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1 Lettre d’information Natura 2000 de Issoire n°1 - Juin 2014 Issoire Natura Lettre d’information Natura 2000 de la Vallée de l’Issoire FR5400403 Lettre 1 - Juin 2014 Photo : M.Dorfiac 2008 La chambre d’Agriculture est un des acteurs incontournables des territoires ruraux. Elle œuvre depuis plusieurs années dans le développement d’une agriculture durable. Pour cela, elle oriente ses actions vers les problématiques territoriales telles que la préservation de la biodiversité et développe également ses actions avec les collectivités. Conscient des enjeux présents sur le site Natura 2000 de la Vallée de l’Issoire, nous avons souhaité mettre en place une animation de proximité avec les agriculteurs, les collectivités, les associations, les syndicats, les particuliers et les administrations. Créer une dynamique favorable à la préservation des espèces et des habitats tout en maintenant les activités économiques du territoire est le défi que nous avons souhaité relever sur ce site. Xavier DESOUCHE Président Chambre d’agriculture Edito Auprès de chez vous La Vallée de l’Issoire est une petite vallée encaissée, aux affleurements ro- cheux. Elle abrite une grande diversité de milieux autour d’une petite rivière à courant rapide et aux eaux bien oxygé- nées. On y retrouve aussi des boise- ments de divers types et des exploita- tions herbagères ovines et bovines. Les espèces et habitats d’intérêt com- munautaires ayant justifié la désignation du site : Habitat(s) de l’Annexe I de la Di- rective Habitat, Faune et Flore: Fo- rêts alluviales à Aulnes et Frênes (habitat « prioritaire). Rivières des étages montagnards à planitiaires avec végétation flottante à renon- cules aquatiques. Landes sèches européennes. Mégaphorbiaies hygrophiles. Pelouses maigres de fauche de basse altitude. Végétation pionnière des surfaces de roches si- liceuses + Végétation rupicole des falaises siliceuses. Formation am- phibie des rives exondées. Espèce(s) de l’Annexe II de la Di- rective Habitat, Faune et Flore : Amphibien: Sonneur à ventre jaune. Insectes: Grand Capricorne, Lucane cerf-volant. Mammifères: Grand mu- rin, Grand rhinolophe, Loutre, Petit rhinolophe. Poissons : Chabot, Lam- proie de Planer. Le grand Rhinolophe : Espèce à enjeu majeur sur le site. Le Grand rhinolophe utilise comme gîtes d’hibernation des grottes naturelles ou artificielles et en phase de reproduction des gîtes variés comme par exemple des combles de bâtiments. Une colonie de reproduction a par exemple été lo- calisée dans la structure d’un pont en- jambant la rivière « Vienne » au nord de Saint-Germain de Confolens. Cette espèce, en bon état de conservation sur le site chasse dans les milieux semi- ouverts présentant une grande diversité d’habitats (prairies, jardins, bois…). Dès la tombée de la nuit, le grand rhino- lophe rejoint les zones de chasse en suivant préférentiellement les corridors boisés. Plus la colonie est importante, plus ces zones sont éloignées du gîte (dans un rayon de 2-4 km, 10 km). Chez les jeunes, la survie dépend de la richesse en insectes disponible à proxi- mité de la colonie. En août, émancipés, ils chassent dans un rayon de 2-3 km autour du gîte. Les zones de chasse de 4 ha environ, sont exploitées par 1 à 4 individus. L’Hibernation à lieu d’Octobre à Avril en fonction des conditions climatiques, les mise bas en Juin et Juillet (matu- rité sexuelle des femelles à 3 ans). Le grand rhinolophe qui peut vivre envi- ron 30 ans, se nourrit de gros insectes (papillons nocturnes, hannetons, cri- quets,…). Il utilise donc différents mi- lieux de la Vallée comme zone de chasse Les menaces les plus fréquentes pour cette espèce sont : - Le dérangement de l’espèce dans ses gîtes, la restauration des bâtiments anciens (lorsqu’elle ne prend pas en compte les besoins de l’espèce), l’uti- lisation de produits toxiques (traitement des charpentes,…), l’utilisation des pesticides, la modification de la struc- ture paysagère (arrachage des haies, des vergers, des bosquets…), le dé- veloppement de l’illumination des édifices publics.

Touverac n1 01 2014 web

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1Lettre d’information Natura 2000 de Issoire n°1 - Juin 2014

Issoire NaturaLettre d’information Natura 2000 de la Vallée de l’Issoire FR5400403 Lettre 1 - Juin 2014

Phot

o : M

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fiac

2008

La chambre d’Agriculture est un des acteurs incontournables des territoires ruraux. Elle œuvre depuis plusieurs années dans le développement d’une agriculture durable. Pour cela, elle oriente ses actions vers les problématiques territoriales telles que la préservation de la biodiversité et développe également ses actions avec les collectivités.Conscient des enjeux présents sur le site Natura 2000 de la Vallée de l’Issoire, nous avons souhaité mettre en place une animation de proximité avec les agriculteurs, les collectivités, les associations, les syndicats, les particuliers et les administrations. Créer une dynamique favorable à la préservation des espèces et des habitats tout en maintenant les activités économiques du territoire est le défi que nous avons souhaité relever sur ce site.

Xavier DESOUCHEPrésident Chambre d’agriculture

Edito Auprès de chez vous

La Vallée de l’Issoire est une petite vallée encaissée, aux affleurements ro-cheux. Elle abrite une grande diversité de milieux autour d’une petite rivière à courant rapide et aux eaux bien oxygé-nées. On y retrouve aussi des boise-ments de divers types et des exploita-tions herbagères ovines et bovines.

Les espèces et habitats d’intérêt com-munautaires ayant justifié la désignation du site :

• Habitat(s) de l’Annexe I de la Di-rective Habitat, Faune et Flore: Fo-rêts alluviales à Aulnes et Frênes (habitat « prioritaire). Rivières des étages montagnards à planitiaires avec végétation flottante à renon-cules aquatiques. Landes sèches européennes. Mégaphorbiaies hygrophiles. Pelouses maigres de fauche de basse altitude. Végétation pionnière des surfaces de roches si-liceuses + Végétation rupicole des falaises siliceuses. Formation am-phibie des rives exondées.

• Espèce(s) de l’Annexe II de la Di-rective Habitat, Faune et Flore : Amphibien: Sonneur à ventre jaune. Insectes: Grand Capricorne, Lucane cerf-volant. Mammifères: Grand mu-rin, Grand rhinolophe, Loutre, Petit rhinolophe. Poissons : Chabot, Lam-proie de Planer.

Le grand Rhinolophe : Espèce à enjeu majeur sur le site.Le Grand rhinolophe utilise comme gîtes d’hibernation des grottes naturelles ou artificielles et en phase de reproduction des gîtes variés comme par exemple des combles de bâtiments. Une colonie de reproduction a par exemple été lo-calisée dans la structure d’un pont en-jambant la rivière « Vienne » au nord de Saint-Germain de Confolens. Cette espèce, en bon état de conservation sur

le site chasse dans les milieux semi-ouverts présentant une grande diversité d’habitats (prairies, jardins, bois…).

Dès la tombée de la nuit, le grand rhino-lophe rejoint les zones de chasse en suivant préférentiellement les corridors boisés. Plus la colonie est importante, plus ces zones sont éloignées du gîte (dans un rayon de 2-4 km, 10 km).Chez les jeunes, la survie dépend de la richesse en insectes disponible à proxi-mité de la colonie. En août, émancipés, ils chassent dans un rayon de 2-3 km autour du gîte. Les zones de chasse de 4 ha environ, sont exploitées par 1 à 4 individus.

L’Hibernation à lieu d’Octobre à Avril en fonction des conditions climatiques, les mise bas en Juin et Juillet (matu-rité sexuelle des femelles à 3 ans). Le grand rhinolophe qui peut vivre envi-ron 30 ans, se nourrit de gros insectes (papillons nocturnes, hannetons, cri-quets,…). Il utilise donc différents mi-lieux de la Vallée comme zone de chasse

Les menaces les plus fréquentes pour cette espèce sont :

- Le dérangement de l’espèce dans ses gîtes, la restauration des bâtiments anciens (lorsqu’elle ne prend pas en compte les besoins de l’espèce), l’uti-lisation de produits toxiques (traitement des charpentes,…), l’utilisation des pesticides, la modification de la struc-ture paysagère (arrachage des haies, des vergers, des bosquets…), le dé-veloppement de l’illumination des édifices publics.

2 Lettre d’information Natura 2000 de Touverac n°1 - Juin 2014

Les actions liées au domaine de l’eau sur la Vallée de l’IssoireLa Directive Cadre sur l’Eau (DCE) établit un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau. L’objectif est d’atteindre le bon état écologique, nécessaire à la satis-faction des usages liés à l’eau et à la préservation de milieux aquatiques fonctionnels.

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des eaux Loire Bretagne (SDAGE) est l’outil principal, sur ce grand bas-sin, de mise en œuvre de la DCE pour la période 2010-2015.Il rappelle les enjeux de l’eau, définit les objectifs de qualité et les dates associées, établit les orientations de la gestion de l’eau en reprenant l’ensemble des obligations fixées par les directives européennes et les lois françaises et indique les mesures nécessaires pour l’atteinte des objectifs.

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin de la Vienne participe à la mise en application du programme de mesures du SDAGE Loire Bretagne. C’est un outil de ges-tion de l’eau qui concilie la protection du patrimoine aquatique et le développement des activités économiques attachées à cette ressource. Outil de planification a portée réglementaire, il est opposable à toute personne publique ou privée de manière plus ou moins forte : les décisions qui interviennent dans le domaine de l’eau doivent soit être compatibles avec le SAGE, soit prendre en compte ses orientations.

L’ensemble des objectifs et des préconisations est défini dans le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable du SAGE du bassin de la Vienne. La commission Locale de l’eau (CLE) veille au respect des décisions du SAGE.

En matière de gestion de la ressource en eau, le dispositif Natura 2000 fonctionne en mode intégré et doit être pris en compte dans la politique propre au domaine de l’eau dans toutes ses composantes et à toutes les échelles d’intervention. Ainsi lors de la mise en place d’actions liées à la thématique eau sur ce territoire, il est nécessaire de vérifier :

• leur compatibilité avec les orientations de conservation du Document d’Objectifs, notamment avec les exigences éco-logiques des habitats, habitats d’espèces ou espèces d’in-térêt communautaire présents sur la Vallée de l’Issoire,

• leur cohérence avec le programme de mesures du SAGE du Bassin de la Vienne.

La constitution d’un comité technique eau « Natura 2000 Vallée de l’Issoire » rassemblant tous les acteurs liés à ce domaine permet ainsi de vérifier si les opérations de gestion concernant l’eau et les milieux aquatiques prennent en compte les exigences écologiques des habitats et espèces, de coor-donner et faciliter la diffusion de l’information.

Réuni pour la première fois en 2013 ce comité a validé les actions à conduire pour les campagnes à venir:

• Inventaire des étangs présents sur le site (plus de 500 étangs sur le bassin versant), recensements de leurs ca-ractéristiques, des modes de gestions, évaluation des im-pacts (positifs ou négatifs sur les habitats et espèces). Cette action réalisée en 2013 sera suivie de journées d’in-formation sur les principes de gestion des étangs.

• Diagnostic berges et ripisylves. Recensement des secteurs les plus dégradés pour à terme favoriser une gestion raison-née et douce des ripisylves et de la végétation de berges. Le protocole de suivi a été établit en 2013. L’inventaire doit se réaliser au cours de l’année 2014. Fédération de pêche et CETEF Charente sont associés à la démarche.

• Suivi des populations Lamproie de Planer et Chabot. Re-censement des secteurs les plus favorables, potentielle-ment favorable aux populations de Chabot et de Lamproies sur l’Issoire et l’ensemble de ces affluents inclus dans le site.

Un étang même à l’abandon peut avoir des impacts négatifs sur les autres habitats ou espèces.

Berges et ripisylves bien gérées présentent de nombreux avan-tages. fonction épuratrice (végétation complète et structurée) fonction mécanique (essences adaptées assurant le maintien des berges) fonction d’habitats d’espèces et de corridor biolo-gique fonction d’inertie en atténuant le débit lors des crues (ré-tention des sédiments, limitation du creusement du lit mineur.)

Photos :ADASEA 2004.

Photos :ADASEA 2004.

3Lettre d’information Natura 2000 de Issoire n°1 - Juin 2014

Acteurs en action

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Témoignage

Le mot du forestier

Yves LACOUTURE du CETEF de la Charente un acteur forestier pour la Vallée de l’ISSOIRE.

Depuis plus de 20 ans, les proprié-taires forestiers qui adhèrent au Centre d’études Techniques et d’expérimen-tation Forestière de la Charente et bé-néficient de conseils techniques pour la gestion et la valorisation de leurs boise-ments, d’un appui pour les opérations de marquage et de vente de bois, de plan-tation de haie…

Les forestiers diversifient désormais leurs actions, en intégrant la valorisation des enjeux environnementaux dans leurs prescriptions techniques, y compris dans des actions très transversales comme l’animation de la Stratégie Forestière et Bocagère en Charente Limousine ou comme l’appui au diagnostic du patri-moine arboré sur les exploitations agri-coles en partenariat avec la Chambre d’Agriculture

Couvrant plus de 50 % de la surface du site, la forêt revêt une grande importance pour la cohésion fonctionnelle et pour l’homogénéité paysagère du site (La Vallée de l’Issoire est aussi site classé depuis 1930).

Sa vocation est multifonctionnelle et la production de bois de chauffe, les ac-tivités de loisir, la richesse environne-

mentale doivent être assurées par une gestion équilibrée et en cohérence avec les outils mis en place sur le territoire (Document de stratégie locale de déve-loppement forestier et bocager, chartre forestière et paysagère).

Sur la vallée, les peuplements sont constitués de :

• Forêt alluviales à aulnes et frêne (7.4 ha) - Chênaies acidiphiles (218 ha)

• Chênaies charmaies (2.5 ha)

• Plantations de conifères (21 ha)

• Plantation de feuillus (6 ha)

• Saulaies arbustives (6.4 ha)

L’utilisation traditionnelle en bois de chauffe se réalise sur les terrains les plus accessibles. La forêt appartient à un grand nombre de petits propriétaires qui n’ont bien souvent pas les moyens d’exploiter leurs bois et les considèrent comme un patrimoine naturel.

Action de sensibilisation à la charte Natura 2000.La Chambre d’agriculture et le CETEF mettent en commun leurs compétences

(forestières, agricoles et environnemen-tales), afin de rencontrer les propriétaires pour les encourager à signer des chartes. Cette action est une reconnaissance de la gestion forestière locale adaptée au maintien des habitats forestiers dans un bon état de conservation.

Les fiches chartes sur la Vallée de l’Is-soire concernent :

• Les boisements rivulaires

• Les plantations de résineux et de feuillus

• Les boisements spontanés

La charte est faite d’engagements simples visant le maintien des Habitats et de recommandations pour une gestion optimale du site.

Au-delà de la charte, des contrats ré-munérés peuvent être proposés sur les thèmes :

• Restauration et gestion des forma-tions forestières alluviales

• Conduite des peuplements artificiels

• Conservation et gestion des boise-ments naturels.

Garder du bois mort et des vieux arbres est nécessaires à la biodiversité en forêt.

Dépérissant, sénescents ou morts, les arbres sont des milieux de vie très riches sur le plan biologique; notamment en insectes xylophages*. Ces sont des habitats précieux pour des espèces souvent spectaculaires, comme le grand capricorne du chêne et le lucarne cerf-volant (espèces d’intérêt communautaires). Les cavités, crevasses et écorces sont favorables aux oiseaux tels les pics, rapaces nocturnes et les chauves-souris.

Quant au bois mort, il accueille une faune dense et variée de décomposeurs, animaux ou végétaux. Après plusieurs années, un arbre mort ne présente plus aucun danger de dissémination de ravageurs. On estime qu’il faut conserver 2 à 3 (jusqu’à 6) arbres morts ou à cavités / ha pour un maintien viable des espèces vivants dans ces arbres. Le maintien d’arbres sous forme d’îlots de vieillissement semble plus efficace que la conservation de quelques arbres disséminés.

Les gîtes arboricoles fréquentés par les chauves-souris sont encore mal connus; on sait toutefois qu’elles utilisent tant les fissures que les écorces décollées et les anciennes loges de pics et autres cavités. Nombre d’espèces cavernicoles, utilisent les lisières boisées et les friches, comme terrains de chasse. On compte 25 espèces de chauves- souris en Poitou-Cha-rentes. Elles sont très utiles au sylviculteurs : Plus de 6 in-sectes capturés en une minute, l’équivalent du tiers de leur poids en une nuit et environ 1.8 Kg d’insectes mangés en une saison de chasse, pour un individu pesant quelques gramme.

*Un xylophage est un organisme vivant dont le régime alimentaire est composé de bois.

Source : Bulletin Bois et forêts du CRPF de Poitou-Charentes

Un site Natura 2000 n'est ni un parc, ni une réserve natu-relle. C'est un périmètre à l’in-térieur duquel propriétaires, usagers peuvent contractua-liser, sur la base du volonta-riat, des mesures de gestion permettant la conservation, la restauration des espèces et ha-bitats visés par les directives européennes « Oiseaux » et « Habitats ».

4 Lettre d’information Natura 2000 d’Issoire n°1 - Avril 2014

Issu d’un dialogue entre l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion du site, le DOCOB contribue à une gestion optimale du territoire en faveur de la biodiversité.

Pour cela, il dresse un état des lieux du patrimoine naturel, des habitats et des espèces présentes sur le site mais aussi un diagnostic socio-économique pour prendre en compte les activités économiques, sociales et culturelles.

Les interactions entre les activités humaines et les enjeux éco-logiques sont analysées pour définir des enjeux de conserva-tion. De là, sont définies des actions qui seront mises en œuvre sur le site en s’appuyant sur une démarche contractuelle.

Le DOCOB est donc le document de référence du site pour une bonne conservation de la richesse naturelle du territoire concerné. Il peut être amené à évoluer en fonction des diffé-rents inventaires écologiques et des activités humaines du site.

Qu'est-ce qu'un Document d'Objectifs (DOCOB) ?

La structure animatrice Le COPIL suit et valide les étapes de la mise en œuvre du DOCOb. Un arrêté préfectoral défini la liste des membres du COPIL.

Les groupes de travaux organisés en amont des Comités de pilotage sont ouverts à tous les usagers du site. Réunions thématiques qui favoriser l’échange, le débat, la concer-tation afin de concilier les objectifs de conservation et le maintien des activités humaines sur le territoire. Les groupes de travaux permettent de déterminer les enjeux objectifs et mesures de gestion à mettre en œuvre.

Suite à un appel d’offre de la DREAL en 2012, la Chambre d’Agriculture de la Charente a été retenue pour la mission d’animation du DOCOB de la Vallée de l’ISSOIRE pendant trois années.

La Chambre d’Agriculture est un établissement public dont les principaux rôles sont :

- Rôle consulaire : elle représente la profession agricole et oriente le développement de l’Agriculture sur les territoires.

- Rôle d’intervention : Elle accompagne individuellement ou collectivement les agriculteurs, les collectivités, les salariés dans différents domaines (gestion de l’entreprise, technique de production, intégration des enjeux environnementaux…)

Forte de son expérience en développement agricole, la Chambre d’Agriculture se donne l’objectif de réaliser une animation de proximité pour répondre aux attentes des ac-teurs et ainsi permettre de créer une dynamique de préser-vation du site.

Contact : : Jean Michel POTARDAntenne de Confolens

05 45 84 09 28 - 06 89 94 64 83> [email protected]

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Les membres du Comité de Pilotage et PartenairesCommunes

CG16Syndicat de paysCommunauté de

Commune

Charente NatureCRENLPO

Fédération départementale de chasseFédération départementale de Pêche

Comité départemental de la randonnée pédestre, de tourisme.

DREAL DDT

ONEMAONCFSCRPF

Bâtiments de France.

Chambre d’AgricultureSAFER Poitou-Charentes

Syndicats agricolesReprésentant des industries de Carrière et matériaux de construction.

Syndicat d’Alimentation en Eau Potable du Confolentais.Syndicat Départemental de la Propriété Privée Rurale de la Charente.

Charente ovin.

Comité de pilotage : Présidence: Préfet de

Charente (en l'absence de présidence par une

collectivité).