Télécharger le Zoom Les métiers du commerce de gros en France et

MyBtoB.fr est le site de rencontre incontournable entre les jeunes en recherche d’emploi ou de formation et les entreprises du BtoB. Il s’enrichit tous les jours de nouvelles ofres d’emploi pour des opportunités de carrières nationales et internationales, à la mesure de vos ambitions

et de votre talent. Ne passez pas à côté de MyBtoB.fr pour rencontrer votre future entreprise.

Distributeurs grossistes en revêtements

de sols-murs-peintures et produits d'entretien

FGME Fédération des grossistes en matériel électrique • FNAS Fédération française des

négociants en appareils sanitaires, chaufage, climatisation et canalisation • FMGF Fédération

des marchés de gros de France • FCJT Fédération française des entreprises de gros, importation,

exportation, en chaussures, jouets, textiles • OSCI Fédération professionnelle des Entrepreneurs

de l’international • FND Fédération nationale de la décoration • FNBM Fédération du négoce

de bois et des matériaux de construction • UNCGFL Union nationale de commerce en gros de

fruits et légumes • SYNDIGEL Fédération européenne du commerce et de la distribution des

produits sous température dirigée, glaces, surgelés et réfrigérés • FNB Fédération nationale des

boissons • FICIME Fédération des entreprises industrielles et commerciales internationales

de la mécanique et de l’électronique • FEDA Fédération des syndicats de la distribution

automobile • FNICGV Fédération nationale de l’industrie et des commerces en gros des viandes

Ce Zoom Métiers a été réalisé grâce à la participation des Fédérations Professionnelles

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LES MÉTIERS

DU COMMERCE DE GROS 4,90 €

Code de diffusion 901261ISSN 1772-2063

Septembre 2015

ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la RechercheTOUTE L’INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

LES MÉTIERS

DU COMMERCE DE GROS EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL

Trait d’union indispensable entre les entreprises, le commerce de gros

ou commerce B to B (pour Business to Business), qui s’exerce aussi bien

sur le marché national qu’international, est un secteur clé où s’effectuent

l’achat et la vente de marchandises entre professionnels. Tous les biens

de consommation courante ou d’équipement sont concernés : denrées

alimentaires, vêtements ou accessoires de mode, outillage pour les artisans,

matériel électrique, machines...

Dans ce « Zoom », vous découvrirez 21 portraits de professionnels.

Au fl des pages, les commerciaux évoquent les produits qu’ils vendent,

ainsi que leur engagement dans le conseil aux clients et la recherche

de solutions innovantes. Tout aussi impliqués, les techniciens/nes

et les ingénieurs/es décrivent les opérations de stockage, de contrôle

et d’acheminement des produits. Du CAP au bac + 5, de très nombreuses

flières de formation, commerciales mais aussi techniques, mènent

à ces métiers. Ces cursus sont présentés de manière vivante

sous forme de questions/réponses : Quel bac choisir ? Quelles licences pro

pour quels métiers ? Un bac + 2, une voie royale pour le commerce ?

Pourquoi aller jusqu’à un bac + 5 ?

Une page « bilan » vous permettra de faire le point sur votre lecture

et de vous glisser dans la peau d’un professionnel du négoce :

conseiller/ère commercial/e, chargé/e d’affaires, technicien/ne, ingénieur/e...

SSE DE 3E

BACCALAURÉAT

ANNÉE

1

ANNÉE

2

MASTER

ANNÉE

5

ÉCOLE

MASTER

ANNÉE

4

ÉCOLE

ANNÉE

3

LICENCE PRO

ÉCOLE

LICENCE

BTS 2e année

DUT 2e année

École2e année

LICENCE

BTS 1re année

DUT 1re année

LICENCE

École1re année

Prépa1re année

TERMINALE PRO

TERMINALE GÉNÉRALE ou TECHNOLOGIQUE

PASSERELLE

1re PRO

1re GÉNÉRALE ou TECHNOLOGIQUE

2de GÉNÉRALE ou TECHNOLOGIQUE

2de PRO

BAC PRO

BAC

BTS

DUT

LICENCE PRO

DIPLÔME D'ÉCOLE D'INGÉNIEURS OUDE COMMERCE

MASTER

Master Après la licence, les masters se déroulent sur 2 années (M1, M2). Certains permettent de se spécialiser à l’international (commerce et management international ; affaires internationales…), d’autres dans le domaine de la qualité, d’autres encore sont orientés vers la logistique ou la fonction acheteur (achats).

Licence professionnelle Une licence pro s'obtient en 1 an après un DUT, un BTS ou une 2e année de licence (L2). Elle permet de se spécialiser, par exemple, dans la logistique de distribution, le commerce B to B (business to business) ou le commerce international. La formation inclut un stage de 4 à 6 mois. Les licences pro peuvent s'effectuer en apprentissage et mènent rapidement à l'emploi.

DUT En 2 ans après le baccalauréat, les diplômes universitaires de technologie (DUT) techniques de commercialisation ; gestion logistique et transport ; qualité, logistique industrielle et organisation préparent à différents métiers techniques et commerciaux. Les étudiant(e)s peuvent poursuivre leurs études en licence professionnelle ou en école de commerce ou d'ingénieurs.

BTS En 2 ans après le bac, différents brevets de technicien supérieur (BTS) mènent aux métiers du commerce de gros : négociation et relation client (NRC) ; management des unités commerciales (MUC) ; technico-commercial ; commerce international. D'autres BTS sont plus spécialisés : sciences et technologies des aliments ; après-vente automobile option véhicules industriels ; transport et prestations logistiques… Très appréciés sur le marché du travail, les titulaires de BTS peuvent néanmoins poursuivre leurs études en alternance, notamment vers une licence professionnelle.

Bac professionnel Les bacs pro se préparent en 3 ans après la 3e, mais aussi en 2 ans après un CAP. Les bacs pro commerce, vente (prospection, négociation, suivi de clientèle) ou technicien conseil vente en alimentation forment des vendeurs spécialisés, des vendeurs prospecteurs ou des commerciaux responsables d'unité de vente. De leur côté, les bacs pro logistique et maintenance des équipements industriels préparent à des métiers plus techniques. Possibilité de poursuivre ses études, en particulier en BTS.

CAP Le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) se prépare en 2 ans, soit sous statut scolaire dans un lycée professionnel, soit en contrat d’apprentissage dans un centre de formation d’apprentis (CFA). Différents CAP conduisent aux métiers de la vente, du transport et de la logistique (agent d'entreposage et messagerie, conducteur routier marchandises, livreur, magasinage, emballage professionnel, distribution) ou à des professions plus techniques (mécanique, électricité, électronique). 60 % des manutentionnaires, 58 % des magasiniers et 53 % des chauffeurs-livreurs dans le commerce de gros sont recrutés avec un niveau CAP.

Diplôme d'école d’ingénieurs ou de commerce Plusieurs écoles d'ingénieurs (en 5 ans après le bac ou en 3 ans après une classe préparatoire) ouvrent sur certains métiers de la qualité ou de la logistique. Par ailleurs, les ingénieur(e)s, quelle que soit leur spécialité, et les diplômé(e)s de grandes écoles de commerce peuvent accéder à des fonctions de chargé d'affaires ou de dirigeant d’entreprise.

LES FORMATIONS DU COMMERCE DE GROS ET INTERNATIONAL

www.onisep.fr

Pour en savoir +

LÉGENDES

Lycée pro ou CFA Lycée général ou technologique

Université École d’ingénieurs ou de commerce

Parcours possible Passerelle

Offce national d’information sur les enseignements et les professions – Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche • Publication de l’Onisep : © Onisep septembre 2015 • Directeur de la publication : George Asseraf • Directrice adjointe de la publication : Marie-Claude Gusto • ÉDITIONS CROSS-MÉDIA > Chef de département : Élisabeth Gros • Administration éditoriale : Christine Courtois • Rédactrice en chef : Christine Guesdon • Secrétariat de rédaction : Julien Retaillaud • Rédaction : Valérie Sarre • Correction : Valérie Doineau • PARTENARIAT > Chef de département : Isabelle Dussouet • FABRICATION > Chef de service : Marie-Christine Jugeau • Photogravure : Key Graphic (Paris) • Imprimeur : Imprimerie de Champagne (52 Langres, France) • STUDIO > Chef de service & conception graphique : Bruno Delobelle • Maquette et mise en

pages : Isabelle Sénéchal • Graphiste : Cyril Lauret • Photographe : Alain Potignon • Photo de couverture, copyright : © Malerapaso/iStock.com • DIFFUSION ET COMMERCIALISATION > Onisep VPC – 12, mail Barthélemy-Thimonnier, CS 10450, 77437 Marne-la-Vallée Cedex 2 • Internet : onisep.fr/lalibrairie • Relations clients : [email protected] • Code de diffusion Onisep : 901261 • ISSN : code collection 1772-2063 • ISBN : 978-2-273-01261-4 • Le kiosque : commerce • Dépôt légal : septembre 2015 • Reproduction, même partielle, interdite sans accord préalable de l’Onisep.

SUR

1Les métiers du commerce de gros - 2015

George AsserafDirecteur de l’OnisepInspecteur général de l’administrationde l’Éducation nationale et de la Recherche

Les entreprises du commerce de gros achètent des produits à des entreprises en France et sur le marché international, et les vendent à d’autres entreprises et à des collectivités. Des vêtements, du matériel électronique, des fruits et légumes, des pièces détachées, mais aussi des produits finis destinés à des commerçants détaillants, à des artisans, à des entreprises industrielles, à des collectivités locales…

Le consommateur final est loin d’imaginer l’importance de ce secteur où 100 000 emplois sont à pourvoir chaque année dans plus de 120 000 entreprises. Des professions commerciales intéressantes parce que leur clientèle est exigeante et que les produits sont variés. Mais aussi des métiers techniques, dans le transport et la logistique, dont le but est de garantir la qualité des produits, la continuité et la rapidité du service au client.

Tous les profils peuvent trouver une porte d’entrée dans le commerce de gros. Du CAP (en 2 ans après la 3e) jusqu’au master (bac + 5), de nombreuses formations permettent de devenir commercial ou technico-commercial, tandis que d’autres, plus spécialisées, mènent plutôt aux métiers de la logistique et du transport.

Cet ouvrage, à destination des jeunes, de leurs parents et des équipes éducatives, vise à leur faire découvrir la réalité des métiers et les formations y préparant. Il s’inscrit dans le parcours Avenir qui accompagne au collège et au lycée les élèves dans leur exploration du monde professionnel.

LES MÉTIERS

DU COMMERCE DE GROS

Hugues PouzinDirecteur général de la Confédération française du commerce de gros et international

Produits alimentaires, équipements, fournitures, machines-outils… les professionnels du commerce de gros, ou commerce B to B (pour Business to Business), sont en relation permanente avec une clientèle exigeante d’entreprises et d’entrepreneurs. Leur mission : proposer des solutions, des produits, des prestations optimales…

Une bonne moitié d’entre eux sont des commerciaux (vendeurs/euses et acheteurs/euses sédentaires ou itinérants/es) qui travaillent souvent dans l’e-commerce ou à l’international, et dont les champs d’action sont extraordinairement variés. D’autres, également très impliqués dans la relation avec les clients, sont spécialisés dans la logistique et le transport. Leurs objectifs : offrir les meilleures conditions de livraison, assurer la qualité des produits et le bon déroulement des opérations techniques.

Sur le terrain ou en formation continue, les jeunes peuvent acquérir des compétences techniques, et certains prennent rapidement des responsabilités, que ce soit sur le périmètre qui leur a été confié ou en termes de management d’équipe.

LES MÉTIERS DU COMMERCE DE GROS

2 Les métiers du commerce de gros - 2015

SOM

MA

IRE


32

28

29

4SECTEUR : QUESTIONS/RÉPONSES

7DES MÉTIERS AU CONTACT DES AUTRES

SCHÉMA DES ÉTUDES

LE COMMERCE DE GROS ET VOUS

UNE LARGE PALETTE DE FORMATIONS

(TECHNICO)-COMMERCIAL/E SÉDENTAIRE (VENTE À DISTANCE)

ASSISTANT/E COMMERCIAL/E EXPORT

16

9

APPRENTI/E COMMERCIAL/E SÉDENTAIRE

ACHETEUR/EUSE-VENDEUR /EUSE

COMMERCE/NÉGOCE

DIRECTION D’ENTREPRISE

INTERNATIONAL

1110

14

17

TECHNIQUE/QUALITÉ

18 19

20

21

23

22

24

25

26 27

TRANSPORT/LOGISTIQUE

COMMERCIAL/E ITINÉRANT/E RESPONSABLE

E-COMMERCE

CHEF/FE D’AGENCE, RESPONSABLE DE SITE

DIRECTEUR/TRICE D’EXPLOITATION, CHEF/FE DES VENTES

CONSULTANT/E SAI

DIRIGEANT/E DE TPE/PMERESPONSABLE QUALITÉ

RESPONSABLE D’ATELIER

TECHNICIEN/NE DE MAINTENANCE SAV

RESPONSABLE DES ACHATS À L’INTERNATIONAL

RÉCEPTIONNAIRE AGRÉEUR/EUSE

CHAUFFEUR/EUSE-LIVREUR/EUSE

RESPONSABLE D’EXPLOITATION

RESPONSABLE D'EXPLOITATION

RESPONSABLE D’ENTREPÔT

MAGASINIER/ÈRE PRÉPARATEUR/TRICE

DE COMMANDES

8

13

12

15

TECHNICIEN/NE QUALITÉ


Les qualités humaines des salariés du commerce B to B sont primordiales. En effet, les clients professionnels sont naturellement exigeants dans la mesure où leur activité dépend beaucoup de leurs achats. Deux condi-tions pour les fidéliser : savoir écouter pour détecter et comprendre leurs attentes ; leur proposer des solutions adaptées à leurs besoins. Une grande réactivité doit être au rendez-vous, et ce, dans le calme et la bonne humeur. Ces métiers exigent donc une bonne dose de self-control !

QUELLES QUALITÉSEXIGE LA RELATIONCLIENT ?

Questions/RéponsesS

EC

TE

UR

Christophe Mounet, 43 ans, responsable d’atelier chez Franc Diesel➜ p. 20

Valérie Lezer, 41 ans, dirigeante de Crit Center➜ p. 17

Francis Gaspar, 43 ans, chauffeur-livreur chez SIG Larivière➜ p. 26

Henri Barrosso, 48 ans, responsable d’exploitation chez Brake France➜ p. 25

Les salaires sont plus élevés que dans de nombreux autres secteurs d’activité. Ainsi, en moyenne, ceux-ci progressent chaque année de 3,4 %, soit deux fois plus que dans le commerce de détail. À titre d’exemple, un acheteur-vendeur à Rungis, comme Axel Vendassi, perçoit un bon salaire mais ne compte pas ses heures ! Même chose pour Sarah Azoulay, commerciale itinérante qui enchaîne de longues journées à la rencontre de ses clients, mais qui est intéressée financièrement à ses résultats de vente. Une vraie motivation pour se donner à fond !

LES SALAIRESSONT-ILS MOTIVANTS ?

Puisqu’il ne concerne que les entreprises, le commerce de gros ou commerce B to B (pour Business to Business) est souvent peu connu du grand public. Et pourtant, il s’agit d’un secteur très dynamique qui crée des emplois très divers en France ou à l’international. De surcroît, on peut y évoluer rapidement, à condition de s’y investir ! Avec, à la clé, des salaires plus élevés que dans le commerce B to C (pour Business to Consumer). Autant de bonnes raisons pour découvrir les métiers du commerce B to B !

LES MÉTIERS SONT-ILS INTÉRESSANTS ?

Être à l’écoute du client et répondre à ses besoins, c’est lui proposer des solutions personnalisées, innovantes, parfois complexes. Un gros travail d’élaborationest donc à mettre en place, qui rend le travail excitant et en perpétuel renouvellement. « On ne vend pas

que des produits, mais aussi du

service », ont coutume de dire les intéressés. Les conseils techniques qu’ils sont capables de dispenser font en effet toute la différence. Ce qui valorise fortement les métiers.

Angélique Romero, 38 ans, responsable qualité en Bretagne➜ p. 19

Jean-Claude Teixeira, 34 ans, chef d’équipe chez JCB➜ p. 21

Olivier Pezzetta, 41 ans, responsable e-commerce en région parisienne➜ p. 11

Martine Lebreton, 53 ans, responsable des achats à l’international chez Royer➜ p. 15

Sarah Azoulay, 28 ans, représentante itinérante chez Berner France➜ p. 10

Axel Vendassi, 25 ans, acheteur-vendeur à Rungis➜ p. 9


UN SECTEUR QUI RECRUTE ?

Avec 100 000 postes à pourvoir chaque année, le commerce de gros est créateur d’emplois. En effet, dans pratiquement tous les secteurs d’activité, des professionnels s’adressent directement à d’autres professionnels pour se fournir en produits divers : alimentaires ou non alimentaires, biens d’équipement ou de consommation courante, etc. Le commerce de gros reste donc un acteur incontournable du monde économique.

Emplois : dans quels domaines ?

180 000 emplois

Biens de consommation

alimentaires

500 000 emplois

Biens d’équipement

interindustriels

300 000 emplois

Biens de consommation non alimentaires

QUELLES SONT LES GRANDES FILIÈRESD’ACTIVITÉ ?

COMMENTACQUÉRIRLES COMPÉTENCESTECHNIQUES ?

À partir d’un diplôme de base (bac professionnel ou BTS), la plupart des jeunes recrutés acquièrent ensuite les compétences techniques au sein de leur entreprise. Avec à la clé la possibilité, par exemple, de passer de vendeur à technico-commercial. Grâce à des formations techniques ou commerciales adaptées, ils peuvent préparer certains diplômes ou obtenir des certificats professionnels, et accéder ainsi à de nouvelles responsabilités.

On distingue d’un côté la filière commerciale et, de l’autre, la logistique. Dans la première, les métiers sont très variés : vente sédentaire ou itinérante, achat et vente de biens et produits

très divers… Dans la seconde, on trouve d’une part les fonctions purement logistiques (transport, manutention, stockage…) et, d’autre part, les activités techniques ou liées au contrôle qualité.

Fournisseurs NÉGOCIANTS / GROSSISTES Clients professionnels

Logistiquestockage / contrôle / livraison / transport

Commercialachat / vente

Josette Kebiheng, 35 ans, assistante commerciale

export chez Tractafric

➜ p. 14

Marie-Neige Rasschaert, 31 ans, technico-commer-

ciale chez CGED

➜ p. 8

Djime Cissoko, 22 ans, apprenti commercial

sédentaire chez Cedeo

➜ p. 9

30 000 emplois

Commerce international

Sour

ce :

CGI.


Questions/Réponses QUELLE AMBIANCEDE TRAVAIL DANSLES ENTREPRISES ?

Les femmes et les hommes qui

travaillent par exemple dans la vente

et l’achat de produits alimentaires à

Rungis sont tous d’accord sur un point :

Rungis est une grande famille ! Un cadre

de travail convivial où la proximité

est très grande entre vendeurs et

clients. Même chose pour Jean-Claude

Marmonier, qui gère un entrepôt

de fruits et légumes près d’Avignon :

ses relations avec ses fournisseurs,

les agriculteurs de la région,

sont presque devenues amicales…

QUELLES RESPONSABILITÉSPOUR LES JEUNES RECRUES ?

David Restoin, 36 ans, chef d’agence chez CGED➜ p. 12

Jean-Louis Salmon, 33 ans, directeur d’exploitation chez Orexad➜ p. 13

Anthony Hernandez, 29 ans, responsable logistique➜ p. 24

Marie Fonteneau, 25 ans, consultante SAI en Turquie➜ p. 16

Même si elles commencent très

souvent à des postes de premier

niveau de qualification, les jeunes

recrues peuvent rapidement évoluer

si elles s’investissent dans leur métier.

C’est le cas par exemple de Jean-

Louis Salmon, ingénieur et commercial,

qui, à 33 ans, occupe un poste à

responsabilités en tant que directeur

d’exploitation. David Restoin

a lui aussi progressé rapidement :

il est à présent chef d’agence à Paris

après 9 ans de carrière. De son côté,

Anthony Hernandez, planificateur

de commandes à ses débuts,

occupe un poste de responsable

logistique à 29 ans seulement.

Sour

ce :

rapp

ort

d'ac

tivi

té C

GI 2

013.

Commerce de gros : quels types d’entreprises ?

95% PME*-TPE** DE MOINS DE 50 SALARIÉS

120 000 ENTREPRISES

* PME : petites et moyennes entreprises. ** TPE : très petites entreprises.

Guillaume Chancelier, 39 ans, réceptionnaire agréeur chez Desmettre, à Rungis➜ p. 22

Jean-Claude Marmonier, 52 ans, responsable d’entrepôt chez Creno➜ p. 27

Victor Gonzalez, 36 ans, technicien qualité chez Olivier Bertrand➜ p. 18

Philippe Formaux, 46 ans, magasinier chez Crit Center➜ p. 23


DES MÉTIERS

AU CONTACT DES AUTRESSédentaires ou itinérants, spécialistes de l’e-commerce ou du négoce international, les acheteurs et les vendeurs aiment d’abord leur métier pour la qualité des relations. Avec les clients, d’une part, mais aussi avec d’autres professionnels avec qui ils travaillent main dans la main : les spécialistes du transport, de la logistique et du contrôle qualité. Experts de leurs produits, toutes et tous racontent leur quotidien avec un vrai enthousiasme. Découvrez l’ensemble de ces métiers à travers 21 femmes et hommes motivés par les solutions à trouver et les défis à relever.


COMMERCE/NÉGOCE

(TECHNICO-)COMMERCIAL/E SÉDENTAIRE : FORMATION bac pro commerce, BTS/DUT commercial, BTS technico-commercial, licence pro. QUALITÉS bon relationnel, réactivité, goût de la négociation. PREMIERS SALAIRES de 1 700 € à 2 500 € brut/mois.

ai préparé un bac sciences médico-sociales (SMS)* que je n’ai pas eu. Je suis alors entrée directement dans la vie professionnelle.

C’est à 26 ans que j’ai repris mes études avec un BTS assis-tant de manager en alternance. Puis j’ai rejoint CGED, où j’ai commencé comme vendeuse-conseil, ce qui m’a permis de bien connaître les produits proposés (du matériel électrique pour les électriciens, les architectes…). J’ai très vite appris, grâce aux formations chez les fournisseurs et, surtout, aux côtés de mon chef d’agence et de mes collègues. À présent, je suis technico-commerciale sédentaire, ce qui consiste à répondre aux appels des clients, à les renseigner, à trouver des solutions aux problèmes rencontrés, à faire des offres de prix, à préciser les délais de livraison… C’est très satisfaisant de réussir à répondre à une demande urgente. Mais il faut aussi savoir rester zen pour résister à la pression quand on a plusieurs lignes qui sonnent en même temps ! n* Devenu depuis le bac sciences et technologies de la santé et du social (ST2S).

Marie-Neige a trouvé sa place dans l’univers pourtant très masculin de la vente de fournitures électriques aux professionnels. Quant à Djime, vendeur chez Cedeo, il poursuit une licence en alternance. Axel, lui, vit à 200 % son métier d’acheteur-vendeur !

MARIE-NEIGE RASSCHAERT, 31 ANSTECHNICO-COMMERCIALE SÉDENTAIRE (VENTE À DISTANCE) CHEZ CGED

J’


DJIME CISSOKO, 22 ANS

APPRENTI COMMERCIAL SÉDENTAIRE CHEZ CEDEO

16 ans, j’ai effectué un BEP* électrotechnique dans

un lycée professionnel. Puis, au CFA Afanem, j’ai

effectué en alternance une formation de vendeur-

conseil en chauffage, sanitaire et climatisation. Par la suite, j’ai

poursuivi au sein du même CFA par un BTS technico-commercial

énergie et environnement. Aujourd’hui, je termine ma licence

professionnelle vente de produits et services énergétiques tout

en travaillant chez Cedeo, un grossiste négociant en sanitaire,

chauffage et plomberie. 70 % de nos clients sont des profession-

nels, plombiers ou chauffagistes. Je leur vends de la robinetterie,

de la plomberie, de la céramique, du matériel de chauffage… Nous

travaillons avec des clients réguliers, ce qui crée une relation

particulière. Ils arrivent avec un problème et c’est à nous de

leur proposer des solutions. En tant que vendeur en magasin,

je travaille en binôme avec le technico-commercial itinérant.

Au terme de mon apprentissage, j’aimerais être embauché en

tant que technico-commercial pour développer la clientèle et,

pourquoi pas, devenir adjoint puis chef d’agence ! n

* Certification intermédiaire au niveau de la 1re professionnelle.

près un bac STI* génie mécanique, je me suis

orienté vers un BTS productions aquacoles,

domaine dans lequel j’ai travaillé quelques années

avant de rejoindre Rungis. Aujourd’hui, je suis acheteur-vendeur

en légumes chez Prière & Zahler Frères. D’une part, nous achetons

les produits (je m’occupe des « gros légumes » type choux-fleurs,

poireaux…) à des producteurs ou à des coopératives de la France

entière et même d’Europe. Je négocie les prix et réceptionne

la marchandise. D’autre part, en tant que vendeur, je possède

mon propre étalage. Mes clients (des restaurateurs, traiteurs,

primeurs, grandes ou moyennes surfaces…) arrivent tôt et la

négociation commence alors ! On est à 200 % toute la matinée,

de 4 h jusqu’à midi, 6 jours sur 7… J’aime beaucoup ce métier

où tout se passe sur l’instant. J’apprécie aussi l’ambiance parti-

culière du « carreau des producteurs », l’endroit où je travaille.

Rungis, c’est un peu comme une grande famille… n

* Sciences et technologies industrielles, devenu depuis le bac sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D).

AÀ

AXEL VENDASSI, 25 ANS

ACHETEUR-VENDEUR À RUNGIS


COMMERCE/NÉGOCE

COMMERCIAL/E ITINÉRANT/E : FORMATION BTS/DUT commercial, BTS technico-commercial, licence pro. QUALITÉS autonomie, organisation, dynamisme. PREMIERS SALAIRES 2 000 € brut/mois.

Sarah aime se fixer des objectifs ambitieux. Tous les jours, elle part à la rencontre d’une dizaine de clients (en majorité des menuisiers et des agenceurs de cuisine) pour vendre ses produits. Et ça marche !

PARCOURS

Après un bac STT* action et communication commerciale, j’ai enchaîné avec un BTS négociation et relation client (NRC) suivi d'une licence pro en management commercial en alternance dans une entreprise de plomberie.* Sciences et technologies tertiaires, devenu depuis le bac sciences et technologies du management et de la gestion (STMG).

SARAH AZOULAY, 28 ANS

REPRÉSENTANTE ITINÉRANTE CHEZ BERNER FRANCE

ela fait 4 ans que je suis représentante itinérante chez Berner France, spé-

cialiste de l’outillage et des fournitures pour les professionnels. Mes clients sont des menuisiers, des agenceurs de cuisine, des charpentiers, mais aussi des adminis-trations… Sur mon secteur, je me déplace chez une centaine de clients tout au long de l’année, sans compter la prospection. Les voir régulièrement permet de bien comprendre leurs besoins et de mieux y répondre. Il est essentiel d’être à leur écoute. C’est presque une relation amicale qui se crée : ça fait toute la diffé-

rence ! Quand j‘ai repris le secteur, nous avions 27 clients sur la zone ; aujourd’hui, j’en ai une centaine ! Et mon chiffre de vente atteint désormais les 450 000 € annuels. Ce que j’aime dans ce métier, c’est le contact avec la clientèle et le sens du challenge. J’ai toujours envie de me lever tôt le matin – je commence à 7 h – pour monter dans ma voiture, décrocher mon téléphone et présenter nos produits grâce à ma tablette ! Tout cela requiert un vrai sens de l’organisation, car on doit être très autonome… Et, quand les résultats sont bons, le salaire progresse ! C’est très motivant. n

C


COMMERCE/NÉGOCE

Après des études d’ingénieur, c’est finalement dans la gestion de sites web qu’Olivier a trouvé sa voie. Son métier, rattaché à la direction marketing, se situe à la croisée du commercial et de l’informatique.

PARCOURS

Après un bac S spécialité SVT1

et 2 ans de prépa, j’ai intégré l’école d’ingénieurs Polytech. Au bout de plusieurs années dans la vie professionnelle, j’ai obtenu, grâce aux cours du soir du Cnam2, un master en marketing B to B3.1. Sciences de la vie et de la Terre. 2. Conservatoire national des arts et métiers. 3. Business to Business : interentreprises.

ai commencé ma car-rière à la Sofres où je réalisais des études de

marché pour l’industrie chimique. Puis j’ai rejoint un fabricant de peinture pour qui j’ai conçu et réalisé un site web. Après plusieurs années à mon compte en tant que gestionnaire de sites web pour diffé-rentes entreprises, j’ai rejoint il y a plus de 1 an une entreprise spécialisée dans la vente aux professionnels de produits d’hygiène et d’entretien. J’ai été embau-ché en tant que responsable e-commerce afin de développer le canal de vente via Internet. Nos clients (hôtels, restaurants, collectivités, hôpitaux ou entreprises de propreté) avaient jusqu’alors plutôt l’ha-

bitude de commander par fax ou courriel. Ma mission est donc de développer les commandes en ligne. Pour cela, j’ai entamé un tour de France des commerciaux afin de les former à cet outil, de manière à ce qu’ils encouragent les clients à l’utiliser. J’ai aussi rencontré ces derniers pour bien comprendre leurs besoins. Aujourd’hui, je veille à faire constamment évoluer le site, en collaboration avec la direction informa-tique, pour que celui-ci soit le plus efficace possible. Comme il s’agit d’un domaine qui bouge très vite, à moi de me tenir sans cesse informé des nouveautés. Le contact, aussi bien avec les commerciaux qu’avec les clients, est également essentiel : je me situe à la croisée des deux ! n

RESPONSABLE E-COMMERCE : FORMATION licence pro e-commerce, master marketing B to B, école de commerce ou d’ingénieurs. QUALITÉS curiosité, adaptation, autonomie, sens de l’initiative. PREMIERS SALAIRES 2 500 € brut/mois.

J’

OLIVIER PEZZETTA, 41 ANS

RESPONSABLE E-COMMERCE EN RÉGION PARISIENNE


COMMERCE/NÉGOCE

CHEF/FE D’AGENCE, RESPONSABLE DE SITE : FORMATION BTS/DUT commercial, BTS technico-commercial, licence pro, école de commerce. QUALITÉS être à l’écoute, savoir motiver ses équipes, sens de l’organisation. PREMIERS SALAIRES 3 300 brut/mois.

Après avoir débuté comme électricien, puis comme vendeur-conseil, David est devenu, en une dizaine d’années, chef d’une agence à Paris. Un métier qu’il exerce avec plaisir, toujours en relation étroite avec son équipe, ses fournisseurs et ses clients.

PARCOURS

Après un bac STI* électrotechnique, je me suis orienté vers un BTS technico-commercial avec option électrotechnique. J’ai toujours été à la fois manuel et commercial !* Sciences et technologies industrielles, devenu depuis le bac sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D).

près mes études, j’ai exercé le métier d’électricien, pendant 1 an, en tant qu’in-

térimaire. Cette expérience technique a été très importante quand j’ai rejoint CGED en 2001 en tant que vendeur au comp-toir. Nos clients sont des électriciens, des entreprises de construction, mais aussi les services techniques de mairies ou de musées, ou même la SNCF… J’ai débuté au comptoir, une étape indispensable pour bien connaître les produits et comprendre les besoins des clients. Rapidement, j’ai évolué vers un poste de commercial iti-nérant. En 7 ans, je suis devenu l’attaché technico-commercial d’Ile-de-France réali-sant le plus gros chiffre d’affaires. On m’a

alors proposé un poste de chef d’agence à Paris. Mon rôle aujourd’hui consiste à enca-drer les quatre personnes qui travaillent dans l’agence, à recevoir les fournisseurs, à négocier avec eux, à suivre les grands clients, à aider mon équipe en cas de dif-ficulté. C’est un rôle de chef d’orchestre, avec pour objectif que tout se passe bien et que l’activité se développe. À moi de motiver les employés pour qu’ils se com-portent comme de vrais vendeurs ! La rela-tion avec les clients est déterminante. J’en connais certains depuis 14 ans… et, pour faire la différence avec nos concurrents, il faut sortir de son bureau et travailler auprès des équipes, des fournisseurs et de la clientèle ! n

A

DAVID RESTOIN, 36 ANS

CHEF D’AGENCE CHEZ CGED

COMMERCE/NÉGOCE

Grâce à plusieurs expériences professionnelles, Jean-Louis a réussi à développer, en plus de son bagage technique, une vraie dimension

commerciale. Manager depuis 4 ans, il anime aujourd’hui une équipe de 50 personnes.

PARCOURS

Après un bac STI1, j’ai obtenu en alternance un bac pro en productique. Puis j’ai poursuivi mes études avec un BTS productique mécanique, avant de préparer un diplôme d’ingénieur mécanique option production au Cnam2.1. Sciences et technologies industrielles, devenu depuis le bac sciences et techno-logies de l’industrie et du développement durable (STI2D).2. Conservatoire national des arts et métiers.

râce à mon BTS et à mes études d’ingénieur effec-tués en alternance chez

Massey Ferguson* à Beauvais, j’ai très vite découvert le monde de l’entreprise. À la fin de mes études, cette entreprise m’a embauché en tant qu’ingénieur, et j’y suis resté 7 ans. Par la suite, j’ai décou-vert l’aspect commercial dans une autre société, pendant 4 ans. Fort de cette double expérience, j’ai pu évoluer vers un poste alliant technique et dimension commerciale. Aujourd’hui, chez Orexad, je suis directeur d’exploitation pour l’agence de Toulouse. Nous vendons des fournitures industrielles telles que de l’outillage, des

équipements de protection, des produits de transmission mécanique… J’anime une équipe de 50 collaborateurs, essentiel-lement des commerciaux, itinérants ou sédentaires. Il s’agit à la fois d’assurer le bon fonctionnement de l’agence, de veiller au respect des procédures, mais aussi de définir les besoins en formation et de former ensuite les équipes, notam-ment sur les méthodes commerciales. Je mets aussi l’accent sur le contact avec les clients, que je maintiens personnel-lement en accompagnant souvent mes commerciaux à leurs rendez-vous. C’est indispensable ! n* Fabricant de tracteurs.

DIRECTEUR/TRICE D’EXPLOITATION, CHEF/FE DES VENTES : FORMATION BTS/DUT commercial, école de commerce, école d’ingénieurs. QUALITÉS sens de l’organisation, rigueur, écoute. PREMIERS SALAIRES de 2 900 à 3 300 € brut/mois.

G

JEAN-LOUIS SALMON, 33 ANS

DIRECTEUR D’EXPLOITATION CHEZ OREXAD



INTERNATIONAL

uite à un stage en tant qu’assistante administra-tion des ventes, j’ai été

embauchée par Tractafric Equipment, une entreprise spécialisée dans la vente de gros matériel et engins de travaux publics pour des grandes entreprises ayant des chantiers en Afrique. J’ai débuté au cœur du métier, puisque j’ai été en charge des commandes auprès de fournisseurs tels que Caterpillar, Manitou, Massey Ferguson Je gérais aussi la facturation, la logis-tique et l’expédition. Il y a 4 ans, je suis devenue assistante commerciale export. Une fois les commandes des clients enre-

gistrées par les commerciaux, c’est à moi de faire le lien jusqu’à la livraison finale aux clients en Afrique. C’est une vraie mission de soutien au travail commercial. Je suis en relation avec tous les services de l’entreprise, marketing, logistique et administration des ventes. Pour la dimen-sion technique, j’ai appris petit à petit grâce à des formations organisées par nos fournisseurs. À terme, j’aimerais bien évoluer vers un poste d’audit qualité, pour évaluer la satisfaction des clients et l’efficacité des services. Trouver des solutions pour que tout se passe bien, c’est ce qui me motive ! n

S

Tout sourires, Josette gère les commandes de gros matériel de travaux publics pour l’Afrique. Son approche : de l’assurance, sans arrogance. Pour que tout se passe au mieux, en interne et avec les clients.

JOSETTE KEBIHENG, 35 ANS

ASSISTANTE COMMERCIALE EXPORT CHEZ TRACTAFRIC EQUIPMENT (GROUPE OPTORG)

ASSISTANT/E COMMERCIAL/E EXPORT : FORMATION bac pro gestion et administration des entreprises, BTS/DUT en gestion/commerce, BTS commerce international. QUALITÉS curiosité, bon relationnel, connaissances techniques. PREMIERS SALAIRES 2 500 € brut/mois.

PARCOURS

Après un bac pro gestion et administration des entreprises (GAE), je suis entrée dans la vie professionnelle assez rapidement. Quelques années plus tard, j’ai suivi une formation professionnelle d’assistante commerciale import/export via une école de commerce.


PARCOURS

Après un bac G1* secrétariat, j’ai intégré l’entreprise Royer comme standardiste. J’ai évolué vers un poste de commerciale à l’administration des ventes, puis au service après-vente, avant d’intégrer la direction des achats. Aujourd’hui, pour un poste comme le mien, un BTS commerce international peut être un atout.* Devenu le bac sciences et technologies du management et de la gestion (STMG).

ai débuté chez Royer comme standardiste il y a 35 ans ! Et aujourd’hui,

je suis responsable des achats à l’inter-national pour cet importateur de chaus-sures. Je m’occupe plus particulièrement des marques du pôle mode et junior. La plupart de nos fournisseurs sont situés en Asie, mais aussi en Afrique du Nord et en Europe. En tant qu’adjointe de la directrice, je gère le travail d’une équipe de cinq personnes. Je vérifie que le travail est bien fait, que la marchandise arrive comme prévu. Si un de nos fournisseurs a un problème de production (difficultés

d’approvisionnement en matière première, par exemple) occasionnant des retards de livraison, à moi de trouver des solutions. Nous assurons le transport de la marchan-dise, le plus souvent par bateau. Résoudre des problèmes, c’est notre quotidien ! Il faut savoir jongler avec les fournisseurs, les transporteurs, les différents services en interne, ce qui demande une grande réactivité et une vraie capacité d’adapta-tion. C’est d’ailleurs ce qui me plaît dans mon travail. Si j’ai progressé, c’est parce que j’avais envie d’évoluer… J’ai appris au jour le jour, au sein de l’entreprise, et c’est cela qui m’a permis de m’adapter !n

J’

Martine incarne un bel exemple d’évolution professionnelle réussie. Après un début de carrière comme standardiste, elle a su, au fil des ans, progresser dans l’entreprise, jusqu’à occuper aujourd’hui un poste d’encadrement.

INTERNATIONAL

RESPONSABLE DES ACHATS À L’INTERNATIONAL : FORMATION bac + 2 à bac + 5, BTS commerce international, éventuellement autre BTS/DUT commercial, licence pro, école de commerce. QUALITÉS diplomatie, polyvalence, sens de l’anticipation. PREMIERS SALAIRES 2 500€ brut/mois (après une première expérience).

MARTINE LEBRETON, 53 ANS

RESPONSABLE DES ACHATS À L’INTERNATIONAL CHEZ ROYER


INTERNATIONAL

Installée en Turquie, Marie aide les entreprises françaises à se développer sur place. Elle revient 1 semaine par mois en France, ce qui lui permet de ne pas complètement couper les ponts !

est lors de ma 3e année à Sciences Po que j’ai découvert la Turquie

grâce au programme Erasmus. Ça m’a beaucoup plu ! J’ai donc choisi de faire mon stage de master 2 au sein d’Ubi-france2 à Istanbul. Après mes études, j’ai intégré la société de conseil Advantis Consulting, qui accompagne les entre-prises françaises et francophones dési-reuses d’investir sur le marché turc. Après avoir débuté comme chargée de mission, je suis à présent cheffe de projet consultante junior. Nos clients sont des entreprises qui souhaitent se dévelop-per en Turquie et qui ont besoin d’être accompagnées par un expert local. Au cœur d’une équipe de neuf personnes

basée à Istanbul, j’interviens plus parti-culièrement en amont et j’aide nos clients (grands groupes internationaux ou entre-prises régionales) à élaborer une straté-gie. En plus de mon rôle sur place, j’ai une mission de prospection en France, 1 semaine par mois. L’objectif est de donner envie à des entreprises de se lancer sur le marché turc. Pour cela, j’anime des rencontres et beaucoup d’opérations de communication. J’aime la pluridisciplinarité de mon métier. Le travail d’équipe avec mes collègues franco-turcs ou turcs est aussi très enri-chissant. Le fait de vivre ici constitue un vrai plus à mes yeux ! n

1. Société d'accompagnement à l'international.2. Agence française pour le développement international des entreprises.

C’

PARCOURS

Après un bac L, j’ai intégré Sciences Po Aix-en-Provence. Je suis partie 1 an en Turquie dans le cadre de mes études, via le programme d’échanges Erasmus. De retour en France, j’ai poursuivi par un master 1 en management des services publics et un master 2 en compétitivité des territoires.

MARIE FONTENEAU, 25 ANS

CONSULTANTE SAI1

EN TURQUIE

CONSULTANT/E SAI : FORMATION bac + 5 (master ou école de commerce). QUALITÉS curiosité, polyvalence, goût pour les langues. PREMIERS SALAIRES 2 500 € brut/mois.


DIRECTION D’ENTREPRISE

ai commencé ma vie pro-fessionnelle chez Xerox, en tant que cheffe de

produit junior. Puis j’ai rejoint Aéroports de Paris pour participer à la création de la filiale Hub Télécom en tant que direc-trice de la communication. Après avoir intégré le groupe Crit, j’ai été nommée, il y a 2 ans, dirigeante de Crit Center, une filiale consacrée à la vente de matériel pour les entreprises du bâtiment. Nous sommes spécialisés dans le « second œuvre » : peinture, décoration, outillage, quincaillerie… En tant que dirigeante, je dois faire en sorte que notre niveau d’acti-vité et nos marges se maintiennent alors que le contexte est actuellement difficile.

C’est un vrai challenge au quotidien ! À moi de motiver mon équipe de 26 collabora-teurs, répartis sur nos trois agences en région parisienne. Dans ce métier, le nerf de la guerre, c’est la relation humaine Si les clients s’adressent à nous, c’est aussi pour notre expertise, en particulier les conseils techniques que nous leur appor-tons. Pour garder le contact avec notre clientèle, je passe moi-même du temps derrière le comptoir. Il faut aussi innover pour se différencier de la concurrence, en créant des événements, par exemple. Seule dans ce métier, je n’arriverais à rien. Il s’agit d’un vrai travail d’équipe. C’est cela qui est très motivant. n* Très petite entreprise/petites et moyennes entreprises.

J’

PARCOURS

Après 2 années de prépa, j’ai intégré l’Institut supérieur de gestion (ISG), une école de commerce parisienne. J’y ai suivi le cycle européen, ce qui m’a notamment permis de passer 6 mois dans une entreprise à Cologne en Allemagne.

DIRIGEANT/E DE TPE/PME* : FORMATION bac + 5 (école de commerce). QUALITÉS goût du challenge, sens du management, organisation. PREMIERS SALAIRES 3 000 € brut/mois.

Voilà plus de 2 ans que Valérie dirige une entreprise de 26 salariés en région parisienne. Un vrai challenge dans une période difficile, mais qu’elle assume à fond, en misant avant tout sur la qualité de la relation avec ses clients.

VALÉRIE LEZER, 41 ANS

DIRIGEANTE DE CRIT CENTER


TECHNIQUE/QUALITÉ

VICTOR GONZALEZ, 36 ANS

TECHNICIEN QUALITÉ CHEZ OLIVIER BERTRAND DISTRIBUTION

TECHNICIEN/NE QUALITÉ : FORMATION CAP, bac pro. QUALITÉS habileté manuelle, sens du contact, autonomie. PREMIERS SALAIRES 1 500 € brut/mois.

Après plusieurs expériences en tant que manutentionnaire, puis chauffeur-livreur, Victor est aujourd’hui technicien qualité. Un métier qui nécessite un vrai don de bricoleur, mais aussi un bon contact avec les clients chez qui il intervient directement.

PARCOURS

J’ai passé un BEP et un CAP cuisine, ainsi qu’un BEP électrotechnique, puis j’ai commencé à travailler comme manutentionnaire dans un magasin de puériculture. Six ans plus tard, j’ai rejoint la société Olivier Bertrand en tant que chauffeurlivreur, avant d’intégrer le service technique.

e suis technicien qualité chez Olivier Bertrand, un distributeur-grossiste en

boissons dont l'activité est la commercia-lisation et la livraison de boissons dans les bars, brasseries, restaurants... Mon métier consiste à intervenir directement chez les clients pour assurer la mise en place, la maintenance et l'entretien des installations de boissons, et notamment les systèmes de tirages pression, afin de garantir aux consommateurs une qualité de bière optimale. Avec mon ordinateur, j’organise mes tournées quotidiennes : six à sept interventions par jour, en région parisienne, de 7 h à 12 h, et de 14 h à 16 h. J’ai appris le métier en travaillant en tandem

avec un collègue pendant plusieurs mois. J’ai aussi suivi une formation de technicien frigoriste, afin de maîtriser le groupe de froid, c’est-à-dire la partie réfrigérée qui permet de servir une bière à bonne tempéra-ture. J’aime ce métier qui me permet d’être en contact direct avec les clients. C’est très gratifiant de se sentir utile, notamment lorsqu’on intervient et identifie rapidement la panne pour la réparer. Avec le temps, on tisse des liens amicaux avec les profession-nels, on s'adapte à leur rythme pour ne pas les déranger : c’est essentiel ! Il faut aussi savoir être autonome et détenir de solides connaissances techniques pour s’adapter à toutes les situations. Enfin, être habile de ses mains est indispensable !n

J


PARCOURS

Après un bac D*, j’ai intégré une école d’ingénieurs, LaSalle Beauvais. J’avais encore une idée assez floue de ce que je voulais faire, mais j’aimais bien la biologie et l’agriculture. En dernière année, j’ai trouvé ma voie en choisissant l’option organisation industrielle et industrie agroalimentaire.* Aujourd’hui intégré au bac S.

En tant que responsable qualité, Angélique travaille pour des entreprises très variées. Un métier transversal qui la met en contact avec une large palette de professionnels. La qualité, cela concerne tout le monde !

près plusieurs expé-riences en tant que chargée de mission dans

le domaine des labels de qualité (Label rouge, certification bio…) et responsable qualité dans l’agroalimentaire, je suis désormais salariée d’un groupement d’employeurs baptisé Adeliance. En tant que responsable qualité, je travaille pour quatre entreprises différentes : un abattoir, une brûlerie de café, un boucher-charcutier et une entreprise qui fabrique des silos agricoles. J’aime beaucoup cette diversité qui rend mon travail très varié. Je mets en place des systèmes qualité (HACCP, ISO 9001, bio),

réponds aux cahiers des charges des clients, améliore l’hygiène en formant le personnel, suis et applique la régle-mentation… Il faut savoir faire preuve de diplomatie, car expliquer qu’il faut faire autrement pour améliorer la qualité, ce n’est pas toujours évident ! En tant que responsable qualité, je suis en relation avec différents services. Et c’est ça qui m’intéresse car, grâce à cette approche, j’ai acquis une vision globale de l’entre-prise. Comme la « qualité » englobe des questions propres à chaque entreprise, il faut savoir passer d’un dossier à l’autre sans difficulté. C’est très enrichissant et pas du tout monotone ! n

A

ANGÉLIQUE ROMERO, 38 ANS

RESPONSABLE QUALITÉ EN BRETAGNE

TECHNIQUE/QUALITÉ

RESPONSABLE QUALITÉ : FORMATION DUT qualité, logistique industrielle et organisation, licence pro, école d’ingénieurs ou master (en qualité, biologie…). QUALITÉS rigueur, adaptabilité, diplomatie. PREMIERS SALAIRES 2 500 € brut/mois.


TECHNIQUE/QUALITÉ

À l’issue d’une formation en électronique, Christophe a appris son métier en travaillant dans l’entreprise de son beau-père. Après avoir travaillé à l’approvisionnement et à l’accueil, il est aujourd’hui responsable de l’atelier… et également gérant puisque, avec son épouse, il a repris la société.

ai débuté en tant que magasinier chez Franc Diesel, une société spé-cialisée dans la répara-

tion des systèmes d’injection Diesel pour tout type d’engins (voitures, camions…). Nos clients sont des professionnels de l’automobile, généralement des gara-gistes ou des concessionnaires. J’ai appris le métier grâce à une formation en interne, en lisant beaucoup de livres spécialisés et en suivant des formations proposées par les équipementiers. Après mes débuts au magasin, j’ai intégré l’équipe composée de six techniciens, puis je suis passé à la réception de la clientèle. Enfin, je suis devenu chef d’atelier. J’encadre

six mécaniciens. Je planifie leur travail, gère l’approvisionnement en pièces avec le magasiner et, surtout, je fais le lien avec nos clients. À moi de discuter avec ceux-ci pour bien identifier les symptômes et les problèmes à résoudre sur le véhicule. Il faut être un peu psychologue, savoir écouter, comprendre et ensuite traduire en termes techniques pour que les mécani-ciens puissent faire le bon diagnostic. C’est un métier très vivant, car les technologies évoluent très vite, ce qui nécessite des formations régulières pour rester au top. J’apprécie aussi beaucoup la dimension humaine, tant avec mon équipe qu’avec les clients. Bien communiquer avec les uns et les autres est indispensable ! n

J’PARCOURS

J’ai obtenu un BEP en électronique, puis un bac F2*. Ensuite, j’ai poursuivi en BTS domotique. Après mes études, j’ai effectué plusieurs missions d’intérim pendant 1 an. Puis j’ai intégré la société Franc Diesel.* Devenu depuis le bac sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D).

RESPONSABLE D’ATELIER : FORMATION bac pro, bac technologique, BTS. QUALITÉS sens de la communication, connaissances techniques, persévérance. PREMIERS SALAIRES 2 400 € brut/mois (après une dizaine d’années d’expérience en atelier).

CHRISTOPHE MOUNET, 43 ANS

RESPONSABLE D’ATELIER CHEZ FRANC DIESEL


TECHNIQUE/QUALITÉ

abord en stage de fin d’études chez le constructeur d’engins JCB, j’ai ensuite été

embauché en tant que mécanicien et j’ai travaillé à l’atelier pendant 2 ans. Par la suite, je suis devenu mécanicien itinérant, me déplaçant sur les chantiers pour réparer les engins sur place. Puis je suis devenu chef d’équipe à l’atelier. Aujourd’hui, en tant qu’assistant du chef d’atelier, j’encadre une équipe de sept mécaniciens. Nous réparons des pelles, des chargeuses, des chariots élévateurs télescopiques, mais aussi des tracteurs agricoles. J’assiste l’équipe par téléphone et j’effectue aussi beaucoup de

diagnostics de panne. Je gère les ordres de réparation, la réalisation des devis que j’explique ensuite aux clients… C’est un métier très complet. À la fois technique mais aussi avec une forte composante relationnelle. À ce poste, il est essentiel de connaître tous les engins sur le bout des doigts. Pour cela, nous effectuons régulièrement des formations qui nous permettent de découvrir les nouveautés. Nous intervenons aussi comme « experts » auprès des mécaniciens de nos clients. À terme, j’aimerais évoluer vers un poste de chef d’atelier ou devenir technico-commer-cial afin d’aider les commerciaux à répondre à certaines demandes spécifiques. n

D’

TECHNICIEN/NE DE MAINTENANCE SAV : FORMATION CAP maintenance des matériels, bac pro maintenance des matériels ou maintenance des équipements industriels. QUALITÉS bonnes connaissances techniques, goût du contact. PREMIERS SALAIRES 2 000 € brut/mois.

Jean-Claude a toujours été fasciné par les engins de chantier. Il a appris très tôt à les entretenir et c’est devenu son métier. Aujourd’hui chef d’équipe, il apprécie la dimension technique de son activité, ainsi que le contact avec ses clients.

PARCOURS

Mon père était ouvrier agricole et, très tôt, j’ai pris plaisir à entretenir le matériel. J’ai donc tout naturellement opté pour une formation de mécanicien, avec un BEP puis un bac pro maintenance des engins de chantier.

JEAN-CLAUDE TEIXEIRA, 34 ANS

CHEF D’ÉQUIPE CHEZ JCB



RÉCEPTIONNAIRE AGRÉEUR/EUSE : FORMATION CAP, bac pro logistique… QUALITÉS rigueur, réactivité, autonomie. PREMIERS SALAIRES 2 200 € brut/mois.

Guillaume a rejoint le marché de gros et travaille chez le plus important grossiste de fruits et légumes de Rungis. Son métier lui plaît énormément, car, pour les avoir vendus jadis sur les marchés, il a toujours aimé les fruits. Désormais, c’est lui qui les réceptionne et les contrôle…

PARCOURS

Je suis entré très tôt dans la vie active. J’ai débuté dans la logistique, puis je me suis installé à mon compte en tant que commerçant fruits et légumes sur les marchés du Val-d’Oise. J’ai ensuite travaillé pendant 3 ans comme chef de rayon fruits et légumes dans une grande surface.

GUILLAUME CHANCELIER, 39 ANS

RÉCEPTIONNAIRE AGRÉEUR CHEZ DESMETTRE, À RUNGIS

our le compte de la société Pierre Desmettre & Fils, je réceptionne la mar-

chandise et j’en contrôle la qualité. Je suis spécialisé dans les fruits d’impor-tation, comme les prunes et les raisins du Chili ou d’Afrique du Sud. Ma journée débute à 4 heures du matin, moment où je réceptionne la marchandise arrivée dans la nuit. Chaque palette est dotée d’une étiquette, un peu comme une carte d’identité. Grâce à mon ordinateur, je scanne cette étiquette pour vérifier que la marchandise correspond bien, en termes de calibre et de qualité, à ce que

nous avons commandé. Je vérifie aussi, par échantillonnage, la température des fruits. Si la marchandise est conforme, je la stocke dans le frigo jusqu’à ce que les commerciaux viennent la chercher pour la vendre sur le « carreau des producteurs ». Si elle ne l’est pas, le fournisseur doit venir la reprendre. En moyenne, je déplace une centaine de tonnes par jour, voire le double en haute saison. J’apprends énormément sur la marchandise. Je m’occupe aussi du « mûrissement » des bananes des Antilles, que nous amenons à maturation avant de les vendre. C’est un métier très complet, qui me passionne ! n

P



près avoir travaillé comme peintre en bâti-ment pendant 8 ans, c’est

dans une usine de fabrication de matériaux contre les incendies que j’ai progressi-vement appris le métier de magasinier. Depuis 1 an et demi, je suis magasinier pour Crit Center, dans le magasin de la Porte de la Villette, à Paris, qui vend de la peinture et des outils pour les professionnels du bâtiment. Dans un premier temps, je récep-tionne les marchandises que nous livrent nos fournisseurs. Puis je les ouvre pour

vérifier que les produits correspondent bien à ce qui a été commandé. Sur ordi-nateur, je compare les commandes avec les bordereaux de livraison et je valide. Ensuite, je dispose les produits dans les rayons en utilisant si besoin un chariot électrique ou un élévateur. C’est un métier qui demande un bon sens de l’organisation et du rangement. Je suis aussi en contactpermanent avec mes collègues vendeurs. Même si je dois être autonome, ce n’est pas un travail solitaire ! Le relationnel est très présent et j’aime ça. n

A

PARCOURS

J’ai quitté l’école très tôt pour faire un apprentissage en plomberie, puis un stage en peinture. J’ai ensuite commencé à travailler à l’âge de 16 ans en exerçant le métier de peintre en bâtiment, avant d’évoluer progressivement vers celui de magasinier.

Après une expérience de peintre en bâtiment, puis de magasinier en usine, Philippe est aujourd’hui magasinier chez un vendeur de peinture et d’outils pour des professionnels du bâtiment. Un métier qui lui convient à la perfection.

MAGASINIER/ÈRE PRÉPARATEUR/TRICE DE COMMANDES : FORMATION CAP agent d’entreposage et de messagerie, bac pro logistique. QUALITÉS organisation, contact, réactivité. PREMIERS SALAIRES 1 460 € brut/mois.

PHILIPPE FORMAUX, 46 ANS

MAGASINIER CHEZ CRIT CENTER



RESPONSABLE LOGISTIQUE : FORMATION bac pro logistique, BTS transport et prestations logistiques, DUT gestion logistique et transport, école d‘ingénieurs. QUALITÉS sens de l’analyse, organisation, réactivité. PREMIERS SALAIRES 2 500 € brut/mois.

ANTHONY HERNANDEZ, 29 ANSRESPONSABLE LOGISTIQUE

on premier poste ? Planificateur de com-mandes : j’organisais les

tournées des chauffeurs-livreurs. Après un bac STT*, je me suis orienté vers un BTS transport et prestations logistiques. Cette filière m’intéressait, car je pouvais me projeter dans un métier concret, de terrain ! Après quelques missions d’inté-rim, j’ai rapidement intégré une entre-prise qui vend du matériel d’hygiène et de propreté aux professionnels. Au bout de 1 an, je suis devenu responsable de

M la planification puis, 3 ans plus tard, j’ai été nommé responsable logistique de la plate-forme régionale pour les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon. J’encadre une équipe de 30 personnes qui gèrent la réception des marchandises, la préparation des com-mandes, la planification et la livraison avec nos chauffeurs. Je suis aussi le référent qualité et sécurité, je dois donc veiller au respect des procédures et des contrôles obligatoires. À moi aussi d’orga-niser la formation de mes équipes. J’aime

Après une progression rapide, Anthony encadre aujourd’hui une équipe de 30 personnes. Pour satisfaire une clientèle exigeante, il doit faire preuve de sang-froid en toutes circonstances. De son côté, fort d’une longue expérience dans la logistique au Portugal, Henri est devenu responsable d’exploitation chez un important distributeur alimentaire pour des professionnels de la restauration. Un métier qui exige un grand sens de l’organisation, mais aussi beaucoup de réactivité !

la réactivité qu’exige mon métier. Dans notre portefeuille, nous avons des clients très exigeants, comme les grands hôtels de la Côte d’Azur. En plein Festival de Cannes, il arrive qu’ils nous commandent certains produits au dernier moment. À nous de les livrer le plus rapidement possible. Rester calme en toutes circonstances, c’est indispensable ! n* Sciences et technologies du tertiaire, devenu depuis le bac sciences et technologies du management et de la gestion (STMG).


ai débuté dans la logis-tique de bâtiment chez Bouygues. Après un

bac F1* construction mécanique, j’ai obtenu un BTS assistance technique d’ingénieur. Par la suite, j’ai effectué toute ma carrière dans la logistique, au sein de différents secteurs et entre-prises. Après 17 ans au Portugal, au sein du groupe Intermarché où j’étais devenu directeur logistique, je suis revenu en France en tant que respon-sable d’exploitation chez Brake. Cette société distribue des produits alimen-taires (frais, surgelés, épicerie) pour

J’

HENRI BARROSO, 48 ANSRESPONSABLE

D’EXPLOITATION

CHEZ BRAKE FRANCE

les professionnels de la restauration : restaurants, hôtels, cantines de col-lectivités… Je gère un site logistique de 5 000 m2 situé à Meaux en région parisienne. Je coordonne les services de réception, de préparation et de livraison de la marchandise. Nos commerciaux démarchent les clients en amont, et nous assurons la livraison. Nous prenons en charge l’ensemble du processus, avec nos propres camions. Ainsi, nos qua-rante camions livrent chacun, quoti-diennement, une quinzaine de clients par tournée en Ile-de-France. Ce que j’apprécie, c’est la gestion humaine

des équipes (environ 120 personnes), ainsi que la variété des missions qui me sont dévolues. Tous les jours, il se passe quelque chose de nouveau ! Il faut donc faire preuve de réactivité. À moi aussi d’analyser notre fonctionnement pour augmenter notre productivité en améliorant par exemple le circuit de préparation des commandes. C’est un métier très prenant, mais où l’on ne s’ennuie jamais ! n* Devenu depuis le bac sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D).



Francis est chauffeur-livreur pour une société qui fournit du matériel de toiture à des entreprises de construction ou à des artisans. Un métier qui exige beaucoup d’autonomie, car c’est à lui d’organiser ses tournées de livraison dans toute l’Ile-de-France. Et il doit toujours être à l’heure !

ai commencé ma car rière de chauffeur-livreur dans une entreprise spéciali-

sée dans le bois et ses dérivés, à desti-nation des charpentiers et des artisans couvreurs. Puis j’ai rejoint Larivière (groupe SIG France), une société spécialisée dans la toiture. Mon métier consiste à livrer des matériaux de toitures (tuiles, ardoises, bois de couverture, laine de verre, Velux, pan-neaux photovoltaïques) à des artisans ou à des entreprises plus importantes, mais parfois aussi à des particuliers. Avant de partir en livraison, je charge la marchan-dise dans le camion en vérifiant que celle-ci correspond bien aux commandes des

clients. Si jamais certains matériaux sont manquants, c’est à moi de prévenir le client car, en tant que chauffeur-livreur, je suis responsable de mon chargement de A à Z. Aujourd’hui, je suis très autonome dans mon travail. J’organise seul mes tournées, la veille pour le lendemain. Je dois optimiser mes trajets et m’organiser en fonction des demandes des clients… En général, je fais trois à quatre livraisons par jour, dans toute l’Ile-de-France. La ponctualité, la rigueur et le sens du service constituent des éléments essentiels de mon métier. Nous sommes aussi les ambassadeurs de notre entreprise et nous participons à la qualité de la relation commerciale avec nos clients. n

J’PARCOURS

Après le bac, je suis parti à l’armée et c’est là-bas que j’ai pu passer mon permis poids lourd. Une fois en entreprise, j’ai obtenu plusieurs certificats obligatoires pour exercer mon métier de chauffeur, comme le CACES R 392 (pour le maniement des grues auxiliaires), l’attestation de formation initiale minimale obligatoire (FIMO), ainsi que diverses formations sécurité (lire le schéma des études p. 32).

FRANCIS GASPAR, 43 ANS

CHAUFFEUR-LIVREUR CHEZ SIG LARIVIÈRE

CHAUFFEUR/EUSE-LIVREUR/EUSE : FORMATION CAP conducteur routier marchandises, bac pro conducteur transport routier marchandises, permis C poids lourd, attestation FIMO. QUALITÉS organisation, ponctualité, bon contact. PREMIERS SALAIRES 1 700 € brut/mois.



Jean-Jacques est responsable d’un entrepôt au sein d’un groupement de grossistes en fruits et légumes qui se fournissent directement auprès de producteurs locaux. Un travail en flux tendu, entre la réception et l’expédition aux clients. Pas le temps de s’ennuyer !

PARCOURS

Après un bac G2* comptabilité, j’ai commencé ma carrière dans une entreprise familiale, un grossiste en fruits et légumes. Puis j’ai effectué une formation commerciale (de niveau bac + 2) en fruits et légumes à l’Isema, à Avignon, une école de commerce spécialisée dans le secteur alimentaire.* Devenu le bac sciences et technologies du management et de la gestion (STMG).

est par la famille que j’ai découvert l’univers des fruits et légumes…

et depuis je ne l’ai plus quitté ! En 1989, j’ai été embauché comme acheteur-vendeur chez Creno, un groupement de grossistes qui achètent leurs produits à des pro-ducteurs locaux (ou qui les importent) pour les revendre ensuite au sein d’un réseau d’affiliés ou, de plus en plus, à des centrales d’achats de la grande dis-tribution. Dix ans plus tard, j’ai organisé le nouvel entrepôt de Châteaurenard, à proximité d’Avignon. Cela m’a plu et main-tenant j’en suis le responsable pour la partie « produits de Provence ». Nous recevons tous les jours, dès 6 heures du matin, les fruits et les légumes que nous

apportent les producteurs de la région : salades, fruits de saison, légumes dits « ratatouille » en été, radis ou épinards en hiver… J’encadre une équipe de 10 per-sonnes qui réceptionnent la marchandise, préparent les commandes et les condi-tionnent pour les envoyer à nos clients. Nous travaillons en flux tendu, car nous achetons en fonction des commandes reçues. Cela nécessite une organisation parfaite pour qu’entre la réception des produits et l’expédition tout s’enchaîne sans problème. J’apprécie les contacts avec les producteurs, je suis un peu leur confident… C’est fondamental d’avoir de bonnes relations avec eux pour que les choses fonctionnent bien, tout comme avec l’ensemble de mon équipe… n

C’

RESPONSABLE D’ENTREPÔT : FORMATION bac pro logistique, BTS transport et prestations logistiques, DUT gestion logistique et transport, école de commerce. QUALITÉS goût du contact, anticipation, réactivité. PREMIERS SALAIRES 2 000 € brut/mois.

JEAN-JACQUES MARMONIER, 52 ANS

RESPONSABLE D’ENTREPÔT CHEZ CRENO


MES QUALITÉSRetenez les 3 qualités qui vous caractérisent le mieux :

la sociabilité la réactivité la polyvalence la rigueur le sens du concret le sens des responsabilités l’esprit d’équipe l’organisation l’art de la persuasion l’autonomie l’ouverture la persévérance la réflexion la précision l’ingéniosité l’adaptabilité la créativité la curiosité

MES PRÉFÉRENCESJ’aimerais :

résoudre des problèmes complexes mener une négociation travailler en équipe proposer de nouvelles solutions organiser, réceptionner, contrôler développer une clientèle utiliser des compétences techniques diriger une agence

Parmi les portraits (lire pp. 8 à 27), cherchez ceux qui

correspondent le mieux à ce que vous aimeriez faire.

——————

MON PROJET DE FORMATIONVotre avis (+, ++ ou +++) sur les formations évoquées dans la rubrique Questions/Réponses, pp. 30-31. En face des diplômes visés, listez les domaines qui vous attirent.

Diplômes Votre avis Commentaire

CAP

Bac pro

BTS/DUT commercial

BTS/DUT technique

BTS technico-commercial

Licence professionnelle

Master

École de commerce

École d’ingénieurs

MON BILAN PERSONNEL(jusqu’à 3 choix possibles)

Mes qualités Mes préférences Métiers envisagés Projets de formation

LE COMMERCE

DE GROS

ET VOUSUne page pour déterminer vos principales qualités et répondre à la question : de quels métiers me rapprochent-elles le plus?

UNE LARGE PALETTE

DE FORMATIONSDu CAP aux diplômes d’ingénieur ou d’écoles de commerce, de nombreuses formations peuvent mener aux métiers du commerce de gros. Les domaines d’activité sont si variés que les jeunes recrues peuvent être titulaires de diplômes très divers. Si les BTS commerciaux ou techniques restent les diplômes phares, ils sont de plus en plus fréquemment complétés par des licences professionnelles. À tous niveaux, les entreprises permettent aux jeunes qu’elles recrutent de continuer à se former pour acquérir des connaissances sur leurs produits. On peut ainsi se former au management, mais également à la logistique ou au domaine de la qualité, jusqu’au niveau bac + 3 (licence) ou bac + 5 (master).


QUELLES FORMATIONSPRO APRÈS LA 3E ?

« Pour s’orienter vers les métiers du commerce de gros, les jeunes qui souhaitent s’engager dans la voie professionnelle directement après la 3e ont le choix entre deux filières : commerciale ou logistique. En commerce, ils peuvent se diriger vers les bacs pro vente ou commerce en 3 ans. Ceux qui souhaitent effectuer des études plus courtes peuvent choisir le CAP employé de vente spécialisé produits alimentaires, par exemple, en 2 ans. La filière logistique offre aussi plusieurs possibilités : le bac pro logistique, les CAP agent d’entreposage et de messagerie ; conducteur routier et de marchandises ; livreur ; emballeur professionnel. Ces diplômes se préparent dans les lycées professionnels, sous statut scolaire, ou dans des CFA (centres de formation d’apprentis) en apprentissage. »

Solène Barrès, chef de projet emploi-formation à la CGI (Confédération du commerce de gros et international)

Jean-Claude Teixeira, 34 ans, chef d‘équipe chez JCB, bac pro

maintenance des engins de chantier. p. 21

Quelle formation choisir après la 3e ou après le bac pour s’orienter vers les métiers du commerce de gros ? Vaut-il mieux s’engager dans une formation commerciale ou choisir un cursus plus technique ? Tous les baccalauréats peuvent-ils préparer à ces métiers ?

Questions/Réponses

« Tous les bacs peuvent mener au commerce de gros. Les bacs pro ont pour objectif une insertion professionnelle directe, en particulier dans le domaine du transport. Ils permettent également de poursuivre ses études, en particulier pour préparer un BTS, en 2 années après le bac. Les bacs généraux et technologiques permettent de poursuivre des études en BTS et d‘accéder rapidement à des métiers de technicien, de responsable d’atelier, de responsable qualité ou de technico-commercial. En passant par un BTS/DUT ou parfois directement après le bac, il est aussi possible de se diriger vers des études plus longues, en école de commerce ou d’ingénieurs. De nombreuses spécialisations

techniques peuvent mener au métier d’ingénieur commercial. Cependant, le plus souvent, c’est dans chaque secteur d’activité que l’on se spécialise en fonction des produits vendus. »

Solène Barrès, chef de projet emploi-formation à la CGI (Confédération du commerce de gros et international)

Axel Vendassi, 25 ans, acheteur/

vendeur à Rungis, bac STI en génie

mécanique, BTS en aquaculture. p. 9

Martine Lebreton, 53 ans,

responsable achat international Groupe

Royer, bac technologique. p. 15

Josette Kebiheng, 35 ans,

assistante commerciale export chez

Tractafric Equipment, bac pro gestion

et administration des entreprises,

formation professionnelle d’assistante

commerciale import/export via une

école de commerce. p. 14

FO

RM

ATIO

NS

UN BAC + 2,LA VOIE ROYALE POUR LE COMMERCE ?

« Les BTS commerciaux (technico-commercial ; négociation et relation client ; management des unités commerciales) sont les formations les plus recherchées par les entreprises du commerce de gros. Le DUT techniques de commercialisation permet aussi de s’insérer rapidement sur le marché de l’emploi. Le BTS technico-commercial apporte la double compétence technique et commerciale indispensable à la vente de produits et de services destinés à une clientèle professionnelle. Les débouchés de cette formation polyvalente sont importants, que ce soit pour des missions de vendeurs sédentaires ou itinérants. À terme, les diplômés peuvent accéder à des postes de manager, de responsable des achats, ou s’orienter vers d’autres fonctions transversales, comme chargé d’études, par exemple. »

Claire Moreau, enseignante-coordinatrice du BTS technico-commercial, lycée du Mont-Blanc-René-Dayve, à Passy (74)

Sarah Azoulay, 28 ans,

représentante itinérante chez Berner

France, BTS négociation et relation

client, licence professionnelle en

management commercial. p. 10

David Restoin, 36 ans, chef d'agence

chez CGED, bac STI électrotechnique,

BTS technico-commercial option

électrotechnique. p. 12

QUEL BAC CHOISIR ?


POURSUIVREEN LICENCE PROPOUR QUELS MÉTIERS ?

« Nos licences professionnelles “commerce interentreprises” et “conception et management en éclairage” sont toutes les deux orientées vers le commerce B to B. La plupart des élèves viennent de DUT ou de BTS commerciaux ou techniques, mais nous acceptons aussi d’autres profils. Ces deux formations en apprentissage combinent études universitaires et préparation à un métier. Elles permettent de prendre des responsabilités au sein d’entreprises partenaires, et se déroulent sur un rythme de 15 jours en formation par mois au 1er semestre, et 1 semaine par mois au 2d semestre. Nous formons de futurs responsables d’agence dans des secteurs où l’on recrute (éclairage, négoce B to B, bâtiment…). Nos étudiants trouvent facilement du travail, parfois au sein des entreprises qui les ont pris en apprentissage. »

Pierre Morat, enseignant/consultant en marketing et communication

à l'IAE-université Lyon 3

Djime Cissoko, 22 ans, apprenti

commercial sédentaire chez Cedeo,

BTS technico-commercial énergie et

environnement, licence pro vente de

produits et services énergétiques en

alternance. p. 9

Sarah Azoulay, 28 ans, représentante

itinérante chez Berner France, BTS

négociation et relation client, licence pro

management commercial. p. 10

À QUOI MÈNENTLES FORMATIONSTECHNIQUES ?

« Les formations techniques visent à enseigner des savoir-faire en lien avec les procédés de fabrication, de maintenance et de gestion. Les métiers que vous pourrez exercer sont variés et dépendent du niveau de la formation suivie. Avec un bac pro, un jeune peut devenir technicien de maintenance ou vendeur spécialisé en équipement de génie climatique par exemple. Avec une licence pro, chargé d’études ou chargé d’affaires. Très souvent, on favorise une double compétence commerciale et technique dans les métiers du B to B , car il s’agit de bien connaître ses produits pour conseiller des clients professionnels. Autres métiers accessibles : vendeur en équipements de génie climatique, technicien de maintenance, technico-commercial sédentaire ou itinérant, chargé d’études, chargé d’affaires, ingénieur d’affaires. »

Aglantine Parjadis de Larivière,secrétaire générale de l’Association de formation en alternance aux métiers du négoce

et de la maintenance (Afanem)

Jean-Louis Salmon, 33 ans, directeur

d’exploitation chez Orexad, bac STI

sciences et technologies industrielles,

bac pro en productique en alternance.

BTS productique mécanique, diplôme

d’ingénieur mécanique option

production par le Cnam. p. 13

QUELLESFORMATIONSSUPÉRIEURESPOUR TRAVAILLERDANS LA LOGISTIQUE ?

« Pour travailler dans la logistique, on peut s’orienter vers un BTS transport et prestations logistiques (TPL) ou un DUT gestion logistique et transport (GLT). Il existe aussi des licences professionnelles et des masters spécialisés. Le titulaire du BTS TPL organise et dirige des opérations de transport et des prestations logistiques sur les marchés locaux, nationaux et internationaux. Il est aussi capable de gérer la relation avec le client et de manager une équipe. Il peut commencer comme adjoint au responsable d‘entrepôt, adjoint au responsable des expéditions, chargé du SAV. Après une première expérience professionnelle, il peut espérer accéder à un poste de responsable de service clients/SAV/litiges, de responsable des expéditions, de responsable de dépôt, de responsable de quai, de responsable qualité. »

Mustapha Amad, enseignant en transport et logistique, lycée

Gaston-Berger, à Lille (59)

Anthony Hernandez, 29 ans,

responsable logistique, bac STT

(sciences et technologies du tertiaire),

BTS transport et prestations

logistiques. p. 24

Henri Barroso, 48 ans, responsable

d’exploitation chez Brake France, bac en

mécanique ; BTS assistance technique

d’ingénieur. p. 25

« Passer par l’université ou une grande école pour atteindre le niveau master permet de se donner un bagage plus solide, pour évoluer ou pour diriger une entreprise. Un master d’université vous conduit à une plus grande spécialisation, alors qu’un diplôme de grande école vous apporte plutôt la polyvalence et l’aptitude au management. Certaines écoles d’ingénieurs ou masters d’université vous donnent

par exemple des connaissances dans la transformation des matières premières, alimentaires ou industrielles. Des connaissances parfois nécessaires pour comprendre les besoins des clients et être capable de les communiquer aux fournisseurs. »

Solène Barrès, chef de projet emploi-formation à la CGI (Confédération du commerce

de gros et international)

Marie Fonteneau, 25 ans, consultante

SAI en Turquie, bac L, Sciences Po

Aix-en-Provence, master 1 en services

publics, master 2 en compétitivité des

territoires. p. 16

Valérie Lezer, 41 ans, dirigeante de Crit

Center, classes préparatoires, Institut

supérieur de gestion (ISG) Paris. p. 17

Angélique Romero, 38 ans,

responsable qualité en Bretagne,

bac D (aujourd’hui bac S), Institut

polytechnique LaSalle Beauvais. p. 19

VISER UN BAC + 5 POUR QUELLES PERSPECTIVES ?

CLA S

CAP

CAP

CAP

TITRES ET QUALIFICATIONS

Titres professionnels Les titres

professionnels sont délivrés par

le ministère du Travail ou par les

chambres de commerce et d'industrie

(CCI). Certains correspondent

particulièrement aux métiers

du commerce de gros, par exemple :

manager de la stratégie commerciale,

responsable du développement

commercial et marketing, attaché

commercial, conducteur de transport

routier de marchandises, préparateur

de commandes, négociateur d’affaires.

CQP Les certificats de qualification

professionnelle (CQP) sont créés et

délivrés par des branches

professionnelles. Il existe six CQP

dans le domaine du commerce de

gros, tous centrés sur les métiers de

la vente : vente itinérante, vente à

distance, vente sur site, manager

d’une équipe itinérante, manager

d’une équipe sédentaire, responsable

d’unité commerciale.

Pour en savoir plus sur les titres

inscrits au Répertoire national

des certifications professionnelles

(RNCP) : www.rncp.cnpc.gouv.fr.

CERTIFICATS ET PERMIS

• Le CACES (certificat d’aptitude à la

conduite en sécurité) est obligatoire

pour conduire des engins de

manutention.

Autres prérequis pour les chauffeurs-

livreurs :

• le permis B ou E(B), exigé pour

la conduite de véhicules légers ;

• le permis C ou E(C), exigé pour

la conduite de véhicules poids lourds ;

• la formation initiale minimale

obligatoire (FIMO) ;

• la formation continue obligatoire

(FCO), à renouveler tous les 5 ans ;

• la formation au transport

de matières dangereuses (TMD) qui

peut être requise pour le transport

de certains types de produits.

LES FORMATIONS

SCH

ÉMA

DES

ÉTU

DES

SSE DE 3E

BACCALAURÉAT

ANNÉE

1

ANNÉE

2

MASTER

ANNÉE

5

ÉCOLE

MASTER

ANNÉE

4

ÉCOLE

ANNÉE

3

LICENCE PRO

ÉCOLE

LICENCE

BTS 2e année

DUT 2e année

École2e année

LICENCE

BTS 1re année

DUT 1re année

LICENCE

École1re année

Prépa1re année

TERMINALE PRO


PASSERELLE

1re PRO



2de PRO

BAC PRO

BAC

BTS

DUT

LICENCE PRO


MASTER









www.onisep.fr

Pour en savoir +

LÉGENDES






SUR

SSE DE 3E

BACCALAURÉAT

ANNÉE

1

ANNÉE

2

MASTER

ANNÉE

5

ÉCOLE

MASTER

ANNÉE

4

ÉCOLE

ANNÉE

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LICENCE PRO

ÉCOLE

LICENCE

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DUT 2e année

École2e année

LICENCE

BTS 1re année

DUT 1re année

LICENCE

École1re année

Prépa1re année

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1re PRO



2de PRO

BAC PRO

BAC

BTS

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LICENCE PRO


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