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38 A RTE Magazine 16 septembre > 22 septembre 2000 Tjibaou et le rêve kanak Le P’tit Bleu Un téléfilm de François Vautier dans le cycle “Petits gangsters” “Les mercredis de l’histoire” Mercredi 20 septembre à 20.45

Tjibaou - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2000bul38.pdf · 2016. 1. 11. · Carla Bley Music instantanée Documentaire de Thierry Paul Benizeau 00.25 Cinéma Paradiso (r-vostf)

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  • 38A RTE Magaz ine16 septembre > 22 septembre 2000

    Tjibaouet le rêve kanak

    Le P’tit BleuUn téléfilm de François Vautier dans le cycle “Petits gangsters”

    “Les mercredis de l’histoire”

    Mercredi 20 septembre à 20.45

  • 06.15 > 19.00 Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite14.00 > 19.00 Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

    38Semaine du 16 au 22 septembre 2000

    Samedi 16 Dimanche 1 7 Lundi 18 Mardi 19 Mercredi 20 Jeudi 21 Vendredi 22

    14.00Tracks

    14.45CartoonFactory

    15.45Mabo - Le combat d’une vie

    17.15Histoires de fête

    19.00Histoireparallèle

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.00Le d. des cart e s

    20.15La Tate Modern

    20.45L’aventurehumaineL’Oural (3)

    21.40Metropolis

    22.40FictionL’hôpital et sesfantômes (11)

    23.30Music PlanetCarla Bley

    00.25CinémaParadiso (r)

    02.25Playboys (r)

    02.40Plus ou moins ( r )

    14.00Uruguay

    14.45Reportage

    15.15L’Oural (3)

    16.10Y en a marre ( 1 0 )

    16.35Les crapaudsde la canne à sucre

    17.20Les vilains

    19.00MaestroCarlos Kleiberdirige Brahms

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15Y en a marre ( 1 1 )

    20.40-01.15ThemaTout sur la bière

    20.40 Un peu forte, la bière

    22.10Les fleurs du malt

    23.00Le tour du monde en 80 bières

    00.00Esprit de bière

    00.5510 recettes à la bière

    01.15Metropolis (r)

    02.15En attendant…la mer (r)

    02.35Le petitdéjeuner (r)

    14.00Nature

    14.45Le reportageGEO

    15.15Metropolis

    16.15Stephen King

    17.10Le cercleparfait

    19.00NatureSauvé des eaux

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15ReportagePologne :20 ans de solidarité

    20.45CinémaHôtel NewHampshire

    22.25Court-circuit (1)Les tragédiesminuscules

    22.30CinémaLa lumièrebleue

    23.50Court-circuit (2)Petitschevaliersperdus

    00.15Dead Heart (r)

    02.00Tracks (r)

    14.00Nature

    14.45Le reportageGEO

    15.10L’odyssée du coureur de fond

    16.35Entre le ciel et l’enfer

    19.00Archimède

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15ReportageUrgencesbébés

    20.45La vie en faceÀ l’école de La Providence

    22.15-01.00ThemaDe Nurmi à Nokia :Helsinki 2000

    22.15Le Finlandaisvolant

    22.25Paavo le Grand

    00.15Helsinki Faces

    01.00Le château de l’araignée (r)

    14.00Ostee Inseln

    14.45Le reportageGEO

    15.15Mes chersantipodes

    16.15Le juge venu du ciel

    17.10L’âge des possibles

    19.00ConnaissanceLes jeux à travers le monde

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15ReportageLa police gay

    20.45 Les mercredisde l’histoire Jean-MarieTjibaou

    21.45MusicaNightbirds

    22.30Un voyagedans la nuit

    23.30Flash Bach

    23.35ProfilBelá Balázs

    00.35La lucarneSur les flotsbleus del’Adriatique

    02.45Les tragédiesminuscules (r)

    14.00Connaissance

    14.45Le reportageGEO

    15.15Crossroads

    17.15AustralianGraffiti

    19.00Voyages, voyagesSiwa

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15ReportageLe magicien de Ferrari

    20.45-23.50ThemaTrafic en Europe :l’asphyxieannoncée

    20.45La circulation :cauchemar et réalité

    21.40Débat (1)et à 22.50

    22.052030 -Locomotionfiction

    23.15Un siècle pleins gaz

    23.50CinémaAssunta Spina

    00.45Le bazaar del’épouvante (r)

    02.40Est-ce le dessinsur l’emballage ?

    14.00Archimède

    14.45Reportage

    15.15La belle aubois dormant

    17.05Les tragédiesminuscules

    17.10L’artou les dollars ?

    18.05L’hôpital... (11)

    19.00Tracks

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15ReportageL’ours desAbruzzes

    20.45FictionLe P’tit Bleu

    22.00Grand formatBelfast my love

    23.35CinémaTerre lointaine

    01.10Le dessous des cartes (r)

    01.20Maceo Parker

  • Les grands rendez-vous P. 9 Brune, blonde ou rousse ?Ses origines mystérieuses ne l’ont pas empêchée de devenir une boisson universelle. ARTE décrit les mille et une façons de fabriquer et de consommer la bière. Garanti sans faux col !Thema

    Tout sur la bière

    Dimanche 17 septembre à 20.40

    P. 21 Voyage en KanakieÀ travers l’engagement de Jean-Marie Tjibaou,assassiné en 1989, Mehdi Lallaoui retrace l’histoirede la marche du peuple kanak en quête de son indépendance. Les mercredis de l’histoire

    Jean-Marie Tjibaou

    Mercredi 20 septembre à 20.45

    P. 29 Tontons flingueursLucien, “parrain” parisien et propriétaire du night-club Le P’tit Bleu, doit se trouver un successeur…Un polar bien noir et bien ficelé chez les dernierstontons flingueurs.Fiction

    Le P’tit Bleu

    Vendredi 22 septembre à 20.45

    Les films de la semaine

    Cinéma Paradiso de Giuseppe TornatoreSamedi 16 septembre à 00.25

    Hôtel New Hampshire de Tony RichardsonLundi 18 septembre à 20.45

    La lumière bleue de Leni RiefenstahlLundi 18 septembre à 22.30

    Dead Heart de Nick ParsonsLundi 18 septembre à 00.15

    Le château de l’araignée d’Akira KurosawaMardi 19 septembre à 01.00

    Assunta Spina de Gustavo Serena et Francesca BertiniJeudi 21 septembre à 23.50

    Le bazaar de l’épouvante de Fraser C. HestonJeudi 21 septembre à 00.45

    Terre lointaine de Walter Salles et Daniela ThomasVendredi 22 septembre à 23.35

    Francesca Bertini, diva à l’italienne

    dans un muet haut en couleur (Assunta Spina).

    Embrouilles au night club, dans la chaleur

    des nuits parisiennes (le P’tit Bleu).

  • 19.00

    Histoire parallèleSemaine du 16 septembre 1950

    Les Français

    face aux guerres coloniales

    Marc Ferro reçoit

    Pierre Vidal-Naquet

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE Info

    20.00

    Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorAustralie : les J.O., mais le regard tourné vers l’Asie

    20.15

    La Tate ModernDocumentaire de Beate Kuert

    20.45

    L’aventure humaineL’Oural (3)Documentaire en trois parties de Hanna Kramarczuk

    21.40

    MetropolisMagazine culturel européen

    22.40

    FictionL’hôpital et ses fantômesSérie en onze épisodes de Lars von Trier11. Pandemonium

    23.30

    Music PlanetCarla BleyMusic instantanéeDocumentaire de Thierry Paul Benizeau

    00.25

    Cinéma Paradiso (r-vostf)Film de Giuseppe Tornatore

    02.25

    Playboys (r)Court métrage de Pepe Danquart

    02.40

    Plus ou moins (r)Court métrage de Mirjam Unger

    03.00

    Fin des programmes

    4 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    19.00Histoire parallèleSemaine du 16 septembre 1950

    Les Français

    face aux guerres coloniales

    M a rc Ferro reçoit Pierre Vi d a l - N a q u e t

    Une émission proposée par Louisette NeilRéalisée par Didier Deleskiewicz (2000-43mn)ARTE FRANCE

    En partenariat avec

    N° 580

    Automne 1950 : la France, stupéfaite,a p p rend l’ampleur de ses reculs enIndochine. Pour la pre m i è re fois, hormis lescommunistes et quelques intellectuels, unhomme politique de taille, Mendès France,plaide en faveur de la négociation avec HoChi Minh et condamne la politique des diri-geants français. Quatre ans plus tard, lors-qu’éclate l’insurrection algérienne, qui donca pris en compte les revendications desn a t i o n a l i s t e s ? Il a fallu la guerre et ses hor-reurs pour qu’elles soient condamnées ouprises en considération.

    Actualités de la semaine du 16 septembre :Gaumont n° 38 : – Indochine : l’opérationRouleau. – Corée : offensive des troupes del’ONU. – États-Unis : discussion sur le réar-mement de l’Allemagne occidentale.

    En parallèle : – Débarquement des tro u p e sen baie d’Along (Pathé, 1951). – R e n d e z -vous des quais, de Paul Carpita (extrait,1950-1953). – D ’ a u t res sont seuls au monde(extrait du documentaire du Secours popu-l a i re, 1951). – Opération de “nettoyage”dans les Aurès (Pathé, 1954). – L’ e m p ru n tpour l’Algérie : Guy Mollet (Éclair J o u rn a l ,1956). – La Guerre sans nom, de Bert r a n dTa v e rnier et Patrick Rotman (extrait).

    Pierre Vidal-Naquet

    Historien, il est dire c-teur d’études à l’EHESSet fut directeur duC e n t re Louis-Gern e t ,fondé par Jean-Pierre

    Ve rnant. Il est l’auteur de nombre u xouvrages sur la Grèce ancienne et sur l’his-t o i re contemporaine. Publications depuis1987 : les Assassins de la mémoire ( L aD é c o u v e rte, 1987, rééd. Seuil, 1995) ;l ’ A ff a i re Audin, 1957-1978 (Minuit, 1989) ;Face à la raison d’État (La Découvert e ,1989) ; la Démocratie grecque vued’ailleurs. Essais d’historiographie ancienne

    et modern e (Flammarion, 1990) ; les Juifs,la mémoire et le présent, tomes I et II (LaD é c o u v e rte, 1991 ; Seuil, 1995), la Grèceancienne (avec Jean-Pierre Ve rnant, Seuil,1990-1992), le Trait empoissonné -Réflexions sur l’aff a i re Jean Moulin ( L aD é c o u v e rte, 1993), M é m o i res, I : la brisureet l’attente, 1930-1955 (Seuil, 1995),Réflexions sur le génocide - Les Juifs, lam é m o i re et le présent, III (La Découvert e ,1995), M é m o i res II : le trouble et la lumière ,1 9 5 5 - 1 9 9 8 (Seuil, 1998).

    20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Alain Jomier (France, 2000-10mn)ARTE FRANCE

    Australie : les J.O.,

    mais le regard tourné vers l’Asie

    Les J.O. d’été se tiennent en ce moment àS y d n e y, en Australie. Quelles sont les évolu-tions en cours dans cet immense pays, dontl ’ h i s t o i re et la géographie ne coïncident pas ?

    En partenariat avec

    20.15La Tate ModernDocumentaire de Beate Kuert(Suisse, 2000-26mn)ARTE/SSR

    Le 12 mai 2000, une nouvelle section de laTate Gallery, la Tate Modern, a été inaugu-rée à Londres dans une ancienne usineélectrique. Suivez le guide.Sur les bords de la Tamise se dresse la Ta t eM o d e rn, installée dans une ancienne cen-trale électrique convertie en musée par lesa rchitectes suisses Herzog et de Meuro n .Dans ce lieu lumineux et spacieux, six centsœ u v res, de Duchamp à Tonny Cragg, deMatisse à Marlène Dumas, de Mondrian àDan Flavin, sont exposées sur trois niveaux.Rompant avec toute présentation chro n o l o-gique, les conservateurs ont pris le parti derassembler les œuvres selon quatre théma-tiques : paysages, natures mortes, nus etp e i n t u res d’histoire. Des rappro c h e m e n t sé t o n n a n t s …

    s a m e d i 16 septembre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 5

    puissant de Russie, Gasprom, et attirebeaucoup d’ouvriers : les salaires y sontélevés et la ville a l’avantage de porter unnom vierge de toute trace de goulag. Àl’ouest, côté européen, se trouve Vo r k u t a ,l’un des plus grands goulags de l’époquestalinienne. Des traverses rongées par larouille rappellent l’un des projets les plusabsurdes de cette période. On dit que cha-cune de ces traverses a coûté une viehumaine, le prix à payer pour la constru c-tion du tronçon 501 qui devait relier Vorkutaà Magadan. Finalement, 700 km de voiesa u ront été posés sur les 6 500 initialementprévus. À Vorkuta, dont le plan évoqueétrangement la forme d’un crâne humain,on peut voir le “Memorial” dédié aux vic-times du stalinisme – il est le fruit de la pre-m i è re initiative citoyenne en Russie.A u j o u rd’hui, les archives cinématogra-phiques du NKVD, l’ancienne police secrè-te, sont ouvertes et il est possible d’avoirun aperçu de la vie quotidienne dans cecamp de travail forcé.

    20.45 L’Oural (3)À la frontière de l’Europe

    L’Oural sépare deux mondes : l’Europe et l’Asie.

    I n t e rdite d’accès pendant des décennies, cette

    région s’est ouverte depuis peu. Du Kazakhstan

    au cercle polaire en passant par Ekaterinbourg ,

    Hanna Kramarczuk a rapporté de belles images

    de cette contrée méconnue.

    Documentaire en trois parties de Hanna Kramarczuk(Allemagne/Pologne, 2000-52mn)ZDF

    Documentaire en trois parties, l’Oural – À laf ro n t i è re de l’Europe est un voyage le longde cette fro n t i è re intercontinentale. Part a n tdu sud, au Kazakhstan, où, contraire m e n tà l’idée qu’on s’en fait, l’Oural n’est pas unechaîne montagneuse, mais un fleuve quimarque la séparation entre Europe et Asie,Hanna Kramarczuk est allée vers le nordjusqu’à Ekaterinbourg, centre industrielséculaire qui a connu le tsarisme et le com-munisme avant de passer au capitalisme.Son voyage prend fin au nord du cerc l epolaire, au pays des glaces éternelles, desgoulags et du nouveau géant industrielGasprom.

    3. Les bannis de la toundra

    Dans l’extrême nord des monts Oural, surla péninsule de Yamal, côté est, s’élèvel’une des rares villes russes tournées versle XXIe siècle : Iambourg. Cette ville nouvel-le surgie de la toundra a la particularité den’avoir ni écoles ni enfants. Elle a bénéficiédes investissements du groupe le plus

    Longtemps,

    les géologues

    qui exploraient la région

    à la recherche

    de matières premières

    (charbon, plomb,

    minerais, gaz…)

    ont été célébrés comme

    des pionniers.

    On leur reproche

    aujourd’hui d’être

    en partie responsables

    de la destruction

    des milieux naturels.

  • 6 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    21.40MetropolisMagazine culturel européen coordonné par Pierre-André Boutang et Peter WienRédaction en chef : Dominique Rabourdin(France, 2000-1h)ARTE FRANCE

    La Vierge des tueurs

    R e n c o n t re avec Barbet Schroeder à l’occa-sion de la sortie de son film la Vierge destueurs, d’après un roman de FernandoVa l l e j o .

    Un jeu d’enfants, magie des plastiques

    Des designers (Ettore Sottsass, AndréePutman), des peintres (Jean-Charles Blais)et des écrivains (Agnès Desarthe, MarieNdiaye) se sont associés dans le projet “Unjeu d’enfants, magie des plastiques” : unenouvelle manière d’explorer les idées, def a i re rimer esthétique et pédagogie.Exposition dans les jardins des Tuileries, àParis, à partir du 15 septembre .

    Les aveux de Titus

    Après la diffusion de B é r é n i c e sur ART Em a rdi 12 septembre (avec Carole Bouquet,G é r a rd Depardieu et Jacques We b e r ) ,M e t ro p o l i s présente en exclusivité une autrefin possible de la tragédie de Racine. Écriteen alexandrins par Jean-Claude Carr i è re ,dans un esprit légèrement iconoclaste etbuñuelien, cette fin surprenante est interpré-tée par les mêmes acteurs et également réa-lisée par Jean-Daniel Ve rhaeghe.

    Rentrée littéraire (sous réserve)

    R e n c o n t re avec Jean-Jacques Schuhl,auteur d’un roman sur la chanteuse et actri-ce Ingrid Caven, publié chez Gallimard .

    Boris Pahor (sous réserve)

    Né en 1913, appartenant à la communautéslovène de Trieste, Boris Pahor se fait ledéfenseur d’une identité nationale malme-née par l’histoire. Il publie aujourd’hui unrecueil de quatorze nouvelles, A rrêt sur lePonte Ve c c h i o (Éditions des Syrt e s ) .

    Derrière la page : Antoine Agoudjian

    (sous réserve)

    Sa pre m i è re exposition et son premier livre(Rêves fragiles chez Actes Sud) ont perm i sla publication dans la presse de quelques-unes de ses photographies d’Arménie. Untravail au long cours où, dans des cadragesclassiques, il témoigne tout autant qu’il récu-p è re son identité.

    22.40 Fiction.

    L’hôpital et ses fantômes(The Kingdom II)Série en onze épisodes de Lars von Trier(1994/1996-52mn) - VFScénario : Lars von Trier, Niels Vørsel, Tómas GislasonAvec : Ernst-Hugo Järegård (le Pr Stig Helmer),Kirsten Rolffes (Mme Drusse), Ghita Nørby(Rigmor), Udo Kier (le Dr Krüger), Holger Juul Hansen (le Dr Moesgaard), SørenPilmark (Krogschoy), Baard Owe (le Dr Bondo), Birgitte Raabjerg (Judith), Peter Mygind(Mogge), Jens Okking (Bulder), Annevig Schelde Ebbe (Marie), Vita Jensen, Morten Rotne Leffers (les plongeurs)Photographie : Eric KressCoproduction : ARTE, WDR, Zentropa,Denmarks Radio, Télévision suédoise, Malmö,et The Coproduction OfficeARTE FRANCE(Rediffusion du 27 juin 1998)

    Terreur à l’hôpital ! ARTE rediffuse les deuxsaisons de l’Hôpital et ses fantômes de Larsvon Trier (Palme d’or 2000 pour Dancer inthe Dark). Ce soir, dernier épisode de cettesérie culte à l’atmosphère unique, entreTwin Peaks et Belphégor.

    11. Pandemonium

    Madame Drusse et Bulder suivent unm e m b re masqué de la secte satanique. Ilsa p p rennent qu’il appartient au service den e u ro c h i ru rgie. Madame Drusse surpre n dune conversation sur l’état de santé du pro-fesseur Bondo. Elle avoue alors à Bulderqu’il est le fils de Bondo, et donc le demi-f r è re du professeur malade. Bulder accepted ’ ê t re le donneur pour l’opération. En utili-sant le jeu subtil des anagrammes, mada-me Drusse finit par démasquer l’adepte desmesses noires. C’est Camilla, l’infirm i è re dusommeil et la maîtresse vorace de Mogge…

    samedi 16 septembre

    ARTE proposera une

    programmation spéciale

    Lars von Trier

    à l’occasion de la sortie

    de Dancer in the Dark

    en octobre : films,

    making of, documentaire

    sur le Dogme, etc.

    Titus (Gérard Depardieu)

    vire sa cutie dans une fin revisitée

    de Bérénice. À ne pas manquer !

    La fin approche, l’hôpital

    est sens dessus dessous

    et chacun révèle son vrai visage…

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 7

    Documentaire de Thierry Paul Benizeau(France, 2000-52mn)Coproduction : ARTE France, Point du Jour,MuzzikARTE FRANCE

    Wi l l o w, New York, mai 2000. Assise dans lesalon de sa maison fore s t i è re, Carla Bley sortles vieilles photos de son enfance. Elle sesouvient de son père, un professeur depiano qui donnait des cours particuliers àdes enfants pas toujours très habiles : “ L e sélèves jouaient des gammes ; c’est de là queme vient l’amour des fausses notes !” C ep è re féru de gospel et de piano lui transmetle goût pour la musique. Quand elle partpour New York, à la fin des années 50, elle aà peine 20 ans. Au Birdland, où elle travaillecomme cigarette girl, elle re n c o n t re le pia-niste Paul Bley, l’un des inventeurs du fre ejazz, qu’elle épouse en 1957. “Elle savait toutf a i re, se souvient-il : peindre, écrire despoèmes, jouer de plusieurs instru m e n t s … ” .Mais ce pour quoi elle était le plus douée,“c’était jouer du piano, indiscutablement”.Dès lors, Paul l’encourage à composer...

    Free Woman

    Inspirée par Ornette Coleman et DonC h e rry, Carla travaille avec Charles Moff e t tet Pharoah Sanders. Bientôt, ses composi-tions sont jouées par Paul Bley, Art Famerou Georges Russell. Des morceaux qu’ellere p rend elle-même dans certains concert sa u j o u rd’hui. À la fin des années 60, ellefonde avec Michael Mantler (trompettiste etcompositeur qui deviendra son secondmari) le Jazz Composers Orc h e s t r a ,orchestre dédié à la création d’œuvres free.

    Mais, c’est surtout avec Escalator Over theHill que Carla Bley obtient la reconnaissan-ce de ses pairs. Cet immense collage musi-cal mêlant free jazz, pro g ressive rock etworld music sur des poèmes de PaulHaines lui vaut en 1973 le Grand Prix del’Académie Charles-Cros et de l’Académiedu jazz. De longues séquences d’arc h i v e snous font découvrir l’ambiance des studiosd ’ e n re g i s t rement où la fine fleur de lamusique d’avant-garde new-yorkaisecôtoyait des stars du rock (Jack Bru c e ,Linda Rondstadt), auxquelles venaient sej o i n d re des jazz-divas, des chanteursd’opéras, des acteurs… et la fille de Carla !Trente ans plus tard, cette musique n’a pasp e rdu de sa force, et Carla rien de safougue ni de sa créativité. Lorsqu’elle n’estpas en tournée, elle passe ses journées àcomposer pour ses diff é rentes form a t i o n s ,à répéter en duo avec le bassiste SteveSwallow (avec lequel elle partage désor-mais sa vie) ou en trio avec le saxophonis-te Andy Sheppard, ou encore à jard i n e r,faire la cuisine…

    Pianiste et compositrice,

    Carla Bley est depuis trente ans

    l’une des figures emblématiques

    du free jazz. Mêlant archives,

    témoignages et extraits

    de concerts – à Woodstock

    avec son trio, à Vérone au sein

    d’une formation classique… –,

    ce documentaire dresse

    le portrait d’une art i s t e

    sérieusement iconoclaste.

    L’album Carla Bley 4 x 4

    sort le 19 septembre

    chez ECM.

    Carla Bley en concert :

    Hanovre (19 octobre),

    Hambourg (20 octobre),

    Paris, Cité de la musique

    (27 octobre),

    Toulouse (28 octobre)

    et Lausanne (4 novembre).

    En partenariat avec

    23.30 Carla BleyMusic instantanée

    “Une composition

    doit être simple,

    complexe et naturelle.”

    (Carla Bley)

  • 19.00

    MaestroCarlos Kleiber dirige BrahmsLa Symphonie n° 4Réalisation : Horant H. Hohlfeld

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    Y en a marreSérie animée de Candy GuardJeune homme bien sous tous rapports

    20.40-01.15

    ThemaTout sur la bière

    20.40

    Un peu forte, la bièreTéléfilm de Peter Fratzscher

    22.10

    Les fleurs du maltDocumentaire de Dominique Loreau

    23.00 (PDC : 23.50)

    Le tour du monde en 80 bières Documentaire-fiction de Marc-Henri Wajnberg

    00.00 (PDC : 23.00)

    Esprit de bièreDocumentaire de Claudio Pazienza

    00.55

    10 recettes à la bièreCourts métrages

    01.15

    Metropolis (r)

    02.15

    En attendant… la mer (r)Court métrage d’Antonia Jerrentrup

    02.35

    Le petit déjeuner (r)Court métrage de Peter Sheridan

    03.00

    Fin des programmes

    8 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    19.00 Maestro.

    Carlos Kleiber dirige BrahmsLa Symphonie n° 4Réalisation : Horant H. Hohlfeld (Allemagne, 1996-43mn)Avec l’Orchestre d’État de Bavière (Munich)ZDF(Rediffusion du 16 mai 1999)

    Le grand chef d’orchestre Carlos Kleiberdirige la dernière symphonie de Brahms.Ennemi de la routine, exigeant, rigoure u x ,Carlos Kleiber (né en 1930) fuit le vedetta-riat et ses apparitions sont rares. Cela faitplusieurs années qu’il refuse de se lier à unseul ensemble, préférant s’associer aux plusi l l u s t res orc h e s t res en tant que chef invité. Kleiber dirige ici l’Orc h e s t re d’État deB a v i è re (Munich) dans la Symphonie n° 4 enmi bémol op. 98 de Johannes Brahms. Cedocument est une occasion unique de re d é-couvrir le grand chef dans un concert enre-gistré en 1996 au Herkulessaal, anciennesalle du trône de la résidence royale àM u n i c h .

    d i m a n c h e 17 septembre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    20.15Y en a marre(Pond Life)Série animée de Candy Guard(Grande-Bretagne, 2000-22mn) - VFMusique : Christopher GuardProduction : Pond Life Productions pour Channel 4ARTE G.E.I.E.

    Découvrez Dolly, une jeune femme d’au-jourd’hui aux prises avec sa mère, ses voi-sins, ses ex et son temps. Une sitcom ani-mée à l’humour ravageur !

    Jeune homme bien

    sous tous rapports

    Dolly pense avoir enfin trouvé l’homme desa vie. C’est un… Français – genre beaugosse – prénommé Didier. Dolly va enfinpouvoir aller aux dîners “réservés auxcouples” qu’organise Gloria. L’ i n s i g n i f i a n c ede Didier éclate bientôt au grand jour, maisDolly tient néanmoins à le pre n d re pourépoux. On parle même d’une date pour lemariage…

    Carlos Kleiber :

    un grand chef

    dont les apparitions

    sont toujours

    un événement.

    Dolly craque

    pour un Frenchie

    et parle mariage…

  • ARTE / RTBF

    20.40Un peu forte,

    la bière(Stark Bier)Téléfilm de Peter Fratzscher (Allemagne, 1999-1h28mn) - VFAvec : Miroslav Nemec (Ivo Batic), Udo Wachtveitl (Franz Leitmeyr), Michael Fitz (Carlo Menzinger), Marie Munz, Christoph Gareisen, Aleksandar Jovanovic,August Schmölzer, Werner Haindl Scénario : Michael WoghPhotographie : Jörg SchneiderMusique : J. J. GerndtMontage : Silva Lainova-BinderDécors : Jochen Schumacher

    À Munich, un propriétaire de brasserie estretrouvé mort, baignant dans les vapeurs debière. Une enquête policière sur fond decervoise…Lors de la Fête de la bière de Munich, il n’estpas rare qu’un automobiliste provoque unaccident après avoir abusé de la nouvellecuvée. Mais le jour où l’on re t rouve lec a d a v re de M. Meindl au volant de sa limou-sine, baignant dans des vapeurs de bière, ilest clair pour tout le monde que ce décèscache quelque chose de suspect. En eff e t ,le copro p r i é t a i re de la brasserie Benedictus

    A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 9

    était connu pour son abstinence sansfaille… L’ a ff a i re est confiée aux commis-s a i res Ivo Batic et Franz Leitmeyr, accompa-gnés de leur nouvelle re c rue, CarloM e n z i n g e r. Comme les deux commissaire sne sont pas disponibles, Menzinger doitcommencer l’enquête tout seul. Il décide dese re n d re à la brasserie de Meindl. Tout fierd’avoir une aff a i re pour lui tout seul, il enoublie les règles élémentaires de sécurité…

    22.10Les fleurs du malt Documentaire de Dominique Loreau(Belgique, 2000-47mn)Coproduction : Underworld Films, ARTE Belgique, RTBF, Crossroads

    La fabrication de la bière et son rapport àl’homme : un rapport à la fois physique, sen-suel, mais aussi imaginaire et symbolique,qui engendre des mythes et des rituels,autant lors de sa fabrication que lors de saconsommation.

    20.45-01.15 Tout sur la bièreQu’elle soit brune, blonde ou rousse, qu’elle accompagne les matchs de foot

    ou la sortie des bureaux, qu’elle serve à doper les chevaux ou à avoir la peau douce,

    la bière est universelle. Sur un ton humoristique et parfois surréaliste, “Thema”

    rend compte de ses aspects économique, anthropologique, sociologique et culturel.

    À la bonne vôtre !

    Le brasseur Meindl (Niko Voigtlaender, à gauche)

    ne boit que de l’eau…

    ●●●

    “Quand on regarde

    les hommes qui boivent

    la bière, on voit

    une société qui

    à la fois change,

    stagne, résiste,

    s’angoisse,

    doute d’elle-même…”

    (Dominique Loreau)

  • 10 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    Avant d’être une boisson, la bière est unec u l t u re. Mais d’où vient la pre m i è re bière ?Les uns disent que le secret de sa re c e t t eaurait été confié par une biche à un chasseurprêt à la tuer. D’autres aff i rment que la trans-f o rmation fut le fruit d’un pur hasard : l’org emoulue en farine, laissée sous la pluie puisc h a u ffée par le soleil se serait transform é een un liquide liquoreux et brun. Quoi qu’il ensoit, chaque peuple a perfectionné et com-plexifié les techniques de la recette origina-le. En suivant toutes les étapes de la fabrica-tion, de la germination au brassage, ond é c o u v re toutes les subtilités du savoir- f a i redes artisans de ce breuvage enivrant. Puisvient le moment de la consommation : dansplusieurs villes de Belgique, mille façons deb o i re la bière nous sont contées : bue pardes salariés le vendredi après-midi avant lesd é p a rt en week-end, par des retraités dansun café de bord de mer, elle réconforte. Celledu dimanche midi en famille ou des soirs defête rassemble parfois jusqu’à la soûlerieg é n é r a l e …

    Au delà du principe de plaisir

    “J’ai filmé les consommateurs de bière ,autour du pot, dans diff é rents lieux, et à dif-f é rents moments, en Belgique. J’ai filmé despetits rituels, des gestes, des re n c o n t re s ,des visages, des solitudes, des débord e-ments, des manipulations, des paroles etdes discours, tant à la sortie des usines quedans les fêtes de village, dans une garecomme dans un cocktail mondain ou lorsd’une campagne électorale. Il en résulte unesérie de petites scènes ord i n a i res où la bièreest toujours présente, mais qui nous re n-voient aussi l’image d’une société. Car

    quand on re g a rde les hommes qui boiventla bière, on voit une société qui à la foischange, stagne, résiste, s’angoisse, douted’elle-même…” (Dominique Loreau)

    23.00Le tour du monde en 80 bières Documentaire-fiction de Marc-Henri Wajnberg(France/Belgique, 2000-1h) Avec : Jean-Claude Dreyfus (frère Georges),Marc-Henri Wajnberg (Johnny) Coproduction : Panic Productions, WajnbrosseProductions, ARTE, RTBF

    Frère Georges, une sommité ès bières, avoyagé aux quatre coins du monde pour engoûter les différentes saveurs. Il présenteun compte rendu de ses recherches dans lecadre d’une prestigieuse conférence. Undocumentaire-fiction plein d’humour et d’en-seignements.Le frère Georges a sillonné le globe de laBelgique à l’Australie en passant par laChine et le Japon, pour goûter, aimer ourejeter 80 bières du monde entier. Revenuen Belgique et après un premier entre t i e navec Sa Majesté, il donne une confére n c epour re n d re compte de ses re c h e rc h e s .Assisté de Johnny, un petit génie de la tailled’une bouteille, il teste et apprécie chacunedes bières tout en relatant son histoire et sono r i g i n e …

    Un moine ès bières

    Dans un prestigieux palais, assis à une tablede conférence, frère Georges – trappistei n c a rné avec beaucoup d’humour par Jean-Claude Dreyfus – boit et commente une àune 80 bières du monde entier. Incrusté à

    Tout sur la bière

    ●●●

    d i m a n c h e 17 septembre

    On dit que la bière

    a des origines

    divines et que,

    lors de sa fabrication,

    s’opère

    une métamorphose :

    le grain d’orge

    devient breuvage

    enivrant.

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 11

    l’image, Johnny (interprété par le réalisateurlui-même) sort d’un verre, puis se pro m è n esur le bureau, apporte les bières, s’habille àla manière des habitants des contrées énu-mérées ou fait des clowneries. Derr i è re frèreG e o rges, un écran diffuse des films despays visités, des publicités pour la bière oue n c o re des montages photo où on le voitavec diff é rentes personnalités (JacquesChirac, le pape, le prince Charles…).Agrémenté de mises en scène parfois lou-foques, ce documentaire parle avec beau-coup d’humour des diff é rentes saveurs, dela Pils à la bière japonaise en passant par laC a r l s b e rg, relate les diff é rentes manières deb o i re ou d’utiliser cet alcool. Il raconte parexemple que certaines femmes l’absorbentpour améliorer leur lait et que d’autres le ver-sent dans l’eau de leur bain pour re n d re leurpeau plus douce… Chacun appréciera sesconclusions suivant son goût !

    Marc-Henri Wajnberg

    M a rc-Henri Wa j n b e rg a déjà réalisé pourA RTE Evgueni Khaldei, photographe sousS t a l i n e et Oscar Niemeyer, un arc h i t e c t eengagé dans le siècle.

    00.00Esprit de bièreDocumentaire de Claudio Pazienza(Belgique/France, 2000-52mn)Photographie : Remon FromontCoproduction : Komplot Film, Heure d’ÉtéProductions, WIP, ARTE, RTBF

    Radiographie d’un verre de bière, de l’hom-me qui la boit et du décor où celui-ci a déci-dé de l’avaler. Claudio Pazienza détourne,tout en le respectant, un sujet de film decommande. Un documentaire surréaliste etsurprenant.Esprit de bière s’achève sur un plan éton-nant, quasi surréaliste, digne de Magritte. Lanuit, sur une petite place qu’éclaire seule-ment un réverbère, Claudio Pazienzaa p p roche son visage de celui de son père ,semblant chuchoter quelque chose à sono reille. Puis le silence l’emporte, laissant

    place au fond noir qui précède le génériquede fin. Pour quelle raison un film consacré àla bière se conclut-il ainsi ? Quel cheminfaut-il parcourir avec lui ? Revenons à lagenèse. Au commencement était la bière. Ils’agit d’abord de suivre les multiplesm é a n d res que ce liquide, fait à base d’org e(cuite et brassée) additionnée de houblon etde levure, parc o u rt dans le corps d’un indi-vidu donné. Planches anatomiques, ana-lyses chimiques, neurologiques et écono-miques se succèdent avec humour. ClaudioPazienza passe en revue, à la manière d’unencyclopédiste des temps anciens ou d’unethnologue des temps modernes, toutes lesincidences qu’implique la consommation dece liquide amer et bru n â t re. À travers desscènes surréalistes et drôles où il met enscène ses parents dans leur appart e m e n t ,dans des bars ou dans la rue, ClaudioPazienza parle de la bière, de ses transfor-mations et de ses recettes, mais détourn epeu à peu le sujet vers son thème de prédi-lection : son père. Au cours d’une séquenceoù les deux hommes sont dans un lac, del’eau jusqu’au ventre, le réalisateur luiexplique son amour et ses intentions decinéaste. Son père ne comprend rien maisne cesse pourtant de se prêter au jeu…

    Claudio Pazienza

    Claudio Pazienza a déjà réalisé S o t t o v o c e(1993) et, pour ARTE, P a n a m a renko etTableau avec chutes dans le cadre de lasoirée thématique “La Belgique, le pays oùIcare s’est noyé” (mai 1997). En décembre1998, il a reçu l’European DocumentaryAward - Prix ARTE.

    00.5510 recettes à la bière(2000-20mn)

    Dix recettes, dix courts métrages (anima-tions, images de synthèse…) réalisés pardes étudiants en arts graphiques.Au menu : filets de soles à la bière blanche,canette à la Leffe, poularde Ulenspiegel,lapin à la bière, sabayon à la Chimay bleue,sabayon à la Blanche, pannequets d’org efrits, mousse au chocolat et lait d’amande àla fleur de houblon, confiture d’oignons à lab i è re, crème au chocolat mexicaine…

    “C’est tout naturellement

    que j’ai été initié

    aux secrets de la bière…

    C’est ce qu’on appelle

    une vocation.”

    (Frère Georges/

    Jean-Claude Dreyfus)

    “Si on ne m’avait pas

    commandé un film

    sur la bière, mais

    par exemple un film

    sur la voie lactée,

    c’est quand même à toi

    que j’aurais demandé

    d’être figurant.”

    (Claudio Pazienza

    à son père)

    Les gourmands retrouveront

    toutes ces recettes

    sur www.arte-tv.com

  • 19.00

    NatureSauvé des eauxDocumentaire de Thierry Machado

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    ReportagePologne :20 ans de solidaritéRéalisation : Barbara Necek et Michaelle Gagnet

    20.45

    CinémaHôtel New HampshireFilm de Tony Richardson

    22.25Court-circuit - 1 re partie

    Les tragédies minuscules

    Un coin d’ombreCourt métrage de Jean-LoupFelicioli et Alain Gagnol

    22.30

    CinémaLa lumière bleueFilm de Leni Riefenstahl

    23.50Court-circuit - 2e partie

    Petits chevaliers perdusCourt métrage de Thomas Grampp

    00.15

    Dead Heart (r)Film de Nick Parsons

    02.00

    Tracks (r)Magazine musical

    03.00

    Fin des programmes

    12 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    19.00 Nature.

    Sauvé des eauxDocumentaire de Thierry Machado(France, 1995-43mn)Production : Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

    De jeunes vétérinaires lancent une opéra-tion en Guyane pour sauver des animauxmenacés par un barrage. Une histoire pas-sionnante mêlant écologie et aventure.1994. La construction d’un immense barr a-ge sur le fleuve Sinnamary, en Guyane fran-çaise, va entraîner le re c o u v rement par leseaux de larges terr i t o i res de la forêt tro p i c a-le. Si rien n’est fait, les animaux vont périr.Dans cette zone au biotope part i c u l i è re m e n triche, des espèces spécifiques de l’endro i trisquent de disparaître définitivement. Pourtenter d’éviter le pire, une équipe de jeunesv é t é r i n a i res lance une opération de sauve-tage. Il va s’agir de récupérer le plus grandn o m b re possible d’animaux (au final 4 224vont être sauvés), de profiter de l’occasionpour leur faire subir un examen médicalcomplet et de préparer au mieux leur réin-s e rtion dans une zone voisine. Ce sera l’oc-casion, également, de créer la plus grander é s e rve naturelle de Guyane. Par sa des-cription de l’opération, ce film constitue unebelle leçon d’écologie appliquée (inventaireet déplacement d’un biotope) ; par la varié-té des scènes de capture, parfois dange-reuses et souvent cocasses, c’est aussi uncaptivant film d’aventures ; par l’inévitabler é f é rence à l’arche de Noé, il acquiert unedimension mythique.

    20.15 Reportage.

    Pologne : 20 ans de solidaritéRéalisation : Barbara Necek et Michaelle Gagnet(2000-26mn)Production : ARTE, Doc en StockARTE G.E.I.E

    En Pologne, Lech Walesa est en campagneélectorale pour reconquérir la présidence.Mais que sont devenus les autres membresde Solidarnosc, hommes de l’ombre du syn-dicat ?Tout commence à l’été de 1980. Suite àl’augmentation de 100 % du prix de la vian-de, des grèves éclatent dans tout le pays.Les accords de Gdansk légalisent pour lap re m i è re fois des organisations indépen-dantes, dont Solidarnosc, fondée le 17 sep-t e m b re, avec, à sa tête, le charismatiqueLech Walesa. Les événements qui suiventf i g u rent dans les livres scolaires du mondee n t i e r. En 1981, le général Jaruselski pro c l a-me l’état de siège. Solidarnosc est interd i t e ,des milliers de ses membres sont arr ê t é sdont les principaux leaders. Ce n’est qu’en1983 que l’état de siège est levé, année detriomphe pour Lech Walesa qui reçoit le PrixNobel de la paix. Solidarnosc jouera encoreun rôle décisif lors des grèves de 1988 quiaboutissent l’année suivante à des électionsquasi libres. La consécration de Solidarn o s ca rrive en 1990 avec l’élection de Walesa auposte de président de la République. Vi n g tans après, qu’en est-il ?

    l u n d i 18 septembre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    Un vétérinaire et l’un des 4 224

    animaux sauvés du déluge.

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 13

    (Hotel New Hampshire)

    Film de Tony Richardson (États-Unis/Grande-Bretagne, 1984-1h40mn) - VFScénario : Tony Richardson, d’après le roman de John IrvingAvec : Jodie Foster (Franny), Beau Bridges (Win Berry), Rob Lowe (John), Nastassja Kinski (Susie), Wilford Brimley (Iowa Bob), Paul McCrane(Frank), Wallace Shawn (Freud), Lisa Banes (Mary), Anita Morris (Rhonda Ray),Dorrey Wright (Junior Jones)Photographie : David WatkinMontage : Robert K. LambertMusique : Raymond LeppardProduction : Neil Hartley, WoodfallZDF

    F reud est né à Vienne mais vit aux États-Unis, montrant dans les hôtels un ourscapable de prouesses à moto. Au coursd’une tournée, il re n c o n t re Win et Mary. To u sdeux travaillent dans un palace de laN o u v e l l e - A n g l e t e rre pendant les mois d’été.F reud comprend qu’ils s’aiment et les inciteà se marier. Puis il re p a rt pour Vienne en leurlaissant l’ours et la moto. Quelques annéesplus tard, Win, revenu de la guerre, estenseignant à Dairy où son père, Iowa Bob,est entraîneur de football américain. Plust a rd encore, Win et Mary, qui ont maintenantcinq enfants (Franck, Franny, John, Lilly etEgg), décident d’ouvrir un hôtel, l’Hôtel NewH a m p s h i re. C’est ici que les enfants vontf a i re l’apprentissage de la vie…

    Le monde selon Irving

    Les héros de John Irving sont de ceux donton dit qu’ils ont une vie bien remplie. Il enallait déjà ainsi dans le Monde selon Garp.Hôtel New Hampshire est donc un film enf o rme de grande saga, plein à ras bordd’anecdotes en tous genres pour décrire lesflux et les reflux du grand fleuve de la vie.Le cinéaste britannique Tony Richard s o n ,qui a toujours aimé adapter des œuvres lit-

    t é r a i res pour le grand écran (S a n c t u a i re, laSolitude du coureur de fond, Tom Jones…)a su re n d re tout le monde foisonnant décritpar John Irving. Les scènes s’enchaînent, oùse mêlent étroitement le tragique et la farc e ,la gravité et la fantaisie. Souventdéjantés et volontiers hédo-nistes, les personnages sonttous attachants. Malgré les diff i-cultés et la complexité des rap-p o rts individuels – Franck estc o rrigé par ses camarades quiont appris ses penchants homo-sexuels, Franny est violée parces mêmes camarades, Johnest amoureux de sa sœur, Lillyc o m p rend qu’elle ne grandirajamais et Egg fait cauchemarsur cauchemar ! –, la solidaritéjoue et tout le monde tient bon. De laN o u v e l l e - A n g l e t e rre à Vienne – où tous sere t rouvent à l’invitation de Freud pour créerun nouvel Hôtel New Hampshire –, on suitavec plaisir les aventures ro c a m b o l e s q u e sde cette famille lancée dans une quête dubonheur tous azimuts. Il se dégage de l’en-semble une chaleur communicative et unf o rmidable appétit de vivre .

    John (Rob Lowe) est amoureux

    de sa sœur Franny (Jodie Foster).

    20.45 Hôtel New HampshireLes aventures d’une famille déjantée à la re c h e rche du bonheur

    e n t re Vienne et la Nouvelle-Angleterre. Tout l’univers foisonnant

    de John Irving dans une adaptation pleine de chaleur.

    À Vienne, Franny (Jodie Foster)

    se lie d’amitié avec Susie (Nastassja

    Kinski) qui vit déguisée en ourse…

  • 14 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    22.25Court-circuit – 1 re partieLe rendez-vous des courts métrages

    Les tragédies minuscules

    Un coin d’ombreCourt métrage de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol(France, 1999-4mn)Maquette et animation : Alain GagnolMontage et son : Hervé GuichardMusique : Serge BessetProduction : ARTE, FolimageARTE G.E.I.E.

    Un couple s’arrête dans un petit coin deparadis. Une méditation ironique sur lafugacité du bonheur.Lors d’un long et épuisant voyage en voitu-re, un jeune couple s’arrête dans un pitto-resque petit village. Place de rêve avec fraisombrages et fontaine murmurante. L’ h o m m eet la femme vivraient volontiers le reste deleur vie ici ; ils semblent seuls au monde.P o u rtant, lorsqu’ils envisagent enfin dere p a rt i r, le charme est soudain rompu. Ques’est-il passé ?

    22.30La lumière bleue(Das blaue Licht)

    Film de Leni Riefenstahl(Allemagne, 1932-1h20mn) - VOSTFScénario : Belá BalázsAvec : Leni Riefenstahl (Junta), Matthias Wiemann (Vigo), Beni Führer (Tonio), Max Holzboer (Wirt), Martha Mair (Lucia), Franz Maldacea (Guzzi)Photographie : Hans Schneeberger,Heinz von JaworskyMusique : Giuseppe BecceMontage : Leni RiefenstahlProduction : Leni Riefenstahl, Harry R. SokalZDF

    Dans la région des Dolomites, une jeunesauvageonne escalade la montagne les nuitsde pleine lune. Considérée comme une sor-cière, elle est victime de la colère des villa-

    lundi 18 septembre

    Leni Riefenstahl,

    actrice

    et réalisatrice.

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 15

    geois… Premier film de Leni Riefenstahl, l aLumière bleue témoigne déjà des qualitésesthétiques de son œuvre future (les D i e u xdu stade, le Triomphe de la volonté) .Les habitants d’un village misérable perdudans les Dolomites sont convaincus queJunta, une jeune sauvageonne, est unesorcière : les nuits de pleine lune, elle selance à l’assaut de la paroi du MonteCristallo dont émane une énigmatique lueurbleue. À plusieurs reprises, des garçonsont voulu la suivre et ont dévissé. Le jour oùla montagne fait une nouvelle victime, lesvillageois veulent lapider celle qu’ilstiennent pour responsable. Ils en sontempêchés par Vigo, un peintre qui vient des’installer là. À l’occasion de la pleine lunesuivante, il entreprend de suivre Junta…

    En quête de lumière

    Leni Riefenstahl a découvert personnelle-ment cette légende dans une vallée desDolomites et tenu à l’adapter avec l’aide duscénariste Belá Balázs (auquel un port r a i test consacré merc redi 20 septembre à23.35 dans “Filmforum”). Jusqu’àlors actri-ce – elle joue dans cinq films d’Arn o l dFranck ayant pour thème la montagne,notamment Tempête sur le mont Blanc d i f-fusé le 29 mars 1998 sur ARTE –, elle n’étaite n c o re jamais passée derr i è re la caméra.Pour son premier film en tant que réalisatri-ce, elle s’assure le concours des collabo-rateurs d’Arnold Franck tels que le dire c-teur de la photographie HansSchneeberger et les cameramen Heinz vonJaworsky et Walter Traut, qui contribuero n tà la perfection esthétique du Triomphe dela volonté et des Dieux du stade – films parailleurs fort décriés. Mais Leni Riefenstahlva beaucoup plus loin que son prédéces-seur dans la recherche technique : elle tra-

    vaille des heures sur les changements defiltres et s’intéresse de près aux émulsions,à tel point qu’Agfa mettra au point une nou-velle pellicule à son initiative. En quête dela lumière parfaite, elle tourne très peu etcontrôle chaque soir les prises de vues dela journée. Confiant dans un premier tempsle montage à Franck, elle procédera à unsecond montage, se sentant trahie par sonmaître. À sa sortie, le film fut très favorable-ment accueilli – sans doute plus pour sesp rouesses techniques et ses innovationsesthétiques (qui avaient eu toute la priorité)que pour les personnages et le scénario...

    23.50Court-circuit – 2e partie

    Petits chevaliersperdusCourt métrage de Thomas Grampp(Allemagne, 2000-25mn) - VOSTFScénario : Daniel StammAvec : Fabian Busch Photographie : Lars R. LieboldMontage : Gabriele Hagen, Anke BertholdMusique : Kai-Uwe Skerra, Kai-Uwe SaffranSWR

    Des enfants jouent aux chevaliers et seretrouvent face à un épouvantail ennemi…Six garçons et une fille âgés de 11 à 13 ansont pris rendez-vous dans un bâtiment mili-t a i re désaffecté pour jouer aux preux cheva-liers. Mais les belles mises en scène aveccostumes improvisés tournent vite court, carles enfants sont bientôt tour à tour victimesd’un ennemi inattendu : un épouvantail.

    Jeux dangereux

    Petits chevaliers perd u s raconte avec unsuperbe suspense comment un jeu d’aven-tures peut devenir un traumatisme d’enfan-ce qui aura des répercussions à l’âge adul-te. Thomas Grampp poursuit depuis 1997des études de réalisation à l’Académie decinéma et a déjà tourné plusieurs court smétrages.

    FaxARTE récompenséeau 53e Festival de Locarno

    Les yeux fermés

    d’Olivier Py a obtenu le Léopard d’or (catégorie vidéo).Troisième volet de la collection“Petites caméras”, les Yeux fermésa été diffusé le 2 juin 2000.Une coproduction ARTE France,Télécip, Les Films Pelléas

    Seule avec la guerre

    de Danielle Arbid a reçu le Léopard d’argent(catégorie vidéo).Seule avec la guerre sera diffusé le 30 novembre prochain dans la Thema “Après la guerre”.Une coproduction MovimentoProduction, Versus Production,ARTE France, RTBF, WIP

    L’amour, l’argent, l’amour

    de Philip Gröning (catégoriecompétition internationale) a reçu le Prix d’interprétationféminine pour Sabine Timoteo.Une coproduction Philip GröningFilm Produktion, Balzli und FahrerFilmproduktion, Solera Films,Taunus Film, Bavaria Film WDR,BR, ARTE G.E.I.E.

    Bronx Barbès

    d’Éliane de Latour a reçu la Mention spéciale du jury.Une coproduction Les Films d’Ici,ARTE France Cinéma

    Contacts presse :Géraldine Musnier - 01 55 00 70 47Grégoire Mauban - 01 55 00 70 46

    Leni Riefenstahl pose

    un regard éminemment

    féminin sur la montagne.

    L’univers des grands

    sommets est chez elle

    plus romantique et plus

    magique que chez

    ses collègues masculins,

    qui s’attachent plutôt

    à la lutte entre l’homme

    et une nature hostile.

  • 19.00

    ArchimèdeMagazine scientifique européen

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    ReportageUrgences bébésRéalisation : Mate Spörl

    20.45

    La vie en faceÀ l’école de La Providence Documentaire de Gérard Preszow

    22.15-01.00

    ThemaDe Nurmi à Nokia :Helsinki 2000

    22.15

    Le Finlandais volantPaavo Nurmi, 1897-1973Documentaire de Pertti Pesonen

    22.25

    Paavo le GrandUn opéra sportif sur Paavo Nurmi Opéra en trois actes de Tuomas Kantelinen

    00.15 (PDC : 23.55)

    Helsinki FacesDocumentaire de Heli Niiranen

    01.00 (PDC : 00.40)

    Le château de l’araignée (r)Film d’Akira Kurosawa

    03.00

    Fin des programmes

    16 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de PhilippeBoulanger, Jean-Jacques Henry, Pierre OscarLévy, Hervé This et Gero von Boehm (France, 2000-43mn)Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, AuneProductions, avec la collaboration du CNRSImages Média/FEMISARTE FRANCE

    Spécial mathématiques

    ● Voir : inversion

    Représentation visuelle d’une équationm a t h é m a t i q u e .

    ● Expérience : faire des maths

    Au Palais de la découverte, Jean Brette pré-sente divers objets géométriques au jeuneFélix qui cherche à compre n d re ce quesignifie “faire des maths”.

    ● Brève : 5 ou 6 ?

    Petit paradoxe géométrique inventé il y aplus d’un siècle.

    ● Sciences animées : équation

    Qu’est-ce qu’une équation mathématique ?Travaux pratiques avec le pro f e s s e u rA rchipi.

    ● Portrait : matheux

    Quel est le monde des chercheurs quicréent les mathématiques d’aujourd’hui ?Pour le découvrir, A rc h i m è d e s’est rendu àl’Institut des hautes études scientifiques deB u re s - s u r- Yvette où travaillent quelques-unsdes meilleurs mathématiciens. Voici lesquestions qui ont été posées aux cher-cheurs : Qu’est-ce que “faire” des mathéma-tiques ? Quelle est votre formule favorite ?Existe-t-il une réalité mathématique ?Comment en êtes-vous venus aux mathéma-tiques ? Qu’est-ce qui vous plaît dans lesmathématiques ?

    ● Brève : calcul

    Petit problème d’algèbre .

    ● Bibliographie

    Quelques livres indispensables sur lesmathématiques...

    20.15 Reportage.

    Urgences bébésRéalisation : Mate Spörl (2000-26mn)Production : ARTE, Ciné + ARTE G.E.I.E

    En Allemagne, 1 % des nouveaux-nés sontatteints de malformations cardiaques quimenacent leur existence… Mate Spörlenquête dans un centre spécialisé en car-diologie néonatale où ces bébés sontconduits en urgence. Une infime minorité des parents concernéss’attendent à pareille catastro p h e : lesmaladies cardiaques sont quasiment indé-celables lors des examens prénataux. Enrevanche, elles deviennent évidentes dèsla naissance, et il faut alors agir très vitepour sauver la vie de l’enfant. Le problème,en Allemagne comme ailleurs en Euro p e ,c’est que les maternités ne sont pas tou-jours dépendantes de gros hôpitaux équi-pés pour opérer des nouveaux-nés à cœuro u v e rt. Il faut donc les acheminer, enu rgence, vers des centres spécialisés encardiologie néonatale, comme le Centre ducœur à Berlin. Depuis une bonne dizained’années, cette clinique est devenue uneréférence internationale en la matière : on yo p è re tous les ans plus de 700 malades,bébés et jeunes enfants, pour la moitié enurgence absolue…

    m a rd i 19 septembre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 17

    Documentaire de Gérard Preszow (Belgique, 2000-1h25mn)Coproduction : Dérives, RTBF Bruxelles, ARTE Belgique, WIPRTBF

    Année scolaire 1998-1999. À l’école de LaP rovidence, que l’on dit “de la dern i è rechance”, des élèves rejetés de diff é re n t e sinstitutions se pressent dans les couloirs oudiscutent dans la cour. Ici, l’espoir seconjugue au futur désenchanté et le meilleurcôtoie le pire. Face aux jeunes, des pro f e s-seurs confrontés à un système pédagogiqueinadaptés assistent à des conseils de clas-se difficiles. Entre les adultes et les élèves,l’incompréhension est quasi totale…

    Difficile éducation

    Plus qu’un portrait de l’école, le documen-t a i re de Gérard Preszow est le récit desmultiples re n c o n t res que le réalisateur afaites durant l’année scolaire 1998-1999,lorsque chaque jour, il arpentait seul, sa DVà la main, les couloirs et les salles de LaProvidence. Une année de repérages (à semêler aux élèves pour finalement se faire“adopter”), puis une année de tourn a g e ,ont permis à Gérard Preszow de s’immer-ger complètement dans cette école terribleet magnifique à la fois. Une école sansdoute surmédiatisée en Belgique après les“violences” qui ont secoué l’institution aucours de l’hiver 1998, mais que son pro j e tpédagogique initial et utopiste pousse às ’ i n t e rroger continuellement sur “le com-ment de l’éducation aujourd ’ h u i ”. C o n s t ru i ten deux parties distinctes, le film de GérardP reszow reflète la dure réalité de l’école :

    d’un côté les “jeunes”, population pluriellepour qui l’école rime avec désespoir, et del ’ a u t re des professeurs chez qui l’impuis-sance se pare trop souvent du masque dela fuite. Entre ces deux “planètes”, une frac-t u re culturelle s’est creusée, source d’in-compréhension, de ru p t u re et dans laquel-le s’immisce une violence sourde, qui peutéclater à tout instant. Au milieu de tout cela,bousculant les conventions, le cinéastes’impose comme le témoin privilégié de lavie de cette école improbable – et qui,peut-être, n’existe que dans le cœur de seshabitants.

    Gérard Preszow a réalisé William Cliff,

    poète, diffusé dans le cadre de la soirée

    Thema “La Belgique, le pays où Icare

    s’est noyé”, le 6 mai 1997.

    “C’est quoi

    ‘faire école’ aujourd’hui

    – et en particulier

    dans l’enseignement

    professionnel

    et technique en milieu

    urbain – pour des jeunes

    qui, ‘si ça continue

    comme ça, vont droit

    au mur’ et pour

    des adultes qui ‘passent

    plus de temps

    à socialiser

    qu’à enseigner’ ?”

    (Gérard Preszow)

    20.45 À l’école de La ProvidencePendant une année scolaire, Gérard Preszow s’est immergé au milieu des élèves

    et des professeurs de l’école de La Providence, qui accueille des jeunes en difficulté.

    À travers les moments d’une vie scolaire vue et vécue de l’intérieur, il interroge

    la pertinence des systèmes pédagogiques actuels.

    Des conseils de classe difficiles,

    des profs impuissants

    et des élèves démotivés :

    l’utopie éducative mise à mal.

  • 18 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    Au cours de sa carrière, Paavo Nurmi a battu vingt fois

    le record du monde de vitesse !

    ARTE/YLESRADIO

    22.10Le Finlandais volantPaavo Nurmi, 1897-1973Documentaire de Pertti Pesonen(Finlande, 2000-11mn)

    Paavo Nurmi est l’une des grandes figureslégendaires de la course de fond. La carriè-re de Nurmi, que l’on considère souventcomme le premier sportif moderne, estindissociablement liée à l’histoire du mou-vement olympique.

    m a rdi 19 septembre

    22.15-01.00De Nurmi à Nokia : Helsinki 2000En l’an 2000, Helsinki célèbre à la fois le 450e a n n i v e r s a i re de sa fondation et son titre

    de capitale culturelle européenne. ARTE et la télévision finlandaise participent à leur

    m a n i è re aux festivités en présentant ce soir la pre m i è re “Thema” produite en commun.

    Au programme : un opéra sportif sur l’enfant légendaire du pays, le coureur de fond

    Paavo Nurmi, et un portrait de la ville par ses habitants.

    Spécial

    J.O.

    Présentation :

    Hervé Claude

    et Mirja PyykköSur trois compétitions olympiques consécu-tives (en 1920 à Anvers, 1924 à Paris, 1928à Amsterdam), le “Finlandais volant” re m-p o rte six médailles d’or en course indivi-duelle et trois en course par équipe, ainsique trois médailles d’argent. Au cours de sac a rr i è re, il bat plus de vingt fois le re c o rd dumonde. Accusé d’avoir enfreint les règles del’amateurisme, il est exclu des jeux de 1932à Los Angeles – une exclusion qui met dra-matiquement fin à son parcours olympique.Pour le restant de ses jours, Nurmi se faithomme d’aff a i res et mène une vie aisée,totalement à l’écart du public, des journ a-listes et des biographes pour qui l’hommereste à jamais une énigme.

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 19

    22.25Paavo le Grand Un opéra sportif sur Paavo Nurmi Opéra en trois actes de Tuomas KantelinenLivret : Paavo HaavikkoDirection musicale : Markus LehtinenMise en scène : Kalle HolmbergAvec : Gabriel Suovanen (Paavo Nurmi),Johanna Rusanen (sa femme), SeppoRuohonen (Urho Kekkonen), l’Orchestre de Vantaa, l’Orchestre municipal de Jyväskylä, le Corps de musique de l’armée d’Helsinki et le Chœur philharmonique national finlandaisRéalisation : Jukka Kontori(Finlande, 2000-1h30mn) - VOSTFPhotographie : Klaus RelanderProduction : Helena Kokko

    Un opéra dédié au “Finlandais volant” qui fitconnaître son petit pays dans le mondeentier grâce à ses innombrables victoires etrecords.Cette œuvre lyrique en trois actes présenteles moments de gloire et les heures sombre squi ont jalonné la carr i è re du sportif. Lesdeux premiers montrent l’homme Nurm i ,celui qui ne trouve pas le bonheur dans lavie conjugale et décide de tout sacrifier à sac a rr i è re. Le troisième acte met en scène unrêve, ou plutôt une fantasmagorie cauche-m a rdesque : à la cérémonie d’ouvert u re (fic-tive) des Jeux de 1940 se mêlent desimages de guerre, de combats en Russie etde folie du monde d’aujourd’hui. Le staded’Helsinki ressemble tout à coup étrange-ment à celui de Santiago du Chili sousPinochet ou à celui de Sarajevo pendant lag u e rre de Bosnie. Des re p o rters veulentsavoir quel est le secret du style de Nurm iet pourquoi il refuse d’effectuer un tourd ’ h o n n e u r. “Le secret, ce ne sont pas desm o t s ”, répond l’athlète pour qui le secre t ,c’est le rêve. Et il ajoute : “ L’honneur est unechose obsolète, maintenant que l’on a inven-té l’arg e n t . ”

    Paavo Haavikko, le librettiste

    Né en 1931 à Helsinki, il a fait ses débuts lit-t é r a i res en 1951 avec un recueil de poèmes.Depuis, son œuvre s’est enrichie d’une cen-taine de titres, traduits dans de nombre u s e s

    langues. Il a écrit aussi plusieurs livre t sd’opéra mis en musique par Aulis Sallinen,avec une mise en scène de Kalle Holmberg .Deux nouveaux opéras sur des livrets dePaavo Haavikko sont en cours d’achève-ment, l’un d’eux est au programme del’Opéra national de Finlande pour la saisonp ro c h a i n e .

    Tuomas Kantelinen, le compositeur

    Né en 1969. Sa musique s’oppose sciem-ment au modernisme des dern i è res décen-nies. Il a beaucoup travaillé sur les musiquesde film et en a composé lui-même un cert a i nn o m b re, pour lesquelles il a reçu plusieursprix. Parmi ses œuvres : Vain kuolemalla onsiivet (Seule la mort a des ailes, 1990) pourmezzo-soprano et orc h e s t re à cordes ; F i v eNutritional Songs (1991) pour mezzo-sopra-no, piano, violon et alto ; Big Gestures forSmall Orc h e s t r a (1992) et Septet ( 1 9 9 3 ) .

    Kalle Holmberg,

    le metteur en scène

    Né en 1939, metteur en scène de théâtre etd’opéra, il a souvent travaillé avec PaavoHaavikko, par exemple pour le Festivald’opéra de Savonlinna. Il est l’auteur den o m b reuses mises en scène en Suède, enAllemagne, au théâtre Bolchoï de Moscou,au Metropolitan Opera de New York, auSaddlers Wells Theatre de Londres et àl’Opéra de Zurich.

    00.00Helsinki FacesDocumentaire de Heli Niiranen(Finlande, 2000-36mn)

    Helsinki présentée sous ses multiplesfacettes par différents artistes de la capitale.De ville provinciale endormie qu’elle étaite n c o re voici une dizaine d’années, Helsinkiest devenue une métropole active et ouver-te à l’Europe, une capitale fière d’afficher sesdivers quartiers au caractère bien défini etdont les habitants sont attachés à leur envi-ronnement. C’est à eux que la réalisatriceHeli Niiranen laisse la parole pour nous pré-senter les multiples facettes de la ville.

    De haut en bas :

    le ténor Seppo Ruohonen

    (Urho Kekkonen),

    le baryton Gabriel Suovanen

    (Paavo Nurmi)

    et la soprano Johanna Rusanen

    (la femme de Nurmi).

  • 19.00

    ConnaissanceLes jeux à travers le monde Série documentaire de Rolf Stefan et Sabine Wilkop

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    ReportageLa police gayRéalisation : Frédéric Andreani

    20.45

    Les mercredis de l’histoire Jean-Marie Tjibaou ou le rêve d’indépendance Documentaire de Mehdi Lallaoui

    21.45

    MusicaNightbirdsBallet de Jessica Iwanson

    22.30

    MusicaUn voyage dans la nuitScénario et réalisation :Manfred Waffender

    23.30

    Flash Bach

    23.35

    FilmforumBelá BalázsL’homme visible Documentaire de Claudia Lenssenet Réka Gulyás

    00.35

    La lucarneSur les flots bleus de l’AdriatiqueDocumentaire de Brian Mc Kenzie

    02.45

    Les tragédies minuscules (r)Court métrage de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol

    03.00

    Fin des programmes

    20 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    19.00 Connaissance.

    Les jeux à travers le monde (5)Série documentaire de Rolf Stefan et Sabine Wilkop(Allemagne, 2000-43mn)SWR

    Les jeux collectifs sont aussi vieux que l’hu-manité. Cette série documentaire proposede découvrir des jeux méconnus, qui sontaussi le reflet de mythes, de légendes et detraditions ancrés dans leurs cultures res-pectives.

    Waka ama chez les Maoris

    Le waka ama est, en Nouvelle-Zélande, plusqu’une course de bateau : c’est égalementun moyen d’aff i rmer son appartenance à lac u l t u re polynésienne, celle des Maoris quiont été les premiers habitants de ces îlesdes antipodes. Portrait de trois Maoris quifont vivre cette tradition.

    Courses de dragons en Chine

    À la re c h e rche des origines de cette courseo rganisée aujourd’hui dans plus de 40 pays,ce re p o rtage nous emmène sur le fleuveMilou en Chine, puis dans un atelier dec o n s t ruction de dragons, pour suivre ensui-te au quotidien une équipe de pagayeursaux environs de Canton.

    20.15 Reportage.

    La police gayRéalisation : Frédéric Andreani (France, 2000-26mn)Production : ARTE, Capa ARTE G.E.I.E.

    Sydney, 4 millions d’habitants dont 400 000homosexuels. Face aux agressions homo-phobes répétées, la ville a mis en place uneunité de la police chargée des relationsavec cette communauté… Opération plutôtréussie.Si, aujourd’hui, la capitale de la NouvelleGalles du Sud fait figure de terre de toléran-ce, il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’en1975, l’homosexualité y était traitée par élec-t rochocs et il a fallu attendre 1984 pourqu’elle soit décriminalisée. Pourtant, lesa g ressions contre les homosexuels conti-nuent. Régulièrement des jeunes des ban-lieues chaudes descendent en ville le week-end pour “casser du pédé”. Mais, depuis1990, ces agressions ont chuté de moitié.L’ e x p l i c a t i o n : la création il y a dix ans de laGLLO, une unité de la police chargée desrelations avec la communauté homosexuel-le. 150 policiers (dont une partie d’homo-sexuels) arpentent les quartiers gay et enre n c o n t rent les habitants. Les problèmes etles diff é rends sont réglés au quotidien et ned é g é n è rent plus. Ici, on ose enfin port e rplainte contre toute forme d’agression. Lamission de ces policiers est également inter-ne. Régulièrement des sessions antihomo-phobes sont organisées à l’académie depolice et dans les écoles.

    m e rc re d i 20 septembre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    Une course de dragons sur le fleuve Milou, en Chine.

    Une unité spéciale composée de 150 policiers

    arpente les quartiers gay de Sydney.

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 21

    Documentaire de Mehdi Lallaoui Commentaire de Bernard Langlois (France, 2000-58mn)Coproduction : La Sept ARTE, Mémoires Vives Productions ARTE FRANCE

    E n t re la levée du drapeau kanak end é c e m b re 1984 et le cortège funèbre du lea-der indépendantiste à Nouméa en mai 1989s’inscrivent des années de luttes, dedrames, de palabres, d’espoirs, dont Jean-Marie Tjibaou fut l’un des principauxacteurs. Ce documentaire s’attache, à tra-vers son itinéraire, à dénouer l’histoire decette période cruciale. Durant les six annéesqui séparent la pre m i è re re n c o n t re entre lesreprésentants kanaks et ceux de la commu-nauté caldoche, à Nainville-les-Roches en1983, et la signature des accords deMatignon en 1989, l’accélération de l’histoi-re donne lieu à des événements complexeset déterminants pour l’avenir du Te rr i t o i re .Ainsi la crise calédonienne devient-elle, letemps de la campagne pour les électionsprésidentielles de 1988, un enjeu politiquenational. Elle débouche sur le massacred’Ouvéa qui fait s’indigner le monde entier.Des archives de cette période, dont beau-coup d’inédites, viennent illustrer les pro p o sdu film, de la tuerie de Hienghène à celled’Ouvéa…

    Les années Tjibaou

    Après avoir restitué le contexte historiqueet géographique de l’île, depuis la prise depossession de la Nouvelle-Calédonie par laFrance en 1853 jusqu’à la naissance de larevendication indépendantiste dans les

    années 70, les auteurs rencontrent les prin-cipaux protagonistes des “années Tjibaou”,qui furent celles du rêve d’indépendancedu peuple kanak. Parmi ces témoins :Edgar Pisani et Bernard Pons, anciensm i n i s t res chargés de la Nouvelle-Calédonie ;Michel Rocard, ancien Premier ministre etinitiateur des accords de Matignon ;Philippe Legorgus, commandant du GIGNlors des événements d’Ouvéa ; P a u lNeaoutyne, successeur de Tjibaou à la têtedu FLNKS ; Adèle Joredie, militante duFLNKS à Canala ; Jacques Lafleur, prési-dent du RPCR ; Jean-Pierre A i f a, maire deBourail ; Marie-Claude Tjibaou, aujourd ’ h u iprésidente du centre culturel Tjibaou ; ainsique des habitants de la tribu de Tiendaniteet de la tribu de Gossanah à Ouvéa.

    Mehdi Lallaoui a également réalisé

    les Massacres de Sétif , coproduit par

    La Sept ARTE et diffusé le 5 mai 1999.

    “Expliquer quoi ?

    Expliquer que nous

    sommes des hommes

    et que nous ne voulons

    pas que d’autres nous

    indiquent quel doit être

    notre destin. Notre

    destin nous appartient.”

    (Jean-Marie Tjibaou)

    20.45 Jean-Marie Tjibaou ou le rêve d’indépendance

    À travers l’engagement de Jean-Marie Tjibaou, assassiné par l’un des siens

    sur l’île d’Ouvéa en 1989, ce documentaire retrace l’histoire de la marche du peuple

    kanak en quête de son indépendance. Avec une question emblématique : la France

    saura-t-elle gagner le pari d’une décolonisation en douceur d’un des dern i e r s

    confettis de son empire ?

    “La liberté,

    c’est la liberté

    pour les vivants,

    pas pour les morts.”

    (Jean-Marie Tjibaou)

  • 22 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    22.30Un voyage dans la nuitScénario et réalisation : Manfred Waffender(Allemagne, 1999-52mn)Composition, scénario et mise en scène (pièce) : Harald WeissRédaction : Christoph DreseProduction : Manfred Waffender FilmproduktionZDF

    Pour l’Expo 2000, Harald Weiss a réalisépour les spectateurs un voyage étonnant aupays de la musique et du théâtre… ManfredWaffender a suivi leur parcours.La pre m i è re d’une perf o rmance mêlantmusique et théâtre, intitulée Un voyage dansla nuit, de Harald Weiss, a eu lieu à Hanovreen mai dernier – quelques semaines avantl’inauguration de l’Expo 2000. Pendant dix-huit jours en tout – dix fois en mai et huit enjuin – cent vingt spectateurs étaient conviésquotidiennement à ce spectacle étonnant.Ils ont fait la traversée en bateau, parc o u ruun paysage de prairies, puis sont montésdans un bus où on leur retransmettait unc o n c e rt pendant deux heures environ. Aucours de ce voyage, ils ont eu l’occasiond ’ ê t re les témoins de scènes absurdes ets u rréalistes auxquelles ils étaient mêlés, enre g a rdant et écoutant, sans descendre deleur moyen de transport .

    m e rc redi 20 septembre

    21.40NightbirdsBallet de Jessica IwansonMusique : Harald WeissAvec : Petra Nielsen, Christer Reveny,Tommy HåkanssonRéalisation : Gunilla Wallin (1997-52mn)ZDF(Rediffusion du 3 juin 1998)

    Inspirée par le réalisme froid du peintreaméricain Edward Hooper, Jessica Iwansonsigne une œuvre tendue sur la solitude dela vie urbaine.L’Épouse hésite entre le Mari et l’Amant.Tous trois se croisent au bureau, où les deuxhommes sont aux prises avec leur Chef des e rvice et où la femme est secrétaire… DeuxTeenagers se lancent dans un étrange tangoavec un jeune homme désabusé… LaB a rman cherche à se libérer de la routine etrêve d’un ailleurs lointain…

    Oiseaux de nuit

    Ce n’est pas la première fois que la choré-graphe suédoise Jessica Iwanson, actuel-lement directrice de la plus import a n t eécole de danse moderne à Munich, abordela danse à travers la peinture : elle a déjàréglé un ballet étonnant d’après le Crid ’ E d w a rd Munch… Dans N i g h t b i rd s, ellemet en scène des fragments de la vie urbai-ne, directement inspirés des toilesd ’ E d w a rd Hopper (1882-1967), où domineune sensation d’isolement, de mélancolieet de solitude. Les “nightbirds” sont onzedanseurs classiques et modernes âgés de23 à 80 ans.

    Nightbirds s’inspire

    des personnages

    du célèbre Nightawks

    d’Edward Hopper.

    Un spectacle

    absurde

    et surréaliste

    que les spectateurs

    sont invités

    à suivre depuis

    un bateau,

    puis un bus…

    > Flash BachDurant toute l’année 2000,

    ARTE propose Flash Bach :

    de brèves rencontres

    surprises avec les plus

    belles œuvres de Bach.

    Ce soir à 23.30

    Son arbre

    de Benoît Keller

    Avec : Jean-Claude Christophe

    et Mathilde PerrottoCantate BWV 4

    “Christ lag in Todesbanden”Coproduction :

    La Sept ARTE, FEMISARTE FRANCE

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 23

    23.35 Filmforum.

    Belá BalázsL’homme visibleDocumentaire de Claudia Lenssen et Réka Gulyás(Allemagne, 2000-1h)ZDF

    Portrait de Belá Balázs, un Hongrois quimultiplia les expériences artistiques et intel-lectuelles, du cinéma à la musique en pas-

    sant par la politique. Belá Balázs, mort en1949, fut un form i-dable passeur entreles cultures hongro i-se et allemande.Homme aux talentsmultiples (tour à tourj o u rnaliste, critiquede cinéma, scénaris-te, fondateur de l’É-cole de cinéma deBudapest…), il écrivitnotamment des scé-narios pour B. Vi e rt e l ,G. W. Pabst, A. Kord aet Leni Riefenstahl

    (pour son premier long métrage personnel,la Lumière bleue). Balázs fut également una m o u reux de la Puszta (grande plaine del’est de la Hongrie) et de ses traditions, del ’ a rt populaire hongrois, un compilateur dechansons et un librettiste pour Kodaly etB a rtók. Mais il fut aussi un révolutionnairelors de la République des Conseils, un intel-lectuel engagé, un philosophe comme sesamis Georg Lukács et Karl Mannheim.

    L’artiste multiple

    Le film essaie d’éclairer la biographie decet homme en visitant les lieux qui ont mar-qué son enfance et sa jeunesse, en décri-vant les difficiles relations qu’il entre t e n a i tavec les artistes de son temps ainsiqu’avec les systèmes totalitaires. De Vienneà Berlin, de Moscou à Alma-Ata, ce docu-mentaire révèle un destin hors du communet une vie au service du cinéma. À sone n t e rrement en 1949, toute la jeune géné-ration de réalisateurs hongrois l’accom-pagne. Miklós Jancsó et Istvan Szabórevendiquent aujourd’hui son héritage.

    00.35 La lucarne.

    Sur les flots bleus de l’AdriatiqueDocumentaire de Brian Mc Kenzie(Australie, 1990-2h)Production : Australian Film CommissionARTE FRANCEGrand Prix du Cinéma du Réel 1991

    Une chronique familiale tendre et émouvan-te qui suit la vie de trois êtres pas commeles autres.Une petite maison d’un quartier périphé-rique de Melbourne. Ici vivent Graham,considéré comme débile mental et pris enc h a rge par la Sécurité sociale, Harry, décré-té lui aussi idiot par la santé publique, etM o l l y, acariâtre et un tantinet débile. Il y aaussi les parents de Graham, des émigrésde Slovénie qui viennent deux fois parsemaine s’occuper de la maison, et Kotis, lefils des voisins. Souvent, le trio part dans desvirées à bicyclette ou pour des escapadesau terrain vague à lare c h e rche de piècesdétachées. Grahamrêve d’acquérir unev o i t u re d’occasion…

    Tendre trio

    C’est un film rare, uneh i s t o i re pleine de ten-d resse, une re n c o n t reavec des êtres appa-remment loin et finale-ment proches. To u ssont très nature l sdevant la caméra.P e u t - ê t re parce qu’ilsont le sentiment – sur-tout Graham – de faireeux-mêmes le film. C’est d’ailleurs ce qu’ilsfont par leur présence heureuse, leur décon-traction. Peu à peu, ils nous révèlent plusque leur quotidien ; on découvre l’intérieurde leur être, leurs rêveries, leur solitude, leurennui, leur angoisse… Au point qu’on lesquitte avec re g ret. Le réalisateur a mis tro i sans à faire son film, ce qui explique aussicette réussite. L’ a p p roche est pleined ’ a m o u r, de respect. Jamais il n’interprète,ne démontre, ne tente de diriger quoi quece soit. Sa démarche est rigoureuse tout enrestant souple et généreuse. Un réelmoment d’enchantement.

    La Lumière bleue, le premier

    film réalisé par Leni Riefenstahl

    d’après un scénario

    de Balazs, est diffusé

    lundi 18 septembre à 22.30.

    Trois potes.

  • 19.00

    Voyages, voyagesSiwa, une oasis égyptienneDocumentaire d’Alain Burosse

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE Info

    20.15

    ReportageLe magicien de Ferrari

    20.45-23.50

    ThemaDe quoi j’me mêle !

    Trafic en Europe : l’asphyxie annoncée

    20.45

    La circulation : cauchemar et réalitéDocumentaire de Michael Schomers

    21.40

    Débat (1)

    22.05

    2030 - Locomotion fictionDocumentaire de Nick Wagner

    22.50

    Débat (2)

    23.15

    Un siècle pleins gazDocumentaire de Christine Peters

    23.50

    CinémaLe muet du moisAssunta SpinaFilm de Gustavo Serena et Francesca Bertini

    00.45

    Le bazaar de l’épouvante (r)Film de Fraser C. Heston

    02.40

    Est-ce le dessin sur l’emballage ?Court métrage de Tessa Sheridan

    03.00

    Fin des programmes

    24 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    19.00 Voyages, voyages.

    Siwa, une oasis égyptienneDocumentaire d’Alain Burosse (France, 2000-45mn)Coproduction : La Sept ARTE, Dominant 7ARTE FRANCE

    Perdue dans le désert égyptien, l’oasis deSiwa abrite les vestiges d’un temple presti-gieux. Alain Burosse, archéologue de for-mation, propose une promenade guidée àtravers les palmeraies et la ville neuve.À neuf heures de bus d’Alexandrie (ou à sixh e u res de Mersa Matrouh) se trouve l’oasisde Siwa. On peut y consulter l’oracle commele fit Alexandre le Grand, se promener enk a ro dans la ville neuve, boire un verre del a g b i avec le coiff e u r, rêver à l’armée du ro iCambyse engloutie dans le sable…

    L’oracle de l’oasis

    “La première chose à faire est évidemmentd’aller consulter l’oracle. Il ne reste quequelques pierres éparses et illisibles du for-midable temple où accouraient Égyptienset Grecs après 300 km de désert. La voixdu dieu Ammon était celle d’un prêtrecaché dans un faux plafond. Au pied de laville morte, le soleil se lève et commence àilluminer la palmeraie et les deux lacs salés.Quelle question vais-je poser ? Et quelleréponse ?” (Alain Burosse)

    Alain Burosse

    Alain Burosse, dont la pre m i è re vocation futl ’ a rchéologie, a réalisé plusieurs documen-t a i res diffusés sur Canal+ dont Glozel et l e sH e rm a p h ro d i t e s. Il est par ailleurs, depuis1984, responsable des programmes court sde Canal+.

    20.15 Reportage.

    Le magicien de FerrariRéalisation : Richard Melloul(2000-26mn)Production : ARTE, Toni Comiti Productions ARTE G.E.I.E.

    Portrait de Jean Todt, l’homme par qui lesuccès Ferrari arriva.1e r juillet 1993 : Jean Todt arrive chez Ferr a r i .O fficiellement, c’est en tant que dire c t e u rgénéral de la gestion sportive du groupe. Enc l a i r, le Français devient le patron de Ferr a r ien F1. Avec un objectif aff i c h é : redonner àla marque le titre de champion du mondedes constructeurs. Pour ce faire, cart eblanche est donnée à l’ancien patron del’écurie Peugeot. Il est vrai qu’en rallye,l’homme a largement prouvé ce qu’il savaitf a i re : de nombreuses victoires, deux titre sde champion du monde des constru c t e u r s ,deux titres de champion du monde despilotes, quatre Paris-Dakar et deux victoire saux 24 Heures du Mans. Voilà pour le bilande ses douze années passées dans l’écuriefrançaise. Au panache et au talent pur quicaractérisent Ferrari, Jean Todt a ajouté desméthodes strictes, le souci de la perf e c t i o net une remise en cause perm a n e n t e .R é s u l t a t : six ans après son arrivée dansl’écurie mythique, aidé par le talent du piloteallemand Michael Schumacher, Ferrari seplace en position idéale. Ferrari, championdu monde en l’an 2000 ? Jean Todt est prèsde tenir le pari. Les tifosi attendent..

    j e u d i 21 septembre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    Près de Qarrazi,

    à 150 km de Siwa.

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 25

    Proposé par Reinhart Lohmann et Monika LobkowiczZDF/BR

    20.45La circulation : cauchemar et réalitéDocumentaire de Michael Schomers(Allemagne, 2000-52mn)

    Le trafic est en constante augmentationdans l’Union européenne. Quels en sont lesrisques ?En dénonçant les dysfonctionnements dessystèmes de transport, ce documentairem o n t re la forte interdépendance des diff é-rents moyens de locomotion. Comment cesystème chaotique peut-il s’organiser ?Comment peut-on faire atterrir toutes lest rois minutes des avions provenant de toutesles directions ? La place est devenue telle-ment rare dans l’espace aérien euro p é e nque les aiguilleurs se demandent commenton a pu jusqu’ici éviter des crashs.L’augmentation du trafic provoque égale-ment des dégâts sur l’environnement, leb ruit et les poussières portant atteinte à laqualité de la vie. Enfin, la notion de “mobili-té” semble parfois toute relative lorsqu’onvoit se multiplier les files d’attente…

    21.40Débat (1)(25mn)Animé par Martin SchulzeLes noms des intervenants seront communiquésultérieurement.Suite du débat à 22.50

    Soirée présentée et animée

    par Martin Schulze

    20.45-23.50 De quoi j’me mêle !Trafic en Europe : l’asphyxie annoncée

    Routes engorgées, espaces

    aériens saturés…

    Avec l’augmentation

    du trafic, les déplacements

    sont de plus en plus

    d i fficiles et provoquent

    de plus en plus de nuisances

    ( b ruit, pollution…). Comment

    s ’ o rganise ce chaos ?

    Quel avenir nous préparent

    les industriels des transports ?

    “De quoi j’me mêle !” répond.

  • 26 - A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000

    jeudi 21 septembre

    Trafic en Europe...

    22.102030 –Locomotion fictionDocumentaire de Nick Wagner(Allemagne, 2000-45mn)

    Comment circulerons-nous en 2030 ? Dansles départements “recherche” des grandesindustries de transport, on a déjà une idée.Afin d’éviter un embouteillage général de lasociété, les diff é rentes entreprises de trans-p o rt réfléchissent déjà à l’organisation dedemain. Nick Wagner s’est rendu dans lesd é p a rtements “re c h e rche” des grandesfirmes automobiles, des réseaux de cheminde fer et des compagnies aériennes. Ici, onréfléchit à la manière dont on pourrait relierplus efficacement les réseaux entre eux,éviter les flux inutiles, informatiser la circ u-lation sans la déshumaniser… Surt o u t ,comment mieux organiser les déplace-ments massifs ? En effet, à quoi bon avoirun ordinateur de bord pour éviter les bou-chons si ces derniers ne font que se dépla-cer sans se résorber ?

    23.20Un siècle pleins gazLa passion pour l’automobile Documentaire de Christine Peters(Allemagne, 2000-26mn)BR

    Petite histoire de la voiture, de l’inventionde Daimler et Benz à la société automobilecontemporaine.Aucune invention n’aura autant bouleversél’aspect de la planète et le quotidien deshommes. Pourtant, à l’origine, le moteur àcombustion n’était pas spécialement desti-né à mouvoir des voitures. Gottlieb Daimleret Karl Benz sont considérés comme lesp è res de cette invention, mais celle-ci ne puts’imposer au public que grâce à une femme,B e rta Benz, qui fut la pre m i è re à pre n d re levolant. Au début de son histoire, l’automobi-le n’intéressait pas spécialement lesAllemands. Ce sont les Français qui s’em-p a r è rent de cette nouvelle machine en luidonnant son nom. Depuis, elle est devenuesynonyme de liberté et de mobilité – unemobilité qui est aussi imposée car les lieuxd’habitation sont de plus en plus éloignésdes lieux de travail.

  • A RTE MAGAZINE n° 38 - 16 septembre > 22 septembre 2000 - 27

    23.50 Assunta SpinaFilm de Gustavo Serena et Francesca Bertini(Italie, 1915-1h12mn) - Noir et blanc teintéScénario : Gustavo Serena et Francesca Bertini,d’après la pièce de Salvatore Di Giacomo (1909)Avec : Francesca Bertini (Assunta Spina),Gustavo Serena (Michele Boccadifuoco), Carlo Benetti (l’abbé Federico Funelli), Alberto Albertini (Rafaele), Antonio Cruicchi (le père d’Assunta), Amelia Cipriani (Peppina),Alberto Collo (un gardien)Scénario : Gustavo Serena et Francesca Bertini Photographie : Alberto G. CartaDécors : Alfredo ManziProduction : Caesar FilmRestauration : L’Immagine Ritrovata, Bologne (1992)ARTE FRANCEVersion restaurée

    Assunta est fiancée à Michele. Mais sil’homme est fougueux, il est aussi trèsjaloux… Un mélodrame mythique qui antici-pe le néo-réalisme italien et qu’ARTE pré-sente dans une version restaurée.Assunta Spina vit dans un village près deNaples avec son père. Alors qu’elle re t ro u v eson fiancé Michele, elle est épiée parRafaele. Après le départ de Michele,Rafaele tente d’embrasser Assunta. Maiscelle-ci s’échappe. Bien décidé à se venger,Rafaele envoie une lettre anonyme à Micheleaccusant la jeune fille d’infidélité. Après unedispute, le fiancé décide de faire venirAssunta chez lui à Naples. Les amoure u xcoulent des jours heureux jusqu’au jour oùMichele organise un pique-nique pour l’an-n i v e r s a i re d’Assunta. Durant les festivités,celle-ci invite Rafaele à danser. Fou de jalou-sie, Michele le moleste. Arrêté par la police,il est condamné à deux ans de prison…

    Prémisses du néo-réalisme

    Mélodrame se déroulant à Naples au débutdu XXe siècle, Assunta Spina est un filmmythique précurseur du néo-réalisme. Enmettant en scène deux amoureux dont ledestin tourne au tragique, Gustavo Sere n aet Francesca Bertini réalisent également unfilm sur Naples et la vie quotidienne de seshabitants. L’ h i s t o i re est en effet l’occasionde décrire en images les rues de Naples etses quartiers populaires, le petit personneldes hôtels, les foules qui se pressent au tri-bunal. Le film reste néanmoins une fablesur les excès auxquels peuvent conduirel’amour. Rafaele est prêt à user de menson-ge et de violence pour obtenir Assunta ; la

    Cinéma le muet du mois

    jalousie maladive de Michele l’entraîne enprison et le conduit jusqu’au meurt re ;quant à Assunta, elle accepte de devenirla maîtresse d’un fonctionnaire de prisonpour sauver Michele. À travers une mise enscène très soignée où la gestuelle pre n dtoute son importance, les réalisateursretranscrivent subtilement la psychologiedes personnages. Les moments drama-tiques sont d’autant plus intenses que l’ac-compagnement musical, inspiré de la tra-dition napolitaine – avec Guido Sodo (voix,g u i t a re) et François Laurent (guitare) – lesp a re d’une tristesse et d’une émotionenvoûtantes. Cette version d’Assunta Spinaa pu être établie à partir d’une copie (sursupport nitrate avec intertitres originaux enportugais) retrouvée à la Cinémathèque duBrésil. Le travail de restauration entre p r i spar la Cinémathèque de Bologne a perm i sde re t rouver les textes, le graphisme et leschromatismes originaux.

    Francesca Bertini

    (Assunta) était la plus

    célèbre et la plus adulée

    des actrices de son

    époque. Considérée

    comme une diva,

    elle était aussi à l’aise

    dans les rôles de vamp

    que dans les personnages

    populaires, et participait

    étroitement

    à la réalisation des films

    qu’elle interprétait.

    La version restaurée

    d’Assunta Spina

    sera présentée

    le 23 septembre

    au Festival de New York.

  • 19.00

    TracksMagazine musical

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    ReportageL’ours des AbruzzesRéalisation : Pascal de Cugnac et Laurent Charbonnier

    20.45

    FictionLe P’tit BleuTéléfilm de François Vautier

    22.00

    Grand formatBelfast, my loveDocumentaire de LawrencePitkethly et Yves Jeanneau

    23.35

    CinémaTerre lointaineFilm de Walter Salles et Daniela Thomas

    01.10

    Le dessous des cartes (r)