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fus Abouncmenis ne sont reçus que pour trois mois, r m mois eu un an, et ne eomnenceUt que du ]rr ou du 16 de chaque mois. Les lettres non alrauchie ne sont pas reçues. PRIX DE L'ABONNEMENT : Un an. 6 mois 3 mois. Toulouse (ville).. 44 fr. 93 fr. 12 fr. Haute-Garenne.. 80 °O-6 i4 Hors du Départ. 84 28 i8 Imp. BoxN.IL et GIDRc, rue St Rome , 46. Dépche ttgraphique tectrigae (PRIVÉE. Paris, mardi 25 décembre. On lit dans le Moniteur : M.'froplong est nommé président du Sénat pour 1856. M. Mesnard est nommé premier vice-prési- dent. MM. Schneider et Reveil sont nommés vice-pré- sidents du Corps législatif. Le journal officiel publie une rectification au chiffre des pertes éprouvées par la garde impé- riale. Les officiers tués ou blessés sont au nombre de 181 ; les sous officiers et soldats, 4,950. Cetterectification importante prouve la large part que la garde a prise aux diverses affaires qui ont eu lieu devant Sévastopol. Dresde, 24 décembre. Le baron Seebach, envoyé par la Saxe à Paris, est arriva ici ; il est reparti aujourd'hui pour St- Pétersbourg, en passant par Berlin. On dit que la mission de ce diplomate a trait aux négociations pacifiques. Antre dépêche. Marseille; mardi soir 25 décembre. Le paquebot qui vient d'arriver nous apporte les nouvelles suivantes Constantinople, 13 décembre. Les ouragans ont continué dans la mer Noire. Douze navires ont naufragé à la Soulina ; 400 autres, retenus dans le Danube, hiverneront pro- bablement dans le fleuve. La Presse d'Orient dit que le général Williams reste prisonnier ainsi que tous les Anglais de la garnison de Kars, mais qu'il a stipulé la liberté des Polonais et des Hongrois qui se sont retirés avec Kméty à Érzeroum. Le pacha d'Erzeroum a reçu des renforts et a 12,000 hommes sous son commandement. Les Egyptiens sont attendus. Les Russes ont commencé d'évacuer Kutals et se replient sur le défilé de Gori. FRUILLTON DC JOURNAL O8 TOULOUSR DU 26 DÉCEMBRE -1855. LA PRISON DE SCHLUSSELBOURC Ne 30. (Suite..- Voir lo numéro du 21 décembre.) Leur repas terminé, les deus officiers débarras- sèrent eux-mémes la table, encombrée de vaisselle, et se mirent en devoir de rédiger le manifeste qui devait annoncer la déchéance de Catherine H et l'avènement du czar Ivan VI. Ils s'enfermèrent pour n'être ni surpris ni trou- blés dans l'accomplissement de cette oeuvre dange- reuse. Trois heures s'étaient écoulées depuis leur réclusion volontaire, et déjà douze copies de cette proclamation étaient étalées devant les deux offi- ciers. Apollon iUschakoff, un peu fatigué de la part qu'il avait prise à ces exercices calligraphiques, se leva pour détendre ses membres engourdis et ra- fraîchir son front par un bain d'air. fiJais la fenêtre de leur chambre fut à peine ouverte qu'un violent coup de vent éparpilla les papiers au milieu de la pièce. -- Pàr saint Nicolas! cria Mirowitch, ferme donc cette fenêtre! Uschakoff obéit, La chambre une fois close, on s'empressa de réu Ce journal parait tous les jours. 1)1 PEC HT DU MATIN. Paris, mercredi 26 décembre. Le Moniteur n'a point paru aujourd'hui. Hambourg, 25 décembre. M. Hodges, chargé d'affaires d'Angleterre, a fait publier ici la résolution prise par le comité de la Bourse de Londres, de ne jamais négocier, ni coter l'emprunt russe. Madrid, 25 décembre. Hier, le ministre des finances a lu aux Cortès un projet de loi qui autorise MM. Percire et Ce a établir une société anonyme de Crédit industriel et commercial. Ls général O'Donnell qui avait été gravement indisposé, va mieux. BOURSE DE TOULOUSE !U 24 DÉCEMBRE 1855. . Au comptant : 4 If2 p. 190 ......... .:........ 91 25 Liquidation du 34 décembre. Chemin dx Midi..... . ......... 7Q7 50 Chemin Grand-Central. 586 25 (ex-dividende). Chemins autrichiens.. 731 25 (ex-dividende). - - dont fit....... 740 n» Liquidation du 45 janvier 4856. Chemin Grand-Central. 587 50 (ex-dividende). BOURSE DE PARIS DU 24 DgCEMaat 1855. Au comptant : Valeurs diverses. Dernier cours. Matisse. Baisse. 8 p. 100........... 64 55 » 15 » »» 4 l/2 p.100....:... 91 50 » 25 » »» Banque de France..: 3220 »» 10 »» D »» A terme : 3p.100........... 64 40 » n» 4 1i2 p. 101....... 91 75 » 65 Crédit Mobilier..... 1352 50 10 »» Chemins de fer : Orléans 1130 »» ! 50 Ouest ............. 755 »» » n» Nord... ...... 895 o» » »» Est(ancien)....... 885 »» » »» Lyon .............. 1142 50 » »» Méditerranée....... 1265 e» i »» Midi.. ... 700 »» » »» Gr.-Central (ex-div.). 585 »» » »» Autrichiens(ex-div.). 731 25 » »» » 15 » »» » »» » 2 50 » »» » »» n »» » »» » »» 2 50 3 75 nir les feuilles dispersées... Ce travail s'achevait quand un formidable bruit, suivi d'imprécations, s'éleva de la partie inférieurede l'auberge. Nos deux officiers, cachant rapidement les exem- plaires de leur proclamation, se précipitèrent dans l'escalier qui conduisait à la salle basse. La cloison qui, au fond, servait de limite à leur chambre, glissant alors sur des rainures invisibles, s'ouvrit derrière le bog et livra passage à un vieil- lard, qui, tout en gagnant la porte, se baissa pour saisir une feuille volante que les deux conjurés, dans leur précipitation, avaient omis de ramasser, et en tête de laquelle se trouvait tracé, en gros ca- ractères, ce mot : Proclamation. CHAPITRE V. UNE NUIT AU DORD DE LA NÉVA. Arrivés dans la salle basse, les deux officiers trouvèrentMichel jurant et s'arrachant la barbe, en face un amas de pots, de bouteilles et de vaisselle brisés. - Que fais-tu là, triple fou, dit Mirowitch, qui ne puts'empècher de sourire en examinant la mine désespérée du vieil aubergiste. -Votre Excellence le voit, répondit le bonhomme d'un ton piteux: le clou qui retenait cette planche a cédé, et voilà un dégât qui, à réparer, me con- tera plus de dix roubles. - C'est ta faute, tu auras toussé trop fort en passant, dit gravement Uschakoff, qui fut loin de se douter que cet accident était une supercherie du bonhomme pour les forcer à tout prix de sortir de leur observatoire. - Le mieux que tu puisses faire est de jeter tous ces tessons et d'enfler houe compte, afin de ta dé.' AIR BOURBE DE PARIS DU 24 DÉCEMBRE. Fonds Espagnols. D. est. J. juilt., 40 0/0 Nouv.3'/.diff, 21 1/4 D. int. J. juilt., 34 3/4 Dette passive, 0 010 Petites coupur., Q0 0/0 M. le maréchal ministre de la guerre vient d'a- dresser la circulaire suivante aux généraux com- mandant les divisions et subdivisions militaires e Paris, le 10 décembre 1855. » Général, » Le décret du 17 janvier 1855 a créé une 2e légion étrangère composée de 2 régiments d'infan- terie et d'un bataillon de tirailleurs. » Le recrutement en hommes de troupes doit s'opérer suivant les conditions déterminées pour la première légion étrangère, par les art. 4, 5, 6, 7 et 8 de l'ordonnance du 10 mars 1831. » Jusqu'ici, les enrôlements n'ont été reçus qn'à Besançon et dans quelques autres localités des 6e, 7e et 8e divisions militaires; à l'avenir, ils pourront l'être dans toute l'étendue de l'Empire. » En conséquence, vous donnerez des instruc- tions pour que les hommes d'origine suisse, qui résident dans 'votre division et remplissent les con- ditions exigées, puissent, s'ils veulent entrer dans la 2e légion, contracter leur engagement devant le sous-intendant militaire le plus rapproché de leur domicile. Les enrôlés seront tous dirigés sur le dépôt central de la légion à Besançon. » Vous devrez, en outre, vous concerter avec les autorités administratives pour la publicité à donner à ces nouvelles dispositions. » M. le préfet a adressé la circulaire suivante à MM. les sous-préfets et maires du département Admission des malades indigents dans tes hôpitaux du département. Toulouse, le 18 décembre 1855. Messieurs, Par ma circulaire et mon arrêté du 8 novembre dernier, j'ai porté à votre connaissance les dispo- sitions adoptées pour l'admission des malades pau- vres dans les hôpitaux désignés, en 1>i52 et 1853, par le conseil général J'ai l'honneur de vous rappeler que le certificat du médecin, en énonçant le caractère curable de la maladie, doit toujours mentionner la durée pré- sumée du séjour du malade dans l'établissement hospitalier. Le certificat du maire qui vise l'attestation mé- dicale doit déclarer l'état d'indigence du malade. Veuillez ne pas perdre de vue que ces prescrip- tions, strictement obligatoires, ont pour objet d'ob- vier à ceque l'envoi d'incurables dans les hôpitaux ne prive les malades susceptibles de guérison, des secours qui leur sont destinés. Si les administra- tions hospitalières, mues par un sentiment de bien- veillante charité, admettent provisoirement des malades indigents porteurs de papiers irrréguliers et dont la position véritable a été dissimulée ou in- dommager, ajouta railleusement Mirowitch. - Dieu me préserve d'un pareil manque de probité !`réponditiè bonhomme en commençant à déblayer la salle. Les deux officiers remontèrent dans leur quar- tier général, où rien ne leur parut changé. La nuit arrivait rapidement. Une fraîcheur pé- nétrante succéda à la chaleur excessive de la jour- née, et un vent d'orage d'une extrême violence annonça bientôt qu'une tempête était imminente. Vasili Mirowitch, debout, se tenait près de la fenêtre, tandis qu'Uschakoff promelait vainement son impatience du quartier général improvisé au seuil de l'auberge. Les deux compagnons ne voyaient rien venir. Michel, en hôte subitement affectionné, venait de leur remettre sans en être requis toutes les clés de la maison, et les assurer de son entier dévoue- ment. - Pour le coup, dit Mirowitch, nous avons fini par gagner ta confiance. - Il serait plus juste d'avouer que Votre Excel- lence avait commencé par là. - Soit ! répondit l'officier; mais alors écoute bien mes dernières instructions : si les voyageurs dont je t'ai parlé descendent ici, tu resteras pour les servir et les placer selon nos conventions. C'est entendu, n'est-ce pas? - Oui, Excellence. - Maintenant, dès qu'ils se seront retirés chez eux, tu disparattras pour ne plus te montrer que demain matin; en un mot, lorsque ta présence de- viendra indispensable. - Vos ordres, Excellence, seront fidèlement exécutés, fiégArl r I ti( iuz Is bsl) uts de , i {yr tDircctera Jl'uSic3. I'56li tscs IN'IsBTIC3N$. o centimes la ligne ti'Ammnce. ço centimes la liane de Péclani. Les Annonces et Avis se paient d'avaaco Les Annonces et Avis sont reçus à Paris, ana 6mroani d publicité de 51M. RAitA6, rue i. 3.Baisseae, s LAFFITE-RULLIER et C, rue de ta Banque, 20 et I. FONTAINE, rue de Trévise, 22, seuls chargés d les recevoir pour le JOURNIL ne Tounous». suffisamment examinée au lieu de leur domicile, les dépenses résultant deleur séjour pourront être lais. sées tout entières à la charge de la caisse commu- nale. Pour introduire de l'uniformité dans ce nouveau service, je joins à la présente circulaire un modèle des certificats qri devront être remis aux malades. Je rappelle à MM. les maires la recommandation faite dans mon arrêté du 8 novembre, de ne jamais diriger sur un hôpital un malade indigent, avant de s'être assuré, auprès des administrations hos- pitalières, qu'il y a un lit vacant. L'omission de cette formalité peut entraîner la nécessité bien re- grettable de refuser l'admission ou d'en retarder l'époque, au grand préjudice des malades. Je vous prie, Messieurs, de communiquer aux médecins dont l'assistance sera requise, le modèle de l'attestation qu'ils devront délivrer, et de ne vi- ser que les certificats rédigés conformément à mes prescriptions. Recevez, Messieurs, l'assurance de ma considéM ration distinguée. ' C. WIST. _t_ Le conseil municipal s'est réuni lundi sous la présidence du maire, M. Policarpe. Après l'adop- tion du procès-verbal de la précédente séance, on a continué la lecture du budget. Il ne sera discuté qu'après une première lecture. Diverses observations ont été présentées, notam- ment sur la question de l'enlèvement des boues. Il serait à désirer que l'administration muni- cipale pût organiser au plutôt un service de ba.e layage rendu de plus en plus nécessaire par l'état de nos rues, dont quelques-unes sont transformées en véritables bourbiers. La fête de Noël a été célébrée avec pompe dans toutes nos églises. Mgr l'archevêque a officié à la métropole. Un concours pour deux places de médecin et de chirurgien adjoints aux hospices de Toulouse a eu lieu, du 19 au 22 courant, devant une commission composée de médecins de la ville et de chefs de service. A la suite de cette épreuve, H. le docteur Raffy (Fortuné) a été nommé à la première de ces places; il reste à pourvoir à la seconde. Bosco donne, demain jeudi, sa première séance, dans la salle du Conservatoire philharmonique, embellie, chauffée et éclairée au gaz. Bosco est un de ces hommes à qui l'on ne fait aucun éloge, parce qu'il est leseal prestidigitateurqui puisse s'en pas- ser. Il aura, à Toulouse, le brillant succès qu'il a obtenu partout. Deux artistes de talent, MM. Nicosia , violoniste et Bellota, harpiste, sont arrivés à Toulouse et se proposent de donner un concert. Le 24 décembre, le thermomètre centigrade de M. Bianchi a marqué un maximum de 11»,5. Le ¶5, le minimum a été de 3»,1, et le maximum de 11°. - Ecoute encore. Tu n'oublieras pas que les pos- tillons doivent, ainsi que leurs chevaux, passer la nuit à l'écurie. - Je m'en souviendrai, Excellence. Et le vieux Michel allait se retirer. - Attends, reprit Mirowitch; comme je veux payer tes services, et que le temps me manquerait peut-être demain au moment d'arrêter nos comp- tes, voici quinze roubles pour notre séjour ici, et vingt roubles pour ton silence. - Une si forte somme, Excellence! dit l'hôtelier confus. - Seulement , je dois te faire observer qu'en fait de silence surtout, nous désirons en avoir pour notre argent, et que nous reviendrons l'un ou l'an- tre te brûler la cervelle à la première indiscrétion. - Je serai muet comme un esturgeon. - Bien; laisse-nous, riaintenaut. L'orage éclata bientôt ; les éclairs sillonnaient de toutes parts un ciel sombre et pluvieux, et la fou- dre paraissait menacer à. chaque instant l'Oiirs- Terrible d'une ruine complète. Le bruit incessant de la tempête n'empêcha point nos deux officiers de veiller sans relàche, et plus d'une rafale les mit en alerte. Enfin, vers minuit, le galop de plusieurs chevaux se fit enten- dre au loin. Les deux amis ne se trompèrent point sur la na- ture du bruit sourd et régulier qui parvenait jus- qu'à eux. Ils ouvrirent rapidement la fenêtre et distinguèrent, à une assez grande distance encore, le fanal rouge dont l'orbe grossissait à vue d'mil. Une voiture avançait évidemment dans la direc- tion de l'auberge. -- Eufia I fit Uschaka1ï en poussant un soupir Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

ti( r uts de i ne sont pas reçues.images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1855/B... · bonhomme pour les forcer à tout prix de sortir de ... de leur remettre sans en être requis toutes

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fus Abouncmenis nesont reçus que pour troismois, r m mois eu un an,et ne eomnenceUt que du]rr ou du 16 de chaquemois.

Les lettres non alrauchiene sont pas reçues.

PRIX DE L'ABONNEMENT :

Un an. 6 mois 3 mois.

Toulouse (ville).. 44 fr. 93 fr. 12 fr.Haute-Garenne.. 80 °O-6 i4Hors du Départ. 84 28 i8

Imp. BoxN.IL et GIDRc, rue St Rome , 46.

Dépche ttgraphique tectrigae(PRIVÉE.

Paris, mardi 25 décembre.On lit dans le Moniteur :M.'froplong est nommé président du Sénat pour

1856.M. Mesnard est nommé premier vice-prési-

dent.MM. Schneider et Reveil sont nommés vice-pré-

sidents du Corps législatif.

Le journal officiel publie une rectification auchiffre des pertes éprouvées par la garde impé-riale.

Les officiers tués ou blessés sont au nombre de181 ; les sous officiers et soldats, 4,950.

Cetterectification importante prouve la large partque la garde a prise aux diverses affaires qui onteu lieu devant Sévastopol.

Dresde, 24 décembre.Le baron Seebach, envoyé par la Saxe à Paris,

est arriva ici ; il est reparti aujourd'hui pour St-Pétersbourg, en passant par Berlin.

On dit que la mission de ce diplomate a traitaux négociations pacifiques.

Antre dépêche.

Marseille; mardi soir 25 décembre.Le paquebot qui vient d'arriver nous apporte

les nouvelles suivantes

Constantinople, 13 décembre.Les ouragans ont continué dans la mer Noire.Douze navires ont naufragé à la Soulina ; 400

autres, retenus dans le Danube, hiverneront pro-bablement dans le fleuve.

La Presse d'Orient dit que le général Williamsreste prisonnier ainsi que tous les Anglais de lagarnison de Kars, mais qu'il a stipulé la libertédes Polonais et des Hongrois qui se sont retirésavec Kméty à Érzeroum.

Le pacha d'Erzeroum a reçu des renforts et a12,000 hommes sous son commandement. Les

Egyptiens sont attendus.Les Russes ont commencé d'évacuer Kutals et se

replient sur le défilé de Gori.

FRUILLTON DC JOURNAL O8 TOULOUSRDU 26 DÉCEMBRE -1855.

LA

PRISON DE SCHLUSSELBOURC

Ne 30.

(Suite..- Voir lo numéro du 21 décembre.)

Leur repas terminé, les deus officiers débarras-sèrent eux-mémes la table, encombrée de vaisselle,et se mirent en devoir de rédiger le manifeste quidevait annoncer la déchéance de Catherine H etl'avènement du czar Ivan VI.

Ils s'enfermèrent pour n'être ni surpris ni trou-blés dans l'accomplissement de cette oeuvre dange-reuse. Trois heures s'étaient écoulées depuis leurréclusion volontaire, et déjà douze copies de cetteproclamation étaient étalées devant les deux offi-ciers.

Apollon iUschakoff, un peu fatigué de la partqu'il avait prise à ces exercices calligraphiques, seleva pour détendre ses membres engourdis et ra-fraîchir son front par un bain d'air. fiJais la fenêtrede leur chambre fut à peine ouverte qu'un violentcoup de vent éparpilla les papiers au milieu de lapièce.

-- Pàr saint Nicolas! cria Mirowitch, ferme donccette fenêtre!

Uschakoff obéit,La chambre une fois close, on s'empressa de réu

Ce journal parait tous les jours.

1)1 PEC HT DU MATIN.Paris, mercredi 26 décembre.

Le Moniteur n'a point paru aujourd'hui.

Hambourg, 25 décembre.M. Hodges, chargé d'affaires d'Angleterre, a fait

publier ici la résolution prise par le comité de laBourse de Londres, de ne jamais négocier, ni coterl'emprunt russe.

Madrid, 25 décembre.Hier, le ministre des finances a lu aux Cortès

un projet de loi qui autorise MM. Percire et Ce a

établir une société anonyme de Crédit industrielet commercial.

Ls général O'Donnell qui avait été gravementindisposé, va mieux.

BOURSE DE TOULOUSE

!U 24 DÉCEMBRE 1855.

. Au comptant :

4 If2 p. 190 ......... .:........ 91 25

Liquidation du 34 décembre.

Chemin dx Midi..... . ......... 7Q7 50Chemin Grand-Central. 586 25 (ex-dividende).Chemins autrichiens.. 731 25 (ex-dividende).- - dont fit....... 740 n»

Liquidation du 45 janvier 4856.

Chemin Grand-Central. 587 50 (ex-dividende).

BOURSE DE PARIS

DU 24 DgCEMaat 1855.

Au comptant :Valeurs diverses. Dernier cours. Matisse. Baisse.

8 p. 100........... 64 55 » 15 » »»4 l/2 p.100....:... 91 50 » 25 » »»Banque de France..: 3220 »» 10 »» D »»

A terme :

3p.100........... 64 40 » n»

4 1i2 p. 101....... 91 75 » 65Crédit Mobilier..... 1352 50 10 »»

Chemins de fer :

Orléans 1130 »» ! 50Ouest ............. 755 »» » n»

Nord... ...... 895 o» » »»

Est(ancien)....... 885 »» » »»

Lyon .............. 1142 50 » »»

Méditerranée....... 1265 e» i »»Midi.. ... 700 »» » »»

Gr.-Central (ex-div.). 585 »» » »»Autrichiens(ex-div.). 731 25 » »»

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nir les feuilles dispersées... Ce travail s'achevaitquand un formidable bruit, suivi d'imprécations,s'éleva de la partie inférieurede l'auberge.

Nos deux officiers, cachant rapidement les exem-plaires de leur proclamation, se précipitèrent dansl'escalier qui conduisait à la salle basse.

La cloison qui, au fond, servait de limite à leurchambre, glissant alors sur des rainures invisibles,s'ouvrit derrière le bog et livra passage à un vieil-lard, qui, tout en gagnant la porte, se baissa poursaisir une feuille volante que les deux conjurés,dans leur précipitation, avaient omis de ramasser,et en tête de laquelle se trouvait tracé, en gros ca-ractères, ce mot : Proclamation.

CHAPITRE V.UNE NUIT AU DORD DE LA NÉVA.

Arrivés dans la salle basse, les deux officierstrouvèrentMichel jurant et s'arrachant la barbe, enface un amas de pots, de bouteilles et de vaissellebrisés.

- Que fais-tu là, triple fou, dit Mirowitch, quine puts'empècher de sourire en examinant la minedésespérée du vieil aubergiste.

-Votre Excellence le voit, répondit le bonhommed'un ton piteux: le clou qui retenait cette planchea cédé, et voilà un dégât qui, à réparer, me con-tera plus de dix roubles.

- C'est ta faute, tu auras toussé trop fort enpassant, dit gravement Uschakoff, qui fut loin dese douter que cet accident était une supercherie dubonhomme pour les forcer à tout prix de sortir deleur observatoire.

- Le mieux que tu puisses faire est de jeter tousces tessons et d'enfler houe compte, afin de ta dé.'

AIR

BOURBE DE PARIS DU 24 DÉCEMBRE.

Fonds Espagnols.D. est. J. juilt., 40 0/0 Nouv.3'/.diff, 21 1/4D. int. J. juilt., 34 3/4 Dette passive, 0 010Petites coupur., Q0 0/0

M. le maréchal ministre de la guerre vient d'a-dresser la circulaire suivante aux généraux com-mandant les divisions et subdivisions militaires

e Paris, le 10 décembre 1855.» Général,

» Le décret du 17 janvier 1855 a créé une 2elégion étrangère composée de 2 régiments d'infan-terie et d'un bataillon de tirailleurs.

» Le recrutement en hommes de troupes doits'opérer suivant les conditions déterminées pourla première légion étrangère, par les art. 4, 5, 6,7 et 8 de l'ordonnance du 10 mars 1831.

» Jusqu'ici, les enrôlements n'ont été reçus qn'àBesançon et dans quelques autres localités des 6e,7e et 8e divisions militaires; à l'avenir, ils pourrontl'être dans toute l'étendue de l'Empire.

» En conséquence, vous donnerez des instruc-tions pour que les hommes d'origine suisse, quirésident dans 'votre division et remplissent les con-ditions exigées, puissent, s'ils veulent entrer dansla 2e légion, contracter leur engagement devant lesous-intendant militaire le plus rapproché de leurdomicile.

Les enrôlés seront tous dirigés sur le dépôtcentral de la légion à Besançon.

» Vous devrez, en outre, vous concerter avecles autorités administratives pour la publicité àdonner à ces nouvelles dispositions. »

M. le préfet a adressé la circulaire suivante àMM. les sous-préfets et maires du département

Admission des malades indigents dans tes hôpitauxdu département.

Toulouse, le 18 décembre 1855.Messieurs,

Par ma circulaire et mon arrêté du 8 novembredernier, j'ai porté à votre connaissance les dispo-sitions adoptées pour l'admission des malades pau-vres dans les hôpitaux désignés, en 1>i52 et 1853,par le conseil général

J'ai l'honneur de vous rappeler que le certificatdu médecin, en énonçant le caractère curable dela maladie, doit toujours mentionner la durée pré-sumée du séjour du malade dans l'établissementhospitalier.

Le certificat du maire qui vise l'attestation mé-dicale doit déclarer l'état d'indigence du malade.

Veuillez ne pas perdre de vue que ces prescrip-tions, strictement obligatoires, ont pour objet d'ob-vier à ceque l'envoi d'incurables dans les hôpitauxne prive les malades susceptibles de guérison, dessecours qui leur sont destinés. Si les administra-tions hospitalières, mues par un sentiment de bien-veillante charité, admettent provisoirement desmalades indigents porteurs de papiers irrrégulierset dont la position véritable a été dissimulée ou in-

dommager, ajouta railleusement Mirowitch.- Dieu me préserve d'un pareil manque de

probité !`réponditiè bonhomme en commençant àdéblayer la salle.

Les deux officiers remontèrent dans leur quar-tier général, où rien ne leur parut changé.

La nuit arrivait rapidement. Une fraîcheur pé-nétrante succéda à la chaleur excessive de la jour-née, et un vent d'orage d'une extrême violenceannonça bientôt qu'une tempête était imminente.

Vasili Mirowitch, debout, se tenait près de lafenêtre, tandis qu'Uschakoff promelait vainementson impatience du quartier général improvisé auseuil de l'auberge. Les deux compagnons ne voyaientrien venir.

Michel, en hôte subitement affectionné, venaitde leur remettre sans en être requis toutes les clésde la maison, et les assurer de son entier dévoue-ment.

- Pour le coup, dit Mirowitch, nous avons finipar gagner ta confiance.

- Il serait plus juste d'avouer que Votre Excel-lence avait commencé par là.

- Soit ! répondit l'officier; mais alors écoutebien mes dernières instructions : si les voyageursdont je t'ai parlé descendent ici, tu resteras pourles servir et les placer selon nos conventions. C'estentendu, n'est-ce pas?

- Oui, Excellence.- Maintenant, dès qu'ils se seront retirés chez

eux, tu disparattras pour ne plus te montrer quedemain matin; en un mot, lorsque ta présence de-viendra indispensable.

- Vos ordres, Excellence, seront fidèlementexécutés,

fiégArl rI ti(

iuz Is bsl) utsde , i {yr

tDircctera Jl'uSic3.I'56li tscs IN'IsBTIC3N$.

o centimes la ligne ti'Ammnce.ço centimes la liane de Péclani.Les Annonces et Avis se paient d'avaaco

Les Annonces et Avis sont reçus à Paris, ana 6mroani dpublicité de 51M. RAitA6, rue i. 3.Baisseae, sLAFFITE-RULLIER et C, rue de ta Banque, 20et I. FONTAINE, rue de Trévise, 22, seuls chargés dles recevoir pour le JOURNIL ne Tounous».

suffisamment examinée au lieu de leur domicile, lesdépenses résultant deleur séjour pourront être lais.sées tout entières à la charge de la caisse commu-nale.

Pour introduire de l'uniformité dans ce nouveauservice, je joins à la présente circulaire un modèledes certificats qri devront être remis aux malades.Je rappelle à MM. les maires la recommandationfaite dans mon arrêté du 8 novembre, de ne jamaisdiriger sur un hôpital un malade indigent, avantde s'être assuré, auprès des administrations hos-pitalières, qu'il y a un lit vacant. L'omission decette formalité peut entraîner la nécessité bien re-grettable de refuser l'admission ou d'en retarderl'époque, au grand préjudice des malades.

Je vous prie, Messieurs, de communiquer auxmédecins dont l'assistance sera requise, le modèlede l'attestation qu'ils devront délivrer, et de ne vi-ser que les certificats rédigés conformément à mesprescriptions.

Recevez, Messieurs, l'assurance de ma considéMration distinguée. '

C. WIST._t_Le conseil municipal s'est réuni lundi sous la

présidence du maire, M. Policarpe. Après l'adop-tion du procès-verbal de la précédente séance, ona continué la lecture du budget. Il ne sera discutéqu'après une première lecture.

Diverses observations ont été présentées, notam-ment sur la question de l'enlèvement des boues.

Il serait à désirer que l'administration muni-cipale pût organiser au plutôt un service de ba.elayage rendu de plus en plus nécessaire par l'étatde nos rues, dont quelques-unes sont transforméesen véritables bourbiers.

La fête de Noël a été célébrée avec pompe danstoutes nos églises. Mgr l'archevêque a officié à lamétropole.

Un concours pour deux places de médecin et dechirurgien adjoints aux hospices de Toulouse a eulieu, du 19 au 22 courant, devant une commissioncomposée de médecins de la ville et de chefs deservice. A la suite de cette épreuve, H. le docteurRaffy (Fortuné) a été nommé à la première de cesplaces; il reste à pourvoir à la seconde.

Bosco donne, demain jeudi, sa première séance,dans la salle du Conservatoire philharmonique,embellie, chauffée et éclairée au gaz. Bosco est unde ces hommes à qui l'on ne fait aucun éloge, parcequ'il est leseal prestidigitateurqui puisse s'en pas-ser. Il aura, à Toulouse, le brillant succès qu'ila obtenu partout.

Deux artistes de talent, MM. Nicosia , violonisteet Bellota, harpiste, sont arrivés à Toulouse et seproposent de donner un concert.

Le 24 décembre, le thermomètre centigrade deM. Bianchi a marqué un maximum de 11»,5.

Le ¶5, le minimum a été de 3»,1, et le maximumde 11°.

- Ecoute encore. Tu n'oublieras pas que les pos-tillons doivent, ainsi que leurs chevaux, passer lanuit à l'écurie.

- Je m'en souviendrai, Excellence. Et le vieuxMichel allait se retirer.

- Attends, reprit Mirowitch; comme je veuxpayer tes services, et que le temps me manqueraitpeut-être demain au moment d'arrêter nos comp-tes, voici quinze roubles pour notre séjour ici, etvingt roubles pour ton silence.

- Une si forte somme, Excellence! dit l'hôtelierconfus.

- Seulement , je dois te faire observer qu'enfait de silence surtout, nous désirons en avoir pournotre argent, et que nous reviendrons l'un ou l'an-tre te brûler la cervelle à la première indiscrétion.

- Je serai muet comme un esturgeon.- Bien; laisse-nous, riaintenaut.L'orage éclata bientôt ; les éclairs sillonnaient de

toutes parts un ciel sombre et pluvieux, et la fou-dre paraissait menacer à. chaque instant l'Oiirs-Terrible d'une ruine complète.

Le bruit incessant de la tempête n'empêchapoint nos deux officiers de veiller sans relàche, etplus d'une rafale les mit en alerte. Enfin, versminuit, le galop de plusieurs chevaux se fit enten-dre au loin.

Les deux amis ne se trompèrent point sur la na-ture du bruit sourd et régulier qui parvenait jus-qu'à eux. Ils ouvrirent rapidement la fenêtre etdistinguèrent, à une assez grande distance encore,le fanal rouge dont l'orbe grossissait à vue d'mil.

Une voiture avançait évidemment dans la direc-tion de l'auberge.

-- Eufia I fit Uschaka1ï en poussant un soupir

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_. .-.._ - J()URNAl. Iw r riCLOUJ.-- - - -- ,----- --=--e matin 26 décembre 1® minimum a été d, , e Cette saisie aé l dé d'amenacouverteune énorme - Mgr Lacoix d'Azolette, archevêque d'Auch, Rome, 15 décembre.0°l, au dessus de zéro. quantité de brochures et d'écrits socialistes, et pro- vient d'arriver à Paris. L'archiduc Albert, fils atné de l'archiduc Charles,Le baromètrese maintient à variable. voqué l'arrestation de quatre individus.Le vent est toujours au sud-est. -D'après des correspondances de Madrid du chorée du gouvernement de la Hongrie, et quiaLe temps est assez beau mais toujours humide. ® 18 décembre, le collier de la Toison d'or, vacant dans la campagne de Lombardie, a commande avec

On lit dans le Journal de Genève : par la mort de l'empereur Nicolas, est, à ce qu'il une grande distinction l'avant-garde, autrichienne,--`',---Dans la nuit du 13 au 14 décembre , vers les paraît, destiné à 1 ancien roi de Westphalie, le est dans ce moment à Ruoic. N'ayant jamais ven.

Il n'est point de mois de décembre où l'on n'en- deux heures environ, le feu a éclaté dans la maison prince Jérôme Bonaparte. contré de troupes françaises, il avait exprimé,tende répéter le dicton si connu : de détention à Bade, et malheureusement au rez- - On lit dans la Patrie : même avant d'arriver dans cette ville, un vif désirom saint Luce, do-chaussée, à proximité de l'escalier, ce qui a Quelques correspondants de feuilles étrangères de les voir de près.

Le jour croit d'un saut de use. immédiatement interrompu la conmunication dans ont cru pouvoir reproduire des bruits relatifs à des Prévenu de ce désir de Son Altesse Impériale, lepuce. l'intérieur d la maison. I)e;s 82 forçats que renfer- mesures financières que le gouvernement français général de Montréal s'est empressé do commanderLa fête de sainte Luce étant le 13, et les jours ni' mai' l'édifice, quinze ont péri dans k's flammes et une revue. Elle a eu lieu hier. Nos troues se sontrecomiuençant à croltre qu'à partir du 23, il est sept sont gravement blessés brûlures.serait la veille de prendre. II s'agirait de nou- ppar ocs veaux impôts à établir sur le tabac, le sel, etc. fait honneur. Le prince a témoigné, par le soinnécessaire de justifier le dicton. Voici comment : Les gendarmes de servie ne pal isseait as avoir

deonitrèsavec lev

t. 1

l a examiné toutes chosesLova de la réforme du calendrier par le P' Nous avons tenu à remonter à l'origine de ces i ,ieurspape exercé une vigilance bi n at v.. (. r ils n'ont bruits et des renseignements positifs ue nous de son très

ouine

ren iest Apte

sfuis dur

sdé-Gésoire %III, il fut supprimé dix tours à partir dù leur salut qu'à la promptitude avec faouell:s ' qGrr

4 octobre, dont le lendemain dut porter la date voisins étaient accourus, me feu a été iro:iutecmdntavons obtenus, il résulte qu'ils n'ont aucune espèce tis. Après

pour slé, So

compte des moindesddu 45 , il s'ensuivit que le

a13 i

décembre, jour te mrltnsé, mais aucun s leurs n'aét

I .de fondement. La malveillance seule pourrait donc lats. Après le défilé, Son Altesse Impériale a vud

fé.te de sainte Luce, relut à son tour la date du 1 he porté aux , 1 avenir accueillir et propager d: s rumeurs qui l'attention obligeast

de Se f echacu,r feus

lesmalheureux enfermés â l'étage supérieur, l'escalier ont tous les caractères d'une fausse nouvelle. clusters supérieurs et d'adressere

chacun des pa_23, et coîncida par conséquent avec le lendemain qui y conduisait étant dévoré par les flammes et ' yoles defte

fétation. L° lusbeau

soleil nco

anddU solsticedu solstice d'hiver, premier jour croissant , où la es f üêtcs fermées par de fortes grilles en fer. _ A. Tranchant. p

este, effets otite qu'on eut l'as la-1tI. Sturm une des gloires des sciences mathé- goaib cette sets militaire, qui avait attiré un grandp q peut C'est en peu d'années le second sinistre de cette + 5 nombre d'assistants.ter au temps du saut d'une puce. nature dont cette maison de détention est le théâtre, matiyues, membre de l'Institut, vient de mourir. - -.a.

L'1bI, Décembre. néral Mare

russes

publie le rapport détaillé bé. Fischer, né à Carlsruherand-duché de---

(g Nouvelles d Espagne. Alourawieff sur la chute de Kars. Voici ceBade), professeur de langue allemande au lycée ede Carcassonne, et M. Duclos, né à Vérone Italie Madrid IS décembre. documentrégent

as sonne,d'Albi ont été

(Italie), Le 'gouvernement déclare aujourd'hui, dans la nommiMnationonis teu

dr'epprubési

ddentsans dsa

e s a opciéertésofficielle

de secourscie des

g secours Fxtrai.t du rapport de l'aide de camp géiaérad 11Iou-geniés

asecon e

déverseau coconcoullée

rs qui a eu lieu devant Gazette, qu'il n'a pas accepté les 24 millions offerti mutuels.de 1'ch,

e duli

date 25 r'hui

l'nen campla faculté des lettres de Toulouse. par le Crédit mobilier de Paris; mais qu'il a fait de 1'ip-Tchtï, aujo ourdd'hui sttaationn d de Y1adi-un emprunt de pareille somme avec plusieurs mai- - On lit dans le Moniteur : Kars.sons étrangères, laquelle sera déposée par le coin- Leurs Majestés impériales ont reçu aujourd'huiM. Duffort-Montfort, ancien directeur des contri- missaire des finances d'Espagne à Paris à la caisse Mme la comtesse de Piper, femme de M. le comte les Tuptem.e, la suite de 1 assaut

lent ivré

à Horspole

29 sequelquesbre,butions indirectes, membre du conseil général, est du Crédit mobilier, en com pe-courant pour servir de Piper, secrétaire de la légation de Suède et de tem ns

reprir courage pour quelquessommé président de la Société de secours mutuels au paiement de la datte' intérieure, échéant le 31 Norwége à Paris; et M. de Stadingk, attaché à cette temps,

donc t nretraite de nos troupes. Ilsde la commune de Riscle (Gers). courant. légation; M. Duc, ministre d'Etat de Norwége; M. furent donc bien étonnés quand ils virent r

notreLes carlistes préparent une nouvelle tentative le chevalier Letterstedt, consul général, et Mme vem au contraire,rans ome blocus

dea

place et notredans la Catalogne avec des ressources qui parais- Letterstedt; Mme Crowle ' M. de Munek. secré- qui

camples

se transformerenvironnait

der en un établissement solideAgen , 24 décembre. sent plus considérables qu'auparavant. On dit que taire de l'ordre de la Noblesse ; MM. Duc, Groutvedt, e toutes parts

dqui tecevaLa Inission qui avait lieu à la cathédrale a été l'Infant Don Juan se rapproche par la France de Petré, le baron d'Akerhjelm et M. de Yorsell, otïi- ebaquejoar des approvisionnements de toutes sor-elose hier dimanche soir , par le sermon d'adieu la frontière de la Catalogne, pour diriger les opé- ciers suédois, qui leur ont été présentés par M. le tes'du R. P. Caussette. rations. Le gouvernement est au courant de tout général comte G. de Lewenhielm, envoyé extraor- Néanmoins,

eusespérances des

sstrouprenaq

se-La foulefoule remplissait l'église. En considérant la ce qui se fait, et on ne croit pas que les carlistes linaire et ministre plénipotentiaire de S. le roi de vent une fois encore, lorsque des troupes de se-vaste nef où se pressaient tant de fidèles

, nous obtiennent un grand succès. On assure que les Suède et de Norwége. leurs,avenant

duce. E e

notéd'hef tluudé

s'approchèrentnous sommes souvenus du premier sermon qui individus qui sont à la solde du prétendant, à la Et M. O. Jennings Wise, secrétaire de la léga-ze

la place. En effet, le chef du détachement d'Elcommença la mission. Le tiers de l'église était à frontière et dans les principautés, attendant l'occa- Lion des Etats-Unis d'Amérique à Paris; M. Bru- tenant ,Tr

Pacha, et après luie marcPacha

,peine occupé ; peu à peu les auditeurs ont aug- sion de se lever, sont au nombre de 4,000 hommes haro et Me Macrac, que M. John Y. Masou, en- venantaiébiz efois

essayèrente

marcher surmonté, la parole du missionnaire a fait de jour en au moins. Kars; mas, chaque fois, ils trouvèrent le détache-mendes prosélytes , et hier soir l'enceinte élan voyé extraordinaire et ministre plénipotentaire des

off, quiMadrid, 22 décembre. EtatsUnis d'Amérique, a présentés à Leurs Ma- ment du généralouilles iqu

les menaçait parjour

ttrop étroite pour le nombre de chrétiens qui s'y Les interpellations que devaient faire les démo- jestés. deupesjqu perdeds

nquiétaient même cestrouvaient réunis. crates ont été ajournées parpar suite e d'une indis °- troupes jusqu'à peu de distance d'Erzeroum.Les adieux du prédicateur ont été courts émus sinon du général s gouvernement - M. le comte de Persigny, ambassadeur de Pendant ce temps les approvisionnements deempreints de cette onction facile et évangélique qui veille sur les trames carlistes. La réforme des ta- France à Londres, est arrivé hier à Paris.vivres smontagnes

adKars; le tempstait tombé

froidefaisait pour nous le charme de ses sermons. Dc rifs avance. Le bruit de la découverte de faux cou- - Un journal parle d'un projet de loi relatifaux a gvives sympathies répondaient à sa parole, et le di-sur les du Saganlou il était tombé deves y a pu emporter la a sonartie,

d'avoir r

pons de la dette est controuvé. pensions des grands fonctionnaires de l'Etat. la neige; la faim provoquait la mortalité parmilaissé après lui des ortei

Bnc précieuses et du D'après le texte (1u'ii en donne, ce projet dispose- la garnison; les désertions devenaient plus fré-rables, rait que, lorsque par des services éminents les mi_ quentes et le découragement était général.A1 IS, 93 Iéeembre, nistrees,les maréchaux, les amiraux et autres Tout cela détermina le général Williams, qui

f(Journal de Lot-et-Garonne.) A. Rolland. dirig 't 1 d'feaiLa

Bordeaux, 24 décembre.Une somme de 20,000 fr. eu or a été distraite

d'une somme d'un million, envoyée de Paris à lasuccursale de Bordeaux par la voie du chemin defer.

On s'est aperçu de la soustraction à Libourne ,où un paiement à faire a nécessité l'ouverture ducompartiment qni renfermait la somme. On a re-Connu qu'un sac, contenant cinq petites sacochesde 20,000 fr., avait été forcé et qu'une de ces sa-coches avait été enlevée. (Guienne.)

On lit dans le Languedocienfaut en croire certains bruits, un grand mal-

heur serait arrivé sur la voie du chemin de fer deGraissessac à Béziers, près Laurens : six ouvriersauraient été ensevelis sous un éboulement de ter-res. La justice s'est immédiatement rendue sur leslieux. r

On lit dans le Courrier de Lyon du 21 dé-beeni re

a n un on ira des messes dnies à ]'autorité, une saisie a été pratiquée dans dans toutes les églises de Paris. Mgr l'archevêqueles fourgons de marchandises qui arrivaient de ! oirciera pontificalement, lundi et mardi, à Notfe-Genève chez un commissionnaire de notre ville. t Dame.

Il y a quelques jours, sur des indications four-

menwire, pour s entendre sur une convention.- La nouvelle du départ de Berlin pour Paris, L'aide de camp général Mourawieff chargea v(rba-de M. le marquis de Moustier, envoyé extraordi- lement le major Teasdal de déclarer au généralnoire et ministre plénipotentiaire de France en Williams qu'il était disposé à le recevoir le !ï no-Prusse, départ motivé par un événement de fa- vembre dans l'après-midi.mille, était prématurée. Le Z5, à l'heure désignée, le général Williams se

- Des lettres du 19 décembre, reçues de Co- Présenta au commandant en chef du corps détachépenhague à Ilambourg le 21 , font pressentir la Vdu Caucase, comme plénipotentiaire du muchir

pacha,conclusion prochaine, entre le Danemark et les deux Lotie. LesLes conditionsnditicommandantla ablchel' armée d' Ana-

puissances occidentales, d'un traité qui serait en ons préalables f de la redditionayant été dressées, elles furent signées par le géné-grande partie fondé sur le mêmes principes

nde et -- gégaranties territoriales et qui renfermerait les mêmes névalralWilliams approuvées par l'aide dedevaitcamp

re-stipulations réciproques que celui qui a été conclu 1Vlu rawieff. Le géné ral Williams d-avec la Suède. venir le lendemain matin, dans notre camp, avec

la réponse définitive du muchir; mais sa présence- dans la forteresse étant nécessaire pour arrangerMouvement des bâtiments de la marine impériale. toutes les affaires, et pour porter à la connaissanceL'aviso à vapeur le Corse est parti de Calais le de la garnison la reddition, qui rencontrait chez

2l décembre, pour se rendre en croisière sur les les officiers une opposition passionnée, il nous en-côtes. voya.de nouveau son aide-de-camp, afin de nousLa corvette à vapeur le Caméléon est arrivée à donner avis de ce fait.Rochefort le 2I décembre, venant de Cayenne, et Le soir du même jour, le major Teasdal se pré-ayant à bord le contre-amiral llonard, ancien gou- senta avec de pleins pouvoirs écrits d é lonn s par e,verseur de cette colonie. muchir au général Williams, pour arréter les con-

qui tenait du rugissement je com i à dé; mença s ses- ne sommes pas encore battus ! Allllt Oi hdons, en see, e ger.n se poursut auasar , on s'atteint depérer à l'sus escorte ! Nous verèêfi ld...rons aprs. mme; ennes quatre aversaires , qui jusqu'ici.- En quelques secondes Mirowitch et son coin- Les deux officiers, irrités par cet obstacle mat- combattaient côte à côte , sont brusquement sé-pagnon furent embusqués derrière la palissade de tendu, sautent sur leurs chevaux, et s'élancent à parés.l'auberge, en position de tout voir sans étre re- la poursuite des cavaliers, distancés de cent cm- Uschakoff, légèrement blessé au bras, et surex-marqués.quante pas par l'équipage, qui continue sa course cité par une longue résistance, saute à bas de sonLeurs chevaux étaient sellés depuis longtemps furieuse. cheval, saisit son adversaire qu'il entraîne, et rouleet retenus sous le hangar servant d'écurie et de Les deux cavaliers de l'escorte, enveloppés de avec lui sur un sol détrempé, fangeux. Les deuxremise à l'auberge de l'Ours'Terrible. leurs longs manteaux, aveuglés par les éclairs et corps suivent une pente rapide, qui les entraine àQuant au vieux Michel, il attendait sur le seuil des torrents de pluie, ne cherchent qu'à maintenir leur insu. La Néva, dont les eaux calmes et pro-de sa porte, dans l'attitude majestueuse d'un au- leurs montures. Ils n'ont pas le loisir de regarder fondes coulent à peu de distance , va les en-bergiste qui flaire des voyageurs. en arrière. gloutir.Le galop des chevaux devient de plus en plus Aussi nos deux conjurés réussissent-ils à les Par bonheur, un mouvement de terrain fait obs-distinct. La voiture de voyage se rapproche sen- rejoindre sans éveiller leurs soupçons. tacle aux deux hommes et leur permet de conti-siblement.

Mirowitch et Uschakoff viennent de se concerter nuer cette lutte avec une fureur nouvelle.-. Uschakoff, es-tu prêt ! dit tout bas Mirowitch, à voie basse , ils tirent leurs épées et les plongent Ils se relèvent et tombent en garde aussitôt; puisen cherchant à distinguer dans l'obscurité l'atti- en même temps dans la croupe des deux chevaux leurs épées se croisent et s'évitent avec une rapi-tude de son compagnon. de l'escorte , qui , vigoureusement atteints , bon- lité vertigineuse. Ils ne peuvent rompre : l'espace-- J'attends, répondit laconiquement celui-ci. dissent de côté en emportant leurs cavaliers loin de qui les porte est trop étroit. Tous deux sont ha--Soyons prudents... la route. rassés, épuisés, hors d'haleine, et défendent leur-- J'espère, reprit Mirowitch, que les cavaliers Chevaux et cavaliers disparaissent dans une vie avec une même intrépidité. L'issue du combatn, s'arrêteront point, et que nous pourrons les re- course furibonde. reste jusqu'alors incertaine.joindre à mi-côte pendant que les trois femmes et Mirowitch et Uschakoff les poursuivent , guidés Tout à coup Apollon Uschakoff pousse un crileurs gens s'installeront ici. par les éclairs. lis les rejoignant et les attaquent sauvage : son adversaire venait de tomber raide-- Chut ! les voici rédit Uhkff simultanémt,ponscao.en. mort.Eu ce moment la voiture, avec son double fanal Un combat acharné s'engage, au milieu des cris Lesdo l 'u eur de sanil d lg, passa ansi que son escorte au et (es menacese mort qu'échangentes combat-triple galop, et comme emportée par la tourmente. tants.

A la lueur d'un éclair, au milieu de cette couse ?tlirowitch et Uschakoff perdent bientôt l'avan-rapide, Uschakâff et Mirowith aperçurent sur le tage qu'ils avaient obtenu dès l'abord comme agres-siége de la voiture, et vêtu en cocher, un homme seurs; la lutte s'égalise et devient terrible.»nnu d'eux pour un espion de Catherine. Les deux chevaux blessés par Uschakoffet Miro-Les deux amis se recardèrent avec stupeur. witch, domptés un moment, se cabrent au bruit-- Notre plan de campagne est à combiner de des coups de feu , et font d'incroyables efforts pournouveau, dit Mirowi(ch; mais par le ciel 1 n 'é h ', ous s c apper dettélé Lcee meomre aceobrl

a e ess as onclionnaires de I Empire auront droit à e e, rendre la forteresse. Le 24e Moniteur publie, dans sa partie officielle : branUn décret plaçant les (archives de l'Empire dans une récompense extraordinaire, et que la situation novembre, l'aide de camp du générai Williams,

les attributions du ministre d'Etat de leur fortune le rendre nécessaire, il pourra le major Teasdal, se présenta devant l'aide de campDes nominations dans la magistrature et dans être accordé par décret de l'Empereur, ainsi q u général Mourawieff, porteur d'une lettre, dans la-

les tribunaux de commerce. leurs veuves et à leurs enfants, une pension dont 9uelle le général Williams demandait à venir le'- On ht dans le Moniteur :LL. MM. l'Empereur et l'impératrice ont as

listé, ce soir, au théâtre de l'Opéra-Comique, à lapremère représentation des Saisons, opéra comi-que en trois actes et quatre tableaux, dont la mu-sique est de M. Victor Massé, et les paroles de MM.Michel Carré et Jules Barbier.

- Ce matin, la température de Paris a changétout à coup comme par enchantement. A minuit, levent du nord soufflait encore et maintenait 1Z'degrés centigrades,au-dessous de zéro. A 2 heuresle vent a passé en plein sud, et bientôt après, lapluie est tombée, si bien qu'en se levant ce matinles Parisiens ont, à leur grande surprise, à leursthermomètres, 6 degrésau dessus de zéro etde l'eaudans les ruisseaux au lieu de glaçons.

- Mgrl'archevêque, son coadjuteuretles grandsdignitaires ontfaithier, samedi, dans l'église Saint-Sulpice, l'ordination de 220aspirants à la prêtrise.

- Dem i l di d

le maximum n excedera pas 20,000 fr. lendemain dans notre camp, sous pavillon parle-,

habits du vaincu contiennent, sans doute ,les ordres et les instructions de Catherine. Uscha-koff l'en dépouille immédiatement et trame le ca-davre jusqu'au bord de la Néva... Puis il le sou-lève entre ses bras et le précipite dans le fleuve,qui l'engloutit en murmurant.

Le cheval du serviteur de la tzarine, resté sur lepremier théâtre du combat, suivit bientôt le cava-lier dans son funèbre asile.

Mais qu'était devenu Mirowitch t l' exeavit 3r

I

sentit frissonner en s'adressant cette questionil l'appela inutilement à plusieurs reprises. Un

rsorne silence régnait autour de lui.- II est mort ! se dit-il d'une voix sombre.Et l'officier chercha son ami d'enfance en con-

duisant sa monture parla bride. Il regagna bientôtl'endroit de la route où s'était opérée leur rencon -tre avec les deux cavaliers

; mais, là encore, nulindice, pas un appel, pas même un gémissement.

Mirowitch n'existait plus. Un hennissement pro-longé vintalors frapper les oreilles de l'officier.Uschakoff hâta sa marche et crut bientôt recennal-tre le cheval de son intrépide compagnon; l'animalallait es liberté sur le bord de la route. Uschakoffne douta plus de son malheur, et pénétra instinc-tivement dans un fourré où ses investigations de-vinrent plus rapides et plus anxieuses. Il revenaitsur ses pas furieux et désespéré tout à la fois,quand son pied heurta un cadavre.

Ses pressentiments ne l'avaient donc pas trompé.Il se pencha sur le corps de l'infortuné qui gisaità terre, et le palpa avec le soin méticuleux del'homme qui cherche à éclairer sa conviction. Au-cune indication ne lui permit de douter de la mortdeson ami.Par une étrange fatalité, le ciel restait sombre,pas un éclair ne projetait sa fugitive lumière surcette scène lugubre.

GEORGTs )' &rï.

(La suite au prochain .&

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litions définitives de la capitulation, ainsi qu'uneliste portant les noms des pachas de l'armée d'Ana-tolie quï se trouvaient à Kars.

Le 27 novembre, dans l'après-midi, le généralWilliams, accompagnée de son état-major et detrois pachas, se rendit à notre camp et signa défi-tiitii'ement la capitulation.

Le 28, conformément au traité conclu, les restesde l'armée d'Anatolie, qui composaient la garnisondeKars, devaient sortir de la forteresse avec leursarmes, drapeaux déployés et au sbn du tambour ;mais sur la prière des commandants turcs eux-mêmes , toutes les troupes laissèrent leurs armes etdéposèrent leurs munitions de guerre dans leurscamps , sous la garde de quelques soldats ottomansqui furent ensuite relevés par les nôtres.

Quoiqu'il eût été convenu qu'à dix heures dumatin les Turcs se formeraient en colonnes prèsdes ruines du village Goumbes, ce ne fut que versdeux heures de l'après-midi que le muchir del'armée d'Anatolie, accompagné du général Wil-liams et des officiers anglais, parut devant l'aidede camp Murawieff. Nos troupes étaient déjà forméesen ordre de bataille sur les deux rives du fleuveKars-Tchaï. Alors les drapeaux des régiments turcsfurent portés en avant du front et accueillis parune compagnie de carabiniers du régiment dechasseurs de Toula, au son des fanfares et par deshourras qui se communiquaient d'un bataillon àl'autre.

Cette partie de l'armée turque, qui se composed'hommes pour la plupart vieux et faibles, congé-diés pour un temps indéterminé (les rédifs), ainsique des miliciens (baehi-boujoucks et Sares), for-mant ensemble un total de 6,000 hommes, fut, auxtermes du traité, renvoyée dans ses foyers, sous lacondition de ne plus porter les armes contre S. M.l'Empereur, pendant toute la guerre. Ces hommesfurent accompagnés par une escorte spéciale jus-qu'au premier quartier de nuit.

Après le départ des rédifs, le commandant enchef reçut une députation des notables de la villede Kars.

Après l'inspection des troupes turques réguliè-res, qui s'étaient rendues comme prisonniers deguerre (environ sept ou huit mille hommes), legénéral Murawieff donna l'ordre de leur distribuerdes vivres préparés d'avance pour eux dans lescuisines des compagnies campées sur la rive gau-che de KarsTchaï. Le même jour, la forteresse re-çut une garnison de nos troupes, sous le comman-dement du colonel de Sage, le pavillon russe futarboré sur la citadelle où il flotte en ce moment.ORDRE DU JOUR AU CORPS DÉTACHÉ DU CAUCASE.

Au camp de Vladi-Kars, le J6 novembre 1855.

Compagnons d'armes, je vous félicite ! Commelieutenant du souverain, je vous remercie.

Au prix de votre sang et de vos fatigues, le bou-levard de l'Asie-Mineure a été mis aux pieds de SaMajesté l'Empereur. Le drapeau russe flotte surles murs de Kars ; il proclame la victoire de laCroix du Sauveur.

Toute l'armée d'Anatolie, forte de 30,000 hom-mes, a disparu comme une ombre. Son comman-dant en chef avec tous ses pachas et officiers, et legénéral anglais qui dirigeait la défense avec sonétat-major sont prisonniers entre nos matns Desmilliers de prisonniers turcs rentrent dans leursfoyers où ils proclameront vos faits d'armes.

On n'a pas encore inventorié les vastes approvi-sionnements d'armes et d'effets du gouvernementqui se trouvent dans Kars; mais, sans compter lescanons et les drapeaux enlevés par nous dans lecours de la campagne, 130 nouveaux canons en-richiront nos arsenaux. De nombreux drapeauxorneront les temples saints de la Russie et rappel-leront les souvenirs de vos constantes vertusguerrières.

Compagnons d'armes! je vous remercie encore,depuis le premier jusqu'au dernier.

Braves camarades ! je vous remercie aussi denouveau en mou propre nom. Je vous dois le bon-heur de procurer une joie au ceeur de notre mo-narque. Vous avez achevé cette année ce que vousaviez accompli dans le cours des deux années der-nières.

Unissez-vous à moi pour rendre garde au Dieudes armées qui, dans ses décrets impénétrables,nous donne maintenant la victoire dans l'épreuvemême à laquelle nous avons récemment été soumis.

La foi en la Providence divine maintient en vousl'esprit guerrier et double vos forces. Nous entre-prendrons de nouveaux travaux avec espoir dansla protection du Tout-Puissent.

Signé : Le commandant en chef, aidede camp général,

MUR twIYvE.

- Voici quelques passages intéressants d'unecorrespondance de Saint-Pétersbourg du 14 dé-cembre publiée par la Presse

n M. Hugues de Munster de Meinhcevel , aide-de-camp du roi Frédéric Guillaume, plénipoten-tiaire militaire de Prusse auprès de la cour deSaint-Pétersbourg, a été chargé de deux lettres au-tographes pour son souverain , une de la part del'empereur Alexandre , et l'autre de la part del'Impératrice mère ; de plus, il est porteur d'uneIlote-mémoire du cabinet de Saint-Pétersboug pourle cabinet de Berlin.

» Tout eu reconnaissant avec empressement lesefforts du cabinet prussien en faveur de la paix etla sincérité de ses sentiments amicaux pour la courimpériale, le cabinet de St-Pétersbourg déclare denouveau être invariablement disposé à traiter de lapaix sur les principes déposés dans le protocole de9 avril 1854, ou bien à ouvrir la voie des négocia-tions par la conclusion d'un armistice.

» De plus, en partant de l'idée que les droits ci-vils à obtenir pour tous les sujets chrétiens de laPorte sont inséparables des droits religieux, et de-viendraient sans valeur pour ales cereligionbaires

de la Russie si ceux-ci, en acquérant de nouveauxprivi'éges, ne conservaient pas les anciens, lo cabi-net de Saint-Pétersbourg exige de son côté, de laPorte, la garantie de la consolidation des droits deschrétiens en Turquie.

» Tel est le contenu de la réponse de la Russieaux dernières démarches pacifiques de la Prusse.Quant aux observations qui ont été adressées augouvernement russe par les cabinets de Munich etde Dresde, communiquées verbalement à M. Léonde Seniawiun par le comte de de Bray-Steinburget le baron de Knneritz, elles sont restées, à cequ'on m'assure, sans la moindre réponse; l'adjointdu ministre des affaires étrangères s'est contentéd'en prendre acte et a ajourné toutes communicationsde son gouverneuient,àce sujet, à une époque prodraine, mais indéterminée.

» Quelques jours après la célébration de ses fian-çailles avec la princesse Alexandra Petrowna, filledu pri,tce d'Oldenbourg,' le grand-ruc Nicolas estparti pour le sud de la Russie afin ci'y prendre, ensa qualité de général en chef du génie, toutes lesmesures nécessaires pour mettre en état de défenseles forts et les forteresses russes plus directementexposées que les ?autres aux attaques des enne-mis. »

- Le Morning-Chronicle publie la dépêche té-légraphique suivante

a Berlin, vendredi soir.» On croit ici, dans les cercles les mieux infor-

més, que le comte Estherazy n'est pas porteurd'un ultimatum pour la Russie. Il a une lettreautographe de l'Empereur d'Autriche ; mais il estdouteux que cette lettre et d'antres représentationsne doivent pas précéder la production de proposi-tions déterminées.

» Le gouvernement français a tout récemmentadressé une plainte formelle à celui d'Autriche,sur la conduite de cette dernière puissance dansles Principautés dauubiennes. »

M. Perrot, antiquaire, nous adresse la lettre sui-vante, en réponse à l'article de M. Ch. Hell, quanous avons inséré il y 'a quelques jours et quirendait compte d'une séance d'archéologie égyp-tienne donnée par M. Perrot à Toulouse

Archéologie Egyptienne.Il faut bien peu de chose pour donner

à une erreur.naissance

Il en faut moins encore pour l'accréditer !A M. Charles Hell,

Oui, Monsieur, je m'en prends à tout le monde,aux anciens et aux modernes.

Je reproche aux anciens historiens et philoso-phes de la Grèce d'avoir pris pour des dieux cesmille figures qui composaient l'alphabet hiérogly-phique qu'ils ne comprirent pas, et voilà l'originede l'erreur du prétendu polythéisme des Egyp-tiens.

Hérodote donne aux Egyptiens tous les dieux dela Grèce, t. II. Pythagore transforme en sacrifica-teurs tous les jardiniers, disant qu'ils adorent leursdieux en les arrosant; Anaxagôre suivant ses tra-ces, n'ose plus passer par un potager, dans lacrainte de marcher , par mégarde, sur une laitueou un artichaud , et d'écraser l'aine d'un de sesfrères ou d'un dieu.

Je reproche aux modernes leurs fausses interpré-tations ; à Guérin du Rocher, de prétendre que ladouble élévation du nombre trois, les trois fils deNoé, a éte'lacause del'erreur de Champollion, quidonne à l'Egypte une suite de 330 rois, tormant31 dynasties, depuis Ménès jusqu'à Alexandre; dedire que Thèbes, qut en Hébreu s'écrit Tubs avecdes points voyelles placés entre les consonnes, pou-vait se lire Thèbes, Theba, Tiibé, ville, lieu de re-fuge (un plateau élevé) ou une arche. Et comme ilconclut pour cette dernière, Thèbes n'aurait pasexisté. (Histoire véritable des temps fabuleux).

A Pluche, de faire un Mercure du prétendu dieuAnubis, de lui donner des talonières, des ailes etun caducée; de faire des Minerve, des Hercule etdes Jupiter, de tous les bons ou mauvais génies del'Égypte; d'attribuer au vol des oiseaux la con-naissance des vents qui doivent souffler sur leseaux du Nil et de prétendre que les Egyptiens doi-vent toute leur science aux Hébreux !...

Ces deux chroniqueurs ont peur des nombres;les 52,000 ans d'études astronomiques, les 31 dy-nasties et les 330 rois de l'Egypte(tables d'Abydos,listes de Manetlron, tombes de Carnac et celles deBalbec) - (Champollion Figeac), leur ont suggérédes absurdités, telles que celles-ci : Les lunes comp-taient pour des années, et les dynasties régnaientsimultanément dans plusieurs villes à la fois.

A M. R. R. d'avoir dit le 12 mai 1850, dans soncours à la Bibliothèque impériale, que la languesémitique que parlaient les anciens Perses, tiraitson origine de Sent, fils de Noé, commesi les troisfils ne devaient pas parler la mine langue queleur père.

A M. Len....d de n'avoir pas résolu le problème,si facile, jeté à la tête du monde savant par l'abbéAffre. a Comment faut-il lire les hiéroglyphes , de» droite à gauche ou de gauche à droite? » D'avoirpris la figure de l'Egypte du 9e tableau de ma mo-mie pour celle du ciel, et celle du fleuve couché àses pieds pour celle de la terre , et après avoir lule nom de ma momie ainsi : t Alhephinofrée VEUVEde Phino fré; » d'avoir dit que :. c'était un hommeet non une femme, parce que la figure est de cou-leur bistre. » (Voir mon essai sur les momies , lalettre adressée à Reboul.)

A tous, de n'avoir pas le courage de leur savoir,et de donner par là naissance à une foule d'er-reurs plus invraisemblables les unes que les au-tres, qui entraînent avec elles de fausses inter-prétations.

En effet, si Hérodote a cru voir des dieux dansces éperviers, ces chiens, ces chats, ou ces ibis, etc.,qui entrent dans l'alphabet hiéroglyphique dontles faUr3 des temples de l'Égypte sont ¢otlvertt r

la conséquence naturelle était que les chiensles chats et les ibis qui figurent sur les rempartsde péluse devaient être sacrés pour les assiégeants.Il faut bien en convenir, une fois entré dans cettevoie funeste, une fois dominé par l'idé du poly-théisme, oncroit , on veut le voir partout; ontombe d'erreur en erreur, et il devient impossiblesinon difficile d'en sortir.

On conçoit que les auteurs anciens qui ont suc-cédé à Hérodote, à ce patriarche de l'histoire, sesoient laissé égarer par lui. Comment en eût-il puêtre autrement ? sur quoi baser l'histoire d'un siè-cle, si ce n'est sur celle des siècles qui le précè-dent ? C'est ainsi que de transmission en trans-mission les erreurs se propagent et prennent uncaractbre d'authenticité. Les Grecs d'abord, lesHumains plus tard, enfin le moyen-àge et les mo-dernes. Chaque époque est venue porter sa pierreà cet édifice monstrueux (le polythéïsme), que lesRomains naturalisèrent en admettant parmi leursdivinitésles dieux des Egyptiens qu'ils supposaientê tre adoé Et A l'l drs engype.exempee la Grèce,Rome ne comptait pas moins de trente mille dieuxelle avait tout divinisé, jusga'a ses tyrans, les mers,les fleuves, les rivières et les sources, les rochers,les grottes, les forêts et les échos, l'air, le feu, laterre et l'eau. (Le fleuve Scamandre joue un grandrôle dans les poèmes grecs.)

Que les Perses et les Grecs aies t accusé les Egy p-tiens de professer une croyance absurde, cela seconçoit, par la raison que ce culte mystérieux au-quel les initiés étaient seuls admis, était impéné-trable pour les étrangers; mais que les Hébreux,qui vécurent parmi les Egyptiens pendant 426 ans,aient ignoré la religion de leurs maltres, voilà cequ'il est impossible d'admettre, à moins de suppo-ser que les auteurs du mosaïsme qui n'écri virent quedouze siècles après la sortie d'Egypte (les Septantesdisent 1,433 ans après la sortie d'Egypte, et aprèsla captivité qui dura 90 ans), n'aient ignoré ceschoses comme ils ont ignoré les noms des princesqui régnaient durant leur servitude et qu'ils n'ontdésignés que par le titre générique de Pharaon,qui veut dire Roi.

Que les religions modernes, le mahométisme parexemple, avec ses idées exclusives, aient laissé accuser les Egyptiens ; que les Pères de l'Eglise n'aientpoint cherché à les justifier; ils n'y avaient aucunintérêt, si ce n'est celui de la vérité historique, quiétait alors trop difficile à explorer en raison de ceshiéroglyphes dont Champollion était appelé à nousdonner la clé.

Mais que nos savants modernes, dégagés de touteidée de fanatisme, n'aient pas suspecté la véritéd'une telle accusation, voilà ce que je ne puis con-eevoir et ce qui me prouve que les Egyptiens n'ontpas été encore compris.

Et , pour vous donner une preuve sur milleque l'on tire des conjectures bien hasardées de faus-ses interprétations, voyez celle que l'on a tirée de ceque lis sages de la Grèce avaient été étudier dansles lycées de l'Egypte, qu'ils devaient en connaîtrela Théogonie et les mystères; comme si messieursnos savants qui ont parcouru l'Italie et l'Allemagneconnaissent les secrets des carbonari ou ceux desfrancs juges.

Un seul homme eût pu connaître les mystères del'Egypto s'il n'eût manqué son initiation, et cethomme c'est Mosée !

Si je n'ai pas trouvé toute l'Égypte dans la caissede ma momie, il est un fait qui est incontestable ;c'est que j'y ai trouvé le renversement de deux er-reurs graves; le polythéisme et la métempsicose. Cesfaits sont désormais acquisà la discussion par Vexa-men des 3, 4, 6, 7, 10,15 et 18 tableaux. Ils le sontencore par la lecture des caractères sacrés contenusdans les six cartouches du 3e tableau, dont voici latraduction.

I La servante DU DIEU UNIQUE a prié dans le» temple DU SEIGNEUR, et dans la maison de la»- puissante Isis ; elle l'a suppliée parce qu'elle est» prudente et sage sur la terre et devant le sEl-» GNEUR. »

K Elle a la foi, elle est pieuse. »Le juge intercédé, auquel s'adressent les paroles

ci-dessus, répondR LE SEIGNEUR de la terre et du ciel, le SEIGNEUR

p de j ustice et de vertu a admiré la servante d'Isis.»Quant aux chats et aux ibis, qu'in dit avoir été

trouvés dans les sarcophages des momies, qu'ilme soit permis de vous dire ce que j'en pense.

J'ai vu au moins trente momies, j'en possède en-core quatre, celle que j'ai cédée au Musée de Tou-louse qui a une double caisse, celte plus riche en-core dont j'explique les peintures, et qui contientle corps d'une princesse, et je n'ai jamais vu qu'ily eût le moindre chat, le moindre ibis. Cependantj'ai possédé des uns et des autres, mais je n'ai ja-mais cru à leur authenticité; le petit chat ne mesemblait pas contenir h capacité d'une tète, quin'est pas susceptible de réduction. Les Arabes sontbien fins, et ils exploitent les étrangers, mieuxencore que ces derniers sont exploités à Naples età Rome.

Permettez-moi de vous dire, Monsieur, en ter-minant cet article, que je ne serais pas surpris,cependant, que quelque vieille femme eût faitembaumer son chat ou son ibis, pour l'enfermerdans sa tombe ; si les gouanches qui, dix-neuf siè-cles avant notre ère, embaumèrent le corps deJacob, venaient en France, ils auraient de la be-sogne, et plus d'une vieille fille ferait une momiede son chien, de son perroquet ou de son ma-tout.

L'abbé Le Maserier et l'abbé Maillet, dans leur1 Iémoire sur l'Egypte, qu'ils ont parcourue et étu-diée pendant 43 ans, disent comment et pourquelle cause, une loi d'hygiène obligeait à embau-mer tous les corps morts.

Recevez, etc. PERROT,De la Société française pour la descrip-

tion et la conservation des monu-ment htstarigrdeÉï.

DERNTLRES NOUVELLES

Avant-hier, le sieur Claverie, orfèvre, place dela Trinité, 57, a fait déposer au bureau de M. iecommissaire central une montre en or à l'Epine,4 trous en rubis, cuvette laiton, les deux cordonset l'abelière ciselés, une chaîne à gilet en argent,genre figaro (42344).

Cette montre a été trouvée dans la rue Ninau, ily a un an environ, par le sieur Pague, menuisier,rue Saint-Georges.

Dans la nuit du 23 au 24, des malfaiteurs gantmontés sur la toiture des magasins du sieur Genty(Jean), marchand de blé, situés petite rue St-Lazare,et ont dérangé plusieurs tuiles à canal, troué hplanché, et, parvenus dans lesdits magasins, y ontenlevé environ deux hectolitres de blé.

Ce matin, le nommé Chauroux, ouvrier platier,qui travaillait dans un des bureaux de la Préfec-ture, s'est brisé les reins en tombant de l'échafau-dage.

M. le préfet s'est empressé d'envoyer chercher unmédecin, le Docteur Desclaux, pour donner ses soinsà ce malheureux ouvrier.

DÉCÉS DU 23 DÉCEMRRS 1855.

Beria (François), 15 mois, né à Toulouse, avenuede la Patte-d'Oie, 7.

Bourcet (Anne), 28 ans, jardinière, née à'Fou-louse, épouse Doumenc, jardinier, rue du Caillou-Gris, aux Minimes.

Chazottes (Hippolyte), 16 ans, tapissier, né àCastelnau-de-Brassat (Ariége), rue des Tourneurs.

Fontès (Adolphe), 30 mois, né à Toulouse, placeLucas, 13.

Delrieu (Pauline), 12 ans, née à Toulouse, ruedu Port-Garaud, 42.

Du 24.Bordes (François), 45 ans,

Lauzeville, rue Matabiau, 64.menuisier, né à

Gazave (Jeanne-Marie), 85 ans, née à Cassagne,veuve Montanè, rue du Port-Garaud, 17.

Libret (Pierre), 76 ans, employé, né à Toulouse,rue des Arts, 20.

Vignau (François), 67 ans,Aillères (Ariége), rue Rivais.

cultivateur, né à

Marqué (Jean), 47 ans, cordonnier, né à Mazères(Ariége), rue des Pénitents-Blancs, 10.

Jeanneton, 85 ans, veuve Croissée, rue des Ré-gans, 11.

Garipuy (Anne-Madeleine), 40 ans, née à Puy-casquier (Gers), épouse Piquemal, rue des Coute-liers, 5.

Palat (François), sculpteur-statuaire , 69 ans ,né à Toulouse, rue Caraman, 1.

Guilhaumès (Mathive), 53 ans, née à Nailloux(Hte-Gne) , rue St-Michel, 43.

Rouède (Bernard-Cécile), sculpteur, 54 ans, néà Toulouse, place des Pénitents-Blancs, 9.

Pradinet (Philippe-Catherine), 57 ans, charpen-tier, né à Toulouse, rue Rempart-Saint-Etienne,20 bis.

Gassaud (Joseph), 30 jours, né à Toulouse, rueSaint-Joseph.

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précises. L'affiche du jour donnera les détails de cesséances.

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Le Chalet. -- Première représentation :les SGuye.trie! de ietUneltte+

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