Traitement et Recyclage de l’eau en Aquaculture - … · qualité de l'eau avec l'apport d'oxygène liquide, ainsi que pour le traitement des MES avec l'équipement des piscicultures

Traitement et Recyclage de l’eau en Aquaculture

Pratiques et perspectives pour les professionnels

JOURNEE–RENCONTRES INTER-REGIONALE

DU 5 DECEMBRE 2002 Organisée par l'ADAPRA à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon

Journée Traitement et recyclage de l’eau 1

SOMMAIRE

Introduction et programme de la journée --------------------------------- p.2

Communication 1 ----------------------------------------------------------------------- p.3 Le traitement de l'eau en pisciculture : état des lieux (Y. Moutounet)

Communication 2 --------------------------------------------------------------------- p.21 Le circuit en eau recyclée : perspectives de développement, techniques et coûts d'exploitation (J.P. Blancheton)

Communication 3 --------------------------------------------------------------------- p.52 Caractérisation des boues de Salmoniculture en Rhône-Alpes (J.C. Cormorèche, T. Gadenne)

Communication 4 --------------------------------------------------------------------- p.60 Etude de faisabilité économique d'une filière de lombricompostage (S. Neyrat)

Communication 5 --------------------------------------------------------------------- p.70 Le biotraitement des déchets par lombricompostage (M. Gillot, P. Sigier)

Liste des participants -------------------------------------------------------------- p.90


INTRODUCTION Le principe de la journée-rencontres est de permettre aux professionnels de la pisciculture et aux techniciens aquacoles de traiter avec les spécialistes de la recherche d'un thème bien précis qui est au cœur des préoccupations de la profession.

Financée dans le cadre du Pôle d'Expérimentation et de Progrès Aquaculture (PEP), cette journée doit permettre la réflexion et l'émergence des besoins de la profession pouvant permettre ensuite la réalisation de programmes d'expérimentation.

Cette journée abordera la question du traitement de l'eau et de son recyclage en pisciculture. Question centrale des systèmes de production en pisciculture, la gestion de l'eau et de ses paramètres physico-chimiques conditionne la qualité des poissons et détermine la qualité du milieu récepteur.

Si d'importantes avancées techniques ont été réalisées ces dernières années sur la qualité de l'eau avec l'apport d'oxygène liquide, ainsi que pour le traitement des MES avec l'équipement des piscicultures de filtres à tambour rotatif, d'importantes marges de progrès sont à réaliser pour le système d'exploitation dans son ensemble, tant en terme de filtration (matinée) qu'en terme de valorisation des boues (après-midi).

PROGRAMME DE LA JOURNEE Matinée Traitement et filtration de l’eau Le traitement de l'eau en pisciculture : état des lieux (Y. Moutounet)

Le circuit en eau recyclée : perspectives de développement, techniques et coûts d'exploitation (J.P. Blancheton)

Après-midi Les boues de pisciculture : quel devenir ? Caractérisation des boues en Rhône-Alpes (J.C. Cormorèche, T. Gadenne)

Etude de faisabilité économique d'une filière de lombricompostage (S. Neyrat)

Le biotraitement des déchets par lombricompostage (M. Gillot, P. Sigier)


LE TRAITEMENT DE L'EAU EN PISCICULTURE :

ETAT DES LIEUX Y. MOUTOUNET – BIOMAR

COMMUNICATION 1 : Le traitement de l’eau en pisciculture : Etats des lieux



































LE CIRCUIT EN EAU LE CIRCUIT EN EAU LE CIRCUIT EN EAU LE CIRCUIT EN EAU RECYCLEE : PERSPECTIVERECYCLEE : PERSPECTIVERECYCLEE : PERSPECTIVERECYCLEE : PERSPECTIVES S S S

DE DEVELOPPEMENT, DE DEVELOPPEMENT, DE DEVELOPPEMENT, DE DEVELOPPEMENT, TECHNIQUES ET COUTS TECHNIQUES ET COUTS TECHNIQUES ET COUTS TECHNIQUES ET COUTS

D'EXPLOITATIOND'EXPLOITATIOND'EXPLOITATIOND'EXPLOITATION J.P. BLANCHETON - IFREMER

COMMUNICATION 2 : Le circuit en eau recyclée : Persperctives de développement, techniques et coûts d’exploitation





























































CARACTERISACARACTERISACARACTERISACARACTERISATION DES TION DES TION DES TION DES BOUES BOUES BOUES BOUES

DE SALMONICULTURE DE SALMONICULTURE DE SALMONICULTURE DE SALMONICULTURE EN RHONEEN RHONEEN RHONEEN RHONE----ALPESALPESALPESALPES J.C. CORMORECHE, SPSE

T. GADENNE, ADAPRA

COMMUNICATION 3 : Caractérisation des boues de Salmoniculture en Rhône-Alpes


► Estimation des quantités de Boues en Rhône-Alpes 1. La quantité de boues disponibles en Rhône-Alpes a été estimée grâce à la formule du CEMAGREF :

● Q. MES = (33 x IC – 20) x (quantité d’aliment distribuée / 100)

● IC = Indice de conversion

● L’IC utilisé a été de 1,1.

L’application de ce calcul nous donne une estimation de la quantité de boues produites en Rhône-Alpes. Cependant toutes ces boues ne sont pas exploitables puisque seuls quatre sites sont actuellement équipés de système d’épuration. Deux autres projets sont en cours de réalisation, nous les intègrerons donc dans ce calcul.

De plus les résultats de ces calculs s’expriment en quantité de matières sèches produites par la pisciculture. Nous verrons dans la suite de ce rapport que les boues échantillonnées contiennent environ 90% d’eau, les résultats seront loin du volume à stocker sur les sites avant valorisation. Une petite partie de ces boues est amenée directement par l’eau entrant dans la pisciculture, cette fraction devra donc être ajoutée à la quantité obtenue par calcul. Il est difficile de chiffrer cette partie puisqu’il faudrait connaître le débit et la concentration en MES des eaux entrant dans chaque salmoniculture.

La quantité globale de boues produite dans la région s’élève à 420 tonnes mais seules 358 tonnes sont utilisables soit 85%.

DEPT Q. total Boue (tonnes)

Pisciculture Truites des Sources 26 14,6

FONT-ROME Aubenas 07 89,65

FONT-ROME Beaufort/G. 26 71,72

Pisciculture Truites des Fontaines 38 98,97

FONT-ROME Manthes 26 71,12

Pisciculture de Prapon 01 12,55

TOTAL : 358,61

En gras : Pisciculture équipée d'un filtre

En italique : Projet d'installation de système d'épuration



Répartition des quantités de boues disponibles en Rhône-Alpes



► ANALYSE DE LA QUALITE DES BOUES DE PISCICULTURE 1. Choix des sites Les analyses de boues de piscicultures nécessitaient la présence sur les exploitations de système de filtration et de bassins de rétentions de ces rejets.

Notre choix s’est donc porté sur les trois seuls sites équipés de ces dispositifs d’épuration, à savoir :

● la Pisciculture FONT-ROME de Beaufort sur Gervanne, dans la Drôme,

● La Pisciculture Truites de Fontaines à Beaufort, en Isère,

● La Pisciculture Truites des Sources à Manthes, dans la Drôme.

Le faible nombre de sites équipés de filtre est étroitement lié au fait que l’investissement pour l’installation de tel dispositif est très coûteux et que les disponibilités en terme de surface d’épandage sont souvent restreintes.

2. Protocole de prélèvement : Chaque site a été visité 4 fois au cours d’une période de 15 mois (24/08/00 � 5/11/01). L’étalement dans le temps nous a permis d’observer les variations de la composition des boues sur plusieurs saisons et donc avec des débits différents.

Trois prélèvements d’eau ont été effectués sur chaque site :

● à l’entrée de la pisciculture,

● à la sortie des bassins avant le filtre,

● à la sortie de la pisciculture après le filtre.

Pour chaque point, l’eau était prélevée 20 cm sous la surface afin d’éviter la présence d’éléments superficiels dans l’échantillon. Ces trois points ont été choisis pour révéler l’efficacité des systèmes de filtration et à titre de comparaison entre la qualité d’eau entrant dans la pisciculture et la qualité d’eau rejetée.

Le sédiment présent dans les bassins de décantation était prélevé 40 cm sous la surface et toujours au même endroit.

Les échantillons étaient ensuite acheminés pour analyses jusqu’au Laboratoire d’Analyses de la Drôme à l’intérieur de glacières réfrigérées.



► RESULTATS : 1. Analyses d’eau : Les analyses d’eau nous ont permis de mieux appréhender l’efficacité des systèmes d’épuration et donc l’impact de la pisciculture sur son environnement à différentes périodes de l’année.

La différence entre la concentration en Matières en suspension avant et après le filtre nous indique l’efficacité de celui-ci. Pour les piscicultures Murgat et Font-Rome, les filtres retiennent entre 40 et 80 % des MES. Cet écart est à mettre en relation avec le débit, la charge de la pisciculture et la période du repas (distribution d'aliment) au moment du prélèvement. La quantité de MES rejetées se situe généralement autour de 1 mg/l.

2. Analyses des boues : Ces boues proviennent essentiellement des fèces, des refus d’aliments et de la floculation de substances en solution.

Les différents résultats d’analyses font apparaître 2 grands types de boues. Nous pouvons regrouper et exploiter les résultats des piscicultures Font-Rome et Murgat d’un côté et d’un autre ceux de la pisciculture Faure.

Il s’avère que ces 2 types de boues se distinguent sur différents points qui nous permettent de les classer en 2 catégories :

● les boues minéralisées (Pisciculture Faure),

● les boues organiques (Piscicultures Font-Rome et Murgat).

La simple comparaison des taux de matières organiques et minérales indique l’évolution des deux types de boues.

Boues minéralisées Boues organiques

Matières organiques Matières minérales

% des MS % des MS

11,2 88,8

51,2 à 56,8 48,8 à 43,3

Le carbone organique total (COT) et l’azote (NTK) sont présents en quantité moins importante dans les boues de la pisciculture Faure. Ce qui tend à prouver que ces boues ont déjà subit une minéralisation avancée.

Boues minéralisées Boues organiques

C organique total Azote total Kjeldahl

g/kg MS g/kg MS

49,1 7,1

271,1 à 344,8 27,6 à 33,4



Cette minéralisation avancée est due à l’agencement des systèmes d’épuration. Les piscicultures Font-Rome et Murgat sont équipées de bassins de décantation facilement curables. Le temps de séjour dans ces bassins est donc limité. A l’opposé, l’étang qui sert de décanteur à la pisciculture Faure est difficile à vidanger et à nettoyer. Les micro-organismes ont donc tout le temps nécessaire pour minéraliser la matière organique.

Il est à noter que l’accumulation des boues en sortie de la pisciculture Murgat est en cours de stabilisation. Il semblerait, selon les constatations du pisciculteur que le niveau de ces boues n’évolue plus. Cela nous amène à penser que le sédiment des couches inférieures est en cours de minéralisation. Pour des raisons techniques, nous n’avons pas pu prélever dans les couches profondes.

Le tableau en Annexe 1 fait également ressortir la présence de micro-éléments et de métaux lourds en quantité non-négligeable. Ces éléments-traces peuvent provenir de l’alimentation destinée aux truites ou bien d’une concentration de ces éléments dans l’eau entrant dans la pisciculture. Seules des analyses d’eau et d’aliments précises pourraient nous révéler l’origine des ces éléments-traces.

Il est à remarquer que la concentration en métaux lourds dans les boues de piscicultures est beaucoup moins importante que dans les boues de station d’épuration urbaines.

Nous pouvons noter dans le tableau (annexe 1) la présence sporadique d’hydrocarbures polycycliques aromatiques (HPA). Ces substances sont issues de la combustion des charbons et pétroles, elles sont très présentes dans notre environnement quotidien. Dans notre cas, elles peuvent provenir soit de dépôt « naturel » sur le bassin versant de la pisciculture soit elles peuvent avoir été introduites par le biais des aliments.

Comme pour les métaux lourds, les boues ont un fort pouvoir de rétention mais les concentrations observées s’avèrent également faibles en comparaison avec d’autres boues.

L’absence de polychlorobiphényles est un point positif.

► Rapport d'analyses sur les boues issues de trois piscicultures :

Voici les principales remarques que l'on peut faire sur la composition de ces boues:

1. Le pH: il est compris entre 5.7 et 7.8. Il est plutôt acide sauf chez M.FAURE où il est légèrement basique.

2. Le taux de M.S.: Ce facteur est très variable dans le temps et suivant les exploitations. Il est compris entre 0.7 % et 13.7 % pour les valeurs extrêmes, et entre 5 % et 10 % pour les moyennes par exploitation.

3. Le taux de M.O./ M.S.: Ce facteur est relativement stable dans le temps. Chez M.MOULLET et M.MURGAT, il est légèrement supérieur à 50%, tandis que chez M.FAURE, il n'est que de 11 % en moyenne! Cela signifie que la boue chez M.FAURE contient beaucoup plus de matières minérales que de matières organiques.

4. Le C organique total : Le C organique représente environ la moitié de la matière organique, c'est-à-dire en moyenne 271 g/kg de M.S. chez M.MOULLET, 344 g/kg de M.S. chez M.MURGAT et 49 g/kg de M.S. chez M.FAURE.



Tableau 1 : COMPARAISON ENTRE LES DIFFERENTS TYPES DE BOUES ET LES VALEURS LIMITES Faure Moullet Murgat Composition

moyenne Boues de station

d'épuration Valeur-limite réglementaire

PH 7,3 6,3 6,1 6,6 Matières sèches % / frais 5,4 7,1 10,0 7,5 2 à 95 matières organiques % des MS 11,2 51,2 56,8 39,7 50 à 70 matières minérales % des MS 88,8 48,8 43,3 60,3 C organique total g/kg MS 49,1 271,1 344,8 221,7 Azote total Kjeldahl g/kg MS 7,1 27,6 33,4 22,7 3 à 9 % C/N 7,0 9,8 10,3 9,8 5 à 12 Phosphore total (P2O5) g/kg MS 12,7 68,6 89,0 56,7 4 à 6 % Potassium (K2O) g/kg MS 11,1 4,7 2,3 6,0 -1% Calcium en CaO g/kg MS 63,8 153,1 139,3 118,7 4 à 8 % Magnésium g/kg MS 2,2 1,8 1,3 1,8 -1% Zinc g/T MS 168,0 716,5 534,0 472,8 800 3000 Cuivre g/T MS 18,1 31,0 28,6 25,9 330 1000 Cadmium g/T MS <0,7 1,6 1,2 <1,2 2,5 10 Chrome total g/T MS 34,0 14,3 15,6 21,3 50 1000 Nickel g/T MS 13,2 11,7 4,3 9,7 40 200 Plomb g/T MS 19,3 5,6 <8,2 <11 90 800 Mercure g/T MS <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 2,3 10 Sélénium g/T MS <1,4 <1 <1,2 <1,2 10 Cr+Cu+Ni+Zn g/T MS 233,3 773,6 582,7 529,9

PCB (total 7 PCB) mg/kg < au seuil < au seuil < au seuil < au seuil 0,19 0,8 HPA benzo (a) pyrène mg/kg <0,02 <0,6 <0,8 <0,5 0,31 2 benzo (b) fluoranthène mg/kg <0,01 <1 <1,4 <0,8 0,39 2,5 fluoranthène mg/kg <0,04 <0,8 <1 <0,6 0,53 5

Données ADEME Seuil à partir du

1er janvier 2004



Tableau 2 : SYNTHESE DES RESULTATS D’ANALYSES D’EAU

Pisciculture de Manthes, 26 (M. FAURE) analyses eau 24/08/00 10/01/01 11/07/01 05/11/01

Entrée Avant filtre Après filtre Entrée Avant filtre Après filtre Entrée Avant filtre Après filtre Entrée Avant filtre Après filtre

pH 7,5 7,8 7,8 7,6 7,6 7,3 7,2 7,5 7,5 7,3 7,6 7,6 MES mg/l <1 1 <1 1 <1 <1 <1 <1 <1 C. organique mg/l C 0,7 1 1,1 1,1 1 0,5 0,7 1,2 1,2 Nitrates mg/l 47,9 45 46 36 49 47 43 44 41 48,2 46,3 45,3 Nitrites mg/l <0,02 0,04 0,07 0,06 0,02 <0,02 <0,02 0,03 0,08 <0,02 0,03 0,08

Pisciculture de Beaufort sur Gervanne, 26 (M. MOULLET) analyses eau 24/08/00 10/01/01 11/07/01 05/11/01


pH 7,7 7,8 7,9 7,8 7,7 7,5 7,5 7,6 7,6 7,5 7,7 7,7 MES mg/l <1 5 1 <1 7 4 <1 28 9 C. organique mg/l C 1 2,8 2,5 2,7 2,3 1,3 0,6 3,6 3,4 Nitrates mg/l 2,1 2,4 3 3 3 3 3,1 3,3 4,5 3,9 3,8 3,9 Nitrites mg/l 1 0,11 0,14 <0,02 <0,02 <0,02 <0,02 0,05 0,05 <0,02 0,06 0,06

Pisciculture des Fontaines, 38260 Beaufort (M. MURGAT) analyses eau 24/08/00 10/01/01 11/07/01 05/11/01


pH 7,8 7,7 7,7 7,6 7,5 7,5 7,4 7,4 7,5 7,6 7,5 7,5 MES mg/l <1 2 1 <1 3 1 <1 2 <1 C. organique mg/l C 0,9 1,6 1,5 0,9 1,6 1,9 0,5 1,4 1,2 Nitrates mg/l 32 32 32,4 36 46 36 32 34 33 35,2 35 34,3 Nitrites mg/l 0,02 0,06 0,06 <0,02 0,03 0,04 <0,02 0,03 0,02 0,02 0,06 0,04


ETUDE DE FAISABILITE ETUDE DE FAISABILITE ETUDE DE FAISABILITE ETUDE DE FAISABILITE ECONOMIQUE D'UNE ECONOMIQUE D'UNE ECONOMIQUE D'UNE ECONOMIQUE D'UNE

FILIEFILIEFILIEFILIERE DE RE DE RE DE RE DE LOMBRICOMPOSTAGELOMBRICOMPOSTAGELOMBRICOMPOSTAGELOMBRICOMPOSTAGE

S. NEYRAT, ISARA LYON

COMMUNICATION 4 : Etude de faisabilité économique d’une filière de lombricompostage


► ANALYSE DES DEBOUCHES POTENTIELS DU LOMBRICOMPOST

1. Caractéristiques du Lombricompost : La valeur agronomique des composts dépend de deux éléments principaux :

● Le compost est d’abord un amendement qui apporte du carbone : c’est la « valeur amendante » :

augmentation de la porosité des sols amélioration de la rétention en eau et de la disponibilité pour les plantes amélioration de la stabilité structurale du sol sur le long terme

● C’est ensuite un produit qui apporte des éléments fertilisants :

« valeur fertilisante » : enrichissement en phosphore, potassium, azote.

Effluents de piscicultures : (voir Etude ADAPRA PEP)

Ces effluents présentent un intérêt pour leur valeur fertilisante. Mais ils doivent nécessairement être associés à des éléments apportant un complément de matière organique.

Sous produit frais de la pêche : Ces déchets, une fois broyés et compostés constituent un engrais organique du fait d’une grande richesse en anhydride phosphorique (P2O5).

D'après un test réalisé à Lavilledieu par la société ONYX (étude ADAPRA PEP 2001), les sous-produits frais de la pêche fournissent un très bon substrat de co-compostage, une fois mélangés à un déchet vert.

Déchets verts : Les composts de déchets verts sont relativement pauvres en azote. Ils constituent un amendement organique intéressant pour l’entretien des terres en matière organique stable. Leur dégradation est progressive car ils sont riches en lignine. Selon l’origine des matières premières ils peuvent être plus ou moins riches en éléments minéraux.

Caractéristiques attendues du lombricompost potentiellement produit sur le pilote de Beaurepaire.

Présentation : terreau à texture fine, couleur foncée, odeur agréable.

Les principaux avantages potentiels du produit sont : ● Sa capacité à améliorer la structure physique du sol (valeur amendante)

● Sa capacité à améliorer la qualité biologique des sols

Mode d’utilisation : En agriculture, le lombricompost est épandu à l'aide d'un épandeur à engrais solides, à raison de 1 à 2 t/ha en fumure d'entretien. Il faut ensuite le mélanger à la terre sur 15 cm environ, par un travail du sol superficiel.



2. Les ventes d’amendements organiques sur le marché des particuliers : caractéristiques du marché

Caractéristiques du marché : Le marché des amendements organiques est estimé pour 2001 à 25 millions d’euros dont 30 % à 35 % pour le marché amateur (soit 7 à 9 millions d’euros).

20 % des consommateurs achèteraient des supports de culture et amendements au cours de l’année.

Les achats se répartissent à peu près égalitairement entre les hypermarchés, les jardineries, les LISA (Libre Service Agricole) et les GSB (Grandes Surfaces Bricolages)

● Une concurrence de plus en plus vive ● Un marché qui se professionnalise ● Un marché de plus en plus « marketé » ● Un marché très saisonnier ● Prix de vente consommateur

Synthèse : le marché des particuliers semble difficilement accessible via la distribution spécialisée (jardineries, GSB, LISA).

● Le procédé de compostage par lombriculture n’apporte pas d’avantage concurrentiel au produit sur ce marché. Au contraire ce procédé peut être un frein à l’achat.

● L’offre d’amendements organiques est limitée à quelques références déjà bien implantées. L’accès au marché sera donc vraisemblablement difficile, d’autant plus que la distribution des produits de jardinage est un secteur en cours de concentration.

● Ce marché nécessite une bonne organisation commerciale et des investissements en marketing (packaging, communication distributeurs, merchandising…).

En revanche il est sans doute possible d’écouler une petite partie de la production en vente directe ou sur des circuits de proximité.



3. Evaluation du prix de vente possible du Lombricompost Si l’on obtient un lombricompost à environ 65 % de MS et 45 % de MO / MB, un prix de vente de 190 € HT pour un produit ensaché (soit 420 € la tonne de matière organique ) permet de se situer dans la moyenne du marché.

Si le compost est pris en vrac, on partira plutôt sur un prix de vente situé autour de 100 € HT par tonne.

A noter que le lombricompost commercialisé par la SLSE est aujourd’hui vendu 190 € la tonne de matière brute, pour un produit à 25 % de taux de matière organique, ce qui en fait un des produits les plus chers du marché, rapporté à la tonne de matière organique.

Peu d’éléments permettent aujourd’hui de justifier la supériorité du lombricompost sur d’autres composts de matières organiques.



► ANALYSE DU MARCHE DU LOMBRIC COMME APPAT DE PECHE

Seul le marché du Lombric en tant qu’appât de pêche à été exploré.

1. Caractéristiques du marché du ver de pêche : ● Différents types de ver pour différents types de pêche :

Différents types de vers sont utilisés :

Type de vers utilisations

Lombric (lombricus sp.) Il s’agit du vers de terre commun, l’appât vivant le plus connu

Toutes pêches : Anguilles, brèmes, carpes, chevesnes, ombres, poissons-chats, tanches et truites

Dendro (dendrobaena sp.) (taille intermédiaire)

Pour la Truite et tous les cyprinidés, ablettes, gardons et brèmes => le plus demandé

Vers de terreau (eisenia andrei) (le plus petit)

Petits vers d'un rouge vineux, utilisé pour le goujon, tanche, perche…

Vers canadien Les plus gros, de 15 à 20 cm, couleur rouge foncé : pêche à l'anguille, silure et perche => marché en développement du fait de l’augmentation de la présence du silure

● le marché en chiffres : Le marché des appâts de pêche vivants s’élève en France à environ 1,8 millions d’euros (12 millions de Francs). Le vers de terreau représente 7-8 % de ce chiffre d’affaire, soit environ 140 000 euros (900 000 F). Actuellement à peine 10 % de la production proviendrait d’élevages français. L’essentiel est importé du Canada ou d’autres pays européens.

● Organisation du marché : Deux à trois négociants français achètent l’essentiel de la production nationale et la revendent à une vingtaine de grossistes répartis en France (ils s’approvisionnent aussi à l’export).

● Attentes des négociants : Les critères de qualité attendus sont :

le calibre des vers : les plus gros sont les plus chers l’homogénéité des boîtes en quantité et en calibrage leur durée de conservation.

● Conditionnement : Les vers de terreau se vendent conditionnés en boîtes de plastique de 150 cm3 contenant de 35 à 40 vers dans un substrat de conservation qui peut être leur milieu d’élevage.



2. Faisabilité économique d’une production de lombrics Pour la production de lombricompost, le nombre de lombrics s’autorégule en fonction de la quantité de nourriture disponible. Dans l’hypothèse on l’on souhaite développer une production spécifique de lombrics, il est nécessaire de créer de nouvelles litières sur laquelle les prélèvements seront plus fréquents de manière à augmenter le taux de reproduction des lombrics.

Evaluation de la faisabilité économique : Le prix d’achat par les négociants d’une boite de 40 vers se situe aujourd’hui autour de 0,30 €. Toutefois, selon un ancien producteur, les importateurs d’Europe de l’Est fourniraient aujourd’hui des boites de 40 vers à 0,17 € (1,10 F).

Le coût d’achat des boites se situerait, selon un ancien producteur à environ 0,03 € par boite.

D’après l’étude réalisée par le CEREMHER, la production de lombrics peut atteindre 20 000 vers par m2 et par an.

En tenant compte d’une perte de 10% de la production on obtient une marge brute théorique de 120 € / m2.

- CA au m2 = (20 000/40) *0,9 * 0,30 € = 135 €

- achat des boites = (20 000 / 40) *0,03 = = 15 €

marge brute annuelle « théorique » au m2 = = 120 € au m2.

Une surface d’élevage de 50 m2 permettrait ainsi de dégager une marge brute de 6 000 €, ce qui correspond environ au coût de 300 heures d’un ouvrier, soit moins d’une heure par jour (6h00 par semaine).

On peut se demander si cela sera suffisant pour assurer les diverses tâches liées à l’élevage des vers.

3. Une activité qui peut être complémentaire à la production de lombricompost De nombreuses publications mettent en garde les candidats à l’élevage de lombrics sur le caractère très aléatoire de cet élevage et sa rentabilité très incertaine. Les nombreux échecs des années 1980 étaient principalement dus à des investissements de départ très élevés.

Cependant, si cet élevage est développé en parallèle à l’activité de compostage, il n’occasionne que peu d’investissements supplémentaires. De plus, la gestion des deux activités en parallèle peut sans doute permettre d’optimiser le temps de travail.



► FAISABILITE ECONOMIQUE D’UN ATELIER DE LOMBRICOMPOSTAGE

1. Investissement prévisionnel Les investissements liés à la réalisation du site pilote ont été estimés par M. Gillot de la SLSE.

● Aménagement du pilote :

Etude de réalisation et suivi des travaux 2 744 €

Terrassement du terrain - 2500m2 3 049 €

Fourniture et pose Bi-tunnel maraîcher - 8 * 30 24 392 €

Aménagement des litières de Cry-hygiènisation, lombricompostage et élevage sous tunnel 3 125 €

Aménagement des andains pour traitement extérieur des boues 2 211 €

Fourniture et aménagement d'un bassin de récupération des lexiviats 838 €

Aménagement d'une plate forme cimentée pour réception des déchets - 50 m2 1 220 €

Fourniture et mise en place d'une clôture avec portail d'entrée 5 m 2 897 €

Mise en place réseau d'arrosage litière 2 363 €

Fourniture des équipements et matériel de fonctionnement 2 134 €

Fourniture et mise en place d'un abri / bureau / vestiaire type Algéco 5 336 €

Main d'œuvre d'aménagement 6 860 €

57 168 €

● Unité de conditionnement du lombricompost (capacité 600 t à 800 t / an) : Coût global = 48 784 €

En tenant compte de l’unité de conditionnement, la mise en place du pilote nécessite donc un investissement d’environ 106 000 euros.

Sur la base d’un taux de subvention de 50 % et d’un amortissement sur 7 ans, cela représente une charge d’amortissement annuelle d’environ 7 571 euros avec l’unité de conditionnement et 4 083 € sans l’unité de conditionnement.



2. Charges de fonctionnement Charges liées au fonctionnement du pilote.

Principales charges occasionnées par la mise en place du pilote concernent :

● la main d’œuvre

● Les frais de transport

● la location du matériel

● l’assistance technique

● les fournitures agro et diverses

● les consommations d’eau et électricité

● frais d’analyses du lombricompost :

Synthèse : un coût de traitement proche de celui des autres stations de compostage de bio-déchets.

Le coût de fonctionnement du pilote est donc évalué à environ 29 200 € sur 16 mois (soit 973 € par tonne de compost produits).

Les ventes de compost ne représentant qu’un chiffre d’affaire prévisionnel de 3300 €, la différence devra être financée par une participation des organismes porteurs du projet.

En phase de croisière, on estime que le site deviendra rentable à partir d’une production d’environ 200 tonnes de compost, pour un coût de production évalué à environ 100 € par tonne de compost produit ou 35 € par tonne de déchets traités.

A titre de comparaison, l’ADEME a étudié les coûts de compostage de bio-déchets sur 25 sites français.

Le coût du compostage se situe entre 30 € et 45 € HT (200 F à 300 F ) par tonne de bio-déchet traités (hors coût de collecte), pour des unités traitant en moyenne des volumes de bio-déchets d’environ 3 600 tonnes / an.

Par ailleurs le traitement de ces déchets permet certaines économies :

● coût d’enlèvement des déchets de poissons pour la SARL Murgat : 190 € / tonne, soit une économie de 5 700 € à 15 000 € suivant le volume de déchets traités.

● coût de traitement des déchets verts par le SITCOM de la Bièvre

● diminution du coût de la redevance pollution pour les piscicultures concernées.



► OBJECTIFS D’UN SITE PILOTE ET SCENARIOS POSSIBLES DE MISE EN OEUVRE

1. Avantages et inconvénients du procédé de lombricompostage. Si le compostage de ces déchets présente un intérêt, et semble être une solution viable d’un point de vue économique (à partir d’un certain tonnage), l’utilisation du procédé de lombricompostage n’apparaît pas comme un réel avantage.

Avantages Inconvénients

Production du compost

Accélération du processus de compostage

Qualité du compost

Pas de réel avantage par rapport à un simple compost si ce n’est sa richesse en micro-organismes, mais cela ne semble pas un point essentiel pour les utilisateurs.

Vente du compost auprès des particuliers

Le lombricompostage n’est pas perçu comme un « plus produit ». Il peut rebuter certains consommateurs.

Vente auprès des agriculteurs

Image de produit cher et sans valeur agronomique différente d’un autre compost.

Valorisation du compost

Difficile d’argumenter un différentiel de prix par rapport à d’autres composts.

Valorisation des vers

Auto-régulation de la production : pas de vers à vendre sauf si on développe une activité d’élevage spécifique.

Coût de production

Entraîne quelques charges supplémentaires (mise en place des litières)



2. Objectifs du pilote : La mise en place d’un pilote vise :

● à évaluer les caractéristiques techniques des composts obtenus par la réalisation d’un certain nombre de tests et analyses :

● à évaluer l’intérêt des composts produits par des expérimentations en exploitations agricoles (ou fermes expérimentales).

● à évaluer l’intérêt économique d’un compostage des boues de piscicultures

● à promouvoir la démarche auprès des pisciculteurs, agriculteurs et collectivités de la région :

Pisciculteurs : intérêt du projet face au problème de recyclage des effluents d’élevage.

Agriculteurs du secteur : présentation de la démarche, intérêt des composts produits.

Collectivités : exemple de démarche partenariale entre agriculteurs et collectivités. Intérêt de la démarche pour le recyclage des déchets verts voire autres bio-déchets.


LE BIOTRAITEMENT DES LE BIOTRAITEMENT DES LE BIOTRAITEMENT DES LE BIOTRAITEMENT DES DECHETS : EXEMPLE DU DECHETS : EXEMPLE DU DECHETS : EXEMPLE DU DECHETS : EXEMPLE DU

LOMBICOMPOSTAGE DES LOMBICOMPOSTAGE DES LOMBICOMPOSTAGE DES LOMBICOMPOSTAGE DES BOUES DE BOUES DE BOUES DE BOUES DE

SALMONICULTURESALMONICULTURESALMONICULTURESALMONICULTURE M. GILLOT,

STE LOMBRICOLE DU SUD-EST

COMMUNICATION 5 : Le biotraitement des déchets par lombricompostage







































LISTE DES LISTE DES LISTE DES LISTE DES PARTICIPANTSPARTICIPANTSPARTICIPANTSPARTICIPANTS

LISTE DES PARTICIPANTS


NOM PRÉNOM SOCIÉTÉ ADRESSE

1 AUBRY Etienne Pisciculture de la grande source La Paquelière 73170 St Jean-de-Chevelu

2 BENET David Lycée agricole E.-Herriot Domaine de Cibeins 01600 Trévoux

3 BLANCHETON Jean-Paul IFREMER Chemin de Maguelonne 34250 Palavas-les-Flots

4 CASTANIER Benoît Fondation Vérots Domaine de Praillebard - BP.11 01390 St André de Corcy

5 CHAZEL Roland SFNA 25 rue Rempart 37018 Tours Cedex

6 COLLOT Céline Inspectrice DSV SP. 19 62022 Arras cédex

7 CORMORECHE Jean-Christophe Syndicat des Pisciculteurs du Sud-Est

Le Number One – 25, rue Frédéric Chopin

26000 Valence

8 DELABAYS Marie DRAF Rhône-Alpes - SREA Cité Administrative – BP 3202 69401 Lyon cedex 3

9 DELUMLEY Laure Blue industries 340, rue de la Gare 74370 Pringy

10 DENIS William Lycée agricole E.-Herriot Domaine de Cibeins 01600 Trévoux

11 FARENG Raymond CEREMHER B.P. 118 34140 Mèze

12 FLEURET Jean-Loup Région Rhône-Alpes 78, route de Paris - B.P. 19 69751 Charbonnières-

les-Bains

13 GADENNE Timothée ADAPRA Actipole 5 rue Hermann Frenkel 69007 Lyon

14 GALLIEN Maxime Lycée agricole E.-Herriot Domaine de Cibeins 01600 Trévoux

15 GILLOT Marcel Société lombricole du Sud Est 7, Bd de la Gare 13700 Marignane

16 GINEBRE Pierre Lycée agricole E.-Herriot Domaine de Cibeins 01600 Trévoux

17 GRIOT Pierre Lycée Agricole - Section Aquaculture 74330 Poisy

18 GUERRAZ André TROUW 1010, route de Vernay 38490 Fitilieu

19 GUERIN Vincent Lycée agricole E.-Herriot Domaine de Cibeins 01600 Trévoux

20 KNOCHE Mireille STRATENE 4, rue du Château d'eau 69330 Meyzieu

21 LAFITTE BARROU Jean-Yves Blue industries 340, rue de la Gare 74370 Pringy

LISTE DES PARTICIPANTS


NOM PRÉNOM SOCIÉTÉ ADRESSE

22 LAVIROTTE Gilles Pisciculteurs de Dombes La Caronnière 01320 Chalamont

23 LEJEUNE Armand EMYG 9, rue du Var 13470 Carnoux en Provence

24 LELIEVRE Bernard DPMA 3, Place de Fontenoy 75007 Paris 07 SP

25 LEROY Philippe Ferme aquacole de la Canourgue Chemin de Fraissinet 48500 La Canourgue

26 LLOVERAS Aubry Aquaculture de la Drôme Quartier Faveyrolles 26700 Pierrelatte

27 LLOVERAS Julien Aquaculture de la Drôme Quartier Faveyrolles 26700 Pierrelatte

28 LOPEZ Julien Pisciculture de la Fabrique 40, chemin Robinson 26000 Valence

29 MARGERIT Paul Pisciculture de la Fabrique 40, chemin Robinson 26000 Valence

30 MAZIER Julien Lycée agricole E.-Herriot Domaine de Cibeins 01600 Trévoux

31 MERLIN Gérard Laboratoire de Biochimie Université de Savoie B.P. 1104 73011 Chambéry

32 MORAND Marc LDA JURA Bd Théodore Vernier B.P. 376 39016 Lons le Saunier

Cedex

33 MOULLET Gérard Pisciculture Font-Rome 26400 Beaufort/Gervanne

34 MOUTOUNET Yves Biomar S.A. Z.I., BP n°1 16440 Nersac

35 MURGAT Laurent S.A MURGAT Beaufort 38270 Beaurepaire

36 NEYRAT Stéphane ISARA Lyon 31, Place Bellecour 69288 Lyon cedex 02

37 NOBRE Marcelle SCEA des Piscicultures PETIT Echallon 01130 St Germain-de-Joux

38 PAYET-PIGEON Jean Luc Syndicat Exploitants des Etangs de Dombes Fieutet 01320 St Nizier le Désert

39 PICHOT Amélie ISARA 3, rue Camille Chevillard 78400 Chatou

40 QUIBLIER Laurent Chambre d'Agriculture 4, rue Carnot 01330 Villars les Dombes

41 SIGIER Philippe Société lombricole du Sud Est 7, Bd de la Gare 13700 Marignane

42 TAVAN Sébastien Lycée agricole - Section aquaculture 74330 Poisy

ACTIPOLE AGRICULTURE – 5, rue Hermann Frenkel 69 364 Lyon Cedex 07 Téléphone : 04 72 72 49 66 – Fax : 04 72 72 49 26

Documents

Traitement et Recyclage de l’eau en Aquaculture - … · qualité de l'eau avec l'apport d'oxygène liquide, ainsi que pour le traitement des MES avec l'équipement des piscicultures