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Numéro 12 – avril 2014
Édito
P.2 La première
année littéraire
P.3 L’accès libre à la recherche
P.4-5 La dette
étudiante
P.6-7 L’allocation
d’autonomie
P.8 Salle Aron Agenda
Plusieurs articles de ce douzième numéro de Trait d’union aborderont le financement de l'accès au savoir, qui doit rester la finalité de l'enseignement supérieur. Comment financer de bonnes conditions d'étude et de recherche pour le plus grand nombre ? Ce numéro donnera un aperçu des problèmes soulevés par le traitement actuel de ces questions et nos alternatives aux recettes libérales habituellement mises en avant.
Nous publions une tribune d’Adrien Fabre et Pablo Rauzy, qui nous inviteront à réfléchir à des pistes pour mettre la recherche à disposition du public gratuitement, à l’ENS et ailleurs, avec un modèle de financement alternatif, peut-‐être plus efficace pour la recherche et la société dans son ensemble. Ils organisent une réunion d’information et débat le mercredi 16 avril à 18h en salle Dussane, à laquelle nous assisterons bien sûr.
La recherche de la rentabilité immédiate dans l’enseignement et le désengagement de l’État, que nous dénonçons sans cesse, suscitent désormais des inquiétudes aux États-‐Unis où la dette étudiante se transforme en bulle financière. Et pourtant certains présidents d’université aimeraient encore importer ce modèle économique en France…
Nous proposons une réflexion sur une revendication historique de l’UNEF : accorder une allocation d'autonomie à tous les jeunes afin de financer leurs études, à la place du système actuel de bourses, manifestement insuffisant. Pour aller encore plus loin, nous essaierons de justifier un salaire universel garanti pour tou-‐te-‐s.
À l’ENS, en prévision du conseil d’administration du 15 avril, les élus UNEF travaillent pour obtenir la création de lieux de vie plus conviviaux pour les étudiants. Le syndicat est également mobilisé sur la réforme de la première année. La direction s’oriente vers plus de contraintes pour les étudiants et les enseignants et ne paraît pas écouter nos besoins réels. Nous vous invitons à participer aux AG pour faire entendre vos positions. Notre journal est également une tribune ouverte à tou-‐te-‐s les étudiant-‐e-‐s pour exprimer des propositions.
Bonne lecture !
L'équipe du journal
Numéro 12 – avril 2014 2
Où en est la réforme de la première année littéraire ?
La réforme de la première année littéraire était à l’ordre du jour de la commission des études du 4 février à laquelle étaient invités les élus du conseil d’administration et des départements. L’objectif affiché de la réforme est de mieux intégrer les étudiants qui sortent de classe préparatoire et lutter contre le « blues du conscrit ». Mais le contenu de la réforme ne nous convient pas car elle n’apporte aucun droit nouveau aux étudiants, seulement davantage de contraintes.
Chaque département devra proposer des cours réservés aux étudiants de première année. Les étudiants devront choisir 6 de ces cours (plutôt au premier semestre) et 4 cours d’approfondissement au second semestre, c’est-‐à-‐dire des séminaires classiques. Les cours seront concentrés sur trois jours et trois salles. Ce fonctionnement ne résout pas le problème des chevauchements d’emploi du temps entre l’école et l’université dont se plaignent beaucoup de conscrits, bien au contraire. Il ne fait qu’alourdir les emplois du temps et restreindre les choix de parcours.
Les enseignants sont majoritairement opposés à la réforme telle qu’elle est présentée en raison de la difficulté pour les départements de remettre à plat tous les accords passés avec les universités. Le délai est bref et les universités ne sont pas toujours disposées à accorder des dispenses de cours aux normaliens qui préparent leur licence. L’école ne cherche plus à améliorer la complémentarité avec les cours de l’université, elle semble plutôt se diriger vers une concurrence avec celle-‐ci.
La réforme obligera tous les étudiants à effectuer cette première année équivalant à une licence, même ceux qui entrent en cube ou après une licence à l’université. C’est une contrainte pour les étudiants qui veulent choisir leur parcours et qui pouvaient jusque là commencer un master s’ils en avaient la motivation dès la fin de la prépa. C’est préjudiciable surtout aux étudiants non fonctionnaires qui devront financer une année supplémentaire sans diplôme à la clé. La sélection sur dossier risque d’être beaucoup moins attractive pour les étudiants, justement sélectionnés sur leur projet de recherche, qui seront obligés d’attendre un an avant de se lancer.
Nous déplorons enfin la méthode : les étudiants ne sont pas informés et ont été peu consultés. Pourtant l’UNEF a fait circuler un questionnaire l’an dernier pour connaître les souhaits des élèves. L’opposition des professeurs n’a pas suffi à ralentir le rythme de la réforme, qui devrait entrer en vigueur à la rentrée prochaine sans être tout à fait aboutie…
Corentin
L’accès libre à la recherche : débat le mercredi 16 à 18h
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Vous vous êtes sûrement déjà retrouvé face à un « mur à péage » en cherchant à accéder à un article de recherche, vous empêchant ainsi sa lecture, à moins de débourser au minimum une trentaine d'euros… Pourtant, l'ENS, comme les autres universités, dépense énormément d'argent en abonnements aux revues scientifiques et littéraires. Malgré cela, nous sommes très loin d'avoir accès à tout ce dont on pourrait avoir besoin.
Il s’agit d’un problème politique, économique et social. En effet, quand on sait que la recherche est financée quasi intégralement sur fonds publics, il est utile de comprendre à qui profite la vente de ses résultats. Le fonctionnement du système de publication est tel que de l'argent public est utilisé pour payer plusieurs fois, pour produire, valider, puis accéder aux résultats de la recherche, le tout au profit de quelques grands éditeurs privés. Les tarifs pratiqués par ces entreprises sont si importants que certaines universités n'arrivent plus à les payer, y compris dans les pays les plus riches comme les États-‐Unis, l'Allemagne, ou la France. Alors imaginez ce que c'est de faire de la recherche dans d'autres pays. Pourquoi un citoyen ne faisant pas parti d'une institution de recherche n'aurait pas accès aux résultats produits par la recherche financée avec ses impôts ?
De nombreuses initiatives pour le libre accès à la recherche ont déjà commencées. Aussi bien au niveau des chercheurs qu'à celui d’institutions comme les Universités de Californie ou le CNRS. Parfois par domaine de recherche, parfois par instituts. Parfois en offrant la possibilité du libre accès, parfois en le forçant… Il existe différentes approches qui ont chacune leurs avantages et leur inconvénients, mais toutes ont le même but : rendre la recherche plus efficace et moins coûteuse tout en la rendant plus accessible et donc plus juste socialement.
Il existe plusieurs modèles économiques, ce qu’il faut retenir c’est que les revues en accès libre sont en toute aussi bonne santé financière que les payantes (bien qu’elles fassent moins de profits). En outre, le libre accès revient globalement moins cher que l’accès payant. Pour une analyse détaillée des enjeux économiques, vous pouvez consulter LA référence concernant le libre accès : Open access, de Peter Suber.
La réunion commencera par une présentation détaillant les méthodes de publication et de diffusion de la recherche, où seront mis en perspective l'évolution historique des pratiques et les différentes pistes pour l'avenir. Elle sera suivie d'un débat sur la politique à mener à l'ENS et à PSL★ quant aux publications de recherche.
Rendez-‐vous le mercredi 16 avril, 18h en salle Dussane.
Adrien Fabre et Pablo Rauzy
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Numéro 12 – avril 2014 4
Aux États-‐Unis, la dette étudiante a largement dépassée la barre symbolique des 1000 milliards de dollars1. La situation commence à agiter les médias et certains font déjà le parallèle avec la crise des subprimes. Le problème de la solvabilité des étudiants devient préoccupant alors que le taux de défaut trois ans après le premier remboursement a été de 15% en 20122.
La raison de l’endettement des étudiants est le coût exorbitant des universités outre-‐Atlantique. Une université privée coûte en moyenne 30 000$ par an et l’augmentation des frais d’inscription est bien plus rapide que l’inflation. Le prix moyen d’une université privée a augmenté de 50% entre 2002 et 2012, ce qui représente une augmentation de 15% en dollars constants3. On observe parallèlement un désengagement des États et un report des coûts de l’éducation vers les étudiants et leurs familles4.
L’augmentation des frais d’inscription est évoquée par les libéraux comme un moyen de réduire l’endettement public car il permet à l’État de se désengager de l’éducation. Le problème de cette méthode est qu’elle ne réduit nullement l’endettement, elle la transfert simplement de l’État vers les ménages. Or les taux auxquels font face les ménages sont souvent élevés et leur solvabilité est moindre en général, surtout lorsqu’une large partie de la population entend accéder aux études supérieures. L’endettement excessif de ménages modestes est explosif : les crédits étudiants risquent bien de devenir les nouveaux subprimes.
En 2011, The Economist évoquait la « bulle de l’enseignement supérieure »5. Les critères semblent réunis : la hausse des frais d’inscription n’est pas maîtrisée, les taux d’intérêts augmentent et la confiance en la valeur des diplômes s’érode. Le mécanisme qui a conduit à la crise des subprimes était assez similaire : un certain nombre de défauts suffira à déclencher un effet de ventes en chaîne, les possesseurs des titres de dette cherchant à se débarrasser des créances au plus vite, afin de limiter les pertes. Les banques ne peuvent jamais être certaines que l’étudiant réussira ses études, aura son diplôme et une rémunération à la hauteur de ce qu’il espérait pour rembourser son prêt et cette fois elles n’ont pas de collatéral à saisir (comme les maisons des détenteurs de subprimes). Elles doivent donc trouver d’autres astuces pour s’assurer sur les marchés et compensent le risque inhérent à ce genre de crédit par des taux d’intérêts élevés.
Dans plusieurs pays, l’État est garant en dernier ressort, mais il n’est pas sûr que l’État soit capable d’éponger la bulle des prêts étudiants après celle des crédits immobiliers. Le ministère de l’Éducation des États-‐Unis a déjà dû rembourser 1,4 milliard de dollars aux agences de recouvrement à la rentrée 2012, signe de l’échec du transfert des dettes vers les ménages.
[…]
La dette étudiante, une nouvelle bulle financière ?
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La France n’est pas épargnée. Sciences-‐Po est un laboratoire d’expérimentation d’un modèle d’établissement à l’américaine, s’accommodant du désengagement de l’État par la hausse des frais d’inscription. La Conférence des présidents d’université réclame la hausse des frais d’inscription et on peut comprendre qu’ils voient dans cette solution une façon de faire face aux déficits qu’a créé le passage à l’autonomie. Comme au Chili, au Canada ou aux États-‐Unis, ces politiques mobilisent les étudiants : en décembre la direction de Sciences-‐Po a dû revoir son projet d’augmentation des frais d’inscription suite à une large mobilisation impulsée par l’Unef.
L’idée selon laquelle chacun est entrepreneur de soi-‐même et tire profit de ses investissements par une rémunération plus élevée s’oppose à notre culture de l’école émancipatrice. Lorsque le paiement des études par endettement devient un investissement, l’étudiant est entièrement soumis à l’objectif de rentabilité. Alors le calcul à court-‐terme triomphe sur la culture et le conformisme sur le développement de l’esprit critique.
1 1 200 milliards de dollars accordés par l’État fédéral d’après le Consumer Credit -‐ G.19 du Federal Reserve System, décembre 2013 et 150 milliards contractés auprès d’institutions privées d’après le rapport Private Student Loan du Consumer Financial Protection Bureau et du Department of Education, août 2012. 2 « Default Rates Continue to Rise for Federal Student Loans », Department of Education, 30 septembre 2013 3 National Center for Education Statistics 4 En 1990, l’État de Washington versait 14 000 dollars par étudiant. Il ne leur restait « que » 3 000 dollars à débourser. En 2010 la subvention publique n’était que de 5 000 dollars, la différence restant à la charge des familles. voir C. Newfield, « La dette étudiante, une bombe à retardement », Le Monde diplomatique, septembre 2012 5 « Higher education: The latest bubble ? », The Economist, 13 avril 2011
Corentin
Des manifestants du mouvement Occupy Wall Street affichent le montant de leur dette étudiante. Source : Reuters
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Au nom de quoi faut-i l être payé ?
L'allongement de la durée d'études et la situation critique du marché du travail ont changé le visage de l'existence des jeunes occidentaux : la sortie de l'adolescence n'est plus synonyme d'entrée prochaine dans l'âge adulte, il faut dorénavant faire face à de longues années de formation et d'insertion. Intellectuellement enrichissant pour ceux qui ont la chance d'étudier, cet âge de la vie est aussi pour beaucoup le moment d'un choix amer et restreint entre dépendance familiale, système de bourses à la peine et emplois de fortune. Face à l'urgence, l'UNEF a jusqu'ici mené un double combat. La lutte pied à pied pour améliorer le système actuel, lutte parfois infructueuse et parfois indéniablement victorieuse (versement d'un dixième mois de bourse depuis la rentrée 2011, mise en place du fonds national d'aide d'urgence pour les étudiants étrangers, etc.) et la bataille de fond en faveur d'une allocation d'autonomie. En permettant à chacun de mener à bien ses études sans avoir à s'inquiéter de leur financement, elle briserait le lien de cause à effet qui existe aujourd'hui entre emploi étudiant et taux de réussite aux examens (selon l'Observatoire de la Vie Étudiante, le salariat étudiant multiplie par deux le risque d'échec à l'université). Le temps des études s'en trouverait consacré et assuré. Par son principe, l'allocation d'autonomie s'enracine directement dans les termes de la charte de Grenoble de 1946, dont le premier article déclare: « L’étudiant est un jeune travailleur intellectuel. »
Il ne s'agit pas ici de contester ce principe dont le rappel est toujours nécessaire mais d'interroger le lien que le syndicat a toujours tissé entre cette réalité de travailleur et la prétention légitime à une allocation d'autonomie. Pour ne prendre qu'un exemple récent, voici comment s'exprimait, il y a quelques années, l'un de nos anciens présidents, Jean-‐Baptiste Prévost: « Nous ne voulons pas de la charité accordée par ceux qui veulent se donner bonne conscience. Nous ne réclamons pas un « revenu minimum » d’inactivité, ni l’extension des minima sociaux aux moins de 25 ans, mais une allocation liée à la réalisation d’un projet de formation et d’insertion. »1 C'est parce qu'il travaille à se former et à s'insérer plus tard sur le marché de l'emploi, que la société se doit d'assurer à l'étudiant un revenu. L'allocation d'autonomie serait ainsi une sorte de pré-‐salaire venant récompenser un travail présent et futur.
Quiconque a eu l'occasion de discuter de l'allocation d'autonomie avec d'autres personnes, a pu constater que le principe semble à beaucoup utopique. La mesure serait impossible à financer, voire même, inciterait les jeunes à la paresse... Pourtant, il n'est pas impossible qu'elle pèche au contraire par son manque d'ambition.
[…]
Allocation d’autonomie et salaire universel
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Car en associant systématiquement salaire touché et travail effectué, elle entérine la règle sociale et politique qui veut qu'on ait à lutter pour être payé, qu'il faille toujours mériter les conditions de sa propre survie. Or c'est précisément ce lien de l'un à l'autre que certains théoriciens et militants entendent aujourd'hui faire éclater en promouvant le principe d'un revenu garanti sans conditions et sans contrepartie. L'idée est d'une absolue simplicité: chacun pourrait prétendre, de la naissance jusqu'à la mort (les mineurs touchant une somme inférieure), à un revenu suffisant pour vivre, quelles que soient ses ressources personnelles ou les activités qu'il choisit de mener.
C'est après la Seconde Guerre mondiale que ce projet est avancé par certains économistes (notamment John Kenneth Galbraith et James Tobin aux Etats-‐Unis), il est aujourd'hui promu internationalement par le Basic Income Earth Network et a récemment suscité un véritable débat public en Allemagne après qu'une pétition lancée en 2008 a conduit le Bundestag à se pencher sur la question2. Bien entendu, ses défenseurs sont en mesure de répondre à l'objection chaque fois formulée : le projet est parfaitement finançable et c'est cela même qui est déroutant et révoltant. Pourquoi court-‐on vainement depuis des années après un plein emploi chimérique (et dont personne ne peut assurer qu'il n'est pas compromis par le progrès technique) alors qu'on a sous la main la solution immédiate au problème du chômage ? Plusieurs possibilités de financement sont ainsi avancées par les défenseurs du revenu garanti : hausse de la TVA, de l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur les sociétés, écotaxe, taxe sur les transactions financières, taxes douanières, etc3. Tous s'accordent en tout cas à dire que la mesure permettrait d'économiser le coût des politiques incitatives mises en place par les gouvernements à l'endroit des entreprises (ainsi, le récent pacte de responsabilité qui institue une baisse de charges d'au moins 30 milliards d'euros par an) ainsi que le prix des structures administratives chargées d'accompagner les chômeurs dans leur recherche d'emploi. Quant au mythe d'une société sombrant dans l'oisiveté, toutes les expériences de terrain menées jusqu'à présent (notamment en Inde et en Namibie) le démentent et montrent qu'au contraire le revenu de base favorise nombre d'activités aujourd'hui étouffées. On peut raisonnablement parier que l'homme ne restera pas tranquillement dans sa chambre.
L'Unef aurait, nous semble-‐t-‐il, tout intérêt à s'associer à la revendication de cette utopie à portée de main. Il ne s'agit pas d'abandonner l'allocation d'autonomie mais simplement sa traditionnelle justification. L'enjeu est de taille: concevoir l'existence comme un droit absolu et inconditionnel et non comme un bien précaire qu'il faut sans cesse conquérir.
1 « Pour une allocation d'autonomie », Les Echos, n° 20393, 27 Mars 2009, p. 15. 2 Pour un bon récapitulatif de l'histoire de cette utopie et de certains de ses enjeux, voir l'article de Mona Chollet, « Imaginer un revenu garanti pour tous », Le Monde diplomatique, mai 2013. 3 Pour la discussion détaillée de ces différentes propositions, voir l'ouvrage de Baptiste Mylondo, Pour un revenu sans conditions : Garantir l’accès aux biens et services essentiels, éd. Utopia, 2012.
Jude
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Comité de rédaction : Corentin Denis Maxime Jacqueline Noé de Rancourt Jude Weber Pour nous contacter ou adhérer : [email protected]
06 71 78 37 95
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Une nouvelle salle de convivialité à l’ENS
Vos élus UNEF participent avec le COF et la logistique à l’élaboration d’un projet de salle de convivialité à la place de l’actuelle salle Aron. Ce projet, qui répond à des demandes adressées par les étudiants, sera présenté lors du prochain conseil d’administration. La salle devrait être rééquipée en canapés, tables et chaises et elle pourrait être sonorisée. L’installation d’un baby-‐foot est également envisagée même si cela risque de poser des problèmes de place et de bruit. Les élus sont prêts à transmettre vos suggestions à M. Raviart, chef du service de la logistique et à la direction car le but est que les étudiants s’approprient cet espace. Nous aimerions par exemple connaître vos propositions de noms pour la nouvelle salle.
Le local syndical est situé dans la cour du 29 rue d’Ulm, il sera remis en état pour les prochaines réunions. Nous vous signalons par ailleurs l’existence d’une salle d’étude au niveau -‐1 du NIR dont l’entrée est indiquée depuis l’ascenseur et qui est en train d’être réaménagée à la demande des étudiants.
Corentin
Conseil d’administration Le prochain conseil d’administration aura lieu le mardi 15 avril à 9h. Vos élus vous inviteront à une réunion de préparation ouverte à tou-‐te-‐s.
Nous vous invitons à transmettre toutes vos questions et suggestions sur le conseil
d’administration et le conseil scientifique à l’adresse commune des élus : [email protected]
Le 12 avril à 14h, L’UNEF-‐ENS participera à la marche nationale pour l’abandon du « pacte de responsabilité » et pour le partage des richesses, aux côtés d’autres syndicats, partis politiques et
associations opposés à politique du gouvernement et contre le regain de
visibilité de l’extrême droite.