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Année 2010 N°05 Vendredi 15/12/2010 Theniet el Had news… ﺛﻘﺎﻓﯿﺔ إﺧﺒﺎرﯾﺔ ﺷﮭﺮﯾﺔ ﺟﺮﯾﺪةMensuel Info Culturel Page 02: L’armée de Mexique S’installe à Theniet el Had Page 03/04/05: Que deviennent les Harragas Page 06/07: MES VRAIES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES Page 08:Ma parole il faut que tu m’écoute Page 09: leçon de vie Page 10:Blague du Mois page 11/mots issus de la langue arabe : page 13/14: Sport et info de la willaya pa- ge17:Horaire de la prière /Annonces gratuite –Météo Page 18:Information T.E.H Que deviennent les harragas ? Ils ont décidé de partir. parce qu'ils sont convaincus que, dans leur pays, ils n'ont de courage que pour partir, incapables de supporter plus longtemps les hu- miliations. Et alors, « plutôt être mangés par les poissons que par les vers de terre ». Toute leur intel- ligence, toute leur énergie à vivre, leurs espoirs sans limites les por- tent de l'autre coté de la mer. De nombreux intellectuels, éru- dits, écrivains, sociologues, psy- chologues, politologues. se sont penchés sur cette situation inédi- te quand des jeunes (et parfois des moins jeunes, voire des pères de famille) ont décidé de tenter le coup,……... Voir page 03/04 L'armée de Mexique s'installe a Theniet el Had Les militaires d'origine alsacienne , italienne , maltaise et espagnole ayant accom- pli la compagne du Mexique et indésirables à leur retour en France se portèrent volontaires pour achever leur carrière dans l'expédition des premières colonnes française en Algérie . Il bâtirent une forteresse « caserne » inexpugnable et obligèrent les tribus soumi- ses à y habiter . La caserne fut achevée entièrement en 1853 , les habitants étaient considérés comme des forçats . Il construirent en esclave plusieurs cités . L'école primaires filles et des garçons , l'église , la station de monte , l'abattoir et la mairie . Pour édifier une caserne solide et infranchissable les militaires confièrent sa cons- truction aux prisonniers de la région. Le plan proposé ressemble aux château forts de France c'est à dire des bâtiments pour les soldats , des écuries pour chevaux , magasins de ravitaillement et la rési- dence des officiers. ……...Voir page 02 PDF créé avec la version d'essai pdfFactory Pro www.gs2i.fr/fineprint/pdffactory.htm

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Année 2010 N°05 Vendredi 15/12/2010

Theniet el Had news…

Mensuel Info Culturel جریدة شھریة إخباریة ثقافیة

Page 02: L’armée de Mexique S’installe à Theniet el Had Page 03/04/05:Que deviennent les Harragas Page 06/07: MES VRAIES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES Page 08:Ma parole il faut que tu m’écoute Page 09:leçon de vie Page 10:Blague du Mois page 11/mots issus de la langue arabe : page 13/14: Sport et info de la willaya pa-ge17:Horaire de la prière /Annonces gratuite –Météo Page 18:Information T.E.H

Que deviennent les harragas ? Ils ont décidé de partir. parce qu'ils sont convaincus que, dans leur pays, ils n'ont de courage que pour partir, incapables de supporter plus longtemps les hu-miliations. Et alors, « plutôt être mangés par les poissons que par les vers de terre ». Toute leur intel-ligence, toute leur énergie à vivre, leurs espoirs sans limites les por-tent de l'autre coté de la mer.

De nombreux intellectuels, éru-dits, écrivains, sociologues, psy-chologues, politologues. se sont penchés sur cette situation inédi-te quand des jeunes (et parfois des moins jeunes, voire des pères de famille) ont décidé de tenter le coup,……... Voir page 03/04

L'armée de Mexique s'installe a Theniet el Had

Les militaires d'origine alsacienne , italienne , maltaise et espagnole ayant accom-pli la compagne du Mexique et indésirables à leur retour en France se portèrent volontaires pour achever leur carrière dans l'expédition des premières colonnes française en Algérie .

Il bâtirent une forteresse « caserne » inexpugnable et obligèrent les tribus soumi-ses à y habiter . La caserne fut achevée entièrement en 1853 , les habitants étaient considérés comme des forçats . Il construirent en esclave plusieurs cités .

L'école primaires filles et des garçons , l'église , la station de monte , l'abattoir et la mairie .

Pour édifier une caserne solide et infranchissable les militaires confièrent sa cons-truction aux prisonniers de la région.

Le plan proposé ressemble aux château forts de France c'est à dire des bâtiments pour les soldats , des écuries pour chevaux , magasins de ravitaillement et la rési-dence des officiers. ……...Voir page 02

PDF créé avec la version d'essai pdfFactory Pro www.gs2i.fr/fineprint/pdffactory.htm

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P A G E 2 T H E N I E T E L H A D N E W S …

Histoire L'ARMEE DU MEXIQUE S'INSTALLE à Theniet el had

Les militaires d'origine alsacienne , italienne , maltaise et espagnole ayant accompli la compagne du Mexique et indésirables à leur retour en France se portèrent volon-taires pour achever leur carrière dans l'expédition des premières colonnes française en Algérie .

Il bâtirent une forteresse « caserne » inexpugnable et obligèrent les tribus soumises à y habiter . La caserne fut achevée entièrement en 1853 , les habitants étaient considérés comme des forçats . Il construirent en escla-ve plusieurs cités .

L'école primaires filles et des garçons , l'église , la station de monte , l'abattoir et la mairie .

Pour édifier une caserne solide et infranchissable les militaires confièrent sa construction aux prisonniers de la région.

Le plan proposé ressemble aux château forts de France c'est à dire des bâtiments pour les soldats , des écuries pour chevaux , magasins de ravitaillement et la résiden-ce des officiers.

La pierre était taillée, ramenée à la chaîne d'une carrière située à 2 km en allant vers Sidi Daoud du lieu dit « Ma-ziot » le capitaine Marguerite entreprit la fabrication de la chaux et du plâtre sur place.

Caserne , écoles, église, cimetière , station de monte , achevés furent inaugurés par cet officier qui prit la tête du bureau arabe en 1870 « Quand l'Algérie devenait française (Jacqueline Beylé) » .

Dans cette forteresse qui abritait désormais la maudite engeance , tous les jeunes après l'exploitation jusqu'à l'épuisement de leur force , furent ensevelis dans des tranchées.

Les vieillards et les tous petits furent libérés en 1873 ,le grand massacre remonte à l'arrivée du général Chan-garnier et du général Marguerite à partir de 1871, les manuels français mentionnent la soumission totale des habitants de la région de Theniet El Hâd .

Les militaires prirent leur retraite et s'installèrent en co-lons dans un nouveau pays qui deviendra leur patrie durant plus d'un siècle et demi .

Affairistes , aventuriers , renégats de tout acabit, ils n'avaient qu'une seule ambition, s'approprier des terres fertiles . « Les routes sur Ain Torkia , Tissemsilt furent ouvertes pour cette intervention Pour parvenir, tous les moyens furent employés escroquerie , vols , transac-tions , expropriation . L'administration de Napoléon III officialisa leurs aspirations et décida la création du code de l'indigénat.

Au travers ces mesures , les militaires s'installant définiti-vement en colons , démunirent les paysans de leurs terres , l'élevage même fut confisqué .

C'est alors que commença l'exode. Un grand nombre se dirigea vers Miliana , Blida et la plaine du Chelif .

Quelques uns replièrent vers le lieu de leurs ancêtres dans le Dje-bel Amour (Aflou) , le reste fidèle aux traditions demeure sur place et se retira vers la forêt des cèdre pour se réfugier à l'abri des Raz-zia .Ils défrichent une partie d'El-Meddad « versant Est des cèdres » ce sont surtout les Beni Haïenes , Ouled Yahia , vers Ghaïles forêt située à l'est de la ville , les Meharez , Ouled Sidi Daoud que les français appelèrent vulgairement les Khomais ( paysan au profit du 1/5) et les Benifen et Beni Zougar en firent de même vers le Nord Ouest de Theniet El Hâd « Amrouna , Douar Bathia , Khabaza , Ouled Cheikh , Ouled Mohamed (Zedine Ain Defla ) lyra ».

DIVISER POUR REGNER

Comme ces grandes tribus se révoltèrent farouchement contre la première colonne française , les usurpateurs les divisèrent en plu-sieurs fractions antagonistes afin de les lancer dans des diatribes interminables . Les conséquences furent parfois meurtrières (trois morts et plus de 23 blessés en 1940).

Cette population divisée purement par les français dans le but de ne plus s'unir pour lutter contre l'oppresseur crût aux chimères et à la devise « diviser pour régner » des missionnaires chrétiens .

Ces gens de la croix employaient une propagande à dessein .

En effet , ils réunissaient de force les tribus et leur disaient que l'une s'est soumise au détriment de l'autre. Que telle tribu ou fraction avait vendu sa propriété à bon marché alors que l'autre l'avait sim-plement remise à la colonisation pour garantir sa sécurité.

Divisée en fractions , des luttes intestines coupèrent les liens de sang de la grande et unique famille de Theniet El Hâd

De 1892 et jusqu'à la veille de la révolution (1954) les Khomaïs ( Beni Meharez) et les Ouled Yahia s'étaient toujours vantés qui pro-voqueraient une altercation ou prise de bec , une dispute pour « casser le marché » drôle d'héritage !

Toutes les armes blanches étaient utilisées , bâtons , couteaux ,cordes mouillées etc...les deux douars n'arrêtaient l'affront que sur intervention de leur chef ou Président de Djemâa.

Entre temps la soldatesque s'enrichissait et prenait possession de toute la ville et ses régions . Les colons réduirent les habitants à l'esclavage .

Bénéficiant du décret Cremieux Alphonse (1796-1888) .Un grand nombre de juifs s'installèrent en négoce à Theniet El Hâd , com-merçant nés , ils créèrent des comptoirs florissants.

Les Israélites quittèrent Theniet El Hâd en 1952 suite à une impré-cation rapportent les tribus de Sidi Daoud. Légende ou vérité, l'état d'Israël crée en 1948 les attira vers la Palestine.

Leurs habitations et leurs commerces furent confiés et achetés au franc symbolique à quelques notables français et musulmans de la ville.

Pour les musulmans notables , ils n'étaient autorisés à vendre que du crin, du blé , du bois mort et du charbon ; quant aux français , ils vendaient tous les produits épices , café vert , sucre , savon et semoule.

L'administrateur militaire installé au Bordj ( sa résidence ) secondé par les Caïds des douars supervisait les transaction extérieures

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Société Que deviennent les harragas ?

Ils ont décidé de partir. par-ce qu'ils sont convaincus que, dans leur pays, ils n'ont de courage que pour partir, incapa-bles de sup-porter plus longtemps les humiliations. Et alors, « plutôt être

mangés par les poissons que par les vers de terre ». Toute leur intelligence, toute leur énergie à vivre, leurs espoirs sans limites les portent de l'autre coté de la mer.

De nombreux intellectuels, érudits, écrivains, sociologues, psycho-logues, politologues. se sont penchés sur cette situation inédite quand des jeunes (et parfois des moins jeunes, voire des pères de famille) ont décidé de tenter le coup, car il faut bien reconnaître que beaucoup ont réussi à atteindre la Sardaigne ou les côtes espagnoles (l'Eldorado ?) et aussi parfois à refaire leur vie ou du moins à retrouver l'espoir.

En réalité, la question à se poser aujourd'hui n'est pas tant pour-quoi, tant la réponse est claire : la faillite d'un régime oppresseur du sud de la Méditerranée, devenu insupportable et surtout bri-sant tout espoir, tout avenir de bonheur !

Ils ont pris la décision, ils ont amassé un pécule, de quoi payer le voyage, de quoi arriver à bon port avec une tenue correcte (il faut être bien habillé pour se fondre dans la foule en Europe, impor-tant !) et aussi avec quelques économies, histoire de tenir le coup (en moyenne 500 euros). Certains partent avec un téléphone por-table qui leur permettra de communiquer avec leur famille pen-dant la traversée (comme en témoignent les enregistrements de téléphonie mobile que les familles ont pu obtenir), d'autres parti-ront avec un GPS, pour ne pas se perdre en chemin en suivant une fibre optique de télécommunication ou un pipe-line sous ma-rin (qui part de Tunisie). Tous auront un gilet de sauvetage dans leur frêle barque ou dans un zodiac.

Annaba est en train de devenir la capitale algérienne des harra-gas : toutes les nuits ou presque, un « équipage » prend le large, parfois plusieurs en même temps. Il suffit d'interroger l'un des ces nombreux jeunes (les hittites, ils tiennent le mur) qui peuplent les quartiers, tous ont des aventures plus ou moins héroïques à vous raconter.

Des parents angoissés se mobilisent pour surveiller les plages de départ et surprendre le moment où les harragas vont prendre le large ; on connaît les zones, on connaît les passeurs, on devine le moment des regroupements. Alors ils les dénoncent, car ils sont persuadés que leur aventure va les mener à l'irrémédiable. Il faut les empêcher à tout prix, car ils sont persuadés que c'est leur ren-dre service que de les bloquer dans leur folle aventure. Ces ci-toyens ont l'expérience de cette situation. Eux-mêmes ont perdu un enfant dans cette histoire, un fils, parfois même une fille dont ils n'ont plus de nouvelles.

La prise en charge du problème à ce niveau est l'af-faire exclusive des garde-côtes de l'armée. Il n'y a pas de surveillance au niveau des plages pour repérer les candidats au départ, alors que certains commissa-riats de police sont en face de la plage. Mais, disent-ils, ils ne sont pas une PAF (police des frontières), ils sont là pour surveiller les estivants. Ils interviennent seulement quand ils sont alertés par les familles pour empêcher le départ - et les harragas repartiront une autre nuit.

Que deviennent ceux qui ont réussi à partir ? Plu-sieurs scénarios peuvent se présenter.

Scénario 1 : certains se perdent en mer et appellent au secours ; c'est alors le travail des garde-côtes (la marine nationale). Recueillis par ces derniers, les harragas suivent un chemin varié. Parfois, ils sont rapidement libérés après avoir été enregistrés; parmi eux, nombreux sont ceux qui récidivent, comme s'ils avaient pris goût à l'aventure. Mais devant la recru-descence du phénomène, ils sont maintenant empri-sonnés, jugés pour immigration clandestine et condamnés. Le gouvernement pense que la répres-sion finira par décourager.

Scénario 2 : ils arrivent sur une plage du Nord. En Sardaigne, les harragas témoignent de l'humanité de l'accueil. Certains sont pris avant d'avoir jeté leurs papiers. L'expulsion est alors quasi immédiate, sauf que certains sont de suite relâchés avec une certaine indulgence du gendarme italien : « Vous avez deux jours pour vous sauver, mais si on vous rattrape vous serez expulsés. » Indéniablement, un certain nombre « ont réussi leur coup » : ils travaillent en Europe, beaucoup en utilisant des circuits humanitaires ou familiaux, ils sont « sans papiers » avec tout ce que la clandestinité suppose en attendant des jours meil-leurs. Ceux-là sont l'objet de fabuleux récits qui font rêver les jeunes restés au bled.

Scénario 3 : ils sont recueillis en mer par les Tuni-siens, qui généralement leur laissent le choix après les avoir fouillés (et parfois détroussés) : « On peut vous laisser repartir (ni vu ni connu), on peut vous ramener à terre. » Les familles de disparus affirment détenir des preuves que des harragas sont illégale-ment détenus dans les prisons tunisiennes. Et elles en font le tour à la recherche de leurs enfants. Pour-tant, certains harragas sont régulièrement remis à la police algérienne (cf.

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Société Que deviennent les harragas ?

Scénario 4 : ils sont recueillis par la police marocaine. Plu-sieurs informations font état d'expulsions soit vers le Sud (abandonnés dans le désert), soit vers la frontière algérien-ne. Le problème est compliqué par l'existence au Maroc d'enclaves espagnoles, centres de détention où régulière-ment sont dénoncés des drames humanitaires.

Scénario 5 : ils arrivent en Libye. Des informations sont disponibles sur leur sort grâce à l'ONG Fortress Europe (voir plus bas l'article d' El-Watan ). On touche là à l'am-pleur du scandale de l'immigration clandestine vue du Sud et qui doit faire l'objet d'une dénonciation vigoureuse. L'Union européenne croit-elle avoir trouvé une solution à l'immigration clandestine venue du Sud grâce à Kadhafi ? Est-ce là la raison du tapis rouge déroulé à Paris aux pieds de Kadhafi ? L'inquiétude des familles va vers le devenir de leurs enfants retenus en Libye : sont-ils encore en vie ? Si

oui, quelles sont leurs conditions de détention ? Vont-ils être programmés en kamikaze en Irak ou au Liban (des Algériens ont été retrouvés à Beyrouth dans les camps salafistes) ?

Scénario 6 : la mort lors de la traversée. Régulièrement, la Méditerranée rejette des corps. Car elle ne les garde ja-mais. Certains arrivent sur les plages du Nord ; des « hommes de bien » les recueillent et leur donnent une sépulture surmontée d'une croix (ni vu ni connu). Ceux qui arrivent en Algérie sont rarement identifiés. Les tests ADN sont le monopole de la Police, utilisés pour l'identification des terroristes ; les familles ne cessent de revendiquer que les corps retrouvés, que ce soit au Nord ou au Sud, soient l'objet d'une identification par test génétique. Pour le mo-ment, en Algérie, ils sont enterrés « sous X ». En Tunisie, le test ADN est de réalisation plus libérale et des familles d'Annaba ont ainsi eu la possibilité de reconnaître leur enfant, de l'enterrer et de faire un deuil digne.

Scénario 7 : les familles restent sans nouvelles de leur enfant. Ceux qui ont suivi le drame des disparitions forcées en Algérie, au Liban ou en Amérique du Sud peuvent imaginer le calvaire que vivent aujourd'hui les familles de harra-gas disparus en mer ou ailleurs. Elles viennent de se constituer en collectif, elles commencent le douloureux chemin de la recherche des leurs. La LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l'homme) a décidé de les accompa-gner afin de :

• sensibiliser l'opinion publique à ce que le problème des harragas disparus soit pris en charge par l'État en colla-boration avec les familles et les ONG,

• amener les pouvoirs publics à entreprendre leur recensement,

• identifier les corps retrouvés au Nord et au Sud de la Méditerranée par des tests génétiques systématiques.

Peut-être cette action sera-t-elle la première à entreprendre par ceux qui rêvent d'une union autour de la Méditerra-née. Long est encore le chemin... Pour le moment, je connais une femme à Alger qui ne mange plus de poisson depuis plusieurs années. à l'idée qu'ils ont peut-être mangé des harragas !

* Ligue algérienne de défense des droits de l'homme .

par Kamel Daoud*,, Alegria-Watch, 9 mars 2010

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Culture MES VRAIES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES

Par M.R..Yahiaoui

Paris, gare Montparnasse. Novembre 1970. Il est 21

heures 25. Une pluie fine et glaciale fouette les vitres des voitures de l’Express Paris-Brest qui est venu se positionner le long du quai 08. Le diesel-électrique chuinte douce-ment. Le long du quai, toute une armée de manutention-naires et de bagagistes slalomant entre les voyageurs avec leurs diables comme des hockeyeurs poussant le palet vers les filets. Le haut parleur crachote un instant puis une voix nasillarde de l’hôtesse annonce l’arrivée du rapide Lille-Paris et le départ du Paris-Brest prévu pour 21 heures 46. Quelques voyageurs commencent à occuper frénétique-ment les cabines de 1ière classe. Parmi eux, Madame Pelle-tier, une habituée inconditionnelle du rail, le trouvant beaucoup plus sûr que la route. Mais, pour une fois, Mada-me Pelletier se trompe lourdement.

Jadis ses grands parents se sont trompés lourdement sur le pays, l’Algérie, qu’ils ont conquise en dépossédant de leurs terres les paysans indigènes. Ses grands parents et ses parents ont longtemps habité la Mitidja, dans une peti-te ferme du coté de Zurich (Aujourd’hui Menaceur – Wi-laya de Tipaza).

En effet, Mme Pelletier est une pied-noir, un « métissage » d’Espagnole et d’Italien qui ont opté pour la nationalité française.

Elle habite Paris, rue Edgar Quinet à Montparnasse dans le 14ième. Aujourd’hui elle est sur le Paris-Brest en train de faire des malheurs, comme à son habitude, au préposé des cabines lui reprochant mille et une anomalies même si la vitre grince en la glissant.

- Mais Madame vous n’allez pas ouvrir la fenêtre par ce temps glacial, lui fait remarquer le préposé, esquissant un sourire.

- Et qu’est-ce vous en savez, vous. Lui répondit-elle avec son petit sourire malicieux.

Ah ! Cette sacrée Mme Pelletier et son tempérament à géométrie variable.

Deux voyageurs comme elle et notre préposé aux cabines souscrira volontiers au bureau de chômage.

Mais touts les préposés aux cabines se sont habitués aux petits malheurs, disons plutôt des familiarités amicales, que Madame Pelletier se permet envers les agents SNCF.

Le mari de la bonne dame était contrôleur navigant de la SNCF sur les lignes Paris-Brest et le Paris-Bruxelles, c’est pour cela que madame Pelletier s’est longtemps habitués à ces petites libertés

Heureusement que la bonne dame ne fait qu’une fois tous les deux mois le trajet Paris-Brest pour aller soigner ses rhumatismes au centre de thalassothérapie de

Brest et pour rendre visite en même temps à ses enfants qui habitent Plouzané. Madame Pelletier, toujours confiante aveuglement dans le transport ferroviaire commence par enfiler religieusement ses mules de voyage, cale sa tête avec son inséparable oreiller et se prépare à un confortable assoupissement.

Elle était plongée dans ses rêveries et n’entendit pas le chuintement de la porte coulissante qui s’ouvrit et laissa le passage à un couple d’émigrés marocains et à un jeune appelé du contingent qui regagne avec regret la base na-vale de Brest. Elle répondit mollement à leur bonsoir et re-plongea doucement dans sa rêvasserie.

Quand la grande aiguille de l’horloge du quai tressaute et se positionne sur ses 46 minutes, un long sifflement se fit entendre et le train s’ébranla.

Elle avait tout prévu, Madame Pelletier, ses mules, son oreil-ler, sa bouteille d’Evian, sauf ce dont elle était toujours confiante : les aléas des transports de voyageurs.

L’énigme, s’il en fut un, que je suis entrain d’entretenir, trou-vera son épilogue d’ici peu.

En traversant le périphérique, le train augmenta d’allure et roule maintenant à vitesse réduite. N’oublions pas que nous sommes au début des années soixante dix et que le TVG n’a pas encore pointé du nez. La vitesse de croisière de la « diesel » N° 1507/B Paris-Brest est généralement à plus ou moins 140 Km/h qu’elle a atteint en sortant des Hauts de Seine.

Quelques kilomètres plus loin, c’est la rase campagne qui remplace maintenant le béton des immeubles hideux et sales de la banlieue parisienne. Le machiniste fait monter l’aiguille du compteur à sa vitesse maximum. Les ténèbres ont enveloppé Paris. La « diesel » avec son projecteur frontal planté au milieu du capot tel un cyclope avec son unique œil, s’enfonça résolument alors dans la nuit.

Prochain arrêt gare Le Mans, dans la Sarthe.

ª

Comme à son habitude durant la période d’hiver, la sympa-thique petite ville de Sillé- Le-Guillaumé, dans la Sarthe, s’est endormie bien avant les onze coups nocturnes de la gran-de horloge de l’église Sainte-Geneviève.

Sillé-Le-Guillaume est sortie lentement de son statut de villa-ge pour devenir une assez grande ville posée en pleine campagne verdoyante. La rue principale, d’une propreté à faire pâlir une salle d’opération, débouche sur la placette principale entourée de la marie, du bal, de l’église et d’un café-bar faisant d’elle une charmante petite ville semi cam-

pagnarde. La rue parallèle à celle du centre ville, est bordée de part et d’autre de jolies villas à rez-de-chaussée avec chacune un jardin jalousement entretenu et clôturé de bougainvilliers, de lierre et de glycine.

…... LE RETRAITE A L’OUIE FINE …...

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Culture MES VRAIES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES

Les voisins se connaissent bien, tout le monde se connait bien, parce que dans ce quartier, appelé communément Le Bien-être, on vit autant sur le pas de la porte qu’à l’intérieur.

Les Marteau, Fernand et Marie-Louise, habitent une jolie mai-son qui a quand même gardé son caractère de cottage avec son haut toit en ardoise et ses deux mansardes rappelant le style architectural du Jura.

Le seul désagrément qui puisse contraster avec la tranquillité de ce quartier et la ligne de chemin de fer qui passe à quel-ques mètres derrière les maisons. Une pétition a été signée et envoyée à la SNCF, sous le couvert du maire de Sillé-Le-Guillaume, demandant à ce que l’intensité sonore des déci-bels dégagés par le sifflement soit interdite pendant les passa-ges nocturnes des trains au niveau des habitations. Le mot sifflement n’est pas à propos étant donné qu’on le désigne par euphémisme pour dire plutôt le vacarme que fait, surtout en pleine nuit, la sirène du train. Laissons le sifflement pour les trains du bon vieux temps.

Un silence hivernal entoure la petite maison des Marteau. C’est une nuit glaciale du mois de Novembre 1970. La pluie avait cessé de tambouriner sur les vitres. Une légère bise s’est levée et s’est mise à fouetter le cognassier et l’abricotier du jardin des Marteau. Une glycine frissonnait. Le silence régnait en maître sur la ville.

La salle de séjour est encore éclairée d’une lumière blafarde. Une lampe de salon éclaire d’une douce lumière la pièce. Mr Marteau est seul dans le séjour, assis sur son fauteuil. Il ne regarde pas la télévision ni ne lit son journal ; mais a une curieuse attitude. Il semble que quelque chose est en train d’émousser sa curiosité. Il donne l’impression qu’il essaie d’écouter un bruit indéfinissable qui provenait de l’extérieur. Il se lève, s’approche de la fenêtre, scrute un moment l’obscu-rité et retourne à son fauteuil en serrant les points.

- Fernand vient te mettre au lit, il est presque minuit.

- Oui, oui, je viens.

Puis il retourne à ses méditations.

- Mais ce bruit, mon Dieu, ce bruit, je n’arrive pas à le localiser ni à l’expliquer. Et pourtant il ne m’est pas inconnu.

C’est à partir de là que je me dois d’attirer l’attention du lec-teur sur la curieuse singularité de Fernand, une singularité unique, extraordinaire, peut être unique au monde, qu’on peut légitimement inscrire sur le Livre Guinness des records. Mr Marteau est la curiosité de Sillé-Le-Guillaume ; il a un fabu-leux don, bien que réel : Fernand à une ouïe d’une finesse telle qu’il a la faculté d’entendre le moindre bruit, le moindre chuchotement et le localiser. Ce don a été découvert par sa mère quand Fernand avait six-sept ans.

L’histoire de Mr Marteau aurait pu être relativement banale, ordinaire, peut être d’une platitude déconcertante. Une vie semblable à tous les Guillaumois, c'est-à-dire suivant le trian-gle quotidien : maison, boulot, café-bar pour l’apéro si ce n’est cette curiosité de la nature.

C’est à partir de cette découverte, devrais-je dire, que l’on peu schématiser le don de Fernand :

- Même endormi, Fernand est attentif au moindre grince-ment du portail du jardin, aux petits bruits des voies de che-min de fer qui passent parallèlement à la rue principale du quartier. Même qu’une fois, alors que la télévision était allu-mée, il fait remarquer à sa mère que le robinet du jardin faisait du goutte à goutte.

Et de là je dis au lecteur de ne pas lorgner du côte du conte bien de chez nous de « Samaâ-En-Da » que nous racontaient nos grands-mères. Si l’histoire de notre « Samaâ-En-Da » est un conte qui avait bercé nos phantasmes juvéniles, le don de Fernand est une vérité et une réalité en même temps.

Fernand est né en 1909. Il est issu d’un milieu protestant ; son père, un ancien officier de réserve décéda quand Fer-nand, son unique enfant, n’avait guère cinq ans. De sa mère on sait peu de chose sinon qu’elle était effacée, pieuse et excessivement soumise à un mari qui, pourtant, était d’une bonté et d’une compréhension renversante.

Il grandi doucement auprès d’une mère qui lui a inculqué dés son jeune âge la sincérité, le devoir et le sacrifice de soi. Il ne voit pas passer son adolescence jusqu’à l’âge d’être incorporé dans le corps de troupe de l’armée de terre.

A vingt ans, une fois le service militaire accompli, Fernand passa avec succès le concours d’entrée à l’école de forma-tion de la SNCF d’où il sort machiniste.

L’été de 1935, a été une étape décisive dans sa vie, puis-qu’il rencontra Marie-Louise au bal du dimanche. Ils ne se quittèrent plus et, deux mois après, il lui fit une chose extra-ordinaire en lui déclarant : je t’aime. Ils se marièrent trois mois après cet aveu, car Fernand avait besoin de quelqu’un pour s’occuper de lui, car sa mère ne le pouvait plus. Il avait aussi besoin de bras autour de son cou pour le faire sortir de l’enlisement et du supplice de la solitude. Ils eurent leur unique enfant, Jean, en 1936.

Flash back.

Tout d’un coup Fernand tressaillit de tout son être : Mon Dieu, c’est le rail. Ce bruit vient du rail.

Il se tourna précipitamment vers l’horloge qui indique 23 h 16.

- Marie ! Marie ! C’est le rail qui a cédé. Je m’en doutais, ce bruit ne m’était pas inconnu.

Il avait assez d’expérience, lui qui a sillonné tout le Nord et l’Ouest de la France en chemin de fer, pour savoir que le train Paris-Brest vient d’entrer en gare du Mans et qu’il sera de passage à Sillé-Le-Guillaume à 0 h 05 et à une vitesse de 97 km/h.

Il enfila avec frénésie son pardessus, mit négligemment son béret sur la tête et sortit dans Sillé-Le-Guillaume, insoucieu-se, encore plongée dans la nuit et dans le froid. Il fit irruption dans le bureau du chef de gare en haletant comme un voya-geur qui avait raté son train.

• Mr Léon, Mr Léon, il faut faire vite, c’est le rail qui a un problème. J’en suis sûr.

• ——————————————————————

L’homme qui a le don d’écouter le chuintement de l’humidité sur les murs.

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P A G E 7 T H E N I E T E L H A D N E W S …

Suite MES VRAIES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES

En arrivant tout les deux sur le ballast en face du « Bien-Être », le chef de gare constate avec ahurissement qu’un rail s’est détaché et risquerait d’être à l’origine d’un grave accident ferroviaire.

- Mais alors qu’est-ce qui a pu le mettre dans cet état. Comment avez-vous pu entendre le bruit des traverses et du rail ?

- Il n’y a pas une minute à perdre. Il faut arrêter le train qui, à cette heure, vient de sortir du Mans. Je vous expliquerais par la suite.

Un appel téléphonique angoissé arrive au bureau du chef de gare du Mans. Le rapide N° 1507/B, qui avait toujours à son bord dans la cabine N° 02, Madame Pelletier, le couple d’émigrés et le jeune appelé du contingent, était sorti du Mans dix minutes après le coup de fil de la gare de Sillé-Le-Guillaume.

Le Paris-Brest s’est arrêté en pleine campagne entre Nogent-Le-Rotrou et la petite gare de Conneret. Les crissements brusques du système de freinage réveillèrent Mme Pelletier qui, encore obnubilée par le sommeil, ne comprend pas ce surprenant et bizarre arrêt. Mais elle saura bien plus tard par la une des journaux, qu’un certain Fernand, un paisi-ble retraité ayant l’ouie extrêmement fine, habitant Sillé-Le-Guillaume, avait entendu nuitamment de curieux bruits qui venaient du ballast de la voie ferrée juste en face de sa maison. Un rail s’était détaché à la suite des nombreux aiguillages au niveau de la gare de Sillé-Le-Guillaume, et aurait pu provoquer le déraillement.

Quelques jours plus tard, en lisant la une du Figaro reprenant « la catastrophe évitée de justesse par un retraité à l’ouïe très fine », Madame Pelletier eut froid au dos

-Et puis... Zut, s’était-elle dite en posant son journal sur la petite table de salon, finalement rien n’est sûr dans ces transports modernes.

En souriant au plafond, la bonne dame commença à regretter les relais, les auberges et les diligences de jadis

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P A G E 8 T H E N I E T E L H A D N E W S …

Ma Parole, il faut que tu m'écoutes!

Ces enfants en échec scolaire, sont -ils écoutés? Non, dans ce domaine, il n'y a pas de progrès. Au sein de la famille d'abord, il est tentant pour les parents de décider sans se soucier un instant de l'opinion de leur enfants.

Un achat? Un déménagement? Une invitation? L'argent de poche? La gestion des affaires cou-rantes du foyer? Je pense qu'il est indispensable de faire le point en prenant en compte l'avis de cet enfant même s'il est en difficulté. C'est à travers de ses opinions qu'on peut travailler ses diffi-cultés.

Dans les écoles le fonctionnement doit se faire de la même manière. On peut lui réserver le thè-me d'école "Coopérative". Construction de véritables projets par ces jeunes, encadrés par les en-seignants qui se serviront de ces projets comme outils dans le seul objectif est de reconstruire ce qui a été mal construit. Lutter contre l'échec scolaire, c'est bien! mais faisant un bilan à chaque fois à travers toutes les mesures expérimentées. Le bilan? c'est pas une chose facile! je peux citer en exemple, un enseignant qui termine sa leçon et qui se contente d'un premier bilan."QUI N'A PAS COMPRIS?" C'est une question qui peut renforcer l'idée dévalorisante que le maître a de cer-tains élèves.

Ces élèves en échec scolaire mais qui donnent du sens à tout ce que prononce ou fait l'adulte, peuvent développer d'autres difficultés par une simple erreur d'appréciation de la part de celui qui les guide voire les encadre.....

Par M– ledjiar

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T H E N I E T E L H A D N E W S … P A G E 9

Leçon de vie ……… LE GARÇON AU SALE CARACTÈRE Par Sch-L

Il était une fois un garçon avec un sale caractère.

Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d'en planter

un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait patience

et se disputerait avec quelqu'un.

Le premier jour il en planta 37 dans la barrière.

Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre

de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour :

il avait découvert que c'était plus facile de se contrôler

que de planter des clous.

Finalement arriva un jour où le garçon ne planta au-cun clou

dans la barrière.

Alors il alla voir son père et lui dit que pour ce jour

il n'avait planté aucun clou. Son père lui dit alors d'en-lever

un clou de la barrière pour chaque jour où il n'aurait pas

perdu patience.

Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son

père qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière. Le père

conduisit son fils devant la barrière et lui dit :

"Mon fils, tu t'es bien comporté mais regarde tous les trous

qu'il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais plus com-me avant.

Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque

chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là.

Tu peux planter un couteau dans un homme et après

.lui retirer,

mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de

fois tu t'excuseras, la blessure restera."

Une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessu-re physique.

Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et

t'encouragent. Ils sont prêts à t'écouter quand tu en as besoin,

ils te soutiennent et t'ouvrent leur coeur.

Par Sc-L

[email protected]

.

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P A G E 1 0 T H E N I E T E L H A D N E W S …

Un camionneur se présente au poste de police :

- Vous avez des vaches noires dans le pays ?

- Non !

- Des chevaux noirs ?

- Non !

- Des gros chiens noirs ?- Non !

- Ben alors, j'ai écrasé le curé ...

Blagues du mois

Petites pensées

Bien des gens ne savent pas la chaleur que les mots pro-curent.

Souvent, il faut les dire et les redire pour qu'ils rassurent.

Un seul mot, un simple geste, ou un sourire.

En font plus qu'on ne pourrait le dire.

L'amitié, c'est dans la tristesse qu'on la reçoit.

Car les amis prennent un peu du noir que l'on broie.

Et pouvoir parler de ce que l'on ressent.

Vaut bien plus que du monde tout l'argent.

Bonne journée !

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P A G E 1 1 T H E N I E T E L H A D N E W S …

Club Sport if de Theniet el Had

REGIONALE 2 Groupe B

Le WRDB prend la tête

Le WRDB qui a raté de peu l'accession lors de la saison écoulée voudrait bien prendre sa revanche cette année .Cela est bien parti pour cette équipe mais qui n'aura la tache facile face á des équipes ambitieuses comme l'ESM, l'IRBOEA, le CSATheniet el Had et bien d'autres.

Journée N°2° 12/12/2010

IRBA-NRBB 3-1

ASAT-CRBR 1-0

NRBM-CRBAH ATTENTE

CSATH-CRBB 1-0

GLM-ESM 1-1

WRDB-NRBL 2-0

ASBR-IRBOEA 1-1

NRBBr-CRBH 2-0

Classement Place

Equipes Pts J G N P Bp Bc Diff

1 WRDB 6 2 2 0 0 3 0 +3

2 ESM 4 2 1 1 0 9 2 +7

3 IRBOEA 4 2 1 1 0 4 2 +2

4 GLM 4 2 1 1 0 2 1 +1

5 CSATeh 4 2 1 1 0 1 0 +1

6 NRBBr 3 1 1 0 0 2 0 +2

7 IRBA 3 2 1 0 1 3 2 +1

8 CRBB 3 2 1 0 1 1 1 0

9 NRBL 3 2 1 0 1 1 2 -1

10 ASAT 3 2 1 0 1 2 8 -6

11 ASBR 1 2 0 1 1 1 2 -1

12 NRBB 1 2 0 1 1 1 3 -2

13 CRBAH 0 0 0 0 0 0 0 0

14 NRBM 0 1 0 0 1 1 3 -2

15 CRBR 0 2 0 0 2 0 2 -2

16 CRBH 0 2 0 0 2 0 3 -3

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P A G E 1 2 T H E N I E T E L H A D N E W S …

MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE

* arsenal (s.m.) de ṣinā a ( ) : صناعة atelier de dār aṣ-ṣinā a ( ) : دار الصناعة arsenal; maison de l'atelier

* artichaut (s.m.) (bot.) du lombard articiocco lui-même issu de l’arabe ( ) ال خرشوف (āl-ḫaršwf) dont sont également issus l'espagnol alcachofa (avec article défini) et l'italien carciofo (sans article défini).

* arzel[6] (s.m. et adj.) de arjal ( ) : أرجل jambes. Se dit d'un cheval qui n'a que la jambe droite blanche ce qui est censé porter malheur à son cavalier[7].

* askari[10] (s.m.) de askarī ( ) : عسكري militaire ; Désignait en Allemagne et en Italie les membres des troupes coloniales, l'équivalent des zouaves, tirailleurs et autres spahis.

* assassin (s.m. et adj.) de l'italien assassino, dériv' de ḥašāšwn ( ) : حشاشون faucheurs ou faucheurs d'herbe. Il vient du verbe hash-sha signifiant faucher de l'herbe. Au sens figuré Faucher signifie assassiner

* ataurique (s.m.) du castillan ataurique arabesque , décor de feuillages de tawrīq ( ) : توریق feuillage.

* athanor (s.m.) de tannūr ( ) : تنور four à pain; source d'eau chaude, four des alchimistes.

* aubergine (s.f.) (bot.) du castillan berenjena venant de l'arabe bāδinjān ( ) باذنجان du persan bādinjān ( ) : بادنجان aubergine.

* avarie (s.f.) de awār ( ) : عوار avarie; défaut; imperfection.

* azerole (s.f.) / azerolier (s.m.) (bot.) de l'espagnol acerola ou azarolla de l'arabe az-zu rūr ( ) : الرعرور aubépine (Crataegus azarolus) ; néflier.

* azimut ou azimuth[4] (s.m.) (astr.) de l'espagnol acimut ou azimut de l'arabe as-samt ( ) : السمت direction. Un autre altération du mot as-samt a donné zénith.

* azulejo (s.m.) de l'espagnol azulejo de az-zulayj ( ) : الزلیج carreau de faïence ; zellige.

* azur (s.m.) Le lapis-lazuli (du latin 'lapis, pierre, et lazuli, d’azur) est une pierre d'un bleu intense, En arabe lāzaward () : لازورد lapis-lazuli; bleu

* babouche (s.f.) de l'arabe bābūj ( ) : بابوج ou du turc pabuş, chaussure, ou du persan pāpūš ( ) : پاپوشchaussure.

* badiane[2].

* baldaquin (s.m.) de baḡdādīy ( ) : بغدادي dais, originaire de Bagdad, par l'intermédiaire de l'italien baldacchino, soie de Bagdad (nommée Baldac ou Baudac au Moyen-Âge)

* baobab (s.m.) (bot.) de abū hibāb ( ) ابو حِباب mot-à mot : père des graines ; (l'arbre) qui a de nombreuses graines, mais l'arabe utilise bā'awbāb ( ).باأوباب

* baraka (s.f.) de baraka ( ) بركة lui-même venant de l'hébreu Bérakha ( ) : ברכה bénédiction, chance.

* baraquer (v.i.) de l'arabe baraka ( ) : برك s'accroupir, pour un chameau.

* barbacane (s.f.) en espagnol barbacana de bāb al-baqqār[7] ( ) : باب البقار la porte des vaches ; ou de l'arabe de barbaḫ () : بربخ canalisation ; collecteur.

* barda (s.m.) (argot) de l'espagnol albarda de l'arabe barda a ( ) بردعة sens propre : bât. Chargement du soldat; bagage, équipement encombrant.

* barde (s.f.) de barda a ( ) : بردعة bât. Armure qui protégeait le cheval de combat. : Selle rembourrée.

* bardot (s.m. et adj.) de barda a ( ) : بردعة bât. Âne bardot : mulet considéré comme animal de bât.

* barkhane (s.f.) de barḫān ( ) : برخان dune (isolée).

* baroud (s.m.) (argot) de bārūd ( ) بارود sens propre : salpêtre; poudre à canon. Combat; baroud d'honneur, ultime combat pour sauver l'honneur.

* bédouin (s.m. et adj.) de badwīy ( ) : بدوي bédouin; nomade.

* benjoin (s.m.) de lubān jāwīy ( ) : لبان خاوي résine de Java; benjoin. Baume parfumé qui découle d'incisions faites au tronc du styrax benjoin.

* benzène (s.m.) / benzine (s.f.) de banzīn ( ) : بنزین ancien nom du benzène. En français familier : benzine, essence, super. Au Québec : essence.

* bergamote (s.f.) (bot.) de barghamūt ( ). برغموت Mais plutôt d'après le TLFi de Bergame / Pergame ou du turc bey armut : poire du seigneur (armut : poire) …./…..

Lettre B

Lettre A

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P A G E 1 3 T H E N I E T E L H A D N E W S …

* bésef, béseff[4] ou bézef[10] (adv.) (argot) de bizzāf ( ) : بزاف beaucoup.

* bled (s.m.) de balad ( ) : بلد pluriel bilād ( ) : بلاد pays; contrée(s); village(s); bourg(s). En français familier village, localité isolée.

* borax (s.m.) de bawraq ( ) : بورق tétra borate de sodium Na2B4O7, 10H2O, borax; acide borique.

* bordj[8][10] (s.m.) de burj ( ) : برج tour ; bastion. Du latin burgus : château fort.

* bougie (s.f.) de bajāya ( ) : بجایة chandelle fabriquée à l'origine dans la ville de Béjaïa / Bougie en Kabylie. Peut-être par l'espagnol bujía[7].

MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE

* caban (s.m.) de qabā' ( ) : قباء capote; vêtement de dessus.

* cabas (s.m.) de quffa ( ) : قفة panier.

* cadi ou kadi[6] (s.m.) de qāḍi ( ) : قاض juge.

* cador[10] (s.m. et adj.) (argot) de qadīr ( ) : قدیر capable; puissant. Un cador : un chien ; Le chien des Bidochon s'appelle Kador.

* cafard (s.m.) dans le sens faux dévot : de kafir ( ) : كافر infidèle.

* café / caoua (s.m.) de qahwah ( ) : قھوة café par le turc kahve. En argot : caoua.

* caftan (s.m.) de qafṭān ( ) قفطان ou du persan ḫaftān ( ) خفتان par le turc kaftan.

* caïd (s.m.) de qa'id ( ) : قائد dirigeant, chef.

* calfat (s.m.) calfatage (s.m.) calfater (v.t.) de qalafa ( ) : قلف calfater et qalfa ( ) : قلفة calfatage.

* calibre (s.m.) de qālib ( ) : قالب modèle; moule ou du persan ( ) : قالب gâteau; moule; modèle.

* calife / khalife (s.m.) de ḫalīfa ( ) : خلیفة successeur.

* camelot (s.m.) / camelote (s.f.)

o camelote : de ḫaml ( ) : خمل tapis de laine de chameau[4].

o camelote : du latin médiéval camelotum, étoffe de poils de chameaux; du latin camelus, du grec kamelos (καμηλος) : chameau[6] de l'arabe jamal ( ).جمل

* camphre (s.m.) de kāfūr ( ) كافور du persan kāfūr ( ) : كافور camphre; eucalyptus

* candi (s.m. et adj.) de qand ( ) : قند sucre candi. L'adjectif candi / candie / candis / candies signifie recouvert d'une couche de sucre candi. Fruits candis ou candis (confis).

* cangiar (s.m.) voir kandjar.

* carafe (s.f.) de ḡarafa ( ) : غرف puiser de l'eau et de ḡarrāfa ( ) : غرافة carafe.

* caramel (s.m.) de l'espagnol caramelo de kura al-muḥalla ( ) : كرة المحلة boule sucrée.

* caraque / carraque[4] (s.f.) de l'espagnol carraca de karraka ( ) :. كراكة Grande barque à voile à fond plat.

* carmin (s.m. et adj.) (zoo.) de qirmiz ( ) قرمز du persan qirmiz ( ) : قرمز sanglant; rouge; cochenille voir kermès.

* caroube (s.f.) / caroubier (s.m.) carouge (s ;f.) (bot.) du latin médiéval carubia , de l'arabe ḫarrūb ( ) : خروب caroubier.

* carvi (s.m.) (bot.) de l'espagnol alcaravea de karawyā ( ) : كرویاء carvi / cumin des prés; voir chervi.

* carthame (s.m.) (bot.) de qurtum ( ) : قرطم plante tinctoriale appelée safran bâtard.

* casbah / casauba[6] (s.f.) de qaṣaba ( ) : فصبة citadelle;

* cétérac (s.m.) (bot.) de šutrāq ( ) : شتراق fougère aux vertus médicinales.

* chadouf (s.m.) de šādūf ( ) : شادوف appareil servant à puiser l'eau pour l'irrigation.

* chahid[10] (s.m.et adj.) de šahīd ( ) شھید au pluriel šuhadā' ( ) : شھداء témoin; martyr.

* charia[10] (s.f.) de šarī a ( ) : شریعة loi ; droit.

* chat félin de l'arabe kutt ( ) قط (en anglais cat)

* chebec / chébec / chebek (s.m.) de šubbāk ( ) شباك prononcé šabbāk : barque à trois mats.

* chèche (s.m.) de šāš ( ) : شاش écharpe servant de turban. À suivre dans le prochain numéro

Lettre C

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P A G E 1 4 T H E N I E T E L H A D N E W S …

مركز طبي بیداغوجي للأطفال المعاقین ذھنیا قریبا بثنیة الحد

ستنطلق خلال الثلاثيحسبما استفید ) تیسمسیلت(الثاني لھذه السنة أشغال انجاز مركز طبي بیداغوجي للأطفال المعاقین ذھنیا بدائرة ثنیة الحد

.من المدیر الولائي للنشاط الاجتماعي ملیون دج ضمن البرنامج القطاعي 130واستنادا الى بن عواطة عمار فان ھذا المرفق الذي رصد لھ غلاف مالي قدره

سیستفیدون من النظام الداخلي على أن یشرف علیھم طاقم یضم مختصین في علم 60طفلا من بینھم 80سیتسع ل .الاجتماع وعلم النفس والتعلیم المتخصص والبیداغوجیا

وسیضم المركز الذي سیكون الثاني من نوعھ بعد ذلك المتواجد بعاصمة الولایة عدة أقسام للتعلیم وورشات للتكوین .وقاعات للریاضة والمطالعة والاعلام الألي

وسیساھم ھذا المرفق الجدید في تحقیق اندماج اجتماعي أفضل للأطفال المعاقین ذھنیا من خلال التكفل بھم من الجوانب .النفسیة والتربویة والاجتماعیة

120ومن جھة أخرى تجري حالیا أشغال بناء مركز لاعادة التربیة للفتیات القاصرات بعاصمة الولایة من شأنھ استقبال .فتاة لاعادة ادماجھن في المجتمع حسب نفس المصدر

وبغیة تغطیة المنطقة بھیاكل اجتماعیة اضافیة أشارت مدیریة القطاع الى اقتراح مشروعین في اطار البرنامج الخماسي ویتعلق الأمر بانجاز مركز طبي بیداغوجي للأطفال المعاقین ذھنیا ببلدیة برج بونعامة ومركز لاعادة . 2010-2014

.التربیة للذكور ببلدیة عماري

طفلا ومدرسة لصغار الصم بطاقة 60للتذكیر فان الولایة تتوفر على مركز طبي تربوي للأطفال المعاقین ذھنیا یتسع ل .طفل ومركز طبي تربوي للأطفال المعاقین حركیا حیث تقع كل ھذه الھیاكل بمدینة تیسمسیلت 120استیعاب تصل الى

13/12/2010وأج /بواسطة النھار أون لاین

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P A G E 1 5 T H E N I E T E L H A D N E W S …

*ثنیة الحد * 12*أوقات الصلاة لشھر

لقد تطور علم وفن الإدارة في السنوات الأخیرة تطورا ملحوظا وھائلا، بما استوجب أن یلم كل مسؤول في موقعھ، ولو إلماما مجملا، بھذا العلم، أصولھ وقواعده، نظریاتھ ومناھجھ، وبھذا الفن وكل ما یحویھ من وسائل وطرائق وأدوات وتقنیات، وأن یحاول دائما معرفة وتطبیق كل ما ھو جدید، مما یخدم العملیة الاداریة ویجعلھا

. تسیر في انسیاب وتناسق وبالتالي یمكن أن یحقق الأھداف المرجوة لكنھ یجب علینا، نحن المسلمین، ان نعظم قیمة الأمانة في العمل الإداري على كافة المستویات وفي جمیع

المراحل، انھا السلاح العظیم والذخیرة القویة التي تجعل العضو الإداري أمینا دائما مع الجمیع، أمینا لا یغش ولا یسرق ولا یفشي سرا، أمینا في عرض القضایا وحل المشكلات ومواجھة الأزمات، مخلصا في كل اعمالھ

محافظا على مواعیده، موفیا بالتزاماتھ، متفانیا في عملھ لدرجة الذوبان حتى إن لم یحصل على الأجر المجزي، وحتى لو اضطر أن یعیش حیاة الكفاف، تلك الأمانة التي تجعل القائد أو المدیر مسؤولاً عن رعیتھ موجھا

لطاقاتھم، شاحذا لھممھم، متفقدا لشؤونھم، متعاملا مع قضایاھم، یعیش بینھم كواحد منھم، محبا لھم ومربیا لھم، یعالج منھم المریض، ویصلح منھم الفاسد، ویقوم منھم المعَوّج، ویھدي منھم التائھ، ویقوي منھم الضعیف، وھذه

.الأمانة لا تتجزأ أبدا، وكیف تتجزأ وباعثھا ھو الإیمان الذي یصنع الأبطال ویحقق المعجزات والخوارق إنھا الأمانة التي ذكرھا المولى سبحانھ وتعالى في سورة القصص

ل-ش}. یأبت استئجره إن خیر من استئجرت القوي الأمین{

الأمانة في العمل الإداري

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.merci

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prévis ions météo pour 10 jours à Theniet el Had

Calendrier des événements

-Inauguration d'une nouvelle mosquée à

Theniet el Had le 08/12/2010

A N N É E 2 0 1 0 N ° 0 5

Theniet el Had Mercredi15/12/2010

min 11°C | max 14°C

Pluie

Vitesse du vent 17 km/h

direction du vent NNO

Lever du soleil 07:07

Coucher du soleil 18:04

Lever de la lune 19:26

Coucher de la lune 09:27

Demain 16/12/2010 Le temps à Theniet el Had

Temps légèrement nuageux

7° | 15°

VEN. 17/12

8° | 16°

SAM. 18/12

9° | 16°

DIM. 19/12

7 | 15°

LUN. 20/12

6° | 18°

MAR. 21/12

08° | 20°

MER. 22/12

10° | 22°

JEU. 23/12

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VEN. 24/12

11| 19°

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Tissemsilt 38200

Téléphone : 0665039909 Messagerie : [email protected]

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Lettre de Guy de Maupassant après son séjour à Theniet el

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