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Thibault Kerlirzin Comprendre l’Écologie Après avoir dénoncé les méfaits, toujours commis au nom du bien, de Soros et de ses ONG, Thibault Kerlirzin nous dévoile en exclusivité les origines méconnues des Agendas 21 et 30, dont le père a aussi été le mentor de celui du Great Reset. * 1. Bonjour Thibault Kerlirzin. Dans l’introduction de « Soros l’impérial », vous revenez sur l’écologie et l’ombre de Soros planant derrière Greta Thunberg… Merci à Noaches pour votre intérêt. Commençons par les COP (Conference Of the Parties, i. e. Conférence des États signataires), car la présence de Soros y est antérieure à celle de Greta Thunberg lors des COP24 et COP25 de décembre 2018 et 2019. Prenons ainsi 2015, avec la COP21 de Paris qui donna lieu à l’ Accord du même nom. Rappelons qu’en octobre 2009, Soros déclara son engagement en faveur d’une organisation dédiée à la transition énergétique, qu’il voyait alors comme un levier en termes de business. Il investit un milliard de dollars de sa fortune personnelle en faveur des énergies renouvelables et créa la Climate Policy Initiative (CPI) , officiellement destinée à améliorer les pratiques mondiales notamment dans le domaine énergétique. La mission déclarée de la CPI est en outre d’« aider les gouvernements, les entreprises, et les institutions financières à conduire la croissance tout en répondant au risque climatique ». En 2015, la Climate Policy Initiative (qui a par ailleurs créé une branche nommée Global Landscape of Climate Finance ) dirigée par Stewart J. Paperin (président émérite du Soros Economic Development Fund et vice-président des Fondations Soros depuis 18 ans) se montra très présente à la COP21 , intervenant dans une vingtaine d’ateliers-conférences.

Thibault Kerlirzin : Comprendre l’Écologie

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Thibault Kerlirzin :Comprendre l’ÉcologieAprès avoir dénoncé les méfaits, toujours commis au nom dubien, de Soros et de ses ONG, Thibault Kerlirzin nous dévoileen exclusivité les origines méconnues des Agendas 21 et 30,dont le père a aussi été le mentor de celui du Great Reset.

*1. Bonjour Thibault Kerlirzin. Dans l’introduction de « Sorosl’impérial », vous revenez sur l’écologie et l’ombre de Sorosplanant derrière Greta Thunberg…

Merci à Noaches pour votre intérêt. Commençons par les COP(Conference Of the Parties, i. e. Conférence des Étatssignataires), car la présence de Soros y est antérieure àcelle de Greta Thunberg lors des COP24 et COP25 de décembre2018 et 2019. Prenons ainsi 2015, avec la COP21 de Paris quidonna lieu à l’Accord du même nom. Rappelons qu’en octobre2009, Soros déclara son engagement en faveur d’uneorganisation dédiée à la transition énergétique, qu’il voyaitalors comme un levier en termes de business. Il investit unmilliard de dollars de sa fortune personnelle en faveur desénergies renouvelables et créa la Climate Policy Initiative(CPI), officiellement destinée à améliorer les pratiquesmondiales notamment dans le domaine énergétique. La missiondéclarée de la CPI est en outre d’« aider les gouvernements,les entreprises, et les institutions financières à conduire lacroissance tout en répondant au risque climatique ».

En 2015, la Climate Policy Initiative (qui a par ailleurs crééune branche nommée Global Landscape of Climate Finance)dirigée par Stewart J. Paperin (président émérite du SorosEconomic Development Fund et vice-président des FondationsSoros depuis 18 ans) se montra très présente à la COP21,intervenant dans une vingtaine d’ateliers-conférences.

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D’ailleurs, une fois le sommet clos, le président ThomasHeller de la CPI se félicita de l’Accord de Paris.

Greta Thunberg est arrivée bien après cette COP et lesprécédentes. Mais peut-être convient-il d’expliquer toutd’abord là encore pourquoi les milieux d’information

alternatifs lient Greta Thunberg à George Soros1. Thunberg esten effet très souvent accompagnée de Luisa-Marie Neubauer, uneambassadrice jeunesse de l’ONG ONE, entre autres financée parl’Open Society et la Fondation Gates, et cofondée par leur

homme de paille Bono, le chanteur de U22.

Paru en 2019,Sorosl’impérialsynthétiselesinvestigations de ThibaultKerlirzinmenées depuis2015

ONE vise principalement à lutter contre l’extrême pauvreté enAfrique et est parvenue à faire voter l’Electrify Africa Actau Congrès américain en 2016, en faveur de l’électrificationdu continent africain. Avant même cette loi, un plan nomméPower Africa avait été développé par l’OPIC (Sociétéaméricaine de promotion des investissements à l’étranger) en

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collaboration avec Soros. Il prévoyait, selon un document del’USAID (faux nez humanitaire de la CIA) intitulé sobrement« La feuille de route. Un guide pour atteindre 30 000mégawatts et 60 millions de connexions », d’accroître de30 000 MW la capacité de production sur l’ensemble ducontinent africain, principalement au moyen de gaz naturel etd’énergies renouvelables. Rappelons-nous par ailleurs quependant la campagne présidentielle française de 2017, lesambassadeurs jeunesse de ONE étaient venus faire signer auxcandidats un engagement en faveur de l’Afrique. Ce n’estd’ailleurs pas en tant que chanteur de U2 que Bono, qualifiant

Soros de « géant », a été accueilli à l’Élysée par Macron3. Orle conseil d’administration de ONE est composé de personnesbien moins débonnaires telles que la directrice de FacebookSheryl Sandberg, Joe Cerrell, administrateur de la FondationGates, ou encore Morton Halperin, fidèle de Soros etconseiller de l’Open Society Foundations.

En dernier lieu, si l’alibi Greta Thunberg a fonctionné aupoint de devenir contributrice aux agendas de Davos pour les

années 2020 et 20214, une autre caution de la jeunesse avaitdéjà été utilisée au Sommet de la Terre de Rio où SevernCullis-Suzuki, alors âgée de douze ans, tint un discoursenvironnementaliste à la tribune en 1992 comme Greta en 2018 àla COP24, l’arrogance en moins. Pour la petite histoire,Severn est la fille du généticien et activiste écologistecanadien David Suzuki, fondateur en 1990 de la David Suzuki

Foundation et invité par un certain Maurice Strong5.

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2. Soros est aujourd’hui reconnu comme l’un des artisansprincipaux du Nouvel Ordre Mondial, il n’en fût pas toujoursainsi avant vos travaux…

Je vois George Soros plutôt comme un agentvoire un simple exécutant, les véritablesArtisans du Nouvel Ordre Mondial sepréservant autant de la lumière du jour queles vampires. Et malgré son âge plus avancéque des Gates, Schwab ou Zuckerberg, sonutilité leur est comparable quant à la miseen place du Nouvel Ordre Mondial déjà promupar H. G. Wells dans son livre éponyme de1940. Par ses faits Soros sera évidemmentcanonisé mais demeure un exécutant comme certains de ses

prédécesseurs6, la plupart passés par la discrète FabianSociety décrite par Guy Boulianne comme « un mouvement radicalbasé à Londres dans le but de renverser l’ordre existant etd’établir un gouvernement mondial socialiste contrôlé par sesdirigeants et par les intérêts financiers qui leur sontassociés ». Pour ce, la Société fabienne préconise gradualismeet furtivité, comme le montre son premier blason où un loup sedéguise en agneau. Ainsi, pour citer trois « alphas » de laphilanthropie, qu’il s’agisse de George Soros et de sonactivité tentaculaire, de Bill Gates et son obsession tantpour la vaccination que pour la réduction de la populationmondiale, ou de Jeff Bezos qui lance son Bezos Earth Fund faceà l’« urgence climatique », ces philanthropes veulent établirle Paradis sur Terre, mais dans le sens de Paradeisos,« enclos pour animaux » en grec.

Or, sans être membre de la Fabian Society, George Soros estnéanmoins un cousin fabien. Diplômé de la London School ofEconomics (LSE), une création de la Société fabienne, touteson action en faveur de l’établissement effectif d’un NouvelOrdre Mondial sous patronage oligarchique reprend lesobjectifs et les méthodes de ce think tank : technocratie,

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abolition de la volonté populaire, manipulation, influence surles grandes structures internationales, soutien au revenuuniversel, orchestration de la dilution des identités autravers d’un mélangisme militant, etc.

Cette répartition des tâches entre la Fabienne et Soros s’estpar exemple illustrée en 2003 dans l’Initiative pour laTransparence des Industries Extractives (ITIE) créée par TonyBlair, alors Premier Ministre de Grande-Bretagne. Or il fautsavoir que l’une des coalitions à l’origine de l’ITIE est« Publiez ce que vous payez » (« Publish What You Pay »),créée en juin 2002 et dont quatre des six organisations debase appartiennent aux réseaux Soros : l’Open Society, OXFAM,Global Witness et Transparency International et que Blair estun ancien membre de la Société fabienne.

Retrouvez et téléchargez ici les 25 articles publiés sur SorosConnection entre décembre 2016 et mai 2017

Soros ne fait donc qu’épouser la tendance fabienne dont il estun exécutant externe. Pour autant, est-il plus efficace qu’unLarry Fink (PDG de BlackRock), Mortimer J. Buckley (CEO deVanguard) ou d’un Maurice Strong ? À lire les hommages, suiteà son décès en 2015, de la part du secrétaire général adjointdes Nations Unies et du patron du World Economic Forumaffirmant chacun perdre leur mentor, rien n’est moins sûr.

« Aujourd’hui, le monde pleure l’un de ses grands hommes.

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Maurice Strong était un visionnaire et un pionnier dudéveloppement durable mondial. […] La feuille de route de ladurabilité qui a débuté à Stockholm, s’est poursuivie à Rio, àJohannesburg et à Rio+20, doit maintenant devenir une réalitéà Paris. Ce serait en effet l’hommage le plus approprié àl’héritage de Maurice Strong ; leader, mentor et ami » ~ AchimSteiner, « Le monde pleure l’un de ses grands hommes : MauriceStrong s’éteint, son héritage perdure »

« Dans tout ce qu’il faisait, il avait profondément compris lamission du World Economic Forum qui consiste à améliorerl’état du monde. C’était un grand visionnaire, dont la penséeétait toujours en avance sur notre temps. Il fut mon mentordepuis la création du Forum : un grand ami ; un conseillerindispensable ; et, depuis de nombreuses années, un membre dubureau de notre Fondation. Sans lui, le Forum n’aurait pasobtenu le rôle qu’il tient aujourd’hui » ~ Klaus Schwab,« Maurice Strong : an appreciation »

Cette précision étant faite sur la place de Soros surl’échiquier mondialiste, je peux maintenant vous répondre surles raisons qui m’ont poussé à m’y intéresser dès 2015. Enjuin de cette année, alors que je travaillais pour laFondation Prometheus dont je rédigeais la lettre mensuelle etle Baromètre de transparence des ONG, un article du journal LeMonde rapportait les accusations de l’ONG Global Witness àl’encontre de la France sur un supposé trafic illégal de boisavec la République démocratique du Congo (RDC). Après quelquesrecherches, je me suis aperçu que Global Witness étaitgénéreusement financée par l’Open Society et administrée pardes membres de ses réseaux. Informant un ami de cesdécouvertes, celui-ci m’apprit qu’il en était de même pour lesRévolutions colorées secouant l’Europe depuis l’ex-Yougoslavie.

Ces deux indices conjugués à l’expulsion de la Russie des ONGliées à la Société ouverte, de leur récurrence dans leBaromètre des ONG et l’absence de données francophones face

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aux activités de Soros m’ont logiquement amené à chercher etrassembler les informations officielles, la plupartanglophones. Qu’il s’agisse de l’orchestration de la crise desmigrants, de la déstabilisation de régimes politiques, desinnombrables financements de médias et d’ONG, de lobbyinginstitutionnel sur les plus hautes instances européennes oudes attaques contre les monnaies souveraines, ces élémentsm’ont permis, avec cet ami, de proposer la première conférencefrançaise sur L’Empire Soros en avril 2016. Puis les moissuivants, actualité oblige, cette masse de données a été

enrichie, annotée et cartographiée7 à travers 25 articles

publiés sur Soros Connection8 de fin 2016 à l’électiond’Emmanuel Macron de mai 2017. Articles dont j’ai retrouvécertains morceaux et notes remaniés dans un ouvrage paru à

l’Automne 20189.

3. COVID oblige, le philanthrope Gates a-t-il doublé Sorosavec sa fondation en 2020 ?

Pour avoir étudié leurs fondations, Bill Gates et George Sorosont les mêmes patrons. En 2009 déjà, Gates avait réuni Soroset d’autres milliardaires tels que Warren Buffett, Ted Turneret David Rockefeller, eux-aussi à la tête de fondationsphilanthropiques pour déterminer comment leur richessepermettrait de ralentir la croissance démographique mondiale

et accélérer les progrès dans la santé et l’éducation10.

Cette complémentarité philanthropique s’est encore illustréele 19 juillet dernier avec le communiqué de presse de l’OpenSociety se félicitant qu’un groupe d’investisseurs mené par leSoros Economic Development Fund – branche de l’Open Societydédiée à « l’investissement responsable » – ait rachetéMologic Ltd, l’une des principales entreprises pourvoyeuses detests PCR dans le cadre de la COVID. Or, ce groupe, GlobalAccess Health, a pour investisseur principal la Fondation

Gates11…

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Ainsi, les fondations de Gates et Soros co-financent plusieursONG, tels ONE ou le Migration Policy Institute car même si sonimmigrationnisme est moins connu que celui de Soros, Gates estun fervent promoteur des migrations. En témoigne une récenteétude du Center for Global Development, ONG écran de laFondation Gates, qui appelait récemment à repeupler l’Europeavec plus de migrants extra-européens.

Notre nouvelle série animée #Pandemica sort aujourd’hui !Découvrez l’enfer pandémique dans lequel nous pourrions tousvivre si nous ne garantissons pas un accès mondial auxvaccins.

Sans un vaccin accessible à tous, le virus reste un dangerpour tous � https://t.co/eN8c6B9YC7pic.twitter.com/VMZDyWFXuo

— ONE France (@ONE_Fr) March 25, 2021

Pour autant, l’échelle des moyens déployés n’est pas la mêmeentre les fondations des deux milliardaires. Une simplecomparaison entre les bases de données des subventions de laBill & Melinda Gates Foundation et de l’Open Society suffit àle souligner. Prenons l’exemple d’OXFAM (pour laquelletravailla « l’Insoumise » Manon Aubry et dont le chapitrefrançais est présidé par Cécile Duflot). Depuis 1999, Gates aaccordé 55 subventions à cette ONG. Les deux dons les plusimportants (en 2015 et en 2018) représentent à eux seuls plusde 27 millions de dollars de la part de Gates. En comparaison,les subventions de l’Open Society à destination d’OXFAM sechiffrent « seulement » en dizaines ou en centaines demilliers de dollars. S’agissant de ONE, les 21 subventionsaccordées par Gates se chiffrent à près de 200 millions dedollars, loin devant les 500 000$ dollars accordés par Sorosen 2016… Dernier exemple : depuis 2006, l’ONG ActionAid aperçu 27 millions de dollars de la Fondation Gates, contre(certes seulement entre 2016 et 2019 selon les informations

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ici disponibles) un peu plus de 155 000$ de la part de l’OpenSociety.

Ce fossé reflète également l’écart budgétaire entre les deuxfondations. Pour leurs derniers exercices fiscaux annuelsrespectifs, la Fondation Bill & Melinda Gates disposait d’unbudget de plus de 30 milliards de dollars, contre 1,2 milliardde dollars pour l’Open Society. Ces deux fondations sont, horsONGE (environnementales), deux des entités les plus influentesauprès de la Commission européenne. Pour s’en faire une idée,il suffit de se reporter au classement fourni par Integrity

Watch12. En isolant les ONG au sens large, qui forment unecatégorie à elles seules, nous pouvons vérifier grâce à un Top10 des organisations fourni par Integrity Watch, quelles sontcelles qui ont obtenu le plus de rendez-vous avec laCommission européenne.

Nous découvrons ainsi que la Fondation Gates arrive en tête duclassement des rencontres pour les portefeuilles « Budget »,« Développement », ou encore « Recherche, science etinnovation », alors qu’il s’agit d’une fondation de droitaméricain ne disposant d’aucun siège social bruxellois.

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Après le brevet numéro WO/2020/060606 de Microsoft déposé le26 mars 2020 pour un « système de cryptomonnaie utilisant desdonnées d’activité corporelle », voilà que la fondation deGates a financé l’OMS en 2020-2021 à hauteur de 666,66millions de dollars.

Mais cette influence va encore plus loin. D’autres entitéshors ONG largement financées par la Fondation Gates et ellesaussi enregistrées sur le registre de transparence de laCommission européenne travaillent main dans la main aveccelle-ci, à l’image de l’Imperial College de Londres(responsable des fausses modélisations sur la COVID avec NeilFerguson plus de 280 millions de dollars perçus par laFondation Gates depuis 2002) ou de GAVI, l’Alliance du vaccin(créée en 2000 au World Economic Forum de Davos). LaCommission européenne est en outre très impliquée au sein de

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l’initiative COVAX, codirigée par quatre organisations

financées par Gates : GAVI, CEPI, OMS et UNICEF13.

Par ailleurs, plusieurs organisations présentes parmi des Top10 de portefeuilles de la période Juncker sont subventionnéespar la Fondation Gates, renforçant l’influence de celle-ciauprès de la Commission : ONE, OXFAM, CONCORD Europe, Save theChildren, Deutsche Stiftung Weltbevölkerung (DSW), WorldEconomic Forum, Coalition for Epidemic PreparednessInnovations (CEPI), Pandemic Action Network…

L’influence communautaire de l’Open Society prend une formeglobalement similaire, mais plus solidement ancrée et étendueen raison notamment de son antériorité. Comme la FondationGates, l’Open Society finance une structure influente quin’est pas une ONG, à savoir la Central European University(CEU) créée par Soros lui-même. Une lecture croisée desprofils LinkedIn de plusieurs diplômés de cette université serévèle très instructive, car nous en retrouvons un certainnombre au sein des institutions européennes : Eurostat(notamment la direction générale), Parlement européen, Conseilde l’Union européenne, passages dans des portefeuilles de laCommission comme chargé de mission ou stagiaire dit « bluebook » (i. e. le programme de stages de la Commissioneuropéenne), etc. Un tableau qui vient compléter celui déjàdressé par Gregor Puppinck dans son rapport sur l’influencedes réseaux Soros sur la Cour Européenne des Droits de l’Homme(CEDH).

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La Fondation Gates, pourtant américaine, arrive premièredans le Top 10 des rencontres d’ONG avec la Commissioneuropéenne entre 2014 et 2019 pour les portefeuilles« Développement », « Recherche», « Science et innovation »(de gauche à droite).

Il nous faut ensuite mentionner à nouveau Integrity Watch pourbien saisir l’emprise de Soros sur la Commission. PlusieursTop 10 des différents portefeuilles de la même période queprécitée (mandat Juncker) font en effet apparaître en bonneposition l’Open Society European Policy Institute (OSEPI,branche dédiée à l’influence communautaire et enregistrée ausein du registre de transparence). L’OSEPI figure ainsi enpremière position pour « Mieux réglementer », en deuxièmeposition pour « Budget » (derrière Gates), etc. Maisl’influence de l’Open Society est plus large, ce que montrecomme pour la Fondation Gates une revue du financement desautres protagonistes de ces Top 10.

Pêle-mêle des ONG subventionnées par l’Open SocietyFoundations : Amnesty International, Human Rights Watch,European Women’s Lobby, Stichting ERGO Network, Equinet,Center for Democracy & Technology, ONE, European NetworkAgainst Racism, ILGA-Europe, Reporters Sans Frontières, FreePress Unlimited, EuroMed Rights, International Crisis Group,

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ou encore Transparency International (dont l’influence esttelle auprès de la Commission que cette dernière s’appuierégulièrement sur l’Indice de la Perception de la Corruptionde Transparency International et sur ses Integrity Pacts quidisposent même d’une page dédiée sur le site de laCommission). Liste non exhaustive.

4. Pour avoir produit le Baromètre de transparence des ONG14 et

écrit Greenpeace – une ONG à double-fond(s)15, diriez-vous quetoutes les ONG ont un double-fond ?

Tout d’abord, il faut savoir que les ONG peuvent se répartirles rôles et les articuler en vue d’un objectif commun(lobbying, guerre informationnelle). Ainsi, pour reprendre lesONG Greenpeace et Open Society précédemment citées, celles-ciont plusieurs liens. Primo, l’avocate swazi Thuli Makama afait partie du bureau de Greenpeace International et fut vice-présidente de la branche de l’Open Society pour l’Afriqueaustrale, OSISA (Open Society Initiative for Southern Africa).Secundo, Greenpeace a été en pointe pour faire mauvaise presseenvers Bolloré en Afrique, aux côtés de l’Open Society et deses satellites. Tercio, Greenpeace a agi aux côtés de Global

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Witness dans sa guerre de l’information sur ce prétendu traficde bois évoqué dans votre première question. Quarto, l’OpenSociety a accordé en 2019 une subvention de plus de 50 000$ auStichting Greenpeace Council (Greenpeace International,domiciliée aux Pays-Bas et bénéficiant ainsi d’avantagesfiscaux) pour soutenir son travail sur la problématique duSLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation, ou enfrançais « Poursuite stratégique contre la mobilisationpublique », i. e. une action en justice destinée à entraver laparticipation politique et le militantisme).

Ensuite, la définition d’une ONG reste floue. Du point de vuefrançais, elles relèvent pour l’essentiel du statutd’association loi 1901, mais ce n’est pas une obligation. LesFondations peuvent également être considérées comme des ONG,des acteurs de la fameuse « société civile ». Il y a égalementla forme anglo-saxonne du trust caritatif, comme The PewCharitable Trusts déjà analysé par Yan Giron. Mais à traversle monde, le terme d’ONG embrasse plusieurs millionsd’organisations qui peuvent être comparées, par leurfonctionnement, à une entreprise.

L’existence d’une ONG implique des fonds suffisants etpermanents pour l’ensemble de ses dépenses : salariés,campagnes, marketing, locaux, matériel… Pour cela, l’ONG aplusieurs possibilités : les dons, les legs, les adhésions,mais également le soutien de mécènes. Il peut s’agir d’acteurspublics, acteurs économiques directs telles des entreprises ou« indirects » comme les Fondations. Et c’est là qu’il peut yavoir duplicité, quand à la différence d’un WWF, Greenpeacerevendique son refus de financement de la part d’entreprisesmais bénéficie de subventions de fondations privées et dontl’action bénéficie aux entreprises de leurs propriétaires.

Ainsi Greenpeace, financée par la Fondation Rockefeller16

connue pour avoir fait fortune dans le pétrole avant de setourner vers la transition énergétique, lui a servi d’alibi

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environnemental pour mener une guerre économique envers lesentreprises pétrolières en Alberta, province canadienne. Autreexemple de soutien financier de Greenpeace, la Fondation Moore

destinée à protéger certaines aires marines de la pêche17 a étécréée par le cofondateur d’Intel Gordon Moore. Or, l’argumentécologique est ici prétexte à la captation des ressources telsque l’yttrium et le germanium dont les fonds marins regorgent.

Malgré une désinformation récurrente (plateforme Brent Spar,accusations contre l’exploitant forestier Resolute, OGM avecle Golden Rice, nucléaire, pétrole…), Greenpeace garde l’imagede David se battant contre des Goliath et son aura positive.

En effet, il faut bien comprendre que si une ONG œuvre pour lebien et non pour des intérêts financiers, ses allégations nepeuvent être soupçonnées d’être mensongères. Dès lors, si uneentreprise répond aux diffamations d’une ONG, c’est qu’elle aquelque chose à se reprocher, et si cette entreprise ne répondpas c’est qu’elle a donc des choses à cacher, donc à sereprocher.

Interview accordée en janvier 2019 à TVL. Voir aussi laconférence donnée en juin 2018 pour Culture Populaire à LilleEn somme « pile je gagne face tu perds », et aucun média ne serisquera à enquêter sur ces Janus à double-fond puisque, pourpoursuivre sur nos protagonistes, Soros est présenté par lapresse comme un milliardaire philanthrope sans jamaiss’interroger sur ses autres motivations et ses double-discours. Et puis lorsqu’on sait que Soros a financé lesorganismes derrière les Panama, les Paradise et plus récemmentles Pandora Papers, le Bondy Blog et Street Press, la sectionAfrique du journal Le Monde, ou encore que Ghassan Salamé,père de Léa Salamé, est un des cadres des réseaux de l’OpenSociety, quand bien même un journaliste s’y essaierait lacensure de sa rédaction s’abattrait sur lui.

En conclusion, aucune « grosse » ONG, c’est-à-dire avec une

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fondation la finançant, n’est à ma connaissance véritablement« indépendante ». Terme que les ONG emploient à tour de brassans jamais préciser de qui ou de quoi elles le seraient.L’impératif financier implique au mieux, pour utiliser uneuphémisme, qu’elles soient sujettes à des compromissions etdes « ajustements », et au pire, comme c’est l’usage dans lagalaxie Soros, à servir de proxy dès leur création pourd’autres intérêts, économiques comme on l’a vu précédemment,mais aussi quant à la lutte contre la corruption et pour lesDroits de l’homme, présageant toujours une prochaine ingérence

politique au nom de la liberté et de la transparence18.

5. George Soros est derrière Greta Thunberg mais devantMaurice Strong… Le mondialisme est-il aussi une histoire depoupées russes ?

C’est en tout cas ce que met en lumière une méthodologieutilisant des sources de première main. Des faits et desdocuments, pour reprendre le nom de l’incontournable revuefondée par feu Emmanuel Ratier. Ceci nous préserve, dans lamesure du possible, de raccourcis hasardeux et de biaiscognitifs. Nul besoin d’extrapoler.

Pour revenir sur la dernière poupée de votre question,impliquant éventuellement d’autres acteurs comme lesRockefeller, il faut savoir que sans Strong, l’Agenda 21 etles COP annuelles qui en découlent n’existeraient toutsimplement pas. Avec la mise en place de cet échiquierinstitutionnel, on peut rigoureusement dire que Maurice Strongest à l’écologisme planétaire ce qu’est Joseph Retinger àl’Union Européenne.

Mentionnons quelques-unes de ses références : figure de prouedu mouvement écologiste, cofondateur du GIEC, chairman duConseil du World Economic Forum, administrateur de laFondation Rockefeller de 1971 à 1977 et récipiendaire du

National Audubon Society Award19, Commandeur de l’Ordre de

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l’Arche d’Or20, premier directeur fondateur du Programme desNations Unies pour l’Environnement (PNUE) à l’origine, avecl’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) de la création duGroupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat(GIEC). Ce PNUE a été créé suite à la Conférence de Stockholmde 1972 que Strong a impulsée et dirigée, il est aussil’initiateur du Sommet de Rio de 1992 et de son Agenda 21,l’ardent défenseur du New Age aux Nations Unies, le président

du 4ème Congrès Mondial des Terres Sauvages21 de 1987 quidébouchera en 1991 sur la création du Fonds pour

l’environnement mondial (FEM)22 auquel appartiennentaujourd’hui 183 pays. Liste loin d’être exhaustive.

Ainsi, même si Strong est bien moins connu que Soros, c’estlui qui dictait directement la marche à suivre aux chefsd’État, sans filtre ni lobby. La Charte de la Terre, un texte« eschatologique » co-écrit par Steven Rockefeller àl’initiative de Maurice Strong, a par exemple été endossé parl’UNESCO (2003), l’IUCN (2004), le Millenium NGO Forum (2000),le World Resources Institute ou encore le WWF. Or le contenude cette charte parle de lui-même, tel l’un de ses derniersparagraphes :

« Pour bâtir une communauté universelle durable, les nationsdu monde doivent renouveler leur engagement envers les Nations

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Unies, honorer leurs obligations dans le cadre des accordsinternationaux existants et soutenir l’application desprincipes de la Charte de la Terre au moyen d’un instrumentjuridiquement contraignant à l’échelle internationale sur lesquestions d’environnement et de développement » ~ « La Chartede la Terre » (page 6)

Charte de la Terre qui, selon son auteur même, est la mère del’Agenda 21 :

« À la suite de consultations et de conseils interminables,nous avons décidé de recommander au comité préparatoire que laconférence soit conçue pour produire une déclaration deprincipes, que j’ai proposée sous la forme d’une Charte de laTerre, et un Plan d’Action, qui a été appelé Agenda 21 » ~Maurice Strong, « Where on Earth Are We Going ? »

D’ailleurs, pour faire le lien avec ma réponse quant à votretroisième question, où j’affirme que la répartition des rôlesprime sur la rivalité entre nos milliardaires philanthropes,certains commandements de la Charte de la Terre sortent ducadre écologique (il s’agit donc bien d’idéologie) et nepeuvent donc être légiférés par des Sommet de la Terredécennaux ou des COP annuelles veillant à la décroissance sousprétexte de carbonne. Dès lors, ce sont d’autres ONG qui lesappliqueront, telles celles sous tutelle de l’Open Society deSoros, plus que jamais simple exécutant :

Point 11-b (féminisme) – « Encourager la participationactive des femmes dans tous les aspects de la vieéconomique, politique, civile, sociale et culturelle entant que partenaires égales et à part entière,décideuses, dirigeantes et bénéficiaires ».Point 12-a (communautarisme) – « Éliminer toute forme dediscrimination, notamment la discrimination basée sur lacouleur de peau, le sexe, l’orientation sexuelle, lareligion, la langue et les origines nationales,ethniques ou sociales ».

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Point 13-b (jeunisme ) – « Soutenir la société civilelocale, régionale et mondiale et promouvoir une réelleparticipation de toutes les personnes et organisationsintéressées dans la prise de décision ».

Collaborateur et ami de trois des cinq frères Rockefeller(David, Laurance, Steven), le cas Strong illustre l’impérieuxrecours aux sources autorisées lorsqu’il s’agit d’idéologie.Car, derrière une fortune tirée de l’industrie pétrolière etdu secteur énergétique, comment comprendre les motivations

écologiques23 de cet homme autrement que par une mystiqueparticulière, l’ayant poussé à fonder le « centre spirituel »

Manitou24 ? Comment expliquer l’Earth Council qu’il a fondéaprès le Sommet de la Terre de Rio de 1992 avec Klaus Schwabet l’ancien président de la Banque mondiale Robert McNamara ouencore l’objectif de la Charte de la Terre du 29 juin 2000dont une copie a été déposée avec des Livres de Temenos dansl’Arche de l’Espoir, singerie de l’Arche de l’Allianceapparemment assez crédible pour être présentée en 2002 auxNations unies lors de la préparation du Sommet de la Terre de

Johannesbourg25 ?

File written by Adobe Photoshop? 4.0

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« Mais, soyons très clairs, l’action de l’ONU ne sera pas leseul objectif. Le véritable objectif de la Charte de la Terreest qu’elle devienne en fait comme les Dix Commandements,comme la Déclaration universelle des droits de l’homme » ~Maurice Strong, « People’s Earth Charter »

Relié au Club de Rome de 1968 de son ami David Rockefellerprônant la fin de la croissance et derrière le rapport Meadowsde 1972, on peut logiquement s’interroger si le Great Reset deSchwab n’est finalement pas le fameux remède de son mentorStrong au Sommet de la Terre de Rio en 1992 :

S’adressant à l’audience du Sommet de la Terre de Rio, MauriceStrong a suggéré un remède principal, selon lequel : « Nouspouvons arriver au point où le seul moyen de sauver le mondesera l’effondrement de la civilisation industrialisée » ~GuyBoulianne, « La Société fabienne »20. La « Croissance Intelligente » communiste

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Schwab appliqueles préceptes strongiens faisant de tout esclave soucieuxd’améliorer sa condition un criminel en puissance :

« La force qui aide les gens à se libérer de la pauvreté et àavoir une vie décente est la même qui détruit la viabilité denotre planète pour les générations futures. Les émissions quicausent le changement climatique ne sont pas seulement lerésultat d’une génération d’industriels égoïstes ou de baby-boomers occidentaux. Elles sont la conséquence du désir decréer un meilleur futur pour soi » ~ Klaus Schwab,« Stakeholder Capitalism : A Global Economy That Works forProgress, People and Planet »

De fait, si Strong a eu Klaus Schwab pour « apprenti »dirigeant et que ce dernier a à son tour des sous-officierstels que Ursula von der Leyen, Mario Draghi ou EmmanuelMacron, il en a ainsi été pour George Soros et Maurice Stronglui-même qui, sans rien ôter à leur talent et leur

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extraordinaire parcours26, n’auraient jamais été les mêmes sansles soutiens des Rothschild pour Soros, et des Rockefellerpour Strong. Pour conclure votre question, on peut dire qu’àun certain niveau, c’est l’ombre qui fait la lumière.

6. Merci Thibault pour ces informations édifiantes. Pourprendre du recul face à ces 1001 institutions et ONG, vousserait-il possible de nous synthétiser « la galaxie Strong » ?

La galaxie Strong par Thibault Kerlirzin, à explorer vous-même

7. Bonus : Dark winter is comingComme son nom l’indique, il s’agit d’un hiver sombre oùpénuries alimentaires, émeutes, famine et guerre civile sesuccèderaient pour, une fois révolu, laisser place à larenaissance (Penser Printemps) et remplacer le vieil ordre parle neuf, tant attendu à en croire les adages maçonnique Ordoab Chao ou hollywoodien Winter is coming.

« Enfin, et sans doute surtout, parce que son scénario renvoietrès précisément à ce que notre planète va bientôt vivre : une

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sorte de nouveau Moyen-Age, plein de violences, de désordres,de catastrophes naturelles, de seigneurs de la guerre, dequerelles de pouvoir aux rebondissements très rapides. Game ofThrones décrit le monde qui s’annonce après la fin de l’Empireaméricain, un nouveau Moyen Age flamboyant où aucun pouvoirn’est stable, où tout devient possible » ~ Jacques Attali,« Un planétaire Moyen-Age » (7 avril 2014)

Loin du discours tenu par Ursula von der Leyen le 26 janvier2021 à Davos (i. e., grosso modo, l’European Green Deal) ilfaut comprendre que ce remodelage du monde, littéralementBuild Back Better, implique une fin de l’ancien, uneréinitialisation institutionnelle, démographique etspirituelle. D’ailleurs, à la lumière de l’autobiographie dumystique Maurice Strong, le « mentor » de Klaus Schwab, leDark Winter est un des dispositifs du Great Reset. En effet,dès son premier chapitre Strong se livrait entre vœux etprospective pour janvier 2031 :

« À la fin du XXe siècle, l’accroissement exponentiel de lapopulation humaine était perçu comme le plus grand problème del’humanité, « l’Ur-problem » [le problème initial] aufondement de tous les autres. Pourtant désormais la croissancedémographique a cessé ; les niveaux de population chutentprécipitamment presque partout, et certaines zones de notreplanète ont été presque entièrement dépeuplées. Davantage depersonnes meurent, et meurent plus jeunes – les taux denaissance ont chuté drastiquement tandis que la mortalitéinfantile s’accroît. À la fin de la décennie, les meilleuresapproximations évaluent la population mondiale totale à 4,5milliards, un peu moins qu’au début du siècle. Et les expertsont prédit que la réduction de la population humaine pourraitbien continuer au point que ceux qui survivent ne pourraientpas se compter à plus du 1,61 milliard de personnes quipeuplaient la Terre au début du XXe siècle. Une conséquence,oui, de la mort et de la destruction – mais en fin de compteune lueur d’espoir pour l’avenir de notre espèce et son

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potentiel de régénération » ~ Maurice Strong, « Where on EarthAre We Going ? »

Planétarisation de l’ésotérisme est l’un des objectifs de laLindisfarne. Inspirée par Chardin, dirigée un temps parStrong, financée par le Rockefeller Brothers Fund, ellecompte Bateson, Lovelock, Varela, Raine, Spangler…➡️ https://t.co/tKQjKv8aNz➡️ https://t.co/BvQkzrCWJy pic.twitter.com/E4GL9CCBAb

— Thibault Kerlirzin (@TbKerlirzin) October 26, 2021

« Un des premiers membres de #PlanetaryCitizens était legourou du #NewAge #DavidSpangler, co-directeur de la#FindhornFoundation, ONG associée aux Nations Unies »➡️ https://t.co/GeQmmSgyuW➡️ https://t.co/FMQRiNeC8C▶️ Extrait « COVID-1984, le Crime Parfait » d’Olivier Probstpic.twitter.com/DpjFMFUcoN

— Complotech (@complotech) September 22, 2021

Rappelons au passage que le World Economic Forum estenregistré comme ONG (entité de catégorie III) au sein duregistre de transparence de la Commission européenne, luiconférant un poids supplémentaire pour s’ingérer dans nosvies. De manière aussi explicite que concrète, le Great Resetc’est, sur le plan :

institutionnel, une « nouvelle normalité » et une« nouvelle réalité » dixit Lucien Cerise, c’est un mondetechnocratique où prétextes sanitaire et climatique sesuccèderont jusqu’à 2030 année où, comme le WorldEconomic Forum l’annonce depuis 2016, « vous neposséderez rien et serez heureux ».démographique, le retour à 1900 ; les cénacles

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environnementaliste et globaliste partagent en effetcette même préoccupation : de Paul Ehrlich (le modèle del’ONG Les Amis de la Terre) au rapport d’Henry Kissingerde 1974 (et déclassifié en 1989) intitulé NationalSecurity Study Memorandum 200 (NSSM-200) : Implicationsof Worldwide Population Growth for U.S. Security andOverseas Interests, revenons à 1,61 milliard d’êtreshumains.idéologique, de l’Intelligence Artificielle autranshumanisme en passant par le crédit social, c’est leMan-Machine Project, premier nom des conférences de lafamille Macy lié aux Rockefeller menant d’une part auprojet cybernétique décrit par Lucien Cerise, mêlé à unGaïanisme planétaire à la Maurice Strong.

Pour parvenir à ce Great Reset, l’élite prépare les espritsavec des « exercices » en guise de bandes-annonces. Ainsi, sil’Event 201 anticipait en octobre 2019 la prochaine pandémie,le Cyber Polygone a, en juillet 2021, communiqué sur unecyberattaque imminente qui entraînerait le black-out. Après le

temps du virus humain et des thérapies expérimentales27

appelées vaccins par les médias vient, puisqu’ils lemartèlent, celui du virus machine, des dysfonctionnements etdes pénuries.

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De la philanthropie ou de l’« altruismeintéressé » dixit Jacques Attali

En conclusion, le « Club des cinq » (Bono, Gates, Rockefeller,Soros) que j’ai évoqués sont tous amis avec Schwab etparticipent, selon « leurs grades et qualités », à laréalisation de ce Great Reset. S’agissant de cettephilanthropie, pour reprendre le sous-titre de mon dernierlivre, elle est la plupart du temps équipée d’un double-fond.Car si cette élite trompe les masses, elle ne leur ment pas etœuvre en effet pour la planète, sa faune et sa flore. Quant àson humanité, trop nombreuse selon l’élite, elle constitue unemenace pour la planète. Articulées, ces deux propositionsindiquent la « solution » sans appel : réduire l’humanité poursauver la planète.

Propos recueillis par Gregor OVITCH

source : https://noach.es