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La traçabilité des analyses et mesures

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    Toute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploest strictement interdite. Editions T.I

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    - 2

    008

    Traabilit des mesures chimiquesdans le contexte de la directivecadre sur leau

    par Philippe QUEVAUVILLERCadre la Commission europenne, Direction gnrale de lEnvironnementProfesseur la Vrije Universiteit Brussel (VUB)

    a directive cadre sur leau (200de lUnion europenne, quu

    eaux soit mis en uvre dans le cgraphiques europens. Ce programdes eaux de surface et souterrainchimiques caractristiques de risconcept de traabilit sadapte dquimplique cette surveillance ephysiques, ce en raison de la varificult supplmentaire est lie laboratoires de routine vis--vis dCet article discute lapplicabilit dsurveillance chimique de la direcdexemples concrets.

    1. Introduction ............................................................................................... TR 450 - 2

    2. La directive cadre sur leau (DC2.1 Objectifs ...........................................2.2 Stratgie de surveillance (diffrent2.3 Paramtres chimiques dtermins2.4 Recommandations non contraigna2.5 Nouvelles dispositions en matire

    de contrle de qualit des analyse

    3. DCE et traabilit ........................3.1 Introduction - lments cls du co3.2 Units du systme international (S3.3 Mthodes normalises ...................3.4 Rle des mthodes de rfrence ...3.5 Rle des matriaux de rfrence ...3.6 Tests daptitude...............................3.7 Accrditation des laboratoires .......

    4. Conclusion.....................................

    Pour en savoir plus ..............................

    Litation du droit de copie. TR 450 1

    0/60/EC) exige, de la part des tats membresn programme de surveillance de ltat desadre de plans de gestion des rseaux hydro-

    me inclut une valuation de ltat chimiquees, impliquant des mesures de substances

    ques anthropiques. Lapplication directe duifficilement la large palette de mesures

    n comparaison aux procds de mesurest de composition des chantillons. Une dif-au manque de prise de conscience deses principes fondamentaux de la mtrologie.u principe de traabilit au programme de

    tive cadre sur leau (2000/60/CE) sur la base

    E)........................................................ 2............................................................. 2s types de programmes) ................... 2............................................................. 3ntes ..................................................... 4

    s ........................................................... 5

    ............................................................. 5ncept de traabilit ............................. 5I) .......................................................... 5............................................................. 6............................................................. 6............................................................. 7............................................................. 8............................................................. 8

    ............................................................. 8

    ............................................................. Doc. TR 450

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    TRAABILIT DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR LEAU _________________________________________________

    TR 450 2

    1. IntroductionLa surveillance de paramtres chimiques et/ou biologiques est

    exige par un ensemble de lgislations environnementales pourlvaluation de ltat de diffrents compartiments (exemple : eau,sol, air), des risques lis diffrentes pressions (exemple ; pollu-tions diffuses ou ponctuelles), le suivi de lefficacit de programmesdactions (contrle ou restauration), et/ou des tudes de tendances.Dans ce contexte, les programmes de surveillance reprsentent unlment indispensable tout systme de gestion de leau (figure 1).

    La pertinence des dcisions dans le cadre lgislatif est, de cefait, directement lie la fiabilit des programmes de surveillancede lenvironnement. Sur un autre plan, la conception et le dvelop-pement de programmes de surveillance dpendent troitement derecommandations sous la forme de guides (en gnral noncontraignants sur le plan lgal), de normes crites (exemple :normes ISO, CEN ou Afnor en France) et, plus gnralement, duprogrs scientifique et technologique.

    Dans ce contexte, la directive cadre sur leau (DCE) est certaine-ment le premier instrument lgislatif qui, lchelle de lUnion euro-penne (UE), exige une surveillance systmatique de paramtresbiologiques, chimiques et quantitatifs qualifiant ltat des eauxde surface et/ou soutecouvre lensemble du terseaux hydrographiqulgislatif et des changdtablir une comprhegramme sous la forme surveillance de leau negrammes ont dmarr faut toutefois soulignertitre de la DCE, donc podveloppement, car ilsbres et mis en place en

    Une description dtaces programmes est dcontraignants sur le plles programmes respeclUE seront disponiblesInformation System for

    * http://water.europa.eu/con

    Les donnes de survla DCE serviront au dvle cadre des premiersphiques (devant tre chaque rseau hydrogrsuite pour valuer leffi

    Ces donnes seront de ce fait essentielles pour la classification de ltat des eaux , et galement pour identifier dventuelles tendan-ces de pollution. Ceci est un processus itratif du fait quune meilleuresurveillance permettra dtablir des programmes daction plus effica-ces et mieux suivis, un meilleur systme de classification et la possi-bilit didentifier des tendances de pollution de manire plus rapide(et donc de prendre des actions pour renverser ces tendances). Lesprogrammes de surveillance devront donc tre constamment am-liors et revus la lumire des progrs scientifiques.

    La mise en uvre de programmes de surveillance va de pairavec la mtrologie. La science des mesures met en effet unaccent clair sur la ncessit dobtenir des donnes comparables etde qualit dmontre, ce qui est couvert, bien que de maniregnrale, dans les spcifications techniques de la DCE.

    Figure 1 Surveillance de leau

    Besoins dinform

    Stratgie dvaluatio

    Programme de surveill

    chantillonnag

    A

    Cet article traite de la surveillance chimique telle quelle estrequise dans la directive et souligne les aspects mtrologiquesqui sont actuellement en discussion dans le cadre de groupesdexperts europens. Il convient de noter que la surveillanceselon la DCE comprend galement des exigences lies ltatcologique des eaux de surface (composition, abondance, taxo-nomie, ge despces biologiques) et ltat quantitatif des eauxsouterraines (quilibre entre recharge naturelle et captage).Toute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copieest strictement interdite. Editions T.I.

    rraines [1]. Ce programme de surveillancerritoire de lUE, en loccurrence plus de 120

    es. Les principes en sont fixs dans le textees dinformation entre experts ont permisnsion commune des exigences de ce pro-de documents guides [2] [3] [4]. Bien que last videmment pas une nouveaut (des pro-il y a plus de 40 ans dans certains pays), il que le(s) programme(s) de surveillance auursuivant les mmes objectifs, sont en plein ont t dfinis en 2006 par les tats mem- 2007.ille des exigences rglementaires lies veloppe dans des documents guides (nonan lgal) [2] [3] [4]. Les rapports dcrivanttifs mis en uvre par les tats membres de en 2008 par le biais du portail WISE (Water Europe) *.tent/view/20/36/lang.fr

    eillance produites en 2007-2008 au titre deeloppement des programmes daction dans plans de gestion des rseaux hydrogra-publis en 2009, raison dun plan pouraphique dlimit), et seront utilises par lacacit de ces programmes.

    2. Directive cadre sur leau (DCE)

    2.1 ObjectifsLa directive cadre sur leau fixe lobjectif de bon tat pour

    toutes les eaux, devant tre atteint par les tats membres de lUEdici la fin de lanne 2015. Il sagit dobjectifs environnementaux(obligation de rsultats) que les tats membres sengagent atteindre en utilisant les moyens qui leur sembleront les plusappropris (principe de subsidiarit).

    Pour les eaux de surface, les critres de bon tat reposent surdes paramtres biologiques (tat cologique) et chimiques (tatchimique li la conformit des normes de qualit environne-mentales fixes lchelle de lUE), alors que, pour les eaux sou-terraines, le bon tat se rfre aux aspects quantitatifs (quilibreentre recharge et captage) et chimiques (conformit des normesde qualit tablies au niveau de lUE, ou par les tats membres lchelle locale, rgionale ou nationale).

    Les exigences lies cet objectif sont fixes par larticle 8 etlannexe V de la directive (voir description ci-dessous). Il convientde noter que le bon tat repose sur des critres environne-mentaux, sans lien direct avec la qualit de leau comme alimentet les rglementations qui lui sont lies (bien quil soit fait rf-rence la ncessit de protger lenvironnement et la santhumaine). Les obligations de protection des ressources en eau autitre de la directive tiennent nanmoins compte des utilisations deleau dans le contexte de la gestion intgre des rseaux hydro-graphiques, avec un accent sur la protection spcifique des eauxdestines la consommation humaine (article 7 de la directive) etune rfrence la directive concerne (98/83/CE).

    2.2 Stratgie de surveillance(diffrents types de programmes)

    2.2.1 Critres gnraux

    Selon la DCE, la conception des programmes de surveillancedevait tre ralise avant la fin de lanne 2006 et les rapportscorrespondants envoys la Commission europenne en mars2007.

    dans le contexte de systmes de gestion

    Gestion de leau

    ation Utilisation de linformation

    n valuation et rapportage

    ance Analyse des donnes

    e Traitement des donnes

    nalyse en laboratoire04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

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    __________________________________________________ TRAABILIT DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR LEAU

    Les exigences de base pour ces programmes reposent sur la fia-bilit des donnes de surveillance qui doivent permettre lvalua-tion et la classification sre de ltat des masses deau (unitsadministratives dfinies par les tats membres, par exemple : unlac, un bras de rivire, une nappe phratique). Cela implique queles rseaux de surveillance doivent dfinir des points et une fr-quence de surveillance qui soient reprsentatifs des masses deauet des pressions susceptibles de les affecter (pollution, surexploita-tion). De plus, les programmes de surveillance doivent tre tablisde telle sorte que les tendances de pollution long terme pourronttre dtectes.

    2.2.2 Types de programmes

    Contrles de surveillanceLes contrles de surveillance sont destins fournir des infor-

    mations pour complter et valider ltude des incidences permet-tant de dterminer les masses deau risque (par exemple,risque de pollution li une activit donne). Ils doivent gale-ment permettre de concevoir, de manire efficace et valable, lesfuturs programmes de surveillance. Enfin, les donnes sont utili-ses pour valuer les changements long terme des conditionsnaturelles et les changements long tertante activit anthropognique. Ce contrdun nombre suffisant de masses deaunes) pour permettre une valuation de lchaque bassin versant. Ces masses deaun souci de reprsentativit vis--vis du

    En termes de frquence, le contrle esde surveillance, pendant une priode duverte par le plan de gestion de bassin hysur une priode de six ans). Toutefois, sicdent a montr que ltat dune masseque rien nindique que les incidences sucontrle peut alors tre effectu tous ledistrict hydrographique (donc pendant u

    Contrles oprationnelsLes contrles oprationnels sont entre

    masses deau identifies comme risquaobjectifs environnementaux de bon valuer les changements de ltat de cesuvre des programmes de mesures gestion du district hydrographique (devfin 2012).

    Ces contrles sont effectus pour torisque et les masses deau dans lessubstances prioritaires (voir 2.3.2)sont tablis pour les masses deau courpressions ponctuelles ou diffuses imcontrle doivent tre en nombre suffisaet lincidence de ces pollutions. Lorssoumise plusieurs pressions ponctuelpeuvent tre slectionns en vue dvalude ces pressions dans leur ensemble.

    Pour ce qui concerne les eaux souterrtionnels doivent galement permettretoute tendance la hausse long termquelconque polluant suite une activit

    Contrles denquteDes contrles denqute sont effectu

    pollution ou dtrioration est inconnlampleur et lincidence de pollutions accontrles doivent apporter les informatisement dun programme de mesures enobjectifs environnementaux de la DCE ncessaires pour remdier aux effets du

    Contrles additionnels pour les zones protgesDes programmes de contrle supplmentaires sont requis pour

    les zones protges, par exemple aux points de captage deaupotable et dans les zones de protection dhabitats et despces (parexemple, sites Natura 2000).

    2.3 Paramtres chimiques dtermins2.3.1 Paramtres gnraux

    Une srie de paramtres chimiques font lobjet de surveillance autitre de la classification de ltat cologique des eaux de surface(soutenant les paramtres biologiques). Il sagit du bilan doxygne,de la salinit, de ltat dacidification et de la concentration ennutriments, qui doivent tre mesurs dans les rivires, lacs, eauxde transition et eaux ctires.

    Pour les eaux souterraines, les paramtres chimiques fonda-mentaux concernent la teneur en oxygne et les teneurs en nitrateet ammonium (ils sont complts par des mesures de pH et deconductivit).

    2.3.2 Substances prioritaires (eaux de surface)production sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copieest strictement interdite. Editions T.I. TR 450 3

    me rsultant dune impor-le est effectu sur la base (de surface ou souterrai-tat gnral lchelle deu sont slectionnes avec

    bassin versant.

    t ralis, pour chaque siten an durant la priode cou-drographique (donc un an lexercice de contrle pr- deau donne tait bon etr la masse ont chang, le

    s trois plans de gestion den an tous les dix-huit ans).

    pris pour tablir ltat desnt de ne pas atteindre lestat dici 2015, et pour masses suite la mise endfinis dans le plan de

    ant tre oprationnels la

    utes les masses deau quelles sont rejetes des. Les points de contrleant un risque en raison deportantes ; ces points dent pour valuer lampleurquune masse deau estles, les points de contrleer lampleur et lincidence

    aines, les contrles opra- dtablir la prsence dee de la concentration dun anthropognique donne.

    s lorsque la raison duneue ou pour dterminercidentelles. ce titre, ces

    ons ncessaires ltablis- vue de la ralisation des

    et de mesures spcifiquesne pollution accidentelle.

    La DCE, dans son article 16, exige de la Commission europennequelle tablisse une liste de substances prioritaires, slectionnesparmi celles qui prsentent un risque significatif pour ou via lenvi-ronnement aquatique. Cette liste doit prendre en compte lesdonnes concernant le danger intrinsque des substances, en par-ticulier leur cotoxicit aquatique et leur toxicit pour lhomme viales voies aquatiques dexposition, les donnes de la surveillancepouvant attester une contamination tendue de lenvironnement etdautres facteurs pouvant indiquer la possibilit dune telle conta-mination (par exemple, volume de production, modes dutilisation).Ltablissement de cette liste a t ralis en 2001 par le biais dunedcision de la Commission europenne [5], voir tableau 1.

    Cette liste de substances fait dsormais lobjet de ngociationsau Parlement europen et au Conseil europen pour ltablissementde normes de qualit environnementales (lies la conformit au bon tat chimique des eaux de surface), tenant compte dunedistinction dun groupe de substances prioritaires dangereuses.

    2.3.3 Substances de lannexe VIIIIl sagit des polluants recenss comme tant dverss en

    quantits significatives dans la masse deau (donc dpassant large-ment la liste des substances prioritaires du tableau 1) qui fontlobjet de contrles, de mesures de prvention ou de limitation,dont la liste est fournie dans lannexe VIII, plus prcisment :

    composs organohalogns et substances susceptibles deformer des composs de ce type dans le milieu aquatique ;

    composs organophosphors ; composs organostanniques ; substances et prparations, ou leurs produits de dcomposi-

    tion, dont le caractre cancrigne ou mutagne ou les propritspouvant affecter les fonctions strodognique, thyrodienne oureproductive ou dautres fonctions endocriniennes dans ou via lemilieu aquatique ont t dmontrs ;

    hydrocarbures persistants et substances organiques toxiquespersistantes et bio-accumulables ;

    cyanures ; mtaux et leurs composs ; arsenic et ses composs ; produits biocides et phytopharmaceutiques ; matires en suspension ; substances contribuant leutrophisation (en particulier,

    nitrates et phosphates) ; substances ayant une influence ngative sur le bilan doxygne

    (et pouvant tre mesures laide de paramtres tels que la DBO,la DCO, etc.).

    DBO : demande biologique en oxygne.DCO : demande chimique en oxygne.

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    2.3.4 Autres subs

    En complment denouvelle directive eaDCE) [6] exige galemeun risque avr pour lesaxes sur des exigenc(normes de qualit envles nitrates et les pestinales ou locales pourcomme reprsentant usouterraines), des tudrenverser toute tendanavr pour lenvironnelimitation de lintroduct

    Les paramtres dtlannexe VIII de la DCEune liste de polluant valeurs seuils , en lole mercure, lammoniaqluants pouvant rsultanthropique ; seules lethylne et ttrachloroconductivit (pour dte

    2.4 Recomman

    Les difficults technipar la DCE ont conduit Commission europen

    Tableau 1 Liste des substances prioritaires dans le domaine de leau

    Nom de la substance Classification (1) Nom de la substance Classification (1)

    Alachlore SP Plomb et ses composs (*)

    Anthracne (*) Mercure et ses composs SDP

    Atrazine (*) Naphtalne (*)

    Benzne SP Nickel et ses composs SP

    Diphnylthers broms SDP Nonylphnols (4-(para)-nonylphnol) SDP

    Cadmium et ses composs SDP Octylphnols (para-tert-octylphnol) (*)

    C1013-chloroalcanes SDP Pentachlorobenzne SDP

    Chlorfenvinphos SP Pentachlorophnol (*)

    Chlorpyrifos (*) Hydrocarbures aromatiques polycycliques SDP

    1,2-Dichlorothane SP (benzo(a)pyrne)

    Dichloromthane SP (benzo(b)fluoranthne)

    Di(2-thylhexyl)phtalate (DEHP) (*) (benzo(g,h,i)prylne)

    Diuron (*) (benzo(k)fluoranthne)

    Endosulfan (alpha-endosulfan) (*) (indeno(1,2,3-cd)pyrne)

    Fluoranthne

    Hexachlorobenzne

    Hexachlorobutadine

    Hexachlorocyclohexan(gamma-isomre, Lin

    Isoproturon

    (1) SP : substances priorpour lesquels les objSDP : substances dapour lesquelles les o(*) Le statut de ces 1Toute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copieest strictement interdite. Editions T.I.

    tances (eaux souterraines)

    s substances mentionnes ci-dessus, laux souterraines (directive fille de lant la surveillance de polluants reprsentant eaux souterraines. Les dterminations sont

    es de conformit au bon tat chimique ironnementales lchelle europenne pourcides ; normes de qualit nationales, rgio- dautres substances-polluants identifiesn risque de dtrioration pour les eauxes tendances long terme (exigence de

    ce significative la hausse si un risque estment) et des mesures de prvention ou deion de polluants dans les eaux souterraines.

    erminer sont en principe ceux couverts par (voir 2.3.3), bien que laccent soit mis surs considrer pour ltablissement deccurrence : larsenic, le cadmium, le plomb,ue, les chlorures, les sulfates (tous ces pol-er de sources naturelles et/ou dorigines pollutions sont rglementes), le trichloro-thylne (substances synthtiques), et la

    cter les intrusions salines).

    dations non contraignantes

    ques attendues pour la surveillance dfinieles tats membres de lUE demander lane dinitier une stratgie commune de

    mise en uvre (ou Common Implementation Strategy, CIS) en2001, qui a pour but de favoriser les changes de connaissances etde bonnes pratiques, et de dvelopper des documents guides demanire coordonne (guides adopts par les directeurs de leaudes pays de lUE). Le mcanisme de la CIS, repose sur des groupesdexperts traitant de diffrents sujets (par exemple, groupes detravail tat cologique , eaux souterraines , inondations ,etc.), une des activits concernant les spcifications techniques dela surveillance chimique (Chemical Monitoring Activity ou CMA).Ce processus de consultation est considr comme un excellentexemple de gouvernance europenne [7].

    Lactivit CMA est dcrite en dtail dans la littrature [8]. Selonles principes de la CIS, un groupe dexperts (composs denviron60 experts des agences/ministres de lEnvironnement des tatsmembres, dassociations professionnelles, et de la communautscientifique) a discut diffrents lments techniques lis la sur-veillance chimique des eaux de surface et souterraines, et cettediscussion a conduit llaboration de deux documents guides [3][4]. Entre autres, les aspects de plan dchantillonnage, reprsen-tativit, mthodes dchantillonnage et danalyse, sont discuts endtail, tablissant une base commune, pour les tats membres,pour la conception de leur programme de surveillance. Cesrecommandations traitent directement daspects mtrologiques etfournissent des rgles devant permettre de dvelopper des appro-ches harmonises en Europe.

    Il est important de noter que ces documents guides ne sont pascontraignants sur le plan lgal ; en dautres termes, ils tablissentdes rgles gnrales qui peuvent tre adaptes selon les cir-constances locales ou rgionales sans pour cela tre lgalementcontraignantes. Les dispositions lgales sont en fait celles dfiniespar larticle 8 et lannexe V de la directive. Bien que ces guides ne

    SP Simazine (*)

    SDP Composs du tributyltain(tributyltain-cation)

    SDP

    SDP Trichlorobenzne (1,2,4-Trichlorobenzne) (*)

    edane)

    SDP Trichloromthane (chloroforme) SP

    (*) Trifluraline (*)

    itaires : ce sont des polluants ou groupes de polluants prsentant un risque significatif pour ou via lenvironnement aquatique,ectifs sont de rduire progressivement les rejets, les missions et les pertes dans un dlai de 20 ans ( partir de 2001).ngereuses prioritaires : ce sont des substances ou groupe de substances qui sont toxiques, persistantes et bioaccumulables,bjectifs sont darrter ou de supprimer progressivement les rejets et les pertes, dans un dlai de 20 ans ( partir de 2001).4 autres substances prioritaires est actuellement en examen.04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

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    soient pas contraignants, ils auront un impact vident sur la faondont les tats membres dvelopperont et mettront en uvre leursprogrammes de surveillance dans le futur.

    En matire de mtrologie, laspect le plus important qui a tmis en avant a concern la ncessit de dmontrer la comparabi-lit des donnes, et ce lchelle de lUnion europenne. Limpli-cation dune telle comparabilit (valuation, classification, prisesde dcisions) a t juge assez critique pour que des spcificationstechniques soient dveloppes sous forme contraignante. Ceci estdiscut dans le paragraphe suivant.

    2.5 Nouvelles dispositions en matirede contrle de qualit des analyses

    Comme soulign ci-dessus, la gestion de leau au titre de la DCEet le systme de dcision qui lui est associ dpendent troitementde donnes mtrologiques. En labsence de rgles claires pour ladmonstration de la justesse (et donc de la comparabilit) desmesures, le systme ne peut pas fournir de base solide pour laprise de dcisions fiables. Cette considration a conduit desdbats dexperts concernant la ncessit dtablir des rglescontraignantes tablissant des critres de performance minimauxpour les mthodes analytiques utilischimique exige par la DCE. La justificati3 de larticle 8, qui ouvre la possibilit detions techniques en soutien aux program

    Dans ce contexte, un projet de directivpenne a t dvelopp dans ce but. exigences contraignantes pour les laborconcernant la validation des mthodes,performance (lis lincertitude des mquantification pour les paramtres dtertances pour lesquelles des normes etablies), la participation des programm(y compris des tests daptitude, lanalyrence, la formation, etc.). Ce texte est moment de la publication de cet article, adopt par les tats membres par comun comit de rglementation reprcomptents des tats membres, avec ceuropen) dici la fin 2008. Avec laide dments seront runis pour dvelopper umettant dassurer que les donnes de programmes DCE seront comparables, cla dfinition de lISO [9], voir 3.1) ment acceptes. Lobtention dune telleces qui lui sont lies dans le contesurveillance de la DCE est discute dans

    3. DCE et traabil3.1 Introduction lmen

    du concept de traabLes paragraphes 1 et 2 ont sou

    comparabilit et de la traabilit des donprogrammes de surveillance de la DCE. dtail quelles sont les diffrentes rfconsidrer pour tablir un systme mtelles analyses.

    En premier lieu, rappelons que lISO logique comme la proprit dun rsultalon tel quil puisse tre raccord degnralement des talons nationaux oumdiaire dune chane ininterrompue de des incertitudes dtermines [9]. La

    comparaisons est encore appele chane de raccordement auxtalons ou chane dtalonnage . Soulignons que la traabilitdun rsultat de mesure doit tre dmontre alors que lincertitudedoit tre calcule. Dans cette article, la traabilit se rfre au lientabli entre la qualit de leau (substances dtermines) et les mesu-res effectues via les programmes de surveillance.

    Des dbats sur la faon dont ces lments sappliquent auxmesures chimiques ont eu, et ont toujours, lieu [10] [11] [12]. Lesunits de rfrence sont bien sr celles du systme international(SI), cest--dire le kilogramme (kg) ou la mole (mol) pour lesmesures chimiques. tablir la traabilit de mesures chimiques auxunits SI ne peut se faire de manire directe (il nexiste pas de mole talon ) et passe par des rfrences intermdiaires, parexemple matriaux ou mthodes de rfrence [13]. La chaneininterrompue de comparaisons implique quaucune perte dinfor-mation ne devrait survenir durant la procdure analytique (parexemple, recouvrement dextraction incomplet, contamination delchantillon). De plus, atteindre la traabilit est en thorie li auxincertitudes calcules pour chaque rfrence (elle-mme lie unetape analytique) qui contribue la mesure ; ainsi, plus la chanede raccordement est courte (en cas dun nombre rduit dtapes),meilleure est lincertitude du rsultat final. Cette condition est, onle verra, difficilement applicable aux analyses complexes nces-production sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copieest strictement interdite. Editions T.I. TR 450 5

    es pour la surveillanceon lgale est le paragraphe dvelopper des spcifica-mes de surveillance.

    e de la Commission euro-La proposition inclut desatoires des tats membres les critres minimaux deesures et aux limites de

    mins, y compris les subs-nvironnementales ont t

    es dassurance de qualitse de matriaux de rf-toujours en discussion auet il faut esprer quil seraitologie (cest--dire parsent par les servicesonsultation du Parlementun tel texte, tous les l-

    n cadre mtrologique per-surveillance chimique desest--dire traables (selondes rfrences commun- traabilit et des rfren-xte des programmes de les paragraphes suivants.

    itts clsilit

    lign limportance de lanes dans le contexte desExaminons maintenant enrences quil convient detrologique fiable pour de

    dfinit la traabilit mtro-tat dun mesurage ou duns rfrences dtermines,

    internationaux, par linter-comparaisons ayant toutes chane interrompue de

    sitant plusieurs tapes (par exemple, extraction, nettoyagedextrait, sparation, dtection) et aux tapes dchantillonnage etde prtraitement des chantillons [14].

    Remarquons, de plus, que la traabilit ne doit pas treconfondue avec la recherche de la justesse (troitesse daccordentre la valeur mesure et la valeur vraie dune substance dansun chantillon donn) et de la prcision (troitesse daccord entredes rsultats obtenus en appliquant la mme procdure expri-mentale plusieurs fois dans des conditions prescrites). En dautrestermes, une mthode traable des rfrences tablies nest pasforcment juste (ou encore la rfrence tablie ne correspond pasncessairement la valeur vraie ), alors quune mthode justeest toujours traable ce qui est considr comme la meilleureapproximation de la valeur vraie (valeur qui serait obtenue par lamesure en labsence de toute erreur de mesure).

    La comparabilit des rsultats est le fondement de toute mesureet la traabilit est un outil devant permettre de lobtenir. ce titre,la traabilit des rsultats est relie non seulement la justessedes analyses (ou exactitude) mais galement la reprsentativitdes chantillons. Lexactitude des rsultats dpend des talons etde lutilisation correcte qui en est faite ; la reprsentativit reposesur les chantillons (et les sous-chantillons) analyss, et donc enpartie sur la reprsentativit de lchantillonnage.

    Dans le contexte de la DCE, au mme titre que pour la plupartdes analyses environnementales, les mesures chimiques (compre-nant divers types deaux, chantillons de sdiments et biologiques)sont bases sur une succession dactions :

    chantillonnage et conservation dchantillons reprsentatifs ; prtraitement dune portion dchantillon pour analyse ; talonnage ; dtermination finale ; calcul et prsentation des rsultats.

    partir de cela, examinons comment le concept de traabilitpeut tre considr et compris dans le cadre de programmes desurveillance tels que celui exig par la DCE.

    3.2 Units du systme international (SI)Nous lavons dj vu plus haut, lunit de rfrence pour les

    mesures chimiques est lunit de quantit de substance, la mole.Toutefois, en pratique, comme il ny a pas de mole talon , lekilogramme est utilis, et ainsi les mesures chimiques sont en faittraables cette unit de masse. En dautres termes, les analysesconcernes sont bases sur la dtermination de quantits de subs-tances par masse dchantillon.

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    TRAABILIT DES MESURES CHIMIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR LEAU _________________________________________________

    TR 450 6

    Pour les chantillons solides (sdiments, matires en suspen-sion, biote), il sagit dunits correspondant des concentrations ultratraces (ng/kg) et traces (g/kg) pour bon nombre demicropolluants organiques et dlments traces, et de concentra-tions de lordre du mg/kg pour les lments majeurs. Pour ce quiconcerne leau, les rsultats devraient en principe galement trerapports en masse/kg deau, mais la pratique est que lesconcentrations sont en gnral rapportes en masse/volume, parexemple ng/L, g/L ou mg/L, ce qui permet une premire diver-gence par rapport aux principes mtrologiques de base.

    Biote : dsigne lensemble des plantes, micro-organismes et animaux que lon trouvedans un biotope (rgion ou secteur donns).

    3.3 Methodes normalises

    Les mesures de surveillance ralises en routine reposentsouvent sur des mthodes normalises par des organisationsnationales (par exemple, Afnor) ou internationales (ISO, CEN). Ilsagit de normes crites dont lobjectif est de prescrire des critresminimaux de qualit de mthodes de mesures et damliorer lacomparabilit des rsultats danalyses. Les mthodes normalisesdans ce cadre sont gnralement dveloppes pour tre utilisessur une base volontairedes rglementations. Craissent dans le paragstipule : Les mthodeconformer aux normeci-dessous [NB : six cette annexe qui est onentes] ou dautres notant dassurer une provcomparabilit quivalen

    Ainsi que le soulignesions en cours concernpour les mthodes achimique (projet de dcouvertes par le paragrpossibilit dadopter denormalises pour lanavant les rgles de contraignantes par les dcision, lutilisation denes de qualit sciemeilleure que celles dcondition que ces mthmet tout type de mtmique de teneurs tota

    Toutefois, pour les pa(voir article du mme ades Techniques de lInlises est dclare obliexemple, teneurs extradextraction spcifiquemthodes en questionpeut tre assure que pce contexte, il sagit dulie lobtention de la directement lis au pr(chane de) traabilit emanire stricte [15].

    Pour ce qui concerneles recommandations se focaliseront certainedes oprations techniqulautre. Des exemples le prtraitement des ctration pour leau, tamde formes extractibles

    en cours pour identifier les mthodes normalises dj dve-loppes qui pourraient tre recommandes dores et dj pour treutilises dans le programme de surveillance DCE, ainsi que lesmthodes pour lesquelles de la recherche est ncessaire avant leuradoption par le Comit europen de normalisation (CEN). Leprincipe sera de dvelopper des documents guides sur lesmthodes, leurs limites dapplication, et dautres aspects perti-nents (par exemple, reprsentativit de lchantillonnage, fr-quence et techniques).

    lheure actuelle, une varit de mthodes normalises estdisponible pour tre utilise comme rfrence pour des para-mtres spcifiques ou des tapes donnes des programmes desurveillance. Il reste toutefois de nombreux cas pour lesquels detelles normes sont absentes, et la rfrence doit de ce fait tretablie sur dautres bases. Cest lobjet des paragraphes suivants.

    3.4 Rle des mthodes de rfrence

    Nous lavons vu plus haut, les mesures environnementalescomplexes sont en gnral bases sur une succession dtapesanalytiques telles que extraction, drivation, sparation et dtec-tion. Cette succession multiplie les risques de rupture de la chaneToute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copieest strictement interdite. Editions T.I.

    , mais elles peuvent galement tre lies est le cas dune srie de normes qui appa-raphe 1.3.6 de lannexe V de la DCE quis de surveillance des paramtres devront ses internationales dont la liste est reprisenormes sont actuellement dans la liste deuverte toutes autres normes dites perti-rmes nationales ou internationales permet-ision de donnes de qualit scientifique ette .

    le paragraphe 2.5 de cet article, les discus-ant les critres minimaux de performancenalytiques utilises pour la surveillancecision de la Commission europenne) sontaphe 3 de larticle 8 de la DCE qui ouvre las spcifications techniques et des mthodeslyse et la surveillance de ltat des eaux sui- comitologie (adoption de dispositionstats membres de lUE). Dans ce projet de mthodes alternatives fournissant des don-ntifique et comparabilit quivalente oue mthodes normalises est permise, laodes soient correctement valides. Ceci per-hodes dtre utilis pour la surveillance chi-les de substances chimiques.

    ramtres dfinis de manire oprationnelleuteur paru dans la rubrique environnementgnieur), lutilisation de mthodes norma-gatoire. En effet, pour ces paramtres (parctibles dlments bases sur une mthode), les rsultats sont directement lis aux et donc la comparabilit des donnes near le biais de mthodes normalises. Dansn lment cl de la chane de raccordementtraabilit car les rsultats analytiques sontotocole analytique. En dautres termes, last rompue si le protocole nest pas suivi de

    le programme de surveillance de la DCE,pour lutilisation de mthodes normalisesment sur les tapes analytiques bases sures qui peuvent tre diffrentes dun pays

    de telles oprations sont lchantillonnage,hantillons (par exemple, techniques de fil-

    isage pour les sdiments), la dterminationde polluants, etc. Des efforts sont de ce fait

    de raccordement/traabilit en raison du manque de rfrencesappropries (par exemple, talons de puret dmontre, matriauxde rfrence, voir 3.5). Les mthodes de rfrence correspondenten gnral des mthodes ayant des qualits mtrologiquesavres (elles peuvent tre des mthodes normalises), parexemple des mthodes dites primaires qui sont directementtraables aux units SI sans ncessiter dtalonnage externe. Desdtails sur ce type de mthodes sont donns dans un article dumme auteur paru dans les Techniques de lIngnieur [16].

    Si Ion considre que les mthodes de rfrence correspondent des mthodes exemptes derreurs systmatiques (ce qui est lecas des mthodes primaires) et affectes uniquement par quelqueserreurs alatoires, force est de constater qu lheure actuelle detelles mthodes nexistent que dans le domaine des analysesinorganiques et seulement pour des analyses dchantillons enlaboratoire (il nexiste pas de mthodes de rfrence pourlchantillonnage). Dans le cas de dterminations de compossorganiques ou organomtalliques, la ncessit dinclure des ta-pes de prtraitement, par exemple une phase dextraction ou dedrivation, conduit un risque de rupture de la chane de raccor-dement et les rfrences de traabilit vont reposer sur desapproximations (estimation de recouvrements). La traabilit desmesures de substances aux valeurs vraies dpendra donc de lavalidit de ces approximations. Dans le cas danalyses reposantsur une tape dextraction, il nexiste pas de mthodes primaires proprement parler car il ny a aucun moyen ce stade dedmontrer de manire certaine quune extraction ou une ractionchimique de drivation a conduit un recouvrement de 100 %.

    Par exemple, des mthodes primaires utilises pour dterminerdes lments pluri-isotopiques sont bases sur la dilution isoto-pique et une dtermination de rapports isotopiques par spectro-mtrie de masse ; elles permettent datteindre une traabilit desrsultats aux units SI. Pour les composs organomtalliques,lutilisation de ces techniques peut garantir la traabilit aux unitsSI des composs tels que dtermins dans les extraits (la phasedextraction comportant une approximation qui ne permet pas une telle traabilit dtre fermement dmontre).

    Pour les mthodes bases sur des talonnages internes ouexternes, les rfrences vont dpendre dtalons de haute puretet de stoechiomtrie dmontre, ce qui reprsente le derniermaillon de la chane de raccordement (cest--dire ltalonnage dusignal du dtecteur). Une mthode de rfrence devrait garantirque toutes les tapes prliminaires la dtermination sont docu-mentes dune telle manire que les rsultats finaux soient lis une chane ininterrompue de comparaisons des talons appro-pris. En dautres termes, tablir la traabilit de mthodes de04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

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    04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

    Toute re

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    rfrence implique que plusieurs matriaux de rfrence, primaires sous la forme de substances ultrapures sont relispar des ractions chimiques bien dfinies, quantitatives, de hauteprcision et exactitude [17]. Cette condition nest en ralit rencon-tre que pour un nombre rduit de techniques de surveillance car,dans la majorit des cas, les mthodes souffrent de maillonsfaibles dans leur chane de raccordement (par exemple, recou-vrement dextraction peu fiable, vrification de drivation noneffectue, etc.).

    En conclusion, la dnomination dune mthode comme mthode de rfrence dans le contexte de programmes de sur-veillance large chelle comme celui de la DCE ncessite unecertaine prudence, et une prise de conscience claire vis--vis desfaiblesses de la chane de traabilit. Des mthodes comprenantdes tapes analytiques exigeant des estimations de recouvrementdoivent ce titre tre valides sur la base de comparaisons avecdes mthodes indpendantes (bases sur des principes analy-tiques diffrents) pour assurer une bonne comparabilit des don-nes. Il doit tre de nouveau soulign que cette comparabilit nestpas forcment synonyme dexactitude. Ainsi, peu de mthodespeuvent tre considres comme mthodes de rfrence moinsquelles ne soient documentes par une description complte detoutes les tapes analytiques et de leurs limites dapplication. Cestle cas de certaines mthodes officianalyses de denres alimentaires.

    Pour en revenir la surveillance chimnexiste pas ce stade de prescriptionsmthodes analytiques. Des principes coen discussion pour tre adopts au niveapas jusqu dcrire des spcifications Nous avons vu que ceci peut tre ennormalisation, mais il convient galemveillance DCE laisse aux tats membres lpropres pratiques et que lintention nestrop rigide, mme sil est reconnu quaspects dassurance qualit des donncommune des principes qui leur sont li

    3.5 Rle des matriaux d

    Le rle et lutilisation des matriauprincipe bien connus. Ce sujet a t traitniques de lIngnieur auquel le lecteur On note en particulier, les matriaux deutiliss comme talons ou les matriareprsentent autant que possible la crels et qui sont utiliss pour la vrmesure, ainsi que les matriaux (non celiss, par exemple, pour des essaparagraphe 3.6) ou pour le contrle de qanalytiques (graphiques de contrle). Cepar des organismes spcialiss dont den [Doc. TR 450, tabl. 1].

    Des exemples de matriaux de rfprogrammes de surveillance DCE (eauxdcrits dans la littrature [19] [20] et sontabl. 2, 3 et 4] (issus du document guieaux de surface [4]) tablis dansEAQC-WISE [21].

    Les graphiques de contrle utiliss potibilit des mthodes (rptitions danmatriaux de rfrence) peuvent trerences long terme pour les mesures chde contrler les variations analytiques edancrage, en loccurrence un matriauconcerne la vrification de la reproductpas ncessairement lexactitude dont llyse de MRC.

    Pour ce qui concerne les MRC, les producteurs responsables deleur certification tentent, autant que possible, destimer les valeursvraies de paramtres dans des matriaux de matrice repr-sentatifs, ce qui est gnralement obtenu par la comparaisondune varit de mthodes comportant des principes mtrolo-giques diffrents pour les analyses de certification. Un bon accordentre les diffrentes mthodes permet en effet destimer (mais pasde fermement dmontrer) quaucune erreur systmatique nenta-che les rsultats finaux et que les valeurs certifies correspondentdonc une estimation fiable de la valeur vraie. Si possible, cetteapproche devrait inclure des mthodes primaires (voir 3.4). Dansde nombreux cas, lutilisation de diffrentes mthodes (ind-pendantes) permet dobtenir des valeurs moyennes de consensusqui sont acceptes comme valeurs vraies, qui refltent ltat delart analytique et ainsi permettent dassurer la comparabilit desdonnes [14].

    Dans le cas de mesures chimiques deaux et compartimentsassocis, la varit de types dchantillons et de substancesrencontrs implique, en principe, que diffrents types de mat-riaux de matrice (par exemple, eaux, sdiments et biote)devraient tre disponibles. Toutefois, il est rarement possibledobtenir une correspondance parfaite entre un MRC et un chan-tillon naturel, et des compromis sont la plupart du temps ncessai-production sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copieest strictement interdite. Editions T.I. TR 450 7

    elles utilises dans les

    ique au titre de la DCE, il techniques concernant lesmmuns de validation sontu de lUE, mais ils ne vont

    techniques des mthodes.visag par le biais de laent de raliser que la sur-a possibilit dutiliser leurst pas dtablir un systmeune coordination lie auxes et une comprhensions est ncessaire.

    e rfrence

    x de rfrence sont en dans un article des Tech-est invit se rfrer [18]. rfrence certifis (MRC)

    ux dits de matrice quiomposition dchantillonsification de procds dertifis) de laboratoire uti-

    is interlaboratoires (voirualit interne de mthodess matriaux sont produits

    es exemples sont donns

    rence pertinents pour les, sdiments et biote) sontt donns en [Doc. TR 450,

    de sur la surveillance des le cadre du projet

    ur le suivi de la reproduc-alyses dun ou plusieurs

    considrs comme rf-imiques car ils permettentn comparaison un point de rfrence donn. Celaibilit des mthodes maisvaluation repose sur lana-

    res. Comme soulign par ailleurs [14] [15], les matriaux derfrence reprsentent des rfrences physiques auxquelles lesrsultats de mesure peuvent tre relis, ce qui appelle pourtant une certaine prudence en raison des ventuelles diffrences dematrice. Il a t ainsi soulign que le fait dobtenir un rsultat cor-rect danalyse dun MRC (cest--dire rsultat danalyse correspon-dant une valeur certifie donne) ne donne pas lassurancequun rsultat correct sera atteint pour lanalyse dchantillonsinconnus en raison des compositions physico-chimiquesdiffrentes [12].

    La vrification de la traabilit des analyses chimiques deau,sdiment et biote aux analyses SI sur la base de MRC de matriceest largement dbattue. Ceci vient des doutes exprims parcertains mtrologistes sur le fait que les valeurs certifies corres-pondent aux valeurs vraies , en particulier pour ce qui concerneles matriaux de rfrence complexes (par exemple, matriauxsolides comme les sdiments, boues, chantillons biologiques).Ces doutes ne diminuent en rien la valeur des MRC, car les valeurs consensuelles (valeurs dtermines lors de la certification)jouent le rle de rfrence pour tablir la traabilit dune mesurechimique donne (reliant les rsultats ceux dune communautanalytique utilisant les mmes types de matriaux, et doncassurant la comparabilit des donnes), sans pour cela permettredans tous les cas de vrifier lexactitude.

    De plus, de nombreux MRC sont soit indisponibles ou nonreprsentatifs dchantillons rels, soit ne peuvent pas tre pro-duits en raison de risques dinstabilit (par exemple dans le cas decomposs volatils). Dans de tels cas, des approches alternativesdoivent tre suivies pour tablir la traabilit des mesures, parexemple par le biais dessais interlaboratoires (voir 3.6). Quandune bonne correspondance existe entre la composition (matrice)des chantillons et celle des MRC, cette rfrence est certainementla plus approprie pour vrifier lexactitude des mesures (avec lesprcautions dusage) et comparer la performance dune mthodeavec celle dune autre mthode (ou la performance dun labora-toire vis--vis dun autre laboratoire). Les commentairesconcernant la reprsentativit des matriaux sappliquent gale-ment aux matriaux non certifis qui sont utiliss pour les besoinsde contrle de qualit interne (par exemple, graphiques decontrle).

    Dans le cadre des dispositions de surveillance de la DCE, lesmatriaux de rfrence reprsenteront un outil important. Ils nesont pas spcifiquement cits dans la directive mais ils le sontclairement dans le projet de directive de la Commission dcritdans le paragraphe 2.5.

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    TR 450 8

    3.6 Tests daptitude

    Les tests daptitude (ou essais interlaboratoires) permettent auxlaboratoires dtablir des rfrences externes pour valuer laperformance de leurs mthodes. Dans ce cadre, un ou plusieursmatriaux de rfrence sont distribus aux laboratoires parti-cipants par une organisation avec des instructions prcises pour ladtermination de substances donnes. En comparant les rsultatsde mthodes diffrentes, il est possible de dtecter des sourcesderreurs lies une procdure spcifique ou la manire dont unemthode donne est applique par un laboratoire. Lorsque lessaiest focalis sur une mthode unique, il permet dvaluer ses cri-tres de performance (par exemple, limites de dtection ou dequantification, prcision). Les rfrences tablissant la traabilitsont de nouveau bases sur des matriaux de rfrence quidoivent remplir les conditions dusage (reprsentativit, homog-nit, stabilit). Toutefois, en contraste avec les matriaux de rf-rence utiliss pour le contrle de qualit interne, les testsdaptitude peuvent impliquer des chantillons de stabilit limitedans le temps, qui peuvent tre distribus des laboratoires pouranalyser des paramtres qui ne pourraient pas tre stabiliss dansdes matriaux de rfrence, par exemple, des chantillons deaucontenant des composs instables devant tre analyss ds rcep-tion par le laboratoire.

    Les tests daptitude peuvent galement tre bass sur des sitesde rfrence utiliss pdchantillonnage ou groupe de laboratoirerservoir rempli deau ques).

    Comme discut danrfrence, les rsultatsinterlaboratoires (utilisautiliss comme points tique un moment donlit dobtenir la comparfrence reconnue, qu(en gnral la moyennles laboratoires). Soulipermet pas dtablir latance dans le milieu atrs utile pour atteindreschma de contrle de

    De mme que pour tude ne sont pas spciDCE, mais ils le sont cdans le paragraphe 2.5

    3.7 Accrditat

    Laccrditation des lnorme ISO 17025 : 200sement de la traabilitfois, un cadre opratiogarantie que la traabexige plutt des laboralit interne (bas sur matriaux de rfrencede contrle, etc.) et extede(s) mthode(s) avecmthodes analytiques Dans ce contexte, lacclment important.

    4. ConclusionCet article dcrit divers lments lis la mtrologie dans le

    contexte dun programme de surveillance large chelle tel quecelui exig par la directive cadre sur leau. Il mle donc desconsidrations dordre lgislatif avec des aspects techniques quisoulignent la complexit dune approche globale quil conviendrade dvelopper pour dmontrer la traabilit des donnes de sur-veillance chimique lchelle de lUE. En comparaison avec lamtrologie physique, les difficults sont leves car une telle appro-che implique de nombreuses spcificits chimiques (par exemple,tapes oprationnelles telles que : chantillonnage, prtraitementdes chantillons, diffrents types de matrices, milliers de substan-ces, besoins de matriaux de rfrence pour valider les mthodes,etc.) auxquelles les mesures physiques ne sont pas confrontes.Une traduction simple des principes de la mtrologie physiquevis--vis de la mtrologie chimique est, de ce fait, impossible. Cecia t discut de manire intense par des experts chimistes durantles annes 1995-2005 [7] [8] [9], et les discussions thoriques nonttoujours pas conduit des solutions pratiques qui pourraient tremises en uvre lchelle de lUE en matire de surveillance chi-mique. Ces discussions ont le mrite davoir clarifi les difficultset les principes suivre pour amliorer le cadre mtrologique desanalyses chimiques. Rendre ces principes oprationnels demanderananmoins une coordination importante qui impliquera de nom-Toute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copieest strictement interdite. Editions T.I.

    ar exemple pour valuer des procduresun chantillon commun analys par uns un moment donn (par exemple, unpour lanalyse de paramtres microbiologi-

    s le paragraphe 3.5 pour les matriaux de de mesure obtenus dans le cadre dessaisnt des techniques diffrentes) peuvent tre

    dancrage, reprsentant ltat de lart analy-n. Cela donne aux laboratoires la possibi-

    rabilit (traabilit) de leurs rsultats unei, dans ce cas, est une valeur consensuellee des moyennes des rsultats obtenus pargnons de nouveau que cette rfrence ne traabilit une valeur vraie de la subs-nalys, mais elle reprsente une approche la comparabilit de mesures sur la base de

    qualit externe [15].

    les matriaux de rfrence, les tests dapti-fiquement cits dans les dispositions de lalairement dans le projet de directive dcrit.

    ion des laboratoires

    aboratoires selon les rgles tablies par la5 contribue au cadre gnral li ltablis- des mesures chimiques. Il constitue, toute-nnel qui, en tant que tel, ne donne aucuneilit sera en effet atteinte. Laccrditation

    toires quils procdent un contrle de qua-des vrifications impliquant lutilisation de, de mthodes de rfrence, de graphiquerne (essentiellement li des comparaisons des laboratoires indpendants) de leurssur la base des lments dcrits plus haut.rditation doit tre considre comme un

    breux acteurs, et il serait irraliste de penser que ce qui a pris unsicle pour la mtrologie physique sera mis en place en quelquesannes pour la mtrologie chimique. La DCE reprsente une oppor-tunit claire pour que la communaut mtrologiste puisse examinercomment la thorie pourra tre mise en uvre en pratique.

    Cest en fait lobjectif dun projet de recherche financ par laCommission europenne (EAQC-WISE traitant de contrle dequalit europen en soutien au systme dinformation sur leau ouWISE) [21]. Les amliorations viendront progressivement lalumire des discussions sur la pertinence des donnes chimiquesproduites par les tats membres pour la prparation du premierplan de gestion des rseaux hydrographiques (devant tre publifin 2009). Cet chancier devrait donc tre utilis pour non seule-ment amliorer le systme mtrologique mais galement mettreen uvre des rgles techniques sur la base desquelles la mise enplace dun systme lchelle de lUE aura toutes les chancesdaboutir. Cette perspective doit se concevoir lhorizon de laprochaine dcennie, en saisissant lopportunit dchanciers per-mettant une rvision de la directive (2015 et tous les six ans ensuivant) et une amlioration constante de la base mtrologiquedes programmes de surveillance de la DCE, non seulement deltat chimique mais galement de ltat cologique.

    Pour finir, il faut garder lesprit qutablir la traabilit danaly-ses chimiques deaux, sdiments et chantillons biologiques dansle contexte de la DCE aura des implications directes sur la maniredont les programmes de mesures seront conus et rendus opra-tionnels pour atteindre les objectifs de bon tat la fin 2015.Cette considration met un accent dcisif sur la mtrologie cardventuelles donnes erratiques auraient des consquencessocio-conomiques qui pourraient savrer dsastreuses. Lobjectifultime de la panoplie doutils mtrologiques dcrits dans cet articlerevient tracer la quantit exacte dune substance donne danslenvironnement aquatique (eau, sdiment ou biote) par le biais dela traabilit tablie de mesures ralises dans le cadre de program-mes de surveillance.

    Note lgale : les vues exprimes dans cet article sont essen-tiellement celles de lauteur et ne peuvent en aucun cas treconsidrs comme statuant une position officielle de laCommission europenne.04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

    1. Introduction2. Directive cadre sur leau (DCE)2.1 Objectifs2.2 Stratgie de surveillance (diffrents types de programmes)2.2.1 Critres gnraux2.2.2 Types de programmes

    2.3 Paramtres chimiques dtermins2.3.1 Paramtres gnraux2.3.2 Substances prioritaires (eaux de surface)2.3.3 Substances de lannexe VIII2.3.4 Autres substances (eaux souterraines)

    2.4 Recommandations non contraignantes2.5 Nouvelles dispositions en matire de contrle de qualit des analyses

    3. DCE et traabilit3.1 Introduction - lments cls du concept de traabilit3.2 Units du systme international (SI)3.3 Methodes normalises3.4 Rle des mthodes de rfrence3.5 Rle des matriaux de rfrence3.6 Tests daptitude3.7 Accrditation des laboratoires

    4. Conclusion