Embed Size (px)
Citation preview
1
2
TABLE DES MATIERES
Astuces n° 1 : entraînez‐vous chaque jour 1 heure ou 30 minutes ........................................................ 4
Astuces n° 2 : Écoutez vos chansons autrement..................................................................................... 4
Astuces n° 3 : Oubliez la technique… recherchez l’émotion ! ................................................................. 6
Astuces n° 4 : Aimez vos erreurs… pour mieux les comprendre............................................................. 6
Astuces n° 5 : Apprenez à compter ......................................................................................................... 7
Astuces n° 6 : Commencez ou continuez à parler tout seul.................................................................... 8
Astuces n° 7 : Faites un Super Méga Concert privé… pour une ou deux personnes .............................. 8
Astuce n° 8 : Planifiez, fixez vous des objectifs ....................................................................................... 9
Astuce n° 9 : Enregistrez‐vous ou filmez‐vous ! .................................................................................... 10
Astuce n° 10 : Soyez poly… variez le rythme......................................................................................... 10
Astuce n° 11 : Soyez en harmonie avec vous‐même............................................................................. 12
Astuce n° 12 : Apprenez ou mieux encore, maîtrisez les tonalités ! ..................................................... 13
Astuce n° 12 : Meublez votre jeu .......................................................................................................... 14
Astuce n° 13 : En été ou en hiver… habillez votre musique ! ................................................................ 15
Astuce n° 14 : ÉCLATEZ‐VOUS ! ............................................................................................................. 16
3
Merci d’avoir téléchargé le guide « Apprendre le piano : 14 astuces pour progresser rapidement et
sans stress ».
J’ai créé ce guide pour vous aider à aller plus loin dans votre apprentissage du piano grâce à des
astuces concrètes. Si comme moi vous avez des difficultés pour apprendre votre instrument favori,
que vous sentez bloquer dans votre apprentissage et que vous ne savez pas dans quelle direction
continuer… alors vous êtes au bon endroit !
J’espère que ce guide vous donnera de nouvelles pistes !
Bonjour, je m’appelle Laurent et, tout comme vous, le piano représente pour moi une très belle
passion.
J’ai commencé à jouer le piano très jeune lorsque mon père m’a acheté mon super tout petit synthé
de marque Casio, avec ses xx touches... Ô mon premier piano... Bon, « piano » est un grand mot, car
non seulement les touches étaient très petites, mais c’est surtout la sonorité qui était.. on va
dire impressionnante. :‐)
Mais je ne m’en plains pas, car ce fut MON PREMIER piano, celui qui m’a livré mes premiers
accords plus ou moins réussis...
Quels souvenirs... ! Allez, retournons dans le présent !
On a souvent tendance lorsque l’on joue de son instrument à s’apercevoir que l’on ne sait pas
toujours quoi faire et l’on fait et refait les mêmes leçons, les mêmes exercices. On joue les mêmes
choses… bref, on tourne en rond.
Cela peut devenir rapidement une source de frustration : l’impression de ne pas évoluer, mais au
contraire de perdre son temps.
Rassurez‐vous, vous n’êtes pas seul dans ce cas ! Il arrive à un moment ou à un autre d’être tous
confrontés à cette situation.
Et c’est parce que je suis aussi passé par là que j’aimerais partager avec vous ces 14 astuces qui
m’ont permis de dépasser ce sentiment de stagnation et de frustration. Le piano doit rester avant
tout une passion et qui dit passion dit plaisir et non frustration !
Vous verrez quelques points sur lesquels vous pouvez travailler et évoluer, dans le but d’atteindre
votre plaisir musical !
N’hésitez pas, après avoir lu ce guide, à revenir sur le site blog‐piano.com dans le but de partager
votre expérience, et lire les articles qui vous apporteront peut‐être de nouvelles étapes à suivre.
4
Si ce guide vous plaît, vous pouvez également le partager avec votre entourage afin de leur faire
profiter des mêmes conseils. Hé bien maintenant commençons !
ASTUCES N° 1 : ENTRAINEZ‐VOUS CHAQUE JOUR 1 HEURE OU 30
MINUTES
Cette astuce très importante est valable dans une multitude de domaines. En effet, se former est
essentiel, quel que soit le domaine où l’on désire progresser, mais pour se former il faut du temps.
C’est pourquoi il est important de bien planifier un temps réservé à l’apprentissage de notre
instrument. Pour progresser rapidement, l’idéal serait de jouer une heure par jour. Toutefois, ce
n’est pas toujours possible lorsque nous avons à gérer d’autres activités.
Dans ce cas, et dans la mesure du possible, il faut quand même se donner un nombre de minutes
dans la journée réservée à notre relation avec le piano. Cela peut‐être trente minutes, vingt
minutes... mais surtout, essayez de ne pas descendre en dessous de quinze minutes sachant qu’il faut
s’échauffer avant de commencer à jouer.
Si votre emploi du temps le permet, ne vous limitez pas à une heure dans la journée, mais faites des
sessions d’entraînement de deux heures, trois heures ou plus.
Pour pouvoir s’exercer efficacement au piano, il est préférable de pouvoir s’isoler. Cela permet de
supprimer toutes les distractions provenant de notre environnement ultra connecté. Pour vous aider
dans cette quête de plénitude, n’hésitez pas à :
laisser le téléphone portable loin de vous,
abandonner le paquet de chips dans la cuisine (en plus, ça salit les doigts)
Laisser le chat dans une autre pièce (à part s’il sait jouer du piano).
Si vous n’arrivez pas à planifier votre séance de travail dans la journée, une astuce consiste à laisser
votre piano en mode « prêt à jouer » et cela sera surtout bénéfique si celui‐ci est placé dans un
endroit où vous passez fréquemment. Ainsi, efforcez‐vous à chaque passage de le toucher (ne soyez
pas timide, car il aime ça). Plus vous le toucherez et plus vous aimerez ça et vous aurez envie de vous
installer devant votre superbe instrument pour vous y abandonner…
C’est la méthode attire‐piano. :‐)
ASTUCES N° 2 : ÉCOUTEZ VOS CHANSONS AUTREMENT
Si vous aimez écouter de la musique (ce qui est à priori forcément le cas), changez radicalement
votre façon d’écouter ! Entraînez‐vous à filtrer ce que vous entendez. Plus vous vous entraînerez à le
faire et plus il vous sera facile de distinguer ce que vous entendez.
5
La première chose à faire est de passer la voix en arrière‐plan (arrêter également de chanter en
même temps que votre artiste préféré même si vous avez une belle voix). Concentrez‐vous sur la
partie instrumentale d’un point de vue général puis isolez‐vous juste sur un instrument précis.
Dans notre cas, nous allons rechercher un instrument joué par un piano. Cela peut être juste une
mélodie ou bien un accompagnement. Le son peut être celui d’un piano ou d’un autre instrument
(ex. : un synthé, une guitare). C’est l’avantage que nous avons avec notre instrument : il est
possible de jouer autre chose que du piano avec un piano !
Telle une crevette bien fraiche, n’hésitez pas à décortiquer tout d’abord la structure de la chanson
pour bien séparer les parties (refrain, pont, couplet, etc.) puis travaillez sur une seule partie à la fois.
Si vous avez un logiciel de MAO (Musique Assistée par Ordinateur) ou bien un logiciel qui permet
d’écouter des pistes audio en boucles, c’est parfait ! Cela vous aidera grandement dans votre tâche.
C’est bon ? Vous avez « découpé » votre morceau en fonction de la structure ? Maintenant, il ne vous
reste plus qu’à faire 2 exercices : le premier, c’est d’écouter l’instrument qui vous intéresse et de
reproduire la mélodie d’abord dans votre tête puis sur votre piano. Ce genre d’exercices vous
permettra d’exercer beaucoup votre oreille musicale.
Il permet également d’améliorer votre jeu en vous donnant des « boites mélodiques » : vous pourrez
utiliser les mélodies que vous maîtrisez dans votre jeu, en improvisation, dans une autre chanson, en
modifiant par exemple légèrement la mélodie de base, etc. Seule votre créativité parlera… ou du
moins jouera !
Le deuxième exercice, qui est en étroite relation avec le premier, est d’analyser les accords qui
composent la partie que vous souhaitez travailler. À ce stade, oubliez la mélodie ! Concentrez‐vous
sur les accords uniquement et accompagnez les autres instruments en jouant en même temps.
Vous ressentirez ainsi le rythme du morceau et vous verrez que cela vous mettra dans l’« ambiance »
du morceau et que vous aurez envie de vous exprimer davantage : laissez place à votre
improvisation !
L’apothéose de ces deux exercices est de jouer votre propre jeu en combinant la mélodie et les
accords et en alternant les deux. N’hésitez pas à faire de l’improvisation. Une fois la partie
« maîtrisée », recoller le tout et jouer le morceau du début à la fin.
Comme vous le savez certainement je n’ai pas suivi de cours de musique (incompatibilité d’humeur
avec la théorie) et c’est en analysant les morceaux que j’écoutais que j’ai pu développer mon jeu au
piano au fur et à mesure.
Attention ! Je dois vous mettre en garde ! Une fois que vous aurez pris l’habitude de faire ce genre
d’exercices, vous n’écouterez plus jamais les chansons comme avant. Vous chercherez dans votre
tête à distinguer les accords, les variations, les changements de sonorité et les mélodies du plus petit
instrument présent dans le morceau. Absolument, tout sera analysé par votre cerveau, mais en
contrepartie vous esquisserez de larges sourires lorsque vous entendrez les détails même infimes qui
se cachent dans vos musiques ! Elles vous livreront leurs secrets !
6
ASTUCES N° 3 : OUBLIEZ LA TECHNIQUE… RECHERCHEZ L’EMOTION !
Lorsque vous apprenez à jouer, vous essayerez toujours de suivre une grille d’accord, une partition,
un bout d’accord griffonné sur un morceau de papier… Le problème c’est que l’on « suit »
strictement tout à la lettre.
C’est comme un trajet en voiture. On rentre dans sa voiture, on démarre le moteur puis on part d’un
point A, on roule, parfois le plus vite possible (en respectant la limitation de vitesse), et une fois
arrivé au point B on éteint son moteur puis on descend. Oui, mais le paysage alors ! Et si l’on prenait
le temps de regarder autour de nous, d’admirer le paysage durant notre trajet...
Au piano, c’est pareil ! Pourquoi commencer à jouer un morceau pour avoir comme seul objectif
d’arriver à la fin sans faire d’erreur ? Essayer tout simplement de jouer et de ressentir chaque note,
chaque accord, et ce, tout au long de la chanson que vous jouez. Recherchez tout d’abord la
sensation !
Saviez‐vous que vous n’avez pas un cerveau… mais onze ! Oui, vos doigts sont capables de jouer seuls
si vous les laissez faire. Essayer de vous entraîner à jouer les yeux fermés sur une boucle de trois ou
quatre accords. Oui, il y aura des erreurs au début ou pas, mais l’essentiel c’est qu’une fois que vous
arriverez à jouer ainsi vous pourrez vous concentrer sur l’émotion et plus sur la technique. Vous ne
regarderez plus les accords vous les ressentirez.
Lors de prestations musicales, de concert ou tout autre évènement, avez‐vous déjà vu un pianiste ou
même un batteur ou un guitariste bouger bizarrement, rire tout seul, être pleinement en extase ?
Oui, c’est bien ça, il prend son pied ! Jugez par vous‐même. Essayez et une fois que vous y aurez
gouté vous ne pourrez plus vous passer de cette sensation !
Attention, les personnes risquent de vous prendre parfois pour un fou, mais cela ne sera que
l’expression du plaisir intense que vous êtes en train de prendre !
ASTUCES N° 4 : AIMEZ VOS ERREURS… POUR MIEUX LES COMPRENDRE
Plus vous apprenez et plus vous ferez des erreurs. Si vous ne faites pas d’erreur, c’est que vous
maîtrisez ce que vous faites et donc que vous ne cherchez pas à faire de nouvelles choses, à vous
dépasser ! Il est temps de faire à nouveau des erreurs !
Lancez‐vous dans de nouveaux exercices ou bien essayez de maîtriser d’autres domaines : rapidité,
connaissances des accords, improvisation, réharmonisation, composition, etc. Plus vous ferez des
erreurs et plus vous pourrez les analyser, les comprendre et ainsi les rectifier. C’est ce qui vous
7
permettra de progresser rapidement en ayant toujours en tête d’essayer quelque chose de nouveau
ou bien de passer au niveau supérieur par exemple dans la rapidité de votre jeu à la main gauche.
N’hésitez pas, si vous le souhaitez, à faire écouter votre jeu à votre entourage. Demandez leur des
critiques constructives et non pas seulement un simple « oui bof tu joues bien quoi ! »
Vous verrez, ce que vous considérez être une erreur ne l’est pas forcément pour les autres et vice
versa.
Expérimentez à tout va et vous verrez que vous tromper n’est pas jamais mauvais en soi. Alors, faites
des erreurs !
ASTUCES N° 5 : APPRENEZ A COMPTER
Quoiqu’on en dise apprendre à compter, c’est quand même bien, car c’est également très utile en
musique. Ce qui est génial, c’est que l’on n’a pas besoin de connaitre beaucoup de chiffres tel un
mathématicien obnubilé par le moindre chiffre apparaissant devant ses yeux émerveillés. Non en
musique, on peut compter jusqu’à deux, quatre, huit, seize… pas besoin de beaucoup.
Mais alors pourquoi doit‐on apprendre (ou réapprendre) à compter me direz‐vous ? Tout
simplement, car le rythme est essentiel. Cela nous permet de jouer tous en même temps lorsque l’on
est en groupe (c’est pourquoi la batterie est un élément fondamental, car elle marque le rythme).
C’est grâce au rythme que nous pouvons suivre la mesure d’un morceau en fonction des notes
jouées. Pour moi, compter permet tout simplement de laisser le groove s’installer dans votre jeu.
Allez on se redresse et l’on se prépare pour un petit exercice !
Derrière votre instrument, comptez 1, 2, 3, 4 (mesure de 4/4) en essayant de respecter la même
valeur de temps entre chaque chiffre (par exemple 1 seconde). Ensuite, frappez des mains, balancez
les épaules, ouais vous commencez à sentir le groove n’est‐ce pas ! Maintenant, bougez de gauche à
droite et maintenant la tête, ce n’est pas fini... frappez des pieds ! Allez lâchez‐vous ! Ouais c’est ça !
Vous le sentez monter en vous maintenant ? Jouez quatre accords simples sur cette base rythmique
tout en continuant à bouger dans votre tête et avec votre corps !
J’espère que vous avez bien fait l’exercice... Sinon on recommence !
Vous voyez ? C’est top ! Cela vous permet de groover en modifiant votre jeu. Par exemple, en
modifiant la durée des notes jouées : le premier accord dure 2 temps et les trois accords suivants
sont répartis avec les 2 temps restants (le 3e accord est joué en contre temps).
Vous verrez qu’à un moment vous n’aurez plus besoin de compter, cela deviendra naturel et vous y
penserez même plus, c’est comme respirer.
8
Cela vous laisse un large choix de créativité et vous pouvez compter n’importe où, quel que soit votre
environnement : maison, bureau, parc, plage...
Frappez des mains, jouez du tambour sur votre table ou sur la glacière tout en comptant le rythme et
vous ne pourrez plus vous en passer. Votre vie sera basée sur le rythme, sur le total groove ! J’ai
même entraîné mes collègues de bureau dans ce tourbillon et l’on se fait de petits instrumentaux au
bureau avec les éléments qui nous entoure ! Effet garanti ! Bon par contre les voix... c’est une autre
histoire :‐D
ASTUCES N° 6 : COMMENCEZ OU CONTINUEZ A PARLER TOUT SEUL
Oui je sais, on vous a souvent répété que parler tout seul était réservé au fou, aux personnes
dérangées mentalement… mais c’est tellement bon dans notre relation avec notre piano alors soyons
fou ! Ce que vous dites a beaucoup d’importance !
Lorsque vous vous entraînez avec votre instrument, dites à haute voix ce que vous faites. Par
exemple, annoncez l’accord que vous allez jouer. Ce genre de pratique permet à votre cerveau de
mémoriser plus facilement ce que vous faites, car vous l’obligez à anticiper, donc à penser à ce que
vous allez jouer tout en jouant déjà. Efficacité prouvée !
C’est un très bon exercice pour vous aider à apprendre et à mémoriser vos accords. Commencez avec
quelques accords en boucle ou vous pouvez également écrire une liste d’accords sans lien entre eux
et les énoncés avant de les jouer.
Inconsciemment, vous serez en mesure d’apprendre vos accords plus facilement.
ASTUCES N° 7 : FAITES UN SUPER MEGA CONCERT PRIVE… POUR UNE
OU DEUX PERSONNES
Si vous êtes cloitré dans votre chambre et que vous jouez toujours au casque en ayant des sueurs
froides à l’idée que quelqu’un vous entende jouer à votre instrument favori… c’est dommage pour
vous ! Il est temps d’attraper le piano par les cornes ! Jouer pour d’autres personnes ne signifie pas
qu’on recherche la gloire, la fierté ou l’approbation sociale. Cela vous permettra avant tout d’avoir
un retour en direct : regardez l’émerveillement des yeux de ceux qui vous écoutent, leurs bouches
laisser un doux filet de salive montrer la joie qu’elles ressentent pour vous…
La façon dont vous voyez l’émotion que vous transmettez vous aidera à améliorer votre jeu et
n’hésitez pas à recevoir le plus de critiques possibles (attention à ne garder que les critiques
constructives).
9
Jouer en public vous aidera à vaincre votre timidité et à améliorer la confiance que vous avez envers
vous. Ainsi vous ne vous focaliserez plus sur le regard des autres, mais uniquement sur votre plaisir.
Ne vous inquiétez pas votre plaisir se propagera automatiquement sur ceux qui vous écoute…
rappelez‐vous du joueur de piano qui s’extase en concert…
Plus vous aurez l’habitude de jouer pour d’autres personnes et plus vous aurez envie de leur montrer
vos nouvelles compétences et plus vous maîtriserez votre instrument. Vous serez tenté d’en
apprendre toujours plus et irrémédiablement vous progresserez sans cesse. C’est la soif
d’apprendre !
Par la suite obligez‐vous à jouer pour de plus en plus de personnes (le chat n’est pas compris). Votre
famille, vos amis, si vous n’en avez pas encore alors invitez vos voisins, votre boulanger… personne
est insensible à un concert gratuit ! Fixez‐vous comme objectif, chaque nouvelle session, de faire au
minimum le nombre de personnes que vous aviez à la session précédente +1.
Votre maison est trop petite ? Jouez en plein air ou jouez chez un ami ou pourquoi pas en plein air !
Osez tout !!!
ASTUCE N° 8 : PLANIFIEZ, FIXEZ VOUS DES OBJECTIFS
Pour progresser, fixez‐vous toujours des objectifs précis, c’est la clé ! Cela vous permettra de gagner
du temps lors de votre apprentissage, car vous saurez avant même d’avoir commencé ce que vous
devez faire aujourd’hui.
Au préalable, identifier les domaines de compétence que vous souhaitez améliorer au piano :
Rapidité de la main gauche et/ou de la main droite
Apprentissage des accords septièmes mineurs
Apprentissage d’un morceau dans plusieurs tonalités
Amélioration de l’oreille musicale
Apprentissage d’un nouveau rythme ou genre musical
Amélioration de l’harmonie, etc.
Listez tous les domaines qui vous intéressent dans un premier temps puis à l’aide d’un planning
mensuel ou hebdomadaire, en fonction de vos sessions de travail inscrivez chaque domaine en
fonction de leurs difficultés et temps d’apprentissage. Par exemple, pour apprendre les 12 accords
septièmes mineurs divisez‐les par groupes de 3 ou 4 accords.
Pour que cela ne soit pas contraignant, essayez‐le plus que possible de mélanger plusieurs domaines
au sein d’une même session.
10
Par exemple dans une session de travail vous allez travailler sur la rapidité de la main droite,
apprendre 3 accords diminués et travailler sur l’improvisation à l’aide d’un morceau ce qui fera
travailler votre oreille musicale.
En travaillant ainsi vous n’aurez plus l’impression de faire uniquement les mêmes choses. Finis le
découragement grâce à un apprentissage varié. L’exercice que vous aimez le moins sera compensé
par celui que vous aimez le plus.
Le fait de planifier ainsi vos objectifs sera également un bon indicateur de votre progression générale
et vous verrez ce qui pour vous est plus facile à apprendre et ce qui l’est moins.
ASTUCE N° 9 : ENREGISTREZ‐VOUS OU FILMEZ‐VOUS !
Nous disposons de nombreux outils pouvant améliorer notre productivité musicale : smartphone,
tablette, ordinateur, dictaphone numérique, etc.
Ainsi, il est beaucoup plus facile de se rendre compte de nos erreurs et de prendre conscience de ce
que nous avons à améliorer. On peut par exemple s’enregistrer ou se filmer pendant un concert pour
avoir son propre ressenti. Se filmer durant nos sessions de travail journalières peut nous aider à
mieux valoriser ce que nous avons appris et ce que nous devons revoir. Dès lors que vous vous
entraînez, essayez de vous enregistrer en audio puis réécoutez‐vous. Vous vous rappelez l’astuce de
l’écoute attentive ? Appliquez cela à vous. Vous découvrirez plus facilement ce qui peut être amélioré
et ce qui doit être corrigé.
Vous filmer permettra de voir les positions de vos doigts et votre jeu en général. Vous serez ainsi
votre propre spectateur ! Accessoirement, vous pouvez aussi apprécier votre position corporelle et
pourquoi ne pas la travailler pour conquérir votre public.
Osez partager vos vidéos ou audio avec votre entourage et voir ce qu’il en pense ? Ou bien envoyez‐
les à un ami musicien pour avoir des conseils pertinents en retours.
Tout ce qui vous aide à vous améliorer est primordial et vous aidera à voir votre progrès réel alors,
souriez, filmez‐vous et faites‐vous voir !
ASTUCE N° 10 : SOYEZ POLY… VARIEZ LE RYTHME
Dans la vie, on ne marche pas tout le temps. On prend le temps de se reposer ou parfois de courir…
oui notre vie est basée sur un rythme non constant. Même notre respiration ne se cantonne pas à un
rythme précis, mais ralenti ou accélère en fonction des activités plus ou moins excitantes que l’on
fait… Bon, ne nous égarons pas et revenons à la musique ! En musique, le rythme a besoin également
11
d’être varié. Nous pouvons nous aider pour cela de la durée des notes, appelée aussi valeur des
notes et des silences correspondants à des pauses.
La valeur des notes représentées par des noires, des croches, des blanches, etc. permet d’influer sur
le rythme et d’apporter une musicalité non rébarbative. Imaginer vous jouer pendant 5 minutes les
mêmes notes toutes les secondes à chaque mesure… waouh ! Effet garanti… mais peut‐être pas ce
que vous espériez… Non il est ESSENTIEL de varier votre jeu. Prenons par exemple une mesure de 4
temps sur laquelle on y met 4 noires (notes ou accords). Comment pouvons‐nous changer cela ? Hé
bien tout simplement en y mettant ce que l’on veut à condition que la mesure respecte le temps
donné au départ soit 4 temps. Si l’on vous donne un seau à remplir avec 4 pommes, vous pouvez soit
les laisser entières, les couper en 2, en couper 2 en 4 et laisser les 2 restantes entières... bon je ne
souhaite pas vous égarer... disons que les possibilités de varier le rythme sont très nombreuses !
Un autre exemple ? D’accord... euh... Prenons également une mesure de 4 temps. On peut y mettre 2
noires plus 1 blanche, ou bien 2 blanches, et pourquoi pas une belle grosse ronde ! On peut tout
envisager !
Noter bien que ce n’est pas parce que la mesure n’est que de 4 temps qu’elle doit contenir
uniquement 4 notes. Non ne vous limitez pas ! Au lieu d’une noire mettez par exemple 2 croches…
vous voyez il y a beaucoup de possibilités et c’est toutes cette richesse qui donne à la musique un
rythme différent, car en réalité la vitesse ou le rythme ne change pas.
Pour vous entraîner efficacement, n’hésitez pas à ralentir le tempo de votre chanson (ou du
métronome) pour vous aider à jouer le plus facilement possible puis augmentez le tempo pour jouer
de plus en plus rapidement.
Notez également qu’une chanson peut contenir plusieurs types de mesure 4/4, 3/4, etc. Oui, la
musique c’est magnifique, car tout est possible ! Nous verrons tout cela en détail sur blog‐piano.com
Les pauses et les silences, à l’image des valeurs des notes, peuvent être différenciés en plusieurs
catégories : les pauses (la demi‐pause, la pause) et les silences : le soupir, le demi‐soupir, le quart de
soupir… Ne vous inquiétez pas c’est facile : quand il y a une pause… on fait une pause ! Quand il y a
un silence… on fait silence ! En fait, il suffit de savoir combien de temps dure la pause ou le silence.
La demi‐pause dure 2 temps, la pause dure 4 temps, etc. on peut même faire la corrélation avec les
notes pour les retenir plus facilement : une pause à la même valeur qu’une ronde soit 4 temps. Le
soupir équivaut à une noire soit 1 temps.
Attention quand on arrive sur une pause on ne range pas ses mains dans son pantalon, non on utilise
cette pause pour préparer sa main à jouer le prochain accord ou la prochaine note : anticipation !
Saviez‐vous qu’un grand nombre de morceaux commence par un silence ? C’est le cas lorsque vous
entendez parfois des notes jouer en début de chansons. Vous avez l’impression que la mesure n’est
pas complète... mais si elle l’est. :‐)
12
Petite astuce pour vous aider à compter les valeurs des notes ou des pauses sur une mesure de 4
temps : Utilisez le mot « et ». Par exemple pour une mesure à 4 temps : 1 et 2 et 3 et 4. Le
découpage de votre mesure sera ainsi plus facile avant que cela ne devienne automatique pour votre
cerveau « grooveur ».
Maîtrisez ces notions, entraînez‐vous et vous apportez du caractère à votre jeu ! Votre musique ne
sera plus ennuyeuse grâce à la maîtrise et la modification du rythme. En jouant à « coté » du rythme
(légèrement avant ou après le rythme) vous donnerez plus de vie à vos musiques : nous sommes des
êtres humains et non pas des robots réglés comme du papier à musique n’est‐ce pas...
Sachez qu’il existe d’autres points concernant la longueur des notes telles que les liaisons, les points,
ou les contretemps (syncopes) etc. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à visiter blog‐piano.com.
ASTUCE N° 11 : SOYEZ EN HARMONIE AVEC VOUS‐MEME
Ô douce harmonie… trouvez l’harmonie avec soi‐même c’est quand même extra non !? Ne faire plus
qu’un… saviez‐vous qu’en musique s’il n’y avait pas d’harmonie on entendrait que des notes tristes
et seules les unes à la suite des autres… eh oui quand même ! Ce serait dommage d’avoir autant de
touches sur son piano et ne pas en appuyer sur plusieurs à la fois… surtout avec 10 doigts en notre
possession !
L’harmonie c’est quoi ? En musique, l’harmonie c’est de jouer plusieurs notes à la fois en simultané :
2,3, 5, 9 notes pourquoi pas 10 ! Mais attention aux oreilles, car tout dépend des notes choisies !
Nous avons déjà parlé d’harmonie lorsque nous avons évoqué les accords. Jouer un accord c’est
appuyer sur notre clavier sur plusieurs notes en même temps et il est essentiel de comprendre que
votre jeu sera défini par le type d’accord que vous utiliserez. Plus les accords seront complexes (basé
sur le nombre de notes et celles qui ont été choisies) et plus la sonorité de votre jeu sera riche.
Il est primordial de ne plus se cantonner à des accords simples du style « Do majeur ». Faite quand
même attention : comme dans tout domaine l’abus d’une seule et même chose n’est pas
recommandé ! Le secret est de toujours mixer, tester, gouter, mixer et encore tester à nouveau ! Il
faut mélanger tous vos ingrédients pour en tirer une recette digne de ce nom !
Pour bien vous entraîner, il faut savoir que l’intervalle est une notion obligatoire à connaitre. Oui,
mais c’est quoi l’intervalle ? Un intervalle est la distance qui sépare deux notes… et c’est grâce à elle
que vous pourrez choisir les notes permettant de construire vos accords.
L’intervalle se mesure par le nombre de tons et de demi‐tons compris entre les notes. Eh oui, il faut
encore compter… ou pas ! En effet si vous connaissez les notes qui composent votre gamme vous
pourrez vous repérer plus facilement. Avec de l’entraînement, vous savez l’astuce n° 1, cela
deviendra automatique pour vous !
13
Prenons par exemple l’accord de DO majeur. Il est composé de 3 notes : DO, MI et SOL. L’intervalle
de DO à MI (DO, RE, MI) a une distance de 3 notes et correspond à la tierce. Si on prend l’intervalle
de DO
à SOL (DO, RE, MI, FA, SOL) nous avons 5 notes donc une quinte, etc.
Astuce express ! Pour enrichir votre jeu, n’hésitez pas à jouer 2 notes en même temps à la main
droite au lieu d’une note. Cela changera grandement la couleur obtenue. Essayons… À la main
gauche faite l’accord de DO majeur puis à la main droite jouez dans un premier temps chaque
seconde les notes DO, RE, MI, FA.
Maintenant, rejouons à la main gauche l’accord de DO majeur, mais à la main droite jouez en même
temps, toujours sur une seconde, les notes DO+ MI, RE+FA, MI+SOL et FA+LA. Alors vous entendez la
différence ! Nous venons de jouer des tierces. Si vous mixez ce genre de jeu dans vos mélodies vous
voyez déjà les ravages excitants que cela peut créer… maintenant essayez à la main droite une tierce
puis une note comme suit : DO+ MI, RE, MI+SOL et FA. C’est ainsi que vous construirez votre jeu et
plus vous créer des combinaisons et plus votre créativité prendra le dessus et accessoirement vous
pourrez jouer n’importe quelle chanson de différentes manières… et surtout « à votre sauce
musicale » !
ASTUCE N° 12 : APPRENEZ OU MIEUX ENCORE, MAITRISEZ LES
TONALITES !
La tonalité… voyons… on va simplement dire que la tonalité est simplement un ensemble de notes
super compatibles entre elles permettant la construction des mélodies et des harmonies.
Avec la tonalité vous savez tout : quelle gamme utiliser dans le morceau, quels dièses ou quels
bémols utiliser, etc. À savoir qu’il existe autant de tonalités que de notes sans compter les tonalités
majeures ou mineures ! La tonalité peut changer l’atmosphère d’une chanson ou le sentiment qui
s’en dégage.
Alors j’en connais déjà qui diront : « pas besoin de connaitre toutes les tonalités, car on peut
transposer facilement maintenant… » hé bien non (tapotage sur vos doigts) ! Mauvaise idée !
Imaginez un jour, en voyant votre superbe talent, on vous invite à jouer chez des amis, ou dans un
bar, ou en plein milieu d’un centre commercial ! Génial non !? Oui superbement cool, car ils
réussissent à vous convaincre ! Vous vous installez devant ce superbe piano, redressez votre dos,
d’un œil affuté vous scrutez le piano et là vous vous apercevez qu’il n’existe pas de petit bouton
« transpose »… et là c’est le drame !
Bon d’accord mon exemple est un peu tiré par les cheveux, mais même en dehors de ce contexte
n’est‐ce pas plus gratifiant pour vous de jouer n’importe où sur votre piano ? Que diront vos touches
noires si vous ne jouez que sur la base de la gamme majeure de Do transposé ? Déception et ennui !
14
Le fait de vous efforcer de jouer dans toutes les tonalités vous obligera à être à l’aise dans n’importe
quelle situation : jouer sur un piano non transposable, modifier la tonalité du morceau (modulation)
à la volée (difficile d’appuyer sur un bouton transpose en plein jeu lorsque nos deux mains sont
occupées…), etc.
Vous verrez également que si vous essayez de jouer un même morceau dans deux tonalités
différentes vous n’aurez pas forcément le même jeu ou la même improvisation… oui votre jeu sera
dans bien des cas différents en fonction de la tonalité dans laquelle vous jouez…
Un petit mot sur la modulation… Si vous maîtrisez cette technique vous pourrez enrichir votre jeu et
surprendre vos auditeurs avec des accords « étrangers ». Technique très utilisé dans le jazz. Votre jeu
ouvrira ses horizons et cela vous apportera de nouvelles perspectives sonores.
Un autre petit mot : les altérations. Elles font varier également votre jeu en insérant des notes ou
accords qui n’appartiennent pas à la gamme dans laquelle vous jouez. On parle d’altérations
accidentelles. Par exemple dans la gamme de DO on peut avoir un… FA#. Pas d’inquiétude on verra
tout cela ensemble sur blog‐piano.com
Sachez qu’il est très important d’apprendre les tonalités et savoir les reconnaitre, vous pourrez ainsi
facilement savoir quelles notes jouer au bon moment et selon la gamme dans laquelle vous vous
trouvez.
ASTUCE N° 12 : MEUBLEZ VOTRE JEU
Comme nous l’avons vu précédemment pour séduire, impressionner ceux qui vous entourent ou
jouer comme un pro vous devez avoir un jeu évolutif et rempli de surprises à l’intérieur comme ces
fameux œufs aux chocolats ! Alors, n’hésitez pas à remplir l’espace sonore avec vos accords !
Saviez‐vous que si vous connaissez l’accord de SOL vous en connaissez déjà 2 autres. Oui, c’est une
bonne nouvelle ! En fait, il s’agit de renversement : vous pouvez jouer votre accord de SOL de
plusieurs façons :
1. SOL SI RE
2. RE SOL SI
3. SI RE SOL
Autre bonne nouvelle en modifiant votre accord avec un renversement il sonnera autrement… cool
non ! Votre jeu vient encore de prendre une nouvelle perspective ! Vous pensiez connaitre un accord,
mais au final vous en avez trois pour le prix d’un ! Fantastique !
Autre technique : adoptez une note supplémentaire… passez aux accords à 4 notes ! Un accord à 3
sons est composé généralement d’une fondamentale, d’une tierce et d’une quinte. L’accord à 4 sons
15
peut être un accord septième, un accord Sus, un accord 2e ou 9e, etc. Ne vous inquiétez pas c’est
plus facile à faire qu’à lire !
Nous avons les degrés de notre gamme majeure par exemple, prenons DO pour une compréhension
optimale.
DO RE MI FA SOL LA SI
1er degré 2e degré 3e degré 4e degré 5e degré 6e degré 7e degré
Fondamentale seconde Tierce quarte Quinte sixte septième
Si nous jouons l’accord de DO avec 3 sons nous avons DO (fondamentale), MI (tierce), et SOL
(quinte). Maintenant ajoutons la septième à savoir la note SI à notre accord et nous avons un DO
septième majeure !
N’hésitez pas utiliser dans votre jeu des accords septièmes (le 3e type d’accord le plus utilisé après les
accords majeurs et mineurs), mais également des accords Sus 4, des Sus2, des sixtes, des accords
augmentés ou diminués… meublez votre jeu pour jouer pro !
On verra sur blog‐piano.com comment meubler au mieux nos accords pour apporter richesse et
variété à notre jeu de pianiste. Que de bonnes choses en perspective !
ASTUCE N° 13 : EN ETE OU EN HIVER… HABILLEZ VOTRE MUSIQUE !
En complément de l’astuce précédente, vous pouvez trouver beaucoup de façons d’agrémenter
votre jeu en y appliquant des effets. On ne le répètera jamais assez pour que ça sonne pro il faut
donner à votre jeu une dimension. Il faut que ceux (ou celles...) qui vous écoutent soient suspendus à
vos notes du début jusqu’à la fin de votre musique. Votre musique doit être vivante et c’est ainsi
qu’elle sonnera vraiment professionnel.
16
Utiliser des nuances, c’est‐à‐dire jouer des notes écourtées, longues, en mettant l’accent sur une
note ou un accord en particulier, etc.
Pourquoi ne pas utiliser un glissando qui consiste à faire glisser vos doigts sur les touches, ou bien un
trille consistant à alterner rapidement 2 notes (notes généralement éloignées d’un ton ou d’un demi‐
ton) ou un trémolo (on alterne 2 notes rapidement, mais l’intervalle de celles‐ci sont supérieure à 1
ton).
Un effet très intéressant est appelé « ornement ». Il s’agit de jouer une note juste avant celle que
vous souhaitez jouer réellement. Par exemple pour jouer un SOL on va jouer avant cette note un FA#.
Cet effet apporte un petit quelque chose à votre jeu. Il faut savoir que ces notes n’ont pas de valeur
rythmique. Il faut les considérer comme des notes bonus qui ne font pas partie de la mesure. Ces
notes doivent se jouer très vite.
Sachez également que ces notes ornementales ne sont pas obligatoirement situées à proximité de la
note. Elles peuvent être séparées de plusieurs degrés (rappelez‐vous les intervalles).
Si vous n’utilisez pas de nuances, votre jeu risque d’être vite ennuyeux et ce serait dommage non
seulement pour vous, mais également pour ceux qui vous écoutent.
Vous pensez que les pros ne font pas d’erreurs… détrompez‐vous ! Ces erreurs sont tout simplement
masquées dans leur jeu. Vous aussi vous pouvez en faire de même en utilisant ces effets. Imaginons
qu’au lieu de jouer un Sol vous jouez un FA#... ce n’est pas grave vous transformez cette erreur en
trille et hop ni vu ni connu !
Jouez également sur le volume de vos notes, de vos accords… vous créerez de la dynamique dans
votre musique et apporterez une autre dimension musicale ! Soyez doux… faites chuchoter vos notes
ou au contraire faites les crier, mais attention aux voisins !
ASTUCE N° 14 : ÉCLATEZ‐VOUS !
Vous l’aurez compris il s’agit avant tout de vous amuser ! Si vous voulez jouer au piano, j’imagine que
ce n’est pas par obligation (enfin, je l’espère pour vous…), mais par envie ou par passion ! Le but pour
progresser est d’arriver à ressentir ce qu’il faut faire au bon moment. Ressentez votre musique !
Assurément, vous y arriverez avec de la pratique.
Si votre jeu est exceptionnel à la main droite alors, redoublez d’efforts pour améliorer votre jeu à la
main gauche. Si vous ne connaissez que quelques accords alors empêchez‐vous de les jouer et
obligez‐vous à jouer ces accords que vous redoutez terriblement. Oui vous savez, ceux avec
beaucoup de notes noires dedans…
17
N’hésitez pas à explorer d’autres domaines, d’autres sonorités, d’autres manières de jouer vos notes
ou vos accords. Faites des arpèges au lieu de plaquer l’accord puis inverser quelques mesures après.
Variez, variez et variez !
Votre but est de supprimer la monotonie de votre jeu et mettre à disposition une quantité
remarquable de jeux différents. Vous verrez au fur et à mesure de votre apprentissage que de
simples petites astuces permettent de faire sonner votre jeu en « mode pro ».
Si vous souhaitez en savoir plus sur toutes ces techniques, recevoir plein d’astuces pour créer de
nouveaux horizons musicaux alors, n’hésitez pas à consulter régulièrement le site blog‐piano.com
En plus, il sera certainement plus facile de comprendre certaines techniques et astuces en vidéos.
Attention ce n’est pas tout ! Comme vous le savez, j’ai créé ce blog pour partager ce que j’ai appris à
droite et à gauche, mais nous avons aussi besoin de vos astuces ! Vous êtes la bienvenue également
si vous souhaitez partager, et construire ensemble ce merveilleux monde musical piloté par notre
instrument favori.
Il me reste beaucoup de choses à découvrir et c’est avec un immense plaisir que j’aimerais apprendre
de vous également. N’ayez pas peur de partager, car il n’y a pas de petites choses… il n’y a que des
choses à partager.
Je tiens à vous féliciter d’avoir pris le temps de lire ce guide et merci !
J’espère vous retrouver tout de suite sur blog-piano pour lire vos commentaires, vos suggestions et
découvrir ce que vous avez à partager !
Ah oui une dernière chose… n’oubliez jamais que vous n’êtes pas nul ou faible : bannissez ces mots !
Il faut simplement prendre le temps de progresser, quel que soit votre niveau actuel… Sachez
également que vous en savez déjà beaucoup plus que d’innombrables personnes qui n’ont pas
encore pris le temps de débuter...
Bonne musique à vous et n’oubliez pas… éclatez‐vous, car en musique tout est possible !
Laurent MODESTINE.
blog‐piano.com
