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THEORIE FORMATION INITIATEUR Version définitive 16/09/2009 Fédération Française de Pétanque et Jeu Provençal Direction Technique Nationale Commission Formation Centre national de formation F.F.P.J.P.

THEORIE

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F édération F rançaise de P étanque et J eu P rovençal D irection T echnique N ationale Commission Formation Centre national de formation F.F.P.J.P. THEORIE. FORMATION INITIATEUR Version définitive 16/09/2009. Sommaire  La pétanque  L’éducateur  L’action pédagogique - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: THEORIE

THEORIEFORMATION INITIATEUR

Version définitive 16/09/2009

Fédération Française de Pétanque et Jeu Provençal

Direction Technique NationaleCommission Formation

Centre national de formation F.F.P.J.P.

Page 2: THEORIE

Sommaire

La pétanque L’éducateur L’action pédagogique La démarche pédagogique L’organisation pédagogique Le cadre de l’action pédagogique L’application de la notion de variable Les actions techniques L’école de pétanque

Page 3: THEORIE

1 - LA PETANQUEINTRODUCTION

La PETANQUE : une activité de loisir, une activité sportive et une activité éducative

LA PETANQUE SOUS TOUS SES ASPECTS

ASPECT LUDIQUE

ASPECT SPORTIF

ASPECT EDUCATIF

Page 4: THEORIE

ASPECT LUDIQUE : activité de loisir pour tous

ASPECTS SPORTIFS : Ecoles de pétanqueChampionnats / CatégoriesActivité réglementée (club / comité / ligue /

fédération)Stages départementaux, de Ligue, de Zone et

NationauxSélectionsVisite Médicale

1 - LA PETANQUE

Page 5: THEORIE

ASPECTS EDUCATIFS :

Dimension BIOLOGIQUEforce, souplesse, coordination, équilibre,

adresse, endurance, etc.....

Dimension AFFECTIVEjoies, déceptions, maîtrise de soi, motivation,

désir de réussite, combativité, etc...

Dimension RELATIONNELLEcoopération, opposition, solidarité, dynamique

de groupe, etc...

1 - LA PETANQUE

Page 6: THEORIE

ASPECTS EDUCATIFS :

Dimension SOCIALErespect des règles et de l’éthique, vie de

groupe, citoyenneté, etc...

Dimension COGNITIVEperception des différentes informations, sens

tactique, etc....

Dimension DECISIONNELLEétudes rapport de force, analyse, prise de

décision etc....

1 - LA PETANQUE

Page 7: THEORIE

La pétanque est donc une discipline

SPORTIVE à part entière, avec tout

ce que cela comporte de

méthodologie dans son approche

1 - LA PETANQUE

Page 8: THEORIE

LES DIFFERENTS NIVEAUX D’EDUCATEURS :

L’initiateur Le brevet fédéral 1er degré (BF1) Le brevet fédéral 2ème degré (BF2) Le brevet fédéral 3ème degré (BF3) Le Diplôme d’Etat (D.E.)

2 - L’EDUCATEUR

Page 9: THEORIE

L’INITIATEUR Fonctions:

Animateur dans les écoles de pétanque sous la responsabilité morale du Président de club et pédagogique d’un éducateur 1er, 2ème ou 3ème degré

Conditions pour être initiateur: Pas d’examen Faire une formation d’une journée animée par le comité

départemental Délivrance par le comité départemental de la carte, du

diplôme et de l’écusson à l’issue de la formation Nécessité de produire un rapport d’activité la première

année

2 - L’EDUCATEUR

Page 10: THEORIE

L’INITIATEUR (suite) Conditions d’accès à la formation:

Etre licencié à la FFPJP et être âgé de 16 ans minimum

Sur proposition du président de club au président du comité départemental

Pour les personnes qui oeuvrent dans les écoles sans secouriste, IL EST RECOMMANDE d’être en possession du diplôme PSC1 (Premier Secours Civique niveau 1) ou diplôme équivalent

2 - L’EDUCATEUR

Page 11: THEORIE

LE BREVET FEDERAL 1er DEGRE ( BF1) Fonctions:

Animateur dans les écoles de pétanque sous la responsabilité morale du Président de club et pédagogique d’un éducateur 2è ou 3è degré

Encadrement et accompagnement des équipes jeunes Encadrement des stages départementaux Intervention dans les établissements scolaires

Conditions pour être brevet fédéral 1er degré Passer un d’examen (contenu voir le document de

l’éducateur BF1) Délivrance d’une carte et d’un diplôme .../...

2 - L’EDUCATEUR

Page 12: THEORIE

LE BREVET FEDERAL 1er DEGRE (suite)

Conditions d’accès à l’examen: Etre licencié à la FFPJP et être âgé de 18 ans

minimum Être initiateur l’année précédente Sur proposition du président de club au président du

comité départemental Être titulaire du PSC1 (Premier Secours Civique

niveau 1) ou diplôme équivalent Présenter un rapport d’activité de l’année précédant

l’examen

2 - L’EDUCATEUR

Page 13: THEORIE

LE BREVET FEDERAL 2è DEGRE ( BF2)

Fonctions: Animateur dans les écoles de pétanque sous la

responsabilité morale du Président de club Encadrement et accompagnement des équipes jeunes Encadrement des stages de ligue et de zone Intervention dans les établissements scolaires Responsable technique ETD, ETR ou ETZ

Conditions pour être brevet fédéral 2ème degré Passer un examen (contenu voir le document de l’éducateur

BF2) Délivrance d’une carte et d’un diplôme

2 - L’EDUCATEUR

Page 14: THEORIE

LE BREVET FEDERAL 2è DEGRE ( BF2)(suite)

Conditions d’accès à l’examen: Être licencié à la FFPJP Être éducateur brevet fédéral 1er degré Sur proposition du président de club au président du

comité départemental Présenter un rapport d’activité de l’année précédente

2 - L’EDUCATEUR

Page 15: THEORIE

LE BREVET FEDERAL 3ème DEGRE (BF3)

Fonctions: Animateur dans les écoles de pétanque sous la

responsabilité morale du Président de club Encadrement et accompagnement des équipes jeunes Encadrement des stages de ligue et de zone Intervention dans les établissements scolaires Responsable technique ETD, ETR ou ETZ

Conditions pour être brevet fédéral 3ème degré Suivre les UC 3 et UC 4 du Diplôme d’Etat Examen spécifique fédéral Délivrance d’une carte et d’un diplôme

2 - L’EDUCATEUR

Page 16: THEORIE

LE BREVET FEDERAL 3è DEGRE ( BF3)(suite)

Conditions d’accès à l’examen: Être licencié à la FFPJP Être éducateur brevet fédéral 2è degré Sur proposition du président de club au président du comité

départemental Présenter un rapport d’activité de l’année précédente

2 - L’EDUCATEUR

Page 17: THEORIE

LE DIPLÔME D’ETAT (D.E.)

2 - L’EDUCATEUR

Art. 1er.- Il est créé une mention « pétanque » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif ».

Art. 2. - La possession du diplôme mentionné à l’article précédent confère à son titulaire, dans le domaine de la pétanque, les compétences attestées dans le référentiel de certification relatives à : – la conception des programmes de perfectionnement sportif ; – la coordination de la mise en oeuvre d’un projet de perfectionnement ; – la conduite d’une démarche de perfectionnement sportif ; – la conduite d’actions de formation.

Page 18: THEORIE

LE DIPLÔME D’ETAT (D.E.)2 - L’EDUCATEUR

Art. 3. - Les exigences préalables requises pour accéder à la formation, prévues à l’article 10 du décret du 20 novembre 2006 susvisé, sont les suivantes : – être capable d’attester d’une pratique minimum au sein d’une équipe évoluant en compétition pendant trois saisons sportives consécutives – être capable de justifier d’une expérience d’encadrement d’une école de pétanque pendant au moins une saison sportive, attestation délivrée par une fédération.- être capable de justifier de l’encadrement d’une équipe jeune ou adulte pendant une saison sportive, attestation délivrée par une fédération.Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables au moyen : – de la production d’attestations de participation à des compétitions au sein d’une équipe de pétanque pendant au moins trois saisons sportives consécutives.– de la production d’attestations de participation à l’encadrement d’une école de pétanque ou d’une équipe jeune ou adulte pendant au moins une saison sportive.

Art. 4. - Sont dispensés des exigences préalables à l’entrée en formation les titulaires des diplômes suivants :•brevet fédéral d’éducateur du 1er degréou•Unité capitalisable pétanque du BPJEPS APT.

Page 19: THEORIE

LE DIPLÔME D’ETAT (D.E.)

2 - L’EDUCATEUR

Art. 5. - Les exigences préalables à la mise en situation pédagogique sont les suivantes : – être capable d’évaluer les risques objectifs liés à la pratique de la discipline ; – être capable d’anticiper les risques potentiels pour le pratiquant ; – être capable de maîtriser le comportement et les gestes à réaliser en cas d’incident ou d’accident ; – être capable de mettre en oeuvre une situation formative.

Art. 6. - Les candidats titulaires de l’un des diplômes suivants sont dispensés de l’attestation de vérification des exigences préalables à la mise en situation pédagogique : •brevet fédéral d’éducateur du 1er degré•ou•Unité capitalisable pétanque du BPJEPS

Art. 7. - Les titulaires du brevet d’Etat d’éducateur sportif du 3ème degré délivré par la FFPJP obtiennent de droit les unités capitalisables 3 et 4 du diplôme d’Etat de la jeunesse de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif », mention « pétanque ».

Page 20: THEORIE

LE DIPLÔME D’ETAT SUPERIEUR (D.E.S.)

2 - L’EDUCATEUR

Art. 1er. − Il est créé une mention « pétanque » du diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, del’éducation populaire et du sport spécialité « performance sportive ».

Art. 2. − La possession du diplôme mentionné à l’article précédent confère à son titulaire, dans le domaineDe la pétanque, les compétences attestées dans le référentiel de certification relatives :- à la préparation d’un projet stratégique de performance en pétanque;- au pilotage d’un système d’entraînement en pétanque ; - à la direction d’un projet sportif ; - à l’évaluation d’un système d’entraînement en pétanque;- à l’organisation des actions de formation de formateurs.

Page 21: THEORIE

LE DIPLÔME D’ETAT SUPERIEUR (D.E.S.)

2 - L’EDUCATEUR

Art. 3. − Les exigences préalables requises pour accéder à la formation prévues à l’article 10 du décret du20 novembre 2006 susvisé sont les suivantes :- être capable d’effectuer une analyse technique d’une séquence d’une partie relative à une compétition de niveau national ou international dans l’activité pétanque .- être capable d’en dégager des objectifs prioritaires de travail pour les compétiteurs.- être capable de proposer des situations d’entraînement adaptées à ces objectifs prioritaires.- être capable d’analyser tactiquement une mène de jeu.Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables au moyen d’un test consistant à visionner et àanalyser un document vidéo d’une mène de jeu d’une durée de maximum de 2’30’’.

Art. 4. − Les candidats titulaires du diplôme suivant sont dispensés des exigences préalables àl’entrée en formation mentionnées à l’article précédent :•diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif », mention « pétanque ».

Page 22: THEORIE

LE DIPLÔME D’ETAT SUPERIEUR (D.E.S.)

2 - L’EDUCATEUR

Art. 5. − Les exigences préalables à la mise en situation pédagogique sont les suivantes :- être capable d’évaluer les risques objectifs liés à la pratique de la discipline ;- être capable d’évaluer les risques objectifs liés à l’activité pour le pratiquant ;- être capable de maîtriser le comportement et les gestes à réaliser en cas d’incident ou d’accident ;-être capable de mettre en oeuvre des évaluations normatives et formatives.

Art. 6. − Les candidats titulaires du diplôme suivant, sont dispensés des exigences préalables à la mise en situation pédagogique :- diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » mention « tennis de table ».

Page 23: THEORIE

ROLE DE L’EDUCATEUR

La tâche essentielle de l’EDUCATEUR est : d’entretenir la motivation de l’enfant, son plaisir à faire du

sport. de répondre à un besoin important d’activité physique et de

compétition d’entraîner pour acquérir un bagage technique d’apprendre à maîtriser les relations affectives avec les

partenaires et les adversaires d’être à l’écoute

2 - L’EDUCATEUR

Page 24: THEORIE

ROLE DE L’EDUCATEUR (suite)

de développer la coordination motrice de proposer des situations et des gestes plus

complexes progressivement pour augmenter le répertoire de réponses techniques et tactiques.

de favoriser les initiatives d’insister sur les notions d’échauffement préalable,

d’entretien et de développement des qualités physiques, facteurs d’amélioration des performances.

2 - L’EDUCATEUR

Page 25: THEORIE

ROLE DE L’EDUCATEUR

CONCLUSIONS

Les activités doivent être variées et adaptées pour entretenir la motivation

La communication doit être adaptée aux différentes catégories d’âges

L’esprit sportif doit être le premier.

2 - L’EDUCATEUR

Page 26: THEORIE

3 - L’ACTION PEDAGOGIQUE

DEUX CHOSES PRIMORDIALES :

Etre à l’écoute, pour connaître à la fois les besoins et les réactions de ceux auxquels on s’adresse

Choisir une démarche et un contenu adapté au public.

Page 27: THEORIE

LA PEDAGOGIE

C’est la science de l’éducation, la méthode d’enseignement

C’est l’art de savoir faire apprendre C’est développer des habilités de savoir faire C’est un mélange de savoir et d’expérience C’est être un bon pédagogue

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 28: THEORIE

LA PEDAGOGIE

L’EDUCATEUR doit faciliter:

La maîtrise de la technique La maîtrise de la tactique La maîtrise de l’affectif et du relationnel

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 29: THEORIE

TROIS TYPES D’ANIMATEURS

L’Animateur coopératif L’animateur autoritaire L’animateur laxiste

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 30: THEORIE

ANIMATEUR COOPERATIF Sa relation principale avec le groupe est une relation

d’aide. Il est à l’écoute des enfants et veille à la participation de tous Il sollicite leur attention Il est indulgent, il punit peu, mais sait se faire respecter Il est force de propositions Il n’impose pas, mais facilite les initiatives et les prises de

décisions. Il anime Il implique, fait partager les responsabilités et brasse les

niveaux

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 31: THEORIE

ANIMATEUR COOPERATIF (suite)

Il est force de propositions Il n’impose pas, mais facilite les initiatives et les prises

de décisions. Il anime Il implique, fait partager les responsabilités et brasse

les niveaux.

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 32: THEORIE

ANIMATEUR COOPERATIF (suite)

CONSEQUENCES : Il est très sollicité Il a un rôle d’arbitre Il doit souvent rétablir l’ordreTout le monde progresse à sa vitesseMais les meilleurs peuvent se sentir frustrés.

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 33: THEORIE

ANIMATEUR COOPERATIF (suite)

REACTION DES ENFANTS FACE A L’ANIMATEUR COOPERATIF : Les enfants sont dynamiques, enjoués La séance est parfois bruyante, les discussions vives Il faut souvent les calmer

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 34: THEORIE

ANIMATEUR AUTORITAIRE

Sa relation principale avec le groupe est basée sur l’autorité Il est sévère et intransigeant sur la participation de tous Sa discipline doit être respectée Il punit facilement mais récompense également (surtout

les meilleurs) Il impose les solutions et autorise peu les initiatives Son apprentissage est rigoureux Il désigne des chefs de groupe Il organise des groupes stables

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 35: THEORIE

ANIMATEUR AUTORITAIRE (suite)

CONSEQUENCES : Il est plutôt craint Mais il est admiré par ceux qui le suivent (souvent par les

meilleurs qui progressent rapidement) Il est paternaliste Il est parfois manipulateur

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 36: THEORIE

ANIMATEUR AUTORITAIRE (suite)

REACTION DES ENFANTS FACE A L’ANIMATEUR AUTORITAIRE : Ils sont dépendants, dociles, passifs Réactions de fuite ou d’agressivité, voire de révolte Les enfants peuvent être inhibés Il peut se créer des clans et des jalousies

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 37: THEORIE

ANIMATEUR LAXISTE (suite) Sa relation principale avec le groupe est basée sur

l’affectivité Il veut être aimé Il ne s’occupe que de ceux qui veulent bien travailler Il suit les désirs des enfants Il punit rarement Mais se met en colère facilement quand il est débordé Il n’a pas de rigueur ni de logique dans son apprentissage Ses propositions d’actions sont opportunistes Son groupe se structure tout seul par affinités et évolue

selon sa fantaisie

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 38: THEORIE

ANIMATEUR LAXISTE (suite)

CONSEQUENCES :

Il y a peu de progression car pas d’apports Il ne fait qu’occuper le temps des enfants Il est vite débordé, chahuté Par manque de vigilance, l’activité peut devenir

dangereuse (risques d’accidents)

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 39: THEORIE

ANIMATEUR LAXISTE (suite)

REACTION DES ENFANTS FACE A L’ANIMATEUR LAXISTE :

Sentiment d’abandon pour les plus faibles et les timides

Ils sont distraits et renoncent vite à l’activité Les plus dynamiques et autonomes se passent de

l’éducateur

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 40: THEORIE

LES ANIMATEURS

CONCLUSIONS

Il existe des modèles intermédiaires,Les analyses des 3 différents types d’animateurs cités

ci-avant sont destinées à sensibiliser l’éducateur aux conséquences plus ou moins marquées du choix, conscient ou non, de son attitude pédagogique.

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 41: THEORIE

LES COMPETENCES D’UN EDUCATEUR :

Savoir organiser ses connaissances et son travail Savoir communiquer Savoir motiverSavoir réguler et contrôler

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 42: THEORIE

SAVOIR ORGANISER SES CONNAISSANCES ET SON TRAVAIL

Savoir déterminer les objectifs Savoir planifier Savoir choisir des tâches adaptées Savoir être progressif et complémentaire dans le

choix des exercices Savoir faire un bilan ou une synthèse

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 43: THEORIE

SAVOIR COMMUNIQUER

Recourir aux images, aux exemples, à la démonstration si nécessaire

Repérer les différences de comportements et savoir les interpréter

Être à l’écoute et être sensible aux réactions des enfants

Susciter la participation aux diverses tâches d’organisation, donner des responsabilités.

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 44: THEORIE

SAVOIR MOTIVER

Sensibiliser au problème à traiter Montrer son intérêt :

• Technique • Tactique• Affectif• Relationnel

…/…

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 45: THEORIE

SAVOIR MOTIVER (suite)

Soutenir l’enfant dans son effort :• Encourager• Faciliter• stimuler

Varier les situations pour maintenir l’attention Alterner les exercices et le jeu, le travail et le

repos

…/…

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 46: THEORIE

SAVOIR REGULER ET CONTROLER

A tout moment s’assurer de la compréhension (poser des questions)

S’assurer de la participation de tous Repérer les difficultés Distinguer les différents niveaux de réponses Évaluer les résultats.

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 47: THEORIE

ORGANISATION PEDAGOGIQUE

PROGRAMME ANNUEL

CYCLE (5 à 6 semaines)

SEANCE

EXERCICE

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 48: THEORIE

ORGANISATION PEDAGOGIQUE

PROGRAMME ANNUEL:

OBJECTIFS GENERAUX A DETERMINERCONSTRUIRE UN PLAN DE TRAVAIL (court, moyen

terme, long terme) : • Adaptation à la saison (calendrier) : alternance

entraînements / compétitions• Adaptation au niveau de départ : capacité du

groupe / motivation / disponibilité

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 49: THEORIE

ORGANISATION PEDAGOGIQUE

CYCLE (5 à 6 semaines)

MISE EN APPRENTISSAGE D’UNE PARTIE DES OBJECTIFS RETENUS

SE TERMINE PAR UN TEST POUR EVALUER LES ACQUISITIONS

FAIRE UN BILAN

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 50: THEORIE

ORGANISATION PEDAGOGIQUE

SEANCE MISE EN SITUATION DE 2 A 3 OBJECTIFS

EXERCICE 1 OBJECTIF

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 51: THEORIE

QU’EST-CE QU’UNE SEANCE ?

C’est un ensemble qui comprend :une prise en main : accueil, présentation des objectifs de la

séanceun échauffement : une préparation physique et mentaleune série d’exercices ou de jeux (thèmes de travail)des temps de repos ou de récupération en alternance avec les

exercicesun jeu ou une compétition finale : application ou aspect ludiquesa durée ne doit pas EXCEDER une heure pour des raisons

d’efficacité liées à des problèmes de motivation, d’attention, de fatigue nerveuse ou physique qui ne doivent pas dépasser les possibilités de l’enfant.

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 52: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE

Une séance ne s’improvise pas, c’est:

• un problème de gestion

• de prévisions d’actions (répartition, cohérence, adaptation au cours de l’évolution de la séance

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 53: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

L’organisation c’est:• la gestion du matériel• la gestion de l’espace

Le déroulement c’est: • la gestion du groupe• la gestion du temps• la gestion du contenu

.../...

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 54: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DU MATERIEL

c’est prévoir en fonction des objectifs et des besoins

Son organisation dans l’espace (le terrain) Sa réorganisation (déplacement, manipulation) Sa récupération Son rangement

.../...

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 55: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DE L’ESPACE

Limite du terrain Nombre d’ateliers Protection des ateliers (sécurité)

.../...

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 56: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DU GROUPE

Constitution du groupe de travail; Répartition des enfants, nombre; Rotation dans les ateliers; Nombre de passages ou d’essais Disposition du groupe (sécurité)

.../...

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 57: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DU TEMPS Temps d’échauffement surveillé Temps d’exercice (durée) Temps de passage Temps d’explication et d’intervention Temps de repos ou de récupération

.../...

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 58: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DU CONTENU

Enchaînement des exercices Nombre d’exercices

.../...

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 59: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DU MATERIEL

Exemples et conseils : Poser les boules sur des emplacements prévus avec

du plâtre ou du sable pour ne pas perdre de temps Ne pas les laisser traîner (gêne et danger) Prévoir des seaux plastiques solides pour le

rangement.

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 60: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DE L’ESPACE

Exemples et conseils : Organiser l’aire de travail en fonction du nombre

d’ateliers; les localiser matériellement Les éloigner ou les protéger en fonctions des risques

possibles avec des poutres (ateliers de tir ou de portée)

Prévoir les espaces de circulation des joueurs.

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 61: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DU GROUPE

Exemples et conseils : La répartition par niveau doit tenir compte des possibilités

d’encadrement, du nombre de présents, du nombre d’ateliers.

Si possible pas plus de 5 à 6 joueurs par groupe Le nombre de répétitions doit être prévu et assez

conséquent pour que l’apprentissage soit efficace; Tout le monde doit passer.

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 62: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DU TEMPS

Exemples et conseils : La durée d’un exercice ne doit pas être trop long. Au-

delà de 15 minutes, l’attention diminue. Plus la durée des explications est courte, plus l’activité

est soutenue. Des temps de repos courts et fréquents facilitent la

récupération et la motivation

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 63: THEORIE

LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite)

GESTION DU CONTENU

Exemples et conseils : Le nombre d’exercice doit être adapté au temps imparti

et au nombre d’enfants L’enchaînement des exercices doit se faire en

respectant la progressivité et la complexité de ceux-ci

3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Page 64: THEORIE

L’ANIMATION D’UNE SEANCE

1) PREPARATION DE LA SEANCE

2) CONDUITE DE LA SEANCE

3) ENTRETIEN A L’ISSUE DE LA SEANCE

.../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 65: THEORIE

L’ANIMATION D’UNE SEANCE (suite)

PREPARATION DE LA SEANCE

Ecrite et matérielle Clarté Précision Cohérence de l’organisation

.../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 66: THEORIE

L’ANIMATION D’UNE SEANCE (suite)

CONDUITE DE LA SEANCE

Aptitude à motiver: Tâches appropriées au public Formes variées Présence active

Comportement / Attitude: Dynamisme Contrôle / Vigilance Autorité

.../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 67: THEORIE

L’ANIMATION D’UNE SEANCE (suite)

CONDUITE DE LA SEANCE (suite)

Qualité de la communication: Clarté, précision et pertinence de l’information ou de l’intervention Longueur de l’intervention (à réduire au maximum)

Ajustement pédagogique Capacité à s’adapter et à changer les situations en fonction de l’observation

des réponses et des comportements (simplifier ou complexifier)

.../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 68: THEORIE

L’ANIMATION D’UNE SEANCE (suite)

ENTRETIEN A L’ISSUE DE LA SEANCE

Capacité à faire une analyse des résultats : rapport entre le prévu et le réalisé

Capacité à déceler les causes d’écart

Capacité à proposer des solutions possibles

.../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 69: THEORIE

L’EXERCICE

C’est une situation pédagogique (un dispositif construit par l’éducateur) qui a pour but de faire résoudre un problème technique ou tactique identifié ou identifiable.

Il demande à être adapté aux enfants : ni trop facile, ni trop difficile ! ! !

Il demande : Une organisation matérielle Des consignes simples et précises : qui fait quoi / où /

quand / comment ? Une évaluation La durée, l’intensité, les répétitions doivent être prévues Il doit pouvoir évoluer facilement (notions de variables et de

variante).../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 70: THEORIE

L’EXERCICE (suite)

Il faut insister sur l’importance des aspects de répétition et de variété En effet, il ne suffit pas de répondre bien une fois à la

situation pour acquérir définitivement un nouveau Savoir-faire. Il faut répéter et même revoir (réviser) d’autre part, il faut varier les situations pour renforcer la nouvelle acquisition.

Il doit être adapté au public : Dans la majorité des cas, sa forme sera ludique pour être

motivant dans la phase d’initiation des enfants débutants

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 71: THEORIE

LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION

1) LE CHOIX DE LA DEMARCHE

2) LA PREPARATION

3) L’EXECUTION

4) PRESENCE ACTIVE DE L’ANIMATEUR

5) LE BILAN

.../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 72: THEORIE

LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite)

LE CHOIX DE LA DEMARCHELa méthode pédagogique doit être en cohérence avec

l’âge et le niveau des élèves.La justesse du choix des objectifs :

Ils ne doivent être ni trop faciles ni trop difficiles, Ils peuvent être différents pour s’adapter aux niveaux de

capacités

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 73: THEORIE

LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite)

LA PREPARATIONEnchaînement des différentes phases ou exercicesOrganisation logique sous forme de planChoix adapté du contenuChoix des moyens : méthode péda cohérenteMatériel et zone de travail organisés et adaptés

.../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 74: THEORIE

LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite)

L’EXECUTION Au début : obtenir rapidement l’attention des enfants Clarté : les différentes tâches sont bien définies :

Qui fait quoi ? De quel endroit ? Exemple : qui passe, qui ramasse, qui replace, qui renvoie Quand j’ai fini, je fais quoi, je vais où ?

Rythme : pas de temps mort, pas d’attente prolongée pour les passages et la récupération du matériel (boules de tir, les boules cibles, etc…)

Participation : faire évaluer / organiser / arbitrer / vérifier la compréhension

.../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 75: THEORIE

LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite)

LA PRESENCE ACTIVE DE L’ANIMATEUR

Il réorganise Il est vigilant (se déplace, contrôle la sécurité) Il voit tout le monde et est vu de tout le monde Il repère les difficultés Il contrôle les résultats : stimule, encourage, corrige, arbitre,

conseille Il évalue les performances, la motivation, la lassitude, la

fatigue, les tensions.../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 76: THEORIE

LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite)

LE BILAN

En terminant la séance, l’animateur : Analyse les résultats Interroge les enfants sur le vécu de la séance (motivation,

plaisir).../...

4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE

Page 77: THEORIE

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT

Des élèves de tous âges et de milieux différents

peuvent fréquenter l’école de pétanque. ll faut donc connaître les caractéristiques des divers stades

de développement de l’enfant pour permettre d’orienter et d’adapter son enseignement: Sur le plan qualitatif, Sur le plan quantitatif,

Il n’y a pas un enfant mais des enfants!

Page 78: THEORIE

LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT (suite)

Pour les jeunes enfants :

Il faut construire des groupes en fonction des niveaux et des motivations,

Faire accepter les différences Faire tourner les joueurs etc..

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 79: THEORIE

LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT (suite)

Pour les jeunes enfants (suite): La disparité des origines sociales et culturelles est

souvent source de difficulté relationnelle. Le rôle de l’éducateur est primordial, il doit

faciliter la compréhension et être un régulateur du groupe pour prévenir les tensions ou les conflits

Il devra être ouvert à la discussion, à l’écoute des sollicitations, prendre en compte la diversité des comportements.

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 80: THEORIE

LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT (suite)

Conséquences pour les jeunes enfants :

Les activités doivent être variées et adaptées d’autant plus que les élèves sont très hétérogènes.

Les conseils et des propositions seront de meilleur aloi que la discipline et les activités imposées.

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 81: THEORIE

LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT (suite)

Conséquences pour les adolescents :

Ils représentent un cas particulier. Ils ont besoin à la fois d’être dirigés et d’être autonomes. Le jeu sera très proche de celui de l’adulte auquel ils

veulent s’identifier. Les rivalités entre personnes pouvant être exacerbées, il

faut faire preuve de vigilance pour éviter les conflits.

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 82: THEORIE

EVALUER : situation de départ des joueurs DEFINIR : les objectifs à atteindre par les joueurs DETERMINER : le contenu et les situations de l’action

d’apprentissage EVALUER : les résultats obtenus par les joueurs en fin

de cycle et en fin de programme

MODELE POUR CONSTRUIRE SON PROJET PEDAGOGIQUE

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 83: THEORIE

Avoir un objectif c’est se fixer un but à atteindre. En pédagogie les objectifs retenus sont programmés

dans le temps : A court, moyen ou long terme Et classés en objectifs généraux, intermédiaires,

spécifiques, opérationnels.

LA NOTION D’OBJECTIF

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 84: THEORIE

QUAND ?

QUE DOIT ON EVALUER ?

COMMENT ?

A QUOI SERT ELLE ?

SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 85: THEORIE

QUAND ? Au début de la saison Au cours des premières séances En fin de cycle On peut aussi tenir compte des bilans de la saison

écoulée

SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite)

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 86: THEORIE

QUE DOIT ON EVALUER ?

De manière générale : Le savoir-faire technique et tactique Les capacités motrices générales Les comportements : motivation / savoir être .....

SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite)

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 87: THEORIE

COMMENT ?

Par des tests simples et significatifs. Il faut choisir ce que l’on veut repérer en priorité

Exemple : une observation sur la qualité du tirExemple : une observation sur la qualité du tir::• La connaissance du pourcentage de réussite,• Les points d’impacts• Les formes de tirs : force et trajectoire, • Les positions et l’équilibre au cours du tir • etc..

SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite)

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 88: THEORIE

A QUOI SERT ELLE ?

L’EVALUATION EN DEBUT DE SAISON PERMET :

de caractériser les différents niveaux de jeu, de déterminer les besoins, de programmer des actions correspondantes.

SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite)

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 89: THEORIE

A QUOI SERT ELLE ? (suite)

L’EVALUATION EN MILIEU DE SAISON PERMET : de vérifier la progression de modifier éventuellement les séances et les exercices de reprogrammer des actions correspondantes de sélectionner les joueurs pour les championnats de faire des entraînements spécifiques en vue des

championnats

SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite)

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 90: THEORIE

A QUOI SERT ELLE ? (suite)

L’EVALUATION EN FIN DE SAISON : de vérifier la progression de faire le bilan annuel de classifier les joueurs pour la future saison

SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite)

5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE

Page 91: THEORIE

La progression d’exercice c’est une succession logique d’exercices visant à atteindre un même objectif dans un domaine particulier

Pour faire progresser un exercice, 2 notions à retenir: la notion de variable la notion de variante

La variable, c’est un des éléments qui a permis la construction de l’exercice

La variante est une forme dérivée d’un exercice ou de jeu qui conserve le même objectif principal ou principe

Ces notions de variable et de variante sont très importantes pour faire progresser un exercice mais aussi pour éviter la lassitude des enfants

6 - APPLIQUER LA NOTION DE VARIABLE

Page 92: THEORIE

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

LA VARIABLE CIBLE : les formes et positions de lancer (point et tir)

Les lâchers de boules, Les données…

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

Page 93: THEORIE

LES VARIABLES CIBLE LES VARIABLES DE LANCER LES VARIABLES DE TRAJECTOIRE LES VARIABLES DE POSITION DU JOUEUR LES VARIABLES TECHNIQUE LES VARIABLES DE TENUE ET DE LANCER LES VARIABLES DE DIAMETRE ET DE POIDS LES VARIABLES DE RYTHME

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

Page 94: THEORIE

LES VARIABLES CIBLE Faire varier la grosseur du cerceau au but (forme ludique : quilles) 

Faire varier la position ou la distance

NB : on peut agir sur les deux éléments à la fois

EXEMPLE :

- distance courte (4m) tir au but

- distance longue (10m) tir dans un cerceau de 50 cm de diamètre

La hauteur : cible surélevée ou en contrebas

NB : intérêt de travailler sur deux aspects par rapport à des terrains en déclivité, on peut aussi surélever le tireur (voir variable de position)

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

Page 95: THEORIE

LES VARIABLES DE LANCER

Tirer au fer

Tirer devant la boule:

court + ou - 10 cm

long + ou –50 cm

NB : intérêt par rapport à la nature du terrain

Tirer sur le côté

Tirer en évitant un obstacle

NB : intérêt par rapport aux cibles masquées (boules collées, latérales ou à la sautée)

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

Page 96: THEORIE

LES VARIABLES DE TRAJECTOIRE

(peut être associée à la variable force)

Trajectoire haute (au dessus d’un fil et en souplesse)

Trajectoire courte (au dessous d’un fil et tendue)

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

Page 97: THEORIE

LES VARIABLES DE POSITION DU JOUEUR

Position debout

Position semi-fléchie

Accroupie

NB : aussi bien pour le tir que pour le point (formes ludiques sur un pied, sur la pointe des pieds, en pente, surélevée)

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

Page 98: THEORIE

LES VARIABLES TECHNIQUES (le choix de la forme de lancer)

AU TIR Au fer

A la rafle courte ou longue

AU POINT Point lâché ou Point glissé / roulé ou Point fusé

Point en ½ portée

Point en portée

NATURE DU TERRAIN Terrain stabilisé

Terrain gravillonné ou accidenté

Terrain en pente ou plat

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

Page 99: THEORIE

LES VARIABLES DE LA TENUE ET DE LANCER DE BOULE

Du bout des doigts

En pronation (main fermée)

En supination (main ouverte)

Latéral

Avec des mouvements du poignet (donner de la rotation et de l’effet)

NB : forme ludique : main opposée

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

Page 100: THEORIE

LES VARIABLES DE DIAMETRE ET DE POIDS Boules de gros diamètre (Ø 76 à 80)

Boules de moyen diamètre (Ø 73 à 75)

Boules de petit diamètre (Ø 70,5 à 72)

Boules lourdes (730 à 800 G)

Boules de poids moyen (700 à 725 G)

Boules légères (650 à 695 G)

NB : peuvent avoir une influence sur la tenue de la boule et la force donc sur la précision

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

Page 101: THEORIE

LES VARIABLES DE RYTHME (cadence)

Tir instinctif et rapide

Tir après concentration (lent)

Tir en déplacement

Tir chronométré

Position debout

Position semi-fléchie

Accroupie

NB : aussi bien pour le tir que pour le point (formes ludiques sur un pied, sur la pointe des pieds, en pente, surélevée)

LES DIFFERENTES VARIABLES (suite)

6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE

Page 102: THEORIE

7 - LES ACTIONS TECHNIQUESle point

TYPES POSITIONDE JEU

DONNEES TRAJECTOIRES LACHER DE BOULE

En glissant Accroupi Très près ducercle

Très basse Très bas

En roulant Accroupi Près du cercle Basse Bas

Demie portée

AccroupiOu debout

A mi distanceCercle et but

En cloche Haut

Portée Accroupi Ou debout

Très près du but

Très en cloche

Très haut

A effets AccroupiOu debout

A mi distanceOu près du but

En cloche Haut

Page 103: THEORIE

7 - LES ACTIONS TECHNIQUESle tir

TYPES POSITION

DE JEU

POINT DECHUTE

TRAJECTOIRE LACHER DE

BOULE

Au fer tendu Debout Sur une boule, un but ou légèrement devant

Assez rectiligne.Vitesse importante

Assez bas

Au fer souple Debout Sur une boule, un but ou légèrement devant

Arc de cercle, peu de vitesse

Assez haut

A la rafle courte

Debout A environ 1 à 3m de la boule ou but à frapper

Arc de cercle, peu de vitesse

Assez haut

A la rafle longue

Debout ou accroupi

A quelques mètres devant soi

Rectiligne. Grande vitesse

Assez bas

Page 104: THEORIE

LIEUX D’ENSEIGNEMENT ET OBJECTIFS

Où enseigner la pétanque ? Dans une école de club Dans une école de secteur ou départementale

Les objectifs des écoles de pétanque INITIER, faire découvrir APPRENDRE, faire progresser ENTRAINER, faire ‘’gagner’’

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 105: THEORIE

LES CONDITIONS MATERIELLES

Disposer de plusieurs types de terrains permet de varier les exercices naturellement et facilite l’adaptation.

Bénéficier d’un terrain couvert autorise une pratique régulière tout au long de l’année et facilite les progrès

Disposer d’une salle de réunion permet des séances de « tableau noir », de projections, de discussions tactiques

Disposer d’un équipement vidéo facilite l’analyse des gestes techniques, des comportements et des phases de jeu.

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 106: THEORIE

L’ENCADREMENT

Disposer d’éducateurs diplômés Disposer d’initiateurs Disposer d’arbitres pour les séances de règlement Disposer de joueurs de bon niveau pour certaines

démonstrations

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 107: THEORIE

L’EFFECTIF ET L’ENCADREMENT DE L’ECOLE DE PETANQUE

Si le nombre d’élèves est faible et les animateurs nombreux: on peut envisager des interventions individuelles

ou par petits groupes et utiliser largement les discussions critiques, les parties et ateliers tactiques.

la vidéo peut être un support intéressant il faut prévoir des activités rigoureuses,

structurées, sans risques : entraînements, évaluations, jeux, parties organisées

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 108: THEORIE

L’EFFECTIF ET L’ENCADREMENT DE L’ECOLE DE PETANQUE

Si le nombre d’élèves est très élevé et les animateurs peu nombreux : des groupes d’âges ou de niveaux avec un animateur

par groupe des parties parallèles avec objectifs déterminés

permettront de réduire l’effectif pour les ateliers organiser un roulement pour que chacun puisse

travailler en ateliers et jouer en parties.

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 109: THEORIE

ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS

ACCUEIL

L'accueil des enfants est un moment important, et ne doit pas être négligé lors de la séance d'ouverture de l'école de pétanque.

Le responsable de cette école accueille un à un les futurs élèves, puis réunit le groupe d'enfants, pour procéder aux mots de bienvenue.

Il est préférable que ceux-ci soient prononcés par le Président de l'association.

Nota : cet accueil doit être très rapide et il faut aller à l’essentiel

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 110: THEORIE

ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)

PRESENTATION DES INTERVENANTS A charge du président de présenter le responsable et

l’encadrement de l’école de pétanque

PRESENTATION DU PROGRAMME ET DU FONCTIONNEMENT DE L’ECOLE DE PETANQUE

Il est recommandé que cette présentation se fasse en présence des parents, il faut impérativement les intéresser, et leur poser des questions (transport aller retour des enfants, heures souhaitées de retour à la maison, ...). A charge du responsable de I'école de présenter son projet pédagogique La présentation du fonctionnement de l'école doit être brève et comprendre

essentiellement les informations suivantes :

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 111: THEORIE

ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)

PRESENTATION DU PROGRAMME ET DU FONCTIONNEMENT DE L’ECOLE DE PETANQUE

suite .... la périodicité et les horaires l'objectif à atteindre (pour certains, découverte de la pétanque,

pour d'autres amélioration ou perfectionnement de la technique de la tactique de jeu, etc...)

le déroulement des séances (jeux d'approche, ateliers d'exercices, repos, parties individuelles ou formées, etc...)

la notation, l'évaluation, ... le bilan final à remettre lors d'une réunion de fin d'année

Ne pas hésiter si possible de donner un document plus complet reprenant tous les points ci-dessus à chaque participant.

Ne pas oublier de demander si tout le monde a compris, surtout ne pas hésiter à répéter s'il y a le moindre doute.

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 112: THEORIE

ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)

PRESENTATION DES ELEVES

Après ces présentations, le responsable de l'école demandera à chaque élève de se présenter. Il en profitera pour lui adresser une poignée de main, lui posera quelques questions pour faire connaissance, pour mieux connaître les enfants et leur motivation.

Il adressera quelques propos personnalisés en fonction des réponses reçues afin de mettre en confiance tout ce petit monde.

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 113: THEORIE

ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)

DEMARRAGE DE L’ECOLE DE PETANQUE

Après ces différences phases, l'école peut alors commencer.

Ne connaissant pas les aptitudes de tous les participants (présence de nouveaux licenciés), elle débutera par une évaluation des aptitudes de chaque enfant.

Celle-ci permettra de former des groupes de niveaux similaires et de choisir les exercices et les jeux en conséquence (plus difficiles pour les meilleurs, etc....).

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 114: THEORIE

ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)

INTEGRATION DE NOUVEAUX ELEVES

Si de nouveaux élèves arrivent lors des séances suivantes. surtout ne pas oublier de les présenter à l'ensemble du groupe. Pour la présentation de l'école, surtout ne pas recommencer avec tous Ies élèves, l'explication individuelle ou en petit groupe est préférable. Par ailleurs, si un élève arrive en cours d'activités, ne pas perturber les animations mais imposer à l'arrivant un échauffement, un parcours, une activité individuelle de préparation avant de réintégrer le groupe.

L'intégration est une chose importante, plus vite l'élève sera intégré plus vite son rendement sera efficace.

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 115: THEORIE

ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)

REGLES A NE PAS OUBLIER

L'école de pétanque doit se dérouler dans un esprit de camaraderie (élèves / élèves mais aussi élèves / éducateurs).

Ne pas oublier que si c'est l'école du Mercredi ou du Samedi, que ce n'est pas l'école elle-même.

L'éducateur devra donc veiller à faire preuve d'une certaine autorité et assurer la bonne tenue des enfants, cependant il doit laisser s'extérioriser leur plaisir de jouer.

Enfin pour conclure, l'éducateur doit être à l'écoute de tous les élèves sans exception (les doués ou non) et bien connaître les enfants pour adapter les exercices au groupe dans un souci d'efficacité ou de communication.

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 116: THEORIE

SECURITE A L'ECOLE

LES INSTALLATIONS Espaces bien délimitésTéléphone pour les appels d’urgenceTrousse de premiers secours ou boite à pharmacie Lavabo avec savon

LE MATERIELMatériel pédagogique sécurisé et non dangereux Barrières pour balisage

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 117: THEORIE

SECURITE A L'ECOLE (suite)

ORGANISATION DE LA SECURITEAffichage des consignes de sécurité,Consignes d'animation à bien préciser :

qui fait quoi dans les activités, qui intervient quand,etc.....

Numéros de téléphones des secours publicsNuméros de téléphone des parentsFiche médicale des joueurs

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 118: THEORIE

SECURITE A L'ECOLE (suite)

NOTIONS DE SECOURISMEN’est pas secouriste qui veut !!!Pour être secouriste reconnu, il faut réaliser un stage de formation avec

une entité reconnue (croix rouge, pompiers, etc...)

SECOURIR Petites blessures courantes ou bénignes:

Si vous n’êtes pas secouriste diplômé, faites appel à un secouriste dans la salle qui fera les premiers soins

S’il n’y a pas de secouriste, vous pouvez INTERVENIR, et faire les premiers soins nécessaires avec la trousse à pharmacie

En cas de doute appeler sans hésiter les secours Toujours prévenir les parents car les malaises peuvent surgir après coup

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 119: THEORIE

SECURITE A L'ECOLE (suite)

SECOURIR (suite)

Pour tout accident corporel grave : Si vous n’êtes pas secouriste diplômé, faites appel à un secouriste dans la

salle qui fera les premiers soins Si vous êtes secouriste ou qu’il y a un secouriste, vous savez ce qu’il faut

faire:o Analyser la situationo Protéger (la victime et vous-même dans certaine situation)o Examiner la victimeo Alerter les secourso Secourir si vous êtes secouriste

8 - L’ECOLE DE PETANQUE

Page 120: THEORIE

SECURITE A L'ECOLE (suite)

SECOURIR (suite)

Pour tout accident corporel grave : S’il n’y a pas de secouriste:

o analyser la situation pour se protéger dans certain cas o protéger la victime sans la manipulero examiner la victime sans la manipuler pour donner les informations aux

secours (conscient, inconscient, etc...)o appeler ou faire appeler les secours (NE JAMAIS RACCROCHER LE

TELEPHONE LE PREMIER)o recouvrir la victimeo parler à la victime en la rassuranto ne pas donner à boire ni à mangero faire attendre les secours par une personne pour les dirigero transmettre la fiche médicale aux secourso appeler ou faire appeler les parents

8 - L’ECOLE DE PETANQUE