Boostez votre mémoire à tout âge

ÉTÉ 2018Offert par votre pharmacien Alphega

alphegamagazine

Bien-êtreCap sur les aliments riches en antioxydants

Santé FamilleQuels sont les signes évocateurs d’un problème de thyroïde ?

Delphine Vignes, pharmacien Alphega à Rémuzat (Drôme)

4 | Actu• Transpiration excessive : quelles

solutions ? • Maladies de la macula : faites-vous

dépister• Autotests, achetez-les en pharmacie !

6 | Comment ça marche ?• Les indices de protection solaire

9 | Dossier• Boostez votre mémoire à tout âge

14 | Santé Famille

• Quels sont les signes évocateurs d’un problème de thyroïde ?

16 | Bien-être• Cap sur les aliments riches

en antioxydants • Idée recette : le smoothie

de l’été

18 | Santé Femme• Un périnée bien musclé

19 | Cinq conseils pour...• Prévenir le mal des transports

L’été aussi, votre pharmacien veille et vous conseille Ma pharmacie est située dans une zone touristique qui compte de nombreux points de baignade et sentiers de randonnée. L’été, ma clientèle s’étoffe avec la venue de vacanciers qui ne sont pas tous habitués à la chaleur. Mon équipe et moi sommes amenés à jouer un vrai rôle de conseil en rappelant l’importance de s’hydrater, de se protéger du soleil et de partir bien chaussé. Nous intervenons également au sein de la maison d’accueil pour personnes âgées du village. L’objectif est de sensibiliser les résidents en leur expliquant pourquoi et comment boire régulièrement pendant les fortes chaleurs. Le pharmacien a une parole forte et légitime. Vous souhaitez aujourd’hui une qualité de service optimale… et vous avez raison ! À nous, pharmaciens, de devancer vos besoins en étant attentifs et réactifs, surtout durant la période estivale. Il ne s’agit pas seulement de répondre à vos questions si vous rentrez dans une pharmacie pour acheter une boîte de pansements. Notre rôle est d’aller au-delà dans l’échange en détectant des informations utiles, comme par exemple une maladie chronique ou un traitement associé. Notre conseil et notre accompagnement n’en seront que meilleurs et votre prise en charge plus complète. Nous faisons en sorte d’être accessibles et proches de vous toujours et en toutes circonstances !

« Le pharmacien est proche de vous dans toutes les circonstances »

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Transpiration excessive : quelles solutions ?Avec la hausse du thermomètre, rien d’anormal à transpirer en été. Mais quand la production de sueur devient excessive, mieux vaut la prévenir.

Effort physique, chaleur ou forte émotion peuvent provoquer la transpiration, un phénomène naturel qui permet au corps de maintenir l’organisme à la bonne température. Mais 2 à 3 % de la population transpire de manière excessive. On parle alors d’hyperhidrose. Sous l’effet des glandes sudoripares, situées sous la peau et qui sécrètent la sueur, certaines zones comme les mains, les pieds, les aisselles ou le visage deviennent rapidement moites. Un phénomène handicapant au quotidien.

Actu

Conseils de préventionCertaines mesures peuvent être prises pour limiter au maximum l’excès de sudation :Alimentation : elle doit être adaptée, en évitant si possible l’alcool, le tabac, les épices et les aliments contenant de la caféine (café, soda…) qui augmentent la température corporelle et stimulent la production de sueur. Hygiène : mieux vaut laver une à deux fois par jour les zones sujettes à la transpiration avec un savon doux et de l’eau. Utilisez chaque jour un déodorant ou anti-transpirant. Habillement : au quotidien, privilégiez les vêtements en coton et en lin, peu serrés et qui laissent respirer la peau. Gestion du stress : apprendre à maîtriser les situations de stress est utile lorsque les émotions sont un déclencheur de l’excès de transpiration. Quelques séances de yoga, méditation ou sophrologie peuvent aider.

Traitements naturels et médicamenteux • Les huiles essentielles de pin, thym, lavande,

décoctions de sauge et prêle ont un effet régulateur de la transpiration des pieds. Elles peuvent être utilisées sous forme de spray.

• Des produits puissants visant à réduire les odeurs corporelles (antisudorifiques), sous forme d’applicateurs pour les aisselles ou de solutions en bouteille pour les pieds et les mains, sont disponibles sans ordonnance et sur conseil de votre pharmacien.

• Un traitement local à base de chlorure d’aluminium à appliquer sur la peau ou des médicaments oraux peuvent également être prescrits par le médecin dermatologue si besoin.

• L’injection de toxine botulique est une autre méthode efficace. Ce produit bloque le signal transmis par le cerveau aux glandes sudoripares qui sécrètent la transpiration.

• En dernier recours, la chirurgie peut être indiquée pour sectionner les fibres du nerf sympathique impliquées dans la transpiration des zones que l’on souhaite traiter.

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Autotests, achetez-les en pharmacie !Tests de grossesse, autotests de diagnostic des allergies ou de la maladie de Lyme… l’offre d’autotests en vente libre s’est considérablement élargie ces dernières années. Ces dispositifs médicaux accessibles sans ordonnance permettent de dépister à domicile une maladie (VIH, polio, infection urinaire…), une grossesse ou un marqueur biologique (glycémie, tension artérielle). L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle que ces autotests doivent être achetés uniquement en pharmacie. L’instance recommande également de demander conseil au pharmacien si besoin et de bien lire et respecter la notice d’utilisation. Sachez aussi qu’un résultat positif doit toujours être confirmé par une prise de sang en laboratoire d’analyse médicale.

DÉPISTAGEMaladies de la maculaPremière cause de malvoyance après 50 ans, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie dégénérative de la rétine. Elle peut pourtant être détectée précocement grâce à un examen simple : le fond d’œil. Pour ne pas passer à côté de cette pathologie évolutive ou d'autres atteintes de la macula (maculopathie diabétique, œdème maculaire…), les Journées nationales de la macula sont organisées du 25 au 29 juin prochains partout en France. À cette occasion, de nombreux dépistages sont assurés sur rendez-vous par des ophtalmologistes libéraux et hospitaliers. Ils s’adressent en priorité aux personnes âgées de 55 ans ou plus et non suivies, ainsi qu’à celles porteuses de facteurs de risques : diabète, antécédents de DMLA, forte myopie.

Renseignements sur http://www.journees-macula.fr

31 % C’est le nombre de Français ayant déjà utilisé un service de rendez-vous médical en ligne.

Source : Enquête nationale sur la santé numérique du site Mondocteur.fr (avril 2017)

ALPHEGA PHARMACIE VOUS RÉPONDQuelles solutions anti-moustiques peuvent être utilisées chez un bébé de moins de 12 mois ?Ennemis n° 1 de l’été, les moustiques apprécient particulièrement la peau tendre des bébés. Il est pourtant déconseillé d’utiliser, avant l’âge de 30 mois, les solutions anti-moustiques disponibles en lotion ou spray qui contiennent des produits chimiques (DEET en particulier). Mieux vaut opter pour la moustiquaire cloche autour du lit ou de la poussette et habiller le tout-petit avec des vêtements longs. Des répulsifs anti-moustiques peuvent être appliqués sur les vêtements, tissus ou moustiquaires du nourrisson. Enfin, vous pouvez utiliser un ventilateur, qui éloigne les insectes, ainsi que des dispositifs tels que les diffuseurs à ultrasons ou électriques.

Source : http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Recommandations-pour-le-bon-usage-des-autotests-vendus-en-pharmacie-Point-d-information

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Avec l’arrivée de l’été, les crèmes solaires prolifèrent, les indices aussi. Comment s’y retrouver et quelle protection privilégier ? Mode d’emploi.

UVA, UVB : quelles différences ? Les rayons ultraviolets (UV) ne représentent qu’une très petite partie des ondes électromagnétiques émises par le soleil. Deux types d’UV franchissent la couche d’ozone :• Les UVA, présents toute l’année, représentent

95 % des UV. Pénétrant profondément et lentement l’épiderme, ils sont responsables du vieillissement cutané.

• Les UVB, très puissants, sont à l’origine du bronzage, mais aussi des coups de soleil, réactions allergiques et cancers cutanés.

• L’index UV est une échelle universelle qui évalue l’intensité du rayonnement UV et les risques d’une exposition solaire pour la peau. Il regroupe les UVA et UVB.

SPF, FPS ou IP : que signifient-ils et tous se valent-ils ? • Ces trois sigles représentent tous la même

chose : l’indice de protection solaire. SPF signifie « Sun Protection Factor », FPS veut dire « facteur de protection solaire » et IP, que l’on retrouve sur certains produits, correspond à « l’indice de protection ».

• L’indice mesure l’efficacité du filtre contre les rayons UVB et s’exprime sous la forme d’un chiffre compris entre 5 et 50. Un indice 40 multiplie ainsi par 40 le temps d’exposition sans apparition de coup de soleil.

Cette méthode de calcul est identique pour chaque fabricant et marque. Leur affichage sur les crèmes solaires est obligatoire.

Comment ça marche ?

de protection solaireLes indices

Source : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

COMMENT CHOISIR UN INDICE ADAPTÉ ?Sujet extrêmement sensible au soleil :• Enfants • Cheveux roux, peaux blanches• Personnes bronzant difficilement ou attrapant

facilement des coups de soleil

Haute protectionSPF 30-50

Très haute protection

SPF 50+

Très haute protection

SPF 50+

Sujet sensible au soleil :• Peaux claires, cheveux blonds ou auburn• Personnes prenant des coups de soleil, léger hâle

Moyenne protectionSPF 15-25

Haute protectionSPF 30-50

Très haute protection

SPF 50+

Personne à peau intermédiaire : bronzant facilement et n’attrapant des coups de soleil qu’en cas d’expositions intenses

Faible protectionSPF 6-10

Moyenne protectionSPF 15-25

Haute protectionSPF 30-50

Personnes à peau assez résistante : peaux mates bronzant facilement sans prendre de coups de soleil

Faible protectionSPF 6-10

Faible protectionSPF 6-10

Moyenne protectionSPF 15-25

TYPE

DE

PEAU

NIVEAU DE RISQUE PEAU QUI BRÛLE

faible négligeable

modéré lentement

élevé facilement

très élevé rapidement

extrême très rapidement

1-2

3-4

5-6

7-8

9+

INDEX UV

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ÊTRE ATTENTIONNÉSÊtre proches de vous, vous écouter, vous conseiller pour prendre soin de vous au quotidien.

GARANTIR LA CONFIDENTIALITÉÊtre disponible et vous recevoir dans un espace confidentiel pour aborder les sujets qui vous préoccupent en toute confiance et toute discrétion.

ALLIER EFFICACITÉ ET PRIXSélectionner pour vous les produits qui offrent le meilleur rapport efficacité/prix.

CONTRIBUER À VOTRE INFORMATION SANTÉAvoir une équipe toujours formée et qualifiée pour vous dispenser les conseils les plus adaptés.

DÉVELOPPER LES SERVICES DE SANTÉ DE PROXIMITÉVous donner des conseils de prévention, vous proposer une démarche de pré-dépistage et pratiquer les soins de premiers recours.

L’équipe de votre pharmacie Alphega Pharmacie

Nous nous engageons

à...

Boostez votre mémoireà tout âgeOublis, difficultés d’attention ou incapacité à retenir plusieurs chiffres d’affilée... les problèmes de mémoire peuvent nous concerner à tout âge. Mais ils ne sont pas inéluctables. La mémoire se travaille ! Rester intellectuellement actif et maintenir une bonne hygiène de vie aident à la revitaliser. Cap sur les bons réflexes à acquérir pour mieux apprendre en gardant un cerveau jeune et en forme.

Dossier

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Qui n’a pas un jour oublié ses clés, le nom d’un acteur célèbre ou n’a pu mettre un nom sur un visage pour-tant connu ? Les trous de mémoire, qui correspondent à des difficultés

pour restituer une information, sont courants et  souvent anodins. D’autant plus que, passée la  quarantaine, la mémoire fonctionne plus lentement.

Les pires ennemis de la mémoire au quotidienLes drogues : leur consommation est délétère pour le cerveau et la capacité de mémorisation. Ces substances altèrent en effet les fonctions cognitives.

Le tabagisme : la cigarette diminue l’oxygénation du cerveau, accentue le risque de déclin cognitif et de perte de mémoire.

L’alcool : sa consommation altère principale-ment la mémoire épisodique (événements biographiques passés) et à court terme. L’alcool a une action sur l’hippocampe (zone dédiée à la mémoire), structure cérébrale jouant un rôle majeur dans la mémoire.

Fatigue et stress en cause Nuits blanches à répétition, manque de sommeil chronique ou travail de nuit peuvent diminuer la concentration et conduire à des pertes de mémoire réversibles. Car le sommeil consolide les apprentissages et aide à fixer les informations de la journée. Les étudiants le savent bien, il faut dormir pour bien apprendre ! Tout rentre dans l’ordre avec du repos et/ou un  traitement pour améliorer la qualité et la quantité de sommeil. Le stress peut quant à lui atrophier l’hippo-campe et affecter la mémoire immédiate et spatiale. Surmenage ou  événements traumati-sants (deuil, chômage, rupture…) sont autant de situations psychologiques susceptibles de

Quand la mémoire défailleEssentielle pour stocker et restituer des informations ou des souvenirs, la mémoire nous fait parfois défaut. En cause ? L’âge, la fatigue ou une maladie.

nuire au processus de mémorisation, mais de façon plus passagère.

Une mémoire en berne avec l’âge ?Le vieillissement cellulaire, inéluctable avec l’âge, peut occasionner des pertes d’accès aux souvenirs et des petits oublis plus ou moins récurrents. Avec l’âge, la perte de mémoire peut être passagère et notamment liée à la prise de médicaments. Certains d’entre eux – anxiolytiques, somnifères ou antidépresseurs – peuvent entraîner confusion et perte d’attention. Néanmoins, les véritables troubles de la mémoire, c’est-à-dire l’incapacité à enregistrer de nouvelles informations, ne sont pas inéluctables au vieillis-sement. Mais ces signes, même légers, ne doivent pas être négligés.

Repérer et prévenir la maladie d’AlzheimerPassée la soixantaine, oublis ou manque d’atten-tion laissent planer la crainte de la maladie d’Alzheimer. Cette pathologie complexe et évolutive augmente avec l’âge. Elle entraîne notamment une altération des événements ou faits récents (mémoire récente) et dégrade les fonctions exécutives (difficultés à organiser un voyage par exemple). La maladie d’Alzheimer a généralement une répercussion sur certaines tâches de la vie quotidienne (gérer ses factures, la prise de ses traitements…) qui deviennent complexes. Il a pourtant été démontré qu’agir sur des facteurs de risques modifiables comme l’activité physique, la santé cardiovasculaire ou le régime alimentaire pouvait réduire le risque de survenue de la maladie d’Alzheimer de 30 %.

Dossier

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Stimuler régulièrement sa mémoireS’il n’existe pas de remède miracle pour améliorer sa mémoire, plusieurs pistes permettent de préserver et d’augmenter ses capacités cérébrales.

Pour empêcher le cerveau et la mémoire de s’user, il faut s’en servir. Plus vous garderez votre capital cérébral intact, plus votre mémoire résistera à l’assaut du temps. Il est pour cela essentiel de prendre soin de vous en restant attentif à votre santé, votre alimentation et votre style de vie, tout en gardant un cerveau le plus actif possible à tout âge.

Surveiller tension, cœur et poidsCe qui est bon pour le cœur l’est aussi pour la mémoire. Les facteurs de risque cardiovascu-laires sont associés à une augmentation du risque de survenue d’un déclin cognitif sévère et de démences. Garder une bonne mémoire

2 questions au professeur Marc Verny, neurologue, chef du service de médecine gériatrique de l’hôpital Pitié-Salpêtrière et auteur de l’ouvrage La maladie Alzheimer1

Quels sont les signes annonciateurs d’une pathologie ?Dans la maladie d’Alzheimer, la restitution des souvenirs anciens reste globalement bien préservée, au moins au stade léger à modéré de la maladie. Ce sont surtout les difficultés à enregistrer de nouvelles informations qui posent problème. Si ces manifestations ont lieu de façon rapprochée, qu’elles durent dans le temps et augmentent en intensité, alors il est préférable de consulter son médecin traitant. Et il n’y a pas que la maladie d’Alzheimer. Les apnées du sommeil, un syndrome dépressif ou une période de surmenage peuvent entraîner des désordres attentionnels et provoquer des difficultés de mémorisation. Le fonctionnement cognitif est très spécialisé, mais fragile et susceptible d’être en dysfonctionnement pour des raisons multiples.

Peut-on prévenir la maladie d’Alzheimer ?Une étude européenne2 a montré que l’élimination de sept facteurs de risques modifiables pouvait réduire de 30 % l’incidence de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont ainsi identifié : les facteurs de risques cardiovasculaires, un faible niveau de scolarité, l’inactivité physique et intellectuelle, le tabagisme, la dépression et l’influence des régimes alimentaires.

1. Solar Éditions, janvier 20182. Étude Lancet 20/07/2017 Dementia prevention, intervention, and care

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nécessite de contrôler l’hy-pertension artérielle et le risque de diabète dès 40-45  ans et de vérifier la  présence d’atteintes cardiaques. Un check-up régulier s’impose ! Gare aussi à l’excès de cholestérol, qui doit être régulièrement sur-veillé et aux kilos en trop. L’obésité et le surpoids peuvent en effet accélérer le  déclin cognitif et la perte de mémoire associée au vieillissement.

Manger des aliments riches en acides gras Une alimentation saine influe sur la santé mentale et la mémoire. Privilégiez si possible le régime méditerranéen qui associe huile d’olive, fruits et légumes, riches en fibres, et poissons plutôt que viande. Poissons gras, huile de noix ou de soja sont riches en acides gras polyinsaturés et en oméga-3, des nutriments excellents pour la mémoire. Mettez-les à vos menus au moins une fois par semaine, sans oublier les fruits et  légumes verts, particulièrement riches en  folates (vitamine B9). Enfin, pour rester attentif et mieux apprendre, ne sautez pas le petit-déjeuner.

L’apprentissage et le jeu à tout âgeTout ce qui booste le fonctionnement intellectuel est bon à prendre. De la visite de musées au bridge en passant par les mots croisés, entraînez votre mémoire en stimulant votre fonctionnement cognitif. Les activités professionnelles ou de loisirs, comme les voyages, la lecture, le brico-lage ou la cuisine réduisent le risque de survenue de la maladie d’Alzheimer en permettant de solliciter les fonctions intellectuelles de program-mation, de planification et d’organisation. De nombreux sites en ligne et applications proposent également des programmes d’entraînement cérébral. Rappelez-vous aussi qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre un instrument de musique ou une langue étrangère.

Dossier

Privilégier les relations sociales et cultiver l’optimisme L’isolement est un facteur de risque de survenue de la maladie d’Alzheimer et de démences. A  contrario, un environnement affectif épa-nouissant et la présence de proches permettent de stimuler la mémoire. Maintenez du lien social avec votre famille, vos amis et entretenez votre réseau relationnel. Efforcez-vous de faire de nouvelles rencontres pour être en situation d’apprentissage et faire fonctionner votre faculté d’adaptation. Faire partie d’associations ou participer à des séjours organisés sont autant de moyens de se confronter à l’inconnu, ennemi de l’habitude.Envisager l’avenir de manière positive et rester optimiste en toutes circonstances peut limiter la dégradation de la mémoire et diminuer les troubles cognitifs. La sérénité se travaille. Pensez au yoga ou à la méditation qui diminuent les pensées négatives et augmentent la confiance en soi.

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Bonne mémoire en pratique

Les compléments alimentaires à la rescousse de la mémoireExamen ou réunion professionnelle à préparer ? Grosse fatigue  ? De  nombreux compléments alimentaires dédiés à la mémoire sont disponibles en pharmacie. Ils peuvent donner un coup de pouce en aidant à stimuler la capacité d’attention. Certaines plantes sont réputées efficaces sur la mémoire. C’est le cas de la sauge officinale qui agit en limitant l’oxydation des corps gras dans le cerveau. Sa  prise peut contribuer, chez les plus de 65 ans, à prévenir les déficiences cognitives et les défaillances de la mémoire. Bacopa, ginseng, rhodiole et romarin sont également des actifs de référence qui contribuent au maintien des fonctions cognitives. Enfin, les feuilles de ginkgo biloba aident à améliorer les facultés de concentration grâce à leur teneur importante en antioxydants et à leur fonction vasodilatatrice. Pour trouver le produit le plus adapté à vos besoins, demandez conseil à votre pharmacien.Source : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=plantes-stimuler-memoire-concentration

Solution

Testez votre mémoire grâce au sudoku, une activité ludique qui sollicite la concentration en faisant travailler les neurones. Remplirez-vous la grille en un temps record ? À vos crayons !

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Quels sont les signes évocateurs d’un problème de thyroïde ?Fatigue, nervosité, perte ou prise de poids… et si c’était la thyroïde ? Zoom sur les signes révélateurs d’un trouble thyroïdien.

Cette petite glande située à la base du cou sécrète les hormones thyroïdiennes. Leur rôle est de réguler la vitesse de fonctionnement des  organes avec un effet sur de nombreuses fonctions : croissance, régulation thermique, digestion, rythme cardiaque, humeur ou encore sommeil.

Hypothyroïdie : une thyroïde au ralentiLorsque la production d’hormones thyroï-diennes est insuffisante, l’énergie fonctionne au  ralenti. C’est l’hypothyroïdie, qui s’installe progressivement et provoque de très nombreux symptômes parmi lesquels :• fatigue intense et persistante ;• frilosité et hypothermie ;• prise de poids inexpliquée ;• perte de l’appétit ;• constipation ;• sècheresse et pâleur de la peau ;• crampes et raideurs musculaires ;• difficultés de concentration et pertes de

mémoire.Un examen clinique et une prise de sang confir-ment, ou non, le diagnostic. La maladie ne gué-rit pas, mais les symptômes peuvent être stabilisés avec la prise d’un traitement à base d’hormones thyroïdiennes de substitution.

Hyperthyroïdie : fonctionnement à plein régimeÀ l’inverse, l’hypersécrétion d’hormones thyroï-diennes provoque un emballement du système. Tout fonctionne en excès et trop vite. L’hyper-thyroïdie se manifeste par l’association des signes suivants :• amaigrissement rapide, malgré un regain

d’appétit ;• accélération permanente du pouls,

tachycardie ;

• transpiration excessive et bouffées de chaleur ;

• tremblement des mains ;• diarrhées accompagnées parfois de nausées ;• nervosité, sautes d’humeur, irritabilité ;• insomnies et troubles du sommeil ;• souffle court.

À l’examen clinique, un goitre ou une grosseur au niveau du cou peut être palpé. Un bilan sanguin et hormonal est prescrit. La prise en charge passe par la prise d’un traitement à base d’antithyroïdiens de synthèse ou, parfois, à l’iode radioactif. La chirurgie est indiquée en cas de nodules importants et de gros goitre.

Le conseil de votre pharmacienL’hypothyroïdie est plus fréquente que l’hyperthyroïdie. Ce sont essentielle-ment les femmes après 50 ans qui sont concernées, ainsi que celles qui viennent d’avoir un enfant. Attention aux carences nutritionnelles en iode, sélénium et zinc, qui sont un facteur de risque supplé-mentaire. Il est conseillé de consommer régulièrement poissons de mer, fruits de mer ou foie de veau.

SantéFamille

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Cap sur les aliments riches en antioxydantsCachés dans la plupart des fruits et légumes, les antioxydants recèlent des trésors pour l’organisme et jouent un rôle protecteur majeur.

Chaque jour dans notre corps a lieu la bataille des radicaux libres contre les antioxydants. Les premiers, déchets de l’organisme, sont produits par le métabolisme, mais aussi sous l’effet du stress, du tabagisme, d’un surcroît de sucre ou de la pollution. En excès, ils endommagent les cellules et accélèrent le vieillissement. Mais ils peuvent être contrés par les antioxydants, des molécules naturellement présentes dans de nombreux aliments.

Bienfaits santé et cure de jeunesse retrouvée Les antioxydants ont de multiples bienfaits sur l’organisme. Ils réduisent notamment le risque de maladies cardiovasculaires en abaissant le taux de mauvais cholestérol. Certains, comme les caroténoïdes, jouent également un rôle sur la vision et préviennent l’apparition de maladies oculaires comme la DMLA ou la cataracte. Les antioxydants retardent également les effets du vieillissement cellulaire et cutané.

L’aubergineCe légume d’été est riche en polyphénols. Ces composés présents dans les végétaux constituent la plus importante famille d’antioxydants. Ils jouent un rôle bénéfique contre l’hypertension et dans la prévention de maladies inflammatoires.

La mangueProfitez de l’été pour déguster ce fruit exotique riche en polyphénols, vitamine C, bêta-carotène et fibres. Rien de tel que la mangue pour protéger les yeux, la santé cardiaque et les cellules.

Le persilCe puissant antioxydant également riche en minéraux a de nombreux bienfaits santé pour la peau, l’estomac, les reins ou le système immunitaire. À ajouter à vos salades, plats de viandes ou légumes.

Le brocoliPlusieurs études ont montré que la consommation de ce légume à feuilles vertes pouvait prévenir des cancers du poumon, de la prostate ou du sein grâce à sa teneur élevée en antioxydants.

La fraisePeu calorique malgré son goût sucré, riche en vitamine C, la fraise augmente le pouvoir antioxydant de l’organisme. Un aliment clé pour aider à se prémunir du cancer et réduire le risque de maladies cardiovasculaires.

5 aliments

à privilégier

Bien-être

Source : https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments

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Idée recette

Le smoothie de l’été

1. Lavez les fraises et coupez-les en deux, puis pelez et découpez votre mangue en morceaux.

2. Mixez ensuite les fraises et la mangue avec le yaourt grec et la menthe.

3. Ajoutez-y ensuite le lait végétal ou de coco au fur et à mesure jusqu’à obtenir la consistance désirée.

4. Versez le tout dans un verre et, pour plus de fraîcheur, vous pouvez ajouter quelques glaçons.

5. Et pour ceux qui apprécient le croustillant ajoutez une cuillère de muesli.

Voilà de quoi séduire petits et grands !

Une recette facile et rapide à faire pour faire le plein de vitamines et d’antioxydants.

fraises200 g

menthe1 branche

mangue1

lait végétal (soja, amande ou lait de coco)

200 ml

yaourt grec2 cuillères

à soupe

muesli1 cuillère à dessert

10 mn2

Un périnée bien musclé Sollicité au quotidien, un périnée relâché rime avec risque d’incontinence urinaire. Pour l’éviter, une seule solution : le muscler.

On ne le voit pas et lorsqu’il se manifeste, c’est souvent qu’il va mal ! Situé du pubis au coccyx, le périnée ou plancher pelvien est un ensemble de muscles et ligaments qui enserrent l’urètre, l’anus et les organes génitaux. Il joue un rôle essentiel de soutien des organes du petit bassin (utérus, vessie, vagin et rectum) et contrôle l’ouverture et la fermeture des sphincters. Il amortit également les pressions lors des mouvements de sport et participe au fonction-nement de la sexualité.

Une zone fragile mise à rude épreuveMalmené au fil du temps, le périnée subit les modifications hormonales et devient de plus en plus faible. La grossesse le distend et chaque accouchement le fragilise. La ménopause contribue elle aussi à son relâchement. Les femmes sportives, même jeunes et n’ayant pas eu d’enfant, lui font subir d’importantes hyper-pressions propulsant le plancher pelvien vers le bas.Ce muscle peut encore être affaibli par une constipation chronique, un surpoids, une inter-vention chirurgicale ou sous l’effet du taba-gisme.Si rien n’est fait, des fuites urinaires peuvent apparaître lors d’efforts, de quintes de toux ou d’éternuements. Le risque d’une incontinence urinaire ou fécale est à craindre, ainsi qu’une sensation de pesanteur dans le bas-ventre et des douleurs pelviennes, signes d’une descente d’organe (prolapsus).

Muscler son périnée à tout âgeOn parle souvent de lui pendant et après l’accouchement. Pourtant, le périnée doit être entretenu à chaque âge de la vie. Outre les séances de rééducation périnéale après la grossesse, plusieurs exercices faciles peuvent être faits quotidiennement :

1. Assise sur une chaise, faites comme si vous reteniez un gaz ou un jet d’urine en contractant votre périnée fortement pendant 5 secondes, puis en le relâchant. À répéter une dizaine de fois.

2. Verrouillez votre périnée au maximum lors d’une quinte de toux, d’un éternuement ou du port d’une lourde charge. Expirez pendant l’effort en rentrant le bas du ventre.

3. Allongez-vous sur le dos en pliant les genoux et installez un ballon entre vos genoux. Inspirez doucement en serrant le ballon puis contractez le périnée lors de l’expiration.

Les sports doux comme la natation, le yoga ou le Pilates sont également conseillés pour renforcer le plancher pelvien.

Santé Femme

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Mangez léger avant le départS’il est conseillé d’éviter les repas copieux et l’alcool avant et pendant le voyage, mieux vaut ne pas avoir pour autant le ventre vide. Être à jeun risque d’augmenter la sensation de malaise. Prévoyez de manger un petit encas solide plutôt que liquide à base de sucres lents (pain ou tartine).

Gingembre, menthe poivrée et homéopathie à la rescousseLe gingembre et la menthe poivrée sont des plantes efficaces contre les nausées et vomissements. On les trouve sous forme de gélules, d’huiles essentielles (contre-indiquées chez la femme enceinte et l’enfant de moins de 7 ans), en poudre (à diluer dans un yaourt ou une cuillère de miel) ou en tisane. L’homéopathie est également un bon remède pour tous. Demandez conseil à votre pharmacien.

Limitez les mouvements de la tête et du corpsLe mal des transports, également appelé cinétose, est aggravé par les mouvements comme le roulis en bateau ou les virages de la voiture. Restez autant que possible immobile en calant votre tête avec l’appui-tête ou un coussin. Vous pouvez aussi fixer un point stable loin devant vous. En bateau, train ou avion, choisissez de préférence un siège situé au milieu et asseyez-vous dans le sens de la marche.

Prenez l’airLes espaces confinés ont tendance à accroître les symptômes du mal des transports. Si vous êtes en voiture, baissez le chauffage et ouvrez les fenêtres pour respirer. N’oubliez pas de faire des pauses régulières pour marcher au grand air. En bateau, fuyez les cabines et préférez le pont. Si vous prenez le train ou l’avion, asseyez-vous plutôt près de la fenêtre.

De la détente avant tout !Stress et anxiété risquent d’accroître les symptômes. Pourquoi ne pas vous focaliser sur votre respiration ou privilégier une activité mentale de répétition ? Amusez-vous par exemple à compter les voitures bleues ou rouges croisées sur la route… et essayez de vous distraire. Écouter de la musique, dormir ou regarder le paysage sont autant d’alternatives. Mais rappelez-vous qu’il est fortement déconseillé de lire, travailler, regarder son portable ou un écran, autant de stimulations visuelles qui augmentent le mal des transports.

… prévenir le mal des transportsMalaise, nausées, vomissements… certains trajets en voiture, avion ou bateau peuvent virer au cauchemar. Pour limiter ce trouble bénin mais désagréable, prenez les devants avant de partir.

Cinq conseilspour…

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