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WWW.BUSINESSFRANCE.FR
Tableau de bord de l’attractivité
de la FranceÉDITION
2018
Tableau de bord de l’attractivité
de la France
Édition 2018
Sommaire
Les indicateurs de résultats 12
1.1 Investissements directs étrangers 141.2 Les investissements étrangers physiques 20
créateurs d’emploi1.3 Contribution des filiales étrangères 26
1.4 Compétences étrangères 28
Éditorial 06
Introduction 10
Chapitre01
4
Les déterminants de l’attractivité 30
2.1 Taille et dynamisme du marché 322.2 Éducation et capital humain 38
2.3 Recherche et innovation 442.4 Infrastructures 52
2.5 Environnement administratif 60 et réglementaire
2.6 Environnement financier 682.7 Coûts et fiscalité 74
2.8 Qualité de vie 842.9 Croissance verte 92
2.10 Perceptions des investisseurs 98 étrangers
Chapitre02
5
TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE. SOMMAIRE
PASCAL CAGNI Président du Conseil
d’administration de Business France et Ambassadeur délégué
aux investissements internationaux
Une attractivité comparée en forte
progression
6
ue valent l’économie et l’attractivité de la France comparées à celles de nos
principaux concurrents ? Quelles en sont les forces ? Les faiblesses ? Comment évoluent-elles ? C’est pour s’y retrouver que Business France a conçu ce Tableau de bord. Son objectif : mettre en regard les performances de la France avec celles de treize autres grands pays de l’OCDE. Pour ce qui concerne l’économie française, le défi de l’attractivité se situe, au vu de ces résultats, à un double niveau : contribuer à maintenir le rang de l’Europe vis-à-vis des autres régions développées du globe ; au sein de l’Union européenne et de la zone euro, demeurer un espace majeur de dynamisme économique et de stabilité politique.Les atouts et le dynamisme français se traduisent logiquement par la progression de notre attractivité. Une France courtisée par les talents et les investisseurs, résolument tournée vers l’excellence.Dans un contexte de montée du populisme, de protectionnisme et de repli des flux d’IDE mondiaux, la France apparaît comme une destination de référence pour les capitaux et talents étrangers. Elle enregistre une forte progression des flux d’IDE entrants (+39 % des flux) pour atteindre 44,2 Md d’euros et des investissements étrangers créateurs d’emploi (+16 %) recensés par Business France en 2017. La France continue d’occuper la première place en Europe pour l’accueil des projets industriels. L’excellence et la renommée
de notre système d’enseignement supérieur, comme la langue française, sont nos atouts pour attirer en France les étudiants étrangers. Avec plus de 240 000 étudiants accueillis, la France est le 4e pays mondial d’accueil des étudiants en mobilité internationale, derrière les États-Unis et le Royaume-Uni.L’image économique de la France s’améliore. L’attractivité perçue de la France se renforce, les mesures prises depuis quelques années par les pouvoirs publics pour renforcer l’attractivité semblant commencer à porter leurs fruits. Ainsi, la satisfaction des investisseurs étrangers augmente significativement, qu’elle soit mesurée par AmCham-Bain, EY ou par l’institut de sondage Kantar Public. Les enquêtes portant sur l’attractivité du site France plébiscitent la taille du marché intérieur, la qualité des infrastructures de communication et de transport, celle de la formation, la qualification des salariés, ainsi que l’innovation et la R&D, et la productivité du travail.Une attractivité comparée en forte progression. La France devient ainsi le 2e pays européen jugé le plus attractif derrière l’Allemagne et devant le Royaume-Uni. Les entreprises allemandes, indiennes et chinoises positionnent la France comme la 1re destination en Europe pour les investissements étrangers. Pour les investissements britanniques, plus du tiers des entreprises perçoive la France comme la destination européenne la plus attractive, en progression de +7 points. La solidité structurelle de la France
mise en exergue dans cette dernière édition s’accompagne d’un dynamisme entrepreneurial et créatif, encore trop souvent méconnu / nié par les plus grands acteurs économiques mondiaux. Les créations nettes d’entreprise sont bien supérieures à la moyenne européenne. La France est devenue une place de choix pour lancer sa startup, grâce à des formalités de création d’entreprise simplifiées et à un dense réseau d’incubateurs et d’accélérateurs présents aux quatre coins du territoire. Le plus grand campus de startups au monde, Station F, a ouvert ses portes à Paris cet été. L’écosystème « tech » français jouit désormais d’une forte reconnaissance internationale.
Aujourd’hui, les atouts de notre pays attestés par ses résultats concrets en termes d’accueil d’investissements directs étrangers, de dynamique entrepreneurial bénéficient d’une perception améliorée de la part des investisseurs et les faiseurs d’opinion étrangers. Il importe de faire évoluer positivement la perception de notre pays à l’étranger par une action continue et de promouvoir les atouts de notre économie.
C’est ce à quoi nous nous attachons résolument avec les équipes de Business France et dans mes fonctions d’Ambassadeur aux investissements internationaux avec le soutien complet de l’excellent réseau diplomatique français et de nombreux Français de l’étranger qui bénéficient avec ce rapport d’un vrai outil pour combattre les idées reçues et faire évoluer encore plus positivement l’image de la France.
Q
7
TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE. ÉDITORIAL
’attractivité des territoires et des économies, dans un contexte de beaucoup plus grande mobilité des
facteurs de production et tout particulièrement des capitaux, est un enjeu toujours plus crucial. Les gouvernements respectifs concentrent leurs efforts pour créer un environnement favorable au maintien ou à l’implantation d’établissements et à l’attraction de talents étrangers.
L’attractivité des territoires est une notion relative et les modalités d’internationalisation des firmes sont multiples. Certaines entreprises vont privilégier la qualité des infrastructures de transport et de communication, un environnement favorable à l’innovation technologique (personnel qualifié, avantages fiscaux, activités d’innovation) ; d’autres seront particulièrement sensibles au vivier de main-d’œuvre très qualifiée disponible, à une forte demande domestique ainsi qu’à un potentiel marchand élevé ; alors que des entreprises vont privilégier des coûts de production moindres ou l’accès à des ressources naturelles spécifiques.
Il n’existe pas de critères absolus permettant de définir un seuil à partir duquel un pays pourrait être considéré comme étant attractif, c’est pourquoi Business France réalise, depuis 9 ans, un diagnostic comparé de l’attractivité de l’économie française en comparant les performances de France avec celles de treize autres grands pays de l’OCDE sur 123 indicateurs surveillés.
Les équipes de Business France focalisent leurs travaux sur les déterminants essentiels de l’attractivité et présentent de façon concise et claire leurs principales données pour, d’une forêt de statistiques, donner des clés de lecture et de compréhension des avancées et de l’impact des réformes au bénéfice des entreprises.
De cette 9e édition, on retiendra trois grands enseignements.
Le premier : les atouts structurels de la France conservent, voire renforcent leur excellence. La qualité de nos infrastructures reste incontestée ; y contribue le taux élevé d’investissement public en France, supérieur en 2016 à celui du Royaume-Uni ou de l’Allemagne. Deux exemples : l’électricité est l’une des moins chères d’Europe, et à très faible intensité carbone ; l’aéroport Paris-Charles de Gaulle
est au premier rang européen pour le fret et au 2e pour le nombre de passagers.
Le deuxième : l’écosystème s’améliore avec un environnement réglementaire et administratif qui se modernise. Selon l’étude E-Government Survey 2018 des Nations unies, la France se classe à la 9e place mondiale de l’e-administration (5e place européenne), et à la 4e place de notre échantillon. La France est particulièrement efficace dans la qualité et l’accessibilité des services en ligne, dont elle occupe la 4e place mondiale.
Le troisième : l’avènement de la France comme nation favorisant l’accès au financement des entreprises. Sur les 3 premiers trimestres de l’année 2018, la France se place au 3e rang de l’échantillon en termes de montants levés (RU 5,1 Md€, Allemagne 3,1Md€, France 2,8 Md€) et 2e en termes de nombre d’opérations (RU 588, France 431, Suède 246, Allemagne 216). Au surplus, l’accès des PME et des TPE aux crédits de trésorerie s’améliore. Les encours de crédit aux entreprises sont globalement dynamiques en France. Selon l’enquête trimestrielle de la Banque de France auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France au 2e trimestre 2018, l’accès aux crédits de trésorerie se maintient à un niveau élevé pour les PME (87 % obtiennent le crédit demandé) et les TPE (73 %), soit le plus haut niveau mesuré depuis fin 2014.
Pour autant, certains observateurs insistent sur les nécessaires efforts à mener pour améliorer le coût du travail et le poids de la fiscalité sur les entreprises. Les réformes engagées depuis un an comme celle du code du travail, adoptée par ordonnances dès le 22 septembre 2017, et celle de la fiscalité, portée par la loi de finances pour 2018, ainsi que la loi PACTE visant en particulier à accroître les performances des TPE et PME, soulignent la dynamique de notre gouvernement. Ces réformes devraient, à moyen terme, contribuer à changer l’image de notre pays et à renforcer son attractivité. Les premières enquêtes d’opinion laissent penser que l’objectif est d’ores et déjà atteint. Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour le vérifier. Les résultats du Tableau de bord 2018 prouvent que nous sommes engagés sur la bonne voie avec une progression de la France sur 22 des indicateurs passés au crible. Bonne lecture !
8
CHRISTOPHE LECOURTIER Directeur général
de Business France
Les réformes engagées depuis un an… soulignent la dynamique de notre gouvernement.
Ces réformes devraient, à moyen terme, contribuer à changer l’image de notre pays
et à renforcer son attractivité.
9
TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE. ÉDITORIAL
IntroductionL’attractivité économique est définie comme
la capacité à attirer les activités nouvelles et les facteurs de production mobiles – capitaux,
travailleurs qualifiés – sur un territoire.L’attractivité économique d’un site est, de fait,
étroitement liée à sa compétitivité.Quelle que soit la dimension géographique,
un territoire qui n’est plus compétitif s’expose à des pertes de populations,
à des phénomènes de désinvestissement, à des délocalisations d’entreprises.
10
L’attractivité est devenue en quelques années un facteur clé du dynamisme des économies nationales et de leur intégration dans l’économie globalisée. L’enjeu est d’attirer les investissements étrangers créateurs d’emploi, acteurs majeurs de la dynamisation et de l’industrialisation des territoires. L’investissement direct étranger est considéré comme l’un des moteurs de la croissance économique qui, via les transferts de savoir-faire technolo-giques, renforcent la compétitivité et l’innovation des pays d’accueil. Attirer des talents étrangers (étudiants et main-d’œuvre) est un moyen de puiser dans le réservoir mondial de talents, d’enrichir les capacités d’enseignement, de favoriser le développement des systèmes de recherche et de production dans de nombreux pays. C’est la raison pour laquelle de nombreux gouvernements ont mis en place des politiques destinées à attirer les capitaux et talents étrangers.L’attractivité économique renvoie à une large gamme de déterminants macroéconomiques. En rassemblant un vaste ensemble de données économiques sans postuler un système d’agrégation, nous proposons un diagnostic objectif de l’attractivité du site France. Nous avons identifié les indicateurs clés que sont la taille des marchés, le capital humain, la recherche et l’innovation, les infrastruc-tures, l’environnement administratif et financier, le coût du capital et du travail (au sein desquels la fiscalité joue un rôle important), sans oublier la qualité de vie. Chaque thème est illustré à partir d’indicateurs spécifiques et compare la France à 13 pays de l’OCDE :
Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Suède, États-Unis et Japon. Ces pays ont un poids important dans les marchés des investissements internationaux et des compétences et/ou des relations économiques impor-tantes avec la France. La Pologne a été choisie pour intégrer la grande économie d’Europe centrale et orientale. Les performances relatives de ces 14 pays sont autant que possible comparées à la moyenne européenne. Pour certains indicateurs déterminants, une comparaison mondiale est proposée.La 9e édition du Tableau de bord de l’attractivité économique de la France confirme l’ouverture de notre économie au monde : la France au carrefour des investissements internationaux, l’une des trois économies européennes les plus attractives aux yeux des investis-seurs étrangers créateurs d’emploi, 1re destination européenne des investisse-ments industriels étrangers depuis 15 ans, 4e pays mondial d’accueil des étudiants en mobilité internationale.Le Tableau de bord révèle que la France peut compter sur ses forces que sont notamment la taille de son marché, son positionnement géogra-phique en Europe, la vitalité de sa démographie, la qualité de l’enseigne-ment supérieur, la productivité de la main-d’œuvre, l’excellence des infrastructures, un environnement entrepreneurial dynamique, ou encore la qualité du cadre de vie.Enfin, il confirme également la nécessité de regagner du terrain dans un environnement concurrentiel en matière de droit du travail et de fiscalité.
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TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE. INTRODUCTION
Chapitre01
Les indicateurs de résultats
12
Investissements directs étrangers
14
Investissements étrangers physiques
créateurs d’emploi 20
Contribution des filiales étrangères
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Compétences étrangères
28
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TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE. LES INDICATEURS DE RÉSULTATS
1.1 Investissementsdirects étrangers
Les flux mondiaux d’investissements directs étrangers (IDE) enregistrent un recul de 23 % en 2017 pour atteindre 1 430 milliards de dollars (Md$).Bien que les flux d’IDE à destination des pays développés enregistrent une baisse de 59 %, ils restent pour la 3e année consécutive les premiers pays récipiendaires des flux d’IDE mondiaux. Les investissements étrangers en France ont sensiblement augmenté en 2017, plus fortement que chez nos principaux partenaires commerciaux, bénéficiant notamment du dynamisme des investissements en provenance des États-Unis et du Royaume-Uni. La France reste le pays européen qui attire le plus grand volume d’investissements industriels.
Selon les données présentées par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), les flux mondiaux d’IDE se sont élevés en 2017 à +1 430 Md$, contre +1 867 Md$ en 2016.
Les flux d’IDE dans le monde, en recul de 23 %, sont principalement à destination des économies développées (712 Md$, soit 59 % des flux mondiaux). Alors que l’Union européenne a bénéficié de plus de 300 Md$ d’IDE entrants en 2017, les États-Unis restent le principal pays d’accueil pour les investissements étrangers, malgré un net recul par rapport à l’année 2016 (275 Md$, contre 457 Md$). Les flux d’IDE à destination des pays développés se sont nettement contractés en 2017 (712 Md$, contre 1 133 Md$ en 2016) en raison notamment de la chute des flux d’IDE entrants au Royaume-Uni. Dans le contexte actuel de fortes incertitudes liées au Brexit, le solde des flux entrants sur l’année y est quasiment nul, alors qu’il s’élevait à près de 200 Md$ en 2016.
Les flux à destination des pays en développement sont restés stables en 2017, représentant un solde positif de 670 Md$. Alors que son solde s’est stabilisé aux alentours de 135 Md$, la Chine est désormais le 2e pays d’accueil des IDE dans le monde (à la place du Royaume-Uni).
Les flux d’IDE à destination du Brésil se maintiennent également à un niveau élevé (62 Md$), alors que l’Inde fait face à une légère diminution de son flux d’IDE entrants (39 Md$, contre 45 Md$ en 2016). Les flux d’IDE entrants en France se sont élevés en 2017 à 49 Md$, soit une augmentation record depuis 10 ans.La France est le 7e pays ayant bénéficié du plus grand volume de flux d’IDE en 2017 (alors qu’elle occupait le 17e rang en 2016), et le 2e en Europe, juste derrière les Pays-Bas et devant l’Autriche et l’Allemagne.Le stock mondial d’IDE représente 31 500 Md$ en 2017, en augmentation de 14 % par rapport à 2016. Il s’élève à 20 000 Md$ dans les pays développés, dont 9 000 Md$ au sein de l’Union européenne et 7 800 Md$ aux États-Unis. Le stock d’IDE dans les pays émergents représente environ 10 000 Md$, en augmentation de 12 % par rapport à l’année 2016. La Chine et Hong Kong accueillent à eux deux près de 3,5 Md$ d’IDE entrants.Le stock d’IDE entrants en France s’élève à 875 Md$ en 2017. Il a ainsi augmenté à un niveau nettement plus dynamique que chez ses principaux pays partenaires (+24 % en France contre +19 % aux États-Unis, +18 % en Allemagne, +6 % au Royaume-Uni, etc.), et près de deux fois plus vite que la moyenne des pays de l’Union européenne. La France accueille le 11e stock d’IDE dans le monde, un rang stable depuis 2013, et le 5e au sein de l’Union européenne.Les principaux pays pourvoyeurs de flux d’IDE en 2017 sont les États-Unis (342 Md$, contre 280 Md$ en 2016), le Japon (16 Md$, contre 145 Md$ en 2016) et la Chine (124 Md$, contre 196 Md$ en 2016 en raison de la mise en place de politiques restrictives suite aux importantes sorties de capitaux observées en 2015). En termes de stock, les États-Unis (7 800 Md$), Hong Kong (1 800 Md$) et l’Allemagne (1 600 Md$) sont les principaux émetteurs d’IDE dans le monde. Les flux d’IDE sortants de France se sont élevés à 58 Md$ en 2017, contre 63 Md$ en 2016. Le stock d’IDE français à l’étranger s’élève lui à 1 450 Md$ en 2017, soit une hausse de 13 % par rapport à 2016. La France est ainsi le 9e fournisseur d’IDE dans le monde sur l’année 2017, en termes de stock.
14
Source : CNUCED, 2018
Source : CNUCED, 2018
Fig 2. FLUX ENTRANTS D’IDE, 2017 PRINCIPAUX PAYS D’ACCUEIL (TOP 20) - EN MD$
Fig 4. FLUX D’IDE SORTANTS, 2017 PRINCIPAUX PAYS D’ACCUEIL (TOP 20) - EN MD$
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Graph1. Flux d'investissements directs étrangers entrants (1995-2017)
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Graph 6. Flux d'IDE entrants en France
Graph 9. Contribution des filiales étrangères à l'emploi (2015)
Graph 10 Contribution des filiales étrangères à la R&D (2015)
Graph 11 Taux de détention par les non-résidents du CAC 40
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Graph 2. Flux entrants d'investissements étrangers directs (2017)
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Graph 4. Flux d'IDE sortants (2017)
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Graph 12. Top 20. Nombre d'étudiants en mobilité internationale par pays d'accueil
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Graph 13. Part des etudiant en mobolité internationnale ds l’enseignement superieur
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Graph 8. Contribution des filiales étrangères à la valeur ajoutée (2015)
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Graph1. Flux d'investissements directs étrangers entrants (1995-2017)
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Graph 6. Flux d'IDE entrants en France
Graph 9. Contribution des filiales étrangères à l'emploi (2015)
Graph 10 Contribution des filiales étrangères à la R&D (2015)
Graph 11 Taux de détention par les non-résidents du CAC 40
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2016 20172015*
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Graph 2. Flux entrants d'investissements étrangers directs (2017)
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Graph 5. Stock d'IDE sortants (2017)
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Source : CNUCED, 2018
Fig 3. STOCK D’IDE ENTRANTS, 2017 PRINCIPAUX PAYS D’ACCUEIL ( (TOP 20) - EN MD$
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Graph1. Flux d'investissements directs étrangers entrants (1995-2017)
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Graph 6. Flux d'IDE entrants en France
Graph 9. Contribution des filiales étrangères à l'emploi (2015)
Graph 10 Contribution des filiales étrangères à la R&D (2015)
Graph 11 Taux de détention par les non-résidents du CAC 40
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2016 20172015*
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Graph 5. Stock d'IDE sortants (2017)
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Graph 8. Contribution des filiales étrangères à la valeur ajoutée (2015)
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Source : CNUCED, 2018
Fig 5. STOCK D’IDE SORTANTS, 2017 PRINCIPAUX PAYS D’ACCUEIL (TOP 20) - EN MD$
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Graph1. Flux d'investissements directs étrangers entrants (1995-2017)
Chap 1
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Graph 6. Flux d'IDE entrants en France
Graph 9. Contribution des filiales étrangères à l'emploi (2015)
Graph 10 Contribution des filiales étrangères à la R&D (2015)
Graph 11 Taux de détention par les non-résidents du CAC 40
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2016 20172015*
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Source : CNUCED, 2018
Fig 1. FLUX ENTRANTS D’IDE, ANNUEL, 1995-2017 - EN MD$
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Graph1. Flux d'investissements directs étrangers entrants (1995-2017)
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Graph 6. Flux d'IDE entrants en France
Graph 9. Contribution des filiales étrangères à l'emploi (2015)
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Graph 11 Taux de détention par les non-résidents du CAC 40
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Graph 5. Stock d'IDE sortants (2017)
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TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE. LES INDICATEURS DE RÉSULTATS
* Données actualisées - Source : Banque de France, 2018
Fig 6. FLUX D’IDE ENTRANTS EN FRANCE - EN MD€
Capital social y compris immobilier Bénéfices réinvestis Prêts intra-groupe et crédits commerciaux Total
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Graph1. Flux d'investissements directs étrangers entrants (1995-2017)
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Graph 6. Flux d'IDE entrants en France
Graph 9. Contribution des filiales étrangères à l'emploi (2015)
Graph 10 Contribution des filiales étrangères à la R&D (2015)
Graph 11 Taux de détention par les non-résidents du CAC 40
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2016 20172015*
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agroalimentaire
production
Graph 8. Contribution des filiales étrangères à la valeur ajoutée (2015)
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7 799
Source : Banque de France, 2018
Fig 7. LES FLUX D’IDE ÉTRANGERS EN FRANCE - EN MD€
2015 2016 2017
Les flux d’IDE totaux 42,3 31,8 444,2,2
Capital social 28,6 27,2 28,9
Bénéfices réinvestis 6,8 7,9 6,5
Autres opérations(prêts intra-groupe) 6,9 -3,3 8,7
Selon les données présentées par la Banque de France, le solde des flux d’investissements étrangers entrants en France s’est élevé à +44,2 Md€ en 2017, contre +31,8 Md€ en 2016, soit un niveau record depuis 10 ans. Les flux d’IDE provenant du Royaume-Uni se sont élevés à +17,8 Md€ (contre seulement +1,9 Md€ en 2016), avec une augmentation particulièrement marquée dans les secteurs automobile, immobilier et financier. Les principaux pourvoyeurs de flux d’investissements sont ensuite les Pays-Bas (+7,3 Md€, avec notamment le rachat du volailler Duc par Plukon
Food) et les États-Unis (+7,1 Md€, avec notamment l’implantation d’un site de production de pales d’éolienne à Cherbourg par General Electric). La Finlande, qui était le principal investisseur en flux en France en 2016 en raison de l’acquisition d’Alcatel-Lucent par Nokia, retrouve un rang plus conforme à nos relations bilatérales (3,4 Md€, contre 12,4 Md€ en 2016).Par ailleurs, le montant des investissements en capital social (y compris les investissements immobiliers) a progressé pour atteindre +28,9 Md€ en 2017.
Ce montant s’explique par plusieurs opérations majeures de fusions-acquisitions comptabilisées en 2017 (ex : rachat par le groupe allemand Boehringer Ingelheim de Merial, la filiale santé animale du groupe Sanofi, pour plus de 11 Md€). Les bénéfices réinvestis s’élèvent en revanche à +6,5 Md€, contre +7,9 Md€ en 2016. Enfin, les prêts intra-groupes (flux de prêts internes entre filiales appartenant à la même maison mère) présentent un solde positif en 2017 de +8,7 Md€, contre un solde négatif de -3,3 Md€ en 2016.
Flux d’investissements directs étrangers, Banque de France
16
Le stock d’IDE en France s’élève en 2017 à 729 Md€, en augmentation de 9 % par rapport à l’année précédente – et en accélération par rapport à une moyenne annuelle d’environ 7 % sur les 5 dernières années. Au niveau sectoriel, le stock d’IDE dans les industries manufacturières a augmenté de 16 % en 2017. Avec un total de 195 Md€ (27 % du stock entrant total), la France est le pays qui attire le plus grand volume d’investissements industriels en Europe. Pour leur part, les activités financières et immobilières, qui attirent à elles deux plus de 50 % du stock d’IDE
en France, ont vu leurs investissements s’accroître de 6 % sur l’année. Les stocks d’IDE dans les activités scientifiques et techniques et dans la construction ont augmenté de 3 %, dans les activités commerciales, de 10 %. S’agissant des investissements directs français à l’étranger, le stock est estimé à près de 1 200 Md€ fin 2017, un niveau stable par rapport à 2016. La zone euro concentre 45 % du stock français d’investissements à l’étranger contre 20 % pour l’Amérique du Nord, les États-Unis étant toujours le 1er pays destinataire des IDE français, avec
210 Md€. En termes de flux, le solde des investissements français à l’étranger s’est élevé à 51 Md€, contre 57 Md€ en 2016. Ce recul s’explique notamment par le solde négatif enregistré avec la Belgique (-10 Md€ alors qu’il était de +9 Md€ en 2016), le Qatar (-1,5 Md€) et la Chine (-0,9 Md€). Les États-Unis restent le principal pays destinataire de flux d’IDE français (14,3 Md€, après 15,4 Md€ en 2016), suivis du Luxembourg (+10,1 Md€) et de l’Allemagne (+8,6 Md€).
Méthodologie DÉFINITION DES FLUX D’INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS
Les statistiques de flux et de stocks d’investissements directs au niveau mondial sont collectées par la Cnuced, et par le Fonds monétaire international (FMI) s’agissant des stocks, auprès des banques centrales, des instituts statistiques ou des autorités nationales. Au niveau méthodologique, la Cnuced s’appuie sur les recommandations de la 6e édition du Manuel de la balance des paiements du FMI. Cependant, on observe des écarts entre les données fournies par les deux organismes, qui se justifient par des différences dans les critères de présentation retenus – devise, année de base, etc.L’investissement direct est établi dès lors qu’une entreprise ou un particulier (l’investisseur) détient au moins 10 % des droits de vote lors des assemblées générales d’une entreprise (considérée alors comme l’entreprise investie) ou, à défaut, 10 % du capital social. L’ensemble des opérations financières entre les deux entreprises est alors enregistré en investissements directs et est présenté dans le compte financier de la balance des paiements.
FIABILITÉ DES DONNÉES
- Les flux d’IDE regroupent des opérations de nature très différentes, qui ne peuvent être interprétées de manière satisfaisante au niveau agrégé comme le fait la Cnuced : les créations d’entreprise et acquisitions de capital, les investissements immobiliers (fondus au sein du poste « capital social ») et les prêts intra-groupes. Ainsi, la Banque de France souligne que la hausse des flux d’IDE observée ces dernières années résulte notamment des prêts intra-groupes, rendant difficile l’interprétation des statistiques d’investissements directs au niveau agrégé.
- Les flux d’IDE sont fortement volatils et soumis à des révisions. De très fortes révisions d’une année sur l’autre peuvent conduire à modifier substantiellement les évolutions et les classements des pays.
Compte tenu de ces limites méthodologiques, il est indispensable de coupler l’étude des flux et des stocks d’IDE avec une approche plus micro, ou par firmes, afin d’étudier la nature des différents projets d’investissement observés. Le rapport annuel de Business France essaye ainsi de dérouler cette approche (étude d’impact en termes d’emploi, de valeur ajoutée, de R&D, etc.).
17
TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE. LES INDICATEURS DE RÉSULTATS
Une réforme du marché du travail permettant aux entreprises de s’adapter plus rapidement aux mutations économiques et aux plus fragiles, d’accéder à l’emploi
Réforme du dialogue social et du code du travail. Celle-ci comprend trois volets principaux :1 / Une nouvelle articulation de l’accord d’entreprise et de l’accord de branche est mise en œuvre pour garantir un élargissement sécurisé du champ de la négociation collective et pour permettre des accords au plus près du terrain.
2/ Le dialogue économique et social est simplifié et renforcé, notamment grâce à la fusion des différentes instances représentatives du personnel et à la restructuration des branches professionnelles.
3/ Les règles régissant les relations de travail sont désormais plus prévisibles et plus sécurisantes avec, en particulier, la mise en place d’un plancher et d’un plafond pour les indemnités prud’homales, le raccourcissement des délais de recours aux prud’hommes, l’encouragement du recours à la conciliation employeur-employé, la redéfinition du périmètre d’appréciation de la cause de licenciement pour motif économique et la facilitation des restructurations d’entreprise par les « ruptures conventionnelles collectives ».
Réforme de l’assurance-chômage. Celle-ci sera désormais étendue aux salariés démissionnaires et
aux indépendants, en contrepartie d’un meilleur contrôle de la recherche d’emploi. En sécurisant les transitions professionnelles d’un statut à l’autre, cette réforme facilitera la mobilité des actifs vers les emplois de qualité et incitera à la prise de risque inhérente à l’entrepreneuriat.
Réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage,dont le projet de loi sera présenté en 2018.
Baisse de l’impôt sur les sociétés de 33,3 % à 25 % en 2022, avec une première baisse dès 2018.
L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) remplace l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui est supprimé.
Création d’un prélèvement forfaitaire unique à 30 % sur les revenus du capital.
Bascule cotisations salariales/CSG qui viendra stimuler l’emploi en permettant une baisse de la taxation agrégée du facteur travail.
Transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)en allègement pérenne de cotisations patronales dès 2019 pour inciter davantage à l’embauche.
Une réforme fiscale en faveur de la compétitivité, de l’investissement et de l’emploi
18
Plan d’action en faveur de la croissance et de la transformation des entreprises (PACTE). Le projet de loi a été présenté en conseil des ministres le 18 juin 2018. Il vise à lever les freins à la croissance des entreprises tout en repensant
le rôle de l’entreprise dans la société. Il s’agit d’un enjeu majeur pour renforcer le tissu productif et renforcer l’attractivité du territoire.
Grand plan d’investissement de 57 Md€ déployé sur 5 ans afin de rehausser notre potentiel de croissance.
Il visera à accélérer la transition écologique, édifier une société de compétence, ancrer la compétitivité sur l’innovation et construire l’État de l’âge numérique.
Constitution d’un fonds de 10 Md€ en faveur de l’industrie et de l’innovation. Il ciblera en particulier l’innovation de rupture.
Une transformation de notre appareil productif et un investissement dans la croissance de demain
Instauration d’un droit à l’erreur pour les entrepreneurs de bonne foi dans leurs relations avec l’administration.
Simplification du cadre réglementaire grâce à la règle du « one in, two out »1,
en proscrivant la transposition de normes au-delà des exigences minimales des directives européennes correspondantes (circulaire du 26 juillet 2017).
Agenda d’attractivité de la place financière parisiennedans le cadre du Brexit pour rendre notre écosystème de financement
encore plus performant : abrogation du taux majoré à 20 % fixé sur la 4e tranche de la taxe sur les salaires ; ouverture de nouveaux lycées internationaux et de nouvelles classes bilingues afin de faciliter l’installation des cadres souhaitant s’installer à Paris.
Une simplification accruede l’environnement des affaires
1 Toute nouvelle norme réglementaire doit être compensée par la suppression ou la simplification d’au moins deux normes existantes dans le même champ d’intervention.
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TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE. LES INDICATEURS DE RÉSULTATS
L’attractivité d’une économie doit également s’apprécier au travers des investissements étrangers productifs créateurs d’emplois (nouveaux sites de production ou de services) et des extensions d’activité. Chaque année, selon le Rapport sur l’internationalisation de l’économie française 2017 produit par Business France, les investissements étrangers en France permettraient de créer ou de sauvegarder environ 30 000 emplois en moyenne, ce qui positionne la France, avec le Royaume-Uni et l’Allemagne, parmi les pays européens les plus attractifs pour les investissements étrangers créateurs d’emploi.
La dynamique des décisions d’implantation des firmes multinationales en Europe s’est maintenue en 2017 et a progressé de 12 % par rapport à 2016.
Selon l’Observatoire Europe élaboré par Business France, la France a accueilli 19 % des investissements étrangers créateurs d’emploi qui ont été recensés en Europe. Viennent ensuite respectivement le Royaume-Uni et l’Allemagne avec 16 % et 13 % des investissements.
Les États-Unis sont le 1er pays investisseur en Europe avec 26 % des investissements recensés. Vient ensuite l’Allemagne avec 12 % des projets. La France, avec 7 % des projets, est le 4e pays investisseur en Europe, après le Royaume-Uni.
1.2Investissements étrangers physiques créateurs d’emploi
Source : Observatoire Europe,Business France
19,2 %
16,1 %
4,6 %
0,6 %
1 %
3,4 %
3,8 %
2,4 %
2,1 %
1,2 %
1,1 %
2,3 % 7,8 %
2,1 %
5,1 %
13,3 %
ROYAUME-UNI
ESPAGNE
ITALIE
ALLEMAGNE
SUISSE
SUÈDE
0,6 %
NORVÈGEFINLANDE
HONGRIEROUMANIE
BULGARIE
SLOVAQUIE
REPUBLIQUETCHEQUE
LITUANIEDANEMARK
AUTRICHE
PORTUGAL
IRLANDE
FRANCE
POLOGNE
1,2 %
1,6 %
2,3 %
4,7 %
0,6 %
BELGIQUE
PAYS-BAS
LUXEMBOURG
1,3 %
FIG 8. RÉPARTITION DES DÉCISIONS D’IMPLANTATION EN EUROPE (2017)
20
2017, la meilleure année depuis 10 ans, +16 % des décisions d’investissement
Selon le bilan de l’investissement étranger en France réalisé par Business France, 1 298 décisions d’investissement ont été recensées en 2017, soit une hausse de 16 % par rapport à 2016 (1 117 en 2016), permettant la création ou le maintien de 33 489 emplois. En moyenne, 25 décisions d’investissement ont été recensées chaque semaine en France l’année dernière. 412 nouvelles entreprises ont décidé de choisir la France pour y développer leurs activités, soit 32 % des projets enregistrés.
Les emplois créés et maintenus ont connu une augmentation de 11 % : les emplois créés ont enregistré une hausse de 6 % pour atteindre 26 399 emplois, et les emplois maintenus, une hausse de 34 % pour atteindre 7 090 emplois.
Les entreprises étrangères privilégient les activités de production. Le nombre des investissements dans les activités industrielles s’établit à 343 décisions en 2017, soit 26 %
de l’ensemble des investissements. La fonction production est la première contributrice en termes de créations d’emploi avec 16 213 emplois en 2017, soit 48 % de l’emploi total. Les emplois associés aux investissements dans les activités de production ont fortement progressé (+44 %), ce qui se traduit par une hausse de la taille moyenne des projets (47 emplois par décision d’investissement). À titre d’exemple, mentionnons le groupe suédois Volvo qui conforte ses sites de production en France et a annoncé la création de plus de 160 empl