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Leçon 2 : Premiers principes de transcriptions 1 Les premiers principes de transcription sont les premières règles de base d’écriture en langue Amazighe. Elles seront progressivement complétées par d’autres règles d’orthographe qui nous permettront d’écrire et de lire facilement en langue Amazighe. Ces règles seront nécessaires pour la compréhension et faciliteront l'apprentissage de la grammaire. Elles permettront aussi à l’orthographe de la langue d’être la plus fidèle possible à la grammaire tout en restant la plus proche possible de la prononciation réelle de la langue. 1. Notation monolitère des sons brefs En tamazight, nous écrirons chaque son fondamental bref par une seul lettre. Dans des transcriptions anciennes, on utilisait parfois comme en français deux lettres pour noter un seul son comme : ch , gh. Avec l’alphabet moderne d’aujourd’hui ces notations sont non seulement inutiles et fastidieuses mais elles peuvent être sources d’ambiguïté et peuvent nous induire en erreur. On peut trouver des mots écrits de la même façon mais qui peuvent avoir des prononciations différentes et des significations différentes. Prenons un premier exemple : quand on écrit : « th » pour désigner la spirante [ t ] alors l’écriture « thenna » aura deux significations différentes : Thenna = elle est heureuse et Thenna = ella a dit. De plus, comme en le verra dans les lignes suivantes, cette notation distingue l’occlusive et la spirante « t » alors que du point de vue de la langue amazighe il n’y a absolument pas lieu de les distinguer parce qu’elles ne risquent pas de donner lieu à des interprétations de sens distincts. Elles correspondent le plus souvent à des réalisations phonétiques régionales que l’orthographe amazighe moderne unifie à l’écrit. Le caractère unitaire de notre langue nous incite donc à les noter avec la même lettre. 2. Notation de la tension Un exemple de son tendu : le son [ k ] dans le mot « kker ». Pour noter la tension d’une consonne en tamazight, on double la lettre représentant cette consonne. Réciproquement, lorsqu’une consonne est doublée dans un mot, elle est prononcée tendue. Exemples : kkes - ffer - taddart - timmi… Quant au préfixe (tt) qu’on ajoute pour marquer l’intensif de certains verbes, il est généralement prononcé [ts] en kabyle et [tt] ailleurs. Exemple : yettawi se prononce en kabyle [yetsawi]. Mais il arrive, d’autre part, que, le double (tt) se prononce [tt] et non [ts] comme dans « ifettel ». En règle générale, le son [ts] s’écrit ( tt ) parcequ’il provient généralement d’une tension de la consonne (t). On écrira « yettu » même si, surtout en kabyle, on prononce [ yetsu ]. Cependant, le son [ts] peut parfois s’écrire autrement. Citons deux situations. La première concerne la tension grammaticale du son (s) : lorsqu’on passe du verbe bref [ fser ] à l’intensif on prononce [fetser] mais on écrira « fesser ». On n’écrira ni fetter, ni feääer, ni fetser. C’est donc là un exemple où le son [ts] s’écrit (ss) parce qu’il provient de tension grammaticale de la consonne « s ». La deuxième situation concerne le (t) final des noms féminin précédé d’une voyelle. Nous écrirons tidet mais nous lirons [tidets]. Nous écrirons tasarut mais nous lirons [tasaruts]. Nous écrirons tabrat mais nous lirons [tabrats]. Etc… 4. Confusion graphique spirante/occlusive L’orthographe amazighe ne distingue pas les spirantes des occlusives correspondantes. Et ceci ne pose pas de problème pour la lecture. Ce principe fondamental dans l’orthographe amzighe motivé par le fait que sur le plan linguistique, il y a Une Seule langue Amazighe. Bien qu’ayant un certain fond lexical commun, les dialectes amazighs présentent entre, en plus du lexique, des différences dans les réalisations phonétiques. Mais on comprendra immédiatement par exemple que « abrid » se prononce en kabyle [avrid ] mais en Mozabite [abrid]. Et aucune des deux prononciations n’est absolument incorrecte. La confusion graphique entre les spirantes et les occlusives correspondantes ne donne pas lieu à des ambiguïtés sémantiques. C’est à dire que la distinction phonétique dans un même mot entre un son occlusif et le son spirant ne correspond jamais à deux significations différentes du même mot. Association Culturelle IMEDYAZEN. BP 129. Poste Didouche Mourad. 16006. Alger. ALGERIE. Telephone : (213) 06.64.77.07.37 Site web : www.imedyazen.com – E-mail : [email protected]

Tamsirt 2 imenzayen imezwura n tira(premiers principes de transcription)

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Leçon 2 : Premiers principes de transcriptions 1

Les premiers principes de transcription sont les premières règles de base d’écriture en langue Amazighe. Elles seront progressivement complétées par d’autres règles d’orthographe qui nous permettront d’écrire et de lire facilement en langue Amazighe. Ces règles seront nécessaires pour la compréhension et faciliteront l'apprentissage de la grammaire. Elles permettront aussi à l’orthographe de la langue d’être la plus fidèle possible à la grammaire tout en restant la plus proche possible de la prononciation réelle de la langue. 1. Notation monolitère des sons brefs En tamazight, nous écrirons chaque son fondamental bref par une seul lettre. Dans des transcriptions anciennes, on utilisait parfois comme en français deux lettres pour noter un seul son comme : ch , gh. Avec l’alphabet moderne d’aujourd’hui ces notations sont non seulement inutiles et fastidieuses mais elles peuvent être sources d’ambiguïté et peuvent nous induire en erreur. On peut trouver des mots écrits de la même façon mais qui peuvent avoir des prononciations différentes et des significations différentes. Prenons un premier exemple : quand on écrit : « th » pour désigner la spirante [ t ] alors l’écriture « thenna » aura deux significations différentes : Thenna = elle est heureuse et Thenna = ella a dit. De plus, comme en le verra dans les lignes suivantes, cette notation distingue l’occlusive et la spirante « t » alors que du point de vue de la langue amazighe il n’y a absolument pas lieu de les distinguer parce qu’elles ne risquent pas de donner lieu à des interprétations de sens distincts. Elles correspondent le plus souvent à des réalisations phonétiques régionales que l’orthographe amazighe moderne unifie à l’écrit. Le caractère unitaire de notre langue nous incite donc à les noter avec la même lettre. 2. Notation de la tension Un exemple de son tendu : le son [ k ] dans le mot « kker ». Pour noter la tension d’une consonne en tamazight, on double la lettre représentant cette consonne. Réciproquement, lorsqu’une consonne est doublée dans un mot, elle est prononcée tendue. Exemples : kkes - ffer - taddart - timmi… Quant au préfixe (tt) qu’on ajoute pour marquer l’intensif de certains verbes, il est généralement prononcé [ts] en kabyle et [tt] ailleurs. Exemple : yettawi se prononce en kabyle [yetsawi]. Mais il arrive, d’autre part, que, le double (tt) se prononce [tt] et non [ts] comme dans « ifettel ». En règle générale, le son [ts] s’écrit ( tt ) parcequ’il provient généralement d’une tension de la consonne (t). On écrira « yettu » même si, surtout en kabyle, on prononce [ yetsu ]. Cependant, le son [ts] peut parfois s’écrire autrement. Citons deux situations. La première concerne la tension grammaticale du son (s) : lorsqu’on passe du verbe bref [ fser ] à l’intensif on prononce [fetser] mais on écrira « fesser ». On n’écrira ni fetter, ni feääer, ni fetser. C’est donc là un exemple où le son [ts] s’écrit (ss) parce qu’il provient de tension grammaticale de la consonne « s ». La deuxième situation concerne le (t) final des noms féminin précédé d’une voyelle. Nous écrirons tidet mais nous lirons [tidets]. Nous écrirons tasarut mais nous lirons [tasaruts]. Nous écrirons tabrat mais nous lirons [tabrats]. Etc… 4. Confusion graphique spirante/occlusive L’orthographe amazighe ne distingue pas les spirantes des occlusives correspondantes. Et ceci ne pose pas de problème pour la lecture. Ce principe fondamental dans l’orthographe amzighe motivé par le fait que sur le plan linguistique, il y a Une Seule langue Amazighe. Bien qu’ayant un certain fond lexical commun, les dialectes amazighs présentent entre, en plus du lexique, des différences dans les réalisations phonétiques. Mais on comprendra immédiatement par exemple que « abrid » se prononce en kabyle [avrid] mais en Mozabite [abrid]. Et aucune des deux prononciations n’est absolument incorrecte. La confusion graphique entre les spirantes et les occlusives correspondantes ne donne pas lieu à des ambiguïtés sémantiques. C’est à dire que la distinction phonétique dans un même mot entre un son occlusif et le son spirant ne correspond jamais à deux significations différentes du même mot.

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Hamid Oubagha : Cours de Langue Amazighe 2

5. Notation de l’emphase L’orthographe indique l’emphase par un point souscrit. On écrit un son emphatique en mettant un point sous la lettre. Il y en tamazight six sons emphatiques fréquents : ê, ü, ô, û, î . La lettre « * » ne représente pas un son emphatique même s’il porte un point souscrit. Le son ( r ) s’emphatise facilement quant il est voisin des autres emphatiques. C’est le cas par exemple dans « aêar » le son (r) est ici emphatisé par l’emphatique « ê » . Dans ce cas l’emphase du son (r) est prévisible. On ne la note donc pas. Cependant, la contagion de l’emphase n’est pas un fait systématique. Par exemple dans « aôidan»

le son emphatique [ ô ] n’a pas emphatisé le son [d]. De même quand on écrit « eôd » (moudre). Le son emphatique [ ô ] n’a pas emphatisé le son [d] puisque on dit [taôudi] et non [taôuêi]. Lorsque le son (r) est voisin des sons $, q, x il s’emphatise. Cette emphase de (r) est donc là aussi généralement prévisible. On ne doit donc pas la noter. On écrira « aqerru » au lieu de « aqeûûu ». On écrit « as$ar » et non « as$aû ». D’autres exemples : a$rum, wexxer, ameqqran… En dehors des cas d’emphatisées, quand le son û est une emphatique radicale, il convient de la noter. Exemple : taûbut - ccaû – ijifeû – taûuka – taûakna… On notera aussi que la voyelle « u » immédiatement voisine d’un son emphatique se prononce [ o ]. Il y a des emphatiques rares qu’on ne notera pas : yujjaq, uccay… Lorsque l’emphatique ê est suivie de t on la prononce ü. Exemple : tayaziêt se prononce [ tayaziü ]. Il y a assimilation ê + t [ ü ]. 6. Abandon de la notation des sons labiovélarisés Les sons labiovélarisés sont par exemple le « bbw / bb° ) de wwi$. Tel que prononcé dans certaines régions, le [ k° ] comme dans aker, le [ g° ] dans agad (avoir peur) , le [$°] dans al$em, le [q°] dans ameqq°ran, , le [x°] dans axnac ,etc… Dans la tendance dominante actuelle dans l’orthographe amazighe moderne on renonce à la notation des sons labiovélarisés. Dans la majorité des cas, ces sons sont soit prévisibles dans la grammaire soit spécifiques à des parlers locaux. Il ne reste ainsi qu’une petite marge pour des confusions possibles mais le contexte du mot dans la phrase permet généralement d’éviter l’ambiguïté. 7. Notation de la voyelle faible On note par « e » le son vocalique qu’on appellera la voyelle faible. Elle n’a presque pas d’importance phonologique dans la langue tamazight. La voyelle faible « e » n’a en général qu’une importance phonétique. On met généralement la lettre « e » pour éviter la succession de trois consonnes et faciliter la prononciation. Et c’est cela qui explique sa mobilité dans le mot. Ainsi en passant de « nekcem » à « tkecmem » c’est une contrainte phonétique qui détermine la place dans le mot de la voyelle faible. En passant de « iger » à « igran » la voyelle faible disparaît parce qu’elle devient inutile. On s’aperçoit ainsi qu’une consonne ne s’intercale jamais entre deux « e » ou entre « e » et une voyelle pleine. La fonction presque toujours phonétique de « e » fait qu’un mot amazigh ne se termine jamais par « e ». On notera enfin, qu’on n’écrira « e » au début d’un mot, que lorsqu’il s’agit de noter l’impératif simple de certains verbes monolitères ou bilitères : eg, els, ens. La seule exception dans notre cours concerne la convention de noter la préposition [d ] par « ed » (voir leçon 4). Mais on verra aussi par la suite les règles qui permettent de fixer pour chaque mot l’emplacement de « e ».

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Leçon 2 : Premiers principes de transcriptions 3

Ala$mu 1 : Aru akken ilaq awalen-a : inissi - aouthoul - âaros - amchich - ivki - ouchen - aghioul azro - igidher - thagerfa - akhnach - ajedjig - aghilèsse - aila - abernous - avroui - thouiat – thidhets - aoual – thakvailith. Ala$mu 2 : Aru akken ilaq tussda deg tefyirin-a : 1. Kren-d yemjuhad ad ksen del $ef tmurt. 2. Ûu*en, ur win yid-sen kra. 3. Ur mal tidet i wemcum. 4. D lxir kan i b$i$ i mi. 5. Du aken i dan waman. Ala$mu 3 : Ccaû deg yal tafyirt ilem s wawal ilaqen : 1. …………. ubuqal ger yifassen. ( Yennser / Yenser ). 2. Yewwi tistan ad ……………. ( ksent / kksent ). 3. Deg yiê ur gganen ara, deg ….. ur xeddmen ara. ( uzal / uzzal ) 4. Anseg ……. ( kan / kkan ) yimezwura ay …….. yineggura. 5. Ur ………., ur qqimen. ( din / ddin ) Ala$mu 4 : Ccaû deg yal tafyirt ilem s wawal ilaqen : 1. …….. watmaten, kul yiwen yeddem amur-is. ( bêan / bdan ) 2. Tizemrin ……. jeddi, ar ass-a mazal-itent. (yeôôa / yezza) 3. Wwet ……… s aqerru. ( azrem / aôrem ). 4. At Qasi gan tame$ra : …… ad d-awin tislit. ( azekka / aôekka) 5. ……….. i mmi-m abeûnus ad t-yels. ( eôd, ezê ). Ala$mu 5 : Aru akken ilaq tuffayt deg tefyirin-a : 1. Ad yawed s udar-is s axxam n yidewlan-is. 2. Mi teccur i rru* ad iru*. 3. Tented teqcict s ijifer n yemma-s. 4. Yecced udar-is, ye$li yerrez. 5- µedre$ mi hedren fell-ak. Ala$mu 6 : Kkes-d ayen izelgen deg tira n tefyirin-a, sefhem-d, sakin sse$ti. 1- Yewwi taqabact adh iqadeû taslent. 2- Ôai uêellaâ $ef uôawali. 3- Ôûan akk medn ayen iêûan. 4- Ur zemmren i lxiû : mi qeûûben ad yettwexxiû. (Seg yiwet n ta$ect n Lounis Ait Menguellat) 5- Iqaû-d umakar s wayen akk yuker.

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Hamid Oubagha : Cours de Langue Amazighe 4

Ala$mu 7 : Ccaû deg yal tafyirt ilem s wawal ilaqen : 1. Adfel d ………. ma sebken. ( amen / aman ) 2. Nessared i wakken ad ……………. ( neôôel / neôôal ) 3. ………. lxir i lwaldin-ik. ( err / ar ) 4. Mi tâedda tezgent n yiê : temdel ………. (tallest / talast ) 5. Tekka-d seg tala, …………. s axxam. ( terra / tara ) Ala$mu 8 : Mel-d tuccêiwin. Sse$ti. 1. Âbban i we$yule armi yegrareb. 2. Taguni teleha i walla$. 3. Tecêe* tme$art deg teme$ra. 4. Ekker ay argaze ad txadmeê. 5. Nesla s tedyant yaêran. Ala$mu 9 : Aru akken ilaq tifyirin-a. 1. Thechvah’ theslith am thsekourth. 2. Ouchène yentath oussenan d’eg dhar. 3. Mohand yevgha ad’ yezzenz ailas n thmurth. 4. D tiqondyar tighazfanin i tsloussount theqvayliyin. 5. Nelh’a d’egw g’ris h’afi armi k’erfent tg’uchrar. Ala$mu 10 : £er aêris-a sakin err-d $ef yesteqsiyen.

Âli ed Weâli Mlalen sin yergazen deg ssuq : Âli ed Weâli. Âli yewwi-d tazart n ujenejar ad tt-yessijew. Sdat-s, Weâli yewwi-d timôin ad tent-yessijew. Awal yettawi-d wayeê, mmesteqsan gar-asen. Yenna-as Âli : « mi ara ssijwe$ tazart-a, ad tt-beddle$ s temôin ». Yerra-as-d Weâli : « ula d nekkini, mi ara ssijwe$ timôin-iw ad d-awi$ tazart s wazal-nsent. Ihi, yya-n ad nembaddal kan seg tura, fi*el ma neqqim deg-a(1) i uzal qayli ». Fran-tt akk-n : wa yewwi tazart,wa yewwi timôin. Mi wwêen s axam, kul wa izux-as i tmeüüut-is. Weâli yenna-as : « kellxe$-as i Âli, rri$-as achlime s alqaâ n tcekkaût, nekk wwi$-d tazart ». Mi tt-tsureg tmeüüut-is, tufa imuzzuren n we$yul ugaren tazart. Âli, ula d netta, izux-as i tmeüüut-is : « Kra ye*ûec akken Weâli, welleh ar t-kellxe$ ass-a, rri$-as imuzzuren s alqaâ n tcekkaût, nekk wwi$-d timôin-is ». Mi tt-tsureg tmeüüut-is, taf azgen-is d achlime. Ihi, d ir-it lexdeâ ed ukellex : akken nektal ad a$-yettektal. Yal wa ayen yexdem yaf-it. Isteqsiyen : Derrer ddaw tuccêiwin n tira. Sefhem-d deg yal ta d acu ay yellan d tuccêa. Sakin sse$ti. (Soulignez les fautes d’orthographe en expliquant en quoi consiste chacune d’elles. Corrigez) Ala$mu 11 : Su$el $er tmazi$t aêris-a. ( Traduire en Kabyle le texte suivant ) : Un roi était malade d'ennuis. Il dit à ses médecins : guérissez-moi ! . Le plus savant d'entre eux lui dit : sire, si tu veux guérir, mets la cravate d'un homme heureux. Le premier ministre se rendit alors chez les gens riches, puissants et importants car il croyait qu'ils étaient les plus heureux. Ils lui répondirent tous : le bonheur ? Nous ne savons pas ce que c'est. Un jour, le ministre trouva un pauvre forgeron et lui demande : toi, es-tu heureux ? Il lui dit : oui ! très heureux. Le ministre ravi, lui demande alors : Donne moi ta cravate. Mais le forgeron lui répond : je n'ai pas de cravate. (1) : deg-a : ilaq ad t-id-nessenüeq [ da ]. ( On écrit : “deg-a” mais on doit prononcer : [ da ] )

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