4
ANNEE. — Nû 34. LE NUMERO VlNQT-CINQ CENTIMES DIMANCHE 22 AOUT 1937 LE COURRIEB DE L'OISE JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS Paraissant le Dimanche 33 O TsT X s T ' 1EÏ TVC T s TT 3 imitropht Non Uiriltroph* ruuLj On s’abonne aux Bureaux du Journal et dans tous les bureaux de poste. — )/abonnement est payable tt àvajiCe t t > iiitiui:c de jdeiu droit jusquù T6 « . e|»tiort d’avUi. eonlra!- » Abouuemeuts partant du de chaqua mois liUREAUX. HÉDACTIClN & ADMINISTRATION Siaisn^IS ». 3F*l«oo / V. » taHiS IV 1„ I fri TELEPHONE N“ 4 Csmpto Chôqu»* Pu*t»u» Parla «78 EO Directeur Commercial : B VIuNON XJ .fa: Sri Xtsr t ï :K3 I* ■ J Ci acq' Annoncée légale»............................................... a fr «rao» i,. Venir» voluntôiie». Piihlicllé» uomnterclale.s. Demandes el offres d'eniplolB (Pour tons renseignenierils écrire au journal) les mari user iis, irisérés ou von, ne sont pas rendus .ÛkSÊM Pensées /jf Les visiteurs ({iii pénè- fiÊ r trent dans l’enceinte de l'Exposition par la porte ■ 'f* du Troeadéro ont tout le loisir, en attendant l’heure de l’ouverture, die contempler et même de visiter le pavillon de la l»aix. 11 se dresse là, autour d ’u n e colonne couleur d’espé rance qui est décorée de ra meaux d’olivier. On y peut lire en toutes les langues, avec les meilleurs aphorismes d'Aristide ilriand, les déclarations les plus réconfortantes et les plus paci- üques. L’idée est heureuse d’avoir voulu rendre hommage à un effort généreux et d’avoir en quelque sorte placé l'Expo sition sous le signe de la Paix. Bien que l’Ecole Militaire qui est juste en face, à l’autre extré mité du Champ tic Mars et que le Oùme des Invalides qui n’est pas non plus très loin soient des monuments dont le symbolisme est assez différent, —• les visi teurs qui pénètrent dans l’Expo sition ne doutent pas un seul instant qu’ils ne soient conviés à contempler des choses émi- ne m m en t p aci f iqu e s. L’Industrie et le Commerce, la Science et l’Art dont ils vont contempler les plus magnifiques réalisations et supputer les pro messes les plus engageantes et les plus avantageuses, ne sont-ils pas, comme on se plaît à dire, « des messagers de Paix » ? De fait l’Exposition — malgré son état d ’i n a c h è v e m e n t trop avancé) si l’on peut dire, pour la saison -t- est intéressante. C’est tout de même une belle réussite et l’on comprend l’affluence des visiteurs. Notre propos n ’e s t point ici de décrire tout ce qu’on y peut voir et admirer dles heu res durant, à longueur de jour. Les braves gens qui trouvent là des raisons d’être optimistes et de concevoir la meilleure opi nion et les plus belles espéran ces sur les progrès du genre humain ont infiniment raison et il se faut appliquer à partager leur manière de voir et leur en thousiasme. Cependant... » Malgré tant de belles choses, il n’est cependant pas possible de ne point nourrir quand même quelques inquiétudes. Ce couple soviétique, dûment pourvu, elle, d’une faucille, lui, d’un mar teau, — et qui s’élance dans un mouvement brutal à la conquête du monde ne nous présage rien d’agréable... En face, l’aigle germanique, perché, solitaire sur le coin d’une tour plus haute, contemple d’un air morne ce couple excité. Etrange opposi- ü’idéologle socialiste CONTRE LE REDRESSEMENT FINANCIER M. Joseph Denais, député de Paris, vice-président de la Com mission des Finances de la Chambre, étudiant dans le « Ré veil Economique » les mesures de redressement financier et écono mique qui s’imposent, fait obser ver que le ministre des Finances se heurtera, pour leur applica tion, à l’idéologie socialiste. « L’œuvre accomplie depuis juin 1936, dit-il, a été toute de destruction et d’appauvrisse ment. « Dans certains domaines, hé las ! elle n'a fait que suivre des errements déjà anciens, mais en les aggravant toutefois d ’u n coefficient d’insécurité qui a por té au maximum leur nocivité. .« Le ministre des Finances a fait preuve de courage en disant dans quel état pitoyable le minis tère Léon Blum-Auriol avait ré duit le budget et la trésorerie. « 11 a été sans doute empêché d’exposer quelles étaient les cau ses de cet le banqueroute et de montrer quelles nécessités com mandaient de prendre le contre- pied de la politique de facilité, de relâchement dans le travail et d’indiscipline, prêchée tout à la fois par la G. G. T. et par le gouvernement « à direction so cialiste ». « Faute d’avoir dissipé les nuées qui embrument les cer veaux et anémient les volontés, le cabinet Ghautemps - Bonnet se trouve fort empêché de restituer aux forces vitales de la nation — à l’épargne, au commerce, à l’in dustrie, à l’agriculture — les pos sibilités de redressement, de pro duction intensifiée, d’abaissement des charges et des prix de re vient, «ans lesquelles il n’est pas de profit, alors que nulle néces sité n’est plus urgente pour la France que de reconstituer l’é pargne traitée en ennemie et mi se au pillage par les partis d’obéissance marxiste. « Le congrès des instituteurs et le conseil ngtional de la C. G. T. lion. D’un côté, mouvement ; de l’autre, arrêt. A l’intérieur de ces deux pavillons antithétiques, du côté russe, on ne voit que Staline, du côté allemand on n’aperçoit guère Hitler. Vues de l’Exposition, la propagande so viétique apparaît frénétique et bouiillon nante, la propagande allemande pleine de réserve ........ Qu’est-ce que tout cela nous présage ? Que vaut cette impres sion dans ses rapports avec la réalité. Plus calculé, plus harmonieux, plus savant nous apparaît l’agencement du pavillon italien. Les organisateurs semblent avoir voulu nous amener à reconnaître que « depuis 1921, l’Italie a con quis ses grades d|ans la phalange îles grandes puissances économi ques ». D ’a u t r e s pays, plus (ju’ctle,ont mis Tacccot sur l’élément spirituel tel q u ’il se dégage du passé. C’est le cas de la Hongrie par exemple. On sent dans son effort une volonté de revendication nationale et même nationaliste des plus fidèles, des plus touchantes comme aussi des plus heureuses à travers l’élé gance de ses réalisations. Nous ne parlons pas de la Belgique dont l’exposition est un ehef- d’œ uvre. A cause des difficultés et des préoecuptations de l’heure, la pensée reste attachée aux pré sentations des grandes puissan ces impérialistes et totalitaires. Celles-ci nous paraissent surtout avides de réussites économiques. Et cette impression nous ramène aux événements d ’E x t r ê m e - Orient. Ce sont les appétits éco nomiques mondiaux qui sont la cause de la guerre de Changhaï. Changhaï cité internationale oit affluent toutes les richesses des immenses régions de la Chine du Nord, de, la Sibérie, de la Mandehmirie, Changhaï qui est située à l'embouchure du Fleuve Bleu et qui commande la route fluviale de Nankin est un objet de convoitise de la part de toutes les puissances et particu lièrement du Japon. Partagée entre les concessions européen nes, les lois chinoises n’y ont pas cours et c’est là que se fomen tent toutes les révoltes et tous les désordres... La prospérité économique, l’abondance et la facilité des transactions com merciales ne suffisent donc pas à assurer la Paix à une région, à un pays. Cette pensée n’est peut-être pas très gaie, mais elle peut-être salutaire. A. C henet . mont l'en 1, tout aussi bien que le congrès socialiste, que les aspi- rations révolutionnaires des <hefs, les égoïsmes, l’étroitesse d’esprit et les incompréhensions des foules menacent gravement la France d’une subversion totale génératrice de la plus affreuse misère pour fous sans excep tion ». Concours DEPARTEMENTAL AGRICOLE DE L’ORNE Actualités Politiques M. VINCENT-AURIOL ET LA DEFENSE NATIONALE En vue de faire connaître les produits de l’Agriculture et de l’élevage de l’Orne, il est organisé du 23 au 26 septembre 1937, à Alençon, un concours départe mental agricole. Cette manifestation comporte ra des concours des plus beaux spécimens de chevaux trotteurs français, demi-sang normand, et percherons, des reproducteurs de la race bovine normande inscrits au Herd-Book normand, etc... Ajoutons qu’à cette importante manifestation seront annexés, cette année, les concours spé ciaux de la race bovine norman de et des racés porcines nor mande et de Bayeux. Le programme de ces derniers concours sera adressé à toutes les personnes qui en feront la de mande, à M. le directeur des Ser vices Agricoles de l’Orne, 60, rue Saint-Biaise, à Alençon. lïédaille d’hoütieur DE L’EDUCATION PHYSIQUE ET DES SPORTS Le Gouvernement sera inter pellé au Sénat à la rentrée sur l'emploi des fonds provenant de l’emprunt de la Défense Natio nale, et M. Jean Montigny, par la voie de 1’ « Officiel » a. posé ces deux questions à M. le Ministre des Finances : « A combien se sonl élevées les dépenses d’arme ment acquittées entre la lin de la souscription de la Défense Natio nale et le 30 juin 1935. — Quelle destination exacte a reçu le mon tant dudit emprunt ? » Si, comme cela paraît certain, les huit milliards et demi de l’emprunt n’ont pas été affectés à la défense nationale, il y a là une trompeeie inadmissible et un a.eie ,pe .«Jv^-foitm-e do ut pourrait * 6 mVmvroii* .)g m in islro d’e Ja- .fuis- lice. Mais c’est justement M. Vin- cent-Auriol qui trône à la. place Vendôme. Nous savons q u ’il a des idées très particulières sur les avantages du déséquilibre budgétaire, de la dévaluation du franc, de l’appauvrissement des classes moyennes, et aussi sur les vertus des chèques lirés sur l’avenir ou sur les brouillards de la Garonne. Or, la preuve q u ’il n’est pas fou, c’est qu’on lui a confié un important portefeuille. Mais il nous faudra bien une réponse : Qu’a-t-on fait des mil liards qui devaient être consa crés à assurer la sécurité de la France ? LES LOIS SOCIALES ET LA PRODUCTION Médaille d’or M. Louis Gœurderoy, à Précy-sur- Oisç. Médaille d'argent M. Alphonse Brisset, à Betz. Médaille de bronze MAI. Clotaire Badin, à Sentis. Louis Gauthier, à Chamant. Jutes Leroy, à Ghambly. Julien Prévost, à Senhs. Emile Vandenbrock, à Montataire. Eugène Pommelet, à iCreil, Toutes nos félicitations à ces nouveaux décorés. manda deux photographes et me pria de revenir vers truze heu res. « A l’heure dite, j’app’is avec stupéfaction, que ce visa allait m’être refusé. Le consul espa gnol me montra en effet un télé gramme qu’il expédiait, à son mi nistre de Valence et qui disait à peu près ceci : « Citoyen français Gaston Del- rue, directeur du journal « La Bougie » de Fez demande visa passeport pour passage Espagne, par ligne Air-France. Ce journal s’est toujours montré hostile à l’endroit du gouvernement répu blicain espagnol et, dans ses der niers numéros, iffnita de cyniques les représentants du gouverne ment espggpfff/à Genèv*. Avis défavorable. Altffndons vos or dres ». • '- . v * En vain, notre confrère fit dé marches sur dénia relies, il ne put prendre l’avion- ff’Air - France, sous nue ce' avion fai- seil escale a Barïvl/uie et uilo le i - i -.mim- t'opiuxi ''••sÆk/uii'i au torisation de transiter. C’est ainsi qu’une ligne aérien ne française subventionnée par des français petit être interdite à d’excellents français par des étrangers. laédallle Commémorative DE SILESIE D’une semaine à l’autre C’est une chose digne d'élonne- ment et même d’admiration que la nation accablée par les impôts, paralysée par la crise et condam née aux plus durs sacrifices ne fasse entendre aucune protesta tion. Elle est résignée et prête à faire vaillamment son devoir si aucune malsaine agitation ne vient la troubler. Encore faut-il qu’elle comprenne son devoir ,qui est, avant tout de travailler plus et de produire davantage. Sans quoi tous les sacrifices, acceptés sans révolte, seraient absolument vains. On nous l’a dit sur tous les tons : il y a nécessité absolue de ranimer l’activité économique. Or, il ne faut pas se contenter de mots et.de formules. On doit se placer en face de la réalité. Et la première des questions à ré soudre est celle-ci : Est-il possi ble qu’avec moins d ’h e u r e s de travail et avec plus de loisirs, on puisse produire davantage ? Peut-on espérer un formidable effort des hommes inscrits à la G G. T. quand il y a, au Gouver nement, des politiciens qui clament non pas un aménage ment rationnel des lois sociales, mais au contraire un avenant qui les aggravera ? PLUS DE BENEFICE, DU DEFICIT Le « Journal Officiel » était jus qu’à cette année, une publication d’un bon rapport pour le Trésor, auquel il reversait bon an, mal an, près de trois millions de bé néfices. Or, depuis l’avènement du sys tème Blum, le « Journal Offi ciel » mange de l’argent, de l’ar gent des contribuables évidem ment. Il avoue pour l’exercice 1936. trois millions de déficit. D’où, trois millions de moins aux recettes budgétaires et trois mil lions de plus aux dépenses : au totao six millions de pertes pour l’Etat. Et vive l’expérience Blum, n’est-ce pas ? * * * Il est vrai que tout le monde ne se plaint pas. L’Espoir Français qui rapporte ce fait, signale que depuis un an, certains ouvriers de l’Imprimerie Nationale touchent plus de 4.000 francs par mois de salaires. Et même,, par le jeu des ac cords établis, le 9 juillet dernier, le metteur en pages toucha, pour une seule journée de travail, au titre des heures supplémentaires, six cents francs de. salaires. AIR FRANCE PAS POUR LES FRANÇAIS Notre confrère, Gaston Delrue, directeur de la Bougie, hebdoma daire national de Fez (Maroc), nous a communiqué une lettre ouverte qu’il adressa récemment à M. Pierre Cot, ministre de l’Air. « Désirant prendre l’avion d’Air France, de Fez pour Tou louse, je me rendis au consulat d’Espagne pour demander le visa spécial indispensable, pour que mon passeport soit valable. Le se crétaire de ce consulat me de La médaille commémorative de llaute-Siiésie, instituée par le rè glement du 22 septembre 1921 du gouvernement interallié de (Hau- te-Silésie, ne devait plus être attribuée, après la dissolution, en juillet 1922 du gouvernement in terallié de. Haute-Silésie. Ce n’est que par une mesure d'exceptionnelle bienveillance que l’ancien président du gou vernement précité .a poursuivi l’examen des candidats à cette médaille. Les intéressés sont informés que les candidatures à la médail le commémorative de Haute-Si- lêsie ne sepont, oins cocevables à partir du preme-i j„ûvier 1938. plus qu’à tander. 58 kilomètres de San- Le Mérite Agricole Est nommé officier : M. Raymond IDtesenlis, maraîcher à iPontpoint. Sont nommés chevaliers : MM. Charles Carron, cultivateur à Rully. Jules Bourlette, jardinier à Saint- Leu-dlEsserent. Castel, secrétaire des jardiniers ou vriers à Chantilly. André Chapveyre, négociant en engrais à Gouvieux. Mme Eugénie Chaudron, cultiva trice à Néry. Paul Cousin, mécanicien agricole à Verneuil. Sylvain Dulac, directeur d’école à Plailly. François Doré, cultivateur à Pont- point. Louis Ducom, entraîneur à Lamor- laye. IPaul Feuillé, cultivateur à Gou vieux. Charles Guillot, ouvrier agricole à Gouvieux. Edmond Landon, cultivateur à Pontpoint. .> Georges Lagarri, propriétaire à Chantilly. Charles Pétio, instituteur à Péroy- Jes-Gombries. Joseph Pinon, cressiculleur à ITly- Saint-Georges. Germain Renard, agriculteur à Au- ,ger-Saint-Vinicent. Cyprien Taullée, cultivateur à Gou vieux. — Plusieurs monuments élevés à la gloire des troupes américai nes ayant combattu en France, ont, été inaugurés en présence du général Persliing. —- Le groupe de la Fédération républicaine s’est réuni pour de mander la suppression de la taxe a la mouture et à la production et protester contre l’augmenta tion de l’impôt foncier et la des truction systématique des classes moyennes. — A un journaliste, M. Chap- sal, ministre du Commerce dé clare qu’il se propose de rajuster les tarifs douaniers et de passer des accords pour l’accroissement de nos échanges. Excellent pro gramme dont la. réalisation dé pend plus du « climat » social et de l’augmentation de la produc- juifl UUD la volonté d’wnr mi rustre. — Les manœuvres de la 14* région qui avaient débuté en Sa voie se sont terminées dans l’Ain. — La statistique générale de la France nous confirme ce dont, nous nous étions déjà aperçu : le prix de' la vie a augmenté de 40 % en un an. —- Haarlem ((Hollande) a vu pendant quelques jours 30.000 scouts réunis, appartenant à 32 nations. Réconfortante manifes tation d’amitié de la, jeunesse in ternationale. — Le commandant du paquebot « Maréchal Lyautey » a déposé plainte contre les meneurs cégé- tistes de son équipage, qui a re fusé de rendre aux autorités na tionales trois citoyens espagnols mobilisables. A inscrire au passif du prestige du pavillon français. — Le Duce se rendant aux manoeuvres- navales à Messine a déclaré que son voyage n’avait que des buts pacifiques et cons tructifs. Bon prélude au rappro- « liornent anglo-italien. — T r o i s j o u r n a i i s te s a i l e m a nets ont été expulsés de Londres pour espionnage. Par représailles, Berlin veut expulser le corres- pondant du « Times » coupable de ne pas respecter la « vérité officielle ». — Le conflit, sino-japonais en perpétuel rebondissement se cris tallise autour de Shanghaï. Tout d’abord les Japonais massent 27 navires de guerre à l'embouchu re du Yang-Tsé. Les Chinois font occuper la zone démilitarisée de la ville et concentrent des divi sions. La concession internatio nale et la concession française prennent des mesures de protec tion. En attendant, plus au nord, les Japonais occupent Nankéou et les hostilités commencent à Chapeï. Samedi, au cours d’une batail le aérienne les avions chinois lâ chent des bombes sur les conces sions- et font plus de cinq cents morts et près de mille blessés. Après le bombardement, Fran çais et Anglais sont évacués de Shang-Haï à la faveur d’une trê ve consentie par les belligér» -lis. Il reste un espoir : malgré les hostilités les relations diplomati ques ne sont pas rompues entre Chine et Japon. — La chaleur accablante ralen tit les opérations eh Espagne. Ce pendant les nationaux se sont emparés de Reinosa et ne sont Bourget. — M. Staline continue son épu ration en décapitant tous les grands services publics. A Ir- koutsk, capitale de la Sibérie orientale, 72 troskystes ont été fusillés. Le poète officiel des So viets a été expulsé du parti com muniste. Doux pays ! —, Cent trois avions transpor tant 806 passagers ont atterri en une seule journée au C’est un record. — Un postier de Marseille San- tenac a été arrêté pour avoir dé tourné des télégrammes chiffrés adressés au gouvernement de Valence. — L’Exposition s’achève petit à petit. Tous les pavillons étran gers sont ouverts, et les derniers édifices du centre régional s’a chèvent,. Il est, tout de même loin, le I" mai... •—f Dans l’Arclèche un car tom be dans un ravin. 3 morts et 12 blessés. La route s’est effondrée sous le poids du véhicule. —- A Paris, augmentation de 20 % des tarifs de taxis. Nouveau menu cadeau du Front populaire. — Un ganster parisien Stefani a été abattu par un rival. A quand l’épuration de la capitale ■et des grandes villes ? — Parti jeudi de Moscou, un appareil soviétique piloté par Lavanesky aurait dû atteindre Fairbank's dans l’Alaska trente- deux heures après son départ. On a perdu sa, trace à 900 kilomètres du piôle. Des recherches s’organi sent avec l’as américain Mattern. — Aimez-vous les chiffres ? Un million de personnes ont quitté Paris pour le 15 août. 700.000 y sont venues. Lundi, 363.349 en trées à l’Exposition où le dix-mil- lionnième visiteur est entré à 14 heures 20. — Le champion de boxe Mar cet Tint est arrivé en Amérique où il met t-mii titre en jeu. — La grève de « l’Ile-de-Fran ce ». —- Une croisière décidée de puis plusieurs mois et qui grou pait 825 passagers — dont de nombreux étrangers — a été em pêchée par suite d’une grève de l’équipage. Perte pour notre prestige. Perte pour notre touris me. Nouvel échec de la loi sur 1 ’ a rb if rage- ' ob 1 i gato i re. — Un communiste crache sur le cercueil d’un membre du P. P. F. — Samedi 1.4 août avait lieu à Saint-Dénis les obsèques d’un ancien communiste M. Georges Genestre, devenu membre du P. P. F. et qui fut candidat contre Maurice Thorez. Des communis tes insultèrent, le mort au passa ge du cortège. L’un d’eux vint même cracher sur le cercueil. — Comment le Front populaire honore les visiteurs étrangers. - Les athlètes de la Fédération In ter nationale de gymnastique qui tenaient leur congrès à Paris n’ont pu défiler aux Champs- Elysées, drapeaux déployés. In terdiction par le gouvernement, (Cf le « Jour » du 14 août, p. 2) — Les élections cantonales von , être, pour le Front populaire, et surtout pour les communistes une occasion de formidable pro pagande. — Il est temps pour nos amis de prendre toutes disposi lions pour éclairer l’opinion pu blique. SIMPI-KS CKIFFRKS Pour savoir ce que « l’Expérience Blum » a rapporté an, peuple français trop crédule, il n’y a qu’à consulter les statistiques officielles, ou les cotes officielles des marchés réglementés pour les principaux produits. Le pain ............................. L’aloyau j ........ La plate-côte ................... La boucherie ... j .......... Le poisson j ........... Le v i n .................. L .... Le, sucre I .......... L’épicerie | .......... Les pâtes-alimentaires Les conserves . .1 .......... Le savon .............i ...... Les chaussures -j Le charbon /.vfjrt !... L’essence .................... .. Le carburant L’habillement .......... Le coton ................. .......... La fonte ......................... L’acier ............................. Le cuivre ........................ L ’a r g e n t ......................... L’or ....................... .. Les timbres .................. Le plomb ....................... Le zinc ......................... .. Le carnet d’autobus .. Le tabac .................... .-,. Les transports ........ le kilo le kilo aux halles le kilo aux halles statistique officielle détail statistique officielle détail le litre 10°5 Nicolas le kilo statistique officielle détail la livre (pois fins étuvée) le kilo in paire type la tonne flambant 5 litres, touriste, Paris poids lourds en fûts à l’hl. gaz-oils statistique officielle détail les 50 kilos, lé Havre (phosphoreuse de moulage) doux, marchand, la tonne les 100 kilos, lingots, Havre le kilo le kilo P. T. T., une lettre les 100 kilos, le Havre les 100 kilos, Paris le paquet tabac gris marcha ndises, m oyenn e Mai 1936 Juillet 1937 Hausse 1.60 2.40 50 % 12.50 17.00 36 % 4.00 5,50 37 % 7.33 9.47 30 % 5.00 6.85 37 % 2.00 2.80 40 '% 3,10 4.80 55 % 7.38 9.02 22 '% 3.20 4.50 40 % 6.00 io.oo 60 % 2.80 4.60 64 % 70.00 95.00 35 % 310.00 399.00 28,7 '% 10.50 13.00 24 % 116.00 219.00 87 % 92.00 131.60 43 % 576.00 937.00 62,6 % 258.00 415.00 60 % 260.00 452.00 73,8 % 79.00 128.00 62 % 331.00 921.00 178 ;% 305.00 380.00 85,3 % 16.800 29.900 77,9 % 0.50 0.65 30 ,% 159.00 390.00 145 % 148.50 398.00 168 % 6.00 8.00 33 % 2.50 3.00 20 ;% 18 % « Charivari ». ------- i --------- ---------------------------------------------------------- 246 Héftigiés Espagnols SONT ARRIVES SAMEDI A BEAUVAIS De la « Tribune de l’Oise » : Samedi après-midi, par le train de 1 heure 27, sont arrivés à Beau vais deux ce-nt quarante-six réfugiés espagnols, faisant partie du premier contingent réservé au département de l’Oise. Ces réfu giés s’étaient arrêtés à la gare de luvisy où un repas froid leur avait été servi. Ils ont été reçus à la gare par M. Bussière, préfet de l’Oise, qui était 'accompagné de MM. Lam- bry, chef de cabinet, Mariacci, se crétaire général ; Desgroux, mai re, Héraude, premier adjoint ; Alcaïs, adjoint au commissaire spécial, etc. Dès que le train eut stoppé, les lét'iigi^s, composés en majooté (l<‘ femmes, jeunes filles et en- fards, dont vingt-cinq au biberon, tous pauvrement vêtus, descendi- lent des trois wagons qui leur étaient réservés en tête du train; à la vue de cette misère bien des yeux se mouillèrent, et chacun en soi priait le ciel de nous pré server de la guerre civile. M. le Préfet et les autres auto rités présentes prirent les dispo sitions nécessaires pour rassem bler tout le monde et, sortant par la gare des expéditions, le la mentable cortège gagna l’ancien moulin Lenain, situé boulevard Aristide-Briand, propriété ache tée par la ville pour y installer une Bourse du travail où, depuis deux jours, des employés com munaux procédaient à l’aména gement des locaux pour leur nou velle destination. 'l’ontes. les pièces ont été soi gneusement désinfectées et ap propriées. Au rez-de-chaussée, dans une grande salle, on a placé des ta bles et des bancs ; cette pièce servira de réfectoire ; dans un polit, bâtiment de la. cour, une cuisine roulante a été amenée. D’autre part, en attendant, d’a voir des paillasses, on a épandu rie la paille dans trois immenses greniers qui serviront de dortoir; une sage précaution a,été prise : c’est l’installation de l’électricité dams ces trois pièces, de façon à ce que les réfugiés ne se servent jamais de bougies, évitant tout danger d’incendie. Ajoutons qu’une couverture a été fournie à chaque réfugié. Notons que les malheureux n’étaient pas accompagnés par un guide et (tue pas un ne parle le français. Livraison ET PAIEMENT DES BLES DE LA RECOLTE 1937 Les producteurs, les proprié taires payés en blé et en général tous les détenteurs de blé, ayant vendu plus de 100 quintaux pen dant la campagne 1936-1937 (y compris les blés de semence et de multiplication) peuvent livrer à la vente, en attendant la fixation d’un échelonnement définitif, 100 quintaux, plus le dixième de la partie de leurs récoltes excédant 100 q u i n t a u x . Ceux qui ont vendu moins de 100 quintaux au cours de la der nière campagne ne sont astreint à aucun échelonnement. En attendant la fixation du prix du blé par l’Office, les Coo pératives remettront à leurs ad hérents et usagers, à titre provi soire : 150 francs par quintal pour les 50 premiers quintaux ; 100 francs par quintal pour les blés cédés en sus des 50 pre miers quintaux. Les négociants en grains agréés, remettront à la Caisse Régionale de Crédit Agricole, 150 francs par quintal livré. Mais la Caisse de Crédit Agricole ne re versera la totalité de cette som me que pour les 50 premiers quintaux. Pour les blés livrés en sus, elle donnera par quintal : 100 francs au producteur et con servera. 50 francs pour les lui re mettre plus tard. Tous ces paiem'ents onf, un ca ractère provisoire. Les agriculteurs et les proprié taires payés en blés recevront par la suite le montant de la, dif férence entre les sommes qu’ils auront perçues et la valeur du blé livré telle qu’elle résultera du prix légal de la récolte 1937. Ces dispositions ont été prises par le Conseil Central pour per mettre aux détenteurs de blés d’effectuer dès maintenant leurs livraisons et pour que les produc teurs aient leurs récoltes payées dans les mêmes conditions, qu’ils s’adressent à une Coopérative ou à un négociant. (Communiqué par la Direction des Services Agricoles),

û LE COURRIEB DE L'OISE - Evènements...bmsenlis.com/data/pdf/js/1937/bms_js_1937_08_22_MRC.pdf · 2014-02-12 · f'* du Troeadéro ont tout le loisir, en attendant l’heure de

  • Upload
    lyduong

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: û LE COURRIEB DE L'OISE - Evènements...bmsenlis.com/data/pdf/js/1937/bms_js_1937_08_22_MRC.pdf · 2014-02-12 · f'* du Troeadéro ont tout le loisir, en attendant l’heure de

ANNEE. — Nû 34. LE NUM ERO VlNQT-CINQ C EN TIM ESDIMANCHE 22 AOUT 1937

LE COURRIEB DE L'OISEJO U R N A L DE L’A R R O N D ISSE M E N T DE S E N L IS

Paraissant le Dimanche

33 O TsT XsT' 1EÏ TVC TsT T 3im i t r o ph t Non Uiri l t roph*

ruuLjOn s’a b o n n e aux B ureaux du J o u rn a l et d an s tous

les b u re au x de poste . — ) / a b o n n e m e n t est payab le tt àvajiCe t t > iiitiui:c de jdeiu d ro i t j u s q u ù T6 «. e|»tiort d ’avUi. eonlra!- »

A b o u u e m e u ts p a r ta n t du de chaqua m o is

liUREAUX. HÉDACTIClN & ADMINISTRATIONS i a i s n ^ I S » . 3 F * l « o o / V . » taHiS IV 1 „ I fri

T E L E P H O N E N “ 4 Csmpto Chôqu»* Pu*t»u» Parla «78 EO

Directeur Commercial : B VIuNON

X J .fa: Sri X tsr t ï :K3 I * ■ J Ci acq'Annoncée légale»............................................... a fr «rao» i,.

Venir» voluntôiie». Piihlicllé» uomnterclale.s. Demandes el offres d'eniplolB (Pour tons renseignenierils écrire au journal)

l e s mari u ser iis, irisérés ou v o n , ne so n t p a s re n d u s

.ÛkSÊM

P e n s é e s

/ j f Les v is i teu rs ({iii pénè- fiÊ r t r e n t d a n s l’ence in te de

l 'E xpos it ion p a r la porte ■ 'f* du T ro ead éro on t tou t le loisir, en a t t e n d a n t l ’h e u re de l’o uvertu re , die con tem p le r et m êm e de v is ite r le pavillon de la l»aix. 11 se dresse là, a u to u r d ’u n e colonne co u leu r d ’espé­ran ce qui est décorée de r a ­m e a u x d ’olivier. O n y p e u t lire en tou tes les langues , avec les m e il leu rs a p h o r ism e s d 'A ris tide i l r ian d , les déc la ra t io n s les p lus ré c o n fo r ta n te s et les p lus paci- üques . L ’idée est h eu reu se d ’avo ir vou lu r e n d re h o m m ag e à u n effort généreux et d ’avoir en que lque sorte p lacé l 'E x p o ­sit ion sous le s igne de la Paix .

Bien que l ’Ecole M ilita ire qu i est ju s te en face, à l ’a u t re e x t ré ­mité du C ham p tic M ars et que le Oùme des Invalides qu i n ’est p a s non p lus t rè s lo in so ie n t des m o n u m e n ts don t le sym bolism e est assez différent, —• les visi­t e u r s qui p é n è tre n t d a n s l ’E x p o ­sit ion ne d o u ten t pas u n seul in s ta n t q u ’ils ne soient conviés à co n tem p le r des choses émi- ne m m en t p aci f iq u e s.

L’In d u s tr ie et le C om m erce, la Science et l ’Art d o n t ils vont c o n tem p le r les p lu s m agnifiques réa l isa t io n s et su p p u te r les p ro ­m esses les p lus en g ag ean tes et les p lus avan tageuses , ne sont-ils pas, com m e o n se p la î t à dire, « des m essagers de P a ix » ?

De fait l ’E x p o s i t io n — m algré so n éta t d ’in ach èv em en t trop avancé) si l’on peu t dire, p o u r la sa ison -t- est in té ressan te . C’est to u t de m êm e une belle réuss i te et l ’on c o m p re n d l ’affluence des v is iteurs . Notre p ropos n ’est po in t ici de décrire to u t ce q u ’on y p eu t voir e t a d m ire r dles h e u ­re s d u ra n t , à lo n g u e u r de jou r . Les b raves gens qui t ro u v e n t là des r a iso n s d ’ê tre op t im is te s et de concevoir la m eil leu re op i­n ion et les p lus belles e s p é ra n ­ces sur les progrès du genreh u m a in on t in f in im en t ra ison et il se fau t a p p l iq u e r à p a r ta g e r leu r m an iè re de voir et l e u r en ­th ous iasm e . Cependant.. .

»

Malgré t a n t de belles choses, il n ’est cep en d an t p a s possible de ne p o in t n o u r r i r q u a n d même q u e lq u es in q u ié tudes . Ce couple soviétique, d û m e n t pou rvu , elle, d ’u n e faucille , lui, d ’u n m a r ­teau, — et qui s ’élance d a n s un m o u v em en t b ru ta l à la conquête d u m onde ne n ous p résage r ien d ’agréable... E n face, l’aigle ge rm an iq u e , perché , so lita ire su r le coin d ’une to u r p lus hau te , con tem p le d ’u n a i r m o rn e ce couple excité. E t ra n g e opposi-

ü’idéologle socialisteCONTRE LE REDRESSEMENT

FINANCIER

M. Joseph Denais, député de P ar is , v ice-président de la Com­mission des F inances de la Chambre, é tud ian t dans le « Ré­veil Economique » les m esures de red ressem en t f inanc ie r et écono­mique qui s ’im posent, fa it obser­ver que le m in is tre des F inances se h eu r te ra , po u r le u r app lica ­tion, à l’idéologie socialiste.

« L’œ uvre accomplie depuis ju in 1936, dit-il, a été toute de destruc tion e t d ’ap p a u v r is se ­ment.

« Dans ce r ta in s domaines, h é ­las ! elle n 'a fait que suivre des e r rem en ts déjà anciens, m ais en les a g g ra v a n t toutefois d ’un coefficient d ’insécurité qui a p o r ­té au m ax im um le u r nocivité.

.« Le m in is tre des F inances a fait p reuve de courage en d isan t dans quel é ta t pitoyable le m in is ­tère Léon B lum -Auriol avait ré ­du i t le bud g e t e t la trésorerie .

« 11 a été sans doute em pêché d ’exposer quelles é ta ien t les cau ­ses de cet le b an querou te e t de m o n tre r quelles nécessités com­m an d a ien t de p ren d re le contre- pied de la politique de facilité, de re lâchem en t dans le travail et d ’indiscip line, prêchée tou t à la fois p a r la G. G. T. e t p a r le gouvernem ent « à d irection so­cialiste ».

« Faute d ’avoir dissipé les nuées qui em b ru m e n t les cer­veaux et an ém ien t les volontés, le cab inet Ghautemps - B onnet se trouve fort em pêché de re s t i tu e r au x forces vita les de la na t ion — à l’épargne , a u commerce, à l ’in ­dustrie , à l’ag r icu l tu re — les pos­sibilités de redressem ent, de p ro ­duction intensifiée, d ’abaissem ent des charges e t des p r ix de r e ­vient, « an s lesquelles il n ’est pas de profit, a lors que nulle néces­sité n ’est p lus u rgen te p o u r la F ran ce que de recons ti tue r l ’é­p a rg n e tra itée en ennem ie et m i­se au pillage p a r les p a r t is d ’obéissance m arxiste .

« Le congrès des in s t i tu teu rs et le conseil ng tional de la C. G. T.

lion. D’un côté, m ouvem en t ; de l’a u tre , a r rê t . A l’in té r ie u r de ces deux pavillons a n t i th é t iq u es , d u côté russe , on n e voit que Staline, du côté a l le m a n d on n ’aperço it g u è re H itler . V ues de l ’E xposition , la p ro p a g a n d e so­vié tique a p p a ra î t f réné tique et bouiillon nan te , la p ropagandea l lem an d e p leine de ré se rv e ........Q u ’est-ce que to u t cela nous présage ? Que v a u t cette im p re s ­sion d a n s ses r a p p o r t s avec la réalité .

P lus calculé, p lus h a rm o n ieu x , p lus savan t n ous a p p a ra î tl ’ag en cem en t du pav il lon italien. Les o rg a n isa te u rs sem blen t avoir voulu nous a m e n e r à reco n n a î t re que « d ep u is 1921, l’Italie a con­q u is ses g rades d|ans la p h a lange îles g ran d es pu issances économ i­q u e s ». D ’a u t r e s p a y s , p lu s (ju’c t l e , o n t m is T a c c c o t su r l’é lé m e n t sp ir i tue l tel q u ’il se dégage du p assé . C’est le cas de la H ongrie p a r exemple. O n sent d a n s son effort une volonté de revend ica tion na t io n a le et m êm e na tiona lis te des p lus fidèles, des p lus to u c h a n te s com m e auss i des p lu s h e u re u se s à t r a v e r s l’élé­gance de ses réa l isa t ions . N ous ne pa r lons pas de la Belgique don t l ’exposition est u n ehef- d ’œ uvre.

A cause des difficultés et des p réoecuptations de l’heure , la pensée res te a ttachée a u x p ré ­se n ta t io n s des g ran d es p u is s a n ­ces im péria l is te s et to ta l i ta ires . Celles-ci n ous p a ra is se n t su r to u t av ides de réu ss i te s économ iques. E t cette im p ress io n n o u s ra m è n e a u x év én em en ts d ’E x trêm e- O rien t. Ce sont les ap p é t i ts éco­n o m iq u e s m o n d ia u x qui sont la cause de la gu erre de C hanghaï.

C hangha ï c i té in te rn a t io n a le oit a ff luen t to u te s les r ichesses des im m e n se s rég ions de la Chine d u Nord, de, la Sibérie, de la M a n d e h m ir ie , C hanghaï qui est s i tuée à l 'e m b o u c h u re du F le u v e Bleu et qui c o m m a n d e la ro u te f luviale de N a n k in e s t u n objet de convoitise de la p a r t de tou tes les p u issan ces et p a r t ic u ­l iè rem ent du J a p o n . P a r tag ée en tre les concess ions e u ro p é e n ­nes, les lois ch ino ises n ’y o n t pas cours et c ’es t là que se fo m en ­te n t tou tes les révoltes e t tous les désordres.. . L a p ro sp é r i té économ ique, l’abon d an ce et la facilité des t r a n sa c t io n s com ­m erc ia les ne suffisen t donc pas à a s s u re r la P a ix à une région, à un pays.

Cette pensée n ’est peu t-ê tre p a s trè s gaie, m a is elle peu t-ê tre sa lu ta ire .

A. C h e n e t .

mont l'en 1, tou t aussi bien que le congrès socialiste, que les aspi- ra tions révo lu tionna ires des < hefs, les égoïsmes, l’étroitesse d’e sp r i t et les incom préhensions des foules m enacen t g ravem en t la F rance d ’une subversion totale g énéra tr ice de la p lus affreuse misère p o u r fous san s excep­tion ».

ConcoursDEPARTEMENTAL AGRICOLE

DE L’ORNE

Actualités PolitiquesM. VINCENT-AURIOL

ET LA DEFENSE NATIONALE

En vue de faire conna ître les produits de l ’A gricu ltu re e t de l ’élevage de l’Orne, il es t o rgan isé d u 23 au 26 sep tem bre 1937, à Alençon, u n concours d é p a r te ­m enta l agricole.

Cette m an ifes ta tion com porte­ra des concours des plus beaux spécim ens de chevaux tro tteu rs f rançais , d em i-san g no rm and , et percherons , des rep roduc teu rs de la race bovine n o rm ande inscrits au Herd-Book no rm and , etc...

Ajoutons q u ’à cette im portan te m anifesta tion se ro n t annexés, cette année , les concours spé ­ciaux de la race bovine n o rm a n ­de et des racés porc ines n o r ­m ande et de Bayeux.

Le p ro g ram m e de ces de rn ie rs concours se ra ad ressé à toutes les pe rsonnes qui en fe ron t la de­m ande, à M. le d irec teu r des S e r ­vices Agricoles de l’Orne, 60, rue Saint-B iaise , à Alençon.

lïéd aille d’hoütieurDE L’EDUCATION PHYSIQUE

ET DES SPORTS

Le G ouvernem ent se ra in te r ­pellé au S én a t à la ren trée su r l 'emploi des fonds p ro v en an t de l’em p ru n t de la Défense N atio­nale, et M. Jean M ontigny, p a r la voie de 1’ « Officiel » a. posé ces deux questions à M. le M inistre des F inances : « A combien se sonl élevées les dépenses d ’a rm e ­m en t acquittées en tre la lin de la souscrip tion de la Défense Natio­nale et le 30 ju in 1935. — Quelle destina tion exacte a reçu le m o n ­tan t dudit e m p ru n t ? »

Si, comme cela p a ra î t certa in , les huit m ill ia rds e t demi de l’e m p ru n t n ’ont pas été affectés à la défense nationale , il y a là une trompeeie inadm issib le et un a.eie , p e .«Jv^-foi tm-e do ut pou rra i t* 6 mVmvroii* .)g m in islro d’e Ja- .fuis-lice. Mais c’est ju s tem en t M. Vin- cent-Auriol qui trône à la. p lace Vendôme. Nous savons q u ’il a des idées très pa r t icu liè res su r les avan tages du déséquilibre budgéta ire , de la dévaluation du franc, de l’a p p au v r is sem en t des c lasses moyennes, e t aussi s u r les vertus des chèques lirés su r l’av en ir ou su r les b rou illa rds de la Garonne. Or, la p reuve q u ’il n ’est pas fou, c ’est q u ’on lui a confié un im p o r tan t portefeuille.

Mais il nous fau d ra bien une réponse : Qu’a- t-on fait des m il­liards qui devaient être consa­crés à a s s u re r la sécurité de la F rance ?

LES LOIS SOCIALES ET LA PRODUCTION

Médaille d’orM. Louis Gœurderoy, à Précy-sur-

Oisç.Médaille d'argent

M. Alphonse Brisset, à Betz. Médaille de bronze

MAI.Clotaire Badin, à Sentis.Louis Gauthier, à Chamant.Jutes Leroy, à Ghambly.Julien Prévost, à Senhs.Emile Vandenbrock, à Montataire. Eugène Pommelet, à iCreil,

Toutes nos félicitations à ces nouveaux décorés.

m anda deux photographes et me pria de rev en ir vers truze heu­res.

« A l’heure dite, j’app’is avec s tupéfaction, que ce visa a lla i t m ’être refusé. Le consul e s p a ­gnol me m on tra en effet un té lé ­gram m e qu ’il expédiait, à son m i­nistre de Valence et qui disait à peu près ceci :

« Citoyen français Gaston Del- rue, d irec teur du journal « La Bougie » de Fez demande visa passeport p o u r passage Espagne, p a r ligne A ir-France. Ce journal s ’es t toujours montré hostile à l’endroit du gouvernem ent ré p u ­blicain espagnol et, dans ses d e r­niers numéros, iffnita de cyniques les rep ré sen tan ts du gouverne­ment espggpfff/à Genèv*. Avis défavorable. Altffndons vos o r ­dres ». • ' - . v *

En vain, notre confrère fit dé­m a r c h e s su r dénia relies, il ne put p ren d re l’avion- ff’Air - France, sous nue ce' avion fai-seil escale a Barïvl/uie et uilo lei- i-.m i m - t ' o p i u x i ' ' • • s Æ k / u i i ' i a u ­torisation de transiter.

C’est a ins i q u ’une ligne aé r ie n ­ne française subventionnée p a r des frança is petit être interdite à d ’excellents français par des é trangers .

laédallle CommémorativeDE SILESIE

D’une semaine à l’au tre

C’est une chose d igne d 'é lonne- ment e t même d ’adm ira tion que la nation accablée p a r les impôts, para lysée p a r la crise e t co n d am ­née aux p lus du rs sacrifices ne fasse en tendre aucune p ro tes ta ­tion. E l l e es t rés ignée et p rê te à faire vaillam m ent son devoir si aucune m alsa ine ag ita tion ne vient la troubler. Encore faut-il q u ’elle com prenne son devoir ,qui est, a v an t tout de trav a i l le r p lus et de produ ire davantage . S ans quoi tous les sacrifices, acceptés sans révolte, se ra ien t abso lum ent vains. On nous l ’a d i t s u r tous les tons : il y a nécessité absolue de r a n im e r l ’activité économique.

Or, il ne fau t pas se con ten te r de mots e t .d e formules. On doit se p lace r en face de la réalité. Et la p rem ière des questions à ré ­soudre est celle-ci : Est-il possi­ble q u ’avec m oins d ’heures de travail et avec plus de loisirs, on puisse produ ire davan tage ? Peut-on espérer un formidable effort des hommes inscr i ts à la G G. T. quand il y a, a u Gouver­nement, des politiciens qui ré ­c lam en t non pas un am én ag e ­ment ra tionnel des lois sociales, mais au con tra ire un a v en an t qui les agg ravera ?

PLUS DE BENEFICE,DU DEFICIT

Le « Jo u rn a l Officiel » éta it ju s ­q u ’à cette année , une publica tion d ’un bon ra p p o r t p o u r le T résor, auquel il reve rsa i t bon an, mal an, p rès de trois millions de bé­néfices.

Or, depuis l’avènem ent du sy s­tème Blum, le « Jo u rn a l Offi­ciel » m ange de l’a rgen t , de l’a r ­gen t des contr ibuab les év idem ­ment. Il avoue p o u r l’exercice 1936. trois millions de déficit. D’où, trois millions de m oins aux recettes budgéta ires et trois m il­lions de p lus aux dépenses : au totao six millions de pertes pour l’Etat.

Et vive l’expérience Blum, n ’est-ce pas ?

** *

Il es t v ra i que tout le monde ne se p la in t pas.

L’Espoir F ran ça is qui rappor te ce fait, s ignale que depuis un an, cer ta ins ouvriers de l’Im prim erie N ationale touchen t p lus de 4.000 francs p a r mois de salaires.

Et même,, p a r le jeu des ac cords établis, le 9 ju il le t dern ie r , le m e tteu r en pages toucha, pou r une seule jou rnée de travail , au titre des heures supp lém enta ires , six cents f rancs de. sala ires.

AIR FRANCE PAS POUR LES FRANÇAIS

Notre confrère, Gaston Delrue, d irec teu r de la Bougie, hebdom a daire na tional de Fez (Maroc), nous a com m uniqué u ne lettre ouverte q u ’il ad re ssa récem m ent à M. P ie rre Cot, m in is tre de l ’Air.

« D és iran t p ren d re l ’avion d ’Air F rance , de Fez p o u r Tou louse, je me rendis au consu la t d ’Espagne p o u r dem an d e r le v isa spécial ind ispensable , p o u r que mon passepo rt soit valable. Le se­c ré ta ire de ce consu la t me de­

La médaille commémorative de llaute-Siiésie, instituée p a r le rè ­glement du 22 septembre 1921 du gouvernem ent interallié de (Hau- te-Silésie, ne devait plus être a ttr ibuée , ap rès la dissolution, en juillet 1922 du gouvernement in ­terallié de. Haute-Silésie.

Ce n ’est que p a r une m esure d 'exceptionnelle bienveillance que l’ancien président du gou­v e rnem en t précité .a poursuivi l’exam en des candidats à cette médaille.

Les in téressés sont informés que les candidatures à la m édail­le commémorative de Haute-Si-l ê s i e ne s e p o n t , o in s c o c e v a b l e sà p a r t i r du preme-i j„ûvier 1938.

plus q u ’à tander.

58 k ilom ètres de San-

Le Mérite AgricoleEst nommé officier :

M. Raymond IDtesenlis, maraîcher à iPontpoint.Sont nommés chevaliers :

MM.Charles Carron, cultivateur à Rully.Jules Bourlette, jardinier à Saint-

Leu-dlEsserent.Castel, secrétaire des jardiniers ou­

vriers à Chantilly.André Chapveyre, négociant en

engrais à Gouvieux.Mme Eugénie Chaudron, cultiva­

trice à Néry.Paul Cousin, mécanicien agricole à

Verneuil.Sylvain Dulac, directeur d’école à

Plailly.François Doré, cultivateur à Pont-

point.Louis Ducom, entraîneur à Lamor-

laye.IPaul Feuillé, cultivateur à Gou­

vieux.Charles Guillot, ouvrier agricole à

Gouvieux.Edmond Landon, cultivateur à

Pontpoint. .>Georges Lagarri, propriétaire à

Chantilly.Charles Pétio, instituteur à Péroy-

Jes-Gombries.Joseph Pinon, cressiculleur à ITly-

Saint-Georges.Germain Renard, agriculteur à Au-

,ger-Saint-Vinicent.Cyprien Taullée, cultivateur à Gou­

vieux.

— Plusieurs m onum en ts élevés à la gloire des troupes am ér ica i­nes ayant com battu en France, ont, été inaugurés en p résence du généra l Persliing.

—- Le groupe de la Fédération républicaine s ’est réun i po u r de­m ander la suppress ion de la taxe a la m outure e t à la p roduction et p ro tes te r contre l’a u g m e n ta ­tion de l’im pôt foncier et la des­truction systém atique des classes moyennes.

— A un jou rna lis te , M. Chap- sal, m in is tre du Commerce dé­clare q u ’il se propose de ra ju s te r les tarifs douan ie rs e t de p a sse r des accords p o u r l’accro issem ent de nos échanges. Excellent p ro ­g ram m e d o n t la. réa l isa t ion dé­pend plus du « c lim at » social et de l ’augm en ta t ion de l a produc-juifl UUD la volonté d’wnr mir u s t r e .

— Les m an œ u v res de la 14* région qui ava ien t débuté en S a ­voie se son t te rm inées d an s l’Ain.

— La s ta tis tique généra le de la F rance nous confirme ce dont, nous nous étions déjà ape rçu : le p rix de' la vie a augm en té de 40 % en un an.

—- H aarlem ((Hollande) a vu p e n d a n t quelques jours 30.000 scouts réunis , a p p a r te n a n t à 32 nations. R éconfortante m anifes­tation d ’amitié de la, jeunesse in ­ternationale.

— Le co m m andan t d u paquebot « M aréchal Lyautey » a déposé p lain te contre les m eneurs cégé- tistes de son équipage, qui a re ­fusé de ren d re aux au torités n a ­tionales trois c itoyens espagnols mobilisables. A inscr ire au passif du prestige du pavillon français.

— Le Duce se r e n d a n t aux manoeuvres- n av a les à Messine a déclaré que son voyage n ’avait que des bu ts pacifiques e t cons­tructifs. Bon pré lude au rapp ro -« l i o r n e n t a n g l o - i t a l i e n .

— T r o i s j o u r n a i i s te s a i l e m a nets ont été expulsés de Londres pou r esp ionnage. P a r représailles , Berlin veut ex p u lse r le corres- p o n d a n t du « Tim es » coupable de ne pas re sp ec te r la « vérité officielle ».

— Le conflit, s ino- japona is en perpétuel rebond issem ent se c r is ­tallise au to u r de S hangha ï . Tout d’abord les Jap o n a is m assen t 27 navires de g u erre à l 'em bouchu­re d u Yang-Tsé. Les Chinois font occuper la zone dém ilitarisée de la ville et co n cen tren t des divi­sions. La concession in te rn a t io ­nale et la concession française p ren n en t des m esures de p ro tec­tion.

En a t ten d an t , p lus au nord, les Jap o n a is occupen t N ankéou et les hostilités com m encen t à Chapeï.

Samedi, au cours d’une b a ta i l ­le aér ienne les avions chinois lâ ­chen t des bombes s u r les conces­sions- e t font plus de c inq cents m orts et p rès de mille blessés. A près le bom bardem ent, F r a n ­çais et Anglais son t évacués de S hang-H aï à la faveu r d ’une t rê ­ve c o n s e n t i e p a r les be lligér» - l is .Il reste un espo ir : m alg ré les hostilités les re la tions d ip lom ati­ques ne son t pas rom pues en tre Chine et Japon .

— La ch a leu r accab lan te ra le n ­tit les opéra tions eh Espagne. Ce­p e n d a n t les n a t io n au x se son t em parés de R einosa e t ne sont

Bourget.

— M. Sta line continue son é p u ­ration en décap i tan t tous les g ran d s services publics. A I r- koutsk, capita le de la Sibérie orientale , 72 troskystes on t été fusillés. Le poète officiel des So­viets a été expulsé du p a r t i com­muniste. Doux pays !

—, Cent trois avions t r a n s p o r ­tan t 806 p assag ers on t a t te r r i en une seule journée au C’est un record.

— Un postie r de M arseille S an - tenac a été a r rê té p o u r avo ir dé­tourné des té légram m es chiffrés adressés au gouvernem en t de Valence.

— L’Exposition s ’achève petit à petit. Tous les pavillons é t r a n ­gers son t ouverts, et les de rn ie rs édifices du centre régional s ’a ­chèvent,. Il est, tout de même loin, le I " mai...

•—f Dans l’Arclèche un ca r tom­be dans un ravin . 3 m orts et 12 blessés. La route s ’est effondrée sous le poids du véhicule.

—- A P aris , au gm en ta tion de 20 % des tarifs de taxis. Nouveau m enu cadeau du F ro n t populaire .

— Un g a n s te r p a r is ien Stefani a été a b a t tu p a r u n rival. A quand l’épu ra t ion de la capitale

■et des g randes villes ?— P a r t i jeud i de Moscou, un

ap p are i l soviétique piloté p a r Lavanesky a u ra i t dû a tte indre Fairbank's d an s l’A laska tren te- deux heures ap rès son départ . On a perdu sa, trace à 900 kilomètres du piôle. Des recherches s ’o rg a n i­sent avec l ’as am érica in M attern.

— Aimez-vous les chiffres ? Un million de pe rsonnes o n t quitté P a r is p o u r le 15 août. 700.000 y sont venues. Lundi, 363.349 en ­trées à l’Exposition où le dix-mil- lionnième v is i teu r est en tré à 14 heures 20.

— Le cham pion de boxe M ar cet Tint est a rr ivé en Am érique où il m e t t-mii t i t r e en j e u .

— La grève de « l’I le -de-F ran ce ». —- Une croisière décidée de puis p lus ieurs mois et qui g ro u ­pa it 825 p assag ers — don t de nom breux é t ra n g e rs — a été em ­pêchée p a r suite d ’une grève de l’équipage. Per te p o u r notre prestige. P e r te p o u r notre to u r is ­me. Nouvel échec de la loi su r 1 ’ a rb if rage-' ob 1 i gato i re .

— Un com m unis te crache sur le cercueil d ’un m em bre du P. P. F. — Samedi 1.4 aoû t ava it lieu à Saint-D énis les obsèques d ’un ancien com m uniste M. Georges Genestre, devenu m em bre du P. P. F. et qui fu t can d id a t contre M aurice Thorez. Des com m unis­tes insultèrent, le m o r t au p assa ­ge du cortège. L’un d ’eux vin t même c ra c h e r s u r le cercueil.

— C om m ent le F ro n t popula ire honore les v is iteurs é trangers . - Les a th lètes de la Fédéra tion In ter na tionale de gym nastique qui tena ien t le u r congrès à P a r is n ’on t pu défiler aux Champs- Elysées, d ra p e a u x déployés. I n ­terdiction p a r le gouvernement, (Cf le « Jo u r » du 14 août, p. 2)

— Les élections can tonales von , être, p o u r le F ro n t popula ire , et su r to u t p o u r les com m unistes une occasion de form idable p ro ­pagande. — Il est tem ps p o u r nos am is de p re n d re toutes disposi lions pou r éc la ire r l’opinion p u ­blique.

S I M P I - K S C K I F F R K SP o u r savoir ce que « l’E xpér ience Blum » a rapporté an, p e u p le français trop crédule, il n ’y a

q u ’à consulter les statistiques officielles, ou les cotes o ffic ie lles des m archés rég lem entés pour les p r inc ipaux produits.

Le pain .............................L’aloyau j ........La p la t e - c ô t e ...................La boucherie . . . j ..........Le p o i s s o n j ...........Le v i n ..................L. . . .Le, sucre I ..........L’é p i c e r i e | ..........Les pâ tes-alim entairesLes conserves . .1..........Le s a v o n .............i . . . . . .Les chaussu res -j Le charbon / . v f j r t ! . . . L’essence .................... ..Le ca rb u ran tL ’habillem ent ..........—Le c o t o n ...........................La f o n t e .........................L’acier .............................Le cuivre ........................L’a rgen t .........................L’or ....................... ..Les t i m b r e s ..................Le p lom b .......................Le zinc ......................... ..Le carne t d ’autobus ..Le tabac .................... .-,.Les transports ........

le kilo le kilo a u x halles le kilo a u x halles

statistique offic ie lle détail statistique offic ie lle détail

le litre 10°5 Nicolas le kilo

statistique offic ie lle détail la livre

(pois f in s étuvée) le kilo

in paire type la tonne f la m b a n t

5 litres, touriste, Paris poids lourds en fû ts à l’hl.

gaz-oils statistique offic ie lle détail

les 50 kilos, lé Havre (phosphoreuse de moulage)

doux, m archand , la tonne les 100 kilos, lingots, Havre

le kilo le kilo

P. T. T., une lettre les 100 kilos, le Havre

les 100 kilos, Paris

le paquet tabac gris m archa ndises, m oyenn e

Mai 1936 Ju il le t 1937 Hausse— — —

1.60 2.40 50 %12.50 17.00 36 %4.00 5,50 37 %7.33 9.47 30 %5.00 6.85 37 %2.00 2.80 40 '%3,10 4.80 55 %7.38 9.02 22 '%3.20 4.50 40 %6.00 io.oo 60 %2.80 4.60 64 %

70.00 95.00 35 %310.00 399.00 28,7 '%

10.50 13.00 24 %116.00 219.00 87 %92.00 131.60 43 %

576.00 937.00 62,6 %258.00 415.00 60 %260.00 452.00 73,8 %

79.00 128.00 62 %331.00 921.00 178 ;%305.00 380.00 85,3 %

16.800 29.900 77,9 %0.50 0.65 30 ,%

159.00 390.00 145 %148.50 398.00 168 %

6.00 8.00 33 %2.50 3.00 20 ;%

18 %« C harivari ».

------- i--------- ----------------------------------------------------------

246 Héftigiés EspagnolsSONT ARRIVES SAMEDI

A BEAUVAIS

De la « T r ib u n e de l’Oise » : Samedi après-m idi, p a r le t r a in

de 1 heure 27, son t a rr ivés à Beau vais deux ce-nt qu a ran te -s ix réfugiés espagnols , fa isan t par t ie du p rem ie r con tingen t réservé au d é p a r te m e n t de l’Oise. Ces ré fu ­giés s ’é ta ien t a r rê tés à la gare de luvisy où un repas froid leur av a i t été servi.

Ils on t été reçus à la gare p a r M. Bussière, p réfe t de l’Oise, qui é tait 'accom pagné de MM. Lam- bry, chef de cabinet, M ariacci, se­c ré ta ire généra l ; Desgroux, m a i­re, Héraude, p rem ie r ad jo in t ; Alcaïs, ad jo in t au com m issaire spécial, etc.

Dès que le t ra in eu t stoppé, les lét'iigi^s, composés en m a jo o té (l<‘ femmes, jeunes filles et en- fards, don t v ing t-c inq au biberon, tous p au v rem en t vêtus, descendi- l e n t des trois w agons qui leu r é ta ien t réservés en tête du t ra in ; à la vue de cette m isère bien des yeux se mouillèrent, e t chacun en soi p r ia i t le ciel de nous p ré ­se rv e r de la g u erre civile.

M. le Préfe t et les au tres au to ­rités p résen tes p r i r e n t les d ispo­sitions nécessa ires p o u r ra sse m ­b le r tou t le m onde et, s o r ta n t p a r la g a re des expéditions, le la­m entab le cortège g a g n a l’ancien m oulin Lenain , s i tué boulevard A ris tide-B riand , p roprié té ache­tée p a r la ville p o u r y in s ta l le r une Bourse du travail où, depuis deux jours , des employés com­m u n au x p rocéda ien t à l’a m é n a ­g em en t des locaux p o u r le u r nou ­velle destination.

'l’ontes. les pièces on t été soi­gn eu sem en t désinfectées et a p ­propriées.

Au rez-de-chaussée, d an s une g ran d e salle, on a p lacé des t a ­bles et des b an cs ; cette pièce se rv ira de réfectoire ; dans unpo l i t , b â t i m e n t d e la. c o u r , u n ecuisine rou lan te a été amenée.

D’au tre par t , en a ttendant, d ’a ­voir des pa illasses, on a é p an d u rie la paille dans trois im m enses g ren ie rs qui se rv iro n t de dorto ir ; une sage précau tion a ,é té p rise : c ’est l ’in sta lla tion de l ’électricité dams ces trois pièces, de façon à ce que les réfugiés ne se se rven t jam ais de bougies, év itan t tout d a n g e r d ’incendie.

Ajoutons q u ’une couverture a été fournie à chaque réfugié.

Notons que les m a lheu reux n ’é ta ien t pas accom pagnés p a r un guide et (tue pas un ne par le le français .

LivraisonET PAIEMENT DES BLES

DE LA RECOLTE 1937

Les p roduc teurs , les p ro p r ié ­taires payés en blé e t en généra l tous les dé ten teurs de blé, a y a n t vendu plus de 100 q u in ta u x p e n ­d a n t la cam pagne 1936-1937 (y com pris les blés de sem ence e t de m ultip lication) peuven t l iv re r à l a vente, en a t te n d a n t la fixation d ’un éche lonnem ent définitif, 100 qu in taux , p lus le dixième de la p a r t ie de leu rs récoltes excédan t 100 qu in taux .

Ceux qui on t ven d u moins de 100 q u in tau x a u cours de la d e r ­n ière cam pagne ne son t a s t re in t à au cu n échelonnem ent.

En a t te n d a n t la fixation du p r ix du blé p a r l ’Office, les Coo­péra tives rem e ttro n t à leurs ad ­héren ts e t usagers , à titre p rov i­soire :

150 f rancs p a r qu in ta l p o u r les 50 p rem ie rs q u in ta u x ;

100 francs p a r qu in ta l pour les blés cédés en sus des 50 p r e ­m ie r s qu in taux .

Les négocian ts en g ra in s agréés , rem e ttro n t à la Caisse Régionale de Crédit Agricole, 150 francs p a r qu in ta l livré. Mais la Caisse de Crédit Agricole ne r e ­v ersera la totalité de cette som ­me que p o u r les 50 p rem iers qu in taux . P o u r les blés livrés en sus, elle d o n n e ra p a r qu in ta l : 100 f rancs au p ro d u c teu r e t con­servera. 50 f rancs p o u r les lui re ­m ettre p lus tard .

Tous ces paiem'ents onf, un ca ­rac tère provisoire.

Les ag r icu l teu rs e t les p ro p r ié ­ta ires payés en blés recevron t p a r la suite le m o n ta n t de la, dif­férence en tre les sommes q u ’ils a u ro n t perçues et l a va leu r du blé livré telle qu ’elle ré su l te ra du p r ix légal de la récolte 1937.

Ces dispositions on t été p r ises p a r le Conseil Central p o u r p e r ­m ettre aux déten teurs de blés d ’effectuer dès m a in te n a n t leurs l ivraisons e t pou r que les p ro d u c ­teu rs a ien t leurs récoltes payées dans les m êmes conditions, q u ’ils s ’ad re ssen t à une Coopérative ou à un négociant.

(Com m uniqué p a r la Direction des Services Agricoles),

Page 2: û LE COURRIEB DE L'OISE - Evènements...bmsenlis.com/data/pdf/js/1937/bms_js_1937_08_22_MRC.pdf · 2014-02-12 · f'* du Troeadéro ont tout le loisir, en attendant l’heure de

Le nouvel Évêque de EeauvaisM. le chanoine Félix Roeder,

ac tue llem ent p ro fesseu r de théo­logie au sém ina ire de V erdun , a été nom m é évêque de Beauvais sam edi d e rn ie r p a r S a Sa in te té le Pape.

Voici ce que publie à, ce su je t la « Croix de P a r is » dans son num éro de d im anche d e rn ie r :

« Le nouvel évêque de B eau­vais S. Ex. M gr Frédéric-Félix Roeder est né Je 19 octobre 1880 à La Rochelle. Des p lum es plus au torisées nous d i ro n t son en ­fance, ce que fu t le jeune sém i­n a r i s t e , les qualités qui le d is t in ­g u a i e n t d a n s s e s é t u d e s p e n d a n t « m 'ü si ' p r é p a r a i t à g r a v i r l e s inarches de l’autel. C’es t en 1907 q u ’il" r e ç u t Ponction sacerdotale.

« Quand M gr Ginisty, à la veil­le de la guerre , p r i t possession du siège de V erdun, son a t ten tion fu t a tt irée su r le jeune p rê tre en qui la P rovidence form ait déjà le fu tu r évêque de Beauvais. Dès 1925, l’abbé Boeder e s t appelé à p rofesser la théologie dogm atique au G rand Sém ina ire ; et cepen­d a n t nous le re trouvons encore comme pro fesseu r de langue alle­m ande au Petit Sém ina ire de Verdun. Nommé chanoine hono­ra ire en 1980, il a ssu re depuis 1932, le p ieux m in is tè re d ’aum ô­n ie r de la prison. Le b u re a u des œ uvres d iocésaines de V erdun re g re t te ra le d é p a r t de son vice- p rés iden t, p e n d a n t que les dio­césains de B eauvais . accueille­ront avec joie le nouveau p as teu r que l e u r ’envoie S. S. Pie NI glo­rieusem ent r é g n a n t ».

Nous pr ions b ien respec tueuse ­m e n t S. Ex. M gr R oeder d ’ag rée r nos yœ ux e t félicitations p o u r ce nouvel apostolat qui l ’appelle d an s notre diocèse.

Loterie des Régions Libérées

ÿ î travers

LE COMITE DE LA LOTERIE DES REGIONS LIBEREES

FIXERA LA SEMAINE PROCHAINE

LA DATE DU TIRAGE

PHARMACIE OUVERTE >D im anche 22 août et le Lundi

m atin : P h a rm ac ie Bardou, rue de l’A pport-au -P a in .

FOURNITURE DE CHARBON au Tribunal Civil

Le P rés iden t du T r ibuna l Civil de Sentis recev ra ju sq u ’au 1” sep tem bre inc lus ivem ent les of­fres qui p o u r ra ie n t lui être faites par les m arch an d s de charbon pour la fou rn itu re d env iron 25 à, 30 tonnes d ’an th rac i te frança is

d o 5 0 -1 2 0 dOH tiné a u Pala is de Justice p e n d a n t l ’h iver 1937-1938.

»o«------

DANS L’ARMEEP a r app lica tion des d isposi­

tions de l’artic le 1" de la loi du 8 juillet 1920, M. le généra l de division de Ganay, d isponible, a été placé, à com pter du 10 aoû t 1937, d a n s la deuxièm e section (.réserve) du cadre de l’é ta t-m a- jo r généra l de l’armée.

Le généra l de Ganay, don t le souven ir ne s ’es t pas effacé de la m émoire des Senlisiens a com ­m andé le 4° Spah is m aroca ins à Senlis, pu is la 1” br igade de Spahis à Gompiègne, ju s q u ’en jan v ie r 1934, date à laquelle il fut appe lé à p rend re , comme généra l de division, le com m andem en t de la cavalerie d ’Algérie.

»oc------

UNION NATIONALE* DES COMBATTANTSSection de Senlis

La sortie annue lle de la section des Anciens Com battan ts de S en ­lis. a u ra po u r b u t cette, année ,i ' K x p o s u l i o n I n t e i M i a t i u i i u l c ; lO OT .Lite a u ra lieu le d im anche 12 sep ­tembre p a r au to-cars .

D épart à 7 heu res 30, place de la Halle, à Senlis, re to u r ap rè s la icte de nu it vers 0 h. 45 à Senlis.

P r ix du voyage : 21 francs p a r personne.

P riè re de se faire in sc r ire au p lus tôt chez le t ré so r ie r Henri Violet, rue de P ar is , à Senlis.

Il s’agit de celui de la huitième Série qui sera effectué à Bou logne-sur-Mer

La vente des billets de la Lo terie des Régions Libérées a été p a r t icu l iè rem en t in tense ces tem ps dern ie rs , le fam eux ven dredi 13 su r to u t ! Comme il éta it facile de le p révo ir les stocks des vendeurs com m encent à se dé g a r n i r e t les billets von t se faire ra re s au fu r e t à m esure q u ’a p ­p ro c h e ra le tirage.

Le comité d irec teu r doit se r é u ­n i r la sem aine p rocha ine pour fixer la da te de ce t i rage qui su t v ra de p rès celui de la Loterie Nationale, conform ém ent aux p resc r ip tions ministérielles.

Qn sa i t que cette 8” série de la Loterie des Régions Libérées se ra tirée à B oulogne-sur-M er où de g ran d es fêtes se ron t données à cette occasion.

Exposition 1937COMITE REGIONAL « ILE-DE-FRANCE »

DIMANCHE 22 AOUT , P rem iè re g ra n d e jo u rn ée des

g roupes folkloriques des provin ces f rança ises à t rav e rs l’expo sition. Spectacles variés apres- l ’a rr ivée à leu rs pavillons Chants e t danses rég ionaux LTle-de-France sera, rep résen tée d a n s ce cortège p a r les a rchers de Yillemomble et u n groupe cos- ü u n é acc o m p a g n an t le bouquet traditionnel.

En préparation : jou rnée Phi léas Lebesgue, jou rnée Paul Fort, jou rnée de la, Vénerie, jo u rn ée de la p resse gastronom ique, 250’’ a n ­n ive rsa ire de la m ort de Lulli, concer t d ’in s t ru m e n ts anciens journée d es .S por ts , avec p ré se n ­tation des cham pions rég ionaux e t concours des a th lè tes de Jo in - ville, journée du Livre avec de concours des écrivains Ile de F rança is , Grande fête costumée rte la Rose avec le concours des groupes folkloriques à l’occasion du bap têm e d ’une nouvelle rose « I le -de-F rance ».

Vente des Blési DE SEMENCES

C L U B S P O R T I F ■

S E N L I S I E N S ■

▼ ?

Conform ém ent au décre t du 14 octobre 1936, les ag r icu lteu rs p ro d u isa n t des blés de semences p o u rro n t effectuer des l ivraisons soit à d ’au tres ag r icu lteu rs , soit à des sé lec tionneurs ou négo­cian ts en g ra in s , en ver tu d’un con tra t , soit à un g ro u p em en t de p roduc teu rs de semences, en con­formité avec, ses s ta tu ts , s a n s être

'so u m is aux règles .de l 'éche lon ­nem ent prévues p a r la loi su r l ’Office du Blé pour les blés desti­nés à la m eunerie .

Toutefois,, ces m êm es agr icu l-l o u r s n<* p ô » i r r o n t m e U r e e n v e n t eleurs blés destinés à la m eunerie t a n t que la quan ti té totale de blés de semences, q u ’ils a u ro n t livrés restera, supérieu re à celle qui ré ­su l te ra i t de l’applica tion à toute leu r récolte, des règles de l’éche­lonnem ent.

Les in téressés so n t tenus de faire conna ître à l ’o rgan ism e in ­term édia ire , coopérative ou négo­ciant, inscrit , p a r les soins duquel ils en te n d e n t écouler leu rs blés de m eunerie , les quan tités exac­tes de b lé de sem ences dont ils se son t défaits.

Cette déclara tion devra être éven tuellem ent complétée s ’il es t procédé à la vente de nouvelles q uan ti tés de blé de sem ences p o s té r ieu rem en t aux p rem ières l iv ra isons de blé de m eunerie .

AVIS AUX CYCLISTESA la suite de notre d e rn ie r a r ­

ticle « Un peu de discip line », un de nos lecteurs nous fa i t con­naître que de nom breux cyclis­tes, m a lg ré l ’in terd ic tion qui leu r en es t faite, em p ru n ten t , montés s u r leu r m achine , la p a s ­serelle de la rue Carnot.

Cyclistes, un peu de d iscip line; respectez les a rrê tés m u n ic i­paux.

A la Ville de Senlis31, P lace de la Halle

———»o«------G rande mise en vente aux rayons

de VETEMENTS p o u r DAMES, MESSIEURS e t ENFANTS

aaaaaaaaaaa»

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaiANGLAIS, ALLEMAND,— ESPAGNOL —

Comptabilité Cours popula ires , 25 fr. p a r mois

Leçons p ar t icu liè res HEYDT, 3, rue du Hautbergier,

887 SENLIS (Oise)aaaaaaaaaaaasaaaaaaa»aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa«a

SECTEUR ELECTRIQUELe c o u ran t électrique s e ra cou­

pé le d im anche 22 c o u ra n t de 8 h. à i l heures , p o u r des t ra v a u x d ’en tre t ien dans les rues su iv an ­tes : rues de P a r is , Saint-H ilaire , de l ’A pport-au -P a in , du Chance- lier-Guérin, p lace de la Halle.

D im a nc h e 2 2 Août 1 9 8 7Au POTEAU-CHAMANT

Terrain des Fantasias

OUVERTURE DE U S M ÎQ R DE FOOTBALLaaaaaaaa

Grand Jflateh flm iealKntre

l’A. S. C R EIL-N O G EN T (t).(Promotion)

et leC. S . S E N L ISIE N (t)

Champion-de l’Oise2* Série 1936-1937

Nouveau promu en l r* Série

Entrée au Terrain : 2 frs

Prix extrêmement avantageux grâce à d’importants marchés

passés avant la hausse— PROFITEZ-EN —

Magasins ouverts le Dimanche jusqu’à midi 2947

BREVET SPORTIF POPULAIRELa société de gym nastique « Le

Réveil de Senlis » a fixé au di­m anche 26 sep tem bre 1937, l ’ex a ­men du b revet sportif populaire .

Les épreuves so n t ouvertes à toutes les pe rsonnes adhéren tes ou non ad h é ren te s à la société.

Brevet masculinP re m ie r échelon : de 12 à 14

ans.Deuxième échelon : de 15 à

1.7 ans.Troisième échelon : de 18 à 34

ans.Q u a tr iè m e éch e lo n : a u - d e s s u s

de 34 ans.Brevet féminin

P re m ie r échelon : de 12 à 14ans,

Deuxième échelon : de 15 à 17 ans.

T rois ièm e échelon : de 18 à 34 ans et plus.

Nous invitons toutes les p e r ­sonnes qui dés iren t ob ten ir ce brevet, à se fa ire inscrire avan t le 25 aoû t 1937 (d e rn ie r délai) soit :

1° Chez M. Briziou P ierre , vice- p rés iden t du « Réveil », rue Léon- F au tra t , à Senlis.

2° Chez M. D um oulin Marcel, m o n iteu r généra l du « Réveil », route de Crépy, à Senlis.

3° Chez M. Boullet A ndré, se ­c ré ta ire du « Réveil », 6, rue St- Jean , à Senlis où tous les r e n ­se ignem ents utiles leu r seront fournis.

Les cand ida ts devron t donner leurs nom, prénom s, date n t lieu de na issance et adresse.

Des séances d ’e n tra în e m e n t se­ron t organisées au vélodrome, sous la d irection du m o n iteu r gé-

do Ia soc ié té de grym nasti-que.

■ • • • « ■ • • • ■ « • ■ ■ • • ■ ■ a

VELODROME DE SENLISLa direction du vélodrome de

Senlis est heureuse de rap p e le r au public sportif de la région seniisienne, qu ’elle a mis s u r pied une g ran d e réun ion cycliste pour le d im anche 29 aoû t avec le con­cours des « T o u r de F ran ce 1937 » PASSAT et CARINI.

Les vrais am ateu rs d u sport cy­cliste voudront, ap rè s les avoir dé jà vus dans le G rand P r ix de Chantilly s u r route où ils se sont classés i*r e t 2°, les revo ir su r la p iste du vélodrome T u rq u e t de la Boisserie.» En dehors de ces deux as ré ­

putés, nous verrons égalem ent l’équipe si aimée du public Gal-

Lotollio*.Ne recu lan t devan t au cu n s a ­

crifice, le S. V. S. s’es t égalem ent assu ré le concours de l’équipe p a ­risienne B ua t-B u reau si connue des vélodromes1,

L ionnet Michel, du S. V. S., cham pion de l’Oise s u r route 1937 fera, éga lem ent équipe avec l’ex­cellent, C hantrelle du Cyclo-Club Creillois.

En dehors de ces renom m és coureurs , nous ve rrons égalem ent nos débu tan ts qui avec leu r cou­rage habituel fe ron t tous leurs efforts p o u r a n im e r les différen­tes épreuves.

Nous rappe lons le p ro g ram m e :Course par éliminations, ré se r ­

vée aux jeunes du d épar tem en t troisième, qua tr ièm e catégories et débutan ts .Grand Prix de la Ville de Senlis lis.

Match Omnium en 3 m anches avec : Passa t-C arin i , Gallard-Le tellier, Buat - B ureau , L ionnet- Chantrelle .

Prix Abadie, individuelle 30 tours.

P r ix d u -C o m ité D ir e c te u r , am é­rica ine de 100 tours, avec p lus de 10 équipes.

C’est dire q u ’il y a u r a du beau sport le d im anche 29 aoû t à S en ­lis e t q u ’u n pujblic nom breux v ien d ra a p p la u d i r les fines p éd a ­les e t récom penser le S, V. S. de ses efforts.

L’H arm onie M unicipale p rê te ­ra son concours à cette, belle m a ­nifestation.

Diffusion p a r la M aison Mor- van.

SOCIETE DES JARDINS OUVRIERS

DE L’OISESection de Senlis

Exposition de la Société d’Horti- culture de Senlis des 21 et 22 AoûtEn vue de la par t ic ipa tion à

cette exposition de la section de Senlis des J a rd in s Ouvriers de l’Oise, le p ré s id en t ad resse à nou­veau un appel p re s s a n t à tous les sociétaires p o u r leu r d e m a n ­der de v e n ir nom breux , consti­tuer le lo t collectif de la section, p a r l ’a p p o r t des p lus beaux lég u ­mes de leu rs cultures , les fleurs et conserves se ron t éga lem ent les bienvenues.

L eu r inscr ip tion s ’effectuera s u r le te r ra in m êm e de l’Exposi­tion .dès vendred i 20 août, à 18 heures.

Des prim es en n a tu re d is tr i­buées p a r la section récom pen­seron t les exposants. L’entrée est g ra tu i te p o u r les m em bres p a r t i ­c ipan ts e t honora ires s u r p résen ­tation de la carte 1937.

Lé p ré s id en t de la section est h eu reux de faire conna ître aux sociétaires que g râce à une gé­néreuse l ibéralité locale, il est à même de pourvoir en p lan ts de poireaux e t choux-fleurs ceux qui en se ra ie n t dépourvus.

La d is tr ibu tion g ra tu i te de ces p lan ts s ’effectuera à son domi­cile route de Chantilly, samedi 14 août, à p a r t i r de 17 heures, sur p résen ta t ion de la carte de l’a n ­née en cours.

SOCIETE de Secours-Mutuels

de Saint-François-XavierLa réun ion m ensuelle a u ra lieu

le d im anche 29 août, à 8 heures<lu s o i r , s a l l e d o s C o n f é r e n c e s , à l ’hôtel de ville.

La réun ion du b u re a u se t ien ­d ra m ercred i p rocha in à 8 h e u ­res y4, au lieu ord inaire .

- » o « -

V/Y/e de S /̂isjYfercredi

e Le champion Charles PÉLISSIEkRecordman d e v/Vesse su r ro u te

MWIIÏPIMIIP

m

Les Rois du Rire

“ les léonards ” dans une entrée sensationnelle

e t s o n

2 G R A N D FESTIVALI n t r a t io n a l des Vedettes de la Piste e t du Sport

p r é se n té p a r

PINDERsu r sohj\iupodrom e géan t et s a sc è n e de 10011,2permettanf fojfrir au public les plus grandes attractions mondiales ET NOS PLUS GRANDS CHAMPIONS CYCLISTES

C H A R L E S P É L I S S I E R A N D R É L E D U C Q

F E R D IN A N D L E DRO G O P I E R R E M A G N Eclans vin v é r ita b le m a tch

20 minutes de course - Prim e au vainqueur à chaque représentation

30 ATTRACTIONS — 300 PERSONNES — 200 ANIMAUX

P ï N n i T D Lc Champion de la Qualité dans un I l i iU ll i lV luxe inégalable de présentations

CYCLISTE BLESSEESUR LA ROUTE

Dans notre dernier, num éro nous avons jçglaié succinctem ent l’accident k n m n u le jeudi p ré ­cédent à Mme Blanche Labas- que, marchande fruitière, place de la Halle.

Cette dame se, ren d a i t à, b icy­clette à Plailly, lo rsqu ’à 50 mè­tres du village de P on tarm é, elle en tra en collision avec la voiture d’un laitier, M. Lebrun, du Pe ti t Rouchin (Nord) qui croisa it à ce m om ent des autos venan t en sens inverse.

Le la it ie r prétend que. Mme La- basque a dû p rendre p e u r et qu ’elle a fait un m ouvem ent à gauche et que dans ces condi­tions, il n ’a pu éviter de l’a t te in ­dre .

L’enquête en cours é tab l i ra le bien fondé ou le mal fondé de cette prétention.

En a t ten d an t Mme Labasque a été blessée au nez, à la joue g a u ­che, à la lèvre supérieure e t se p la in t de vives douleurs à la ja m ­be droite.

Le docteur Corpechot lui a donné scs soins.

■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■H

Optique M é M e Spécialisée

CONTRAVENTIONSLa police locale a été amenée,

à oc troyer des con traven tions p o u r tapage noc tu rne , aux no m ­més B... Maurice, H... André, B... Marcel, L... Roland, L... René, qui t ro u b la ien t le repos des h ab i­tan ts p a r des ch an ts chers aux am is de Blum.

— La dame Hériard, née Lucie Hurier, d em eu ran t faubourg St- Martin, a été l’objet d ’une con­travention p o u r insultes à agen t de la force publique.

P. GleuveOp t i c i e n d i p l ômé U. N. S. O- F.

1, rue de l ’Apport-au Pain , SENLIS (en face de l ’H otel-de-V ille)

•E xécution des Ordonnances

E xam en fa r méthode subjective L un etteries et Verres de m arques

T outes R éparations de su iteB a r o m è t r e s T h e r m o m è t r e s

J Uft lEEI . ES ----

•p h o t o g r a p h i e ;

- - A p p s r s i l s - Films - A cce sso i re s - -— : T r a v a u x ; d ’A m a t k u r s :—

876■■■■■■■■■«■■■■■■■■■■■■■■

a u t o m o b i l i s t e s

CYCLISTES & MOTOCYCLISTES ATTENTION !

I.a, ,*l la. police lo­cale on t c/é'vnic.nées à drosser u n certain nombre de c o n trav en ­tions pour défaut de lumière, éclairage insuffisant, dépasse ­m ent, deux doublements, excès de vitesse, défaut de lumière, etc., s u r divers points de la ville e t de la. région, notam m ent dans la t raversée de la rue de la R épu­blique.

OL . ér* huÜ*laéia}°n

Stand du Montauban CONCOURS DE TIR 1937

Ainsi q u ’il est facile de le cons­ta te r en p a rc o u ra n t ,1e pa lm arès du concours dressé à la suite de la troisième journée , que nous pub lions p lus loin, le succès de cette com pétition annue lle est de p lus en p lus g ra n d e t les ré su l­tats du i ; r Concours, dépassen t ce r ta in em en t ceux enreg is trés ju sq u ’à ce jour.

Il es t v ra i que le Comité d irec­teu r tient la m ain à sa. bonne o r­ganisa tion , s’efforçant de d onner a insi satisfaction aux tireurs .

Les encouragem en ts qui lui ■sont m a in ten u s p ro v e n a n t de l’a t tr ibu tion des médailles du dé­par tem ent, de M. le Sous-P réfe t de Senlis, de la Compagnie du Chemin de fer du Nord, du « P e ­tit Jo u rn a l », de l’U. S. T. F., des généreuses allocations de la Mu­nicipalité de Senlis, de la maison Gibbs, de MM. Recroze, s é n a te u r de l’Oise, W arusfe l , conseiller généra l, H cnnequin et Lesage, adjoints au m aire, Bardou, Pier- ra rd , Conseillers m unic ipaux , etc ... , e tc..., des p r ix offerts p a r M. Louât, m aire de Senlis, le S y n ­d ica t d ’in i t ia t ives de Senlis, les G rands M agasins de la S a m a r i ­taine, l’Amicale des Anciens Elè­ves de l’école publique des g a r ­çons de Senlis, le « Réveil de Senlis », e t t a n t d ’autre® g éné­reux dona teu rs don t les nom s fi­g u re ro n t a u p a lm arès que noqs publierons la, sem aine prochaine, l ’engagen t à con t in u e r tous ses efforts et à les d ir ig e r d a n s ce sens.

Tout le monde p o u r ra ad m ire r la m agnifique exposition des p rix qui a u r a lieu au s tand , d im anche p rocha in dès 14 heures.

La d is tribution des p r ix se fera au même , end ro it vers 18 heures 15 ; elle s e ra présidée p a r MM. Louât, m aire de Senlis et Henne- quin, ad jo in t au maire.

* f *D imanche 22 août, 4pet derniè­

re séance du Concours.Ouverture du s tand de 8 heures

à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, heure à laquelle sera ir­rémédiablement clos le 13'’ Con­cours,

A ce propos le comité d irec­teu r du concours te n a n t à p lacer les t i reu rs s u r le même te r ra in d ’égalité, le u r rappelle que p e n ­d a n t toute la durée de cette d e r ­n ière journée, il ne s e ra pas dé­livré de série supér ieu re à deux car tons e t q u ’ils ne p o u rro n t prCInnUre à la. déliv rance d ’a u ­tre série supp lém en ta ire que s u r la justification que' celle p récé ­dem m en t délivrée a b ien été ti­rée. Voici le c la ssem en t ap rès la 3 ' jou rnée de concours :

Arme de GuerreDistance 125 m ètres, deux m eil­

leurs cartons additionnés. M axi­mum : 60 points. D épartagem cnt p a r les appuis.

Adultes1. M artin Marcel, 50 points.2. Bourbon René, 48.3. B arré Alfred, 48.4. Doublet Marcel, 47.5. Brizioux P ierre , 47.6. M oreau Pau l , 43.7. Gompiègne Lucien, 42.8. Gompiègne Gabriel, 42.

9. Levasseur Jacques , 37.10. Boullet, André, 37.11. M archois René, 35.12. Raverdel Marcel, 35.13. Violet Ernest, 34.14. Demoncy N'ictor, 34.15. Rouland Edouard , 33. V iennent ensu ite : Colin Jean ,

F o u rn ie r Alfred, Béziaud Paul, Marchois André, Cébert André, Pécheux B ernard , Cuttoli P ierre , etc...

Jeunesse1. Levasseur René, 44 points.2. D arius Georges, 40.3. Keim Jean , 32.4. Duchesno Pierre , 28.5. Deschattre René, 22.6. F lam an t Albert, 21-7. P o u p a l Robert, 18,Viennent ensu ite : Champion

II., Ja loux B., Desbois b., T u r- miuc .1., S tu lm u te r A., etc,..

C arab in eDistance 15 m ètres, deux meil­

leurs car tons additionnés. M axi­mum : 80 points. D épartagem cnt p a r les appuis.

Adultes1. Gompiègne Lucien, 80 pts.2. Rouland, Survilliers , 78.3. Doublet Marcel, 78.4. Moreau, Gouvieux, 78.5. M ansion Lucien, 77.6. Boyenval F rédéric , 74.7) Duthy Alphonse, 72.8. Dépaux, 72.9. Pécheux B ernard , 71.

10. Brizioux, 71.11. Levasseur Jacques , 70.12. Constant, Aumont, 70.13. Aider Jean , 6914. M artin Marcel, 69.15. Gompiègne Gabriel, 69.16. Marchois Félix, 68.17. Boullet André, 68.18. Pa taud , 68.19. Colin Jean , 67.20. L uzurier Charles, 66.

V iennen t ensuite : MM. Lefè-vre Hubert, 66; Gompiègne E., 66; L evasseur Lucien, 66; Capron, 66; Barré Alfred, 65 ; Choron, 65;B i-m o i i x , 04 ; R o n d e a u x . , Od ; P e r -ruehot, 62; Thcvenet, 02, etc...

Jeunesse1. Darius G., 73 points.2. Duthy Jacques, 7Q.3. Leelèrc Jacques, 69.4. F la m a n t Albert, 68.5. Levasseur René, 67.6. Keim Jean , 67.7. Dechattre René, 65.S. Gilant, 64.9. P é ru J., 63.

10. Volpi Mario, 03.V iennen t ensu ite P o u p a t R„

6-1; A ndré Camille, 57 ; L egrand Pierre , f tarbory, 56 ; Perçut G., 56 ; Ja loux B ernard , 55; Chauvin M., 54; P luehard Denis, 53, etc...

Pupilles - (moins de 16 ans)

Jo d a r t Jacques, 67.B ourbon Jacques , 36.

Dames1. Mme J. Despatin , 68 points.2. Mme J. Aider, 67.3; Mme A. Duthy, 63.4. Mlle A uger Madeleine, 60.5. Mlle Gam bazard Andrée, 53. Viennent ensuite : Mmes Dou­

blet M., 46; O. Michelet, 45; H. Lefèvre, 42; G. Page, 35, etc.,.

Etat-Civil de Senlisdu 12 au 19 Août 1937

Naissances12. R olande-A nue-M arie V an-

der H auw aert, 4, place Lanavit.13. B ernard Cottinet, 1, fau ­

bourg Bairit-Martin.17. Michèle Pahud , 47, rue de

Meaux.16. Rnger-Paul Bruxelles, 1,

fa u I >ou rg Sa i n t -Ma rtin.17. A ndré-Jean-M arie B arré , 21

rue Bellon.

Publications de MariageEnlrc M. R oger-G astpn-Char-

les lléiioeque, employé de .com­m érer, d e m e u ra n t à Senlis, 16, faubourg S a in t-M artîn . e t Mlle Thérèse - Marie - Cécile Legrand , dac ty lographe, 7, rue de Ville- vert.

Entre M. Roger-Alfred Gâ­cheur, com m erçan t en am euble­ments, domicilié à Gompiègne et Mlle Simone-M arie-Denise Thé- renon , employée de bureau , do­miciliée à Senlis, 21, rue de Vil- levert.

Décès(Néant).

»o«------

C A R N E TMARIAGE

— Jeudi prochain 20 août, a u ra lieu, en l’église ca thédra le do Senlis, à 11 heures et demie, le m ariage de Mlle Raymonde Chartier. fille de Mme et M. R ay ­mond Chartier, a g r icu l teu r à R eaulieu-Baron, avec M. Jean Pa tr ia , fils de M. Henri P a i r la,

| ancien agr icu lteu r .Nous p résen tons nqs m eilleurs

| vœux aux fu tu rs époux et nos vifs com plim ents à leurs h o n o ra ­bles familles,iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii: THEATRE MUNICIPAL CINEMA

HE SENLIS(Téléphone : 3fiQ)

Dimanche 22 Aoiif 1937m atinée et soirée

Lundi 23, soirée

DEUX GRANDS FILMS

J canette MAGDONALD plus rav issan te que jam ais

dans une c h a rm a n te opérette

ha fugue de Marietteavec Nelson EDDY

la voix la p lus adm irab le que nous ait révélé l ’écran

Boris KARLOFF et Lewis STONE dans

Le Masque d’Oravec Karen Morley

et M yrna Loy

Tribunal Correctionnel de SenlisAudience du Jeudi 12 Août 1937

— Mlle ' Im p a r t Lucienne, d ’A villy-Saint-Léonard avait p o r ­té p la in te p o u r coups contre M. Cauchemez Marcel, 33 ans, b la n ­chisseur. Le T r ib u n a l ten an t compte des exagéra tions de la p la ignan te a condam né Gonehe- mez po u r violences légères seu le­m ent à 5 f rancs d ’am ende. Dé­fenseu r : M" W arusfe l , avocat)

— Retourné Jules, 55. ans, ou ­v rie r agricole e t Boulfroy Marié, 45 ans, d em euran t ensem ble à M ontataire son t allés à p lus ieurs rep r ises v is i te r les ja rd in s des h ab i tan ts de cette localité et, en ont profité pou r faire d ’am ples provisions qu ’ils consom m aien t ou revendaient. P o u r vol R etour­né est condam né à 1 mois de p r i ­son, la femme Boulfroy à 15 jours , ils bénéficient du surs is , mais paieront en outre le p re ­m ier 25 f rancs d ’am ende, la se ­conde 16 francs. D éfenseur : M” W arusfel, avocat.

— Idclot André, 47 ans, dem eu­ran t à Vaumoise e t d on t le casier judic ia ire est o rné de 16 condam - ! na tions s ’es’t fa it s e rv i r le 31 ) ju il le t à Vez et Bonneuil-en-V a- j lois différents a lim en ts e t bois- 1 sons p a r des re s ta u ra te u rs ; se­lon sa bonne habitude, il e s t p a r t i sans payer. P o u r filouterie d ’a l i­ments, le T ribuna l Condamne Idclot à 6 mois de prison. Défen­se u r : M” W arusfe l , avocat,

— P a s s a n t le 18 ju ille t 1937 su r la place du Chalet, à Senlis, avec un en fa n t à ca lifourchon s u r sa motocyclette, M oulard Félix, 43 ans, chauffeur à V ille rs-Sa in t- Paul, fit sem blan t de ne pas e n ­tendre le sifflet des gendarm es qui voulait le faire a r rê te r , 16 fr. d ’am ende avec su rs is p o u r refus de s ’a r r ê te r e t 5 f rancs p o u r in­fraction au code de la route.

— Les gendarm es de Senlis ren co n trè ren t le 3 août, à Ghè- vreyillc, le su je t Lu tschg Ja c ­ques, 33 ans , se d isan t com m er- j ç a n t , a l o r s q u ’il n ’a v a i t p l u s u n s o u en poches et q u ’il ne gavait où a l le r se réfugier. P o u r v ag a ­bondage, Lutsch fera 15 jours de prison.

— A Néry, le 11 ju il le t 1937, Raes Egide, 46 ans, o u v r ie r a g r i ­cole s ’e m p a ra de deux costumes et d ’une somme de 500 f rancs au pré jud ice de M. L am arre , puis d ’une bicyclette au pré jud ice de M. Redouta, son coup fait, il p r it la fuite et co u r t encore. P a r dé­faut, le T r ib u n a l le condam ne à 6 mois de prison.

— Le 5 ju il le t à la porte d ’une salle de bal, à Ormoy-Villers, Garnotel Kléber, 20 ans, cu ltiva­te u r à Rouville p o r ta u n violent coup de po ing à la figure de Viot

— Location g ra tu i te —niiiitiniimiuiiiiiiuiHiiiiiiiüimiiitiiBiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiinfliiiiii

Pierre. P o u r coups volontaires, Garnotel est condam né à 16 fr. d ’am ende avec su rs is , il p a ie ra en outre 500 f rancs de dom m ages in térêts à s a victime.

— Albert Désiré, 27 ans, ou­vr ie r agricole à E rm enonville ne s ’en tend pas bien du tou t avec son oncle V ibert Henri, e t le 25 juillet, à la suite d ’une d iscus­sion, le neveu f ra p p a son oncle. Vibert Désiré, défendu p a r M* W arusfe l, est condam né à 25 fr. d ’amende.

Une bagarre m eurtrièreà O m a m o i s y

Jeudi dernier 12 août, dans la soirée, un drame, au cours duquel un homme a trouvé la mort, s ’est déroulé dans un café de Cramoisy.

Un ouvrier des usines iParvillée, Amédée Frémcaux, 37 ans, né le 1-1 octobre 1900, à ICharly (Aisne), domicilié à Saint-Vaast-les-Mello, père de sept enfants, jouissait de­puis quelques jours de son congé payé. Il occupait ses loisirs à tra­vailler pour un cultivateur de la lo­calité, dans le but d ’améliorer la situation de sa famille.

Cet agissement, louable encore qu’illégal, déplut à plusieurs hab i­tants de Cramoisy et des environs, dont quelques-uns camarades de travail de Frémeaux. Des observa­tions désagréables lui avaient été faites, mais l’intéressé n’en tint pas compte.

Jeudi, dans la soirée, Frémeaux entra dans le café Lenoble où se trouvaient déjà ceux qui lui repro­chaient sa conduite. L’un d’eux le prit à partie à nouveau et s’enten­dit inviter à sortir p a r Frémeaux pour une explication au dehors.

A peine sorti, l ’homme, un nom­mé Chinot Paul, 37 ans, célibataire, né à Montataire, le 23 novembre 1900, monteur en fer, travaillant à Creil, demeurant avec ses parents a Cramoisy, reçut un coup de poing qui le fit tomber sur la tête. Il ne put se relever et le docteur Pic.hon, de Mello, qui l’examina constata une fracture du crâne. Transporté à l’hôpital de Creil, le malheureux y cédeda quatre heures après son arrivée.

Les gendarmes de Montataire commencèrent l’enquête, ayant in-f o r m é le parcf i ie t , m i r e n t le m e u r ­t r i e r e n é ta t d ’a r r e s t a t i o n .

Il semble, d ’après les déclara- tiens recueillies p a r M. Guerre, juge d’instruction, que Frémeaux avait bien l ’intention de rencontrer ses adversaires et qu’il ait tenu des propos menaçants contre Chinot. Toutefois, s’il voulut frapper ce dernier, il n ’eut certainement ja­mais l’intention d’attenter à ses jours.

De bons renseignements ont été fournis sur le meurtrier qui « été écroué à Senlis sous l’inculpation d’homicide involontaire. A cause de sa situation de famille, il ne sera sans doute pas maintenu en prison.'

L’autopsie du corps, pratiquée par M. le docteur Bolot, a révélé que la mort a été amenée p a r une fracture du c râne ayant provoqué l’éclatement du cervelet.

Page 3: û LE COURRIEB DE L'OISE - Evènements...bmsenlis.com/data/pdf/js/1937/bms_js_1937_08_22_MRC.pdf · 2014-02-12 · f'* du Troeadéro ont tout le loisir, en attendant l’heure de

C H A N T I L L Ytjur ht Fête...

D’abord rc Irai te aux llam'boaux où nos musiques, harmonie et 'Cli­que, rivalisèrent d ’ardeur. Bien que nous n ’avons pas, cette année, été renforcés d’aimables voisins le dé- lilé n ’en avait pas moins d ’entrain. Donc progrès.

La fête était ainsi ouverte offi­ciellement. DElle devait recevoir quelques heures plu% tard une nou­velle consécration, un groupe de joyeux fêtards jugeant bon de ter­miner la nuit sur les deux toujours actuels succès : « La Ttocopoto » et r t n t e r n a l io n a l e .

Comme toutes les politiques se valent ou presque pour ceux qui les subissent, toutes les fêtes patro­nales se ressemblent. Hormis |e manège, de chevaux de bois —y on ne sait plus monter à cheval même à Chantilly — remplacé p a r celui d ’autos et mieux encore d’avions, nous retrouvons les mêmes ensei­gnes de friandises, les mêmes tirs « approximatifs » où l’on peut néanmoins casser sa pipe et croire à son adresse, les mêmes balançoi­res où se berce la jeunesse ; il y a toujours un « Yves le Marin * pour défier les costauds locaux et sous la tente les mêmes amourettes qui s'échafaudent sur des airs ra ­jeunis.

11 n ’est que les loteries pour pa­raître, sinon nouvelles, tout au moins vraiment dans le train. De­puis que le gouvernement en a con­sacré officiellement le principe, jouer n ’est plus une passion dan­gereuse, mais bien plutôt un de­voir national, c’est-à-dire aisément local.

Aussi — avec un peu de chance — les jeunes ménages peuvent-ils sur la fête ajouter à leur ménage, monter leur cave et garnir leur garde-manger. Nous verrons sans doute même mieux un jour, les poupées fétiches remplacées par des vraies. Mais nous touchons là n u d o m a i n e d e l ’a v e n i r . R e v e n o n s p l u tô t a u p r é s e n t .

Npits le trouvons dans les cour­ses à pied, dans ce match de foot­ball qui attire la foule et qu'orga­nise l ’Union Sportive comme dans les jeux nautiques du Upidi où l'onde étonnée d’pn si nombreux public tolère les nageurs, mais plus mal les baquets et même aussi clans cp jeux de bagues à bicyclettes qui a certes ! moins grande allure que l'autre, mais qui a le mérite d’être plus aic'cessiblp,

Gloire au sport ! nu dur sport des boxeurs comme à celui plus paisible de nos archers et de nos boulistes, animateurs de la fête à leur manière ; mais plus encore gloire au rire — ce propre de l’homme — qui éclate chez les au­diteurs de Guignol le mardi. Rire franc, rire sincère, rire heureux où le petit m o n d e 'p re n d son plaisir d ’autant plus vif à voir rosser le commissaire qu’il a comme la pres­cience que ces choses-là ne lui se­ront plus jamais permise par *la suite...

Bref ! il nous faudrait un stylo en sucre d ’orge — et un esprit que nous n ’avons pas — pour vous traduire dans leur pittoresque les détails de la fête à Chantilly. Mieux vaut que nous vous souhaitions de vous y) bien amuser.

Rappelons les manifestations principales de la journée du 22 août, dont le détail a paru sur no­tre numéro du 8 août.

Matches de boulistes et t i r à l’arc au bois Bourillon.

Lâcher de pigeons-voyageurs à 14 heures.

Festival de musique de là à 17 heures, avec la participation de plusieurs harmonies de la région.. Brillant feu d'artifice à 21 h. 30.

Un jeune homme électrocuté en grimpant après un pylône.

- Un horrible accident mettait di­manche dernier Chantilly en émoi. Sur les 5 heures du soir, le bruit courait qu’un jeune homme de 18 ans, Lucien Vallet, domicilié chez sa mère, 17, quai de la Canardière, s’était électrocuté en grimpant avec deux de scs camarades Sylvain No­r d et Henri Tassart, après un py­lône de haute tension, sis au lieu- dit « Les Bourgognes », un peu plus haut que les écluses.

La nouvelle se confirmait b ien ­tôt. Les trois jeunes gens histoire de se dégourdir les jambes, après une partie de cartes, avaient dé­cidé de faire l’ascension du poteau de ciment. Le malheureux Vallet. parti le premier, toucha, sans doute un fil où passe un courant de lô.OOO volts. Des flammes jaillirent et le pauvre garçon dégringola affreuse­ment brûlé.

Transporté à l’hospice Condé, il y décédait bientôt sans avoir re ­pris connaissance.

P a r bonheur, les deux personnes qui suivaient ne furent pas tou­chées par leur camarade.

Voici bientôt 20 ans, un gamin qui était déjà grimpé au dit pylône, avait été grièvement brûlé, mais le courant n’était alors que de 5.000 volts. Aussi a-t-il pu survivre.

Activité de la police municipale— Le proprié ta ire de la voiture

7.316 L.-S.sH. qui ne s’est pas a r­rêté à une injonction d’agent alors qu’il doublait une autre voiture à une assez grande vitesse, s’est vu dresser contravention par la po­lice municipale.

— Le conducteur de la voiture 3232-R-G-7 qui s’est obstiné à garer sa voiture sur le fro t to ir de l’ave­nue JotTre, malgré les observations répétées, s’est vu gratifier égale­ment d’une contravention.

—- Le sieur Gosselin Jean-Bap- tiste, de passage à Chantilly, qui causait du scandale sur la fête, en état d ’ivresse, a passé la nuit au v io lon m u n ic ip a l , et s 'e s t tu g ra ­t i f ie r d ’une 'c o n trav en t io n .

Le nombre d’infractions relevées contre les arrêtées municipaux al­lant croissant, le commissariat a décidé avec juste raison d’user de plus de rigueur. Nous rapperons à nouveau aux intéressés que ces in­fractions concernent plus spéciale­ment la vitesse des automobiles en ville, .les dépassements, le range­ment des voitures, l’usage des si­lencieux sur les automobiles et mo­tocyclettes, le bruit des appareils de T. S. F., aussi la fermeture ta r­dive de certains cafés.

Vagabondage Les gendarmes ont arrêté en fla­

grant délit de vagabondage le 17 août, un sieur Malgorn, sans domi­cile fixe, qui en a maintenant un à Senlis.

La Chapelle Ukrainienne à Chantilly

Nous apprenons avec un vif in- térêl que la célèbre Chapelle Ukrainienne qui a obtenu un .suc­cès extraordinaire dans une tour­née à travers la France et qui a donné des concerts spirituels dans les cathédrales de Paris, d ’Amiens, de iQhartres, de Reims, de Bourges, de Lyon, de Toulouse, de Nancy, de Strasbourg, de Troyes, de Mar­seille de Toulon, de Nice, de Mont­pellier, de Clermont-Ferrand, d ’Or­léans, de Beauvais, de 'Rayonne, de Bordeaux, île Limoges, de N a n te s , d ’A n g e r s de Rennes et d’autres... et qui, il y a quelques jours, a rem ­porté un nouveau tr iom phe à Be­sançon, va chanter le jeudi 2 sep­tembre, à 8 h. 30 du soir, dans l’église paroissiale.

La Chapelle Ukrainienne, on le sait, est constituée par des chan­teurs de profession, originaires de cette contrée où se recrutaient les plus belles voix de la chapelle des tsars. Ils appartiennent à l’église gréco-catholique, donc dépendant de Rome. Parcourant l’Europe en­tière, où d ’ailleurs ils ne rem por­tent que des succès, ces artistes n ’ont d ’autre but — éminemment louable — que de faire servir les bénéfices de leurs auditions aux œuvres catholiques.

Leur répertoire est emprunté au folklore slavon auquel l’harmonisa­tion riche et varice des composi­teurs modernes communique un réel caractère de beauté. Les chan­te u rs 'd e la Chapelle Ukrainienne forment un ensemble vocal parfai­tement équilibré et très homogène. Los voix sont jolies et l ’on reste étonné devant l’ampleur et la r i­chesse de timbre des contrebasses, que l’Occident envie à l’Orient. Le programme contient plusieurs can­tiques chantés en français, et latin.

t VElysée-CinémaClher Pulhlic,

La nouvelle saison qui va c o m ­mencer à l ’Elysêe-Cinéma de Chan­tilly sera des plus brillantes, ca r je me suis assuré les meilleurs films, tels que :

Nuit de feu, avec Francen et Ga- by IMorlay,

Le Roi, avec les six plus grandes vedettes de l’écran.

Avec le sourire, avec Maurice Chevalier.

Les trois .ehMfs-d’oeuvre de Mar­cel Pagnol :

César, avec Raimu,Regain, avec Fernande].. lEt Angèle, version intégrale avec

Fcrnandel.Dans les grandes productions

américaines :La charge de la brigade légère,

chevauchée héroïque.San Francisco et son formidable

tremblement de terre.Et, pour la première fois à Chan­

tilly les grands films tkchn ico i .oh j Ramona, avec Loretta Goung.,La baie du destin, avec Ànna-

bella.La loi de la forêt, film entière­

ment en couleurs, etc., etc.Grâce à une complète transfor­

mation des appareils de projection je disposerai d’une lumière bien plus puissante, pour vous présenter ies films sur un écran af/ranclt, aussi bien que dans les meilleurs établissements de Paris.

Je n ’ai regardé à aucun sacrifice pour que l’Elysée de Chantilly soitdigne de sa charmante clientèle, et je vous promets de très intéressan­tes et très belles représentations.

Réouverture le 27 août :

LES PETITES ALLIEES d’après le roman de Claude Farrère

VALSE IMPERIALE avec la grande chanteuse

Miartha E g g e r thCirculation

Mercredi dernier, jour du marché, les abords de la place Omer-Vallon étaient dégagés et dans la rue de Paris, les automobiles admises à se ranger d’un seul côté du trottoir.

Ces mesures qui facilitent gran­dement la circulation, assez dange­reuse à cet endroit le mercredi ma­tin, ont été appréciées des usagers.

Chez nos archersLors du championnat du monde

de l’arc qui s’est déroulé récem­ment à Paris, nous avons vu avec plaisir figurer dans l’équipe de France le nom du sympathique ca­pitaine Léon Boulanger qui s’est classé fi" dans la catégorie des 50 m. et 3e des Français.

Les championnats de France de tir à l’arc se dérouleront le diman­che août à Chantilly.

BALAGNY-SUR-THEHAIN

Incendie d ’une meule d’avoine. — Un incendie a détruit au lieu- dit le Plant de Pommiers Deco- bert, une meule d ’avoine contenant 120 quintaux de grains et 10.000 kilos de paille apartenant à M. Mau­rice Van *dcr Haegep, cultivateur audit lieu. On a réussi à préserver les trois autres meules voisines.

Les causes du sinistre sont en­core inconnues.

Les pertes estimées 17.000 francs sont en partie assurées.

BËTHISY-SAINT-MARTIN

La bicyclette a disparu. — Un jeune ouvrier agricole de Béthisy- Saint-Pierre, M. Georges Carpen- tier, s ’était rendu à un bal au lieu- dit la Baraque d’Orrouy. Comme d’habitude, il laissa sa bicyclette au même endroit avec d’autres.

Quand, ap rès avoir dansé, il vou­lut reprendre sa machine p o u r .re ­joindre Béthisy, il constata sa dis­parition. Préjudice : 600 fr. En­quête. j

EDEN DE C R E I LN’en. 20, Sam. 21, Dim. 22 août

F e rn a n d GRAVEY,Je a n n e AUBERT, dans

Le Grand Refrainet

Gustave LIBEAU,Suzanne CHRISTY

dans une Opérette Viennoise de 1010

C’était le bon temps j

COYE-LA-FORETL’Espérance de Coye organisait

le 15 août, une kermesse sportive qui connut un grand succès. L’après-midi, dans le parc de la Ruche, se déroula la fête sportive au cours de laquelle se disputaient les brevets sportifs populaires, où 32 concurrents étaient engagés. Pendant les épreuves, très animées, les non sportifs se distinguèrent aux jeux d’adresse ou écoulèrent le concert donné par le groupe amical Fanfare municipale-Fanfare de la Ruche. Le soir, pour la fête de nuit, qui débuta dans le parc par des exercises gymniques de l’Espérance, dirigée p a r son jeune moniteur IL iBlaise, une foule sym- patliique se pressait pour applau­dir les gymnastes, puis, l o r s q u e la f r a î c h e u r se lit s e n t i r , t o u t le m o n d e se icasa d a n s la sa l le d u Théâtre pour écouler les banjami- nes dans Une histoire de la Mère Michel, puis les Trouvères de la Reine-Blanche dans l’innénarable comédie Louis Perdit qui fût enle­vée avec un brio remarquable. La soirée fort longue se terminait par un film d’un rare comique Bach millionnaire, avec l’inimitable co­médien qu’esl Bach.

En résumé excellente journée qui démontre, s’il est encore be­soin, que la Ruche, œuvre com­plète sait aussi bien allier le sport et les saines distractions.

Voici les résultats des brevets sportifs populaires (brevets obte­nus g

1"* catégorie. — Faucher P h i­lippe (J. A. Orry); Guénot Jean, Desternes Maurice, Sénèque Jean, Aulbry Jacques (E, (Coye).

2“ catégorie. — Noubel Gaston (A. S. iCÔye); iPayen André, Ché- ron Roger, Peyrebere André, Les- tienne Maurice, Sénèque Georges,(E. Coye) ; Mirville Léon (A. S. Coye); Gilbert Jean, Lesur Ray­mond, Watrin André, Auguet Mau­rice, Coutureaux Gérard, Aubry Jean (E. Coye); Debrébant Ray­mond (Coye),

3" catégorie. ■— Sagniez Paul. Bertrand Maurice (A. S. Coye) ; Darras Jacques, Fauché Charles, R é n a u x R o g e r OE. C o y e ) ; S a g n ie z Armand, (A. S. C o y e ) ; B ia ise Henri (J . A. O r r y ) .

Le prix offerl par la Ruche de Coye à celui qui accomplissait les meilleures performances a été ga­gné par Paul Sagniez.

GOUVIEUXConseil Municipal. — Le conseil

municipal s’est réuni en session or­dinaire le samedi 14 août 1937, à 15 heures, salle de la mairie, sous la présidence de M. Léon Potdevin, maire. ,

Absents excusés : MAI. Dumont, Moreau, Lallouette ; non excusé : Galichon.

Secrétaire do séance : M. Paul Bourne.

Procès-verbal de là dernière séance : approuvé sans observa­tion.

Les demandes d’assistance et d ’allocations militaires reçoivent un avis favorable.

Situation des dépenses impré­vues pendant le premier semestre 1937 ; crédit : 9.158,69 ; dépenses : 2.084 fr. 30 ; reste disponible ; 7.074,30.

Compte administratif du Bureau de bienfaisance de l’exercice 1936:Le Conseil approuve les dits com p­tes présentant en recettes : 34.727 fr. 75 et en dépenses : 31.195 fr. 25, s o i t u n excédent de recettes de : 3.532 fr. 40 à reporter au Budget additionnel de 1937.

Budget additionnel de 1937 et primitif de 1938 du Bureau de bienfaisance : Le Conseil approuve les dits comptes présentant en re ­cettes et dépenses : 3.532 fr. 47 et 22.381 fr. 80,

Compte administratif, commune:M. le Maire donne connaissance aq Conseil du compte administratif de l’exercice 1936 présentant en rec'ettes : 738.093 fr. 18 et en dé­penses : 638.070 fr. 30, soit un ex­cédent de rec'ettes de : 100.022,98. Après avoir fourni les explications demandées, M. le Maire quitte la salle des réunions et en son ab­sence, le Conseil nomme M. Van- reust président de séance. Après examen; considérant que le comp­te administratif ne présente au­cune Observation, passe à l’ordre du joip*. Puis il invite M. le Maire a reprendre ses fonctions. Le Con­seil, à l’unanimité, adresse à son dévoué Maire ses remerciements les plus chaleureux pour sa seru pilleuse gestion çlans les affaires administratives de la commune

Autorisations spéciales : recet­tes, 24.896 fr. 11 ; dépenses, 10.149 fr. 17; approuvées.

Chemins vicinaux : budget addi­tionnel 1937 : recettes, 32.499 fr.; budget primitif de 1938 : recettes, 128.972 fr., approuvé.

Budget additionnel : commune Le Conseil approuve les recettes et les dépenses s’élevant à 169.079 fr. 18, et vote, à l’unanimité, une in­demnité de cherté de vie au per- soqnel communal et à l’ex-canton- nier Desbœufs.

Budget primitif de 1938 : Com­mune : Le Conseil approuve les re ­cettes et les dépenses s’élevant à 629.803 fr. 72.

Décide la suppression de l’heure supplémentaire d ’ouverture du bu reau de poste de 18 heures à 19 heures à par t ir du 1"' janvier 1938 en raison des nouvelles lois socia les.

Décide de résilier le traité passé avec M. Théobald, eureur des fot sés, dont les travaux sont négligés de plus en plus et propose l’emploi d ’un cantonnier supplémentaire.

Marchés du chauffage dans les bâtiments communaux et scolaires et aux indigents du bureau de bienfaisance : Le Conseil approuv les marchés passés avec Madame veuve Tcssont et AL Dupont pour ces fournitures.

Marché de fournitures scolaires Le Conseinl renouvelle le marché passé avec M, Prévost, libraire Beauvais pendant l’année 1937 1938. I

Subventions industrielles 1936 Le Conseil donne un avis favora 1)1 e.

Le Conseil approuve également le projet d’aliénation d’une par celle des biens communaux soumis à l’enquête de icommodo et incom modo à M. Blot.

Rue Roger-Salengro, Lettre de 1 Section socialiste : Le Conseil pas­se au vote ; nombre de votants : 15. Ont voté pour : 5, ont vote contre 9 et un bulletin blanc. Sur la de­mande de M. Minouflet, conseiller municipal, il est procédé à un nou­veau vote et sur la proposition de AI. Landrin, conseiller municipal, qui préconise les noms des rues Jean-Jaurès et du ’Docteur-Raspail, les résultats sont les suivants : ont voté pour : MM. Landrin, Dr Vin­cent, Minouflet, Bouvier, Bourne et X..., ont voté contre : 8 et un bul­letin blanc.

Le Conseil décide de s’affilier au syndicat départemental d’électriii- cation. V

Lettre de M. Denis, directeur de la nouvelle école des garçons : Le Conseil regrette de ne pouvoir faire construire uif OM'age d’auto­mobile dans le PU'iUv Décide de convoquer avec M- J ally, archi­tecte, la C o m m i s s i o n des bâtiments pour la construction d une buande­rie et examiner les travaux d’entre­tien des bâtiments scolaires pen­d a n t les vacances.

Le Conseil prend ocie des lettres de M. le Préfet (aflaire Latour), de M. l 'Inspecteur d’Academip (ouver­ture d ’une 3” classe a 1 école des filles et de Mme veuve Dorollepol (remerciements).

Le Conseil désigne les membres de la Commission 'imniripale s c o ­la i r e p o u r la d ’i l ! i <• -caissedes écoles cl vote^fairsubvention de 1.600 francs.

Prie AT. (e Maire d'h-rire à AI. l'Ingénieur des.'T. P. E. de Neuilly- en-Thelle pofir obteilir Va parliei- pation complète dans les travaux de canalisation rue Albin, résultant des inondations.

Le Conseil proteste contrt l’aug­mentation abusive du prix du gaz et de l’eau.

Le Conseil décide l'apposition de plaques indicatrices de stationne­ment des véhicules, les jours pairs et impairs dans les rues principa­les de la commune, la Commission des chemins sc réunira pour exa­miner ce projet.

Le Conseil décide le déplace­ment des urinoirs de la place Amie qui seront transférés contre le poste de police.

Le Conseil décide l’application de la semaine de 40 heures au per­sonnel communal.

Le Conseil prie AI. Je Maire de faire procéder au balayage des trot­toirs au droit de leur immeuble par les habitants, chaque samedi matin ivant l’enlèvement des ordures mé- agères et d’inviter les commer­

çants du marché de la place Amie de placer les papiers et détritus

ans leurs poubelles pour éviter de salir les rues avoisiqantes. *

Sur la demande de AL .Minouflet, C o n s e i l toh-nrge M, Je Maire de

lemamler à AI. Rom*»*, ino-éniaur les T . R. t . a l.rcil, 'V T v ins truc t lon

une nouvelle bouche cVégout au- delà de la place du Général-Mar­chand, celle existant, étant insuffi­sante.

Union Musicale. — Dimanche 29 mût prochain, à 14 h. 30, à l'occa­

sion du tirage de la tombola, l’U­nion Musicale de Gouvieux don­nera un grand concert de gala dans ’ i salle'de l’usine Delàcoste, rue de IPréçy.

Ce' concert auquel prendront part de nombreuses vedettes fait présager" un grand succès.

Trois billets de tombola donne­ront droit à l’entrée de ce specta­cle qui sera des plus variés.

Nous vous prions, donc, de vou­loir bien re tenir cette date.

Pont-Sainte-Maxence

Arrestation. — La gendarmerie a arrêté, rue de la Mairie, en flagrant délit d’infraction à arrêté d’expul­sion, Je sujet polonais André Brzo- zowski, 45 ans, marié et père de 4 enfantsj

Depuis la notification de cette ex­pulsion, ce polonais a déjà été con­damné trois fois pour ce même dé­lit. 1

11 a été incarcéré à ja maison d’arrêt de Senlis.

LAGNY-Lt-ôiVüEncore des accidents à la Bonne

Rencontre. — Un représentant de commerce, AL René Bijonneau, de­meurant à Paris, 171, avenue de llichy, en compagnie de son grand-

père, M. Louis Landré, 68 ans, can­tonnier, demeurant à Saint-Gau­thier (Indre), se rendait en auto­mobile à La Fère (Aisne).

Venant de Paris, les automobi­listes suivaient la route nationale

2, avant d’aborder le carrefour si dangereux de la Bonne Rencon­tre, Tauto roulait à faible allure, 40 kilomètres. Connaissant cet endroit extrêmement dangereux, le conduc­teur ayant en outre fait la remar­que du poteau indiquant « Danger

100 mètres » et ne voyant rien vçnir à sa droite et de plus ayant la priorité de passage pour les vé­hicules venant à igauohe, il s’enga­gea sur le carrefour, tout en regar­dant quand même à (gauche.

A ce moment, il aperçut une aufo qui débouchait occupant le milieu de la chaussée et roulant à vive al­lure, 60 kilomètres dit-il. Comme il était engagé sur Taxe du carrefour, AL Bijonneau donna un coup d’ac­célérateur pensant pouvoir passer et éviter le choc,

AEalgré cette précaution, le choc se produisit et la, yo'^uve venant à sa gauche heurta Barrière gauche de l’auto Bijonneau à hauteur de la roue.

L’auto de AL Bijonneau alla se renverser sur l’accotement droit de la route en direction! de Nanteuil, après avoir fait un Jour sur lui- même AL Bijonneau fut relevé avec des douleurs au côté gauche et dans la poitrine, son grand-père se plaignait de vives douleurs dans le dos et dans le côté igauche,

L’auto qui était entrée en colli­sion était celle conduite p a r AI. le D‘ Charles Andrieu, médecin à Neuilly-enu-Thelle, qui avec lui avait sa femme, sa mere, et son en­fant. Toute la famille se rendait de Neuilly à Meaux. AL Andrieux avait freiné pensant ainsi pouvoir éviter le choc. 11 pense que AL Bijonneau venant à sa droite n’a pas d û re­garder de son côté, car il ne sem­ble pas avoir (freiné. AI. le D1 An­drieux est indemne, mais sa femme a été assez sérieusement blessée à la cuisse gauche.

La gendarmerie de Nanteuil-le- Haudouin a ouvert une enquête.

Pharmacie de ServiceDimanche 22 août, le service de

garde sera assuré par la Pharmacie Ribaud, rue des Vendredis.

Soirée de. BienfaisanceNous apprenons que la Société

« Les Bons Vivants » de Pont-Ste- Alaxenee donnera lè vendredi 17 septembre, en soirée, au Cinéma- Palace, une grande soirée théâtrale, au profit de l’œuvre locale « Rayon de Soleil ».

Rappelons que cette œuvre, di­rigée par Mme S a viçna I , a p o u r luit île donner une famille et de l’af-fection, eu même temps que les soins matériels, à des enfants aban­donnés de leurs parents. Elle a son siège, route de Verberie, au Alon- cel. »

Les Fêtes du 15 aoûtLe temps, gris et menaçant dans

la matinée, s’améliora sensiblement dans l’après-midi et permit à tous de jouir de la fête. Nos rues étaient plus animées qu’aucun autre di- manche. Au Champ de Alars, la fête foraine battait son plein et, le soir, vers 5 heures, l’emplacement ré­servé s’avéra trop restreint.

Le matin, deux épreuves sporti­ves furent disputées.

Le Vélo-Club Pontois, dont le nouveau président est le sympathi­que AL Gente, organisait une course cycliste de 85 kilomètres, sur une boucle à parcourir deux fois, ce qui permit de mieux suivre les ef­forts et les progrès des coureurs. Tout se passa pour le mieux : le parcours était bien choisi, cin­quante-neuf coureurs répondirent à l’appel des organisateurs, et il y eut du beau sport. Le peloton de tête parcourut les 85 km. en 2 h. Il minutes. Nous donnons plus loin les résultats techniques. Féli­citons chaudement tous ceux qui apportèrent leur concours à cette épreuve : MM. Gente, Peel, Pellion, Dubois, Georges, iPraequin, Gassou t-l autres dévoués, sans oublier lescoureurs, et tout particulièrement nos jeunes, compatriotes Lebesgue, Brunet, Langlet, Lorcnzini, Bour- gain. Rien de plus agréable qu’une épreuve sportive dans laquelle les concurrents ne pensent à r ien d’au­tre qu’au sport.

Sur une boucle de 4 km. à p a r ­courir 7 fois, l’A. S. P. lança vingt marcheurs de la Fédération gym­nique et sportive du Travail. La marche de certains n ’était peut-être pas des plus régulières, mais il y avait de la bonne volonté, et cela créa du mouvement. Dans un beau style, un marcheur lavallois term i­na l’épreuve très frais, suivi d ’as­sez près p a r un courageux pontois: Cammermann. Tous deux reçurent une gerbe rouge ornée d ’un ruban de même couleur.

L’après-midi, dès 14 h. 30, la po­pulation s’était massée sur les deux rives de l’Oise. Malheureusement la fête nautique ne tint pas ce qu’elle promettait. La température — plu­tôt froide — éloigna certains na­geurs. Une société qui avait promis le concours de quinze concurrents n ’en délégua que six. E t enfin — et ceci est lamentable — certaines or­ganisations locales avaient donné à leurs adhérents et amis l’ordre de ne p a s p a r t i c i p e r a u x é p r e u v e s ,parce qu’elles étaient ouvertes à une société voisine. Les nageurs qui ne s’arrêtèrent pas à ces mes­quineries virent leurs efforts am- pIemeut récompensés.

La population n ’eut pas le plai­sir d’applaudir la Fanfare Atunici- pale, dont la plupart des membres étaient indisponibles. Les trompet­tes de Nogents-ur-Oise, à qui le syn­dicat d ’initiatives avait fait appel, lancèrent leurs vibrantes sonneries sur les rives de l’Oise, suppléant le haut-parleur qui devait jouer sans arrêt, ...mais qui dut faire grève.

Puis la fête se déplaça vers le Champ de Alars, pour le rallye cy­cliste scolaire, le lancer de ballons d’enfants, et lai distribution des ré

compenses par M. le Maire et les membres de la Commission des Fêtes.

Résultats de la fête de natation du dimanche 15 août

Minimes. — Traversée de l’OiseCotté Roland; 2. Sibiner Jean.Traversée. — 1. 3. Voily.

de 14 ans. —

(50. mètres) : I. llanart René; 3.

Débutants. —Rirghi ; 2. Ortho ;

Réservé aux moins l. Alarduel.

Grand p r i x de la Municip,dilé. - -1. A n o d i n ; 2. Voy onn e ; 3. K o n n e ; 4. ï jo lo i i .

Course de brasse. - I. Voyenne;2. Grisou Roger; 3. Àheelin; 4. Le- leu; 5. Koune.

Réservé aux Pontois (200 mètres nage libre dépari pointe de l’île). — 1. Birghi; 2. Grisou Roger; 3. Brispot Roger.

Dos (traversée 50 mètres). — 1. Leleu; 2. Ancelin; 3. Voyenne; 4. Koune.

Rallye-bateau.2. Grison Roger ges. /

Périssoire (200 mètres). — 1. Lion Alichel; 2. Dubrais Georges ;3. Ectk Jean.

Barques fleuries. — AL Taverne remporte le premier prix.

— 1. Lion Michel; 3. Dubrais Geor-

Vélo-Club Pontois Grand (Prix cycliste d u 15

véritable

T H IER S-SU R -TH EV E

Fête champêtre de « La ■Com­mune Libre du Bût ». — Le 21 août 1937, à 21 heures, retraite aux flambeaux.

Le 22 août 1937, à 15 heures, ré- cteption des invités par la Munici­palité et les pompiers de la « Com­mune Libre ».

A 10 heures, Fête foraine. Tir à l’oie.

A 21 heures, grand bal sous tente avec jazz.

Le 23 août, 1937, à 15 rage d’une tombola au œuvres de la commune, fants. Continuation de bal.

heures, li- profit des Bal d’en-

la fête et

Leaoût fut sans conteste un succès.

Le nouveau comité présidé par AL Gente, assisté de ses dévoués collaborateurs MAL Peel, Pellion, (Dubois, Bergès, Georges père el (ils, Fleury, Fabien, sans oublier AL Praquin, assura une organisa­tion parfaite.

La Afunicipalilé de Pont-Sainte- Afaxence représentée par MM. De- croze, sénateur et maire; Grison et Desmarest, adjoints; MM. Guiltouël et Guéret avaient tenu à être pré- senls an départ et à l'arrivce de cette belle épreuve.

AL Rousseau n ’avait pas manqué en la circonstance à la grande joie de tous de nous donner un aperçu

d e sa verve radiophonique au dé­part.

Le Comité du V. (G. P. se fait un devoir de remercier tous ces mes­sieurs d u Conseil Municipal pour avoir bien voulu honorer de leur présence cette belle course qui, en­tre parenthèses, réunit plus de 60 partants.

Il exprime également tous ses re­merciements aux généreux dona­teurs de primes : AliAI. Gente, Gail- lardon, Alaiaquin, Capitaine Guêpe Aiglon, le généreux représentant d ’Unis-Sport qui n ’hésita pas à lâ­cher les plaisirs de la pêche pour venir distribuer à l’arrivée m ail­lots, casquettes, musettes, etc., de sa marque réputée.

Les mutilés du travail, A1AI. Mou­lin et Breuil qui ne manquent ja­mais d’encourager le sport.

Toute sa reconnaissance égale­ment pour (AL Pellion qui pilota avec sa maestria habituelle la voi­lure officielle, aux motocyclistes A1AL Koëehl, Alalpièce, Guillouët, Duberne, qui assistés de MAL Du­bois, Georges Antonin, Desmarest,T J liions în a s s u r è r e n t le s e r v i c e d ela course pendant tout le parcours d’une façon parfaite.

Le Café de la. Renaissance, quoi­que un peu éloigné du centre de la ville, fit des prodiges po u r que tout le monde soit content à l’a r­rivée.

La gendarmerie, le garde-cham­pêtre, AL Chilly, ne sauraient être oubliés dans nos remerciements pour leur collaboration si dévouée et si sportive apportée au service d ’ordre.

A tous, sans exception, le Comité du V. C. (P. adresse ses plus sincè­res remerciements en donnant ren ­dez-vous à tous ses dévoilés sup­porters pour le Grand Prix des Commerçants en septembre.

tesse de 25 à 30 km. à l’heure et avait annoncé son approche. Il n ’a pas été blessé, mais néanmoins, il ressent des douleurs dans les reins. Mme Richard souffre de vives dou­leurs à hauteur du sein droit.

M. Pizanti qui avait avec lui les époux Boullenger, demeurant à P a ­ris, 18, rue Chapon, a élé avec eux dirigé sur l’hôpital de Meaux.

LA CHAPELLE-EN-SERVAL

Imprudence d ’un cycliste. — Un pâtissier d ’Auinav-soùs-Bois. Hugo Souderegger, 35 ans, suivait à b i­cyclette un camion, se tenant à une barre de fer, soudain, alors que le véhicule arrivait sur le pavé, le pâ­tissier lâcha et ne put se redresser.

11 tomba à terre et fut relevé grièvement blessé à l’œil gauche, à l’estomac et au genou gauche,

LAMORLAYËUn camion de la maison Vuilliez,

à Paris, 30, avenue de la Porte de la Chapelle, conduit par M. Evenot Maurice, 24 ans, a, dans la côte de Ohamplâtreux, sur la R. N. 16, ac­croché, avec sa remorque qui se détacha par Je choc, un poteau de ciment servant de support à deux lignest à haute tension et une ligne à basse tension. Le préjudice est de 3.500 francs.

NANTEUIL-LE-HAUDOUINArrestation. — On a arrêté en

flagrant délit de vagabondage, le sujet belge Emmanuel Défrisé, 33 ans, qui avait quitté la Belgique il y a une huitaine de jours avec 200rancs en poche.

Il a été mis à la disposition du parquet de Senlis.

—- Un chauffeur mécanicien, M. Louis Richard, 50 ans, demeurant à Romilly-sur-Seine (Aube), reve­nait en automobile du Tréport, ayant avec lui sa i'o^c> Renée Charles, 47 ans, i ls^^J 'fnda ien t à Meaux par la route nationale 330.

A l’approche du carrefour si dan­gereux de la Bonne Rencontre, il ralentit sa vitesse cl étant arrivé au milieu de celui-ci, il remarqua une auto allant v e r s 'Soissons qui était à une trentaine de mètres de lui. Il crut avoir le temps de passer, car il croyait que l’autre allait ralen­tir.

Mais au même moment, la voi­ture conduite p a r AL Vidal Pizanti 32 ans, fabricant de tricots, 23, rue' de Aleslay, à Paris, le prit en écharpe à hauteur de la roue avant droite, la voiture entraînée fit tête à queue, puis alla se retourner sur le côté droit, le capot face à Dam- martin.

A l’aide de plusieurs personnes, les époux réussirent à se dégager!

Richard allait, dit-il, à une vi-

NOGENT-SUR-OISEUne collis ion s ’est p rodu i te en ­

tre la voiture automobile condu ite ipar le D" Paul Robert, 32 ans, de­m euran t rue (lu Moulin du Roy, àParis, et le cycliste Simon Nazar, 42 ans, manouvrier, 19, rue des Usines, à Creil, qui se rendait au dépôt de Nogent-sur-Oise.

C’est en quittant la piste cyclable pour traverser la route, alors qu’il traversait en oblique la R. N. qu’il fut atteint par l’auto et projeté sur la chaussée.

Il a été relevé aveo des douleurs à l’épaule droite.

Cet accident paraît dû à l’im pru­dence de la victime qui est venue se jeter sur le côté gauche de la voiture, sans s’être assurée aupara­vant de venir sur la route que celle- ci élait libre.

ORRY-LA-VILLEFête Champêtre annuelle du Ha­

meau de Montgrésin des Dimanche 29 et Lundi 30 Août 1937. — Di­

manche 29 août, sous les ombrages de la igrand’place : Fête foraine, présence effective de Sa Majesté la Reine du Muguet et ses demoiselles d ’honneur. Manège. Attractions di­verses.

A 21 h. 30, bal de nuit (Maillard’ Jazz).

Lundi .30 août, à 15 heures, dis­tribution de jouets et cotillons par le Comité d’initiatives.

A 15 h. 30, jeux divers pour hom­mes, dames, demoiselles et enfants, pourvus de différents lots.

PRECY-SUR-OISE

Collision. — Une collision s’est produite à l ’intersection de la grande rue et de la rue du Corée, entre l’automobile conduite par Madame Gêrardot, née Laure Leh- mann, de Prêcy et l’auto conduite par AF Voyez, huissier à Beauvais, qui avait avec lui son fils, Henri, âgé de 17 ans, et sa fille Henriette, âgée de 19 ans, qui allait vers La- morlaye.

Par suite du choc, Mme Gérard- dot, M° Voyez et sa fille ont été blessés. La gendarmerie de Chan­tilly a ouvert une enquête pour dé­terminer les responsalulités.

RULLY

Blessés par une camionnette non éclairée la nuit, ■— Un mécanicien de Rully, AL Stanislas Luneczinski, 22 ans, revenait de Senlis à moto vers 1 heure du matin, tenant le côté droit de la roule, se dirigeant vers le hameau de Bray. Il avait sur son tan-sad son cousin, Stanis­las Pavoelec, 34 ans, d ’Aubervil liers, quand soudain il se trouva en présence d ’une camionnette a r­rêtée et non éclairée.

La collision était inévitable et les deux occupants de la moto fu­rent projetés sur le sol. Le'eonduc- leur de la camionnette qui avait avec lui deux personnes, trouva h moyen de s’enfuir sans porter se­cours à ses victimes.

Les deux occupants de la moto ont é,té blessés sur diverses parties du corps et ont reçu les soins du docteur Chevalier, de Rully.

La gendarmerie enquête.

SAINT-NICOLAS D’ACY

Le dimanche 22 août, Fêle Pa­tronale. Chevaux de bois, tir, con fiserie, etc.

Le soir, à 21 heures, Grand Bal sous la tente.

Le lundi, continuation de la fête 15 heures, Bal gratuit pour les en fants.

Le soir, Bal sous la tente. Rafraîchissements et bon accueil

chez les débitants.

Le Maire de la Commune Libre.V ï , i l ï I « 11:

Coq Sportif de Verberie. — Au­jourd 'hui à 14 heures, le G. S. Ver­berie organise sur son Terrain :

Un grand tournoi de onze de football doté notamment d’un chal­lenge offert au vainqueur par le journal L’Echo de la Vallée de l’Oise. Y prendront part : A. S. Saint-Sauveur, Espérance Béthisy,U. S. A., Béthisy, C. S. Verberie.

Et une épreuve de marche de 20 kilomètres réservée aux marcheurs de la F. F. A., U" et 2e catégories et débutants.

Cette épreuve sera disputée en circuit dans Verberie, avec! départ et arrivée sur le terrain de foot­ball. De nombreux p rix récompen­seront les arrivants. Droit d ins­cription : 3 francs.

Les deux sociétés musicales de Verberie se feront entendre sur le terrain de football.

On trouvera des rafraîchisse­ments sur le terrain.

VILLERS-SAINT-FRAMBOURG

Pèlerinage à Notre-Dame de Bras­seuse « Regina Paeis » et cérémo­nies à la grotte de Lourdes dite : Grotte du Cinquantenaire des Ap­paritions, édifiée à Brasseuse, dans une propriété privée.

Le mercredi 8 septembre 1937, fête de la Nativité de la Sainte V ie rg e M a r ie .

Offices du mercredi 8 septembre. Prédicateur : Le R. P. Marie Al­bert.

Le matin, à l’église : 7 h. 30, messe de communion ; à la grotte, 10 h. 15, messe, instruction. Après la messe, cantique.

Après-midi, 2 h. 39, ià la grotte : Vêpres, procession, sermon, chape­let, salut solennel du Très Saint-Sa­crement. Après le salut, cantique.

Les pèlerins qui le désireront pourront se faire inscrire dans l’As­sociation de Prières de Notre- Dame, reine de la Paix, patronne des pèlerins.

Recommandations. — On peut faire recommander les malades, les défunts et toutes les intentions or­dinaires.

Pour tous renseignements con­cernant le pèlerinage, s’adresser à AL l’abbé (Chevalier, curé de Villers- Saint-Frambourg, p a r Barbery (Oise).

VILLENEUVE-SUR-VERBE RIE

AL Lucien Lemaître, 25 ans, de­meurant à Yyillers, avait pris le car pour se rendre à Compièigne, à l ’arrêt de la Roue qui Tourne à' Villers-Saint-Frambourg. Il descen­dit en cours de route sans regar­der si la roule était libre et fut a in s i b o u s c u l é p a r l ’a u to du. IDoè-leur Guilmard, demeurant à Auber- villers. L’aile droite de la voiture lui fractura l’index droit, lui meur­trit la jambe gauche et lui causa de multiples contusions. Après des soins sur place, il fut transporté à l’hôpital de Senlis.

VINËUlL-SAINT-FtRMIN

Collision. — M. Raymond Mariot, 55 ans, chauffeur, revenait en auto­mobile avec AL Christophe Vaglia- no, demeurant au Bois Saint-Dénis, allant à une allure de 15 km. à l’heure, en raison de la. déclivité du chemin du Golf, il (prit la pré­caution, connaissant l’endroit dan­gereux de ralentir son allure à 5 kilomètres pour p rend re le virage et se diriger vers Chantilly.

A ce dernier moment, il vit venir de la direction de Saint-Alaximin,

50 mètres de lui, une auto allant dit-il à une allure de 60 à 70 km.

Le chauffeur Mariot jugea qu’il avait le temps nécessaire pour pas­ser, et s’engagea donc sur le che­min de grande communication 44, mais il avait ià peine parcouru 30 mètres, qu’il ressentit un choc vio- lent à l ’arrière de sa voiture. Il ar-

êta sur place et constata que l’a­vant de la voiture qu’il avait vu ve­nir de Saint-IMaximin et conduite p a r Al. Orner Leroy, 43 ans, direc­teur d ’usine à Berthecourt, qui ivail avec lui son parent AL Au­guste Cornu, de Hermes, s’était je­tée contre la roue de secours p la­cée à l’arrière.

Par suite du choc, AL Leroy a été blessé à la main droite et au ven­tre, AI. Auguste Cornu, 37 ans, sous- directeur des établissements Laear- rière, fut dégagé blessé au genou et

dû être dirigé sur l ’hôpital de Senlis.

M. Vagliano et son chauffeur n ’ont pas été blessés.

Une enquête est ouverte pour si­tuer les responsabilités.

POLITICAR evue m ensuelle d’in itia tio n à la vie

politique 10, rue Chardin, PARIS (XVP)

A n n o n c e s Jud ic ia ires

A r t . 2.

Etude de MF Je a n LOIR, avoué à Senlis

43, rue de la République.

D’un exploit du ministère deM* Neuville, huissier à Crépy-en- Valois, en date du 19 août 1937, enregistré.

Il appert :Que Madame Lucienne-Antoi-

nette-Edmée FR1ZE, épouse de Monsieur Marcel - Charlemagne MANCHE, avec lequel elle de­meure à Crépy-en-Valois, 1, rue Sainte-Agalhe.

A formé contre ledit sieur Marcel - Charlemagne MANCHE, une demande en séparation de biens.

Et (lue M» Jean Loir, avoué près le Tribunal civil de Senlis, s’est constitué et occupera pour elle sur ladite demande et ses suites.

Pour extrait :2950 J. LOIR.

Page 4: û LE COURRIEB DE L'OISE - Evènements...bmsenlis.com/data/pdf/js/1937/bms_js_1937_08_22_MRC.pdf · 2014-02-12 · f'* du Troeadéro ont tout le loisir, en attendant l’heure de

l e c o u im iB r i db l ’o i s k

Rubrique SportiveCYCLISME

VELO-CLUB PONTOIS Grand Prix du 15 Août

Gaston Renard a remporté à plus de .'18 kilomètres de moyenne le Grand Prix do 15 août, à Pont- Sainte-Maxence.

49 icoureurs sur 57 inscrits ont p ris le départ à 9 Iheures, place de i’Hôtel-de-Ville, de suite les frères Van Damme prennent la tête et as­surent un train très rapide jusqu’à Verneuil, la côte de Montlavitle est montée à toute allure et l’on cons-I;Ue l ic jà q u e l q u e s l ù e h é s . A u s s i l o tta sortie de Fleurines, l.eliesgue etSternat, après plusieurs démarrages arrivent à prendre 100 mètres au peloton, mais ne peuvent conserver leur avance et sont rejoints au Po­teau de Senlis. A .ce moment Bullot et Léger démarrent brusquement et le peloton se trouve complètement disloqué; à la sortie de Roberval il n ’y a iplus que 8 hommes en tète : Bullot, Léger, Chaumerliae, Re­nard, Van Damme, etc., qui fon­cent vers Pont où se dispute la p r i ­me que remporte Bullot. Le 2" pe­loton suit à 300 mètres, à Verneuil les premiers hommes n’ont plus que 200 mètres d’avance, sentant le (langer ils démarrent à nouveau. A la sortie de Fleurines, Bullot en­lève la prime devant Van Damme. A Roberval, il n ’y a plus que 5 hommes en tète ou se dispute une prime, Renard démarre et semble devoir enlever la prime, mais Bul­lot dans un eiFort irrésistible fran­chit la ligne avec une longueur d ’a­vance ; mais aussitôt il casse sa pé­dale, pe rd 150 mètres et rejoint, à ce moment nous laissons le peloton pour aller juger l’arrivée. A 300 mètres de l’arrivée, Lacroix Achille

est en tète, Renard démarre et ga­gne le sprint iinal avec trois lon­gueurs d avance.

Classement1 Renard Gaston, indépendant,

les 85 km. 300,, en 2 h. 11’ sur c y ­cles Génial Lucifer, type proies- sionnel, boyaux W-11 -\Volber. équi­pements Rieaux, chaussures Léon Charles; 2. Lacroix Achille (G. G. B.); 3. Bullot (P. N.); 4. Chaumer­liae (iS. G. V. ilb); 5. Léger (P. N.); (i, Van Damme Roger (G. G. V.); 7. Lebesgue (V G P.); 8. Dessart; 9. Millier ; 10. Sézille; 11. Verrier; 12. Brunet; 13. Van Damme Roland; 14. Lorenzini; 15. Beurdeley.

L’organisation de cette belle course fut en tous points parfaite grâce à MM. iPente, Pellion, Peel, Dubois, Berges, Georges père et (ils, Fleury, Fabien, sans oublier M. Praquin, ainsi qu’aux motocyclistos MM. Koël, Malpièce, Criiillouët, Du- berne, t.imousin, à qui le comit édu V. G. P, adresse fous scs remercie­ments.

- » 0 «

GRAND PRIX CYCLISTE DE MORTEFONTAINE

Dimanche 5 septembre sera or­ganisé par M. Lechauve, hôtel de la Providence, avec le concours du S. V. Senlisien, le Grand Prix cy­cliste de Mortefontaine (course dé­partementale ouverte aux 3e, 4* ca­tégories et débutants) sur le par­cours Mortefontaine, Plailly, La Chapelle, Montgrésin, Chantilly, Vi- neuil, Senlis, Pontarmé, Thiers, Mortefontaine, à parcourir 2 fois. Au deuxième tour virer à gauche dans Mortefontaine où l’arrivée aura lieu à 200 mètres du virage, face aux grilles du château de Val- lières.

Dossards 7 h. 30, départ 8 heures.15 prix récompenseront les cou-

| reurs; Au premier : 1 cadre de course.

Engagements 5 fr. chez M. Le- ichauve, hôtel de la Providence, à Mortefontaine.

PèlerinageA NOTRE-DAME DE LIESSE

Le Jeudi 2 Septembre

Les au tocars p ren d ro n t des pè­lerins pou r Notre-Dame de Liesse dans les paroisses de Senlis, Orry-la-Ville, La Chaperie-en- Serval, Pontarm é, Thiers , Avilly- Sainl - Léonard, Vineuil - Sa in t- Firm in, B arbery , Montlévèque, le jeudi 2 septem bre.

Le p rix du voyage* en au tocar est de .) ira nés.

ITINERAIRE :; Boissons, visiteAller ; Boissons, visite de la

ca thédrale. A rrê t au calvaire du Chemin des Darnes. I.non, visite de la ca thédra le ht de son trésor. Vénération de la Sainte Face en ­voyée p a r le P ape Urbajyi IV à sa sœ ur abbesse de M ontreuil- sous-Laon. Liesse.

Séjour à Liesse : en a rr iv an t , messe à la basilique. Visite de la basilique, du carmel, du couvent des dames de Marie R épara tr ice , de la Sanc ta Casa. D éjeuner à midi, repas à 13 francs. Prière de d o n n e r son nom en p re n a n t son billet, 13 heures 15 . Sa lu t à la basilique, puis un m ot du R. P. de Pervillé, cu ré de Liesse.

Retour M archais , Gorbeny, a r rê t au tombeau de S a in t Mar- cault où les rois de F rance ve­na ien t faire une neuvaine ap rès leu r sacre à Reims. B erry -au - Bac, avec ses cimetières m ili ta i­res tant français qu ’é trangers , Reims, visite de la ca thédra le et de l’église Sain! Remi. Brais- nes, Boissons, Senlis.

Rem ettre les adhésions à Senlis à M. l’abbé Héduin et dans les au tres paro isses à M. le Curé.

Les admissions seront accep­tées ju sq u ’au dimanche soir 20 août.

L’heure du départ sera nxéeultérieurem ent.

Abbé J -b Lahfftct.Duré de pontormé.

Pèlerinage diocésainA LOURDES

12-18 SEPTEMBRE 1937

Les adhésions au prochain Pè­lerinage de Lourdes -affluent. Le Directeur des Pèlerinages con­seille vivement aux pèlerins de h â te r leur inscpjpiion. Dos p re ­miers inscrits auront ,es Pjâp®-8 et les com pagnons T ,'’u r choix v>ix p a r c o m p a r“ eiH) et béné­ficieront jusqu'au/ aqut d ’une remise de 25 ijimés su r le prix du billet indbji/è sur l’afflehe du Pèle ri nage.

L’an p ro c h e 11 1®’ prix seront augm entés do 50 francs.

Afin d ’évifer toute e r re u r et tout re tard , prière d ’ad resse r la correspondance et les fonds — sans indication de nom — a la Direction des Pèlerinages, 17, rue A ngrand I /p r in ce , Beauvais, ch. post, 1.733-70, Paris.

MaladesD U P E L E R IN A G E DE L O U R D E S

des Pèlerinages, 17, rue Angrand ^prince, Beauvais, chèq. post.

Cette année encore, M. le cha­noine Delamottc fait un p re ssan t appel en faVeur des malades p a u ­vres du prochain Pèlerinage à Notre-Dame de Lourdes. Et il ex­prime d ’avance sa respectueuse et cordiale gra ti tude aux géné­reux bienfaiteurs qui voudront bien adresser leur offrande — si ryodeste soit-elle — à la Direction

1.733-70. Paris .

ChâteauxET LIEUX HISTORIQUES

DU VAL DE LOIRE

Cet ouvrage, dont l ’a u te u r est M. Emile Labarlhe, l ’écrivain ré­puté de « La Liberté Gréatrici et d au tres oeuvres l i t té ra ires très estimées, est recom m andé d ’une m an ière particu lière aux touris ­tes (pii recherchen t avan t tout des im pressions d ’ensemble,I évocation des g ran d s souvenirs h istoriques, les anecdotes cu r ieu ­ses du temps passé, lés descr ip ­tions carac tér is t iques des m onu­m ents et des œ uvres d ’art, écrites dans un style e n t r a în a n t et lum i­neux. Gette étude, enrichie de belles i l lustra tions su r les m er­veilles qui p a re n t le sol de la Touraine , de l’Anjou, du Val de Loire et de l’Orléanais , est la plus rav issan te prom enade qui soit offerte aux touristes épris des beautés de la na tu re , de l’art, de l’histoire, dans l’une des plus m agnifiques régions de notre pays, si b ien dénommée le « J a r ­din de la F rance ».

« L’Action Nationale », 18, rue | Duphot, P a r is (1"). P r ix 12 f r . , ; j franco en F rance : 13 francs.

POUR TOUS VOS IMPRIMÉSadressez-vous aux

Imprimeries Réunies de Senlis

PLUS Dt 50UP M'ES g O M M Ê t S

R E G I O N S !LIBEREES

[ l a t o q a t é i i G .

&eauawp é f e L O T S

et/ieii de B\ LLETS

AVIS UTILE

La gène respiratoire, l’oppres­sion, l'essoufflement, la toux opi­niâtre qui persistent après une ! bronchite ou une pleurésie dispa­raissent rapidement en employant 4 la poudre Louis l.egras, ce remède | incomparable qui a obtenu la plus haute récompense à l’Exposition Universelle de 1900. Le soulage­ment est Instantané, les complica­tions sont évitées et la guérison j définitive survient rapidement. Prix de la boîte, 5 fr. 90.

E 1 S . OES1AARAIS FRERES

T C » t J S I ^ L S S jM O I Sles

üeetures pour TousUn roman complot dans un magazine

complet1 0 . 0 0 0 L I G N E S A LI RE

Imprimeries Réunies de Senlis9, place Henri-IV, 9

Le Gérant : E. Boyenvai..

A N N O N C E S JU D IC IA IR E SArticle le''.

Etudes de M6 Georges MORAND, avoué à Senlis

et de M° Maurice DAUVERGNE, notaire à Béthisv-St-Pierre.

Loi du 23 Octobre 1884

Vente sur LicitationDE

Terroir de Fresnoy-la-Rivière

U N E M A I S O NEN RUINES & TERRAIN

Rendit « La Pierre Bavoir » E T

15 Pièces fle Terre. Friclie et PréEN 16 LOTS

Le tout plus amplement désigné ci-après.

L’adjudication aura lieu le VENDREDI 17 SEPTEMBRE 1937, à quatorze heures et de­mie, en la Mairie de Fresnoy-la- Rivière, par le ministère de M" DAUVERGNE, notaire à Béthi-sv-Saint-IPierre, commis ix cetelle t.

DESIGNATIONET t

MISES A PRIXDES IM M EUBLES A VENDUE

Terroir de Fresnog-la-Rivièrel"r lot. — UNIE MAISON en

j îines et terrain, Rendit « La P ierre Bavoir », pour 1 are 63 < ; n tiares, section A, numéros

p., 338 p., 339, 340.Mise à p rix : 100 fr.

2“ lot. — 8 ares 20 de terre, « A la Petite Presle », section A n° 719.

Alise à p rix : 50 fr.3e lot. — 1 are 93 de friche,

v A la Haute Presle », section / n ” 990 p.

Mise à prix : 3 fr.4“ lot. — 16 ares 90 de terre,

« au Blanc Terrier », section A, n° 1.557.

Mise à' prix : 100 fr.5e lot. — 1 are 60 centiares de

terre, « Aux Eeanges », section B, n° 97.

Mise à prix : 5 fr.6e lot. — 75 centiares de fri­

che, « Le Grésillon», section B, n 0 200.

Mise à prix : 1 fr.7'j lot. — 4 ares 40 centiares

de friche, « Au Grésillon », sec­tion B, numéros 201, 203.

Mise à prix : 3 fr.S0 lot. t— 1 arc 20 centiares de

friche, « Au bas de Nogeret »,s e c t i o n D, n 02 1 .

Mise à prix : 2 fr.9° lot. — 4 ares 03 centiares

de pré. Rendit « Masures entre le chemin et la rivière », section B, n" 1.099.

Mise â prix : 10 fr.lO' lot. — 2 ares 80 centiares

de pré. Rendit « Masures entre le chemin et la rivière », section B, n “ 1.748.

Mise à prix : 8 fr.11e lot. — 1 are de terre, « A

Malton », section B, n “ 1.867.Mise à prix : 3 fr.

12" lot. — 5 ares 55 centiares de terre, « A Malton », section B, n° 1.951 bis.

Mise à p rix : 201 fr._ a ares 40 centiares

l ’Eglise »,13e lot.

de terre, « Derrière section B, n ” 2.589.

Mise à p r ix : 15 fr.14" lot. — 5 ares 22 centiares

de friche, « Au Larry Gri- gnon », section IE, n° 26 p.

Mise à p rix : 2 fr.15" lot. — 10 ares 46 de fri­

che, « A PAntouillet », section E„ n 0 103 p.

M ise à p r i x : 10 f r .16" lot. -— 12 ares 20 centiares

de terre, « Aux Broyards », sec­tion E, n» 378.

(Mise à prix : 100 fr.

L’adjudication aura lieu en .exécution d’un jugement rendu par le Tribunal de première ins­tance de Senlis, le neuf juillet 1937, enregistré, et sous les charges, clauses et conditions du cahier des charges dressé par M" Dauvergne, notaire à Bé- thisy-SaintHPierre et déposé en son Etude où toute personne peut en prendre connaissance et sur les mises à prix sus-indi- quées, fixées par le jugement sus-énoncé.

Les immeubles dont s’agit dépen­dent de la succession de M. Dehan Arcade-Julien.

Fait et rédigé par l ’avoué poursuivant soussigné.

A Senlis, le 21 août 1937.Signé : MORAND.

Et enregistré.

S’adresser pour les renseigne­ments :

A M" Georges MORAND, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

lEt à M" Maurice D AUVER­GNE, notaire à Béthisy-Saint- Pierre, rédacteur et dépositaire du cahier des charges. 29-13

4 e Régiment de Spahis M a r o c a in s

Commission des Ordinaires

Adjudications à SENLIS (Oise), le Mercredi 1 er Septembre 1 0 3 7 , au Bureau de la Commis­sion des Ordinaires, sous plis cachetées, des fournitures sui­vantes pour 4e trimestre 1937 :

1» A 9 heures 15 : du vin.2a A 9 heures 30 : l’épicerie.3» A 9 heures 45 : légumes

fra is . En 2 lots : I e1' lot, pommes de terre ; 2* lot, légumes.

Ces fournitures seront adjugées aux moins offrants

En cas d’insuccès un concours consécutif aura lieu séance te­nante; si ce dernier ne donne aucun résultat, une nouvelle adju­dication aura lieu le Mercredi 8, aux mêmes heures, suivie le cas échéant d’un concours consécutif séance tenante.

4’ A 10 heures : Viande fraîche ou Viande congelée.

Gette adjudication aura lieu sans prix limite Elle sera suivie, le cas échéant, par un concours par appel d’offres. Les offres seront soumises au Service de l'Intendance.

Les personnes ayant l’inten­tion de soumissionner devront en informer par écrit le Président de ladite Commission avant le 23 Août 1937. Elles seront avisées au moins trois jours francs avant le jour fixé pour l’adjudication, de l’admission de leurs offres.

Le cahier des charges indi­quant les conditions du marché et les obligations imposées aux adjudicataires est déposé au Bureau de la Commission des Ordinaires, au Quartier Ordener, où on pourra en prendre connais­sance.

Senlis, le 11 Août 1937.Le Chef d'Escadrons,

Président de la Commission des Ordina ires

2928 G. D’HARCOURT.

Etude de Ms T É T A R , licencié en droit

notaire à Précy-sur-Oise.

Bonne Chasse de PlaineSUR 1 8 2 HECTARES

(prés Senlis)

A L o u e r d e s u i t eS’adresser audit Notaire. 2924

Etude de M* Maurice LENOlh 1K ci Îk »!<»*- à Somlîe

FRUITSà récolter sur les communes de

Plailly et MortefontaineA. V E IV D FI Epar adjndication volontaire

LE DIMANCHE 2 2 AOUT 19 3 7à 14 heures

à PLAILLY, Salle des Adultespar le ministère de M« LENOIR

huissier.

Etude de M* LENOIR, huissier à Senlis (Oise).

M O B I L I E X tA V E r V O L L Eaux enchères publiques

volontairement et pour cause de départ

le D im an ch e 2 9 A oû t 1837« 14 heures

à M ortefontaine (Oise)rue de l’Eglise

par le ministère de M« LENOIR huissier à Senlis. 2943

Elude de M' Louis GUÉTINhuissier à Chantilly.

Vente au x enchères publiquesA COYE-LA-FORÊT

Allée du Bois Brandin LE JEUDI 2 6 AOUT 1 9 3 7

à 14 heures DES

MEUBLESet Objets Mobiliers

dépendant de la succession de M. Louis GUILLOT

par le ministère de M» GDÊTIN huissier à Chantilly commis à cet effet. 2945

P U R E A U d e s DOMAINES d e S E N L I S

LE M A R D I 31 A O U T 1937« 9 heures du matinil sera procédé à la

VENTE AUX ENCHÈRESDE

6 4 C H E V A U Xproyenant d u

4e Régiment de SpahisLieu de la Vente :

Cours Thoré-Montmorency

Au Comptant. - 10 % en sueLe Receueur Contrôleur Principal

des Domaines,2946 A. ELOPHE.

Coraiiiie fle Yineuii-Saint-FiriDin

jf ifv is d ’j T d ju d ic a i i o n

Le Samedi 4 Septembre 183 7, à 15 heures, il sera procédé en séance publique à la Mairie, dans les formes réglementaires et sur soumissions cachetées, à l’adju­dication à forfait des Travaux de ravalement des façades de l’Eglise et de cell« du Presby­tère, ainsi que de rétablissement de panneaux d’affichage.

Montant des travaux : 2 6 .0 4 0 francs.

Les pièces sont déposées à la Mairie, où les entrepreneurs peu­vent en prendre connaissance les jours non fériés, sauf le mardi.

2937

AV EC DU BON VINUNE PRIME

à tout acheteur TVÏ« v c i i a - i* . A ovVt

aux V in s D irec ts16, rue du Châtel, 1 6

SENLIS 2997

C H I E NS - O F F R ECause âgés de 5 ans

CEDERAIS PRIX D’OCCASION

Bons Chiens d’arrêtgrande origine

in crits L. (j. F.GOTTEROUSSE, à Brasseuse

(Oise). 2943

Etude de M* Félix LOUAT, notaire à Senlis.

A louer, pour le P r novembre 1937, un élégant Hôtel Particu­lier, sis à Senlis, y, rue Sainte Ge. eviève, au milieu d’un jardin. S’adresser â M« Louât, notaire.

DEMANDE LOUER OU ACHETERSENLIS ou proximité

i v t A . i s o i s r6 à 10 pièces, avec jardin

S’*dr. tu Buretu du Journal. 2940

AC HÈ T E R A I S

Bonnes Tôles OnduléesD’OCCASION •-

de 2 mètres et de 1 ni. 65 de iongf P R f " ) R R I É " T C" une vinetaine envimn 1 1 1 ^ * » * « L - I EL

DEMANDE P R È S S E N L I SLOUER OU ACHETER

une vingtaine environ.S’adresser à M. A. JOSSET,

sacristain de la Cathédrale de Senlis, rue aux Flageards. 2944

15 à 70 hectares A V E C F ’J E F U V T E S’adr. au Bureau du Journal. 2941

Etude de Me Gabriel FERRYhuissier

à Pont-Saiute-Maxence. Tél. 18.

Fonds de Commerce de Café, Hôtel-Restaurant, à reprendre de suite, avec grande licence, matériel et droit au bail. — S’adr. à M» Ferry, huissier.

D E M A N D E SO F F R E S

Demanda ménage p ^ S é .Indemnité mensuelle, logé, chauf­fé, éclairé, petit potager. — Sur­veillance et petit entretien, pou­lailler.

S’adresser : 19, rue de Chantilly, Gouvieux (Oise). 2938

fhauffeup-mécanicien br°énféesrences, est demandé extra deux mois Senlis.

S'adresser à M. PARENT, 7, rue de la Poulaillerie, Senlis.

2942

Etude de M* R ooort BOILETnotaire

à Pont-Sainte-Maxence.

A vendre aux enchères publi­ques, un Mobilier en très bon état, à Suint-Gervais-Pontpoint, près Pont-Sainte-Maxence, rue Basse, le Dimanche 5 Septembre 1937, à 14 heures, par le m inis­tère de M“ Robert Hoilet, notaire à Pont-Sainte-Maxence.

A vendre par adjudication, le Samedi 18 Septembre 1937, à 15 heures, en l’Etude et par le mi nistére de M» Boilet, notaire a Ponl-Ste-Maxence, Maison avec J a rd in , Garage et Dépendances nombreuses, sise à Pont-Sainte- Maxence, rue de Cavillé, n“ 21.

A V £2 ISÏ O F l E

Chiots Braques Saint-GermainTOUTE BEAUTÉ

Parents primés en Expositions et Concours de chasse pratique.

Ecrire à M. MARDON, garde au Château de Goye. Télép. n» lü,

2939

Etudes de M® BOILET, notaire à Pont-Sainte-Maxence

et de M® MALOIGNE, notaire a Sacy-le-Grand.

A vendre par adjudication, Maison avec Jardin de 3 830 m3, sise à Sarron, rou e de Flandre, le Samedi 25 Septembre 1937, à 15 heures, en" l’Etude et par le ministère de Me Boilet, notaire à Pont-Saiute-Maxence.

Etude de M» G. DEBEAUVAÏSgreffier à Nanteuil-le-Haudouin.

Vente aux enchères publiques, le Dimanche 29 Août 1937, â 14 heures , ù Versigny de Bons Meubles, à ta requête de Madame Bonlemps

Ve.nte ;tux enchères p u b l i q u e s , le Dimanche 12 Septembre 1937, A 14 heures, à Montagny-Sainte Félicité, de Bons Meubles, ù la requête de Madame Benoist.

joindre à toute demande dechangement d’adresse la der­nière bande du journal et 1 franc pour frais de nouvelle! bandes.

A M E U B L E M E N T S C O M P L E T St a p i s s e r i e - Dé c o r a t i o n

Q h * * * k *»<•«»» à G o uLoiitat* — S a l l e s à I t â a x i& e r

R O U S i S K A U13, rue du Châtel, SE N U S - TéWphon. i

J&Æexatlol*»** «rfcBü TOUS BTTLU

H - i t e fWar- v e t c s ic ti-v x - e ARTICLES DE LITERIE

•LACIS T A P I S RIDIAUX

Agence RégionaleGERVAIS & C R Ë P IN

6 2 , ru e de la R épublique, 62SENLIS — Télé 1 7 0

R. C. 12.241

A VENDRES u p erb e T e r ra in à Bâtir de

2.793 m1, en partie boisé et clos de murs sur 3 côtés. Situation parfaite. Possibilité de vendre en partie.

Terrain de 0.500 m*, planté de 72 pommiers dont 40 à couteau. Bordure gr. route. Prix 5 f. le m3.

Beaux Terrains à bâtir com- plaotés d’arbres fruitiers, Lots de 600 à 1.000 m*. Prix très intéres-

A L G U E I RNa 329. Maison Bourgeoise,

8 pièces. Jardin. E. G. E. Loyer: 5.000 fr., plus impôts 850 fr. env.

N° 343. Petite maison, 4 pièces pples et cuis. E. G. E. Centre de la ville. Loyer : 2.400 fr.

Na 346. Gentil Pavillon sursous-sol, composé de 5 pièces ppales. Dépendances. Garage. Jar­din. E G. E. Loyer : 3 500 nets.

N® 345. A ppartem ent : cuisine s. à manger, gde chamb., s bains installée et 2 cham. mansardées au dessus. E, G. E. Chauffcentr. Loyer : 3.000 fr. nets.

M tssager» Sm lis- P a ris - P a n t - S a in t i - t a n e !Aller et Retour toua lea Lundi» et Jeudi»

■ U R E A U X I; SENLIS i M. AUGER, Impasse du Tour-de-VHle.

PO NT-SAINTE-M AXENCE t 6, rue des Vendredis.[ 8, rue Jean-Laniier.

PARIS 1 6 bi8’ rue P^teur-^agüsrj 21, rue du Faubourg-Saial-Dénl* i 18, rue Davai.

F o u r v o s DâM ÉNAQBiM BW TS, T R A N S P O R T S dem ande» n os p rix les p lus sv a n tu g eu x

Pour reuseignements, «adresser : BUREAU SENLIS ou téléphoner su 2 2 7 Senlis.

Et autres locations e t ventes , dans Senlis ou environs. 832

V I D A N G E S I N O D O R E SP A R P R O C É D É S M O D E R N E S

Albert DEL60HSE Fils9, Route do N anteuil, à S E N L I S

T m Æ r> M oisrK 30a

U n e d e s d e r n i è r e s c r é a t i o n s G O D I NLA 1RE MARQUE DU MONDE

Cuisinière entièrement en fonte émaillée

barre contournante et garnitures chromées

foyer bois et charbon» '> T :

L ’e s to m a c e s t le so l où g erm e la p en séeA u s s i to u s nos o n t- ils l’ûm e se n sé eO ar l’e s p r it le p lu s sec s ’é p a n o u it so u d a inE n dég u s ta n t tm m ets c u it d a n s u n e c u is in iè r e Ci 0 1) IIV

En vente au prix de fabrique chez :

Olagnon- Pal h 1ère2, Rue Mertian, à MONTATAIRE

Accepte les Bons de LA SEMEUSE e t de DUFAYELEn m agasin le p lus gran d choix de cuisinières de la régi

•—j___ y _.i ’v i 'G ôl 1 3 o x m i c i 1 © —;ion

C H A S S E - P E C H EC O U T E L L E R I E F I NE

R . M E N T I O NA r m u r ie r Sp é c i a l i s t e

8, P lace de la Halle, SENLIS

Atelier de Réparations d’Armes de tous modèlesRéglage - Transformations - Bronzage

R E P A S S A G E DE C O U T E L L E R I E&§5

CYCLES - MOTOS TERROTV O IT U R E S D ’E N F A N T S - M A C H IN E S A C O U DR E

A R T IC L E S DÉ C H A S S E

A R M E S - M UNITIONSMalson fondé» »n 1892

Maurice CHEVAUXMÉCANICIEN - ARMURIER

16-18, Place Henri-IV, S E N U S [Oise]T É L É P H O N E 9 7

RÉPARATIONS IMMÉDIATES & TRÈS SOIGNÉES