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JUILLET 2017 QNT108
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Une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont d'une
importance capitale pour l'amélioration de la santé de la population (OMS, Documents Fondamentaux, 47
ème édition, 2009).
Dre Margaret Chan, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus
Directrice générale sortante Nouveau Directeur général
JUILLET 2017 QNT108
2
Groupe Croisière «Couleurs provençales» 4-9 avril 2017 Photo J-P Menu
Détente dans le salon du bateau MS Camargue
Les gorges de l’Ardèche Vu à l’entrée d’une ferme de lavande près de Châteauneuf du Pape
Photos David Cohen
Autres photos version anglaise
JUILLET 2017 QNT108
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SOMMAIRE
Pages
4, 5 Notre santé
6, 7 Annonces
7 Nouveaux membres 8 Age obligatoire de départ à
la retraite
9, 10 Nouvelles de l’OMS 10 Dix ans Dr Chan
11, 12 Fonctions du Comité
exécutif Attention au rançon-giciel; Marathon de Paris
13, 14 Croisière sur le Rhône
15-18 In memoriam; Astronomie
19 Volontaires; atelier sur
mSanté pour seniors 20 Registre de carrières
21 BAFUNCS
22 Nouvelle fondation à Genève; Côté sourire
23 Jeux interorganisations
24 Réunion GOC -------------------
Comité de rédaction
Rédacteur en chef, mise en page: David Cohen
Yves Beigbeder, Sue Block Tyrrell, Laura Ciaffei, Maria Dweggah, Samy Kossovsky, Lindsay Martinez, Jean-Paul Menu, Dev Ray, Rosemary Villars, Keith Wynn
Traductions, articles: tous les rédacteurs
---------------------------------------- Tous nos remerciements aux Services de l‘impression de la distribution et du courrier.
------------------------------------------ Les opinions exprimées dans ce
journal n’engagent que leurs
auteurs et ne sont pas nécessai-
rement celles de la rédaction
------------------------------------
Envoyez vos contributions à
David Cohen
EDITORIAL Le nouveau Directeur général, Dr Tedros Adhanom Ghebreseyus a pris ses fonctions le 1er juillet. Nous lui adressons toutes nos félicitations et nos meilleurs souhaits de réussite. Nous adressons aussi nos meil-leurs vœux au Dr Chan pour le futur. La nouvelle procédure pour les demandes de rem-
boursement en ligne (SHI-online) est maintenant
opérationnelle et la plupart des retraités semblent
intéressés en dépit de quelques problèmes de con-
nexion; rappelons toutefois que les retraités n’y sont
pas obligés et peuvent continuer à utiliser les enve-
loppes. Ils peuvent également y revenir après avoir
utilisé la nouvelle procédure.1
Le voyage annuel s’est, comme toujours, très bien
passé. Il s’agissait cette année d’une croisière sur le
Rhône, depuis Lyon jusqu’à la Camargue. Le soleil
était de la partie (voir pages 12,13 )
Le 5 octobre aura lieu notre assemblée générale.
Nous vous espérons nombreux
La réception annuelle aura lieu le jeudi 19 octobre
Nous attirons spécialement votre attention sur deux articles de ce numéro: le changement des conditions d’adhésion à l’AOMS et les problèmes récurrents pour ceux qui oublient de renvoyer à temps leur certificat d’ayant droit à la Caisse des pensions.
DC
Contacts importants
AOMS: voir en page 1
Assurance-maladie (SHI): + 41 (0)22 791 18 18; en cas d’absence, prière de laisser un message;
Ou envoyez un courriel à: [email protected]
Pensions: Genève:Tél: +41 (0) 22 928 88 00;
e-mail: [email protected] ou New York: +1 212 963 6931 et [email protected]
Permanences au bureau AOMS le mardi de 9:30 à 12:00
Autrement: laisser un message sur le répondeur.
-------------------------------- 1. Voir détails dans le QNT107
JUILLET 2017 QNT108
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Incontinence urinaire chez la personne âgée L’incontinence urinaire, telle que définie par l’International Conti-nence Society (toute perte involontaire d’urine dont se plaint le pa-tient) constitue un problème commun, souvent difficile à aborder. Très peu d’entre nous n’ont jamais eu d’incident mettant en cause une vessie faible. Bien que l’incontinence urinaire (IU) touche des gens de tout âge, jeunes, vieux, garçons et filles, hommes et femmes, nous nous inté-resserons seulement dans cet article aux personnes âgées dont trente pour cent de plus de 75 ans souffrent d’IU, un sujet. difficile à aborder, car il met en jeu la dignité de la personne, une perte de contrôle sur sa vie et son corps avec un sentiment d’impuissance qui en découle. Néanmoins, l’IU doit être abordée de front, car des traitements existent. Malheureusement, très peu osent en discuter ouvertement avec leurs médecins, ou même avec leurs proches.
Grâce aux medias sociaux, l’IU, autrefois taboue, est maintenant discutée ouvertement. La TV présente dans nos salons les différents éléments de protection dis-ponibles qui aident à faire face aux symptômes légers, modérés ou même importants. Ces pro-duits se trouvent en toutes tailles, couleurs, facultés d’absorbance, formes et styles. Bien entendu, l’utilisation de protections n’est qu’une façon de faire face à l’incontinence. D’autres options dé-pendent du type d’incontinence, de sa gravité et de la cause sous- jacente Maria Dweggah
A quoi est due l’IU?
Avant tout au relâchement des muscles de la vessie et des sphincters1 par suite de l’appauvrissement en fibres musculaires, dont la cause principale est le vieillissement. Des
affections spécifiques peuvent s’ajouter à cette cause:
- présence de calculs, infection, hypertrophie
ou cancer de la prostate chez l’homme,
- rétrécissement urétral2, grossesses mul-
tiples, accouchements difficiles ou prolap-
sus utérin chez la femme,
- tumeur, maladie de Parkinson, démence,
diabète, médicaments, etc. dans les deux sexes
Comme nous l’avons dit plus haut, c’est le vieillissement qui est le principal responsable en modifiant la morphologie et les fonctions de la vessie et du sphincter. Il est également responsable de la modification de la quantité d’urine sécrétée (diurèse). L’ensemble de ces modifications favorise con sidérablement le développement d’une inconti-nence chez la personne âgée.
On distingue différents types d’incontinence:
L’IU par impériosité («urgenturie») qui sur-vient à la suite d’une envie pressante. L’IU d’effort suite à un effort musculaire (rire,
levée d’un poids…). L’IU par regorgement principalement liée à
une vessie distendue: le sphincter laisse pas-ser le trop-plein.
L’IU de situation liée aux troubles cognitifs type Alzheimer ou autres démences. D’autres facteurs indirects peuvent également concourir à l’incontinence :
Troubles moteurs Troubles liés à la coordination des mou-
vements Les environnements inconnus ou mal
adaptés Le fait d’être alité/e et dépendant/e suite à
une maladie
Certains troubles métaboliques comme la
sécrétion anormalement importante d’urine
(polyurie…)
Le vieillissement engendre notamment: une «dénervation» partielle de la vessie,
une augmentation de la sensibilité des
récepteurs présents dans la paroi vésicale, une diminution de la masse musculaire,
--------------- 1. Muscle circulaire autour d’un orifice. La vessie et le rectum ont 2 sortes de sphincters: les muscles lisses se contractent et se
relâchent par voie réflexe sans intervention de la volonté. Les muscles striés sont commandés par le système nerveux central, leur
contraction et leur relâchement sont volontaires. 2. L’urètre est le canal qui va de la vessie vers l’extérieur.
Notre santé
Si j’en sais beaucoup sur l’incontinence?
Non, je n’ai jamais été bon en géographie
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une diminution de la pression de clôture de
l’urètre. Chez la femme
cette perte de pression est due principalement
à la baisse de l’hormone œstrogène après la ménopause.
Modification de l’élimination de l’urine
(diurèse)
Alors que chez la personne jeune, l’élimination
de l’urine en journée est 2 fois supérieure à
l’élimination nocturne, chez la personne âgée on observe une inversion de ce ratio: les
mictions nocturnes deviennent plus fréquentes
(polyurie nocturne).
L’altération des fonctions cognitives
Il existe une relation étroite entre les fonctions dites cognitives (perception, langage, mémoire,
raisonnement, décision, mouvement...) et les
troubles d’incontinence. Ainsi, l’altération des fonctions cognitives semble engendrer une
diminution de la sensation de besoin chez la personne âgée, à l’origine de certaines inconti-
nences.
Comment prendre en charge l’incontinence
chez la personne âgée?
Avant tout, dédramatiser. L’interrogatoire (échange entre le patient et le médecin) est
capital pour la bonne prise en charge de
l’incontinence. Il permettra d'identifier les antécé-dents, l’importance des symptômes et le retentis-
sement sur la qualité de vie. Les origines de l’IU
chez la personne âgée étant diverses, il faudra impérativement être à son écoute et personnali-
ser les soins.
De nombreux traitements médicamenteux et chirurgicaux sont disponibles. Certaines
règles de base devront être mises en place
pour prévenir et prendre en charge l’IU chez la personne âgée. Il n’est pas rare de voir
une personne âgée non incontinente se voir mettre des changes complets alors qu’elle
est alitée pour un problème de santé ou
qu’elle n’a eu qu’un épisode d’incontinence ponctuel.
Ces pratiques conduisent la personne à
développer une incontinence «malgré elle». De même, lorsqu’une personne âgée
portant des protections demande à aller aux
toilettes, l’entourage doit impérativement l’accompagner et proscrire la possibilité de
faire dedans en attendant le prochain change.
Quels sont les conséquences chez la
personne âgée ?
L’apparition de l’incontinence chez la per-sonne âgée est un facteur d’isolement
social et de dépression. C’est pour cela que
le dialogue est primordial. Il permettra d’identifier le plus tôt possible l’incontinence,
de dédramatiser et d’entamer une réelle
prise en charge.
Quelques conseils:
dégager et éclairer les couloirs et les toilettes pour s'y rendre rapidement. fixer les tapis au sol avec de l'adhésif pour ne pas se prendre les pieds dedans. installer une poubelle pour recevoir éventuellement les protections usagées. Eviter le thé et le café, les boissons gazeuses, les épices pimentées, l'alcool; certaines tisanes, les asperges, le persil. sont diurétiques: la vessie se remplit plus vite et le risque de fuites est multiplié. Boire suffisamment dans la journée (1,5-2 l), pour éviter une cystite, mais arrêter de boire quelques heures avant d’aller au lit Planifier les mictions, uriner avant de sortir à titre «préventif», repérer les toilettes au théâtre, au cinéma… Porter des vêtements faciles à retirer. En cas d’incontinence connue, avoir sur soi une protection de rechange
-------------Dr David Cohen
-------------------
Sources
Incontinence de la personne âgée : une prise en charge globale et pluridisciplinaire au service de la qualité de vie, dossier le l'Associa-
tion Française d'urologie, 2011 https://incontinence.ooreka.fr › Symptômes et causes
www.cofemer.fr/UserFiles/File/TVS_2013_ROBAIN.pdf
Incontinence urinaire
Homme
Femme Homme
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Changement important dans les conditions d’adhésion des nouveaux membres
Il y a un an, notre éditorial du N° 103 d’avril 2016 vous faisait part de la possibilité de suppr i-
mer les cotisations annuelles pour ne garder que les cotisations à vie. Nous vous avions ex-pliqué les raisons qui nous poussaient à cette proposition :
- Un travail considérable pour notre Trésorière qui doit adresser des rappels à cotisation
chaque année,
- Et surtout les banques et la poste en Suisse ont beaucoup augmenté les frais, ce qui
ampute fortement la cotisation.
Par ailleurs, près de 95% de nos membres actuels ont décidé de devenir membres à vie, ce
dont nous les félicitons. Nous n’avions reçu aucune réaction à notre éditorial.
Le Comité exécutif a donc décidé de poursuivre dans cette voie, a étudié les avantages et
inconvénients de différentes options et est arrivé à la position suivante: Les membres annuels actuels pourront continuer à payer 25 CHF par an. Nous les inciterons
cependant à ajouter un minimum de 2 CHF pour couvrir les frais bancaires et surtout nous les
encourageons fortement à devenir membres à vie. Nous vous rappelons que nous déduisons 66% des cotisations déjà payées. Pour les nouveaux adhérents à partir du 1er janvier 2018 qui ne choisissent pas d’emblée
d’être membres à vie, ils auront la possibilité d’être membres annuels pour deux années ca-
lendaires mais devront ensuite chois ir entre quitter l’Association ou devenir membres à vie.
Nous vous présenterons notre position lors de notre Assemblée générale le 5 octobre et se-rons heureux d’en discuter à cette occasion.
Jean-Paul Menu, au nom du Comité exécutif de l’AOMS
-----------------------------------------------------------
Arrêt des permanences du mercredi au Siège Traditionnellement votre Comité exécutif assure une permanence tous les mardis de 9:30 h à 12:00 h. En 2008, Roger Fontana s’était porté volontaire pour assurer une permanence sup-
plémentaire les mercredis. Pour des raisons de santé et malgré toute sa bonne volonté et il ne
pouvait plus assumer cette responsabilité et nous l’avions répartie entre les autres membres du Comité. En dépit de nos efforts, nous ne sommes plus maintenant en mesure de vous ga-
rantir une présence physique régulière le mercredi. Bien sûr, des membres du Comité conti-nueront à venir assez régulièrement pendant la semaine mais leur présence ne peut être as-
surée et nous avons supprimé cette permanence du mercredi à partir du 1er juillet.
En plus de la permanence du mardi qui continuera inchangée, vous pourrez, comme avant, nous envoyer vos courriels à notre adresse [email protected] et laisser vos messages sur notre
répondeur. Nous y répondrons dans les plus brefs délais possibles.
Nous sommes désolés d’avoir à prendre cette mesure qui pourrait être annulée si des membres de l’Association désiraient se joindre à notre Comité pour le rajeunir.
Le Comité exécutif
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Mesures de sécurité pour l’entrée au Siège de l’OMS Les membres qui se sont rendus au Siège de l’OMS récemment auront constaté des change-
ments en matière de sécurité pour entrer dans les bâtiments. Comme avant, les retraités ne peuvent entrer dans les bâtiments que par les portes principales du bâtiment principal et du
bâtiment ONUSIDA pendant les heures de travail. Ils devront échanger leur badge actuel “Cour-
toisie Retraité”, contre un nouveau badge qui leur permettra d’entrer par les barrières sans vérification.
Annonces
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Certificats d’ayant droit: encore des problèmes cette année En 2015, 215 retraités de l’OMS n’avaient pas renvoyé leurs certificats d’ayant-droit (Certificat) de 2014 à la Caisse des pensions et allaient voir le versement de leur pension interrompu.
Aucun certificat n’a été envoyé en 2015 en raison de l’introduction du nouveau Système inté-gré d'administration des pensions (SIAP). En mars 2017, ils étaient 309 retraités de l’OMS à
ne pas avoir renvoyé le Certificat envoyé en mai 2016.
Comme vous le savez, les Certificats sont envoyés chaque année par la Caisse des Pensions à chaque titulaire d’une pension de retraite des NU, ancien fonctionnaire ou conjoint survivant.
Ils doivent être signés et renvoyés à la Caisse pour pouvoir continuer à percevoir la pension.
En cas de non-réception par la Caisse et après plusieurs rappels restés sans réponse, le ver-sement de la pension est interrompu.
Quelques semaines avant l’arrêt des paiements, la Caisse transmet la liste des défaillants à
chaque association de retraités en leur demandant de les aider à contacter ces retraités. Cette année, comme en 2015, nous avons passé du temps et dépensé beaucoup d’énergie
pour contacter le plus grand nombre possible des 309 personnes dont la Caisse n’avait pas reçu les Certificats envoyés en mai 2016. Pour des raisons de confidentialité, la Caisse ne
nous fournit pas l’adresse complète des retraités et notre recours principal est de vérifier si la
personne est membre de notre Association. Dans ce cas, nous sommes en général capables de la contacter à moins qu’elle ait changé d’adresse sans nous prévenir.
De plus, notre réseau d’associations sœurs, en particulier pour la Région africaine, les Am é-
riques et l’Europe, a été cette année particulièrement efficace et nous remercions chaleureu-sement Jill Conway-Fell, Kalula Kalambay et Germán Perdomo pour leur aide précieuse et
efficace. Notre association a aussi la chance de bénéficier de contacts amicaux et réactifs à la Caisse des pensions de Genève.
Ne croyez pas que seules les personnes très âgées et amoindries oublient de renvoyer l eurs
certificats! Nous avons la preuve que mêmes de jeunes retraités oublient, pour des raisons diverses, longs voyages par exemple.
Quand vous lirez cet article vous aurez certainement reçu le Certificat 2017 car la Caisse nous
a confirmé qu’elle les envoie à la fin mai. Nous vous prions donc instamment de vérifier votre courrier afin de ne pas risquer une interruption dans le versement de votre pension de retraite.
En cas d’oubli, il est très important que nous ayons votre adresse à jour (avec si possible votre
adresse courriel et téléphone) dans notre base de données.
Enfin, s i vous connaissez des collègues qui ne sont pas membres de notre Association, ra p-
pelez-leur que devenir membres leur évitera peut-être un arrêt de leur pension ! Sue Block Tyrrell et Jean-Paul Menu
----------------------------------------------------------------
Nous avons le plaisir d’accueillir dans notre famille AOMS les membres suivants
Membres à vie Charles Boelen; Yves Charpak; Luciano Finalde Delfini; Joan Dzenowagis; Kazuhiko Hata; Eva Lynette Kakyomya; Catherine Ludwig; Sharon Miller; Charlemagne Pissara; Namita Pradham
Conversion à membre à vie Ahmad Ajdari; Vincente Ivorra Cano; Jean Paul Darmsteter; J. Eatough; Muriel Gramiccia; Yvonne Grandbois; Pamela Hindle; Philippe Jenkins; Muriel Lisk; George Nickitas; Khadija ElRharbi; Fabio Zicker.
Nouveaux membres
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Relèvement de l’âge réglementaire de départ à la retraite (ARDR) à 65 ans pour les membres du personnel .. et le gagnant est … 1er janvier 2019
Le relèvement de l’âge de départ à la retraite aux NU est débattu depuis la fin des années 80.
En ligne avec les tendances mondiales et l’évolution
des changements sociaux et démographiques, la Ré-solution de l’Assemblée générale des NU, A/RES/67/257, a suivi la recommandation de la Com-
mission de la fonction publique internationale (CFPI) et relevé l’ARDR à 65 ans pour les personnels nouvelle-ment engagés, au plus tard le 1er janvier 2014. Cepen-
dant, les sessions de la CFPI ont continué à débattre, parfois très vivement, de l’application de ce relèvement pour les personnels en fonction. J’en ai été moi-même
témoin pendant les sessions de juillet 2013 à Londres et de juillet 2014 à Rome.
Les fédérations du personnel et certains des Commis-
saires dont le président, étaient pour l’extension à 65 ans pour le personnel en exercice mais les spécialistes de la gestion des ressources humaines s’y opposaient.
Ces derniers mettaient en avant l’impact négatif que ce relèvement aurait sur les efforts des organisations pour rajeunir et redéfinir les profils de leur force de travail en
termes de compétences, de développement de car-rière, de la planification de la relève, de la parité hommes-femmes et de la distribution géographique et
aussi pour réduire les coûts de personnel . Ils soute-naient aussi que des économies étaient possibles quand, comme c’est généralement le cas, le personnel
qui quitte l’organisation est remplacé par un personnel plus jeune. Enfin, ajoutaient-ils, la retraite fournit l’occasion d’appliquer des arrangements contractuels
différents ou plus flexibles pour remplacer le membre du personnel. Une entité est allée jusqu’à soutenir que l’âge réglementaire de départ en retrai te permet aux
organisations de se séparer de personnes de manière digne qui sinon, pour diverses raisons, ne seraient pas disposées à partir malgré leur incapacité ou leur refus
de travailler là où leurs services seraient les plus né-cessaires.
La Commission a répliqué que s’il est généralement
perçu que les personnes ayant le plus d’ancienneté coûtent plus, ce n’est pas nécessairement le cas. «C’est un fait reconnu que garder le personnel existant
a un impact plus positif sur les coûts et la qualité qu’un programme de recrutement réussi. Les organisations doivent prendre en compte des facteurs tels que la
perte de productivité causée par les vacances de poste et la mise au courant des nouvelles personnes, les coûts liés au recrutement comme les frais d’annonces
et de déménagement. En termes de qualité, expé-rience et cohérence sont maintenues quand on garde un personnel compétent. La décision de recruter à un
grade inférieur est souvent accompagnée du besoin de développer une expertise interne, ce qui pourrait ac-
croitre les coûts des programmes de formation et de
développement du personnel. Des coûts sont aussi engagés pour des avantages familiaux –allocations d’étude et voyage pour les enfants - qui ne s’appliquent
plus au personnel plus âgé . Il n’est donc pas inconce-vable que garder une personne plus âgée ne soit pas plus coûteux que de recruter une personne plus jeune
au même grade» (ICSC/79/R.5)
Alors que les représentants du personnel et la CFPI appuyaient la mise en œuvre de l’ARDR à 65 ans pour
les personnels en poste dès 2016, la résolution de l’Assemblée générale des NU A/RES/70/244 du 23 décembre 2015 décidait que «le 1er janvier 2018, au
plus tard, les organisations appliquant le régime commun des Nations Unies porteront à 65 ans l’âge réglementaire de départ à la retraite des fonction-
naires recrutés avant le 1er janvier 2014, en tenant compte des droits acquis des intéressés». Bien qu’avec du retard et bien des dissensions, la Résolu-
tion a fait entrer les NU dans le 21è me siècle.
Cependant, le débat continua au sein de certaines organi-sations, dont la nôtre. Dans le rapport du Secrétariat à la
140ème session du Conseil exécutif en janvier de cette année, les mêmes arguments et inquiétudes furent soumis aux Etats membres sur l’impact que le relèvement de
l’ARDR aurait sur la planification de la relève, la parité hommes-femmes et la distribution géographique, les con-séquences financières et bien sûr le rajeunissement de la
force de travail car de nombreux postes occupés actuel-lement par des personnes devant partir en retraite en 2018 et les années suivantes pourraient être déclassés et
ainsi créer des occasions supplémentaires et au meilleur coût de recruter à des grades inférieurs.
L’Association du personnel a appuyé pleinement la déci-
sion prise par l’Assemblée Générale des NU dans sa ré-solution 70/244 (2015) de porter à 65 ans l’âge réglemen-taire de départ à la retraite pour les personnels en exer-
cice et a demandé à l’administration de mettre en œuvre sans délai cette résolution contraignante à partir du 1er janvier 2018.
Le Conseil décida de reporter sa décision à la session de juin 2017. En juin, les membres du Conseil se partagèrent entre une mise en œuvre de l’ARDR en janvier 2018 (Réso-
lution 1) ou en janvier 2020 (Résolution 2). Un consensus fut finalement atteint pour choisir le 1er janvier 2019. Un membre du Conseil a commenté philosophiquement: la
résolution 1 mécontentait la moitié des membres, la résolu-tion 2 rendai t l’autre moitié mécontente, donc choisissons la résolution 3 qui ne satisfait personne mais réparti t le mécon-
tentement. Maria Dweggah
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Principaux points de la 70ème Assemblée mon-diale de la Santé
Sous la présidence du Dr Veronika Skvortsova, Ministre de la santé de la Fédération de Rus-
sie, la 70e Assemblée s’est réunie à Genève du 22 au 31 mai 2017 . Ce fut la session la plus longue de ces dernières années avec le plus grand nombre de sujets à l’ordre du jour, de do-
cuments et de délégués: autour de 3.500. Dans son allocution d’ouverture, la Dre Margaret
Chan, Directrice générale, s ’est référée à ses dix ans de mandat et au rapport décrivant l’évolution de la santé publique durant cette période (voir l’article page 10). Dans sa déclara-
tion de clôture, le Dr Chan a décrit une «Assemblée capitale, avec un nombre record d’interventions. Plus de 80 délégations sont intervenues sur les urgences sanitaires, et presqu’
autant sur l’éradication de la poliomyélite». Le point principal de l’ordre du jour a été naturel-
lement l’élection du nouveau Directeur général. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, ancien Ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, a été élu le 23 mai. Il a débuté son mandat de cinq
ans le 1er juillet. Si vous n’avez pas vu la vidéo de la nomination du Dr Tedros vous pouvez
vous connecter sur https://www.youtube.com/watch?v=5oUdOYARcRA&sns=em Le Dr Chan a reçu le titre de Directricer générale émérite.
Dix-neuf résolutions et 14 décisions ont été adoptées, dont les principaux sont : - Poliomyélite
- Etat de préparation en cas de pandémie
de grippe - Personnel de santé disponible– un plan
de cinq ans a été adopté qui comprendra
une collaboration avec l’Organisation in-ternationale du Travail et l’Organisation
pour la coopération et le développement
économique - Règlement sanitaire international
- Etat septique - Démence: un plan mondial d’action de
santé publique contre la démence cou-
vrant la période 2017-2025 a été adopté. - Vaccination
- Santé des réfugiés et des migrants
- Produits médicaux de qualité inférieure ou falsifiés
- Le problème mondial de la drogue sous l’angle de la santé publique
- Lutte contre les vecteurs: le projet
d’action mondiale de lutte contre les vec-teurs a été approuvé
- Maladies non-transmissibles:
l’actualisation des options programmati-
ques et des interventions a été approu-
vée.
- Cancer - Lutte antitabac: la Conférence des Par-
ties à la Convention-cadre de l’OMS
pour la lutte antitabac a été requise de fournir des informations sur les résultats
de ses réunions bisannuelles aux pro-
chaines sessions de l’Assemblée mon-diale de la Santé
- Surdité et baisse de l’audition - Obésité des enfants
- Gestion des produits chimiques: une
nouvelle approche stratégique pour pro-mouvoir le rôle de la santé dans la ges-
tion internationale des produits chimi-
ques - Les objectifs du programme de dévelop-
pement durable - Le programme budget: le budget d’USD
4421,5 millions pour 2018-2019 a été
approuvé, comprenant une augmenta-tion de 3% des contributions obligatoires,
soit USD 956,9 millions avec USD
3464,6 millions de contributions volontai-res
Autres sujets
- Le 29 mars, l’OMS a lancé une initiative mondiale pour réduire de 50% les graves ef-fets négatifs évitables liés aux prises de médicaments dans tous les pays pour les cinq
ans à venir - Le 19 avril, l’OMS a fait un rapport sur l’Intégration des maladies tropicales négligées et le
développement mondial. Le rapport démontre les progrès remarquables depuis 2007 et souligne le besoin d’accélérer l’action.
- Le 25 avril, l’OMS a annoncé le programme de coordination des essais pilotes du premier vaccin contre le paludisme au Ghana, Kenya et Malawi en 2018. Le vaccin injectable a été développé pour protéger les jeunes enfants contre la forme la plus mortelle de la maladie.
Nouvelles de l’OMS
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Le 17 mai, l’OMS a annoncé que près de la moitié des décès dans le monde sont maintenant enregistrés avec une cause, soulignant ainsi les progrès accomplis par les pays en matière de statistiques et les progrès vers les objectifs de développement durable. Le 18 mai, plusieurs organismes de financement de la recherche médicale les plus importants et des ONG internationales ont approuvé de nouvelles normes qui exigeront que toutes les expérimentations cliniques qu’ils financent ou soutiennent soient enregistrées et que leurs ré-sultats soient annoncés publiquement. Le 30 mai, jour annuel de la lutte mondiale contre le tabac, l’OMS a souligné comment le ta-bac menace le développement de tous les pays du monde et a appelé les gouvernements à mettre en œuvre des mesures fortes de lutte contre le tabac, notamment l’interdiction de la publicité, la promotion des produits sans mention de marque, l’augmentation des taxes et l’interdiction du tabac dans les espaces internes publics et dans les lieux de travail. Le 6 juin, l’OMS a annoncé de nouvelles directives concernant les antibiotiques (ceux pouvant être utilisés pour des infections communes et ceux à réserver aux circonstances graves). Ces directives complètent la Liste modèle de l’OMS des médicaments essentiels pour 2017. Le 15 juin était la Journée internationale de sensibilisation de la maltraitance des aînés. Le communiqué de presse de l’OMS indique qu’une personne âgée sur six a subi un mauvais traitement sous différentes formes, ce qui constitue une augmentation par rapport aux estima-tions antérieures, appelées à augmenter avec la progression des personnes âgées dans le monde.
Pour plus d’informations et documentation, se connecter au site de l’OMS – www.who.int
Sue Block Tyrrell
---------------------------
Dix ans de Santé publique 2007- 2017, un rapport du Dr Margaret Chan, Directrice générale
Avant son départ, le Dr Chan a publié un rapport chroniquant l’évolution de la santé publique
mondiale au cours de ses dix ans comme Directrice-générale de l’OMS. Une série de chapitres évalue les succès, les contretemps et les défis pérennes pendant son
administration. Ils montrent ce qu’il est nécessaire de faire en cas de bloc age ou lors de
l’émergence de nouvelles menaces. Ils montrent aussi comment le leadership technique de l’OMS peut conduire à ce que des partenaires multiples travaillent ensemble en suivant des
stratégies cohérentes. L’importance du leadership des pays et de l’engagement communau-
taire est constamment soulignée dans les chapitres.
Des soins de santé primaires à la couverture universelle : Un rêve accessible
Accès aux médicaments: faire en sorte que les forces du marché profitent aux pauvres
Sécurité sanitaire: le monde est-il suffisamment préparé ?
VIH : d’une épidémie dévastatrice à une maladie chronique gérable
Paludisme: la retraite d’un fléau pluriséculaire
Vers la fin de la tuberculose: Ce que l’on mesure peut être réalisé.
Hépatite virale: une tueuse cachée qui se dévoile
Maladies tropicales négligées: de la misère aux richesses
La puissance des vaccins: encore non totalement utilisée
Maladies non-transmissibles: un désastre au ralenti.
D’autres dimensions de la crise des maladies non transmissibles: de la santé mentale, du
vieillissement, de la démence et de la malnutrition jusqu’aux morts d’accidents de la route, à la violence et aux handicaps.
Les femmes, les nouveau-nés et les adolescents ; un mouvement salvateur après un dé-
part laborieux
Gardien de la santé mondiale : Changements climatiques, pollution de l’air et résistance
antimicrobienne
Les lecteurs intéressés peuvent aller sur http://www.who.int/publications/10-year-review/en/
Il est regrettable qu’au moment où nous écrivons ces lignes, le rapport n’est disponible qu’en
anglais. JP Menu
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Principales fonctions du Comité Exécutif Suite au désir de certains de nos lecteurs, nous indiquons ci-dessous les principales res-ponsabilités des membres de notre Comité. Nous vous rappelons que vos courriels adres-sés à [email protected] ou vos appels téléphoniques sont traités de toute manière par la
personne concernée même si vous ne la mentionnez pas spécifiquement.
Pensions: Dev Ray et Maria Dweggah
Assurance-maladie: Jean-Paul Menu et Ann Van Hulle-Colbert (vous pouvez aussi écrire à
Relations avec la Plateforme, organisation genevoise de seniors: David Cohen
Répertoire des membres et cotisations : Anne Yamada et Keith Wynn
Nouvelles trimestrielles: David Cohen (voir aussi en page 3)
Aide sociale à nos membres: Sue Block Tyrrell, Anne Yamada et Maria Dweggah
Organisation de voyages: David Cohen et Charles Hager (consultant externe)
Relations avec le Centre local d’information et de coordination (CLIC) du pays de Gex:
Michèle Evans
Questions juridiques: Yves Beigbeder
--------------------------------------------
Attention aux cyberattaques avec demande de rançon! Au cours du weekend du 13-14 mai, nous avons appris que des dizaines de milliers d’ordinateurs dans le monde ont subi une attaque par le virus « WannaCryptor ». Ce virus
bloque l’accès aux fichiers de l’ordinateur et demande une rançon pour les débloquer. La plupart de ces ordinateurs se trouvaient dans de grandes entreprises mais cela pourrait
arriver à n’importe qui d’entre nous.
Notre collègue bien connu, Norman Sartorius, Président fondateur de l’Association pour l’amélioration des programmes de santé mentale (http://aim-mental-health.org/) nous parle de
ce qui lui est arrivé:
Un matin, il y a plusieurs mois, j’ai découvert que tous les dossiers de mon ordinateur avaient disparu. Impossible de trouver mes documents, lettres, présentations pour mes conférences et
tout le reste. Tout avait disparu. J’ai alors demandé au jeune homme qui entretient nos ordin a-teurs et nous aide à les utiliser ce qui avait bien pu se passer: il a vite trouvé que nos ordina-
teurs avaient été piratés et que nous pouvions récupérer nos documents à condition de payer
une rançon. Je lui ai demandé combien cela coûterait. Il a appris que nous aurions à acheter des Bitcoins pour réinstaller nos documents. Il n’y avait rien d’autre à faire que payer. Je ne
savais pas comment procéder pour acheter des Bitcoins mais des experts nous ont aidés à en
acheter pour un total de CHF1’200 et les verser aux pirates. Le lendemain, les dossiers ont réapparu intacts.
Depuis lors, nous sauvegardons tout le contenu de nos ordinateurs en différents endroits, cer-
tains supposés être parfaitement sûrs. Jusqu’à présent tout va bien mais, sachant la ruse et l’obstination des pirates, il est possible qu’ils arrivent à découvrir ces endroits. C’est pourquoi
pour les documents d’importance vitale j’ai aussi fait des copies sur papier et les ai mis de côté comme nos grands-parents le recommandaient. De leur temps ils redoutaient ceux qu’ils
appelaient des voleurs et que nous connaissons maintenant sous le nom de pirates inform a-
tiques. Tous nos ordinateurs étaient sous Windows 10.
Norman Sartorius
--------------------------------------- Peu après la préparation de cet article, le système informatique de l’OMS a été aussi victime
d’une cyberattaque. Nous reproduisons ci-dessous un extrait des conseils donnés par M. Marc
Touitou, Directeur du Programme mondial des technologies de l’information:
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N’ouvrez aucun courriel douteux et inattendu, et surtout pas les pièces jointes et les
liens vers d’autres sites.
Ne soyez pas tentés d’ouvrir des pièces jointes en pensant que votre antivirus trouvera s’il
est infecté. C’est une erreur commune: les nouveaux virus sortent toujours avant que les
mesures de correction ne soient prêtes.
Ne croyez pas qu’il soit sûr d’ouvrir des courriels douteux sur votre téléphone
Ne révélez pas vos informations personnelles après avoir ouvert des liens douteux.
Si votre ordinateur est infecté ne payez pas de rançon.
Pour les rançongiciels en particulier, si vous utilisez le système Windows, assurez-vous que
vous avez installé les mises à jour mensuelles de sécurité pour mars, avril ou mai 2017 et
que votre antivirus est également à jour. La meilleure façon d’avoir un ordinateur à jour est
de le configurer pour qu’il vérifie et installe automatiquement les mises à jour Windows.
Gardez en tête que les antivirus n’ont qu’une efficacité de 90% et n’offrent pas une protection
totale. Vous devez faire des sauvegardes des documents les plus importants de votre ordina-teur car vous pouvez tout perdre en quelques minutes.
JP Menu
--------------------------------
Le Marathon de Paris
Le 9 avril, Philip Jenkins, grand sportif et membre de l’AOMS, a couru un nouveau marathon, cette fois à Paris. Vous trouverez ci-après le message envoyé à ses amis, dont beaucoup de membres de l’AOMS, qui ont sponsorisé sa course pour financer l’école créée en mémoire de Lisa Brunner-Veron, du personnel de l’OMS, assassinée au Zimbabwe alors qu’elle travaillait pour Stop TB. Il a récolté 2800 GBP (3300 Euros ou 3520 CHF). Cette école forme et nour-rit environ 60 jeunes enfants dans une région très pauvre du Nord Kenya, juste à côté du Parc National Samburu. (plus d’informations sur cette école à www.lisasschool.org)
«Chers amis,
Je l’ai fait! A 15h35 j’ai franchi la ligne d’arrivée du Marathon de Paris.
Avec 42.442 autres coureurs, nous sommes
partis en descendant les Champs Elysées.
M’étant entraîné sur 75 parcours (730 kms en tout), le début me parut très facile. Je planais,
n’étant incommodé que par la chaleur crois-
sante et le soleil dans les yeux. Le Bois de Vincennes était ombragé et plus frais mais il
n’y avait pas de spectateurs. Jusqu’à la place de la Bastille qui marquait le mi-parcours (21
km), mon rythme était très soutenu et j’étais
dans les temps.
Peu après j’ai senti que je ralentissais, mes
jambes fatiguaient et la température montait:
les 25° officiels étaient ressentis 35°. Je ne
planais plus. Longeant la Seine, nous avons pénétré dans un très long tunnel sentant
l’urine mais délicieusement frais. Au 32ème
km, je me suis rendu compte que je ne pour-
rais pas terminer en moins de 5 heures. J’ai donc décidé de me faire plaisir sur les der-
niers 10 kms en grande partie dans le Bois
de Boulogne. Tantôt courant, tantôt mar-chant, je bavardais avec d’autres coureurs.
Chaque kilomètre était une épreuve mais grâce aux stands fournissant boissons, fruits
frais et secs en abondance, j’ai pu continuer.
Enfin, l’Arc de Triomphe était en vue.
Ne me demandez pas mon temps, il n’était
pas très honorable, mais, après tout, le
marathon est une question d’endurance, pas de vitesse!»
Bravo Philip pour ton Marathon et ta collecte de fonds pour cette bonne cause. Bonne conti-nuation.
D’après le récit personnel de Philip
Nos grands sportifs
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Croisière sur le Rhône 4-9 avril 2017 Le voyage de cette année consistait en une croisière de six jours sur le
bateau MS Camargue, au départ de Lyon, que la majorité du groupe (20 participants sur 21, la
21è m venant directement de Strasbourg) a rejoint depuis Genève en autocar
Le Rhône est le deuxième plus grand fleuve
de France après la Loire, avec une longueur
de 812 km dont 520 en France et 282 en Suisse.
Il compte 19 barrages, celui de Bollène
étant le plus grand, et 14 écluses.
Partis peu après l’embarquement, nous
avons navigué toute la nuit et le matin jus-
qu’à Avignon, en passant nombre d’écluses.
Avant d’arriver à Avignon, nous avons croi-
sé les ruines du fameux pont Saint-Bénézet, construit au Moyen-âge et inscrit au Patri-
moine mondial de l’UNESCO en 1995. Il a
inspiré la fameuse chanson Sur le pont d’Avignon et est considéré comme le sym-
bole principal de la ville.
Nous avons d’abord fait un tour guidé à pied de la splendide vieille ville.
Avignon a été de1305 à 1429 le siège de la papauté: sept papes s’y sont succédé.
Avignon a été définitivement rattachée à la
France en 1791.
Nous avons visité le centre historique, no-
tamment le Palais des Papes et la cathédra-
le; la ville, chef-lieu du département du Vau-cluse est l’une des quelques cités françai-
ses qui ont préservé leurs remparts. Les
monuments médiévaux et le Festival annuel d’Avignon font de la ville un centre majeur
de tourisme.
Nous avons continué notre périple la nuit
jusqu’à Arles, d’où nous avons fait un tour
guidé de la Camargue, fameuse pour sa faune et sa flore, en particulier ses chevaux,
ses taureaux et les oiseaux dont les célè-
bres flamants roses. C’est la seule région de France où nichent les flamants.
Nous avons visité une manade, ferme d’élevage de taureaux. Assis sur une re-
morque tirée par un tracteur, notre groupe a
été promené dans les champs, accompagné par le troupeau de taureaux, qui vivent dans
un environnement à demi-sauvage, surveil-
lés par le manadier (le propriétaire) et les guardians sur des chevaux camarguais.
Les taureaux de Camargue sont noirs avec
des cornes dirigées vers le haut. Ce sont des animaux solides qui partic ipent à des
corridas sans mise à mort. Les animaux qui
ne sont pas sélectionnés pour l’arène ou la reproduction sont utilisés pour la production
de viande.
Notre visite se poursuit, en passant par des champs de riz, jusqu’au Parc national de
Camargue et l’étang d’eau salée de Vacca-
rès, qui couvre une grande surface mais dont la profondeur est inférieure à deux mè-
tres. C’est un endroit important pour les o i-seaux migrateurs et les flamants.
Nous passons également devant les marais
salants de Salin-de Giraud où s’accumulent d’importantes réserves de sel, en raison, selon notre guide, de la baisse de la de-mande ces dernières années.
Nous rejoignons le bateau à Port-Saint-
Louis. En raison de forts vents (le mistral), le commandant décide de ne pas aller jus-
Voyage 2017
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qu’à Martigues, car il aurait fallu naviguer
dans un canal étroit;
nous allons donc en autocar jusqu’à ce port plaisant, proche de Marseille.
Le bateau revient alors vers Avignon; notre
excursion suivante nous mène aux Baux de
Provence, site spectaculaire dans les Alpil-
les, perché sur un plateau rocailleux avec
vue sur des kilomètres avec un château en
ruine à son sommet. C’est un des plus
beaux villages de France, avec plus d’un
million de visiteurs par an.
Au retour, nous passons par la jolie ville de
Saint-Rémy-de-Provence, lieu de prédilec-
tion pour gens célèbres. Près de la ville,
nous nous arrêtons sur le site de Glanum,
où des fouilles archéologiques ont révélé
une extraordinaire collection de vestiges
architecturaux: ces décorations monumen-
tales, datées du 2e siècle avant Jésus-
Christ, sont uniques en Provence.
Nous naviguons vers Châteauneuf-du-
Pape, d’où nous entamons une excursion
de l’après-midi en Ardèche, l’un des dépar-
tements français les plus forestiers, et aussi
l’un des moins peuplés. Nous visitons une
ferme de lavande, où sont fabriqués une
grande variété de produits utilisant à 100%
de l’huile pure essentielle de vraie lavande,
dont les cosmétiques naturels, les huiles de
massage, savons, infusions et tisanes, etc.
Nous faisons une halte au point de vue de
Belvédère, d’où nous avons une vue pano-
ramique des Gorges de l’Ardèche. Nous
visitons les Caves de la Madeleine, et goû-
tons la liqueur locale, Castano, composée
de châtaignes dont la moitié de la produc-
tion vient de l’Ardèche.
Nous revenons au bateau à Saint-Etienne
des-Sorts, pour naviguer ensuite vers Vi-
viers.
Le lendemain matin, le bateau accoste à La
Voulte, d’où nous repartons dans l’après-
midi vers la Drôme et l’Isère. Nous nous
arrêtons d’abord pour goûter la fameuse
Clairette de Die. Ce vin blanc naturellement
mousseux, est produit selon une «méthode
dioise ancestrale»; son niveau d’alcool est
de seulement 7 degrés. Ses raisins profitent
de l’ensoleillement abondant de la Provence
et de la fraîcheur des montagnes du Ver-
cors, ils sont récoltés seulement à la main.
Nous continuons vers le Parc régional natu-
rel du Massif du Vercors en nous arrêtant
au col du Rousset, à une altitude de 1250
mètres, avec des vues magnifiques sur le
Vercors. De là, nous visitons la petite ville
de Vassieux-en-Vercors, bien connue pour
avoir aidé la Résistance française pendant
le 2ème Guerre mondiale, dont le musée
commémore cette période. Nous avons en-
suite poursuivi notre route à Pont-en-
Royans. Cette ville est renommée pour ses
maisons du 16e siècle colorées et en équili-
bre, perchées au bord des falaises sur-
plombant la rivière Bourne. Elles ont été
construites à l’aplomb des précipices pour
mieux utiliser l’espace disponible, et ont été
le résultat d’une adaptation ingénieuse à
l’environnement du village pour promouvoir
le commerce du bois de construction. Cette
région, près de Grenoble, est également
renommée pour sa production de noix.
Avant de rejoindre le bateau à Tain-
l’Hermitage, nous passons par le Pont-de-
l’Isère, où le chef bien connu, Michel Cha-
bran, a son restaurant l’Espace Gourmand,
et où sont également installés les fabricants
de chocolat français Valrhona.
La nourriture sur le MS Camargue a été excellente pendant tout le voyage, mais le
chef s’est vraiment surpassé pour notre dî-ner de gala la dernière soirée. Le lendemain
matin, nous avons quitté Lyon par le car
pour retourner à Genève après ces vacan-ces très réussies.
Bunty Muller.
Voyage 2017
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Nicolae-Tudor Racoveanu est décédé le 16.01.2017 à Hanovre, Alle-magne
Né à Braila, Rou-
manie, en 1925, le Dr Racoveanu a suivi ses
études primaire et secondaire dans la région. Son grand-père médecin
a fortement influencé
son enfance. Entre autres choses, c’est lui
qui lui a donné le goût de la poésie. Même âgé,
il était capable de réciter
des poèmes en diffé-rentes langues –latin,
français, italien, et rou-
main, langues qu’il par-lait couramment.
Il passe son diplôme de médecin à Bucarest en 1950, et poursuit sa
formation en pathologie clinique et radiologie
pendant les deux années suivantes, tout en étant conférencier à l’école de médecine de
Bucarest. En 1952, il est chercheur à l’Institut
d’hygiène et santé publique à Bucarest dont il est nommé chef du Laboratoire de protec-
tion contre les rayonnements en 1957, posi-
tion qu’il occupe jusqu’en 1970. Il est ensuite nommé directeur du département de méde-
cine environnementale jusqu’en 1973. De 1973 à 1978, il est Conseiller régional pour la
médecine des
rayonnements et le cancer au bureau régio-nal d’EMRO, OMS, puis médecin chef de
l’unité de médecine des rayonnements au Siège à Genève.
Il prend sa retraite en 1985, mais continue
comme consultant pour le Programme de technologie appliquée aux soins médicaux.
Pendant son engagement à l’OMS, le Dr Ra-
coveanu a été actif dans de nombreux pro-grammes, notamment assurance qualité en
radiologie diagnostique, médecine et radio-thérapie nucléaires, et utilisation future de la
nouvelle imagerie diagnostique dans les
pays en développement. Il a collaboré avec la Société internationale de radiologie, créant
un centre de formation à la radiologie dia-
gnostique pour les pays africains anglo-phones à l’université de Nairobi, Kenya.
Avec d’autres remarquables pionniers enga-
gés dans la recherche des besoins des pays en développement, il a encouragé la crois-
sance de systèmes radiologiques de base. De nombreux ouvrages à la suite de ses tra-
vaux ont été publiés sur des sujets tels que
la maladie de la chaîne alpha et le rôle crois-sant des radiologues dans l’efficacité du dé-
partement d’imagerie diagnostique.
Barbara Böttcher-Racoveanu, sa femme
--------------------------------------------------------
Cecilia (Celia) Celinder
Celia est décédée dans le sud de la France le 6 décembre 2016. Elle avait travaillé à AFRO,
EURO et au Siège.
A EURO, elle était responsable des réunions annuelles du C o-
mité régional pour l’Europe, tenues alternativement au Bureau
régional ou dans un des Etats membres. En fait, elle avait la
charge de toutes les réunions statutaires, y compris les disposi-
tions à prendre pour la participation du Directeur régional à
l’Assemblée mondiale et au Conseil exécutif.
On la savait aimable et serviable et de nombreux collègues la
consultaient. Celia était une linguiste accomplie. Sa mère était
espagnole et sa connaissance de cette langue lui a bien servi
quand elle a pris le poste de Fonctionnaire des conférences au
Siège. Ses amis se souviennent en particulier des défis aux-
quels elle a dû faire face pour gérer, en coordination avec ses
collègues à différents niveaux, le Conseil exécutif et surtout
l’Assemblée mondiale au Palais des Nations. A cet égard, sa longue expérience et sa dévo-
In memoriam
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16
tion à l’OMS, comme sa facilité à communiquer simplement et amicalement faisaient d’elle
une personne particulière dont on se souvenait avec beaucoup d’affection.
En 1990, elle prit sa retraite avec son mari Kjeld dans le sud de la France et profita d’une belle
et longue vie sous le soleil. L’hospitalité généreuse du couple était renommée. Sa maladie
dura de nombreuses années mais elle y fit face avec courage. L’appui de son fidèle mari lui
permit de faire face aux difficultés de la vie quotidienne. Leur famille et nombre de leurs amis
et collègues de toujours trouvèrent le chemin de leur villa à Hyères dans la péninsule de
Giens, près de Toulon. Ce fut notre cas et nous en gardons un souvenir précieux.
Celia laisse son mari, Kjeld, et deux fils, Steffan et Christian.
Agnès Rasmussen et d’autres anciens du personnel d’EURO
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Professeur Ayité Manko D’Almeida
Ayité Manko D’Almeida est né le 2 février 1939 à Lomé ; il nous a quittés le 1er mars 2017.
Après son bac-
calauréat de
l’enseignement
secondaire,
série sciences
expérimentales
à l’académie de
Dakar en juillet
1959, il obtient
le PCB (certifi-
cat d’études
physiques, chi-
miques et biologiques) à la faculté des
sciences de l’université de Dakar en juin
1960, et son diplôme d’état de Docteur en
Médecine à la faculté de Médecine et Phar-
macie de l’université de Bordeaux en 1967
avec mention très honorable.
En 1970, il va poursuivre ses études post-
universitaires à la faculté de Médecine à
l’université de Paris, où il obtiendra le certifi-
cat d’études spéciales (CES) de bactériolo-
gie médicale et technique, puis en 1971, il
fera un CES en parasitologie médicale et
technique de l’université de Paris, et un CES
d’hygiène et d’action sanitaire sociale à la
même faculté en 1972. .
Ancien attaché des Hôpitaux de Paris au
centre hospitalier et universitaire de Bichat-
Beaujon de 1970 à 1972, puis chef de cli-
nique assistant, à la faculté des sciences
médicales et biologiques à l’université du
Bénin, Lomé de 1972 à 1977.
Il est Professeur agrégé de Bactériologie-
Virologie en juin 1977 et Professeur titulaire
en 1984.
Après un parcours académique et profes-
sionnel très riche au niveau national, il rejoint
l’OMS le 28 février 1990, affecté au Bureau
régional pour l’Afrique en qualité de Fonc-
tionnaire régional du Développement des
ressources humaines.
Il est ensuite promu Directeur de la gestion
des programmes (DPM) le 01 mars 1993 au
Bureau régional à Brazzaville, poste qu’il
occupera jusqu’en 1998.
Le 2 novembre 1998, il est réaffecté au Bé-
nin en qualité de Directeur à l’Institut régional
de santé publique (IRSP), et fera valoir ses
droits à la retraite le 1e mars 2001.
Il laisse derrière lui sa veuve, Mme Louise
Aba d’Almeida, née Kouanvih et trois filles,
Corinne, Tatiana et Alice.
Kalula Kalambay, au nom du Collectif des Anciens d’AFRO
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Ann Kern, née le 9 mai 1943; était une personne de premier plan en santé publique.
Après un poste de Secrétaire adjointe de la santé en Australie, elle rejoint l’OMS à Genève
comme Directrice de communication. Le Dr Bruntland, alors Direc-
trice générale, la nomme Directrice exécutive en 1998, en charge de la gestion générale de l’OMS parmi onze autres de rang similaire.
Elle était appréciée de ses collègues et remplissait ses fonctions avec efficacité. Sa gestion du personnel et sa contribution à la parti-
cipation active et innovante du personnel dans le processus déci-
sionnaire a été remarquée et très appréciée. Après sa retraite de l’OMS, elle mit à profit son amour des chevaux
pour utiliser l’hippothérapie, dans le cadre de l’hôpital universitaire
d’Oslo comme adjuvant dans les troubles associés à l’usage de drogues et autres troubles psychologiques
Elle avait épousé Tore Godal de Norvège. Ann a perdu la vie dans un tragique accident lors de son séjour à Mourex en France où elle possédait une maison. Au
cours d’une promenade un soir, elle a été heurtée par une voiture et est morte sur le coup.
Elle est tristement regrettée par ses collègues et amis à l’OMS et ailleurs . Dev Ray et Maria Dweggah
------------------------------------------------- Douglas Marr est décédé en Essex, R.-U., le 17 novembre dernier, juste après son 85è me anni-
versaire.
Il était né et avait grandi à Stirling, Ecosse, et avait obtenu un ba-chelor et un mastère en zoologie et en entomologie à l’université
d’Edimbourg.
Il a commencé sa carrière en Gold Coast (actuellement Ghana) en 1957 comme membre du British Overseas Civil Service, puis a tra-
vaillé sur la cécité des rivières (onchocercose) pour le gouverne-
ment du Ghana. Après son mariage avec Rose Mary en 1958 il tra-vaille à Lawra et Bolgatanga.
En bon Ecossais, il portait son kilt à maintes occasions, même lors-qu’il recevait des visiteurs dans la brousse du Ghana.
Il rejoint ensuite l’OMS et s’occupe de l’onchocercose au Soudan du Sud, avant de retourner à
Accra et Bolgatanga. Pour suivre le comportement de Simulium damnosum qui transmet la maladie, Douglas s’assied sur la berge de la rivière, pantalon retroussé pour attraper les mou-
cherons, les introduit dans des tubes pour les examiner au microscope au laboratoire.
Après avoir été soigné de l’onchocercose en Ecosse, Douglas rejoint l’unité créée à Genève pour le Programme de lutte contre l’onchocercose (OCP) établissant et administrant les or-
ganes de conseil et de gestion du programme, en liaison avec les autres agences impliquées – PNUD, FAO, et la Banque mondiale chargée de mobiliser et gérer le financement du pro-
gramme. En l976 l’unité est transférée au Siège du programme à Ouagadougou; Douglas
reste à Genève comme officier de liaison de l’OCP jusqu’à sa retraite en l989.
Toujours convaincu qu’un travail mérite d’être bien fait, Douglas a grandement contribué au
programme cher à son cœur. Pensant que l’OCP n’était pas assez reconnu, il a été heureux
d’apprendre qu’à la Conférence de l’American Association of Pharmaceutical Scientists en 2015 l’OCP était "considérée comme l’un des programmes les plus réussis s’adressant à une
maladie du tiers-monde..."
Douglas aimait la musique, les voitures, les voyages, la marche, particulièrement dans ses bien-aimés Highlands d’Ecosse; homme à la foi chrétienne inébranlable; on se souviendra de
lui et de Rose Mary pour leur généreuse hospitalité et leur attention authentique pour les autres où qu’ils vivent..
Douglas laisse après lui sa femme, leurs trios enfants et sept petits-enfants. Gordon Marr & Fiona Roynette
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Maria del Carmen Palazón, née le 4 avril 1916 à Calatayud, Espagne,
est décédée à Genève le 9 octobre 2016: 100 ans passés!
Elle a travaillé au Pool espagnol dès le mois de mai 1962 jusqu’à sa re-
traite et au-delà. Julia Faundez
Rapport trimestriel des décès1 fourni par l’UNJSPF2 Abaracon Daniel 22.02.2017 Li Kwan 09.12.2016 Ahiaba Gideon Dide 22.01.2017 Lopez Ceide 23.11.2016
Bispo Francisco ................ Mercado Olga 04.11.2016 Cartant Louis 11.01.2017 Nagpaul D.R. ………….. Chawla Jagdish 08.02.2017 Neury Y. Marie 15.12.2016
Chitimba Nicholas 03/01/2017 Nielsen Henny 29.02.2016
Cotand Gilbert 28.12.2016 Nowinski Aron Jacobo 28/12/2016 Delvaux Hubertine 09.02.2017 Ross-Smith Charles 11.12.2016
Duarte Ivair 05.03.2017 Samba Jean-marie 16/12/2016 Equagoo Augustin 04/09/2016 Sheshadri Ayyangar K 15.014.2017
Hornez Dominique 09/01/2017 Sobeslavsky Otakar 16/11/2016 Husain Muhammad 07.02.2017 Speck Claus 07.11.2016
Jartved Else 30/12/2016 Stevens Prescott 07.01.2017
Jones John 31/01/2017 Taylor Valerie 18.11.2016 Lamm Gyorgy 30.12.2016 Waight Peter James 14/08/2016
1 Les décès déjà signalés ont été retirés de la liste
2 Transmis par l’AAFI-AFICS
----------------------------------------------
Le ciel de juillet à septembre 2017
Si on votait pour la planète la plus populaire, Saturne et ses anneaux gagnerait haut la
main (après la Terre bien sûr). Et Saturne est justement visible actuellement. Elle res-
semble à une étoile d’un brillant jaunâtre: plutôt bas dans la partie sud du ciel si on est dans l’hémisphère nord et haut dans la partie nord du ciel dans l’hémisphère sud. Pas
très loin à l’ouest de Saturne, se trouve une étoile assez brillante, l’étoile rouge géante Antarès, mais cette dernière est plus rouge et vous observerez qu’elle clignote habituel-
lement alors que Saturne, étant une planète, ne le fait pas. La raison en est qu’Antarès
est si loin qu’on ne voit qu’un point lumineux dont le rayonnement est facilement perturbé par les turbulences de notre atmosphère, alors que Saturne étant d’une bonne taille, sa
lumière n’est pas si facilement déformée. En fait, même des jumelles de grossissement 6
ou 10 montreront qu’il ne s’agit pas que d’un point lumineux. Cependant, il vous faudra un grossissement de 30 ou plus pour voir que c’est un globe avec des anneaux.
Saturne est dans l’actualité en ce moment car le 30 septembre les scientifiques qui opè-
rent la sonde spatiale Cassini, qui était en orbite et envoyait des photos spectaculaires depuis 2004, la feront s’écraser sur la planète à la fin de sa mission. Ainsi, bien que vous
ne verrez ni Cassini ni la collision, regardez si possible Saturne avec un télescope.
Pour plus d’informations, se connecter au site de la Society for Popular Astronomy (http://www.popastro.com).
Article aimablement fourni par la British Society for Popular Astronomy
Astronomie
JUILLET 2017 QNT108
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Recherche de volontaires L’AOMS a été récemment, contactée pour savoir si nous pourrions trouver plusieurs volonta i-res pour participer à un atelier sur le vieillissement organisé à Genève. Par des contacts per-
sonnels nous avons pu trouver deux volontaires qui ont accepté de partager leur expérience des fonctions déclinantes causées par l’âge: Yves Beigbeder et Warren Furth. Vous trouverez
ci-dessous un article sur leur participation à l’atelier
Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps d’en trouver d’autres, ce qui nous a conduits à créer une liste de volontaires. Si vous désirez partic iper à une réunion ultérieure, envoyez-
nous un courriel et nous vous inscrirons sur cette liste. Les noms resteront confidentiels: on
vous contactera individuellement si nécessaire. Tous nos remerciements à l’avance pour votre éventuelle participation.
Bien à vous, Le Comité exécuti f de l’AOMS
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L’atelier mondial de la msanté sur le vieillissement
(Global Workshop on mHealth for Ageing)
Le 19 avril, Yves Beigbeder et moi-même avons participé pendant quelques heures au Cam-pus Biotech à Genève, à cet atelier (le «m» du titre signifie sans doute «mobile») organisé par
le Département de l’OMS sur le vieillissement et le parcours de vie, avec l’équipe OMS de
prévention des maladies non transmissibles.
La trentaine de participants était composée
surtout de professeurs du monde entier qui travaillent sur les sujets du vieillissement, de
la cognition et de la santé, des représentants
de l’industrie pharmaceutique et, bien enten-du, des membres du personnel de l’OMS,
surtout du Département sur le vieillissement
et le parcours de vie. L’objectif de l’atelier, présenté par la Dre
Diane Wu, responsable technique au Dépar-
tement de l’OMS sur le vieillissement et le parcours de vie, était de délivrer une série de
messages de téléphones mobiles à envoyer à des personnes âgées souffrant d’une dimi-
nution fonctionnelle de l’audition, de la mobi-
lité, de la mémoire, etc. mais encore capa-bles de vivre une vie assez indépendante.
Yves et moi étions volontaires pour participer
à l’atelier en réponse à une demande du Dr Wu à Jean-Paul Menu, Président de l’AOMS,
de deux membres «âgés» qui accepteraient de faire part à l’atelier de leur état de santé
et de leur expérience du déclin de différentes
fonctions physiques et mentales. C’est exac-tement ce que nous avons fait. J’ai eu
l’impression, à la fois par les applaudisse-
ments des partic ipants et par
leurs commentaires, que nos interventions
ont été très appréciées -
.Yves et moi avons aussi participé à des
groupes de travail séparés à qui ont été pré-
sentés le profil d’une personne âgée dans le but de rédiger des messages de téléphone
mobile qui pourraient leur être utiles. Dans
mon groupe, le profil était celui d’une femme norvégienne de 83 ans, vivant seule dans
une petite communauté isolée, avec des
problèmes de santé mineurs. Au cours d’une intéressante discussion, nous avons proposé
une série de messages courts qui se réfé-raient à tous ses problèmes.
Nous avions été invités tous deux à dîner
avec les partic ipants et à poursuivre notre participation le lendemain, mais des enga-
gements antérieurs ne nous ont pas permis
d’accepter ces offres. J’ai trouvé cette expérience très intéressante
et j’ai probablement appris autant sinon plus des participants qu’ils n’ont appris de moi. Je
trouverais cependant plus utile, pour de futu-
res réunions de ce type, de prévoir jusqu’à quatre volontaires âgés ou vieillissants (les
«cobayes» sur qui les idées seraient testées)
qui participeraient du début à la fin de la ré-union. Warren Furth
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Répertoire-guide de parcours professionnels aux Nations Unies (UN Career Records
Project – UNCRP) à la Bodleian Library de l’Université d’Oxford (en anglais seulement)
Nos collègues de l’Association britannique des anciens fonctionnaires des Nations Unies (B A-
FUNCS) viennent de publier ce Guide, en association avec la Bodleian Library de l’Université d’Oxford. On peut accéder à l’ensemble de ce guide (144 pages) sur le site de BAFUNCS
(www.bafuncs.org). Cliquer sur le lien à la page UNCRP, puis sur click here dans le texte du
second paragraphe de l’introduction. Choisissez votre sujet d‘intérêt dans l’index des mots -clés et ensuite dans l’index des noms ou vice-versa.
Le Guide contient plus de 500 brèves biographies d’hommes et de femmes britanniques et
autres qui ont servi l’ONU comme membres du personnel, représentants officiels ou Casques bleus avec les résumés des documents donnés à la Bibliothèque pour la personne concernée.
Dans cette archive, la seule de son genre, vous trouverez plusieurs personnalités connues
ainsi que de « simples soldats » et leurs conjoints. En raison de contraintes budgétaires, BA-FUNCS a donné la priorité à une publication du Guide en format électronique ( e-book). Ce
format se prête facilement à la consultation par les principaux intéressés : étudiants et cher-cheurs dans les domaines du développement, des relations internationales, des réfugiés et
des migrations, et des droits humains. Ainsi, seulement 150 exemplaires ont été imprimés,
principalement pour les bibliothèques de propriété littéraire et autres archives : le Guide n’est pas en vente.
BAFUNCS espère qu’il sera utile aux futurs chercheurs. BAFUNCS espère aussi que sa publ i-
cation encouragera d’autres personnes qui ont travaillé pour l’ONU à faire don de leurs docu-ments au Projet, qui se poursuit : plusieurs contributions nouvelles et importantes sont en
cours. Les 23 contributions de membres du personnel de l’OMS se trouvent aux pages 105 à 109.
BAFUNCS a demandé à l’AOMS et aux autres associations sœurs de promouvoir le Guide
dans leurs bulletins, de le faire connaitre à leurs collègues d’autres institutions internationales et académiques et de recommander que nos collègues à travers le monde soumettent leurs
documents au Projet (le contenu du Guide n’est pas limité aux anciens personnels britanni-
ques) afin de préserver pour la postérité un maximum de mémoires, rapports, lettres et photo-graphies avant le départ des auteurs pour l’au-delà.
Le Bodleian Department of Modern Political Manuscripts a entrepris de cataloguer les contri-
butions les plus récentes, ce qui permettra éventuellement de toutes les ajouter au catalogue en ligne de la Bibliothèque elle-même qui, entre temps, offrira un lien au Guide sur le site de
BAFUNCS. Pour accéder au Catalogue, il suffit de taper «UNCRP» sur un moteur de recher-che.
Toutes demandes d’information sur UNCRP et le Guide, en particulier sur les contributions de
documents, peuvent être adressées à Michael Askwith, Coordinateur de BAFUNCS pour UN-CRP ([email protected]) ou à Bill Jackson, Editeur du Guide
([email protected]). Sue Block Tyrrell, sur la base du texte fourni par BAFUNCS
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Côté sourire
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BAFUNCS: 40ème Assemblée générale et rencontre au Duke's head Hotel, King's Lynn, Norfolk, 12-14 mai 2017 organisées par sa région de Cambridge
Le Duke's Head Hotel à King's Lynn se trouve au centre de la ville sur la Place du Marché du
mardi. Il offre plusieurs salles agréables, un bar et des salles à manger au rez-de-chaussée, et sur sa façade arrière une vaste salle de bal, siège de notre assemblée générale. Certains
d'entre nous, anciens de l'OMS, étions arrivés la veille, et nous sommes retrouvés dans un
pub britannique typique pour le dîner, qui s'est avéré en fait très bon.
Le lendemain, après nous être inscrits pour l'Assemblée, nous avons eu le temps de découvrir
la délicieuse Chapelle Saint-Nicolas et son toit de bois, et jeter un œil au musée «True's Yard Fisherfolk», et flâner parmi les maisons de pêcheurs restaurées. Revenus à temps pour
prendre le thé et rencontrer les autres partic ipants, nous sommes allés en groupe à pied à
l'Hôtel-de-Ville où nous a reçus le Maire fraîchement élu de King'Lynn. Il a félicité BAFUNCS pour son 40ème anniversaire, et offert une réception splendide dans ce superbe environnement
historique. Le dîner du vendredi soir a, comme d'habitude, réuni les anciens de l'OMS autour
d'une table commune.
Le samedi matin a débuté la discussion des questions posées à l'Assemblée Générale jusqu'à
l'arrivée de l'oratrice principale de cette matinée, la Baronne Valérie Amos, ancienne Sous-secrétaire pour les questions humanitaires, présentement Directrice des études orientales et
africaines de l'université de Londres. Son exposé portait sur les «Défis de l'action humanitaire
dans le monde». Elle a souligné certains des dangers qui menacent effectivement l'action humanitaire aujourd'hui et exposé comment l'ONU voit son rôle dans ce contexte. Il n'existe
pas de solutions faciles pour faire face à ce problème; cependant la baronne Amos s'est
déclarée optimiste quant à l'avenir de l' internationalisme.
Après un buffet sur le pouce, trois excursions étaient offertes au choix des participants:
Sandringham House et son domaine, Houghton Hall (qui fut un temps la résidence de Robert
Walpole) et une visite à pied du vieux King's Lynn, guidée par le Dr Paul Richards, spécialiste de l'histoire de la Hanse. Les trois ont été très appréciées. J'ai trouvé la Résidence royale de
Sandringham délicieuse encore qu'elle apparaisse plus comme un édifice du Patrimoine National qu'un lieu à vivre. Les jardins sont magnifiques! La soirée a été consacrée au dîner
de gala; des toasts ont été portés à BAFUNCS et à la reine. Après le dîner nous avons eu le
plaisir d'un concert donné par trois musiciens qui se sont eux-mêmes donné le nom de «Bruits sauvages». Ils ont interprété essentiellement de la musique élisabéthaine sur les instruments
d'origine que nous avons ensuite été invités à découvrir.
Le samedi matin a débuté par la traditionnelle lecture
du préambule de la Charte des Nations-Unies. Ensuite,
le Dr Paul Richards a fait un
exposé agrémenté d'images sur «King's Lynn, un port de
mille ans, partenaire de la
Hanse» soulignant l'impor- tance de King's Lynn tout au
long de l'histoire en tant que
centre de commerce. Le discours d'adieu fut ensuite
prononcé et la réunion s'est ainsi terminée. La réunion
de l'an prochain se teindra à
Genève les 11, 12 et 13 mai.! Coby Sikkens
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Nouvelle fondation internationale à Genève La destruction d’un patrimoine artistique signifie en réalité détruire l’identité même d’un peuple ou d’une civilisation. Sensible à cela, l’UNESCO déjà essayé d’établir un fonds d’urgence il y a deux ans sans y parvenir. Cette fois, après une gestion assez brève pour ce genre de choses, l'Aliph (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit) semble prendre forme. Le projet fut initié en juillet 2016 par la France et les Emirats arabes unis. Il suscita l'intérêt de nombreux chefs d'Etat et de fondations culturelles à la conférence d'Abu Dhabi en décembre. Le 20 mars 2017 la France a mis sur pied à Paris une réunion des donateurs. Six jours après, la France et l'Italie ont soumis au Conseil de sécurité des N.U. la première résolution cadre sur la protection du patrimoine qui fut adoptée sans problèmes. Début mai, se sont réunis à Genève les membres du Comité de fondation de l'Aliph. Il s'agit de 14 membres qui travaillent avec le Comité scientifique au profil international dont la mission est celle d'étudier les cas à suivre et les actions à mener. Le président du Comité, Lang, espère que pour l'automne prochain les sites seront choisis. Il quittera sa place début septembre, c’est à dire à la prochaine réunion du Comité. Interrogé par la presse, M. Lang a donné plus de détails sur le mode de gouvernance choisi, partagé entre représentants publics et privés. Il a dit que les fondateurs se sont inspiré du Fonds mondial contre l e sida, la tuberculose et le paludisme, l'Aliph étant basée sur trois lignes d'action: la prévention, l'inter-vention et la réhabilitation. Pour pouvoir agir, l'Aliph devrait disposer d'un fonds de 100 millions de dollars. Pour l'instant, il y a l'engagement de mécènes privés qui siégeront au sein du Comité de fondation tel que M. J.C. Gandur, grand collectionneur d'objets antiques, qui a promis de verser un million de dollars (990.000 francs). On a pour le moment l’engagement aussi d’un autre mécène: le milliardaire américain J. Kaplan. Du coté public, la France et les Emirats arabes unis verseront 30 millions de dollars la première et 15 millions de dollars les autres. L'Arabie saoudite versera 20 millions de dollars, le Koweit 5 millions de dollars, le Luxembourg 3 millions de dollars et le Maroc, 1,5 millions de dollars. La Suisse aidera l'Aliph à payer les loyers pendant trois ans pour son siège genevois. Elle a été choisie pour sa
neutralité et son expérience dans ce domaine. Elle est en effet avec la France le seul pays au monde à disposer de bases légales pour mettre à disposition un refuge temporaire pour des œuvres grave-ment menacées dans leur pays d'origine. D'après J. Marin, directeur du Musée d'Art et d'Histoire de Genève (MAH), la Suisse a déjà fait ses preuves. En 1939 son musée a accueilli les 200 œuvres du Prado menacées pendant la guerre civile. Expérience répétée en 2007 quand le MAH a donné refuge à plus de 500 objets archéolo-giques provenant de Gaza. Dans les deux occasions, ces œuvres ont été montrées aux Genevois et en Europe. Il a souligné le rôle pionnier de la Suisse qui dispose de vastes dépôts à cet effet. Il
a mentionné quand même le risque que le profit financier tiré du sauvetage des œuvres puisse s'associer à une sorte de néocolonia-lisme
créant des doutes auprès des pays sources. La Chine et la France sont
aussi disponibles à l'accueil. Laura Ciaffei
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Les Jeux Interorganisations 2017 (UNIAG) La 44ème édition des «Jeux Olympiques» de l'ONU s'est tenue à Vienne du 3 au 7 mai 2017.
Depuis leur début à Champéry en 1971, avec 300 fonctionnaires venus de 10 agences pour
s'affronter dans 6 disciplines, les Jeux ont grandi pour devenir le plus grand rassemblement mondial du personnel actif et retraité des Nations-Unies.
Quelques 1200 joueurs et supporteurs ont participé à l'évènement, représentant plus de 50
organisations, agences et missions venues du monde entier. Même le fan le plus assidu de l'ONU aurait du mal à se retrouver parmi la jungle des sigles: UNISFA, UNLB, MONUSCO,
UNFCCC, ORC, CTBTO, UNTSO, etc.!
Une nouvelle dimension a été expérimentée cette année dans l'organisation des Jeux par
Tête de prêtre, Palmyre, Syrie
II-IIIème siècle avant JC
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l'organisation-hôte, l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), avec le retour dans une capitale pour la première fois depuis des décennies. Aussi bien l'arrière-plan impérial de
Vienne que la situation exceptionnelle de la Cité de l'ONU (Siège de l'UNOV, IAEA, UNIDO et
UNODC) sur une île au milieu du Danube, ont fourni un cadre spécial aux évènements athlétiques et sociaux. Les cérémonies d'ouverture et de clôture se sont tenues à la Cité de
l'ONU et la plupart des manifestations sportives se sont déroulées au centre des sports et à la piscine voisine.
L'organisation-hôte a ajouté cette année de nouvelles disciplines- squash et billard américain-
à celles plus traditionnelles; athlétisme, échecs, football, tennis, volley-ball, ping-pong, golf, natation, basket-ball, badminton, pétanque, fléchettes, etc. La pratique d'équipes inter-
agences a continué de prévaloir dans la plupart des disciplines, tant pour l'intégration des
participants souvent individuels, venus de lieux, de régions de missions humanitaires fort diverses, que pour compléter les équipes collectives. On peut dès lors applaudir l'équipe finale
de basket-ball: ONUG, BIT, OMPI, OMC, OMI, OMS.
C'est toujours le football qui a été le sport le plus populaire avec 237 (!) participants; cela a été
une sorte de cauchemar pour planifier le tournoi sur 2 jours 1/2 et 20 terrains. En dépit de
cette discipline dominée par les hommes, un aspect bienvenu de ces Jeux a été le nombre croissant de femmes, presque 300 sur les 1029 joueurs actifs dans toutes les disciplines.
53 participants (45 joueurs et joueuses et 8 supporteurs) sont venus de l'OMS et des agences
qui lui sont liées (CIRC, CCI, ONUSIDA, UNICTAD). Ils ont participé à trois finales en athlétisme (hommes), badminton, basket-ball, beach volleyball, cricket, billard américain,
natation (hommes et femmes), et volleyball (femmes), la palme revenant à la 2ème place en
finale de natation à notre équipe OMS de quatre femmes. Comme l'an dernier, les retraités étaient représentés par moi-même et notre plus fidèle supporteuse, Mary Kehrli-Smyth.
Le tournoi d'échecs n'a compté cette année que 18 joueurs, divisés en six équipes de trois. J'ai été très heureusement rejoint par deux nouveaux: du Siège et du bureau de l'Angola,
formant ainsi la première équipe tout-OMS depuis des temps immémoriaux, mais ces équipes
de rencontre n'ont pu faire que peu face à trois formidables équipes locales de l'AIEA. Ce fut néanmoins un délice d'accueillir dans cette discipline également dominée par des hommes
deux femmes très compétitives– et très attirantes – venues de l'UNICC, La Haye, et de l'AIEA.
En dépit d'une organisation efficace, Vienne a souffert d'un manque d'unité, les participants faisant des va-et-vient routiniers, les visiteurs répartis dans une myriade d'hôtels de la ville. De
telle sorte que le mélange de famille, objectif des Jeux, a été, à cette occasion, très restreint.
Les 45èmes Jeux seront accueillis par la Fédération internationale pour le développement de
l'agriculture (FIDA) à Rome. D’après les premiers rapports ils devraient se tenir en mai 2018
dans la région de Rimini. Ce qui s'est révélé dans le passé un choix idéal, mêlant atmosphère de «Communauté de village» et hospitalité des autorités locales. Préparez-dès à présent votre
participation! Derrick Deane
Football
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Réunion du Comité de contrôle mondial de l’Assurance maladie La huitième réunion du Comité de contrôle mondial de l’Assurance-Maladie (Assurance) a eu
lieu les 27 et 28 avril 2017. Comme vous le savez, ce Comité a été créé en 2013 pour contrô-ler l’Assurance et conseiller le Directeur général sur sa gestion et ses opérations. Depuis sa création, le Comité a fait plusieurs recommandations importantes sur des sujets clefs . Ses
membres et conseillers proviennent de la haute administration de l’OMS complétés par deux experts externes ayant une vaste expérience en matière d’assurance-maladie. Les anciens fonctionnaires sont représentés par un membre (Ann Van Hulle) et un suppléant (Clas Sand-
ström) élus par eux.
Le Comité s’est concentré essentiellement sur les sujets suivants:
- Rapport annuel de l’Assurance-maladie, indicateurs clefs de performance et ana-lyse de risques
- Discussion du rapport de l’auditeur in-terne sur l’assurance-maladie
- Etude actuarielle et projections des fonds - Rapport sur les soins de longue-durée - Modifications du règlement de
l’Assurance - Télémédecine et gestion de cas (discus-
sions avec les conseillers médicaux) - Rapport sur les projets informatiques en
cours - Examen de la structure de l’Assurance et
du budget - Etats Unis: gestion externe des de-
mandes de remboursement - Le Secrétariat a fait une présentation sur les points principaux du rapport annuel. Le Comi-té a noté en particulier que le solde du Fonds
au 31 décembre 2016 s’élevait à USD 848,9 millions. A la même date le déficit actuariel pour les fonctionnaires actifs et retraités était
de USD 1.542,6 millions. Il est prévu de cou-vrir ce déficit sur une période de 20 ans. C’est pour cette raison que les contributions
de l’Organisation ainsi que des participants sont augmentées de 4% par an. La situation financière est surveillée régulièrement par le
Comité afin d’ajuster le taux d’augmentation des contributions dès que la situation le per-mettra. Ce sujet a de nouveau été abordé en
même temps que le rapport actuariel lorsque plusieurs scenarios de financement ont été étudiés.
Le Comité a discuté de l’étude sur les soins de longue durée préparée par un consultant de l’OMS. Plusieurs des recommandations
méritant une étude plus approfondie, le Comi-té a demandé au Secrétariat de présenter à la prochaine réunion un ensemble de re-
commandations, notamment sur les modifica-tions du Règlement et l’impact financier.
Le Comité a discuté de changements dans le
Règlement recommandés par le Secrétariat. Ces recommandations ont été récemment
approuvées par le Directeur général avec
date effective du 1 juillet 2017. Ces change-ments vont figurer sur le site intranet de
l’OMS tout prochainement. Etant donné que d’autres changements sont prévus après la
prochaine réunion du Comité, le nouveau
Règlement sera imprimé l’année prochaine. A ce sujet, j’aimerais mentionner que nous
(les représentants des retraités sur ce Comi-
té) sommes très attentifs aux révis ions pro-posées. Nous devons d’un côté évaluer les
bénéfices pour le bon équilibre de la Caisse et de l’autre côté faire attention aux change-
ments qui risquent d’avoir un impact négatif
pour les participants (tout particulièrement pour les retraités).
Le Comité a discuté de plusieurs points avec
le Conseiller médical de l’Assurance qui a pris ses fonctions en octobre 2016. Une amé-
lioration majeure pour le respect du secret
médical a été l’introduction en 2017 d’une adresse email dédiée [email protected]
à laquelle tous les rapports médicaux devront être directement adressés. Le rapport et
d’autres informations sont cryptés et archivés
au moyen d’un logiciel sécurisé. Le Comité a aussi discuté de différents moyens
d’améliorer la gestion de cas individuels avec
l’aide du conseiller médical.
Au sujet de l’informatique, le Comité a appré-
cié le fait que le système online pour la sou-mission des demandes de remboursement a
été introduit avec succès et selon le planning
prévu. Nous encourageons les retraités à utiliser ce système. Les instructions à cet ef-
fet ont été fournies à tous les membres de
l’Assurance cette année.
La prochaine réunion du Comité aura lieu en
octobre cette année. Ann Van Hulle Colbert