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906 Arch Mal Prof Env 2006 © 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Compte rendu des Sociétés Société de médecine du travail et d’ergonomie de Franche-Comté Séance du 16 décembre 2005 Présidence : C. Teyssier-Cotte Troubles musculo-squelettiques. Rétrospective de 1995 à 2005 dans un secteur de montage dans l’Usine Automobiles Peugeot-Citroën à Sochaux M. Moreau La prise en compte des troubles musculo-squelettiques (TMS) chez PSA remonte à 1992 et débute, dès la conception des véhicules, par l’intégration des seuils d’efforts manuels, inspirés des normes AFNOR (Ergonomie, Éd. 1991, 83-119). Des démarches d’évaluation ont été adoptées pour l’analyse des conditions de montage, allant de l’évaluation ergonomique de la tâche unitaire à la définition complète du poste de travail. Des outils d’évaluation sous forme de questionnaires ont été formalisés, notés, référencés, puis traduits en objectifs d’amé- lioration des conditions de travail, applicables à tout nouveau projet. Les mêmes outils sont utilisés tout au long de la durée de vie du véhicule sur les lignes de montage pour l’évaluation des effets correctifs. Les indicateurs médicaux, instruments de veille sanitaire ont suscité cette démarche en 1992. Ils permettent aujourd’hui d’évaluer l’évolution des TMS face aux progrès ergonomiques, eux-mêmes quantifiés par des outils d’évaluation des situa- tions de travail. Méthodes Recueil des données Nouveaux cas annuels des plaintes péri-articulaires, défi- nies par des troubles de la sensibilité ou de la fonction articu- laire. Maladies professionnelles (MP) reconnues ; MP n o 57. Les MP n os 97 et 98 sont rares. Répartition des plaintes en 2005 : membres supérieurs : 68 %, colonne vertébrale : 29 % (prédominance lombaire), membres inférieurs : 3 %. Population : L’échantillon est composé d’opérateurs affectés à des tâches répétitives de montage, disposant d’un contrat à durée indéter- minée. L’effectif retenu est celui du 1 er janvier de l’année con- cernée. Les données ont été recueillies par le médecin du travail au cours de toutes les visites médicales périodiques ou occa- sionnelles (tableau I). Moyenne d’âge : 42 ans en 1995 et 2005. Les situations de travail Les postes de travail ne sont pas définis par rapport à un amé- nagement dimensionnel précis, mais par un volume d’opérations élémentaires, définies pour 7 heures et 10 minutes de travail, ponctuées d’une pause toute les 2 heures (10 min, 10 min et 30 min). Ces opérations engagent une gestuelle cadencée, répondant à des contraintes articulaires variées, de type : pronosupination (poignet/coude), prises polydigitales (doigts/retentissement sur les coudes), surélévation des bras au-dessus de l’horizontale (épau- les), entrées et sorties des véhicules (genoux/colonne vertébrale). — Les outils : visseuses omniprésentes, électriques, pneuma- tiques ou à batterie. — La cadence gestuelle obéit à des abaques de temps alloué à chaque opération élémentaire. Ces abaques sont utilisés dans toutes les industries automobiles du monde. Résultats Les dix dernières années ont été jalonnées par des lance- ments de nouveaux modèles, la création de nouveaux ateliers en 1996, 1999 et 2002, la fermeture des usines de câblerie, de garniture et de fonderie sur le site de Sochaux, suivie du reclas- sement du personnel ouvrier, essentiellement vers les secteurs du montage (figure 1). Service de Santé au Travail, PSA — Sochaux, 25218 Montbéliard Cédex. Tableau I. : Nouvelles embauches et nombreux départs en retraite depuis 2000. Année Effectif Année Effectif Année Effectif Année Effectif 1995 1 383 1998 1 265 2001 1 218 2004 947 1996 1 320 1999 1 230 2002 1 212 2005 988 1997 1 290 2000 1 255 2003 1 174 Figure 1. Incidence des plaintes.

Troubles musculo-squelettiques. Rétrospective de 1995 à 2005 dans un secteur de montage dans l’Usine Automobiles Peugeot-Citroën à Sochaux

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906 Arch Mal Prof Env 2006© 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

Compte rendu des Sociétés

Société de médecine du travail et d’ergonomie de Franche-ComtéSéance du 16 décembre 2005Présidence : C. Teyssier-Cotte

Troubles musculo-squelettiques. Rétrospective de 1995 à 2005 dans un secteur de montage dans l’Usine Automobiles Peugeot-Citroën à SochauxM. Moreau

La prise en compte des troubles musculo-squelettiques(TMS) chez PSA remonte à 1992 et débute, dès la conceptiondes véhicules, par l’intégration des seuils d’efforts manuels,inspirés des normes AFNOR (Ergonomie, Éd. 1991, 83-119).

Des démarches d’évaluation ont été adoptées pour l’analysedes conditions de montage, allant de l’évaluation ergonomiquede la tâche unitaire à la définition complète du poste de travail.

Des outils d’évaluation sous forme de questionnaires ont étéformalisés, notés, référencés, puis traduits en objectifs d’amé-lioration des conditions de travail, applicables à tout nouveauprojet. Les mêmes outils sont utilisés tout au long de la durée devie du véhicule sur les lignes de montage pour l’évaluation deseffets correctifs.

Les indicateurs médicaux, instruments de veille sanitaire ontsuscité cette démarche en 1992. Ils permettent aujourd’huid’évaluer l’évolution des TMS face aux progrès ergonomiques,eux-mêmes quantifiés par des outils d’évaluation des situa-tions de travail.

Méthodes

Recueil des données— Nouveaux cas annuels des plaintes péri-articulaires, défi-

nies par des troubles de la sensibilité ou de la fonction articu-laire.

— Maladies professionnelles (MP) reconnues ; MP no 57. LesMP nos 97 et 98 sont rares.

— Répartition des plaintes en 2005 : membres supérieurs :68 %, colonne vertébrale : 29 % (prédominance lombaire),membres inférieurs : 3 %.Population :

L’échantillon est composé d’opérateurs affectés à des tâchesrépétitives de montage, disposant d’un contrat à durée indéter-minée. L’effectif retenu est celui du 1er janvier de l’année con-cernée. Les données ont été recueillies par le médecin du travailau cours de toutes les visites médicales périodiques ou occa-sionnelles (tableau I).

Moyenne d’âge : 42 ans en 1995 et 2005.

Les situations de travailLes postes de travail ne sont pas définis par rapport à un amé-

nagement dimensionnel précis, mais par un volume d’opérationsélémentaires, définies pour 7 heures et 10 minutes de travail,ponctuées d’une pause toute les 2 heures (10 min, 10 min et 30 min).

Ces opérations engagent une gestuelle cadencée, répondant àdes contraintes articulaires variées, de type : pronosupination(poignet/coude), prises polydigitales (doigts/retentissement sur lescoudes), surélévation des bras au-dessus de l’horizontale (épau-les), entrées et sorties des véhicules (genoux/colonne vertébrale).

— Les outils : visseuses omniprésentes, électriques, pneuma-tiques ou à batterie.

— La cadence gestuelle obéit à des abaques de temps alloué àchaque opération élémentaire. Ces abaques sont utilisés danstoutes les industries automobiles du monde.

RésultatsLes dix dernières années ont été jalonnées par des lance-

ments de nouveaux modèles, la création de nouveaux ateliersen 1996, 1999 et 2002, la fermeture des usines de câblerie, degarniture et de fonderie sur le site de Sochaux, suivie du reclas-sement du personnel ouvrier, essentiellement vers les secteursdu montage (figure 1).

Service de Santé au Travail, PSA — Sochaux, 25218 Montbéliard Cédex.

Tableau I. : Nouvelles embauches et nombreux départs enretraite depuis 2000.

Année Effectif Année Effectif Année Effectif Année Effectif

1995 1 383 1998 1 265 2001 1 218 2004 947

1996 1 320 1999 1 230 2002 1 212 2005 988

1997 1 290 2000 1 255 2003 1 174

Figure 1. Incidence des plaintes.

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Séance du 16 septembre 2005

Arch Mal Prof Env 2006

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1) Courbe inférieure : l’incidence annuelle des plaintesreste relativement stable dans sa valeur absolue.

Moyenne = 69,4 cas annuels, minimum = 33 cas, maxi-mum = 81 cas.

2) Courbe intermédiaire : l’incidence relativisée par rapportà l’effectif de l’année évolue en 2 phases : forte chute desplaintes de 1995 à 1997, suivie d’une croissance des plaintesde 1997 à 2005 avec 2 paliers.

3) Courbe supérieure : réduction régulière de l’effectif del’échantillon, avec discrète inversion de la courbe en 2005.

Si on examine le mode de progression annuelle de l’incidencerelativisée (fig. 2), on retrouve 3 phases correspondant auxlancements de véhicules en 1996, 1999, et 2002.

— Phase 1 (1996 à 1997) : le lancement d’un nouveaumodèle est suivi d’une réduction rapide des plaintes, de courtedurée.

— Phases 2 (1999 à 2001) et 3 (2002 à 2005) : les2 lancements déclenchent un ralentissement de la progres-sion des plaintes, suivi d’une phase de stagnation de cetteprogression. La durée de ce ralentissement semble s’allongerde lancement en lancement (1 an après 1996, 2 ans après1999, puis 3 ans après 2002), alors que la vitesse de croisièreest atteinte au bout d’un an.

Les maladies professionnelles de notre étude, liées aux TMS,évoluent en vagues successives (fig. 3). Par contre, leur pro-gression annuelle est exponentielle en France, + 20 % par an,depuis 2000 (réseau ANACT : congrès SELF 2005). En Bourgo-gne Franche-Comté, de 1982 à 2002, leur progression suivaitaussi une allure exponentielle (D. Bert : CRAM de Dijon). Ilexisterait donc un effet modulateur sur cet indicateur.

DiscussionDe 1996 à 1997, l’atelier a bénéficié des progrès réalisés par

la réduction des facteurs biomécaniques (efforts manuels enforce, angulation articulaire, traumatisme, effet vibratoire)déclinés sur l’ensemble des tâches du montage. Ces progrèsont été quantifiés par le suivi d’indicateurs, qui témoignentd’une réduction des efforts manuels et d’un gain en confortpostural. Ces résultats découlent de la démarche de préventionintégrée à l’ergonomie de conception depuis 1992. Parallèle-ment, les processus de montage des pièces ont été rationalisés,optimisés, induisant une qualité de l’opération qui vise à êtreindépendante de la qualité de l’ouvrier. Il en découle un gainde temps opératoire et une gestuelle uniformisée.

De 1997 à 2005, l’incidence des plaintes a globalementaugmenté, malgré des acquis ergonomiques importants etquantifiables dans le domaine préventif.

Les progrès ergonomiques résultent surtout de la réductiondes facteurs biomécaniques : force = F, angulation articulaire= A, vibration = V et traumatisme = TR, impliqués dansl’équation : TMS = hypersollicitation des facteurs (F + A + V+ TR + Fg). La fréquence gestuelle (fréquence gestuelle = Fg)s’est accrue par une rationalisation des gestes utiles ou effica-ces à l’opération de montage.

La réduction des efforts manuels, des contraintes postura-les, des charges à manipuler, des périmètres de déplacement(réduction de la fatigabilité générale), ont réduit l’espace detravail de l’opérateur, et déplacé de plus en plus les gestes versles membres supérieurs. Puis, l’élimination progressive destemps aléatoires d’une opération de montage grâce à unemeilleure gestion des aléas liés à des pièces défectueuses ou àdes défauts d’organisation des opérations ou de l’atelier, aaccentué la segmentation des tâches.

La réduction ciblée des facteurs biomécaniques a remodelél’allure des situations de travail au montage. Les gestes seconcentrent de plus en plus aux membres supérieurs, dépla-çant ainsi le curseur des risques des TMS vers le facteur fré-quence gestuelle. Ce dernier déclenche localement une sériede conséquences aux niveaux vasculaire, puis musculaire, àl’origine des plaintes, qui annoncent déjà des TMS. En consé-quences, les systèmes articulaires sont soumis à une sollicita-tion mécanique moins intense en force, mais plus rapide, plusproche des limites physiologiques des entités anatomiques.

La fréquence gestuelle n’a pas été prise en compte dans lesmesures préventives biomécaniques. Il faut recentrer le cur-seur des risques dans l’équation des TMS pour obtenir lemeilleur compromis d’une réduction des risques.

Les résultats de l’étude montrent qu’il existe des facteurs demodulation de l’incidence des plaintes ou des maladies pro-fessionnelles déclenchés par le lancement d’un véhicule.L’effectif de l’échantillon a diminué de 1995 à 2005, cepen-dant, les indicateurs ne prennent pas une allure exponentielle.

Le ralentissement de l’incidence des plaintes s’expliquepartiellement par la stratégie d’accompagnement engendréepar ce type d’événement (effectif supplémentaire pour la miseau point des postes et des tâches en ligne de montage, forma-tions prolongées, accompagnement au poste par les différentsservices d’appui pour la correction des aléas, création dezones de retouches supplémentaires, etc…). Cette premièrephase de lancement se poursuit par une phase où le gestedevient optimal, donc reproductible à grande vitesse sur desentités articulaires précises. Cette phase correspond à la nou-velle ascension des plaintes jusqu’au prochain lancement.

Figure 2. Progression de l’incidence relativisée : (N + 1) - N/N.

Figure 3. Incidence des MP no 57 dans l’échantillon.

Compte rendu des Sociétés

908 Arch Mal Prof Env 2006

D’autres facteurs potentialisent l’augmentation globale desplaintes sur 10 ans : l’évolution arthrosique des articulations,l’effet cumulatif ou migrant des TMS chez le même sujet,entraînant une plus grande réceptivité à de nouvelles TMS, sil’exposition se perpétue.

L’effet d’amortissement de la progression des incidencespeut aussi refléter l’impact d’une autre stratégie d’accompa-gnement, engagée depuis 2000 et réalisée pour le personnel àcapacités restreintes ou vieillissant (aide temporaire au posteou formation prolongée dans les situations de difficultés liées àdes interruptions de travail, ou la survenue de TMS). Cette stra-tégie s’impose avec le maintien dans l’emploi du personnel,cumulant les séquelles des TMS et les séquelles arthrosiques.

Rappelons que le vieillissement physique intéresse3 domaines : la puissance énergétique, l’appareil locomoteur etla coordination sensitivo-motrice (H. Monod/B. Kapitaniak :Abrégé d’ergonomie, Éd. Masson 1999, 237-252).

Comment réduire les risques de TMS, tout en intégrant lesexigences socio-économiques actuelles, ou les besoins phy-siologiques d’une population active et vieillissante ?

Il n’existe pas de réponse-recette.Chez PSA, l’expérience montre que des efforts pluridisci-

plinaires, menés durablement, semblent avoir un effet modu-lateur sur l’incidence des plaintes péri-articulaires. De même,toute stratégie d’accompagnement, sous forme d’aide person-nalisée ou d’aide structurelle, semble contribuer au ralentisse-ment de l’incidence des plaintes.

L’optimisation et la segmentation des tâches supposent unsoutien plus important pour l’opérateur en ligne (possibilitéd’une correction instantanée par un autre opérateur rompu àla résolution des aléas).

En 2005, un renforcement des moniteurs et polyvalents aété mis en place pour pérenniser l’exigence de qualité. Cette

mesure répond aussi à l’exigence d’accompagnement du sala-rié. Par ailleurs, des expériences sur l’assouplissement del’organisation cadencée des tâches ont débuté dans desmodules ciblés, en vue du reclassement de personnes vieillis-santes et à capacités restreintes.

Enfin, on observe aussi un effet modulateur sur l’incidencedes maladies professionnelles (MP no 57), qui n’évolue pas defaçon exponentielle, mais par vagues successives, dont lespics apparaissent dans les périodes de ralentissement de lasurvenue des plaintes. Cette dernière tendance s’explique parla déclaration différée des plaintes par les salariés et la con-naissance tardive des accords de la Sécurité sociale. Le ratiomoyen des MP/plaintes est de 1/3.

ConclusionLe déploiement d’outils d’évaluation à tous les niveaux de

la conception et du lancement d’un véhicule peut être consi-déré comme une étape fondamentale dans une démarche deprévention des TMS. Le retour d’expérience devient possiblesur la base d’une traçabilité des résultats. Les indicateursmédicaux de cette étude témoignent d’un effet modulateursur l’accroissement des plaintes ou le recueil des maladiesprofessionnelles reconnues. La notion d’accompagnement estune piste à explorer en priorité, car elle seule peut répondre àdes besoins spécifiques d’adaptation pour le personnel ; demême, la fréquence gestuelle doit être mieux prise en comptedans l’équation des TMS.

Le recul de l’âge de la retraite, le vieillissement du capitalarticulaire et les limites cardio-respiratoires à l’effort d’unsujet approchant la soixantaine, imposeront de nouvellesstratégies de prévention des TMS, qui devront se superposeravec l’adaptation des situations de travail aux limites physio-logiques d’une personne vieillissante.

Tendinites du membre supérieur dominant chez les agents techniques de l’Office national des forêts lors du martelage de coupeC. Guiraud

Depuis de nombreuses années nous observions des troublesmusculo-squelettiques (TMS) des membres supérieurs (tendi-nites de l’épaule, du coude, du poignet) chez les agents tech-niques de l’Office national des forêts (ONF). Ces pathologiessemblaient avoir un lien particulier avec les activités de mar-telage de coupe. L’importante tempête de la fin de l’année1999 a entraîné une quasi absence de martelage de coupependant deux années successives, et il nous semblait qu’unediminution des TMS était apparue durant cette période.L’objectif de notre travail était de rechercher l’existence d’unlien possible entre nos observations cliniques et les condi-tions de travail lors du martelage.

Étude des dossiers médicauxNous avons étudié les dossiers médicaux des agents venus

aux visites médicales du printemps 1999 (avant la tempête dedécembre 1999) et du printemps 2002.

Pour établir un diagnostic de TMS du côté dominant, nousavons retenu l’un ou l’autre des éléments suivants :

- un soin dans l’année (consultation médicale, infiltrationintra-articulaire, prescription d’un traitement antidouleur ouantiinflammatoire) ;

- une prise de médicaments répétée pour des douleurs detendinite ;

- des douleurs invalidantes à répétition dans l’année ou desdouleurs prolongées sur plusieurs semaines ;

- l’existence de signes objectifs de tendinopathie à l’exa-men médical le jour de la visite. Les agents techniques vus en2000 et/ou en 2001 mais absents à la visite en 1999 et 2002n’ont pas été pris en compte.

Résultats1) Nous avons 30 dossiers d’agents vus en 1999 et/ou en

2002 :- au printemps 1999 (avant la tempête), 15 agents sur 25

(60 %) présentaient des signes de TMS du membre supérieur ;- au printemps 2002 (après la tempête et l’absence de mar-

telage depuis 2 années consécutives), 5 agents sur 27 (18 %)présentaient un TMS, pas de nouveau cas depuis 3 ans.

2) Comparaison des dossiers 1999 et 2002 : 22 agents ontété présents aux 2 visites médicales.

- En 2002, sur les 22 dossiers, 10 agents qui avaient uneatteinte de TMS en 1999 ne l’ont plus en 2002, 4 agents ontconservé des TMS, 8 agents qui n’avaient pas de TMS en 1999en sont toujours indemnes.

SST, 14 rue Arago, 25300 Pontarlier.