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Tolérance cardiovasculaire évaluée dans le cadre du programme de développement clinique portant sur le traitement du psoriasis par l’ustekinumab : rapport final portant sur

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Page 1: Tolérance cardiovasculaire évaluée dans le cadre du programme de développement clinique portant sur le traitement du psoriasis par l’ustekinumab : rapport final portant sur

Posters S505

et la semaine 16 a été divisée en 4 groupes : amélioration < 75 %(PASI < 75 ; n = 63) ; de 75 % à < 90 % (PASI 75- < 90 ; n = 15) ; de 90 %à < 100 % (PASI 90- < 100 ; n = 29) et 100 % (PASI 100 ; n = 32). Lesvariations des scores de DLQI et de prurit (EVA) entre le début detraitement et la semaine 16 ont été comparées entre ces différentsgroupes en utilisant la méthode ANCOVA. Des modèles logistiquesont été utilisées pour comparer les sujets atteignant un score DLQIde 0 dans les différents groupes de réponses PASI.Observations.— Des différences significatives d’amélioration desscores DLQI et de prurit ont été observées entre les différentsgroupes de PASI (p < 0,05 pour toutes les comparaisons). Atteindreune amélioration du PASI de 100 %, ou comprise entre 90 et 100 % àla semaine 16, a été associé avec respectivement 50,8 et 53,8 pointsde réduction sur les EVA de prurit, contre 27,1 points de réductionpour les sujets ayant eu une amélioration du PASI entre 75 % et < 90 %et 5,1 points pour ceux du groupe PASI < 75. De la même facon,les scores de DLQI ont diminué de respectivement 9,3 et 9,8 pointsdans les groupes PASI 90- < 100 et PASI100, contre 6,9 points pour legroupe PASI75- < 90 et 2,9 points pour le groupe PASI < 75.Discussion.— Plus de 50 % des patients des groupes PASI90- < 100 etPASI 100 ont atteint un score de DLQI de 0 à la semaine 16 contre6,7 % des patients pour le groupe PASI75- < 90 et 1,6 % pour le groupePASI < 75.Conclusion.— Les résultats de cette analyse suggèrent que lespatients qui atteignent une réduction du PASI supérieure ou égaleà 90 % obtiennent une amélioration de leur qualité de vie et unediminution du prurit significativement supérieures à celles dontbénéficient les patients ayant une amélioration plus faible du PASI.Déclaration d’intérêt.— E. Edson-Heredia, employé de Eli Lilly,B. Zhu, employé de Eli Lilly, S. Banerjee, employé de Eli Lilly,T. Maeda-Chubachi, employé de Eli Lilly, G. Cameron, employé deEli Lilly, W. Shen, employé de Eli Lilly, K. Gordon, consultant pourEli Lilly, Y. Dutronc, employé de Eli Lilly, B. Augendre-Ferrante,employé de Eli Lilly, C. Leonardi, consultant pour Eli Lilly.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.324

P156Tolérance de l’ustekinumab au coursdes périodes contrôlées par placebodans le cadre des programmes dedéveloppement clinique sur l’arthritepsoriasique et le psoriasis�

I.B. McInnes a,∗, K.A. Papp b, L. Puig c, K. Reich d, C. Ritchlin e,B. Strober f, P. Rahman g, A. Kavanaugh h, A. Mendelsohn i,A.B. Gottlieb j

a University of Glasgow, Glasgow, Royaume-Unib Probity Medical Research, Waterloo, ON, Canadac Universitat Autonoma de Barcelona, Barcelone, Espagned Dermatologikum Hamburg, Hambourg, Allemagnee University of Rochester, Rochester, NYf University of Connecticut School of Medicine, Farmington, CT,États-Unisg Hôpital St Clare’s Mercy, St John’s, NL, Canadah University of California-San-Diego, CAi Janssen R&D, LLC, Spring House, PAj Tufts Medical Center, Boston, MA, États-Unis∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Arthrite psoriasique ; Evénements indésirables ;Psoriasis ; Tolérance ; UstekinumabIntroduction.— Décrire les données sur la tolérance del’ustekinumab (UST) à court terme au cours du programmede développement clinique sur le psoriasis (Pso) et l’arthritepsoriasique (PsA).Patients et méthodes.— Les données de tolérance sur des patientsprésentant une PsA active ont été regroupées à partir de 3 essais

cliniques (phase 2 [n = 146], PSUMMIT 1 [n = 615] et PSUMMIT 2[n = 312]). Les données sur la population Pso ont été colligées àpartir de 3 essais cliniques (phase 2 (n = 320), PHOENIX 1 [n = 766]et PHOENIX 2 [n = 1230]) comprenant un sous-groupe avec une PsAdocumentée (antécédents ou en cours, n = 628).Résultats.— Mille soixante et onze patients (379 placebo (PBO),692 UST) ont été inclus dans la population PsA et 2314 (732 PBO,1582 UST) dans la population Pso (dont 207 PBO et 421 UST dans lesous-groupe PsA). Les données démographiques initiales et les anté-cédents médicaux étaient comparables entre les populations avecdes proportions similaires de comorbidités. Dans la population PsA,la durée médiane de PsA était ≥ 4 ans et > 75 % de patients ont eu unPso avec un BSA ≥ 3 %. Dans la population Pso, le BSA médian était de21 %, le PASI médian à 17 et 27 % des patients étaient atteints de PsA.Les résultats de tolérance observés au cours de la période contrôléepar PBO sont reportés dans le tableau. Au sein de chaque popula-tion, les taux relatifs à l’ensemble des évènements indésirables (EI),aux infections et aux EI graves étaient en général comparables chezles patients recevant un PBO ou de l’UST. Des taux légèrement plusélevés d’EI conduisant à l’interruption du traitement ont été obser-vés dans tous les groupes PBO et un taux légèrement plus élevé d’EIgraves a été rapporté dans le groupe PBO chez les patients PsA. Lestaux d’EI présentant un intérêt clinique étaient en général compa-rables, avec un chevauchement des intervalles de confiance entreles groupes PBO et UST au sein des populations PsA et Pso.Conclusion.— Au cours de la période contrôlée par PBO, l’USTa été bien toléré chez les patients PsA et Pso. L’ensemble desobservations relatives à la tolérance étaient cohérentes entre les2 populations et les taux d’EI étaient comparables entre les patientsrecevant un PBO ou de l’UST au sein de chaque population.Déclaration d’intérêt.— I.B. McInnes, consultant pour Janssen,K.A. Papp, consultant pour Janssen, L. Puig, consultant pour Jans-sen, K. Reich, consultant pour Janssen, C. Ritchlin, consultantpour Janssen, B. Strober, consultant pour Janssen, P. Rahman,consultant pour Janssen, A. Kavanaugh, consultant pour Janssen,A. Mendelsohn, employé de Janssen, A.B. Gottlieb, consultant pourJanssen.� Iconographie disponible sur CD et Internet.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.325

P157Tolérance cardiovasculaire évaluéedans le cadre du programme dedéveloppement clinique portant sur letraitement du psoriasis parl’ustekinumab : rapport final portantsur un suivi de cinq ansK. Reich a,∗, M. Lebwohl b, C.E. Griffiths c, P.O. Szapary d

a Dermatologikum Hamburg, Hambourg, Allemagneb Mount Sinai School of Medicine, New York, NY, États-Unisc Dermatology Centre, University of Manchester, ManchesterAcademic Health Science Centre, Manchester, Royaume-Unid Janssen R&D, LLC., Spring House, PA, États-Unis∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Cardiovasculaire ; MACE ; Psoriasis ; UstekinumabIntroduction.— Rapporter les taux d’événements cardiovasculairesmajeurs adjudiqués sur une période de suivi de 5 ans.Patients et méthodes.— Les données ont été regroupées à partirde 4 essais cliniques [phase 2 (n = 320), ACCEPT (n = 903), PHOENIX1 (n = 766) et PHOENIX 2 (n = 1230)], soit 3117 patients traités parl’ustekinumab (UST) pour 8998 patients-années [PA] de suivi. Le Cle-veland Clinic Coordinating Center for Clinical Research a effectuéune adjudication rétrospective en aveugle des évènements indési-rables (EI) qui pourraient être considérés comme des MACE (décèsd’origine cardiovasculaire, IDM ou AVC). Les taux cumulés de MACE

Page 2: Tolérance cardiovasculaire évaluée dans le cadre du programme de développement clinique portant sur le traitement du psoriasis par l’ustekinumab : rapport final portant sur

S506 JDP 2013

pour 100 PA (IC 95 %) ont été évalués en fonction de la dose et dutemps. Les taux observés d’IDM et d’AVC chez les patients sous USTont été comparés aux taux attendus dans une population généraleaux Etats-Unis (Framingham Heart Study [FHS]) et une populationatteinte de psoriasis au Royaume-Uni (systématiquement traitée)(General Practice Research Database [GPRD]) ajustés aux facteursde risque cardiovasculaire présents au début de l’étude.Résultats.— À 5 ans, les taux de MACE pour 100 PA (IC 95 %) pourles groupes UST 45 mg, 90 mg et combiné s’élevaient respective-ment à 0,56 (0,35—0,85), 0,36 (0,22—0,57) et 0,44 (0,32—0,61).Les taux d’événements pour 100 PA (IC 95 %) par année de suividans les groupes UST combinés étaient de 0,47 (0,24—0,82),0,36 (0,13—0,79), 0,46 (0,19—0,96), 0,56 (0,24—1,10) et 0,37(0,15—0,77) pour les années 1 à 5. L’analyse de Kaplan-Meiera indiqué la répartition des événements sur toute la périoded’observation, avec une augmentation généralement linéaire < 1 %par an et un taux cumulé < 2 % sur 5 ans. Le nombre de patientsayant souffert d’un IDM et d’un AVC dans le groupe sous USTétait comparable à celui attendu dans les groupes contrôlesappariés dans la population FHS (observé = 31, attendu = 64,93,RIS = 0,48 [0,32—0,68]) et les groupes atteints de psoriasis appariésdans la population GPRD (observé = 31, attendu = 91,34, RIS = 0,34[0,23—0,48]).Conclusion.— Sur une période de suivi allant jusqu’à 5 ans, lestaux de MACE sont restés stables au cours du temps conformé-ment aux rapports antérieurs et sans effet dose-réponse observé.Les taux d’IDM et d’AVC observés chez les patients sous UST étaientconformes à ceux attendus dans la population générale et la popu-lation atteinte de psoriasis, bien que les comparaisons avec lesbases de données des études non-cliniques externes souffrent delimitations.Déclaration d’intérêt.— K. Reich, consultant pour Janssen,M. Lebwohl, consultant pour Janssen, C.E. Griffiths, consultantpour Janssen, P.O. Szapary, employé de Janssen.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.326

P158Impact des traitements systémiquesdu psoriasis sur différents paramètrescardiovasculaires : résultats d’uneétude prospective longitudinale etobservationnelleH. Montaudié a,∗, C. Albert-Sabonnadière b, E. Acquacalda b,E. Fontas c, A. Danré b, C. Roux b, J.-P. Ortonne a, J.-P. Lacour a,L. Euller-Ziegler b, T. Passeron a,d

a Service de dermatologie, CHU de Nice, Nice, Franceb Service de rhumatologie CHU de Nice, Nice, Francec Département de santé publique, Nice, Franced Inserm U1065, équipe 12, C3M, CHU de Nice, Nice, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Paramètres cardiovasculaires ; Protéine C-réactive ;Psoriasis ; Rhumatisme psoriasique ; Traitement systémiqueIntroduction.—Rationnel.— Plusieurs paramètres cardiovasculaires sont perturbésau cours du psoriasis (PsO) modéré à sévère. L’effet des traitementssystémiques du psoriasis sur ces paramètres reste mal compris.Objectifs.— Évaluer la fréquence de perturbation des paramètrescardiovasculaires associés au PsO modéré à sévère et au rhuma-tisme psoriasique (RP), et évaluer leur évolution sous traitementssystémiques.Patients et méthodes.—Étude prospective monocentrique réaliséesur des patients atteints de PsO et de RP débutant un traitementsystémique pour leur maladie. Les paramètres suivants ont été éva-lués à la visite d’inclusion (M0), à 3 mois (M3) et à 6 mois (M6) ; poids,

glycémie à jeun, uricémie, tension artérielle, tabagisme actif, stéa-tose hépatique, paramètres lipidiques et inflammatoires.Résultats.— Quarante-trois patients, 31 PsO et 12 RP, ont été inclus.Quarante ont réalisé l’étude entièrement. La réponse au traite-ment était bonne, avec 71 % de la population qui a atteint unPsoriasis Area and Severity Index (PASI) 75 à M6. Tous les patientsavaient au moins un paramètre perturbé, et 45 % cumulaient plu-sieurs paramètres perturbés. Une diminution significative a étéobservée uniquement pour les paramètres inflammatoires (pro-téine C-réactive [CRP], p = 0,004) et vitesse de sédimentation (VS,p = 0,002). Nous n’avons pas observé de corrélation entre le PASIet la CRP (coefficient de corrélation 0,128, p = 0,438) ou PASI etla VS (coefficient de corrélation 0,294, p = 0,069) pour les patientsrépondeurs.Conclusion.— Nous avons observé une fréquence élevée de per-turbation des paramètres cardiovasculaires dans une populationatteinte de formes modérées à sévères de PsO et de RP. La plu-part de ces perturbations n’avaient pas été dépistées auparavant.Une diminution significative des paramètres inflammatoires a étéobjectivée après l’introduction d’un traitement systémique, tandisque les autres paramètres n’ont pas évolué sous traitement sys-témique, à l’exception du poids qui a augmenté chez les patientstraités par biologiques.Déclaration d’intérêt.— Aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.327

P159Concentrations résiduellesd’infliximab chez les patients traitéspar infliximab pour un psoriasiscutané : relation avec l’activité de lamaladie et intérêt pour l’adaptationposologique�

C. Dannepond a,∗, D. Ternant b, A. Maruani a, L. Machet a,G. Paintaud b, M. Samimi a

a Service de dermatologie, université de Tours, CHU de Tours,Tours, Franceb Service de pharmacologie-toxicologie, université de Tours, CHUde Tours, Tours, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Concentration sérique d’infliximab ; Infliximab ;Pharmacocologie ; PsoriasisIntroduction.— La réponse à l’infliximab dépend de la variabilitéinter- et intra-individuelle pharmacocinétique et pharmacodyna-mique de l’infliximab. L’adaptation posologique de l’infliximab,guidée par sa concentration sérique (« infliximabémie »), pourraitpermettre une optimisation thérapeutique. Il a été montré au coursdes rhumatismes et des entéropathies inflammatoires, une rela-tion entre l’infliximabémie et l’activité de la maladie, ainsi qu’unintérêt de l’infliximabémie dans l’adaptation posologique. Notreobjectif principal était d’évaluer la relation entre l’infliximabémieet les scores d’activité chez les patients traités pour un psoriasis.L’objectif secondaire était d’évaluer la relation entre les modifica-tions posologiques réalisées et les variations de réponse clinique etd’infliximabémie.Patients et méthodes.— Il s’agissait d’une étude rétrospectivedes patients traités par infliximab pour un psoriasis entre février2011 et novembre 2012. Les scores d’activité du psoriasis (PGA,PASI), l’inflammation (CRP) et l’infliximabémie résiduelle étaientrelevés pour chaque perfusion d’infliximab. La relation entrel’infliximabémie et l’activité de la maladie était évaluée par modé-lisation et par un test de corrélation de Spearman. Les variationsdes scores d’activité et de l’infliximabémie lors de la réalisationd’ « interventions » (augmentation de la dose d’infliximab et/ouraccourcissement de l’intervalle) étaient évaluées. Les patients