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CING 2 N. VANDENBROUCKE TRAVAUX PRATIQUES D’AUTOMATISME Cycle ingénieur – CING 2 MONTE-CHARGE AUTOMATE ROCKWELL SLC500

TRAVAUX PRATIQUES D’AUTOMATISME - www …vandenbroucke/enseignement/TP_Auto... · ascenseur à traction électrique sans engrenage. Ce modèle est installé dans des gratte-ciel

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CING 2 N. VANDENBROUCKE

TRAVAUX PRATIQUES D’AUTOMATISME

Cycle ingénieur – CING 2

MONTE-CHARGE

AUTOMATE ROCKWELL SLC500

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CING 2 N. VANDENBROUCKE

Durant des siècles, les hommes ont essayé de défier la pesanteur. Tout d’abord, ils se sont accroupis et ont sauté, mais sans grand résultat. L’échelle a indéniablement constitué une avancée, mais une avancée limitée. Certains se sont fabriqué des ailes et se sont jetés du haut de falaises, en battant des ailes frénétiquement. D’autres se sont transformés en boulets de canon vivants. Aïe ! Enfin, Orville Wright a réalisé le premier vol motorisé à bord du " Flyer I " en 1903. Le reste, comme on dit, appartient à l’Histoire… Cinquante ans plus tôt, Elisha Graves Otis optait, lui, pour une approche plus pragmatique.

En 1853, la modification cruciale qu’il apporta au monte-charge, un appareil utilisé à l’origine pour soulever les matériaux, permit de transporter verticalement des passagers en toute sécurité. En quelques années, son monte-charge pour passagers allait autoriser la construction d’immeubles très hauts et transformer profondément et définitivement le paysage urbain. Depuis 1904, date de l’introduction par Otis Elevator Co. de l’ascenseur à traction électrique sans engrenage, les éléments de base ont fort peu évolué.

Prenez d’abord une cabine destinée à transporter des passagers. Ensuite, boulonnez une série de câbles sur le toit de la cabine et enroulez ces câbles autour d’une poulie raccordée à un moteur électrique, puis accrochez un contrepoids à l’autre extrémité des câbles. Parachevez-le tout en utilisant les possibilités de l’informatique de pointe et vous obtiendrez l’Elevonic d’Otis, un ascenseur à traction électrique sans engrenage. Ce modèle est installé dans des gratte-ciel du monde entier, notamment le plus haut d’entre eux, les Petronas Towers à Kuala Lumpur, en Malaisie.

1. Présentation du TP

Nous allons programmer grâce à un automate Rockwell automation un monte-charge desservant 3 étages.

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Le monte-charge dessert un rez-de-chaussée "0" et deux étages "1" et "2" (dans l'ordre 0, 1 et 2). A chaque étage, un utilisateur peut appeler le monte-charge grâce à un bouton d’appel extérieur (AE0, AE1 et AE2) respectivement aux étages 0, 1 et 2.

La plate-forme du monte-charge comporte 3 boutons poussoirs d’appel intérieur AI0, AI1 et AI2 pour les demandes d'étage.

Ce monte-charge est entraîné par un moteur électrique à deux sens de marche CM et CD (montée et descente). La présence ou l’absence de la plate-forme à un étage est détectée par deux capteurs à chaque niveau : EX17 (présence étage 0), EX16 (absence étage 0), EX15 (présence étage 1), EX14 (absence étage 1) et EX13 (présence étage 2), EX12 (absence étage 2). Il doit s'arrêter lorsqu'il rencontre le contact de l'étage (EX17, EX15 et EX13) qui a été demandé.

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Les commandes du moteur sont CM pour la montée, CD pour la descente et aucune action pour l'arrêt.

A chaque arrêt du monte-charge à un étage, nous attendons en déclenchant une temporisation de 3 secondes. Au bout de ce temps, nous relançons le monte-charge pour servir le prochain appel.

Pour des raisons de sécurité deux contacts supplémentaires ont été ajoutés. Ils sont destinés à détecter les éventuels dépassements de la plate-forme haut ou bas.

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2. Présentation de la maquette

2.1. Descriptif du monte-charge "M248"

Le monte-charge "M248" se compose d’une plate-forme se déplaçant verticalement grâce à un moteur entrainant une vis. Ce moteur peut être commandé dans un sens ou l’autre (montée ou descente). Il n’est pas possible d’en faire varier la vitesse. La commande de montés se note CM et la commande de descente se note CD.

La plate-forme peut se déplacer entre trois étages (0,1 et 2). La position à chaque étage est détectée par trois capteurs.

Chacun de ces capteurs fournit des signaux complémentaires :

- EX13, EX15 et EX17 fournissant un niveau logique "1" lorsque le capteur est actionné - EX12, EX14 et EX16 fournissant un niveau logique "1" au repos.

Trois diodes électroluminescentes sont situées sur le panneau de commande. Les commandes d’allumage de ces "leds" sont respectivement : "L0", "L1" et "L2".

Six boutons poussoirs sont placés sur le panneau de commande. Les trois premiers nommés "AE0", "AE1" et "AE2" sont prévus pour l’appel de la plate-forme à chaque étage (appels extérieurs). Les trois autres, nommés "AI0", "AI1" et "AI2" sont prévus pour la demande d’un étage depuis la plate-forme (appels intérieurs). Il est aussi prévu un interrupteur d’arrêt d’urgence, nommé "STOP" et qui peut être utilisé pour changer de mode de fonctionnement (automatique ou manuel).

2 types de détection sont donc utilisés :

- Détection du positionnement aux étages. - Capteurs fins de course haut et bas de sécurité.

Les contacteurs CM et CD sont verrouillés électriquement.

Les contacts fins de course sont câblés sur la partie opérative et sur l'automate.

2.2. Liste des entrées / sorties

Entrées

Mnémonique Commentaire Adresse

EX17 Présence étage 0 I:2.0/11

EX16 Absence étage 0 I:2.0/10

EX15 Présence étage 1 I:2.0/9

EX14 Absence étage 1 I:2.0/8

EX13 Présence étage 2 I:2.0/7

EX12 Absence étage 2 I:2.0/6

AI0 Appel intérieur étage 0 I:2.0/3

AI1 Appel intérieur étage 1 I:2.0/4

AI2 Appel intérieur étage 2 I:2.0/5

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STOP Arrêt d'urgence ou interrupteur auto/manu

I:2.0/12

AE0 Appel extérieur étage 0 I:2.0/0

AE1 Appel extérieur étage 1 I:2.0/1

AE2 Appel extérieur étage 2 I:2.0/2

Sorties

Mnémonique Commentaire Adresse

CD Commande de descente de la plate-forme O:1.0/1

CM Commande de montée de la plate-forme O:1.0/2

L0 Voyant étage 0 O:1.0/3

L1 Voyant étage 1 O:1.0/4

L2 Voyant étage 2 O:1.0/5

Mémentos

Mnémonique Commentaire Adresse

AM0 Appel mémorisé étage 0 B:3.0/0

AM1 Appel mémorisé étage 1 B:3.0/1

AM2 Appel mémorisé étage 2 B:3.0/2

DD Demande de descente B:3.0/3

DM Demande de montée B:3.0/4

AR Demande d'arrêt B:3.0/5

Programmation par bit

Numéro d'étape

X10 Étape 10 B:3.0/6

X11 Étape 11 B:3.0/7

F10 B:3.0/8

F11 B:3.0/9

Programmation par mot

NUM Numéro d’étape N:7.0

F0 B:3.0/10

F1 B:3.0/11

F2 B:3.0/12

F3 B:3.0/13

F4 B:3.0/14

F5 B:3.0/15

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3. Introduction du TP

3.1. Création d’un nouveau projet avec RSLogix500

- Créer un nouveau projet. Pour cela définir et nommer le processeur (cf. documentation sur le logiciel RSLogix500).

- Définir la configuration matérielle de votre châssis et configurer cette dernière en utilisant l’auto-configuration (bouton « Read IO Config » du menu « IO Configuration » du dossier « Controller »).

3.2. La communication

- Établir la communication entre l’automate et la console de programmation. Pour cela, mettre en œuvre le driver de communication sous RSLinx si nécessaire (cf. documentation RSLinx).

- Important : Dans le menu « Channel Configuration » du dossier « Controller », fixer la vitesse de transmission (en baud) de la voie 0 (Chan. 0) à 19200 bauds.

3.3. Chargement

- Tester votre configuration matérielle en effectuant un chargement "Download" puis en passant l’automate en mode "Online".

3.4. Forçage des sorties

- A l’aide du logiciel RSLogix500, effectuer le forçage des sorties suivantes (cf. documentation sur le logiciel RSLogix500). Pour cela, retrouver leur adresse SLC500 :

Variables Capteurs & Actionneurs Adresses Automate

Voyant étage 0 L0 sortie 3, carte 1

Voyant étage 1 L1 sortie 4, carte 1

Voyant étage 2 L2 sortie 5, carte 1

3.5. Mnémoniques

- Créer la table des mnémoniques.

4. Commande manuelle de la plate-forme

4.1. Analyse de fonctionnement

Ce cycle permet de piloter manuellement la plate-forme en cas de problème. Pour fonctionner dans ce mode, l’interrupteur STOP doit être à 1 (mode manuel). L’appui maintenu sur

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le bouton AI2 provoque la montée de la plate-forme. L’appui maintenu sur le bouton AI0 provoque la descente de la plate-forme. Si aucun bouton n’est actionné, la plate-forme est immobilisée. En cas d’action simultanée sur les boutons AI0 et AI2, la priorité est donnée à la descente. Si la plate-forme se situe au 2ème étage, elle ne peut plus monter et si elle se situe au rez-de-chaussée, elle ne peut plus descendre.

Action Cabine

Aucune action Aucun déplacement

Action maintenue sur AI2 Montée

Action maintenue sur AI0 Descente

Action sur AI0 si AI2 déjà maintenue Priorité à la descente

Action sur AI2 si AI0 déjà maintenue Pas de changement (descente)

Cabine au 2ème étage Arrêt (descente autorisée)

Cabine au rez-de-chaussée Arrêt (montée autorisée)

Variables utilisées :

Variables Capteurs & Actionneurs Adresses Automate

Interrupteur Auto/Manu STOP I:2/0

Bouton - poussoir étage 0 AI0 I:2/3

Bouton - poussoir étage 2 AI2 I:2/5

Cabine au rez-de-chaussée EX17 I:2/11

Cabine au 2ème étage EX13 I:2/7

Montée CM O:1/1

Descente CD O:1/2

Grafcet :

4.2. Travail demandé

Écrire le grafcet du fonctionnement manuel

- Dans le compte-rendu, écrire le programme correspondant au fonctionnement décrit précédemment en langage à contacts (LADDER, voir paragraphe 6) en utilisant la méthode par bit.

- Rentrer votre programme à l’aide du logiciel RSLogix500.

- Tester le fonctionnement sur la maquette.

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5. Fonctionnement en ascenseur

5.1. Mémorisation d'un appel

Nous souhaitons mémoriser les appels extérieur (AE0, AE1 et AE2) ou intérieur (AI0, AI1 et AI2) du monte-charge. Nous calculons pour cela cinq variables (AM0, AM1 et AM2) qui permettent la mémorisation d'un appel à un étage. Pour simplifier l'étude du monte-charge, nous considérons les boutons du palier comme des boutons classiques (sans aucune indication de montée ou descente).

Il vous est demandé de convertir en langage à contact les 5 équations logiques (logique séquentielle) en fonction des boutons poussoirs d’appel extérieur présents sur les paliers, des boutons poussoirs d’appel intérieur présents dans la plate-forme et des capteurs de présence de plate-forme à l'étage.

Système séquentiel : un système est dit séquentiel, lorsque la ou les sorties dépendent de la combinaison des entrées et de l'état précédent des sorties.

AM0 : appel mémorisé pour l'étage N°0 => AM0= F(AE0, AI0, EX13, AM0).

13EX.0AM0AI0AE0AM

AM1 : appel mémorisé pour l'étage N°1 => AM1= F(AE1, AI1, EX15, AM1).

15EX.1AM1AI1AE1AM

AM2 : appel mémorisé pour l'étage N°2 => AM2= F(AE2, AI2, EX17, AM2).

17EX.2AM2AI2AE2AM

Une fois que l'opérateur appuie sur un bouton poussoir présent sur le palier ou à l'intérieur de la plate-forme la variable AMi passe à la valeur 1 et reste à un tant que la plate-forme n'est pas arrivée à l'étage demandé.

- Traduire les équations AM0, AM1 et AM2 en langage à contacts (LADDER) et l’indiquer dans le compte-rendu.

- Rentrer votre programme à l’aide du logiciel RSLogix500.

- Tester le fonctionnement sur la maquette.

5.2. Création des variables DM et DD

Soit "DM" une variable correspondant à une demande de montée de la plate-forme. Cette variable combinatoire indique si un appel (au moins) a été enregistré à un niveau supérieur à celui où se trouve la plate-forme à l'arrêt.

Soit "DD" une variable correspondant à une demande de descente de la plate-forme. Cette variable combinatoire indique si un appel (au moins) a été enregistré à un niveau inférieur à celui où se trouve la plate-forme à l'arrêt.

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Les équations de DM et DD sont les suivantes :

DM = EX17.(AM1+AM2)+EX15.AM2

DD = EX13.(AM1+AM0)+EX15.AM0

- Traduire les équations DM et DD en langage à contacts (LADDER) et l’indiquer dans le compte-rendu.

- Rentrer votre programme à l’aide du logiciel RSLogix500.

- Tester le fonctionnement sur la maquette.

Remarque : nous pouvons ainsi obtenir deux variables détectant la position des appels en cours par rapport à la plate-forme indépendamment de l'étage d'arrêt.

5.3. Création de la variable AR

Nous venons de mettre au point deux variables permettant d'effectuer une demande de montée et une demande de descente de la plate-forme. Mais une fois la plate-forme arrivée à l'étage demandé il faut l'arrêter. Pour cela nous allons mettre au point une variable qui permet de demander l'arrêt de la plate-forme.

L'équation de AR est la suivante :

AR = AM0.EX17+AM1.EX15+AM2.EX13

- Traduire l'équation de AR en langage à contacts (LADDER) et l’indiquer dans le compte-rendu.

- Rentrer votre programme à l’aide du logiciel RSLogix500 (Attention : la programmation de AR doit être sur la première ligne du programme).

- Tester le fonctionnement sur la maquette.

5.4. Commande du monte-charge à l'aide d'un Grafcet

Pour fonctionner dans ce mode, l’interrupteur STOP doit être à 0 (mode automatique). En cas de demande de montée, la plate-forme doit monter jusqu’à atteindre l’étage appelé. En cas de demande de descente, la plate-forme doit descendre jusqu’à atteindre l’étage appelé. En cas de demande simultanée de montée et de descente, la priorité est donnée à la descente. Après être arrivée à un étage, la plate-forme doit attendre 3 secondes avant de pouvoir repartir. Enfin, les voyants doivent afficher l’étage d’arrivée de la plate-forme.

A partir des trois variables de base DD, DM et AR nous pouvons effectuer la commande du monte-charge à partir du Grafcet suivant (priorité à la descente) :

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- Donner les actions des étapes 3 et 4 en utilisant les voyants de présence aux étages (sorties L0, L1, L2).

- Dans le compte-rendu, écrire ce Grafcet en langage à contacts (LADDER, voir paragraphe 6) en utilisant la méthode par mot.

- Compléter votre programme à l’aide du logiciel RSLogix500 en s’assurant d’écrire une équation par sortie et d’utiliser une temporisation par étape.

- Tester le fonctionnement sur la maquette.

- Compléter le programme du mode manuel afin de réinitialiser la mémorisation des appels.

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6. Programmation du grafcet

La programmation du Grafcet devra faire apparaître 4 parties :

- Les équations de franchissabilité (FRA),

- Les équations de franchissement (FTR),

- L’initialisation (INI),

- Les actions (ACT).

6.1. Franchissabilité

Par exemple, une franchissabilité F0 liée à l’étape 0 et à la réceptivité r1 peut être écrite de la manière suivante.

Avec la méthode par bits :

X0 r1 F0

├─────┤ ├─────┤ ├────────────────────────────────────────────( )─────┤

Avec la méthode par mots :

┌ ┐ r1 F0

├───┤N=0 ?├─────┤ ├───────────────────────────────────────────( )─────┤

└─────┘

6.2. Franchissement

Par exemple, le franchissement d’une transition entre l’étape 0 et l’étape 1 selon une franchissabilité F0 peut être écrit de la manière suivante.

Avec la méthode par bits :

F0 X0

├─────┤ ├─────────────────────────────────────────────────────(R )─────┤

F0 X1

├─────┤ ├─────────────────────────────────────────────────────(S )─────┤

Avec la méthode par mots :

F0 ┌ ┐

├─────┤ ├────────────────────────────────────────────────────┤ N=1 ├───┤

└─────┘

6.3. Initialisation

L’initialisation du grafcet pourra être effectué grâce au bit système « First pass » (S:1/15) à 1 au début du premier cycle de l’automate.

Avec la méthode par bits :

S:1/15 X0

├─────┤ ├─────────────────────────────────────────────────────(S )─────┤

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S:1/15 X1

├─────┤ ├─────────────────────────────────────────────────┬───(R )─────┤

│ X2 │

├───(R )─────┤

...

Avec la méthode par mots :

S:1/15 ┌ ┐

├─────┤ ├────────────────────────────────────────────────────┤ N=0 ├───┤

└─────┘

6.4. Actions

Par exemple, la mise à 1 d’une action A à partir de l’étape 1 peut être écrite de la manière suivante.

Avec la méthode par bits :

X1 A

├─────┤ ├─────────────────────────────────────────────────────( )─────┤

Avec la méthode par mots :

┌ ┐ A

├───┤N=1 ?├────────────────────────────────────────────────────( )─────┤

└─────┘

La mise à 1 d’une action conditionnelle A à partir de l’étape 1 selon la condition c peut être écrite de la manière suivante.

Avec la méthode par bits :

X1 c A

├─────┤ ├─────┤ ├────────────────────────────────────────────( )─────┤

Avec la méthode par mots :

┌ ┐ c A

├───┤N=1 ?├────┤ ├────────────────────────────────────────────( )─────┤

└─────┘

L’activation d’une action A liée à l’étape 1 peut être écrite de la manière suivante.

Avec la méthode par bits :

X1 A

├─────┤ ├─────────────────────────────────────────────────────(S )─────┤

Avec la méthode par mots :

┌ ┐ A

├───┤N=1 ?├────────────────────────────────────────────────────(S )─────┤

└─────┘

La désactivation d’une action A liée à l’étape 2 peut être écrite de la manière suivante.

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Avec la méthode par bits :

X2 A

├─────┤ ├─────────────────────────────────────────────────────(R )─────┤

Avec la méthode par mots :

┌ ┐ A

├───┤N=2 ?├────────────────────────────────────────────────────(R )─────┤

└─────┘

6.5. Temporisations

Le déclenchement d’une temporisation à l’appel nécessite l’utilisation d’un bloc temporel de type TON dont la sortie EN est ensuite exploitée pour détecter la fin de la temporisation. Dans l’exemple ci-dessous, on utilise le bloc T4:0 (qu’il est possible de renommer) qui est déclenché par le passage à 1 de la variable va. Tant que la variable va reste à 1 et dès que la durée définie est écoulée, la sortie EN passe à 1. Pour régler cette durée, on détermine la base de temps (Time base) et l’unité (Preset). La sortie EN est alors utilisée comme variable temporelle :

│ ┌TON ┐ │

│ va │ │ │

├─────┤ ├───────────────────┤Timer T4:0├─(EN)───────────────────────┤

│ │Time Base 1├─(DN) │

│ │Preset 3│ │

│ │Accum 0│ │

│ │ │ │

└─────────────┘ │

T4:0

├─────┤ ├───── ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ─ ┤

EN

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TRAVAUX PRATIQUES D’AUTOMATISME

Cycle ingénieur – CING 2

Le logiciel RSLinx

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Configuration de la communication entre l’automate SLC500 et le PC

La programmation du SLC se réalise à l’aide du PC via une liaison série.

Pour configurer la communication entre l’automate SLC500 et le PC, on utilise RsLinx.

L’écran suivant doit apparaître :

Nous allons configurer la carte PIC et le coupleur AIC en cliquant sur l’icône suivant :

La fenêtre de configuration à l’allure suivante :

Nous allons ensuite cliquer sur le bandeau déroulant, choisir le driver 1747 PIC/ AIC + Driver puis cliquer sur Add New

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La fenêtre suivante apparaît :

Après avoir nommé votre nouveau driver et cliquez sur OK, il faut définir ses propriétés. Les propriétés du driver sont définies dans la fenêtre suivante :

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Nous allons donc renseigner les différents paramètres liés à la configuration du driver :

Comm Port N° du port de communication du PC reliant ce dernier à la carte PIC

Baud Rate Vitesse de la communication

Station Number Numéro de la station sur le réseau DH 485

Lorsque toutes les propriétés ont été appliquées, nous devons retrouver le driver dans la fenêtre "Configure Drivers" :

Une fois la configuration du driver effectuée, nous pouvons scruter le réseau à l’aide de RSWho qui se trouve dans le menu Communication, puis en cliquant sur le nom du driver que vous avez défini :

Dans la fenêtre ci-dessus, Vous retrouvez la station (votre PC), et le processeur.

La communication entre votre PC et l’automate est donc maintenant établie.

Driver venant d’être configuré

PC relié à la carte PIC (adresse 0 sur le réseau DH485)

Automate SLC500 (Adresse 1 sur le réseau DH485)

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Cycle ingénieur – CING 2

Le logiciel RSLogix500

Notice de développement d’un projet avec RSLogix500

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1. Démarrage du logiciel RSLogix500

1ère solution : utiliser l’icône raccourcie vers RSLogix5

2ème solution :

- Cliquez sur le bouton Démarrer de la barre des tâches

- Faites glisser la souris jusqu’à l’option Programmes

- Faites glisser la souris jusqu’à l’option Rockwell Software

- Cliquez sur l’option RS500

2. Ouvrir un nouveau projet

- Ouvrir un nouveau projet en cliquant sur l’icône suivant :

3. Définir le type de processeur

Nom du processeur

Type de processeur

Icône "Nouveau projet"

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Une fois le logiciel ouvert et le type de processeur défini, l’écran suivant apparaît :

La fenêtre projet vous permet de voir l’ensemble de votre configuration :

- Configuration automate,

- Fichiers programmes,

- Fichiers de données,

- Fichier de forçage d’E/S,

- Fenêtres de surveillance de données,

- Base de données adresses/symboles.

La fenêtre programme vous permet d’écrire/visualiser le fichier programme sélectionné.

La barre d’outils vous permet de sélectionner les instructions par type.

Le tableau de commande vous permet de visualiser la connexion et l’état de votre automate.

4. Configuration du châssis

Tableau de commande Barre d’outils

Fenêtre de programme Fenêtre de projet

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La configuration matérielle dont nous disposons est la suivante :

Matériel Référence Position dans le rack

Châssis 1746-A7 7SLOT B

CPU 1747-L542 5/04 0

Carte de sorties 1746-OB16 1

Carte d'entrées 1746-IB16 2

Alimentation + Carte CPU

Carte d'entrées/sorties

Cliquer sur controller puis sur IO configuration

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Un tableau comme celui ci-dessous apparaît :

Les cartes présentes sur le châssis doivent être configurées dans ce tableau. En face de chaque numéro (0 à 6) doit figurer la référence et la description de la carte présente à l’emplacement correspondant au numéro.

5. Communication entre l’automate et le logiciel de programmation

En considérant que le driver (ou carte de communication) réalisant la communication entre l’automate programmable et le PC est convenablement configurée, la communication peut alors être lancée en cliquant sur le menu "Comms" puis sur "Who active go on line".

Choix du châssis

Slot du SLC500

Lecture automatique de la configuration. Uniquement à partir du SLC500/04.

Type d’alimentation

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6. Le passage en "Online"

La fonction « Online » permet de visualiser l’état de l’automate. Le passage en « Online » peut se faire de 2 façons différentes :

1ère solution : Cliquer sur le menu "Comms" puis sur "Go Online"

2ème solution : Cliquez sur "" puis sur "Go Online"

Remarque : le programme "Online" est celui présent dans la mémoire de l’automate

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7. Le passage en "Offline"

Le passage de l’automate de « Online » à « Offline » peut se faire de 2 façons différentes :

1ère solution : Cliquer sur le menu "Comms" puis sur "Go Offline"

2ème solution : Cliquez sur "" puis sur "Go Offline"

Remarque : le programme "Offline" est celui présent dans le PC

8. Le forçage des entrées et des sorties

8.1. Le forçage des sorties

Cliquez sur Force File puis sur O0- OUTPUT

Dans le tableau suivant, choisissez la sortie automate que vous voulez forcer puis remplacez le point "." par la "1" ou "0" :

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CING 2 N. VANDENBROUCKE

Exemple : Dans le tableau ci-dessus la sortie O :1/4 à été forcé à "1".

Cliquez ensuite sur :

La fenêtre ci-dessous apparaît alors

Répondre oui : les sorties automates sélectionnées sont immédiatement forcées.

ATTENTION : LES SORTIES DES CARTES ÉTANT ACTIVES, IL S'AGIT DE S'ASSURER DE LA SÉCURITÉ

DU PERSONNEL ET DU BON FONCTIONNEMENT DE LA MACHINE AVANT D'EFFECTUER TOUT FORÇAGE DES SORTIES.

Pour annuler le forçage :

1ère méthode : dans le tableau Data File O0 (bin) – OUTPUT Forces, cliquez sur :

2ème méthode : Cliquez sur "" puis sur "Remove All Forces"

8.2. Le forçage des entrées

Cliquez sur Force File puis sur I0- INPUT

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Dans le tableau suivant, choisissez la sortie automate que vous voulez forcer puis remplacez le point "." par la "1" ou "0" :

Exemple : Dans le tableau ci-dessus la sortie I :3/4 à été forcé à "1"

Cliquez ensuite sur :

La fenêtre ci-dessous apparaît alors

Répondre oui : les entrées automates sélectionnées sont immédiatement forcées

Pour annuler le forçage :

1ère méthode : dans le tableau Data File I1 (bin) – INPUT Forces, cliquez sur :

2ème méthode : Cliquez sur "" puis sur "Remove All Forces"

Remarque : les tableaux de forçage des entrées et des sorties peuvent être également obtenus en cliquant sur Data Files puis sur les fichiers O0 OUTPUT et I1 INPUT.

9. Les transferts PC / Automate

Lors d'une programmation de l'automate, deux solutions sont envisageables :

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La première, généralement en phase de développement initial, consiste à écrire le programme automate en mode offline. C'est à dire on conçoit la structure et l'écriture du programme sur le PC. Le programme écrit, on effectue un download (transfert du programme du PC vers la CPU). Le mode online permet alors de tester le programme directement dans la mémoire automate.

La seconde possibilité, généralement utilisée en phase de test ou de modifications ponctuelles, consiste à modifier directement le programme dans la mémoire automate (c'est à dire en ligne ou "online"). Lorsque le programme a été modifié et testé, on utilise alors le transfert (upload) du programme de l'automate vers le PC pour permettre la sauvegarde et l'archivage des modifications.

OFFLINE

P.C O

N

L

I

N

E

E / S

C.P.U

DOWNLOAD

UPLOAD

9.1. Le chargement Download

Le chargement Download est utilisé afin que le programme du PC devienne celui de l’automate. Pour effectuer un chargement Download, il faut nécessairement être en mode Offline.

1ère solution : Cliquez sur "" puis sur "Download"

2ème solution : Cliquez sur "Comms" puis sur "Download"

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CING 2 N. VANDENBROUCKE

9.2. Le transfert Upload

Le chargement Upload est utilisé afin que le programme de l’automate devienne celui du PC. L’utilisateur peut ainsi modifier son programme en mode Online sans perturber son application puis mettre à jour le programme dans son PC.

1ère solution : Cliquez sur "" et "Upload"

2ème solution : Cliquez sur "Comms" puis sur "Upload"

Ainsi pour que le programme du PC devienne celui de l’automate, il faut faire un "Download" et pour que le programme de l’automate devienne celui du PC, il faut faire un "Upload".

Attention à ce que vous voulez faire ! ! !