Telechargez le griffon mars avril 2015

Promenades:dessine-moi des jeuxPromenades:dessine-moi des jeuxSteredenn fête ses 20 ans !Steredenn fête ses 20 ans !

GriffonN°247

Mars/Avril 2015LE JOURNAL DE LA VILLE DE SAINT-BRIEUC www.saint-brieuc.fr

GriffonLe

Place à lajeunesse!Place à lajeunesse!

UneGriffon-jeunesse - trottinette_Une Visuel 10/02/15 16:16 Page1

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La jeunesse au cœur de la Cité

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l’actualité5 à 9

la ville, les quartiers16 à 22

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le magazine30 à 38

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Sous les flashs : retour en imagessur l’année 2014. Habitat : de nouveaux logements pourrevitaliser le centre-ville - Nouveau:expériences musicales au Lab’orchestra -Attractivité : le centre-ville sedémarque grâce à l’artisanat.

� opinions

� les quartiersEst: les ados dans l’objectifd’Isabelle Vaillant.Cesson: un café des langues.Culture: «Le temps d’une histoire».

� Culture«Migrations»: un chassé-croiséde destins.

� LoisirsSports: Steredenn, 20 ans déjà !

éditopar Bruno JoncourMaire de Saint-Brieuc,Président de laCommunauté d’ Agglomération

e forum organisé en juin dernier autour de l'attractivité du centre ville, le lan-cement des ateliers de la culture, la réunion récente du forum de la jeunessesont autant d'initiatives prises par la municipalité, à la suite du renouvelle-

ment de l'équipe municipale en mars 2014 ; elles s'inscrivent dans la volonté de pro-grammer l'action publique locale sur les cinq années à venir en actualisant les poli-tiques conduites dans ces domaines majeurs pour la cohésion sociale et la vitalité denotre territoire.

Dans cette perspective, la jeunesse doit être associée, et jouer un rôle capital, car ils'agit de préparer l'avenir et d'assurer le dynamisme qui y conduit.

C'est une réelle chance pour la cité que de compter sur une telle force d'inventivité,de créativité et de renouveau, et c'est dans cet esprit que le forum de la jeunesse doitévoluer pour satisfaire avec pertinence aux aspirations de la population jeune, etrépondre aux problématiques qui suscitent son inquiétude dans un contexte de crisequi la fragilise.

Je forme des vœux pour que la jeunesse briochine s'investisse dans la réflexion quivient d'être engagée, et ainsi devienne partenaire de la nouvelle politique municipalequi en résultera et contribuera à son épanouissement au cœur de la cité.

L16 � actualités mairie

Budget: des économies à réaliser.Économie: une «destinationd’affaires» valorisée à Paris.Copropriétés: deux premièresopérations à Sainte-Thérèse.Parc: des OVNIS aux Promenades ?!

Directeur de la publication: Bruno Joncour. Directrice de la Communication : Élise Charnay.Rédaction : Geneviève Leprohon - Tél : 02 96 62 54 37/maquette: Catherine [email protected] Conception éditoriale et graphique:MCM Information &Communication Ont collaboré à ce numéro: Néréa Brouard et Loïc Tachon. Couverture: DominiqueMorin. Photogravure: Scann Image. Impression: Corlet Roto. Imprimé sur papier Eural Premium, 100% recyclé, labellisé FSC. Publicité: Ouest Expansion - Raynald Lemoine - 06 30 107107.Prochaine parution: le journal sera distribué du 20 au 23 avril 2015 (Adrexo).

le dossier10 à 14Place à la jeunesseA l’heure où la Ville donne «place à la jeunesse»pour mieux redéfinir sa politique, Charlotte,Sébastien et Julie nous racontent leurs projets,leurs parcours, leurs envies. Et comment ilsprennent place dans la société d’aujourd’hui.

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Le Griffon

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Retours sur 2014

1Balzac. Une aire multi-sports a été inaugurée en juil-let. Les jeunes du quartier se lasont tout de suite appropriée.

2Fête de la nature. La Villes’est lancée dans un Atlas dela Biodiversité Communale avecVivarmor Nature. C’est l’occasionde redécouvrir la faune et la floredu territoire lors de balades etconférences.

3Un orchestre à l’école. ALa Vallée les élèves s’initient àla musique sur des cuivres et per-cussions.

4Dauphins. Ils ont fait lebuzz en août aux Rosaires et surla page Facebook «Saint-Brieucnous rapproche» qui a totalisé30000 vues.

5Forum. La reconquête ducentre-ville est lancée avec unplan d’actions en quatre objectifs.Les acteurs de la Ville ont pu par-ticiper à la réflexion lors d’ateliersthématiques.

630000. Nous étions trèsnombreux à rendre un hom-mage émouvant aux victimes desattentats début janvier.

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l’actualité

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De nouveaux logementspour revitaliser le centre-villeLa SARL Saint-Pierre a réhabilité l'ancienne

maison diocésaine cédée par l'évêché.Dans cet immeuble de 1964 situé à l'ar-

HABITAT

rière de Notre-Dame d'Espérance, elle a amé-nagé douze logements sociaux. Une rénovationde qualité notamment sur le plan énergétique.

A l’arrière de Notre-Dame d’Espérance, une réhabilitation de qualité pour ces 12 logements sociaux.

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C’EST ECO-RESPONSABLE

Les couches lavables avec Prêt à langerPrêt à langer, c'est le nom de la petite entreprise que Véronique Deplessy a reprise. Conseilsà domicile, location et vente de couches lavables : la jeune femme partage son ex-périence avec les parents. « Je me suis intéressée à ce produit lors de ma premièregrossesse en 2009. J'étais sensibilisée au tri des déchets et à leur impact environ-nemental. J'ai contacté Prêt à langer qu’Amélie Bedos venait de créer. En 2011, ellea été embauchée au centre de tri Kerval pour sensibiliser les familles, assistantesmaternelles et crèches à l'utilisation des langes lavables. J'étais à la recherche d'unemploi et convaincue par les produits. J'ai été accompagnée par Avant Premières pen-dant trois ans. J'ai débuté en auto-entrepreneur en juillet 2014. »Véronique se déplace à domicile ou reçoit à La Matrice, un espace de coworking. «Onpeut voir les produits, les toucher, comparer. Je propose des locations d'un mois, à35€, pour tester les modèles. Elles sont reconductibles deux mois pour 30€ men-suels sans obligation d'achat. Au final, c'est un confort pour l'enfant avec un coût derevient moitié moins cher que des langes jetables. Sachant que les changes lavablespeuvent être réutilisés pour un futur enfant. » �

• Prêt à langer, tél. 0621234749, www.pretalanger.com.

Yeah !!! La ModeArt Rock

Yeah !!! La Mode est le thème de cette 32e éditiond'Art Rock. Parmi les stylistes attendus, le très créa-tif Jean-Charles de Castelbajac et son spectacle«Fantômes» sur la grande scène de Poulain-Corbionavec Mr Nô et des cornemuses. Yelle ne sera sansdoute pas bien loin ! Côté musique, les premièrestêtes d'affiche sont Placebo, un des fers de lance durock britannique ; Izïa, Selah Sue et Christine and thequeens, de jeunes et déjà grandes dames du rock,de la soul et de la pop ; enfin Shaka Ponk, «l'éner-gie à l'état brut». Prometteur ! La programmationcomplète sera dévoilée fin février. �

•Art Rock, les vendredi 22, samedi 23 et di-manche 24 mai. Pass et billets grande scène envente sur www.artrock.org

«Fantômes»par Castelbajac

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Véronique Duplessy montre comment utili ser leschanges lavables à une jeune maman.

DR


Réalisée par le dessinateur briochin Emmanuel Le-page et son frère photographe François, « La Lune estblanche » (éditions Futuropolis) a reçu le prix France Infode la BD de reportage, après avoir figuré dans le clas-sement des dix meilleures BD 2014 de Télérama.Les deux artistes ont accompagné une expédition scien-tifique dans l’Antarctique jusqu’à la base de Concordia,«une expérience très forte» qu’ils ont eu envie de par-

tager. Ils nous emmènent «envoyage dans un autre monde,sur une autre planète, sur lecontinent des extrêmes. »Leur ouvrage est tout sim-plement «grandiose», dixitles membres du jury. �

PORTRAIT

Solenn Le Trividic,une voix de soprano

Les appartements offrent de belles surfaces. Lebâtiment donne accès au jardin de curé qui seraréaménagé. Ce projet a bénéficié du soutien del'ANAH, de l'Agglomération et de la Ville. «C'estune opération importante pour nous, dit lamaire-adjointe et vice-présidente de l'Agglomé-ration en charge de l'habitat Marie-Claire Diou-ron. Elle permet d'accueillir la population encentre-ville tout en valorisant des locauxvacants, et ainsi d’éviter l’étalement urbain.»

D’autres opérations à venirLe promoteur Jean-Yves Aubaud projette unedeuxième opération dans l’ancien presbytèredans le cadre de la future AVAP (Aire de valorisa-tion de l'architecture et du patrimoine) : unetrentaine de logements en accession à la pro-priété, à l'horizon 2016.D'autres projets sont en cours dans le secteur,comme les 50 logements du bailleur social Côtesd'Armor Habitat aux 86-88 rue de la Corderie,avec une aide à la charge foncière de la Ville, ouencore le futur projet de 72 appartements réhabi-lités ou neufs à Montbareil. �

chanteuse lyrique qui reste ouverteà bien d'autres styles, y compris lacréation contemporaine : « la voixn'a pas de limite ! ».Elle crée des spectacles danslesquels elle s'attache à « vulgariserla musique classique, notammentauprès des jeunes. J'en ai deux encours : « La femme amoureusedans tous ses états » et un conte deNoël ». Son message aux jeunestentés de suivre sa voie ?« C'est difficile parce que lamusique reste un milieu fermé.Il faut s'attendre à galérer. Mais çavaut le coup ! » �

De retour sur ses terres, Solenn LeTrividic était en concert à LaPasserelle pour Noël : cette solistesoprano s'est formée ici, avant defaire le prestigieux Conservatoirenational supérieur de Lyon.« J'ai commencé à prendre descours parce que je voulais chanterdans un groupe de hard rock. J'aidécouvert le chant lyrique avecMarie Jahier à l'école de Plérin.Ces nouvelles sensations m'ontbeaucoup plu ! J'ai poursuivi auConservatoire de Saint-Brieuc avecBéatrice Cramoix. »A 32 ans, Solenn Le Trividic est une

Prix France Infopour les frères Lepage

Récompense

Dunet Stores. Cette entreprise quitenait boutique rue Notre-Dame s'est im-plantée rue de Gouédic, dans les locaux del'ancienne quincaillerie Le Chanu. L'em-placement de 1700 m², bien situé, a sé-duit les frères Olivier et Xavier Dunet. �

Dunet Storesest désormais installé

rue de Gouédic.

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Solenn Le Trividic a partagé sa passion de l’opérette à Noël.

COMMERCE

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l’actualité

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SENIORS

Expériences musicalesau Lab’orchestra

Depuis septembre, le Lab'orchestra seréunit tous les quinze jours à la VillaCarmélie. Vingt-quatre musiciens venus

des quatre coins du département y répètentassidûment.A la tête de l'orchestre : Jean-Mathias Petri,enseignant au département jazz et musiquesactuelles de la Villa Carmélie. «Depuis plusieursannées, nous travaillions déjà avec des musi-ciens amateurs venus d'associations costar-moricaines autour d'un thème ou d'un com-positeur. Mais avec peu d'occasions de nousproduire sur scène. L'idée du Lab'orchestra,c'est d’élargir cette ouverture à d'autresélèves tout en la rendant pérenne.»Les musi-ciens ont été «castés» grâce au réseau d'Itiné-raires bis, l’association de développement cultu-rel et artistique des Côtes d’Armor, organisatricedu festival Pas Sages.

Trois concerts programmésA dimension pédagogique, «même s'il s'adresseà des musiciens amateurs ayant une bonnemaîtrise de leurs instruments», l'ensemble esthétéroclite. Cordes, cuivres, uileann pipe (flûteirlandaise), batterie, basse et guitare électrique,

NOUVEAU

clavier ou accordéon s'accordent sur les arran-gements de Jean-Mathias autour d'un répertoired'icônes musicales comme Stevie Wonder,Franck Zappa ou King Crimson... �

Lors d’une répétition en janvier avant un premier concert le 9 avril.

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Trois concerts sont programmés. Le 9 avril à LaCitrouille, le 8 mai au Quai des rêves à Lam-balle (festival Pas Sages) et le 7 juin au Pontdes Arts sonores à la Briquèterie à Langueux.

Une partie de l'équipe de 15 personnes.

Une résidence services rue de la CorderieLa résidence-services Domitys a ouvert ses portes début février rue de la Cor-derie. Le Griffon d'Or propose à la location 132 logements du T1 au T3,dont une dizaine pour un hébergement temporaire. Les seniors qui fontce choix y sont « chez eux, à domicile », précise Aurore de Kerpezdron,conseillère en prospection. Ils ont accès à 1000m² d'espaces com-muns : bar, salle de jeux et télévision, piscine, salle de sport, atelier deloisirs créatifs, potager, boulodrome... Des activités sont proposées tousles jours, ainsi que des conférences, expositions ou sorties. «Nous tra-vaillons en lien avec des associations comme l'Office des retraités brio-chins. Nous misons sur l'ouverture. » Des services payants complètentl’offre : restaurant, coiffeur et esthéticienne, blanchisserie, assistance…Domitys emploie une équipe de 15 personnes qui assure une présencetous les jours de 8h à 20h. La résidence compte une trentaine de lo-cataires. « Il faut deux ans pour remplir un bâtiment de ce type. » �

• Contact : 02 96 60 98 00. Portes ouvertes les 27, 28 et 29 mars de 10h à 19h.

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Le centre-ville se démarquegrâce à l’artisanatCréa’ty Breizh rue Maréchal Foch,l'Atelier 14 rue Saint-Gouéno etd'autres créateurs qui ne de-mandent qu'à s'installer : l'arti-sanat se développe et séduit.Alain Ecobichon, maire adjoint,en est convaincu : « cela peutêtre un facteur d'attractivité etun élément d'identité pour le

centre-ville. Pour se démarquer,ce dernier doit proposer autrechose que du commerce. » Levillage des artisans voulu par lemaire prendra la forme « d'unsite dédié ou d'un parcours enville ». Les lieux sont à l'étude. Enattendant, la Ville a accueilli l'as-sociation «L'artisanat dans tous

ATTRACTIVITÉ

ses états» à Noël sous les halles.La Ville entend également bienaccompagner les artisans com-merçants de ce bâtiment qu'ellesouhaite démolir pour aména-ger une place. Sa priorité est deles aider à se reloger. Parallèle-ment elle négocie pour acheterles murs du restaurant. �

Une partie des artisans accueillis sous les halles à Noël.

Carole Pain-Quilgars a écrit un livre sur sonpetit garçon autiste de 8 ans, Elouan. « Jeraconte notre parcours avec tous les hautset les bas, ce qui se passe dans une famillebasculant dans le handicap, dans quelquechose que personne n'identifie puisque lediagnostic a pris beaucoup de temps. Lemilieu médical ne nous proposait pas desolution. Nous en avons cherché surinternet. Nous avons été formés par unepsychologue ABA, une méthodequi fait débat. Elle nous a montré commentéduquer notre enfant et lui apprendre àfaire. Il ne savait pas s'exprimer ni sedébrouiller dans la vie quotidienne etsociale. Il ne comprenait pas bien lelangage. Il y avait beaucoup de crises.Cette méthode demande du temps, del'énergie, c'est coûteux. Mais Elouan estscolarisé en CE1. Il a un joli parcours. Etnous avons une belle vie avec lui à lamaison. Nous voulons montrer qu'il y a del'espoir et des choses à faire. » �

TÉMOIGNAGE

Autisme : lesprogrès d'Elouan

EN PROJET

Un «Nouveau Lycée d’Armor»François Chabanel veutouvrir un lycée propo-sant de nouvelles mé-thodes d'enseignementà Saint-Brieuc. Cetagré gé de mathéma-tiques qui a long-temps enseigné à

Rabelais entend «proposer un cursusplus motivant pour les élèves, permettantune meilleure efficacité de l'enseigne-ment. » Les méthodes seront fondées surdes objectifs clairs, sur des projets valo-risant la créativité et l'ouverture sur l'ex-térieur, des emplois du temps re pen sés et

des professeurs polyvalents. Les effectifsseront limités à 22 élèves. Trois ensei-gnants encadreront la première classe àla rentrée 2015, à Charner.Pour limiter le coût, établi en fonction duquotient familial, François Chabanel re-cherche des partenariats privés. �

•Permanences le jeudi de 16 h 30 à 19 h, lessamedis 28 février, 14 et 21 mars de 9h30 à12h30 et 14h à 18h au local de L'Essentiel, 3allée Marie Le Vaillant. www.lenouveaulycée-darmor.fr ; 06 81 39 89 09.Participation au financement de ce projet surwww.kisskissbankbank.com

Partir en vacances ça fait du bien et tout lemonde y a droit !C'est possible même quand onn'a pas beaucoup de moyens. Plusieurs organismesse mettent à la disposition des familles pour les accom-pagner dans leur projet. Les trois centres sociaux (Pointdu Jour, Plateau et Croix Saint-Lambert) tiennent des per-manences. On peut également s'adresser à l'associationVacances et Familles (02 96 61 73 32). Cette dernière re-cherche aussi des bénévoles. �

Vacances pour tousEn bref

•Ouvrage en vente au Forum des Champs, auPain des Rêves et à l'Espace Culturel de Plérin.

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le dossier

A l'heure où la Ville donne«place à la jeunesse»pour mieux redéfinir sapolitique, Charlotte,

Sébastien et Julie nousracontent leurs projets,

leurs parcours, leursenvies. Et comment ils

prennent leur place dansla société d'aujourd'hui.

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Après un tour du monde pour promouvoir ladiversité culturelle, Charlotte Courtois, 28 ans,met tout en œuvre pour continuer à vivre sesrêves, y compris professionnellement.« Quand j'étais adolescente, j'ai passédeux ans en Australie avec mes parents.J'ai eu envie de plus ! J'ai fait une écolede commerce international. Mais c'est ladiversité culturelle qui m'intéressait, l'hu-main avant tout. » Après un Master 2 desociologie et un premier emploi dans uneassociation de managers de la diversité, ellea construit un projet qui lui ressemble. Etelle s'est lancée dans un tour du monde.

Un tour du monde des écolesSon objectif : «permettre aux cultures dese rencontrer autour de nos différences etsurtout de nos points communs : c'est cequi compte le plus au final». Charlotte avoulu travailler avec des enfants pour lesinviter très tôt à la «curiosité» plutôt qu'à la«méfiance». Le tout en passant par «la nar-

ration, à la manière des griots africains».Voilà donc Charlotte partie à la rencontredes écoliers, après avoir réuni le budgetnécessaire. Elle a commencé par la France etl'école Sainte-Marie de Saint-Brieuc. Elles'est rendue, au gré de ses envies, auMexique, aux États-Unis, en Australie, auCambodge, en Afrique du Sud et en Tunisie,passant chaque fois deux à trois mois surplace, le temps de s'imprégner de la cultureet de mener son projet à bien.

«Je me sens vivante et utile !»Ici et là, les enfants racontaient une journéeà l'école, un mariage, un anniversaire, la fêtenationale, le dernier thème étant libre ; ilschoisissaient des jeux de cour, une recette,une chanson à partager… Ils valorisaientleur propre identité pour mieux s'intéresseraux autres cultures. « En Tunisie, où lesenfants n'ont pas une image positive de

leur pays alors qu'il recèle des richessesincroyables, j'ai pleinement saisi l'impor-tance de mettre en valeur sa propre cul-ture. » Chaque école a réalisé un livret etdécouvert ceux des autres. Et des barrièressont tombées. Un grand moment d'émotion,à chaque fois, pour Charlotte.De retour de son tour du monde en 2012,elle poursuit son action à travers son asso-ciation Konstelacio. Elle est retournée enTunisie et a fait venir un groupe d'écoliers.En Côtes d'Armor, elle anime des activitéspériscolaires, notamment à l'école de laCroix Rouge à Saint-Brieuc jusqu'en janvier.Elle a aussi monté un projet musical inter-culturel, Lyra. Et veut retourner à l'étranger.«Je me nourris des réactions des enfants,

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Place à la jeune

Charlotte veut « permettre auxcultures de se rencontrer autour denos différences et surtout de nospoints communs».

Charlotte, 28 ans | pousuit ses rêvesde diversité culturelle

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si spontanées. Je me sens utile etvivante ! Il faut poursuivre ses rêves. Çase prépare, c'est du travail mais ça envaut vraiment la chandelle. Et quand çane marche pas, ce n'est pas un échec. Aumoins on a essayé.» �

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POUR PARTIR À L'ÉTRANGERCharlotte a travaillé un an et demi sur son pro-jet avant de partir. Si elle n'a pas obtenu debourse jeune, elle a su frapper aux portes demécènes privés, du Conseil général (subven-tion), de la Ville (petite aide technique). Elle autilisé le crowdfunding pour boucler un budgetde 22000€ incluant l'impression des livrets.«Le Résia m'a accompagnée avant et après.Cette association renseigne, con seille, nous meten contact avec d'autres personnes.» •www.konstelacio.org;RESIA : www.resia.asso.fr, 02 96 61 22 33.

A 21 ans, Julie fait régulièrement le pointavec Emmanuelle Gourhan, sa conseillè-re de la Mission Locale. Elle a frappé à laporte de cette structure œuvrant pour l'inser-tion des jeunes en août 2013, avec un BEP etun bac pro en poche dans le domaine des ser-vices à la personne. Julie ne savait pas dansquelle voie s'orienter. Enfants ? Personnes han-dicapées ? Âgées ? «J'étais perdue.»Emmanuelle Gourhan l'a aidée à «préparerson projet professionnel sans pression, en pre-nant le temps.» Elle lui a conseillé de suivre desstages et l'a orientée vers la Mission d'Insertiondes Jeunes de l'Enseignement Catholique. «J'aifait des stages en crèche, en école maternelle età Ker Spi, j'ai pu voir les métiers. Je souhaitedésormais être éducatrice de jeunes enfants.»Emmanuelle Gourhan l'a incitée à compléterpar des rencontres avec des professionnels. Ellelui a fait bénéficier de son réseau. «Celamontre aussi aux jeunes comment le monde dutravail fonctionne. Julie réagit toujours trèsbien, elle entend mes conseils, elle accomplitles démarches, elle optimise.» «Je vois que çaavance !», dit la jeune fille.Julie a aussi accepté de passer le BAFA. Un coûtde 1200€. «Le Conseil général mettait enplace le Pass Engagement, unesomme allouée à condition que lejeune participe à la vie associative»,explique la conseillère, toujours à l'af-fût des nouveaux dispositifs. Julie estdepuis bénévole pour ATD Quart

Julie, 22 ans | «J’ai trouvé ma voie»

Monde. Elle passe son permis. La Mission loca-le lui a fait suivre la formation aux premierssecours. Et elle lui finance quelques heures deformation en vue de son concours d'éducateurde jeunes enfants. En attendant Julie a déjàénormément gagné en assurance et enconfiance en soi. Des acquis précieux. �

Julie fait régulièrement le point avecEmmanuelle Gourhan de la Missionlocale. « Je vois que ça avance !»

4100 jeunes suivis par la Mission localeJulie avait en arrivant un problème d'orientation. D'autres jeunes cumulent les difficultés: inser-tion, logement, santé… Les conseillers de la Mission Locale proposent une approche globale. Ilsorientent les jeunes dans la jungle des sigles, des aides, des organismes. Ils leur demandent aussid'être acteurs de leur parcours. « Certains jeunes isolés ont beaucoup de mal à passer un coupde fil. On le fait ensemble pour mieux passer le relais ». Parallèlement, les conseillers emploi sonten contact avec les entreprises pour chercher des opportunités de stages et d'emplois. Un tra-vail énorme. La Mission locale suit chaque année 4100 jeunes de 16 à 25 ans, issus de 64 com-munes, soit 150 par conseiller.

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le dossier

À 27 ans, Sébastien Drouin est conseiller encommunication indépendant à plein tempsdepuis un an. Il a commencé à 22 ans, enparallèle d'une activité salariée. «C'était dif-ficile de concilier les deux. J'avais du malà développer ma société. Je me suis lancépour me créer des opportunités. L'incons-cience positive, c'est l'avantage de la jeu-nesse. » Avec le recul, il conseille de « nepas y aller la fleur au fusil, de se prépa-rer, réfléchir à sa démarche commerciale,se donner les moyens, investir y comprisses propres deniers dans la communica-tion.» Et il expose une réalité : «Jusqu'à 26ans, l'âge est un frein. Les portes se fer-ment plus facilement, c'est manifeste. J'aiappris à le taire et j'ai gardé la barbe.»

«Mener mon projet comme je l’entends»Créer une entreprise n'est pas une fin en soipour Sébastien Drouin. « Je veux menermon projet comme je l'entends, faire cequi me plaît avec ma conception de lasatisfaction clientèle… Avoir des idées etles mettre en application. » Il continue àinnover. Pour la Jeune Chambre Écono-mique dont il est membre, on est jeune de 18 Do

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à 40 ans. «C'est l'époque de l'audace et del'esprit d'initiative. » Avec la graphiste etrédactrice Ludivine Vinot, 30 ans, il a créé unréseau de travailleurs indépendants auxcompétences diverses. «Nous les mettonsdans un pot commun pour satisfaire lesdifférentes commandes. Nous pouvons

Portée par la Ville et un collectif de professionnels, laSemaine de la santé mentale aborde cette annéele thème de l'adolescence. Pas question d'en faireune maladie, bien sûr ! Les organisateurs mettront en

avant tout ce qui contribue au bien-être, dansun souci de prévention. Mais ils aborderontaussi tous les questionnements : «Il s'agit

d'une période de changements, ditVéronique Gouin, qui pilote l'événe-ment. C'est à l'adolescence au senslarge, entre 15 et 25 ans, que

se déclarent certainstroubles psychiques. Il est

parfois compliqué pour lesparents de savoir si un comportement relève de la crise d'ado-lescence ou d'un problème de santé. Les adolescents viventaussi des bouleversements qui les amènent à se poser des ques-tions : «suis-je normal ?»»Comme tous les ans, la Semaine de la Santé Mentale «s'adressera augrand public pour lui apporter des éléments d'information». Elle lui pro-posera des «échanges avec des professionnels». Elle l'amènera à porter un«regard bienveillant sur les personnes souffrant de troubles psychiques».Le tout à travers différents rendez-vous et des partenariats.

Sébastien, 27 ans | L’esprit d’entreprise pour mener ses projets à bien

Pour Sébastien Drouin, la jeunesse«c’est l’époque de l’audace et del’esprit d’initiative».

ainsi nous répartir les tâches et fonction-ner comme une agence, sans les fraisfixes. Nous voulons aussi promouvoir lesmétiers de la communication.» �

• Eather concept, 06 80 81 74 50

Une semaine de la santé mentaledédiée à l’adolescence

Le programme- Conférence de Didier Pleux, psychologue, vendredi 13 mars à 18h30,lycée Renan : «Amour et frustration : autorité éducative et parentalité en2014», dans le cadre d'«un auteur, un livre».-Atelier surprise : rendez-vous lundi 16 mars à 12 h 30 jardin Allende,pour être «bien dans son corps et dans sa tête». Une initiation aux côtésdes collégiens de Le Braz.- Exposition mardi 17 mars de 13 h 30 à 17h chez Adaléa, 18 rueGambetta : le fruit d'ateliers d'écriture sur l'adolescence.-Bibliothèque vivante mercredi 18 mars de 14 h 30 à 18 h 30 à Albert-

Camus : venez «emprunter» un « livre vivant» à la bibliothèque, unrendez-vous inspiré d'une pratique danoise qui a pour but de susciterla rencontre. Le « lecteur» peut échanger avec une personne confrontéeà la maladie psychique.

-Ciné-débat : « Le Monde de Charlie» de Stephen Chbosky mercredi 18mars à 20h15 au Club 6. Un lycéen un peu «bizarre» découvre la vieavec de nouveaux camarades. Un film pour les ados.

- Lecture théâtralisée le jeudi 19 mars à 20h à La Citrouille : deuxcomédiens du Totem lisent divers textes sur l’adolescence.

•Semaine de la Santé Mentale, du 13 au 19 mars, entrée gratuite.



Quel est l'enjeu ?C'est de renouveler la politique municipale quis'adressera aux 12-25 ans, en mettant l'accentsur les 16-25 ans pour mieux accompagner cepassage à l'autonomie.La Ville agit déjà depuis de nombreuses annéesen faveur de la jeunesse. Il s’agit aujourd’huid’adapter cette action aux nouveaux enjeuxauxquels sont confrontés les adolescents etjeunes adultes dans le contexte socio-écono-mique difficile que nous connaissons.La Ville souhaite donner l'impulsion et affirmerson rôle de pilote en définissant des objectifsclairs. Elle compte renouveler les partenariatset fédérer les acteurs.

Quels sont les axes de réflexion ?Les deux principaux sont d'une part uneapproche différenciée en fonction des jeu-nesses, des tranches d'âges, des catégoriessociales, des quartiers etc.D'autre part une approche globale du parcoursde vie, qui prenne en compte l'accès aux loisirsmais aussi l'éducation, la santé, l'orientation,

l'accès à l'emploi, l’insertion, le logement, lestransports...

Quelle est la méthode ?Après avoir ouvert la démarche à travers unpremier forum, la Ville met en place un ques-tionnaire en direction des 12-16 ans et des 16-25ans. D'ici fin mars, il permettra de recueillir lesavis des jeunes mais aussi de leurs parents surtous les aspects de leur vie quotidienne afin dedéterminer les attentes et besoins.La Ville engagera aussi le dialogue au fil deréunions participatives dans les établissementsscolaires et d'enseignement supérieur, dans leslieux dédiés à la jeunesse. Parallèlement, ellelance un diagnostic social de cette tranched'âge. Elle animera aussi des ateliers avec lesacteurs de la jeunesse : « Vivre bien », « Vivreautonome» et «Vivre ensemble». Ces ateliersdoivent permettre, d'ici fin juin, de partagerune vision commune et de faire émerger despropositions d'actions. De juin à octobre, elletravaillera sur l'élaboration de la nouvelle poli-tique jeunesse. �

Une nouvelle politiquepour les 12-25 ans

Ils ont ditLE MAIRE BRUNO JONCOUR

«La jeunesse est un formidable réservoirde talents. Elle représente l'avenir etnous devons lui donner les moyens des'exprimer, de s'épanouir, de s'émanciper.Elle est pour nos territoires une richesse.Mais les effets de la crise économiqueque nous traversons se font lourdementsentir chez les jeunes. Il faut accepter deregarder en face les difficultés actuelles.Toutes les forces vives de notre territoiredoivent se mobiliser ensemble pour co-construire des réponses adaptées.»

PATRICIA LONCLE, SOCIOLOGUE,UNIVERSITÉ DE RENNES 2

«Il n'y a pas une jeunesse. La jeunesse estplurielle, disparate. Ce qui est sûr, c'estqu'on devient adulte (avec un travail, unlogement, un foyer) plus tard. Les jeunesdoivent en permanence s'adapter. Aux poli-tiques publiques de sécuriser les parcours.»

CHAFIK HBILA, SOCIOLOGUE«La politique jeunesse consiste à accom-pagner les jeunes vers l'autonomie etl'indépendance financière. Une multitudede secteurs interviennent : emploi, santé,sport, culture, logement… D'où la com-plexité. Une politique jeunesse ne peutêtre que transversale. Cela nécessite unpilotage, une coordination, des objectifsstratégiques. Il faut une offre cohérenteet respectueuse des individus pourretrouver la confiance des jeunes.»

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Où trouver lequestionnaire ?Le questionnaire «Place à la Jeunesse »est en ligne sur le site internet de la Villewww.saint-brieuc.fr : c'est le moyen leplus simple et le plus rapide de le rem-plir, en choisissant la tranche 12-16 ou16-25 ans.Il est aussi disponible dans les établisse-ments scolaires et universitaires, dansles lieux de vie des jeunes (MJC, Cercle,Mission locale etc.). Les questions por-tent sur l'accès aux transports, à lasanté, aux loisirs, à l'information engénéral… Les jeunes et leurs famillesont jusqu'à la fin du mois de mars pourle retourner.

François Lefol, directeur général adjoint en charge des services à la population,Sylvère Leloup, directeur de la jeunesse, des sports et de la vie associative et CélineLecourt, chef de service jeunesse et sports expliquent la démarche «Place à lajeunesse», lancée le 9 janvier dernier.

Lors du forum de lancement, le 9 janvier.

Madele

ine Ropars


L e G r i f f o n14

le dossier

Le Cercle et la MJC du Plateau sont lesdeux principales associations jeu-nesse de Saint-Brieuc. Elles y

accueillent un public de proximité issu desquartiers et des jeunes de toute la villeautour d'activités de loisirs. Comment lesanimateurs conçoivent-ils leur rôle etaccompagnent-ils les adolescents ?

Stéphane Lher, directeur du Cercle«L'activité est un sup-port. Notre rôle s'ap-puie sur les valeurs del'éducation populaire.La première c'est defavoriser l'exercice dela démocratie, d'offrirdes espaces d'expres-sion, de négociation etde confrontation. La

deuxième c'est le vivre ensemble au quo-tidien, dans la tolérance et le respect desidentités de chacun. La troisième c'est dedévelopper l'autonomie, la responsabilité.Quand on organise un séjour, les jeunesprennent le téléphone, se renseignent,choisissent les activités, sont sensibilisésau budget. Nous œuvrons aussi à l'égalitédes chances, un vrai enjeu de société, enfavorisant l'accès à la culture et aux loi-sirs pour tous. Et l'adolescence est unecatégorie d'âge à part, à protéger.Il faut du lien entre les sphères familiale,scolaire et des loisirs. Les jeunes trouventchez nous de la reconnaissance, une rela-tion un peu affective, un dialogue ouvert

Regards d'animateurs :«former des citoyens autonomes»

avec des adultes tiers qui sont aussicapables de «déconner» avec eux.Ce qui est fondamental aujourd'hui, c'estde donner une place de choix aux jeunes,de les considérer non pas comme unemenace mais comme une ressource. Celapasse par des lieux et par un projet.»

Marina Kerambrun, Elie Mahé, SolèneRiche, animateurs à la MJC du Plateauet Nolwenn Mainguy pour la Réussiteéducative«Nous misons sur l'expression, les outilsde compréhension, l'esprit critique, pourformer des citoyens qui pourront agir.

Nous amenons les jeunes à découvrir,expérimenter, choisir : il y a plein defaçons de faire, de chemins à prendre, àchacun de trouver le sien.Nous misons aussi sur le plaisir et l'épa-nouissement. Chez nous le jeune n'est pasnoté. La réussite, c'est de se sentir bien.Certains nous disent « je ne sais rienfaire ». Chaque jeune a des talents, ànous de les valoriser à travers la danse,le numérique… pour favoriser laconfiance en soi et aux autres. Nous ne sommes pas des copains, maisnous ne sommes pas non plus dans unrapport de maître à élève, de parent àenfant. Nous manions beaucoup l'hu-mour et l'autodérision pour dédramati-ser. Nous sommes plusieurs animateursaux personnalités différentes, ce qui per-met aux jeunes s'identifier. Nous constatons une paupérisation cesdernières années. Il y a des barrièresfinancières, culturelles, de mobilité. Cer-tains enfants sont confrontés à des pro-blèmes d'adulte. Et l'ascenseur social nemarche pas. Plein de jeunes ne s'autori-sent plus à rêver dans ce contexte decrise. C'est important de leur demanderleur avis, comme cela a été fait dans lecadre de la rénovation urbaine : ils ontplein d'idées.» �

Tabou, c'est un projet de prévention initié par Le Cercle à destination desjeunes et de leurs parents. Il porte sur des sujets qui touchent les adolescentset inquiètent parfois leurs familles. C'est le cas pour les pratiques numériquesqui seront au cœur de la journée du 7 mars.Rendez-vous à Léonard de Vinci, seul collège connecté du département, avecde nombreux partenaires. Les animations permettront d'alerter sur les risquesd'un usage abusif, d'éveiller son sens critique, de dévoiler aussi toutes les pos-sibilités, mais surtout de comprendre les nouvelles pratiques. Car ce dispositifa aussi pour vocation d'accompagner les parents. �

•Samedi 7 mars, collège Léonard de Vinci, ateliers, théâtre forum, informations sur les réseauxsociaux, les jeux vidéos, les portables, la programmation informatique, la musique numérique...

Tabou, samedi 7 mars

De g. à d. : Marina Kerambrun, Nolwenn Mainguy, Elie Mahé et Solène Riche.

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L e G r i f f o n16

la ville

Comme Bruno Joncour l'a indiqué dans sa« Lettre du Maire » distribuée dans lesfoyers*, cette diminution des dotations

de l’État s'élève à 1,1 M€ en 2015 (-8%), s'ajoutantà celle de 0,5 M€ en 2014. D'ici 2017, le budget dela Ville sera amputé de 9 M€ en cumulé. «Uneffort colossal et sans précédent ». Dans lemême temps, les charges augmentent. Pas question d'augmenter les taux de la fiscalitélocale. L'heure est donc aux économies. «Il fautopérer des choix, déterminer des priorités.» .En fonctionnement, les hausses de charges depersonnel liées à des décisions de l’État attei-gnent 1,24 M€ en 2015. La Ville réalise des écono-mies à hauteur de 1,185 M€ : cela passe par le nonremplacement d'absences ou de départs en

finances

Budget: des économies à réaliser

Les travaux vont commencer dans ce bâtiment du centre-ville qui regroupera plusieurs services

retraite ou par la limitation des heures supplé-mentaires. Cela permettra de limiter l'augmenta-tion des charges de personnel à 0,13% contre 2,5

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Le budget 2015 reflète lesnouvelles restrictions budgétairesvoulues par l’État, sans commune

mesure avec les baisses dedotations des années

précédentes. Mais la Villeentend bien continuer à

investir pour se développer.

La Ville possède 511 bâtiments répartis sur 209 sites soit un total de 285 750 m². Un patri-moine très important pour une collectivité de cette taille, ce qui occasionne des frais d'en-tretien et de fonctionnement de 8,7 M€ en 2013. En 2012, la Ville a engagé un inventaireexhaustif pour établir un état des lieux. Elle met désormais en place une gestion dynamique.Elle compte limiter le nombre de bâtiments pour mieux les mettre aux normes de sécurité etles adapter aux besoins du service public, tout en assurant la transition énergétique. Cettestratégie immobilière passera également par des constructions neuves. Elle s'appuiera surdes plans pluriannuels pour l'entretien et l'investissement.«Cette politique de gestion active permettra d'améliorer et d'optimiser le patrimoine avecune vision claire et stratégique des opérations, des occupations et des travaux à réaliser. Ellecontribuera également à la maîtrise des dépenses» conclut Pierre Delourme, maire-adjoint encharge du dossier. �

Bâtiments : un patrimoine communal à optimiser

L'extension de l'école Dolto La Brèche-aux-Cornes a permis d'accueillir lesélèves d'Alsdorf, dont le bâtiment était vétuste.

à 3% les années précédentes. A l'horizon 2017, lebut est d'atteindre une baisse de 2%.Parallèlement, si des dépenses obligatoires aug-

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mu

Griffon247-VilleActu_Griffon204-VilleActu 10/02/15 15:25 Page16


actualités

ices

mentent en lien avec l'inflation, toutes lesdépenses non obligatoires liées à des servicesbaissent de 20 %. Le budget prévoit égalementune réduction de 10 % des subventions.

Des priorités réaffirméesEn ce qui concerne les investissements, la Villepourra dépenser à un niveau moyen annuel de11 M€ contre 12,5 M€ auparavant en dépensesréelles. Pour autant, elle mise bien sur le déve-loppement de la cité, son attractivité, ses équipe-ments au service de la population.Elle a retravaillé son plan pluriannuel d'investisse-ment (PPI) en «décalant certains projets dans letemps» et en réaffirmant ses priorités : l'aména-gement urbain, l'incontournable mise aux normesde son patrimoine bâti dans les écoles, les équipe-ments culturels et sportifs, les services munici-paux et associatifs… Mais également la grandethématique du mandat : le centre-ville. �

• www.saint-brieuc.fr / Ma Mairie / Conseil Municipal

Le centre-ville est une priorité.Parmi les projets lancés en 2015figurent l'acquisition des hallesmarchandes en vue de les démolirpour aménager une belle place ;l'aire de jeux aux Prome nades ausecond semestre ; l'étude Euro pansur l'axe Brézillet-Gare ; des tra-vaux permettant de conforter lesservices publics ou associatifs encœur de ville (pôle administratif àClemen ceau, COB à Saint-Benoît).

Le développementsocial urbainLa rénovation urbaine s'achèveraen 2016 à la Croix Saint-Lambertet Balzac Europe Ginglin, par lesderniers espaces publics : rues deLiège et de Prague, jonction dumail de l'Europe place de la Cité,fin de la rue Jules Vallès, planta-tions... Les parcelles foncièresnon encore aménagées ferontl'objet d'un traitement paysagerprovisoire. A Waron, c'est la der-nière année d'étude pour l'amé-nagement des espaces publics.Côtes d'Armor Habitat engage ladéconstruction des logements.L'habitat est une priorité qui s'af-firme à travers le soutien auxopérations des bailleurs sociaux,l'opération sur les copropriétésdégradées ou encore le Plan deprévention du bruit dans l'envi-ronnement (2 M€).

L'aménagement urbainLa rue de la Hunaudaye sera ter-minée en 2015. Le mail de Cessondesservant l'EHPAD et l'APAJ estprévu en 2015. L'aménagementde la rue de Jersey et du carrefourrue Monge / rue de Paris est mis àl'étude, ainsi que la création dedeux giratoires rue de la Corderie,aux intersections du bd la Tourd'Au ver gne et des rues des Butteset du Parc.Sur les ouvrages d'art, Toupin setermine. Sont à l'étude le confor-tement du viaduc de la Côte Ven -del, du mur de soutènement deSévigné ou du pont de Gouédic.

Dans les écolesUn crédit d'1M€ est prévu cette

année pour Beauvallon, JacquesBrel, Balzac, Croix Rouge, Établet-te et Ville Hellio. Les travaux seterminent à Beauvallon avec lesaménagements extérieurs.

Équipements sportifsLa réfection de la piste d'athlétis-me Hélène Boucher, reportée en2014 en raison de la présenced'amiante dans l'ancien revête-ment, sera menée à l'été 2015. Lareconstruction des vestiaires dupatinodrome de Brézillet est pro-grammée.

A l’OuestIl est prévu de transférer l'espacede proximité Ouest. Boulevard del'Atlantique. Il s'installera dansl’ancien Lidl, après des travauxd'aménagement. Parallèlement laréflexion sur un programme pourle pôle jeunesse se poursuit.

Sur le patrimoine bâtiLes travaux d'entretien, de miseaux normes et d'accessibilitédans les bâtiments mobilisent7M€. Outre le regroupement desservices municipaux à l'ancienneCAF boulevard Clemenceau, lechantier le plus important estcelui du pôle associatif de Curie.

Cyril Frionnet

La piste d’athlétisme d’Hélène Boucher sera refaite.

Aux Promenades, l’aire de jeux sera aménagée au second semestre.

Dominique M

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Les investissements en 2015

municipaux.


Pour la troisième année consécutive, laVille,l'Agglomération et Côtes d'ArmorDéveloppement sont allés ensemble à

Paris promouvoir le territoire au Salon de l'im-mobilier d'entreprise, le SIMI. «C'est l'endroit oùil faut être», dit Jean-Jacques Fuan, vice-prési-dent de l'Agglomération en charge du Dévelop-pement économique.L'arrivée de la Ligne à Grande Vitesse, le projeturbain autour de la gare, mais aussi le GrandBrézillet autour du palais des Congrès : il s'agit devaloriser les opportunités foncières pour desprojets économiques ou liés à l'habitat, en affir-mant Saint-Brieuc comme une « nouvelle desti-nation d'affaires » mais aussi une ville où il faitbon vivre.«Être une ville moyenne en Bretagne, aprèsRennes et avant Brest, c'est un atout. Nouscombinons l'accessibilité au foncier moinscher. Saint-Brieuc offre un bon taux de renta-bilité. Et nous avons de beaux équipements àproposer comme le palais des congrès», disentNolwen Rouault-Briand, Fiona Thomas (Ville),Stéphane Loisnel et Hervé Charnay (Aggloméra-

économie

la ville

Une «destination d’affaires»valorisée à Paris

C’est une équipe soudée qui a présenté au SIMI les atouts du territoire briochin.

tion) qui travaillent de concert sur ces projets. Laproximité de la mer et la qualité de vie jouentégalement en faveur de Saint-Brieuc. « Nousavons noué près de trente contacts ».

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L'année prochaine le territoire s'alliera àd'autres villes bretonnes de taille équivalenteafin de mutualiser les moyens et d’être plusvisible au SIMI. �

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•Commespace pour des bureaux.Philippe Guénot, dont la sociétéCommespace est basée à Plérin, croit dansson territoire. Il a «envie de travailler àSaint-Brieuc», notamment en centre-ville.Pour le promoteur, il y manque encore des«bureaux adaptés». Il mène «un projetambitieux dans le quartier de la gare» : unimmeuble de 3000 m² de bureaux boule-vard Carnot, «près du centre-ville et ducentre de congrès. La situation est trèsintéressante». Au SIMI, M. Guénot a aussivanté le professionnalisme des acteurslocaux comme la Ville et l'Agglomération :«cela facilite les choses !»

• LA CIR pour des logements.La première opération menée parla CIR à Saint-Brieuc fut la création de

Trois projets autour de la gare

logements dans l'ancien site EDF de la rueSaint-Benoît, opération initiée par la Ville.Depuis, cette société spécialisée dans larestauration de patrimoine aménage lebâtiment A de Charner. Elle prépare deuxnouvelles interventions en centre-ville.D'une part la réalisation de 18 apparte-ments rue Lequyer, dans le bâtiment del'ancienne congrégation des pèresmaristes qui jouxte leur chapelle. D'autrepart la transformation de la maison bour-geoise située au 17 bd Cle men ceau en 6logements de standing. La CIR rencontre àSaint-Brieuc «un taux de confianceélevé» : elle trouve facilement des investis-seurs qui eux-mêmes louent aisémentleurs logements. Au SIMI, elle a aussi faitvaloir «l'initiative publique, une Ville quis'approprie les projets urbains ».

•Bleu Mercure à la gare. Autreprojet présenté à Paris, celui de BleuMercure qui souhaite réhabiliter l'anciencentre de tri pour y accueillir diverses acti-vités (commerces, bureaux) sur deuxniveaux à l'entrée de l'esplanade Jarry à lagare. L'opérateur gardera les charpentesde métal et bois et les briques qui rappel-leront l'histoire du bâtiment.

Plusieurs acteurs économiques ont fait le choix de Saint-Brieuc. Deux d'entre eux se sont associés à la délégation briochine au SIMI.

6 logements seront réalisés danscette ancienne maison bourgeoise.

L’ancien centre de tri de la gareretrouvera son cachet.

DR DR

L e G r i f f o n18



actualités

Un Novotel avec piscineà Charner

Charner accueillera finalement un Novo-tel, le premier quatre étoiles de l'agglo-mération*. Le groupe Ferré Hôtels inves-

tit 10 M€ dans la restauration et l'aménagementde cet équipement. L'établissement occupera latotalité de la surface du bâtiment B en cours derestauration face à la gare, soit 4500 m² (1500m² de plancher par étage).Ce Novotel sera doté d'un restaurant de 200 m²et d'un bar lounge, mais aussi de quatre salles deséminaire dont une grande de 100 m². Une offrerepensée « pour mieux tenir compte desbesoins du palais des congrès et s'intégrerdans le projet de valorisation du quartier dela gare », explique Paul Lefèbvre, du groupe

centre-ville

Julien Lefèbvre dirigera le Novotel dont il présente le concept aux élus.

Ferré. Ce Briochin dirigera le Novotel.L'hôtel comptera 90 chambres allant jusqu'à25 m². Certaines seront communicantes pourrépondre aux attentes des familles que l'en-seigne s'attache également à attirer. Une piscinede 8 mètres sur 12 et une salle de fitness de 40m²complèteront les aménagements.Le restaurant, le bar et la terrasse contribuerontà faire de cet espace un «lieu de vie» ouvert surla cité. Le maire Bruno Joncour se «félicite decette évolution qui joue la complémentaritéavec l'existant. C'est l'amorce d'une nouvellevitalité pour le quartier de la gare». L'ouver-ture est prévue en 2016, une fois la restaurationdans les règles de l'art achevée. �

*Le précédent projet prévoyait deux hôtels, l'un 3 étoiles,l'autre économique pour un total de 110 chambres.

Dominiue M

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Des conseils citoyens. La Ville doit créer desconseils citoyens dans les quartiers dits prioritaires :Europe, Balzac, Ginglin, Ville Bastard ; Croix Saint-Lambert, Ville Oger ; Waron, Point du Jour. Le but estd'accompagner l'élaboration du contrat de ville enveillant à l'expression de tous les points de vue. Cesconseils citoyens travailleront sur le vivre ensemble etsur les actions concourant au bien-être dans les quar-tiers. Ils favoriseront les initiatives citoyennes.Les membres sont soit désignés car identifiés commedes acteurs sociaux et associatifs du quartier, soit tirésau sort sur les listes électorales et des bailleurs. Ils doi-vent être représentatifs de différentes catégories (âge,hommes/femme…). Le tirage au sort est prévu en mars.

démocratie locale

La Ville met en place la géolocalisation sur la version mobile de son site internet : environ 150 équi-pements apparaissent sur les cartes thématiques de Saint-Brieuc. On peut ainsi facilement trouverune école, une clinique, une administration. Pour chaque établissement, une fiche associée donneles coordonnées, parfois accompagnées d'une photo. Il est possible d'évaluer son trajet.A terme ces informations seront disponibles sur le site internet de la Ville. Les travaux en coursseront également géolocalisés : les cartes indiqueront les rues impactées et les déviations. D'autresdonnées pourront être intégrées comme les places PMR. �

•m.saint-brieuc.fr rubrique Se repérer.

communicationLes équipements géolocalisés

Le prix Vivaldipour Saint-BrieucLe jury régional emmené par le ComitéRégional du Tourisme de Bretagne a décernéle prix Vivaldi à la Ville de Saint-Brieuc, qui détient troisfleurs. Cette mention spéciale récompense la qualitédu fleurissement au fil des quatre saisons, le travail surle choix des essences, les coloris, les aménagements…La Ville fait partie des trois communes bretonnes pro-posées au Comité national des villes et villages fleurisen vue d'obtenir une quatrième fleur. Le jury se dépla-cera à Saint-Brieuc à l'été 2015.

fleurissement

DR

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L e G r i f f o n20

la ville

La Ville et l'Agglomération lancent uneOpération programmée d'amélioration del'habitat (OPAH) sur cinq ans. Elle concer-

nera 30 copropriétés dégradées d'ici à 2018. Lesimmeubles ciblés présentent des désordres liés àleur structure, à la mise aux normes, à l'isolationet ce dans un contexte de fragilité sociale oujuridique. Les travaux porteront sur les partiescommunes. L'un des objectifs sera de réduire lafacture énergétique.Dans un premier temps, deux copropriétés pré-sentant un caractère d'urgence sont concernées :

Copropriétés: deux premièresopérations à Sainte-Thérèse

le Colombier et Sainte-Thérèse totalisent 210logements. Sans intervention, «elles risquent dese dégrader davantage», explique Marie-ClaireDiouron, maire-adjointe en charge de l'habitat.L'Agence nationale pour l'amélioration de l'habi-tat, l’État à travers son Fonds d'aide à la rénova-tion thermique, la Ville et l'Agglomération parti-ciperont à hauteur d'1,5 M€. 2,2 M€ restent à lacharge des copropriétaires (entre 5 600 € et13000€ chacun). «Nous allons faire du cousumain pour répondre aux besoins et auxmoyens de chacun ». Les copropriétairesconcernés ont validé ces projets. Les travauxdémarreront au printemps. �

La copropriété du Colombier compte 144 logements à Sainte-Thérèse.

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habitat

Coll. Archive

s Municipales

Depuis 2010, la Ville de Saint-Brieuc développe son parc de défibrillateurs à l'hôtelde ville, dans les équipements sportifs, les maisons de quartiers et autres centressociaux. Elle a acquis quatre nouveaux appareils en 2014, ce qui porte leur nombreà 19. Ces équipements municipaux sont financés à hauteur de 50 % du coût d'in-vestissement par son partenaire, CNP Assurances. La Ville a missionné l'APBSS (Association du pays briochin de sauvetage et de secou-risme) pour former les associations dotées de nouveaux appareils à l'utilisation deces défibrillateurs. Par la suite, elle s'adressera au grand public. �

•Contact : Direction de l'Environnement, de la Santé et du DéveloppementDurable au 02 96 62 55 47. Cartographie sur saint-brieuc.fr, Vivre, Santé.

santéDes formations aux défibrillateurs

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Le service Eau et assainissement de Saint-Brieuc Agglomération est installé dans sesnouveaux locaux aux Plaines-Villes. Uneexposition y retrace son histoire, dans laquelleSaint-Brieuc a joué un rôle marquant.L'eau était très présente dans cette cité sous formede marais, ruisseaux et autres sources. D'où la pré-sence de fontaines, lavoirs, moulins et puits ennombre. Les premières pompes ont changé la viedes Briochins, puis l'acheminement de l'eau à leurdomicile via des canalisations. Il a fallu plusieursdécennies avant que tout le monde soit raccordé àl'eau potable ! Autre phase marquante, le traitement : l'usine deChâteau Bily a été créée après la fièvre typhoïdede 1909 et remplacée en 1966 par celle de Saint-Barthélemy. Depuis l'eau est toujours plus contrô-lée.La collecte des eaux usées ou assainissement datedu 19e siècle hygiéniste, leur traitement par la sta-tion d'épuration de Saint-Brieuc de la fin desannées 1960.

L'histoire récente est marquée par le transfert decompétence des communes vers l'agglomérationen 2011. Le modèle défendu depuis toujours parSaint-Brieuc a prévalu : un service public géré en«régie». Parce que l'eau est un bien précieux quiappartient à tout le monde. L'exposition conçue par Saint-Brieuc Agglo mé -ration est riche en anecdotes et documents. Lesabonnés la découvriront en effectuant leursdémarches sur place à partir de fin mars. �

•Service Eau Assainissement, ZAC des PlainesVilles, 1 rue de Serq, Saint-Brieuc - 02966823 50Du lundi au vendredi, de 8h à 12h30 (sauf lemardi, ouverture à 10h) et de 13h30 à 17h.

agglomération

Histoire d'eau

Au 19e siècle, on lavait son linge dans leruisseau de Gouédic puis on le faisaitsécher à l’air libre.

Coll. Archive

s Municipales



actualités

Une soucoupe volante et un château fort,une baleine et des papillons, une tyro-lienne et un pont de singe, et même

peut-être quelques spaghettis «parce que c'estrigolo»... Tout ça aux Promenades, sous formede jeux ? Il fallait des enfants pleins de malicepour l'imaginer !

Les enfants imaginent l'aire de jeuxLa Ville et l'entreprise Phylolab ont fait appel auxécoliers des Merles et aux jeunes de Loisirs Plurielpour les épauler dans la conception de la futureaire de jeux du parc. Chaque groupe a inventé unehistoire. Aux Merles des singes se sont bagarrésavec des extraterrestres. Ils ont fini par partagerdes spaghettis et serrer l'aileron d'un requin. ALoisirs Pluriel, un soleil, un nuage, un parachuteet des papillons volaient au dessus des chemi-nées, c'était joli. Il y avait aussi une baleine. Matthieu Théaudin de l'Agence Phytolab deNantes a mélangé tout ça et regardé la « régle-mentation », un gros mot qu'il est bien obligéd'avoir dans son vocabulaire, c'est pour la sécu-rité des enfants. Il a dessiné l'aire de jeux desMerles et celle de Loisirs Pluriel. Et il a mélangéencore. Sur son dessin, à la fin, il y avait des déco-rations dans le ciel, une soucoupe volante pour secacher, une cabane château fort et une autre avecdes cheminées, un toboggan, des jeux à ressort,une tyrolienne, une baleine... «Vous allez pou-

parc

Des cabanes et des OVNISaux Promenades

A l'école des Merles, les idées ont fuséautour de Matthieu Théaudin de Phytolabet Maël Caillebot, de la Ville.

voir vous raconter plein d'histoires !»Mais d'ici là, il va falloir peaufiner le projet et leconstruire. Les enfants des Merles et de LoisirsPluriel mettront la main à la pâte, en dessinantleurs prénoms dans le béton. Eux aussi ferontpartie de l'histoire ! �

Les élections départementales ont lieu les 22 et 29 mars 2015. Elles remplacent les cantonales. Ce changementde nom n'est pas le seul de ce scrutin :- Le nombre de cantons est réduit de moitié à l'échelle nationale. Il passe de trois à deux à Saint-Brieuc : l'unà l'ouest (Saint-Brieuc 1), l'autre à l’est (Saint-Brieuc 2).

- Cette modification de la carte des cantons entraîne un changement de bureau de vote pour un certain nombred'électeurs. Ces derniers seront prévenus par un courrier de la mairie début mars 2015. Les autres voteront dans leur

bureau habituel. Pour connaître son bureau de vote, il suffit de regarder en haut de la carte électorale, que chacun recevraentre le 1er et le 18 mars.

- Dans chaque canton, un binôme formé d'un homme et d'une femme est élu pour une durée de six ans. Tous les conseillersdépartementaux sont élus en même temps (avant l'assemblée était renouvelée par moitié tous les 3 ans).

- Attention! Pour être sûr de recevoir le courrier de la mairie ou sa carte électorale, votre nom doit figurer sur la boîte aux lettres.�

• Pour consulter la liste des rues impactées par des changements de bureaux de vote : www.saint-brieuc.fr / Ma Mairie / Élections

Les nouveautés du scrutin départementalélections

Les deuxnouveauxcantonsde Saint-Brieuc.

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Loisirs Pluriel


L e G r i f f o n22

la ville actualités

Le maire et ses adjoints se tiennent à votredispo sition, sur R/V auprès de leurs secrétariats.

� Bruno Joncour,Maire de Saint-Brieuc.

Mardi de 9h30 à 12h, sur R/V au 02 96 62 54 18.

� Marie-Claire Diouron,adjointe en charge de la rénovation urbaine,

de l’habitat, de l’aménagement de l’espace public

et de la coopération intercommunale.

Le lundi de 14h à 16h. 02 96 62 55 85.

� Gérard Blégean,adjoint en charge de la jeunesse, des sports

et des ressources humaines.

Le jeudi après-midi. 02 96 62 56 95.

� Brigitte Blévin,adjointe en charge de l’éducation,

de la vie scolaire et universitaire.

Le jeudi de 10h à 12h. 02 96 62 55 85.

� Alain Écobichon,adjoint en charge de la vie économique, du commerce,

du tourisme et de l’attractivité du centre-ville.

Le mardi de 16h à 18 h. 02 96 62 55 85.

� Élisabeth Séité,adjointe en charge de la famille, de l’enfance,

des relations publiques et de l’animation de la ville.

Le lundi de 14h à 16h. 02 96 62 55 85.

� Christian Daniel,adjoint en charge de la culture, du patrimoine

et de la démocratie locale.

Le vendredi de 10h à 12h. 02 96 62 56 95.

� Françoise Pellan,adjointe en charge de l’action sociale et de la solidarité.

Le lundi de 10h à 12h. 02 96 62 55 85.

� Pierre Delourme,adjoint en charge des finances, du handicap, de la

santé et des bâtiments publics.

Le mardi de 14h à 16h. 02 96 62 55 85.

� Sylvie Grondin,adjointe en charge de la sécurité, des services généraux

et des nouvelles technologies.

Le lundi de 14h à 16h. 02 96 62 56 95.

� Jacky Desdoigts,adjoint en charge de l’urbanisme, de l’environnement,

du littoral et du développement durable.

Le vendredi matin. 02 96 62 56 95.

� Saïd Bendarraz,adjoint en charge de la proximité, du développement

social urbain et des relations internationales.

Le lundi de 14h à 16h. 02 96 62 56 95.

permanences des élus

Le service stationnement a quitté seslocaux de la rue Poulain-Corbion pourrejoindre le parking de Gouédic, où se

trouvait déjà une partie des agents et où leslocaux ont été réaménagés.C'est là que le public sera désormais accueillipour prendre un abonnement dans un des par-kings fermés de la Ville, se mettre au PIAF, reti-rer une autorisation de stationnement payante

Le public accueilliau parking de Gouédic

sur la voirie (un document utile aux artisans)...Le bureau se situe au niveau -1. On peut y aller àpied par le tunnel de la rue du Combat desTrente (zone bleue offrant un stationnement gra-tuit limité à 30 minutes boulevard Waldeck-Rousseau) ou par la rue de Gouédic. Il est acces-sible aux personnes handicapées. Les horairesont été élargis : du lundi au vendredi de 8h à 12het de 13 h 30 à 17 h 30 et désormais le samedi de8h à 12h (uniquement pour les abonnements).02 96 62 56 43. �

L’accueil du public se situe au niveau -1.

Dominique M

orin

stationnement

A l'occasion du 50e anniversaire de sa mort, laVille a rendu hommage à Antoine Mazier, mairede Saint-Brieuc de 1962 à 1964. Orphelin après laguerre de 1914-1918, il avait été formé à l'école de laRépublique pour devenir «un enseignant qui a marquéplusieurs générations d'élèves», comme le rappelleClaude Saunier, maire honoraire. Antoine Mazier s'est trèsvite engagé en politique au sein de la SFIO puis du PSU. «Ildéfendait ses convictions, notamment contre la colonisa-tion. Il croyait en l'union de la gauche». Son mandat demaire s'est arrêté prématurément. «Mais il a posé desjalons dans le domaine de la culture et de la jeunesse,

notamment à travers le choix d'installer les MJC dans les quartiers.» Entouré d'élus,Bruno Joncour a déposé une gerbe sur sa tombe. La photo d'Antoine Mazier et uneplaque rappellent sa mémoire sur le campus universitaire qui porte son nom. �

élus

Hommage à Antoine Mazier

Lors de lacérémonie aucampus Mazier.

Dominique M

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L e G r i f f o n24

OpinionsG R O U P E D E L A M A J O R I T É

Si la majorité municipale a souhaité impulser unedémarche de Forum de la Jeunesse, en y associant lesjeunes eux-mêmes, les parents, les acteurs, les parte-naires et les professionnels de l’action jeunesse, c’estprécisément parce que nous considérons que la com-plexité du contexte actuel, la sensibilité des enjeux et lamultiplicité des difficultés nécessitent que toutes lesforces vives de notre territoire se mobilisent ensemblepour co-construire des réponses adaptées aux besoins,aux attentes et aux aspirations de la jeunesse locale.Cette démarche, lancée le 9 janvier dernier, va s’étalersur plusieurs mois, et va consister à définir de façoncollégiale un projet renouvelé pour la jeunesse denotre territoire.C’est une démarche qui est bien évidemment animéepar un esprit de renouvellement, mais qui ne se veuttoutefois pas en rupture avec toute l’action déjà entre-prise par la Ville et l’ensemble de ses partenaires depuisde nombreuses années dans ce domaine.L’équipe municipale développe d’ores et déjà aujour-d’hui une intervention conséquente en direction desjeunes, et ce dans de multiples secteurs de l’actionpublique.Il en est ainsi de notre politique éducative, et notam-ment des efforts que nous déployons à travers le Pro-gramme de Réussite Éducative en direction des collé-giens, avec des dispositifs comme l’accompagnement àla scolarité, en partenariat avec les centres sociaux etl’Amicale Laïque de Saint-Brieuc, comme les parcourspersonnalisés, en partenariat avec le Cercle et la MJCdu Plateau, ou encore comme les stages de préparationà la rentrée scolaire, avec le soutien de l’Inspectionacadémique ou des collèges.Il en est de même s’agissant de la politique en faveurde l’éducation populaire et de la prévention pri-maire, qui se traduit notamment par un soutien trèsfort aux associations locales développant de l’action deproximité dans les quartiers au bénéfice des 12-17 ans,comme la MJC du Plateau ou le Cercle.C’est aussi le cas s’agissant de notre action en matièred’accès des jeunes aux loisirs. Les différents disposi-tifs que nous mettons en œuvre avec nos partenairesdans ce domaine pour permettre l’accès du plus grandnombre aux loisirs démontrent au fil du temps toute

Lancement du Forum de la Jeunesse

Le groupe de la majorité municipale

leur pertinence et répondent à des besoins avérés desjeunes et de leurs familles.Nous pouvons également citer notre politique cultu-relle, qui, d’une part, à travers l’action de nos 5 établis-sements culturels, d’autre part à travers le soutien auxassociations culturels, permet chaque année à de trèsnombreux jeunes Briochins de bénéficier de la culturedans ses aspects de diffusion, de création, de sensibili-sation et d’éducation artistique.L’action jeunesse se traduit aussi dans notre politiquesportive. A travers son soutien aux clubs sportifs, àtravers ses équipements sportifs diversifiés, à traversson soutien à l’éducation physique et sportive et ausport scolaire pour les collégiens et les lycéens, la Villepermet aux jeunes de Saint-Brieuc un accès aisé à lapratique sportive, qui est un formidable vecteur desocialisation, de citoyenneté, d’éducation et d’épa-nouissement.Des efforts sont aussi déployés en matière d’enseigne-ment supérieur, puisque, au sein de la communautéd’agglomération, nous œuvrons pour que les jeunesBriochins puissent bénéficier d’un pôle universitaire dequalité et d’une offre de formation diversifiée.Aussi notre politique de solidarité, incarnée notam-ment par le soutien au Centre Communal d’ActionSociale, joue un rôle important. Chaque année, en effet,le CCAS accompagne de nombreux jeunes confrontés àdes difficultés d’ordre social et économique.Il y a également notre action en matière d’aménage-ment et de renouvellement urbain. Là encore, laVille est attentive à la place des jeunes, à leur placedans l’espace public.Enfin notre politique de soutien aux associations quis’impliquent auprès des jeunes dans les champs de lacitoyenneté et du vivre ensemble.

Même si la mobilisation de l’équipe municipaleest forte en la matière, nous ne souhaitons pasnous arrêter là. En effet de nombreux élémentsplaident aujourd’hui pour une ré-interrogationde notre action en direction des jeunes.

Il y a d’abord le contexte de crise économique etsociale.

Il y a ensuite, objectivement, un certain nombre d’axesde progrès dans notre intervention que nous avonsidentifiés comme devant faire l’objet d’une réflexionapprofondie.Il paraît nécessaire d’avoir une action plus globale,tenant davantage compte de l’ensemble des probléma-tiques du parcours de vie des jeunes : l’éducation,l’orientation, la formation, l’emploi, le logement, lamobilité, la santé, la citoyenneté, la prévention, les res-sources, la parentalité, les loisirs, etc.Il paraît aussi nécessaire de se doter d’une politiqueplus explicite, permettant à la Ville et ses partenairesde poursuivre des objectifs clairs, des priorités.Un autre élément plaide pour l’engagement de cettegrande réflexion en matière de jeunesse : il s’agit de lavolonté de mieux connaître notre jeunesse locale.La jeunesse est un public en mouvement permanent,dont les modes de vie, de penser, de fonctionner, defaire, évoluent perpétuellement, et qui est par ailleursextrêmement vulnérable aux évolutions de l'environne-ment social et économique.Il n'y a pas une jeunesse, mais des jeunesses ; lesattentes varient selon l’âge et les besoins diffèrent aussien fonction des catégories sociales, des parcours, desorientations des jeunes.Or, l’action publique institutionnelle en direction desjeunes reste finalement assez "traditionnelle" et évolueà un autre rythme que celui de la jeunesse.La Ville et ses partenaires doivent au contraire être enveille permanente sur l'évolution des jeunes du terri-toire, sur leurs attentes, leurs besoins, leurs probléma-tiques de vie ; c'est un travail d'observation, d'écoute etd’adaptation permanentes qu'il faut s'efforcer de fairepour être toujours au plus près des besoins. Et c’estprécisément l’un des objectifs de cette démarche deForum de la Jeunesse que d’impulser collective-ment cette approche dynamique et évolutive dela jeunesse.Parmi les éléments de contexte qui ont présidé à notresouhait d’engager ce Forum de la Jeunesse, il y a égale-ment, bien évidemment, l’évolution du contexte budgé-taire pour les collectivités locales, et singulièrementpour la Ville de Saint-Brieuc.Dans ce contexte, nous sommes convaincus que c’esten mobilisant l’intelligence collective, en agissant surles synergies entre acteurs, en activant des partena-riats, en inventant de nouvelles pratiques collabora-tives, en ayant une vision prospective partagée, quenous pourrons préserver notre capacité à agir.Ce Forum de la Jeunesse doit être l’opportunité pournous tous de dépasser ensemble cette contrainte qui vapeser sur chacun.Nous sommes convaincus que nous pouvons relever cedéfi et formons le vœu que cette réflexion partenarialeet cette démarche participative que nous lançons abou-tissent à l’élaboration d’un projet ambitieux, adapté,moderne, et efficace.

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Opinions


G R O U P E S D E L A M I N O R I T É

Austérité à tous les étages…«Une urgence, changer de logique»!

Groupe des élus de l'Opposition de la Gauche Rassemblée :Didier Le Buhan, Martine Hubert, Yannick Le Cam, Blandine Claessens, Nicolas Nguyen, Gaëlle Nique, HugoGouysse. Ils reçoivent sur rendez-vous au 10 rue Vicairie, le vendredi de 16h à 18h, le samedi de 10h à 12h. Contact : 0296604442 (répondeur le mercredi)

RdV sur : www.saintbrieuc-gaucherassemblee.fr

Groupe des élus de l’opposition de la Gauche Rassemblée

Pierre-Yves Lopin et Danielle Gralland.

A l’aube de chaque nouvelle année, que nous souhaitonsmeilleure que la précédente, se pose toujours la mêmequestion «pourvu qu’elle ne soit pas pire». Combien dejeunes emboîtant le pas de trop nombreux aînés, vic-times d’un chômage explosif, ne demandent qu’à s’écla-ter, à s’épanouir dans leur savoir faire, à profiter desréjouissances de la vie, mais encore faudrait-il que lesmoyens soient au rendez-vous. La dureté des tempsn’épargne même pas ceux qui ont la chance d’avoir untravail, tant les salaires sont bas et de surcroît stagnent,tandis que les produits de première nécessité augmen-tent inlassablement. Ce mal vivre des chômeurs ou destravailleurs crée un fâcheux malaise, une ambiance plu-

tôt délétère par crainte d’une détérioration de leurconfort personnel, en résulte au passage une méfiancedes uns envers les autres, détruisant aussi le savoir vivreensemble. Bref un sentiment de vie pourri règne à l’hori-zon. Même les créateurs de richesses ont le moral enberne, principalement les artisans et les commerçantsdélaissés, humiliés par les pouvoirs publics dans l’exer-cice de leur fonction par une taxe «CFE» injuste baséesur un chiffre d’affaires et non sur des bénéfices, un nonsens du législateur. Malgré ce handicap ces acteurs del’économie, aguerris, savent relever des défis, ne ména-geant pas leurs efforts, craquant l’avenir à pleines dents,ils sont les fers de lance d’une société qui se cherche et

La fureur de vivre-Positivonsqui se bat. Conscients de la difficulté des temps, les élusSaint-Brieuc Bleu Marine s’engagent à les accompagnerdans leur marche offensive «EN AVANT TOUTE» contrevents et marées. A leurs côtés nous tenterons de dessinerun lendemain plus radieux pour nous tous et nos enfants.Tous ensemble salariés et non salariés unis dans cettebataille qu’il faudra gagner, tant l’avenir est incertain dufait de la concurrence déloyale qui menace la France.Nous serons présents sur la ligne de front avec unefarouche volonté de combat, de rage de vaincre, maissurtout animés d’une fureur, oui d’une fureur de vivre.Positivons.

Saint-Brieuc Bleu Marine

municipal officiel est volontiers laudateur !

Un investissement insuffisantLa Ville n’arrive pas à dégager assez d’épargne pouremprunter (elle ne peut donc le faire) et doit restreindreau minimum ses investissements, autres victimes de lasituation. En dessous de ce qu’ils devraient être dans uneville comme la nôtre ils sont cette année limités à desopérations à terminer (ANRU, pont de Toupin) et à desactions d’entretien du patrimoine. La seule nouvelle opé-ration est celle de l’ex-CAF pour laquelle la Municipalitéen place est prête à engager 8,4 M€, après l’avoir achetéesans en connaître l’état ! Au contraire elle renvoie auxcalendes grecques, au mieux, le projet de salle de laCroix Saint- Lambert qui a déjà coûté 150000€ !

Un lendemain mal préparéLa «nouvelle donne» budgétaire aurait dû orienter laVille vers des actions créatrices d’activités et capablesd’attirer de nouveaux habitants, dans un équilibredurable ! La priorité donnée, il y a peu, au centre-villeaurait dû être le lieu privilégié de cet investissement : àpart la destruction des halles on n’y voit rien deconstructif alors qu’il y a urgence ! La majorité a choisi lavoie de «l’habitude». Dommage.Le budget 2015 est l’héritier des années passées et c’estpour cela qu’il souffre encore plus de la baisse des dota-tions d’État !Il ne porte pas avec force un projet de développementdurable économique, social et environnemental indis-pensable pour Saint-Brieuc.

Didier Le Buhanpour le groupe de la Gauche Rassemblée

Quels moyens pour quel lendemain ?lourdes responsabilités car, si l’effort est réel, il est lour-dement amplifié à Saint-Brieuc par les conséquences desdécisions prises par la Municipalité les années précé-dentes. Deux exemples : le lourd déficit du budget des parkingsobligeant la Ville à lui verser 850000€ tous les ans ainsique l’engagement financier très mal géré de la mise enœuvre des rythmes scolaires (+ de 320€ par élève là où lamoyenne est de 200€ selon l’AMF).La Ville n’a pas su anticiper en se créant des marges demanœuvre au moment du passage de 9 compétences àl’Agglomération entre 2003 et 2013. Conséquences : lebudget du personnel est brutalement impacté ainsi quecelui des associations pour lesquels pourtant le discours

Un vote budgétaire est bien plus qu’un rendez-vousannuel où les héros sont les gros (jamais assez…)chiffres : c’est le moment des constats et ce devrait êtreaussi celui des projets.

Une situation nouvelleLe premier fait marquant de ce budget 2015 est celui de larupture du contrat entre les collectivités et l’État quibaisse (et ceci pour trois années !) ses dotations au titrede l’effort à faire pour rétablir l’équilibre des comptes dela Nation. Le caractère abrupt et le montant de cet effortsont tels qu’ils ont été condamnés par toutes les collecti-vités ! Et par nous aussi !Il ne dédouane en aucune façon l’équipe en place de ses

Aujourd'hui, si ce n'est les plus riches, toutes lesfamilles doivent faire face à la diminution de leurs res-sources. Les collectivités sont également touchées parcette réalité. L’État réduit leurs dotations. Pour notreville, ce seront ainsi 9M€ qui manqueront bientôt auservice de la population.Réduire les dépenses et les services à la population, lesaides aux associations, abandonner des projets d'inves-tissement, augmenter la pression fiscale sur les familles: voilà les choix qui sont laissés aux communes, et doncà Saint-Brieuc. Une situation inextricable qui se retour-nera contre les foyers par une difficulté supplémentaireet dont tout le monde s'accorde à dire qu'elle mettra lescollectivités dans «l'impasse financière».Moins d'investissement, c'est moins d'emploi. Moinsde services municipaux ou par les associations, c'estplus de difficultés pour tous, des services plus chers.Moins d'aide sociale, c'est moins de solidarité pour lesfamilles les plus en difficultés. Plus d'impôts, personnene peut l'imaginer.

De l'argent pour payer la dette ? C'est ce que l'on nousprésente comme absolument nécessaire et indiscutable.De l'argent ? On peut en trouver quand on trouve lemoyen de faire un crédit d'impôt d'un montant de 47M€

(seulement 2014...!) aux entreprises costarmoricaines,somme absorbée par les plus grandes d'entre elles, sansaucun engagement ni aucun effet sur l'emploi.La dette ? Son montant résulte de la décision de «l'of-frir» aux institutions financières qui en font source deprofits, la faisant «enfler» artificiellement.Nous pouvons être certain d'une chose : demain, onnous assurera que le pays est plus pauvre, que la dettea augmenté… et qu'il faudra faire plus « d'efforts »encore ! Plus d'austérité, plus de souffrances.De nombreuses voix s'élèvent, aujourd'hui, pour stop-per cette spirale funeste. Plus que des voix, depuisquelques jours, c'est un peuple, le peuple grec, qui achoisi de s'engager dans d'autres orientations. Il ren-contre l'espoir d'autres peuples en Europe pourrompre avec ces logiques. Yannick le Cam

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Ci-dessus,Quentin Bidan,un des portraitsréalisés par

Isabelle Vaillant,une photographeau regard ouvertet généreux.

Ci-contre,Isabelle Vaillanta aussi partagéle quotidiendes internesde Diwan,

en passant quelquesnuits au collègede Plésidy.

L e G r i f f o n26

les quartiers

Racine: des ados dans l’objectifd’Isabelle VaillantEst

La photographe briochine IsabelleVaillant a engagé un travail sur l'ado-lescence qui l'a menée au lycée Jean

XXIII de Quintin, dans l'internat de Diwan àPlésidy et au collège Racine de Saint-Brieuc,mais aussi dans les quartiers et à la cam-pagne. Une réflexion sur «l'identité, sur leregard que l'on porte sur soi et sur lesautres».Elle a passé plusieurs semaines en rési-dence à Racine, dans une classe de troi-sième. Avant de sortir ses appareils, Isa-belle Vaillant a laissé place à l'expressiondes jeunes.«Je leur ai demandé de parlerd'eux. Ils se sont livrés avec une grandespontanéité. C'était vrai et assez boule-versant. Ils ont appris les uns des autres.C'est ça que j'aime quand on s'écoute,quand on se regarde avec bienveillance…Nous avons aussi travaillé sur les ori-gines ; la diversité fait la richesse de cetétablissement. Chacun a pu s'exprimerdans sa langue maternelle, pour mieuxlibérer la parole.»

Un journal de l’adolescenceLa photographe a demandé aux jeunes decoucher sur le papier leurs questions, leursimpressions, leurs envies «pour créer unjournal de l'adolescence sur lequel ils ont travaillé deux à trois fois par semaine.

C'est plein de vie et d'histoires. Mais j'aiaussi rempli une valise de confidences,qui resteront secrètes !»

Se voir à travers un regardplein de fraîcheur et de douceurLes prises de vues ont permis aux adoles-cents d'observer le travail du photographe.Et de se voir à travers son regard plein defraîcheur et de douceur. L'exposition seraprésentée en mai par Itinéraire bis qui pro-duit ce projet, dans le cadre de son festivalPas Sages. D'ici là les collégiens ont décou-vert «L'autre en soi», un précédent travaild'Isabelle Vaillant, dans la galerie d'un éta-blissement qui mise sur la culture et l'ou-verture dans la réussite scolaire. �

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Café des langues :Sprechen you español ?

Un café pour la convivialité. Plusieurstables, chacune sa langue. On s'assied àcelle de son choix. Et l'on cause avec ses

voisins en anglais, en espagnol, en espéranto, enallemand… et plus si affinités. «Il suffit de deuxpersonnes parlant la même langue pour ouvrirune nouvelle table», dit Annie Le Jan, qui a crééce Café des Langues.Elle a découvert le concept près de Rennes. Ellel'a proposé à Yann et Perrine, qui tiennent le barLe Cessonnais. « Ils se sont montrés enthou-siastes.» Et dès le premier jeudi, la mayonnaisea pris, trois tables se sont constituées. «Cela per-met de pratiquer très librement, de manièrespontanée, en passant d'un sujet à l'autre. Laconversation se noue facilement, on rebon-dit… comme dans un bistrot ! On peut passerd'une table et d'une langue à l'autre.»Les niveaux sont variés. Il suffit d'être en mesurede discuter. L'entraide et la convivialité font lereste. Annie Le Jan espère désormais attirer des«natifs d'autres pays et des jeunes». �

• Café des langues un jeudi par mois au bar leCessonnais, 46 rue de la République. Gratuit (sauf la

Cesson

consommation). Prochains rendez-vous : les 26février, 19 mars et 9 avril.

Pour pratiquer une langue en toute convivialité.

Club photo: au-delà du «clic-clac»

Ils sont une petite vingtaine d'amateursde tous niveaux à participer au club photodu comité de quartier.Au programme : des sorties pour faire desvues autour d'une difficulté technique, parexemple le Légué nocturne. Elles sont sui-vies d'une séance de commentaires cri-tiques et de conseils. Fabrice Bertolino etJean-Claude Frabolot éclairent les partici-pants sur toutes les subtilités de cet art.«Nous apprenons au fur et à mesure et

nous progressons», précise Marie-Aline Turquet, une des membres.Le club s'attache aussi à associer les habitants à travers un concours annuel qui por-tait en 2014 sur les fleurs sauvages. Régine Mahé a remporté le 1er prix et le prixspécial du jury. En 2015, les habitants et les membres du club sont invités à pho-tographier les «bateaux, voiles et gréements» sous toutes leurs coutures. �

Le club photolors d'une sortie.

Ville Jouha

comité de quartierLes rendez-vous. Ateliers de cuisine les 6mars et 3 avril à 9 h. Club dictée les 10 mars à 10 h et12 mars à 20 h 30, les 7 avril à 10 h et 9 avril à 20 h 30.Soirée cabaret, le 27 mars.

Sorties. le 25 avril à Rennes, visite guidée duParlement de Bretagne, promenade au Thabor, restau-ration, visite de l'imprimerie de Ouest-France en soirée.Le 30 mai, remontée du Blavet en péniche. Le 26 sep-tembre, visite guidée de la vidange du barrage deGuerlédan, déjeuner, puis visite des Forges des Salles.

Ville Bastard

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Le crapaudépineux

Il est gros et pataud, plutôt trapu. Et sapeau est recouverte de pustules. Pas trèsengageant le crapaud épineux ! Pourtant JérémyAllain de Vivarmor Nature vous certifiera droitdans les yeux que ceux du bufo bufo spinosus - deson nom scientifique - sont très beaux : d'unrouge orange cuivré avec une pupille horizontalequi le distingue de ses congénères.Pourquoi toutes ces pustules ? Ces glandes gra-nuleuses recèlent un venin qui protège le cra-paud contre les carnassiers qui veulent le mordre.Il sait aussi se grandir, se faire plus gros et doncparaître plus difficile à avaler. Le liquide des pus-tules lui sert également d'antiseptique et anti-biotique, lui qui présente un système immunitairemoins performant que celui des mammifères.Certaines de ses glandes sécrètent un mucus quipréserve l'humidité et l'élasticité de sa peau.

Si à nos yeux le crapaud épineux n'a rien d'unséducteur, il est prêt à tout pour se reproduire. Lemoment venu, il saute sur tout ce qui bouge :mâle ou femelle, grenouille, salamandre ! Il faittout pour arriver le premier à la mare et se jettesur les femelles qui se présentent. Il arrive que 5à 6 mâles s'acharnent sur l'une d'entre elles, aurisque de la noyer.A Saint-Brieuc on peut voir des crapauds dans leszones humides, à la Ville Jouha, aux Villages. Lecrapaud vit sur la terre ferme, plutôt la nuit. Lejour, il se cache. Il ne va à l'eau que pour se repro-duire, après avoir hiverné. �

Ouest

• Tous les portraits nature de Vivarmor surleur site vivarmor.fr, rubrique Se documenter.

Dans le cadre de l'atlas de la biodiversitécommunale, une série d'articles sur lespetites bêtes et plantes présentes dansnotre cité.

L e G r i f f o n28

les quartiers

Avec La Passerelle, Philippe Saumont acréé son spectacle «Le temps d'une his-toire» en allant à la rencontre des déte-

nus de la maison d'arrêt, qui ont apporté leurcontribution. Invité par le musée à l'occasion del'exposition «Terre Neuve/Terre Neuvas», il s'estaussi inspiré des marins qui partaient pour delongs mois de pêche. Autant d'hommes qui ontvécu l'isolement, l'éloignement de leur famille. Ilpropose un spectacle de marionnettes émouvant

Un spectacle autour de l’isolement des pêcheurs ou détenus.

Culture

«Le temps d’une histoire»et plein de poésie, qu'on peut voir en famille (àpartir de 7 ans).Accompagné de Yann Honoré à la contrebasse,Philippe Saumont va à la rencontre du publicdans les quartiers pour ces séances « hors lesmurs» de La Passerelle. �

• Rendez-vous mardi 7 avril à 18 h au centre socialde la Croix Saint-Lambert ; mercredi 8 avril à 15 h àLa Citrouille ; jeudi 9 avril à 19h30 au collègeRacine ; vendredi 10 avril à 18 h au centre social duPlateau. Entrée 10€. Contact : 02 96 68 18 40.

DR

vide-greniersÉcole Saint-Joseph. 500 exposants sontattendus pour la 15e édition du vide-greniers, le 12avril. Il a lieu dans les rues de Penthièvre, du Goëlo, de laMicauderie et dans la cour de l’école. Inscriptions jus-qu'au 15 mars pour les riverains, jusqu'au 4 avril pour lesautres : 0698665630 - [email protected] : 3,50€/mètre sans table (par tranche de 5 mètres).

Villages Olivier M

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Waroncentre socialJardin partagé de Waron. Tous les mercredisde 14h à 17h, rendez-vous pour semer, planter, discuter,ou simplement prendre un café. Ouvert à tous et gratuit.Renseignements au Centre social du Point du Jour,

centre socialBourse printemps-été. L'association Loc'Services organise ce dépôt-vente de vêtements du 11au 13 mars au centre social du Plateau. Dépôt desarticles propres et en bon état le mercredi 11 de 9h à17h. Vente le jeudi 12 de 9 h à 17 h. Reprise des inven-dus le vendredi de 13 h à 14 h.

Plateau

Préparer le jardin pour la saison qui vient,discuter de ce qu’on va planter… partager !

Domini

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le magazine

L e G r i f f o n30

le magazine

La Bretagne est une terre de migrations, enparticulier les Côtes d'Armor. Au 19e siècle,le département s'est vidé d'une partie de sa

population. Une vague d'émigration pour fuir lapauvreté liée à l'effondrement de la filière du lin.Les Costarmoricains sont allés en Loire-Atlantiquepour y faire des travaux agricoles, où à Paris poury occuper des emplois de bonnes. Ils ont participéà la Grande Pêche, se sont installés à Jersey, onttenté leur chance au Canada, à Saint-Brieux. LaBretagne est aussi une terre d'accueil des immi-grés, qui ont construit des ponts, des logements,travaillé dans l'industrie et l'agro-alimentaire. Ouqui se sont réfugiés ici, comme les Espagnols autemps de Louis Guilloux, les boat people dans lesannées 70, les Syriens aujourd'hui.

Fuir la misère, la guerre, la dictaturePourquoi quitte-t-on son territoire, son pays, sesracines ? «D'abord pour des raisons écono-miques» disent Elisabeth Renault du Musée etYolaine Coutentin, des Archives. Mais ladeuxième cause est politique : une partie des

immigrés fuit la guerre et la dictature.Dans sa première partie, l'exposition définit lestermes, donne des chiffres, explique les flux. Etdresse un «mur des langues» qui évoque cettepremière barrière. «La langue témoigne de cesbrassages à travers des termes comme bara-gouiner. Émigrer c'est aller à la rencontre del'autre.» Une partie est consacrée aux inévita-bles stéréotypes, positifs et négatifs. Une autre à

«Migrations»,un chassé-croisé de destins

Exposition

Qui sont ces Bretons partis enmasse au début du 19e siècle ?

Qui sont les étrangers arrivéssur cette terre dont ils avaient tout à

découvrir ? L’exposition retraceces destins croisés au Musée.

Suzanne Jablonski,« française d'origine polonaise »Les parents de l'artiste Suzanne Jablonski sont polonais. Ils se sont installés enFrance au début des années 1930. «On est venu les recruter en Pologne, mon pèrepour travailler dans les Forges, ma mère comme serveuse. Ils ne parlaient pas fran-çais en arrivant. Ils n'ont pas voulu nous apprendre le polonais. Je ne me suis jamaissentie étrangère en France, sauf quand ma mère a été placée dans un camp de sur-veillance par les occupants, pendant la guerre.»

« l'accueil sous contrôle» à travers des docu-ments administratifs.Très documentée et instructive, l'exposition estavant tout riche en témoignages et en humanité.Elle retrace des destins individuels. Les unsracontent l'histoire de leurs parents commeSuzanne Jablonski, d'origine polonaise, qui prêtesa sculpture «Mondialement Vôtre». Les autresmettent à disposition des objets personnels,comme Mina Graibis qui a confié le tapis de nais-sance marocain confectionné par sa grand-mère,un objet rare et précieux. Des affiches, des pho-tos et divers documents appuient le propos. �

*«Histoire de l'immigration en Bretagne», collectif de sociologuesTopik ; «Les chemins de l'exil», Bistrots de l'Histoire ; «Du trou noir àl'embellie, ou l'histoire de l'émigration bretonne de la Révolution à nosjours», Roger Toinard... Exposition conçue par le Musée de Bretagneavec Rennes Métropole, adaptée par le Musée de Saint-Brieuc.

• « Migrations », jusqu'au 26 avril au Musée d'art etd'histoire. Le centre généalogique aide les visiteurs àretrouver leurs origines.

Les sculptures de Suzanne Jablonski sont recouvertes de timbres dumonde entier, de toutes les couleurs: «Sans doute pas un hasard.»

Le visuelde l’exposition,

de Bernard Jeunet.

Photo : Bernard Gale

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Culture

Du 25 au 27 mars, la septième éditionconserve la ligne directrice du festival deLa Passerelle, proposant «un voyage

sensoriel dans la création contemporaine».Un voyage sans frontières entre les genres et quicherche à soulever des questions.Au programme : de nombreux spectacles inclas-sables et des artistes internationaux de France,Belgique, Grèce, Espagne, Nouvelle Zélande. Ilssont réunis autour de pratiques diverses et croi-sées : danse, musique, arts contemporains, per-formances ou encore théâtre. Voici quelquesidées de découverte parmi d'autres.

Palette atypique...Le «Cabaret Discrepant» (Cie la Spirale de Caro-line) offre un récital «hypergraphique et superpolémique» associant danse et théâtre.«Ah/ha» livrera un spectacle magnétique s'atta-chant au corps et à son rire avec une premièrepièce de groupe pour cinq danseurs de la choré-graphe Lisbeth Gruwez. Pour «Perhaps all the dragons», trente specta-teurs seront invités à écouter le récit intime d'unévénement étrange raconté par ceux qui l'ontvécu. Une pianiste qui se rend compte, une fois

360 degrés autour des cinq sensFestivals

sur scène, qu'elle n'a pas étudié le bon concerto.Un neurochirurgien qui a interchangé la tête et lecorps de deux singes ayant survécu à l'interven-tion... Trente histoires en tout, diffusées sur unetable ronde, par trente écrans vidéo.Et toujours dans le registre de l'insolite : « la 36e

chambre» avec Kévin Jean. L'artiste s'y présentetête en bas, les pieds dans des boucles noiresavec, en contrepoids, un bidon. Pour autant de

variations d'un corps entravé et pourtant librede ses mouvements.

«Parcours croisés» à la gare SNCFCe projet est une exploration, lancée en 1998,autour l'« invisible des villes». Il fera halte à la garede Saint-Brieuc à l'issue d'une résidence intitulée«Dérive ferroviaire». Le performeur Mathias Pois-son tiendra un journal écrit, graphique et sonoreafin de le partager avec le public.

Trois installations à découvrirLa Passerelle présente des œuvres de Bruno Breit-weiser «Regard même regard» et «Colonne 1 »,ainsi que «Série lignes noires et fluorescentes n01 »de Fleur Noguera. L'école des Beaux-arts a initiécette dernière création. Quelques élèves y partici-pent.

Des rendez-vous chaque soirAvec le close up du magicien Arthur ou encore ledispositif itinérant «Allô mademoiselle ?» quipromet une immersion dans un univers gour-mand et visuel. Et des ambiances musicales diffé-rentes grâce à la présence d'Alban du Dandyrock shop. �

• Programmation complète, informations et réserva-

Le temps fort de Complet’Mandingue, c'est deux concertsles vendredi 17 et samedi 18 avril à Robien. Le premier est résolu-ment afro-rock avec le retour de Sandra Nkake, «la sensation del'année passée, une chanteuse rock soul afro qui déménage carré-ment», dit Steeve Bourgade, de l'association Djabotu Binghi. Ellevient avec son groupe Push up. Sur scène également Janice in thenoise, «qui envoie du son» et un DJ set.Le samedi Toma Sidibe revient avec son nouveau projet : il a unebelle histoire avec Saint-Brieuc et Complet'Mandingue. Dénicheurde talents afros, le festival invite aussi Tio Percussions, « quatrefilles assez sensationnelles qui manient toutes sortes d'instru-ments ». Mais la tête d'affiche c'est le Bal de l'Afrique Enchantéeavec Vlad et Solo, les deux animateurs de l'émission de France Inter

qui revisitent la musique africaine depuis les années 50. Une fin de soirée très dansante !Du 3 au 18 avril, des stages, un atelier culinaire (Complet Mandingue revisite les plats du 1701 dimanche 12 avril à midi), du cinéma auClub 6 et un spectacle jeune public complètent la programmation. �

• Festival Complet’Mandingue, du 3 au 18 avril – www.completmandingue.org – Concerts du vendredi à 16 € ou 14 €, samedià 20 €, 16 € ou 14 €, pass 2 jours 30 €.

Les grands concerts de Complet’Mandingue

Tête d’affiche !«Le Bal de l'Afrique

Enchantée» avec Vlad etSolo, les deux

animateurs de l'émissionde France Inter.

«Ah/ha», sur le rire.

Julien B

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Mich

el Petit


le magazine

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MusiqueSylvain Luc &Stefano di BattistaVendredi 27 février, 20 h 30, La Passerelle.

Deux maîtres incontestés, deuxsublimes talents, l'un à la guitare etl'autre au saxophone : à force de secroiser sur les scènes, Sylvain Luc etStefano di Battista ont décidé de jouerensemble et de fusionner leur son dansun hard bop contemporain.Jazz au bar à 19 h.

Partis pour un tourVendredi 27 février, 21 h,La Citrouille.

Quatre groupes costarmoricains à voirsur scène : Elk Eskape (rockathmosphérique), Gad Zukes (pop rock),Livhzuena (métal) et Noceurs, lesBriochins de l'étape (chanson poprock).

Ti'JamSamedi 28 février, 19 h, La Citrouille

Dix musiciens autour de trois chanteursdans un reggae aux vibrations positives.

Debout sur le ZincDimanche 1er mars, 17 h,

La Citrouille - À partir de 4 ans.

De A à Z, 26 chansonnettes autour del'abécédaire de Boris Vian.

BagadoùDimanche 1er mars, 13h30, Hermione.

Le championnat national des Bagadoùfait étape à Saint-Brieuc où la 2e

catégorie est accueillie et illustrera latradition bretonne de la plus bellemanière.

Priz'uniqueVendredi 6 mars, 22 h, La Passerelle.

Orchestre symphoniquede Bretagne& Ibrahim MaaloufJeudi 12 mars, 20 h 30, La Passerelle.

Invité par l'OSB, le trompettiste réserveà La Passerelle la primeur de sapremière composition symphonique,point d'ancrage d'un concert en formede tour du monde musical.

Arthur HJeudi 12 mars, 21 h, La Citrouille.

Avec son dernier album « Soleildedans », Arthur H réchauffe les cœurs.Noceurs en première partie.

TalVendredi 13 mars, 20h30, Hermione.

Un Acoustic Tour en toute intimité…

Lucky PetersonVendredi 13 mars, 21 h, La Citrouille.

Guitariste et organiste, Lucky Peterson acommencé sa carrière à l'âge de 5 ans. Iloffrira des solos endiablés. A découvrirégalement : les accents soul et grooved'Aymeric Maini.

The RabbeatsDimanche 15 mars, 16 h, Hermione.

Un hommage aux Beatles...

De la musique électronique sous toutesses formes jusqu'à 3 h avec deuxmilitants de la Rave, The Driver VSElectric Rescue, Costello et F.E.M. Maisaussi du mapping / Vjing avec Relief.

Robin McKelleVendredi 6 mars, 21 h, La Citrouille.

L'univers musical de Memphis,l'héritage musical de Nina Simone, OtisRedding ou Isaac Hayes et la belle voixgrave et éraillée de Robin McKelle. Lafolk pop de Constance Amiot enpremière partie. �

Les auteurs à succès de la bibliothèque

Benjamin Lacombe, Hubert Haddad, Jean Jouzel et, à venir, le psychologueDidier Pleux, les écrivains Maylis de Kerangal et Marion Richez, l’auteur debandes dessinées Edmond Baudouin, l’universitaire Nathalie Sonnac, l’his-torien Thomas Bouchet, le rédacteur en chef de la revue «XXI» Patrick deSaint-Exupéry : ce sont les invités d’« Un auteur, un livre » en 2015.

Cette année encore, la bibliothèque André Malraux refusera du monde. Elle est victimede son succès qui est lié à la qualité de la programmation. L’établissement a su « nouerde belles relations avec les maisons d’édition » explique Cécile Thierry, directrice adjointe.Il accueille ceux qui font l’actualité littéraire et les plus grands spécialistes : des scienti-fiques, des essayistes, des chercheurs et autres intellectuels. La bibliothèque donne à« imaginer », certes, mais aussi à «penser, réfléchir et discuter ». Des clés de compré-hension bienvenues dans un monde en mouvement.Le prochain rendez-vous d’« Un auteur, un livre », c’est Didier Pleux le vendredi 13 marsà 18 h 30, exceptionnellement à l’amphithéâtre du lycée Ernest Renan. Ce psychologueclinicien est invité dans le cadre d’une Semaine de la santé mentale consacrée à l’ado-lescence. L’essentiel de ses travaux porte sur le rapport entre l’acceptation de la frus-tration et l’épanouissement humain. Il parlera de ce qu’on appelle les « enfants rois »,

un problème pour lui avant tout « éducatif ».Toujours en mars, la bibliothèque accueille Maylis de Kerangal le vendredi 27 à 18 h 30,autour de son livre « Réparer les vivants » (Gallimard 2014). C’est le roman d’une trans-plantation cardiaque. Il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime,où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le sym-bole de l’amour. En 2014, Maylis de Kerangal a reçu le grand prix de littérature Henri-Gal décerné par l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre.Parallèlement, l’écrivain Hubert Haddad, invité en janvier, achève en février ses ateliersautour de l’écriture d’une nouvelle. Une première !

Pour les enfants aussi« Un auteur, un livre », c’est un rendez-vous parmi d’autres tant la programmation desbibliothèques est riche. Le secteur Jeunesse reçoit ainsi l’auteur illustrateur Gilles Ba-chelet, connu pour son univers décalé peuplé d’animaux. L’humour sera au centre desrencontres et ateliers proposés. « L’humour, c’est important pour avoir du recul », sou-ligne la responsable Cécile Aït Chattou-Briand. Rendez-vous le 21 mars dans les biblio-thèques Malraux et Camus. �

• Retrouvez les bibliothèques sur https://bmsaintbrieuc.wordpress.com

Sylvain Luc & Stefano di Battista, vendredi 27 février à La Passerelle.

B. Lacombe H. Haddad J. Jouzzel D. Pleux M.deKerangal

M. Richez E. Baudouin N. Sonnac T. Bouchet P.deSt-Exupéry

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Culture

Le plein de concerts à la Villa CarmélieLa Villa Carmélie déroule une pro-grammation qui met en avant les ta-lents de ses professeurs et de sesélèves. Ils s’expriment notamment dansles contes musicaux. Le samedi 14 mars à 17h30 et 20h30,deux seront présentés à la chapelle. Trenteélèves des classes de piano interpréteront«Lune» en se succédant sur deux instru-ments, pour jouer à six ou huit mains.Place ensuite à une création d’Hervé Pou-liquen qui a mis en musique « Les musi-ciens de Brême » pour un quintet à vent,un chœur d’enfants et des récitants.Samedi 28 mars à 15 h salle d'orchestre,les jeunes pianistes de 6 à 10 ans jouentà quatre mains « Le piano des couleurs »

Adrien La Marca& Adam LaloumJeudi 19 mars, 20 h 30, La Passerelle.

Révélation des Victoires de la musique,Adrien La Marca participe au renouveaude l'alto. Il joue avec le pianiste AdamLaloum, autre grand talent de la scèneclassique.

High toneVendredi 20 mars, 21 h, La Citrouille.

Un dub urbain qui mélange les universmusicaux pour nous amener à la transe.Marina P en première partie.

Paradise SorourySamedi 21 mars, 21 h,MJC du Plateau.

La rappeuse afghane élève la voixcontre la violence et les abus sexuelsdans son pays. Elle est invitée par laCitrouille et le pôle jeunesse de la MJC.

The lords of AltamontVendredi 27 mars, 21 h, La Citrouille.

De grosses cylindrées, des jolies filles encuir, et le rock pur et dur de mauvaisgarçons américains. Egalement auprogramme : Power solo (rock danois)et la power pop garage du RennaisDelgado Jones.

Hippie Hippie Chic Samedi 28 mars, 21 h, La Citrouille -Gratuit.

Une pop rock festive portée par trois

voix féminines : voici Hippie HippieChic, qui a gagné le Riboul 9 l'an passéet bénéficié de l'accompagnement deLa Citrouille.

Mountain factory quintetVendredi 3 avril, 20 h 30,La Passerelle.

Un jazz bouillonnant, foisonnant etempreint d'une folie salutaire, servi parles deux frères Moutin. Ils se sontentourés de trois acolytes pour formerleur quintet qui a tout de la grossecylindrée.Jazz au bar à 19 h.

Concert sandwichMardi 7 avril, 12 h 15,La Passerelle - Gratuit.

Musique traditionnelle avec SKV.

20 h 30, La Passerelle.

Mariée, mère d'une fille, Emma est enmanque de vivre. Elle fait des dettes, aune aventure, s'invente un boulot.Après sa mort, son époux ruiné trouveles lettres de son amant. Une EmmaBovary des temps modernes. Discussionaprès le spectacle.

Asian Dub FoundationVendredi 10 avril, 19 h, La Citrouille

Un groupe activiste de la scène dub hiphop anglaise depuis 20 ans.

America's StorySamedi 11 avril, 20 h 30,La Passerelle - Gratuit.

L'Orchestre d'harmonie nous conte lesÉtats-Unis à travers des musiques defilms, des mélodies traditionnelles, unclin d’œil au rock’n roll. Première partieassurée par l'orchestre d'harmoniejunior du Conservatoire.

Théâtre«Elle brûle»Mardi 24 et mercredi 25 février,

«Elle Brûle».

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Dominique M

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et «Pouce piano», un spectacle 100 %jeune public : «les enfants s’adressent auxenfants, ce sera très valorisant pour eux»souligne le directeur Aurélien Daumas-Ri-chardson.Le 5 mars à 20 h 30 à la chapelle, lesadultes du Conservatoire formeront unchœur mixte à quatre voix dirigé par Ma-nuelle Cornut.Dimanche 15 mars à 17 h à la chapelle,place à la flûte ! Du piccolo à la flûtebasse, toute la famille sera représentéedans cet orchestre de 30 élèves. Il inter-prétera un programme éclectique conçupar Jean-Mathias Petri, Pierre Delacroix etClaire le Guillard (Conservatoire du Pen-thièvre).

Le samedi 21 mars à 15 h à la chapelle,les percussions nous proposent un voyagemusical au Brésil. Loin des stéréotypes etau-delà de la samba, le professeur PatriceLegeay souhaite faire découvrir la multi-tude de rythmes et danses de ce pays,fruits d'une histoire métissée de la fin du19e siècle à nos jours.

«Vexations» joué 840 fois !Le samedi 21 mars, c’est une véritableperformance qui s’annonce au Musée :pour marquer la fin de l’exposition «Copieconforme», le Conservatoire relève le défide « Vexations » de Satie : un thème mu-sical court qui doit être joué 840 fois !Tous les pianistes sont bienvenus pour cetévénement qui durera toute la journée…au moins ! Conférence le 19 mars à 20 h.Dimanche 29 mars à 16h, les partici-pants du stage départemental de cuivresse produiront au forum de La Passerelle.Le jeudi 9 avril à 20 h 30, très beau ren-dez-vous à La Citrouille : le Conservatoireinvite le quatuor de guitares professionnelAmanecer, avec entre autres musiciens Sé-bastien Lemarchand.Samedi 11 avril à 20 h 30 à la chapelle, laclasse d’art lyrique de Béatrice Cramoix etBéatrice Le Basnier-Spinosi chante sur lethème « voyage de nuit». La mise en es-pace et en lumière mettra en valeur un tra-vail autour de textes, musiques et images.Sans oublier Jazz au bar le 3 avril à La Pas-serelle ; Midi Jam session les 13 et 27mars à 12h 30 à la Villa Carmélie, leconcert sandwich du 7 avril… �

The lords of Altamont.

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Lors de la nuitdes conservatoires,

en janvier.


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Culture«La fin du mondeest pour dimanche»Samedi 14 mars, 20 h 30,La Passerelle.

Pour son nouveau spectacle, FrançoisMorel a réuni des textes qui parlent dutemps qui passe, de l'amour, de la mort.Des portraits de gens ordinaires à l'heuredu bilan, tracés d'une plume ciselée, touten finesse et pleine d'humour.

« Ishow»Jeudi 2 avril, 20 h 30, La Passerelle.

Une expérience déroutante autour del'exposition quotidienne de notre intimitésur les médias sociaux. Sur scène, prisede risque et mise à nu sont les maîtresmots du laboratoire multimédia animépar 15 artistes. Déconseillé aux moins de18 ans. Mix de Julien Tiné à 19 h.

«La place du chien»Jeudi 9 avril, 20 h 30, La Passerelle.

Sylvain, jeune musicien congolais, semet en ménage avec Karine, unecaissière de supermarché qui a unchien. Sylvain estime ce labrador tropchoyé. En Afrique, les chiens nedorment pas dans le lit des humains.

Expositions«Copie conforme ?»Jusqu'au 22 mars au musée.

« La Vénus de Milo », « La Joconde » ouencore « La Source » : au-delà desœuvres, le musée offre un regard surl'histoire de l'art à travers ces copies,jusqu'à la question de la référence dansl'art contemporain. Performancemusicale du Conservatoire le 21 mars.

«Echappées Bulles»Du 20 mars au 18 avril, La Citrouille- Gratuit.

Neuf panneaux retraçant des ateliers debande dessinée organisés cette annéedans trois établissements pénitentiairesbretons.

Danse«Exit / Exist»Jeudi 5 et vendredu 6 mars, 20 h 30,La Passerelle.

Gregory Maqoma est un danseur etchorégraphe engagé, l'un des plustalentueux de la nouvelle génération enAfrique du sud. Il évoque l'histoire deson pays, de sa famille, mêlant théâtre,musique, chant et vidéo à sa création.Un grand moment d'humanité.Geste de Chine et mix de Julien Tinéavant le spectacle.

LittératureLes lundis de CarmélieLundis 2 et 30 mars, Villa Carmélie -

HumourChevallier & LaspalèsVendredi 27 février, 20 h 30,salle Hermione.

Titre de leur nouveau spectacle : « Vousreprendrez bien quelques sketches ».

«Cher Trésor»Samedi 4 avril, 20 h 30, Hermione.

Francis Veber met en scène GérardJugnot dans le rôle d'un chômeur delongue date qui a enfin trouvé lasolution pour devenir quelqu'und'important aux yeux de sonentourage : il va simuler un contrôlefiscal.

«Anthony Kavanaghse chauffe»Samedi 28 mars, 20 h 30, Hermione.

Il sait tout faire : comédie, chant,beatbox, danse, mime, paysagisme,mariage, dressage de chat…

ConférencesSoirées de l'éthiqueVendredis 6 mars et 3 avril, 18h30,bibliothèque André-Malraux -Entrée libre.

Une initiation à la réflexion éthiqueanimée par les philosophes Jean-Charles Sacchi et Rémi Giblat, avec la participation de l'Espacede réflexion éthique. Vendredi 6 mars18 h 30 : « La règle d'or en question :l'approche de Paul Ricœur » avecJohann Michel, philosophe. Vendredi 3avril 18 h 30 : « Précaution etprévention, risque et responsabilité ».

«Orients extrêmes»Les 4 et 18 mars, le 1er avril, 18 h 15,campus Mazier.

Pour cette nouvelle série de courspublics d'histoire, Rennes 2 nousemmène aux Philippines pour une« histoire corsaire » (16e et 17e

siècles) ; dans l'Indochine française oùelle abordera la « pacification » (1883-1920) ; à Shanghai sur le maintien del'ordre et les concessions françaises(1849-1949).

Daniel DobbelsMardi 28 avril, 18 h 30,La Passerelle - Gratuit.

Autour des relations entre la danse et lethéâtre.

Folle Pensée - Entrée libre.

Le 2 mars: rencontre avec Mérédith leDez, auteure vivant à Saint-Brieuc. Elleévoquera « Journal d'une guerre »(poésie) et « Baltique » (roman).Le 30 mars : rencontre avec le poètePaol Keineg. Une soirée sous le signedu jazz avec un élève du Conservatoire,Galaad Moutos.

Un jeudi, un écrivainJeudis 26 février, 19 marset 9 avril, 18 h 30 - Gratuit.

La Maison Louis Guilloux invite troisauteurs :- le 26 février Delphine Panique pour« Orlando », adaptation libre du romande Virginia Woolf en BD (Maison LouisGuilloux). Exposition durant deuxsemaines.- le 19 mars Carole Fives et AmandineDhée pour « Ca nous apprendra ànaître dans le Nord » (Fût Chantant).- le 9 avril, Marine Bachelot à LaPasserelle qui programme sa pièce « Laplace du chien ».

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Zéro à la tolérance zéroLe festival Zéro à la tolérance zéro oeuvre, depuis onze ans, àencourager la solidarité et lutter contre les discriminations. Ren-dez-vous du 16 au 29 mars sur le thème «liberté».L'association Unvsti s’attache à réunir tous les publics, parti-culièrement ceux qui peuvent se trouver isolés pour des raisonssociales, d'âge ou de handicap à travers des animations hiphop. Danses et slam le 24 mars à l’ORB. «Just fun» le 25 marsà 14 h à La Citrouille. Sensibilisation aux handicaps le jeudi 26au lycée Jean Moulin avec le finaliste d’Incroyable Talent Ar-thur Cadre. Finale du Grand Slam National samedi 28 mars aubar Le Cessonnais. �

•Programmation complète sur www.unvsti.com

Franck M

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La fin du monde est pour dimanche, samedi 14 mars à La Passerelle

«Exit/Exist»

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Archive

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FemmesJournée du 8 marsDu 26 février au 26 mars.

EN MAIRIE :- vendredi 6 mars à 14 h, rendez-vous avec lesArchives municipales devant les pinceaux Léonard pourun circuit commenté « Dans les pas des Briochines » ;- le 6 mars à 18 h, salle du conseil municipal, MichelleLe Gren-Brieuc évoque le thème suivant : « 1945-2015 : 70 ans du droit de vote des femmes ». Unerencontre émaillée de témoignages.CONSEIL GÉNÉRAL :- du 7 au 13 mars, plusieurs expositions dans le hallDourven sur le thème des femmes migrantes. Forum-débat samedi 7 à 14 h avec des témoignages .Rassemblement à 17 h place du Général de Gaulle.CIDFF et MMF 22 :- jeudi 26 mars à 18 h, Café de l'égalité « femmesmigrantes : une richesse pour notre territoire ? » au FûtChantant.AMNESTY INTERNATIONAL :- Jeudi 26 mars à 20 h 30 à la maison des associationsdépartementales, conférence de Sibel Agrali, directriced'un centre d'accueil et de soins pour les victimes detorture, avec le témoignage d'une migrante turque.ET AUSSI Les séances « Un jeudi, un écrivain » doublées de casse-croûtes littéraires avec la Maison des femmes, deslectures chez Adaléa...

EnvironnementPrintemps du développement durableDe mars à mai - Ville de Saint-Brieuc.

- Jardins partagés. Des ateliers sont organisés pourapprendre différentes techniques en tout convivialité.Comment aménager cet espace pour accueillir tous lespublics, le 14 mars à 14 h, centre social du Plateau.Comment redémarrer le jardin au printemps, tous lestrucs et astuces pour obtenir de belles récoltes cet été,le 18 avril à 14 h, Villa Rohannec'h. Les techniquesnaturelles le 16 mai à 14 h, jardin Crumble du GEM.

- Compostage. Des ateliers de compostage sontproposés par Saint-Brieuc Agglomération le 27 avril à18 h près de la maison de quartier de Cesson, le 28devant l'espace de proximité Ouest et le 29 placeOctave Brilleaud près du jardin partagé.- Abeilles et frelons. La Ville sensibilise au frelonasiatique le 7 mars à 11 h 30 aux Espaces verts de laVille Jouha. Et elle inaugure le rucher école.

Sur votre agenda

Exposition d’art postal à RosengartPlus de cent personnes ont participéau concours d'art postal proposé parle Club philatélique briochin en vuede son exposition. Joli succès ! Leursœuvres seront exposées du 21 au 29mars au Carré Rosengart.«L'art postal consiste à apposer untimbre sur une enveloppe et à dessi-ner autour, en prolongeant le sujet re-présenté, explique Maurice Vittel,vice-président en charge de l'événement. L'adressedu destinataire doit figurer.» Les thèmes sont libres,les techniques aussi.Des ateliers seront proposés au Carré Rosengart.Peut-être certains visiteurs auront-ils envie de s'ins-pirer du timbre créé pour l'occasion par le Club Phi-latélique. L'association a fait appel à ChristianDieuzet, qui a peint un bateau de pêche de Saint-Brieuc et présentera ses aquarelles. Un bureau deposte fonctionnera pendant l'exposition, pour obli-

- Et aussi... Nettoyage de plage entre le Valais et lagrève de Courses le 18 juin, inauguration de catiches(terriers de reproduction et d'élevage des bébés loutres)début avril, signature d'une charte de désherbagecommunale.

Autour de l'énergieDu jeudi 12 au samedi 14 mars - EDF

Cette manifestation sensibilise aux économies d'énergie.Elle est proposée par EDF dans le cadre de sonprogramme Énergie Bretagne Innovation. Jeudi 12,spectacle à 18 h, petite salle de Robien par la CieZygomatic. Vendredi 13 mars de 10 h à 12 h 30 et 13 h30 à 18 h ; samedi 14 de 9 h à 12 h 30, exposition surles éco-gestes salle des mariages.

Semaine du voyage à véloJeudi 5 mars à 20h, lycée Freyssinet -Dimanche 8 de10h à 17h à l'IUT - Vélo Utile - www.velo-utile.fr

« Osez partir à vélo ! » L'association Vélo Utile entendmettre en avant les avantages de ce moyen dedéplacement pour les voyages, du faible coût au « luxede la lenteur » en passant par les rencontres en chemin.Jeudi 5 mars, après une journée d'animations destinéesaux étudiants à l'IUT, le film « The Suntrip » sera suivid'un débat avec Élise Berthet, qui participe en juin àune sorte de Vendée globe terrestre entre la Savoie et leKazakhstan. Dimanche, forum du voyage à vélo à l'IUT :échanges avec des voyageurs expérimentés, exposition,films et débats. Cette manifestation est organisée avecl'IUT, le lycée Freyssinet et le Bureau des Étudiants.

SantéSoirées de la santéJeudi 9 avril à 18 h, salle du conseil municipal -Entrée libre.

Un médecin infectiologue du centre de vaccinationinternational et de conseil aux voyageurs de l’hôpitalYves-Le Fol indiquera toutes les précautions à prendre.

RetraitésSurprise PartyVendredi 24 avril à partir de 19h30 grande sallede Robien - Inscriptions à l'office des retraitésbriochins, 6 bis rue Mal Foch, 02 96 61 95 61.

L'ORB invite un DJ et concocte une folle soirée desannées 60 au disco. Buffet froid sur place.

SalonSalon de l'habitatLes 7, 8 et 9 mars au parc des Expositions.

Toutes les tendances en matière de décoration,aménagement, construction.

AnimationsFerme en villeSamedi 14 mars de 9 h à 18 h, halles GeorgesBrassens - Jeunes agriculteurs 22 - Gratuit.

Une mini-ferme pourdécouvrir le monde agricole,ses veaux, porcelets,poussins…. Des animationsseront aussi proposées :traite d'une vache, quiz, circuitde tracteur à pédales.Dégustation deproduits bretons.

térer ce timbre et l'envoyer à l'autrebout du pays !L'exposition présentera également une collection«La mer du rivage au grand large», autour de créa-tions d'art postal, de gravures, affiches, cartes pos-tales et autres partitions… �

•Exposition du 21 au 29 mars, carré Rosengart- Club Philatélique Briochin - 06 73 20 81 32.

Dominique M

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Loisirs

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le magazine

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On n’a pas tous les jours 20 ans.Cette seule et bonne raison

a incité la Ville de Saint-Brieucà programmer une série

d’événements sportifspour fêter l’anniversaire

de la salle Steredenn.A vos agendas !

Depuis son inauguration en mars 1995, lasalle Steredenn (étoile en breton) aaccueilli bon nombre de manifestations

sportives et non des moindres : le challengeMarrane réunissant l’élite du hand mondial, legala de boxe France - Lituanie, le championnatd’Europe féminin de basket, les éliminatoires desMondiaux de handball féminin, les champion-nats de France de badminton et de gymnastiqueartistique...En 2015, Steredenn continuera à vibrer, des demi-finales du championnat de France de judo jeunesjusqu’à la finale de la Coupe de France de rink-hockey et au match de hand Rennes - Paris SG !

Steredenn, 20 ans déjà !

Sports

Cyril Frionnet

Cyril Frionnet

Dominique M

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La fête du fitness Vous aimez bouger votre corps au rythme de lamusique, vous voulez vous muscler ou simple-ment vous dépenser en vous amusant, alorsrejoignez la salle Steredenn le 8 mars pour lagrande fête du fitness, également journée de lafemme. Elles sont très nombreuses à s'adonner àces sports. Au programme : fitgym, bodysculpt,

aérobic, zumba… « On danse, on bouge, ontranspire ! » L’invitation est aussi lancée auxhommes qui trouveront du plaisir dans ces acti-vités alliant tous les éléments de la remise enforme : équilibre, regain d’énergie, cardio et pré-paration musculaire. La journée sera animée parles clubs du COB, de La Bretonne et du centreCurie entre autres.• Samedi 7 mars, de 10 h à 17 h. Gratuit.

L’élite du judo sur le tatamiDe la rencontre inoubliable des jeunes du dépar-tement avec le champion olympique DavidDouillet aux championnats de France paréquipes en 2007, le judo a souvent été à l’hon-neur sur les tatamis de la salle Steredenn. Cettefois, c’est l’élite cadets du grand Ouest qui faitl’affiche. Les meilleurs cadets de Poitou-Cha-rente, Bretagne et Normandie se disputeronttitres et qualifications lors de cette demi-finale



Loisirs

Les autres rendez-vous

Saint-Brieuc volleymonte au filetAvec un nouvel entraîneur, Yann Chubilleau, le Saint-Brieuc volley a profondément changé de look. Grâceà l'appui des joueurs cadres restés fidèles au clubbriochin, tels que Cyrille Weick et Vladimir Radovic,Pierre Vivier et Cédric Da Silva, l’ex-pensionnaire re-donne au volley ses lettres de noblesse auprès du pu-blic. Après une saison régulière de toute beauté, lesBriochins sont qualifiés pour les play-offs. A l’issue decette seconde phase, les deux premières équipes ac-cèdent à l’échelon supérieur. Tous à Steredenn le 25avril pour soutenir les volleyeurs briochins !• Samedi 25 avril (20h), phase finale du cham-pionnat de France de volley Elite masculine.

Tapis rouge pour le PSG !Après Brest et Rennes, les handballeurs profession-nels de Cesson-Sévigné disputeront l’un de leursmatchs de championnat à Saint-Brieuc. La raison ?«Nous voulons rendre aux clubs bretons un peu dece qu’ils nous apportent, explique le président Sté-phane Clemenceau. En effet, la plupart des joueursbretons qui évoluent à Cesson ont été formés dansles clubs de la région. C’est donc un juste retour deschoses.» Le public de Steredenn peut se frotter lesmains d’autant que l’adversaire de Cesson n’est autreque le Paris SG et sa pléiade de stars : Abalo, Omeyer,Narcisse et Accambray pour ne citer qu’eux.• Mercredi 20 mai : Cesson Rennes - Paris SG (D1)

Et aussi…Le championnat de France de gymnastique artistique,du 22 au 25 mai ; le championnat de France N2 detwirling bâton les 6 et 7 juin. Et d’autres événementsà venir lors du second semestre.

Les handballeurs pro de Cesson-Rennes etdu Paris SG seront à l’affiche le 20 mai, àSteredenn.

Olivier Tanguy

Ouest France

du championnat de France. 400 compétiteurssont attendus sur les six zones de combat. Ledimanche, un tournoi interdépartementalminimes sera organisé. A ne pas manquer.• Samedi 14 et dimanche 15 mars, toute la journée.Entrée gratuite.

L’Open de tennis révélateur de talentsC'est la troisième année que l'Open de tennisprend ses marques à Steredenn, une des plusbelles salles de Bretagne, sur le parquet installépar la Ville pour l'occasion. Un site qui renforcel'attractivité du tournoi et offre un meilleurconfort au public. Comme l'an dernier, la mani-festation organisée par l'ATG offrira un plateaude qualité avec 32 joueurs classés dans les 250premiers mondiaux. Elle se veut un révélateur dejeunes talents. On y vient pour découvrir lesfuturs grands noms du circuit professionnel. Lesjoueurs sont à la recherche de points au classe-

ment ATP etrêvent tousd'évoluer au

plus haut niveaumondial. A

l'image de Jo-Wil-fried Tsonga, Gilles

Simon ou encore JulienBenneteau qui ont foulé le sol briochin avant deconnaître une grande et belle carrière. Le toutjeune retraité des courts Marc Gicquel lancerales hostilités le 3 avril en fêtant son jubilé.Ce tournoi est un spectacle pour tous. Plus de700 jeunes licenciés du département seront invi-tés gratuitement le mercredi pour la journée desécoles de tennis. Le dimanche 5 avril sera celledu monde associatif (entrée gratuite) et celle dusamedi 11 avril, la journée des dirigeants declubs.• Du 3 au 12 avril. Début des qualifications le samedi4 avril. Tableau final à partir du lundi 6 avril. Débutdes rencontres à 11h. Matches en soirée à 18h et20h. Toutes les infos sur www.opensaintbrieuc.com

Le haut niveau du rink-hockeyDans les Côtes d’Armor, le rink-hockey est roiavec trois clubs évoluant parmi l’élite : DinanQuévert, Ploufragan et le RAC Saint-Brieuc. Avecun début de compétition à leur avantage, lesCostarmoricains peuvent rêver croiser le fer lorsdu Final four de la Coupe de France. Quelque3000 spectateurs sont attendus sur le week-endpour l’événement de la saison.A domicile, le club organisateur du RAC, entraînépar l’ex-international Frédérick Bouyer, ne man-quera pas de supporters dans une salle qui ouvrepour la première fois ses portes à un sportméconnu mais ô combien spectaculaire. Lesjoueurs évoluent habituellement au Sépulcre.�• Samedi 18 et dimanche 19 avril.

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