saison pas-sée, s’il ne calcule pas et comprendque celui qui donne reçoit, il joue-ra. »Pendant ce temps-là, Odemwingies’est montré à son avantage. Quiincarne mieux que lui le métissagedans le football ? Né en Ouzbékis-tan, le Nigérian a reçu une formationau CSKA Moscou, il joue pour le paysde son père, et a rejoint le LOSC il y aun an, en profitant du tremplin queconstitue la Belgique (il évoluait à LaLouvière). Il lui a fallu une annéepour s’acclimater à un niveau plusrelevé. « J’ai analysé mes erreurs,progresser dans le placement. Enrésumé, j’ai pris la mesure du Cham-pionnat français », dit-il.La déception de Benfica n’a donc pasempêché Lille de rebondir contreNice (avec sept nouveaux titulairespour apporter fraîcheur physique etmentale). Il a intégré le haut du clas-sement, sans concéder un seul butlors des quatre dernières journées deL 1 (avec sept défenseurs différents).Il a trouvé l’équilibre. « On a acquisun peu plus de certitudes, conclutPuel, mais on ne peut pas affirmerque nous sommes définitivementlancés. »

JEAN-LUC GATELLIER

� ARSENAL - EVERTONA U J O U R D ’ H U I , 2 0 H E U R E S(21 HEURES, HEURE FRANÇAISE),À LONDRES, HIGHBURY (TPS Star)ARSENAL : Lehmann – Lauren, S. Camp-bell, K. Touré ou Senderos, As. Cole –Ljungberg, Fabregas, Gilberto Silva,Pires – Bergkamp, Reyes. Entraîneur :A. Wenger.

ANGLETERRE (6e journée)

LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED : 0-0

Tous perdantsLe supposé sommet entre Liverpool et Manchester United a débouché sur un nulsans saveur, qui fait surtout l’affaire du leader, Chelsea.

LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED : 0-0Tempsdoux.Pelouseen trèsbon état.44 917spectateurs.Arbitre :M.Styles.Avertis-sements. – Liverpool : Carragher (61e, tacle à retardement sur A. Smith), D. Traoré(90e + 3, tacledangereuxsur Ronaldo).ManchesterUnited : Scholes(16e, jeudange-reux sur Xabi Alonso), R. Keane (69e, tacle par-derrière sur Finnan).LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Hyypiä, Warnock (D. Traoré, 84e) – Sina-ma-Pongolle(Sissoko,71e),Gerrard(cap),XabiAlonso,Riise–LuisGarcia–Crouch(D. Cissé, 79e). Entraîneur : R. Benitez.MANCHESTER UNITED : Van der Sar – O’Shea, Ferdinand, Silvestre, Richardson–CristianoRonaldo(Park,90e + 3),Keane(cap)(Giggs,89e),Scholes,A. Smith–Roo-ney (Fletcher, 89e), Van Nistelrooy. Entraîneur : A. Ferguson.

LIVERPOOL –de notre envoyé spécial

QU’ON SE RASSURE : notre Ligue 1n’a pas l’exclusivité de l’ennui. EnPremier League, il est possible demettre face à face le championd’Europe (Liverpool) et l’un des clubsles plus riches de la planète (Man-chester United), d’avoir sur le terraindes Gerrard, Van Nistelrooy et Roo-ney, et de bâiller pendant quatre-vingt-dix minutes.Hier, le spectacle fut essentiellementconfiné aux tribunes, où Anfield segaussait de son voisin, avec des« USA, USA » ou « You’re notenglish anymore » (vous n’êtes plusanglais), allusion à la prise decontrôle du milliardaire américainMalcolm Glazer. Sur la pelouse, lestacles sifflaient et la présence sur-prise de Roy Keane – annoncé forfaitpour trois semaines, en raison d’unedéchirure à la cuisse – n’arrangeaitrien. Après avoir essuyé ses cram-pons sur le visage de Sinama-Pon-golle, le capitaine de MU était avertipour un tacle très dur par-derrière surFinnan, son coéquipier en sélectionirlandaise (69e).Il joua finalement l’arroseur arrosé :les crampons de Luis Garcia s’écrasè-rent sur son pied gauche. Keane estout pour au moins deux mois avecune fracture d’un métatarse.

La frustration de CisséIl était plus facile de recenser les fautesque les occasions de but. L’approcheultradéfensive des Reds laissait dubi-tatif. Manchester jouait alors sensible-ment mieux, mais sans étincelle. VanNistelrooy trouva enfin un espace surun décalage de Ferdinand, mais sonlob retomba sur le haut du filet (44e).Liverpool haussa le rythme après lapause. Gerrard montra la voie, de latête (54e), puis de vingt mètres (67e),avant de démarquer Luis Garcia (70e et83e), lequel ne cadra pas ses frappes.« Cissé, Cissé », réclamait Anfield qui

n’eut satisfaction qu’à la 79e minute.Comme à Séville (2-1) mardi, RafaelBenitez n’avait titularisé qu’un Fran-çais, Sinama-Pongolle et, dans sonsystème à une seule pointe, il avaitsacrifié l’ancien Auxerrois. Cissé ron-

geait sa frustration sur le banc. Maisqu’aurait-il pu changer dans un matchà ce point fermé ?C’est le troisième 0-0 de Liverpool enquatre matches. Les Reds n’ont mar-qué qu’un but et sont à 12 points (avecdeuxmatches de retard) de Chelsea. Leseul vrai vainqueur du week-endcompte également sept pointsd’avance (et un match) sur MU. « L’anpassé, avant d’éliminer la Juventus etChelsea de la Ligue des champions,puis de battre l’AC Milan en finale, onavait aussi entamé la saison très dou-cement », avançait Gerrard, le capi-taine de Liverpool. On se rassurecomme on peut.

JEAN-MICHEL ROUET

PARIS-SGHalilhodzicaux prud’hommesLicencié du PSG pour faute graveen février dernier par « son ami »Francis Graille, Vahid Halilhodzic, trèsdiscret depuis, revient faire parler delui aux prud’hommes deSaint-Germain-en-Laye, ce matin à9 heures. Dans son dossier, le PSG aénoncé les reproches à l’encontre deson ancien entraîneur : de « l’échecde sa politique sportive » à « sesdéclarations dans la presse ». VahidHalilhodzic conteste et demande prèsde 8 millions d’euros pour ruptureabusive du contrat. Son avocat, Me

Jean-Jacques Bertrand, va appuyerune partie de sa défense sur le faitque le nom du successeur de sonclient, Laurent Fournier, avait étéofficialisé avant que soit engagée laprocédure de licenciement. – M. Ch.� MALDINI REJOINT ZOFF. – Hier,Paolo Maldini a disputé contre laSampdoria (1-2), à Gênes, son570e match de Serie A. Le défenseurde l’AC Milan, titulaire, a joué toutela partie et égalé le record deprésences en Première Divisionitalienne de Dino Zoff, l’anciengardien de la Juventus. – Y. Ri.� ZEBINA ENCORE BLESSÉ. –Le défenseur latéral de la JuventusTurin, Jonathan Zebina, titulaire hiercontre Ascoli (2-1), a été contraintde sortir dès la 4e minute, victimed’un coup au genou gauche. Selonle service médical de la Juve, lablessure ne serait toutefois passérieuse. Zebina faisait, hier, sonretour après trois semainesd’absence. Lilian Thuram, touché àla cuisse droite, était, lui, encoreabsent. – Y. Ri.� PREMIER BUT D’OWEN POURNEWCASTLE. – Michael Owena inscrit son premier but pourNewcastle, victorieux hier àBlackburn (3-0). Owen, Ballon d’OrFrance Football 2001, a marquéd’une tête piquée sur un centre dujeune Français Charles N’Zogbia(66e), auteur du troisième but.� MARC ROGER FEINTE LE JUGE. –Convoqué par le juge Marc Tappoletlundi dernier, Marc Roger ne s’estpas présenté, a indiqué hierle Journal du dimanche. L’ancienpatron du Servette Genève, déclaréen faillite en début d’année, avaitété mis en examen pour « gestionfautive, banqueroute frauduleuse etescroquerie ». Incarcéré, il avait étélibéré sous caution en juin. Sonavocat, Me Alain Marti, a déclaréque son client « avait peur derevenir en Suisse ». – M. Ch.� FIFPRO : PIAT CANDIDAT. –La FIFPRO, le syndicat internationaldes footballeurs professionnels, vaélire un nouveau président lors deson congrès annuel, aujourd’hui etdemain à Londres. À la tête dusyndicat depuis 1992, l’AnglaisGordon Taylor quitte son poste etdeux candidats sont en lice : leprésident de l’Union nationale desfootballeurs professionnels français(UNFP), Philippe Piat, et le présidentdu syndicat des joueurs espagnols(AFE), Gerardo Movilla. Le Françaispartira favori.

Encasd’égalitédepoints, les équipessontdépartagées par la différence de butsparticulière.

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.1. Getafe ................ 7 3 2 1 0 7 4 +3

2. La Corogne ....... 7 3 2 1 0 4 2 +23. Celta Vigo ......... 6 3 2 0 1 5 3 +24. Osasuna ............ 6 3 2 0 1 3 2 +15. Esp. Barcelone . 6 3 2 0 1 3 3 06. Valence CF ....... 5 3 1 2 0 5 4 +17. Atl. Madrid ....... 4 3 1 1 1 2 2 08. Athl. Bilbao ....... 4 3 1 1 1 5 3 +29. Cadix ................. 4 3 1 1 1 3 3 0

10. FC Séville ......... 4 3 1 1 1 2 2 011. Betis Séville ...... 4 3 1 1 1 1 1 012. FC Barcelone . 4 3 1 1 1 3 2 +113. Majorque ........ 3 3 1 0 2 5 5 014. Saragosse ....... 3 3 0 3 0 2 2 015. Real Madrid ... 3 3 1 0 2 4 5 -116. Santander ....... 3 3 1 0 2 1 2 -117. Malaga ............ 3 3 1 0 2 3 5 -218. Real Sociedad . 3 3 1 0 2 4 9 -519. Villarreal ............ 2 3 0 2 1 3 4 -120. Alavés ................ 1 3 0 1 2 4 6 -2

SAMEDI

VALENCE CF 2-2 LA COROGNEVilla (51e s.p.) Tristan (24e)Miguel (80e) Sergio (83e)

MAJORQUE 5-2 REAL SOCIEDADYordi (5e) Novo (20e)Arango (58e, 59e, 86e) Prieto (45e)Choutos (90e+ 2)

HIER

CADIX 1-1 VILLARREALOlli (45e+ 1) José Mari (38e)

CELTA VIGO 0-1 SANTANDERCasquero (60e)

ATHL. BILBAO 1-2 MALAGALacruz (90e) Edgar (86e)

Hidalgo (90e+ 3)

ALAVÉS 3-4 GETAFENené (6e s.p., 13e, Belenguer (8e)66e s.p.) Riki (26e, 38e)

Pernia (50e)

OSASUNA 1-0 FC SÉVILLEDavid Lopez (63e)

BETIS SÉVILLE 0-0 SARAGOSSE

ESP. BARCELONE 1-0 REAL MADRIDJarque (68e)

ATL. MADRID 2-1 FC BARCELONEFernando Torres (18e) Eto'o (6e)Kezman (46e)

BUTEURS. – 1. Nené (Alavés) ; Eto’o(FC Barcelone) ; Riki (Getafe) ; Arango(Majorque), 3 buts ; 5. Ronaldo (RealMadrid) ; Barkero (Real Sociedad) ; Romeo(Osasuna) ; Villa (Valence CF), 2 buts.

ESPAGNE (3e journée)

ESPANYOL BARCELONE - REAL MADRID : 1-0

Le Realn’y arrive pasTroisième défaite en neuf jours pour les Madrilènes.L’entraîneur, Luxemburgo, est déjà sous pression.

ESPANYOL BARCELONE - REAL MADRID : 1-0 (0-0)Temps doux. Pelouse correcte. 38 950 spectateurs. Arbitre : M. Rodriguez Santiago.But : Jarque (68e). Avertissements.– Espanyol : David Garcia (49e), Costa (56e), Jona-than (79e) ; Real Madrid : Pablo Garcia (47e), SergioRamos (62e, 88e),Helguera (63e).Expulsions. – Real Madrid : Sergio Ramos (88e), Baptista (90e+ 3).ESPANYOL BARCELONE : Kameni – Armando Sa, Jarque, Lopo (cap.), David Gar-cia, Domi – Coro (Jonathan, 59e), Ito, Costa, De La Pena (Yague, 90e) – Luis Garcia(Fredson, 80e). Entraîneur : M.A. Lotina.REAL MADRID : Casillas – M. Salgado, Helguera, Sergio Ramos, Roberto Car-los – Beckham, Pablo Garcia (Guti, 58e) – Raul (cap.), Baptista – Robinho, Ronaldo.Entraîneur : V. Luxemburgo.

BARCELONE –De notre correspondant

MONTJUICH, MONTAGNE mau-dite. Il y a deux saisons, le Real y avaitperdu la Coupe d’Espagne contreSaragosse (2-3 a.p.). L’an dernier, à lamême époque, l’équipe d’AntonioCamacho s’était déjà inclinée face àl’Espanyol Barcelone (0-1), aprèsavoir perdu son premier match euro-péen contre Leverkusen (0-3). Hier,cinq jours après sa défaite lyonnaisesur le même score, une semaineaprès son premier échec en Ligacontre le Celta Vigo à domicile (2-3),le Real du Brésilien Vanderlei Luxem-burgo a reçu une punition plus sévèreencore : 0-1 et deux expulsés ! Deuxde ses récentes recrues, SergioRamos, le jeune défenseur centralaverti deux fois (62e et 88e)et le Brési-lien Baptista, auteur dans les arrêtsde jeu d’un tacle terrible sur Jonathan(90e+ 3).

Le Real finit à neufL’an passé, Camacho avait démission-né de son poste une semaine après sonéchec barcelonais. « Luxe », officielle-ment soutenu par ses dirigeants, joue-ra peut-être son poste lors des deuxprochains matches de Championnat,mercredi face à l’Athletic Bilbao et leweek-end prochain contre Alaves, lepromu qui a tenu récemment en échecle Barça (0-0).Hier, le Real est tombé face à uneéquipe de l’Espanyol, qui, sans êtregéniale, a su rester ordonnée pendanttout le match. Autrement dit, le RealdePerez, celui des « Galactiques », est

devenu accessible à beaucoupd’équipes, malgré le retour hier deRonaldo (suspendu face à l’OL). Celui-ci se procurait justement les deux pre-mières occasions, bloquées par le bril-lant gardien camerounais Kameni (10e

et 31e). Un tir à ras du poteau signéRaul (12e), une fuséede RobertoCarlosqui frôlait le montant droit (19e) et unedernière tête piquée de Ronaldo dansle petit filet (39e) : le Real Madrid man-quait le coche en première périodemais également à la reprise. Robinho,son transfert vedette cette saison, ser-vi par une talonnade de Ronaldo,voyait son tir puissant frapper lalucarne puis ressortir (51e).

Et le tournant du match intervenaitdix-sept minutes plus tard. Sur un coupfranc de De La Pena, Jarque reprenaitde la tête et trompait Casillas (68e). Surle coup, l’arbitre avait sifflé un penaltyavant de laisser l’avantage et de vali-der le but. Les Madrilènes protestaientet sortaient du match au figuré, puis aupropre concernant Sergio Ramos etBaptista. À la 87e, De La Pena man-quait d’aggraver la marque en écra-sant son tir sur la transversale (87e). Laseule bonne nouvelle de la soirée seravenuede… Madrid, où le rival, l’Atleti-co, a fait chuter le FC Barcelone (1-2).

« La situation est récupérable et j’en aiconnu des pires que j’ai toujours sur-montées. Il faut accepter la critique,mais nous devons faire face, moi lepremier », concédait hier Luxembur-go. Il sera très attendu mercredi auSantiago Bernabeu.

FRÉDÉRIC TRAÏNI

PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 21 septembre : Villarreal - Celta Vigo, FCSéville - Cadix, Saragosse-Osasuna,La Corogne - Betis Séville,FCBarcelone -Valence CF,Real Sociedad - Atl. Madrid, Getafe-Majorque, Malaga-Alavés, Santander - Esp. Barce-lone ; jeudi 22 septembre : Real Madrid - Athl. Bilbao.

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Classement finalde la Super-Ligue 2005(après 8 épeuves)1.2.3.4.5.6.7.8.

pts5546414038,5292220,5

ÉTATS-UNISAllemagneGrande-BretagneSuissePays-BasFranceIrlandeBelgique

ALLEMAGNE (5e journée)

� ROMORANTIN - CANNES : 1-4(0-1)800spectateursenviron. Arbitre : M. Bien.Buts. – ROMORANTIN : Perovic (75e) ;CANNES : Ghilas (2e), Braizat (47e), Vigier(57e), Jovial (58e). Avertissements.– Romorantin : Graëchen (65e), Villatte(82e) ; Cannes : Carteron (75e).ROMORANTIN : Ardeois – Ravaux, Bau-douin, Durpes, Da Cunha (Graëchen, 61e)– Begovic (Saboureau, 69e), Dudoit, Vil-latte, Mocka (Samat, 62e) – Fabien, Pero-vic. Entraîneur : L. Lidon.CANNES : Carrat – Djémé, Carteron,Cerielo, Gathuessi – Touré (Louvion, 82e),Kadir, Vigier, Braizat (Perrin, 85e) – Jovial(Blayac, 78e), Ghilas. Entraîneur : G. Ber-nardet.� L IBOURNE-SAINT-SEURIN -TOURS : 2-0 (0-0)960 spectateurs. Arbitre : M. Biton. Buts :Behlow (57e), Dohin (60e). Avertisse-ments. – Libourne-Saint-Seurin : Dohin(86e) ; Tours : Lorthioir (82e).LIBOURNE-SAINT-SEURIN : Potel –Astier, Douence (Berkouch, 80e), Kouassi,Rambier – M. Ligoule, Ngoma (Lespiaucq,90e) – Castant, Dohin, Behlow (Delchié,64e) – Descamps. Entraîneur : D. Tholot.TOURS : Raimbault – Pédemonte (Lor-thioir, 67e), M. Rodriguez, Bertrand(Maréval, 90e+ 1) – Himmer, Fleurival(Tavares, 67e), Soumah, Gondouin – Dou-kantie, Collet, Stéphan. Entraîneur :A. Falette.� NIORT - BOULOGNE-SUR-MER :2-1 (0-0)2 626 spectateurs. Arbitre : M. Grelier.Buts.– NIORT : Barro (65e), Seidou (67e) ;BOULOGNE-SUR-MER : El-Hajri (75e).Avertissements.– Niort : Couturier (22e),Ferrier (62e), Bouard(90e+ 4) ;Boulogne-sur-Mer : Thil (19e), Louiron (16e). Expul-sion. – Boulogne-sur-Mer : Montanier(88e).NIORT : Ott – Biger, Couturier, Chapuis,Ferrier – Nikiema (Jacuzzi, 62e), Fradin,Jallet, Laloui (Seidou, 64e) – Rivière, Barro(Bouard, 76e). Entraîneur : P. Hinschber-gerBOULOGNE-SUR-MER : Menetrier –Louiron (Lecointe, 60e), Tambouret, Puig,Guignery (Hogard, 82e) – Diers, Benaissa,Sankaré,Ducatel(Ehouman,71e) –El-Haj-ri, Thil. Entraîneur : P. Montanier.� PAU - VANNES : 0-2 (0-1)1 200 spectateurs environ. Arbitre :M. Guillard. Buts : Eveno (15e s.p., 75e).Avertissements. – Pau : Vigier (14e),Niang (33e), Millereau (82e) ; Vannes :Besnard (35e), Akloul (87e).PAU : Griffoulière – Nida-Nida (Lacome,19e), Bikoyoï, Vigier, Gardan – A. Niang,Bernardet (Costa,64e), N’Zif, Delaneuville– Labarbe,Darchy (Millereau,61e). Entraî-neur : M. Lévy.VANNES : Revel – Sorin, Poder, Bamba,Akloul – Le Roux, Rjillo (Gomba, 67e),Potier, Besnard (Guyader, 81e) – Do Mar-colino (Forest, 67e), Eveno. Entraîneur :S. Le Mignan.� RAON-L’ÉTAPE - GFCO AJACCIO :3-0 (1-0)600 spectateurs environ. Arbitre :M. Moreira. Buts : Violant (6e), H. Benkaj-jane (75e, 90e). Avertissements. – Raon-

DIVISION 1 FEMMES (3e journée)

SAMEDI

La Roche-sur-Yon-Soyaux ................. 2-2HIER

Saint-Memmie- Lyon .......................... 0-2Paris-SG- Juvisy .................................. 0-4Compiègne-Hénin-Beaumont ........... 1-0CNFEClairefontaine-Toulouse .......... 1-3

� CFA 2, GROUPE D (4e journée,match en retard). – SAMEDI, Cler-mont B - Bastia B : 2-0. À l’issue de cematch,ClermontB est 1er avec18points etBastia B 11e avec 9 points.

� COUPE DE FRANCE (3e tour). – Lesclubs de CFA 2 entraient en lice en Coupede France (au 3e tour) ce week-end. La6e journée du CFA 2 aura donc lieu lessamedi 24 et dimanche 25 septembre.

GROUPE DSAMEDI

Bois-Guillaume-Paris-SGB ............... 4-1Quevilly- GuingampB ........................ 1-1Dieppe-Noisy-le-Sec .......................... 0-0Mantes-Poissy ................................... 0-0Mondeville-RennesB......................... 2-4Villemomble-ASVitré ........................ 2-1Pacy-sur-Eure- ParisFC....................... 1-1Pontivy-Sénart-Moissy ...................... 0-2

HIER

Sainte-Geneviève-des-Bois-Rouen ... 2-3Classement : 1. Guingamp B, 22 points ;2. Paris-SG B, 20 ; 3. Rouen, 19 ; 4. Paris FC,18 ; 5.Sénart-Moissy, 18 ;6.Rennes B,18 ; 7.Noisy-le-Sec, 17 ; 8. Villemomble, 16 ; 9.Bois-Guillaume, 16 ; 10. Poissy, 16 ; 11.Mondeville, 15 ; 12. Pontivy, 14 ; 13. Pacy-sur-Eure, 14 ; 14. AS Vitré, 13 ; 15. Quevilly,13 ; 16. Mantes, 13 ; 17. Dieppe, 13 ;18. Sainte-Geneviève-des-Bois, 12.

GROUPE CVENDREDI

Aurillac -Brive .................................... 0-3SAMEDI

LeMansB -Orléans ............................ 1-0NantesB-Rodez ................................ 1-1Luzenac-Andrézieux ......................... 2-0Yzeure-Poitiers ................................. 1-0Anglet -BordeauxB ............................ 3-3Albi -Montluçon ................................ 3-0

HIER

Saint-ÉtienneB -Balma....................... 2-0ToulouseB -Blois ................................ 5-1Classement : 1. Nantes B, 21 pts ; 2. Rodez,20 ; 3. Bordeaux B, 20 ; 4. Albi, 20 ; 5. LeMans B, 20 ; 6. Toulouse B, 19 ; 7. Saint-Étienne B, 19 ; 8. Orléans, 18 ; 9. Luzenac,18 ; 10. Yzeure, 18 ; 11. Aurillac, 17 ; 12.Blois, 15 ; 13. Brive, 14 ; 14. Andrézieux, 13 ;15. Montluçon, 12 ; 16. Anglet, 12 ; 17. Poi-tiers, 10 ; 18. Balma, 10.

GROUPE BSAMEDI

Endoume-MontpellierB ......................... 2-5Cassis-Carnoux-Jura-Sud ...................... 1-1Agde-RacingCF92 ................................ 2-1LyonB-Gap ............................................ 4-1Martigues-NiceB ................................... 0-1Lyon-la-Duchère-Besançon ................... 0-2LePontet-Fréjus ..................................... 1-1

HIER

MonacoB -Saint-Priest ...................... 4-0SochauxB- Bourg-Peronnas .............. 0-2Classement :1. Nice B, 23 pts ; 2. Jura-Sud,20 ; 3. Le Pontet, 19 ; 4. Saint-Priest, 19 ; 5.Martigues, 19 ; 6. Gap, 18 ; 7. Besançon, 17 ;8. Cassis-Carnoux, 16 ; 9. Lyon B, 16 ; 10.Bourg-Péronnas, 16 ; 11. Montpellier B, 15 ;12. Fréjus, 15 ; 13. Agde, 14 ; 14. Monaco B,14 ; 15. Sochaux B, 11 ; 16. Lyon-la-Duchère,11 ; 17. Endoume, 10 ; 18. Racing CF 92, 7.

CFA (7e journée)GROUPE A

SAMEDI

Épinal - Feignies .................................. 1-0Schiltigheim-Wasquehal ................... 3-0Compiègne-Roye .............................. 1-1

HIER

AuxerreB -Mulhouse ......................... 2-1NancyB-Beauvais ............................. 0-1StrasbourgB -Calais ........................... 0-0LensB -MetzB ................................... 1-0Lesquin-Vauban-Strasbourg ............ 2-0LilleB-Dunkerque .............................. 2-3Classement :1. Nancy B,23pts ; 2.AuxerreB, 23 ; 3. Beauvais, 22 ; 4. Mulhouse, 20 ; 5.Roye, 19 ; 6. Lesquin, 19 ; 7. Strasbourg B,18 ; 8. Épinal, 17 ; 9. Lille B, 16 ; 10. Feignies,16 ; 11. Compiègne, 15 ; 12. Metz B, 15 ; 13.Calais, 14 ; 14. Schiltigheim, 14 ; 15. Lens B,14 ; 16. Dunkerque, 13 ; 17. Vauban-Stras-bourg, 13 ; 18. Wasquehal, 8.

NATIONAL (9e journée)

Cannes tient le rythme VENDREDI

Niort - Boulogne-sur-Mer ............ 2-1Angers-Nîmes ............................ 0-0

SAMEDI

Libourne-Saint-Seurin- Tours ..... 2-0Romorantin-Cannes ................... 1-4Pau-Vannes ................................ 0-2Raon-l’Étape- GFCOAjaccio ....... 3-0CroixdeSavoie - Louhans-C. ....... 1-2Moulins -EntenteSSG ................. 1-1Toulon- Cherbourg...................... 1-1Châtellerault-Bayonne .............. 3-3

Classement1. Libourne-St-Seurin .. 18 9 5 3 1 15 8 +72. Cannes.......... 18 9 5 3 1 14 8 +63. Niort .............. 15 9 4 3 2 11 7 +44. Vannes .......... 15 9 4 3 2 11 10 +15. Raon-l'Étape. 14 9 3 5 1 13 8 +56. Louhans-Cuiseaux . 14 9 4 2 3 10 9 +17. Entente SSG. 13 9 3 4 2 9 7 +28. Toulon ........... 13 9 3 4 2 8 7 +19. Angers .......... 12 9 3 3 3 9 7 +2

10. Tours ............. 12 9 3 3 3 9 10 -111. Boulogne-s.-Mer .... 11 9 3 2 4 14 13 +112. Bayonne ....... 11 9 2 5 2 7 6 +113. Croix-de-Savoie ... 10 8 2 4 2 5 7 -214. Nîmes ............ 9 8 2 3 3 6 7 -115. Moulins ......... 9 8 2 3 3 11 14 -316. Châtellerault . 8 9 1 5 3 6 9 -317. Pau ................ 7 9 1 4 4 6 9 -318. Cherbourg .... 7 8 1 4 3 5 8 -319. Romorantin .. 7 9 1 4 4 7 13 -620. GFCO Ajaccio .... 6 9 1 3 5 3 12 -9

M A T C H E S E N R E T A R D .– Demain, 20 heures : Moulins -Savoie (1re journée). Reste à fixer :Nîmes-Cherbourg (7e journée).PROCHAINE JOURNÉE.– Samedi24 septembre, 18 heures :Entente SSG - Croix-de-Savoie ;19 h 30 : Vannes-Romorantin ;Bayonne-Moulins ; Toulon-Angers ;20 heures : Tours - Raon-l’Étape ;Nîmes-Pau ; Cherbourg - Boulogne-sur-Mer ; Cannes-Châtellerault ;Louhans-Cuiseaux - Libourne-Saint-Seurin. Dimanche 25 septembre,18 heures : GFCO Ajaccio-Niort.

FOOTBALL

SAMEDI

BAYERN MUNICH 1-0 HANOVREDemichelis (10e)

FC COLOGNE 2-1 M'GLADBACHPodolski (12e) Neuville (81e s.p.)Schlicke (30e)

HAMBOURG 1-1 EINTR. FRANCFORTVan Buyten (85e) Cha (90e)

WOLFSBURG 1-1 NUREMBERGKlimowicz (16e) Schroth (88e)

WERDER BRÊME 3-2 BOR. DORTMUNDKlose (37e) Smolarek (8e, 69e)Klasnic (54e)Micoud (78e)

MAYENCE 1-2 VfB STUTTGARTNoveski (77e) Tomasson (76e)

Gomez (87e)

BIELEFELD 0-0 KAISERSLAUTERNHIER

DUISBURG 1-3 LEVERKUSENLavric (31e) Juan (37e)

Berbatov (41e)Athirson (89e)

SCHALKE 04 0-0 HERTHA BERLIN

VENDREDI

CRÉTEIL 2-1 GUINGAMPBoulebda (33e, 90e) Watier (81e)

BASTIA 4-0 CLERMONTJau (13e)André (14e, 66e)Née (76e)

DIJON 0-0 LORIENT

CHÂTEAUROUX 1-1 VALENCIENNESBurle (61e c.s.c.) Savidan (38e)

LE HAVRE 4-0 LAVALK. Traoré (5e, 55e)Lesage (35e)Gauvin (46e)

BREST 0-1 AMIENSDia (24e)

GRENOBLE 0-0 ISTRES

GUEUGNON 3-3 SÈTENiflore (41e) Raynier (9e)Marty (85e) Kharbouchi (38e, 58e)Correia (90e + 3)

MONTPELLIER 0-0 REIMSAUJOURD'HUI

20 H 30

CAEN SEDAN(Eurosport)

CAEN - SEDANAUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE MICHEL-D’ORNANO (Eurosport)CAEN: Planté – Hengbart,Ben Askar, Sorbon, Seube – Gouffran,Leca, Zubar (cap.)ou Deroin, Florentin – Compan, Samson. Remplaçants : Branger (g.), Deroin ouZubar, Thiam, Lemaître, O. Bakari. Entraîneurs : P. Parizon et F. Dumas.SEDAN: Regnault – Ciani, Hénin,Sartre,Ducourtioux – Neumann(cap.), L.Mendy,BelhadjMarin – Boutabout,Gagnier.Remplaçants : Fabre (g.), Amalfitano,Mokake,Abdou, Mahon. Entraîneur : S. Romano.Arbitre : M. Fraise.

PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi23 septembre, 20 h 30 : Guingamp -Bastia (Eurosport), Amiens - Créteil, Cler-mont - Le Havre, Laval - Châteauroux,Lorient - Grenoble, Reims - Dijon ;dimanche25septembre,19 heures :Istres - Caen, Sedan - Gueugnon, Valen-ciennes - Brest ; lundi 26 septembre,20 h 30 : Sète - Montpellier (Eurosport).

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Créteil 18 8 5 3 0 16 5 +112. Bastia 17 8 5 2 1 15 6 +93. Lorient 15 8 4 3 1 12 6 +64. Sedan 14 7 4 2 1 9 6 +35. Valenciennes 13 8 4 1 3 9 9 06. Châteauroux 12 8 3 3 2 9 7 +27. Le Havre 11 8 3 2 3 13 11 +28. Amiens 11 8 3 2 3 10 8 +29. Istres 11 8 2 5 1 7 6 +1

10. Gueugnon 11 8 2 5 1 7 7 011. Grenoble 11 8 3 2 3 5 8 -312. Brest 10 8 2 4 2 7 8 -113. Guingamp 8 8 1 5 2 5 6 -114. Reims 8 8 2 2 4 4 6 -215. Montpellier 8 8 2 2 4 8 12 -416. Clermont 8 8 2 2 4 3 12 -917. Dijon 7 8 1 4 3 5 7 -218. Laval 6 8 2 0 6 6 13 -719. Caen 5 7 1 2 4 6 9 -320. Sète 5 8 0 5 3 7 11 -4

LIGUE 2 (8e journée)

PROCHAINE JOURNÉE. – Demain :M’Gladbach-Werder Brême ; BorussiaDortmund-Bielefeld ; Eintracht Francfort-Bayern Munich ; Hanovre-Wolfsburg.Mercredi 21 septembre : Leverkusen-FC Cologne ; Hertha Berlin-Duisburg ;Kaiserslautern-Mayence ; Nuremberg-Schalke 04 ; VfB Stuttgart-Hambourg.

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.

1. Bayern Munich . 15 5 5 0 0 14 3 +112. Werder Brême . 13 5 4 1 0 16 6 +103. Hambourg ......... 11 5 3 2 0 10 3 +74. Schalke 04 ....... 9 5 2 3 0 6 4 +25. FC Cologne ....... 9 5 3 0 2 9 8 +16. Hertha Berlin .... 8 5 2 2 1 7 5 +27. Leverskusen ..... 7 5 2 1 2 11 10 +18. Kaiserslautern .. 7 5 2 1 2 10 12 -29. Hanovre .......... 6 5 1 3 1 6 5 +1

10. VfB Stuttgart 6 5 1 3 1 7 7 011. Wolfsburg ...... 6 5 1 3 1 6 8 -212. Borussia Dortmund . 5 5 1 2 2 8 9 -113. Bielefeld ......... 5 5 1 2 2 5 8 -3

M'Gladbach ... 5 5 1 2 2 5 8 -315. Eintracht Francfort 4 5 1 1 3 3 9 -616. Duisburg ........ 2 5 0 2 3 7 12 -517. Nuremberg .... 2 5 0 2 3 3 8 -518. Mayence ........ 0 5 0 0 5 2 10 -8

RÉSULTATS1. Pays-Bas, 8 pts ;2. États-Unis et Suisse, 12 ;… 8. France (F. Angot, First de Lau-nay HN ; Godignon, Obelix ; Bertrande Balanda, Crocus Graverie ;E. Angot, Cigale du Taillis), 40.

ÉQUITATION

SAUT D’OBSTACLES – SUPER-LIGUE – COUPE DES NATIONS

Une dernière claqueDerniers hier de la Coupe des Nations à Barcelone, les Français terminentsixièmes de l’édition 2005 de la Super-Ligue, remportée par les États-Unis.

BARCELONE –de notre envoyé spécial

À L’ENTRÉE DU PADDOCK, GillesBertran de Balanda tape avec force etfranchise dans la main de Jean-Mau-rice Bonneau. D’un « Désolé », lecavalier du Sud tente de réconforterl’entraîneur de l’équipe de Franceaprès ce piètre après-midi en Cata-logne. Désolé, il y a de quoi l’être ! LesFrançais ont terminé derniers, hier àBarcelone, de la finale de la Super-Ligue, dont ils finissent, au terme deses huit étapes, à une décevante 6e

place. Sur la piste qui accueillit les JeuxOlympiques en 1992, maintenantrecouverte d’une pelouse, les Bleusont accumulé les fautes. Alors qu’ilspouvaient encore espérer dans leursrêves les plus fous une victoire finaledans cette épreuve, les Français, vain-queurs des deux premières éditions,ont finalement évité de peu la reléga-tion.Comment expliquer qu’une équipeexcellente deuxième dans le très rele-vé concours d’Aix-la-Chapelle à la findu mois d’août soit tombée aussi basquelques semaines plus tard ? FlorianAngot, sa belle-sœur Eugénie, GillesBertran de Balanda et Hervé Godignonn’ont pas pu perdre subitement toutleur savoir-faire ! Comme ses parte-naires, Florian Angot, auteur d’unsans-faute dans la première manchehier après-midi, note que, sur leurs huitpassages, les Français ont commisquatre fautes à la rivière. Puis le pilotede First de Launay s’interroge : « N’a-t-onpas été tropbienenGrandPrix ? »Vendredi, en effet, les cavaliers trico-lores s’étaient particulièrement illus-trés dans l’épreuve individuelle, GillesBertran de Balanda et Florian Angotfinissant respectivement troisième etquatrième. Sondé lui aussi à proposdes raisons de cet ultime échec, HervéGodignon explique que son jeune che-val de neuf ans, Obélix était « un peuéprouvé, un peu las. C’est difficile àson âge d’avoir une successiond’efforts comme celle-là. »Seul le chef d’équipe, Jean-MauriceBonneau, ne cherche pas d’excuse.« Je ne m’explique pas cette dernièreplace, lâche-t-il d’un air découragé. Jeveux éviter de me lancer dans desexplications en m’énervant. Il fautrendre hommage à tous les cavaliersqui ont participé à la Super-Ligue cetteannée. Nous sommes venus à Barce-lone avec la meilleure équipe dumoment. Je crois que c’est une saisonratée. Je suis surtout très déçu, pour les

cavaliers. » La déception s’entenddans la voix de l’entraîneur français.Bonneau cherche parfois un peu sesmots, hésite entre l’autodérision et larésignation. « On a sauvé l’essentiel :nous ne sommes pas relégués ! »,clame-t-il, mi-amusé, mi-désabusé.

Une premièrepour les États-Unis

Sixième (sur huit) de la Super-Ligue2005, la France n’est effectivementpas passée loin d’une catastrophe. Auclassement final, moins de neuf pointsla séparent de la Belgique, dernière ex-aequo avec elle hier et rétrogradée enseconde division. Il y a trois ans àpeine, les Belges étaient médaillés debronze par équipe des Mondiaux deJerez de la Frontera, en Espagne, rem-portés par... la France. Cette année,entre le ratage des Championnatsd’Europe (7e) de San Patrignano, enItalie, et les performances médiocreset surtout très irrégulières en Super-Ligue, la Francedu sautd’obstaclesn’aguère brillé. Or, dans moins d’un anmaintenant, se profile le rendez-vousplanétaire à Aix-La-Chapelle, en Alle-magne. Mais Bonneau veut relativiserla contre-performance de son équipe.« On n’a pas enterré nos parents, cen’est que du sport. On a raté une sai-son. Je pense qu’on s’en remettra.Maintenant, tout n’est pas à jeter.Ceux qui font du haut niveau saurontfaire l’analyse de leurs propres par-cours », espère-t-il.Quand il s’agit de commenter la vic-

toire finale des États-Unis, deuxièmeshier à égalité avec la Suisse, battus parles Pays-Bas, le chef d’équipe françaisretrouve un léger sourire. « Les Améri-cains ont très bien mené leur saisonavec un lot de cavaliers très perfor-mants, très réguliers. Pour moi, l’undes grands points positifs a été decôtoyer tous les quinze jours GeorgeMorris, leur chef d’équipe, qui est ungrand entraîneur. Et la présence desÉtats-Unis donne un côté plus univer-sel à la Super-Ligue », apprécie-t-il.Morris, hiératique, volontiers laco-nique, reconnaît qu’avant la victoiredes ses troupes à Aix-la-Chapelle enaoût, il n’avait jamais cru en un pos-sible succès final. Pourtant, il pouvaitlégitimement se déclarer « très fier »de son équipe, auteur d’un coup demaître pour sa première participationà la Super-Ligue.

AURÉLIEN BOUISSET

LE WEEK-END EUROPÉEN ESPAGNE� ATLETICO MADRID - FC BARCE-LONE : 2-1 (1-1)Buts. – ATLETICO MADRID : FernandoTorres (18e), Kezman (46e) ; FC BARCE-LONE : Eto’o (6e). Avertissements. – Atel-tico Madrid : Petrov (40e), FernandoTorres (53e) ; FC Barcelone : Deco (14e),Ronaldinho (55e). Expulsion. – AtleticoMadrid : Pablo Ibanez (67e).FC BARCELONE : Valdes – Oleguer,Puyol (cap.), Edmilson, Van Bronckhorst –Xavi, Marquez (Larsson, 57e), Deco (VanBommel,75e) –Giuly (Iniesta,65e), Eto’o,Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard.

ITALIE� JUVENTUS TURIN - ASCOLI : 2-1(2-1)Buts. – JUVENTUS TURIN : Del Piero (14e,s.p., 39e) ; ASCOLI : Cariello (32e). Avertis-sements. – Juventus Turin : Camoranesi(87e), Nedved (88e) ; Ascoli : Cristiano(17e), Fini (87e).JUVENTUS TURIN : Abbiati – Zebina(Blasi, 4e), R. Kovac, F. Cannavaro, Zam-brotta – Camoranesi, Emerson, Vieira,Nedved – Trezeguet (Ibrahimovic, 46e),Del Piero (cap.). Entraîneur : F. Capello.�SAMPDORIA- AC MILAN : 2-1 (1-1)Buts. – SAMPDORIA : Bonazzoli (38e),Tonetto (58e) ; AC MILAN : Gilardino(18e). Avertissements. – Sampdoria :Tonetto (53e), Diana (85e), Flachi(90e + 3) ; AC Milan : Seedorf (11e).AC MILAN : Dida – Cafu (Vieri, 79e),Stam, Maldini (cap.), Kaladze – Gattuso(Serginho, 62e), Pirlo (Ambrosini, 73e),Seedorf – Kakà – Chevtchenko, Gilardino.Entraîneur : C. Ancelotti.

l’Étape : Destres (28e) ; GFCO Ajaccio :Santunione (83e). Expulsion. – GFCOAjaccio : Saladini (35e).RAON-L’ÉTAPE: Lambay – S. Fall, Kébé,Billoir – Sekour (Marcilly, 78e), Élie, Guer-riero, Toraman, Violant (Michon, 87e) –Destres (H. Benkajjane, 36e), Bottelin.Entraîneur : F. Touileb et A. Poirot.GFCO AJACCIO : Lombard – Ahou, Jau-reguiberry, Santunione (Griscelli, 86e),Saladini – Cavaglia, Colinet, Lux (Pasqua-lini, 71e), Beneforti– Ojong, Sidibé (Taule-messe, 71e). Entraîneur : B. Gentili.� CROIX DE SAVOIE -LOUHANS-CUISEAUX : 1-2 (1-0)850 spectateurs. Arbitre : M. Beaujeaud.Buts. – CROIX DE SAVOIE : Peslier(35es.p.) ; LOUHANS-CUISEAUX : Chavé-riat (74e), Prasitharath (90e). Avertisse-ments. – Croix de Savoie : Bochu (52e) ;Louhans-Cuiseaux : Chavériat (16e),Romao (44e), Bocandé (87e).CROIX DE SAVOIE : Kokkinis – Leblanc,Adam, Bassinat, Chalier – De La Loma,Bochu, Gosselin (Chapdaniel, 60e), Cama-cho (Guimaraes, 77e) – Peslier (Chevalme,86e), Ouattara. Entraîneur : P. Dupraz.LOUHANS-CUISEAUX : Coffy – Ghari-bian, Mairet (Prasitharath, 73e), Cherfa,Roux – Licata, Bocandé (Genot, 90e),Romao, Bessat – Chavériat, Diallo (Guil-lou, 79e). Entraîneur : D. Garzitto.� MOULINS - ENTENTE SSG : 1-1(0-1)1 404 spectateurs. Arbitre : M. Husset.Buts. – MOULINS : Sola (57e) ; ENTENTESSG : Aristouy (11e). Avertissements. –Moulins : Moreno (60e), Sola (82e) ; San-nois-Saint-Gratien:Ciechelski (37e),Alo’oEfoulou (59e).MOULINS : Levet – F. Cohade (Bouaka,46e), Maronne, Matsimona, Diompy –Bouby, Sola, Cortambert, Guénot (Sagna,52e) – Moreno, Perbet. Entraîneur :A. Tihy.ENTENTE SSG : Maté – Raboteur, Cie-chelski, Behary, Carlier – Stephan, Maha-mat, Gragnic, Planus (Quintin, 68e) –Alo’o-Efoulou, Aristouy (Lempereur, 69e).Entraîneur : D. Caignard.� TOULON - CHERBOURG : 1-1 (1-0)6 200 spectateurs. Arbitre : M. Desiage.Buts. – TOULON : Bilici (1re) ; CHER-BOURG : Boche (85e). Avertissements. –Toulon : Soulas (82e) ; Cherbourg :Medard (18e). Expulsion. – Cherbourg :Medard (33e).TOULON : Pansier – M. Fall, Poggi (Mon-ny-Bille, 69e), Zemzemi, Soulas –Lemoigne, Mayuma, Le Pivert (Andreani,61e), Arroub (Noto, 87e) – Mara, Bilici.Entraîneur : J.-L. Garcia.CHERBOURG : Deneuve – Perrigault,Médard, Boche, Herauville – Tanguy,Lopez, Binet (A. Ouattara, 82e), CarlosMiranda – Dafiutua (Haguy, 46e), Mou-kouri (Gambillon, 88e). Entraîneur :H. Renard.� ANGERS - NÎMES : 0-02 376 spectateurs. Arbitre : M. Auroux.Avertissements. – Angers : Garny (57e) ;Nîmes : Videira (79e). Expulsions.– Nîmes : Oliveras (82e), Videira (88e).ANGERS: Cappone – Kipré, Stassin, Son-nerat, Djellabi – Garny, Assous, Obbadi,

Vendenheim-Montpellier a été reporté.Classement : 1. Juvisy, 12 points ;2. Lyon, 10 ; 3. Toulouse, 9 ; 4. CNFEClairefontaine, 9 ; 5. Soyaux, 7 ; 6. Com-piègne, 7 ; 7. Paris-SG, 6 ; 8. Hénin-Beau-mont, 6 ; 9. Montpellier, 4 ; 10. La Roche-sur-Yon, 3 ; 11. Saint-Memmie, 3 ;12. Vendenheim, 2.

Vaugeois – Rangdet (Clavier, 73e), Thé-réau. Entraîneur : S. Paille.NÎMES : Duchesne – Oliveras, Pasqualet-ti, Kandé, Rabuel – Benhamou, Videira,Canalès, Chavas (Liron, 82e) – Siankam(Di Tommaso, 62e), Colloredo (Douniama,70e). Entraîneur : R. Brouard.� CHÂTELLERAULT - BAYONNE : 3-3(1-1)1 195 spectateurs. Arbitre : M. Marty.Buts. – CHÂTELLERAULT : Talmont (2e

c.s.c. ) , Paul (60e), Yenga (70e) ;BAYONNE : Vareilles (34e), Ipharraguerre(50e), Sartolou (56e). Avertissements. –Châtellerault : Fresnel (26e), Freitas (76e) ;Bayonne : Chakir (13e). Expulsion. –Bayonne : Lestage (7e).CHÂTELLERAULT : Colard – Chauveau,Loosen, Champaux, Wargnier – Freitas,Paul (Pallier, 68e), Fresnel (Zarhrab, 61e),Tréguer – C. Ouattara, Kibuey (Yenga,61e). Entraîneur : P.-Y. David.BAYONNE : Ruffier – Estrade, Sergent,Lalanne (Fauconnier, 61e), Laporte – Louit(Da Rocha, 61e), Lestage, Chakir, Talmont– Vareilles, Ipharraguerre (Sartolou, 55e).Entraîneur : C. Sarramagna.

BARCELONE. – Sur « Oasis »,McLain Ward a contribuéà la deuxième placeobtenue par les États-Unishier en finale.(Photo AFP)

ITALIE (3e journée)

SAMEDI

PARME 1-0 EMPOLICorradi (17e)

INTER MILAN 3-0 LECCEMartins (25e)Stankovic (29e)Cruz (84e)

HIER

JUVENTUS TURIN 2-1 ASCOLIDel Piero (14e s.p.,39e)

Cariello (32e)

LAZIO ROME 3-1 TRÉVISET. Rocchi (20e) Pinga (44e)Pandev (26e)Oddo (87e s.p.)

CAGLIARI 1-1 MESSINESuazo (41e) Donati (30e)

FIORENTINA 4-2 UDINESEFiore (39e) Muntari (28e)Toni (43e, 89e) Iaquinta (90e + 1 s.p.)Donadei (79e)

REGGINA 1-3 CHIEVO VÉRONECozza (11e) Franceschini (19e, 64e)

Mandelli (77e)

SAMPDORIA 2-1 AC MILANBonazzoli (38e) Gilardino (18e)Tonetto (58e)

SIENNE 1-2 PALERMELocatelli (22e) Terlizzi (20e)

Makinwa (56e)

LIVOURNE 0-0 AS ROME

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.- - - - - - - -

1. Juventus Turin . 9 3 3 0 0 7 1 +62. Fiorentina ......... 7 3 2 1 0 8 5 +33. Lazio Rome ...... 7 3 2 1 0 5 2 +34. Palerme ............ 7 3 2 1 0 6 4 +25. Livourne ............ 7 3 2 1 0 3 1 +26. Inter Milan ....... 6 3 2 0 1 8 3 +57. Chievo ............... 6 3 2 0 1 4 2 +28. Sampdoria ........ 6 3 2 0 1 6 5 +19. Udinese ............. 6 3 2 0 1 4 4 0

10. AS Rome ........... 4 3 1 1 1 3 1 +211. AC Milan ........... 4 3 1 1 1 5 4 +112. Parme ................ 4 3 1 1 1 2 2 013. Sienne ............... 3 3 1 0 2 4 6 -214. Cagliari .............. 2 3 0 2 1 3 4 -1

Messine ............. 2 3 0 2 1 3 4 -116. Ascoli ................. 2 3 0 2 1 2 3 -117. Lecce ................. 1 3 0 1 2 1 5 -418. Reggina ............. 0 3 0 0 3 3 9 -619. Trévise ............... 0 3 0 0 3 1 7 -620. Empoli ............... 0 3 0 0 3 0 6 -6

BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina),4 buts ; 2. Adriano, Cruz (Inter Milan) ;Trezeguet (Juventus Turin) ; Terlizzi(Palerme) ; Muntari (Udinese), 3 buts...

PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi21 septembre : Ascoli-Sienne, ChievoVérone - Inter Milan, Empoli-Cagliari,Lecce-Fiorentina, Messine-Livourne,Milan AC - Lazio Rome, Palerme-Reggina,AS Rome - Parme, Trévise-Sampdoria,Udinese - Juventus Turin.

ÉCOSSE (7e journée)

SAMEDI

DundeeU. - Livingston ........................ 2-0Dunfermline-Aberdeen...................... 0-2Inverness-HeartofMidlothian .......... 0-1Motherwell- Falkirk ............................ 5-0GlasgowRangers-Kilmarnock ........... 3-0

HIER

Hibernian-CelticGlasgow ................. 0-1Classement : 1. Heart of Midlothian,21pts ; 2. Celtic Glasgow,16 ; 3. GlasgowRangers,13 ; 4. Hibernian,13 ; 5. Kirlmar-nock, 13 ; 6. Motherwell, 10 ; 7. Aber-deen, 10 ; 8. Inverness, 8 ; 9. Dundee U.,8 ; 10. Falkirk, 4 ; 11. Dunfermline, 2 ;12. Livingston, 1.

BELGIQUE (6e journée) VENDREDI

Mouscron- LaGantoise ...................... 1-2SAMEDI

CercleBruges -StandardLiège ........... 0-3Lierse-Charleroi ................................. 0-0Saint-Trond-Lokeren ......................... 1-2FCBrussels -Anderlecht ..................... 1-1

HIER

Beveren -FCBruges ............................ 0-1Roulers-Westerlo ............................... 0-2GBAnvers- LaLouvière ...................... 1-1Genk-Waregem ................................. 3-1Classement : 1. Standard Liège, 15 pts ;2. Anderlecht, 14 ; 3. FC Bruges, 14 ;4. Westerlo, 13 ; 5. Charleroi, 10 ;6. Waregem, 10 ; 7. La Gantoise, 10 ;8. Lokeren, 10 ; 9. Roulers, 7 ; 10. Genk,7 ; 11. Beveren, 6 ; 12. FC Brussels, 6 ; 13.Saint-Trond, 6 ; 14. Lierse, 5 ; 15.GB Anvers, 4 ; 16. La Louvière, 4 ;17. Mouscron, 3 ; 18. Cercle Bruges, 1.

PORTUGAL (4e journée) VENDREDI

Naval-Boavista ................................... 2-2HIER

Rio Ave-EstrelaAmadora ................. 2-1MaritimoFunchal-Penafiel ............... 2-2V.Setubal -GilVicente ........................ 1-0PaçosFerreira-Acad.Coimbra .......... 2-1Benfica-U.Leiria ................................ 4-0Braga- FCPorto ................................. n.p.

AUJOURD’HUI

Belenenses-GuimaraesNacional Funchal - Sporting PortugalClassement : 1. FC Porto, 9 pts ; 2. Bra-ga, 9 ; 3. Sporting Portugal, 9 ; 4. Rio Ave,9 ; 5. Nacional Funchal, 7 ; 6. V. Setubal,7 ; 7. Belenenses, 6 ; 8. Boavista, 6 ; 9. GilVicente,6 ; 10. PaçosFerreira, 6 ; 11. Ben-fica, 4 ; 12. Naval, 4 ; 13. Estrala Amado-ra, 4 ; 14. Academia Coimbra, 2 ; Mariti-mo Funchal, 2 ; 16. Penafiel, 1 ; 17. U.Leira, 1 ; 18. Guimaraes, 0.

� SUISSE (Coupe, 32es de finale). –SAMEDI, Orpund (D 4) - YOUNG BOYSBERNE : 0-8 ; Bülach (D 4) - FC ZURICH :0-8 ; Ascona (D 4) - SCHAFFHOUSE : 1-3.HIER, Guin (D 3) - THOUNE, 0-1 ; Zoug 94(D 3) - GRASSHOPPER ZURICH : 2-6 ; Cor-taillod (D 4) - YVERDON : 0-2 ; Bex (D 3) -NEUCHATEL XAMAX : 0-4 ; GC Biaschesi(D 3) - SAINT-GALL :1-5 ;Delémont (D 3) -AARAU : 2-3. AUJOURD’HUI, Soleure(D 3) - FC Bâle.Matches concernant les équipes de Divi-sion 1.

PAYS-BAS (5e journée)

VENDREDI

ADOLaHaye - Twente........................ 0-0SAMEDI

Roosendaal - SpartaRotterdam ........ 1-1HéraclèsAlmelo - Waalwijk ............... 0-2NECNimègue - NACBreda ................ 1-1

HIER

AZAlkmaar - AjaxAmsterdam .......... 4-2Utrecht - VitesseArnhem .................. 1-0Feyenoord - Heerenveen .................... 5-1Groningue - PSVEindhoven .............. 1-0RodaJC - WillemII .............................. 0-2Classement : 1. AZ Alkmaar, 15 pts ;2. Feyenoord,15 ; 3. Waalwijk, 15 ;4. PSVEindhoven, 10 ; 5. Héraclès Amelo, 10 ;6. NAC Breda, 7 ; 7. Sparta Rotterdam, 7 ;8. Ajax Amsterdam, 6 ; 9. Groningue, 6 ;10. NEC Nimègue, 5 ; 11. Willem II, 4 ;12. Twente, 4 ; 13. ADO La Haye, 4 ;Utrecht , 4 ; 15. Heerenveen, 4 ;16. Vitesse Arnhem, 4 ; 17. Roda JC, 3 ;18. RBC Roosendaal, 2.

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Arrêtons le gâchisCet homme veut développer son activitémais il ne trouve pas de jardiniers qualifiés.

LAISSONS LEURS CHANCES AUX COMPÉTENCES

LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 9

Noir Jaune

Bleu Rouge10

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Italie* - Russie, 1-4États-Unis* - Belgique, 5-0

Espagne* - Argentine, 3-2Autriche* - France, 1-4

Quarts de finale Demi-finales Finale

EspagneFrance*

13

Russie*États-Unis

41 Russie

France*32

Le groupe mondial de la Fed Cup 2005

En gras, les têtes de série. Le pays suivi d’un astérisque a joué à domicile.

(23 et 24 avril) (23 et 24 avril) (9 et 10 juillet)(9 et 10 juillet) (17 et 18 septembre)(17 et 18 septembre)

« Roland » ouvert le dimancheAlors que l’équipe de France de Fed Cup était attendue en salle de presse,hier, après la remise du trophée, c’est Christian Bîmes qui a surgi derrière lesmicros, oubliant les impératifs de l’actualité et les règles élémentaires de lagalanterie. Le président de la Fédération française a tenu à féliciter, dans unpremier temps, l’équipe russe. Mais après quelques formalités d’usage,M. Bîmes a solennellement annoncé que les prochains Internationaux deFrance dureraient quinze jours : « Le tournoi de Roland-Garros 2006 aura lieudu dimanche 28 mai 2006 au 11 juin, la journée Benny-Berthet étant avancéed’un jour. Nous jouerons donc le premier tour sur trois jours. Le dimanche,douze matches seront lancés sur les trois courts principaux (Chatrier, Lenglenet court no1), ce qui offrira d’excellentes retombées médiatiques puisque l’onsait que le dimanche, les écarts d’audience à la télévision sont importants.C’est un jour de plus de bonheur car Roland-Garros, c’est le bonheur ! (sic) »Le président de la FFT a terminé son speech en annonçant que, dès 2006également, les vainqueurs homme et femme toucheraient un chèque d’unmontant identique. « Mais ça n’ira pas plus loin que les gains des deuxvainqueurs, car je reste persuadé qu’il y a un petit décalage entre les hommeset les femmes… » Un constat très pertinent, tout autant que le couplet météode rigueur : « Il est impératif que tous les tournois du Grand Chelem sedotent d’un toit amovible car la pluie peut perturber les finales. Nous sommesen discussion avancée avec la Mairie et le ministère pour que Roland-Garrossoit doté d’un nouveau central. Peut-être pas demain, mais après-demain… »Il n’y avait donc aucun caractère d’urgence à prendre la parole. – R. L.

ILS ONT DIT � Evgueni KAFELNIKOV (ancienjoueur russe) : « Je suis heureux pourles filles parce que je ne m’attendaispas à ce qu’elles gagnent après la vic-toire de Pierce. Tarpischev, c’estcommeunautremembre de l’équipe, ilest le cinquième gars en Coupe Daviset la cinquième filleen FedCup. Il est làdepuis de nombreuses générations etil est devenu chaque année plus fortpour que tout se concrétise au bonmoment. »

� Tatiana GOLOVIN (équipe deFrance) : « C’était un week-end pleind’émotions, c’était hyper serré jusqu’àla fin. Il faut dire un grand bravo auxfilles, elles se sont battues jusqu’aubout. C’est vraiment dommage deperdre, surtout sur ce central deRoland…Lepublica été fabuleux. Per-sonnellement, je n’avais jamais vuça ! »

LE FILM DE LA JOURNÉE � Dementieva b. Mauresmo,6-4, 4-6, 6-2 en 2 h 42’Comme la veille face à Myskina, Mau-resmo est au cœur d’une rude bagarredès les premiers jeux. Le premiermoment important survient sous laforme d’un incident d’arbitrageà 3 partout sur une balle de Dementie-va que Mauresmo juge dehors maisque l’arbitre donne bonne. La Fran-çaise s’énerve et perd son service pourla quatrième fois sur quatre. Demen-tieva en profite ensuite pour remportersa mise en jeu et mener 5-3, avant deconclure 6-4 en une heure et troisminutes. Un premier set de beau tennismais où Mauresmo ne sert pas trèsbien, surtout en deuxième balle.La Française profite ensuite d’unmoment de flottement de Dementievapour mener 3-0 et balle de 4-0 au deu-xième set. Dementieva recolle à 4 par-tout et obtient une balle de 5-4. Unretour dans le filet l’empêche de brea-ker, Mauresmo prend l’initiative etégalise à une manche partout (6-4 en54 minutes). Comme Mary Pierce laveille contre Dementieva, Mauresmone fait rien en début de troisième setalors que Dementieva brouille le jeupar quelques amorties habiles. Ellemène 3-0 avec double break et restesuffisamment lucide pour conserverson avance. Mauresmo accuse le coupphysiquement et termine le match surquatre fautes directes.� Pierce b. Myskina,4-6, 6-4, 6-2 en 1 h 52’Pierce semble avoir oublié sa fatiguede la veille et attaque le match tam-bour battant. À 3-2, elle obtient quatreballesde breakque Myskinasauve joli-ment. Maisà 3-3, c’est Piercequi faiblitsoudain. Elle accumule les fautes etMyskina s’envole vers la victoire.Lorsque Myskina obtient un doublebreakpour mener4-1 audeuxième set,on ne croit plus aux chances de Pierce.Mais le bras de Myskina se met à trem-bler et elle donne deux jeux à sonadversaire . La Française n’endemande pas tant. Alors qu’elle n’estplusmenée que 4-3, on la voit remettrela gomme. La pauvre Myskina netouche quasiment plus une balle.Pierce gagne le deuxième set 6-4 ets’envole irrésistiblement vers la vic-toire au troisième dans une ambiancede feu. Elle quitte le court central encourant afin de se préparer pour ledouble décisif.� Dementieva-Safinab. Mauresmo-Pierce,6-4, 1-6, 6-3 en 1 h 47’Le court est déjà partiellement dansl’ombre quand commence le doubledans lequel Mary Pierce rempile.L’entame est tendue, marquée partrois pertes de service. Mais DinaraSafina se met très vite dans le coup.C’est elle la plus efficace au filet. Ser-vant à 4-4, Mary Pierce perd son ser-vice blanc, Safina gagne le sien blanc :6-4. D’entrée, Pierce cède son servicedans le deuxième set. La mésaventuresemble la réveiller. Elle lâche tous sescoups et entraîne Mauresmo dans sonsillage. Les Françaises emballent le set6-1. L’ombre s’étend sur tout le stade.Safina perd son service d’entrée, maisMauresmo lâche le sien aussitôt.Les Russes sont plus solides. Au filet,Amélie Mauresmo manque quelquesvolées. À 3-4, Pierce perd une dernièrefois son service. Toujours aussi solide,Safina ne cède qu’un point sur le sien.La Russie a gagné.

ELENA DEMENTIEVA était aux anges après avoirremporté sa première finale de Fed Cup.

« Mon plus beau souvenir »« QUE GARDEREZ-VOUS de cetincroyable week-end ?– C’était ma troisième finale de FedCup et j’ai finalement réussi à lagagner ! J’ai tellement attendu cemoment… Je ne l’oublierai jamais. Jeme sens comblée. C’est mon plus beausouvenir.– Vous sentez-vous dans la peaud’une héroïne ?– Ce n’est pas le succès personneld’Elena Dementieva. C’est le succès detoute l’équipe. Une rencontre de FedCup se gagne ou se perd ensemble. Ceweek-end, Nastya (Anastasia Myski-na) a perdu ses deux matches mais,sans sa victoire contre Venus Williamsen demi-finale, on ne serait pas là.Pareil pour Dinara (Safina) : ce n’étaitpas évident pour elle d’entrer pour ledouble et elle a assumé. Chaquejoueuse a apporté sa pierre à l’édifice.– Racontez-nous votre jour-née…– Je ne croyais pas qu’on serait obligéde disputer un double décisif. Nastyamenait quand même 6-4, 4-1, elle tou-chait presque la victoire. Mais en ten-

nis, tout est possible, on peut mener5-0 et perdre. Quand Nastya a fini pars’incliner, je n’avais plus le choix : il fal-lait que je me prépare à entrer sur leterrain.– Amélie Mauresmo a mis sadéfaite sur le compte du phy-sique. Au troisième set, elle aaccusé le coup, pas vous…– Moi aussi, j’étais fatiguée. Mais j’aicontinué à me montrer agressive, àprendre des risques, à avancer. Jepense avoir fait la différence quand j’aimené 3-0 au troisième set.Ce n’est pasqu’Amélie n’y croyait plus, mais elle aété ébranlée, et moi ça m’a mise enconfiance. C’est très important, dansun troisième set, de marquer l’adver-saire.– Pensez-vous avoir “traumati-sé” Amélie Mauresmo ? Etqu’avez-vous pensé du public ?– Je n’avais pas l’intention de “trau-matiser” Amélie. C’est juste un matchde tennis, nous avons toutes les deuxdonné le meilleur de nous-mêmes.C’est un match qui s’est déroulé dansun excellent esprit. Je n’ai jamais senti

que le public était contre moi. Il encou-rageait Amélie, mais moi, quand jelevais les yeux, c’était sensationnel, jevoyais ces quinze mille personnesmanifester leur soutien à leur joueuse,mais dans une ambiance vraimentamicale.– Avant le match, vous aviezévoqué le fameux “trac” deMauresmo. Pensez-vous quecela ait été un facteur détermi-nant ?– Non, Amélie a su surmonter sontrac. À mon avis, elle l’avait plus, hier(samedi), face à Myskina, que contremoi. Elle était plus concentrée sur lematch et je pense que nous avonsmontré toutes les deux notre meilleurtennis. En tout cas, je pense avoir jouéun de mes meilleurs matches del’année.– Vous avez une forme physiqueimpeccable. À quoi cela est-ildû ?– Quand vous jouez pour votre pays,c’est sensationnel, ça multiplie vosforces. Alors, évidemment, c’était trèsdur pour moi d’effectuer cette transi-tion entre le dur et la terre battue en sipeu de temps, mais quand je joue pourmonpays, jeme sens pousser des ailes.Je voulais absolument gagner cetteFed Cup, et, même en demi-finale del’US Open, j’y pensais.– Après une victoire aussiextraordinaire, il ne vous resteplus qu’à remporter un tournoidu Grand Chelem…– Oui. (Elle sourit.) Et j’espère que cesera Roland-Garros… » – D. B. etV. C.

Tout ça pour çaLe baroud plein de panache de Mary Pierce n’a pas suffi. L’équipe de Francea gâché son grand rêve. Dur, dur…IL A FAIT JOUR ce dimanche surRoland-Garros. Et il a aussi fait nuit.De l’un à l’autre, l’équipe de France acru ne jamais devoir mourir et s’estfinalement éteinte dans la pénombreen applaudissant poliment lesRusses. « C’est sûr que c’est dur àavaler,admit Mary Pierce, la plusphi-losophe au pays des femmes vain-cues malgré ses trois grandes finalesperdues cette année. Mais je suisfière de nous. Je suis fière d’Amélie,elle s’est battue jusqu’au bout.Cruel ? Non. Logique ? Non plus.C’est juste la vie. » Ça en fait partieen tout cas.

La douleur aurait très bien pu ne pasattendre la tombée de la nuit. Les gui-boles lourdes, la frappe moins nociveque d’ordinaire, Mary Pierce, rôtie

comme on pouvait le craindre aprèssa défaite du samedi, lançait degrands SOS contre une Myskina enfind’équerre. Menée 6-4, 4-1, doublebreak, on se disait qu’il n’y aurait plusd’après. Mais d’un coup, allez com-prendre, la finaliste cette saison deRoland-Garros et de l’Open desÉtats-Unis retrouva du combustibleet… tout bascula. Le droit au rêven’était pas mort. Abracadabrant.

« Il n’apasmanquégrand chosepourque Myskina gagne, rappela l’aînéede la bande qui avait envie hier soirde relativiser. Deux jeux… Je savaisque si je perdais, c’en était fini pournous. Alors, je n’ai pas voulu merendrecommeça, jemesuis bagarréeet Georges a trouvé quelques motsquim’ont fait “clic” dans la tête. » Le

capitaine avait eu peur que touts’arrête trop tôt. « Je la voyais regar-der ses chaussures, trafiquer ses che-veux et pendant ce temps-là, elle nejouait pas. Je lui ai dit que les gensn’étaient pas venus pour voir ça. Jel’ai touchée, elle s’est révoltée. » Etcomment !

Dementieva, « superRussian woman »

Mal endimanchée après la défaite, à14 h 55, de Mauresmo, la finale, à17 h 25, lorsque Pierce assénal’ultime retour gagnant contre Mys-kina, allait donc, comme l’année der-nière à Moscou, se décider lors del’ultime double. Pierce avait le cou-teauentre les dents, Mauresmo sem-blait avoir évacuer ses fantômes,mais ça n’a pas suffi. Il était 19 h 57,

la nuit était tombante, les épaulesaussi. Tout avait foutu le camp pourde bon.Capitaine maudit avec l’équipe deCoupe Davis lors d’une triste ren-contre contre l’Inde à Fréjus en 1993,Georges Goven venait de recevoirune nouvelle claque sur une chaise.Pas vraiment comparable, mais pasmoins traumatisante. « Oui, je suisaffecté, assura-t-il. Au moins provi-soirement. Je suis comme un boxeurK.-O. Je suis triste pour mon équipe,mais je considère que c’est unedéfaite, pas un échec. Au début dutroisième set du double, j’y ai vrai-ment cru. »Sur le court, une fois le rêve envolé, iln’avait eu d’attentions que pourAmélie Mauresmo et ses yeux pleinsde larmes. Devant la presse, il persis-ta. « Amélie a été à la hauteur del’événement, c’est Dementieva qui aété encore plus haut. Elle, c’est la“super Russian woman”. Bien sûr,on attendait un petit peu plus deMary et d’Amélie mais elles ont faitleurs matches, avec du cœur et destripes. » Le capitaine ajouta tout demême qu’il aurait « quelques petitsreproches » à faire aux filles lors dudébriefing, qui était prévu hier soir àleur hôtel. « Mais rien de grave.N’allez pas non plus me dire qu’il n’yavait pas un bon esprit, une bonneattitude dans le groupe », atténua-t-il, jurant qu’il n’avait en tout casjamais songé, hier, à parachuter dansl’arène Nathalie Dechy à la place dePierce en simple. « Tout dépendaitde la forme de Mary ce matin (hier).Comme elle était OK, il n’y a pas eudébat. »En revanche, il hésita clairement àassocier Dechy à l’une de ses deuxlocomotives pour le double de clô-ture. « Franchement, j’ai hésité,confirma-t-il. Mais “Nath” avaitpompé beaucoup d’énergie sur lebanc et ce n’était pas commode de lalancer dans le bain. » L’affaire futclassée aussitôt. Mais Pierce en rou-vrit une autre, faisant remarquer que« l’an dernier, comme cette année,on perd en finale sur le double. Il fautpeut-être réfléchir là-dessus. »Empoignant le micro et s’adressant àla foule, Goven avait promis que« tout ça, c’était comme unemusiquequi va rester dans nos cœurstrès longtemps. » Certaines aurontplutôt envie d’oublier.

FRÉDÉRIC BERNÈS

LES DIX DERNIERS VAINQUEURS2005 : Russie2004 : Russie2003 : France2002 : Slovaquie2001 : Belgique2000 : États-Unis1999 : États-Unis1998 : Espagne1997 : France1996 : États-Unis

ROLAND-GARROS. –Elena Dementieva– « super Russian woman »,comme l’a si justementsurnommée le capitainefrançais Georges Goven –aura bien été l’héroïnedu week-end. La patrierusse, reconnaissante,lui doit l’essentielde la victoiredes « Tarpischev girls »sur les Françaises.(Photo Pierre Lablatinière)

RÉSULTATSFRANCE - RUSSIE : 2-3SAMEDI. – Dementieva (RUS)b. Pierce, 7-6 (7-1), 2-6, 6-1 ;Mauresmo b. Myskina (RUS), 6-4,6-2.HIER. – Dementieva b. Mauresmo,6-4,4-6,6-2 ; Pierceb. Myskina,4-6,6-4, 6-2 ; Dementieva-Safina (RUS)b. Mauresmo-Pierce, 6-4, 1-6, 6-3.

TENNIS FED CUP (finale) FRANCE - RUSSIE : 2-3

Un remake qui fait malComme l’an dernier et malgré une Pierce revigorée, la France a perdu au dernier set du double décisif.Après la défaitede Mauresmocontre Dementieva(6-4, 4-6, 6-2), Piercea frôlé la catastrophe.Menée 6-4, 4-1par Myskina, elle opéraun fantastiquerétablissement,s’imposa 4-6, 6-4, 6-2pour remettre les deuxéquipes à égalité (2-2)mais ne fut passuffisamment soutenuepar Mauresmodans le double décisif,gagné par les Russes(6-4, 1-6, 6-3).

LE RIDEAU DE LA FINALE est tom-bé en même temps que la nuit sur lecourt Philippe-Chatrier. Le public,assommé par plus de huit heures detennis et de suspense, est resté sansréaction. Il avait porté les joueusesfrançaises jusqu’au bout du doubledécisif perdu en trois sets et ne savaitplus comment réagir devant le formi-dable succès des Russes, emmenéespar une Elena Dementieva intrai-table, qui avait reçu pour l’ultimematch le soutien exemplaire de lajeune Dinara Safina.Cette rencontre, que l’on prévoyaitacharnée entre les deux nations quis’impliquent le plus dans la Fed Cup,avait tenu toutes ses promesses avecson cocktail de joies, de frustrationset de suspense propre aux grandsaffrontements. Le cadre grandiosedu court Philippe-Chatrier, plein àcraquer sous le doux soleil de sep-tembre, avait ajouté une dimensionsupplémentaire à cette finale qui,depuis deux ans, se jouait devant lestribunes vides de stades moscovitessurdimensionnées.Les joueuses de l’équipe de France ettout le staff se faisaient une fête derecevoir les Russes à Roland-Garros.Fête il y a eu, puisque Mary Pierce etAmélie Mauresmo ont donné cequ’elles avaient à donner pour quel’événement se termine en feu d’arti-fice, mais leur volonté n’a pas suffi.Les deux Françaises ont trouvé enface d’elles une Elena Dementievaplus décidée et plus flamboyanteque jamais, contre laquelle elles sesont cassé les dents, ce qui les a obli-gées à entamer une course folle

après le score à partir du tout premiermatch, exercice usant au possible.Maintenant, pour se consoler d’unedéfaite d’autant plus amère qu’ellese décida au dernier set du derniermatch de la rencontre, les Françaisespouvaient tirer une légitime satisfac-tion d’avoir obtenu la possibilité dejouer le double décisif.Car sur le coup de 16 h 45, hier après-midi, alors que Mauresmo avaitbataillé pendant deux heures et qua-rante-deux minutes avant de s’incli-ner face à Dementieva, Pierce étaiten train de rendre les armes contreAnastasia Myskina. La Russe, quasi-ment inexistante la veille contreMauresmo, au point de déclarerqu’elle venait de jouer le plus mau-vais match de sa carrière, avaitretrouvé la vaillance et l’efficacitéqui avaient fait d’elle la championnede Roland-Garros 2004.Ellemalmenait la pauvre Mary Pierceà laquelle Georges Goven avaitrenouvelé sa confiance malgré soninquiétante défaillance physique dela veille. Myskina menait 6-4, 4-1 etsemblait devoir apporter le pointdécisif à son équipe qui menait deuxvictoires à une. Il suffit alors dequelques hésitations de la Russe aumoment de conclure pour quePierce, piquée dans son orgueil,redevienne la joueuse qui s’étaitqualifiée pour la finale de l’US Openune semaine auparavant et pourcelle de Roland-Garros trois mois etdemi plus tôt.

Tarpischev, la bêtenoire des Français

À partir de ce moment, et jusqu’à lafin de la journée, elle retrouval’usage de sa tête, de ses jambes etsurtout de son bras. Avec toujoursson petit sourire au coin des lèvres,on la vit proprement balayer du courtl’instable Myskina. De 4-1 contre elleau deuxième set jusqu’au momentde sa victoire, Pierce ne céda plusque deux jeux à son adversaire.Jusqu’à ce que la Française n’opèrece sensationnel renversement desituation, le public de Roland-Garrosn’avait pas encore eu l’occasiond’exploser. Pour lui, c’est au momentoù Pierce amorça sa remontée que lafinale commença pour de bon. Aprèsl’avoir portée jusqu’à la victoire, ilentonna une vibrante Marseillaiseen attendant le double décisif. Et jus-qu’au bout du dernier match il élec-trisa le court Philippe-Chatrier… envain, malheureusement.Pour jouer ce dernier double, le capi-taine Goven avait décidé, et on lecomprenait, d’aligner ses deuxjoueuses de simples. L’impression-

nant tandem Pierce-Mauresmo avaittoutes les chances de remporter lepoint décisif, estimait Evgueni Kafel-nikov, présent dans les tribunes.« Sur leur lancée, les Françaises sontfavorites », déclarait au micro deFrance Télévisions l’ancien vain-queur de Roland-Garros, reconvertiaujourd’hui dans le golf et le poker.Du côté russe, le capitaine Shamil

Tarpischev avait choisi la grandeDinara Safina, la sœur de MaratSafin, pour épauler Elena Dementie-va, récente finaliste de l’US Open endouble.Son choix fut le bon. À la présencetranquille de Dementieva, Safinaajouta son bouillonnant entrain etune vista sans défaut qui lui permi-rent de contrer les velléités offen-

sives des Françaises. Dans un matchdébridé où les breaks succédaientaux breaks, il aurait fallu que MaryPierce, éblouissante, fût épauléeplus efficacement par Amélie Mau-resmo qui se chercha durant tout lepremier set, donna la bonne mesurede son talent au deuxième maiss’éteignit au troisième. Mauresmoprit la défaite de plein fouet,

consciente de ne pas avoir tenu saplace dans cette deuxième et der-nière journée de finale.Côté russe, Elena Dementieva rem-porta donc trois points sur trois,comme Anastasia Myskina lors de lafinale de l’année dernière. Et l’air derien, Tarpischev, l’énigmatique capi-taine de Fed Cup et de Coupe Davis,qui porte aussi la casquette de prési-

dent de la Fédération russe, a unenouvelle fois fait la nique aux Fran-çais. Car c’est bien lui qui était sur lachaise de capitaine en 2002 lorsquela France perdit la finale de la CoupeDavis face à la Russie à Paris dans ledernier match, lui qui était encore àla tête de l’équipe russe en juillet der-nier à Moscou lorsque ses joueurss’imposèrent de nouveau 3-2 aux

Français, et en Fed Cup, avant la vic-toire d’hier, il avait déjà triomphédes Françaises l’année dernière enfinale… dans le double décisif.Le week-end prochain, Tarpischevsera une nouvelle fois assis sur lachaise de capitaine pour la demi-finale de Coupe Davis entre la Russieet la Croatie. Qui dit mieux ?

ALAIN DEFLASSIEUX

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Florent SERRA

24 ans,né le 28 fév. 1981àà BordeauxBordeaux1,80 m ; 77 kg Droitier, reversà deux mains

Classement ATP :68e (meilleur classement)Palmarès : 1 titre (Bucarest 2005) ;2 victoires en tournois Challenger(Mexico, Rimini)

� THOMAS EN COQ.– Jérôme Thomas disputera en poids coq le tournoid’Ostrava (République tchèque), du 29 septembre au 2 octobre, car il n’y aurani mi-mouche, ni mouche dans cette compétition. Les autres Français seront leplume Djelkhir, le léger Sow, le super-léger Adriani Vastine, le welter Noël, lemoyen Diambang, le mi-lourd Dovi et le super-lourd Samoudi. Par ailleurs, lemi-mouche Redouane Asloum effectuera sa rentrée face à l’Algérie, le9 octobre à Alger. Les autres Français retenus : le mouche Takoucht, le coqZiouti, le plume Hallab (qui disputera le Mondial en coq), le léger Dangnoko,le welter Chiguer, le moyen Bouhénia et le mi-lourd Piquet.

� CHAVEZ ABANDONNE. – Sous les sifflets des 7 893 spectateurs, samedisoir à Phoenix (Arizona), le prestigieux Julio Cesar Chavez (43 ans, 66,200 kg)a abandonné à l’appel du sixième round face au modeste Grover Wiley(68,300 kg), vendeur de voitures dans le Nebraska, médusé de sa victoire.L’ex-multiple champion (105 victoires, 1 nul, 6 défaites) a prétexté unefracture de la main droite. Néanmoins, il ne compte pas se retirer des rings.S’il est rétabli, il affrontera l’Américain Jesse James Leija en décembre à SanAntonio (Texas). Quant à Wiley (30 ans, 30 victoires dont 14 avant la limite,1 nul, 6 défaites), il s’est vu proposer de combattre le fils de Chavez,l’invaincu Julio Cesar junior (19 ans, 63,500 kg, 22 victoires dont 17 avant lalimite), le 12 novembre à Las Vegas.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES SUPER-PLUME

La fête gâchéeJohnson tombé dans le coma peu avant,la victoire aux points de Barrera devant Peden n’avait plus la même saveur.EN SURCLASSANT aux points l’Aus-tralien Robbie Peden, l’AméricainMarco Antonio Barrera est devenu levéritable champion du monde dessuper-plume, samedi soir, au casino-hôtel MGM Grand de Las Vegas. Mais,lorsque les deux hommes sont montéssur le ring, l’organisateur Oscar De LaHoya et les 10 215 spectateursn’avaient pas le cœur à la fête. Lors ducombat précédent, l’AméricainLeavander Johnson, qui défendait sontitre IBF des légers face au MexicainJesus Chavez, est tombé dans le coma.Durant près de onze rounds, Johnson(35 ans) encaissa beaucoup de coups,mais sans jamais aller au tapis, avantd’être arrêté par l’arbitre. Alors qu’ilregagnait son vestiaire, il chancela,mais ne perdit connaissance que dansl’ambulance le transportant à l’hôpi-tal. Opéré d’un hématome au cerveau,il était toujours dans un état critique,hier.En juin dernier, Johnson s’était emparédu titre IBF vacant en battant l’ItalienStefano Zoff par arrêt de l’arbitre.Il s’agit du quatrième drame survenantcette année sur les rings de Las Vegas.Deux boxeurs étaient déjà tombésdans le coma, avant de récupérer, tan-dis que le Mexicain Martin Sanchez,mis K.-O. par le super-léger russe

Rustam Nugaev, le 2 juillet dernier, estdécédé.Peut-être à cause de cette nouvelletragédie, ou de son amitié pour Pedenqui lui avait servi de sparring-partnerpour quatre combats, Barrera s’est lar-gement imposé aux points (118-109,118-108, 118-108), mais sans jamaisenvoyer son adversaire au tapis. Audernier round seulement, un crochetdu gauche à la mâchoire ébranlal’Australien.

Amis pour la vie« J’étais trop habile, trop rapide pourlui, commente le nouveau championdu monde unifié des super-plume. Jel’ai surclassé. Mais nous restons amispour toujours. »S’attendant à voir Barrera, monté surle ring avec la ceinture WBC, travaillerau corps, Peden évolua avec une gardebasse. Dès lors, le Mexicain visa levisage du champion IBF. Au quatrièmeround, un choc de têtes provoqua unecoupure au-dessus de l’œil gauche deBarrera. Mais, grâce à ses directs dugauche et parfois à son travail au corpset à des séries, il mena en permanence,tandis que l’Australien n’osa pasprendre de risques, provoquant dessifflets des spectateurs en fin decombat. Au dixième round, Barrera se

vit sanctionner d’un point pour coupbas.« Je suis déçu de ma performance,reconnaît Perden (31 ans, 25 victoiresdont 14 avant la limite, 3 défaites),mais j’ai affronté une légende. Je mesentais lent et avec un temps deretard. » Barrera (31 ans, 61 victoiresdont 42 avant la limite, 4 défaites)pourrait maintenant affronter le

Panaméen Vicente Mosquera, cham-pion WBA de la catégorie, ou le vain-queur du duel entre le Mexicain ErikMorales et le Philippin Manny Pac-quiao (prévu seulement le 21 janvierprochain). Barrera compte deux vic-toires et une défaite, à chaque fois dejustesse, contre Morales, tandis quePacquiao est le dernier vainqueur deBarrera, en novembre 2003.– A.-A. F.

BOXE CHAMPIONNAT WBA DES MOUCHE

Asloum en espionLe Français assiste, aujourd’hui à Tokyo, au combat Parra-Sakata. Il défiera levainqueur le 5 décembre à Bercy.JAMAIS PEUT-ÊTRE auparavantun boxeur français n’a voyagé si loinpour observer son futur adversaire.En effet, Brahim Asloum est arrivé,hier matin à Tokyo afin de suivre lechampionnat WBA des moucheentre le Vénézuélien Lorenzo Parraet le Japonais Takefumi Sakata,aujourd’hui au Korakuen Hall, petitesalle située dans le gigantesquecomplexe Dome, en plein centre deTokyo. « Je tenais à être là, avoueAsloum, car on n’a pas la mêmeimpression devant une cassettequ’aubord du ring. »Quel que soit levainqueur, le Français est quasiassuré de le défier, le 5 décembreprochain au palais omnisports deParis-Bercy.« J’ai déjà entamé les négociationsavec Juan Santana, le manager deParra, et nous sommes déjàd’accord, affirme le promoteurMichel Acariès. Et, même si Sakata

gagne, il viendra àBercy,même si lesJaponais n’ont pas l’habitude dedéfendre leur titre à l’étranger. Eneffet, j’entretiens de bonnes rela-tions avec ses managers, la familleAkinera, avec qui j’avais travaillé dutemps de l’Ouzbek Orzubek Naza-rov, championWBA des légers, dansles années 1990. »

Quatrième défenseen Asie

Aujourd’hui, l ’ invaincu Parra(27 ans, 1,63 m, 25 victoires dont17 avant la limite) part légèrementfavori pour battre de nouveau Saka-ta. En juin 2004, déjà à Tokyo, leVénézuélien s’était difficilementimposé aux points (117-111,115-113, 114-114), le Japonaisdéplorant une fracture de lamâchoire.Depuis, Sakata, classé numéro troisWBA, derrière Asloum et le Thaïlan-

dais Kaowichit, a remporté deux vic-toires face à des inconnus, tandisque Parra a conservé deux fois sontitre aux points aux dépens du Sud-Coréen Yo Sam Choi, en septembre2004 à Séoul, et du Japonais Naka-numa, en janvier passé à Tokyo.Pro depuis mars 1999, Parra détrô-nait l’invaincu champion WBA desmouche, l’Américain Eric Morel, endécembre 2003 à Porto Rico. Depuis,il a donc conservé trois fois son titreen Asie. Quant à Sakata (25 ans,1,71 m, 24 victoires dont 10 avant lalimite, 1 nul, 2 défaites), pro depuisdécembre 1998, il a disputé tous sescombats à Tokyo.« J’ai vu la cassette de Parra lorsqu’ildevient champion contre Morel,remarque Asloum. Il est très fort,plus ou moins complet. Mais je vaisbeaucoup observer les deuxboxeurs, car le Japonais peut lebattre. Si Sakata gagne, ce sera plus

compliqué pour le faire venir à Bercy.Mais si je devais l’affronter au Japon,ça me dérangerait pas. »

Accompagné à Tokyo par son entraî-neur Louis Acariès, Asloum a assistéà la pesée, hier après-midi. Et, dèsdemain, il rentre en France.

« J’ai déjà repris l’entraînement avecun préparateur physique, précisel ’ex -champion de France etd’Europe, et d’ici une semaine jemettrai les gants contre un sparring-partner. Pour le 5 décembre, je nepensepas allermepréparer à l’étran-ger, mais c’est Louis qui décidera. »

ANDRÉ-ARNAUD FOURNY

AUJOURD’HUIÀ 18 heures (11 heures, heure fran-çaise),KorakuenHallàTokyo.Cham-pionnatWBAdesmouche (12x3) :Parra (VEN)-Sakata (JAP).

TENNIS FED CUP (finale) – FRANCE - RUSSIE : 2-3

AGENDALes têtes de série et Français(es) engagé(e)s cette semaine.� COUPE DAVIS (23-25 septembre). – Demi-finales : Slovaquie-Argentine (à Bratis-lava, indoor) ; Croatie-Russie (à Split, indoor).� PÉKIN (CHN, WTA Tour, dur, 585 000 $, 19-25 septembre). – Sharapova (1) ; Daven-port (2) ;V.Williams (3) ; S.Williams (4) ;Molik (5) ; Jankovic (6) ;Golovin (7) ; Pennetta(8). Tenante du titre : S. Williams (USA).� CALCUTTA (IND, WTA Tour, indoor, 170 000 $, 19-25 septembre). – Myskina (1) ;Likhovtseva (2) ; Mirza (3) ; Camerin (4) ; Serra Zanetti (5) ; Pous Tio (6) ; Sprem (7) ;Fujiwara (8). Nouveau tournoi au calendrier.� PORTOROZ (SLV, WTA Tour, dur, 140 000 $, 19-25 septembre). – Farina (1) ; MedinaGarrigues (2) ; Peschke (3) ; Koukalova (4) ; Bartoli (5) ; Srebotnik (6) ; Benesova (7) ;Vinci (8) ; … Pin, Beltrame. Nouveau tournoi au calendrier.

� NADAL PUISSANCE DIX. – La course-poursuite continue entre RafaelNadal et Roger Federer au tableau d’honneur 2005. L’Espagnol a remportéhier à Pékin son dixième titre de l’année, égalant le numéro 1 mondial quiavait fait de même la semaine dernière à l’US Open – c’est la première foisdepuis 1981 que deux joueurs remportent dix titres en une saison. Opposé enfinale à Guillermo Coria, Nadal a cédé le premier set avant de dérouler (5-7,6-1, 6-2), profitant de la fatigue manifeste de l’Argentin. C’est la troisièmefois cette année que le champion de Roland-Garros domine Coria en finale,après celles de Monte-Carlo et de Rome.

Mauresmon’avait pas les armesLa numéro 1 française a perdu son simple et le double décisif. Autopsie d’un double échec.

ELLE A ÉTÉ BATTUEPAR PLUS FORTE QU’ELLE« La première explication s’appelleDementieva », déclara Amélie Mau-resmo à l’attaque du douloureuxexercice qui consistait, hier soir, àtenter d’analyser ses défaites ensimple et en double. « Elena a réussiun grand week-end. Elle a porté sonéquipe et, si Safina a été capable detenir si bien en double, c’est aussiparce que Dementieva était solideà ses côtés. » Pour Loïc Courteau,entraîneur de l’équipe de France etd’Amélie Mauresmo, Dementievaa su, en agressant sans arrêt sajoueuse, la placer sur le reculoir, etl’empêcher de se libérer : « Petit àpetit, Amélie s’est placée trop loin dela ligne et elle a subi la dominationde la Russe. » Georges Goven a vudes choses positives chez Maures-mo, et d’autres qui l’étaient moins :« Elle est parfois retombée dans seserrements », a-t-il avoué du boutdes lèvres.

ELLE A MANQUÉ TROPD’OCCASIONS, EN SIMPLE

COMME EN DOUBLE« J’ai des regrets au niveau dupremier set, déclara Mauresmo àchaud. J’ai eu des occasions de fairela différence, mais je ne suis pas arri-vée à concrétiser ces opportunités.C’était rageant. Frustrant. Autroisième set, j’ai la possibilité derevenir de 0-3 à 3-2, balle de 3-3,mais je perds 6-2 ! Il est évidentqu’aujourd’hui je n’avais pas lesarmes. J’ai donné le meilleur, maisce n’était pas suffisant. »Pour Courteau, le diagnostic estclair :« Amélien’a pas réussi à éleverle niveau de son jeu. Son coup droitn’était pas assez long. L’explicationest technique : quand elle le frappeen arrière, avec sa prise fermée àtrois doigts, ça ne peut pas marcher.Amélie a les moyens de changercette technique (en avançant), maiselle n’y est pas parvenue aujourd’hui(hier). »« Lorsqu’elle s’engage dans ses

frappes, son coup droit est bonmais,dans le cas contraire, il perd son effi-cacité. C’est unproblèmed’intentionde sa part », estime Xavier Moreau,son préparateur physique.

ELLE A ÉTÉ UN PEUCOURTE PHYSIQUEMENT

Préparateur physique de Mauresmo

et de l’équipe de France, XavierMoreau souligne qu’à force dereculer sous la pression de Demen-tieva la numéro 1 française, pourtantaffûtée, a dû parcourir beaucoupplus de terrain, et c’est ainsi qu’elle afini par épuiser ses forces : « Et, enplus, sa frustration de ne pas concré-tiser les occasions l’a tendue, ren-

dant l’effort plus difficile encore. »Pour Courteau, Dementieva s’estmontrée supérieure à Mauresmophysiquement, ce qui a facilité sasuprématie mentale : « En troisjours, elle n’a jamais baissé deniveau ! Force est de constaterqu’Amélie, aujourd’hui, accuse tropde hauts et de bas… »

REMISE DE SESÉMOTIONS EN SIMPLE,ELLE N’A PAS RÉUSSIÀ SE TRANSCENDER

EN DOUBLE« La déception a été de courtedurée », dira Mauresmo en évo-quant ce qui se passa entre le

moment où elle s’inclina contreDementieva et celui d’entrer sur lecourt en double, avec Pierce quivenait de battre Myskina. « Pourmoi, ce n’était pas fini. Il fallait deuxpoints, peu importe lesquels. J’ai faittout un travail de récup car j’étaisassez fatiguée après le simple. J’airegardé le match de Mary. Il fallaitaller chercher le dernier point…Mais nous sommes rentrées troptard dans la partie. J’assume entière-ment mes responsabilités dans cedoubleet dans cette rencontre.D’ail-leurs,j’ai eu un coup de mou, à 2-2,au troisième set. C’est sûr mais, àchaud, je suis incapable de direpourquoi…»

ELLE VA ESSAYERQUAND MÊME

DE RESTER POSITIVE« Il y a eu des moments extraordi-naires dans tout ce week-end, dit-elle en pensant au public en premierlieu. On gardera ces souvenirs-là,une fois que la défaite sera digérée.Je sais déjà que je repartirai en FedCup, l’année prochaine. Je suisdéçue, c’est un peu dur…Je vais voirce que j’aurais pu fairemieux, ou dif-féremment. J’ai deux semainesavant le prochain tournoi. Je vais meremettre au boulot. Je fais unmétier,oùonseprend des claques, c’est nor-mal. Est-ce que je vais repartir dansdeux jours ? Deux semaines ou deuxmois ? Heureusement, je suiscapabledeme regarder dans la glaceet de me dire que j’ai tout donné. »« Il faut continuer à bosser ! »estime Courteau, qui envisaged’avoir davantage recours à la vidéopour la part technique du boulot.À Georges Goven, le mot de la fin :« Amélie doit absolument continuerà croire qu’elle est une attaquante. »Dispose-t-elle réellement desmoyens pour le prouver à l’occasiond’un grand match ? Hier, tout le« clan » Mauresmo cherchait à s’enpersuader, mais personne n’en étaitabsolument certain.

DOMINIQUE BONNOT

BUCAREST (ATP, terre battue)

Serra s’est libéréLe Bordelais, qui n’avait jamais gagné deux matchesconsécutifs sur le grand circuit, en a aligné cinq pourenlever son premier titre.ET DIRE QUE tout aurait pu s’arrêterlà, dès le premier tour. Lundi dernier,tout juste débarqué à Bucarest, FlorentSerra affronte le modeste RoumainVictor Crivoi, 318e à l’ATP et présentdans le grand tableau grâce à unewildcard. Mené 6-3, 5-4, le Bordelais passeà trois reprises à un point de la défaite.Une mésaventure dont il est coutu-mier : en six ans de carrière pro, ilaffiche tout juste 17 matches sur legrand circuit (6 victoires, 11 défaites)et son meilleur résultat est... un deu-xième tour.Mais Serra est un guerrier quand il n’aplus rien à perdre. Il sauve ces troisballes de match, enlève le tie-breakquisuit et finit par dominer l’obscur régio-nal de l’étape. « J’ai eu beaucoup dechance lors de ce premier tour, racon-tait-il hier. Depuis, le miraculé ne s’estplusarrêté.Après avoir écartéVolandriau deuxième tour (1-6, 6-4, 6-3), il asuccessivement surclassé Paul-HenriMathieuen quart (6-3, 6-1)puis AndreïPavel en demie (6-7, 6-2, 6-3).Hier, pour sa première « grande »finale, Serra n’a pas tremblé. Opposé àun autre spécialiste de la terre battueen la personne d’Igor Andreev, le Fran-çais avait préparé son coup.« Je savaisqu’il ne fallait pas le laisser faire le jeu.Avec Jérôme (Potier, son coach), ons’était dit que je devais être agressif. Jesuis rentré dans le court, j’ai lâché lescoups, et ça a souri. » Parti tambourbattant, il prit deux fois le service duRusse pour se détacher rapidement3-0. Pendant 45 minutes, la pluie inter-rompit alors la partie. Revenu sur lecourt, il rendit un de ses deux breaks

avant de reprendre aussitôt l’engage-ment d’Andreev pour conclure le set.Le second fut une formalité (6-3, 6-2enen 1 h 36’).Classé au-delà de la 200e place audébut de l’année, 68e à l’entame dutournoi, le Bordelais (24 ans) s’éton-nait à peine du joli coup qu’il venait deréaliser. « En fait, je ne réalise pas tropencore, rigolait-il. Mais si on m’avaitdit ça au début de l’année, je nel’aurais pas cru. » Il est devenu en toutcas troisième Français vainqueur cetteannéesur lecircuit principal aprèsGas-quet à Nottingham et Monfils à Sopot.Et dire qu’à un point près…

JOSÉ BARROSO

RÉSULTATDotation : 323 250 �Finale : Serra b. Andreev (RUS),6-3,6-4.

ROLAND-GARROS. – Il y avait longtemps qu’Amélie Mauresmo rêvait de cette finale à Roland-Garros. Mais, endépit du réconfort de son capitaine, Georges Goven (à gauche), et de Nathalie Dechy (à droite), le rêve s’estinexorablement transformé en cauchemar hier pour la Française. (Photo Richard Martin)

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FOOTBALL 08.15Championnat d’Espagne. 3e journée. Espanyol Barcelone - Real Madrid.

Sport + 105 minRediff. à 14 h

BASKET 12.30Euro H. 1er tour. Groupe A. Allemagne-Russie. À Vrsac (SEM).

Sport + 90 min

FOOTBALL 13.15Ligue des champions. 1 re journée. Groupe C. Werder Brême (ALL) - FC Barcelone (ESP).

Eurosport 60 min

MOTO 15.00Championnat du monde. MX 2. GP d’Irlande.

Eurosport 2 60 min

MAGAZINE 15.45« Athletix » Sport + 30 min

BASKET 16.15Euro H. 1er tour. Groupe B. Croatie-Turquie. À Podgorica (SEM).

Sport + 90 min

MAGAZINE 17.30« Eurogoals » Eurosport 45 min

VOLLEY-BALL 18.00Euro F. 1er tour. Poule 2. Italie-Turquie. À Pula (CRO).

Sport + 90 min

MAGAZINE 19.00Match retour L’Equipe TV 26 min

JOUR DE SPORT 19.45Canal + Sport 60 min

LIGUE 2 MAG 19.45Eurosport 30 min

TOUT LE SPORT 20.10France 3 8 min

FOOTBALL 20.15Ligue 2. 8e journée. Caen-Sedan.

Eurosport 135 minRediff. demain à 9 h

MAGAZINE 20.20« Plus près des artistes »Invité : Tony Estanguet.

France 4 30 min

FILM 20.45« Space Jam », de J. Pytka (1996). Avec Michael Jordan.

RTL 9 105 min

FOOTBALL 20.45Championnat d’Angleterre. 6e journée. Arsenal-Everton.

TPS Star 140 min

SOYONS SPORT ! 20.50Invités : Alain Giresse et Claude Droussent. Voir article.

France 4 95 min

BASKET 21.15WNBA. Play-offs. Finale. Match 3. Sacramento Monarchs - Connecticut Sun.

Sport + 90 minRediff. demain à 16 h

FOOTBALL 22.10Championnat du Portugal. 4e journée. CD Nacional - Sporting Club Portugal.

Canal + Sport 115 min

FOOTBALL 22.30Championnat du monde des - 17 ans. Groupe B.Mexique-Australie. À Lima (PER).

Eurosport 105 minRediff. demain à 10 h 45

FOOTBALL 22.45Championnat d’Argentine. 7e journée. River Plate - Vélez Sarsfield.

Sport + 105 min

MAGAZINE 23.50Rallye WRC. Retour sur le rallye de Grande-Bretagne.

W 9 55 minRediff. mercredi à 22 h 25

RALLYE MAGAZINE 01.30TF 1 40 min

UCI Pro Tour (individuel)

Prochaine épreuve : Championnat de Zurich,dimanche 2 octobre (le Championnat du monde,dimanche 25 septembre à Madrid, accorde 50,40 et 35 points aux trois premiers).

209140139136131130129128126121

(+25)

(+17)(+2)(+1)

DI LUCA (Liquigas-Bianchi)Ullrich (T-Mobile)Armstrong (Discovery Channel)Vinokourov (T-Mobile)Leipheimer (Gerolsteiner)Julich (CSC)Hincapie (Dsc)Petacchi (Fassa Bortolo)Rebellin (Gerolsteiner)Boonen (Quick Step)

1.2.3.4.5.6.7.8.9.

10.… 25. Moncoutié (Cofidis), 70 ; 73. Moreau (Crédit Agricole), 28 ; 80. Brochard (Bouygues Telecom), 25 ; etc.

GILBERT (BEL, Française des Jeux)Turpin (AG2R Prévoyance)Fédrigo (Bouygues Télécom)Valentin (Auber 93)Gadret (Jartazi)Plouhinec (Bretagne Jean Floc’h)McGee (AUS, Fdj)Brochard (Btl)Casper (Cofidis)Jégou (Fdj)

1621086560535150505050

Coupe de France 2005(après 13 manches)1.2.3.4.5.6.7.8.9.

10.Prochaine manche : Paris - Bourges, le 6 octobre.

TÉLÉVISION LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »

Pic et pic et polémiquesFRANCE 4. 20 h 50. Mag. Soyons sport ! 95’.

« ZIDANE A-T-IL UN AVENIR enéquipe de France ? » La questiondétonne dans l’euphorie générée parle retour providentiel du meneur de jeuen sélection. Ce débat sur l’âge ducapitaine inaugure la rentrée deSoyons sport ! Pour sa deuxième sai-son, le magazine hebdo de France 4entend faire des étincelles sur la TNT,comme le confirme le second thèmeexplosif de l’émission : « Cyclisme, onnous cache tout, on nous dit rien. »Récompensé par l’Ithème (*) du maga-zine sportif 2005, le rendez-vous ani-mé par Patrick Montel et FrédériqueBangué a un peu dégraissé son effectif

à la trêve. « L’émission était un peutrop fourre-tout », explique Montel. Lachaîne a donc allégé sa formule, lenombre de débats passant de trois àdeux, les couverts étant limités à neuf.Pour « muscler [s]a table », Montel arecruté « deux grandes gueules » àl’intersaison : Francis Lalanne et Jean-Claude Perrin. La place d’honneur esttoujours réservée à une personnalitéhors sport (ce soir, le comédien Fran-çois Berléand), tandis qu’un grandtémoin est convié à alimenter chaquedébat : Alain Giresse évoquera le casZidane et Claude Droussent, directeurdes rédactions de L’Équipe, reviendra

sur la situation du cyclisme. L’émissions’achèvera sur un « bloc-notes » :« Cette nouvelle rubrique sera un peudans l’esprit des fameuses “couver-tures auxquelles vous avez échappé”de Charlie-Hebdo, précise Montel. Çanous permettra de survoler d’autresdébats piochés dans l’actualité duweek-end. » À vos couteaux.

JOCELYN LERMUSIEAUX

(*) Prix allant aux meilleurs programmesdes chaînes du câble, du satellite et dela TNT.

W 9 prend la routeW 9. 23 h 50. Mag. Rallye WRC. 50’.NÉGLIGÉPAR LATÉLÉVISIONFRANÇAISEmalgré les succès de SébastienLoeb,le Championnat du monde des rallyes (WRC) compte un nouveau partenaire média-tique inattendu : W 9. La chaîne de la TNT, filiale de M 6 originellement dédiée autriptyque « musique-action-détente », lance ce soir le magazine Rallye WRC, àquatre manches de la fin de la saison.« Le rallye est très spectaculaire, estime PierreRobert, directeur adjoint de la chaîne en charge des programmes. Et cette disciplineintéresse de plus en plus de monde. » Le pari de W 9 est que, parmi ce petit monde,se trouve sa cible : les 19-34 ans. « Lemagazine s’adresseaux passionnésmais aussiaux jeunes qui aiment l’adrénaline », précise Pierre Robert. Il privilégiera ainsi lesimages de la course, dans un esprit proche du direct, avec des séquences sans com-mentaire. Novice dans le domaine sportif, W 9 profitera des compétences du servicedessports de M 6,qui traite déjà durallye dansson émissiondominicaleTurboSport.Elle enverra, en sus, une équipe de tournage lors des courses européennes pourdévoiler les coulisses de l’épreuve, notamment chez Citroën. L’écurie de Loeb,explique Pierre Robert, lui donnera « un coup de main amical ».

FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTON

L’ÉQUIPE TV6. L’édition du matin. 10. L’édition de lajournée. 18.30 La grande édition. 19.Match retour. 22.30 L’édition de la nuit.

INFOSPORT6. Journal tous les quarts d’heure.

LE COIN DES RADIOSToute la journée. France Info. À 8 et à38 de chaque heure, chronique spor-tive. 6.40 et 7.40 France Inter. 6.45RTL. Le Journal des sports. 7.40Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP. 18.RMC. Luis attaque. 18.52 RTL Mégas-port. 19. Sud Radio. Sud Radio Sports.19.30 RMC. Global Sport. 19.55Europe 1. Europe Foot. 20. RMC.Coach Courbis. 20. RTL. On refait lematch. 21. RMC. Le meilleur de DKP.21. Europe 1. Europe Sport. 22. RMC.Le meilleur de Luis attaque.

GRAND PRIX D’ISBERGUES

McEwen pris au piègePour avoir joué aux plus fins, l’Australien et son équipe se sont fait souffler la victoirepar le Belge Eeckhout.ISBERGUES –de notre envoyée spéciale

UNE CENTAINE DE MÈTRES aprèsla ligne, Frédéric Amorison essaied’être discret mais la colère déborde etrougit son visage. Échappé depuis lami-course, en compagnie de six autrescoureurs et sans cesse à l’attaque dansle final, malgré le retour de septhommes, il a reçu l’ordre de couper soneffort au moment du sprint final, alorsqu’il était seul en tête, avec quelqueslongueurs d’avance. Depuis le siège desa voiture, le directeur sportif del’équipe Davitamon-Lotto, HermanFrison, a tranché et lui a crié dansl’oreillette : « Tu t’arrêtes. C’est toutpour Robbie ! »Seulement, derrière Amorison, RobbieMcEwen,un des plus grandssprinteursdu moment, favori pour les Champion-

nats du monde à Madrid, dimancheprochain, n’a pas gagné. Philippe Gil-bert, le jeune Belge de la Française desJeux – qui a assuré, hier, grâce à sa8e place, sa victoire au classementgénéral de la Coupe de France –, étaitdans la bataille et il raconte : « À200 mètres de la ligne, Amorison acomplètement arrêté de pédaler. Ça adésorganisé le sprint et moi qui nefrotte pas extrêmement bien – je n’osepas le faire, j’ai peur de tomber –, j’aifait un écart et j’ai gênéMcEwen. Il mel’a reproché mais je ne l’ai pas faitexprès ! Ce qui est sûr, c’est que ça l’afreiné. »Le coureur belge de Chocolat JacquesNico Eeckhout, déjà vainqueur cettesaison d’une étape des Trois Jours deLa Panne et d’À Travers la Flandre, en aprofité :« C’était unearrivéepourmoi.Un petit groupe et un sprint où ça ne

frotte pas trop, c’est là que je suisfort. » McEwen, retardé, était fata-liste : « C’est comme si Gilbert s’étaitarrêténetdevantmoi et j’ai eudumalàm’extirper de là. Mais bon, je ne suispas mécontent de ma course, même sij’ai eu des crampes dans le final. »

Nazon lâcheau ravito

Les Davitamon-Lotto avaient pourtanttout fait pour contrôler les opérations,envoyant très vite deux hommes dansla bonne échappée, Amorison donc, etChristophe Brandt. Avec eux, cinqautrescoureurs : Baket Breschel (CSC),Eeckhout (Chocolat Jacques), Renders(MrBookmaker) et le jeune Français deBouygues Telecom Mathieu Claude,qui allait réussir la performance detenir jusqu’au bout, malgré une crevai-son juste avant l’ascension du dernier

mont. Vainqueur en 2003 de deuxépreuves de la Coupe du mondeEspoirs (Côte Picarde et Paris-Tours), ila comblé seul une minute de retard,hier, pour se classer sixième, le meil-leur résultat de sa premièreannée chezles professionnels.Après la côte d’Estrée-Blanche, la der-nière difficulté, il restait encore 45 kilo-mètres à couvrir et les hommes de têtepossédaient un peu plus de deuxminutes d’avance sur un peloton scin-dé en trois parties. « La course étaitincontrôlable, raconte Cédric Vasseur,ça accélérait, ça ralentissait. » Le cou-reur de Cofidis, neuvième, sera d’ail-leursà l’origineduretour sur leséchap-pés d’un petit groupe composé deGilbert, McEwen, Van Dijk (MrBook-maker), Bru (Kaiku) et Sijmens (Land-bouwkrediet). « Quand on est revenusur eux, explique Philippe Gilbert, j’ai

tout de suite contre-attaqué car je pen-sais qu’ils étaient cuits.Mais Amorisonest venu avec moi et quand ça s’estregroupé, il attaquait encore. » Ilsemble même qu’il aurait pu l’empor-ter si son directeur sportif ne lui avaitpas demandé de couper son effort auprofit de McEwen. Ce dernier s’envole-ra donc jeudi pour Madrid sans le sur-plus de confiance qu’aurait pu lui ame-ner un troisième succès, après ceuxdans Paris-Bruxelles et le Grand PrixdeFourmies. Hier, il aura juste eu la satis-faction d’être le seul des prétendantsau maillot arc-en-ciel à se mêler à labagarre. Le Norvégien Thor Hushovd,un moment intercalé, était un peujuste et Jean-Patrick Nazon a aban-donné au ravitaillement, sans doutefatiguéaprès avoirdisputé le Tour de laSomme, vendredi et samedi.

DOMINIQUE ISSARTEL

CYCLISME TOUR D’ESPAGNE

MADRID –de notre envoyé spécial

À L’ORIGINE, il y a donc très peude temps, l’entrée en vigueur du ProTour était censée bouleverser lesdonn ées t r ad i t i onne l l e s d ucyclisme. La petite reine, vieillis-sante, devait laisser place au vélodu XXIe siècle. Les penseurs avaient,semble-t-il, planché longuement.Le slogan était prêt : les meilleurscoureurs au sein des meilleureséquipes dans les meil leuresépreuves. En décembre dernier, çasonnait bien. Dix mois plus tard, leTour d’Espagne s’est terminé, hier,dans les rues de Madrid, commed’habitude, à l’endroit même où vase dérouler le Championnat dumonde sur route dans une semaine.Hier encore, cette 60e édition de laVuelta, estampillée Pro Tour, s’estachevée par la victoire de l’Espa-gnol Roberto Heras, chef de file deLiberty Seguros, vainqueur pour laquatrième fois (2000, 2003, 2004 et2005) de cette ronde espagnole.Heras est devenu ainsi le recordmanabsolu de victoires, laissant auSuisse Tony Rominger ses trois suc-cès. Heras n’a pas volé sontriomphe, ce Tour d’Espagne aurasans nul doute été son meilleur.Fatigué, mal en point sans savoirvraiment pourquoi, de son propreaveu, le coureur de Bejar n’avait étéque l’ombre de lui-même sur le Tourde France en juillet dernier. En cemois de septembre, il a survolél’épreuve en dépit d’une belleempoignade avec le Russe DenisMenchov, vainqueur du premiercontre-la-montre à Grenade et duchrono de Lloret del Mar. Le coureurde Rabobank s’est battu mais iln’avait personne pour véritable-ment l’épauler.

Soixante-treizeabandons« Avec l’équipe du Tour, les chosesauraient certainement été diffé-rentes », admettait Menchov. Luinon plus, il y a deux mois, n’avait paslaissé un souvenir impérissable surla Grande Boucle.Cette Vuelta 2005 s’est jouée sur leshauteurs de Pajares par la tactiquemise en place par l’équipe LibertySeguros, à une semaine de l’arrivée.Avant cette journée-phare, on pen-

sait que Heras, le genou gauchemarqué par quinze points de sutureaprès une chute à Burgos, avait faitbasculer la course dans les Asturies.Il quitte l’épreuve avec deux étapesà son actif, Valdelinares et Pajares.Et, depuis qu’il dispute la Vuelta, ilaura porté la tunique de leader pen-

dant trente-six jours. Hormis cettelutte pour la première place, qui n’afinalement concerné que les seulsHeras et Menchov, la bataille pourl’accession au podium aura retenul’attention. Carlos Sastre a terminétroisième mais Francisco Mancebo,quatrième du Tour et de cette Vuel-

ta, a tout tenté pour faire durer lesuspense. Là encore, comme sou-vent, ces affaires n’ont concerné queles coureurs espagnols. La représen-tation étrangère était pourtantimposante au départ de Grenademais elle manquait manifestementde pointures.

On excepte évidemment AlessandroPetacchi, grand favori du Mondialde Madrid, qui s’est fait un plaisir desprinter victorieusement à cinqreprises, dont la dernière fois hieraprès-midi sur la grande avenue dela capitale espagnole. Enfin,puisque quatre équipes françaises

étaient représentées sur ce derniergrand Tour de la saison, il faut bienavouer que le bilan pourrait s’avérermitigé, même si au cours de la pre-mière semaine, tout le monde asalué la belle présence en course descoureurs de l’Hexagone et de seséquipes. D’abord, parce que Leonar-

do Bertagnolli de Cofidis, a rempor-té la deuxième étape. Ensuite, parceque Bradley McGee, de La Françaisedes Jeux, a porté le maillot « deoro » pendant trois jours et que ThorHushovd, du Crédit Agricole, s’estégalement adjugé son étape. On aégalement pu voir Eric Leblacher

(clavicule cassée), Christophe LeMevel et surtout Christophe Kern,de Bouygues Telecom, qui a réaliséune prestation plus qu’honorableavant de s’en aller, épuisé, à troisjours de l’arrivée.Car, à cette époque de l’année, ProTour ou pas, la fatigue se fait ressen-tir. Sur les 198 engagés, seuls 125sont parvenus au but. Mais, toutcomme la victoire de Roberto Heras,ce n’est pas non plus une surprise.

MANUEL MARTINEZ

CLASSEMENTS21e et dernière étape, Madrid-Madrid :1. Petacchi (ITA, Fassa Bortolo), les136,5 km en 3 h 34’41’’ (moy. :38,149 km/h.) ;2. Zabel (ALL, T-Mobile) ;3. Haussler (ALL, Gerolsteiner) ;4 . Sanchez (ESP, Euskalte l) ;5. Casper (Cofidis) ;… 9. Coyot (Cof) ; 19. Duclos-Las-salle (Cof), t.m.t. ; 32. Heras (ESP,Liberty Seguros), à 4’’ ; 33. Menchov(RUS, Rabobank) ; 36. Sastre (ESP,CSC), t.m.t.Classement final : 1. Heras (ESP,Liberty Seguros), 82 h 22’55’’ ;2. Menchov (RUS, Rabobank),à 4’36’’ ; 3. Sastre (ESP, CSC),à 4’54’’ ; 4. Mancebo (ESP, ÎlesBaléares - Caisse d’Épargne), à5’58’’ ; 5. C. Garcia Quesada (ESP,Communautéde Valence), à 8’6’’ ;…64. Vogondy (Crédit Agricole), à2 h 4’51’’ ; 89. Petacchi (ITA, FassaBortolo), à 2 h 48’10’’.

CLASSEMENT1. Eeckout (BEL, Chocolat Jacques),les 200 km en 4 h 30’30’’ (moy. :44,362 km/h) ;2. Van Dijk (HOL, MrBookmaker) ;3. McEwen (AUS, Davitamon-Lot-to) ; 4. Breschel (DAN, CSC) ; 5. Ren-ders (BEL, Mrb) ; 6. Claude (Bouy-gues Telecom) ;… 8. Gilbert (BEL,Française des Jeux) ; 9. Vasseur(Cofidis), t.m.t. ;… 20. Hushovd(Crédit Agricole, à 16’’ ; 21. Pichot(Btl), m.t.

� PETACCHI ET BETTINI, ÉVIDEMMENT. – On pouvait s’y attendre : laSquadra Azzurra pour le Championnat du monde de Madrid, dimancheprochain sera conduite par Alessandro Petacchi et Paolo Bettini, sous la hauteprotection de Ballan, Bennati, Bernucci, Bramati, Lombardi, Paolini, Pozzato,Tosatto et Velo, le commissaire italien, Franco Ballerini, se proposant dedésigner les deux réservistes sur place, après une ultime reconnaissance ducircuit madrilène. Un circuit singulier, « plus rigoureux qu’on ne le pense »,selon le sélectionneur transalpin, lequel se refuse à penser que la course autitre se terminera « fatalement par un sprint ». Bruseghin et Pinotti ont parailleurs été retenus pour l’épreuve chronométrée� WESEMANN AVEC LA SUISSE À MADRID. – Stefan Wesemann courra lesChampionnats du monde le 25 septembre sous les couleurs de l’équipenationale suisse. Lundi, l’Allemand, originaire de l’ancienne RDA, sera en effeten possession de son passeport suisse. Marié à une Suissesse, le vainqueur duTour des Flandres 2004 vit en Suisse depuis dix ans.� SUTHERLAND SUSPENDU. – Rory Sutherland, vingt-trois ans, sélectionnépar l’Australie pour le Mondial de Madrid, a été suspendu, hier, avec effetimmédiat, par son équipe Rabobank pour prise d’un produit interdit. Dans uncommuniqué, l’équipe néerlandaise évoque un contrôle subi le mois dernierlors du Tour d’Allemagne et indique que le coureur a demandé unecontre-expertise. « Tant que les résultats de celle-ci ne seront pas connus,Sutherland et son équipe ne feront aucun commentaire », précise le texte,ajoutant que le produit en cause n’a aucun rapport avec l’EPO ou unetransfusion sanguine. Sutherland avait appris lundi dernier qu’il était retenupour Madrid dans l’équipe d’Australie en compagnie de McEwen, Cooke,Davis, Evans, Hayman, McGee, Rogers et Vogels.� NATURINO - SAPORE DI MARE RECRUTE. – Léonardo Giordano,champion du monde des moins de vingt-trois ans à Vérone en 1999 courral’an prochain pour l’équipe italienne évoluant en Continental ProNaturino - Sapore di Mare, qui a déjà recruté le Hollandais Cohnen, leTchèque Mares et l’Ukrainien Pidgornyv.

Comme une habitudeL’épreuve espagnole a été sans surprise : Heras a gagné, Petacchi s’est baladé et une partie du peloton a terminé épuisée.

Ils sontle symbole

parfaitde ce Tourd’Espagne,une course

réduiteà un duel

entre ses deuxprincipaux

acteurs,Roberto Heras(à droite) et le

Russe DenisMenchov,

(ici, mercredidernier, lorsde l’étape ElEspinar - La

Granja de SanIldefonso)qui tourna

très viteà l’avantagedu premier.

(Photo LuisTedjedo/AP).

Retrouvez les résultats en page 20

ZAP

MAGAZINE

> MATCH RETOUR Retour sur l'actualité foot du week-end avec Vincent Couëffé et Vincent Duluc

> FOOTBALL

Ce soir 19: 00

PAGE 12 LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005

Noir Jaune

Bleu Rouge13

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CYCLISME TOUR D’ESPAGNE

« Ici, je suis plus fort »ROBERTO HERAS, vainqueur pour la quatrième fois, reconnaît tout devoir à la ronde espagnole.Hier soir, Roberto Heras a digne-ment fêté sa quatrième victoiresur le Tour d’Espagne, dans ungrand hôtel madrilène. La céré-monie était déjà prévue depuisquelques jours. Peu avant, sur lePaseo de Castellana, à l’issue dela dernière étape, le leader deLiberty Seguros a défilé en com-pagnie de ses coéquipiers. Avecle sourireconquérant deceluiquivenait de devenir le recordmanabsolu des victoires sur la rondeespagnole.

MADRID –de notre envoyé spécial

« QUE VOUS PROCURE le faitd’être le premier coureur àremporter quatre fois la Vuel-ta ? »– J ’ ép rouve fo r cément u neimmense fierté. Aucun coureur nepeut dire qu’il ne se sent pas orgueil-leux lorsqu’il gagne, ne serait-cequ’une seule fois, une épreuve detrois semaines.– Rien n’a été simple pour-tant…– Le Tour d’Espagne, comme le Giroet encore moins le Tour de France, cen’est jamais simple a remporter. J’aiconnu des moments difficiles, desmoments de doute mais je crois,finalement, que j’ai passé la dernièresemaine la plus tranquille depuis queje dispute la Vuelta. Au départ, jepensais que tout allait être plus diffi-cile. Ce Tour d’Espagne n’était pasforcément dessiné pour ungrimpeur.Je suis simplement avec l’idée debien faire mais pas avec cette fixa-tion de devenir le premier coureur del’histoire à remporter quatre foiscette épreuve.– Il y a un moment où vousavez douté ?– Après ma chute dans l’étape deBurgos (15 points de suture augenou gauche), le 8 septembre, j’aivraiment souffert. J’ai vécu quelquesmoments difficiles dans les jours quiont suivi. Le pire de tout, ç’a étél’étape des lacs de Covadonga.C’était supposé être l’étape-reine.J’avais l’impression d’avoir plutôtbien récupéré. Mon genou me faisaitmoins souffrir mais je n’arrivais pas àlâcher Denis Menchov. Je le voyais

bien calé dans ma roue et il avait l’aird’être invulnérable.– Et, le lendemain, lors del’étape de Pajares, vous avezfait basculer la course…– Ça restera un moment inou-bliable. Tactiquement, je crois qu’iln’y a rien à dire. Mes coéquipiers ontréalisé un immense numéro. Je n’aiété que l’acteur principal de cettegrande journée. Tout s’est passécomme dans un film. On a piégé leleader de l’épreuve parce que toutétait calculé ce jour-là. J’ai uneéquipe extraordinaire et je sais que jen’aurai pas gagné ma quatrième

Vuelta sans elle. D’ailleurs, s’il fallaitque je garde une image de cette édi-tion 2005, ça serait lorsque je suis àterre à Burgos et que toute l’équipem’attend. Rien que pour ce sacrifice,je devais tout essayer pour renverserce Tour d’Espagne.

« J’aimerai aussim’imposerà l’étranger »

– Comment expliquez-vousvotre supériorité sur la Vueltaalors que vous êtes méconnais-sable sur le Tour ?– Je ne le sais pas moi-même. J’ai

toujours préparé le Tour avec lemême sérieux mais les forces memanquent. Je travaille aussi fort àl’approche de la Vuelta et, enrevanche, tout se passe pour lemieux. Mais cette victoire ici ne mefait pas oublier que j’ai loupé monTour. Ce n’est pas le succès de lacompensation. En Espagne, je mesens à l’aise etmentalement plus fortque sur d’autres courses. La Vueltaest la course qui m’a tout donné. Cequi n’empêche pas que j’aimeraiaussi m’imposer à l’étranger.– Justement, votre directeursportif, après votre échec du

Tour, pense vous faire disputerleGiro l’an prochain. Cette idéevous plaît ?– J’ai déjà couru le Giro, en 1999, etj’avais terminé à la cinquième placetout en remportant une étape.J’avais bien aimé. Je garde un trèsbon souvenir. Je sais que les étapesde montagne sont exigeantes et leschronos pas très longs. Mais je neconnais pas encore mon programmepour l’an prochain. Je vais avoir letemps d’en parler avec mon direc-teur sportif cet hiver.– Vous pensez être capable derevenir l’an prochain pour rem-

porter une cinquième Vuelta ?– L’objectif me plaît bien. Mais jecrois qu’on est vraiment trop loin del’échéance. Savourons déjà ce quiest acquis.– Que pensez-vous de l’arrivéed’Alexandre Vinokourov à voscôtés la saison prochaine ?– Il va falloir l’accueillir comme il sedoit et favoriser son intégration. Çava être un excellent coéquipier… »

MANUEL MARTINEZ

Mieux que RomingerHIER, ROBERTO HERAS a doublementbattu le Suisse Tony Rominger, triplevain-queur sur la Vuelta dans les années 90.Nonseulementil a égaléson recorddevic-toiresd’affilée(3),mais il enaajoutéuneàson palmarès.2005 : Roberto HERAS (ESP)2004 : Roberto HERAS (ESP)2003 : Roberto HERAS (ESP)2002 : Aitor GONZALEZ (ESP)2001 : Angel CASERO (ESP)2000 : Roberto HERAS (ESP)1999 : Jan Ullrich (ALL)1998 : Abraham OLANO (ESP)1997 : Alex ZÜLLE (SUI)1996 : Alex ZÜLLE (SUI)1995 : Laurent JALABERT1994 : Tony ROMINGER (SUI)1993 : Tony ROMINGER (SUI)1992 : Tony ROMINGER (SUI)

� �Roberto HERAS� Espagne� Trente et un ans, né le 21 février 1974

à Bejar (ESP).� 1,72 m ; 59 kg.� Professionnel depuis 1997.� Ses équipes : Kelme (1997-2000),

US Postal (2001-2003), Liberty Segu-ros (depuis 2004).

� Ses victoires : Tour d’Espagne2000, 2003, 2004 et 2005 ; 10 étapesdu Tour d’Espagne (2 en 2000, 2002,et 2005 ; 1 en 1997, 1998, 2003 et2004) ; 1 étape du Tour d’Italie(1999) ; Tour de Catalogne 2002 ;Bicicleta Vasca 2004 ; 1 étape de laBicicleta Vasca (2000) ; 1 étape duTour de Catalogne (1999) ; Grand PrixPrimavera (1998 et 1999) ; Subida aNaranco (1997).

� Ses principales places d’hon-neur : Tour d’Espagne (2e en 2002, 3e

en 1999, 4e en 2001, 5e en 1997 et 6e

en 1998) ; Tour de France (5e en 2000,9e en 2002) ; Tour d’Italie (5e en1999) ; 2e du Tour de Catalogne2003.

� Classement UCI Pro Tour (au 18septembre 2005 : 15e (96 points)

HANDBALL

DIVISION 1 HOMMES

Le vrai BosquetMeilleur buteur, Dunkerque leader, le retour au paysde Sébastien Bosquet est spectaculaire.

LE CONTRASTE est saisissant entrele joueur fébrile, contracté de la sai-son dernière à Montpellier etl’athlète libéré, aujourd’hui, de Dun-kerque. Sébastien Bosquet (26 ans)ne s’arrête pas à l’état des lieux :« Même s’il existe une part d’échecdans mon aventure à Montpellier,j’ai le sentiment d’en sortir grandi.Au niveau du jeu, de l’investisse-ment et, surtout, par rapport à moi-même, j’ai retenu beaucoup deleçons. »Qui expliqueraient donc son toni-truant début de saison. Meilleurbuteur du Championnat après deuxjournées (18 réalisations dont 11/17samedi devant Chambéry, battu29-27), leader unique de l’épreuve,son rôle est, évidemment, détermi-nant dans le début de saison réusside Dunkerque. « Il a soif derevanche, glisse son entraîneurDenis Tristant, envie d’effacer lesmauvaises impressions. »L’arrière avoue savoir comment s’yprendre… « On ne passe pas deux

ans à Montpellier sans garder desrepères, sans s’instruire d’un certainsavoir faire. Ces principes-là sontbien ancrés dans mon esprit. Et puis,je veux montrer que j’ai un rôle àtenir. » Que Flensburg, l’une desgrosses cylindrées de la Bundesliga,aurait pu lui offrir au bout d’un essaid’une petite semaine en fin de saisondernière. « Mais on m’a dit là-basque ne connaissant pas le Cham-pionnat allemand et ne parlant nianglais, ni allemand, j’aurai dumal àm’y adapter. » C’est au pays, « unretour que je ne considère surtoutpas comme une marche arrière »,que Sébastien Bosquet compte rele-ver le défi.« L’esprit, lamotivationetla qualité du groupe forment desgaranties mais je sais aussi que nousn’en sommes qu’au début. »Après Istres, Créteil puis Nîmes, soitdébut octobre au terme d’un premieracte forcément révélateur, Dun-kerque et Bosquet en sauront un peuplus sur le rang qu’ils serontcapables de défendre. – L. M.

� ENTORSE POUR CAZAL. – Lespremiers pas du Réunionnais àDunkerque sont délicats. Entré endébut de deuxième période face àChambéry, Patrick Cazal arapidement quitté le terrain aprèsun choc avec Fernandez Roura, lecapitaine savoyard. Victime d’uneentorse sur le cou-de-pied, l’ancienjoueur d’Essen ne sera pas mercredisur le terrain face à Istres. « C’estune grosse entorse, expliquel’intéressé, et je ne veux pasprendre de risques. Même poursamedi prochain à Créteil, le délaide récupération me paraît court. »� « PREMIÈRE » POUR TRISTANT.– Dunkerque, unique leader avecsix points et deux victoires aprèsdeux journées, Denis Tristant peutsavourer après une saison2004-2005 très éprouvante etdifficile. « C’est la première foisdans ma carrière, s’amuse-t-il, quej’occupe la pole-position. » D’untrait d’humour, il a, néanmoins, trèsvite la décence de ne pass’emballer : « Je détiens un tristerecord avec l’ACBB puisque je suisle seul entraîneur à avoir perdu lestreize matches aller duChampionnat il y a quelquessaisons. Donc, je relativise, n’est-cepas, sur les aléas du métier. »� AYED REÇU DIX SUR DIX. –Détenteur du record de butsmarqués en un match la saisondernière contre Saint-Raphaël

(17 réalisations sur 17 tentatives !),le petit ailier tunisien, Anouar Ayeda réalisé une nouvelle performancede choix vendredi face à Créteil ensignant un dix sur dix au tir.� L’EFFET RICHARDSON. – Il nese dément pas si l’on a vu avecquel enthousiasme samedi àDunkerque, les supporters nordistesont raccompagné leur idolejusqu’aux vestiaires. AprèsDunkerque donc où Chambéry ajoué à guichets fermés, c’estmaintenant au tour de Créteil – quiaccueille mercredi le clubsavoyard – de mettre les petitsplats dans les grands. Pourl’occasion, en effet, la tribune C,d’ordinaire fermée pour un matchnormal, sera ouverte. C’est dire sil’on attend du monde avec la venuede Richardson.� CRÉTEIL ET LA MALÉDICTIONTOULOUSAINE. – SébastienQuintallet blessé d’entrée(pincement vertébral), Petreaexpulsé après un quart d’heure dejeu, Créteil a, de nouveau, baissépavillon en Haute-Garonne (28-23).« Depuis que Toulouse évolue enD 1, reconnaît Jean-Luc Le Gall,l’entraîneur cristolien, nous ne nousy sommes imposés que deux fois.Pour autant, les événements dudébut de match n’ont eu aucuneincidence sur le résultat final. On estpassés à côté de notre match et on aété en dessous de tout. » Clair, non ?

MADRID. – Roberto Heras pouvait afficher sa satisfaction et oser enfin un de ses rares sourires en recevant sontrophée, hier à Madrid. L’Espagnol a dominé une épreuve qui est désormais la sienne (il se l’est attribuéequatre fois) et qui, dit-il, « lui a tout donné ». (Photo Jean-Christian Biville)

D U 1 E R A U 3 0 S E P T E M B R E D A N S L E R E S E A U R E N A U L TC O N C E S S I O N N A I R E S E T A G E N T S P A R T I C I P A N T S

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LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 13

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7007 pointsen trois heptathlons cette année

100 m haies : 12”62 (1182 points), le 4 juin à Arles.Hauteur : 1,91 m (1119 pts), le 4 juin, à Arles et le 6 août, à Helsinki.Poids : 13,65 m (771 pts), le 18 septembre, à Talence.200 m : 24”01 (980 pts), le 6 août, à Helsinki.Longueur : 6,78 m (1 099 pts), le 5 juin, à Arles.Javelot : 53,07 m (920 pts), le 5 juin, à Arles.800 m : 2’11”94 (936 pts), le 7 août, à Helsinki.

RÉSULTATSHOMMESDeux barré : 1. CA Lyon (De Lagarde-Jacquiot ; b. : Cunnac), 7’34’’37.Deux de couple : 1. Chalon-sur-Saône (Hardy-Chouraqui), 7’2’’27.Quatresansbarreur:1.AUNLyon(Solforosi-Bussière-Pornin-Marty),6’33’’96 ;2.Compiègne (Bette-Corbier-Vatan-Laronze), 6’36’’36.Quatre barré : 1. Toulouse (Ripoll-Vidalinc-Perrot-Saitta ; b. : Billig), 6’46’’80.Quatre de couple : 1. Toulouse (Berrest-Meurillon-Ripoll-Colard), 6’26’’43.Huit : 1. Verdun (Cadot-Valla-Leclerc-Mathis-Rondeau-Chardin-Vergnes-Schulte ;b. : Bunoz), 5’58’’90.Poids légers . Deux de couple : 1. Villefranche sur Saône (Fr. et Fa. Dufour),6’50’’32.Quatre sans barreur : 1. AUN Lyon (Solforosi-Bussière-Pornin-Marty), 6’44’’35.FEMMESDeux de couple : 1. Cahors (Balmary-Delhon), 7’56’’58.Quatre sans barreuse : 1. Reims (Foulon-Rossit-Delas-Valiavanos), 7’43’’96.Quatre de couple : 1. Gravelines (Laurent-Karsten-Buniet-Gourdin), 7’6’’13.Poids légers. Deux de couple : 1. Aiguebelette (Freslon-Dorfman), 8’0’’91.

AVIRON CHAMPIONNATS DE FRANCE BATEAUX LONGS

Double doubléBastien Ripoll et Franck Solforosi ont emmené par deux foisleurs équipages sur la plus haute marche du podium.À PEINE REMISES les médailles duquatre barré, Bastien Ripoll descenddu podium et enfile ses chaussures. LeToulousain, international dans le huit,ne prend pas le temps de savourer cetitre avec ses copains de l’Aviron tou-lousain. À croire qu’il doit attraper auvol l’avion qui doit le conduire à l’uni-versité d’Oxford où il va tenter dansquelques mois de devenir le premierFrançais à disputer Oxford-Cam-bridge… Non, plus prosaïquement,Bastien Ripoll fait partie des rameursqualifiés pour deux finales dans cesChampionnats de France bateauxlongs et il n’a pas de temps à perdrepour rejoindre ses camarades duquatre de couple.Dans un bateau emmené cette fois parle champion de France de skiff CédricBerrest, Ripoll n’aura pas de peine arééditer son succès sur le bassin deMantes-la-Jolie. Lui, le pointu, s’estsurtout escriméà éviter les fautes tech-niques dans un style, le couple, quin’est pas le sien.Doubler dans un Championnat deFrance bateaux longs ressort de l’ordi-naire,mais il est plusdifficile degagnerpar deux fois. Ainsi, Bénédicte Luzuy-Dorfman s’est contentée d’arrêter survingt et un le compteur de ses titresnationaux. Le deux de couple poidslégers lui a souri avec Caroline Freslon-Bette, mais elle s’est contentée de ladeuxième place en quatre sans barreurpour son club d’Aiguebelette.Ceux qui en revanche ont frappé fortsont les rameurs de l’AUN Lyon. Avec àla nage le récent champion du mondeFranck Solforosi, Franck Bussière,

Arnaud Pornin et François Marty sesont imposés dans les deux quatresans barreur, le « poids légers »(devant le SN Compiègne de Jean-Christophe Bette) et le « toutes caté-gories » .

Verdun mieux queles footballeurs« On en avait parlé en début d’année,raconte Solforosi, et comme Bussièreest sensé arrêter l’an prochain, ons’était dit que c’était le moment oujamais. » Tout heureux d’avoir pu por-ter son jeune fils Tom (neuf mois) sur lepodium, Bussière envisage du coup deremettre ça l’an prochain...Aucune grande surprise n’est à signa-ler à l’heure du palmarès. Tous lesbateaux victorieux comptaient aumoins un athlète sélectionné lors desrécents Championnats du monde.

Voire un champion olympique commece fut le cas avec Adrien Hardy et ledeux de couple de Chalon-sur-Saône(quatrième titre en cinq ans) ou avec laBélarusse Ekaterina Karsten dans lequatre de couple de Gravelines.

Le titre suprême, celui du huit, est reve-nu pour la cinquième année consécu-tive au CN Verdun. « Mieux que Lyonen foot !», se réjouit le barreur Emma-nuel Bunoz. Une fois de plus et malgréla poussée du CNA Rouen, l’entraîneurPhilippe Cabut a réalisé l’amalgameparfait entre les anciens Leclerc,Vergnes et Schulte, l’expérimentéValla et la jeune garde Cadot, Mathis,Rondeau et Chardin. Comme ledeuxième huit de Verdun s’est classéquatrième de la finale, il y a tout lieu depenser que cette hégémonie est loind’arriver à son terme.

MARC VENTOUILLAC

� CHRONOS RECORDS À NEWCASTLE. – On attendait l’ÉthiopienDejene Berhanu ou le Sud-Africain Hendrick Ramaala, hier lors del’épreuve de la Great North Run, c’est finalement l’ÉrythréenZersenay Tadesse qui s’est imposé dans un superbe temps, 59’05’’.Ni le tenant du titre ni le double vainqueur de l’épreuve n’ont purivaliser avec celui qui détient désormais le meilleur chrono jamaisréussi dans cette course. Malgré la distance s’apparentant à unsemi-marathon, la dénivellation déclinante ne permet pasd’homologuer comme record du monde le temps de celui qui estaussi médaillé olympique (bronze) du 10 000 m. Le record estd’ailleurs en cours de ratification après que le jeune Kenyan dedix-huit ans, Samuel Wanjiru, a couru en 59’16’’ le semi-marathonde Rotterdam il y a huit jours.

MEETING DE YOKOHAMA

Gatlin et Liu encore en pisteLa saison d’athlétisme n’est pas finie. Clôture du bal cette semaine.DÉBUTÉE EN ASIE, le 7 mai dernier,par le meeting d’Osaka, au Japon, lasaison d’athlétisme en plein air se ter-mine donc en Asie, à Yokohama, tou-jours au Japon, dès ce soir puis à Dae-gu en Corée du Sud, vendrediprochain. « On commence tous à êtreun peu fatigués. J’ai hâte de pouvoirêtre à la maison, dormir tard, sortir,manger des glaces et du pop-corn,avoir une vraie vie de mec de 23 ans,quoi », rigole Justin Gatlin, qui étaitdu voyage à Osaka et prendra partaux deux dernières levées de la saisonaprès s’être imposé (10’’01) samedisoir à Shanghai. « Dans une saisoncomme celle-là, avec des Champion-nats du monde précédés de sélec-tions pour ces Championnats, uneGolden League et de plus en plus demeetings en Asie où il y a du public etdes marchés pour nos sponsors, ildevient difficile de gérer nos pics deforme. Mais bon, nous ne faisons pasle pire métier sur Terre », poursuit ledouble champion du monde du 100 met 200 m.

Un avis partagé par Liu Xiang, cham-pion olympique du 110 m haies dontla saison est loin d’être finie. AprèsYokohama, il s’alignera aux Jeux

nationaux du 16 au 22 octobre enChine avant de conclure la saison àMacao du 29 octobre au 6 novembrepour les Jeux d’Asie de l’Est.Parmi les galériens du Tartan pré-sents à Shanghai le week-end der-nier, plusieurs d’entre eux commeKenenisa Bekele ou Chandra Sturrupont regagné leurs pénates. Mais, leplateau présent ce soir à Yokohamareste très alléchant avec égalementDwight Phillips, Ivan Tikhon, AllysonFelix, Olga Kuzenkova, NadezhdaOstapchuk, Bershawn Jackson. Sansoublier l’infatiguable Yelena Isinbae-va qui devrait une nouvelle fois tenterde battre le record du monde de saut

à la perche, imitant Serguei Bubka quia battu deux de ses trente cinqrecords du monde à Yokohama en1991 et 1992.Les conditions annoncées au Japon(25 oC à 30 oC, forte humidité) laisseaugurer de belles performances ensprint. Fatigués à Shanghai après leurtranshumance depuis l’Europe, laplupart des athlètes ont récupéré dudécalage horaire et auront très enviede briller pour cette classique (18e

édition) de la fin de saison où l’onattend pas mal de monde puisque ce19 septembre est jour férié dansl’archipel.

UGO VIANNEY

RÉSULTATSDécathlon : 1. Sebrle (RTC),8 326 pts ; 5. Barras, 8 060 pts.6. Bourguignon, 8 026 pts...H e p t a t h l o n : 1 . B a r b e r ,6 675 pts… 6. Collonvil lé,6 174 pts...

Sebrleà l’énergieCOMME IL l’espérait, Roman Sebrle, lerecordman du monde du décathlon(9 028 points), s’est de nouveau imposéàTalence.En têteà l’issue de la premièrejournée, le Tchèque a dû toutefoisbatailler ferme pour repousser lesassauts d’Aleksandr Pogolerov (5e auxMondiaux). « À partir du moment où jen’étais pas au mieux de ma forme, jesavais qu’il me fallait faire preuve derégularité. Mais ce n’est qu’après laperche que j’ai su que j’allais gagner. »Ce total (8 326 pts) lui a égalementoffert la tête du Challenge mondial IAAFdes épreuves combinées devant l’Amé-ricain Bryan Clay, champion du monde àHelsinki. « Mais cette première place nevaudra jamais le titre mondial », lâchaitle major du Dukla de Prague, toujoursdépité d’avoir dû laisser filer la seulecouronne qui lui manque. Septième auChallenge mondial, le Français RomainBarras (7e à Helsinki et 5e hier avec8 060 pts) a montré sa grande régulari-té. « Moi qui suis un fou de stats, je suisfier de faire mieux que Christian Plaziaten alignant cinq décathlons à plus de8 000 points au cours d’une même sai-son, commentait-il. Mais je dois allerplus loin. Ma force, c’est que j’ai dix dis-ciplines à améliorer ! Alors, cet hiver jevais bosser ma technique et faire de lamusculation. »Jean-Yves Cochand, le patron desépreuves combinées qui entraîneBarras, se félicitaitde voir RudyBourgui-gnon (6e avec 8 026 pts) passer lui aussiles 8 000 points. « C’est le treizièmeFrançais, se réjouissait-il. Et derrière, il yen a d’autres qui poussent. » – H. G.

ATHLÉTISME DÉCASTAR DE TALENCE

Barber stoppée dans son élanBlessée à la cuisse, la vice-championne du monde n’a pu améliorer son record de France de l’heptathlon (6 675 pts contre 6 889).TALENCE –de notre envoyé spécial

AUX CHAMPIONNATS du monde àHelsinki, sitôt la ligne d’arrivée fran-chie, Eunice Barber avait tenté d’éva-cuer sa déception en arpentant la pisteà l’envers. Hier à Talence, l’épreuvefinale (800 m) du Décastar l’a couchéepour de très longues minutes sur lesynthétique. Mais plus inquiétant, sacuisse droite enserrée dans un largebandage la faisait grimacer. Elle qui, laveille au soir, clamait sa volonté demordre à pleine dents ses trois der-nières épreuves, histoire de chatouillerson record de France (6 689 pts),devait mettre un bémol sur ses ambi-tions. « J’étais sur la table de massagece matin quand soudain j’ai eu unecrampe aux ischios, explique-t-elle. Lekiné l’a fait disparaître mais quand j’aiattaqué l’échauffement de la lon-gueur, j’ai senti un point de contrac-ture. »Soucieuse de ne pas aggraver lemal, la médaillée de bronze à la lon-gueur des Mondiaux d’Helsinki assuraalors ses points (1 079 pts) sur un seulsaut (6,72 m ; v.f. : 3,2 m/s).Bien évidemment, à cet instant, lespriorités changeaient. Foin de record,l’essentiel était d’aller au bout sanstrop de dégâts. Sur une seule jambe,elle balançait son javelot à 47,66 m.Mais c’est sur le 800 m que l’affaire secompliqua et qu’elle dut abandonner àsa grande rivale la Suédoise CarolinaKlüft la première place au ChallengeMondial IAAF des épreuves combinées(20 399 pts contre 20 388 pts). « J’aiessayé de ne pas trop solliciter lemuscle douloureux, dit-elle. J’ai courusur les pointes des pieds. Ce qui mechagrine c’est que c’est exactementsur le côté où j’ai eu tous mes pro-blèmes. »

Est-ce à dire que la championne estrepartie vers de nouvelles galères ? Ilest un peu tôt pour le dire. Par chance,

Barber va pouvoir prendre à présent devraies vacances. Ce dont elle le plusbesoin. « Derrière, elle n’a aucuneobligation de précipiter son retour, faitremarquer Souad Rochdi, son agent.La saison en salle n’a jamais été pourelle un objectif. »Si dès hier soir, Eunice a informé BobKersee, son entraîneur américain, elleattendra quelques semaines avant deprendre des décisions sur sa program-mation d’entraînement. Comme àl’accoutumée, elle devrait consulterClaude Monot qui la coachait, ici àTalence. Le technicien français a parti-culièrement apprécié l’attitude de sonélève au cours de l’été : « Elle a unerigueur qui me plaît, avoue-t-il. Sansque ce soit toujours génial, elle est trèsappliquée. »Vice-championne du monde à Helsinkiderrière Carolina Klüft, détentrice de lameilleure performance mondiale de lasaison (6 689 pts), le tout agrémentéd’une médaille de bronze mondiale àla longueur, Barber peut marquerd’une pierre blanche cette année2005. Plus que jamais, elle peut songerà son grand challenge : entrer dans leclub très fermé des femmes à plus de7 000 points (*).Barber a l’habitude de dire que chaqueexpérience est riche d’enseignements.A Helsinki, elle était parvenue à sur-monter sa peur panique du poids néede sa cruelle désillusion d’Edmontonen 2001 (trois fois zéro). À Talence, ellea peut-être fini d’exorciser ce vieuxdémon en réalisant sa meilleure sériedans un heptathlon (13,13 m ;13,46 m ; 13,65 m). Certes, elle est

encore un peu loin des 14,50 m qu’elleréalise parfois à l’entraînement. Ausoir des Mondiaux, Bob Kersee, sonentraîneur américain, avait d’ailleursété catégorique :« Eunice doit lancer à14-15 m pour remplir ses objectifs ettenir la dragée haute à Klüft. »Il faudra attendre 2006 pour constatersi progrès il y a. Mais à l’heure desbilans, un total virtuel s’appuyant surdu réel, c’est-à-dire en mettant bout àbout ses meilleures performancesréussies en heptathlon cette saison (àArles, Helsinki et Talence) montre queson rêve n’est pas utopie. 12’’62 au100 m haies ; 1,91 m à la hauteur ;13,65 m au poids ; 24’’01 au 200 m ;6,78 m à la longueur ; 53,07 m au jave-lot et 2’11’’94 au 800 m font 7 007points, soit le record d’Europe égalé deLarisa Nikitina.

HERVÉ GARCIA

(*) Jacky Joyner-Kersee (USA, 7 291 pts),Larisa Nikitina (RUS, 7 007 pts) et Caroli-na Klüft (SUE, 7 001 pts) ont dépassé7 000 pts.

TALENCE. – C’est au matin de la deuxième journée qu’Eunice Barber a d’abord ressenti une crampe aux ischios,devenue contracture au fil des épreuves. Sur 800 m, la souffrance était au paroxysme. (Photo Michel Deschamps)

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Le tableau final (tous les matches à Belgrade à partir des quarts de finale)

Barrages Quarts de finale Demi-finales Finale(demain)

(jeudi)

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(vendredi)

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(samedi) (dimanche)

(dimanche,18 heures)

3e place

Russie

Lituanie

Slovénie

Espagne

GrèceIsraël

Serbie-MonténégroFrance

AllemagneTurquie

Croatie

à Belgrade, 20 h 30

à Novi Sad, 20 h 30

à Vrsac, 18 heures

17 h 30

18 heures

21 heures

21 heures

20 h 30

18 heures

21 heuresà Podgorica, 18 heures

ItalieLes six premiers sont qualifiés pour le Mondial 2006 au Japon.

L’abom eeminablligne destatistiquesstiquesde Boriis Diaaw-Riffiod a ligneahier sur la er ssur lahihie a des lanccers francsfrancs(0 sur 6 avant la pause, 0 sur 5 ensuite).6 avant la pause 0 sur 5 ensuite)sur 5 ens0Le meilleur joueur français du premier tour n’avait jamais connu une telle gabegie, rarissime au niveau professionnel. En préparation avecles Bleus, l’ailier des Phoenix Suns avait tourné à un assez moyen 21 sur 33(63,7 %). En NBA, la saison dernière, l’ancien Palois a produit un bon 57 sur 77 (74 %) pour 113 sur 170 (66 %)en carrière.

La ataatstatt

RÉSULTATS

FRANCE-SLOVÉNIE : 58-68 (15-12 ; 17-18 ; 12-23 ; 14-15)Environ 5 000 spectateurs. Arbitres : MM. Dovidavicius (LIT), Ziemblicki (POL) et Dolinek(RTC).Plus gros écarts. – France : + 5 (23-18, 15e) ; Slovénie : + 16 (46-62, 35e et 48-64,36e).FRANCE. – Fautes : 28. Éliminés : F. Pietrus (36e) et Rigaudeau (38e). Contres : 3. Ballesperdues : 13. Interceptions : 10.SLOVÉNIE. – Fautes : 22. Contres : 0. Balles perdues : 15. Interceptions : 5.

ILS ONT DIT Rigaudeau :« Trop de baissesde régime »� Antoine RIGAUDEAU : « La Slo-vénie a fait son match pendant qua-rante minutes. Nous, on a encore tropde baisses de régime, de trous. Pen-dant deux ou trois minutes, on vaperdre un ballon, faire une mauvaisedéfense, abandonner un panier quidonne confiance à l’adversaire. Jepense que le résultat reflète l’agressi-vité, l’engagement physique que laSlovénie a pu mettre tout au long dumatch. Nous, on a du mal àcomprendre quand il faut être plusrugueux collectivement aux deuxextrémités, et tant que l’on n’arriverapas à instaurer ça quarante minutes,on aura du mal. Ceci dit, être nerveux,c’est aussi bien quelque part. Il fautl’êtreunpeuà ceniveau-là, êtreunpeutruqueuraussi, êtreunpeumalin.Maisça, c’est de l’expérience de groupe àvivre ensemble et notre groupe est ins-tallé depuis très peu de temps. La Ser-bie, on saitqu’auniveaudes intérieurs,c’est hyper costaud. On aura encorebesoin d’un très gros combat phy-sique, plus que d’habitude. Ça va êtretrès difficile. Mais on va jouer, on vajouer au basket. On va se reposer, ana-lyser un peu tout ça…sans trop analy-sernonplusparcequ’onn’apas besoinde se farcir la tête. » – J.-L. T.� Sacha GIFFA : « On n’a pas assezréponduphysiquementendeuxièmemi-temps et c’est là qu’ils ont pris feu. Etpuis, on a raté trop de lancers francs.C’est ça qui nous a enfoncés, qui nous atués. On provoquait les actions et der-rière on n’était pas payés. Maintenant,on n’a rien à perdre. La pression sera surla Serbie. Elle est chez elle. Nous, on vajouer notre va-tout. » – D. L.

GROUPE A(à Vrsac)

VENDREDI

Allemagne - Italie ........ 82-84 a.p.Russie -Ukraine .................. 86-74

SAMEDI

Italie - Russie ...................... 61-87Ukraine -Allemagne ........... 58-84

HIER

Italie - Ukraine .................... 99-62Russie -Allemagne ............. 50-51

ClassementPts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. Russie (+ 25) ......... 5 3 2 1 223 1862. Allemagne (– 1) ..... 5 3 2 1 217 1923. Italie (– 24)......... 5 3 2 1 244 2314. Ukraine ............... 3 3 0 3 194 269

GROUPE C(à Belgrade)

VENDREDI

Slovénie-Bosnie ................. 74-65France-Grèce .................... 50-64

SAMEDI

France-Bosnie .................. 79-62Grèce-Slovénie ................... 56-68

HIER

France-Slovénie ................ 58-68Grèce-Bosnie ..................... 67-50

ClassementPts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. Slovénie ................... 6 3 3 0 210 1792. Grèce ....................... 5 3 2 1 187 1683. France ...................... 4 3 1 2 187 1944. Bosnie-H. ................. 3 3 0 3 177 220

GROUPE B(à Podgorica)

VENDREDI

Croatie - Bulgarie ................ 88-74Lituanie -Turquie ................ 87-75

SAMEDI

Lituanie -Croatie ................ 85-67Bulgarie - Turquie ........ 89-94 a.p.

HIER

Lituanie -Bulgarie............... 92-79Croatie - Turquie ................. 80-67

ClassementPts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. Lituanie .................... 6 3 3 0 264 2212. Croatie ..................... 5 3 2 1 235 2263. Turquie .................... 4 3 1 2 236 2564. Bulgarie ................... 3 3 0 3 242 274

GROUPE D(à Novi Sad)

VENDREDI

Israël - Lettonie .................. 74-65Espagne - Serbie-Mont. ..... 89-70

SAMEDI

Espagne - Lettonie... 114-109 a.p.Serbie-Mont. - Israël .......... 93-77

HIER

Israël - Espagne ................. 85-77Serbie-Mont. - Lettonie...... 82-67

ClassementPts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. Espagne (+ 11) ..... 5 3 2 1 280 2642. Serbie-M. (– 3) ...... 5 3 2 1 245 2333. Israël (– 8)............... 5 3 2 1 236 2354. Lettonie ................... 3 3 0 3 241 270

BASKET CHAMPIONNAT D’EUROPE HOMMES (1er tour, 3e journée) FRANCE - SLOVÉNIE : 58-68

Dans la gueule du loupLa France a touché ses limites face à la Slovénie et disputera un barrage terrible demain contre la Serbie à domicile.BELGRADE –de notre envoyé spécial

POUR LA FRANCE, le Japon apparaîtce matin comme une île impossible.Le Mondial 2006, qui se dérouleradans l’archipel asiatique, reste eneffet plus que jamais le bout dumonde, avant le barrage couperetqui opposera demain (20 h 30) lesBleus, troisièmes de leur groupe dupremier tour, à la Serbie-et-Monte-negro, deuxième de sa poule, enterre hostile, à Novi Sad, où sont ins-tallés depuis jeudi Dejan Bodiroga etses aigles.Cette première étape éliminatoiresur la route du Mondial, qui s’offrirasportivement aux six premiers del’Euro avant l ’attr ibution ennovembre de deux wild-cards auVieux Continent, est classée horscatégorie. On n’ose pas évoquer laou les suivantes (Lituanie en quarts)tant la France a étalé d’insuffisancesdepuis son entrée dans l’épreuve– deux nettes défaites, un succèscontre la Bosnie.L’entraîneur des Bleus, ClaudeBergeaud, semblait d’ailleurs tenirun discours d’éliminé hier à la confé-rence d’après match. « Nousn’avons pas la possibilité de présen-ter unbasket dehaut niveau faceauxnations qui nous sont opposées »,constatait-il, le ton chargé d’impuis-sance. Avant de rectifier : « Pourl’instant, on est éliminés du premiertour. Notre mission était de faire unou deux. La motivation des joueursn’est pas un problème. Il y a uneunion et on n’abdique pas. Il fautcontinuer à lutter et produire unmatch. » En somme, jouer à la rou-lette russe avec les Serbes.Première de son groupe du premiertour en 2001 et 2003 et qualifiéedirectement pour les quarts definale, la France affronte pour la pre-mière fois de l’ère contemporaine unbarrage donnant accès au top 8, pas-sage obligé pour remplir sa missionpremière, qui est de décrocher uneplace au Japon sur le terrain.Cette perspective fait froid dans ledos car le mur serbe de Novi Sadsemble en béton armé. La France s’yétait d’ailleurs cogné lourdement il ya un peu plus de deux semaines(– 25, 72-97 lors du tournoi d’Istan-bul).Même avec tous ses atouts, ceux qui

ont fait le voyage deBelgrade et ceuxqui l’ont manqué, l’équipe de Franceserait dans l’obligation de relever unénorme challenge.Les Bleus de l’heure, qui ne peuventcompter sur la magie d’un TonyParker totalement hors sujet enattaque (4,7 pts à 7 sur 34 aux tirs entrois matches) et traînent d’endé-miques handicaps (fixation inté-rieure, adresse lointaine, adresseaux lancers francs), sont donc jetésdans la gueule du loup, dans unesorte de défi à l’impossible.

Bergeaud :« Le basket françaisà sa place »

La troisième place obtenue finale-ment grâce à une bonne deuxièmemi-temps samedi contre la Bosniesanctionne une équipe au rende-ment offensif très insuffisant(40,8 % aux tirs, 20,4 % à troispoints, 48,4 % aux lancers francs).Certes, la Grèce et la Slovénie étaientbien les deux clients annoncés. Maisces deux matches à moins de soi-xante points en attaque suffisent àtraduire l’inconsistance généraled’une équipe qui, selon Claude Ber-geaud, n’a pas les moyens de fairebeaucoup mieux : « Je crois que lebasket français est à sa place. Nosdeux adversaires du premier tournous étaient supérieurs, sur le plandu basket et dans le volume phy-sique. Les deux fois, nous avons cra-qué sous pression. Notre faible ren-dement offensif s’explique par desméformes (Parker) ou des absences(Mickaël Pietrus, forfait hier) sur cer-tains postes. Du coup, certainsjoueursprennent des responsabilitésauxquelles ils ne sont pas habi-tués. »Hier face à une Slovénie, qui s’estqualifiée pour la première fois de sajeune histoire pour les quarts del’Euro en faisant valoir sa cohérenceet un arsenal offensif très riche, lesBleus ont craqué physiquementaprès la pause. « On n’a pas purépondre et on a baissé de pied aurebond, qui est la clé du basket et laclé de cette équipe de France. »Jusque-là, les Bleus avaient pourtantproduits un jeu collectif très propre,s’appuyant donc sur un rebondsolide pour développer du jeu detransition et faire la course en tête(23-18, 15e ; 32-28, 19e).

Mamoutou Diarra et Sacha Giffas’étaient même impeccablementfondus dans le paysage défensif, oùFrédéric Weis montrait qu’il n’étaitpas là simplement pour augmenterla taille moyenne de l’effectif.En revanche, Boris Diaw, impeccablepar ailleurs, avait débuté un long cal-vaire sur la ligne de réparation.Hélas, la dépanneuse n’arriva jamaiset peu à peu, les Français, très sévè-rement sanctionnés par les fautes,perdirent de l’huile sous leur pan-neau puis coulèrent leur moteur.Au retour des vestiaires, ils tiraientencore leur langue, ce qui eut pourconséquence de scléroser totale-ment leur jeu d’attaque sur lequel lerepli adverse veillait avec une grandeattention.Un 9-0 se chargea alors de lancer lamarche slovène (36-41, 26e). Deuxbêtises – une faute technique infli-gée à Cyril Julian puis un manque devigilance sur la remise en jeu sui-vante transformée par Nesterovic –corsèrent l’addition au gong du troi-sième quart-temps (44-53).Et en dépit d’une défense de zonetrès mobile avec un cinq de petitetaille, la France bascula (46-62, 35e)dans le précipice, au fond duquelgrouille un nid de vipères serbes.

ARNAUD LECOMTE

BELGRADE. – Encrise dans

l’exercice deslancers francs,Boris Diaw, le

joueur français leplus actif lors du

premier tour,attaque ici lecercle sous la

menace dePrimoz Brezec,

pivot slovène desCharlotteBobcats.

(PhotoNicolas Luttiau)

LE POINT

La Slovénieet des habituésen quartsGROUPE A : L’ALLEMAGNE SEPLACE. – La dernière surprise decette phase de poules est venue deVrsac où l’Allemagne, longtempsmenée par la Russie, s’est finale-ment imposée sur le fil grâce à un tirprimé de Nowitzki à trentesecondes du buzzer (51-50).Ce résultat a le mérite d’inverserdeux matches de barrages puisque,grâce à ce succès, les Allemandsdéfieront les Turcs et non plus lesCroates, désormais sur la route desItaliens. Ceux-ci, lourdementdéfaits la veille, n’ont fait qu’unebouchée de pauvres Ukrainiens qui,comme la Bosnie, la Bulgarie et laLettonie, rendent une copieblanche. Righetti (19 pts en 16 min)et Calabria (20 pts) ont été les lea-ders offensifs d’une Squadra quin’aura été accrochée que deuxquarts-temps.GROUPE B : LA TURQUIEENCORE BATTUE. – Avec la Slové-nie, la Lituanie est la deuxièmeéquipe à terminer sa poule invain-cue. Le match d’hier face à la Bulga-rie, déjà éliminée, n’a été qu’uneformalité pour des Baltes avec uncinq majeur parfait (tous au-dessusde 11 points) et un départ canon(16-0). Dans l’autre rencontre,Croates et Turcs se battaient pouraffronter soit l’Allemagne, soit l’Ita-lie en barrages. Très décevantsdepuis le début du tournoi, lesTurcs, malgré un bon Peker (23 pts)

ont encore déjoué (67-80) face àune bonne triplette Vujcic-Planinic-Giricek. Les hommes de Tanjevic sedirigent donc vers un barrage trèschaud face aux Allemands mardi àVrsac.

GROUPE D : LE POINT-AVE-RAGE A TRANCHÉ. – En positiontrès favorable avant la dernièrejournée, les Espagnols ont un peujoué avec le feu. Défaits par de cou-rageux Israéliens (77-85), Lesjoueurs de Pesquera ne doiventfinalement leur première place qu’àun point-average positif par rapportà la Serbie et à l’Israël. Grâce à leurdoublette intérieure Reyes-Garba-josa, les Espagnols ont limité lacasse et joueront leur quart definale vendredi contre le vainqueurd’Allemagne-Turquie. La victoiredes Israéliens ne change rien auclassement pour eux puisqu’ils nefont pas mieux qu’une troisièmeplace et affronteront la Grèce mardien barrages. Faciles contre les Let-tons (82-67), les Serbes de Rakoce-vic (19 pts) assurent le deuxièmerang du groupe et devront passerpar les barrages eux aussi (mardiface à la France à Novi Sad).

La Lettonie aura montré de belleschoses face à l’Espagne et Israëlnotamment, mais rentre à la maisonavec trois défaites dans la besace.– N. R.

� GRÈCE - BOSNIE-HERZÉGOVINE : 67-50(15-16 ; 18-13 ; 10-12 ; 24-9)

GRÈCE : 29 pan. sur 56 tirs (dont 8/23 à 3points) ; 1 l.f. sur 6. Rebonds : 37 (Diamantidis,6). Passes décisives : 20 (Diamantidis, 6). Ballesperdues : 18. Fautes : 14.

Cinq de départ : Diamantidis (5), Papado-poulos (10), Kakiouzis (4), Fostsis (15), Hadzi-vrettas (5) ; puis Papaloukas (9), Zisis (5), Tsart-saris (12), Spanoulis, Dikoudis, Bourousis (2),Vassilopoulos. Entraîneur : P. Giannakis.

BOSNIE-HERZÉGOVINE : 17 pan. sur 45 tirs(dont 7/21 à 3 points) ; 9 l.f. sur 16. Rebonds :32 (Hukic, Domercant, 6). Passes décisives : 8.Balles perdues : 19. Fautes : 16.

Cinq de départ : D. Mrsic (3), Hukic (13),Domercant (9), K. Bajramovic (10), Ovcina (4)puis Teletovic (7), Leric (1), Kovacevic (3),Radojevic, Tuljkovic, Princ. Entraîneur : M. Baj-ramovic.

� ITALIE - UKRAINE : 99 - 62(29-18 ; 17-23 ; 22-10 ; 31-11)ITALIE : Calabria (20), Basile (6), Galanda,Soragna (7), Chiacig (9) ; puis Marconato (12),Righetti (19), Bulleri (14), Mordente (5), Gigli(7), Mancinelli. Entraîneur : C. Recalcati.UKRAINE : Butskyy, Kobzystyy (3), R. Kryvych(10), Lishchuk (13), Pecherov (8) ; puis Lebe-diev (2), I. Kryvych (9), Koval, Rayevskyy (2),Gurtovyy (7), Medvedenko (8). Entraîneur : G.Zaschuk.� RUSSIE - ALLEMAGNE : 50-51(10-8 ; 16-8 ; 12-18 ; 12-17)RUSSIE : Holden (13), Khryapa (12), Morgu-nov (4), Kirilenko (12), Monya (3) puis Likholi-tov, Samoylenko (1), Pachoutine (5), Savrasen-ko. Entraîneur : S. Babkov.ALLEMAGNE : Roller, Greene (7), Nowitzki(24), Wucherer (2), Femerling (2) puis Schultze(3), Arigbabu (4), Garret (5), Pesic, Demirel,Nikagbatse (4). Entraîneur : D. Bauermann.

� LITUANIE - BULGARIE : 92 - 79(30-19 ; 19-23 ; 20-12 ; 23-25)LITUANIE : Ginevicius (11), M. Zukauskas(12), D. Lavrinovic (14), Siskauskas (12), Javto-kas (15) ; puis Lukauskis, Gustas, Serapinas,Silinskis (2), K. Lavrinovic (7), Jasaitis (17), Jan-kunas (2). Entraîneur : A. Sireika.

BULGARIE : Banev (5), Bozov, Davidov, Ange-lov (10), Stoykov (8) ; puis D. Ivanov (6), K. Iva-nov, Videnov (34), Georgiev (8), Mladenov (5),Dimitrov (3). Entraîneur : R. Barchovski.� CROATIE - TURQUIE : 80-67(17-23 ; 21-18 ; 29-5 ; 13-21)CROATIE : Kasun (10), Vujcic (20), Planinic(14), Giricek (16), Mamic (3) puis Ukic (1), M.Popovic (7), Prkacin (2), Zizic, Tomas, Bagaric(7). Entraîneur : N. Spahija.TURQUIE : Kurtoglu (5), Turkoglu (7), Peker(23), Arslan (7), Gonlum (5) puis Tunceri (5),Turkçan (2), Akyol (2), Erogan (5), Solak, Okur(6), . Entraîneur : B. Tanjevic.

� ESPAGNE - ISRAËL : 77 - 85(16-17 ; 12-16 ; 31-32 ; 18-20)ESPAGNE : Navarro (9), Calderon (6), Reyes(20), Gimenez (7), Garbajosa (21) ; puis Fer-nandez, Cabezas (6), Vidal (4), De Miguel (2),Vasquez (2). Entraîneur : M. Pesquera.ISRAËL : Burstein (19), Tapiro (7), Kozikaro(7), Green (11), Halperin (5) ; puis Hagag (9),Nissim, Watson (2), Marckovich (2), Shelef(15), Mizrahi (8). Entraîneur : Z. Sherf.� LETTONIE - SERBIE-MONTÉNÉGRO :67-82 (19-31 ; 12-16 ; 19-20 ; 17-15)LETTONIE : Helmanis (7), Skele (6), Stelma-hers (10), S. Valters (4), Grafs (7) puis Vitols (5),Blums, K. Valters (12), Timermanis (8), Skir-mants (4), Cipruss (2), Janicenoks (2). Entraî-neur : K. Muizmieks.SERBIE-MONTÉNÉGRO : Radmanovic (9),Rakocevic (19), Jaric (12), Rebraca (6), Gurovic(8) puis Bodiroga (12), Milicic (4), Avdalovic(3), Scepanovic, Krstic (4), Milojevic (5). Entraî-neur : Obradovic.

L’ADVERSAIRE

Un trident NBAà l’intérieurIL SERAIT BEAU l’exploit : vaincrela Serbie-Monténégro, équipe de ladécennie (trois titres européens en1995, 1997 et 2001 et deux titresmondiaux en 1998 et 2002), ébran-lée à l’Euro 2003 (6e), ridiculisée auxJeux Olympiques l’an passé (11e) eten appel devant tout un peuple.Elle serait belle l’histoire. Mais enl’état actuel du jeu français, elleparaît bien improbable, quand bienmême la formation de Zeljko Obra-dovic n’a pas paru très sûre de sonbasket lors du premier tour (deux vic-toires et une défaite de 19 pointsface à l’Espagne).La France a le droit de rêver, mais lesSerbo-Monténégrins empruntentdésormais l’unedes lignes droites lesplus importantes de leur histoire. Aubout, Dejan Bodiroga, Zeljko Rebra-ca et Dejan Tomasevic, trois figureshistoriques de la sélection, raccro-

cheront. Et pour tout le pays, ce nepeut être que dimanche soir, après lafinale... Pour accomplir l’impensableexploit, la France devra relever milleet un défi. Le plus lourd est celui dujeu intérieur. Avec son trident NBA,Rebraca, Milicic, Krstic, la Serbie estdure et taillée pour le combat. Maisle danger offensif vient souvent descouloirs extérieurs et notamment dutandem de meneurs arrières, Jaric-Rakocevic, capables de coups debooster fulgurants et première armed’attaque depuis le début de l’Euro.Et puis, il reste des tueurs de sang-froid, discrets jusque-là.Vlado Scepanovic, shooteur et hérosde la finale en 2001, Vladimir Rad-manovic, capable de dégainer ensérie et son Altesse, Dejan Bodiroga,peu utilisé lors de ce premier tour,mais toujours capable de fouetter lesrêves français demain soir. – D. L.

Bergeaud :« Condamnés à l’exploit »� Claude BERGEAUD : « Ce n’est pas tout à fait comme prévu. On imagi-nait terminer deuxièmeet prendre la Lettonie enbarrage. C’est la Serbie.Noussommes condamnés à l’exploit, dans une salle où les Serbes, après un débutdifficile, sont en train de revenir. Ils sont de plus en plus souverains. La crainte,c’est leur force à l’intérieur, la taille mais aussi le poids. On prend du lourd. Onespère avoir un peu de chance et unéquilibre sur un point (l’arbitrage) mais çaà Novi Sad, je n’y crois pas trop…Mais l’équipe de France n’a pas dans l’idéede lâcher. Elle va sebattreavec tout lemonde, en espérant queMickaël Pietrussera sur pieds. » – Ar. L.

FRANCE 58Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd

Fauthoux 2 3 1/1 1/1 - 0-1 -Gelabale 35 6 2/5 0/1 2/2 0-3 2Rigaudeau 16 12 4/8 2/5 2/2 0-2 1Julian 13 6 2/4 - 2/2 1-0 -M. Pietrus - - - - - - -Parker 28 2 1/12 0/2 - 1-1 1Diarra 14 0 0/3 0/1 - 0-1 1F. Pietrus 25 8 3/6 0/2 2/2 2-7 -Schmitt - - - - - - -Diaw 35 16 8/17 0/4 0/11 1-6 3Weis 21 0 0/1 - - 0-5 -Giffa 11 5 1/1 1/1 2/2 1-3 -

TOTAL 200 58 22/58 4/17 10/21 6-33 8Entraîneur : Bergeaud

SLOVÉNIE 68Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd

Jurak 28 8 2/7 - 4/6 2-4 2Lakovic 32 18 4/9 3/5 7/10 1-3 3Capin - - - - - - -Becirovic 29 9 2/7 0/3 5/10 0-1 2Nesterovic 30 12 6/11 - - 1-9 -Joksimovic - - - - - - -Nachbar 34 9 4/12 1/4 - 0-5 3Lorbek 12 6 2/4 1/2 1/2 2-3 -Milic 20 3 1/3 - 1/1 2-4 1Maravic 5 1 - - 1/4 1-0 -Slokar - - - - - - -Brezec 10 2 1/3 - 0/2 1-1 -

TOTAL 200 68 22/56 5/14 19/35 12-33 11Entraîneur : Pipan

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PAGE 16 LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005

Noir Jaune

Bleu Rouge17

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Bleu Rouge

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Rossi chammppionnen Malaisie sii…Pour être titré, dimmannche prochain,à Sepang, Rossi deevra compter unminimum de 100 pointss d’avance surMax Biaggi, son unique challenger désormais. Avec 112 points d’avance sur son compatriote après le GP du Japon,il ne devra donc pas abandonner plus de 12 points à son rival en Malaisie, ce qui se traduit par les cas de figure suivants :

• Biaggi ne termine pas dansles quatre premiers • Biaggi 4e et lui 15e au pire • Biaggi 3e et lui 12e au pire • Biaggi 2e et lui 9e au pire • Biaggi 1er et lui 4e au pire

MOTO VITESSE – GP DU JAPON

Il faudra patienterRossi a repoussé l’heure de son sacre en chutant à la mi-coursed’un GP remporté par Capirossi sur Ducati.

MOTEGI –de notre envoyé spécial

IL RÊVAIT d’un triomphe absolu, d’unseptième titre mondial assorti d’unevictoire dans le fief de Honda, l’ennemijuré. Valentino Rossi devra patienter.En s’accrochant avec Marco Melandridans le 13e tour, le prodige italien n’acertes pas hypothéqué ses chances auChampionnat, il en a seulementrepoussé l’échéance. Son avance auclassement – il comptait 132 pointsd’avance sur Max Biaggi en arrivant àMotegi – lui autorisait un faux pas etce résultat blanc, le premier d’une sai-son où il n’avait encore jamais quitté lepodium, devrait demeurer un simpleincident de parcours. Alors que cinqépreuves restent à disputer, Mad Max,deuxième hier, est désormais le seul àpouvoir arithmétiquement lui contes-ter le titre après les chutes de Melandriet de Gibernau.Au terme d’un GP à surprises, la seulepetite inquiétude, hier, pour le clanYamaha, concernait la réclamationdéposée par Honda. Elle ne dura paslongtemps car la direction de course,après avoir visionné les images del’accrochage, lava définitivement Ros-si de tout soupçon :« Réclamation nonfondée », estimèrent les instances.Avant de chuter, le pilote Yamahaavait effectué une magnifique chevau-chée. Mal placé sur la grille de départ(11e position), il s’était immédiate-ment jeté dans la bataille, dépassantsept pilotes en à peine quatre tours.« Je savais depuis les essais que ceserait une course difficile. Pour unefois, je suis bien parti. Tout s’est bienpassé durant les premiers tours. Puis

j’ai commencé à avoir des petits soucisavec le pneuavant justeaumomentoùj’arrivais derrière les trois hommes detête. » Ce trio composé de Melandri,Capirossi et Biaggi était en traind’offrir un superbe spectacle et lesquelque 70 000 spectateurs se mirentà rugir de plaisir en voyant Rossi reve-nir en trombe pour se mêler à la lutte.

Gibernau à terreSentant le danger se préciser derrièreeux, Capi et Biaggi, en vieux briscards,se débarrassèrent très vite de leurjeune compatriote. Il était temps !Dans le tour suivant, Rossi était déjàdans les pots d’échappement du piloteGresini. Au freinage du virage no10, undroite très serré, le pilote Yamaha vintpercuter la Honda qu’il entraîna danssa chute. « À ce moment, je savaisexactement quelle était la situation,raconta ensuite Rossi. J’étais conscientqu’il aurait été risqué d’essayer dedoubler Marco et j’espérais bien queLoris passe Max dans les dernierstours. Je savais aussi que je pouvaisêtre champion avec une quatrièmeplaceet j’avaisdoncdécidéd’attendre.Marco a alors commis une petite fauteet jeme suis retrouvé tout de suite der-rière lui pour la première fois de lacourse dans ce virage. Nous avons prisdes trajectoires complètement diffé-rentes. Il s’est placé à l’extérieur pourpouvoir ensuite prendre la corde afind’avoir une bonne accélération en sor-tie etmoi, je suis venuà l’intérieur poursortir plus large. Sur les cinquante pre-miers mètres du freinage, nous étionsexactement à la même vitesse, il n’yavait donc aucun risque,mais Marco afreiné beaucoup plus fort quemoi et je

n’ai pu l’éviter. Je n’étais même pas entrain d’essayer de le passer. La pre-mière chose que j’ai faite, c’est d’allervoir si tout allait bien pour lui et pourm’excuser, Marco m’a répondu : “Çapeut arriver”. »Si Rossi s’en tira sans une égratignure,Melandri eut moins de chance. Sous lechoc, son repose-pied traversa sabotte et pénétra profondément dans lepied. Il fut évacué par hélicoptère versl’hôpital le plus proche où on lui posades points de suture et sa participationauGP de Malaisie,dimanche prochain,paraît bien incertaine.Deux tours plus tôt, Sete Gibernauavait également chuté laissant commeson coéquipier ses derniers et mincesespoirs de titre dans le gravier.Cette succession d’incidents profita àLoris Capirossi qui n’eut aucune peineà se débarrasser de Max Biaggi pouraller renouer avec un succès qu’iln’avait plus connu depuis le GP deCatalogne 2003. Auteur de la pole, lepetit Italien offrit donc à Ducati sa pre-mière victoire de la saison, la premièred’une machine européenne en terri-toire japonais dans la catégorie reine.« C’est un jour fantastique pour nous.Cette victoire au Japon a une saveurparticulière pour Ducati. Quand j’aipassé Max, j’ai su que ce serait MAcourse », confia un Capi aux anges.Les acteurs du Championnat n’aurontpas le temps de souffler puisqu’ils vontenchaîner dès le week-end prochainavec le GP de Malaisie où Rossi va seretrouver cette fois en terrain favo-rable. Avec la ferme volonté d’en finirenfin avec ce titre mondial.

PIERRE-HENRI POTHERAT

ENDURANCE – BOL D’OR

Suzuki intouchableLE SERT A REMPORTÉ son cinquième Bol d’Or d’affilée,hier, à l’issue d’une course maîtrisée de bout en boutdevant son meilleur ennemi, l’équipage du GMT 94. Cedernier, qui s’était adjugé les 24 Heures du Mans en avrildernier pour 20 petites secondes, a cette fois-ci dû secontenter de glisser sa Yamaha R 1 entre les SuzukiGSX-R 1 000 n° 1 et n° 2 sur le podium final.Vainqueurs avec plus de quatre tours d’avance sur leurspoursuivants, Matthieu Lagrive, Vincent Philippe et leJaponais Keiichi Kitagawa ont traversé l’épreuve sansencombre, mis à part deux crevaisons lentes vite oubliées.Derrière, le team val-de-marnais a certes été retardé par unchoix de gomme hasardeux puis un stop and go (vitesseexcessive dans les stands) mais, à la régulière, il lui fut

ensuite simplement impossible de suivre la cadence infer-nale imprimée par les leaders. Ces derniers, un mois aprèsavoir remporté le titre mondial, ponctuent donc la saisonavec panache. « On avait pris une claque auMans et ça nefait jamais plaisir, souligne Dominique Méliand, embléma-tique patron du SERT. Alors il s’agissait de mettre leschoses au point en ne commettant aucune erreur cettefois-ci. » Du côté du GMT 94, qui courait après sa premièrevictoire au Bol d’Or, les visages trahissaient une grossedéception à l’arrivée mais Christophe Guyot, le team-manager, positivait tout de même. « Il y a aussi la satisfac-tion de s’être montrés compétitifs, se justifie-t-il. Le duelannoncé a eu lieu, même s’il s’est malheureusement joué àdistance. » – F. Ro.

� JACQUE DE RETOUR. – Olivier Jacque va assurer un nouvel intérim chezKawasaki après que Alex Hofmann s’est fracturé l’astragale du pied gauche enchutant à Motegi. Après la Chine et l’Allemagne, O.J. remplacera l’Allemand enMalaisie et au Qatar, et peut-être aussi en Australie.

� MX 3 : DEMARIAVICE-CHAMPION DU MONDE.– Malgré une fin de saisonimpressionnante avec notammenttrois doublés lors des dernièresépreuves du Championnat du mondeMX 3, Yves Demaria n’a pu comblerentièrement le terrain perdu endébut d’année suite à sa blessure aupied. Le champion sortant échoue àseize points de son équipierBreugelmans, dans une finalemarquée par une très faibleparticipation puisque seuls18 pilotes avaient fait ledéplacement en Bulgarie. – P. H.

CLASSEMENTS� MotoGP : 1. Capirossi (ITA, Duca-ti), les 24 t. en 43’30’’499 ; 2. Biaggi(ITA, Honda), à 1’’479 ; 3. Tamada(JAP, Honda), à 16’’227 ; etc.� 250 : 1. H. Aoyama (JAP, Honda),les 23 t. en 43’52’’454 ; 2. Pedrosa(ESP, Honda), à 5’’313 ; 3. Stoner(AUS, Aprilia), à 7’’781 ; … 5. DePuniet (Aprilia), à 10’’763 ; … 10.Guintoli (Aprilia), à 38’’122 ; … 21.Gines (Aprilia), à 1’37’’552.� 125 : 1. Kallio (FIN, KTM), les 15 t.en 30’10’’854 ; 2. Lüthi (SUI, Honda),à 0’’111 ; 3. Faubel (ESP, Aprilia), à1’’517 ; … 11. Di Meglio (Honda), à14’’546 ; … 20. Masbou (Honda), à27’’548.CHAMPIONNATDU MONDE 2005� MotoGP (après 12 GP) : 1. Rossi,261 points ; 2. Biaggi, 149 ; 3. Edwards,133 ; … 17. Jacque (Kawasaki), 25.� 250 (après 11 GP) : 1. Pedrosa,226 pts ; 2. Stoner, 163 ; 3. Dovizioso,144 ; … 6. De Puniet, 108 ; … 11.Guintoli, 55 ; etc.� 125(après11GP):1.Lüthi,164pts ;2.Kallio, 161 ; 3. Talmacsi, 120 ; … 11. DiMeglio, 59 ; … 18. Masbou, 20 ; etc.

� LA CHINE, LE LIBAN ET LEQATAR AU MONDIAL. – La Chine,le Liban et le Qatar se sont qualifiéspour le Mondial 2006 en terminantaux trois premières places duChampionnat d’Asie à Doha. LaChine a remporté le titre en prenantle meilleur en finale sur le Liban(77-61), avec un Yao Ming dominant(24 points). Dans le match pour latroisième place, le Qatar a pris lemeilleur à domicile devant la Coréedu Sud (89-77).

BASKET CHAMPIONNAT d’EUROPE (1er tour, 3e journée)

Parker mis en échecLa vitesse de «TP» n’est pas au rendez-vous. Le manque d’ancrage intérieur des Bleus complique tout.BELGRADE –de notre envoyé spécial

CELA NE S’ARRANGE PAS. Aprèstrois productions aux antipodes deson talent, Tony Parker a terminé sondimanche belgradois à 14 points et4 passes en trois matches, assortis àun épouvantable 7 sur 34 aux tirs(dont 0/7 à 3 pts). Le meneur desBleus, qui s’arrache néanmoins endéfense, produit des stats insigni-fiantes, à l’opposé de ce qu’il a mon-tré durant la préparation (16,8 pts à51%, 16/37 à 3 pts et 6 passes déci-sives), qui était d’ailleurs strictementdans les standards de sa saison NBAmais apparaît aujourd’hui assez illu-soire. « Je ne veux pas chercherd’excuses, je ne joue pas à monniveau, a-t-il à nouveau reconnuhier. Cela fait trois mauvaismatches. »Claude Bergeaud lui, a mis en avantl’état « de son genou et un coup aumollet » , ajoutant : « Le mental estémoussé car il est en pleine frustra-tion parce qu’il ne concrétise pas. Etpuis, c’est vrai qu’enNBA, il a fini parêtre protégé. Ici, il attaque souventet il n’est pas trop protégé. Mais onne va pas le renvoyer en France !« Évidemment, même si le check upne lasse pas d’inquiéter.SON ETAT PHYSIQUE.– À l’évi-dence, Tony Parker manque de fraî-cheur après une saison de 103matches officiels NBA (80, plus 23 deplay-offs) terminée le 21 juin, et unété chargé en représentationsdiverses (Paris 2012, voyage enChine, entre autres…). Il n’est pasblessé au sens vraiment traumatiquedu terme, a été ménagé durant lapréparation où il est arrivé en ayant,comme il dit « les genoux qui sif-flent » .Mais, effet pervers, il n’a puretrouver le rythme de la compéti-tion et pas pu peaufiner la relationavec ses partenaires pour enrichir lesalternatives à samise en échec. Entreblessures (Masingue, Julian) et arri-vée tardive de Weis, le travail de rela-tions avec ses pivots a même étéréduit au minimum.LA PROTECTION ARBITRALE.–Son premier pas, un des plus rapidesdu monde, ses actions vers le cercle,son dribble renversé lui valent plusde marchers et de fautes offensivesque de lancers-francs, c’est vrai.Mais ce n’est pas nouveau, ce débat-

là avait déjà été soulevé il y a deuxans en Suède. Sauf que, lorsquevotre équipe domine, les arbitresfinissent par siffler dans la dyna-mique, le momentum qui vous estfavorable. Lorsque votre équipe est

dominée, aucune faveur à attendreet là, la frustration est maximale.Mais c’est aux joueurs de s’adapter àl’arbitrage, pas l’inverse.LES ASPECTS STRATEGIQUES.–Ils sont de deux ordres. En NBA, Tony

est habitué à servir une stricte hiérar-chie offensive où Tim Duncan est lapremière option. Avec les Bleus, pasd’intérieur dominant sur lequel lesdéfenses sont contraintes de se foca-liser. Ces dernières savent que TP va

driver et, de plus en plus, l’attendent.L’autre aspect, contesté par le joueurmais souligné par son coach, tient àla gestion des espaces. Les raquetteseuropéennes sont très encombréespar la multitude des aides défensives

qui réduisent à la fois les espacesprès de l’arceau et les options depasses, soit pour un pivot en mouve-ment, soit pour un transfert versl’extérieur. Parker nous assurait àLimoges que cela ne le dérangeaitpas et qu’il ne ressentait pas lanécessité d’adapter ses pénétra-tions. Bergeaud suggérait qu’enéchec sur ses lay-ups, il aurait gagnéà limiter sa percussion, à se bloquerun peu moins près du cercle pours’ouvrir plus d’options de passes. Il asans doute raison, mais avec un Par-ker en pleine possession de sesmoyens, ce débat là n’existerait pas.De même, avec une défense qui par-viendrait à créer assez de relancespour ouvrir un jeu de courses, maisce n’est pas trop le cas non plus…

JEAN-LUC THOMAS

BELGRADE. –Tony Parker

baissela tête devant

le coachClaude

Bergeaud.Le meneur

des Spurs esttrès loin

de sonmeilleur

niveau depuisle début

de l’Euro.(Photo Nicolas

Luttiau)

Diaw, beau et fragileUN HOMME DANS LE MATCH. – Meilleur Françaisdepuis le début de l’Euro, Boris Diaw a vécuune soirée contrastée.

BELGRADE –de notre envoyé spécial

HIER, IL SEMBLAIT porter l’équipe deFrancesur ses épaules. Tour à tour magi-cien, pour en incarner les belles pro-messes, éphémères et si fugaces depuisle début de l’Euro, et portefaix, quand ilse désolait sur la ligne de réparation,défaillant, fragile, incapable de rentrerle moindre lancer franc en onze tenta-tives !« Je ne sais pas cequi s’est passé,avouait-il, désarmé. C’est mon pirematch aux lancers francs. Ça n’a rien àvoir avec le collectif, l’équipe, le stress.C’estquelquechoseque jedois travaillerseul. » D’autant que le mal est profondpuisque depuis le début de l’Euro, Boriscompile un misérable 4 sur 22 sur laligne !Une errance qui fait tache. Mais Borisreste le plus respectable du commandofrançais. Meilleur marqueur (15 pts),meilleur passeur (4,3), deuxième rebon-

deur (5,3), le futur joueur des PhoenixSuns fut, encore hier, le plus cohérent, leplus performant, le plus frondeur desBleus. Lui, le timide, le réservé, l’atta-quant ultime, qui ne prenait le tir quequand la maison brûlait, s’est mué enexécuteur, en nervi, en attaquantféroce. Actions d’éclat, attaques tran-chantes, directes, provocations offen-sives, un contre un : Boris avait le jeufrançais au creux de ses mains. Et il lerendait souvent si léger et si beau, àl’image de cette contre-attaque en deu-xième mi-temps, trot aérien, passe dansle dos moelleuse pour un dunk de Flo-rent Pietrus.Prisonnier, cloîtré à Atlanta la saisondernière (4,8 pts et 2,6 rbds en 18 min),Diaw est à Belgrade un peintre qui tentede donner de la couleur, de la vie autableau offensif si fade des Bleus. « J’aitoujours dit que j’essaierais d’être làquand on aurait besoin de points, derebonds, de passes. Mais là, on a appa-remment aussi besoin de créativité, derythme, alors j’essaie de donner ça aus-si. Parfois la balle bouge bien et parfoison a beaucoup de mal. On savait que lepremier tourallait êtredifficile, on savaitque laGrèce et la Slovénie jouaientbien,mais on espérait accrocher l’un desdeux », stigmatisait-il.Catalogué deuxième lame de luxe enattaque, Boris en est aujourd’hui à don-ner le ton,à propulser, à régenter,quandTony Parker, la star, est stoppé net. Borispartage la chambre de Tony. Et voir« TP » errer ainsi ne le réjouit pas.« Tonyaénormément confianceen lui. Ily adesmomentsoù çane vapas.C’est lebasket. Ça va revenir », positive-t-il.Mardi, la France défiera la Serbie,double championne du monde en titre,sur ses terres. Un exploit ou l’avion...Visiblement, hier soir, les Bleus avaientun peu baissé la tête. Boris, dans un lap-sus, découvrait la faille. « Il reste encoreun match », lâchait-il au détour d’uneréponse. Avant de se reprendre un peuplus tard, avec la conviction dumoment : « J’espère que ce ne sera pasle dernier… »

DAVID LORIOT

Retrouvezles résultatsen page 20

Tous les jours, Boris Diaw-Riffiod nous offre son regard surl’Euro, les Bleus et sa vie de basketteur en général. Déca-lé… ou pas. Drôle ou grave, selon l’humeur du jour.

L’anticonformiste« UN TATOUAGE ? POURQUOI FAIRE ? Suivre la mode ? Jesuis plutôt anticonformiste (rire)… Non, ce n’est vraiment pasmon truc. Je n’ai pas non plus beaucoup de routines, de gris-grisd’avant-match. Se réfugier dans la musique, oui bien sûr, ça sefait. On a quelques morceaux avec Tony (Parker),mais je ne suispas comme Mike (Pietrus), qui fait trente-six mille trucs avantd’aller sur le terrain. En NBA, il y a aussi des gars qui sont impres-sionnants de ce côté-là : j’ai été scotché par les chaussettes deJason Terry (transféré des Hawks à Dallas en 2004-2005). Il enenfile quatre ou cinq paires les unes sur les autres : un malade ! Etpuis, il y a les superstitions plus classiques liées aux chaussures.Le type qui fait un mauvais match ne veut plus jouer avec lesmêmes godasses. C’est la poubelle, direct. Non, j’exagère, pas lapoubelle, il les donne à des fans, des jeunes. Et quand les chaus-sures vont bien, elles font, allez, au moins deux semaines…

Je n’ai pas nonplus de grosses routines d’échauffement, je n’en aijamais vraiment ressenti le besoin. Sauf pour des choses un peuplus indispensables comme le geste d’avant le lancer franc. Moi,c’est compter les six secondes et effectuer deux dribbles avant detirer, sur le premier lancer comme le deuxième. C’est à Atlantaqu’ils m’ont demandé de faire ça. Pour que cela marche, il faut s’ytenir. Et tant que ça marche, on continue. Ceuxque j’ai ratés, c’estparce que je n’ai pas respecté mon habitude. » – J.-L. T.

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LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 17

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PROLONGATIONS

« OFFRIR UNE AUTRE IMAGE »SERGE BLANCO, président de la LNR, est conscient de la mauvaise publicité faite par le match Biarritz - Stade Français.

Samedi après-midi, à l’issue de la rencontre Biarritz -Stade Français (7-14), Serge Blanco était dans le ves-tiaire du BO. Ce n’était pas une surprise. Tout le rugbyfrançais sait que le président de la Ligue nationale estle premier supporter de Biarritz. À chaud, il n’avait passouhaité commenter les bagarres générales et l’étatd’esprit détestable qui avaient gâché le premier chocde la saison. Par peur que ces propos soient mal inter-prétés. Dimanche matin, il est revenu sur ces incidentsmais aussi sur la somme de problèmes qui accom-pagne le début de ce Top 14.

REPÈRES Serge BLANCO a quarante-sept ans. Il est né le 31 août 1958 àCaracas, au Venezuela.Il est marié et père de deux garçons : Sébastien, vingt-trois ans, etStéphane, dix-sept ans.Il a débuté en première au Biarritz Olympique à dix-sept ans.Surnommé « le Pelé du rugby », il connaît sa première sélection enéquipe de France le 8 novembre 1980 contre l’Afrique du Sud àPretoria (défaite 37-15), et sa dernière le 19 octobre 1991 contrel’Angleterre, au Parc des Princes, en quart de finale de la Coupe dumonde (défaite 19-10).Il compte 93 sélections en équipe de France (3e joueur françaisle plus capé derrière Philippe Sella, 111 et Fabien Pelous, 101), dont81 à l’arrière et 12 à l’aile.Il a inscrit 38 essais (record français, devant Saint-André, 32, et Sella,30) et marqués 233 points pour les Bleus.Il a été 17 fois capitaine du quinze de France et compte deux GrandsChelems (1981 et 1987) à son palmarès.Serge Blanco a réalisé toute sa carrière au Biarritz Olympique et n’agagné aucun titre avec son club. Le Biarritz Olympique a perdu lafinale du Championnat en 1992 au Parc des Princes contre Toulon(19-10).Il a été élu pour la première fois président de la Ligue nationale derugby en 1998. Le 30 mars 2005, il a été plébiscité en étant reconduitpar 98,52 % des voix (67 sur 68) par les membres de l’assembléegénérale de la Ligue.

BIARRITZ –de notre envoyé spécial

« SAMEDI, VOUS N’AVIEZ PASsouhaité vous exprimer. Avecun peu de recul, que vous inspi-rent les bagarres et les mau-vais gestes qui ont émaillé cepremier grand rendez-vous dela saison ?– Il y a eu un choc. Malheureusementdans la forme, ça n’a pas été celuique l’on attendait. En termesd’image, c’est dommageable. Qu’onmette de la virilité dans les pla-quages, dans l’engagement, c’esttrès bien. Mais là, ce n’est pas accep-table. On a un nouveau public, il y aun véritable engouement autour denotre sport. On se doit d’offrir unautre spectacle et il va falloir qu’onsoit plus sévère.– Quand on considère la quali-té des effectifs de Biarritz et duStade Français, on était endroit d’attendre autre chose– Oui. C’était pourtant bien parti.Trop peut-être, avec cet essai deBiarritz (Martin-Aramburru à la3eminute), ce ballon pris en touche àl’alignement parisien. Le résultat,c’est qu’il y a eu ces bagarres quin’ont pas lieu d’être et qui tuent lematch. Sportivement, Biarritz a étébien plus pénalisé par la sortie

d’Harinordoquy que le Stade Fran-çais par celle de Marchois. Mais jecrois qu’il faut remettre ce matchdans son contexte. D’un côté, il yavait une équipe de Biarritz qui avaitoublié la finale et de l’autre, uneéquipe du Stade Français qui avaitemmagasiné beaucoup d’amer-tume. Ce qui a abouti à ce début dematch électrique, à ce climat lourd. Àl’arrivée, la victoire des Parisiens estméritée mais ce que l’on retient cesont ces trente secondes de bagarre.– On a parfois le sentimentque le rugby traîne de vieuxréflexes culturels et qu’il n’apas pris conscience que sonsuccès auprès du grand publiclui imposait aussi des change-ments de comportement.– Il est clair que ce que l’on a vusamedi choque ce nouveau public. Ilfaut que les gens comprennent quele rugby, ce n’est pas que cela. Maisque c’est aussi cela. Le rugby est unsport collectif de combat. Et il arriveparfois que cela dégénère. Que l’onjoue en quatrième série ou au plushaut niveau international, c’est iné-

vitable, il ne faut pas se leurrer. Il fautsimplement faire attention à ce queça n’arrive pas trop souvent.– Les Anglais viennent d’adop-ter unbarème desanctions trèsdissuasif pour lutter contre lesgestes de violence. Faut-ilsuivre cet exemple ?– Ce large éventail des sanctions, ilexiste en France. Ona aussi des sanc-tions de six mois, un an.– On les utilise peut-êtremoins…– Mais à la base, les maîtres du jeuce sont les arbitres. Souvent l’arbitrene fait qu’avertir. On ne doit pasexcuser les joueurs. Il faut leur tapersur les doigts. Mais c’est à l’arbitrede sévir en premier. Il ne doit pas sepriver de sortir les cartons. Mais ildoit aussi être aidé par ses asses-seurs qui doivent intervenir à bonescient. Il faut amener les joueursdevant la commission de discipline.C’est facile aujourd’hui de sanction-ner. D’autant qu’avec la vidéo, on nepeut plus cacher grand-chose.– La Ligue va-t-elle saisir lacommission de discipline ?– J’attends de lire ce qu’il y a dans lerapport de l’arbitre M. Rosich.– Quel jugement portez-voussur sa prestation ?– Je ne souhaite pas la commenter.– Après un début de Top 14 en

demi-teinte, on espé-rait que ce Biarritz -StadeFrançais lanceraitenfin la saison. Or, onattend toujours lematch de référence.– Effectivement, il n’y a paseu de gros matches mais debons petits matches. Onrecherche toujours la ren-

contre idéale, avec du combatdevant, des envolées derrière. Maisça ne se programme pas. Une partiedu public présent au stade Aguilérasamedi s’est régalé de l’âpreté ducombat. En revanche, le match n’aeu que 11 sur 20 pour les spectateursde Canal + alors que Toulouse-Nar-bonne (64-22) qui a été décrié par lespuristes comme un match à sensunique, a séduit notre nouvelle clien-tèle qui lui a donné une note élevée(14,68). Le rugby est à un carrefour.– Avez vous une explication àces matches tendus ?– Les saisons précédentes, lesgrosses cylindrées programmaientune montée en puissance progres-sive. Avec quatorze clubs, vingt-sixmatches au lieu de trente, il y a euune prise de conscience que lemoindre retard à l’allumage, lemoindre faux pas pouvait se payercher et que les occasions de le rattra-per seraient limitées. D’où cette ten-sion qui pour l’instant empêche leséquipes de se libérer.– Il y a une semaine, on

(Photo Richard Martin)

s’inquiétait du gouffre exis-tant entre les meilleurs et leséquipes de bas de tableau.– Je ne crois pas que ce soit un vraiproblème. Les gros écarts au score,c’est une des spécificités du rugby.Comment expliquer que Bayonneaille perdre de trente points à Mont-pellier (33-0) ce week-end. Que Briveen passe trente-quatre à Pau(34-10). Ce sont a priori des équipesqui tirent dans la même catégorie. Lefait d’évoquer un Championnat àdeux vitesses, n’est pas la seuleexplication. C’est vrai, les grossesécuries ont des bancs plus fournis.C’est vrai, il y a des équipes qui n’ontpas les moyens de faire l’effortchaque week-end en déplacementmais qui le match suivant relève latête. Comme Toulon qui prend soi-xante points à Clermont et qui esttout prêt de gagner contre Toulouse(15-18). Respectons-les et arrêtonsde nous autoflageller.– Comment cela ?– Parce que lorsque Clermont metsoixante points à Toulon (64-12),c’est aussi parce que Clermont jouebien. Il faut aussi souligner le positifet que les entraîneurs arrêtent deparler d’impasse.– Beaucoup craignent que lacourse au titre se limite à unmatch Toulouse, Biarritz, StadeFrançais.– À tort. Je suis sûr que la lutte pouraccéder aux demi-finales seraencore plus disputée que l’an passé.Ça n’est que la cinquième journée,mais tout le monde va connaître unpassage à vide. Il y aura six ou septcandidats pour les quatre places. Lestrois que vous citez mais aussi Bour-goin, Perpignan, Clermont. Peut-être Castres ou Agen. Une équipe surdeux qui fait la course pour les demi-finales, c’est une belle proportion.– Mais deux équipes sur qua-torze condamnées à la reléga-tion, n’est-ce pas trop ? Etn’est-ce pas une des raisons deces matches étriqués ?– Je ne sais pas. Au football, il y atrois descentes sur vingt clubs. Laproportion est légèrement supé-rieure. Je défendrai toujours le prin-cipe des descentes et des montées.Une ligue fermée, c’est du cirque. Ladéfaite n’a plus d’importance. Ondit : on fera mieux la saison pro-chaine. On n’est pas dans la vérité dusport. On perd l’enjeu, la tension,l’émotion. Le sport, ce sont des émo-tions partout, à tous les niveaux :l’individu, l’équipe, le club, la ville.Tu gagnes et tu emmènes tout lemonde vers le haut. Quand j’étaisjoueur, j’avais besoin de sentir lafébrilité, la peur liée à l’enjeu quel’on partage. J’aimais aussi le senti-ment de force que la victoire me don-nait après. Pour moi, les franchises,c’est le grand barnum. Ça lasse. LeSuper 12 a beaucoup perdu en inté-rêt auprès du public. C’est un labora-toire intéressant pour les équipesnationales de la Nouvelle-Zélande,de l’Afrique du Sud et de l’Australie,mais ça ne fait plus rêver.– Lasemaine passéea étémar-quée par l’annonce du contrôlepositif du Briviste NicolasCouttet. Où l’on a d’abord par-lé de cannabis. Puis, plus graved’éphédrine… Le problème dudopage dans le rugby, vousl ’ a c c e p t e z c o m m e u n efatalité ?– Il ne faut pas se faire d’illusions, ily aura toujours des individus quicommettront des fautes. Il y auratoujours des tricheurs. Ça fait partiede la vie. Ça me chagrine que Nicolasait commis une erreur. C’est un gar-çon que j’ai côtoyé à Biarritz et quej’aime beaucoup. Mais ça ne l’excusepas. C’est un joueur professionnel etce qu’il a fait est inacceptable. Il estparfaitement averti. Toute initiativepersonnelle en termes de médica-tion, doit être bannie. Il y a les méde-cins de club. La sanction est normale.Il faut que les tricheurs sachent qu’ilsseront traqués.– Depuis le début de la saison,le Top 14 a gagné près de 25 %de spectateurs en plus…– C’est bien. Mais il faut qu’on tra-vaille mieux encore. Le rugby a fran-chi un cap mais ce n’est pas arrivé.On a besoin de trouver notre véri-table place par rapport à nos parte-naires. Il faut qu’on installe définiti-vement nos compétitions dans un

calendrier cohérent. Le test, ça serala saison 2008. L’après Coupe dumonde. Le rugby professionnel auraalors dix ans en France. Et l’on saurasi l’on a gagné notre pari.– L a C o u p e d u m o n d e(7 septembre - 30 octobre),c’est dans deux ans, et l’on voits’amonceler les points d’inter-rogations concernant sonorganisation, l’indemnisationdes clubs qui seront privés deressources pendant quatremois. Vous êtes optimiste ?– Oui. Par rapport au travail fournipar la Ligue. Nous avons fait précisé-ment évaluer le manque à gagner liéà la Coupe du monde. En ce quiconcerne, le seul paiement dessalaires des joueurs pendant cesmois d’inactivité : la facture s’élève àonze millions d’euros. Il y aura aussi

des pertes en termes de partenariat.On me dit que la FFR pourrait payercinq millions d’euros. Mais je n’ai eupour l’instant aucune propositionofficielle.– L e f o s s érisque d’êtregrand entre ceq u e v o u sattendez, et ceque la FFR peutd o n n e r . A -t-elle des solu-tions ?– Bien sûr qu’il ya des solutions. Sila FFR le veut, il ye n a . M a i saujourd’hui, ce qu’elle nous pro-pose, c’est de travailler pour pouvoirgagner l’argent qu’elle nous doit, envendant par exemple des packages

Coupe du monde à nos partenaires.Donc forcément à notre détriment.On doit réfléchir à d’autres moyensde travailler en commun. Cette solu-tion, on n’en veut pas. Cette Coupe

du monde, on ladésire. On veut lagagner et on feratout pour cela.C’est un enjeumajeur mais quiprésente des dan-gers. Il faut réali-ser qu’il y auraune vie pour lerugby françaisaprès la Coupe dumonde.

– Quand vous parlez de dan-ger, vous évoquez la difficultévoire l’impossibilité de bâtir uncalendrier cohérent durant les

saisons qui précèdent et quisuivent la Coupe du monde.– Oui. D’abord parce que septsemaines de compétition, c’est unehérésie. On pourrait ramener laCoupe du monde à cinq semaines. Sil ’on mobil ise des squads detrente joueurs, c’est pour pouvoirjouer tous les quatre jours, non ? Etpuis si les choses restent en l’état,entre juin 2007 et juin 2008, l’équipede France disputera dix-huitmatches. Deux tests en Nouvelle-Zélande en juin 2007 puis troismatches de préparation (deux foiscontre l’Angleterre, et une foiscontre le Pays de Galles) en août.Ajoutez-y les six matches de laCoupe du monde si les Bleus vont aumoins en demi-finales, cinq matchesdu Tournoi des Six Nations et deuxtests en Australie pour finir vous arri-

vez à ce total démentiel qui n’existedans aucun autre sport.

– Lorsque l’on constate lesdivergences de point de vueentre le sélectionneur BernardLaporte et les entraîneurs desgrands clubs. Quand oncomptela somme des problèmes àrégler entre la Ligue et la Fédé-ration, on est très loin du grandélan consensuel qui devraitporter le rugby français à deuxans de l’échéance.– C’est aux entraîneurs de réglerleurs problèmes entre eux. Moi jedéfends les clubs. On va faire lemaximum pour aider l’équipe deFrance, mais on ne va pas se fairehara-kiri non plus. »

Entretien réalisépar ARNAUD DAVID

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''On doittravaillermieux encore.Le rugby afranchi un capmais ce n’estpas arrivé ''

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''Il faut que les genscomprennent quele rugby, ce n’estpas que cela. Maisque c’est aussi cela''

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Noir Jaune

Bleu Rouge19

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Le podium d’août

LabitNarbonne50 %

AriasSt. Français16 %

BoussèsBourgoin34 %

18 sélections

ttttbitbitbibibbababLaLaLabLabtiantiantian Ltian LststststististisisrrrrhrhrhhhhhhCCChrisChris iiiiLLLLiiiiiiiirrristian Labristian Lab ttstian Labitstian LabitChristian LabitChristian LabitChristian Labit

5e journéeL’équipe type

Teulet (Castres)

S. Jones (Clermont)

Rosalen (Narbonne)

76

4

6968

Meilleurs réalisateurs (points)Meilleurs réalisateurs (points)

Canale (Clermont)Clerc (Toulouse)Jauzion (Toulouse)Lafforgue (Agen)

4Meilleurs marqueurs d’essaisMeilleurs marqueurs d’essais

soit 3,7 par match(saison dernière : 4,3)

Le nombre d’essaisLe nombre d’essais

(saison dernière : 7 334)

Le nombre de cartons rougesdistribués lors de cette journée.

8 620Affluence moyenne (estimation)Affluence moyenne (estimation)

Le chiffreLe chiffre

Dominici(Stade Français)Lafforgue

(Agen)

Capdevielle(Brive)

Bonvoisin(Brive)

Smit(Toulon)

(o) N. Laharrague(Perpignan)

(m) M. Forest(Bourgoin)

Cabello(Bourgoin)

Crenca(Agen)

Sowerby(Stade Français)

Nyanga(Toulouse)

Galtier(Montpellier)

Marty(Perpignan)

Canale(Clermont)

Arbo(Montpellier)

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« Caucau »le récidivisteRupeni Caucaunibuca, l’ailier fidjien d’Agenet meilleur marqueur du dernier Championnat,a été expulsé samedi soir. Pas une première.

AGEN –de notre correspondant

LA STAR FIDJIENNE d’Agen RupeniCaucaunibuca, meilleur marqueur dudernier Top 16 (16 essais) a « pété lesplombs » samedi soir à Armandie, faceà Castres. Expulsé à la 31e minute dumatch par M. Gastou, l’arbitre, pours’être violemment essuyé les cram-pons sur le visage du deuxième-lignetarnais Lionel Nallet, hors de touteaction de jeu, il a laissé ses coéquipiersà quatorze durant plus d’une mi-temps. Alors mené au score (9-7),Agen s’est malgré tout imposé 40-16,empochant son premier point debonus offensif de la saison.« Cecarton rouge, c’est la seule ombreau tableau de la soirée, regrette lemanager général Christian Lanta. Surl’action, il est retenu sans ballon. Cen’est pas la première fois cette saisonmais, cette fois, il a eu le tort de se fairejustice. Un mauvais réflexe. »Un geste que le Fidjien paya au prixjuste. Sur son rapport arbitral, Jean-Christophe Gastou a mentionné« bru-talité ». Caucaunibuca, qui manqueraautomatiquement le prochain dépla-

cement à Clermont, encourt deuxou trois matches de suspension. Lacommission de discipline de la Liguenationale de rugby statuera cettesemaine sur le cas des quatre expulsésde cette cinquième journée, le ParisienMarchois, le Biarrot Harinordoquy, leBayonnais Lamour et donc l’Agenais.Ce dernier avait déjà « disjoncté »,(carton rouge pour coup de poing) l’anpassé à Auch, à l’occasion de la hui-tième journée du Top 16 (défaite age-naise 33-26). On se souvient aussi deson terrible direct décoché à la face duflanker tricolore Olivier Magne, à la64e minute de France-Fidji (61-18), àBrisbane, durant la Coupe du monde2003. « Je préfère ne retenir que lesseize essais qu’il a plantés la saisondernière, qui en ont fait le meilleurmarqueur du Championnat. C’est unjoueur talentueux et imprévisible, unhomme très attachant », glisse encoreChristian Lanta, pour sa défense.Réputé fantasque et ingérable, il s’estparfaitement intégré à sa nouvelle vieagenaise. Il lui reste à se maîtriser surle terrain...

CHRISTIAN DELBREL

JÉRÔME THION, deuxième-ligne de Biarritz et des Bleus, a été choqué par la violencedu match contre Paris.

« C’est l’escalade »Il a beau avoir une réputation de joueurrude, Jérôme Thion (vingt-sept ans) étaitécœuré, samedi, à l’issue de Biarritz -Stade Français (7-14). « C’est lamen-table », confiait-il dans nos colonnes hier.Le deuxième-ligne des Bleus (17 sélec-tions) enfonce le clou et a très peur de ceque pourrait être le match retour entre lesdeux clubs le 4 mars prochain.

« VINGT-QUATRE HEURES après cematch Biarritz - Stade Français, quelleanalyse faites-vous des incidents de lapremière mi-temps ?– Je pensais que le contentieux de la finale duTop 16 (succès biarrot, 37-34, après prolonga-tion) était réglé et… (On le coupe.)– Vous confirmez donc qu’il existait uncontentieux entre les deux équipes ?

– Oui. On s’était fait marcher dessus en demi-finale de la Coupe d’Europe (victoire de Paris,20-17, après prolongation) et, en finale duChampionnat de France, on avait décidé d’êtreplus agressifs qu’eux. Il y avait eu un geste,c’est vrai, qui avait déclenché une bagarre ("Ilparle d’un coup de poing de sa part sur DavidAuradou"). Alors, là, je pensais que le conten-tieux serait soldé. Mais pas du tout…– Pensez-vous, comme votre entraî-neur, Patrice Lagisquet*, que les Pari-siens avaient prémédité de relever lapremière mêlée ?– (Il ricane.) Bien sûr qu’ils ont décidé de rele-ver la première mêlée. Mais Toulon-Bègles (unhuitième de finale aller-retour très violent en1991), c’est fini ! Samedi, c’était un match àl’ancienne. Mais les matches à l’ancienne, c’estdépassé.– Samedi, l’arbitre a rapidement prisses responsabilités en sortant deux car-

tons pour Blin et August, les talonneurs,dès la première bagarre…– Le seul arbitre français qui pourrait dirigerun tel match, c’est Joël Jutge. Il prend lesbonnes décisions et tout le monde le respecte.Là, l’arbitre (David Rosich) a voulu calmer lejeu, mais les deux cartons jaunes n’ont riendégonflé du tout ; ils ont au contraire excitétout le monde. Évidemment qu’il est difficile desavoir ce qui se passe sous une mêlée, maisnous étions dans nos 22 mètres et n’avionsaucun intérêt à la relever. Il fallait regarder lesParisiens. Après, sur la seconde bagarre, quipart d’un coup de tête malencontreux, maispas méchant, d’Arnaud Marchois, avant queParisse s’en prenne à Harinordoquy, on seretrouve avec le carton rouge d’Imanol (Hari-nordoquy) qui n’y est pas pour grand-chose…– Avez-vous revu les images desbagarres générales ?– Oui. Et on était au-delà de l’agressivité. On

était dans l’animosité. C’est dommage d’enarriver là, surtout dans un match télévisé surCanal +, à 15 heures, avec des gamins qui leregardent. Après ça, les parents vont dire : “Onne veut pas que nos fils jouent au rugby.”– Vous dites que le contentieux n’estpas réglé. Craignez-vous donc que lematch retour ressemble aux jeux ducirque ?– Oui, car ce n’est plus un contentieux, c’estundépôt en banque… C’est l’escalade et on sedemande cequi pourra bien se passer quand onse rencontrera à nouveau. »

ARNAUD REQUENNA

(*) « Je ne pensais pas qu’une équipe puisse ren-trer sur le terrain en ayant comme unique ambi-tion de relever la première mêlée et de multiplierles agressions, jusqu’à ce que cela nous détruisetotalement », déclarait Patrice Lagisquet dansL’Équipe d’hier.

AGENDAVENDREDI 23 SEPTEMBRE

� TOP 14 (6e journée). – Toulouse -Perpignan (20 h 30, en direct sur Canal +Sport).� LIGUE CELTIQUE (4e journée).– Munster - Llanelli.

SAMEDI 24 SEPTEMBRE

� TOP 14 (6e journée, suite). –Clermont-Agen (17 h 30, en direct surCanal + Sport ), Bourgoin-Toulon,Bayonne-Narbonne, Stade Français-Brive, Pau-Montpellier (18 h 30), Castres-Biarritz (21 heures, en direct surCanal +).� PROD 2(5e journée). –Aurillac-Dax,Montauban - Racing-Métro 92, Lyon OU-

Stade Bordelais, Oyonnax-Albi, Tyrosse-Auch, Mont-de-Marsan - Béziers, Tarbes-La Rochelle, Pays d’Aix-Colomiers(18 h 30).� CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE(3e journée). – Gloucester-Northamp-ton, London Irish-Bristol.� LIGUE CELTIQUE (4e journée).– Connacht-Borders, Newport-Ulster,Glasgow-Cardiff, Édimbourg - Neath-Swansea.

DIMANCHE 25 SEPTEMBRE

� CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE(3e journée, suite). – Leeds-Leicester,Newcastle-Bath, Wasps-Worcester,Saracens-Sale.

TROPHÉE CANAL + – « L’ÉQUIPE » – PROVALEDU JOUEUR DU MOIS

Labit premierrécompensé

LES TÉLES PECTATEURS d eCanal +, les internautes de la Liguenationale de rugby et les lecteurs deL’Équipe ont élu Christian Labit pour letrophée Canal + – L’Équipe – Provaledu mois d’août. Le trophée lui seraremis par une représentant de Provale(le syndicat des joueurs) avant le coupd’envoi du match Narbonne-Pau,le 1er octobre prochain.Le troisième-ligne de Narbonne a reçu50 % des voix et devance le trois-quarts centre de Bourgoin GuillaumeBoussès (34 %) et l’ailier du StadeFrançais Julien Arias (16 %). Les ama-teurs de rugby ont souhaité rendrehommage au retour de l’Audois danssa terre natale. Après huit années àToulouse, Christian Labit, 18 sélec-tions, a donné de l’assise au pack de

Narbonne. Son expérience, sa puis-sance de pénétration et sa science duposte de no 8 ont permis aux Audois deréaliser un début de saison prometteuren battant le Stade Français (26-20) etClermont (34-28) à domicile (mêmes’ils ont trébuché contre Bourgoin,29-15, samedi). Double champion deFrance et d’Europe avec le StadeToulousain, « Christiang » (commel’appelaient les supporters toulou-sains, dont il était l’idole) montre qu’àtrente-quatre ans il pouvait être leleader attendu par le Racing. – B. Ma.

EXPRESS� SNOWBOARDCOUPE DU MONDE : DE LE RUEEN FORME. – Le Français XavierDe Le Rue a parfaitement entamé,samedi au Chili, la Coupe du monde2005-2006 en s’adjugeant lapremière épreuve de la saison. Ildisputait la nuit dernière la secondeépreuve, toujours sur cette mêmepiste chilienne. Samedi, le Pyrénéena dominé toutes les manches de ceboardercross inaugural. Dans lafinale, à laquelle participait unautre Français, Sylvain Duclos,troisième, De Le Rue a devancé lechampion du monde en titreaméricain, Seth Wescott. Blessé unepartie de la saison dernière à uneclavicule, une blessure qui le privades Mondiaux, De Le Rue avaittoutefois remporté en mars 2005son troisième globe de cristald’affilée de la spécialité. Sauf pépinphysique, le Français, vingt-six ans,sera plus que jamais l’un des favorispour le titre aux Jeux de Turin, oùle bordercross célébrera son grandbaptême sur les pistes olympiques.Chez les femmes, l’AméricaineLindsey Jacobellis a remporté sonpremier succès de la saison au Chilien devançant la Canadienne MaelleRicker et la Française Marie Laissus.

� NATATIONPEIRSOL, NAGEUR USDE L’ANNÉE. – Le dossiste AaronPeirsol, triple champion olympique,a été élu pour la première fois desa carrière nageur américain del’année, samedi à Greensboro(Caroline du Nord), lors de laConvention US des sportsaquatiques. Cette récompense vientclore une superbe année qui a vuPeirsol remporter huit coursesd’affilée, dont trois meédailles d’ormondiales à Montréal en juillet(100 m et 200 m dos, 4 × 100 m), etétablir deux records du monde(100 m et 200 m dos). « C’est uneagréable surprise, a déclaré leCalifornien, qui affiche désormaissept titres mondiaux. Je crois quej’étais celui qui ne pensait pasobtenir cette récompense. Il y a eubeaucoup de très belles coursescette année, comme le 100 mpapillon de Ian Crocker ou encorecelles du brasseur Brendan Hansen(tous deux champions du monde).Et Michael Phelps a quand mêmenagé huit épreuves et gagné sixmédailles aux Mondiaux ! Combiende fois un nageur a-t-il remporté sixmédailles aux Championnats dumonde ? Je ne veux passous-estimer mes performances,mais des records du monde sontbattus chaque année. Je suisnéanmoins très content. »HOFF COMME PHELPS. – Lephénomène américain, Katie Hoff(16 ans), championne du monde des200 m et 400 m 4 nages ainsi qu’ausein du relais 4 × 200 m en juillet àMontréal, s’est engagée dans lavoie du professionnalisme ensignant avec l’agence Octagon, quis’occupe déjà de la star US MichaelPhelps. Comme son aîné– désormais étudiant à l’universitédu Michigan –, Hoff vient du clubde Baltimore. En choisissant leprofessionnalisme, la demoiselle,qui aura le même agent que Phelps,Peter Carlisle, renoncemomentanément au « College ».« On m’a dit que la camaraderieque l’on trouve au sein de lanatation en College est incroyablemais je pense que j’ai déjà vécuquelque chose de similaire au seindu relais américain, a déclaré Hoffau Baltimore Sun. Je pense que jene pouvais pas laisser passer unetelle opportunité pour préparer lesJeux de 2008. »MONDIAUX 2010 (petit bassin).– Six villes ont posé leurcandidature pour organiser lesdixièmes Championnats du mondeen petit bassin en 2010 : Berlin(ALL), Doha (QAT), Dubai (EAU),Durban (AFS), Istanbul (TUR) etSingapour. La décision sera priselors de la prochaine édition de lacompétition, en avril 2006 àShanghai (CHN). Rappelons quel’édition 2008 aura lieu àManchester (GBR).

� VOLLEY-BALLDÉCÈS DE GOLAS. – L’internationalpolonais, Arkadiusz Golas (24 ans),est décédé vendredi dans unaccident de la route survenu dans larégion de Klagenfurt, en Autriche.Le central de 2,01 m, qui jouait lasaison passée à Ostroleka dans sonpays d’origine, effectuait alors levoyage entre la Pologne et sonnouveau club italien de Macerata.LES KENYANNES CHAMPIONNESD’AFRIQUE. – Le Kenya a remportéle Championnat d’Afrique desnations femmes en battant leNigeria (3-1) en finale, samedi àAbula (Nigeria). Le Kenya devrait,grâce à ce succès, bénéficier de lawild-card pour la Grand ChampionsCup, qui aura lieu en novembre auJapon. Trois autres sélections ontdéjà leur billet pour latraditionnelle compétition desannées post-olympiques : le Japon,organisateur, la Chine, championned’Asie, et les États-Unis, championsd’Amérique du Nord et Centrale(NORCECA). S’y ajouteront leschampionnes d’Europe etd’Amérique du Sud.

� PARACHUTISMEROBIN DUBUISSON SE TUEÀ GAP. – Robin Dubuisson (30 ans),spécialiste en freestyle, s’est tuésamedi soir sur le site de Gap, où ils’entraînait en vue de la prochaineCoupe du monde de parachutismedans les disciplines artistiques.L’accident s’est produit àl’atterrissage sur un virage bas.Samedi également, en Belgique, unautre crash a malheureusementcoûté la vie à Adrien Nicolas,l’ancien vidéo-man de PatrickDe Gaillardon, après undéclenchement intempestif de sonsystème de sécurité. D. Roq.

PRO D 2 (4e journée)SAMEDI

Auch-Montauban .............. 18-22Racing-Métro 92 - Mont-de--Marsan ................................ 30-15St.Bordelais-Tarbes .......... 32-31Aurillac-Tyrosse................. 31-22Colomiers-LyonOU.............. 15-3Béziers-Albi ........................ 25-28LaRochelle-Oyonnax .......... 34-5Dax-Paysd’Aix ..................... 22-6Bonus : Auch (1), Béziers (1), Racing-Métro 92 (1), Stade Bordelais (1),Tarbes (2)

ClassementPts J. G. N. P. p. c. B.— — — — — — — —

1. Tarbes .......... 15 4 3 0 1 124 70 32. Montauban ... 14 4 3 0 1 102 62 23. Dax ............... 13 4 3 0 1 101 54 14. La Rochelle.. 13 4 3 0 1 105 72 15. Albi ............... 13 4 3 0 1 103 102 16. Racing-Mét. 92 . 13 4 3 0 1 79 85 17. Oyonnax....... 12 4 3 0 1 83 70 08. St. Bordelais . 10 4 2 0 2 94 110 29. Pays d'Aix .... 9 4 2 0 2 77 80 1

10. Colomiers ..... 9 4 2 0 2 68 86 111. Aurillac ......... 8 4 2 0 2 79 101 012. Mt-de-Marsan . 8 4 2 0 2 71 94 013. Béziers ......... 6 4 1 0 3 75 85 214. Lyon OU....... 3 4 0 0 4 43 70 315. Auch ............. 3 4 0 0 4 67 97 316. Tyrosse ........ 2 4 0 0 4 74 107 2

5e journée

VENDREDI

Toulon-Toulouse ................ 15-18SAMEDI

Biarritz-StadeFrançais ........ 7-14Perpignan-Clermont ......... 34-25Narbonne-Bourgoin .......... 15-29Agen-Castres ..................... 40-16Montpellier-Bayonne .......... 33-0Brive-Pau ........................... 34-10Bonus : Agen (1), Biarritz (1), Brive (1),Perpignan (1), Toulon (1)

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Toulouse ............ 23 5 5 0 0 184 70 +1142. Bourgoin ............ 19 5 4 0 1 122 60 +623. Perpignan .......... 17 5 4 0 1 115 93 +224. Biarritz ................ 16 5 3 0 2 124 66 +585. Stade Français. 16 5 3 0 2 114 76 +386. Clermont ............ 14 5 3 0 2 174 119 +557. Castres................ 13 5 3 0 2 120 94 +268. Agen .................... 13 5 3 0 2 121 125 -49. Brive .................... 12 5 2 1 2 86 101 -15

10. Narbonne ........... 8 5 2 0 3 103 177 -7411. Bayonne ............ 7 5 1 1 3 84 131 -4712. Montpellier ........ 5 5 1 0 4 87 104 -1713. Toulon ................. 2 5 0 0 5 49 149 -10014. Pau ...................... 0 5 0 0 5 69 187 -118

Pelous a rejouéTrois mois et demi après sonopération au genou droit (rupturedu ligament latéral interne, le22 mai en finale de la Couped’Europe contre le Stade Français),Fabien Pelous a renoué avec lacompétition, hier à Auch, où lesEspoirs toulousains ouvraient leurChampionnat. Un retour gagnant(victoire 22-12) pour le capitainedu Stade et des Bleus (31 ans,101 sélections), qui a joué« pratiquement une heure sansaucune mauvaise sensation etplutôt bien dans le rythme ». De làà le voir revenir lors de laréception de Perpignan vendredisoir, pour la 6e journée du Top 14,il n’y a qu’un pas. « Mais pasd’urgence non plus », indiquePelous qui sera « à disposition desentraîneurs pour l’USAP s’ils fontappel » à lui. – J. L.� BABY A ÉTÉ OPERÉ. – Letrois-quarts toulousain BenoîtBaby (22 ans, 3 sélections, 1,76 m,80 kg) a été opéré samedi àToulouse du ligament croiséantérieur du genou gauche.« L’opération s’est bien dérouléemême si aujourd’hui (hier) c’estdouloureux, commente letoulousain. La semaine a étédifficile et, maintenant, il faut queje relève la tête. La rééducation vaêtre longue et dure. Dans unpremier temps, je resterai àToulouse. Après, j’irai peut-être àCapbreton. » Son indisponibilitéest de six mois au minimum. Le

11 janvier 2004, Baby s’était déjàrompu un ligament croiséantérieur, celui du genou droit.– B. Ma.� PAS DE TOULOUSE POURJULIEN LAHARRAGUE. – Titularisélors des cinq premiers matches dela saison, l’arrière de l’USAP, JulienLaharrague, ne sera pas dudéplacement à Toulouse vendredi.Raison de son absence : le club luia octroyé une semaine devacances, jusqu’à lundi prochain.Exempté d’entraînement collectif,le joueur va pouvoir souffler aprèsavoir été aligné lors du premiermatch du Top 14 contre Agen, aumépris de la convention collectiveaccordant huit semaines de repostotal aux internationaux ayantdisputé la tournée en Afrique duSud et en Australie. – V. C.

� JUTGE ET BERDOSPOURRAIENT ARBITRERTOULOUSE ET PARIS. – Surproposition de la Commissioncentrale des arbitres, la FFR, dontdépend la désignation des arbitresdu Top 14 et de la Pro D 2, vabientôt demander au comitédirecteur de la Ligue nationale(LNR) l’autorisation pour Joël Jutgeet Christophe Berdos d’arbitrerrespectivement Toulouse et Paris.À l’instar de tous leurs collèguesarbitres, les deux siffletsprofessionnels du rugby françaisne peuvent aujourd’hui arbitrer lesclubs affiliés au même comitéterritorial qu’eux. Joël Jutge(Midi-Pyrénées) ne dirige ainsijamais Toulouse, pas plus queChristophe Berdos (Île-de-France)n’arbitre le Stade Français.

RUGBY TOP 14

La thèse de la vengeanceMême s’ils attendaient ce match à Biarritz depuis trois mois, les Parisiens réfutent la préméditation.BIARRITZ –de notre envoyé spécial

« POUR BIARRITZ, c’est une longuehistoire d’amour qui commence avecle Stade Français », a lâché JacquesDelmas, le coentraîneur du BO, d’unton ironique et dépité après un matchmarqué par de nombreux incidentssanctionnés de deux cartons jaunes(August et Blin, 4e) et deux cartonsrouges (Haridornoquy et Marchois,8e). On préfère imaginer que la FFR etla LNR, par le biais des désignationsd’arbitre et de la médiatisation qui pré-cédera la rencontre retour, le 4 mars, à

Paris, dissuaderont les deux équipesd’effectuer une nouvelle mise auxpoings.Pour mieux tenter de comprendre leclimat houleux et conflictuel, il fautremonter au 23 avril dernier, date de lademi-finalede Coupe d’Europe au Parcdes Princes, puis au 11 juin, date de lafinale du Top 16. À chacun de cesmatches, le club battu (Biarritz, puisParis) est sorti convaincu d’avoir étédominé par un adversaire qui avaittransgressé les règles de conduite.Dans les coulisses du Parc des Princes,les Biarrots s’étaient promis d’êtrebeaucoup moins « gentils » avec les

Parisiens. Le début de la finale duChampionnat, symbolisé par la pre-mière touche sur laquelle JérômeThion assena un coup de poing à DavidAuradou, provoquant ainsi unebagarre générale ponctuée par un car-ton jaune à chacun des deux joueurs,lança un match très engagé que lesjoueurs de la capitale perdirent (37-34,après prolongation).Samedi, à Aguiléra, le Stade Françaisn’avait pas oublié et a réglé sescomptes d’une manière qui a marquéles esprits des spectateurs et téléspec-tateurs. « On avait le sentimentd’avoir été agressés au Stade de

France et on ne voulait pas que cela sereproduise », confie ainsi Pierre Raba-dan à l’évocation des deux bagarresgénérales qui ont rapidement électriséle match.

Dominici :« Un défi physiqueacharné »

Tous ces comportements excessifs,grossis par la retransmission téléviséeen direct, ont rappelé que malgré lanotion de spectacle qu’il véhicule deplus en plus, le rugby pro reste avanttout un sport de combat. Et qu’il peutengendrer des débordements cou-

pables, dès lors que le fil ténu quisépare l’agressivité de l’agression estrompu.On imagine à quel point les Biarrotsont eu un réveil difficile hier matin. Onse figure cependant moins à quel pointles Parisiens ont peu goûté d’être misen accusation par les Basques.« J’ai luL’Équipe et je trouve quand mêmehypocrite que ces mecs pleurent dansla presse, trois mois après nous avoiragressés au Stade de France en juin,confiait hier après-midiMike James. Ilsont la mémoire courte. Comme on diten anglais : “Nice guys finished last”(les mecs gentils finissent derniers). Et

aubout d’unmoment sur unterrain, onne plus être des “nice guys” ».Christophe Dominici, capitaine same-di, lui, a été tiré de son sommeil par uncoup de téléphone de son père, journalen main : « Il m’a lu L’Équipe et, fran-chement, je suis très déçu, agacé. Onnous accuse d’être les méchants, lesvoyous. Je redis que ce n’était pas vio-lent, mais très viril. J’admets qu’il y aeu des débordements mais je peuxassurer qu’il n’y avait aucuneprémédi-tation, que personne n’a eu le senti-ment d’être en insécurité sur le terrain.Tu pouvais tomber au sol dans unregroupement sans avoir peur deprendreun coupdepieddans la têtedela part d’un Biarrot ou d’un Parisien.L’arbitre a sorti les cartons rouges pourcalmer les esprits, pas pour sanction-ner un geste odieux. Des coups depoing, oui, il y en a eu. Plus que d’habi-tude. Beaucoup plus que d’habitudemême, pour une telle affiche. Mais,encore une fois, c’est un haut niveaude compétition, un défi physiqueacharné, qui exige parfois de la viru-lence extrême. Je comprends que cer-tains gestes aient choqué, nous nousexcusons auprès de toutes celles etceux qui ont été heurtés dans les tri-

bunes ou devant leur téléviseur ; onn’en tire aucune fierté.Mais quanddescompétiteurs s’affrontent à ce niveau,il y a parfois une telle tension que celapète. »Samedi soir, deux heures après lematch, « Domi » devisait amicale-ment sur le parking d’Aguilera avecSerge Betsen et Nicolas Brusque. Aumême instant, au premier étage la tri-bune, Mike James conversait avec Oli-vier Olibeau, à qui il avait asséné unviolent coupde poing sur le terrain.« Ily avait unmalaisemais on s’est parlés,souligne le Parisien. Olivier, c’est unchic type, on a joué quatre ansensemble à Perpignan. On est potes.Mais le rugby, cela peut être aussi ça.Àun instant précis, tu défends ton camp.Et plus tard, on est embêtés et c’estmoncas par rapportà lui, aux téléspec-tateurs ».« Il y aura toujours un contentieuxentre Toulouse, Biarritz, Paris etmêmeBourgoin, c’est la compétition qui veutça, conclut Dominici. L’essentiel c’estqu’après le match, le dialoguereprenne. » Entre Biarritz et Paris, laligne sera-t-elle rapidement rétablie ?

HAMID IMAKHOUKHENE

Retrouvezles résultatsen page 20

BIARRITZ. – À de nombreuses reprises, lors de ce Biarritz - Stade Français, les esprits se sont échauffés. Comme ici lorsque Benoît August(en bas) et Mathieu Blin (maillot bleu), les deux talonneurs jadis partenaires à Paris, s’accrochent au sol. Les retrouvailles entre les deuxfinalistes du dernier Championnat ont été violentes samedi. (Photo Stéphane Mantey)

LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 19

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Tirage du dimanche 18 septembre 2005: 504 063 emplaires

RÉSULTATS

ATHLÉTISME� MEETING DÉCASTAR (Talence, 17 et18 septembre). – HOMMES. Décathlon : 1.Sebrle (RTC), 8 326 pts (100 m : 11’’09 [v.f. :1,2 m/s] ; Longueur : 7,60 m [v.f. : 2,4 m/s] ;Poids : 15,65 m ; Hauteur : 2,04 m ; 400 m :49’’03 ; 110 m haies : 14’’47 [v.f. : 0,8 m/s] ;Disque : 45,15 m ; Perche : 4,80 m ; Javelot :66, 05 m ; 1 500 m : 4’47’’76) ; 2. Pogorelov(RUS), 8 247 pts ; 3 . Ranhu (EST),8 124 pts ; 4. Drozdov (RUS), 8 080 pts ; 5.Barras, 8 060 pts (100 m : 11’’06 [v.f. :3,2 m/s] ; longueur : 7,22 m [v.f. : 2 m/s] ;Poids : 14,29 m ; Hauteur : 1,95 m ; 400 m :50’’25 ; 110 m haies : 14’’31 [v.f. : 0,8 m/s] ;Disque : 43,54 m ; Perche : 4,70 m ; Javelot :62,09 m ; 1 500 m : 4’24’’65) ; 6. Bourgui-gnon, 8 026 pts ; 7. Zsivoczky (HON),8 000 pts ; 8. Dvorak (RTC), 7 996 pts ; 9.Pahapill (EST), 7 994 pts ; 10. Gourmet(BEL), 7 960 pts ; 11. Ojaniemi (FIN),7 815 pts ; 12. Terek (USA), 7 589 pts ; 13.Lambese, 7 571 pts ; 14. Smith (JAM),7 336 pts.Abandons : Choffart, El-Fassi et Moulay.FEMMES. Heptathlon. 1. Barber, 6 675 pts(100 m haies : 12’’96 [v.f. : 1,6 m/s] ; Hau-teur : 1,87 m ; Poids : 13,65 m ; 200 m :24’’08 [v.d. : 1,2 m/s] ; Longueur : 6,72 m[v.f. : 3,2 m/s] ; Javelot : 47,66 m ; 800 m :2’18’’79) ; 2. Sotherton (GBR), 6 278 pts ; 3.Blonska (UKR), 6 278 pts ; 4. Dobrynska(UKR), 6 235 pts ; 5. Miller (USA), 6 178 pts ;6. Collonvillé, 6 174 pts (100 m haies :13’’82 [v.f. : 1,6 m/s] ; Hauteur : 1,81 m ;Poids : 12,58 m ; 200 m : 25’’25 ; Longueur :6,31 m ; Javelot : 44,99 m ; 800 m :2’14’’05) ; 7. Ruckstuhl (HOL), 6 129 pts ; 8.Wisse (HOL), 5 916 pts ; 9. Constantin,5 587 pts ; 9. Yepimashko (BLR), 5 125 pts.� GREAT NORTH RUN (Newcastle [ANG],18 septembre). – HOMMES : 1. Tadesse(ERY), les 21,1 km en 59’’05 ; 2. Berhanu(ETH), 60’’44 ; 3. Ramaala (AFS), 62’’25.FEMMES : 1. Tulu (ETH), 67’’33 ; 2. Kidane(ETH), 68’’09

AUTOMOBILE� RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE (Swan-sea-Cardiff, 16-18 septembre). – Douzièmemanche du Championnat du monde desrallyes 2005. Classement final : 1. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2005),2 h 45’57’’8 ; 2. Duval-Smeets (BEL, CitroënXsara WRC), à 1’17’’4 ; 3. Loeb-Elena (MON,Citroën Xsara WRC), à 1’17’’9 ; 4. Rovanperä-P ie t i lä inen (F IN , M i tsub i sh i LancerWRC 2005), à 1’29’’4 ; 5. Stohl-Minor (ALL,Kronos Citroën Xsara WRC), à 2’35’’0 ; 6.Kresta-Tomanek (RTC, Ford Focus WRCRS 04), à 3’17’’3 ; 7. McRae-Grist (SkodaFabia WRC05), à 3’30’’4 ; 8. Higgins-Thomas(GBR, Ford Focus WRC RS 03), à 3’40’’9 ; 9.Meeke-Patterson (GBR-SUE, Subaru ImprezaWRC 2004), à 3’42’’1 ; 10. H. Solberg-Menke-rud (NOR, Ford Focus WRC RS 04), à 4’20’’5 ;… 12. Warmbold-Orr (ALL, Ford Focus WRCRS 04), à 5’28’’8 ; 13. Schwarz-Wicha (ALL,Skoda Fabia WRC 05), à 9’13’’4 ; 14. Galli-D’amore (ITA, Mitsubishi Lancer WRC 05), à9’40’’9, etc.Leaders : Grönholm, ES 1 ; Loeb, ES 2 àES 15.Vainqueurs de spéciales : Loeb, 9 ; Grön-holm, 4 ; Rovanperä et Higgins, 1.Principaux abandons : Grönholm-Rautiainen(FIN, Peugeot 307 WRC), se retire aprèsES 15.LE FILM DES SPÉCIALES� ES 14 – Resolfen 1 (29,38 km) : 1. Grön-holm, 14’41’’9 ; 2. Solberg, à 3’’3 ; 3. Loeb, à5’’9 ; 4. Galli, à 11’’5 ; 5. Duval, à 12’’2 ; 6.Atkinson, à 13’’6 ; 7. Märtin, à 14’’9 ; 8. Stohl,à 21’’7 ; 9. Rovanperä, à 23’’5 ; 10. Kresta, à23’’6 ; 11. McRae, à 25’’0 ; … 17. Bernardi, à56’’1, etc.Première spéciale de la journée : Grönholmgrappille quelques secondes à Solberg, 2e.Mais le Norvégien est tout de même très loinpour espérer lui prendre sa place, alors quetrois spéciales restent à courir.� ES 15 – Margam 1 (27,42 km) : 1. Loeb,15’15’’2 ; 2. Duval, à 0’’à ; 3. Solberg, à 0’’ ; 4.Grönholm, à 0’’ ; 5. Rovanperä, à 0’’ ; 6. Stohl,à 0’’0 ; 7. McRae, à 1’’9 ; 8. Kresta, à 3’’8 ; 9.Meeke, à 4’’1 ; 10. Higgins, à 5’’2 ; … 17.Bernardi, à 1’30’’5, etc.Sortie de route violente de Märtin, dont laPeugeot heurte un arbre, côté droit. Le copi-lote de l’Estonien, Michael Park est tué sur lecoup. Les derniers concurrents qui devaients’élancer sont crédités d’un temps forfaitaire.Les organisateurs du rallye décident d’arrêterla course. Les deux dernières spéciales sontannulées.Championnat du monde 2005 (après12 épreuves). Pilotes : 1. Loeb, 99 points ;2. Solberg, 65 ; 3. Grönholm, 61 ; 4. Märtin,53 ; 5. Gardemeister, 47 ; 6. Rovanperä, 26 ;7. Duval, 24 ; 8. Stohl, 16 ; 9. Kresta, 16 ; 10.Sainz, 11, etc. Constructeurs : 1. Citroën,137 ; 2. Peugeot, 117 ; 3. Ford, 76 ; 4. Suba-ru, 72 ; 5. Mitsubishi, 53 ; 6. Skoda, 13.Prochaine épreuve : Rallye du Japon,30 septembre-2 octobre.

� DTM (Eurospeedway Lausitz, 16-18 sep-tembre). – 9e manche du Championnat deTourisme allemand 2005. Course : 1. Eks-tröm (SUE, Audi A4), les 48 tours en1 h 03’44’’903 ; 2. Paffett (GBR, MercedesClasse C), à 0’’401 ; 3. Kristensen (DAN, AudiA4), à 3’’062 ; 4. Aiello (Opel Vectra), à4’’756 ; 5. Reuter (ALL, Opel Vectra), à6’’082 : … 8. Alesi (Mercedes Classe C), à23’’299 ; 12. Häkkinen (FIN, Mercedes ClasseC), à 34’’762, etc.Championnat 2005 (après 9 manches) : 1.

Ekström, 69 ; 2. Paffett, 68 ; 3. Kristensen,47 ; 4. Häkkinen, 22 ; 5. Alesi, 20 ; … 12.Aiello, 9, etc.Prochaine épreuve : Istanbul, 2 octobre.L’écart en course comme au Championnat esttrès serré entre Ekström et Paffett. À l’occa-sion de cette manche, Laurent Aiello a annon-cé qu’il mettrait fin à sa carrière automobile àl’issue de la saison 2005.� F 3 EUROSERIES (EuroSpeedway Lausitz,16-18 septembre). – 9e manche du Cham-pionnat 2005. Course 2 : 1. Hamilton (GBR,Dal lara-Mercedes) , les 24 tours en30’54’’350 ; 2. Di Resta (GBR, Dallara-Mer-cedes), à 5’’804 ; 3. Sutil (ALL, Dallara-Mer-cedes), à 11’’177 ; 4. Di Grassi (BRE, Dallara-Mercedes) , à 15 ’ ’575 ; 5 . Moreau(Dallara-Opel), à 19’’091 ; 6. Perera (Dallara-Opel), à 23’’590 ; … 10. Duval (Dallara-Opel), à 39’’675, etc.Championnat 2005 (après 9 manches) : 1.Hamilton, 150 (champion) ; 2. Sutil, 94 ; 3. DiGrassi, 60 ; 4. Perera, 59…6.Duval, 47 ; …8. Moreau, 40, etc.Prochaine épreuve : Hockenheim, 23 octobre.Assuré du titre, Hamilton reste abonné à lavictoire. Son équipier chez ASM, Sutil, occupedésormais la place de vice-champion.� BTCC (Silverstone, 16-18 septembre). –8e manche du Championnat de Tourismebritannique 2005. Course 1 : 1. Chilton(GBR, Honda Civic), 25’26’’083 ; 2. Pickford(GBR, Seat Toledo), à 1’’505 ; 3. PLato (GBR,Seat Toledo), à 3’’378 ; 4. Muller (VauxhallAstra), à 6’’631, etc. Course 2 : 1. Plato,22’46’’155 ; 2. Hines (GBR, Seat Toledo), à0’’663 ; 3. Smith (GBR, Vauxhall Astra), à0’’809 ; 4. Eaves (GBR, Honda Integra), à3’’084, etc. Course 3 : 1. Howell (GBR, OndaIntegra), 27’16’’356 ; 2. Collard (GBR, MG ZS),à 1’’687 ; 3. Chilton, à 1’’974 ; 4. Eaves, à2’’616 ; 5. Muller, à 4’’165 ; 6. Plato, à 4’’535 ;7. Neal, à 6’’509, etc.Championnat 2005 (après 8 manches) :1. Neal, 291 ; 2. Muller, 261 ; 3. Eaves, 238 ;4. Plato, 182, etc.Prochaine épreuve : Brands Hatch, 1er octobre.L’ultime manche, avec ses trois courses,dévoilera le champion : Neal ou Muller vrai-semblablement.� GT FIA (Istanbul, 15-18 septembre). –8e manche du Championnat 2005. 1. Bar-tels-Scheider (ALL, Maserati MC 12), les 59tours en 2 h 0’2’’986 ; 2. Babini-Biagi (ITA,Maserati MC 12), à 10’’960 ; 3. Bertolini-Wendlinger (ITA-AUT, Maserati MC 12), à26’’987 ; 4. Deletraz-Piccini (SUI-ITA, Ferrari575 Maranello), à 56’’4712 ; … 7. Collard-Sugden (GBR, Porsche 996 GT 3), à 1 tour(1er GT 2), etc.Championnat 2005 (après 8 manches).GT 1 : 1. Wendlinger, 63 ; 2. Bertolini, 63 ;3. Scheider, 56, etc. GT 2 : Lieb (ALL), 74 ; 2.Rockenfeller (ALL), 74 ; 3. Collard, 46, etc.Prochaine épreuve : Zhuhai (CHI), 23 octobre.� WTCC (Istanbul, 16-18 septembre). –8e manche du Championnat européen deTourisme 2005. Course 1 : 1. Giovanardi(ITA, Alfa Romeo 156), les 10 tours en21’12’’294 ; 2. Thompson (GBR, Alfa Romeo156), à 2’’794 ; 3. Priaulx (GBR, BMW 320i), à6’’134 ; 4. Garcia (ESP, BMW 320i), à 6’’893 ;5. Rydell (SUE, Seat Toledo), à 8’’018 ; …9. D. Müller (ALL, BMW 320i), à 20’’198, etc.Course 2 : 1. Tarquini (ITA, Alfa Romeo 156),21’07’’765 ; 2. Farfus Jr (BRE, Alfa Romeo156), à 0’’263 ; 3. Zanardi (ITA, BMW 320i), à1’’103…5. D. Müller (ALL, BMW 320i), à5’’423 ; 6. Giovanardi (ITA, Alfa Romeo 156), à9’’364 ; … 9. Priaulx, à 13’’907, etc.Championnat 2005 (après 8 manches) : 1.Priaulx, 74 ; 2. D. Müller, 73 ; 3. Giovanardi,70 ; 4. Tarquini, 55, etc.Procha ine épreuve : Valence (ESP),30 septembre-2 octobre.

AVIRON� CHAMPIONNATS DE FRANCE BATEAUXLONGS (Mantes-la-Jolie, 17-18 septembre).– Finales (temps beau, vent défavorable, bas-sin moyennement agité).HOMMES. Deux barré : 1. CA Lyon(De Lagarde-Jacquiot ; b. : Cunnac),7’34’’37 ; 2. SN Bergerac (Despres-Sartelet ;b. : Despres), 7’35’’98 ; 3. SN Compiègne(V. et X. Durupt ; b. : Guelton), 7’43’’40. Deuxde couple : 1. CA Chalon-sur-Saône (Hardy-Chouraqui), 7’2’’27 ; 2. NA Angers (Bahain-Decodts), 7’5’’03 ; 3. A Strasbourg (Podpovi-tny-Czeslak), 7’6’’26. Quatre sans barreur :1. AUN Lyon (Solforosi-Bussière-Pornin-Mar-ty), 6’33’’96 ; 2. SN Compiègne (Bette-Cor-bier-Vatan-Laronze), 6’36’’36 ; 3. CA Nantes(De Wilde-Peron-Vervueren-Raineau),6’39’’22. Quatre barré : 1. A Toulouse(Ripoll-Vidalinc-Perrot-Saitta ; b. : Billig),6’46’’80 ; 2. SN Pont-à-Mousson (Pierson-Pel-tier-Blin-Peudecoeur ; b. : Soignon), 6’47’’74 ;3. A Grenoble (Bandiera-Gallet-Bernard-Cha-tain ; b. : Bouges), 6’50’’37. Quatre decouple : 1. A Toulouse (Perrest-Meurillon-Ripoll-Colard), 6’26’’43 ; 2. ACL Aiguebelette(Genix Chausse-Good-Chevalier-Dorfman),6’29’’51 ; 3. COMA Argenteuil (Beignon-Deblock-Mathieu-Di Girolamo), 6’30’’60 ;4. USA Gravelines (Loorius-Charlemagne-Iana-kiev-Touron), 6’32’’07. Huit : 1. CN Verdun I(Cadot-Valla-Leclerc-Mathis-Rondeau-Char-din-Vergnes-Schulte ; b. : Bunoz), 5’58’’90 ;2. CNA Rouen (M. Millot-Neveu-Larcheveque-Weiss-Pimont-Bourdeau-Gazan-V. Millot ; b. :Lepilleur), 6’2’’67 ; 3. CN Annecy (Tilliet-Per-rillat-Duhautois-Greffioz-Combe-Melmoux-Chopy-Aujouanet ; b. : Spinelli), 6’7’’65.Poids légers. Deux de couple : 1. AUN Ville-franche-sur-Saône (Fr. et Fa. Dufour),6’50’’32 ; 2. AC Soustons (Guilhem-Tabou-rier), 6’54’’51 ; 3. AUN Lille (Pollez-Menet),6’57’’79 ; 4. CN Le Creusot (Moreau-Marquis),

7’0’’42. Quatre sans barreur : 1. AUN Lyon(Solforosi-Bussière-Pornin-Marty), 6’44’’35 ;2. A Grenoble (Fournerie-Bandiera-Penelon-Chatain), 6’46’’46 ; 3. CA Thonon (Hafener-Dubouloz-Moutton-Pfaifer), 6’50’’47.FEMMES. Deux de couple : 1. A Cahors(Balmary-Delhon), 7’56’’58 ; 2. USA Grave-lines (Buniet-Gourdin), 7’59’’19 ; 3. A Gre-noble (Hamon-Aufradet), 8’3’’77. Quatresans barreuse : 1. R Reims I (Foulon-Rossit-Delas-Valiavanos), 7’43’’96 ; 2. ACL Aiguebe-lette (Rubaud-Laffez-Dorfman-Freslon),7’48’’39 ; 3. A Meyzieu (Dubouloz-PegazFiornet-Boitel le-Compagnon), 7’59’’65.Quatre de couple : 1. USA Gravelines(Laurent-Karsten-Buniet-Gourdin), 7’6’’13 ;2. R Reims (Foulon-Rossit-Delas-Valiavanos),7’10’’17 ; 3. SN Pont-à-Mousson (Simon-For-nalik-Jullien-Massemin), 7’13’’80.Poids légers. Deux de couple : 1. ACLAiguebelette (Freslon-Dorfman), 8’0’’91 ;2. CN Talloires (Sarda-Pawlik), 8’6’’49 ;3. CA Nantes (Olvera-Touminet), 8’14’’35.

BATEAUX� TRANSAT 6.50 (La Rochelle - Salvador deBahia avec escale à Lanzarote, Canaries,4 250 milles, départ le 17 septembre). Posi-tions hier à 17 heures : 1. Douguet(E.Leclerc-Bouygues-Telecom), à 1101,7milles de l’arrivée ; 2. Pella (ESP, Open-Sea-Team-Work), à 1,9 mille du leader ; 3. Le Ble-vec (Point-Mariage), à 2,7 m. ; 4. Gallay (FDI-Groupe), à 2,8 m. ; 5. Gladu (Armor-Lux), à4,9 m. ; …8. Mallard (Crédit-Agricole), à11,5 m. ; 9. Ducrot (Région-Nord-Pas-de-Calais), à 15,4 m. ; …21. Claquin (Vecteur-Plus), à 27,9 m. ; 22. De Lamotte (Set-Mécé-nat-Chirurgie-Cardiaque), à 28,2 M. ;…43. Hardy (Brossard), à 42,3 m. ; etc.Corentin Douguet était en tête au dernierpointage d’hier. Les leaders filaient bon trainau portant sous un vent de nord-nord-est de15 à 18 nœuds, propice à la vitesse mais aussiaux excès de risques. La première avarieimportante était survenue dans la nuit desamedi à dimanche, le 6.50 de l’Irlandais CianMcCarthy, The Tom Crean, démâtant à 2 h 45du matin. Un bateau affrété par ses prochesdevait partir à sa rencontre. Plusieurs cassesde safran étaient par ailleurs à noter, notam-ment sur le bateau de Hardy, Brossard. Nico-las Bunous (Groupe-SCE), revenu à LaRochelle peu après le départ sur avarie depilote automatique, avait pu reprendre la mersamedi vers 21 heures.� TOUR DE BRETAGNE (Saint-Malo -Lorient, 18-24 septembre). Première étape,Saint-Malo - Saint-Quay-Portrieux, 34milles. Classement : 1. Beyou-Riou (Delta-Dore) ; 2. Tripon-Drouglazet (Gedimat) ; 3.Chabagny-Mahé (Lebre-FMI) ; 4. Caudrelier-Cammas (Bostik) ; 5. Tabarly-Bérenger(Thales) ; etc.Organisée tous les deux ans depuis dix ans,cette classique du circuit Figaro Bénéteau alieu pour la première fois en septembre, moisdes grandes marées en Bretagne. Les spécia-listes de la classe se sont adjoint des nomsprestigieux, comme Vincent Riou avec Jéré-mie Beyou – vainqueurs hier de la premièreétape sur Delra-Dore –ou Franck Cammasavec Charles Caudrelier. Six villes étapes sontà l’affiche : St-Malo, St-Quay-Portrieux, Per-ros-Guirec, Camaret, Port-la-Forêt et Lorient.

AUJOURD’HUIDeuxième étape : Saint-Quay-Portrieux -Perros-Guirec, 48 milles.� CHAMPIONNAT DU MONDE DE MATCHRACING (Calpe [ESP], 13-17 septembre) ;1. Spithill (AUS) ; 2. Baird (USA) ; 3. Cian(ITA) ; 4. Richard ; 5. Williams (GBR) ; 6.Presti ; 7. Col ; etc.L’équipe de France a réalisé un tir groupémais n’a pu obtenir de podium. MathieuRichard aurait eu la possibilité de briguer latroisième place mais la petite finale, qui auraitdû l’opposer à l’Italien Paolo Cian, fut annuléeà cause d’orages, puis faute de vent. Le mon-dial 2006 aura lieu à Pornichet.

BEACH-VOLLEY� CIRCUIT MONDIAL FEMMES (Bali[IDN], 14-18 septembre). – Finale. Ribeiro-Antunes (BRE) - Adriana Behar-Shelda (BRE),2-0 (21-19, 27-25). 3e place : Koutroumani-dou-Tsiartsiani (GRE) - Ana Paula-Barros(BRE), 2-1 (21-17, 17-21, 15-13).Prochaine étape : Open de Salvador (BRE),18-22 octobre.

BOXE� RÉUNION DE LAS VEGAS (USA, 17 sep-tembre). – Welters (12 × 3) : Mosley (USA)b. J.L. Cruz (MEX) aux points (96-94, 97-93,98-92). Championnat IBF des légers(12 × 3) : Jesus Chavez (MEX, challenger)b. Johnson (USA, champion), arrêt de l’arbitreau 11e round. Championnat du monde dessuper-plume (12 × 3) : Barrera (MEX,champion WBC) b. Peden (AUS, championIBF) aux points (118-109, 118-108, 118-108).

� RÉUNION DE PHOENIX (USA, 17 sep-tembre). – Super-légers (6 × 3) : Chavezjunior (MEX) b. Alarcon (USA), K.-O. au2e round. Welters (10 × 3) : Whiley (USA)b. Chavez (MEX), abandon à l’appel du6e round.

CYCLISME� TO UR D ’E S PAGNE ( P r o T o u r ,27 août-18 septembre). – 21e et dernièreétape, Madrid-Madrid : 1. Petacchi (ITA,Fassa Bortolo), les 136,5 km en 3 h 34’41’’(moy. : 38,149 km/h.) ; 2. Zabel (ALL,T-Mobile) ; 3. Haussler (ALL, Gerolsteiner) ;4. Sanchez (ESP, Euskaltel) ; 5. Casper (Cofi-dis) ; 6. Steegmans (BEL, Davitamon - Lot-to) ; 7. De Groot (HOL, Rabobank) ; 8. Barry(CAN, Discovery Channel) ; 9. Coyot (Cof) ;10. Haselbacher (AUT, Gst) ;… 19. Duclos-Lassalle (Cof) t.m.t. ;… 32. Heras (ESP,Liberty Seguros), à 4’’ ; 33. Menchov (RUS,Rabobank) ; 36. Sastre (ESP, CSC), t.m.t.Classement final : 1. Heras (ESP, LibertySeguros), 82 h 22’55’’ ; 2. Menchov (RUS,Rabobank), à 4’36’’ ; 3. Sastre (ESP, CSC), à4’54’’ ; 4. Mancebo (ESP, Iles Baléares-Caissed’Épargne), à 5’58’’ ; 5. C. Garcia Quesada(ESP, Communauté de Valence), à 8’6’’ ;6. R. Plaza (ESP, Cv), à 11’36’’ ; 7. Sevilla(ESP, T-Mobile), à 13’22’’ ; 8. Danielson (USA,Discovery Channel), à 16’38’’ ; 9. Ardila (COL,Davitamon-Lotto), à 18’15’’ ; 10. Mercado(ESP, Quick Step), à 18’31’’ ; 11. Sanchez(ESP, Euskaltel), à 20’12’’ ; 12. Scarponi (ITA,Lst), à 31’44’’ ; 13. D. Blanco (ESP, Cv), à34’57’’ ; 14. Moerenhout (HOL, Dvl), à 35’3’’ ;15. Jufre (ESP, Relax Fuenlabrada), à 35’33’’ ;16. Aerts (BEL, Dvl), à 36’18’’ ; 17. Atienza(ESP, Cof), à 36’23’’ ; 18. U. Osa (ESP, Iba), à37’14’’ ; 19. Serrano (ESP, Lst), à 38’37’’ ;20. Lastras (ESP, Iba), à 40’45’’ ; 21. Botcha-rov (RUS, Crédit Agricole), à 42’14’’ ; 22. Lai-seka (ESP, Eus), à 47’46’’ ; 23. Calvente (ESP,CSC), à 50’35’’ ; 24. Szmyd (POL, Lampre), à50’50’’ ; 25. Devolder (BEL, Dsc), m.t. ;

26. Pereiro (ESP, Phonak), à 51’54’’ ; 27. Hor-rach (ESP, Iba), à 52’44’’ ; 28. Pena (COL,Pho), à 54’14’’ ; 29. Pasamontes (ESP, Ref), à1 h 1’14’’ ; 30. Cuesta (ESP, Saunier Duval), à1 h 5’23’’ ;… 40. Beloki (ESP, Lst), à1 h 27’19’’ ; 51. Simoni (ITA, Lam), à1 h 42’7’’ ; 63. Zabel (ALL, Tmo), à 2 h 3’7’’ ;64. Vogondy (C.A.) , à 2 h 4’51’ ’ ;67. Le Mével (C.A.), à 2 h 10’54’’ ; 75. Char-teau (Bouygues Telecom), à 2 h 28’52’’ ;82. Roy (Française des Jeux), à 2 h 38’14’’ ;89. Petacchi (ITA, Fassa Bortolo), à2 h 48’10’’ ; 102. Voeckler (Btl), à 3 h 7’48’’ ;113. Coyot (Cof), à 3 h 26’28’’ ; 119. Duclos-Lassalle (Cof), à 3 h 32’36’’ ; 123. Finot(Fdj), à 3 h 50’45’’ ; 125.Casper (Cof), à4 h 0’42’’ ; 126. Vaugrenard (Fdj), à4 h 4’9’’ ; 127. Gène (Btl), à 4 h 16’57’’.Classement par points (maillot bleu) :Petacchi (ITA, Fassa Bortolo).Classement de la montagne (maillotmauve) : J. Rodriguez (ESP, Saunier Duval)Classement par équipes : Communauté deValence (ESP).� TOUR DE POLOGNE (Pro Tou r ,12-18 septembre). – 7e étape, JeleniaGora-Karpacz : 1. Kirchen (LUX, FassaBortolo), les 61 km en 1 h 39’ ; 2. Di Luca(ITA, Liquigas-Bianchi), à 2’’ ; 3. Lokvist (SUE,Française des Jeux), à 4’’ ; 4. J. Hernandez(ESP, Liberty Seguros-Würth), à 7’’ ; 5. Berto-gliati (SUI, Saunier Duval-Prodir), à 9’’ ;…8. Weening (HOL, Rabobank), m.t . ;14. Bichot (Fdj), à 22’’ ; 15. Brochard(Bouygues Telecom), 16. Syl. Chavanel(Cofidis), t.m.t. ; 18. Rous (Btl), à 28’’.8e et dernière étape, Jelenia Gora-Kar-pacz (c.l.m. ind) : 1. T. Dekker (HOL,Rabobank) les 19 km en 30’54’ ; 2. Julich(USA, CSC), à 7’’ ; 3. Lövkvist (SUE, Françaisedes Jeux), à 8’’ ; 4. Brajkovic (SLV, DiscoveryChannel), à 15’’ ; 5. Weening (HOL, Rab), à25’’ ; 6. Kirchen (LUX, Fassa Bortolo),7. Di Luca (ITA, Liquigas-Bianchi), à 31’’ ;…21. Syl. Chavanel (Cofidis), à 1’28’’ ; 25.Rous (Bouygues Telecom), à 12’37’ ; 27.Brochard (Btl), à 1’57’’Classement final : 1. Kirchen (LUX, FassaBortolo), en 32’11’58’’ ; 2. Weening (HOL,Rabobank), à 5’’ ; 3. Th. Dekker (HOL, Rab), à11’’ ; 4. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à18’’ ; 5. Di Luca (ITA, Liquigas), à 34’’ ;6. Boogerd (HOL, Rab), à 1’4’’ ; 7. Hruska(RTC, Liberty Seguros), à 2’14’’ ; 8. Rutkie-wicz (POL , Inte l-Act i on) , à 2’43’ ’ ;9. Syl. Chavanel (Cofidis), à 2’52’’ ; 10.Rubiera (ESP, Discovery Channel), à 3’3’’ ;…19.Rous (Bouygues Telecom), à 8’1’’ ;23. Brochard (Btl), à 9’32’’ ; 33. Hinault(Crédit Agricole), à 22’52’’ ; 34. Moinard(Cof), à 23’7’’ ; 38. Sprick (Btl), à 26’42’’ ;46. Jegou (Fdj), à 33’27’’ ; 59. Monnier(Cof), à 47’57’’66 ; Bichot (Fdj), à 1 h 2’31’’.Classement UCI – Pro Tour (par équipes) :1. CSC (DAN), 338 points ; 2. Rabobank(HOL), 314 ; 3. Davitamin-Lotto (BEL), 303 ;4. Phonak (SUI), 301 ; 5. Saunier Duval-Prodir(ESP), 287 ; 6. Liberty Seguros (ESP), 279 ;7. Discovery channel (USA), 255 ; 8. Gerolstei-ner (ALL), 251 ; 9. T. Mobile (ALL), 237 ;10. Crédit Agricole, 234 ;… 13. Cofidis,224 ; 17. Bouygues Telecom, 169 ; 20.Française des Jeux, 119.

� GRAND PRIX D’ISBERGUES (1.1,13e manche de la Coupe de France, 18 sep-tembre). – 1. Eeckout (BEL, ChocolatJacques), les 200 km en 4 h 30’30’’ (moy. :44,362 km/h) ; 2. Van Dijk (HOL, M. Bookma-ker) ; 3. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto) ;4. Breschel (DAN, CSC) ; 5. Renders (BEL,Mrb) ; 6. Claude (Bouygues Telecom) ;7. Bru (ESP, Kaiku) ; 8. Gilbert (BEL, Fran-çaise des Jeux) ; 9. Vasseur (Cofidis) ;10. Brandt (BEL, Dvl) ; 11. Sijmens (BEL,Landbouwkrediet), t.m.t. ; 12. Amorison (BEL,Dvl), à 2’’ ; 13. Bak (DAN, CSC), à 6’’ ; 14.Renshaw (AUS, Fdj), à 16’’ ; 15. Abakoumov(BEL, Jartazi) ;… 20. Hushovd (Crédit Agri-cole) ; 21. Pichot (Btl) ; 24. Bonnet (Auber93) ; 28. Labbe (Aub) ; 38. Delpech (Bre-tagne-Jean Floch) ; 40. Agnolutto (Agritu-bel) ; 42. Martias (Btl) ; 45. Gérard (Fdj) ;46. Dion (Ragt-Semences) ; 47. Delage(Fdj) ; 48. Pivois (Bjf) ; 50. Buffaz (Agr) ;51. Dupont (Rag) ; 59. Renier (Btl) ; 64.Gadret (Jar) ; 65. McGee (Fdj) ; 71. Duret(Bjf) ; 72. Dulac (Rag) ; 74. Talabardon(CA) ; 75. Turpin (AG2R-Prévoyance), t.m.t. ;78. Thébault (Bjf), à 27’’ ; 79. Mondory(Ag2) ; 80. Guilbert (Bjf) ; 81. Le Boulanger(Rag) ; 83. Casar (Fdj) ; 88. Pétilleau (Bjf) ;89. Bonnaire (Btl) ; 90. Rinero (Rag), t.m.t. ;91. Lefèvre (Btl), à 1’48’’ ; 92. N. Portal(Ag2), à 3’9’’ ; 94. Méderel (Aub), m.t.– 98 classés.65 abandons dont : J.-P. Nazon (Ag2) ;Moncoutié (Cof) ; Moreau (CA) ; Guesdon(Fdj).C o up e d e F r a n ce 2 0 0 5 ( a p r è s13 manches) : 1. Gilbert (BEL, Française desJ e u x ) , 1 6 2 p o i n t s ; 2 . T u r p i n(AG2R-Prévoyance), 108 ; 3. Fedrigo (Bouy-gues Telecom), 65 ; 4. Valentin (Auber 93),60 ; 5. Gadret (Jartazi), 53 ; 6. Plouhinec(Bretagne-Jean Floch’), 51 ; 7. McGee (AUS,Fdj), 50 ; 8. Brochard (Btl), 50 ; 9. Casper(Cofidis), 50 ; 10. Jegou (Fdj), 50.Classement des jeunes : 1. Gilbert (BEL,Française des Jeux), 162 points ; 2. Valentin( A u b e r 9 3 ) , 6 0 ; 3 . M o n d o r y(AG2R-Prévoyance), 47 ; 4. Renshaw (AUS,Fdj), 44 ; 5. Coutouly (Agritubel), 35 ; 6. Roy(Fdj), 26 ; 7. Duret (Bretagne-Jean Floch),25 ; 8. Pineau (Bouygues Telecom), 25 ;9. Dumoulin (Ag2), 24 ; 10. Brouzes (Aub),21.Par équipes : 1. Française des Jeux,110 points ; 2. Auber 93, 75 ; 3. CréditAgricole, 74 ; 4. AG2R-Prévoyance, 72 ;5. Bretagne-Jean Floch, 71 ; 6. BouyguesTelecom, 64 ; 7. Agritubel, 64 ; 8. Cofidis, 59 ;9. Ragt-Semences, 52.Prochaine épreuve : Paris-Bourges(6 octobre).

ÉQUITATION� SAUT D’OBSTACLES – SUPER-LIGUE(Barcelone [ESP], 16-18 septembre).– Coupedes nations (en deux manches) : 1. Pays-Bas (Dubbeldam, Nassau ; Smolders, Oliver ;Thijssen, Nairobi ; G. Schröder, Milano), 8 pts(4 pts en 1re manche+ 4 pts en secondemanche) ; 2. États-Unis (Welles, Armani ;Hough, Casadora ; Ward, Oasis ; Kraut,Anthem), 12 (8 + 4) et Suisse (Fuchs, LaToya III ; Liebherr, No Mercy ; McNaught, RiotGun ; Schwizer,Unique X), 12 (4 + 8) ; 4.Allemagne (Pollmann-Schweckhorst, Day-light ; Aufrecht, Ingmar ; Bitter,Stakkato ;Engemann, Aboyeur W), 20 (16 + 4) etIrlande (Breen,World Cruise ; O’Connor,EchoBeach ; Carey, Killossery ; Twomey, AnastasiaIII), 20 (8 + 12) ; 6. Grande-Bretagne (M.Whitaker, Mozart des Hayettes ; E. Whitaker,Locarno 62 ; Gredley, Omelli ; R. Whitaker,Nicolette II), 24 (12 + 12) ; 7. Espagne(*)(Latham, Champeix ; Alvarez,Le rêve duNabab ; Torres,Danceur de Caveire ; MunozEscassi, Majestic), 28 (20 + 8) ; 8. Belgique(Demeersman, Clinton ; Van Dijck, Goliath ;Cleeren,Andiamo Z ; Philippaerts, Parco), 40(16 + 24) et France (F. Angot, First de Lau-nay HN ; Godignon, Obelix ; Bertran de Balan-da, Crocus Graverie ; E. Angot, Cigale du Tail-lis), 40 (20 + 20).

Parcours des vainqueurs : Dubbeldam, 4 ptsen 1remanche-0 pt en 2e manche ; Smolders,0-4 ; Thijssen, 4-8 ; G. Schröder, 0-0.Parcours des Français : F. Angot, 0 pt en 1re

manche - 8 pts en 2e manche ; Godignon,12-8 ; Bertran de Balanda, 12-4 ; E. Angot,8-8.(*) Non sélectionnée dans la Super-Ligue,l’Espagne était engagée en tant que nation-hôte.SUPER-LIGUE (classement final) : 1. Etats-Unis, 55 points ; 2. Allemagne, 46 ; 3. Grande-Bretagne, 41 ; 4. Suisse, 40 ; 5. Pays-Bas,38,5 ; 6. France, 29 ; 7. Irlande, 22 ; 8. Bel-gique, 20,5.

GOLF� LUMBER CLASSIC (Farmington, Pennsyl-vanie, Mystic Rock Course, circuit américainhommes, 4 400 000 $, 15-18 septembre). –Troisième tour (par 216) : 1. Gore, 204(65 + 72 + 67) ; 2 . R i d i ng s , 2 06(68 + 71 + 67), Franco (PAR), 206(69 + 69 + 68), Pampling (AUS), 206(70 + 67 + 69), Pettersson (SUE), 206( 6 6 + 7 0 + 7 0 ) e t B a r l o w , 2 0 6(70 + 66 + 70) ; 7 . D iMar co , 207( 7 0 + 7 0 + 6 7 ) , L e o n a r d , 2 0 7(73 + 64 + 70) e t Beckman , 2 07(69 + 65 + 73) ; … 21. Mickelson, 211(73 + 71 + 67) ; 36. V. Singh (FIJ), 213(72 + 68 + 73) ; 66. Hami lton , 219(73 + 71 + 75) ; etc.Tous américains sauf mention.� CHAMPIONNAT DU MONDE DEMATCH-PLAY (Wentworth [ANG], VirginiaWater Golf Club, circuit européen hommes,3 621 555 �, 15-18 septembre). – Finale :M. Campbell (NZL) b. McGinley (IRL), 2 et 1.Michael Campbell remporte son premierChampionnat du monde de match-play. LeKiwi (vainqueur de l’US Open cette année)aura compté jusqu’à 3 trous d’avance avant devoir McGinley revenir et lui coller aux basquesjusqu’au 32e trou. Finalement, deux bogeys au33 et au 34 auront été fatals à l’Irlandais.� OPEN DE TULSA (Oklahoma, Cedar RidgeCountry Club, circuit américain femmes,1 000 000 $, 16-18 septembre). – Deuxièmetour (par 142) : 1. A. Sörenstam (SUE), 135(68 + 67) ; 2. Hjorth (SUE), 136 (64 + 72)et Ellis (AUS), 136 (67 + 69) ; 4. Icher, 137(67 + 70) ; 5. Davies (ANG), 140 (70 + 70),Lindley, 140 (70 + 70) et Creamer, 140(69 + 71) ; 8. Pettersen (NOR), 141(73 + 68), Hetherington (AUS), 141(68 + 73) et Steinhauer, 141 (71 + 70) ;… 47. Meunier-Lebouc, 147 (72 + 75) ;etc.Toutes américaines sauf mention.Deuxième tour décousu pour Karine Icher,mais encore sous le par (cinq birdies, quatrebogeys, – 1). Avant le dernier tour qui sejouait la nuit dernière (l’Open se dispute entrois tours), la Française pointait à deux petitscoups d’Annika Sörenstam. Une belle occasion– et un beau challenge face à la numéro 1mondiale – pour Icher, déjà plusieurs foisplacée cette année, de remporter son premiertournoi LPGA.

HANDBALL� DIVISION 2 HOMMES. – 1re journée.VENDREDI : Cesson-Wittelsheim, 33-30 ;Nancy-Belfort, 25-22. SAMEDI : Ajaccio- Bil-lère, 24-23 ; Saint-Raphaël - Porte Normande,23-24 ; Pays d’Aix - Villeurbanne, 25-21 ;Metz - Villeneuve d’Ascq, 26-25 ; Aurillac -Livry-Gargan, 31-20. HIER : Nantes-Conflans,28-27.

Classement : 1. Aurillac, 3 pts ; 2. Aix,3 pts ; 3. Cesson, 3 pts ; Nancy, 3 pts ; 5.Ajaccio, 3 pts ; Metz, 3 pts ; Nantes, 3 pts ;Porte Normande, 3 pts ; 9. Billère, 1 pts ;Conflans, 1 pts ; Saint-Raphaël, 1 pts ; Ville-neuve-d'A., 1 pts ; 13. Belfort, 1 pts ; Wittel-sheim, 1 pts ; 15. Villeurbanne, 1 pts ; 16.Livry-Gargan, 1 pts.

Prochaine journée. – Samedi 24 sep-tembre : Billère-Nantes ; Belfort-Ajaccio ;Conflans - Saint-Raphaël ; Villeneuve d’Ascq -Cesson ; Villeurbanne-Aurillac ; Livry-Gargan -Metz. Dimanche 25 septembre : Wittel-sheim-Nancy ; Porte Normande - Pays d’Aix.

� DIVISION 1 FEMMES. – 2e journée.SAMEDI : Mérignac - Le Havre, 23-25 ; Dijon-Angoulême, 31-15 ; Toulon-Yutz, 23-20 ;Bègles-Besançon, 17-24 ; Fleury-les-Aubrais -Mios, 24-20. HIER : Metz-Nîmes, 32-22.

Classement : 1. Dijon, 6 pts ; 2. Havre,6 pts ; 3. Fleury-les-Aubrais, 6 pts ; 4. Metz,4 pts ; 5. Besançon, 4 pts ; 6. Mérignac,4 pts ; 7. Yutz, 4 pts ; 8. Bègles, 4 pts ; 9.Toulon, 4 pts ; 10. Mios, 2 pts ; 11. Nîmes,2 pts ; 12. Angoulème, 2 pts.

Prochaine journée. – Samedi 24 sep-tembre : Mérignac-Dijon ; Yutz - Le Havre ;Angoulême-Bègles ; Mios-Metz. Dimanche25 septembre : Nîmes-Toulon ; Besançon -Fleury-les-Aubrais.

HOCKEYSUR GLACE� LIGUE MAGNUS (17 septembre). –2e journée : Grenoble - Amiens, 4-1 ; Dijon -Rouen, 4-6 ; Caen - Anglet, 3-2 ; Épinal - Gap,6-2 ; Morzine-Avoriaz - Villard-de-Lans, 0-5 ;Chamonix - Briançon, 1-6 ; Mont-Blanc -Angers, 2-4.Classement : 1. Rouen, 4 points (+ 11) ;2. Grenoble, 4 (+ 10) ; 3. Briançon, 4 (+ 9) ;4. Villard-de-Lans, 4 (+ 7) ; 5. Angers, 4(+ 4) ; 6. Epinal, 2 (+ 1) ; 7. Dijon, 2 (0) ; 8.Amiens, 2 (– 1) ; 9. Caen, 2 (– 1) ; 10. Anglet,0 (– 3) ; 11. Mont-Blanc, 0 (– 6) ; 12. Mor-zine-Avoriaz, 0 (– 7) ; 13. Gap, 0 (– 11) ; 14.Chamonix, 0 (– 14).Prochaine journée. – Mardi 20 septembre :Gap - Mont-Blanc (20 heures) ; Rouen - Caen(20 heures) ; Amiens - Épinal (20 heures) ;Villard-de-Lans - Grenoble (20 h 30) ; Chamo-nix - Dijon (20 h 30) ; Anglet - Morzine-Avo-riaz (20 h 30).� GRENOBLE - AMIENS, 4-1 (0-0, 1-1,3-0)3 500 spectateurs. Arbitre. M. Bachelet. Péna-lités. – Grenoble : 37’ (6 × 2’ + 5’ + 20’[Mills]) ; Amiens : 49’ (7 × 2’ + 5’ + 10’+ 20’ [Mindjimba]). Buts. – GRENOBLE :34’02’’, Russel (Jonsson) ; 44’20’’, Russel(Hecquefeuille, Jonsson) sup. num. ; 48’58’’,Russel, inf. num. ; 52’44’’, Favarin (Meunier).AMIENS : 36’00’’, L. Sadoun (Pulscak).� DIJON - ROUEN : 4-6 (2-1, 1-3, 1-2)814 spectateurs. Arbitre : M. Bocquet. Pénali-tés. – Dijon : 22’ (11 × 2’) ; Rouen : 16’(8 × 2’). Buts. – DIJON : 2’28’’, Brodin (Palov,Tekel) ; 13’36’’, Poznik (Tekel, Dugas) inf.num. ; 35’37’’, Amsellem (Thomas) ; 40’33’’,Tekel (Palov, Gueguen) sup. num. ROUEN :3’36’’, Mallette (Mikel, Fortier) ; 24’07’’, For-tier (Thinel, Malette) ; 28’31’’, Salomaa(Coqueux, P.-E. Bellemare) ; 37’54’’, Thinel(Coqueux, Fortier) sup. num. ; 41’24’’, Malette(Fortier) ; 57’36’’, Malette (Thinel, Mikel) sup.num.

� CAEN - ANGLET : 3-2 (1-2, 2-0, 0-0)1 200 spectateurs. Pénalités.- Caen : 26’(13x2’) ; Anglet : 30’ (10x2’ + 10’). Buts.-CAEN : 14’20’’, Määttä (Cesnek) ; 27’11’’, Bro-din (Raux) ; 35’43’’, Määttä (Boldron, Ces-nek). ANGLET : 2’59’’, Decok (Patard) ; 7’21’’,Decok (Patard).� ÉPINAL - GAP : 6-2 (2-0, 2-1, 2-1)1 100 spectateurs. Arbitre : M. Bergamelli.Pénalités. – Épinal : 12’ (6 × 2’) ; Gap : 24’(7 × 2’ + 10’). Buts. – ÉPINAL : 6’24’’, Maze-rolle sup num. ; 12’30’’, Plch (Ablad, Mau-rice) ; 25’21’’, Simko (Trebaticky, Sejna) supnum. ; 36’07’’, Kotasek (Papelier, Trebati-cky) ; 40’57’’, Simko (Sejna, Petrik) inf num. ;52’24’’, Papelier (Ilic). GAP : 38’35’’, Sarka(McGee, Rambousek) sup num. ; 53’37’’,Ravoire (Nahirniak, Odot Andersson).� MORZINE-AVORIAZ - VILLARD-DE-LANS : 0-5 (0-1, 0-1, 0-3)450 spectateurs. Arbitre : M. Mendlowictz.Pénalités. – Morzine-Avoriaz : 20’ (10 × 2’) ;Villard-de-Lans : 24’ (12 × 2’). Buts. – VIL-LARD-DE-LANS : 11’39’’, Chalons (Pereira,Negro) ; 32’59’’, Metro (Tardif) sup. num. ;45’20’’, Metro (Goncalves) sup. num. ; 45’35’’,M. Rozenthal (Deschaume, Connoly) ; 55’08’’,Goncalves (Metro) inf. num.� CHAMONIX - BRIANÇON : 1-6 (0-2,1-2, 0-2)413 spectateurs. Arbitre : M. Avavian. Pénali-tés. – Chamonix : 16’ (8 × 2’) ; Briançon : 18’(9 × 2’). Buts. – CHAMONIX : 37’05’’, Audi-bert. BRIANÇON : 10’57’’, M. Perez (Rouillard)sup. num. ; 16’59’’, Hubacek (Filip, Terglav)sup num. ; 21’23’’, Hubacek (Filip, Terglav) ;27’44’’, Millar (Lyness, Dahlin) ; 42’32’’, Blan-chard ; 49’16’’, Lyness inf. num.� MONT-BLANC - ANGERS : 2-4 (0-2,1-1, 1-1)422 spectateurs. Arbitre : M. Durand. Pénali-tés. – 14’ (7 × 2’) ; Angers : 26’ (13 × 2’).Buts. – MONT-BLANC : 34’26’’, Carry (Kangas)sup. num. ; 53’47’’, Kangas (Hrehorcak) sup.num. ANGERS : 6’18’’, Jokinen (J. Belle-mare) ; 14’16’ ’ , Bel lemare (Jok inen,Lacroix) ; 29’41’’, Rodrigue (J. Bellemare,Jokinen) sup num. ; 40’17’’, J. Bellemare(Lacroix).

MOTO� VITESSE – GRAND PRIX DU JAPON(Motegi, 15-17 septembre). – Douzième(MotoGP) et onzièmes manches (125 et250) du Championnat du monde 2005.� MotoGP : 1. Capirossi (ITA, Ducati), les24 tours (115,224 km) en 43’30’’499 (moy. :158,899 km/h) ; 2. Biaggi (ITA, Honda),à 1’’479 ; 3. Tamada (JAP, Honda), à16’’227 ; 4. Checa (ESP, Ducati), à 22’’148 ;5. Hopkins (USA, Suzuki), à 33’’212 ; 6.Edwards (USA, Yamaha), à 34’’915 ; 7. Hay-den (USA, Honda), à 45’’894 ; 8. Roberts(USA, Suzuki), à 56’’498 ; 9. Elias (ESP,Yamaha), à 1’12’’037 ; 10. Xaus (ESP, Yama-ha), à 1’34’’927 ; 11. Battaini (Blata), à 1 t.Meilleur tour : Capirossi, 1’47’’968 (moy.160,080 km/h).Abandons : Matsudo (JAP, Moriwaki), chute1er tour ; Hofmann (ALL, Kawasaki) et Rolfo(ITA, Ducati), accrochage 3e t. ; Ukawa (JAP,Honda), moteur 4e t. ; Nakano (JAP, Kawasa-ki), moteur 9e t. ; Gibernau (ESP, Honda),chute 12e t. ; Rossi (ITA, Yamaha) et Melandri(ITA, Honda), accrochage 13e t. ; Barros (BRE,Honda), chute 13e t.Grille de départ. – 1re ligne : Capirossi(P.P : 1’46’’363) ; Hopkins ; Melandri. 2e :Tamada ; Biaggi (ITA, Honda) ; Hayden. 3e :Gibernau ; Roberts ; Checa. 4e : Barros ; Ros-si ; Hofmann. 5e : Edwards ; Nakano ; Ukawa.6e : Rolfo ; Elias ; Matsudo. 7e : Xaus ; Battai-ni ; Ellison.Championnat du monde (après 12 GP) :1. Rossi, 261 points ; 2. Biaggi, 149 ;3. Edwards, 133 ; 4. Melandri, 126 ; 5. Hay-den, 121 ; 6. Capirossi, 117 ; 7. Gibernau,115 ; 8. Barros, 114 ; 9. Checa, 72 ; 10. Naka-no, 69 ; … 17. Jacque (Kawasaki), 25, etc.� 250 : 1. H. Aoyama (JAP, Honda), les 23 t.(110,423 km) en 43’52’’454 (moy. :151,008 km/h) ; 2. Pedrosa (ESP, Honda),à 5’’313 ; 3. Stoner (AUS, Aprilia), à 7’’781 ;4. Takahashi (JAP, Honda), à 10’’222 ; 5.DePuniet (Aprilia), à 10’’763 ; 6. Dovizioso (ITA,Honda), à 19’’199 ; 7. De Angelis (SAN, Apri-lia), à 19’’199 ; 8. Barbera (ESP, Honda),à 24’’665 ; 9. Debon (ESP, Honda), à 37’’683 ;10. Guintoli (Aprilia), à 38’’122 ; … 21.Gines (Aprilia), à 1’37’’552.Meilleur tour : Pedrosa, 1’53’’199 (moy. :152,683 km/h).Principaux abandons : Vincent (Fantic),chute 1er tour ; Locatelli (ITA, Aprilia), chute1er t. ; Porto (Aprilia), chute 11e t. Déclassé :Lorenzo (ESP, Honda), accrochage avecDe Angelis 23e t.Grille de départ. 1re : H. Aoyama (P.P :1’51’’843) ; Lorenzo ; S. Aoyama ; De Angelis.2e : Dovizioso ; Takahashi ; Pedrosa ;De Puniet (Apri l ia) . 3e : Guintoli(11e temps) ; …8e : Vincent (31e). 9e :Gines (32e).Championnat du monde (après 11 GP) :1. Pedrosa, 226 pts ; 2. Stoner, 163 ; 3. Dovi-zioso, 144 ; 4. H. Aoyama, 123 ; 5. De Angelis,109 ; 6. De Puniet, 108 ; 7. Porto, 105 ;8. Lorenzo ; 9. Barbera, 67 ; 10. Corsi, 59 ;11. Guintoli, 55 ; … 23. Leblanc, 6 ; …25. Nigon, 3 ; 26. Marchand, 3 ; etc.Devant son public, l’aîné des frères Aoyamasigne sa première victoire en Grand Prix.La course fut surtout marquée par le duel quiopposa De Angelis à Pedrosa. Dans le derniertour, Lorenzo joua toutefois les trouble-fête,percutant le pilote italien pour offrir sur un pla-teau la 2e place à Pedrosa. Confronté à uneAprilia en petite forme, De Puniet ne put rivali-ser avec les hommes de tête, mais bénéficiade l’accrochage du dernier tour pour récupérerla 5e place. Dixième, Guintoli demeure leader

du trophée récompensant le meilleur privé.� 125 : 1. Kallio (FIN, KTM), les 15 t.(72,015 km/h) en 30’10’ ’854 (moy.143,166 km/h) ; 2. Lüthi (SUI, Honda),à 0’’111 ; 3. Faubel (ESP, Aprilia), à 1’’517 ;4. Koyama (JAP, Honda), à 2’’349 ; 5. Pasini(ITA, Aprilia), à 2’’406 ; 6. Poggiali (SAN, Gile-ra), à 2’’616 ; 7. Gadea (ESP, Aprilia),à 2’’761 ; 8. P. Nieto (ESP, Derbi), à 2’’961 ;9. Bautista (ESP, Honda), à 3’’720 ; 10. Lai(ITA, Honda), à 9’’936 ; 11. Di Meglio (Hon-da), à 14’’546 ; … 20. Masbou (Honda),à 27’’548 ; etc.Meilleur tour : Tunez (ESP, Aprilia), 1’59’’018(moy. : 145,218 km/h)Principaux abandons : Simoncelli (ITA, Apri-lia), chute 10e t. ; Talmacsi (HON, KTM), chute14e t.Grille de départ. – 1re : Talmacsi (P.P. :1’58’’653) ; Koyama ; Pasini ; Simoncelli. 2e :Kallio ; Faubel ; Lüthi ; Poggiali. 3e : DiMeglio (12e) ; … 6e : Masbou (21e).Championnat du monde (après 11 GP) :1. Lüthi, 164 pts ; 2. Kallio, 161 ; 3. Talmacsi,120 ; 4. Simoncelli, 117 ; 5. Pasini, 111 ;6. Lai, 104 ; 7. Simon, 97 ; 8. Poggiali, 82 ;9. Faubel, 66 ; 10. Koyama, 65 ; 11. DiMeglio, 59 ; … 18. Masbou, 20 ; etc.Duel intense entre Kallio et Lüthi, dont la chuteà 6 tours de la fin entraîna l’arrêt du GP aprèsque Gadea percuta de plein fouet la moto dujeune Suisse. Durement touché à l’épaule et àla cheville, Lüthi fut sauvé par le règlement(classement établi en prenant en compte letour précédant l’interruption de la course).Deuxième derrière son rival finlandais, ilconservait ainsi sa place de leader au Cham-pionnat.Prochaine épreuve : GP de Malaisie (Sepang,23-25 septembre).

� ENDURANCE – BOL D’OR (Magny-Cours,15-18 septembre). – Classement final :1. Philippe-Kitagawa-Lagrive (JAP, SuzukiGSX-R 1000 SERT), 806 tours (moy :147,9 km/h) ; 2. Gimbert-Costes-D. Checa(ESP, Yamaha R 1 GMT 94), à 4 t. ; 3. Die-trich-Four-Ribalta (ESP, Suzuki GSX-R 1000SERT), à 6 t. ; 4.Da Costa-Cogan-Moreira(Kawasaki ZX-10 R Fuchs ART), à 9 t. ;5. Donischal-Bonhuil-Giabbani (HondaCBR 1000 National Motos), à 15 t. ; 6. Fouloi-Métro-Cabana (ESP, Suzuki GSX-R 1000Junior Team), à 40 t. ; 7. Hogan-Wylie-Miinin(GBR-GBR-SUI, Yamaha R 1 Phase OneJunior), à 46 t. ; 8. Baker-Cuzin-Giles (GBR,Yamaha R 1 Decibels Endurance 33), à 46 t. ;9. Haquin-Guerouah-Labussière (KawasakiZX-10 R 3 D Endurance Moto Center), à 48 t. ;10. Baratin-Thuret-Chéron (SuzukiGSX-R 1000 JLC Moto Ulteamatum), à 50 t. ;etc.

RUGBY� CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE.– VEN-DREDI : Sale - London Irish, 29-3. SAMEDI :Worcester - Saracens, 25-24 ; Northampton -Newcastle, 9-16 ; Leicester - Bath, 40-26.HIER : Leeds - Wasps, 23-47 ; Bristol - Glou-cester, 9-41.Classement : 1. Leicester, 12 pts ; 2. Wasps,11 ; 3. Gloucester, 11 ; 4. Sale, 10 ; 5. Wor-cester, 10 ; 6. Bristol, 8 ; 7. Saracens, 7 ; 8.Newcastle, 6 ; 9. London Irish, 6 ; 10. Nor-thampton, 5 ; 11. Bath, 1 ; 12. Leeds, 0.Aux Wasps, Raphaël Ibañez était rempla-çant… et a marqué deux essais lors de sonentrée en jeu. Il a ainsi permis aux Londoniensd’inscrire le point de bonus offensif à Leeds. ÀGloucester, Ludovic Mercier a inscrit 21 des41 points des Cherry and White et Patrice Col-lazo, qui était titulaire, a écopé d’un cartonjaune tout comme Olivier Azam, qui était luiremplaçant.

� LIGUE CELTIQUE (3e journée). – VEN-DREDI : Leinster (IRL) - Newport (GAL),33-14 ; Ulster (IRL) - Édimbourg (ECO),30-23. SAMEDI : Llanelli (GAL) - Connacht(IRL), 25-17 ; Glasgow (ECO) - Munster (IRL),32-10. HIER : Borders (ECO) - Neath-Swan-sea (GAL), 16-6.Classement : 1. Ulster, 12 pts ; 2. Édim-bourg, 10 ; 3. Llanelli, 10 ; 4. Cardiff, 10 ;5. Leinster, 9 ; 6. Munster, 9 ; 7. Newport, 9 ;8. Neath-Swansea, 8 ; 9. Glasgow, 7 ; 10. Bor-ders, 5 ; 11. Connacht, 4.

SNOWBOARD� COUPE DU MONDE HOMMES (ValleNevado [CHL], 14-18 septembre). – Boarder-cross : 1. X. De Le Rue ; 2. Wescott (USA) ;3. Duclos ; 4. Anderson (CAN) ; 5. Valery ;6. Pozzolini (ITA) ; 7. Grundelius (SUE) ;8. Grüner (AUT) ; 9. Nantermod (SUI) ; 10.Ligocki (POL) ;… 12. P.-H. De Le Rue ;14. Vaultier ; 22. Sachot.Coupe du monde de boardercross (aprèsune épreuve) : voir ci-dessus.� COUPE DU MONDE FEMMES (ValleNevado [CHL], 14-18 septembre). – Boarder-cross : 1. Jacobellis (USA) ; 2. Ricker (CAN) ;3. Laissus ; 4. Francon (SUI) ; 5. Frieden(SUI) ; 6. D. Krings (AUT) ; 7. Anthonioz ;8. Nobs (SUI) ; 9. Maltais (CAN) ; 10. Poma-galski ;… 12. Fleury ; 26. Wicky.Coupe du monde de boardercross (aprèsune épreuve) : voir ci-dessus.En raison du décalage horaire, vous trouverezles résultats du deuxième boardercross dansnotre édition de mardi.

SQUASH� OPEN DE SAINT LOUIS (USA, 17-20 sep-tembre). – 1er tour : Lincou (no 1 mondial)-White (ECO, no 10), 3-0 (11-6, 11-9, 11-10[2-0]) ; Anjema (HOL, no 33)-Beachill (ANG,no 2), 3-0.En quart de finale, Lincou affrontait la nuitdernière l’Anglais James Willstrop (no 8).

TENNIS� PÉKIN (CHN, ATP, dur, 500 000 $,12-18septembre). – Finale : Nadal (ESP) b. Coria(ARG), 5-7, 6-1, 6-2.� ORLÉANS (ATP Challenger, Greenset,63 750 �, 12-18 septembre). – Finale :Saulnier b. Mahut, 6-3, 6-4.� BALI (IDN, WTA Tour, dur, 225 000 $,12-18 septembre). – Finale : Davenport(USA) b. Schiavone (ITA), 6-2, 6-4.� OPEN DE BORDEAUX (ITF, terre battue,75 000 $, 12-18 septembre). – Finale :Foretz b. Skavronskaïa (RUS), 6-1, 6-2.

TENNISDE TABLE� OPEN PRO TOUR DE CHINE (Shenzhen,15-18 septembre). – HOMMES. Simple.Demi-finales : Wang Liqin (CHN, no 1)-ChenQi (CHN, no 7), 4-2 (10-12, 11-9, 11-6, 9-11,11-7, 11-7) ; Wang Hao (CHN, no 4)-Ma Long(CHN, no 129), 4-0 (19-17, 11-4, 15-13,14-12). Finale : Wang Liqin-Wang Hao, 4-1(11-9, 11-8, 11-9, 9-11, 12-10). Double.Finale : Chen Qi-Wang Liqin (CHN) - LiuGuozheng-Ma Long, 4-2 (11-5, 11-5, 6-11,8-11, 11-6, 11-5). FEMMES. Simple. Demi-finales : Guo Yue (CHN, no 5)-Zhang Yining(CHN, no 1), 4-3 (11-8, 8-11, 11-9, 7-11,11-13, 13-11, 11-4) ; Li Xiao Xia (CHN,no 21)-Lin Ling (HKG, no 15), 4-1 (15-13,11-7, 11-13, 11-2, 13-11). Double. Finale :Guo Yue-Zhang Yining (CHN) - Sun Bei-Bei-Wang Yue-Gu (SIN), 4-1 (11-8, 11-8, 11-6,9-11, 11-4).

VOLLEY-BALL� CHAMPIONNATS D’EUROPE FEMMES(CRO, 17-25 septembre). – 2e journée.HIER. – Poule 1 (Zagreb) : Azerbaïdjan -Roumanie, 3-1 (26-24, 23-25, 25-17, 25-19) ;Croatie - Serbie-et-Monténégro, (16-25,25-19, 25-23, 25-16) ; Pologne - Allemagne,3-2 (25-22, 23-25, 19-25, 28-26, 15-13) .Classement : 1. Pologne, 4 pts ; 2. Serbie-et-Monténégro, Azerbaïdjan, Roumanie, Croatie,3 ; 4. Allemagne, 2.Poule 2 (Pula) : Italie - Bulgarie, 3-0 (25-23,25-14, 25-20) ; Russie - Espagne, 3-1 (25-11,25-23, 22-25, 25-18) ; Turquie - Pays-Bas,1-3 (22-25, 30-28, 21-25, 23-25).Classement : 1. Italie, Russie, 4 pts ; 3. Bul-garie, Pays-Bas, 3 ; 5. Turquie, Espagne, 2.

MOTEGI.– De l’inédit lors du Grand prix du Japon. Capirossi (au centre), parti en pole, offre lapremière victoire de la saison à Ducati, devant Biaggi (à gauche) et Tamada. C’est égalementle premier podium de la saison sans Valentino Rossi : l’Italien a chuté dès le 13e tour, et voitretardé d’une semaine au moins son sacre annoncé. (Photo AFP)

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Pour renforcer la solidité de la structure d’origine, toutes les voitures de rallyes — ici la Peugeot 307 WRC—sont construites autour d’un «arceau-cage», un ensemble de tubes soudés qui réduit la déformation de

l’habitacle en cas de choc ou de tonneaux et protège l’équipage.Les plus récentes sorties de route en ont démontré

l’efficacité, mais c’est en cas de choc latéral violent, contre un arbre par exemple, que pilote

et copilote restent les plus dangereusement exposés.

Une protection à améliorer

Des copilotesexposésLA DERNIÈRE VICTIME en Cham-pionnat du monde des rallyes était jus-qu’à hier Rodger Freeth, copilote de« Possum » Bourne, tué dans l’accidentde leur Subaru au Rallye d’Australie1993. Les copilotes ont d’ailleurs payéun lourd tribut à la discipline.Au TourdeCorse 1986, Sergio Cresto trouvait lamort dans l’accident où son pilote, Hen-ri Toivonen, perdait lui aussi la vie. Lamême année, Michel Wyder était tuédans la sortie de route de la Ford RS 200de Marc Surer, au Rallye d’Essen. Cettesérie d’accidents, un an après la mortdupilote Attilio Bettega (Tour de Corse1985) et le décès de trois spectateursfauchés par la Ford de Santos au Rallyedu Portugal 1986, provoqua la dispari-tion des surpuissantes Groupe B del’époque. Malgré de spectaculaires sor-ties de route, le destin avait, depuis,épargné le Mondial des rallyes.C’est toutefois à la suite d’accidentssérieux que Risto Mannisenmäki, copi-lote de Mäkinen (Tour de Corse 2001),et Daniel Grataloup, copilote de Fran-çois Delecour (Australie 2001 et 2002),mirent fin à leur carrière. Le rallye a,hélas, connu d’autres drames : auxÉtats-Unis (décès de Mark Lovell etRoger Freeman dans l’Oregon Rally2003) et en France. Thierry Renaud,copilotede Philippe Bugalski,disparais-sait au Rallye Grasse-Alpin 1995. AuRallye du Mont-Blanc 1999, l’espoirMark Champeau se tuait en reconnais-sance. Un an plus tard, au Rallye del’Yonne, l’accident de la Subaru de Mar-co Massarotto faisait quatre morts par-mi le public – en plus du pilote – et septblessés graves. L’an dernier, un pilote(Jacky Deborde au Rallye des Côtesd’Armor) et deux copilotes amateurs(Anne Gal au Rallye du Mont-Blanc etCatherine Delmotte au Rallye du Tou-quet) étaient encore victimes d’acci-dentsmortels.Heureusement, parmi lesspectateurs, la discipline n’a plus connud’année terrible comme en 1999, avechuit décès en quatre épreuves (Rallyesdu Forez, du Muguet, du Val d’Agoût etde Corte). – S. B.

Les témoins racontentÀ 9 H 18 HIER, Markko Märtin et Michael Park s’élançaient dans la spéciale deMargam, 15e chrono du rallye. Classés sixièmes, les deux hommes avaient encorel’espoir de revenir sur Harri Rovanperä, qui les devançait de 21’’9. Mais leur courses’arrêta contre un arbre, peu après le 2e kilomètre, à la fin d’une partie en sous-bois.« Nous sommes la deuxième voiture arrivée sur place, après Rovanperä, témoignaitFrançois Duval. On nous a fait ralentir puis nous sommes arrivés sur les lieux del’accident, dans un virage à gauche assez rapide, qui referme. En course, on doitpasseràplus de110km/h.Ç’avait bien tapé, la voiture était cintrée. Je nemesuispasapproché car je n’aimepas ça. »« Je vois bien où cela s’est passé, ajoutait SébastienLoeb. C’est juste à la sortie d’une forêt. L’un des endroits les plus dangereux de laspéciale. En plus, le sol était hyper gras, glissant. » Selon le témoignage de FrançoisDuval, les traces semblaient montrer une longue dérive, jusqu’à ce choc violent auniveau de la portière de droite, fatal à Park. « On se sent en sécurité dans ces voi-tures, expliquait le Belge. On peut se permettre de faire des tonneaux, de taperdevant ou derrière, mais le choc latéral ne pardonne pas. » – J. B.

Une sécurité toujours perfectibleLe treillis métallique de l’arceau de sécurité soudé à la coque des WRC ne constitue pas une protection à toute épreuve. Explications…CARDIFF –de notre envoyé spécial

AU BORD DES ROUTES et cheminsempruntés par les spéciales, ontrouve ici et là quelques rails, maisaucun de ces dégagements gazonnéset autres bacs à sable entourant lescircuits. En rallye, la sécurité del’équipage est, pour l’essentiel, assu-rée par la voiture elle-même. Aussi uncahier des charges technique draco-nien impose-t-il la mise en place d’unimportant dispositif, systématique-ment vérifié avant chaque rallye.Sièges baquets en carbone-Kevlar,harnais à six points de fixation, pourbienmaintenir lepilote et son coéqui-pier, réservoirs de sécurité pour lecarburant, clapets de remplissageanti-retour, coupe-circuits intérieuret extérieur, extincteur font notam-ment partie du paquetage des WorldRally Cars, littéralement bâtiesautour d’un arceau-cage soudé à lacoque et censé résister aux impactsles plus violents (voir notre infogra-

phie). Ce treillis métallique pesantenviron 40 kg est constitué d’unequarantaine de mètres de tubed’acier de 40 mm de diamètre, cou-pés, cintrés, assemblés par soudureavec une extrême précision.

« Le choc latéralest le plus terrible »

Pour passer l’homologation, cettearmature doit résister à 10 tonnes decharge verticale sans se déformer deplus de 50 mm au niveau de l’arceauprincipal placé derrière les sièges et à5 tonnes à l’avant, au niveau du pare-brise. À hauteur des portes, le croisil-lon de tubes de l’arceau est renforcépar quatre goussets soudés pouraugmenter la résistance à un choclatéral. Lors de l’impact de la 307(environ 1,4 tonne), projetée à plusde 110 km/h contre un gros arbre, cecroisillon n’a pas été suffisant pourassurer une protection efficace àMichael Park.« Le choc latéral est malheureuse-

ment ce qu’il y a de plus terrible, quece soit en course ou sur la route,expliquait Jean-Pierre Nicolas,l’ancien pilote devenu directeur dePeugeot Sport. Il n’y a pas lieu pourautant de remettre en cause les WRCou les rallyes. Il y aura toujours desprogrès à faire au niveau de la sécuri-té et il est indéniable que la FIA (laFédération internationale de l’auto-mobile) en fait régulièrement, enimposant de nouvelles mesures pourprotéger les participants. Mais lesgens qui font de la compétition auto-mobile savent tous qu’ils s’exposentà des risques et admettent cettenotion de risque en pratiquantce sport. »Dans les groupes de travail de la com-mission technique, la question estrégulièrement examinée. « Il n’y apas une réunion où l’on n’examinepas tel ou tel aspect lié à la sécurité,indique Xavier Mestelan-Pinon, leresponsable technique de CitroënSport. La question va forcément êtreréétudiée. Les solutions sont

diverses. On peut imaginer renforcerles panneaux des portières avec desmatériaux plus résistants, capablesde mieux absorber les chocs. Onpourrait aussi augmenter l’épaisseurdes tubes de l’arceau, voire rempla-cer le croisillon par une superpositionde deux ou trois gros tubes cintrés,commec’est le cas pour certaines for-mules de circuit aux États-Unis. Lefait de pouvoir légèrement décalerles deux sièges longitudinalementpermettrait par ailleurs de mieuxrecentrer les deuxmembres de l’équi-page dans l’habitacle.En tout cas, nul doute que l’on peutaméliorer considérablement la sécu-rité. Le seul dispositif inadapté encompétition, pour le moment, estl’airbag. Les capteurs sont en effetencore incapables de faire la diffé-rence entre un impact dangereux etune simple touchette sans gravité.Dans ce dernier cas, leur déclenche-ment intempestif aurait évidemmentl’effet inverse de celui recher-ché. » – J.-P. R.

CLASSEMENT FINAL1. Solberg-Mills (NOR-GBR, SubaruImpreza WRC 2005), 2 h 45’57’’8 ;2. Duval-Smeets (BEL, Citroën XsaraWRC), à 1’17’’4 ;3. Loeb-Elena (MON, Citroën XsaraWRC), à 1’17’’9 ; etc.CHAMPIONNAT DU MONDE2005.–Pilotes:1.Loeb,99points ;2. Solberg, 65 ; 3. Grönholm, 61 ; etc.Constructeurs : 1. Citroën, 137 ;2. Peugeot, 117 ; 3. Ford, 76 ; etc.

CARDIFF. – À l’issue duRallye de Grande-Bretagne,pilotes et copilotes – degauche à droite : FrançoisDuval, Petter Solberg, PhilMills (au premier plan),Armin Schwarz, JanneTuohino, Xavi Pons (masquépar Mills, au second plan),Guido d’Amore, SébastienLoeb, Gigi Galli (masqué parTuohino) et Carlos DelBarrio (au dernier plan) –ont observé une minute desilence à la mémoire deMichael Park.(Photo Jérôme Prévost)

AUTOMOBILE RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE

Entre honneur et douleurLe monde des rallyes a réagi avec grandeur d’âme, hier, après la mort en course de Michael Park, copilote de Markko Märtin chez Peugeot.La sortie de route de laPeugeot 307 WRC deMärtin-Park, hier matindans l’ES 15, a précipitél’arrêt du Rallye deGrande-Bretagne et leretrait de l’autre Peugeotde Grönholm-Rautiainen.Cette conjonction brutaled’événements offraitd’un coup le titremondial 2005 à SébastienLoeb et Daniel Elena,vainqueurs. Maisl’équipage de la CitroënXsara se fit ensuitevolontairement pénaliserpour ne finir quetroisième, refusant l’idéed’un succès dans de tellesconditions.

CARDIFF –de notre envoyé spécial

CE DEVAIT ÊTRE un jour de fête. Undimanche très british de fin de saisonoù le soleil permet d’aller aux coursessans son imper. La matinée radieuse,bien qu’un peu fraîche, devait servir deprélude champêtre au couronnementd’un nouveau prince de Galles. Fortd’une confortable avance de 44’’7 surPetter Solberg, son premier poursui-vant, Sébastien Loeb avait un tapisrouge déroulé sous les roues de saXsara. En route vers son neuvièmesuccès de l’année, il s’apprêtait àdevenir le premier pilote français àgagner le Rallye de Grande-Bretagne.Quant au renouvellement de son titremondial, il dépendait de la faculté deMarcus Grönholm, le malchanceux dela première étape, d’échapper à unnouveau caprice de sa mécanique. Au

prix d’un bel effort, le Finlandais étaitparvenu à refaire une bonne partie deson handicap. Il avait hissé sa 307 autroisième rang mais, compte tenu desécarts, n’avait dès lors plus rien àespérer de mieux.Pour le sport, le pilote Peugeot s’offritun sprint gagnant dans Resolfen, lapremièrede la double paire d’épreuvesspéciales de cette ultime étape, où letrio des leaders ne brouilla les cartesqu’en apparence. En une trentaine dekilomètres, Solberg, 2e, et Loeb, 3e,avaient concédé moins d’une demi-douzaine de secondes. « Avec lavoiture dont je dispose cette fois-ci, jene pourrai pas refaire le coup de Mar-gamde l’an dernier », avait prévenu leNorvégien de Subaru qui avait faitdouter le Français de l’existence desfantômes dans le parc du châteauéponyme en lui arrachant in extremisla victoire sur un coup de bluff. Leschoses semblaient donc devoir enrester là.

Loeb : « Je ne suis pasd’humeur à gagner »

À 9 h 19, Markko Märtin, 6e au classe-ment provisoire, se présentait sous lesordres du starter de cette 15e spéciale.Au volant de la deuxième Peugeot,l’Estonien était le dixième à s’élancer.Un peu après le deuxième kilomètre,dansun virageà gauche à la sortied’unpassage en sous-bois et pour uneraison encore inconnue, il perdit lecontrôle de sa 307. L’auto se fracassaavec une violence inouïe, côté droit,contre le tronc d’un grand pin. Le pirevenait de se produire.Groggy, le pilote parvint à alerter lessecours. Ils furent inutiles. Son coéqui-pier avait subi le choc de plein fouet.Michael Park fut retiré sans vie de lacarcasse broyée. La neutralisation del’épreuve rappela les concurrents enprocession vers le parc d’assistance deFelindre. Son équipe qui avait décidéde se retirer de la course demanda àMarcus Grönholm de rentrer directe-ment, sans se présenter au contrôle.Informés du drame lorsqu’ils rejoigni-rent la zone de regroupement, lesautres équipages, abattus, prirent la

décision unanime de ne pas repartir ensigne de deuil.La direction de course respecta cetterequête relayée par les constructeursmais, prisonnière de la procédure, dutse résoudre à un comportement aussifroid que technique.1. Figer le classement à l’arrivée del’ES 15.2. Fixer l’arrivée anticipée au CH 15 A(le contrôle horaire d’entrée du parc deregroupement de Felindre).3. Imposer le retour des voitures à Car-diff, ville du terme officiel du rallye.

Dans ces conditions, Marcus Grön-holm étant exclu, Sébastien Loeb allaitnon seulement être déclaré vainqueur,mais aussi champion du monde. Unesituation que le Français ne put ni nevoulut accepter. « C’est un sport oùl’on se bat à la régulière, justifiait Seb.Cette situation n’est pas très simple àgérer pour les officiels, mais tout çac’est n’importe quoi ! Le plus impor-tant, c’est quand même ce qui vientd’arriver à Michael, non ? Marcus etPeugeot ont décidé de se retirer dansdes circonstances très pénibles. Il faut

respecter ce choix. Moi, je ne veux pasgagner le Championnat comme ça. Jene suis pas du tout d’humeur à gagner.J’étais prêt à faire commeGrönholm, àm’arrêter moi aussi, mais c’était pluscompliqué pour l’équipe. En tout cas,je n’ai pas envie de gagner parce quecela ne me paraît pas normal, donc jepréfère ne pas gagner… »Un cri du cœur. Un état d’esprit. Unevolontéque l’état majorde Citroën res-pecta avec dignité. « Sébastien etDaniel ne souhaitent pas gagner dansces conditions, annonça Guy Fréque-

lin. L’équipage a donc pointé avecdeux minutes d’avance au contrôlehoraire de sortie de parc à Felindrepour se rendre en liaison àCardiff pourne pas gagner ce rallye. Nous respec-tons ce choix. Nous l’acceptons etavons pris cette décision après que lademande des constructeurs de ne paspénaliser Grönholm a été refusée parle collège des commissaires. » Pénali-sé de deux minutes pleines, SébastienLoeb et Daniel Elena rétrogradaientdonc volontairement au troisièmerang, laissant la victoire à Petter Sol-

berg. « Je n’ai pas de calcul à faire :mon ami “Beef” est mort aujourd’huiet c’est la seule chose à laquelle jepense »,marmonna tristement le Nor-végien, qui n’a toutefois pas jugé bonde rétrocéder ces lauriers amers àFrançois Duval, deuxième par défaut.Dans quinze jours au Rallyedu Japon, ilsuffira d’une place sur le podium àSébastien Loeb pour rééditer son titremondial. Hier au Pays de Galles, lechampion avait un crêpe noir autourdu cœur.

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Noir Jaune

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Park, copilote exemplaireMichael Park, l’équipier de Markko Märtin, était appréciépour sa bonne humeur et son professionnalisme.CARDIFF –de notre envoyé spécial

« QUAND QUELQU’UN MEURT, ondit toujoursqu’onvientdeperdre lemeil-leur. Mais là, je peux vous assurer quec’est vrai. »Des hommages comme celuide Jean-Pierre Nicolas, le patron de Peu-geot Sport, il y en eut beaucoup hier àCardiff, à quelques dizaines de kilo-mètres de la maison familiale de MichaelPark, située dans la forêt de Dean, à lafrontière entre son Angleterre natale etces pistes galloises sur lesquelles le copi-lote de Markko Märtin a trouvé la mortbrutalement, hier, à trente-neuf ans.« Beef » (le bœuf), sobriquet donné pardes amis d’enfance pour ironiser ausecond degré sur sa frêle silhouette,avait intégré Peugeot depuis quelquesmois seulement. Mais il y faisait déjàl’unanimité. « Il était tellement gentil !Et il s’entendait avec tout le monde »,témoigne Annick Peuvergne, attachéede presse de l’équipe française etancienne copilote.Park était aussi« unbonclient »pour lesjournalistes, qui se dirigeaient volontiersvers la portière de droite de la Peu-geot 307 pour recueillir les impressionsd’un homme disponible au possible, sin-cère,passionné et passionnant.Pour cer-tains,« Beef » était le sourire et leboute-en-train de Markko Märtin, homme plusintroverti et nonchalant. Leurs routes secroisèrent en 2000. Park, ancien copiloteen Championnat de Grande-Bretagnepuisouvreurde RichardBurns, s’assit à ladroite de l’Estonien pour un programmepartiel en Mondial. Au Sanremo, l’équi-page croisa le fer avec une autre ToyotaCorolla WRC, pilotée par un certainSébastien Loeb. « Ça avait créé des liensentre nous, se souvient Daniel Elena, quipartagea bien des pointages avec Park.C’était un mec cool, qui avait toujours lemot pour rire. Un amoureux de la vie.Nous étionsdevenus copains. Nous nousappelions entre les rallyes et nous fai-sions des paris sur des matches de rug-

by. » Passionné aussi de cricket et dechasse, qu’il pratiquait parfois avec PhilMills, le copilote de Petter Solberg,Michael Park était un bon vivant et unprofessionnel reconnu. « On le voyaitrarement sans le sourire et c’est l’imageque je garderai de lui », se souvenait hierMalcolm Wilson, le patron de Ford où lapaire Märtin-Park évolua de 2002 à2004, obtenant ses cinq victoires mon-diales.Marié,père de deux enfants âgés respec-tivement de neuf et douze ans, MichaelPark était conscient du risque inhérent àson métier. Un très violent accident enArgentine l’an dernier n’avait pas enta-mésa passionet son enthousiasme.« Çane l’avait pas marqué, il considérait çacomme une sortie de route ordinairepuisqu’il n’avait pas été blessé, confieElena, fervent militant, comme Park, duretour des noms et des nationalités descopilotes sur les portières des voitures.Mais entre ne rien avoir et le pire, lamargeest infimedans ce sport. »Dans ledossier de presse de Peugeot présentantce Rallye de Grande-Bretagne, MichaelPark raconte qu’il avait découvert cesport sur cette épreuve, gamin, lorsqu’il

dormait dans la voiture au milieu desforêts glaciales. Park disait : « Le spec-tacle était fantastique et m’a inoculé àjamais le virus du rallye. » Onze ansaprès son premier RAC – en tant quecopilote d’une… Peugeot – c’est aumême endroit qu’il a perdu la vie. Et lerallye un de ses acteurs les plus atta-chants.

JÉRÔME BOURRET

AUTOMOBILE RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE

Peugeot sous le chocLe décès de Michael Park, l’équipier de Markko Märtin, a frappé avec une terrible violence toute l’équipe française.CARDIFF –de notre envoyé spécial

« A PRIORI, ça va très mal… A priori,c’est fini… » Directeur de PeugeotSport, le robuste Jean-Pierre Nicolaspleure. Il a épanché dans un souffle sonangoisse insoutenable et puis il s’enretourne sous l’auvent du motor-home,portable coincé dans sa main droitecrispée. Il est 9 h 41 ce dimanche auparc d’assistance de Felindre, désert depierraille grise éclairé par un froidsoleil, et les visages se sont depuislongtemps durcis.À une dizaine de kilomètres plus à l’est,au début de la spéciale de Margam, la307 WRC de Markko Märtin et deMichael Park a frappé un arbre par lecôté droit. Il était alors 9h 20 et mainte-nant Karine Vassant, ingénieur-sys-tème de l’équipage, commence à cra-quer. Elle ne sait pas vraiment, maiselle pressent.Depuisque le pilote estonien a télépho-né à la base pour avertir de l’accident,premier contact fort inquiétant interve-nu à 9 h 26 exactement, tout le mondesavait que Michael Park était grave-ment touché. « Coéquipier incons-cient, les secours découpent la voiturepour essayer de le dégager », avaitd’ailleurs confirmé par radio la direc-tiondecourse.« Il nousest arrivé cequipeut arrivermalheureusement en sportautomobile », témoignera un peu plustard Jean-Pierre Nicolas, quand il eutassez d’informations et qu’il fut, mal-gré sa profonde affliction, capable des’exprimer. « Ca fait partie des risquesde la course, on se dit toujours que çane nous arrivera pas… Et puis un jourça arrive, voilà… Là, on a eu un acci-dent avec Markko Märtin et son coé-quipier a étémortellement blessé. On acompris tout de suite que c’était grave.Markko a immédiatement appelé Vin-cent Laverne (*) pour dire qu’il étaitsorti de la route, qu’il s’était mis dansunarbre du côté coéquipier, qu’il fallaitenvoyer d’urgence l’hélico… Plus çaallait et plus on appelait Markko, etplus il nous répondait queMichael Parkétait dans la voiture et qu’il ne parlaitpas,qu’il n’était pas conscient…Mark-ko était en pleurs à côté de la voiture,on savait ici que c’était très grave.Quand l’hélico de secours de l’organi-sateur est arrivé avec l’équipe médi-cale, on a été tenu régulièrement infor-mé de ce qui se passait et puis… à9 h 47, on nous a appris que c’était fini,qu’il n’y avait plus rien à faire… Doncon est tous sous le coup de l’émotionparce que c’est une horreur... »Les yeux rougis, la voix cassée, l’ancienpilote de rallye devenu patron d’écuriea tout dit d’un trait, presque sans respi-rer. Comme pour se vider. À l’entrée duparc, que les voitures ont rejoint pourun regroupement devant précéder lepointage puis l’assistance, la terriblenouvelle circule parmi les concurrents.Marcus Grönholm et Timo Rautiainen

n’en font pas partie. Ils sont venus seréfugier dans l’enclos Peugeot Sport,un mécanicien part chercher leur 307WRC et la ramène. Elle disparaît aussi-tôt sous une bâche et personne n’ytouche. À 10 h 22, soutenu par un brasamical, bouteille d’eau tenue à bout debras par le goulot, démarche lente etclaudicante, Markko Märtin revient àFelindre.Parti sur un scooter l’attendre dans lazone d’atterrissage des hélicos, AlexBeraha, le kiné de l’équipe française,arrive et rapporte son casque intégralargenté. Sous le mur de toile de la tentetechnique, le pilote est effondrésur unechaise, l’œil éteint, la peau encore plusblanche que de coutume. Il reste plu-sieurs minutes sans bouger un muscle,puis il se relève péniblement et s’en va.« Markko est incapable de parler descirconstances de l’accident, confie peuaprès Jean-Pierre Nicolas, toujourssévèrement affecté. Il est en état dechoc, il ne peut pas expliquer quoi quece soit. Comme il n’était pas très bienquand il est arrivé ici, on a préféré lerenvoyer à l’hôpital pour le fairesoigner… il vient de partir… Il n’estpas blessé, mais il a peut-être descontusions et il ne sait pas tropoù il est,donc nous n’avons aucune informationsupplémentaire sur les circonstancesde l’accident, sauf qu’il est sorti de laroute, qu’il a pris un arbre du côté coé-quipier, et tout lemonde sait bienqu’ensport automobile le choc latéral, il n’y arien de pire. Quand on prend un obs-tacle sur le côté, à vingt centimètresprès ça peut-être fatal, là, ça l’a été… Ila dû taper en plein dans le coéqui-pier…Michael Park est un garçon quetout le monde adorait… Et voilà, c’estla vie… C’est épouvantable. »

« Six points,ce n’est rien… »

Épouvantable, aussi, l’obligation deprévenir du drame sa famille, ce donts’était chargé Paul Turner, le managerde l’équipage de la Peugeot 307 WRCno 8. « Tous les gens qui montent dansdes voitures de course connaissent lesrisques, mais ils n’y pensent pas, ilsl’oublient, précise tristement sur cesujet Jean-Pierre Nicolas. Ils saventquand même que ça peut arriver, leursfamilles savent aussi que ça peutarriver, mais tout le monde pense queçan’arriverapas, oùque çaarrivera auxautres, ou même pas du tout, c’est cesport qui est comme ça. Par l’intermé-diaire de Paul Turner, nous avons pré-venu la famille de Michael Park, il l’aappelée tout de suite en disant qu’il yavait un accident grave, qu’il était àl’hôpital… Alors la famille s’attendaitdéjà à l’issue… Elle connaissait lesrisques, elle était préparée. »Sportivement arrêté au terme de cettefuneste ES 15, alors que deux spécialesrestaient théoriquement à courir, leRallye de Grande-Bretagne se conclutbien entendu sans la Peugeot 307 WRC

de Marcus Grönholm, restée sous sabâche à Felindre et donc absente dupointage final au Millen- nium Stadiumde Cardiff. Elle l’aurait, en d’autres cir-constances, terminé à la troisièmeplace, un résultat bien plus importantpour le titre des constructeurs qu’il nel’aurait été pour celui des pilotes.

« De toute façon, articule doucementJean-Pierre Nicolas en matière desombre conclusion, tout lemonde cheznous est tellement effondré que per-sonne n’aurait eu à cœur de faire conti-nuerMarcus, et lui ne le voulait pas nonplus. On a perdu six points mais, contreune vie, qu’est-ce que c’est ? Sixpoints, ce n’est rien. »

DIDIER BRAILLON

(*) Coordinateur de Peugeot Sport.

� ET MAINTENANT ? – Une réunionaura lieu cet après-midi à Vélizy, ausiège de Peugeot Sport, au sujet de lafin de saison. Si Markko Märtin, placéhier en observation à l’hôpital de Car-diff, en ressortit en fin d’après-midi, ilest peu probable que, moralement trèschoqué, il soit dans deux semaines audépart du Rallye du Japon qu’il devrait,en plus, accepter de disputer avec unnouveléquipier. Désormaisprécédéde20 points par Citroën au Championnatdes constructeurs alors que quatreépreuves restent à courir, Peugeot setrouve, avec la disparition de MichaelPark, dans une situation fort inconfor-table à laquelle Jean-Pierre Nicolasdevra trouver la meilleure issue, enplein accord avec Frédéric Saint-Geours, directeur général de lamarque.

CARDIFF. – Ciel noir, hier,sur le parc d’assistancede Felindre : aprèsl’accident fatal à MichaelPark, l’équipe Peugeotretirait de la coursel’autre 307 WRC, cellede Grönholm-Rautiainen(sous la bâche), etprocédait au démontagedes installations dansune ambiance sombre.(Photo Jérôme Prévost)

Michael Park était le copilote de Markko Märtin depuis 2000,chez Subaru, Ford, puis Peugeot cette année. (Photo AP)

ILS ONT DIT � Sébastien LOEB (Citroën) : « Je préfère ne pas gagner. Çan’a pas été une situation facile à vivre. Mais tout ça (les discus-sions sur le classement du rallye), c’est n’importe quoi. Le plusimportantet leplusgrave,c’est cequiestarrivéàMichaelPark. »� DanielELENA (copilote de Sébastien Loeb) :« Onnepou-vait pas imaginer être champions dans ces circonstances.Qu’est-cequ’onenaà faired’êtrechampionsquand il sepassedes choses comme celles-là ? On préférerait que “Beef” soitavec sa femme et ses enfants ce dimanche soir. On arrive àoublier cette notion de risquemais des fois il y a des rappels àl’ordre. Nous ne sommes pas des robots. Nous sommesjoueurs et ce qui vient d’arriver fait partie du jeu. Ça fait mal,mais il faut repartir. Les premiers kilomètres de la prochainespéciale seront durs… Mais on repartira ! »� François DUVAL (Citroën) : « C’est un sport à risques, ilfaut juste faire en sorte que ce genre de choses arrive lemoins

possible. C’est dommage, on est là pour s’amuser mais cen’est pasducircuit.Quandnous sortons de la route, des arbresou des poteaux nous attendent. On le sait quand on prend ledépart d’un rallye. »� Guy FRÉQUELIN (directeur de Citroën Sport) : « On saittous que c’est un métier dangereux mais ce n’est que lorsqueça arrive qu’on réalise. On n’y pense pasmais quand la réalitése rappelle à nous, c’est terrible. »� JostCAPITO (directeur de Ford Team RS) :« Lorsqu’il évo-luait chez Ford, “Beef” était l’ami de nous tous. C’était ungrand professionnel, mais il n’a jamais perdu de vue le faitqu’en dépit de l’intensité et de la pression de son travail, lerallye restait une passion. Il évoluait au sommet de sa profes-sion,mais a toujoursmaintenudes liensétroits avecbeaucoupd’amis et collègues amateurs, qui lui avaient transmis le virusdu rallye. »

� �Michael PARK� Grande-Bretagne� Trente-neuf, né le 22 juin 1966 à

Hereford.� Marié, père de deux enfants.� Copilote de Markko Märtin depuis

2000.� Ancien copilote de David Higgins,

Mark Higgins et Abdullah Bakhashab.� Débuts en rallye : 1987.� Premier rallye mondial : RAC

1994.� 83 rallyes mondiaux disputés.� 5 victoires (Acropole et Finlande

2003, Mexique, Corse et Catalogne2004).

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