Études et analyses Les étudiants des formations sanitaires ... · registrent une baisse de 6,6% sur un an (-166 étudiants) et de 21,8% sur cinq ans (-654 étudiants). Les formations

OREF Alsace - Etudes et Analyses, Les étudiants des formations sanitaires et sociales en 2015 - Octobre 2016

Études et analyses

Document publié le 20 octobre 2016

Les étudiants des formations

sanitaires et sociales en 2015

dans la Région Grand Est

Etude des caractéristiques sociodémo-

graphiques des étudiants des formations

sanitaires et sociales en 2015

dans la Région Grand Est.

Collection OREF Alsace « Sanitaire et social »

2


SOMMAIRE

I. Les étudiants des formations sanitaires et sociales en 2015

dans la Région Grand Est …………………………………………………... 3

- L’offre de formation régionale est majoritairement de niveau

supérieur ou égal à Bac+2 ……………………………………………... 3

- Des effectifs en 1ère année de formation en légère baisse ……. 4

- Plus de huit étudiants sur dix sont des femmes ………………….. 4

- Des étudiants avec des statuts variés ………...…………...………. 4

- Des étudiants qui se rajeunissent globalement …………………… 6

- Des étudiants avec un niveau d’études lors de l’accès

à la formation qui augmente …………...…………………………………. 7

- Des étudiants aux situations contrastées avant l’entrée

en formation ……………………………………………………..…...……. 9

- Plus de six étudiants sur dix sont bénéficiaires d’une aide

financière pour leur formation …...……………………………………. 10

- Plus de la moitié des étudiants ont des parents employés,

ouvriers ou sans profession ……………………………………………. 12

- Près de neuf étudiants sur dix résidaient dans la Région

Grand Est l’année précédant l’entrée en formation ………………. 14

II. Une typologie des formations sanitaires et sociales

dispensées dans la Région Grand Est ………………………………... 16

En 2015, vingt-huit formations sanitaires et sociales sont dispensées dans la Région Grand Est et accueillent au

total 18 829 étudiants. L’offre de formation régionale est majoritairement de niveau supérieur ou égal à

Bac+2 et attire principalement des femmes.

L’étude des caractéristiques sociodémographiques des étudiants met en lumière une population qui se rajeunit glo-

balement, mais avec des disparités selon le diplôme préparé, et dont le niveau d’études lors de l’accès à la forma-

tion augmente au fil du temps. La majorité des étudiants bénéficie d’une aide financière pendant la formation, le plus

souvent d’une bourse du Conseil Régional. Plus de la moitié des étudiants ont des parents employés, ouvriers ou

sans profession, mais les étudiants des formations de niveau V et IV sont plus fréquemment issus d’un milieu fami-

lial où les deux parents appartiennent à cette catégorie socioprofessionnelle. Inversement, les étudiants des forma-

tions de niveau III ou supérieur ont plus fréquemment des parents qui sont indépendants, cadres ou qui exercent

une profession intermédiaire. Enfin, les étudiants des formations sanitaires et sociales sont à près de 90% origi-

naires de la Région Grand Est. Toutefois, l’analyse de leur provenance géographique par département révèle des

disparités territoriales notables.

Cette étude permet de construire une typologie de classement des formations sanitaires et sociales selon les carac-

téristiques sociodémographiques des étudiants. Les formations peuvent ainsi être classées en deux grands types.

D’une part, les formations accueillant majoritairement un public en voie de spécialisation, de promotion ou de recon-

version professionnelle. D’autre part, les formations accueillant un public en continuation de ses études,

généralement après le Baccalauréat.

SOMMAIRE

3


Evolution des inscrits

en 1ère année

2010 - 2015 2014 - 2015

Effectif % Effectif %

Niveau V 3 168 16,8% 84,8% 3 168 105 3,4% 179 6,0%

Aide-soignant 2 369 12,6% 90,9% 2 369 44 1,9% 130 5,8%

Auxiliaire de puériculture 430 2,3% 98,4% 430 46 12,0% 42 10,8%

Ambulancier 369 2,0% 29,5% 369 15 4,2% 7 1,9%

Niveau III ou supérieur 10 614 56,4% 81,5% 3 869 -31 -0,8% -66 -1,7%

Infirmier 8 517 45,2% 82,6% 2 982 -58 -1,9% -37 -1,2%

Masseur-kinésithérapeute 658 3,5% 59,4% 215 2 0,9% 0 0,0%

Sage-femme 469 2,5% 96,8% 117 2 1,7% -2 -1,7%

Ergothérapeute 218 1,2% 73,4% 73 20 37,7% 2 2,8%

Manipulateur d'électroradiologie médicale 217 1,2% 64,1% 80 -6 -7,0% -8 -9,1%

Puéricultrice 135 0,7% 100,0% 135 21 18,4% -1 -0,7%

Cadre de santé 117 0,6% 83,8% 117 -13 -10,0% 6 5,4%

Infirmier anesthésiste 99 0,5% 67,7% 53 0 0,0% 6 12,8%

Psychomotricien 76 0,4% 84,2% 25 25 - 0 0,0%

Infirmier de bloc opératoire 55 0,3% 87,3% 19 -8 -29,6% -16 -45,7%

Préparateur en pharmacie hospitalière 53 0,3% 98,1% 53 -16 -23,2% -16 -23,2%

Ensemble des formations sanitaires 13 782 73,2% 82,2% 7 037 74 1,1% 113 1,6%

Niveau V 1 514 8,0% 87,6% 1 028 -578 -36,0% -86 -7,7%

Aide médico-psychologique 859 4,6% 85,6% 581 -141 -19,5% -28 -4,6%

Assistant familial 333 1,8% 85,6% 125 -183 -59,4% -57 -31,3%

Auxiliaire de vie sociale 322 1,7% 95,3% 322 -254 -44,1% -1 -0,3%

Niveau IV 562 3,0% 73,0% 272 -7 -2,5% -25 -8,4%

Moniteur éducateur 492 2,6% 69,7% 241 11 4,8% -11 -4,4%

Technicien de l'intervention sociale et familiale 70 0,4% 95,7% 31 -18 -36,7% -14 -31,1%

Niveau III ou supérieur 2 971 15,8% 80,1% 1 046 -69 -6,2% -55 -5,0%

Educateur spécialisé 1 183 6,3% 73,0% 362 -12 -3,2% -3 -0,8%

Assistant de service social 603 3,2% 93,2% 185 -19 -9,3% -22 -10,6%

Educateur de jeunes enfants 525 2,8% 96,0% 183 13 7,6% 3 1,7%

CAFERUIS 253 1,3% 60,9% 101 -21 -17,2% -23 -18,5%

Conseiller en économie sociale familiale 160 0,8% 97,5% 160 12 8,1% 20 14,3%

CAFDES 103 0,5% 53,4% 23 -17 -42,5% -14 -37,8%

Educateur technique spécialisé 83 0,4% 47,0% 19 -5 -20,8% -2 -9,5%

Ingénierie sociale 37 0,2% 62,2% 13 2 18,2% 5 62,5%

Médiateur familial 24 0,1% 100,0% 0 -22 - -19 -

Ensemble des formations sociales 5 047 26,8% 81,6% 2 346 -654 -21,8% -166 -6,6%

Ensemble des formations sanitaires et sociales 18 829 100,0% 82,0% 9 383 -580 -5,8% -53 -0,6%

Formation

Nombre

d'étudiants

en 2015

%Part des

femmes

Nombre

d'inscrits

en 1ère

année

[1] Les étudiants des formations sanitaires et sociales en 2015 dans la Région Grand Est

NB. La formation "Psychomotricien" n'était pas ouverte en 2010 dans la Région Grand Est, alors que la formation "Médiateur familial" ne compte pas d'effectifs en 1ère année en 2015. - * Pour la définition des acronymes voir p. 17.

En 2015, vingt-huit formations préparant aux diplômes de la Santé et du Travail social sont ouvertes dans la Région

Grand Est et accueillent au total 18 829 étudiants dont 13 782 (73,2%) suivent une formation relative aux profes-

sions sanitaires et 5 047 (26,8%) suivent une formation qui destine aux professions sociales.

I. Les étudiants des formations sanitaires et sociales

en 2015 dans la Région Grand Est

L’offre de formation régionale est majoritairement de niveau supérieur ou égal à Bac+2

La plupart des formations sanitaires et sociales sont de niveau supérieur ou égal à Bac+2 (niveaux III, II et I).

Celles-ci accueillent près de trois étudiants sur quatre (10 614 étudiants du domaine sanitaire et 2 971 du domaine

social, soit respectivement 56,4% et 15,8% du total des inscrits). Près de la moitié des étudiants (8 517, soit 45,2%

du total) suit la formation préparant au diplôme d’Etat d’infirmier. En y ajoutant les étudiants aides-soignants (2 369

étudiants, soit 12,6% du total) et éducateurs spécialisés (1 183 étudiants, soit 6,3% du total) on constate que ces

trois formations concentrent à elles seules près de deux tiers des effectifs des formations sanitaires et sociales dans

la Région Grand Est. (Cf. table 1).

*

*

Source : DREES, Enquêtes Ecoles de formation aux professions sanitaires et sociales 2010-2015 – Traitement OREF Alsace.

4


En 2015, 9 383 étudiants sont inscrits en 1ère année des formations sanitaires et sociales dans la Région

Grand Est (7 037 dans le domaine sanitaire et 2 346 dans le domaine social). Ce nombre diminue de 0,6% sur un

an (-53 étudiants) et de 5,8% sur cinq ans (-580 étudiants). Globalement, la baisse des effectifs en 1ère année a

donc connu un ralentissement entre 2014 et 2015 par rapport à la période 2010-2014. (Cf. table 1).

La diminution du nombre d’étudiants en 1ère année concerne principalement les formations sociales, lesquelles en-

registrent une baisse de 6,6% sur un an (-166 étudiants) et de 21,8% sur cinq ans (-654 étudiants). Les formations

sociales de niveau V sont les plus touchées par cette baisse. Leurs effectifs en 1ère année diminuent en effet de

7,7% sur un an (-86 étudiants) et de 36,0% sur cinq ans (-578 étudiants). S’agissant des formations sociales de ni-

veau III ou supérieur, la baisse des effectifs en 1ère année a essentiellement eu lieu entre 2014 et 2015 : -5,0%

contre -6,2% pour la période 2010-2015 (respectivement -55 et -69 étudiants).

En revanche, les formations du domaine sanitaire voient globalement leurs effectifs en 1ère année augmenter de

1,8% sur un an (+113 étudiants) et de 1,1% sur cinq ans (+74 étudiants). Les formations qui contribuent le plus à

cette augmentation sont celles de niveau V, lesquelles enregistrent une hausse de 6,0% sur un an (+179 étudiants

inscrits en 1ère année) et de 3,4% sur cinq ans (+105 étudiants). Parallèlement, le nombre d’inscrits en 1ère année

des formations sanitaires de niveau III ou supérieur recule de 1,7% sur un an (-66 étudiants) et de 0,8% sur cinq ans

(-31 étudiants). Dans l’ensemble, l’évolution à la hausse comme à la baisse des effectifs en 1ère année des forma-

tions du domaine sanitaire a connu une accélération entre 2014 et 2015 par rapport à la période 2010-2014.

Parmi les personnes qui suivent une formation dans le domaine sanitaire le statut d’étudiant est prédominant puis-

qu’il concerne plus de six sur dix d’entre elles (62,9% des inscrits), alors que l’apprentissage est pratiquement

inexistant (0,7%) à l’exception des formations de préparateur en pharmacie hospitalière (32,7% des inscrits),

d’ambulancier (8,8%) et d’auxiliaire de puériculture (4,0%). Par ailleurs, une personne sur quatre en formation dans

le domaine sanitaire a le statut de demandeur d’emploi (25,5%) et une sur dix a celui de salarié du secteur privé ou

d’agent de la fonction publique (10,9%). Ce statut est prépondérant parmi les étudiants préparateurs en pharmacie

hospitalière (55,8%), cadres de santé (95,7%), infirmiers de bloc opératoire (94,5%) et infirmiers anesthésistes

(83,8%). Le statut de demandeur d’emploi est particulièrement présent parmi les étudiants ambulanciers (59,9% des

inscrits), aides-soignants (45,8%) et auxiliaires de puériculture (35,6%). (Cf. graphique 2).

Parmi les personnes inscrites en formation dans le domaine social les statuts d’étudiant, de salarié du privé ou

d’agent de la fonction publique et de demandeur d’emploi sont présents à parts à peu près égales (respectivement

34,1%, 31,0% et 31,4% des inscrits). (Cf. graphique 3).

Des étudiants avec des statuts variés

Plus de huit étudiants sur dix sont des femmes

Les formations sanitaires et sociales se caractérisent par un taux de féminisation supérieur à 82% : 82,2% des étu-

diants du domaine sanitaire et 81,6% des étudiants du domaine social sont des femmes. La proportion de femmes

est sensiblement plus importante dans les formations de niveau V, qu’il s’agisse de formations sanitaires (84,8%) ou

sociales (87,6%). (Cf. table 1).

Les formations préparant aux diplômes de puéricultrice et de médiateur familial sont exclusivement féminines, alors

que la part des femmes est supérieure à 95% parmi les étudiants auxiliaires de puériculture (98,4%), sages-femmes

(96,8%), préparateurs en pharmacie hospitalière (98,1%), auxiliaires de vie sociale (95,3%), techniciens de l’inter-

vention sociale et familiale (95,7%), éducateurs de jeunes enfants (96,0%) et conseillers en économie sociale fami-

liale (97,5%). A l’opposé, les formations où la proportion de femmes est parmi les plus faibles sont celles préparant

au CAFERUIS (60,9%) et au CAFDES (53,4%), ainsi qu’aux diplômes d’ingénierie sociale (62,2%), de masseur-

kinésithérapeute (59,4%), d’éducateur technique spécialisé (47,0%) et d’ambulancier (29,5%).

Des effectifs en 1ère année de formation en légère baisse

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[2] Statut des étudiants des formations sanitaires

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[3] Statut des étudiants des formations sociales

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Les apprentis représentent 3,5% des effectifs en formation dans le domaine social. Ils sont notamment présents

dans les formations préparant aux diplômes d’éducateur spécialisé (7,2% des inscrits), de moniteur éducateur

(6,9%) et d’éducateur de jeunes enfants (5,1%). Le statut de demandeur d’emploi concerne particulièrement les étu-

diants auxiliaires de vie sociale (94,1% des inscrits), techniciens de l’intervention sociale et familiale (61,4%) et mo-

niteurs éducateurs (44,5%). Quant au statut de salarié du privé ou d’agent de la fonction publique, il est prédominant

parmi les personnes inscrites aux formations d’assistant familial (100% des inscrits), d’ingénierie sociale (90,3%), de

CAFERUIS et de CAFDES (respectivement 89,7% et 74,8% des inscrits), de médiateur familial (87,5%), et d’aide

médico-psychologique (66,6% des inscrits). (Cf. graphique 3).

Des étudiants qui se rajeunissent globalement

En 2015, l’âge moyen des étudiants en 1ère année des formations sanitaires s’établit à 25,5 ans, contre 29,1 ans

pour les étudiants du domaine social. Les étudiants entrés en formation en 2015 sont en moyenne plus jeunes que

ceux qui sont entrés en 2010. En effet, sur cinq ans, l’âge moyen des étudiants à l’entrée en formation a reculé de

1,5 an dans le domaine sanitaire et de 2,3 ans dans le domaine social. (Cf. graphiques 4 et 5).

Toutefois, des disparités notables existent selon la formation considérée. Dans le domaine sanitaire, l’âge moyen

des étudiants en 1ère année des formations de psychomotricien, de sage-femme, de manipulateur d’électroradiolo-

gie médicale (MERM), de masseur-kinésithérapeute, d’ergothérapeute et d’infirmier est inférieur à 23 ans. En re-

vanche, les étudiants aides-soignants, ambulanciers, préparateurs en pharmacie hospitalière (PPH), infirmiers anes-

thésistes, infirmiers de bloc opératoire et cadres de santé sont sensiblement plus âgés, l’âge moyen des étudiants à

l’entrée en formation étant supérieur à 30 ans et augmente même pour certains d’entre eux, entre 2010 et 2015.

Dans le domaine social, parmi les formations accueillant un public jeune sont celles de conseiller en économie so-

ciale familiale (CESF), d’éducateur de jeunes enfants, d’éducateur spécialisé et d’assistant de service social, avec

un âge moyen des étudiants à l’entrée en formation inférieur à 24 ans. A l’opposé, les formations de médiateur fami-

lial, de CAFDES, d’ingénierie sociale et d’assistant familial sont parmi celles qui accueillent un public âgé, avec un

âge moyen à l’entrée en formation supérieur à 40 ans.

[4] Age moyen à entrée en formation des étudiants en 1ère année des formations sanitaires

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[5] Age moyen à entrée en formation des étudiants en 1ère année des formations sociales

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Des étudiants avec un niveau d’études lors de l’accès à la formation qui augmente

En 2015, trois étudiants sur quatre du domaine sanitaire (74,9%) et plus de la moitié des étudiants du domaine so-

cial (52,6%) ont un niveau d’études égal au Baccalauréat lors de l’accès à la formation. En outre, plus d’un étudiant

sur dix du domaine sanitaire (12,5%) et plus d’un étudiant sur quatre du domaine social (27,9%) sont titulaires d’un

diplôme supérieur ou égal à Bac+2 lors de l’entrée en formation. (Cf. graphiques 6 et 7).

La part des étudiants qui entrent en formation avec un niveau d’études inférieur ou égal au CAP, BEP s’établit à

8,5% dans le domaine sanitaire et à 19,6% dans le domaine social. Sur cinq ans, entre 2010 et 2015, cette propor-

tion se réduit de 6,3 points dans le domaine sanitaire et de 6,1 points dans le domaine social, alors qu’en même

temps la proportion d’étudiants entrant en formation avec un niveau d’études égal au Baccalauréat augmente de 7,3

points dans le domaine sanitaire et de 9,7 points dans le domaine sanitaire. On observe ainsi une hausse sensible

du niveau d’études à l’entrée en formation aussi bien dans le domaine sanitaire que dans le domaine social.

Les formations du domaine sanitaire se caractérisent par une proportion prépondérante d’étudiants avec un niveau

d’études égal au Baccalauréat lors de l’accès à la formation, alors que celles du domaine social se caractérisent à la

fois par une proportion importante d’étudiants avec un niveau d’études inférieur ou égal au CAP, BEP et avec un

niveau de diplôme supérieur ou égal à Bac+2.

Cette structure s’explique par le fait que les étudiants des trois formations de niveau V du domaine social (aide mé-

dico-psychologique, assistant familial et auxiliaire de vie sociale) sont plus de la moitié à entrer en formation avec un

niveau d’études inférieur ou égal au CAP, BEP, et que ces trois formations concentrent 30% des effectifs inscrits

dans ce domaine. En revanche, les trois formations de niveau V du domaine sanitaire (auxiliaire de puériculture,

aide-soignant et ambulancier) ne représentent que 23% des effectifs de ce domaine et accueillent une proportion

d’étudiants avec un niveau d’études inférieur ou égal au CAP, BEP lors de l’accès à la formation qui se situe entre

11,9% et 32,0%.

8


[6] Niveau d’études ou de diplôme lors de l’accès à la formation et évolution 2010 - 2015 - Formations sanitaires

[7] Niveau d’études ou de diplôme lors de l’accès à la formation et évolution 2010 - 2015 - Formations sociales

Source : DREES, Enquêtes Ecoles de formation aux professions sanitaires et sociales 2015 - Traitement OREF Alsace.

Source : DREES, Enquêtes Ecoles de formation aux professions sanitaires et sociales 2015 - Traitement OREF Alsace.

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Par ailleurs, plus de huit étudiants sur dix de cinq formations de niveau III ou supérieur du domaine social (conseiller

en économie social, CAFDES, médiateur familial, CAFERUIS, ingénierie sociale), lesquelles représentent 11% des

inscrits du domaine, possèdent un niveau de diplôme supérieur ou égal à Bac+2 lors de l’entrée en formation. En

revanche, les quatre formations de spécialisation de niveau III ou supérieur du domaine sanitaire (puéricultrice, infir-

mier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, cadre de santé) où les étudiants accèdent par définition avec un ni-

veau de diplôme supérieur ou égal à Bac+2 ne représentent que 3% des inscrits du domaine.

Des étudiants aux situations contrastées avant l’entrée en formation

Plus de la moitié des étudiants du domaine sanitaire (55,6%) et plus d’un tiers des étudiants du domaine social

(34,9%) poursuivaient des études avant d’accéder à la formation. Par ailleurs, près de la moitié des étudiants du

domaine social (47,3%) et plus d’un étudiant sur quatre du domaine sanitaire (27,7%) occupaient un emploi avant

d’entrer en formation (dont respectivement 32% et 18,2% exerçaient un emploi dans le secteur sanitaire ou médico-

social). Enfin, un étudiant sur dix du domaine sanitaire (10,4%) et plus d’un étudiant sur six du domaine social

(15,5%) étaient au chômage avant leur entrée en formation. (Cf. graphiques 8 et 9).

Dans le domaine sanitaire, les situations d’emploi avant l’entrée en formation sont prédominantes chez les étudiants

infirmiers de bloc opératoire, infirmiers anesthésistes, cadres de santé, préparateurs en pharmacie hospitalière et

puéricultrices. En revanche, les situations de poursuite d’études sont majoritaires chez les étudiants infirmiers, mas-

seurs-kinésithérapeutes, manipulateurs d’électroradiologie médicale, ergothérapeutes, sages-femmes et psychomo-

triciens.

Dans le domaine social, les situations de poursuite d’études avant l’accès à la formation sont les plus fréquentes

parmi les étudiants éducateurs spécialisés, assistants de service social, éducateurs de jeunes enfants et conseillers

en économie sociale familiale, alors que les situations d’emploi sont majoritaires parmi les étudiants de la plupart

des autres formations à l’exception notable des auxiliaires de vie sociale où prédominent les situations de chômage

(65,1% des inscrits).

[8] Situation principale avant la 1ère entrée dans l’établissement de formation - Formations sanitaires

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[9] Situation principale avant la 1ère entrée dans l’établissement de formation - Formations sociales

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Plus de six étudiants sur dix sont bénéficiaires d’une aide financière pour leur formation

Près de deux tiers des étudiants des formations sanitaires (63,0%) et plus de trois quarts des étudiants des forma-

tions sociales (76,2%) bénéficient d’une prise en charge financière, dont respectivement 26,4% et 14,3% d’une

bourse du Conseil Régional. (Cf. graphiques 10 et 11). Par ailleurs, un étudiant sur quatre (25,5% dans le domaine

sanitaire et 27,2% dans le social) bénéficie d’une allocation de demandeur d’emploi, alors qu’un étudiant sur dix

dans le domaine sanitaire (9,7%) et un étudiant sur six dans le domaine social (16,9%) est bénéficiaire d’une aide

financière au titre de la formation continue (y compris Congé individuel de formation et Congé de formation profes-

sionnelle). Enfin, 17,8% des étudiants des formations sociales sont bénéficiaires d’autres aides financières (bourse

du Conseil Départemental, Contrat d’apprentissage, Contrat de professionnalisation, Contrat aidé, …).

Dans le domaine sanitaire, parmi les étudiants bénéficiant le plus fréquemment d’une aide financière sont ceux des

formations d’infirmier de bloc opératoire (tous bénéficient d’une prise en charge financière, dont 90,9% au titre de la

formation continue), de cadre de santé (97,4% des inscrits), d’ambulancier (91,7%), de préparateur en pharmacie

hospitalière (90,4%) et d’infirmier anesthésiste (88,9% des inscrits). En revanche les bénéficiaires d’une aide finan-

cière sont relativement moins nombreux parmi les étudiants en formation de masseur-kinésithérapeute (25,4% des

inscrits), de manipulateur d’électroradiologie médicale (35,9%), de sage-femme (40,7%), d’ergothérapeute (41,7%)

et de psychomotricien (46,1%).

Dans le domaine social, parmi les étudiants bénéficiant le plus souvent d’une aide financière sont ceux des forma-

tions d’assistant familial (97,9% des inscrits), de CAFERUIS (95,3%), d’auxiliaire de vie sociale (93,2%), d’aide mé-

dico-psychologique (90,6%) et d’ingénierie sociale (90,3% des inscrits). A l’opposé, parmi les étudiants bénéficiant

d’une prise en charge relativement moins souvent sont ceux des formations de conseiller en économie sociale fami-

liale (51,6% des inscrits), d’éducateur de jeunes enfants (51,8%), d’éducateur spécialisé (65,9%) et d’assistant de

service social (66,7% des inscrits).

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[10] Aides financières dont bénéficient les étudiants des formations sanitaires

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[11] Aides financières dont bénéficient les étudiants des formations sociales

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(63,0%)

(97,4%)

(91,7%)

(90,4%)

(88,9%)

(79,0%)

(77,9%)

(74,1%)

(60,7%)

(46,1%)

(41,7%)

(40,7%)

(35,9%)

(25,4%)

(76,2%)

(97,9%)

(95,3%)

(93,2%)

(90,6%)

(90,3%)

(81,9%)

(81,7%)

(81,4%)

(80,6%)

(79,2%)

(66,7%)

(65,9%)

(51,8%)

(51,6%)

12


Plus de la moitié des étudiants ont des parents employés, ouvriers ou sans profession

Plus d’un étudiant sur deux (53%) du domaine sanitaire et plus de six étudiants sur dix (62,3%) du domaine social

ont un père employé, ouvrier ou sans profession, de même que deux étudiants sur trois (66,4%) du domaine sani-

taire et près de trois étudiants sur quatre (74,2%) du domaine social ont une mère employée, ouvrière ou sans pro-

fession. (Cf. graphiques 12 , 13, 14 et 15 ).

Toutefois, ces valeurs moyennes cachent des disparités notables entre les formations, en particulier entre les forma-

tions de niveaux V et IV, d’une part, et celles de niveau III ou supérieur, d’autre part, aussi bien dans le domaine

sanitaire que dans le domaine social. En effet, les formations d’aide-soignant, d’ambulancier et d’auxiliaire de puéri-

culture, d’une part, et celles d’assistant familial, d’aide médico-psychologique et d’auxiliaire de puériculture, d’autre

part (toutes de niveau V) accueillent une proportion d’étudiants supérieure à la moyenne dont les deux parents sont

employés, ouvriers ou sans profession. Font également partie de cette catégorie les formations de préparateur de

pharmacie hospitalière (niveau III), dans le domaine sanitaire, et celles de technicien de l’intervention sociale et fa-

miliale et de moniteur éducateur, dans le domaine social (toutes deux de niveau IV).

Inversement, la plupart des formations de niveau III ou supérieur, du domaine sanitaire comme du domaine social,

accueillent une proportion d’étudiants supérieure à la moyenne dont les deux parents sont indépendants, cadres ou

exercent une profession intermédiaire. Font exception à ce classement les étudiants infirmiers de bloc opératoire et

cadres de santé, dans le domaine sanitaire, ainsi que les étudiants conseillers en économie sociale familiale et édu-

cateurs techniques spécialisés, dans le domaine social.

[12] Catégorie socioprofessionnelle du père des étudiants des formations sanitaires

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13


[13] Catégorie socioprofessionnelle de la mère des étudiants des formations sanitaires

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[14] Catégorie socioprofessionnelle du père des étudiants des formations sociales

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14


[15] Catégorie socioprofessionnelle de la mère des étudiants des formations sociales

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Près de neuf étudiants sur dix résidaient dans la Région Grand Est l’année précédant

l’entrée en formation

Entre 58% (psychomotriciens) et 98% (sages-femmes) des étudiants du domaine sanitaire, d’une part, et entre 82%

(conseillers en économie sociale familiale) et la totalité (médiateurs familiaux) des étudiants du domaine social,

d’autre part, avaient leur résidence dans la Région Grand Est les douze derniers mois avant l’entrée en formation.

Au total, 88,3% des étudiants du domaine sanitaire et 87,1% des étudiants du domaine social résidaient dans la Ré-

gion Grand Est l’année précédant l’entrée en formation. (Cf. cartes 16 et 17).

L’analyse de la provenance géographique des étudiants par département révèle des disparités territoriales assez

importantes. En effet, plus de la moitié des étudiants du domaine sanitaire (52,6%) résidaient dans l’un des trois

départements de la Moselle, de Meurthe-et-Moselle et du Bas-Rhin avant d’entrer en formation (15,8% en Meurthe-

et-Moselle, 18,3% dans le Bas-Rhin et 18,5% en Moselle), alors que c’est le cas d’un peu plus de quatre étudiants

sur dix du domaine social (12,5% en Meurthe-et-Moselle, 14,9% en Moselle et 16,7% dans le Bas-Rhin, soit 44,1%

au total).

Cette répartition de la provenance départementale des étudiants des formations sanitaires est similaire à celle ob-

servée pour l’ensemble de la population régionale, mais elle diffère sensiblement en ce qui concerne les étudiants

du domaine social, puisque les trois départements considérés concentrent 52,0% de la population de la Région

Grand Est.

On observe aussi que les quatre départements des Ardennes, de l’Aube, de la Haute-Marne et de la Meuse repré-

sentent ensemble seulement un peu plus d’un étudiant sur dix (11,5%) du domaine sanitaire et moins d’un étudiant

sur sept (14,5%) du domaine social, alors qu’ils concentrent 20,1% de la population de la Région Grand Est. Il existe

donc un écart significatif entre la distribution par département des étudiants des formations sanitaires et sociales

d’une part et celle de l’ensemble de la population régionale d’autre part.

15


[16] Département de résidence des étudiants des formations sanitaires l’année précédant l’entrée en formation

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[17] Département de résidence des étudiants des formations sociales l’année précédant l’entrée en formation

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2,2% 2,5% 5,0% 7,5% 10% 18,5%

Bas-Rhin

18,3%

Haut-Rhin

10,0%

Moselle

18,5%

Meurthe-et-Moselle

15,8%

Vosges

5,4%

Meuse

2,9%

Haute-Marne

2,2%

Ardennes

3,1%

Marne

8,8%

Aube

3,3%

Autre région

11,7%

2,1% 2,5% 5,0% 10,0% 12,5% 16,7%

Bas-Rhin

16,7%

Haut-Rhin

12,4%

Moselle

14,9%

Meurthe-et-Moselle

12,5%

Vosges

5,8%

Meuse

3,8%

Haute-Marne

2,1%

Ardennes

5,0%

Marne

10,3%

Aube

3,6%

Autre région

12,9%

16


II. Une typologie des formations sanitaires et sociales

dispensées dans la Région Grand Est

A partir de l’analyse des caractéristiques sociodémographiques des étudiants, les formations sanitaires et sociales

peuvent faire l’objet d’une typologie de classement comportant deux grands ensembles. D’une part, les formations

accueillant majoritairement un public en voie de spécialisation, de promotion ou de reconversion profes-

sionnelle. D’autre part, les formations accueillant un public en continuation de ses études, généralement

après le Baccalauréat. (Cf. tableaux 18.1 et 18.2).

Les étudiants des formations du premier type possèdent les caractéristiques sociodémographiques suivantes :

Exerçaient majoritairement un emploi ou étaient au chômage avant d’entrer en formation.

Ont une moyenne d’âge à l’entrée en formation supérieure à 25 ans.

Ont majoritairement un statut de salarié du secteur privé ou d’agent de la fonction publique ou de demandeur

d’emploi pendant la formation (à l’exception des puéricultrices, dont la majorité a un statut d’étudiant).

Sont à plus de 70% bénéficiaires d’une aide financière pendant la formation, le plus souvent au titre de la for-

mation continue ou de demandeur d’emploi.

Les formations du domaine sanitaire qui accueillent majoritairement un public en voie de spécialisation, de promo-

tion ou de reconversion professionnelle concentrent près d’un cinquième des effectifs inscrits (19,3%), alors que

celles du domaine social en totalisent un peu plus d’un septième (13,7%). Ainsi, les formations de ce type représen-

tent un tiers (33,0%) du total des étudiants inscrits en 2015.

Formations accueillant majoritairement un public en voie de spécialisation,

de promotion ou de reconversion professionnelle

Formations accueillant majoritairement un

public en continuation de ses études

après le BaccalauréatFormations sanitaires

Concentrent 19,3% du total

des inscrits

Formations sociales


des inscrits

Caractéristiques

• Aide-soignant

• Ambulancier

• Auxiliaire de puériculture

• Cadre de santé

• Infirmier anesthésiste

• Infirmier de bloc opératoire

• Puéricultrice

• PPH

• Aide médico-psychologique

• Assistant familial

• Auxiliaire de vie sociale

• CAFDES

• CAFERUIS

• Educateur technique spécialisé

• Ingénierie sociale

• Médiateur familial

• Moniteur éducateur

• TISF

• Exerçaient majoritairement un emploi ou

étaient au chômage avant d’entrer en

formation.

• Moyenne d’âge à l’entrée en formation

supérieure à 25 ans.

• Ont majoritairement un statut de salarié

du secteur privé ou d’agent de la fonction

publique ou de demandeur d’emploi

pendant la formation (à l’exception des

puéricultrices, dont la majorité a un statut

d’étudiant).

• Bénéficiaires à plus de 70% d’une aide

financière pendant la formation, le plus

souvent au titre de la formation continue

ou de demandeur d’emploi.

[18.1] Typologie des formations sanitaires et sociales

17


Sont utilisés dans cette étude les acronymes suivants :

CAFDES : Certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale.

CAFERUIS : Certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale.

CESF : Conseiller en économie sociale familiale.

MERM : Manipulateur d’électroradiologie médicale.

PPH : Préparateur en pharmacie hospitalière.

TISF : Technicien de l’intervention sociale et familiale.

Concernant les aides financières dont bénéficient les étudiants pour leur formation :

Bouse CR : Bourse du Conseil Régional.

La catégorie « Formation continue » regroupe les dispositifs de financement suivants : Formation continue, Promotion

professionnelle (dans la Fonction publique hospitalière), Congé individuel de formation (CIF) s’agissant de salariés du

privé, Congé de formation professionnelle (CFP) pour les agents de la fonction publique.

La catégorie « Autre » regroupe les dispositifs de financement suivants : Autre bourse (du Conseil Départemental ou d’un

autre organisme), Contrat d'apprentissage, Contrat de professionnalisation, Contrat aidé, Allocation d'études, Autre prise

en charge (sans autre précision).

Définitions

Les étudiants des formations du deuxième type ont de leur côté les caractéristiques suivantes :

Poursuivaient majoritairement des études avant d’entrer en formation.

Ont une moyenne d’âge à l’entrée en formation inférieure à 25 ans.

Ont majoritairement un niveau d’études égal au Baccalauréat lors de l’accès en formation.

Ont majoritairement un statut d’étudiant pendant la formation.

Sont à moins de 70% bénéficiaires d’une aide financière pendant la formation, le plus souvent d’une bourse

du Conseil Régional ou d’une aide au titre de demandeur d’emploi en ce qui concerne les formations sociales

classées dans ce groupe.

Les formations du domaine sanitaire qui accueillent majoritairement un public en continuation de ses études con-

centrent plus de la moitié des effectifs inscrits (53,9%), alors que celles du domaine social en totalisent un près d’un

huitième.(13,1%). Ainsi, les formations de ce type représentent deux tiers (67,0%) du total des étudiants inscrits en

2015 dans la Région Grand Est.

Formations accueillant majoritairement un public en continuation de ses études

après le Baccalauréat

Formations sanitaires


des inscrits

Formations sociales


des inscrits

Caractéristiques

• Ergothérapeute

• Infirmier

• Masseur-kinésithérapeute

• MERM

• Psychomotricien

• Sage-femme

• Assistant de service social

• CESF

• Educateur de jeunes enfants

• Educateur spécialisé

• Poursuivaient majoritairement des

études avant d’entrer en formation.

• Moyenne d’âge à l’entrée en formation

inférieure à 25 ans.

• Ont majoritairement un niveau d’études

égal au Baccalauréat lors de l’accès en

formation.

• Ont majoritairement un statut d’étudiant

pendant la formation.

• Bénéficiaires à moins de 70% d’une aide

financière pendant la formation, le plus

souvent d’une bourse du Conseil Régional

ou d’une aide au titre de demandeur

d’emploi en ce qui concerne les

formations sociales classées dans ce

groupe.

[18.2] Typologie des formations sanitaires et sociales

18


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