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7Colin M. Bain
Histoiredu Canada
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POUR L’ÉDITION FRANÇAISE
Directrice de l’éditionAndrée Thibeault
TraductriceJohanne Tremblay
Chargée de projetMarie-Claude Rioux
Réviseures linguistiquesStéphanie BourassaDiane Plouffe
Correctrice d’épreuvesPauline Gélinas
Recherchiste (photos et droits)Pierre Richard Bernier
Directrice artistiqueHélène Cousineau
Coordonnatrice aux réalisations graphiquesSylvie Piotte
Conception graphique et édition électroniqueFenêtre sur cour
CartographieDimension DPR
Histoire du Canada 7, manuel de l’élève, édition française publiée par ERPI (ÉDITIONS DU RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE INC.)
© 2009 PEARSON/ERPI
Traduction et adaptation autorisées de Pearson CanadianHistory 7, Colin M. Bain, publié par Pearson Canada Inc.
© 2008 Pearson Canada Inc.
Tous droits réservés. On ne peut reproduire aucunextrait de ce livre sous quelque forme ou parquelque procédé que ce soit – sur une machineélectronique, mécanique, à photocopier ou àenregistrer, ou autrement – sans avoir obtenu, aupréalable, la permission écrite de Pearson CanadaInc. Pour toute demande à ce sujet, veuillez vous
adresser à Pearson Canada, Rights and Permissions Department,26 Prince Andrew Place, Don Mills, Ontario, M3C 2T8 Canada.
Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009Dépôt légal : Bibliothèque et Archives Canada, 2009
Imprimé au Canada 234567890 II 14 13 12 11 10ISBN 978-2-7613-2754-1 11080 ABCD OS12
POUR L’ÉDITION ORIGINALE
ÉditriceSusan Cox
Équipe éditorialeGaynor Fitzpatrick, Audrey Dorsch, Jane A. Clark
ProductionPatti Henderson, Allana Barron, Marg Bukta,Christine Higdon, Jennifer Howse, Laura Peetoom,Sharlene Ross
Conception graphiqueAlex Li
Édition électroniqueDavid Cheung, Carolyn Sebestyen, Crowle Art Group
CartographieCrowle Art Group
IllustrateursKevin Cheng, Paul McCusker
Recherchistes (photos et droits)Lisa Brant, Karen Hunter, Hamish Robertson, Lesley Sparks
Histoire du Canada 7, manuel de l’élève, French language édition, published by ERPI (ÉDITIONS DU RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE INC.)
© 2009 PEARSON/ERPI
Authorized translation and adaptation from theEnglish language edition, entitled Pearson CanadianHistory 7, Colin M. Bain, published by PearsonCanada Inc.
© 2008 Pearson Canada Inc.
All rights reserved. This publication is protected by copyright.No part of this book may be reproduced or transmitted inany form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording, or by any informationstorage retrieval system, without permission from PearsonCanada Inc. For information regarding permissions(s),please submit your request to: Pearson Canada, Rights andPermissions Department, 26 Prince Andrew Place, Don Mills,Ontario, M3C 2T8 Canada.
Pearson® is a registered trademark of Pearson plc.
Les noms d’organismes pour lesquels il n’existe pas de traduction officielle en français ont été laissés en anglais.Plusieurs titres d’œuvres d’art présentées dans ce manuelsont en anglais. Lorsqu’il n’a pas été possible d’obtenirune traduction officielle de ces titres, ceux-ci ont faitl’objet d’une traduction libre. Les traductions sont placéesentre crochets dans les légendes qui accompagnent lesœuvres d’art.
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POUR L’ÉDITION FRANÇAISE
Consultant principal et adaptateurMartin Larocque,Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO)
Consultants pédagogiquesTammy Cantin, Conseil scolaire catholique Franco-Nord
Helen Griffin, Commission scolaire de Thames Valley
Chantal Pigeon, Durham District School Board (DDSB)
Denis Sauvé, enseignant retraitéConseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO)
Brian Svenningsen, Toronto District School Board
Marie Turcotte, consultante en éducation
POUR L’ÉDITION ORIGINALE ANGLAISE
RédacteursTom Smith
Tamar Stein
Réviseurs scientifiquesCarrol Jaques
Robert M. Leavitt
Dr. Ardis D. Kamra
Sheila Staats/Goodminds
Consultants pédagogiquesScott Brennan,Lambton Kent District SB
Renata Bubelis,Peel District SB
Marc Caterini,Halton Catholic District SB
Michelle Ciarloni,Halton Catholic District SB
Janet Clark,Peel District SB
Adolfo M. Di lorio,District School Board of Niagara
Debbie Doland,Upper Canada District SB
Elizabeth Ford,District School Board of Niagara
Tracey Joyce,Renfrew County Catholic District DSB
Ramanan Mahalingam,Durham District SB
Paul McMann,Durham District SB
Sandra Mirabelli,Dufferin-Peel Catholic District SB
Clint Monaghan,Ottawa-Carleton Catholic SB
Audra Morgan,Toronto District SB
Becky Morris,Ottawa-Carleton Catholic SB
David Moskal,Halton District SB
Mary Moxon,Peel District SB
Peter Nayler,Hastings and Prince Edward District SB
Troy Ralph,Peel District SB
Jennifer Rawes,Peel District SB
Bradley Reid,Catholic District School Board of Eastern Ontario
Ann Marie Ricardo,Dufferin-Peel Catholic District SB
Anita Sabatini,Lambton Kent District SB
Charlene Sacher,Peel District SB
Holly Taylor,Waterloo Region District SB
Caroline Thuss,Huron-Perth Catholic District SB
Ken Venhuizen,Thames Valley District SB
Karen Walker,Lambton Kent District SB
Susan Ward,Hamilton-Wenthworth District SB
Brian Weigl,Waterloo Region District SB.
H III
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REMERCIEMENTS
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TABLE DES MATIÈRES
H IV Table des matières
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MODULE 1 La Nouvelle-France H 2
Chapitre 1 Les nouveaux arrivants H 4Littératie en tête H 5
Les explorateurs et les militaires H 6
Les religieux H 10
Les commerçants de fourrures H 13
Les seigneurs et les habitants H 15
Les relations avec les peuples autochtones H 19
Chapitre 2 La société en Nouvelle-France H 24Littératie en tête H 25
La hiérarchie en Nouvelle-France H 26
Les dirigeants en Nouvelle-France H 28
L’Église en Nouvelle-France H 32
La population de la Nouvelle-France H 34
L’économie de la Nouvelle-France H 38
Chapitre 3 La chute de la Nouvelle-France H 44Littératie en tête H 45
Les Français et les peuples autochtones H 46
La rivalité entre la France et l’Angleterre H 50
L’importance de la Nouvelle-France H 60
Retour à l’idée principale H 62
Module 2 L’Amérique du Nord britannique H 64
Chapitre 4 Une colonie française au sein de l’Empire britannique H 66Littératie en tête H 67
La population de la Province of Quebec H 68
Les relations avec les différents groupes H 70
Les Britanniques et les Treize colonies H 76
La Province of Quebec et la Révolution américaine H 80
Chapitre 5 L’influence des Loyalistes sur l’Amérique du Nord britannique H 86Littératie en tête H 87
Qui sont les Loyalistes ? H 88
L’établissement des Loyalistes en Amérique du Nord britannique H 91
Comment les Loyalistes changent le cours des événements H 99
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Table des matières H V
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Chapitre 6 La guerre de 1812 H 106Littératie en tête H 107Les causes de la guerre de 1812 H 108Les principales batailles de la guerre de 1812 H 112Les effets de la guerre de 1812 sur l’Amérique du Nord britannique H 120Les grands personnages du Haut-Canada H 122La vie quotidienne dans le Haut-Canada H 131
Retour à l’idée principale H 136
Module 3 Les conflits et les changements H 138
Chapitre 7 Les conflits et la résolution de conflit H 140Littératie en tête H 141Les types de conflits H 142La résolution de conflit H 146
Chapitre 8 Les rébellions de 1837 et 1838 H 150Littératie en tête H 151Les causes des rébellions H 152Les acteurs des rébellions et leur rôle H 159Les événements marquants des rébellions H 163Le contrecoup des rébellions H 168
Chapitre 9 Bâtir pour l’avenir H 172Littératie en tête H 173Lord Durham H 174L’Acte d’Union H 178La lutte pour le gouvernement responsable H 181L’Amérique du Nord britannique au milieu du XIXe siècle H 184La continuité et le changement dans l’histoire H 190
Retour à l’idée principale H 196Glossaire H 198Index H 202
Boîte à outilsLe processus de recherche B 2Poser des questions B 4Acquérir le vocabulaire approprié B 5Utiliser et dessiner des cartes B 6Choisir et construire le diagramme approprié B 8Utiliser des sources primaires et secondaires B 10Reconnaître les préjugés dans les sources B 11Examiner différents points de vue B 12
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H VI Comment utiliser ton manuel
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La Nouvelle-France
H 2 Module 1 : La Nouvelle-France
Pourquoi les terres sont-elles découpées de cette façon ? L’histoire du Québec peut-elle l’expliquer ?
Même si Montréal est une ville multiculturelle, les enseignes commerciales doivent être rédigées enfrançais. L’usage d’une ou de plusieurs autres langues est permis dans l’affichage à condition quele texte français occupe une plus grande place.
MODULE 1
i tu as la chance de voyager dans diverses parties du Canada, tu remarqueras de nom-breuses différences d’une région à l’autre.
Certaines de ces différences font partie du paysagenaturel, comme les lacs, les arbres, les montagneset les prairies. D’autres différences sont apparues avecle temps. Des gens ont pris des décisions et accomplides actions qui ont influencé le cours de l’histoire.L’étude des événements du passé nous renseigne surla réalité d’aujourd’hui.
Module 1 : La Nouvelle-France H 3
Pourquoi un grand nombre des églises du Québec sont-elles catholiques? Pourquoi l’église est-elle souvent situéeau cœur du village ?
Les attentesCe module explorera la question suivante :Qu’est-ce qui explique le caractèrefrançais du Québec ?
Ce module te permettra de répondre aux questions suivantes :• Comment les gens qui ont quitté
l’Europe pour s’installer en Nouvelle-France vivaient-ils, et comment lasociété était-elle organisée ?
• Quelles relations les nouveaux arrivants ont-ils entretenues avecles peuples autochtones ?
• Comment les nouveaux arrivantss’entendaient-ils avec les Britanniquesqui se sont installés en Amérique du Nord ?
• Quelles questions me permettraientd’en connaître davantage surles conflits qui se sont dérouléssur le territoire ?
S
H 4 Module 1 : La Nouvelle-France
Cette toile, intitulée L’arrivée de Champlain à Québec, a été peinte en 1908 par Henri Beau.
CHAPITRE 1
I l t’est sans doute arrivé, au cours de ta vie, d’être une nouvellevenue ou un nouveau venu dans un lieu, que ce soit, par exemple,une ville, une école ou un club. Les nouveaux arrivants vivent
parfois des émotions déroutantes ou difficiles. Dans les années 1530, la France commence à envoyer des explo-
rateurs à la recherche de nouveaux territoires. Certains de ces explora-teurs découvrent le vaste territoire qui borde le fleuve Saint-Laurent.Par la suite, la France décide d’y établir une colonie. C’est là ques’installent les nouveaux arrivants. Imagine ce qu’ils ont dû ressentir.Ils ignorent tout des rigueurs de l’hiver. Ils n’ont aucune idée de cequ’ils peuvent cultiver et se demandent s’ils pourront survivre en se nourrissant des ressources que la nature leur offre. Ils ignorent si lespremiers habitants des lieux, les peuples autochtones, accepterontleur présence.
Tu peux sans doute te représenter l’inquiétude de ces gens. Peux-tu imaginer aussi la curiosité des peuples autochtones à la vue desimmenses bateaux qui remontaient le fleuve, de personnes qui neleur ressemblaient pas et qui parlaient une drôle de langue ?
Fais des liensLe résumé d’un texte est une
version plus courte de ce texte.
Il doit en présenter les points
principaux.
Décris la vie des nouveaux
arrivants. Résume ce que tu sais
sur la question.
Avant la lecture
Colonie : Territoire contrôlé et exploité par un pays étranger.
MOTS CLÉS
Les nouveaux arrivants
Chapitre 1 : Les nouveaux arrivants H 5
Dans ce module, tu survoleras le texte pour trou-ver de l’information et la prendre en note. Survolerun texte, c’est le parcourir rapidement pour trouver une information précise.
Sers-toi d’un schéma semblable à celui ci-dessouspour prendre des notes. Tu peux aussi noter desrenseignements et tes observations sur une cartedu Canada, près du lieu dont il est question.
Littératie en tête
Georges Latour a réalisé en 1918 cette gravure intitulée Louis Hébert semant. Elle représenteLouis Hébert, l’un des premiers agriculteurs de la Nouvelle-France.
Ce chapitre te permettrade répondre aux questionssuivantes :• Pourquoi l’Amérique du Nord intéressait-
elle les explorateurs français ?
• Comment les Français ont-ils établides colonies ?
• Quel était le rôle de l’Église catholiqueet des missionnaires en Nouvelle-France?
• Pourquoi la traite des fourrures est-elledevenue si importante pour la surviedes colonies ?
• À quoi ressemblait la vie quotidiennedes colons français ?
• Comment l’arrivée des Européens a-t-elle influencé la vie des peuplesautochtones ?
Tes questionsQuelles questions te poses-tu sur le sujet ? J’aimerais
savoir…Tes nouvelles
connaissancesNote ce que tu as
appris. L’ idée que tu te faisais du sujet a-t-elle changé ?
Ton bagage de connaissances
Note ce que tu savais déjà sur le sujet.
COMMENT UTILISER TON MANUEL
GES 30%
Le numéro du moduleet le titre.
Chaque module se composede trois chapitres liés à unmême thème.
La rubrique Avant la lecturet’invite à tenter ta propre expérience pour mieux comprendre le sujet étudié.
Les encadrés mots clésdéfinissent les mots écrits en caractères gras dans letexte. Tous les mots clés setrouvent dans un glossaireà la fin de ton manuel.
Des photos et des images illustrentles sujets traités.
Des questions éveillent ta curiosité sur le contenudu chapitre.
La rubrique Littératie en têtete permet d’acquérir des habiletés en lecture et en écriture.
Les attentes représentent les concepts à assimiler, les connaissances à acquériret les habiletés à maîtriserdans chaque module.
Un court texte d’introduction.
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Susanna Moodie (1803-1885)P o r t r a i t
William Lyon Mackenzie attendquelques jours, dans l’espoir que d’autresréformistes se joignent à lui. Ce délai per-met au lieutenant-gouverneur, sir FrancisBond Head, de positionner ses troupespour défendre Toronto.
Au début du mois de décembre 1837,William Lyon Mackenzie et quelque400 réformistes descendent la rue Yonge,en direction de Toronto. Les troupes quidéfendent la ville les attendent, et, enquelques minutes, la bataille est terminée.Les réformistes ne sont pas de taille à affronter les tirs de l’armée et, pris depanique, ils prennent la fuite. La rébel-lion est un échec.
Deux des fidèles partisans de WilliamLyon Mackenzie, Peter Matthews etSamuel Lount, sont arrêtés et pendus pour trahison. William Lyon Mackenzieparvient à s’enfuir à la campagne, puistraverse la frontière américaine. Il vit aux
États-Unis jusqu’en 1849. Cette année-là, il rentre à Toronto puisquele gouvernement accorde l’amnistie à tous les anciens réformistes. Il reprend alors sa carrière d’auteur et de politicien.
H 164 Module 3 : Les conflits et les changements
Ce dessin de C. W. Jefferys, réalisé en 1898, s’intitule Rebelles en plein exercice militaire à North York. Il montre les partisans de William LyonMackenzie pendant des manœuvres dans les champs de North York.
À ses yeux, la « bonnecause » est la défense dugouvernement britan-nique de l’époque,même si un grandnombre de ses conci-toyens se sentent op-primés et injustementtraités par lui. SusannaMoodie est fidèle à sonpays, et ne craint pas dedéfendre ses convictions. Est-ce que cela fait d’elle une héroïneou une traîtresse ?
Susanna Moodie est une immigrante écossaisequi s’installe dans le Haut-Canada en 1832.Pendant les rébellions, son mari fait partie dela milice qui combat les rebelles. SusannaMoodie prend le parti du gouvernement britan-nique. Puisque les femmes ne peuvent participerau combat, elle trouve une autre façon de fairesa part.
Elle écrit : « Comme je ne pouvais aider àdompter les ennemis de mon cher pays avecmon bras [les armes], j’ai fait ce que j’ai pu pourservir la bonne cause avec ma plume. » Ellerédige des textes dans lesquels elle critique lespatriotes et fait l’éloge des Britanniques.
Pierre Boucher (1622-1717)Et si c ’était moi !Et si c ’était moi !
H 18 Module 1 : La Nouvelle-France
Pierre Boucher a 11 ans quand sa famille quitte laFrance pour s’établir dans l’actuelle ville de Québec.
Il y a tant à faire. C’est à peine si j’ai le tempsd’écrire.
Pendant deux ans, Pierre et sa famille défrichentla terre de leur nouvelle propriété.
À 13 ans, Pierre entre au collège des Jésuites, la seuleécole en Nouvelle-France.
Au collège, les garçons apprennentle catéchisme, les mathématiques,la philosophie, les sciences et le latin.
L’apprentissage d’un métier est une partie importante de l’éducationdes garçons.
Pierre parcourt la Nouvelle-France et apprendles langues huronne, algonquine, montagnaiseet iroquoise. Il sert d’interprète entre lesFrançais et les peuples autochtones.
Presque tout ce dont la famille a besoinpour survivre vient de la nature.
Le castor, le wapiti et l’orignal sont quelques-uns des animaux que la familleaime manger.
J’aurais préféré que ma mère et mes
sœurs servent du caribou ou du saumon.
Un jour, tu seras un excellent
charpentier.
Comment utiliser ton manuel H VII
T
H 46 Module 1 : La Nouvelle-France
Les Français et les peuples autochtones
OCÉANATLANTIQUE
Baie d’Hudson
N O UV
EL
LE
-F
RA
NC
E
ACADIE
Territoire occupé ou contrôlé par les Français
Territoire occupé ou contrôlé par les Britanniques
Treize colonies occupées ou contrôlées par les Britanniques
Peuples autochtones
N
0 250 500 km
T E R R E D E R U P E RT
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AUTO
CHTON
ES
Droitde pêchefrançais
TERRE-NEUVE
ÎLE ROYALE
Fleu
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aint
-Lau
rent
LacSupérieur
LacMichigan
LacHuron Lac
Ontario
Lac Érié
Prête attentionUtilise le titre de cette page en
guise d’idée principale, puis écris
en dessous les idées principales
des autres sections, et les idées
secondaires à côté.
Pendant la lectureDans les années 1740, les Britanniques sont en position de forceen Amérique du Nord, comme le montre la carte ci-dessous.
• À partir de 1607, les Anglais fondent progressivement13 colonies qui s’enracinent le long de la côte atlantique.
• Dans les années 1660, les Anglais battent les Hollandais etprennent le contrôle du commerce des fourrures au sud dufleuve Saint-Laurent et des lacs Érié et Ontario.
• Dès sa fondation en 1670, la Compagnie de la Baie d’Hudsonfait le commerce des fourrures pour le compte de l’Angleterre,dans la Terre de Rupert.
• En 1713, les Français signent le traité d’Utrecht, un traité quiofficialise la conquête de l’Acadie par la Grande-Bretagne.
Cela signifie que les Britanniques peuvent en tout temps arrêter leravitaillement de la Nouvelle-France. Cette situation est très menaçantepour la Nouvelle-France.
Traité d’Utrecht : Traité qui metfin à la guerre de Successiond’Espagne, qui a lieu de 1701 à 1713.
Grande-Bretagne : Nom dési-gnant, à partir de 1707, l’unionentre l’Angleterre et l’Écosse.
MOTS CLÉS
Britannique : Nom désignant leshabitants de la Grande-Bretagneà partir de 1707.
MOTS CLÉS
L’est de l’Amérique du Nord dans les années 1740
Chapitre 3 : La chute de la Nouvelle-France H 51
La guerre de Succession d’Espagne et le traité d’UtrechtEn 1700, le roi Charles II d’Espagne meurt sans successeur au trône. La France et l’Autriche ont par contre des liens de parenté avec le défunt roi et peuvent revendiquer le trône espagnol. Le roi de France,Louis XIV, place donc son petit-fils Philippe, duc d’Anjou, sur le trônede l’Espagne. Cette nouvelle union franco-espagnole permet à la Francede contrôler le commerce maritime de la Méditerranée et de l’océanAtlantique. L’Autriche et l’Angleterre déclarent la guerre à la Franceen 1701 pour tenter de briser cette alliance. Une grande alliance européenne se forme pour lutter contre la France et l’Espagne. La guerrede Succession d’Espagne dure 12 ans. Elle est très coûteuse pour lespays européens. Les coffres commencent à se vider, et, en 1712, laFrance déclare forfait. Cette guerre prend fin avec la signature du traitéd’Utrecht, le 11 avril 1713, dans la ville d’Utrecht, aux Pays-Bas.
Les conséquences du traité d’Utrecht sont graves pour la France quiperd l’Acadie, Terre-Neuve, ainsi que le droit de traite dans la Terrede Rupert. Les Français doivent reconnaître l’autorité de la Compagniede la Baie d’Hudson sur ce territoire. La France ne conserve que l’îleRoyale. À partir de 1719, la France y fait construire une énorme forte-resse militaire : la forteresse de Louisbourg. La guerre de Successiond’Espagne est considérée par plusieurs comme étant le début de l’effondrement de la colonie de la Nouvelle-France.
La forteresse de LouisbourgRetourne à la carte de la page H 46. Vois commentles Britanniques entourent la Nouvelle-France, àl’exception de l’île Royale, que les Français conser-vent. À partir de ce moment, la Nouvelle-France a dumal à renforcer sa position. La résistance à laprésence britannique prend une grande partie de son énergie. Ainsi, sur l’île Royale, la forteresse deLouisbourg est destinée à empêcher les Britanniquesde remonter le fleuve Saint-Laurent et d’attaquer laNouvelle-France. Les Français consacrent énormé-ment de temps et d’argent à cette construction, quiconstitue pendant longtemps la plus grosse forte-resse en Amérique du Nord. Mais elle ne sera jamaistrès efficace. Le brouillard envahit souvent la région,et, par mauvais temps, il est impossible aux naviresde prendre la mer. En Nouvelle-France, l’insécuriténe cesse de grandir.
Pendant 45 ans, Louisbourg forme l’avant-poste de l’arméefrançaise, jusqu’à ce que les Britanniques s’en emparentet la détruisent en 1758. Cette photo montre la forteressede Louisbourg après sa reconstruction en 1961.
Le pictogramme permet de reconnaître les ajouts apportés au contenu de l’éditionoriginale, qui sont spécifiques au curriculumd’histoire et de géographie en français de l’Ontario.
La rubrique Pendant la lecture te guide dansta lecture et te permet devérifier ta compréhensionsection par section.
Des cartes t’aident à situer les lieux où se déroule l’histoire.
La rubrique Portrait teprésente des personnagesou des événementsimportants en lien avecle sujet du chapitre.
La rubrique Et si c’était moi ! te présente,sous la forme d’une bande dessinée, un court récit sur un personnage historique.
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H VIII Comment utiliser ton manuel
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L’éducation en Nouvelle-FranceGROS PLAN
Selon une échelle de 1 à 5, indique si tu crois que les caractéristiques ci-dessous s’appliquent à ton école. (1 = pas du tout d’accord, 2 = pas d’accord, 3 = pasd’opinion, 4 = d’accord, 5 = entièrement d’accord)
• Les filles et les garçons reçoivent les mêmesencouragements.
• Le programme couvre plusieurs matières.
• Le personnel enseignant est généralement gentil et attentionné.
• L’équipement de l’école (ordinateurs, biblio-thèque, etc.) aide les élèves à apprendre.
Sers-toi de la même échelle pour indiquer si tu croisque ces énoncés se seraient appliqués à l’éduca-tion en Nouvelle-France, vers 1750. À l’époque,l’éducation relevait des communautés religieuses.
1. Les filles et les garçons reçoivent les mêmesencouragements.
L’éducation des garçons était considérée commeétant plus importante que celle des filles. On encou-rageait souvent les garçons à aller à l’école pour devenir prêtres. De nombreux garçons ne terminaientpas leurs études primaires et apprenaient un métieraux côtés de leur père. Les filles apprenaient à lireet à écrire, étudiaient le catéchisme et les arts ménagers.
2. Le programme couvre plusieurs matières. Seuls les garçons qui poursuivaient leurs étudesaprès l’école primaire avaient accès à plusieursmatières. Ils pouvaient choisir de devenir prêtres oud’exercer une profession, comme avocat ou médecin.
Ils étudiaient des matières comme les mathéma-tiques, les sciences, le latin, la philosophie et lecatéchisme.
3. Le personnel enseignant est généralementgentil et attentionné.
À l’époque, le personnel enseignant, pour la plupartdes religieuses et des religieux, considérait que lesenfants étaient naturellement indisciplinés et qu’ilfallait être sévère avec eux. Les comportements jugésmauvais étaient durement punis, et les punitionscorporelles étaient courantes.
4. L’équipement de l’école aide les élèves à apprendre.
Les écoles ne disposaient pas de beaucoup d’équi-pement. Il y avait des livres religieux, mais les élèvesdevaient se les partager. Le personnel enseignantdictait généralement des notes aux élèves, et il y avait peu d’interaction entre les élèves pendantla classe.
Cette estampe de Richard Short, intitulée Vue de l’église et ducollège des Jésuites, a été réalisée en 1761.
Chapitre 2 : La société en Nouvelle-France H 33
Applique tes connaissances
1. a) Pourquoi l’éducation était-elle si limitée enNouvelle-France ?
b) Selon toi, pourquoi l’éducation occupe-t-elle une si grande place aujourd’hui auCanada ?
2. Imagine que tu fréquentes une école de laNouvelle-France. Laquelle des caractéristiquesdécrites ci-dessus te déplairait le plus ? Écris uncourt texte expliquant ta réaction à cette carac-téristique. c oh
h
Analyse les faits
La déportation des Acadiens
Dès 1720, le Cabinet britannique chargé de l’admi-nistration des colonies écrit au gouverneur de laNouvelle-Écosse :
« Quant aux habitants français de la Nouvelle-Écosse qui semblent tellement [déloyaux], nouscraignons qu’ils ne deviennent jamais de bonssujets de Sa Majesté […], c’est pourquoi nouscroyons qu’ils doivent être bannis. »
S’ils refusent de prêter le serment d’allégeance, lesAcadiens seront expulsés de leurs terres.
Au début, les autorités britanniques n’insistentpas trop. Mais, en 1755, elles demandent de nou-veau aux Acadiens de prêter serment. Ces derniersrefusent, puis émettent une déclaration disant :
« Nous et nos ancêtres ayant prêté […] un ser-ment d’allégeance qui a été approuvé à quelquesreprises au nom du roi [de France], nous ne saurions nous contredire au point de prêter unserment qui modifie ne fût-ce qu’un mot desconditions et privilèges que nos souverains et ancêtres ont obtenus pour nous par le passé. »
Les Britanniques sont furieux. Le lieutenant-colonel John Winslow ordonne alors à tous lesAcadiens de se rassembler dans l’église catholiquede Grand-Pré, le 5 septembre 1755. Les Britanniquesy lisent l’ordonnance d’expulsion aux Acadiens :
«Vos terres et [habitations], vos bestiaux et bétailde toutes espèces sont confisqués par la Couronne
avec tous vos autres biens [à l’exception de] votreargent et de vos effets personnels, et vous-mêmesserez bannis de cette province. »
H 54 Module 1 : La Nouvelle-France
Cette toile de C.W. Jefferys intitulée Reading the Order ofExpulsion to the Acadians in the Parish Church at Grand-Préin 1755 [Lecture de l’ordonnance d’expulsion des Acadiensdans l’église de la paroisse de Grand-Pré en 1755] a été peintevers 1920.
Applique tes connaissances
1. Imagine que tu es le gouverneur britannique dela Nouvelle-Écosse. Explique en un paragrapheles raisons pour lesquelles les Acadiens doiventêtre expulsés de la région.
2. Imagine que tu es un personnage acadien important. Explique en un paragraphe les raisonspour lesquelles les Acadiens doivent être auto-risés à rester.
3. Selon toi, les Britanniques avaient-ils raison dedemander aux Acadiens de prêter serment d’allégeance? Les Acadiens avaient-ils raison derefuser ? Explique tes réponses. h
h
h
Chapitre 2 : La société en Nouvelle-France H 31
Montréal en 1725Ville-Marie est le premier établissement français,sur les lieux de l’actuelle ville de Montréal.Fondé le 17 mai 1642, l’établissement sert demission religieuse et de poste de traite. À la findes années 1600, des murs entourent la villepour la protéger contre les attaques iroquoises.Il s’agit d’abord d’une haute palissade de pieuxde bois, puis, au début des années 1700, cettepalissade est remplacée par des murs de pierre.En 1725, Montréal compte une population d’environ 2250 personnes, composée surtoutde marchands de fourrures, de militaires et dereligieux.
Montréal aujourd’huiMontréal est la deuxième plus importante villefrancophone au monde, après Paris. Sa popu-lation en 2006 était de 1 620 693 personnes.
Montréal est un important centre d’affaires.Plusieurs géants de l’industrie aérospatiale etde l’industrie pharmaceutique y ont leur siègesocial. L’éducation et la culture occupent égale-ment une grande place. On y trouve deux uni-versités francophones (l’Université de Montréalet l’Université du Québec à Montréal) et deuxuniversités anglophones (l’Université McGill etl’Université Concordia). La Place-des-Arts abritel’Orchestre symphonique de Montréal, l’Opérade Montréal et les Grands Ballets canadiens deMontréal.
Au Québec, une loi exige que le français occupe une place dominante sur les affichescommerciales extérieures. Cette loi vise àpréserver le caractère français du Québec.Montréal abrite plusieurs groupes d’originesculturelles différentes.
Montréal en 1725 et aujourd’hui
Montréal est aujourd’hui un important centre d’affaires d’Amérique du Nord où la culture et l’éducation occupent une grande place.
D’hier à aujourd’huiD’hier à aujourd’hui
Cette reproduction par ordinateur montre Montréal tellequ’elle était en 1725. Quels éléments peux-tu nommer ?
JEU
Matériel• Un jeu de cartes (l’as vaut 1, les figures valent
10, et les autres cartes prennent leur valeurnumérique)
• Une calculatrice• Une feuille de pointage
Règles du jeu1. Toi et ton ou ta partenaire êtes des marchands
de fourrures de Montréal. Vous êtes en concur-rence et souhaitez donc faire plus d’argent quel’autre. Vous commencez la partie avec 1000 livres(la devise de l’époque).
2. Une fois les cartes brassées, le joueur A retournela carte du dessus du paquet et la met sur latable. La carte représente le nombre de ballots defourrures que le joueur A peut vendre.
3. Le joueur A retourne une deuxième carte et lamet à côté de la première. Cette carte représentela demande que le grossiste parisien prévoit cettesaison.
4. Multiplie les deux nombres pour connaître le prixdu ballot. Plus la demande prévue par le grossisteest grande, plus le prix est élevé.
5. Le joueur A accepte le prix offert au ballot (sontour est alors terminé) ou le refuse. Un marchandde fourrures peut garder ses fourrures pendantsix mois (jusqu’au printemps suivant) avantqu’elles ne se gâtent et perdent toute valeur. Lejoueur A peut donc décider de garder les ballots,en espérant obtenir un meilleur prix au printemps.Dans ce cas, le joueur A remet la deuxième cartesous le paquet et tire une troisième carte. Cettecarte représente la demande prévue pour le prin-temps. Ce prix n’est plus négociable, et le joueur Adoit conserver cette carte.
6. Les cartes sont brassées, et c’est le tour dujoueur B.
But du jeuLa joueuse ou le joueur qui a fait le plus d’argentaprès un nombre donné de tours gagne.
Le schéma ci-dessous illustre un pointage possi-ble après deux tours.
Le jeu de la traite des fourrures
H 42 Module 1 : La Nouvelle-France
Applique tes connaissances
1. Qu’est-ce qui guidait ton choix de vendre tesfourrures ou de les garder jusqu’au printemps ?Dans l’ensemble, la décision de les garder sixmois de plus était-elle une bonne stratégie ?Pourquoi ?
2. Comment ce jeu permet-il d’illustrer certainesdifficultés que vivaient les marchands de four-rures de la Nouvelle-France ? h
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Nom de la joueuse ou du joueur :
Première carte(nombre de ballots)
Deuxième carte(demandeprévue cettesaison)
Troisième carte(demandeprévue au prin-temps suivant)
Prix du ballot (1re carte X 2e
OU 3e carte)
Prix total (nom-bre de ballots X2e OU 3e carte)
Revenu (sommede départ :1000 livres
Tour 1 6 ♠ 4 ♦ 24 144 1144
Tour 2 As ♣Dame de cœur
♥10 10 1154
La rubrique D’hier à aujourd’hui te rappelle des événements du passé qui aident à mieuxcomprendre le présent.
Des jeux te permettentd’approfondir les thèmesque tu as abordés dansles chapitres.
La rubrique Gros plante permet d’explorer un sujet particulier en profondeur.
La rubrique Analyse les faits te donne l’occa-sion de comparer diverspoints de vue à l’aide dedocuments historiques.
Les pictogrammes montrent les compétences, les habiletés et les techniquesdéveloppées dans chacune des activités.
Connaissance Mise en application et compréhension
Habiletés de la pensée Outils (carte, schéma, tableau)et de la recherche
Communicationc o
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Comment utiliser ton manuel H IX
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Chapitre 6 : La guerre de 1812 H 121
La guerre de 1812 a des répercussions sur le développement duCanada. Elle favorise l’unité entre les Canadiens français et lesBritanniques, qui ont fait front commun pour résister aux États-Unis.Elle leur permet aussi de montrer ce dont ils sont capables en tempsde crise. Par conséquent, la confiance en soi de la population del’Amérique du Nord britannique grandit.
Première canadienne
Unis pour l’Amérique du Nord britannique En temps de crise, les gens se serrent les coudes devant un ennemi commun.C’est ce qui s’est produit durant la guerre de 1812 dans le Haut-Canada. Autochtones, immigrants d’Europe, Britanniques, Canadiens-français et loyalistes : tous s’unissent pour défendre le Haut-Canada. Lorsque le Haut-Canada sort de la guerre, tout le monde est fier d’avoir contribué à sa survie.
Le nationalisme signifie l’amour et la fierté à l’égard de sa nation ou de sonpays. Avant la guerre de 1812, il n’existe pas vraiment de sentiment nationa-liste dans le Haut-Canada. Après la guerre, toutefois, beaucoup plus degens commencent à être fiers de leurs réalisations et fiers d’appartenir àune colonie britannique.
Sentiment nationaliste : Expres-sion de l’attachement d’un peuple à l’égard de la nation oudu pays auquel il appartient.
MOTS CLÉS
Applique tes connaissances
1. Dessine un schéma pour montrer les causes àlong terme et les causes immédiates de la guerrede 1812.
2. Décris dans tes mots trois conséquences néga-tives à court terme de la guerre de 1812.
3. Selon toi, quel a été la plus importante consé-quence positive à long terme de la guerre de1812? Explique ta réponse.
4. Discute de la question suivante avec des cama-rades : « Si une guerre peut entraîner des conséquences positives à long terme pour lapopulation, est-ce une raison suffisante pourqu’un pays y participe ? » Explique ton raison-nement. Compare ton point de vue avec celuid’autres élèves. Êtes-vous tous d’accord sur lesujet ? c oh
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Cette illustration, réalisée en 1889 par John David Kelly représente la milice du Haut-Canada.
Chapitre 8 : Les rébellions de 1837 et 1838 H 165
William Lyon Mackenzie a-t-il eu raison d’organiserune rébellion ?
La plupart des gens croient qu’il est de leur devoirde respecter les lois d’une démocratie. Dans un sys-tème démocratique, les électeurs choisissent libre-ment leur gouvernement. Nous devons donc respecterla volonté de la majorité, même si nous croyons quela majorité a tort
Réfléchis aux scénarios suivants.
Scénario 1 Une loi du gouvernement de l’Ontario oblige tousles jeunes à poursuivre leurs études jusqu’à l’âgede 18 ans. Imagine que tu fréquentes l’école etqu’on t’a offert un emploi bien payé alors que tafamille est pauvre. Or, tu n’as que 17 ans. Est-ceune bonne raison de ne pas respecter la loi, d’aban-donner tes études et d’accepter l’emploi ?
Scénario 2 Imagine qu’un gouvernement canadien élu démo-cratiquement vote une loi qui oblige les citoyens àsignaler à la police tout comportement suspect deleurs voisins. Tu sais que tes voisins vivent illéga-lement au Canada. Tu sais aussi qu’ils ont fui la violence qui sévissait dans leur pays. Si tu lesdénonces, ils seront renvoyés dans leur pays, où ils risquent la torture ou la mort. Crois-tu que tu devrais obéir à la loi et dénoncer tes voisins ?
Scénario 3 Imagine maintenant que ce même gouvernementn’a pas été élu de façon démocratique. L’armée arenversé le gouvernement élu et installé un nouveaugouvernement, qui a voté cette loi sur la dénonciationobligatoire. Est-ce que cela change ton opinion ?Faut-il obéir aux lois peu importe le gouvernementqui les vote ?
Scénario 4William Lyon Mackenzie avait-il raison d’organiserune rébellion ? Il a montré qu’il ne pouvait paschanger le système politique du Haut-Canada de façon pacifique, parce que tous les membres degouvernement n’étaient pas élus de façon démocra-tique. Est-ce que cela rend son action acceptableou légitime ?
Travaille avec une ou un camarade. Discutez desquestions ci-dessous. Notez vos conclusions, puiscomparez-les avec celles de deux autres élèves de laclasse. Quels sont vos points de désaccord ?
1. Selon toi, sommes-nous tenus d’obéir aux loisvotées par des gouvernements élus de façon dé-mocratique ? Pourquoi ?
2. Selon toi, sommes-nous tenus d’obéir aux loisdécrétées par des gouvernements tyranniques ?Pourquoi ?
3. Selon toi, William Lyon Mackenzie avait-il raisond’organiser la rébellion de 1837 ? Explique taréponse. h
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William Lyon Mackenzie a-t-il eu raison d’organiser une rébellion ?
Explore divers points de vue
Qu’en penses-tu ?
Chapitre 3 : La chute de la Nouvelle-France H 61
EN RÉSUMÉ
Dans ce chapitre, tu as appris quel effet déterminant la traite des fourrures a eu sur le genre de relations qui se sont tissées entre lesFrançais et les peuples autochtones. Tu as vu aussi à quel point latraite des fourrures a alimenté la concurrence entre les Français et lesBritanniques. C’est ce qui a notamment mené à la perte de l’Acadie auxmains des Britanniques en 1713. En 1755, les Britanniques ont déporté les Acadiens et resserré leur emprise sur la Nouvelle-France. En 1759, ils ont battu les Français et se sont emparés officiellement de la Nouvelle-France en 1763.
Fais le pointÀ l’aide des idées principales et
secondaires que tu as écrites
dans ton tableau sur deux
colonnes, rédige un résumé de
ce que tu as appris.
Après la lecture
Vérifie tes connaissances
Avec trois camarades, fais une recherche sur lafaçon dont les Français et les peuples autochtonesfinissent par s’entendre malgré leur différence deculture et leurs coutumes respectives. Consulte la Boîte à outils si tu as besoin d’aide pour faire tarecherche et pour poser des questions pertinentes.
a) La moitié d’entre vous s’occupera de la culture,de la spiritualité et des coutumes des peuplesautochtones avant l’arrivée des Français. Portezune attention particulière aux éléments suivants :
• leur culture et leur spiritualité ;
• leurs coutumes à l’égard du territoire et deses ressources.
b) L’autre moitié de l’équipe s’occupera de la cultureet des coutumes des Français en Nouvelle-France au XVIIe siècle. Portez une attention particulière aux éléments suivants :
• leur culture et leurs coutumes religieuses ;
• leur attitude à l’égard du territoire (systèmeseigneurial) et de ses ressources (traite desfourrures).
c) Préparez ensemble une courte présentation(pièce de théâtre, diaporama électronique, etc.)sur les croyances, les coutumes et les attitudesdes peuples autochtones et des Français de laNouvelle-France. Vous pouvez présenter des exemples de conflit ou de coopération qui ontopposé ou uni les deux groupes.
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Idée principale
Idée secondaire
La rubrique Explore divers points de vuete permet de comparer plusieurs pointsde vue sur une problématique ou un enjeu lié au thème du chapitre.
Un court texte te résumele contenu du chapitre.
La rubrique Après la lecture t’invite à résumer l’idée principale du chapitre, à tirer tes conclusions ou à intégrer tes nouvelles connaissances en réalisant une expérience similaire.
La rubrique Premièrecanadienne te présente des faits particuliers ou étonnants sur diverssujets historiques.
La rubrique Applique tes connaissances vérifieta compréhension.
Qu’est-ce qui explique le caractèrefrançais du Québec ?Tu as fait la connaissance des gens qui ont peuplé la Nouvelle-France etappris les raisons de leur venue, leur façon de vivre et comment la vie ensociété était organisée. Tu en sais maintenant plus sur les relations entreles Français et les peuples autochtones, et entre les Français et lesBritanniques, notamment sur les conflits qui les ont opposés.
Maintenant que le module est terminé, sers-toi de tes notes pour revoirce que tu as appris. Dresse une courte liste des éléments de réponses à laquestion titre de ce module : «Qu’est-ce qui explique le caractère françaisdu Québec ? »
H 62 Module 1 : La Nouvelle-France
Retour à l’idée principale
Conseil : Relis l’informationcontenue dans la section « Leprocessus de recherche» de laBoîte à outils.
Conseil : Trouve les sourcesdans un catalogue de biblio-thèque ou dans Internet.
Conseils :
• Présente des extraits de tessources primaires.
• Prépare un élément qui s’applique à ton travail parmiles suivants : ligne du temps,tableau, schéma, carte.
Conseils :
• Rédige une introduction etune conclusion.
• N’oublie pas d’inclure une bibliographie.
Conseil : Fais quelques répéti-tions de ta présentation pourt’assurer que tout s’enchaîne defaçon logique.
Montre ce que tu as compris
Choisis un personnage ou un événement important de l’histoire de la Nouvelle-France et prépare une présentation. Tu présenteras tes conclusions à la classe.
Pose des questionsFormule deux questions sur le sujet que tu as choisi à l’aide de motsclés : qui ? quoi ? quand ? où ? pourquoi ? comment ?
Trouve des sources primaires et secondairesDresse une courte liste des sources primaires et secondaires pouvantt’aider à trouver de l’information sur le sujet que tu as choisi. Les jour-naux, les lettres, les statistiques, les cartes et les documents d’époquesont des sources primaires. Les cartes modernes, les illustrations, lesmagazines, les vidéos, les cédéroms et les sites Web sont des sourcessecondaires. Prépare ensuite une bibliographie dans laquelle tu inclu-ras au moins deux sources primaires et deux sources secondaires quetu as utilisées.
Résume l’informationÉtudie tes sources et prends des notes au fur et à mesure. Rédige desrésumés sur les divers aspects du sujet que tu as choisi.
Prépare la version définitive de ta recherche Prépare la version définitive de ta recherche. Assure-toi qu’elle contienttous les éléments présentés dans les étapes précédentes.
Présente tes résultats d’une manièreintéressante et créative
Présente le résultat de tes recherches à un petit groupe d’élèves ou àtoute la classe. Assure-toi d’avoir :
• des documents sonores ;
• des documents visuels ;
• des documents écrits.
Étape 5
Étape 4
Étape 3
Étape 2
Étape 1
Module 1 : La Nouvelle-France H 63
25.1%
La rubrique Vérifie tes connaissancesévalue ta compréhension.
Un court texte te résumele contenu du module.
Une activité t’invite à mettreen pratique ce que tu as appris dans le module.
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