65
THEORIE CO U R) Dt RADIO PAR CORRE)PONDA~JCE

THEORIE - exvacuo.free.frexvacuo.free.fr/div/Radio/Musée/Références/Eurelec, Cours 1961... · la tension de la batterie d'alimentation et la chute de tension produite par le courant

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

THEORIE

CO UR) Dt RADIO PAR CORRE)PONDA~JCE

_Théorique _l 2

- Groupe 14 -

l - TET'RODE A GRILLE ECRAN --~-------------------

COURS DE RAD 1 0 --------------------

On a parlé, dans l a leçon précédente, de la ·nécessité d'avoir à sa disposition des tubes présentant des caractéristiques de fonctionnement meil leures que celles de la triode.

La nécessi t ù ,, ' avoir des tubes ayant une capacité t r ès réduite entre gri l le et plaque, a entraîné l a construction de tubes à grille écran.

Ces tubes sont appelés TETRODES e~. s'ils présentent une capacité réduite entre p l aque et grille de contrôl e, ils ont aussi des caractéristiques de fonctionnement très différentes de celles des triodes.

Je vous résume ci- après les principales différences que l'on remarque entre une triode et une ~r,ode ..

2-

'\

1 1 1 1 .

Cathode

f f

1 1 1 1

Borne pour la sortie de plaque.

/ Plaque ,,,,,,-

Grille

Grille écran

- Fig. I -

Théorique 12

a) La tétrode présente une capacité mi­nimUJll entre la plaque et la grille de contrôle .

Cette caractéristique fait préférer la t étrode dans tous les circuits où l' on désire obtenir un bon découpl age entre le circuit de grille de contrôle et le circuit de plaque.

b) La tétrode permet d'obtenir des ampli -fications plus élevées, dans les éta­

ges amplificateurs de tension, grâce à son coefficient d'amplification particu­lièrement élevé .

c) La tétrode a une résis tance interne plus élevée que celle d'une triode, ce

qui,dans certains cas peut présenter un . avantage. Pour comprendre clairement le fonctionnement d ' une té t rode observez le dessin de la Fig . 1- , qu i représente la vu~ en coupe d'une tétrode.

Théorique 12

Plaque

Ecran ----1-----Grille de

-'---1- - ---contrôle

f f

Cathode

- Fig . 2 -

3-

Vous pouvez facilemen t distinguer

- La cathode, avec son filament de chauf­fage

- La grille de contrôle, disposée i mmé ­diatement autour de la cathode colllJ!le pour les triodes ordinaires

- L'écran qui forme une espèce de cloche biindée autour des premières électrodes

- Enfin à l'extérieur de cet écr an.la pla­que.

La Fig . 2- représente le symbole car acté r ist i que d ' une tétrodc.et la Fig. 3-,le raccordement des électrodes au s uppor t qu i peut être du type européen ou du type améri cain.

4 - Théorique 12

p

p ~ + HT

6~ ~·· 6, -- f f Rz R3

62 Cz f r

Sortie Tétrode Européenne

c p

-HT

I f

Té trade ~méricaine

- Fig . 3- - Fig. 4-

Théorique 12 5 -

La Fig. 4- représente le schéma complet d'un étage formé par une tétrode avec des éléments nécessaires à son fonctionnement.

La différence essentielle, que l'on note dans ce schéma, par rap­port à celui d'une triode, consiste en la présence d'un diviseur de tension,grâce auquel l'écran a une tension positive~ ce qui lui donne une polarisation convena­ble par rapport aux autres électrodes.

Les électrons qui sortent de la cathode, rencontrent d'abord la grille de contrôle qui a un potentiel légèrement négatif.

Le nombre d'électrons , qui réussissent à passer à travers cette grille pour se diriger ve,·s la plaque, dépend de la valeur du potentiel appliqué à l a grille.

Pour cette partie du tube, il n'y a pas de différence avec une triode ordinaire.

L'effet produi t par l'écran sur les é lectrons qui passent à travers la grille de contrôle,consiste en une attraction intense parce que la tension d'écran es t positive.

6- Théorique 12

Les électrons accélèrent donc leur mouvement, traversent l 1 espace entre la grille de contrôle et l'écran et atteignent enfin celui- ci.

Une partie de ces électrons, grâce à la vitesse acquise, passe à travers l'écran et arrive sur la plaque.

Une faible partie des électrons reste sur l'écran et crée un courant écran.

Le courant qui nous intéresse ·principalement est toujours le courant plaque,parce que c'est sur cette électrode qu'est placée la charge d'utilisation .

Le courant formé par les électrons qui partent de la cathode,est la somme du courant plaque et du courant écran.

Le courant utile est seulement le courant plaque; il est donc pré­férable de réduire au minimwn le courant écran, ce que l'on obtient grâce à un type de construction particulier.

Il est indispensable, pour le fonctionnement régulier du tube, que la tension appliquée à 1 • écran soit parfa.itement constante.

Théorique 12 7-

Pour obtenir ce résultat, outre le diviseur de tension, on place un condensateur en parallèle entre l'écran et la cathode.

Ce condensateur a ordinairement la fonction de volant et s'oppose aux variations de tension .

Plus grande est la tension appliquée à l'écran, plus élevée sera l'amplification de l'étage.

Habituellement, la valeur de la tension appliquée à l'écran est comprise entre 100 et 250 volts. L'écran peut être alimenté au lieu du diviseur de tension, grâce à une simple résistance chutrice.

Dans ce cas, la tension appliquée à l'écran sera la différence entre la tension de la batteri e d'alimentation et la chute de tension produite par le courant de grille qu i passe à travers la résis tance.

La Fig. 5- représente le schéma d'un étage dans lequel on alimente la tétrode par une résistance chutrice R:3.

Après avoir décrit le fonctionnement de la tétrode, il est nécessai­re de parler des différents types rle t étrodes disponibles sur le marché.

8 -

+ HT

Sortie

- IIT

-Fig . 5 -

Théorique 12

Pour ces tubes, comme pour les triodes, ·on distingue deux types fon ­damentaux, à savoir :

- Les tubes amplif i cateurs de tens-ion

- Les tubes amplificateur.s de puissance .

Les premiers servent à ob­teni r de fortes amplifications de tensions avec de petites puissances mises en jeu, alors que les seconds servent à obtenir de grandes puissances de sortie.

Je vous fais rema.rquer que ces étages diffèrent des étages montés avec des triodes,uniquement par la présen­ce du circuit d'al imentat ion de l ' écran et par les tensions de polarisation ap­pl iquées à la grille de contrôle.

Théorique 12

Ecro.n

f f

Plaque

I Sens conventionnel

f du cour ant (-----~ I î • 1

11 1·1·1- l 1 1

1 !Grille de

1 - .. - -!contrôle·

----=--i...1 ...__ _____ _ Cat hode

- Fig . 6-

9-

2- PENTODE -=-=-=-

L'introduction de l ' écran per met d'obten ir, dans les r~cepteurs à amplification directe, de for t es amplif i ­cations du signal

11H.F.

11 s ans avoi r à re ­

courir aux circuits spéciaux de neutrali­sation.( neut rodyne).

L'avantage qui en résulte est une grande simplicité de construction e t une stabi l i té élevée de fonctionnement.

10· Théorique 12

Mais la tétrode, même si elle offre de notables avantages par rap­port à la triode, présente encore un défaut dans sa constitution.

En effet il se manifeste en elle des phénomènes d'émission secon­daire dans certa ines conditions de fonctionnement du tube, de sorte que ses possi­bilités d ' emploi restent réduites.

Voyons en quoi consiste ce phénomène d ' émi ssion secondaire.

Examinez la Fig . 6- dans laquelle j'ai dessiné la section schéma­tique d'une tétrode.

Les électrons qui partent de la cathode, comme vous l e s avez, sont attirés par l'écran et par la plaque,parce que ces électrodesont un potentiel net ­tement positif.

Sous l'effet de cette attraction très intense, les électrons a cquiè­rent des vitesses remarquables et ainsi frappent violemment l a surface de la plaque métallique qui forme l'anode.

Théorique 12 11-

Le choc brutal provoque l'éject ion, à partir du métal, d'autres é lectrons qui appartiennent à ce métal lui-même. Les électrons qui frappent la surface n'arrivent pas tous à détacher d'autres électrons: seuls les plus rapides peuvent produire cet effet.

L'ensemble des é lectrons quittant la plaque sous l'effet du bombardement des électrons primaires, en provenance de la cathode, détermine un courant électronique de sens contraire au courant pr i maire.

On a ainsi à partir de l a plaque , une émission d'électrons ; cette émiss ion est appelée secondaire pour la distinguer de l'émission primaire produi­te par le chauffage de la cathode.

Les électrons, qui constituent cette émission secondaire, sont recueillis par l'écran qui est l'élect rode au potentiel positif, le plus proche de la plaque.

La conséquence de l'émission secondaire est que, pour une valeur déterminée de la tension appliquée à 1 'écran, le courant plaque du tube, au lieu d'augmente r progressivement avec la tension de l a plaque, diminue de façon carac­téristique.

En augmen t an t encore davantage la tension plaque, le courantplaque

12-

Plaque

----..

--

\ --- -- ----

f t

- Fig . Î -

' 1 Grille d'arrêt

Ecran

J Grille de contrôle

i 1

Cathode

Théorique 12

reprend sa valeur normale car la tension plaque atteint une valeur telle que, mê­me les électrons produits par l'émission secondaire , sont absorbés par la plaque.

L'ex istence de ce phénomè­ne rend la t é trode peu uti l i sable dans une certai ne zone de travail, et ce tube a été surpassé par un autre t ype plus perfectionné qui, t out en conservant les avantages de la t étrode, n' en a pas les défauts.

Ce tube est la PENTODE, c'est- à- dire le tube à cinq électrodes .

La différence de construc­tion entre la pentode et la tétrode rés i ­de essentiellement dans la présence d ' une gr i lle supplémentaire disposée entre l' écran et la plaque.

·Théorique 12

Grille d'arrêt

Grille de contrôle

Plaque

- - - ,~- Ecran

f f

Cathode

-Fig. 8-

13-

Cette troisième grille prend le nom de grille d'arrêt (ou sup­presseuse) .

Elle a la fonction parti­culière de supprimer et d'éliminer l'ef­fet de l'émission secondaire.

En examinant la Fig . 7-vous pouve~ comprendre comment fonction­ne la grille d'arrêt.

Elle est reliée à la ca­thode.c'est- à- dire se trouve au potentiel zéro.

Quand les électrons proà.Jits par l'émission secondaire cherchent à se détacher de la plaque, ils trouvent devant eux la grille d'arrêt qui est à potentiel très bas et repousse les électrons.

14-

'1

Grille d'arr êt et cathode

de c ontrôle

Ecr an Plaques

-Fig , 9-

Théorique 12

La plaque étant positive, les électrons qu i se sont détachés sont à nouveau recueillis par la pl aque.

Ainsi, la plaque augmen­te progressive:ment, avec l'augmentation de la tension plaque, sans qu' 11 apparais­se des zones d'irrégularité.

L'avantage qui en résulte est tel qu'aujourd'hui, on n'utilise plus de t é trades, mais uniquement des pentodes .

- La Fig. 8- représente le schéma symbo­lique d'une pentode ·

- La Fig. 9- le dessin d'une coupe de ce tube .

Théorique 12

• + HT

Sortie

R

- HT

-f'ig. 10-

15-

Le schéma de fonctionne­ment d'un circuit avec pentode est don­né à la Fig. 10-.

La seule partie que l'on a ajoutée par rapport aux précédents sdl.é -mas, est la liaison de la grille à la ca­thode .

Parfois, cette liaison exis­te déjà à l'intérieur du tube .

Du point de vue de la réa­lisation pratique, on peut dire que ce tube diffère de la triode par une plus grande complexité de construction inté­rieure et par le plus grand nombre de bro­ches au culot pour raccorder toutes les électrodes au circuit .

16-

GJ

VL

"

p

02 G, &2

POK(<;! ff f f

Pentode Européenne

8,

Pentode Américaine

-f'ig. 11-

Théorique 12

La Fig. 10- repr é sente le schélllà symbolique du t ube avec ses con­nexions .

La Fig . 11- représente les s upports de pentodes du type aJDéricain, et du type européen .

On notera que plusieurs modèles de pentodes ont leur sortie de grille contrôle d isposée sur le sommet du tube de verre,au l ieu d'être entr e les broches du culot.

Ceci est voulu ,pour ré­duire au minimum la capaci t é entre la grille de contrôle et les aut r es élec­trodes.

Théorique 12 17-

Les pentodes modernes sont construi tes d'une autre manière, et la grille sort sur une broche disposée o ans le culot: ainsi sont les tubes d u ty pe min i ature que vous utiliserez dans les leçons pra tiques de cc c ours .

Sur l e fonctionnement d'une pentode, il est encore nécessai re de noter que l'amplifica tion obtenue avec ce t ube e s t plus élevée que celle obtenue avec un type de triode de constitution à peu près identique.

élevé . Aussi dit-on que la pentode a un coefficient d'amplifica tion très

Ceci est un avantage, car avec une seule pentode , on obtient la même amplif ication qu'avec deux triodes, réa lisant ainsi une économie substan t i el­le.

Les pentodes sont divisées en deux grandes catégories: les pento­des amplificatrices de tension et les pentodes amplificatrices de puis sance .

- A l a première cat égorie appartiennent, par e xemple, les pentodes du type EF9, 6J7 , 6SJ7 , EF50.

EL3, EL6 . - A la deuxième appartienne nt les pent odes suivantes: 6F6, 6K6 ,

18- Théori que 12

2.1-_Pentodes_à_amplification_variable.

I l existe une catégorie spéciale de pentodes de construction parti­culière, qui présentent un réel intérêt.

Ce sont les pentodes dites à AMPLIFICATION VARIABLE ou mieux à PENTE VARIABLE. Le tube "E F 89", que vous recevrez pour vos montages, répond à cette caractéristique.

Pour comprendre la nécessité qu'il y a eu à développer ces tubes, 11 est nécessaire de parler d'un problème importe.nt lié à la réception des signaux radio .

L'onde qui arrive au récepteur n 'a pas toujours la même intensité parce qu'en passant dans les hautes sphères de l'atmosphère e lle subit des réflexions et des atténuations.

En écoutant une s tation émettrice, on note que l'intensité de la ré­ception augmen te et diminue de façon irrégulière; on donne à ce phénomène le nom d'évanescence ou de FADING.

Pour éliminer cet inconvénient il f audr ait modifier l'amplification, de manière à compenser les variations du s ignal que l'on reçoi t.

'

,

Théorique 12 19-

Quand le signal diminue, l'amplification devrait être augmentée et ainsi, maintiendrait constante l 'intensité du son à la sortie du récepteur.

On comprend facilement qu'il n'est pas possible d'effectuer cette régulation en agissant manuellement sur le potentiomètre de volume, les variations du signal étant irrégulières et imprévisibles.

Aussi pour faire varier automatiquement l'amplification du récepteu~ faut - il recourir à l'emploi de certains dispositifs ; le plus simple, et le plus efficace, consiste à utiliser un tube, normal ement une pentode, dont l'amplification peut varier dans une gamme très étendue.

Le fonctionnement se produit de la façon suivante : quand le s i gnal d'entrée a une valeur élevée, le point de repos de la tension de grille tombe dans une zone de la caractéristique de fonctionnement où . l'amplification est faible; quand le signal est faible, le point de repos se déplace vers une zone où l'ampli­fication est plus grande.

La variation du potentiel de repos dépend de l'intensité du signal de sortie du récepteur.

Pour comprendre comment varie l'amplification dans le tube,on ob­servera la Fig. 12-.

20- Théorique 12

--- --- -------Grille de contrôle O O O O

----Grille de contrôleO O -0 0 O O

----Grille de contrôle 00000000_

Cathode Cathode Cathode A c

En "A", · "B", "c", on voit les sections de trois tubes de f abrication différente ; plus les spires de la gril le sont nombreuses, plus importante est l'am­pl ification obtenue .

Si l' on met en parallèle ces trois tubes on obtient le schéma indi-qué Fig. 13-.

'

Théorique 12

Grille de contrôle d I un tube

............. ---(

Cathode

-Fig. 13-

21 -

La caractéristique totale de fonctionnement de ce t ube sera un mé­l ange des caractéristiques de chacun des tubes, et en fonction de la tension con­tinue de repos, appliquée à la grille, il se comportera de manière différente.

En changeant la valeur de la polarisation continue de la grille , du minimum au maximum, on utilise toutes les spires qui forment la grille.en com­mençant par les plus serrées jusqu'aux plus lâches.

La Fig . 14- représente le schéma d'utilisation caractéristi que d'une pen tode, c'est - à - d ire d'un tube au coef­ficient d'amplification très élevé,pré­sentant unecapacité t rès faible entre grille de contrôle et plaque.

22-

+ HT

Sortie

- HT

-v --~~~gVers la tension négative

pour la polarisation

variable

-Fig. 14-

Théorique 12

La tension de polarisation arrive d'un point du circuit où la tension est proportionnelle à l'amplitude du s:lgnal d'entréé.

Le type de tube que nous venons de décrire est habituellement ap­pe l é TUBE A PENTE VARIABLE, ou tube mul­ti- mu (mu=µ, pour coefficient amplifi­cat i on).

La grille de contrôle des tubes mult i -mu peut avoir une forme d i f­férente de celle indiquée à la Fig. 13-.

Au lieu de former une hé­lice avec les spires qui sont progressi­vement plus rapprochées les unes des au­tres, on peut avoir une hélice dans la­quelle les spires se placent à des dis­tances variables de la cathode.

Théorique 12 23-

Mais le fonctionnement a lieu toujours de la même façon, car dans la zone où les spires sont proches de la cathodc,l'amplification est très élevée, tandis que dans la zone où les spires sont élo~gnées, l'amplification diminue .

Les tubes multi - mu du c~mmerce sont des pentodes et sont utilisés exclusivement dans les circuits à haute fréquence, car si on les employait en basse fréquence, le son serait déformé (distordu) de façon importante.

-----=-----------------

COURS DE RADIO --------------------

REPONSES AUX EXERCICES SUR LA l lème LECON THEORIQUE --------------------------------------~------------

1- Non

Tb~orique 12 - Gro upe 14-

2- La seule différence se trouve dans les valeurs des éléments constitutifs,

3- Un retour d'éné r gie du circuit de plaque vers celui de la grille de contrôle,

4- Par des circui ts spéciaux (neut rodyne), ou bien en employant des tubes parti -culiers.

5- C'est un circui t dans lequel un condensateur permet de renvoyer sur la grille de contrôle une tension alternative de valeur et de sens tels , qu'elle compense l a tension alte r native due à la capacité interne du t ube,

6- C'est un tube dans lequel a été introdu ite une grille écran placée ent r e la plaque et la grille de contrôle.

7 - Découpler les diff é rents étages d'un récepteur.

8- Les pertes magnétiques et les pertes diélectri ques.

-=-=-------=-=-=-=-=-

Théorique 12 - Grou pe 14-

COURS DE RADIO ------------~ ------

EXERCICES DE REVISION SUR LA !2ème LECON THEORIQUE -------------------------------------- -----------

1- Qu'est- ce qu'une tétrode?

2 - Quel est le but de la grille-écran?

3 - Qu ' appelle-t-on émission secondaire d'une tétrode?

4- Comment peut- on alimenter la grille-·écran ?

' 5- Qu'est - ce qu'une pentode?

' 6 - Quel est le potentiel que doit avoir la gri lle d'arrêt?

7 - Qu'est - ce que la pentode à pen te variable?

8 - A qu oi sert la pentode à pente variable?

9 - Quelle est la forme de la grille d'une pentode à pente variable ?

-------------------=-

PRATIQUE

.. _____ -

- -- - ---- ·

COURS

- -- - 1

--------4-----

. ----- -

PAR CORRESPONDANCE

• Prat i que 12 - Groupe 14-

COURS DE RADIO --------------------

MESURES DE TENSIONS ET DE COURANTS POUR DES MONTAGES ____________________________________________________

EN SERIE ET EN PARALLELE ________________________

Les générateurs, comme les récepteurs de courant électrique, peuvent Gtre branchés en série ou en parallèle .

La différence entre ces deux circuits est très importante.

Dans cette leçon, je désire vous faire exécuter des mesures de ten­sion et de courant valables pour ces deux types de montage. Vous vous apercevr ez que, par les leçons pratiques, vous apprendrez facilement les caractéristiques et les particularités de ces mont ages, et que vous ne les oublierez plus.

Vous commencerez par monter un c ircuit t rès simple formé par une pi­le (générateur) et deux lampes ( r écepteur s) ; avec le contrôleur universel, vous pourre z contrôler les tensions et les courants en vous faisant une idée exacte de

2 -

Ampoule de verre

/

Ooui lle à vis

Fil nu enroul6 sur le fileta ge

.__ _ ______ A

Soudure

- Fig . 1 -

Pratique 12

leur répartition.

Les lampes à utiliser ~ont des lampes 6 Volts 0,1 A, que vous avez reçues ; il vous faudra réal i ser un dis­positif pour vous brancher sur le culot à vis en prenant un morceau de fil nu étamé.

Chaque lampe possède deux contacts exté rieurs : un s ur le culot mé­tallique à vis en f orme de cylindre, et l'autre sur l 'extrémité inférieure isolée du cylindre .

Sur l'extrémité inférieure vous pouvez souder un petit morceau de fil pour la liais on ; et coJIUlle second con­tact e x térieur, vous enroulerez sur la spirale un morceau de fil de 5 cm. de long (Fig. 1-).

Pratique 12 3-

Au cours de l'exercice vous devrez, plusieurs fois, placer et reti­rer les lampes ; il suffira alors d'interrompre la liaison en un des points indi­qués par 11

A".

Les lampes que vous emploierez sont faites pour fonctionoer sous une tension de 6 Volts; en utilisant la pile de 4,5 Volts, la lumière sera légèrement inférieure à l a normale, et la lampe ne subira aucun dommage.

Vous noterez, en outre, une certaine différence entre les mesures pratiques et les calculs t héoriques, ma is ne vous préoccupez pas quant à une cause d'erreurs toujours possibles, dues aux tolérances dans les ampoules.

En effet, le filament des lampes a une résistance qui n'est pas cons-· tante, et qui varie avec la température de chauffage et donc avec le courant qui le

traverse.

En augmentant le courant, et par conséquent la température et la lu­minosité, la résistance du f ilament augmente; inversement la résistance diminue avec le courant.

Précisément, quand on mesure la résistance de la l ampe avec l'ohm­mètre, celle- ci est, d'environ 40 Jt, alors que si on calcule la valeur de la ré­sistance quand la lampe est allumée avec 6,3 Volts et qu'elle absorbe 0,1 ampère,

4- Pratique 12

elle devient

La différence entre les valeurs mesurées e t les valeurs calculées est di.te à cette variation dans la résistance du filament .

- MONTAGE EN SERIE ---------------... -

En exécutant le montage en série, les deux lampes sont traversées par le même courant (Fig. 2-). Le courant qui sort de la pile traverse d'abord la lampe L1 , puis la lampe Lz , et retourne au générateur.

Si une l ampe s'éteint, ou vie nt à être enlevée, la deuxi è me l ampe s'étei nt .

La tension v 1 , fournie par la pile se divise en deux parties égales (si les lampes sont identiques) : v2 et v3

Avec le Contrôleur Universel adapté pour la lecture d'une tension continue de 10 Volts, vous pouvez mesur er les t ension v1 , v2 et v3 (Fi g . 3- ) qu i

,

Pratique 12 5 -

• L 1

+ Pile

L 2

MONTAGE EN SERIE

- Fi g. 2 -

6- Pratique 12

L1

-L2

- Fig. 3 -

Pratique 12

L1 +

L2

+

BRANCHEMENT DE L'INSTRUMENT POUR 1Â MESURE DU COURANT

- Fig. 4 -

7 -

doivent satisfaire à l'égalité suivante

Pour cette vérification, et si la pile est encore en parfait état nous avons

v1

= 4 , 5 Volts

v2 = v3

= 2,25 Volts

Maintenant vous allez me­surer le courant (Fig . 4- ) en mettant le contrôleur sur la position 250 mA courant continu et en effectuant le montage sui ­vant :

- La prise rouge du cordon pique-fils au pôle positif de la pile.

La prise noire du cordon pique- fils à la lampe (Fig. 5- ).

8 -

+

PILE

"' bD ::, 0 c:

- Fig. 5 -

Pratique 12

Vers l ' appare i l utilisé en milliampèremètre

L1

L2

Pratique 12

L1 +

L2

- Fig. 6 -

+' ..... :::, u .... ..... 0

' .... k :::,

8

9-

L'instrument devra indiquer un courant prè.s de 60 mA.

Si maintenant vous court­circuitez une des lampes avec un morceau de fil (Fig . 6-) elle s'éteint, tandis que la luminosité de l'autre augmente.

Le courant Ï ui aussi aug­mente, et l'instrument va indiquer envi­ron 90 mA.

En effet, la tension aux bornes de la lampe double de valeur.

Dans le premier cas, la pile avait une puissance égale à :

W = V x l = 4,5 X 0,060 = 0,270 Watt

10-

+

- Fig. 7 -

Pratique 12

Et dans le second

W = V x l = 4,5 X 0,090 = 0,395 Watt

Le circuit peut être sché­mat isé comme à la Fig . 7- où . .. R .. représen­te la résistance des lampes .

donné par Le courant qui circule est

l = V

R

où "R" est la résistance du filament pour une température déterminée du filament.

Quand la lampe est soumi ­se à une tension de 4 , 5 Vol t -s, le courant qui s'allume, est de 90 mA, et la r ésistan­ce du filament est d'environ 50.0..

Pratique 12 11-

Par conséquent, en éliminant une lampe, la résistance diminue et le courant augmente de valeur.

En résumant c es dernières expériences, nous constatons que dans le montage en série, les lampes ou le c ircui t d'utilisation, sont parcourus par lem@­me courant.

Pour cette raison, le montage en série est souven t appelé à COURANT CONSTANT.

A l ' i nverse, la tens i on est répartie également ent r e les divers cir­cuits d'utilisation.

- MONTAGE EN PARALLELE -____________________

Il est appelé à TENSION CONSTANTE, parce que les é l éments qu i le compose nt sont soumis à la même tension.

~our .faire cet.te e x périence, construisez le cit·cui t indiqué ?, la 1'"" ig.8-

12- Pratique 12

• L1

11 +

PILE L2

MONTAGE EN PARALLELE

- Fi g . 8 -

Pra t ique 1 2 1 3-

t

L1 L2

- F i g. 9 -

14-

mA

+ L1

BRANCHEMENT DE L'APPAREIL POUR LA MESURE DU COURANT

- Fig. 10 -

L2

Prat i que 12

Les deux lampes s 'allument avec une lumière plus vive, la tension aux bornes de chacune étant égale à la tension de la pile (Fig . 9-). En effet :

Si vous enle ve z ma i ntenant une lampe, l 'autre restera allumée.

Le contrôle de la tension sera exécuté avec l'appareil destiné à me­surer les tensions continues sur l' échel­le 10 Volts (voltmètre à courant continu).

Pour contrôler le courant, insérez l'instrument comme ampè r emètr e à courant continu, sur la sensib i l ité 250 mA, en série avec les deux lampes (Fig. 10-) . Quand les lampes sont allumées, le courant est d'environ 180 mA;si on enlève une lampe, le cour ant est alors de 90 mA.

'

Pratique 12

- Fig . 11 -

15-

Si on retire également la 2ème lampe, le courant devient nul .

La puissance fournie par la pile est :

- Avec 2 lampes

W = V x l = 4,5 X 0, 180 = 0,810 Watt.

- Avec 1 lampe

W = V x I = 4,5 x 0,090 = 0,405 Watt .

Le circuit peut être sché­matisé en substituan t aux deux lampes d<.'Ux résistances mises en para l l èle "R1" et "Rz" (Fig. 11-), qul représentent les deux circuits d'uti l isat i on. Si "R1 = R2" l es couran ts "11

11

et " 12" sont égaux . Dans tous les cas, leur somme est égale au cou­rant fourni par la pile, couran t que nous pouvon s mesurer.

16- Pratique 12

Dans le montage en parallèle, les circuits d'utilisation sont indé­pendants l'un de l'autre : c'est pour cette raison que le montage le plus utilisé pour les usages domestiques de l'énergie électrique est ordinairement le montage en pai·allèle.

- OBSERVATIONS -------------

En nous référant aux notions qui ont été données et aux expériences pratiques que nous avons exécutées, nous pouvons tirer les conclusi ons suivantes :

1- Le montage en série de charges (utilisation) ou de générateurs donne un circuit à courant constant et à tension répartie.

2- Le montage en parallèle de charges ou de générateurs donne un circuit à tension constante et à courant réparti •.

3- En montant en parallèle deux cliargcs, par exemple deux cuisiniêres é lectriques de 1 . 000 watts chacune, $Ur un même r~seau d'alimentation, l o. puissance dispo­nible sera de 2.000 ·watts ; alors que si .les appareils sont brancl1és en série la puissance totale se réduit à 500 watts .

1

Pratique 12 17-

4- Si l'on raccorde en série deu.x SO'ul~ces de tension, par exempl.c de ux accumula­teurs, la tension r ésultante est la somme des deux tensions, alors que si les deux accumulateurs sont montés en parallèle, ln tension reste égale à cel l e d'un seul accumulateur. Mais, dans ce dernier c as, le courant que l'on peut ob­tenir dans le circuit est la somme des courants qui traversent chacun des deux éléments.

5 - Sur une ligne d' alimentation de 1.20 volts, deux lampes de 120 volts et d'égale puissance peuvellt être montées en série : la lumière totale répartie par moitié sur chaque l ampe, sera le 1/4 de celle que l'on peut obtenir avec ces deux m~­mes lampes branchées en parallèle,

6 - Sur une ligne de 120 volts, 20 lampes de 6 volts peuvent ~tre raccordées en sé­rie, et elles s'al lument régulièrement avec le même courant de circulation.

7- Lorsqu • on doit exécuter u.n montage de circuits de charge . ou de générateurs, il faut toujours se souveni r que, dans les montages en série, les tensions s'a­joutent, tandis que, dans les montages en parallèle , ce sont les courants.

8- Sur un accumulateur de 12 volts, on peut brancher en parallèle autant de lampes de 12 vol ts que l'on désire, pourvu que le courant total absorbé ne dépasse pas l e courant maximum que peut fournir l'accumulate ur.

18 - Pratique 12

9- Sur le më),ne accumulateur de 12 volts on p-eut monter en par allèle plusieurs groupes de lampes de 6 Volts par séries de deux.

10- La résistance résultante de plusieurs circuits de charge en série est égale à la somme des résistances de chaque circuit : elle peut donc être très grande. La résistance résultante de plusieurs c ircuits de charge en parallèle est éga­le à une valeul· inférieure à la pl us petite des résistances de tous les circuits de, char ge .

Oans la prochaine leçon pratique vous commencerez la construction d'un transformateur d'alimentation pour radio-récepteur, avec p r ima i re secteur, secondaire haute tension, et deux secondaires basse tension pour le chauffage des tubes électro­niques.

_______________________

REPARATION)

·~ Eurelec-

COUR) DE RADIO PAR CORRE)PONDANèE

,

,

Réparation_ 6ème -Groupe 14-

PANNES DANS LES ANTENNES -=----------------------

COURS DE R A D 1 0 --------------------

Les récepteurs modernes ont une grande sensibilité et peuvent fonc ­tionner avec des antennes peu encombrantes. Si l'on veut obtenir de bons résultats, il faut raccorder au récepteur une bonne antenne, bien étudiée et bien construite.

Grâce à l'antenne, on obtient un meilleur rendement dans la récep­tion et on améliore encore le rapport signal-bruit, c'est- à-dire l e rapport entre l'amplitude du signal d'entrée et l'amplitude des parasites électriques dans l a zone de r éception.

L'importance de l ' antenne est d'autant plus évidente dans les villes, et particulièrement dans les maisons cons t rui tes en ciment armé.

Examinons donc, dans c ette leç on, les pannes possibles ains i que les défauts qui peuvent se manifester dans une antenne.

2- Réparation 6

On a souvent tendance à attribuer au récepteur le défaut d'une mau·· vaise réception, a lors qu'en r éalité cela provient d'un défaut de l 'antenne .

Toutes les fois que l'on notera dans une réception des bruits indé­sirables, craquements ou variations imprévues d e l'intensité de réception on pourra déterminer, en exécutant une expérien<fe très simple, si ces e nnuis proviennent de l'antenne ou du récepteur.

On allume le récepteur avec l'antenne branchée et l'on tourne le potentiomètre de volume au maximun. On déconnecte l'antenne : si les bruits dis ­paraissent, changent ou diminuent d'intensit.é, cela signifie qu'ils proviennent, dans le plupart des cas , d'une défectuosité de l'ante~ne.

Si au contraire , les parasites continuent avec la même intensité on doit attribuer le défaut au récepteur.

Les pannes qui découlent de l'antenne peuvent se classer de la manière suivante :

1.1- parasites atmosphériques

1.2- parasites dus aux champs électromagnétiques qui entourent l'antenne

1.3- parasites dus à une détérioration de l'antenne.

'

Réparation 6 3-

1.1-_Les_parasites_atmosphériques :

Les parasites atmosphériques provoquent ces crachements que l'on remarque lorsqu'il y a des orages dans l'air, c'est- à - dire quand il y a de nom­breuses décharges électriques entre les nuages ou entre les nuages et la terre.

Ces décharges électriques provoquent des bruits caractéristiques dans le récepteur et sont souvent reconnaissables, parce qu'on les entend chaque foi s que l'on aperçoit un éclair dans l'atmosphère.

Il n'est pas possible d'éliminer ces parasites, les décharges élec­triques formant des champs électromagnétiques qui produisent dans l'antenne des courants de grande intensité avec une large bande de fréquence.

Quelle que soit la f réquence sur laquelle le récepteur est ré­glé, les parasites réussissent tou.jours à entrer dans le circuit du récepteur en même temps que le signal de la station émettrice . Contre ces parasites il n'y a pas grand chose à faire .

1.2-_Les _parasltes_dus_aux _champs_électromagnétiques_qui_en tourent_l'antenne

Les parasites dus aux champs électromagnét iques crlés par des i nstallations électriques situées au voisinage de l'antenne, peuvent, par contre,

4 - Réparation 6

être réduits de façon considérable en choisissant un bon emplacement pour l'antenne et en plaçant des dispositifs anti - parasites sur les installations électriques qu i créent ces champs perturbateurs.

Les parasites de ce type sont ceux produits par les sonneries élec­triques des maisons , par les moteurs à balais, par les starters pour lam~es fluores­centes, par la manoeuvre de~ contacteurs électriques, par les trolleys-bus. par l'allumage des moteurs à explosion.

Pour vous assurer que les parasites sont effectivement dus aux instal­lations électriques situées dans le voisinage, vous pouvez déconnecter l'antenne et raccorder à sa place un fil de cuivre isolé , que vous pouvez étendre provisoirement sur le plancher de la pièce.

Si, avec cette antenne provisoire, les bruits persistent, mais avec une intensité plus faible, les parasites ne viennent pas de l'antenne, mais des champs électro-magnétiqucs extérieurs.

Dans ce cas là, on doit chercher d'où provient ce champ perturbateur et y mettre le dispositif anti-parasites.

Ordinai.remen t, il suffit d'un condensa t<lur placé en parallèle avec les contacts où il y a étincel le ; ceci est va:lable pour une sonnerie ou un moteur électrique.

Répa1·a tion 6

Dans les c as l es plus graves, on autour de l 'apparei l perturbateur, ou un filtre le secteur sur lequel il est branché.

dispose un blindage métallique entr e l 'appareil perturbateur et

5-

Comme il est pratiquernment impossible de trouver tous les champs perturbateur s il est préférable de placer l 'antenne le plus loin possible . On met­tra donc l 'antenne t1·ès haut, sur le toit des maisons, autant que possib le dans une zone où il n'y a pas d ' appareils qui puissen t gêner l'écoute.

1. 3- Parasites dus à une détérioration de 1' antenne ---------------------------------------------------Si les parasites ne proviennen t pas des causes ci-dessus, on doi t

penser que leur origine se trouve dans l'antenne ; il suffit d'une s oudure mal faite dans le câbl e de raccordement de l ' an tenne, ou d'une partie de l ' antenne placée à proximité d'objets métal liques.

Pour localiser la zone , ou la pa rtie d 'antenne défectueuse, on procède de l a manière suivante :

L'antenne étant branchée et, les r écepteurs mis en puissance maxi­mum, déplace z les différents éléments de l' antenne : d'abord l a descente, et ensui­te l e fil, ou l es fils disposés horizontalement.

6- Réparation 6

Si, en déplaçant un de ces éléments, les parasites apparaissen t puis disparaissent, le défaut est dans la partie què l'on a déplacée ; il est dO à une soudure mal faite, à un raccord défectueux, ou à un fil cassé. Vérifiez soigneu­sement l'antenne et raccordez bien les contacts.

Il peut être également nécessaire de réviser les pièces isolantes (isolateurs) et de contrôler qu'aucune partie de l'antenne ne touche les murs ou des objets métalliques, comme des t uyauteries, des gouttières, etc •••

Pour vérifier si une antenne est parfaitement isolée, on peut exé­cuter le contrôle suivant : on raccorde l'extrémit~ de la descente d'antenne {celle qui va au récepteur) à un des pôles de la prise de courant et l'on monte en série une lampe de faible puissance.

Le pôle de la prise que l 'on doit utiliser, doit être celui qui cor­respond au "fil chaud" (phase act ive du secteur de distribution), c'est-à- dire celUi qui donne le courant.

La lampe ne s'allume pas si l'antenne est bien isolée. Dans le cas contraire, cela veu t dire que l'antenne est en contact avec la masse à un endroit quelconque.

\

Réparation 6 7 -

Ce contrôle peut être également fait avec un volt imètre à courant alternatif ou avec un contrôleur d'isolement .

l,orsqu'on utilise, à la place de 1 'antenne normale, une tuyauterie d'eau , de gaz, ou un autre objet métallique, il faut s'arranger pour que le fil de raccord soit parfaitemen t fixé sur les tuyaux ou sur l 'objet métallique en question.

Si ce raccord n'est pas bien fixé, on r isque des perturbations im­portantes. Pour contrôler si ce raccord est bien fait, il suffit de bouger le fil, le récepteur allumé.

Si aux mouvements du fil correspond un bruit dans l'appareil, c'est la preuve d'un mauvais contact dans le raccord.

Lorsque 1' antenne est r -éalisée par un simple fil tendu, sur le sol, et si le conducteur dénudé par endroit touche un objet métallique, on aura des parasites.

Dans ce cas, pour déterminer si ces bruits sont causés par des agents ~xternes ou par le récepteur lui-même, vous pouvez procéder de la manière suiva11te :

8- Réparation 6

Enroulez sur une main le fil qui joue le rôle d'antenne, et faites attention à l'intensité avec laquelle vous entendez les bruits ; ensuite déroulez à nouveau le fil sur toute sa longueur .

Si la perturbation augmente, cela veut dire qu'elle a une origine externd ; si au contraire, elle garde la même intensité, on doit en chercher la raison dans le récepteur.

2- PANNES DANS CES CIRCUITS DE MASSE -----------------------------=-=-

Il est assez courant, actuellement, de trouver des récepteurs qui , en plus d'une antenne, aient une prise de masse.

Ordinairement, pour des questions de facilité, on utilise comme masse la tuyauterie d'eau, ou celle du gaz.

11 faut avant tout que le conducteur ait un contact effectif avec la terre et qu'il représente la plus petite résistance possible . Il reste toujours préfé­rable d'utiliser, lorsqu'une prise de masse est indispensable, le système du puits humide, que nous avons décrit dans une leçon théorique.

Pour. s'assurer du bon contact avec la terre 1 l'expérience que l'on doit faire, est de mettre la terre en communication, à tra vers une lampe ou un volt­mètre à courant alternatif , avec le pôle pos~tif du courant.

Réparation 6

Dans ce cas la lampe montée en série, o~ le volt-mètre, devront accuser le passage maximun de courant, ou une tension maximun .

Si ce résultat n'est pas obtenu, cela signi fie que le contact de terre n'est pas bon, par suite d' un mauvais raccord, ou parce que le tuyau, n'a pas un bon contact avec la terre.

9-

Les instructions que vous trouvez dans cette leçon n'ont pas seule­ment une valeur du point de vue de la s ·imple réparation, mais elles vous permet­tent d'expliquer au client que beaucoup de parasites ne sont pas à attri buer à des défauts de l'appareil radio, ôû à une mâuvaise réparation, mais exclusivement à l 'installation de l'antenne et à des agents extérieurs.

Pour compléter la leçon, je vous ai dessiné, aux Fig. let 2, quel­ques schémas de dispositifs anti - parasites placés aux sources mêmes des perturbations .

Soulignons que la Radiodiffusion française ains i que les Sociétés privées d'émission ont intérêt à réduire au maximun toutes les causes de parasites, et qu'elles encouragent toutes les propositions faites dans ce sens.

Cela veut dire que vous pouvez faire valoir vos droits si vous remar­quez que les parasites sont provoqués par l'installation d'un voisin, et l'obliger à prendre les mesures nécessaires .

---~--------

10-

Au circuit

Interrupteur

c

DISPOSITIF A~fl-PARASITE POUR

INTERRUPTEUR {CONDENSATEUR "c"

EN PARALLELE)

- F' i g. l -

Réparation 6

L,

o--10000''-l---o

Hi Réseau

Ic1. "'

°'"' o~ ... ----~o

FILTRE ANTI-PARASITE POUR APPAREIL

ELECTRIQUE (FILTRE SUR LE RESEAU

FORME PAR L1 , C1, Lz, Cz)

- Fig. 2 -

SCH

COU R5 DE RAD IO

EMAS

(

' ' ' \ \ ,~" ,.

PAR CORRE5PO ~JDAN ,... r-. ' 1 1 ' '

Schémas 4 Groupe 14

- SCHXMAS DE RECEPTEURS COMMERCIAUX ----------------------------------

COURS DE RAD l O --------------------

Je commence dans cette leçon à vous présenter les schémas des récep­teurs commerciaux les plus courants : la plupart d'entre eux se réfèreront à des marques françaises.

Un bon dépanneur peut, par une observation précise et réfléchie du schéma , détecter le défaut et y porter remède ; mais s'il a devant ses yeux le sché­ma complet de l'appareil, il gagnera certainement du temps et par c onséquent de l'ar­gen t .

Les récepteurs sont dans l e ur ensemble généra l souvent analogues , e t ne diffè r ent que par des solutions techniques originales apportées dans la réa­lisation des circuits particu liers4

J e vous conseille donc, dans l a l imite du possible, lors du dépan ­nage d ' un poste de marque connue, d ' étudier auparavant l e schéma du récept eur. •

,

2- Schémas 4

De van t l 'impor t ance de la construction radioélectrique, il ne me s era pas possible de vous f ourni r ici l a t otalité des schémas des récepteurs com­me rc i aux existan t sur le marc hé.

Tous ces schémas sont ex i ra i ts de l a SCHEMATEQUE, a lbums contenant des descript ions déta illées, schémas e t valeurs des récepte urs et t é l éviseurs récents , publiés réguliè rement par l a SOCIETE DES EDITIONS RADIO, 9 r ue Jacob, PARIS 6° .

Vous trouverez s\1r ces schémas l 'indication des t ensions e t intensi­t és normales, les valeurs des résistances et condensateurs , etc ...

Les chiffres situés dans des cercles représentent la tension par rap­port à la masse ; les c hiffre s situés dans des carrés ou rectangles i ndiquen t les intens i tés e n milliampè r es.

Les résistances sont marquées en ohms, saut indication contraire les capacités sont indiquées e n picofarads. micros , microfarads.

Les condensateurs é l ectrolytiques sont représentés avec 1 ' é lcctrode pos it ive, entourée .

---------------------------

,

J.. 't' E F41 ECH42

. " 11 a .. , . -. .. ).J' ") - _J

! ·= ... ! ' ~~ - ----- ""L ~ ,: =~ - ._ c ~ ~ § : : ~ ) ! ~ ~ t . ~ R

: =: :1:: ~

~ -- - ~

...L.~ § • :;:

f 0 •

!- - - ,_ ÎI ,_ • - -

8 l~ : ~ ~ g : . : . ~ ~ ~ § ~ • $

1 - ,;;...." ~

1 1 1 1 1 1

§ Î 1 1 • -;._

L GZ40 [lr'IT Ml'

r-11~ - .. 000

ITI 1: ). - '--' ::: ' :,.. - 0

8

L- ;- .::

~ " ~

EF41 ECH42 EAF41

CONSTRUCTEUR CLARVILLE

EAF41 6AF7

. •:' \I~ .• J :*fi ... .,!!"l ,- -

' 1 1 : = == 1 ::: ' 1, ' ' ·- ~ -

1 - -• 8 =

-= 1

== i Il 1

~ 1 § .__ 1

·~~ ~ : ••• • " • s - ~ "' § •

• ~ • ••

8

r 0 : :: §: § § ~

El 41 GZ40

MODELE Ml 12

·~ .. '""

11 10 000

"

'-

:;: § - ~ •

EL41

:: : ~ • • j J

..... -

: 7oooo -...,-.....

... -l n~ .. ~

6AF7

ANNEE 1950

,:~ • . .. '

-Groupe 14-

6AF7

'""

6BE6 6BA6

CONSTRUCTEUR

6BA6

@ 6AT6

6AT6_6A',€

200 8 ~

El41

MODELE

I M O

§

* :î

1

CLARVI LLE R 17 - R32

300.000

'Il) 000

f-1000,

0

8 !!

6X4

EL41

cxc. 1 soo· ~

6AF7

ANNEE 1950

- Groupe 14-

12BE6

8 c 0 ! ~

0

~ il ~ .. § 0

0 ~ ~ 0 ~ ~

L 1

--

BLOC ECO , CA"i'M(S •

12BE6

CONSTRUCTEUR

12BA6 12AT6

"'e,o

§ § R

N

" 50 oco

"" § 8 (!

0 c "' 0 0 ~ i ~ 0 a !? ~

N

1Nn

35W4

1.100. 10/1

12BA6 12AT6 5065

MODELE CLARVILLE CADET 51

8 0

" :;!

> 'Il

~

!1

5065

• 0

~

"'

--=iJ ' 000 2\V

35W4

ANNEE 1951

a:•••

0 0 N

N

l! 0

-Groupe 14-

CVI CV

12BE6 12BA6

g 0 ~

12AV6

§ 0 N

lS'M

5085 35W4 Sc.hbno 941'14,al 411 ,,,.,.,.,, • Jlcky 51 • ·

CONSTRUCTEUR MODELE

5085 ..--~

2<)000

!-l"'so.._, il-:; -8 2 8

0 0

~ !?

$0000

35W4

• ..

'----------.--@

~

" ~

COMPAGNIE FRANCAISE DE RADIO JICKY 52 ANNEr

19:,2

••••

-Groupe 14-

lî 6AV6

'I ' •' • 11-1 . ,--l 1

•·.~ l ,000 6A05

c i i_; f l-l-'" ... ""-1---.

"' ( J'l llb­

.- D LJ

' .~ 1--~ ~. - - .- 1---1 .. ~--_J

--

--

I I lo I • ,.

•• . '=

ri -

.. 1 1

1

1 ' .~

---1--'"

,~~Q~~~ 1~'5~'~@7~ : 66(6 6BA6 6AV6 6AF7 SAOS 6X4

1 ...

,.~-

l CONSTRUCTEiJR

COMPAGNII· FRANÇAISE DE RADIO MODELES

JICKY IMPERIAL et ARCO 651 ANNEE

1951

•••

lî • •

T '"

@®®

~~

UCH42

@

0 ®

UAF42 UF41

UAF42

UL41

UF41

UY41

~~ UL41

IOOOO

,]!12. _ -

g 8

UY41

~ • • •

il'•••• tt ~ S(Çl[\m

f---~ .... ® •

Sch,mo tini,ol d11 ,.,.,to\lr • Royol Jlclc,y RlmiKk •·

CONSTRUCTEUR COMPAGNIE FRANÇAISE DE RADIO

MODELE ROYAL JICKY RIMLOCK

ANNEE 1952