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    mai 2015 

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

    Sommaire

    Présentation générale  .......................................................................................................................... 1 

    1-  Secteur agricole  .................................................................................................................................. 2 

    2- Secteur des pêches maritimes  ................................................................................................... 3 

    3- Secteur des mines  ............................................................................................................................. 4 

    4- Secteur de l’eau  .................................................................................................................................. 5 

    5- Secteur de l’énergie  ......................................................................................................................... 6 

    6-  Secteur de l’industrie  ................................................................................................................... 7 

    7-  Secteur de l'artisanat  ..................................................................................................................... 9 

    8-  Secteur du bâtiment et travaux publics .............................................................................. 10 

    9-  Secteur des transports  ................................................................................................................... 11 

    10- 

    Secteur du tourisme  ...................................................................................................................... 12 

    11- Secteur des télécommunications............................................................................................ 13 

    12-  Secteur des assurances  ............................................................................................................... 14 

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

    Présentation générale

    Dans un contexte mondial en pleine reconfiguration, le Maroc fait face au défi majeur d’accélérer son

    processus de transformation structurelle et son insertion dans les chaînes de valeur qui refaçonnent la

    physionomie du commerce international et les spécialisations sectorielles mondiales avec un

    recentrage de plus en plus marqué autour de grandes zones émergentes.

    L’impulsion d’une véritable transformation structurelle de notre modèle de développement passe,

    inéluctablement, par le développement d’un tissu productif compétitif et créateur de richesses et

    d’emplois décents. En effet, l’analy se rétrospective de la contribution des différentes branches

    d’activité à la dynamique de croissance et de l’emploi qualifié dénote clairement des gaps qui restent à

    rattraper en termes de modernisation de notre base productive. Dans ce sens, les différentes

    stratégies lancées au cours de ces dernières années ont permis, certes, d’impulser une nouvelle

    dynamique dans des secteurs stratégiques à l’instar de l’agriculture et de l’industrie, mais il n’en

    demeure pas moins que des défis majeurs restent à relever, notamment, en termes de montée en

    chaîne de valeur, de valorisation/commercialisation, de formation et de logistique, afin de tirer profit

    des opportunités qui s’offrent sur le plan national, régional et international et de parer aux risques

    inhérents à la recrudescence de la concurrence aussi bien sur le marché intérieur qu’extérieur.  

    En outre, l’économie marocaine s’est inscrite dans un processus de tertiarisation avec une part dansla valeur ajoutée globale de 55%, en gain de 2,8 points par rapport aux années 80. En effet, les

    stratégies couvrant les secteurs des services et d’appui sont appelées à consolider leur rôle central

    dans la création de richesse et d’emploi et dans l’accompagnement du processus de transformation

    structurelle du tissu productif moyennant une plus ample complémentarité entre ces deux pans de

    l’économie. 

    La présentation de ce tableau de bord est conçue de manière à faire ressortir les mutations

    structurelles de l’économie marocaine depuis 2000. Les graphiques et tableaux réunis dans ce

    document permettent de retracer l'essentiel des tendances sectorielles de l’économie marocaine.  

    Les thèmes suivants : la contribution sectorielle à la croissance économique, le secteur agricole, lesecteur des mines, le secteur de l’énergie et de l’eau, le secteur de l’industrie, le secteur du bâtiment, le

    secteur des transports, le secteur du tourisme, le secteur des postes et télécommunications et le

    secteur des assurances seront successivement abordés.

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

    1-  Secteur agricole

    La politique agricole marocaine a été marquée par la mise en œuvre à partir de 2008, sur Hautes

    Instructions Royales, du Plan Maroc Vert qui vient consacrer la place importante et le rôle primordial

    du secteur agricole dans le développement économique et social du pays.

    En vue de réaliser ses objectifs de restructuration et de modernisation de l’agriculture marocaine, le

    PMV a déployé des efforts d’investissements conséquents. Ainsi, les fonds mobilisés, qu’ils   soient

    publics ou privés, se sont consolidés entre 2008 et 2013, passant de près de 7,4 à environ 13,8

    milliards de dirhams en 2013. Cette dynamique, impulsée par l’investissement public, a engendrédans son sillage aussi bien un renforcement des investissements privés qu’une diversification des

    sources de financement, dont, notamment, les investissements directs étrangers (IDE) qui ont été

    multipliés par près de 10 fois sur la même période.

    Cet élan positif de financement a commencé à produire des effets tangibles sur les performances du

    secteur. En effet, sur les cinq dernières années (2008-2013), le taux de croissance du secteur agricole

    a oscillé autour d’une moyenne de 9,3% contre 4,3% pour l’économie nationale. 

    En outre, les efforts déployés ont permis d’améliorer la production des diverses filières   agricoles

    grâce, notamment, au dynamisme des professionnels et au soutien de l’Etat dans le cadre du Fonds

    de Développement Agricole. Ainsi, les productions en volume des principales filières végétales ont

    connu un essor considérable à l’instar de la filière agrumicole (+77,7% entre 2008 et 2014, soit la  

    réalisation de 75,9% de l’objectif de 2020) et oléicole (+105,1% entre 2008 et 2014, soit 62,8% de

    l’objectif de 2020). De même, les filières animales ont connu une croissance notable à la faveur,  

    notamment, du programme d’amélioration génétique qui a permis d’augmenter le poids moyen du

    bétail de près de 20%. En termes de production animale, les résultats ont été généralement

    favorables, en particulier pour les filières laitière, de viandes rouges et avicole avec des taux de

    croissance respectifs de la production de 27,8%, de 29,3% et de 14,3% entre 2008 et 2014, soit des

    taux de réalisation des objectifs de 2020 de 46%, de 80,1% et de 62,2% respectivement.

    D’un autre côté, et s’agissant de la gestion des ressources en eau, des actions structurantes ont été

    renforcées, notamment dans le cadre du Programme National d’Economie d’Eau d’Irrigation (PNEEI) permettant de presque doubler la superficie équipée en systèmes d’irrigation localisée

    (goutte-à-goutte) sur la période 208-2013 en passant de 186.000 à 363.000 hectares, représentant

    25% de la superficie totale irriguée du pays et près de 66% de l’objectif du PMV à l’horizon 2020. Par

    ailleurs, il a été procédé à l'extension de l'irrigation sur une superficie de près de 155.000 ha associée

    aux barrages réalisés ou en cours de réalisation permettant de valoriser près de 1 milliard de m 3.

    Le secteur primaire joue un important rôle économique, social et environnemental dans notre

    pays. Il a représenté près de 15,5% du total des valeurs ajoutées aux prix courants durant la

    période 2008-2013, 14,4% pour l’agriculture et 1,1% pour la pêche. Il a contribué pour 1,3 pointà la croissance réelle du PIB (4,1%) sur la même période et emploie plus de 4 millions de

    personnes, soit 39,3% de la population active occupée.

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    Par ailleurs, le PMV a intégré le développement de l’agriculture solidaire au centre de sa vision  

    stratégique dans l’objectif d’assurer la stabilité et l’amélioration du revenu de cette catégorie. Pour

    cela, des ressources conséquentes ont été mobilisées, visant, notamment, le renforcement de la

    production et la facilitation de l’accès aux marchés. Dans ce cadre, le total des projets réalisés depuis

    le lancement du PMV atteindra, à fin 2014, 492 projets de l’agriculture solidaire représentant près de90% des objectifs du pilier II, avec des investissements publics de près de 13,3 milliards de dirhams

    au profit de 720.000 bénéficiaires. A noter que le progrès effectif de ces projets a permis de réaliser

    une amélioration nette du revenu annuel des bénéficiaires estimée à près de 5.000 dirhams.

    S’agissant de la commercialisation des produits agricoles, le Maroc œuvre, dans le cadre du PMV,

    pour le renforcement de la compétitivité de ses produits agricoles en vue de consolider les

    performances importantes réalisées, en particulier, pour les filières de la tomate (6,8% de part de

    marché mondial en 2012) et des conserves d'olive (7,6%). De même, l’accent est davantage mis sur la

    diversification en termes de produits et de débouchés des exportations agroalimentaires nationaux

    dans l’objectif de réduire leur double concentration : trois segments seulement (agrumes, tomates et

    légumes frais ou congelés) cumulent en moyenne 78% de ces exportations et un seul marché (UE)s’en accapare 77%.

    2- Secteur des pêches maritimes

    Le secteur des pêches marocain figure parmi les créneaux sectoriels à fort potentiel à l’export

    pouvant jouer un rôle déterminant dans l’allégement du déficit de la balance commerciale et le

    renforcement du positionnement compétitif du Maroc sur un marché international des produits de la

    mer en pleine expansion.

    En effet, la richesse de nos côtes en poissons, la proximité aux marchés, notamment européens, les

    accords de libre-échange et régionaux conclus avec les partenaires étrangers et l'expérienceaccumulée par les industriels marocains dans le domaine du conditionnement et de la transformation

    des produits de la pêche, sont autant de facteurs qui confèrent au Maroc un avantage compétitif

    indéniable pour se positionner sur le marché mondial des produits de la mer. De même, la mise en

    œuvre de la stratégie intégrée Halieutis contribuerait à l’atteinte de cet objectif. 

    L’année 2014 a été marquée par l’accélération de la mise en œuvre du plan d’aménagement des petits

    pélagiques ( le taux de couverture du plan d’aménagement des pêcheries nationales a atteint 85% et il

    est prévu d’atteindre 95% en 2015 ), la poursuite du programme -IBHAR II- relatif à la mise à niveau

    et la modernisation de la pêche côtière et artisanale, l’achèvement du programme d’abandon des filets

    maillants dérivants ( l’opération d’indemnisation  a concerné 1.857 navires pour un coût s’élevant à

    256 millions de dirhams) ainsi que la poursuite du Plan National d’Aménagement du Littoralprévoyant la réalisation de Points de Débarquement Aménagés (PDA) et de Villages De Pêcheurs

    (VDP).De même, la préservation de la qualité des produits de la mer a été renforcée par la poursuite

    du programme de mise en place de 5 millions de contenants normalisés pour un coût de 330 millions

    de dirhams.

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

    Parallèlement, d’autres actions stratégiques ont concernées la poursuite du plan national de

    développement de l’aquaculture et portant, notamment, sur la régulation et l’aménagement du littoral

    ( à l’instar du projet visant le développement de l'aquaculture dans le littoral de la région de Tanger-

     Tétouan à travers des concessions).

    Concernant le renforcement de la coopération internationale, un nouvel accord de pêche liant leMaroc et l’Union Européenne est entré en vigueur le 15 juillet 2014 pour une durée de quatre ans.

    Cet accord autorise 126 bateaux européens à exercer dans les eaux territoriales marocaines dans les

    limites du reliquat disponible et en échange d’une compensation financière annuelle de 40 mill ions

    d’euros. 

    3- Secteur des mines

    Le secteur minier constitue une composante essentielle de l’économie nationale, grâce à  l’existence

    d’un contexte géologique favorable qui a permis de développer l'activité minière dans de nombreuses

    régions du Royaume. L’importance de ce secteur se traduit par sa contribution au PIB qui avoisine

    actuellement 5%, son poids dans les exportations nationales qui représente près de 27% et ses

    retombées bénéfiques sur le développement régional et rural.

    En effet, la consolidation des politiques suivie par notre pays en matière de développement de la

    recherche minière, de la promotion de projets miniers, de la diversification de la production, de la

    modernisation des méthodes et moyens d'extraction, et la politique de formation professionnelle a

    permis d'aboutir à des résultats satisfaisants et à conférer au Maroc une place de choix parmi les pays

    à vocation minière.

    Cependant, il convient de souligner les efforts déployés en matière d’exploration minière qui

    constitue la pierre angulaire de cette activité fortement capitalistique. Ces efforts peuvent être

    appréhendés à travers la mise en place du « Plan National de Cartographie Géologique » qui vise à

    doter le pays d’une infrastructure géologique appropriée, outil essentiel au développement de la

    recherche minière et pétrolière, à l’évaluation des ressources en eau, à l’aménagement du territoire, à

    la protection de l’environnement, ainsi qu’à la prévention des risques naturels. L’activité géologique a

    été marquée par la poursuite des travaux relatifs à la réalisation de 37 cartes géologiques d’une part et

    le lancement de 3 cartes géochimiques et de 4 cartes géologiques d’autre part. 

    D’un autre côté le Maroc et à travers l’OCP SA, a lancé une stratégie dont les p rincipaux axes sont le

    développement de sa position de leadership, la conquête de nouveaux marchés, le développement

    industriel et la garantie de la disponibilité des ressources financières nécessaires au développement du

    groupe. Dans ce sens, un programme d’envergure axé sur un chantier industriel a été mis en place

    avec un montant d’investissement global de 118 milliards de dirhams à l’horizon 2025. Ce

    programme, qui s’inscrit dans une démarche intégrée porte , notamment, sur : 

    Le secteur des mines contribue à hauteur de 4,8% du total des valeurs ajoutées aux prix courants

    et 16,1% de celles relatives aux activités secondaires entre 2008 et 2013. Il emploie directement

    plus de 67,7 milliers de personnes soit 0,6% de la population active occupée.

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

     

    La consolidation de la stratégie de valorisation du phosphate   à travers d’importants investissements,

    notamment, au niveau des sites de Jorf Lasfar et de Safi. Le complexe chimique de Jorf Lasfar,

    qui mobilise 40 milliards de dirhams, prévoit la réalisation d’un ensemble d’usines intégrées

    d’engrais1, d’une unité de dessalement d’eau de mer… De son côté, le projet Safi Phosphate

    Hub prévoit 30 milliards de dirhams d’investissement2

     sur une dizaine d’années.  L ’extension des capacités d’extraction  d’environ 20 millions de tonnes pour atteindre 50 millions de

    tonnes/an à l’horizon 2025 ainsi que le développement du traitement du minerai à travers la

    construction de 4 laveries3 pour une capacité de 44 millions de tonnes de haute technologie.

      Le renforcement de la logistique et des infrastructures de transport   pour accompagner la politique de

    réduction substantielle des coûts à travers l’entrée en service en 2014 du pipeline Khouribga-

     Jorf Lasfar (235 km). Parmi les projets structurants, il convient, également, de citer l’extension

    du port Jorf Lasfar (3,3 milliards de dirhams) et la construction du nouveau port phosphatier

    de Safi (3 milliards de dirhams) qui sera amené à traiter, à terme, 14 millions de tonnes par an.  

    4- Secteur de l’eau 

    Le secteur de l’eau au Maroc fait l’objet d’enjeux majeurs, en relation, notamment, avec la rareté

    hydrique due à l’irrégularité pluviométrique spatiale et temporelle et une vulnérabilité aussi bien auxchangements climatiques qu’aux effets négatifs des activités humaines. Ajoutés à cela, les coûts

    croissants de mobilisation et l’insuffisance des financements, la pollution hydrique, la valorisation peu

    optimale des eaux mobilisées, la surexploitation des eaux souterraines, ainsi que la faiblesse de la

    coordination.

    Pour relever ces défis, notre pays déploie davantage d’efforts, notamment dans le cadre de la stratégie

    nationale de l’eau lancée en 2009 et le Plan National de l’Eau (PNE) et ce, tout en focalisant les

    actions sur la gestion complémentaire de l’offre/demande dans une optique de développement

    durable et de plus d’équité entre le rural et l’urbain.  

    1 Dans ce cadre, deux nouvelles lignes de granulation d’engrais d’une capacité annuelle de production de 850.000 tonneschacune, sont opérationnelles depuis avril 2013 et quatre usines intégrées de production d’engrais sont prévues dont deuxseront opérationnelles en 2014.2 Cet investissement prévoit la création de cinq unités de production d’acide sulfurique (1,4 million de tonnes chacune),d’une centrale thermique de 350 MW, de cinq unités phosphoriques (450.000 tonnes chacune), de diverses unités deproduction d’engrais (DAP, NPK, TSP), d’une usine de dessalement d’eau de mer… 3  Le Groupe a mis en service, depuis 2012, la laverie Merah-Lahrach, la plus grande au monde, réalisée pour uninvestissement global de 2,5 milliards de dirhams avec une capacité de traitement de 7,2 millions de tonnes.

    En 2014, le potentiel hydrique au Maroc est évalué à 22 milliards de m3 par an. La production

    d’eau potable est de 972  millions m3, le nombre de grands barrages a atteint 139 avec une

    capacité de stockage de 17,6 milliards de m3. En termes d’irrigation, les aménagements hydro-

    agricoles ont concerné, à fin 2013, 74,8% du potentiel irrigable. Concernant l’eau potable, le taux

    d’accès a atteint en milieu urbain 100% contre 94% en milieu rural. 

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    La mise en œuvre de la stratégie nationale du secteur de l’eau a connu une dynamisation à travers la  

    concrétisation et le renforcement de plusieurs actions stratégiques relatives, notamment, à la

    diversification de l’offre hydrique, la gestion de la demande ainsi que le développement de l’eau

    potable et l’assainissement. 

    En matière de développement de l’offre hydrique, le nombre de grands barrages dont dispose notrepays s’est élevé à 139 en 2014 avec une capacité de stockage évaluée à 17,6 milliards de m3, sachant

    que 13 grands barrages sont en cours de réalisation, avec une capacité de stockage additionnelle de

    2,6 milliards m3.

    S’agissant de l’irrigation, l’aménagement hydro-agricole a concerné à fin 2013, près de 682.600 ha

    dans les grands périmètres d’irrigation et 334.130 ha d’irrigation pérenne dans la PMH et ce, sur des

    potentiels irrigables respectivement de 880.160 ha et de 480.000 ha.

    Quant à l’économie d’eau d’irrigation,  l’accélération de la mise en œuvre du Programme National

    d’Economie d’Eau d’Irrigation (PNEEI), qui  sera réalisé sur une période de 20 ans (2010-2030), a

    permis de porter à fin 2013 les superficies équipées en techniques économes en eau à près de 360.000ha et il est estimé à fin 2014 d’atteindre près 410.000 ha. Ce programme permettra de réaliser, à

    terme, une économie d’eau de l’ordre de 2,4 milliards de m 3/an.

    En ce qui concerne l’accès à l’eau potable, il est généralisé en milieu urbain avec une population

    desservie dépassant 18 millions d’habitants (94% alimentée par branchements individuels et 6% par

    bornes fontaines à fin 2013). En milieu rural, le taux d’accès a atteint à fin 2013 plus de 94% (dont

    30% de branchement individuel) et il est prévu d’atteindre 96,5% à l’horizon 2017. 

    Quant à l’assainissement, le taux  de raccordement au réseau en milieu urbain a atteint à fin 2013

    environ 73% avec des niveaux prévus de 75% en 2016, de 80% en 2020 et de 100% à l’horizon 2030. 

    En milieu rural, ce taux ne dépasse pas 40% sachant que l’utilisation des fosses septiques est enmoyenne de 35% à 40%. Pour la part des eaux usées épurées, elle a atteint en 2013, 36% des eaux

    rejetées et il est prévu qu’elle atteigne près de 100% à l’horizon 2030.

    5- Secteur de l’énergie 

    En vue de contenir la hausse continue de sa facture énergétique et conscient de l’avenir prometteurdes sources d’énergie verte, le Maroc a hissé en priorité le développement des énergies renouvelables

    sur l’ensemble de son territoire pour porter leur part à 42% de la capacité totale à l'horizon 2020.

    L’année 2013 marque, dans cette perspective, un tournant dans ce processus de transition

    énergétique avec une contribution des sources d’énergie renou velables (hydrique et éolienne) portée à

    16,2% de la production électrique globale au lieu de 4% en 2009. Outre le poids de la production

    hydraulique (11,15% en 2013), force est de constater la forte percée de la production éolienne qui a

    Le secteur de l’énergie contribue à hauteur de 2,7% du total des valeurs ajoutées aux prix

    courants et 9,1% de celles relatives aux activités secondaires entre 2008 et 2013. Il emploie

    directement plus de 37,9 milliers de personnes soit 0,4% de la population active occupée. 

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    plus que tripler entre 2009 et 2013 en relation avec les projets éoliens développés, notamment, dans

    le cadre de la loi 13-09.

    Cet élan remarquable devrait se renforcer davantage avec le démarrage progressif des deux grands

    projets structurants et intégrés du solaire et de l’éolien. Ainsi et pour le programme éolien, piloté par

    l’ONEE et qui prévoit d’atteindre une capacité de 2.000 MW à l’horizon 2020, 380 MW sont déjàopérationnels, dont 100 MW ont été réalisés par des entreprises privées dans le cadre de la loi 13-09

    et environ 550 MW sont en cours de mise en place et une capacité de 250 MW est en

    développement.

    Concernant le plan solaire, les travaux de réalisation de la première phase du complexe Nour à

    Ouarzazate, d’une capacité de 160 MW (sur une puissance attendue de 500 MW) sont entamés pour

    un investissement global estimé à 600 millions d’euros et une entrée en service prévue pour l’année

    2015. En outre, un processus de pré-qualification pour des projets de production indépendante

    consistant en la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance d’une ou

    plusieurs centrales thermo-solaires d’une capacité totale d’environ trois cents mégawatts, a permis de

    pré-qualifier des consortiums soumissionnaires pour NOOR II (200 MW) et NOOR III (100 MW).

    Par ailleurs, pour une utilisation plus rationnelle de l’énergie, plusieurs actions ont été, ainsi,

    entreprises dont, en particulier, l’avènement du code d’efficacité énergétique dans le bâtiment,

    l’installation des chauffe-eau solaires, la généralisation d’audits énergétiques dans l’industrie, la

    promotion de l’utilisation des lampes à  basse consommation, l’entrée en vigueur d’une tarification

    sociale et incitative de type "20-20" ainsi que l’instauration de l’horaire GMT+1.

    l’Etat et l'Office National de l'Electricité et de l'Eau potable (ONEE) ont signé, récemment, un

    contrat-programme couvrant la période 2014-2017 qui vise à assurer le redressement de la situation

    financière de l’ONEE et le financement de son plan d’équipement de près de 50 milliards de

    dirhams. De ce fait, l’Office devra réduire la part du fuel dans son mix énergétique de 14% en 2013 à

    5% en 2017, augmenter sa marge de réserve de 11% à 18% sur la même période et renforcer son

    réseau de transport.

    6- Secteur de l’industrie 

    La modernisation progressive du tissu industriel national et son ancrage dans les chaînes de valeur

    mondiales observée au cours de ces dernières années est le fruit de l’émergence de nouvelles

    spécialisations à plus forte contribution à la valeur ajoutée, à l’emploi qualifié et aux exportations.  Ces

    nouveaux secteurs ont permis de mieux positionner le Maroc en tant que destination industrielle

    crédible et compétitive tels, l’automobile, l’aéronautique et l’offshoring. 

    Le secteur de l’industrie contribue à hauteur de 15,5% du total des valeurs ajoutées aux prix

    courants et 52,5% de celles relatives aux activités secondaires entre 2008 et 2013. Il emploie plus

    de 1,2 million de personnes soit 11,4% de la population active occupée. 

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    En effet, le secteur automobile renforce progressivement son positionnement dans la chaîne de

     valeur mondiale avec une production dépassant 167.450 véhicules grâce à l’implantation du projet

    Renault à Tanger (plus de 100.000 véhicules en 2013) permettant au Maroc de devenir le deuxième

    producteur de véhicules en Afrique après l’Afrique du Sud avec une part de marché de 26% en 2013

    contre seulement 5% en 2003. Ce positionnement de l’industrie automobile devrait se renforcerdavantage avec l’entrée en service de la deuxième tranche l’usine Renault-Tanger portant sa capacité

    totale à 340.000 véhicules4. En 2014, cette usine a produit 175.000 véhicules en hausse de 74% par

    rapport à 2013 portant ainsi la production automobile totale du Maroc à 227.579 véhicules (y

    compris la production de SOMACA). Corollairement, les exportations de cette industrie ont dépassé

    en 2014 le cap de 40 milliards de dirhams hissant, ainsi, le secteur au premier rang des activités à

    l’export. Cette dynamique remarquable a permis de booster l’emploi qualifié  et hautement qualifié

    dans le secteur qui a évolué de plus 16% par an à partir de 2008 pour se situer à plus de 80.000

    emplois en 2013.

    De même, le secteur aéronautique a enregistré un essor aussi remarquable comme en témoigne son

    chiffre d’affaires à l’export qui a atteint est de plus de 7,2 milliards de DH en 2013 contre 3,6milliards de DH en 2008, soit une croissance annuelle moyenne de 15%. Cette activité emploie près

    de 9.500 salariés hautement qualifiés contre 5.769 employés en 2008.

    Par ailleurs, les efforts déployés dans le secteur de l’offshoring ont permis de porter le chiffre

    d’affaires à 7,21 milliards de DH en 2013 contre 4,15 milliards de DH en 2008 et de générer une

    hausse importante des emplois créés qui ont atteint 57.000 postes en 2012 contre près de 27.400

    postes en 2008.

    Pour l’industrie du textile-habillement, son poids dans la valeur ajoutée globale est passé de 4,5% à

    2,7% entre 2000 et 2013. De même le nombre d’entreprises et d’emplois dans la filière ont connu

    une chute de 32% et 17% respectivement durant la dernière décennie. Les exportations et au gré desaléas de la conjoncture internationale et en particulier en Europe, ont connu une évolution erratique

    durant la même période.

    En outre, l’industrie agroalimentaire occupe une place importante dans l’industrie nationale en

    contribuant pour près de 30% à la valeur ajoutée industrielle, de 23% à l’emploi et de 12% aux

    exportations industrielles. Cette industrie renferme un fort potentiel de croissance eu égard aux

    avantages comparatifs dont bénéficie le Maroc et qui incite à une plus ample diversification aussi bien

    de marchés que de produits.

    Capitalisant sur les réalisations et les acquis du Pacte Emergence, le Gouvernement a lancé en avril

    2014 un programme d'accélération industrielle 2014-2020 qui vise à donner une nouvelle impulsion àl’ensemble du secteur industriel en maintenant le cap des nouveaux Métiers Mondiaux du Maroc et

    d'intégrer les autres filières traditionnelles de notre tissu industriel. Il s’agit d’une feuille de route

    claire et ciblée qui assigne au secteur les objectifs généraux suivants, à l’horizon 2020 : 

    4 L’usine Renault de Tanger a célébré, le mardi 5 mai 2015, la sortie de sa chaîne de production de son

    400.000ème véhicule depuis le lancement de son activité en février 2012.

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    La création d’un demi-million d’emplois, provenant à parts égales des IDE et du tissu

    industriel national rénové ;

     

    L’accroissement de la part industrielle dans le PIB de 9 points, passant de 14% à 23% en 2020 ; 

      L’amélioration de l’équilibre de la balance commerciale. 

    Pour réaliser ces objectifs chiffrés, la nouvelle stratégie se décline en 10 mesures clefs regroupées en

    3 classes, à savoir : le développement des écosystèmes, la mise en place des outils de soutien et le

    renforcement du rayonnement à l’international. 

    7- Secteur de l'artisanat

    L'artisanat marocain reflète la richesse culturelle ancestrale propre au pays et représente un important

    gisement économique. De nombreux indicateurs économiques attestent à quel point le secteur de

    l'artisanat est primordial pour l'économie marocaine mais aussi pour une grande partie de la

    population. Outre la place importante qu’il occupe dans le tissu économique national, il a la

    particularité de véhiculer le contenu civilisationnel et artistique de notre pays.

    En effet, et vu l’importance de ce secteur, le Gouvernement s’est doté d’une stratégie pour le secteur

    de l’artisanat dénommée «Vision 2015»  qui vise à répondre à un double objectif. D’une part, adopter

    une politique volontariste pour créer suffisamment de nouveaux emplois. D’autre part, illustrer le

    nouveau rôle de l’administration qui doit passer d’une administration de gestion à une administration

    de développement.

    En d’autres termes, l’Etat devient un entraîneur qui choisit des axes de développement et oriente et

    encadre les acteurs privés. Le secteur privé pour sa part, se voit investi de la mission de mise en

    œuvre de ces axes de développement et de création d’emplois. 

    Le Maroc bénéficie actuellement d’une grande visibilité à l’international –  due notamment aux effets

    de la mise en place de la stratégie de développement du secteur touristique. Ceci a favorisé un regain

    d’intérêt pour tout ce qui a trait au Maroc, en particulier l’art de vivre marocain ainsi que la culture et

    la cuisine marocaines. Cet intérêt se matérialise par une forte demande potentielle pour les produits

    représentatifs du Maroc, plus particulièrement les produits artisanaux à fort contenu culturel, et ce à

    la fois sur le marché national et à l’étranger. 

    Le secteur de l’artisanat à fort contenu culturel a su conserver en 2012 un rythme de croissance

    positif en comparaison avec les années précédentes. Le chiffre d’affaires global du secteur a atteint

    19,1 milliards de dirhams, enregistrant un taux de croissance de 8,3% comparé à l’année 2011. 

    Le secteur est en passe de réaliser les objectifs assignés de la Vision 2015 qui prévoyaient de doubler

    le chiffre d’affaires du secteur de l’artisanat à fort contenu culturel. L’augmentation du chiffre

    d’affaires a concerné les mono-artisans citadins, cette catégorie d’artisans y a contribué à hauteur de

    Le chiffre d’affaires du secteur de l’artisanat a atteint 19,1 milliards de dirhams, enregistrant une

    croissance annuelle moyenne de 13% entre 2007 et 2012. Le nombre de travailleurs a compté

    plus de 386.700 personnes avec un chiffre quasi-stable concernant les artisans citadins (+0,48%). 

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

    76,9%, les PME y ont participé à hauteur de 12,5% tandis que les mono-artisans ruraux y ont

    contribué à hauteur de 10,6%.

    D’autre part, le marché intérieur accapare une large part du chiffre d’affaires  du secteur, aussi bien en

    ce qui concerne les mono-artisans que les PME, la contribution des touristes et des Marocains

    Résidents à l’Etranger n’atteint que 8,4% du chiffre d’affaires global.Il importe de souligner que la place que revêt le marché intérieur est l’une des principales causes qui

    ont permis à ce secteur d’enregistrer cette évolution et ce malgré une conjoncture internationale

    difficile.

    8- Secteur du bâtiment et travaux publics

    Le secteur du logement s’est inscrit durant les dernières années, dans une phase de ralentissement

    comme en témoigne l’évolution structurelle de ses principaux baromètres d’activité. En effet et après

    avoir enregistrée une forte expansion entre 2003 et 2008, avec un taux de croissance moyen de 8,6%,

    la valeur ajoutée du secteur du BTP a nettement ralenti pour ne progresser que de 3,1% en moyenne

    entre 2009 et 2012 et de seulement 1,4% en 2013. De même, la contribution de ce secteur à la

    croissance économique nationale a connu un pic de 0,7 point de pourcentage en 2007 pour se situer

    à 0,1 point en 2013. Etant un grand pourvoyeur d’emploi, le secteur du BTP a enregistré une création

    annuelle moyenne de 47.432 postes entre 2003 et 2011, mais il a accusé des pertes de 20.937 postes

    en 2012 et de 49.827 emplois en 2013.

    Ce ralentissement de l’activité dans le secteur de la construction est, également, perceptible à partir

    des ventes de ciment dont le rythme de progression annuelle moyenne est passé de 8,8% sur la

    période 2003-2008 à 3,2% entre 2009 et 2012. En 2013 et 2014, le ralentissement des ventes du

    ciment a été plus prononcé, enregistrant des replis respectifs de 6,3% et de 5,4%. De même, le

    rythme de croissance d’octroi des crédits immobiliers a connu une décélération notable. Ainsi, le

    rythme de croissance de l’encours des crédits immobiliers est passé de 14,9% en 2008 à 6,2% en

    2014 pour l’habitat et de +58,5% à une baisse de -5,6% pour la promotion immobilière.

    Cependant et malgré la conjoncture difficile q ue connaît actuellement le secteur de l’immobilier, les

    pouvoirs publics ont maintenu leurs efforts dans la concrétisation des objectifs fondamentaux de la

    politique d’habitat. Ainsi, le déficit en logements continue sa tendance baissière en reculant de

    746.000 unités en 2012, pour se stabiliser à 650.000 unités en 2013.

    Les actions publiques en matière de la restructuration de l’habitat non réglementaire ont permis

    d’améliorer les conditions de vie de près d’un million de ménages sur la période 2002 - juin 2014.

    S’agissant de la lutte contre les bidonvilles, 51 villes ont été déclarées sans bidonvilles sur les 85 villes

    et communes urbaines ciblées par le programme « Villes sans Bidonvilles ».

    Le secteur du bâtiment et travaux publics contribue à hauteur de 6,6% du total des valeurs ajoutées aux

    prix courants et 22,3% de celles relatives aux activités secondaires entre 2008 et 2013. Il emploie près

    d’un millions de personnes soit 9,3% de la population active occupée, dont 11% dans le milieu

    urbain.

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

    Le logement destiné aux classes moyennes constitue, en effet, un relais important de croissance pour

    le secteur de l’immobilier. Ce créneau bénéficie de leviers solides, notamment, en matière d’une

    demande avérée (estimée à 20.000 unités/an), d’une clientèle relativement solvable et d’un dispositif

    d’encouragement qui commence à générer de l’intérêt auprès des promoteurs immobiliers,

    notamment, après les amendements introduits dans le cadre de la Loi de Finances 2014.Eu égard aux défaillances qui caractérisent la planification urbaine, la nouvelle génération de

    politiques publiques à savoir « la politique de la ville » adoptée en 2012, est appelée à jouer un rôle

    indéniable dans la transition de nos villes vers des espaces urbains intégrés aux services de leurs

    populations et aptes à lutter contre l’exclusion sociale. Cependant, l’aboutissement de cette nouvelle

    politique reste tributaire d’une meilleure définition de son contenu et de sa portée.  

    9- Secteur des transports

    Le Maroc a pu durant ces dernières années, réaliser une véritable rupture dans le développement des

    infrastructures de transport (autoroutes, ports, chemins de fer…) et franchir d’importantes étapes

    dans le processus de réforme, de libéralisation et d’introduction de la concurrence dans les différents

    modes de transport terrestre, maritime et aérien, comme dans le secteur portuaire.

    Notre pays est doté d’un réseau autoroutier favorisant les échanges entre les différents pôles

    régionaux dans les meilleures conditions de transport et de sécurité. Aujourd’hui, le Maroc  dispose de1.511 km d’autoroutes ouvertes à la circulation. 

    Parallèlement au développement des autoroutes, les projets routiers constituent un levier majeur de

    développement économique et social permettant la promotion des échanges commerciaux,

    touristiques et culturels entre les régions du Royaume. En effet, le Gouvernement a réalisé une étude

    qui a défini une feuille de route traçant la stratégie à adopter dans le secteur routier à l’horizon 2035. 

    Pour les voies express, le Gouvernement vise le renforcement de la trame d’infrastructures de relais

    entre le réseau autoroutier et les routes classiques. Ainsi à fin 2014, le Maroc a pu réaliser un linéaire

    d’environ 778 Km alors que 341 km de voies express sont en cours de construction.  Ces réalisations

    s’inscrivent dans le cadre du programme national des voies express qui vise à atteindre 1300 km àl’horizon 2016. 

    Concernant le second Programme National des routes Rurales (lancée en 2005), à fin septembre

    2014, le linéaire total réalisé et ouvert à la circulation a atteint 11.326 km sur les 15.600 km

    programmés, permettant ainsi de désenclaver une population de 2,7 millions d’habitants et

    enregistrer un taux d’accessibilité de 78% contre 54% en 2005, et 80% prévu en 2015.

    Le secteur de transport contribue à hauteur de 3,9% du total des valeurs ajoutées aux prix

    courants et 7,1% de celles relatives aux activités tertiaires entre 2008 et 2013. Ce secteur emploieplus de 500.000 personnes soit 5% de la population active occupée, dont 6,6% dans le milieu

    urbain.

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

    En matière de sécurité routière, le Gouvernement poursuivra ses efforts pour la lutte contre les

    accidents de circulation eu égard à leur coût social et économique lourd. En effet, ce fléau fait

    supporter à l’Etat un coût de près de 13 milliards de dirhams par an et décime quotidiennement la vie

    de 11 citoyens et provoque 34 blessés graves par jour.

    S’agissant du transport ferroviaire, Le contrat programme Etat-ONCF 2010-2015 vise à doter leMaroc d’une  infrastructure ferroviaire à même de contribuer au développement socio-économique

    du pays. A cet effet, un programme d’investissement ambitieux s’élevant à 32,8 milliards de dirhams

    est en cours de mise en œuvre dont les deux composantes majeures sont :   le projet de Train à

    Grande Vitesse (TGV) d’un coût estimé à 20 milliards de dirhams dont les travaux de réalisation ont

    enregistré, à fin 2014, un taux de 61%, et la poursuite de la modernisation du réseau ferroviaire

    actuel.

    Pour le transport portuaire, notre pays s’est doté  d’une nouvelle stratégie portuaire nationale à

    l’horizon 2030, basée sur la protection des acquis et l'adoption d'une approche participative et

    constructive, après le succès du Port Tanger-Med sur le plan international et régional.

    Concernant la multiplication des dessertes et des connexions avec les aéroports étrangers, la

    compagnie nationale aérienne Royal Air Maroc (RAM) a annoncé en 2014 son programme qui vise le

    renforcement de son réseau en Afrique par la desserte de 31 destinations dans le continent. En plus

    de l’augmentation de son offre sur Londres au départ de Casablanca, en passant de 10 à 14 vols par

    semaine.

    10-  Secteur du tourisme

    Le Gouvernement poursuit la mise en œuvre de la Vision 2020 visant à doter notre pays d’une offre

    touristique solide, diversifiée et équilibrée à même de faire du tourisme l’un des moteurs du

    développement économique, social et culturel du Maroc.

    Sur le volet investissement et s’inscrivant dans l’élan enregistré en 2013 avec plus de 18 milliards de 

    dirhams de projets touristiques conventionnés, le secteur a pu drainer 14,2 milliards de dirhams au

    titre du 1er semestre 2014. Par ailleurs, le secteur devrait profiter des grands projets structurantsinitiés par «Wessal capital» dont les premiers sont orientés vers des pôles urbains matures. Trois

    grands projets sont à citer dans ce cadre à savoir, Wessal Casablanca-Port (avec un capital de

    démarrage de 1,3 milliard de dirhams et la mobilisation de 6 milliards de dirhams), Wessal Bouregreg

    (Rabat) (avec un capital de démarrage de 1,6 milliard de dirhams et la mobilisation de 9 milliards de

    dirhams) et Wessal Tangier marina (avec un capital de démarrage de 518 millions de dirhams).

    Le secteur touristique représente 6,8% du PIB au titre de l’année 2013 . Il totalise, dans son en

    ensemble, 500 mille emplois En 2014, Ce secteur continuait à drainer des recettes en hausse de 57 milliards de dirhams, 10,28

    millions de touristes et 2,7% pour les nuitées.

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

    En termes de gouvernance, quinze contrats-programmes régionaux ont été signés et ce, dans un

    cadre consensuel rassemblant les autorités touristiques et les acteurs locaux. Il est à noter que le

    contrat programme relatif au pôle touristique de Rabat sera signé courant 2014. Par contre, le Conseil

    National du Tourisme (CNT) et les Agences du Développement Touristique (ADT), outils de

    gouvernance de la stratégie touristique « Vision 2020 » n’ont toujours pas été créés. Concernant les efforts fournis en matière de promotion de la destination, l’Office National Marocain

    du Tourisme (ONMT) a poursuivi, en 2013, ses campagnes de relations publiques et a participé à 66

    expositions et manifestations touristiques dans les principaux pays émetteurs, tout en prospectant de

    nouveaux marchés, notamment, l’Inde et l’Afrique subsaharienne. Les recettes de la taxe de

    promotion touristique seraient de nature à conforter les efforts programmés pour l’amélioration de

    l’attractivité du Maroc, notamment le projet de développement d’une « Marque Maroc » permettant

    une promotion unifiée et concertée de l’image du Maroc à l’international. 

    Par ailleurs, plusieurs actions ont œuvré pour la consolidation de la connectivité aérienne du Maroc.

    Il s’agit, notamment, de la signature de l’ONMT, d’une convention de partenariat avec la compagnie

     Transavia (filiale d’Air France-KLM) qui s’engage à renforcer ses vols directs vers le pays. De son

    côté et parallèlement au développement des liaisons aériennes avec les principaux marchés émetteurs

    et émergents, la RAM a procédé, au cours de l’année 2014, à l’ouverture de plusieurs lignes aériennes

    internes. Il convient, cependant, de signaler que ces efforts devraient être consolidés pour combler le

    besoin de connexion aérienne pour la réalisation des objectifs de la vision 2020, estimé entre 1032 à

    1079 fréquences hebdomadaires.

    Enfin, il importe de souligner l’importance du tourisme interne qui continue de consolider son poids

    et de confirmer son rôle de levier pour une croissance équilibrée de l’activité touristique au Maroc.

    En effet, ce segment représente un tiers des arrivées et un quart des nuitées enregistrées au Royaume,

    d’où la nécessité de multiplier les efforts pour accélérer son développement.

    11- Secteur des télécommunications

    Le secteur des télécommunications au Maroc a connu deux profondes mutations. L’une

    institutionnelle ouvrant le secteur à la concurrence et une autre technologique issue du foisonnement

    des nouveaux systèmes de communication. Cette affluence technologique a été soutenue, depuis

    2004, par les notes d’orientations générales et dont la nouvelle, couvrant 2014-2018, est en cours de

    déploiement.

    Ces orientations reposent sur 3 axes à savoir, l’élargissement du service universel à l'internet haut

    débit en s’appuyant sur des technologies mobiles, des fibres optiques et des technologies satellitaires,  

    Le secteur de télécommunications contribue à hauteur de 3% du total des valeurs ajoutées aux

    prix courants et 5,5% de celles relatives aux activités tertiaires entre 2008 et 2013. Le secteur

    compte plus de 40 millions d’abonnés au téléphone fixe et à la t éléphonie mobile et 16 millions

    d’internautes.

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    Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015 

    l’introduction de la 4G en 2015 et le développement par les opérateurs d'un contenu monétarisé. Il  

    s’agit, également, de l’équipement des nouvelles constructions de la fibre optique, qui nécessite 

    l’adoption du nouveau projet de loi du code de l’urbanisme et la  mise en place du Wifi Outdoor

    permettant l’ouverture des réseaux Wifi des trois opérateurs à leurs abonnés 3G.

    Le secteur des télécommunications a poursuivi sa trajectoire vers la généralisation de l’accès auxNTIC.  Ainsi, le nombre d’abonnés au mobile est passé à 44,1 millions en 2014 avec un taux de

    pénétration de 133%.

    Pour sa part, le parc Internet a continué sur sa croissance grâce à la 3G qui compte 90,1% du marché

    Internet estimé à 10 millions d’abonnés, soit un taux de pénétration de 30% en 2014.

    En revanche, la téléphonie fixe compte 2,5 millions d’abonnés, enregistrant une baisse annuelle de

    14,9% et un taux de pénétration de 7,5% à fin 2014.

    Par ailleurs, le secteur a connu une croissance de son chiffre d’affaires de 3,9% par an entre 2008 et  

    2012, passant à 35,7 millions de dirhams.

     Après une croissance endogène sur les 15 dernières années, le secteur montre un signe

    d’essoufflement avec le fléchissement de ses revenus et la saturation de la téléphonie mobile d’où la

    nécessité d’explorer  de nouveaux relais de croissance. L’Afrique se révèle particulièrement

    attractive pour les opérateurs marocains qui recherchent des opportunités de croissance

    externe à un moment où le secteur des services constitue, dorénavant, la locomotive de

    croissance en Afrique et où de faibles taux de pénétration de la téléphonie existent. 

    Par ailleurs, des perspectives prometteuses se dessinent suite à l’usage croissant des technologies

    émergentes (Smartphones, tablettes, …) et, par suite, de l’internet mobile. Le déploiement de la 4G

    au Maroc constituerait une source de croissance aussi bien pour le secteur que pour l’ensemble del’économie.

    Pour le secteur, cette croissance résulterait du revenu issus de la data mobile qui serait mieux

    monétisé que celui de la 3G permettant de relancer les bénéfices du secteur.

    Le développement du secteur des télécommunications ne pourrait que se consolider si le Maroc met

    en place un écosystème qui permet d’intensifier la création et l’usage de contenu. Ainsi, les opérateurs  

    pourront se positionner comme fournisseurs d’accès avec des partenaires qui proposent du contenu  

    monétisable, notamment le m-gov, l’e-gov, l’e-santé, le m-banking...

    12-  Secteur des assurances

    13- 

    Le secteur des assurances au Maroc ne cesse de prendre de l’ampleur, que ce soit au niveau des

    sommes importantes qu’il draine ou par les grands défis auxquels il s’est trouvé confronté. En effet,

    En 2013, la pénétration de l'assurance en pourcentage du PIB est de 3,1% pour l'ensemble des

    primes, soit 1% pour l'assurance vie et 2,1% en assurance non vie et situe le Maroc au 47ème rang

    mondial. Au niveau du monde Arabe, le Maroc occupe la deuxième place après le Liban.

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    le marché marocain des assurances et de réassurance a connu des mutations profondes, suite à un

    ensemble d’opérations de fusions-acquisitions et l’introduction des nouvelles entreprises. Ainsi le

    nombre des entreprises est porté à dix-huit entreprises (dont quinze commerciales et trois mutuelles).

    Sur ce total, huit sociétés pratiquent aussi bien les opérations d’assurances non vie que les assurances

     vie et capitalisation, trois se limitent aux opérations d’assurances non vie, une pratique exclusivementles opérations d’assurances vie et capitalisation, quatre pratiquent les opérations d’assistance, une

    pratique exclusivement l’assurance-crédit, et une entreprise spécialisée dans la réassurance.

    En 2013, le montant des primes émises en affaires directes réalisé par le secteur des assurances au

    Maroc s’élève à 26 601,98 millions de dirhams. Par ailleurs, le secteur a immobilisé un actif net de

    123 milliards de dirhams.

    Le développement enregistré par le secteur au cours des dernières années a été favorisé par le code

    des assurances adopté en 2002. Les principales nouveautés de ce code sont l’officialisation de la

    bancassurance, la réforme du fonds de garantie et le renforcement du dispositif de contrôle des

    assurances. Depuis cette date, l’encours des réserves technique et réglementaires des compagniesd’assurance et les primes ne cessent d’évoluer à la hausse.

    Cependant, un examen approfondi du secteur révèle des facteurs de fragilité inhérents aux

    contraintes fiscales, réglementaires et autres de nature diverse, en contribuant ainsi au faible degré de

    pénétration de l’assurance au Maroc. 

    Pour alléger le poids de ces contraintes et permettre au secteur des assurances de participer vivement

    au financement de l’économie via le drainage de l’épargne longue et sa canalisation vers le

    financement de l’investissement, un contrat programme entre les professionnels du secteur et l’Etat

    pour la période 2011-2015 a été signé. Ce contrat, regroupe 72 mesures, qui engagent la profession,

    représentée par la FMSAR 5

    et la FNACAM6

    , avec 9 départements ministériels ( l’Intérieur,L’Economie et Finances, la Justice, le Commerce et Industrie, l’Education Nationale et formation

    professionnelle, l’Emploi, l’Habitat, la Santé et l’Equipement et Transport).

    Elles portent notamment sur la valorisation de la profession, l’augmentation du taux de pénétration

    de l’assurance dans le tissu économique et social, l’encouragement de l’épargne longue, l’amélioration

    du service rendu aux assurés et le renforcement du secteur en tant levier du développement

    économique, social et financier de notre pays.

    En fin, pour assurer le développement actuels et futur, le secteur des assurances au Maroc a besoin

    d’accélérer et redynamiser l’agenda de réformes mises en place et de procéder à des meilleurs

    pratiques de gestions pour pouvoir relever les défis économiques, financiers et sociaux.

    5 Fédération Marocaine des Sociétés d'Assurances et de Réassurance 6

    Fédération Nationale des Agents et Courtiers D'assurance au Maroc 

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    Source :

    - Haut Commissariat au Plan

    Valeurs ajoutées sectorielles

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    Valeurs ajoutées sectorielles Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI

    Structure de la valeur ajoutée par branche d'activité aux prix courants(1)

    En % du total des valeurs ajoutées) 1990-94 1995-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2000-07 2008-13

    ecteur primaire 19,8 19,4 14,9 16,6 16,5 17,3 16,3 14,7 16,9 13,7 14,6 16,4 15,3 15,5 14,4 16,6 15,8 15,5

    Agriculture, chasse et services annexes   0,0 7,5 13,3 14,8 14,9 16,1 15,2 13,3 15,7 12,6 13,4 15,4 14,4 14,3 13,4 15,5 14,5 14,4

    Pêche, aquaculture   0,0 0,6 1,6 1,8 1,6 1,2 1,1 1,4 1,2 1,1 1,2 1,0 1,0 1,1 1,0 1,0 1,4 1,1

    ecteur secondaire 28,8 28,4 29,1 27,6 27,3 27,9 28,5 28,2 27,2 27,3 30,3 28,6 29,7 30,2 30,3 28,5 27,8 29,6

    Industrie d'extraction   2,5 2,3 2,4 2,4 2,1 1,8 1,8 1,9 2,0 2,4 7,3 2,6 4,3 5,6 5,3 3,9 2,1 4,8

    Industrie (hors raffinage de pétrole)   18,3 18,0 17,5 16,3 16,4 17,2 17,3 16,3 15,7 15,0 14,0 15,9 15,3 15,4 15,7 15,4 16,4 15,3

    Industrie alimentaire et tabac   0,0 2,0 4,9 4,1 4,0 4,1 4,5 4,3 4,4 3,4 3,4 4,6 4,2 4,2 4,7 5,3 4,2 4,4

    Industrie du textile et du cuir    0,0 1,9 4,3 4,0 4,0 4,0 4,0 3,1 3,2 3,1 2,7 2,7 2,6 2,3 2,3 2,1 3,7 2,4

    Industrie chimique et parachimique   0,0 1,0 1,8 1,6 1,5 1,8 1,9 2,1 1,9 1,9 1,9 2,3 2,3 3,2 3,2 2,7 1,8 2,7

    Industrie mécanique, métallurgique et électrique   0,0 1,3 3,5 3,4 3,7 4,1 3,8 3,7 3,4 3,6 3,3 3,2 3,4 3,1 3,1 2,9 3,6 3,1

    Autres industries manufacturières   0,0 1,4 3,0 3,2 3,2 3,3 3,1 3,0 2,8 3,0 2,7 3,0 2,9 2,6 2,5 2,4 3,1 2,7

    Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie   0,6 0,5 0,9 0,4 0,3 0,1 0,2 0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,4 0,3 0,2 0,0 0,3 0,2

    Electricité et eau   2,7 3,3 3,3 3,0 3,0 3,1 2,9 3,1 2,8 2,9 2,6 2,9 2,8 2,6 2,6 2,6 3,0 2,7

    Bâtiment et travaux publics   4,7 4,2 5,1 5,5 5,5 5,7 6,3 6,7 6,4 6,8 6,2 7,0 6,8 6,5 6,5 6,6 6,1 6,6

    ervices 51,3 52,2 56,0 55,9 56,1 54,8 55,2 57,1 56,0 59,0 55,0 55,0 55,0 54,3 55,3 54,9 56,3 54,9

    Commerce   14,1 13,5 14,0 13,4 13,5 12,3 11,9 11,9 11,8 11,9 11,4 11,0 10,6 10,4 10,4 10,2 12,5 10,6

    Hôtels et restaurants   2,7 2,3 2,6 2,5 2,4 2,3 2,4 2,7 2,6 3,0 2,6 2,6 2,8 2,5 2,6 2,7 2,6 2,6

    Transports   4,0 4,9 4,6 4,4 4,4 4,0 4,1 3,8 3,5 4,3 3,9 3,9 4,0 3,8 3,8 3,9 4,1 3,9

    Postes et télécommunications   1,4 1,9 2,3 2,9 3,1 3,2 3,4 3,5 3,5 3,6 3,4 3,4 3,4 3,0 2,8 2,3 3,3 3,0

    Activités financières et assurances   6,5 5,8 5,8 5,6 5,5 5,3 5,2 5,7 5,8 6,7 6,3 6,1 5,9 5,9 6,1 5,9 5,7 6,0

    Immobilier, location et services rendus aux entreprises   9,6 11,3 12,7 12,3 12,9 13,1 13,4 14,1 14,3 15,7 14,5 14,5 14,5 14,0 14,5 14,4 13,7 14,4

    Administration publique générale et sécurité sociale   9,6 9,4 9,8 9,9 9,7 9,4 9,7 10,1 9,8 9,5 8,7 9,2 9,1 9,4 9,7 9,7 9,7 9,3

    Education, santé et action sociale   8,6 8,2 9,2 9,8 9,5 9,8 9,6 10,2 9,7 9,9 9,6 9,5 9,7 10,2 10,4 10,5 9,7 10,0

    Branche fictive   -5,2 -5,0 -5,0 -4,9 -4,7 -4,6 -4,6 -4,9 -5,0 -5,7 -5,4 -5,3 -4,9 -5,0 -5,0 -4,8 -5,0 -5,0

    IB hors primaire/PIB 82,8 82,9 86,7 85,3 85,3 84,5 85,3 86,8 84,8 87,8 86,8 85,4 86,2 85,7 86,6 84,8 85,9 85,9

    Part des branches dans le total des valeurs ajoutées courantes

    urce : Haut Commissariat au Plan + calcul de la DEPF

    Moyennes Moyennes

    19

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    Valeurs ajoutées sectorielles Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI

    3

    2

    1

    0

    1

    2

    3

    4

    1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

    Primaire Secondaire Tertiaire

    Contribution des principales branches d'activité à la croissance du PIB en volume(En points de croissance)

    -20%

    -15%

    -10%

    -5%

    0%

    5%

    10%

    15%

    20%

    25%

    30%

    1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

    Croissance du PIB en volume(prix de l'année précédente)

    PIB horsagricole

    VA agricole

    PIB global

    0%

    10%

    20%

    30%

    40%

    50%

    60%

    70%

    80%

    90%

    100%

    1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

    Structure des valeurs ajoutées par branche d'activité aux prix courants

    Services marchands

    0%

    2%

    4%

    6%

    8%

    0%

    2%

    4%

    6%

    1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

    Evolution de la part des branches émergentes dans le PIB(prix courants)

    Bâtiment et travaux publics

    Services rendus aux entreprises et services personnels

    Hôtels et restaurants

    Postes et télécommunications

    Secteur secondaire

    Secteur primaire

    Administration publique, Education et Santé

    20

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    Source :

    - Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime

    - Office national des pêches

    - Haut Commissariat au Plan

    Agriculture, élevage et pêche maritime

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    Secteur primaire Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI

    ndicateurs du secteur primaire

    1990-94 1995-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2000-07 2008-13

    Moyenne nationale des précipitations (mm) (1) 367 449 320 388 389 491 511 228 375 223 267 544 605 691 400 450 366 493

    roissance du secteur primaire en volume (variation auxx de l'année précédente en %)

    4,6 9,7 -12,2 19,1 4,3 20,3 4,5 -11,1 21,1 -20,0 16,5 28,9 -2,3 5,1 -7,2 18,7 6,6 6,7

    Agriculture, chasse et services annexes -14,0 21,7 8,1 24,1 5,2 -13,5 25,3 -20,8 16,3 30,4 -1,9 5,6 -8,9 19,0 5,7 7,9

    Pêche, aquaculture 10,6 -2,3 -27,6 -15,2 -5,4 21,2 -19,3 -10,2 19,0 12,2 -9,5 -1,5 13,7 15,7 -9,5 -0,4

    ontributiuon à la croissance économique (en points) 0,8 1,6 -1,9 2,5 0,6 3,0 0,7 -1,8 3,0 -3,2 2,1 4,0 -0,4 0,8 -1,2 2,7 1,1 1,6

    Agriculture, chasse et services annexes -1,9 2,6 1,1 3,4 0,8 -2,2 3,5 -3,3 2,0 4,1 -0,3 0,9 -1,4 2,7 1,5 1,6

    Pêche, aquaculture 0,1 0,0 -0,4 -0,1 0,0 0,1 -0,1 -0,1 0,1 0,1 -0,1 0,0 0,1 0,1 -0,1 0,0

    art dans la production totale (En %) 13,7 14,6 12,0 13,0 12,6 13,1 12,7 11,5 12,7 10,3 11,0 12,2 11,5 11,3 10,6 12,0 12,2 11,4

    aux de valeur ajoutée du secteur primaire (En %) (2) 76,4 71,1 65,3 68,1 70,9 73,3 72,0 69,8 72,4 72,0 72,1 77,8 76,5 77,0 76,5 79,0 70,7 74,6BCF des produits agricoles aux prix courants  (Enllions de DH) 3362 3898 2889 2941 3403 3326 3508 3225 4181 4364 4281 4989 4532 4093 3319,0 4050,8

    Part dans la FBCF totale (En %) 3,3 3,7 2,6 2,5 2,6 2,3 2,2 1,7 1,8 1,9 1,8 2,0 1,8 1,6 2,5 1,8

    BCF en produits agricoles en volumeariation aux prix de l'année précédente en %) -18,5 1,9 -28,2 13,2 7,0 -15,6 -3,6 -10,1 15,1 4,4 0,3 9,1 -12,5 3,1 -7,7 2,9

    ontribution à la croissance de la FBCF totale en

    olume (En points) -0,7 0,1 -1,0 0,3 0,2 -0,4 -0,1 -0,2 0,3 0,1 0,0 0,2 -0,3 0,1 -0,2 0,1

    xportation des produits agricoles (En millions DH) 8706 7231 7822 7233 7543 9626 9966 10216 11782 11438 12607 13573 13973 15813 8542,9 13197,7

    Part dans les exportations totales (En %) 7,9 5,8 5,8 5,3 5,1 5,6 5,0 4,6 4,6 5,4 5,0 4,8 4,7 5,4 5,5 5,0

    mploi dans le secteur agricole (En milliers) 4466 4282 4303 4680 4680 4626 4552 4442 4329 4311 4315 4286 4201 4210 4503,9 4275,4

    Part dans l'emploi total (En %) 47,9 46,2 45,7 47,6 47,1 46,5 44,6 43,1 41,7 41,2 40,9 40,4 39,6 39,3 46,1 40,8

    urce : Haut Commissariat au Plan + Calcul de la DEPF (1) Les données concernent l’année agricole t-1/t(2)

     Valeur ajoutée rapportée à la Production

    0,142857

    Moyennes Moyennes

    0

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    700

    800

    17000

    27000

    37000

    47000

    57000

    67000

    77000

    87000

    97000

    107000

       P  r   é  c   i  p   i   t  a   t   i  o  n  s  e  n  m  m

     

    Moyenne des précipitations

    Production des céréales

    -200

    -100

    0

    100

    200

    300

    400

    -20%

    -10%

    0%

    10%

    20%

    30%

    40%

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

       (   E  n  m   i   l   l   i  e  r  s   )

    Créations nettesd'emplois

    Croissance de laVA agricole

    Croissance de la valeur ajoutée et des créations nettes d'emplois dans le secteur agricoleEvolution de la moyenne des précipitations au niveau national et de la production des céréales 

    23

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    Agriculture Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

    Superficie cultivée selon les principales cultures agricoles2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

    1990-94 1995-99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10 10/11 11/12 12/13 2000-07 2008-13

    uperficie Cultivable (En milliers ha) 9115 9248 9081 9024 8980 8978 9041 8988 8951 8960 8981 9003 8988 9111 9043 9797 9000 9154

    uperficie Cultivée(1) 

    (En milliers ha) 6989 6742 6944 6713 6639 7281 7417 7134 7260 6468 6984 7173 6965 7615 7365 8119 6982 7370

    uperficie Cultivée / Cultivable (En %)   76,7 72,9 76,5 74,4 73,9 81,1 82,0 79,4 81,1 72,2 77,8 79,7 77,5 83,6 81,4 82,9 77,6 80,5

    tructure de la superficie cultivée (En %)

    éréales 77,8 76,9   78,3 76,5 74,4 76,3 76,6 76,4 76,9 74,9 76,0 75,8 72,6 70,6 70,8 66,4 76,3 78,6

    Blé dur 17,3 15,6   15,5 14,5 13,3 15,0 15,0 14,8 14,7 13,0 13,3 13,5 12,9 12,6 13,1 11,6 14,5 13,5

    Blé tendre 19,7 24,3   26,2 25,7 26,3 26,0 26,3 26,7 28,1 26,7 27,6 28,0 28,0 28,0 29,6 27,8 26,5 29,6

    Orge 33,6 31,1   32,4 31,7 30,2 31,1 31,3 30,6 30,1 30,8 31,2 30,4 27,6 26,6 25,7 24,2 31,0 28,9

    Maïs 5,7 4,8   3,4 3,8 4,0 3,4 3,3 3,5 3,4 3,5 3,1 3,1 3,3 2,5 1,6 2,2 3,5 2,8

    égumineuses 5,9 5,1   4,6 4,7 5,8 4,9 4,9 4,9 5,1 5,7 5,3 5,2 5,7 5,6 5,4 4,9 5,1 5,6

    léagineuses 2,6 1,6   0,8 1,2 1,1 1,7 1,1 1,0 0,7 0,9 0,7 0,9 1,2 0,7 0,4 0,4 1,1 0,8

    Tournesol 2,3 1,3   0,6 0,8 0,8 1,4 0,8 0,7 0,4 0,6 0,4 0,6 0,9 0,5 0,2 0,2 0,8 0,5

    Arachides 0,3 0,3   0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,3 0,3

    ultures industrielles 2,1 2,4   2,2 2,8 3,5 3,1 2,9 2,7 2,4 2,6 2,5 1,9 2,0 2,6 2,0 1,8 2,8 2,2

    Betterave 0,9 0,9   0,8 0,8 0,9 0,9 0,8 1,0 0,7 0,8 0,8 0,8 0,7 0,7 0,4 0,5 0,8 0,7

    Canne à sucre 0,2 0,3   0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2

    Superficie cultivable moins les jachères

    urce : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime + Calcul DEPF

    Moyennes Moyennes

    0%

    20%

    40%

    60%

    80%

    100%

    1990-94 1995-99 2000-07 2008-13

    Structure de la superficie cultivée selon les principales cultures agricoles

    Blé dur Blé tendre Orge Légumineuses Autres cultures

    0

    2000

    4000

    6000

    8000

    10000

    (

    )

    Superficie cultivable et cultivée

    Jachères Superficie Cultivée

    24

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    29/88

    Agriculture Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI

    Production et rendement des principales cultures

    roduction : 1000 Qx

    endement : Qx/Ha   1990-94 1995-99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10 10/11 11/12 12/13 13/14   2000-07 2008-13

    roduction

    éréales 60608 52798 19863 45930 52758 79594 85891 42699 92268 24960 53219 104519 78254 86220 53012 98636 55495 78977

    Blé dur 14976 11868   4274 10388 10315 17662 20248 9407 20955 5138 12400 20330 16328 18480 11349 18972 14000   12298 15980

    Blé tendre   19447 19842   9533 22776 23252 33806 35151 21024 42313 10688 25295 43384 32433 41699 27431 50367 37000   24818 36801Orge   22435 18414   4668 11552 16690 26204 27603 11021 25351 7625 13532 37860 25664 23176 12014 27226 17000   16339 22353

    Maïs 2562 1994   950 536 1989 1286 2241 501 2974 949 1210 2045 2792 2213 902 1181   1428 1724égumineuses 2588 1897 799 1617 2365 2321 2411 1487 3322 1418 1956 2757 2824 3392 2703 2933 1968 2761

    Oléagineuses 1263 924 574 777 737 1117 1007 652 529 840 747 1034 1100 890 557 582 779 818

    Tournesol 994 594   186 331 334 906 492 182 83 322 323 502 593 487 177 190   355 379

    Arachides   269 330   388 446 403 211 515 470 446 496 410 517 655 397 363 388   422 455

    ultures industrielles 40104 38951 42023 41604 39366 43273 40622 40885 35483 35483 38383 35422 30682 37991 21677 27618 39842 31962Betterave   30160 28278   28834 28359 29869 34285 31900 33015 25520 24840 29257 27534 24359 30351 16267 21422   29578 24865

    Canne à sucre   9824 10651   13184 13240 9491 8986 8722 7870 9966 9339 9126 8130 6323 7639 5410 6196   10100 7137

    Rendement

    éréales 10,9 9,7 3,7 8,9 10,7 14,3 15,1 7,8 16,5 5,2 10,0 19,2 15,5 16,0 10,2 18,3 10,3 14,9

    Blé dur 12,4 11,3 4,0 10,6 11,7 16,2 18,2 8,9 19,6 6,1 13,4 21,0 18,1 19,3 11,8 20,1 12,1 17,3

    Blé tendre   14,1 12,1 5,2 13,2 13,3 17,8 18,0 11,0 20,8 6,2 13,1 21,6 16,6 19,6 12,6 22,3 13,4 17,7Orge   9,6 8,8 2,1 5,4 8,3 11,6 11,9 5,1 11,6 3,8 6,2 17,3 13,4 11,4 6,3 13,8 7,5 11,5

    Maïs 6,5 6,1 4,0 2,1 7,5 5,2 9,2 2,0 12,2 4,2 5,5 9,2 12,1 11,5 7,6 6,6 5,8 10,5gumineuses 6,1 5,5 2,5 5,1 6,2 6,5 8,2 4,2 8,9 3,8 5,2 7,3 7,1 7,9 6,8 7,3 5,7 6,9

    Ol agineuses 7,4 8,1 9,9 9,9 10,5 8,9 12,0 9,1 10,7 14,4 15,6 15,7 12,8 16,0 19,5 17,1 10,7 16,1

    Tournesol 0,9 -9,7 4,7 5,9 6,7 8,8 7,9 3,5 2,9 8,9 12,7 11,7 9,6 13,3 15,1 11,2 6,5 3,8

    Arachides   11,6 14,9 21,3 20,5 19,8 9,8 23,9 24,1 22,3 25,2 19,7 22,8 28,6 22,3 23,5 23,8 32,6 27,4

    ultures industrielles 280,4 240,6 272,7 224,4 169,2 189,0 186,3 214,7 207,9 211,7 222,9 258,7 224,0 195,6 144,1 185,6 209,5 205,1

    Betterave   485,0 484,7 533,0 536,1 502,0 528,3 527,3 475,0 517,7 491,4 508,6 482,2 476,7 587,1 523,2 575,8 513,0 600,3Canne sucre   158,0 568,4 757,7 739,7 687,7 713,2 492,8 591,7 695,0 485,6 540,0 549,0 424,3 509,3 345,1 400,8 639,9 554,1

    urce : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime + Calcul DEPF

    Moyennes Moyennes

    55

    65

    75

    85

    95

    105

    115

    125

    Evolution en indice de la production des principales cultures industrielles(Base 100 = 2000/01)

    Canne à sucre

    Betterave

    30

    80

    30

    80

    30

    80

    30

    Evolution en indice de la production des trois principales céréales(Base 100 = 2000/01)

    BléBlédur

    Orge

    25

  • 8/19/2019 tableau_bord_sectoriel.pdf

    30/88

    Agriculture Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

    Production des cultures maraîchères8,000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

    1990-94 1995-99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10 10/11 11/12 12/13 2000-07 2008-13

    ulture de Primeurs (En milliers de tonnes)   548 820 1015 910 1105 1120 1353 1297 1445 1580 1710 1749 1692 1964 1716 2115 1228,1 1824

    Part dans la production totale (%) 15,2 19,1   23,8 19,7 20,9 18,8 20,2 20,8 20,7 23,7 25,6 24,4 23,2 26,5 22,5 26,6 21,1   24,8

    Tomates 324 505   550 446 565 537 660 627 696 785 810 838 872 943 896 993 608   892

    Pommes de terres 144 144   190 140 130 158 155 130 133 156 165 159 163 293 135 357 149   212

    ulture de saison 

    (En milliers de tonnes)   3051 3519 3246 3707 4187 4825 5345 4935 5520 5090 4982 5420 5590 5444 5900 5833 4607 5528

    Part dans la production totale(%)

    85 81   76,2 80,3 79,1 81,2 79,8 79,2 79,3 76,3 74,4 75,6 76,8 73,5 77,5 73,4 78,9   75,2roduction des cultures maraîchères 3599 4339 4261 4618 5292 6200 6698 6232 6965 6878 6913 6931 6699 7409 7685 7948 5893 7264

    Tomates 764 648 805 837 965 946 1941 1237 1312 1230 1020 1218 1219 1293 1018   1215

    Pommes de terres 1090 1155 1334 1431 1480 1479 1702 1437 1537 1231 1358 1721 1657 1929 1389   1572

    ource : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime + Calcul DEPF

    Moyennes Moyennes

    400

    600

    800

    1000

    1200

    1400

    1600

    1800

    2000

    2200

    1000

    1500

    2000

    2500

    3000

    3500

    4000

    4500

    5000

    5500

    6000

       (   C  u   l   t  u  r  e  s   d  e   P  r

       i  m  e  u  r  s  e  n  m   i   l   l   i  e  r  s   d  e   t  o  n  n  e  s   )

       (   C  u   l   t  u  r  e  s   d  e  s  a   i  s  o  n  e  n  m   i   l   l   i  e  r  s   d  e   t  o  n  n  e  s   )

    Evolution de la production des cultures maraîchères de saison et Primeurs

    Cultures de saison 

    Primeurs

    10

    30

    50

    70

    90

    110

    130

    150

    170

    99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10 10/11 11/12 12/13

    (

    )

    Evolution du rendement des cultures maraîchères

    Pommes de terre

    Tomates desaison

    Tomates primeur

    Production totaldes Tomates

    26

  • 8/19/2019 tableau_bord_sectoriel.pdf

    31/88

    Elevage Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI

    Effectif du cheptel total et des abattages contrôlés

    Effectif : En milliers de têtes)

    Poids : En milliers de tonnes)   1990-94 1995-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013   2000-07 2008-13

    Effectif du cheptel (passage octobre-novembre)

      Bovins -6,8 1,8 2575 2566 2551 2618 2699 2664 2670 2593 2651 2790 2896 3038 3179 3345 0,1 4,3

      Ovins -0,7 1,9 14500 14757 15047 15658 16368 16122 16298 15566 16114 17093 18284 18737 19098 19500 0,8 3,8

      Caprins -5,5 3,4 4931 4820 5071 5136 5367 5275 5340 5136 5178 5284 5686 5991 6190 6244 1,1 3,3

    Effectif des abattages contrôlés

    Bovins -5,8 -1,0 861 907 933 774 626 672 720 793 840 815 808 838 897 1,5 2,5

      Ovins -8,2 -0,6 3465 3087 2682 2195 2444 2978 2947 2954 3200 2570 2498 2607 2538 -0,5 -3,0

      Caprins -2,0 2,7 1194 1209 1112 1043 1463 1446 1706 1417 1386 1376 1433 1558 1355 3,2 -0,9

    Poids de la viande des abattages contrôlés -4,6 1,3 225 230 225 204 174 187 190 200 206 203 206 219 228 272 -1,5 5,2  Bovins -4,6 3,0 139 145 152 131 117 127 129 143 148 149 151 159 170 212 1,1 6,8

      Ovins -8,2 3,7 45 44 35 31 36 42 42 41 42 36 36 39 38 38 -3,3 -1,1

      Caprins -3,9 2,8 12 13 11 11 16 14 16 14 13 14 14 16 14 15 2,6 2,20

      Autres 0,1 -7,5 29 29 27 31 5 4 4 3 4 4 4 5 6 6 -24,2 9,1

    tructure des abattages contrôlés par rapport à l'effectif du cheptel (En %)

    Abattages contrôlés / Effectif total

      Bovins 33,7 26,7 33,4 35,3 36,6 29,6 24,1 25,2 27,0 30,6 31,7 29,2 27,9 27,6 28,2 30,0 28,8

      Ovins 29,0 24,5 23,9 20,9 17,8 14,0 14,9 18,5 18,1 19,0 19,9 15,0 13,7 13,9 13,3 18,3 15,0

      Caprins 22,3 23,7 24,2 25,1 21,9 20,3 27,3 27,4 31,9 27,6 26,8 26,0 25,2 26,0 21,9 25,8 25,1

    Poids de la viande obtenu par tête du cheptel (en Kg/tête)

      Bovins 138,3 166,7 161,9 159,4 162,4 169,1 147,9 189,6 178,5 180,2 175,9 183,0 186,9 189,9 190,0 172,2 185,2

      Ovins 13,3 15,8 13,1 14,2 13,2 14,2 12,1 14,0 14,2 13,8 13,2 14,0 14,6 15,0 15,0 13,9 14,3

      Caprins 9,9 10,0 9,7 10,4 10,2 10,7 11,1 9,9 9,3 9,5 9,3 10,0 10,1 10,0 10,0 10,0 9,9

    ource : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime + Calcul DEPF

    Rythme de croissance Rythme de croissance

    2000

    4000

    6000

    8000

    10000

    12000

    14000

    16000

    18000

    20000

    22000

    (Enmilliersdetêtes)

    Evolution de l'effectif du cheptel total

    Ovins

    Caprins

    Bovins

    10%

    15%

    20%

    25%

    30%

    35%

    40%

    45%

    50%Evolution de la part des abattages contrôlés dans l'effectif du cheptel total

    Ovins

    Bovins

    Caprins

    27

  • 8/19/2019 tableau_bord_sectoriel.pdf

    32/88

    Pêche maritime Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI

    Etat de la flotte de la pêche nationale

    1990-94 1995-99 2000 2001 2002 2000 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013   2000-07 2008-13

    Nombre de bateaux (En nombre) 2955 2991   2970 2957 2920 2917 2942 2970 2987 2993 3013 3016 3020 3014 3009 2949 2957 3004

    Pêche côtière (En %)   84,8 84,9   85,0 84,9 84,7 84,7 84,8 84,9 85,0 85,0 85,0 85,0 85,1 85,0 83,9 84,9   84,9 84,8

    Pêche hauturière (En %)   15,2 15,1   15,0 15,1 15,3 15,3 15,2 15,1 15,0 15,0 15,0 15,0 14,9 15,0 16,1 15,1   15,1 15,2

    Tonnage (1000 tonne de jauge brute)(1) 219 223   225 228 233 240 247 253 258 260 264 265 266 270 270 273 243 268

    Pêche côtière (En %)   32,1 34,0   35,8 36,8 38,3 40,1 41,4 42,9 43,6 44,3 44,6 45,0 45,3 45,4 45,8 46,0   40,5 45,3

    Pêche hauturière (En %)   67,9 66,0   64,2 63,2 61,7 59,9 58,6 57,1 56,4 55,7 55,4 55,0 54,7 54,6 54,2 54,0   59,5 54,7

    ource : Office national des pêches + Calcul DEPF

    Une tonne de jauge brute équivaut à 2,83 m3

    Evolution de la production halieutique nationale(1)

    1990-94 1995-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013   2000-07 2008-13

    roduction en quantité (milliers tonnes) 7,4 0,1 899 1101 949 903 938 979 793 769 894 1028 1055 881 1085 1153 916 1016

    Pêche côtière (En %) 77,4 85,5 85,1 88,9 94,1 95,8 92,0 88,4 88,6 88,5 87,2 86,1 84,9 76,8 78,2 74,2 90,2 81,0

    Pêche hauturière (En %) 22,6 14,5 14,9 11,1 5,9 4,2 8,0 11,6 11,4 11,5 12,8 13,9 15,1 23,2 21,8 25,8 9,8 19,0

    roduction en valeur (Millions DH) 10,1 -0,1 6608 6507 5766 4437 4308 6441 6268 6010 7948 6752 6367 7668 7496 8424 5793 7442

    Pêche côtière (En %) 32,4 34,8 31,4 39,1 60,2 67,5 70,6 52,8 56,6 58,1 53,8 59,7 62,3 61,0 63,4 57,2 53,0 59,4

    Pêche hauturière (En %) 67,6 65,2 68,6 60,9 39,8 32,5 29,4 47,2 43,4 41,9 46,2 40,3 37,7 39,0 36,6 42,8 47,0 40,6

    rix moyens à la tonne de la production

    alieutique nationale (En DH/t)6782 6619 7352 5910 6073 4914 4593 6582 7907 7817 8887 6571 6035 8707 6911 7305 6394 7403

    ource : Office national des pêches + Calcul DEPF

    Sont exclus de la production les autres produits halieutiques (aquaculture, algues , corails et madragues)

    Structure de la destination des produits de la pêche côtière

    En %)   1990-94 1995-99 2000 2 001 2 002 2 003 2004 2005 2006 2 007 2 008 2 009 2010 2011 2012 2 013 2 014 2000-07 2008-14

    Consommation 36,8 28,3 33,1 27,4 33,4 40,0 36,9 34,0 44,0 41,5 37,1 36,5 43,5 37,2 39,0 33,7 25,3 35,8 35,4

    Conserve   21,5 23,4 17,0 14,2 16,6 20,1 16,6 15,3 22,5 20,2 15,7 12,3 20,4 12,8 13,2 13,0 16,0 17,6 14,7

    Congélation 1,4 2,5 7,4 5,5 7,5 3,6 3,3 5,5 5,9 5,0 7,7 6,2 3,8 4,8 5,2 3,7 3,2 5,4 4,7

    ous-produits   39,9 45,3 42,0 51,7 40,9 34,8 4 1,8 39,3 19,7 26,4 33,3 38,8 3 1,0 20,8 18,4 15,3 26,6 38,0 25,5

    alaisons et appât   0,4 0,5 0,5 1,2 1,6 1,4 1,5 0,9 0,9 1,0 1,8 1,7 1,3 0,6 0,9 0,8 0,6 1,1 1,1

    ource : Office national des pêches + Calcul DEPF

    Moyennes Moyennes

    MoyennesMoyennes

    Moyennes Moyennes

    28

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    Pêche maritime Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI

    -20

    30

    80

    130

    180

    230

    280

    (Enmilliersdetonnesdejaugebrute)

    Evolution de la capacité de la flotte de la pêche nationale

    Pêche hauturière

      Pêche côtière

    0

    200

    400

    600

    800

    1000

    1200

    1400

    (Enmilliersdetonnes)

    Evolution de la production halieutique nationale en quantité

    Pêche hauturière

      Pêche côtière

    30%

    60%

    90%

    120%

    150%

    180%

    210%

    240%

    270%

    Evolution en indice des prix moyens à la tonne de la production halieutique(Base 100 = 2000)

    Pêchecôtière

    Pêchehauturière

    Total de la productionhalieutique

    Consommation

    Sous-produits

    Congélation

    Conserve

    Salaisons et appât

    0%

    10%

    20%

    30%

    40%

    50%

    60%

    70%

    80%

    90%

    100%

    Structure de la destination des produits de la pêche côtière

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    IPC des produits alimentaires Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI

    Taux de croissance de l'indice des prix à la consommation des produits alimentaires

    Base 100 = 1990)   1990-94 1995-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2000-07 2008-14

    roduits alimentaires 7,2 1,9 1,5 -1,0 4,3 1,3 1,6 0,3 3,9 4,6 7,4 0,9 1,2 1,4 2,4 2,2 -1,2 2,0 2,0

    Dont:

      Céréales 5,9 1,2 0,4 0,4 0,7 -0,1 1,8 0,9 0,5 4,9 15,5 -6,4 -1,0 3,0 2,7 -0,3 7,0 1,2 2,8

      Lait, produits laitiers et œufs 4,7 1,7 0,1 1,6 2,2 1,4 -1,2 1,7 1,9 4,6 4,5 2,2 -0,9 1,0 1,8 2,2 2,3 1,6 1,9

      Viandes 10,0 1,4 -5,4 1,4 7,0 3,8 3,0 -2,6 4,1 -0,6 3,5 3,8 -0,3 1,7 1,5 2,7 -3,4 1,3 1,3

      Poissons 8,4 4,4 -4,2 -6,1 7,2 0,4 -0,5 2,3 5,1 8,6 7,9 -2,7 4,4 9,9 0,1 2,1 1,1 1,5 3,2  légumes 10,2 0,3 19,7 -12,6 12,2 -0,8 -4,1 1,8 5,6 6,8 -0,5 10,4 11,4 -9,1 2,2 1,9 4,5 3,2 2,8

      Sucres et produits sucrés 2,4 2,7 -2,0 0,5 0,6 -0,4 0,8 -0,5 5,7 5,6 2,1 1,0 0,4 0,9 0,9 0,8 1,8 1,3 1,1

    PC général 6,0 2,7 1,9 0,6 2,8 1,2 1,5 1,0 3,3 2,5 3,7 1,0 0,9 0,9 1,3 1,9 0,4 1,8 1,5

    PC non alimentaire 5,0 3,4 2,2 2,0 1,6 1,1 1,5 1,4 2,9 1,1 1,3 0,9 0,9 0,6 0,6 1,5 1,6 1,7 1,0

    urce : Haut Commissariat au Plan + Calcul de la DEPF

    Rythme de croissanceRythme de croissance

    2%

    0%

    2%

    4%

    6%

    8%

    0%Taux de variation de l'indice des prix à la consommation

    Produits alimentaires

    IPC général

    IPC non alimentaire

    -13%

    -8%

    -3%

    2%

    7%

    12%

    17%

    22%

    27%

    Taux de variation de l'indice des prix à la consommation des principaux produitsalimentaires

    Céréales

      Viandes

      Poissons

      légumes

    30

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    Source :

    - Ministère de l'Energie, des Mines, de l'eau et de l'environnement

    - Office Chérifien des Phosphates

    - Office des Changes

    - Haut Commissariat au Plan

    Mines

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    Secteur des mines Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI

    ndicateurs du secteur de l'industrie d'extraction

    1990-94 1995-99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2000-07 2008-13

    aleur ajoutée de l'industrie d'extraction aux prix courants (En millions de DH) 5911 7488 8484 8973 8501 7822 8116 8994 10534 13155 45121 16925 29579 41355 40343 30808 9322 34022

    Part dans le PIB (En %) 2,2 2,1 2,2 2,1 1,9 1,6 1,6 1,7 1,8 2,1 6,6 2,3 3,9 5,2 4,9 3,5 1,9 4,4

    aux de croissance de la VA de l'industrie d'extraction en volume

    x prix de l'année précédente (En %)2,9 9,1 1,7 3,8 -0,6 1,6 15,8 7,4 1,6 9,1 -5,9 -23,8 38,6 5,9 -2,4 -2,9 4,9 1,2

    ontribution à la croissance du PIB en volume (En points de croissance) 0,0 0,2 0,0 0,1 0,0 0,0 0,3 0,1 0,0 0,2 -0,1 -1,6 0,9 0,2 -0,1 -0,1 0,1 -0,1

    roduction de l'industrie d'extraction aux prix courants (En millions de DH) 11066 11972 12360 13005 13049 11999 12699 14321 16417 19688 52098 22236 36756 49135 48313 38423 14192 41160

    Part dans la production totale (En %) 2,5 2,0 1,9 1,8 1,8 1,6 1,6 1,6 1,7 1,9 4,6 2,0 3,1 3,7 3,5 2,7 1,7 3,3

    aux de valeur ajoutée de l'industrie d'extraction (En %) 53,4 62,2 68,6 69,0 65,1 65,2 63,9 62,8 64,2 66,8 86,6 76,1 80,5 84,2 83,5 80,2 65,7 82,7

    vestissement minier (En millions DH) 2689 1865 1475 1662 1917 1726 2208 4858 3439 4691 8387 4072 8150 13600 2394 7780

    Part destinée à la recherche (En %) 14,1 21,5 13,9 11,6 13,5 6,5 3,9 7,7 7,2 4,8 2,5 4,3 2,6 14,7 5,2

    mploi dans l'industrie d'extraction (En milliers) 54,2 45,0 49,9 53,5 40,9 40,9 39,9 48,4 51,5 42,5 41,8 50,2 67,7 46,6 50,7

    Part dans l'emploi total (En %) 0,6 0,5 0,5 0,6 0,4 0,4 0,4 0,5 0,5 0,4 0,4 0,5 0,6 0,5 0,4

    urce : Haut Commissariat au Plan + Calcul de la DEPF

    MoyenneMoyennes

    -25

    -15

    -5

    5

    15

    25

    35

    1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Variation annuelle de la valeur ajoutée minière et de l'indice de la production des

    minerais non métalliques

    Indice de la production des

    minerais non métalliques

    Valeur ajoutée

    minière  

    -30%

    -20%

    -10%

    0%

    10%

    20%

    30%

    40%

    50%

    -15

    -10

    -5

    0

    5

    10

    15

    20

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 201