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COMPARAISON IRM DE STATIQUE ET DEFECOGRAPHIE A Rock, EPoncelet, V Fauth, M Lernout, M Cosson, P Zerbib, JF Quinton Lille - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Comparer l'IRM de statique et la défécographie en parti- culier pour l'étude du compartiment moyen et postérieur dans les cadres des troubles de la statique pelvienne. Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 30 patientes qui ont bénéficié d'une IRM de statique et d'une défécographie par 2 opéra- teurs différents. Résultats: Pas de différence significative dans l'étude des rectocèles antérieures ou des péritonéocèles. L'IRM permet une étude globale du pelvis et du périnée à la différence de la défécographie. En revan- che, l'IRM sous-estime la quantification du prolaspus rectal. Conclusion: L'IRM de statique pelvienne associée à la défécogra- phie permettent une étude optimale du compartiment moyen et pos- térieur dans les troubles de la statique pelvienne. Mots clés: Génito-urinaire, technique d'exploration est remis en question lorsque celle-ci est réalisée pendant le travail. L'objectif de notre étude était d'évaluer en IRM l'effet traumatique du travail sur le plancher pelvien chez des patientes césarisées. Matériels et méthodes: Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique pendant 9 mois sur 30 primipares césarisées dont 10 avant le début du travail et 20 pendant le travail. Chaque patiente a bénéficié d'une IRM pelvienne entre 12 et J4 interprétée par deux radiologues en double aveugle. Résultats: Soixante-dix pour cent des patientes césarisées avant le tra- vail n'ont pas d'anomalie du plancher. Quatre-vingt pour cent des patien- tes césarisées pendant le travail présentent une ou plusieurs anomalies du plancher musculaire pelvien. Le travail modifie de manière significative le signal du muscle pubo-rectal (p < ,05) et l'orientation du muscle iIio-coccygien (p < ,05). L'épaisseur du muscle pubo-rectal et les dimen- sions du hiatus uro-génital ne varient pas de manière sensible. Conclusion: La césarienne pendant le travail expose à 2,7 fois plus de risque d'anomalie du plancher pelvien mais aussi à 3 fois plus de risque de mortalité et morbidité maternelle que la césarienne programmée. Mots clés: Plancher pelvien, grossesse Durée: 7 minutes 11 h 00 Objectifs: Etude prospective monocentrique appréciant l'intérêt de l'utilisation d'un produit de contraste vaginal pour évaluer l'anatomie pelvienne féminine en IRM. Matériels et méthodes: Quarante-sept patientes de 51 ans en moyenne (écart: 21 à 67 ans) ont été explorées toutes indications confondues, par une IRM pelvienne incluant des coupes axiales et sagittales pondérées en T2 sans puis après injection intravaginale de gel d'échographie stérile. Huit régions anatomiques ont été analysées et cotées selon leurs visibilité de 1 à 4 (1 =excellente; 4 =non vu), par 3 radiologues, sans puis après opacification vaginale. L'apport du gel vaginal a été évalué par le calcul de la différence des indices de visibilité pour chacune des zones anatomiques au moyen des tests de Wilcoxon et Khi2. La concordance interobservateur a été aussi évaluée au moyen du test de Kappa. Résultats: La procédure d'injection de gel vaginal durait moins de 3 minutes en moyenne et a été bien tolérée par l'ensemble des patien- tes. Le gel vaginal a permis une amélioration significative de la visi- bilité de tous les points anatomiques (p < ,001) ; cette amélioration variée de 0,5 à 2,5 points en moyenne selon les régions anatomiques. La concordance entre radiologues augmentait significativement après injection de gel passant de 72 % à 92 %. Conclusion: L'injection intravaginale de gel en IRM pelvienne est une technique non invasive, facile et bien tolérée par les patientes. Elle permet une meilleure visibilité de l'ensemble des structures ana- tomiques du pelvis et augmente la concordance interobservateur. Mots clés: Appareil génital féminin, technique d'exploration- Anatomie ANATOMIE DU PELVIS FEMININ EN IRM: INTERET DE L'UTILISATION DE CONTRASTE VAGINAL C Marcotte-Bloch, SNovellas, M Fournol, FBerthier. J Delotte, P Chevallier Nice - France Correspondance: [email protected] qui sont responsables de douleurs intenses, 3: les complications: hématome, infection, rupture. Conclusion: L'IRM, statique et dynamique, permet une analyse morphologique et fonctionnelle des promontofixations et de leurs éventuels dysfonctionnements ou complications. Mots clés: Appareil génital féminin, prothèse Durée: 7 minutes 10 h 40 10 h 50 Durée: 7 minutes 11 h 10 Durée: 7 minutes LA PROMONTOFIXATION CHEZ LA FEMME. INDICATIONS, TECHNIQUES, IMAGERIE ET COMPLICATIONS M Pouquet (1), M Mathonnet (1), K Lacheheub (1), P Bouillet (1), JP Rouanet De Vigne Lavit (2), A Maubon (1) (1) Limoges - France, (2) Montpeilier - France Correspondance. [email protected] Objectifs: Illustration didactique des indications, des techniques et de l'imagerie de la promontofixation. Matériels et méthodes: La promontofixation est une technique chi- rurgicale (par laparotomie ou coelioscopie) de correction des prolap- sus pelviens féminins. Il s'agit de fixer par un matériel prothétique, la vessie ou le fond vaginal ou le col utérin ou l'utérus ou le rectum au promontoire sacré. Les auteurs montreront les différentes voies d'abord, les différents matériels utilisables en fonction des indications cliniques. L'imagerie des promontofixations repose essentiellement sur l'IRM avec balisage rectal, en séquences statiques et dynamiques dans le plan sagittal et le plan frontal. Résultats: Les promontofixations sont visibles en IRM sous forme d'une bande en hyposignal T2, fixée en haut au promontoire. L'ima- gerie permet de détecter: 1 : le fonctionnement normal, avec une mobilité respectée des organes pelviens et une correction des prolap- sus, 2 : les dysfonctionnements et en particulier les excès de tension TERATOMES OVARIENS MONOTISSULAIRES OU SPECIALISES: A PROPOS DE 8 CAS M Viala-Trentini (1), N Mazet (1), FGaribaldi (1), o Allice (1), A Maubon (2), JP Rouanet De Vigne Lavit (1) (1) Montpellier - France, (2) Limoges - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Décrire la sémiologie IRM des tératomes ovariens mono- tissulaires ou spécialisés en corrélation avec les résultats anatomo- pathologiques. Matériels et méthodes: Analyse descriptive rétrospective de 8 cas de tératomes spécialisés prouvés histologiquement, ayant bénéficié d'une étude en IRM 1,5 Tesla, en pondération T2, Tl, TI avec saturation de graisse et après injection de Gadolinium. Résultats: Les tératomes ovariens sont des tumeurs germinales composés de tissus variés, représentant des dérivés d'un ou plusieurs feuillets embryonnaires. Rarement, ils peuvent se spécialiser et contenir des dérivés matures issus d'un des trois feuillets embryon- naires (tissu thyroïdien, digestif, nerveux, respiratoire ou cutané). Cliniquement, les cas analysés ne présentaient pas de syndrome endo- crinien (hyperthyroïdie, syndrome carcinoïde). En IRM, ils étaient unilatéraux. La protubérance de Rokitanski était de petite taille. En dehors des dérivés du tissu cutané, la plupart ne contenait pas de graisse, rendant le diagnostic difficile. Leur contenu riche en mucine, en cas de dérivés digestifs ou en colloïde, en cas de dérivés thyroï- 1229

Teratomes ovariens monotissulaires ou specialises : a propos de 8 cas

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Page 1: Teratomes ovariens monotissulaires ou specialises : a propos de 8 cas

COMPARAISON IRM DE STATIQUE ET DEFECOGRAPHIEA Rock, EPoncelet, V Fauth, M Lernout, M Cosson,PZerbib, JF QuintonLille - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Comparer l'IRM de statique et la défécographie en parti­culier pour l'étude du compartiment moyen et postérieur dans lescadres des troubles de la statique pelvienne.Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 30 patientes qui ontbénéficié d'une IRM de statique et d'une défécographie par 2 opéra­teurs différents.Résultats: Pas de différence significative dans l'étude des rectocèlesantérieures ou des péritonéocèles. L'IRM permet une étude globaledu pelvis et du périnée à la différence de la défécographie. En revan­che, l'IRM sous-estime la quantification du prolaspus rectal.Conclusion: L'IRM de statique pelvienne associée à la défécogra­phie permettent une étude optimale du compartiment moyen et pos­térieur dans les troubles de la statique pelvienne.

Mots clés: Génito-urinaire, technique d'exploration

est remis en question lorsque celle-ci est réalisée pendant le travail.L'objectif de notre étude était d'évaluer en IRM l'effet traumatiquedu travail sur le plancher pelvien chez des patientes césarisées.Matériels et méthodes: Nous avons réalisé une étude prospectivemonocentrique pendant 9 mois sur 30 primipares césarisées dont 10avant le début du travail et 20 pendant le travail. Chaque patiente abénéficié d'une IRM pelvienne entre 12 et J4 interprétée par deuxradiologues en double aveugle.Résultats: Soixante-dix pour cent des patientes césarisées avant le tra­vail n'ont pas d'anomalie du plancher. Quatre-vingt pour cent des patien­tes césarisées pendant le travail présentent une ou plusieurs anomalies duplancher musculaire pelvien. Le travail modifie de manière significativele signal du muscle pubo-rectal (p < ,05) et l'orientation du muscleiIio-coccygien (p < ,05). L'épaisseur du muscle pubo-rectal et les dimen­sions du hiatus uro-génital ne varient pas de manière sensible.Conclusion: La césarienne pendant le travail expose à 2,7 fois plusde risque d'anomalie du plancher pelvien mais aussi à 3 fois plus derisque de mortalité et morbidité maternelle que la césarienneprogrammée.

Mots clés: Plancher pelvien, grossesse

Durée: 7 minutes11 h 00

Objectifs: Etude prospective monocentrique appréciant l'intérêt del'utilisation d'un produit de contraste vaginal pour évaluer l'anatomiepelvienne féminine en IRM.Matériels et méthodes: Quarante-sept patientes de 51 ans enmoyenne (écart: 21 à 67 ans) ont été explorées toutes indicationsconfondues, par une IRM pelvienne incluant des coupes axiales etsagittales pondérées en T2 sans puis après injection intravaginale degel d'échographie stérile. Huit régions anatomiques ont été analyséeset cotées selon leurs visibilité de 1 à 4 (1 =excellente; 4 =non vu),par 3 radiologues, sans puis après opacification vaginale. L'apport dugel vaginal a été évalué par le calcul de la différence des indices devisibilité pour chacune des zones anatomiques au moyen des tests deWilcoxon et Khi2. La concordance interobservateur a été aussiévaluée au moyen du test de Kappa.Résultats: La procédure d'injection de gel vaginal durait moins de3 minutes en moyenne et a été bien tolérée par l'ensemble des patien­tes. Le gel vaginal a permis une amélioration significative de la visi­bilité de tous les points anatomiques (p < ,001) ; cette améliorationvariée de 0,5 à 2,5 points en moyenne selon les régions anatomiques.La concordance entre radiologues augmentait significativement aprèsinjection de gel passant de 72 % à 92 %.Conclusion: L'injection intravaginale de gel en IRM pelvienne estune technique non invasive, facile et bien tolérée par les patientes.Elle permet une meilleure visibilité de l'ensemble des structures ana­tomiques du pelvis et augmente la concordance interobservateur.

Mots clés: Appareil génital féminin, technique d'exploration­Anatomie

ANATOMIE DU PELVIS FEMININ EN IRM:INTERET DE L'UTILISATION DE CONTRASTE VAGINALC Marcotte-Bloch, SNovellas, M Fournol, FBerthier.J Delotte, P ChevallierNice - FranceCorrespondance: [email protected]

qui sont responsables de douleurs intenses, 3: les complications:hématome, infection, rupture.Conclusion: L'IRM, statique et dynamique, permet une analysemorphologique et fonctionnelle des promontofixations et de leurséventuels dysfonctionnements ou complications.

Mots clés: Appareil génital féminin, prothèse

Durée: 7 minutes10 h 40

10 h 50 Durée: 7 minutes11 h 10 Durée: 7 minutes

LA PROMONTOFIXATION CHEZ LA FEMME.INDICATIONS, TECHNIQUES, IMAGERIEET COMPLICATIONSM Pouquet (1), M Mathonnet (1), K Lacheheub (1),P Bouillet (1), JP Rouanet De Vigne Lavit (2), A Maubon (1)(1) Limoges - France, (2) Montpeilier - FranceCorrespondance. [email protected]

Objectifs: Illustration didactique des indications, des techniques etde l'imagerie de la promontofixation.Matériels et méthodes: La promontofixation est une technique chi­rurgicale (par laparotomie ou cœlioscopie) de correction des prolap­sus pelviens féminins. Il s'agit de fixer par un matériel prothétique,la vessie ou le fond vaginal ou le col utérin ou l'utérus ou le rectumau promontoire sacré. Les auteurs montreront les différentes voiesd'abord, les différents matériels utilisables en fonction des indicationscliniques. L'imagerie des promontofixations repose essentiellementsur l'IRM avec balisage rectal, en séquences statiques et dynamiquesdans le plan sagittal et le plan frontal.Résultats: Les promontofixations sont visibles en IRM sous formed'une bande en hyposignal T2, fixée en haut au promontoire. L'ima­gerie permet de détecter: 1 : le fonctionnement normal, avec unemobilité respectée des organes pelviens et une correction des prolap­sus, 2 : les dysfonctionnements et en particulier les excès de tension

TERATOMES OVARIENS MONOTISSULAIRESOU SPECIALISES: A PROPOS DE 8 CASM Viala-Trentini (1), N Mazet (1), FGaribaldi (1),o Allice (1), A Maubon (2), JP Rouanet De Vigne Lavit (1)(1) Montpellier - France, (2) Limoges - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Décrire la sémiologie IRM des tératomes ovariens mono­tissulaires ou spécialisés en corrélation avec les résultats anatomo­pathologiques.Matériels et méthodes: Analyse descriptive rétrospective de 8 casde tératomes spécialisés prouvés histologiquement, ayant bénéficiéd'une étude en IRM 1,5 Tesla, en pondération T2, Tl, TI avecsaturation de graisse et après injection de Gadolinium.Résultats: Les tératomes ovariens sont des tumeurs germinalescomposés de tissus variés, représentant des dérivés d'un ou plusieursfeuillets embryonnaires. Rarement, ils peuvent se spécialiser etcontenir des dérivés matures issus d'un des trois feuillets embryon­naires (tissu thyroïdien, digestif, nerveux, respiratoire ou cutané).Cliniquement, les cas analysés ne présentaient pas de syndrome endo­crinien (hyperthyroïdie, syndrome carcinoïde). En IRM, ils étaientunilatéraux. La protubérance de Rokitanski était de petite taille. Endehors des dérivés du tissu cutané, la plupart ne contenait pas degraisse, rendant le diagnostic difficile. Leur contenu riche en mucine,en cas de dérivés digestifs ou en colloïde, en cas de dérivés thyroï-

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diens. était caractérisé par un hypersignal T2 pondéré marqué. Dans2 cas, ces tératomes ne contenaient que de la graisse.Conclusion: Les tératomes ovariens monotissulaires ou spécialiséssont des tumeurs rares. En IRM, l'analyse de la taille de la protubé­rance de Rokitanski et du signal du contenu en pondération T2 peutpermettre une approche histologique.

Mots clés: Ovaires, tumeur

IRM DES MASSES ANNEXIELLES CHEZ DES FEMMESAVEC ANTECEDENTS DE CANCER DU SEIN :CORRELATION ANATOMO-PATHOLOGIQUESArtemisia (1), J Chopier (1), A Cortez (1), EDaraï (1),1 Thomassin-Naggara (1), P Schnyder (2), SUzan (1),C Marsault (1), M Bazot (1)(1) Paris - France, (2) Lausanne - SuisseCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Corréler les données IRM et histologiques de patientesayant un antécédent de cancer du sein et secondairement exploréespour masses annexielles en IRM.Matériels et méthodes: Une recherche sur base de données a iden­tifié 41 patientes avec cancer du sein traité puis opérées pour masseannexielle. Critères morphologiques et vasculaires furent revusrétrospectivement (bilatéralité, taille, type tumoral, portion tissulaire,ascite et prise de contraste). Une analyse statistique fut effectuée.Résultats: En histologie, des masses bénignes et malignes étaientprésentes chez 20 (48,8 %) et 21 (51,2 %) patientes (Il primitives etla métastases). En IRM, la taille moyenne (± SD) des tumeurs béni­gnes et malignes étaient de 55 mm ± 39 and 63,7 mm ± 32,5. Deslésions bilatérales étaient présentes chez 3/20 lésions bénignes et14/21 malignes (p < ,0013). Une prédominance solide était notée chez4120 tumeurs bénignes et 13121 tumeurs malignes (p < 0,0001). Laprésence de végétations était spécifique de tumeurs primitives épithé­liales, particulièrement malignes. Une ascite était associée à4 tumeurs bénignes et la tumeurs malignes.Conclusion: Chez des patientes avec antécédent de cancer du sein,la présence de lésions annexielles bilatérales à prédominance solidesuggèrent la malignité. La présence de végétations suggère une ori­gine ovarienne primitive.

Mots clés: Ovaires, tumeur

Durée: 7 minutes

Durée: 7 minutes

11 h 40

RESULTATS PRELIMINAIRES DE LA PREMIEREEXPERIENCE DE TRAITEMENT DES FIBROMES UTERINSPAR ULTRASONS FOCALISESFTranquart, A Bleuzen, H Marret, JP Cottier, D Herbreteau,M Laffon, G BodyTours - FranceCorrespondance: tranquart@med,univ-tours,fr

11 h 50

Objectifs: Evaluer l'apport des séquences de diffusion à la caracté­risation ganglionnaire au cours du bilan pré-opératoire des cancers ducol de l'utérus et à la caractérisation tumorale.Matériels et méthodes: Etude prospective sur 25 patientes ayant uncancer du col de l'utérus prouvé (13 patientes = 39 ganglions avecchirurgie d'emblée) et sur 10 cas témoins. L'IRM a été réalisée à3 Tesla avec des séquences de diffusion DWLBS (SE EPI single shotSPAIR). Les résultats de l'IRM sont corrélés à l'anatomo-pathologie.La sensibilité et la spécificité de la diffusion pour l'envahissementganglionnaire et la caractérisation lésionnelle cervicale sont calculéespour deux valeurs de b et l'analyse statistique réalisée avec des testsnon paramétriques (Kruskal-Wallis et Mann-Whitney).Résultats: La sensibilité et la spécificité de l'IRM de diffusion pourla détection des métastases ganglionnaires est de 100 %. Il existe unedifférence significative (p < 0,0001) de la valeur d'intensité de signalentre ganglions sains et ganglions pathologiques et, pour un b à 1000,entre col sain et col tumoral macro-invasif mais aucune entre col sain!tumeur micro-invasive.Conclusion: Ces résultats préliminaires montrent que la séquence dediffusion apparaît intéressante pour la caractérisation des ganglionspelviens dans un contexte de néoplasie cervicale et pour la différen­ciation col sain/col tumoral.

Mots clés: Utérus ~ Cancer, technique d'exploration

IRM DE DIFFUSION DANS LE BILAN PRE-OPERATOIREDES CANCERS DU COL DE L'UTERUSA Coupteau, C HoeffeL 0 Graesslin, LJob,V Ladam-Marcus, C MarcusReims - FranceCorrespondance: aiexandra,[email protected]

Durée: 7 minutes11 h 20

IRM ET MALFORMATIONS GYNECOLOGIQUES:A PROPOS DE 30 VAGINS CHEZ 15 FEMMESN Mazet (1), M Viala-Trentini (1), P Barrier (2), 0 Allice (1),SGerenton (3), A Maubon (4),JP Rouanet De Vigne Lavit (1)(1) Montpellier - France, (2) Toulouse - France,(3) Valence - France, (4) Limoges - FranceCorrespondance: jp,rouanet@languedoc-mutualite,fr

Objectifs: Décrire l'aspect IRM des vagins doubles Proposer uneclassification basée sur le développement embryologique du vagin.Revoir les indications IRM des malformations gynécologiques. Opti­miser la technique d'exploration en IRM.Matériels et méthodes: Analyse rétrospective de 15 cas de vaginsdoubles explorés par IRM de 1,5T et balisage vaginal quand cela aété possible.Résultats: La symptomatologie habituelle étaient des dysménor­rhées, des dyspareunies voire une infertilIté. Dans la plupart des cas,ces anomalies vaginales rentraient dans le cadre des malformationsdes canaux de Müller (utérus bicorne, didelphe ou cloisonné) respon­sables du développement des deux tiers supérieurs du vagin. Plusrarement, il s'agissait d'une anomalie du tiers inférieur dérivant descanaux de Wollf et du sinus urogénital.Conclusion: L'IRM est l'examen de choix pour explorer une mal­formation gynécologique avec vagin double et son analyse est amé­liorée par le balisage vaginal.

Mots clés: Appareil génital féminin, malformation

11 h 30 Durée: 7 minutes Objectifs: Préciser les résultats initiaux de la prise en charge théra­peutique des fibromes utérins symptomatiques par ultrasons focalisés.Matériels et méthodes: Trente patientes porteuses d'au maximum3 fibromes utérins ont bénéficié d'un traitement par ultrasons focali­sés de fibrome utérin en une session. Ont été appréciées la réponseclinique immédiate, la réponse clinique à 3 et 6 mois (par question­naire de qualité de vie) ainsi que la réponse objective en imagerie à6 mois par IRM et échographie de contraste.Résultats: Aucune complication n'a été notée chez ces patientes. Al'issue du traitement, le degré de non vascularisation du fibrome res­tait inférieur à 50 % dans 3 cas et atteignait 85 % dans 5 cas. Danstous les cas sauf l, le traitement antalgique était nul ou limité à uneprise de paracétamol au cours des 24 heures suivantes, une seulepatiente nécessitant une injection de morphine. A trois mois, il étaitrapporté une amélioration significative de la symptomatologie cheztoutes les patientes sauf 3 (une hystérectomie et une embolisation).A 6 mois, l'amélioration restait stable avec une diminution de volumemoyenne de 25 %.Conclusion: Le traitement des fibromes utérins par ultrasons focali­sés apparaît une technique fiable et sans risque n'imposant qu'un arrêtd'activité de deux jours.

Mots clés: Utérus, tumeur bénigne

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