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Fiche méthode TermS PARTIE B L'analyse génétique : conseils et méthode Quelques conseils concernant la notation: Préciser les symboles utilisés représentant les gènes ( s’ils ne sont pas imposés dans l’exercice ). L’allèle non muté responsable du phénotype sauvage ( normal) est désigné par une majuscule ou par une minuscule et l’ajout du signe +en exposant, lettre en rapport avec le phénotype. Le génotype est écrit entre parenthèse. Le phénotype entre crochets. Pour une cellule diploïde , les deux allèles sont séparés par deux traits de fraction symbolisant deux chromosomes homologues. I. Organismes haploïdes (exemple de Sordaria) → 1 gène, 2 Allèles : mono hybridisme (souche pure) P1 * P2 (souche pure) F1 F1 Type A Type B Génotype Phénotype Proportio ns II. Organismes diploïdes (exemple de la drosophile) Retrouvez en justifiant la dominance ou la codominance allélique pour chaque gène. Identifiez un test cross (croisement test) . Lors d’un croisement, les individus ( F1) obtenus peuvent être homozygotes ou hétérozygotes il suffit de les croiser en génération suivante ( F2 ) avec un individu présentant le phénotype récessif pour connaître leur génotype. Identifiez un croisement F1X F1 1. Mono hybridisme: un seul gène, 2 allèles → 1er croisement (souche pure [D]) P1 * P2 (souche pure [r]) F1 100% [D]

Term S Partie B Fiche méthode analyse génétique

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Page 1: Term S Partie B Fiche méthode analyse génétique

Fiche méthode TermS PARTIE B

L'analyse génétique : conseils et méthode

Quelques conseils concernant la notation: Préciser les symboles utilisés représentant les gènes ( s’ils ne sont pas imposés dans l’exercice ).

L’allèle non muté responsable du phénotype sauvage ( normal) est désigné par une majuscule ou par une minuscule et l’ajout du signe +en exposant, lettre en rapport avec le phénotype.

Le génotype est écrit entre parenthèse. Le phénotype entre crochets.

Pour une cellule diploïde , les deux allèles sont séparés par deux traits de fraction symbolisant deux chromosomes homologues.

I. Organismes haploïdes (exemple de Sordaria) → 1 gène, 2 Allèles : mono hybridisme

(souche pure) P1 * P2 (souche pure)

F1

F1 Type A Type B

Génotype

Phénotype

Proportions

II. Organismes diploïdes (exemple de la drosophile) Retrouvez en justifiant la dominance ou la codominance allélique pour chaque gène.

Identifiez un test cross (croisement test) . Lors d’un croisement, les individus ( F1) obtenus peuvent être homozygotes ou hétérozygotes il suffit de les croiser en génération suivante ( F2 ) avec un individu présentant le phénotype récessif pour connaître leur génotype.

Identifiez un croisement F1X F1

1. Mono hybridisme: un seul gène, 2 allèles→ 1er croisement

(souche pure [D]) P1 * P2 (souche pure [r])

F1 100% [D]

→ 2ème croisement : test cross

F1 * P2 [r]

F2

Page 2: Term S Partie B Fiche méthode analyse génétique

F2 Croisement test Croisement F1 * F1

Génotype

Phénotype [D] [r] [D] [r]

Proportions ½ ½ 3/4 1/4

Si on obtient des résultats autres que ceux-ci, alors il existe deux gènes en jeux pour le caractère étudié.

2. Dihybridisme, gènes liés

F2 Croisement test

Génotype

Phénotype

Proportions Phénotypes parentaux avec une fréquence supérieure à la fréquence des phénotypes recombinés.

Les gènes sont liés, alors la recombinaison des allèles est due au brassage intrachromosomique (prophase1 de méiose).

3. Dihybridisme, gènes indépendants

F2 Croisement test Croisement F1 * F1

Génotype

Phénotype

Proportions 1/4 1/4 1/4 1/4 9/16 3/16 3/16 1/16

Les gènes sont indépendants, alors la recombinaison des allèles est due au brassage inter-chromosomique (anaphase1 de méiose).