the Lastapelyrics

et on y resteRelativisons mais pas au point d’se prendre des douillesAimer c’est grandir en sa-chant qu’on devra encaisser des deuilsAmes sensibles s’abstenir, j’prefère voter blancCa revient au même, sauf que tu crois qu’tu pourras peser dedans

On fait notre vie sur un fil mais si à l’arrache…Ce que la paix ne m’a pas encore pris j’le file à la rageUn peu entre deux eaux mais toujours dans la bonneJ’donnerai tout sur ce titre même s’il finit pas dans l’albumCa changera pas la donne, ça apaisera nos hématomesPersonne nous déteste à rai-son, j’espère que personne

ne m’aime à tortLe bonheur c’est juste ma ptite camisoleBienvenus dans le monde de la musique, celui ou beau-coup de gars m’isolent

J’fais pas partie du vôtre, j’fais pas partie du mienCelui ou je n’veux pas perdre pied comme une bonne par-tie d’humainsDes Kms de route sombre pour un seul lampadaireOn ose quand même se demander « mais d’ou vient la lumière »

J’ai plus envie de me poser trop de questionsDans mes actions y’a plus de réflexes que de réflexionsFace au capital on capitule pour une liberté carcéraleKiffe les moments d’insou-

ciance car c’est rare

On s’en accommode, on en accumule, on garde l’espoir de taillerD’après la rumeur j’ai pris l’habitude, j’suis noircisseur de cahiersGarde tes « t’as changé », t’en auras besoin si je clippe au volant d’un cayenneOn a grandit « Por la calle », en stress loin des paillettes

On est la vie, ses choix, ses certitudes et ses duelsUn immense chantier, ses ruines, ses briques et ses truellesT’as des oreilles, merci d’pas m’avoir jugé sur l’allureCache ta verte dans de l’alu, on s’donne rendez-vous sur la lune

samba tristeRefrain : La France une samba triste, une basse sans batterieQuand je la vois je suis fier de grandir sans patrieJ’ai l’air con comme un irish qui rate la Saint PatrickMa musique, t’aimes ou t’aimes pas, elle n’est pas « sympathique »

Ceux qui te laissent pas vivre te diront « Rest in Peace »Ca me fait même plus rire ça me rend même plus tristeOn doit être solidaires et voter pour vos préceptesMais vous ressemblez tous à tout ceux qui vous précè-dent.On est pas les seuls à être des marionnettes, et MarianneSe rapproche plus de Marine que de MariamLa démocratie s’est fait une raisonOn s’organise, on se crée

des réseaux.On chante la Marseillaise que si y’a World cupPlus les médias nous endor-ment plus on criera « Wake up »Je ne crois plus en ma patrie c’est pas drôleL’humanitaire ne s’envoie que sur Pétrole.

Coïncidence ou hasard ?L’hexagone part en croisade

Souvent les vainqueurs écri-vent l’histoireNon pas qu’on soit mauvais perdantsY’a ceux qui l’écrivent et ceux qui la fontCeux qui engendrent la mi-sère et ceux qui l’affrontent.De l’encre noir sur un dra-peau blancOn est pas le cheveu sur la soupe mais le catogan.Et si les petits mettent des baffes aux grands

C’est qu’on leur sort le carton rouge après la carte blanche.

refrain

Elle fait la libertaire mais reste si liberticideElle veut juste nous faire taire mais pas qu’on parte d’ici.Elle dénonce des bordels auxquels elle participeOn est surpris au point de penser qu’il y’a souvent dix maîtres par disciple.

On est pas les seuls moutons qui choisissent le bergerPas les seuls qui collaborent, réseau social R.GY’avait peut être mieux à faire, la France je l’aimais bien cette conneMais elle préfère ceux qui parlent sans jamais regarder ceux qui s’y cognent.Je dirais pas qu’elle m’a

trahi, elle fait même plus de promesseElle ne sème plus rien me demande pas si elle ramasseSur 65 Millions y’a peut être 100 mecs qui t’ont pilléeMa pauvre t’attend encore qu’ils redistribuent tes billets.

refrain

On a toujours eut bon dosCelui du mouton, de la haine à l’extase200 chaînes pour ecstasyQuelques stars…et le reste c’est des statsJe m’en fout de ton drapeauJe n’ai qu’un seul père, j’suis pas l’enfant de la patrieLes mauvais délires on les chasseMais bordel, y’a toujours un con qui les rapatrie

j’allais pas lâcherFallait que je lâche un 16,J’allais pas attendre que notre page ait plus de visites que la tombe de Morrison au Père LachaiseTu sais j’allais pas lâcherMais j’irais pas taper à la porte de Skyrock pour m’en-tendre dire « Frère fallait pas lécher »

J’suis MC passionnel, pul-sionnel, rationnelSi un ange passe, sers lui la pince lui arrache pas son aileJ’apprends de mes limites et des conneries que je n’compte plusSans jeter la première, j’essaierais de me faire une seconde plume

Fallait que je décrive ces peinesQue je transforme mes crises en thèmes, tant mieux si t’aimes

Si t’aimes pas ça ne met même pas la haineJ’allais pas lâcher ma team, mais leurs sonner les matinesCeux qui m’appellent Lasta, car c’est Lasta pour les intimes

Un son qui t’étonnes, un ton qui détonneTellement de lyrics à trier, j’fais des trilogies en deux tomesJ’ai juste flanché, j’allais pas lâcherMises en danger, rêves étranges…cœur étranger accroche toi si tu veux me changer

Refrain : Tu m’as vu battre de l’aile mais j’allais pas lâcher Tu m’as vu toucher le ciel, t’as voulu me kalasherSi pour que tu montes il faut

que j’descende, tu vas res-ter en basCa s’agite, don’t panic on reste calme quand tout s’emballe

Tire pas la corde sensible je navigue sur la corde raideMa liberté à une sale gueule avec un corps de rêveJ’y pense encore, je rêve. J’me réveille et j’en crèveDes bonnes raisons j’en trouve, la vie est belle ça j’te l’accorderais

C’est parce que le savoir est une arme, que l’école m’a braquéL’espoir est une flamme, nos âmes s’enfument pour ne pas craquerT’inquiète pas Mama j’allais pas lâcherVivre en faisant les choses à moitié comme un tiseur de panaché

même quand on arrive et qu’on arrache tout ça reste pacifiqueC’est pas parce qu’on t’emmerde que nos actions ne sont pas civiquesDites aux banlieusards de manifester avec un bonnet rougeLibère 2,3 otages pour détourner le commérage

Les politiques m’ont mordu l’oreille comme HolyfieldOk c’est des trompettes, mais sûrement pas celle de Boney FieldsJ’sais pas si en vieillissant l’être humain se bonifieMais bon plus le temps passe, plus je trouve qu’il n’y a qu’une jolie fille.

refrain

déjà has beenOn connaît mieux le périph’que la tour EiffelJ’crois que le tour est faitEnvie de quitter PanameElle m’a tout fait, j’lui ai tout refait

Marianne la grande biatchQu’elle se barre et qu’elle emporte avec elle ses belles paroles et ses habillagesDe sa politique tout les gros-sistes se doigtent, quand faut voter j’me tâteJ’suis même plus un gau-chiste y’a que des gau-chistes de droite

On est d’plus en plus à y croire de moins en moinsOn s’est pas gouré sur la fin, juste sur les moyensLe jour ou tweeter deviendra ta banqueT’auras un air de déjà vu

genre se faire gratter du shit par la BAC

Et que vogue ma barque, toujours les mêmes à la barreJ’crois pas que les terro-ristes se reconnaissent à la barbeAlors comme ça j’suis trop relax pour être honnête ?Trop Old School j’le recon-nais, j’prefère « Temps Mort » à « Double Poney »

Au crépuscule de ma plus belle annéeJ’espère bien flatter ton écoute et me rapprocher de la méditerranéeAyenalem l’équipe, j’ai la dalle d’un taulardEnvie d’mâcher le rap comme Oligar et d’voir vos têtes sur des dollars

Que Morano mette la burqa, c’est la seule qui la mériteReporters sans frontières devient ptit faf à la mairieElle fait marrer la France, elle manifeste contre la libertéElle n’atteindra jamais sa puberté

Dans le game j’suis un peu l’esprit CoubertinJ’regarde toujours l’inten-tion plus que le nombre de coups portés

This is the Last tape, peut être la first en faitDommage qu’il y’ait qu’une World Cup qui puisse mettre la France en fêteAyena crymogène, je sais pas si ça parle aux jeunesEt merde, j’suis déjà has been comme Dailymotion

l’incorrigibleLe truc est funky, encore une fois la prod’ à des airs de front kickSouvent l’Homme est un con rigide, à la fois éducable et incorrigibleD’ailleurs j’suis comme tout le monde, mon sang froid se réchauffe surtout quand l’ton monteJ’aimerais qu’les détrac-teurs ferment leur gueule mais j’aime tant que la raison pèse le poids d’l’orgueil

Guérit-on du passé ? Voyage t-on sur place ?Penchons nous assez, sur ce que l’autocensure casse ?Souvent on s’ment quand on reste honnête, un peu comme quand on parle en buvant bière au mètreOn est tous maîtres, on ne corrige que les erreurs des autres, on ne range que leur désordre

Puis on se dit ça suffitOn s’prend en main mais toujours les oreilles qui sifflent..On se justifie, mais que notre fort extérieur qui s’en pacifieSi j’vais pas si vite c’est qu’j recule pas, je cours plus après quand le bus passeJ suis un muet au texte lo-quace, un titulaire à l’occaz

Tu lis en moi comme un livre ouvert, quand je remplis des

pages blanchesMes lyrics me connaissent mieux que moi…disent les psys du dimancheJ’suis l’incorrigible je chan-terais même mes ratures et toi……tu me crois au régime, tu prévois même mes retards

J’aime bien l’aller mais pré-fère souvent le retour, et constater que la roue tourneSi la route est belle, fais des détours, j’sais pas si le silence est d’or mais mon silence est detèrC’est la dernière ligne droite, après, y’aura encore des virages. Si c’était qu’un mirageIl était violent, stop sec, accordez les violons qu’on ponde un classique

Refrain : On lit toujours mieux dans le cœur du voisin, doté de conseils à foisonQuand il s’agit d’ma pomme je suis modulable mais incor-rigibleJ’ai beau chercher l’origine, « c’est pas moi, promis, j’vais le faire »C’est pas ma faute en fait mais l’enfer…c’est qu’j’suis comme les autres

Tu te mets la tête dans les nuages, mais tu restes cloué au sol

A en oublier ton âge et ce pourquoi t’as dépensé ces sommesOn cherche tous à prolonger son adolescence…chiffon, bouteille, essenceLa scène c’est…un gros coup d’pompe aux rêves déchus, aux rêves à venir, à ce qui m’a déçu

Je sais c’est vague…allez surf et shut upLes promesses souvent j’en douteSi t’aimes pas j’irais chanter chez d’autresJ’ai la haine comme à Chan-teloup

La vie c’est « pull up, come again », en bien ou en malPour ça que j’rap comme un gun, c’est froid, c’est lourd, ça tue, c’est sale

refrain

Pardonne mes phases d’ego-trip, j’le pensais même pas en faitJ’peux pas lutter, j’carbure pas à l’amphet…t’imagines pas l’enferT’imagines pas l’enfer-mement, même quand tu prends ta liberté pour celle des autresTout ce désordre, on l’a pas vécu, on reste incorrigibles, insensibles à l’écho

On ne voit que les erreurs du voisin, ça tombe bien c’est des siennes qu’on apprendPutain d’animal social, même à 1000 bornes du val d’Oise j’en garderais l’accentJ’comprends pas l’Homme donc j’me comprends pas des massesEst ce qu’il y’a vraiment un jour ou tombent les masques ? Ou les moutons se démarquent ?Ou les alliés débarquent ?

Guérit-on du passé ? Voyage t-on sur place ?Penchons nous assez, sur ce que l’autocensure casse ?Souvent on s’ment quand on reste honnête, un peu comme quand on parle en buvant bière au mètreOn est tous maîtres, on ne corrige que les erreurs des autres, on ne range que leur désordre

On lit toujours mieux dans le cœur du voisin, doté de conseils à foisonQuand il s’agit d’ma pomme je suis modulable mais incor-rigibleJ’ai beau chercher l’origine, « c’est pas moi, promis, j’vais le faire »C’est pas ma faute en fait mais l’enfer…c’est qu’j’suis comme les autres

beat K7Tant que le son coule, ma tête tourne Laisse le son coulerLa terre peut s’arrêter de tournerTant que le son coule

Ptite averse entre deux sunny days, j’démarre le running gameCa me rend comme égoïste d’origine solidaireCollectif et solitaire, l’un n’empêche pas l’autreLe rap c’est mes « beaux-arts », j’ai les beaux actesToi tu nous laisses sur ces belles paroles

On va manger la prod’, ça va changer l’approche, tu m’as tendu des perchesOn a pris de l’avance car le temps se dépêchePas de demi-mesure, que

des lyricales balles qu’on débiteNos vies on rime dessus, technique de flow vif qu’on déballeLa richesse de nos cœurs, de l’amnésie aux yeux du mondeJ’en ai écrit un texte sans préciser que souvent les mots me manquentEpris d’amour des notes, Maya May sample classiqueBasique, tutoie l’histoire comme le coup de tête de Basile

Le rap Game est comme son nom l’indique, pas de paniqueLa plupart des Mc’s font moins de garde à vue qu’ BalkanyJe cherche le nouveau gim-mick, mais des textes j’an ai

10 000Quand j’fais le mec nostal-gique, j’vire plus ringard qu’Eddy Mitch’

Eh Mighty Maya, quoi de neuf sur ce beat K7 ?Avoue c’est pour les anciens pas pour les ptites gazellesOn fait le bruit de dix momes, mais on écrit sans dicoJ’échangerais bien mes diplômes, contre le buzz à Diplo

fallait nous voirRefrain : Que ceux qui disent qu’le rap n’est pas d’la musique essaient de rapperFallait nous voir avant d’parlerJ’entends que c’est ni de l’art ni de la littératureFallait voir les combats qu’il y’a sous nos ratures

J’t’écris ces quelques lignes, comme une bouteille à la merJ’t’envoi ces quelques signes comme un appel à l’amourSourire à la vie, en gros c’est dire « merde » à la mortOn arrêtera le temps, on changera le ton des cla-meurs amères

Larguons les amarres, le-vons l’encre, je la fais coulerOn sera cool et calmes, d’amour, d’eau fraîche on va se saouler

Ces cons nous connaissent pas mais prennent le temps d’nous théoriserComprennent que l’homme docile souvent c’est l’homme terrorisé

Fallait nous voir aux anti-podes de la modeAux frontières de l’amour, autant d’humeurs que d’humourRaccourcis et détours, des raisons et des torts, des croyants, des menteursDes ennemis, des mentors…merde on est tout ça…

On connaît bien la crise cette conne intemporelleC’est pas la nôtre c’est celle des banques mais ils nous changent en catins pour ellesAlors c’est quoi l’histoire ? Est ce qu’on l’apprend ou est ce qu’on l’écrit nous

mêmes ?On laisse tous une trace et des larmes dans les yeux de nos mères.

refrain

A la sueur de nos mains les cravates se remplissent les pochesOn se torcherait bien avec leurs billets mauves en pis-sant sur leurs porschesMais bon on reste calmes, fallait nous voir gueuler en silenceDur de fermer les yeux quand la rétine est pleine de ciment

Il était temps que nos esprits s’évadent, que nos regards s’évitentQu’on se casse et vite, ne gratte pas mes poches, c’est videY’a de la pluie sur mes vitres,

Banlieue Nord, d’la poussière sur mes titresOn change le plomb en or, et le dingue en normeApprend de l’autre sans reproduire, j’me construis sans être produitT’as pas su nous écouter, Fallait nous voirSi tu penses que notre amour va trop vite, c’est de mon âme sœur dont tu parlesSurveille tes mots, tu vas me toucher, évite…

Avant d’habiller la plume de son linceulSi ça doit être le dernier, qu’il n’en reste pas qu’un seulTestament rapologique, pourtant j’suis même pas néJ’regarde plus derrière moi si je cherche à voir les belles années

citron sel tequilaAutant de Khalis que de certitudes, Autant dire que c’est le doute et la dèche qui tuentGesticule, derrière le mic jusqu’à l’épuisement, et puis j’mensSi je prétends avoir toujours ce moral en ciment

J’suis décimé par déceptions comme toi et luiOn l’a élu…toute façon c’était lui ou Nico BruniSi y’a un trône du rap j’leur laisse tous ce boulotJ’ai pas charbonné pour être couronné par Laurent Bouneau

Rembobine ou met « re-peat » c’est la mêmeAyena c’est World hip-hop c’est cela mêmeC’est pas de l’égotrip mais de la franche camaraderie

Admettre mes erreurs en face ça la France me l’a pas appris

Un passé lourd comme le poids de nos vicesC’est clair la nicotine prend trop de place dans nos viesCe temps presse, ce temps passe ouh là làTrop de stress’ me rends plus rare qu’un but de Tou-lalanJ’ai pas tout lâché pour peaufiner mes leads et mes backsHélas intermittent de l’inter-mittence du spectacleLe sac de regrets lourds fait si mal à viderJ’me replonge dans chaque erreur sur « Mala Vida »

J’balance des rimes amères, j’sais même pas c’qui m’amène

J’suis triste par amour même si souvent je ris my menSentir la lose n’empêche pas de viser la victoireJ’me bats contre un dicton et un passé contradictoire

On cherche des images figées, mais elles défilent en balleDu coup on change de sujet et on se défie en basAppelle moi le misanthrope, à mesure que l’âge avanceJ’ai l’impression de reculer mais je te jure que là j’avance

C’est L.A.S.T.A, oui j’em-peste le liveOk j’suis sec mais ne crois pas qu’celui qui me teste est lâcheJe manifeste et lâche, par-tage des rimes au kilo

Si le son te kill appelle moi « Citron-sel-tequila »

Ayena All Stars, en concert près d’chez toiComme tout croyant dans ce monde j’ai l’impression de vivre près de SheitanLève ta main ou ton poing, selon le feelingLe bonheur c’est un « pull up », ça revient quand tu crois que c’est fini

sans rancuneJ’dirais pas qu’on est au dessus de çaOn est juste passés à autre choseLes prises de tête, les autres trucs salesM’ont fait écrire à haute doseCe qui ne tue pas rend plus fort et je suis même pas mortL’amitié nous rend plus frères et j’parle même d’amourSans rancune, sans préten-tion aucuneAvec prise de recul dissimule les lacunes

On est aussi conscients de nos faiblesses qu’on est sur de notre forceOn s’parle peu, on se connaît, on comble les mêmes écarts

On fait les mêmes efforts, souvent on veille si tardOn serait pas assez pro ? c’est pas l’avis de la vida locaQuand Ayenalem prend le micro y’a des chances que ça parte en féria locale

La liberté c’est un concept, y’en a pour qui c’est la thune, les pauvres…Sans rancune si tu critiques nos concerts anachroniques et nos costumes d’époqueT’as voulu m’écraser ? sans rancune, j’te connaissais pasTu m’as pris pour un autre, seuls ceux qui marchent avec moi reconnaissent mes pas.

Refrain : Sans rancune, du passé on fait table raseOn pardonne tes phases de naze, sauf bien sur si tu

parles de racesOn redistribue les cartes mais on garde l’asJe veux aller de l’avant mais le passé me nargueUne menace tenace, quand le mal est monarque

Dur à dire, dur à entendre, oui le pardon sonne dur…Le « dit trop fort », le « on dit », le « dit à d’autres » peuvent faire plus mal que la somme dûe.Ni rancœur ni culpabilité parce que les deux vont de pairPlus le temps pour mes ennemis parce que plus le temps pour l’énergie du-perJ’ai pas le charisme du père, il était le mien j’serais son repèreFaut pas qu’elle grandisse à Sin city, sans rancune si je

m’y perdsPourquoi je fais croire que je m’y plais ?Tu m’as blessé, sans ran-cune, c’était réciproqueJe suis pas doué pour les récits propres, j’en ai pas l’air mais je reste hip-hop

Sans Rancune, stp je veux repartir à zéroJ’ai trop de mains à serrer et tant mieux si c’est une panne d’egoLe vécu fait des dégâts j’le sais, c’est le temps de la rédemption j’le sensC’est jamais le moment annoncé…mais le bon que va donner la vie j’le prends

refrain

l’âge de raisonPoches vides, crise de nerfs, « y’a pire ailleurs » te dit ton découvertLe rap Français me donne des acouphènes, Pour chacune de tes prods j’suis l’homme à tout faire

On veut le buzz en restant nous mêmes du coup…On se demande ou tout ça nous mène, écouteTu te réveilles plus K.O que la veilleElle s’est barrée mais j’te jure la volonté j’l’avais

Je vis hardcore et rap à cœurJ’monte sur scène avec un frère, pas besoin d’un bac-keurFaut bien qu’on justifie nos bacs LQu’on remette les pendules à l’heure comme AKH dans « Marvel »

Qu’on fasse liker les maque-relles,

Qu’on fasse peter les microsFaut qu’le set sente la nitroT’as vu tes casseroles Nico ? Me fais pas croire que t’as compris Lévi Strauss

Le mur du son est sautéOn te rassure on sera fiers d’être mis de côtéOn pose pour la base, t’as vu, tu parles tellement…J’pourrais te raconter ta vie

Ayena-vous c’est Bresil-Al-lemagne, ça parle fort mais au finalEst ce qu’il est là le man ?Ca siffle chacune de nos fautes, ça tombe à chacune de nos feintes

Tous dans le même bateau, toujours les mêmes qui ramentOn a changé d’élus toujours les memes tiradesCeux qui n’essaient pas sont jamais ceux qui ratentJ’vois le temps qui passe et

les vrais qui restent

A l’aube de la trentaine, l’age de raison, faut que nos dénis raisonnentJ’voulais me ranger mais t’as mis le désordreOn en a gravi des montagnes

J’suis un peu toi avec un microUn poète sans le dicoUn politique sans le discoursUn muet qui tape la discute

Prochain morceau j’fais un zouk engagéOu une ballade enragéeLeur liberté c’est ma cageTout ce boucan c’est ma rage

Si j’étais bassiste je serais BassmatJ’me bats contre un miroir mais pas assez pour être le best manIls ont la tactique à PuelOn sort le joga bonito, ce qui

n’empêche pas le duel

Chaque son c’est un best ofPoliakov sera l’effet de mes strophesSi le ciel est la limite, la limite est grisePoto j’ai grandis je vomis les thugeries

Souvent les bacs sonnent bacs à sableY’a comme une barrière incassableY’a comme un esprit de revancheAvant même la première manche

On connaît que la première marche Ou tout le monde se démène et multiplie les démarchesL’age de raison ? On verra ça…Nouvel E.P inclassable

soledadSoledad tu sonnes comme un prénomT’aimes trop bloquer le chro-no, on a foiré nos pronosL’absence de tous crée ta présence t’es belle quand tu t’imposes pasT’aimes les fumeurs de zbars, t’es pas loin quand ma prose passe

T’aimes poser des ques-tions auxquelles j’peux pas répondreTu prends mon palpitant et lui fait faire du parapenteJ’te dis souvent « tout ça n’a pas de rapport »Allez barre toi, cette fois ce que j’ai, je ne vais pas le perdre, pas la peine

Pour toi l’amour c’est de la branlette donc ceux qui te fuient comprend les

On se sépare toi sans se faire aider, sans se contrôlerSoledad, y’a ceux qui t’aiment et ceux qu’ont pas le choixT’as un ptit nom qui sonne joyeux mais t’apportes pas de joie

L’ami de l’artiste et le cau-chemar du bonhommeQuelque part entre les portes de l’enfer et la clé du bonheurLa maîtresse du poète, l’ennemi du père de familleSouvent tu renais de nos cendres…une sorte de Phoenix

T’aimes les ptites maisons dans la prairie, les buildings d’la grande villeTu te fais du mal, normal, tu marches qu’à l’envie

Si j’suis seul c’est que t’es là, t’es pas une bière t’es une StellaT’as plus de goût, allez je m’arrache, faut pas rester là, détestez là

Tu rends chaque note de piano monotoneAvec toi mon hiver a la gueule de mon automneOn te cherche autant qu’on te fuitTu n’es belle que quand on te choisit

Tu rends hésitants mes pas de danseSoledad est moche pourtant on tape dedansUne amie qui nous veut du malQui envoie des clients à Mireille Dumas

Une apatride qui se sent chez elle partoutQui ne ferme pas la porte en partantOn te cherche autant qu’on te fuitTu n’es belle que quand on te choisit….Soledad

long roadRefrain : C’est vrai, la route est longue, mais je sais avec qui j’la faisPlus tard on fera des folk-songs, on chantera même à l’imparfaitC’était mon remède puis c’est devenu ma maladieC’est pas ici le paradis, on aime quand même s’y bala-der

Des fausses notes et des barres de rire, c’est quoi ce bar ? On est 5 sur un bol de rizY’a pas de catering, y’a même pas de retoursJ’fais pas de castings, j’avance pas si j’fais pas de détours 10 ans qu’on croise le fer, on a grandiDétenteurs de tant de torts, mais l’étendard on l’a bien brandiOn a l’estime des nôtres comme succèsCa vaut mille fois le prix du show biz’ et de ses excès

C’est pas une scène si j’la fais sans toiJ’avoue le rêve de nos

zéniths, j’me le suis fait cent foisOn se comprend quand ils se disent en nous voyant « ces mecs sont peace »Qu’ils n’oublient jamais que ce le cas tant qu’la vibe est propice

Ayena, c’est la route du rhum sans bateauN’essaie pas de nous carot-ter, pense même pas aux coups de bâtonPas besoin de carrières, on a nos souvenirsEt tout ce que l’amitié peut fournir

Si on séchait les cours, c’était pour empêcher per-sonne de les suivreEt gratter nos mélodies speedJ’suis fier de c’qu’on est, demande à Jahden et EvaSi leurs darons sont pas des bravehearts

C’est parce que la route est longue qu’on l’a prise tôtD’autant plus qu’on a pas de pistonA chaque répète, je rappe avec mon chanteur préféré

J’arrêterais le jour ou Chirac sera déféré Restons coincés quand y’a des camérasJ’veux bien faire le bon camarade mais putain j’suis pas Kad MeradJ’veux pas percer, j’veux brûler la scèneEt que l’ingé son me pro-mette qu’il y’aura plus jamais de larsen

C’est mon groupe, c’est l’histoire de ma lifeCa va de la solitude au public qui chante le refrain de « Malad’ »Y’a rien d’égocentrique à faire sa thérapie en musiqueA ne plus vouloir taffer à l’usine

Merci les frères, maintenant arrachons toutSi tu t’arrêtes pas de jouer, je continuerais à chanter

refrain

Y’a personne qui part d’aussi loin, à part « E.T »Qui fait l’aller-retour pour un set en Charente Maritimes

Tu m’as fais confiance que je rappais comme un nouveau-néJe sais pas ce qu’on récolte mais j’pourrais dire qu’on a tout donné

On fera des « come-back » sans jamais s’barrerEst-ce qu’on est plus efficaces quand on taf sans jamais se marrer ?« Val d’oiseurs » comme dit le maître de cérémonieQui fait perdurer au 9-5 sa rap hégémonie

Des arpèges et des flows vifsOn sait que notre ancêtre s’appelait pas ClovisLa route est longue mais mon Dieu ce qu’elle est belleY’avait les « enfants de la lune » voilà les « enfants de ciel ébène »

Eh les mecs n’oubliez pas d’gratter l’albumFaut que leurs oreilles deviennent fêlées comme le daron de MalcolmJericho prod’ à la baraqueLe reste j’m’en fout c’est d’la Star ac’