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67* Année. — JV» 4S. Dotre Joornil, an]. .o|>tenir l'e x ^ iw kceprixâebTeoi; Buuadle o n émt, la fem me BAohe B n m a d a JoonuL smande an \p, Imprimerie Th. I. A H IE U X , entre, jalure à Sentie, dô> I ouvriers p«|^ I de G n T in i, lemande un Sa. I B M a i r i e . L’emploi l ' Juin prochain, ser à la Mairie. maudeanefemim I is e , de 30 à ,4C lire la oulslne «| I iQ boreaa da jonmil. em a n d e f comme at* I ‘me, uo maréoha) l u t UD peu lé chu* I nlemnUt et logemm. H. GIBEUT, cuiUrateor I rèe Villeis-Gotleréls. lem ande à lonei^ I dausles.^nvlrow 1 I, une petite Mid> I Jardin» d |*nsag«.l salués, au Bureau du JounuL | « d’EDirais cUnltHi I.NDËB KN 1S73 I des l'eprésentanta I pouvant visiter la cuiiuq. 1 rnmiona payée» de luitt. I âlMON, 17» m e des FUIa 1 . Paris. RES i-pRix OdMOuaAfriMli I f’i l a L , VwUaatiHui^l ss.aaj«ui*iUN f ES r a TOUS c s l u ÿ . Pmraùuant le Dènik^he et le Jeudi, T ) Prix da rAbonnement t MVB m iu sa ünan ................................................ 44 fr. iiH nm ii Jeudi 4 Juin 1896. Prix de PAbonnemeat i POUB LK DÉPABTBBBBT a Un UD.............................................46 b . Sti mob ...................................... 7»> Trpb mob.......................... mob ..................... 8 >» Trois mob ................................. 4 60 COURRIER DE L’OISE M m AiHMMeM. MUctantr* cl gn*erUtùu eanoemanl J>aria el le. MUpartmme»tt,.>mnt reÿwe. «ra SurMMs ^ Jttntrmà, «. jrtmw tle VHéteM-de-VOMm, A «nsNfc PBIX «ES INSERTIONS AasoBcea : La ligne, 0.20 c.- — L’annonce au-desaous de 5 lirnea, 1 fr. Riclamea : La ligne, 0,40 c. — En faits di^t-rs, 0,50 c. AVIS AUX ABONNÉS L'abonnement est payable davancç. il n’est jamais Isterrompu et est considéré comme renouTelé si à l'expiration on ne donnij pas d'avis contraire ON S'ABONNE A SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l’Rdtel*de-Vllle, et cbez tous les Libraires du département StvUit, lê 3 Juin 1896, uees, lesblaifen. les es. les pucerons d’oiseas^l }. cubtnes et hôtels, iMI aux plantes daus les w m l a y a n te » avec une proDpl l’fl ne reste plus la moiovl d’uue brochure explicatial d qu’en Qacon original aT]|| t ce qui est détaillé au p (^ ement connue sur tout nu icontestables et méilei-v : I ^ E P A P E » place dehl Mlle; à Crépy-en-Valrii! ue de Flandre. ifeL tam U m jB U OHBVEUXj IS CHBTBVX 0H181 18 PELLICULES T 80NML8 FAIBLES, OUj Bi or#» TAL WXM le la ooul ____ leonene. E arrêta la diirti] 1 est la SEUL Réotaératanl enta tenioara erouatnta. >■1 ouve ebes les Coiffeurh'Pantt** ilxlqulex*. PARIà| inant détalb AattaïUtieaii iiUiOeur-Fuiitiiueur, , f7, Place de la Ualle, tl>| l, m e de la Boucherie, umeur, 15, avenue de la Ont] Pour là Lumière. LUntérêt politique n’était pas hier dans là séance ofâcielle de la Chambre, où l’on gi^evait tranquillement de discuter et de Toter en première lecture un projet de loi sur les ^ciétés de secours mutuels; il était dans les couloirs, où se déroulait une lutte très vive entre socialistes et ra dicaux. Le pacte d’alliance est-il sur le point d’être dénoncé? Touche-t-on à ce Boment critique qui devait fatalement venir, où l’on cesse de s’entendre parce que l’on commence à s’expliquer ? Un pro- ebun avenir nous l’apprendra. Mais dût tout ce bruit de disputes et de récimina- tions finir encore par un replâtrage di plomatique, le pays est assez entendu pour savoir ce que vaut cette union poli- dqne que désormais aucun des tenants ne ppnt plus souscrire qu’en reniant ses propres doctrines. En laissant voir le fond de leur cœur, radicaux et socialistes ont déchiré pour tous et surtout pour eux- mêmes l’illusion qu’ils s’efforçaient d’en tretenir sur la nature et la valeur de leur fiance momentanée. On sait la véritable cause de ce com mencement de scission. Elle est dans les manifestations contradictoires et publi ques de MM. Bourgeois et Millerand, ^08 leurs deux’discours qui renfermaient une excommunicdtion réciproque. Vous vous souvenez comment, h Melun, M. Bourgeois a parlé du collectivisme, de cette doctrine antifrançaise importée d’jùUemagne et contraire aux principes philosophiques et ù la tradition de la Ré volution. MM. Millerand et Jules Ouesde se sont empressés de relever le gant. Au banquet de Melun a succédé le banquet jde ^int-M andé. A la condamnation du chef des radicaux a répondu l’ostracisme dq.che^ parlementaire des socialistes, c II |S’y a de vrais socialistes, a dit M. Mille- randy jqite. les collectivistes. > Donc, les ndicauB qui se disent anticollectivistes lUepeuvent être reçus dans l’union socia- llists. Voilà dés lors tous ces hommes 'd’extrême-Muche qui cherchaient à bâtir juD pont etaservir de lien'entre les deux eitiêmes, pris entre deux feux et obligés ou d’aller plus loin qu’ils ne voulaient, en adhérant officiellement au collectivisme, lou de rompre nettement avec les socia- llistes purs. 11 n’est pas étonnant que ieette mise en demeure de s’expliquer et de choisir, faite à des hommes dont toute l'habileté politique consistait à se dire c indépendants > pour n’avoir pas à se prononcer, ait soulevé une tempête de iprotestations. Mais ce ne sont pas seulement les radi- inx-sooialistes, ces amphibies de la po- [lilbue courante, que le débat ainsi soulevé Qtéresse et émeut. La gauche radicale t'en est guère moins préoccupée ; sans onloir se compromettre avec la doctrine lUectiviste et même en la repoussant imme la plus dangereuse des erreurs, le aipait a pouvoir compter sur les col- ctivistes. Ceux-ci vont-ils détruire par mr brutalité un accord qui n’avait pu t'établir et durer que par le silence ? Ne toiivant rien tout seuls, les radicaux purs 'ontrils prendre congé de leurs tyran- ûques alliés de la veille et en chercher le nouveaux d’un autre côté? Enfin, 'ancienne union socialiste elle-même est ibranlée jusqu’en ses fondements. On >it qu’elle est &ite de plusieurs écoles tvàles. Ces écoles vont-elles abdiquer levant l’école marxiste 7 Les < indépeu- its >, Ibs socialistes de sentiment, tous opportnnistes du socialisme vont-ils révolter ou ae laisser enfermer dans ce qu’un de nos confrères appelle justement la « caserne du collectivisme > ? Quand de telles questions sont posées, il est bien difficile de ne pas les résoudre. Voilà pourquoi l’on annonce une prochaine réunion de socialistes parlementaires dont les décisions ne manqueront pas d’être intéressantes. Pour nous, nous n’avons qu’un seul vœu à émettre. Il est bon, il est néces saire que la lumière se fasse. Il se mani feste depuis quelque temps, à droite comme à gauche, un besoin de dissiper les obscurités et les confusions, de s’ex pliquer devant le suffrage universel, d’arborer son drapeau et de professer sa foi, en cessant de la mêler à celle d’au trui. Que les royalistes soient royalistes, que les républicains de raison et de pro grès soient républicains, que les radicaux soient radicaux, que les socialistes soient collectivistes ; voilà ce qu’il faut désirer, lorsqu’on fait passer avant tout la loyauté politique à laquelle tous les partis sont tenus devant le pays qui écoute, observe et juge. (Le Temps). INFORMATIONS Ëleotlons législatives du 31 mal, Âfain«-e(-Z>otV0, (Première eircooteriptioa de Cholet.) InuriU ’ . 17.049. — Votaoti : 9.730. M. Beroa, eonierrateur.'........... 9.509 EIn. Cette éleetioD evait lien en remplecement de M. de Meillô, élu eéiiateor. i8ein«-/n/<lri<ur«. (Denxième eirooDicription de Dieppe,). Inierite : 12.526. — Votants : 10,131. MM. de Folleville, républicain 5.850 Bio. Bonland, répnblieaio................ 4 992 Nominations éplscopales. Sur la propoaitiun du minisire de l'inetractloQ publique et des euliei, M. Félix Faure a Bigné lus décréta nommant : Archerêque de Tonlouie, Mgr Mathieu, évêque 4‘Angers ; , Atobevêqae de Tonrs, Mgr Renon, évêjne q’Amiena ; I Ar>‘heveqae d’Avignon, Mgr Snenr, évéqne d’Bvrenx ; ‘ Archevêque d’Auoh, Mgr Baiaîn, évêque de Nice: . Evequede Laval, M. i’abbé Geay, archiprêlre de Lvun; Evoque de Chartres, M. Fabbé Moliens, vicaire, général à Amiens ; bvêque de Nantes, M. l’abbé Renard, vicairOA. général A Dijon ; e Evêque de Nîmes, M. i’abbé Bégninot, vicaire-' 'général A Bourges ] Evêque d'Amiens, M, l’abbé Dizieu, viealre- génénu A Seus ; Evêque d’Evrenx, M. l’abbé Colomb, vieaire- génural A Valence ; Evêque de Nice, M. l’abbé Chapon, chanoine titulaire A Nantes ; Evêqne d'Angers, M. l’abbé Baron, curé de Notre-Dame-des-Ohamps, A Paris. liR sltnation financière. Il résulte d'une note communiquue A la Com. Diission du budget que tes comptes de i’ezercioe 18tô SB solderont par un déficit de vingt millions. L'exeroice 1896 présente actuellsmeut un excé dent de recettes de dix iniUions. Décoration* russes «t françaises. A la suite des fêtes de Moscou, ie gèueial Hicbter, aide de camp de l’empereur, a remis, «le la part de Nicolas II, au général de Boisdeffrr, les insignes en diamants, d’uo grand prix, de l’ordre Alexandre-Newskj. Le comte Koutoucof a remis A l’amiral Sallan- drouze de Lamoroaix et au général Tuurnier le g^and coidon de 8aio(e*Aune; au géuérai Jean* nerod et à M. Kxuliard, le grand-cordon de Sta nislas; au lieutenant eolonel Menetres, la croix dé commandeur de Sainte Anne | au commandant Pauffln de Saini-Morel, et par décision spéciale, la croix de chevalier de Vladimir, ordre exclusi vement réserva aux Russes; au couimai|idant Héty d'Oissel et au capitaine Garnot la orbix de commandeur de Stanislas. Le général de Buiadefifre a remis au comte Koutouzof la croix de qrand-officier de la Légion d’honneur; an colonel Zonief, la croix de com mandeur; an prince Orlof. la croix d’offint«r; au prince Oinrine et au fils do général Riehter, la croix de chevalier. TrlpI^AlUance. • ^ Le 29 mai a expiré le délai utile ponr la dénon- elation dn traité qui lie l’Italie aux deux autres pnis^anees de la Triple- Alliance. Ce traité, renou velé en 1891, prend fin en lr97; msls la dénon ciation devant s’en fsire un an an moins avant son expiration il s’ensuit que, depuis aujourd’hni, ledit traité est parement et simplement prorogé pour iis autres années, soit jusqu’en 1903. L'aDDexIoB de Madagascar. Le gouverDement a déposé le 30 mai, sur bureau de la Chambre, uo projet de loi déclarant que.Madagascar et les ilotb qui en dépenilent sont déclarés colonies françaises. Dans l’exposé des motifs et du dispositif du projet de loi, ié gouvernement déclare â ue les puissances auxquelles on avait noti- é c la prise de possession de l'ile » ne pa raissent pas disposées a tirer les mêmes conséquences que nous attachions au fait lui-méme. Ces puissances demandaient des explica tions, et, pqur dissiper toutes les obscurités, mettre fin à une mcerliiude et à un, état de troubles qui, en se prolongeant, menaçaient nos intérêts daus ce pays, le gouvernement a pris le parti le plus vigoureux en déclarant que Madagascar est colonie française. La France, qui a fait tant de sacrifices en hommes et eu argent, ne comprenait pas les hésitations des précédents Cabinets. Ce ne sera doue pas en vaiu que des mil liers de bons Français seront morts pour i'houoeur du drapeau. Félicitons le Cabinet d’avoir pris celte énergique résolution qui aura l’approbation du Pariemeul et du pays tout entier. X Les bureaux de la Chambre ont nomm.é hier la commission chargée de l'examen du projet do .M. Uaiiotaux, ministre des affaires étrangères, tendant u déclarer colonies fran çaises Madagascar et les Ilots qui en dépen dent. Le Ministre des Colonies, M. André Lebon, a déclaré qu<‘, dans la pensoa du gouverne ment, la suluttou adoptée avait pour but de lever toutes les dilUcultés diplomatiques, mais qu'il ne s'agissait aucuueuieut d aug menter le nombre des fonctiouuaii es français dans I lie annexée. La comiiiissjou elue comprend MM. Albin Rozet, firunet, Thomson, de .Mahy, Le .Myre de Viiers, Sarrien, Ueioncle, Georges fierry, Flourens, Chautemps et Dejean. A ièxceplion de M. Sarrien, qui voudrait que Madagascar et les Ilots fussent simple ment soumis au régime du protectorat, tous les membres de la commission acceptent le projet de M. Hanotuux. LE PARLEMENT ï!»E1VAT Séance du lundi i*^juin 4896. Le Sénat adopte le projet de loi relatif aux récompenses a décerner à l'occasion des Expositions inieruatiouales de Bordeaux, d'Amsterdam, du Centenaire de la Litho graphie et de l’Exposition de l’Hygiène. H aborde ensuite la discussion du projet de loi relatif à la réglementation des Hailes centrales. Les divers articles du projet et l’easeo de la loi sont adoptés sans moniücation. La séance est renvoyée à jeudi. CUAA1»H1£ OEM DEl'U'IËé» Séance du samedi 30 mai 4896. On procède tout d’abord à l’élection du vice-président de la Chambre : M. Sarrien est éln par S57 voix. Puis a lieu l'adoption de plusieurs projets dè loi d’intérêt local, et te dépôt, par M lia» nqiaux, ministre des Affaires étrangères, du projet de loi tendant à déclarer Madagascar et les Iles qui en dépendent, colonies Iran- çaijses, ainsi que nous le disons plus haut. Les Sociétés de secours mutuels. On passe à la suite de la première délibé ration sur les sociétés de secours mutuels; l’article 6 est adopté sans discussion. Sur l'arlicle 7, qui porte que tes sociétés adres sent au ministère de l’intérieur, dans les trois premiers mois de chaque année, la stàtisiique de leurs effectifs, du nombre et de la nature de la maladie. Les articles 8 et 42 sont adoptés. Puis M. .Gauthier de Clagny demande que les sociétés libres jouissent de la personnalité civile. M. Audiffred accepte cette clause, mais à condition qu’elle leur donne le droit de tester en justice et d’acquérir; cette ré daction esl adoptée. N’est pas adoptée la proposition de M. Ganthier de Clagny, demandant que les maires soient tenus de fournir aux sociétés de secp/jrs mntoels libres, les locaux néces saires pour tenir leurs réunions. Les autres articles sont volés jusqu’à l’article 20. Séance du lundi f*'jum. Contlnuaiion de la discussion de la propo sition de loi relative aux Sociétés de secours mutuels. L'article 21 donne aux Sociétés appron- vées le droit de verser leurs capitaux à la Caisse des dépôts et consignations : 4* En comptes courants disponibles; 2* En compte affecté pour toute la durée de la Société à la formation et à ra'‘rroisse- menl d’un fonds commun inalién: ble. La Caisse des dépôts et consign tion^aura la faculté de faire emploi des fonds versés dans, les mêmes conditions que pour les fonds de la Caisse d'épargne. Il sera remis aux Sociétés, en représenlallon du fonds commua existant, des obligations de la Caisse des dépôts et consignations portant intérêt. Plusieurs députés critiquent ces dispo sitions. M. Cochery dit que l'inlérét qui, d’après le projet, sera servi aux Sociëiés de secours mutuel sera de 3 4/^ % enviroq II croit que si l'on veut donner aux Sociétés des avantages plus considérables, il faudra le faire non pas en leur assurant un revenu do 4 4/é Vu, mais en leur arcordanl des sub ventions qui combleront la différence entra le taux de 3 4/2 Vo «1 celui de 4 1/2 •/,- ^ M. Cochery déclare qu'il étudiera pour la seconde lecture du projet les moyens d'ins crire nu budget les sommes sufUsautes pour obtenir ce résultat. Après ces explications, le texte de la Commission est adopté par 332 voix contre 476. Les articles 23 à 37 inclus sont ado(ités. La séance est renvoyée au lendemain. Séance du mardi 3 juin. M Henri Brisson, président, fait connaître qu’il a reçu de M. Chauvin une demande d'interpellation sur des réductions de salaire faites à des ouvriers du personnel civil des manufactures de l'Etat, relevant du Ministre de la Guerre. La discussion est fixée au mardi 9 juin. Les. 94 articles du projet de loi sur l’ins- criplioD mariiime sont adoptés. M. Abel propose, ensuite, d'imposer cer taines redevances aux bateaux de plaisance qui seraient autorisés à pratiquer acciüeo tellement, et à litre de passe-temps, la pèche avec filets ou autres engins non prohibés. Cet amendement est adopté par la Chambre. La Chambre aborde ensuite la discussion du projet de loi portant organisation du cor|is des officiers de la marine et du corps des officiers des équipages de la flotle. Après une courte observation de M. l'ami ral Besnard, ministre de la Marine, M. le Président donne lecture des 46 articles du proj>-t qui sont adopiés sans modification. L'ensemble du projet est adopté. La séance est renvoyée à jeudi. La Catastro|lie_(le BIoscoü. Une épouvantable catastrophe est venue samedi malin attrister profondément les fêles si brillantes de Moscou. Voici comment elle s'est produite, selon le Petit Parisien. Depuis Ix veille, de loogaee et épaiam co- loonei de payuns le reDdaient A remplacement de la fête popalaira. Vers huit heures, 1a foule était ai nombreuae qu’elle occupait loua lea espacei'lIbreB aux envi- roDB, et elle continua dVugmenter pendant toute la nuit »ani diicontinuer. Lea deruiere arrivés refoulant lea premiera veuua, lea barrièrea du champ Kodyoakj furent bientôt forcéea'. Ou aaeure que dans la matinée la diatributiou dea petite paqueta fut commeucée plua tôt préei- aément pour éviter uu accident. Malheureuaement, lea baraquea de diatribution étaient élevéea aur un terrain inégal. La foule a’étcndait comme une mer avec dea remona terriblea repréaentant une force ineona- ciente impoaaible A arrêter. Dèa que la diatribution comment;a. l’élanfatirrêtialible. Fluaienre paquets fnrent laneéa dana lee fiMiniers rangs, causant une bouiculade, pendant laquelle beaucoup de per sonnes tomberont et furent aussitôt foulées aux pieds par le flot mouvant. I,ea plia' du terraiu favorisaient les chutes. Ce fut bientôt un effroyable spectacle. La plupart dea accidenta furent produits par lea piétinements de la foule et quelques-uns par l’écrasement contre les baraquea. Toute personne qui tombait était perdue ; beaucoup de femmes et d'enfaola ont été bteués. Lea BUtoritéa appelèrent aussitôt Aleur aide la police et les troupes dont le campement était voisin. Quand la foule vit arriver ces dernières, elle voulut ae disperser et fuir, et lea efforts de cette maese humaine produisirent des vagues terribles, achevant lea premières victimes et en faisant de nonvellea. Tout avait été rapide et irrésistible. On estime à 8H0 000 le nombre des personnes venues au champ Kodyniky. Pendant toute la journée, les morts et les mourants ont été transportés à Moscou et déposés dans divers commissariats pour être reconnus par les familles. La plupart ont été enlevés et transportés au cimetiere de Vagankovski, 6d ils resteront pour attendre iHur identification. Les blessés iransportéa dans les hôpitaux re çoivent, par ordre dé'l'Empereur, les meilleurs BOiüS. Les chiffres les plus divers continuent A être donnés du nombre des morts ; ou ne peut encore établir ce nombre d’une Isçon exacte \ on va jusqu’à parler iie 2 à 3.000 morts. 1.‘282 cadavres ont été exposés au cimetière de Vsgankovski. On ne eignaie parmi las étrangeis veuus pour assister aux fêtes du couronnemeot, ni morts'ni blessés. Les oauses da la oatastro|)h6. Le malheureux événemenl u causé en France une aussi douloureuse impression qu’en Russie. Car, si nous nous rejouissons de ce qui peut réjouir les Russes, nous pre nons également une part profonde et sincère à leurs malheurs. C'est, d'ailleurs, un sentiment aussi tou chant que réciproque, et l'on sait que le tsar Nicolas II envoyait dernièrement ses condo léances au Président de la République, à l'occasion de la catastrophe ü’Adelia, où plu sieurs de nos vaillants officiers trouvaient la mort. Aussi, dès qu’il a eu connaissance de la Irisle nouvelle venant de Moscou, M. Félix Faure a-l-il, au nom de la France entière, adressé au 'Tsar une dépéciie pour lui expri mer la part que le gouvernement et la nation prenneut au deuil qui vient de désoler la Russie. De son côté, M. Hanotaux, ministre des affaires étrangères, a, par télégramme, prié M. de Moiilebello, notre ambassadeur, d'ex primer à l’Empereur Nicolas combien le gou vernement français avait été alfeclé de l'acci dent survenu à la féle du champ Kodyosky. Nouveaux détails. On a recueilli ces renseignements complé mentaires : Entre les buffets, espacés do cent pas les uns dus autres au champ Kodynsky, il y avait, perpendiculairement à la roule, un espace large d'un mèn e par lequel lc.s orga- D'saieurs de la fèie avaient l'intention de filtre passer une a une les personnes qui de vaient recevoir des présents. Du côté de .Moscou, d'où devait venir la fjule, il y a, le long de la ligne de buffets parallèle à la route, un petit fofsé qui de vient, vis-à-vis des premiers buffets, un fossé large de trente brasses et profond, sur certains points, de deux brasses. On y avait ,r liqué, pour enlever du sable et de l’ar- g I . un grand nombre de creux et un puits piofmd. Une route large de trente pas se trouve entre le fossé et les buffets. Le fossé et la route étaient remplis, longtemps avant la disiribulion, d’une foule qui était poussée dans tous les sens, par les masses d'individus qui continuaient d'arriver. Lorsqu’on a crié que la distribution com mençait, la grande masse de personnes qui se pressaient au champ Kodyosky a passé sur celles qui se trouvaient serrées dans le fossé et ces dernières n'ont pas pu échapper à leur sort. Néfiilgenoe coupable. On a retrouvé dans un ancien grand puits, creusé à l’époque de l'Exposition française et, depuis, hors d’usage et recouvert de plancUas».un grand nombre de cadavres. On continue à en reiirer des corps. Les planches étaient pourries et, sous la pesée de la foule, elles cédèrent et uo grand nombre de personnes furent englouties dans le puits. On enterre, aux frais de l'Empereur, les cadavres reconnus. Les chiffres officiels des morts vont paraître. On comprend les scènes déchirantes aux quelles les recherches donnent lieu. Des personnes sont devenues folles. Les organisateurs de la féle populaire semblent aussi fautifs que la foule. Celle-ci devait traverser les lignes des ba raques par des espaces ménagés entre cha que file. Le terrain situé eri face de ces baraques et où la foule était massée, n'avait pas été éga lisé. Outre l’ancien puits de l'Exposition, oa avait laissé tels quels de nombreux troua d'où l’on avait extrait du sable, des fosses» des remblais, ei cela explique le nombre effroyable des victimes. Tous ceux qui tom baient étaient perdus. La consternation est générale dans toute la Russie, et la France s'y associe avec une universelle sympathie. ' X M Chassaigne-Goyon a l’intention, parait- il, dès la rentrée du Conseil municipal, de demander qu’une somme de 50.000 francs soit envoyée par la Ville de Paris uugouve> nemeu j russe, pour venir en aide aux famillea des victimes. Nous ne douions pas que le Conseil muni cipal s'associe unauimeméut à celte propo sition. LES M T E S Le Journal ofjiciel a publié hier matin les tableaux fuisaui counuiiro, d'après les rap^ ports dtisprofesseurs déparlemenlaux d’agri culture, l'evalualiun des récolles en terre et l’état des cultures (céréales, lourrages, pom- me.s de terre) uu 10 mai 1806. Nous y voyons notamment que, en ce qui concerne les blés d'iuver, 18 départements ont Id note très bon; 53, la note bon; 40» assez bon; 3, passable; 4, médiocre; 4» mauvais. Pour les blés de printemps, 0 dèparte- mauts ont la note très bon ; 27, bon ; 6, assez bon; 4, passable; 1, médiocre. Pour les seigles, 24 départements ont la noie très bon; 45, bon; 12, assez bon; 2, passable; 1, mauvais. l’our les avoines, 17 départements ont la noie très bon ; 43, bon ; 9, assez bon ; 4, pas sable; 2, médiocre. Pour les orges, 16 départements ont la note très bon ; 35, bon ; 0, assez bon ; 4, pas sable; 2, médiocre. D'une manière générale, et en prenant une moyenne, la superficie ensemencée en 1895-06 esl égale àcelle de 1894-95. La môme cunslalaiion poui être faite pour les prairies naturelles et artificielles, et pour les pommes de terro. Founages annuels : 16 départements ont la note très bon ; 37, bon; 17, assez ben; 5, passable; 5, médiocre; 3, mauvais. Prairies artificielles : 4 4 départements ont I 119) FEUILLETON CMOMMVUl sinss nêêStm lêatsiins, oifft»tes,éesetm S Z M lU lO it V T B m, «7 - PARIS m S FBÂMÇÂtSei 0 MILLIONS tT O'UlUraUlTS •edrweerè rue aux Fromages, i us et des Tarift conesmosim 1 Vie et des R<nfM Fiogèrei- r PARISIENS ’ROVINCIAüX ALEXANDRE DLàlAS I Mais on était à Veuty, et M. Peluche n’a- PÙ ni la souplesse ni I élasticité d’un clowTi, T sorte que sa gymna-tlique involontaire fut pueillia par les cris de terreur de Camille, f Uadelefne et des autres assislanis. I Pour compliquer la situation, Valdin. qui porrissait de veilles rancunes contre Figaro, ■ voyant empêché par sa corde, s'élança P r lui et lui livra un combat dont le corps P M. Peluche devint le théâtre. ■ Par bonheur, Jules Cr-'lon s'élança d un Madeleine s’élança de l’autre ; Jules V t Valdin par la peau du cou et lira de son Bté, Casstus prit Figaro par son collier et la corde avec sa serpette. Fias beu- JVIAN, I law eên g e i M w W eeu iev n m n'igrart pM B tnitê avse la inAiton Ctltuan Xîêvy. reusement encore, une couche épaisse de fumier s'étendait par toute la cour et avait amorti la chute de M. Peluche. Les chiens s’étalent mordus l’un t'auire, mais avaient respecté le marchand de fleurs, de sorte que celui-ci se releva furieux, mais sans autres dommagesque quelques souillures à sa veste de velours et à son gilet de buffle. Camille était presque évanouie de terreur, et Madeleine avait passé la corde de Figato à )a%aiu du percepteur, en lui criant : c Tenez ferme », et s'élait élancé pour porter seçours à sa filleule. Mais, une fois M. Peluche remis sur pied, et chacun bien convaincu, lui tout le pre mier, qu’il n’avait ni bras ni jambe cassés, la bonne humeur revint à tout le monde, méDqe à la victime de l’accident. — Eh bien, dit M. Peluche en se campant fièrement sur le fumier, me voilà. Tu ne m’attendais pas, j'en suis sûr. Comment me trouves-tu? quedis-tudemon costume, et que te,semble-t-ii de ce fusil? Tu vois que je n’ai point lésiné pour te faire honneur. Le n’est pas que je ne me soucie plus de la chusse que d une partie de dominos; mais je tiens pour principe que, lorsqu'on a démotilré que l’on n'eluii pus préciscineut un imbecile, lorsque de zéro on a fait quelques centaine» de mille livres par la seule puissance de son genie, lorsqu on a l'honneur enfin de commander une compa gnie de la garde nationale parisienne, le tiens pour principe, dis-je, qu'il importe de conserver sa supériorité dans tout ce que l’on entreprend, aussi bien aux champs qu à la ville. , , . ., £t, ayant formulé celte profession de fol» lâ. Peluche se déoitU à serrer la nelD que lai tendait son ami. — Tu as, par ma foi, raison, mon cher Anatole, et, si j’alteudais quelqu'un, ce n’était pas toi. Mais je suis si lieureux de te voir, que j'aurai» mauvaise grâce à te que reller sur le retard que lu as mis à me faire visite. Je regrette seulement que madame Athénaïs ne se soit pas décidée à t’accompa gner. — Y penses-tu, Cassius ? répondit M. Pe luche en rentrant son menton dans sa poi trine. Une maison comme la nôtre peut elle se passer a la fois des deux inieltigences qui la dirigent? Madame Peluche se mourait d'envie d'étredes nôtres, mais j'ai dû ré sister à toutes ses instances. — En vérité t dit Madeleine d’un air qui Indiquait qu’il n’ajoutait pas une foi bien absolue à ce que lui disait son ami. Hais enfin, pour venir tard, lu n’en arrives pas moins avec influiment d’à-props. A ton atti rail, à ton costume guerrier, a ton magni fique surtout, je présumé que c’est autant au gibier de Vouty et de Noroy qu’à moi- méiue que s’adresse ta visite; et précisé ment, aujourd'hui, continua Madeleine en luonlraut ses convives a M Peluche, préci sément, aujourd’hui, je réuni.» des amis dont quelques-un.» sont chasseurs; tu ébaucheras leur connaissance en causant, eux do leurs hauts faits pusses, et loi de tes exploit» fu turs. ^ Sachez, mon cher Madeleine, qu’outre ce que j'apporle dan» ma carnassière, dit M. Peluche en se redressant, j’ai mieux que des hypothèses à raconter à vos amis, et que, dés aqjourd’hu?, j’auraU pu vous rendre vos politesses de l’autre jour en vous apportant, non pM One méchante ciisse de cneTreoil, malt U héte tout entiêb ereo m et Ni coroci. — Oh I la I la t s’écria Madeleine, j’espère que tu n’às pas tiré sur la gazelle de M. Henri ? — Non pas, non pas I Je connais les ga zelles, j’en ai vu au Jardin des Plantes; je parie d'un bel et bon brocard, lit M. Peluche en enflant ses joues à ce mot consacré, qu’il avait retenu du dialogue entre Baslien et Laj>*uiiesse. — Tu us tiré un chevreuil, du coupé de ta diligence? — Non I Mais j’aurais pu le tirer de la carriole de M. Martineau, si la diablesso de béte n'était point passée si vile. ËsU-ce que cela court toujours aussi rapidement, les brocards? — Je dois dire, mon pauvre ami, que c’est assez dans leurs habitudes. Mais il fal lait toujours tirer. Uu fusil comme celui-là, et il prit des mains de M. Peluche son fusil, — un fusil comme celui-là tue tout seul. Tiens, regarde plutôt, voilà des hiron delles qui passent plus vite encore que ton chevreuil, avoue-le. — Je l’avoue, répondit M. Peluche sans savoir où rn voulait veulr Madeleine. Eh bien, atlemls I Madeleine épaula rapidemenl, lâcha l'un après l’autre le» deux coups dans deux di rection» différentes; les deux hirondeiles loinhèrenl. M. Peluche était stupéfait; l'S autres chasseurs, au courant des hauts faits de Cassius. ne s’en étonnéient point; seule ment, en entendant la double détonation, Figaro donna une si violente secousse qu’il s’échappa des msdns de Giraudeau, auquel, on se le rappelle, sa garde avait été confiée, A’AUnQà dani la oonlr qnll traversa éâ treii bosdê, et de la cour dans la plaico, où il disparut, malgré les cris de son maître, que sa disparition rappela à lui. ‘ — Mais il se sauve, cria Peluche; il se sauve, le misérable I II ne sait donc pas que je l'ai payé cent francs ? — lion I dit Madeleine, sots tranquille, il reviendra; il a flairé la cuisine, et il n’est pas si béie de s'en aller sans y avoir goûté. Je le connais, le paroissien. — Tu crois, Cassius? — Je t’en n'ponds, là I et maintenant, laissez-vous conduire dans vos chambres. Bien que nos convives soient de modestes campagnards comme moi, je suis sûr que ma filleule songe à leur faire l'Iionneur d’une nouvelle toilette; nous n'avons donc pas de temps à perdre si nous ne voulons pas faire attendre les convives que nous attendons. — Mais, s'écria le galant percepteur, qui, depuis qu'il avait laissé échiipper Figaro, s’était rapproché du groupe et essayait de se mêler à la conversation, et dont les yeux étaient langoureusement fixés sur Camille, —. mademoiselle n’est-elle pas charmante dans son cosliime de voyage? Quelle parure pourrait-elle donc ajouter à huit d’attrait»? Ce pn cieiix madrigal produisit son effet; H. Peluche, déjà mal disposé envers le per cepteur. qui avait hiissé échapper Figaro, le loi»a de lu léle aux pieds connue s'il eût â prendre son signulèmenl. Camille fil une profonde révérence, et Jules Creion, de sa voix la plu» goguenarde, cria : — Bravo, Giraudeau 1 Mais, au lieu de faire chorus avec Jules : —- De quoi diable vous mêlez-vous, bel Amadis? demanda Madeleine. Il faut, au oontraire, que ma QUenle se fasM U plus beUQ Je veux qu’elle èoior* celle loui ceux qui la refiaraerost, tous compris, mais d’autre» encore avec vous. Qui sait si, parmi tant d'admirateurs, noua ne lui trouverons pas un mari ? La brusque sortie de Madeleine, qui ne pouvait pas deviner quelle corde il attaquait dans le cœur de la jeune fille, provoqua une vive rougeur sur le» joues fraîches de Ca mille. tlle s’élança dans les bras de son parrain, un peu pour le remercier de sa tendre sollicitude pour son avenir, beaucoup pour dissimuler l'embarras qu’oprouve tou jours une jeune lilie lorsqu'elle entend pro noncer tout haut, par hasard, le mot que son cœur répète sans cesse tout fias. Le plus avantageux et le plus aatisfait des sourire» s’épanouit alors sur les lÂvres du galant percepteur. Madeleine avait maintes fois parlé devant lui de la fortune du mar chand de (leurs, fortune que H. Peluche» dans sa déclaraliou de principes, avait cons tatée lui-méme, ~ et il n’avait point atienda de voir Camille, dont la vue, d'ailleurs, avait dépassé toutes ses espérances; pour être convaincu qu’elle réunissait les qualités M'rieuse» et solides que seules il recbei chait, disait-il, dan» la future épouse qu’il honore rait de son choix. L’approbation, non plus t.iCite, mais patente que .iiudeleine donnait aux idée» luatriaioniule» qui pouvaient Uiiiire dans le cei veau de sa filleule lui sembla d'un heureux augure, et il y vjtFau- lurisaiion de déclarer plus nettement ses secrète» aspiration» lorsque le jouT eu séfait venu; mai.», en attendant que ce jour vint» il se crut obligé d'offrir son bras à là Jeanu fille pour la conduire à son appartenieat. (À m m jt

COURRIER DE L’OISE Trois mob - Evènements...bmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_06_04_MRC.pdf · 67 * Année. — JV» 4S. Dotre Joornil, an]. .o|>tenir l'ex^iw kceprixâebTeoi;

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■6 7 * A n n é e . — JV» 4 S .

Dotre Joornil, an]. .o|>tenir l 'e x ^ iw kceprixâebT eo i;

Buuadle o n émt,la fem m e BAohe

B n m a d a JoonuL

sm ande a n \ p , Im prim erie Th.I.

A H I E U X , entre, jalure à Sentie, dô>I o u v r ie r s p« |^

I d e G n T i n i ,

lem ande un Sa. IB M a i r i e . L’emploi l ' Juin prochain, ser à la Mairie.

maudeanefemim Ii s e , de 30 à ,4C l i r e l a o u l s ln e « | I

iQ boreaa d a jonmil.

e m a n d e f comme at* I ‘me, u o maréoha) l u t UD p e u lé chu* I

nlemnUt et logemm.H. GIBEUT, cuiUrateor I rèe Villeis-Gotleréls.

l e m a n d e à lonei^ I d a u s l e s . ^ n v l r o w 1I, u n e p e t i te Mid> I J a r d i n » d |*nsag« .l s a lu é s , au Bureau du JounuL |

« d’EDirais cUnltHiI.NDËB KN 1S73 I des l 'e p r é s e n ta n t a Ipouvant visiter la cuiiuq. 1 rnmiona payée» de luitt. I âlMON, 17» m e des FUIa 1 . Paris.

RES i-p R ix OdMOuaAfriMli I

f’i l a L, V w U aatiH u i^ l

ss.aaj«ui*iUN f ES ra TOUS c s lu ÿ .

P m raùuan t le D è n ik ^ h e e t le J e u d i,

■ T)

P r ix d a rA bonnem ent t

MVB m i u s a

ü n a n ................................................ 44 fr.

i i H n m ii

Jeudi 4 Juin 1896.

P r i x d e P A b o n n e m e a t i

POUB LK DÉPABTBBBBT a

Un UD.............................................46 b .

S t i m o b ...................................... 7 » >

Trpb mob.......................... i »m o b ..................... 8 >»

Trois m o b ................................. 4 60COURRIER DE L’OISEMm AiHMMeM. MUctantr* cl gn*erU tùu eanoemanl J>aria el le. M Upartmme»tt,.>mnt reÿwe. «ra SurMMs ^ J ttn trm à , «. jrtmw tle VHéteM-de-VOMm, A «nsNfc

P B IX «E S INSERTIONS AasoBcea : La ligne, 0.20 c.- — L’annonce au-desaous de 5 lirnea, 1 fr.

R iclamea : La ligne, 0,40 c. — En faits di^t-rs, 0,50 c.

AVIS AUX ABONNÉSL'abonnement est payable davancç. il n’est jam ais Isterrompu et est considéré comme renouTelé

si à l'expiration on ne donnij pas d'avis contraire

ON S'ABONNEA SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l’Rdtel*de-Vllle,

et cbez tous les Libraires du département

StvUit, lê 3 Ju in 1896,

uees, lesblaifen. les es. les pucerons d ’oiseas^l }. cubtnes et hôtels, iM I aux plantes daus les w m l a y a n te » avec une proDpl l’fl ne reste plus la moiovl

d ’uue brochure explicatial d qu’en Qacon original aT]|| t ce qui est détaillé au p ( ^ ement connue sur tout nu

icontestables et méilei-v

: I ^ E P A P E » place dehl Mlle; à Crépy-en-Valrii!

u e d e F l a n d r e . ’

i f e L t a mU m jBU OHBVEUXjIS CHBTBVX 0H181 18 PELLICULES T 80NML8 FAIBLES, OUj

B i o r#»TAL WXMle la ooul ____l e o n e n e . E a r r ê t a l a d iir ti ]1 est la SEUL Réotaératanl enta tenioara erouatnta. >■1 ouve ebes les Coiffeurh'Pantt**

i l x lq u l e x * . P A R I à | inant détalb AattaïUtieaii

iiU iO e u r-F u iitiiu e u r , ,f7 , Place de la Ualle, tl>|

l, m e de la Boucherie, umeur, 15, avenue de la Ont]

Pour là Lumière.L U ntérê t p o li tiq u e n ’é t a i t p as h ie r dan s

là séance o fâ c ie lle d e la C h a m b re , où l’on g i^ e v a it tra n q u i l le m e n t d e d is c u te r e t de Toter en p re m iè re le c tu r e u n p ro je t d e loi sur le s ^ c i é t é s d e se c o u rs m u tu e ls ; il é ta it d a n s le s c o u lo irs , o ù s e d é ro u la it une lu t te t r è s v iv e e n tre so c ia lis te s e t ra ­dicaux. L e p a c te d ’a llia n c e e s t - i l s u r le point d ’ê t r e d é n o n c é ? T o u c h e - t -o n à ce B om ent c r i t iq u e q u i d e v a it fa ta le m e n t venir, o ù l ’o n ce sse d e s’e n te n d re parce que l’o n co m m en ce à s’e x p liq u e r ? U n p ro - eb u n a v e n ir n o u s l ’a p p re n d ra . M ais d û t tou t ce b ru i t d e d isp u te s e t d e ré c im in a - tions f in ir e n c o re p a r u n re p lâ tra g e d i­plom atique, le p a y s e s t assez e n te n d u pour s a v o ir ce q u e v a u t c e t te u n io n po li- dqne q u e d é so rm a is a u c u n d e s te n a n ts n e ppnt p lu s so u sc r ir e qu ’e n r e n ia n t ses propres d o c tr in e s . E n la is sa n t v o ir le fond de le u r c œ u r , ra d ic a u x e t so c ia lis te s o n t déchiré p o u r to u s e t s u r to u t p o u r eux- mêmes l ’i llu s io n q u ’ils s’e ffo rç a ien t d ’e n ­tre te n ir s u r l a n a tu r e e t l a v a le u r d e le u r f i a n c e m o m en tan é e .

O n sa it la v é r ita b le c a u se d e ce com ­m encem ent d e sc iss io n . E l le e s t d an s les m an ifesta tions c o n tra d ic to ire s e t p u b li­ques d e M M . B o u rg eo is e t M ille ran d , ^ 0 8 le u rs d e u x ’d isc o u rs q u i re n fe rm a ie n t une e x c o m m u n ic d tio n ré c ip ro q u e . V ous vous so u v en ez c o m m en t, h M elu n , M. Bourgeois a p a r lé d u co lle c tiv ism e , de cette d o c tr in e a n tifr a n ç a ise im p o rtée d’jùUem agne e t c o n tra ire a u x p rin c ip e s philosophiques e t ù l a tra d i t io n d e la R é ­volution. M M . M ille ran d e t J u le s O uesde se so n t em p re ssés d e re le v e r le g a n t. A u banquet d e M elu n a su cc éd é le b an q u e t

jde ^ in t- M a n d é . A la c o n d a m n atio n du chef d es ra d ic a u x a ré p o n d u l ’o s trac ism e dq.che^ p a r le m e n ta ire d es so c ia lis te s , c II |S’y a d e v ra is s o c ia lis te s , a d i t M. M ille - randy jqite. le s c o lle c tiv is te s . > D onc, les n d icauB q u i s e d ise n t a n tic o lle c tiv is te s lUepeuvent ê t r e r e ç u s d a n s l ’u n io n socia- llists. V o ilà d é s lo rs to u s ce s hom m es 'd’e x trê m e-M u c h e q u i c h e rc h a ie n t à b â tir juD pont e t a s e r v i r d e l i e n 'e n tre les d e u x e itiê m e s , p r is e n t r e d e u x fe u x e t ob ligés ou d’a lle r p lu s lo in qu ’ils n e v o u la ie n t , en adhérant o ff ic ie llem en t a u co llec tiv ism e , lou de ro m p re n e tte m e n t av e c le s so cia- llistes p u rs . 11 n ’e s t pas é to n n a n t q u e ieette m ise e n d e m e u re d e s’e x p liq u e r e t de cho isir, fa ite à d es h om m es d o n t to u te l'habileté p o litiq u e c o n s is ta i t à se d ire c in d ép en d an ts > p o u r n ’a v o ir pas à se prononcer, a i t so u lev é u n e te m p ê te de iprotestations.

Mais ce n e so n t p as se u le m e n t le s ra d i- inx-soo ialiste s, ce s am p h ib ies d e la po-

[lilbue c o u r a n te , q u e le d é b a t a in s i sou levé Qtéresse e t é m e u t. L a g a u c h e ra d ic a le t'en e s t g u è re m o in s p ré o ccu p é e ; sa n s onloir se c o m p ro m e ttre a v e c la d o c tr in e lUectiviste e t m êm e e n la re p o u ssa n t imme la p lu s d a n g e re u se d e s e r re u r s , le a ip a i t a p o u v o ir c o m p te r s u r le s co l- ctivistes. C eu x -c i v o n t- i ls d é tru ir e p a r mr b ru ta l i té u n ac co rd q u i n ’a v a it pu

t'établir e t d u r e r q u e p a r le s ile n ce ? N e toiivant r ie n to u t s e u ls , le s ra d ic a u x p u rs 'ontrils p re n d re co n g é d e le u r s ty ra n - ûques a llié s d e l a v e ille e t en c h e rc h e r le no u v ea u x d ’u n a u t r e c ô té ? E n fin , 'ancienne u n io n so c ia lis te e lle -m êm e est ibranlée ju s q u ’e n ses fo n d e m e n ts . O n >it qu’e lle e s t & ite d e p lu s ie u rs éco les tvàles. C es é c o le s v o n t-e lle s ab d iq u e r levant l ’éc o le m a rx is te 7 L es < in d ép e u -

its >, Ibs so c ia lis te s d e s e n tim e n t, to u s o p p o rtn n is te s d u so cia lism e v o n t- i ls

ré v o lte r o u ae la is se r e n fe rm e r d a n s ce

qu ’u n d e nos co n frè re s a p p e lle ju s te m e n t la « ca se rn e du co llec tiv ism e > ? Q uand de te lle s q u es tio n s so n t posées, i l e s t bien d iffic ile d e n e pas les ré so u d re . V o ilà po u rquo i l’o n an n o n ce u n e p ro c h a in e ré u n io n d e so c ia lis tes p a r le m e n ta ire s d o n t les déc isions n e m a n q u e ro n t pas d ’ê t r e in té re ssa n te s .

P o u r n o u s , n o u s n ’av o n s qu ’u n seu l vœ u à é m e ttre . I l e s t b o n , il e s t n éc es­sa ire q u e la lu m iè re se fasse. I l se m an i­fe s te dep u is q u e lq u e te m p s , à d ro ite com m e à g a u c h e , u n beso in d e d iss ip e r le s o b sc u r ité s e t le s c o n fu sio n s, d e s’e x ­p liq u e r d e v a n t le su ffrage u n iv e rse l , d ’a r b o re r son d ra p eau e t d e p ro fesse r sa fo i, en c e ssa n t de la m ê le r à c e lle d ’a u ­t r u i . Q ue le s ro y a lis te s so ie n t ro y a lis te s , q u e les ré p u b lic a in s d e ra iso n e t d e p ro ­g rè s so ie n t ré p u b lic a in s , q u e le s ra d ic a u x s o ie n t ra d ic a u x , qu e le s so c ia lis tes so ie n t c o lle c tiv is te s ; vo ilà ce qu ’il fa u t d é s i re r , lo rs q u ’on fa it p a sse r a v a n t to u t la lo y au té p o litiq u e à la q u e lle to u s le s p a r tis so n t te n u s d e v a n t le p ay s q u i é c o u te , o b se rv e e t ju g e . ( L e T e m p s ) .

IN F O R M A T IO N SË leo tlon s lé g is la tiv e s du 3 1 m al,

Âfain«-e(-Z>otV0,(Première eircooteriptioa de Cholet.)

InuriU ’. 17.049. — Votaoti : 9.730.M. Beroa, eonierrateur.'........... 9.509 EIn.

Cette éleetioD evait lien en remplecement de M. de Meillô, élu eéiiateor.

i8ein«-/n/<lri<ur«.(Denxième eirooDicription de Dieppe,).

Inierite : 12.526. — Votants : 10,131.MM. de Folleville, républicain 5.850 Bio.

Bonland, répnblieaio................ 4 992

N om inations ép lscop ales.Sur la propoaitiun du minisire de l'inetractloQ

publique et des euliei, M. Félix Faure a Bigné lus décréta nommant :

Archerêque de Tonlouie, Mgr Mathieu, évêque 4‘Angers ;, Atobevêqae de Tonrs, Mgr Renon, évêjne q’Amiena ;I Ar>‘heveqae d’Avignon, Mgr Snenr, évéqne d’Bvrenx ;‘ Archevêque d’Auoh, Mgr Baiaîn, évêque de

Nice:. Evequede Laval, M. i’abbé Geay, archiprêlre

de Lvun;Evoque de Chartres, M. Fabbé Moliens, vicaire,

général à Amiens ;bvêque de Nantes, M. l’abbé Renard, vicairOA.

général A Dijon ; eEvêque de Nîmes, M. i’abbé Bégninot, vicaire-'

'général A Bourges ]Evêque d'Amiens, M, l’abbé Dizieu, viealre-

génénu A Seus ;Evêque d’Evrenx, M. l’abbé Colomb, vieaire-

génural A Valence ;Evêque de Nice, M. l’abbé Chapon, chanoine

titulaire A Nantes ;Evêqne d'Angers, M. l’abbé Baron, curé de

Notre-Dame-des-Ohamps, A Paris.

liR sltnation financière.Il résulte d'une note communiquue A la Com.

Diission du budget que tes comptes de i’ezercioe 18tô SB solderont par un déficit de vingt millions.

L'exeroice 1896 présente actuellsmeut un excé­dent de recettes de dix iniUions.

D écoration* ru sse s «t françaises.A la suite des fêtes de Moscou, ie gèueial

Hicbter, aide de camp de l’empereur, a remis, «le la part de Nicolas II, au général de Boisdeffrr, les insignes en diamants, d’uo grand prix, de l’ordre Alexandre-Newskj.

Le comte Koutoucof a remis A l’amiral Sallan- drouze de Lamoroaix et au général Tuurnier le g^and coidon de 8aio(e*Aune; au géuérai Jean* nerod et à M. Kxuliard, le grand-cordon de Sta­nislas; au lieutenant eolonel Menetres, la croix dé commandeur de Sainte Anne | au commandant Pauffln de Saini-Morel, e t par décision spéciale, la croix de chevalier de Vladimir, ordre exclusi­vement réserva aux Russes; au couimai|idant Héty d'Oissel et au capitaine Garnot la orbix de commandeur de Stanislas.

’ Le général de Buiadefifre a remis au comte Koutouzof la croix de qrand-officier de la Légion

d’honneur; an colonel Zonief, la croix de com­mandeur; an prince Orlof. la croix d’offint«r; au prince O in rin e e t au fils do général Riehter, la croix de chevalier.

T r l p I ^ A l U a n c e . • Le 29 mai a expiré le délai utile ponr la dénon-

elation dn traité qui lie l’Italie aux deux autres pnis^anees de la Triple- Alliance. Ce traité, renou­velé en 1891, prend fin en lr97; msls la dénon­ciation devant s’en fsire un an an moins avant son expiration il s’ensuit que, depuis aujourd’hni, ledit traité est parement et simplement prorogé pour iis autres années, soit jusqu’en 1903.

L'aDDexIoB de Madagascar.Le gouverDement a déposé le 30 m ai, surbureau de la C ham bre, uo pro jet de loi

déclaran t que.M adagascar e t les ilotb qui en dépenilent sont déclarés colonies françaises.

D ans l’exposé des motifs e t du dispositif du pro jet de loi, ié gouvernem ent déclare

âue les puissances auxquelles on avait noti- é c la prise de possession de l'ile » n e pa ­

ra issen t pas disposées a tire r les mêmes conséquences que nous attachions au fait lui-méme.

Ces puissances dem andaien t des explica­tions, et, pqur dissiper toutes les obscurités, m ettre fin à une m cerliiude e t à un, éta t de troubles qui, en se prolongeant, m enaçaient nos in térê ts daus ce pays, le gouvernem ent a pris le parti le plus vigoureux en déclaran t que Madagascar est colonie française.

La F rance, qui a fa it tan t de sacrifices en hom m es e t eu argen t, ne com prenait pas les hésitations des précédents Cabinets.

Ce ne sera doue pas en vaiu que des mil­liers de bons F rançais seront m orts pour i 'h o u o eu r du drapeau.

Félicitons le Cabinet d ’avoir pris celte énergique résolution qui au ra l ’approbation du P ariem eul e t du pays tout en tier.

XLes bureaux de la Cham bre o n t nomm.é

h ie r la commission chargée de l'exam en du projet do .M. U aiiotaux, m in istre des affaires étrangères, tendan t u déc lare r colonies fran­çaises M adagascar e t les Ilots qui en dépen­dent.

Le M inistre des Colonies, M. A ndré Lebon, a déclaré qu<‘, dans la pensoa du gouverne­m ent, la suluttou adoptée avait pour but de lever toutes les dilUcultés diplom atiques, m ais qu 'il ne s'agissait aucuueuieut d aug­m en ter le nom bre des fonctiouuaii es français dans I lie annexée.

La comiiiissjou elue com prend MM. Albin Rozet, firunet, Thom son, d e .Mahy, Le .Myre de Viiers, S a rr ie n , Ueioncle, Georges fierry, F lourens, Chautem ps e t Dejean.

A ièxceplion de M. S arr ie n , qu i voudrait que Madagascar e t les Ilots fussent simple­m ent soumis au régim e d u pro tec torat, tous les m em bres de la commission acceptent le projet de M. H anotuux.

LE PARLEMENTï!» E 1 V A T

Séance d u lu n d i i* ^ ju in 4896.Le S énat adopte le pro jet de loi re la tif aux

récom penses a décerner à l'occasion des Expositions in ieruatiouales de Bordeaux, d 'A m sterdam , du C entenaire de la Litho­g raphie e t de l ’Exposition de l’Hygiène.

H aborde ensuite la discussion du projet de loi re la tif à la réglem entation des Hailes centrales.

Les divers articles du pro jet e t l ’easeo de la loi sont adoptés sans m oniücation.

La séance est renvoyée à jeudi.

C U A A 1 » H 1 £ O E M D E l 'U 'I Ë é »

Séance d u sam edi 30 m a i 4896.On procède tout d ’abord à l’élection du

vice-président de la Cham bre : M. Sarrien es t é ln par S57 voix.

P u is a lieu l'adoption d e plusieurs projets

d è loi d ’in térê t local, e t te dépôt, p ar M lia» nqiaux, m in istre des Affaires étrangères, du pro jet de loi tendan t à d éc lare r Madagascar e t les Iles qui en dépendent, colonies Iran- çaijses, ainsi que nous le disons plus haut.

Les Sociétés de secours m u tu e ls .On passe à la su ite de la prem ière délibé­

ra tion su r les sociétés de secours m utuels; l’article 6 est adopté sans discussion. S u r l'arlicle 7 , qui porte que tes sociétés adres­sent au m inistère de l’in té rieu r , dans les tro is prem iers mois de chaque année, la stàtisiique de leurs effectifs, d u nom bre et d e la natu re de la m aladie.

Les articles 8 e t 42 sont adoptés. Puis M. .G authier de Clagny dem ande que les sociétés libres jou issent de la personnalité civile. M. Audiffred accepte cette clause, m ais à condition qu ’elle leu r donne le droit d e tester en justice e t d ’acq u érir ; cette r é ­daction esl adoptée.

N’est pas adoptée la proposition de M. G anthier de Clagny, dem andant que les m aires soient ten u s de fou rn ir aux sociétés de secp/jrs m ntoels libres, les locaux néces­saires pour te n ir leurs réunions.

Les autres articles sont volés jusqu’à l ’artic le 20.

Séance d u lu n d i f * 'j u m .Contlnuaiion de la discussion de la propo­

sition de loi re la tive aux Sociétés de secours m utuels.

L 'article 21 donne aux Sociétés appron- vées le dro it de v erser leurs capitaux à la Caisse des dépôts e t consignations :

4* En comptes courants disponib les;2* En compte affecté pour toute la durée

de la Société à la formation e t à r a '‘rroisse- m en l d’un fonds commun inalién: b le .

La Caisse des dépôts e t consign tio n ^a u ra la faculté de fa ire emploi des fonds versés d an s , les mêmes conditions que pour les fonds de la Caisse d 'épargne. Il sera remis aux Sociétés, en représenla llon du fonds commua ex is tan t, des obligations de la Caisse des dépôts e t consignations portant in térê t.

Plusieurs députés cr itiquent ces dispo­sitions.

M. Cochery d it que l'in lé ré t qu i, d ’après le projet, sera servi aux Sociëiés de secours m utuel sera de 3 4/^ % enviroq II croit que si l'on veut donner aux Sociétés des avantages plus considérables, il faudra le faire non pas en leu r assu ran t un revenu do 4 4/é Vu, m ais en leu r arco rdan l des sub­ventions qui com bleront la différence en tra le taux de 3 4/2 Vo «1 celui de 4 1/2 •/,- ^

M. Cochery déclare qu'il é tud iera pour la seconde lecture du projet les moyens d 'ins­crire nu budget les sommes sufUsautes pour obtenir ce résu lta t.

Après ces explications, le texte de la Commission es t adopté p ar 332 voix contre 476.

Les artic les 23 à 37 inclus sont ado(ités.La séance es t renvoyée au lendemain.

Séance du m ardi 3 ju in .M H enri B risson, président, fait connaître

qu’il a reçu de M. Chauvin une dem ande d 'in terpella tion su r des réductions de salaire faites à des ouvriers du personnel civil des m anufactures de l'E tat, re levant du Ministre de la G uerre.

La discussion est fixée au m ard i 9 ju in .Les. 94 articles du projet de loi su r l’ins-

criplioD m ariiim e sont adoptés.M. Abel propose, ensuite, d 'im poser cer­

taines redevances aux bateaux de plaisance qui sera ien t autorisés à pra tiquer acciüeo tellem ent, e t à litre de passe-temps, la pèche avec filets ou au tres engins non prohibés.

Cet am endem ent est adopté p ar la Chambre.

La Cham bre aborde ensuite la discussion du projet de loi portant organisation du cor|is des officiers de la m arine e t du corps des officiers des équipages de la flotle.

Après une courte observation de M. l'am i­ral Besnard, m in istre de la M arine, M. le P résident donne lecture des 46 articles du proj>-t qui sont adopiés sans modification.

L 'ensem ble du projet est adopté.La séance est renvoyée à jeudi.

La Catastro|lie_(le BIoscoü.Une épouvantable catastrophe es t venue

samedi m alin a ttris ter profondém ent les fêles si brillantes de Moscou. Voici com m ent elle s'est produite, selon le P etit Parisien .

Depuis Ix veille, de loogaee et épaiam co- loonei de payuns le reDdaient A remplacement de la fête popalaira.

Vers huit heures, 1a foule était ai nombreuae qu’elle occupait loua lea espacei'lIbreB aux envi- roDB, et elle continua dVugmenter pendant toute la nuit »ani diicontinuer. Lea deruiere arrivés refoulant lea premiera veuua, lea barrièrea du champ Kodyoakj furent bientôt forcéea'.

Ou aaeure que dans la matinée la diatributiou dea petite paqueta fut commeucée plua tôt préei- aément pour éviter uu accident. Malheureuaement, lea baraquea de diatribution étaient élevéea aur un terrain inégal.

La foule a’étcndait comme une mer avec dea remona terriblea repréaentant une force ineona- ciente impoaaible A arrêter. Dèa que la diatribution comment;a. l’élanfatirrêtialible. Fluaienre paquets fnrent laneéa dana lee fiMiniers rangs, causant une bouiculade, pendant laquelle beaucoup de per­sonnes tomberont et furent aussitôt foulées aux pieds par le flot mouvant.

I,ea plia' du terraiu favorisaient les chutes. Ce fut bientôt un effroyable spectacle. La plupart dea accidenta furent produits par lea piétinements de la foule et quelques-uns par l’écrasement contre les baraquea. Toute personne qui tombait était perdue ; beaucoup de femmes et d'enfaola ont été bteués.

Lea BUtoritéa appelèrent aussitôt A leur aide la police et les troupes dont le campement était voisin.

Quand la foule vit arriver ces dernières, elle voulut ae disperser et fuir, e t lea efforts de cette maese humaine produisirent des vagues terribles, achevant lea premières victimes et en faisant de nonvellea. Tout avait été rapide et irrésistible.

On estime à 8H0 000 le nombre des personnes venues au champ Kodyniky.

Pendant toute la journée, les morts e t les mourants ont été transportés à Moscou et déposés dans divers commissariats pour être reconnus par les familles.

La plupart ont été enlevés et transportés au cimetiere de Vagankovski, 6d ils resteront pour attendre iHur identification.

Les blessés iransportéa dans les hôpitaux re ­çoivent, par ordre dé'l'Empereur, les meilleurs BOiüS.

Les chiffres les plus divers continuent A être donnés du nombre des morts ; ou ne peut encore établir ce nombre d’une Isçon exacte \ on va jusqu’à parler iie 2 à 3.000 morts. 1.‘282 cadavres ont été exposés au cimetière de Vsgankovski.

On ne eignaie parmi las étrangeis veuus pour assister aux fêtes du couronnemeot, ni morts'ni blessés.

Les oauses da la oatastro |)h6 .Le m alheureux événem enl u causé en

France une aussi douloureuse impression qu’en Russie. Car, si nous nous rejouissons de ce qui peut réjouir les Russes, nous p re­nons égalem ent une part profonde e t sincère à leurs m alheurs.

C'est, d 'ailleurs, un sentim ent aussi tou­chant que réciproque, et l'on sait que le tsar Nicolas II envoyait dern ièrem ent ses condo­léances au Président de la R épublique, à l'occasion de la catastrophe ü ’Adelia, où plu­sieurs de nos vaillants officiers trouvaient la m ort.

Aussi, dès qu’il a eu connaissance de la Irisle nouvelle venant de Moscou, M. Félix Faure a - l- il, au nom de la France en tière, adressé au 'Tsar une dépéciie pour lui expri­m er la part que le gouvernem ent et la nation prenneu t au deuil qui vient de désoler la Russie.

De son côté, M. H anotaux, m inistre des affaires étrangères, a, par télégram m e, prié M. de Moiilebello, notre am bassadeur, d 'ex­prim er à l’Em pereur Nicolas combien le gou­vernem ent français avait été alfeclé de l'acci­den t survenu à la féle du cham p Kodyosky.

Nouveaux détails.On a recueilli ces renseignem ents complé­

m entaires :Entre les buffets, espacés do cent pas les

uns dus au tres au cham p Kodynsky, il y avait, perpendiculairem ent à la roule, un espace large d 'un mèn e par lequel lc.s orga- D 'saieurs de la fèie avaien t l 'in tention de filtre passer une a une les personnes qui de­vaien t recevoir des présents.

Du côté de .Moscou, d 'où devait ven ir la f ju le , il y a , le long de la ligne de buffets

parallèle à la route, un petit fofsé qui de­vient, v is-à-v is des prem iers buffets, un fossé large de trente brasses e t profond, su r certains points, de deux brasses. On y avait , r liqué, pour en lever du sable e t de l’a r - g I . un g rand nom bre d e creux e t un puits pio fm d .

Une route large de tren te pas se trouveen tre le fossé e t les buffets. Le fossé e t la route éta ien t rem plis, longtemps avan t la d isiribu lion , d ’une foule qui éta it poussée dans tous les sens, par les masses d 'individus qui continuaien t d 'a rriver.

Lorsqu’on a crié que la d istribution com­m ençait, la grande m asse de personnes qui se pressaien t au cham p Kodyosky a passé su r celles qui se trouvaien t serrées dans le fossé e t ces dern ières n 'o n t pas pu échapper à leu r sort.

Néfiilgenoe coupable.On a retrouvé dans un ancien g rand puits,

creusé à l’époque de l'Exposition française et, depuis, hors d ’usage e t recouvert de plancUas».un grand nom bre de cadavres.

On continue à en re iire r des corps. Les p lanches étaient pourries et, sous la pesée de la foule, elles cédèrent et uo grand nom bre de personnes furent englouties dans le puits.

On en te rre , aux frais de l'E m pereur, les cadavres reconnus. Les chiffres officiels des m orts vont paraître.

On com prend les scènes déchiran tes aux­quelles les recherches donnen t lieu . Des personnes sont devenues folles.

Les organisateurs de la féle populaire sem blent aussi fautifs que la foule.

Celle-ci devait traverser les lignes des ba­raques par des espaces ménagés en tre cha­que file.

Le terra in situé eri face de ces baraques e t où la foule é ta it massée, n 'avait pas été éga­lisé. O utre l’ancien puits de l'Exposition, oa avait laissé tels quels de nom breux troua d'où l’on avait ex tra it du sable, des fosses» des rem blais, ei cela explique le nom bre effroyable des victimes. Tous ceux qui tom­baien t éta ien t perdus.

La consternation es t générale dans toute la Russie, e t la France s'y associe avec une universelle sym pathie. '

XM Chassaigne-Goyon a l’intention, parait-

il, dès la ren trée du Conseil m unicipal, de dem ander qu’une somme de 50.000 francs soit envoyée par la Ville de P aris u u g o u v e> nem eu j russe, pour venir en aide aux famillea des victimes.

Nous ne douions pas que le Conseil m uni­cipal s'associe unauim em éut à celte propo­sition.

LES M T E SLe Jou rn a l ofjiciel a publié h ie r m atin les

tableaux fuisaui counuiiro, d 'après les rap^ ports dtisprofesseurs déparlem enlaux d ’agri­culture, l'evalualiun des récolles en te rre e t l’éta t des cultures (céréales, lourrages, pom - me.s de terre) uu 10 mai 1806.

Nous y voyons notam m ent que, en ce qui concerne les blés d 'iu v er, 18 départem ents ont Id note très b o n ; 53, la note bon ; 40» assez b o n ; 3, p assab le ; 4, m édiocre; 4» mauvais.

P our les blés de printem ps, 0 dèparte- m auts ont la note très bon ; 27, bon ; 6 , assez b o n ; 4, passable; 1, médiocre.

P our les seigles, 24 départem ents on t la noie très b o n ; 45, bon ; 12, assez b o n ; 2, passable ; 1, mauvais.

l ’ou r les avoines, 17 départem ents on t la noie très bon ; 43, bon ; 9 , assez bon ; 4, pas­sab le ; 2 , médiocre.

P our les orges, 16 départem ents on t la note très bon ; 35, bon ; 0 , assez bon ; 4, pas­sab le; 2, médiocre.

D 'une m anière générale, et en p re n an t u ne m oyenne, la superficie ensemencée en 1895-06 esl égale àc e lle de 1894-95.

La môme cunslalaiion poui être faite pour les p ra iries naturelles e t artificielles, e t pour les pommes de terro.

F ounages annuels : 16 départem ents ont la note très bon ; 37, bon; 17, assez b e n ; 5, passable; 5 , m édiocre; 3 , mauvais.

P rairie s artificielles : 4 4 départem ents on t

I 119) FEUILLETONC M O M M V U lsinss nêêStm

lêatsiins, oifft»tes,éesetm

S Z M lU lO it

V T Bm, «7 - PARIS m S F B Â M Ç Â tS e i

0 MILLIONSt T O 'U lU raU lT S

•e d r w e e rèrue aux Fromages, i

us et des T arift conesmosim1 Vie et des R<nfM Fiogèrei- r

PARISIENS

’ROVINCIAüXALEXANDRE D LàlA S

I Mais on é ta it à V euty, e t M. P eluche n ’a- P Ù ni la souplesse n i I élasticité d ’un clowTi, T sorte que sa gymna-tlique involonta ire fut p u e illia p ar les c r is de te rreu r de Camille, f Uadelefne e t des au tres assislanis.I Pour com pliquer la situa tion , V aldin. qui p o rr issa it de veilles rancunes contre Figaro,■ voyant em pêché par sa corde, s 'é lança P r lui e t lui liv ra un combat don t le corpsP M. Peluche d ev in t le théâtre.■ Par bonheur, Ju les Cr-'lon s'é lança d un

Madeleine s’élança d e l’au tre ; Ju les V t Valdin p a r la peau du cou e t lira d e son B té , Casstus p ri t F igaro par son collier e t

la corde avec sa serpette . F ia s b eu -

J V IA N , I la w e ê n g e i M w W e e u ie v n m n'igrart pMB tn itê avse la inAiton C tltu an Xîêvy.

reusem ent encore, une couche épaisse de fum ier s 'é tendait p a r toute la cour e t avait am orti la chu te de M. Peluche . Les chiens s’é ta len t m ordus l’un t'au ire , m ais avaien t respecté le m archand de fleurs, de so rte que celui-ci se re leva furieux, m ais sans au tres dom m agesque quelques souillures à sa veste de velours e t à son g ilet de buffle.

Camille é ta it presque évanouie de te rreu r, e t M adeleine avait passé la corde de F igato à )a % a iu du percepteur, en lui c r ia n t : c Tenez ferm e », e t s 'é la it é lancé pour porter seçours à sa filleule.

Mais, une fois M. Peluche rem is su r pied, e t chacun bien convaincu, lu i tout le p re­m ier, qu’il n ’avait n i b ras n i jam be cassés, la bonne hum eur re v in t à tout le m onde, méDqe à la victim e de l’accident.

— E h b ien , d it M. P eluche en se cam pant fièrem ent su r le fum ier, m e voilà. T u ne m’attendais pas, j 'e n su is sû r. Comment me tro u v es-tu ? q u e d is - tu d e m o n costum e, et que te ,sem ble-t-ii de ce fusil? Tu vois que je n ’ai po in t lésiné pour te faire honneur. Le n ’est pas que je ne me soucie plus de la chusse que d une partie de dom inos; m ais je tiens pour principe que, lorsqu'on a dém otilré que l’on n 'elu ii pus préciscineut un imbecile, lorsque de zéro on a fait quelques centaine» de mille livres p a r la seule puissance de son genie, lorsqu on a l 'h o n n eu r enfin de com m ander une compa­gnie de la garde nationale parisienne, le tiens pour principe , dis-je, qu 'il im porte de conserver sa supériorité dans tout ce que l ’on en tre p re n d , aussi bien aux cham ps qu à la ville . , , . . ,

£ t , ayan t form ulé celte profession de fol» lâ . P eluche se déoitU à se r re r la n e lD que la i tenda it son ami.

— Tu as , p a r m a foi, ra ison , mon cher A natole, et, si j ’alteudais quelqu 'un , ce n ’é ta it pas toi. Mais je suis si lieureux de te vo ir, que j'aurai» m auvaise grâce à te que­re lle r su r le re tard que lu as m is à me faire v isite . Je regrette seulem ent que madame A thénaïs ne se soit pas décidée à t ’accompa­gner.

— Y penses-tu, Cassius ? répondit M. Pe­luche en re n tran t son menton d an s sa poi­trine. Une maison comme la nôtre peut elle se passer a la fois des deux inieltigences qui la d irig e n t? Madame Peluche se m ourait d 'env ie d 'é tre d e s nôtres, m ais j 'a i dû ré ­sister à toutes ses instances.

— E n vérité t d it M adeleine d ’un a ir qui Ind iquait qu’il n ’ajoutait pas une foi bien absolue à ce que lui d isait son am i. Hais enfin , pour ven ir ta rd , lu n ’en arriv es pas m oins avec influim ent d ’à-props. A ton atti­ra il, à ton costum e g u errie r, a ton magni­fique surtout, j e présum é que c’est au tan t au g ib ier de Vouty e t de Noroy qu’à moi- méiue que s’adresse ta v isite ; e t précisé­m ent, au jourd 'hu i, continua Madeleine en luonlrau t ses convives a M Peluche, préci­sém ent, au jourd’h u i, je réuni.» des am is dont quelques-un.» son t chasseurs; tu ébaucheras leu r connaissance en causant, eux do leurs hauts faits pusses, e t loi d e tes exploit» fu­turs.

^ Sachez, mon ch e r M adeleine, qu ’outre ce que j'apporle dan» m a carnassière, dit M. Peluche en se redressant, j ’a i mieux que des hypothèses à racon ter à vos am is, e t que, dés aq jourd’hu?, j ’auraU pu vous re n d re vos politesses de l’a u tre jo u r en vous apportant, non pM One m échante c iis se d e cneTreoil, malt U héte tout en tiê b ereo m et N i coroci.

— O h I la I la t s’écria M adeleine, j ’espère que tu n ’às pas tiré su r la gazelle de M. H enri ?

— Non pas, non pas I Je connais les ga­zelles, j ’en ai vu au Jard in des P lan tes; je parie d 'u n bel e t bon brocard, lit M. Peluche en enflant ses joues à ce m ot consacré, qu’il avait re tenu du dialogue en tre Baslien et Laj>*uiiesse.

— T u us tiré un chevreuil, du coupé de ta diligence?

— Non I Mais j ’aurais pu le tire r de la carriole de M. M artineau, si la diablesso de béte n 'é ta it po in t passée si vile. ËsU-ce que cela court toujours aussi rapidem ent, les brocards?

— Je dois d ire , m on pauvre am i, que c’est assez dans leurs habitudes. Mais il fal­lait toujours tire r . Uu fusil comme celui-là,

e t il p rit des m ains d e M. Peluche son fusil, — un fusil comme celui-là tue tout seul. T iens, regarde plutôt, voilà des h iron­delles qui passent plus vite encore que ton chevreuil, avoue-le.

— Je l’avoue, répondit M. Peluche sans savoir où r n voulait veu lr M adeleine.

— Eh b ien , atlem ls IMadeleine épaula rapidem enl, lâcha l'un

après l’au tre le» deux coups dans deux d i­rection» d ifféren tes; les deux hirondeiles loinhèrenl.

M. P eluche é ta it stupéfa it; l'S au tres chasseurs, au courant des hauts faits de Cassius. ne s’en étonné ien t po in t; seu le­ment, en en te n d an t la double détonation, Figaro donna u n e si violente secousse qu’il s’échappa des msdns de G iraudeau, auquel, on se le rappelle , sa garde avait été confiée, A’AUnQà d a n i la oonlr q n l l traversa é â tre i i bosdê, e t de la cour dans la p laico , où il

d isparu t, m algré les cris de son m aître, que sa disparition rappela à lu i. ‘

— Mais il se sauve, cria P eluche; il se sauve, le m isérable I II ne sait donc pas que je l'a i payé cent francs ?

— lion I d it Madeleine, sots tranquille, il re v ie n d ra ; il a flairé la cuisine, et il n ’est pas si béie de s'en a ller sans y avoir goûté. J e le connais, le paroissien.

— Tu crois, Cassius?— Je t’en n 'ponds, là I e t m aintenant,

laissez-vous conduire dans vos cham bres. Bien que nos convives soient de modestes cam pagnards comme moi, je suis sû r que ma filleule songe à leur faire l'Iionneur d ’une nouvelle to ile tte ; nous n'avons donc pas de temps à perdre si nous ne voulons pas faire a ttendre les convives que nous attendons.

— Mais, s 'écria le galant percepteur, qui, depuis qu 'il avait laissé échiipper Figaro, s’était rapproché du groupe e t essayait de se m êler à la conversation, e t dont les yeux éta ien t langoureusem ent fixés su r Camille, —. m ademoiselle n ’est-e lle pas charm ante dans son cosliime de voyage? Quelle parure pourrait-elle donc ajouter à huit d ’attra it»?

Ce pn cieiix m adrigal produisit son effet; H. Peluche, déjà mal disposé envers le p er­cepteur. qui avait hiissé échapper Figaro, le loi»a de lu léle aux pieds connue s'il eû t â prendre son signulèmenl. Camille fil une profonde révérence, et Jules Creion, de sa voix la plu» goguenarde, cria :

— Bravo, Giraudeau 1Mais, au lieu de faire chorus avec Ju les :—- De quoi diable vous mêlez-vous, bel

Amadis? demanda Madeleine. I l faut, au oontraire, que ma QUenle se fasM U plus beUQ Je veux qu’elle èoior*celle loui ceux qui la refiaraerost, tous

compris, m ais d ’autre» encore avec vous. Qui sait si, parm i tan t d 'adm ira teurs, noua ne lui trouverons pas un mari ?

La brusque sortie de M adeleine, qu i ne pouvait pas deviner quelle corde il a ttaquait dans le cœ ur de la jeu n e fille, provoqua une vive rougeur su r le» joues fraîches de Ca­m ille. t l l e s’élança dans les bras d e son p arra in , un peu pour le rem ercier de sa tendre sollicitude pour son avenir, beaucoup pour dissim uler l 'em barras qu’oprouve tou­jo u rs une jeune lilie lorsqu'elle entend pro­noncer tout haut, par hasard , le m ot que son cœ ur répète sans cesse tout fias.

Le plus avantageux et le plus aa tisfait des sourire» s’épanouit alors su r les lÂvres d u galan t percepteur. M adeleine avait m ain tes fois parlé devant lui de la fortune du m ar­chand de (leurs, fortune que H . Peluche» dans sa déclaraliou de principes, avait cons­tatée lui-m ém e, ~ e t il n ’avait point atien d a de voir Camille, dont la vue, d 'a illeu rs , avait dépassé toutes ses espérances; pour ê tre convaincu qu ’elle réunissait les qualités M'rieuse» e t solides que seules il recbei chait, d isait-il, dan» la fu ture épouse qu’il honore­ra it de son choix. L’approbation, non plus t.iCite, m ais patente que .iiudeleine donnait aux idée» luatriaioniule» qui pouvaient Uiiiire dans le cei veau de sa filleule lu i sembla d 'un heureux augure, e t il y v jtF au- lurisaiion de déclarer plus nettem ent ses secrète» aspiration» lorsque le jouT eu séfa it venu; mai.», en a tten d a n t que ce jo u r vint» il se cru t obligé d 'offrir son bras à là Jeanu fille pour la conduire à son apparten iea t.

(À m m j t

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m ’! ;JOUMiAL DE SENLB

la n o te trd ab o D ; 39, b o a ; <8, assez bOD; 9 , passable ; 6 , m édiocre.

P ra irie s o a tu re lle s : 15 départem ents ont la note trè s bon ; 39, bon ; 26, assez bon ; 6, passab le ; 1 , m édiocre.

Pom m es de te rre '• 8 départem ents o n t la note trè s bon ; 25, bon ; 9 , assez bon ; 3 , pas­sab le ; i , m édiocre.

Revue d é jà Presse.D is o o u r » m ln is té p ie ls .

On l i t dan s le Temps :M. A. LsboD, miaiitra dM cotoniM, a parlé à

UanUna; ‘M. Torrel, miDiaUe du eoœ nerce, aux Aadelj*, e t M. Méliaa à Paris, & ta suite du baa- oM l da i’Asaooiatlod fratarnaiia daa amplojéa da â u o ia a da far.

H . LaboD n’a pas craint da raponsaar nattamant a t de eondamnar l’agitation ravisioouuta à laquelle s’attellent bien inconsidérément MM. Bourgeois et ses amis radicaux. « Nous croyons, a dit le ministre des colonies, qu’il y a mieux i faire que des Gunstitutiens nouvelles. Ardsmmant dévoues anx intéréis da la démocratie, nous voulons laire de bonnes finanças, de bonne législation cumiuar aiala a t douanière, donner confiance en la geatiOu républiesine des intérêts matériels et moraux du pays ». Il était des lors amené k opposer cetio politique prsiique e t efficace i la politique pius prétenueuae, mais brouillonne et stérile, du Ueruiar Cabinet. L’expérience deinouirdra que tes gou- veraementa qui font des reformes deoiocrauqueu BO sont pas ceux qui les cLercheni dans lu boule*

- Tarsem ent complet des traditions e t des mœurs existantes, et qui n'espèrent les obtenir q u 'i i’aide des pârtiB révolQtionnaires,

M. Turrel, aux Andelys, a parlé plus longué* ment encore des tendances du ministère Méline et précisé dans une formule nette at claire les limites entre lesquelles il compte se mouvoir : s Ni reac­tion ni colleciivisma: nous ne voulons m do l'un ni de l'auue. Nos amis ne se trouvent que dans le camp républicain. Les portes de la Kôpublique sont ouvertes à tons les bons vouloirs, à tous ceux

Soi veulent travailler, sous son drapeau tutJlaire, la grandeur de la France dans le monde ». Et

' le ministre a confirme ces paroles quand il a montré, un peu plus loin, combien la réaction et la révolniion sont voisines e t s’appellent l'iine VMbC9. 1 , . . ,

En s’adressant aux onvriers des cnemins de fer groupés en une belle e t vigoureuse associatiou fraternelle, M.. Méline a eu l'occasion de toucher à une question plus spéciale mais nou moins grave. Il l’a fait dans ce langage d'honnête homme, sans prétention e t sans ambages, qui, pur son accent de sincérité, porte avec lui partout la couvioiiun même dont il jaillit. Eu cousuuntioa merveilleux résultats obtenus par cette Asioeiaiion des em­ployés des chemins de fer, — elle est venue au secours de plus de 20.000 membres et pobsède eu caisse plus de 17 miliioos — le président du con­seil n’a pn s’empêcher de faire romarquer qu'il y a plusieurs especes d’associations ouvrières, au moins deux qui sont dans un singulier contraste. Il y a les associations de lutte e t de combat, dont l’objet immédiat est de haïr et de faire haïr quel­qu'un on quelque chose, uniquement préoccupées de faire surgir les conflits violents, d'amener de» grèves e t des batailles, au risque le plus souvent de ruiner patrons et ouvriers a la fois en rendant tonte ameliuraton, tout progrès impossibles. Heu­reusement, à côte de ces associaiious de guerre, il y a les associations d'aide mutuelle, celles qui mettent en commun tous les eliuria et toutes les bonnes volontés, tous les bons seniimenis et tou» les sacrifices individuels pour atteindre un biit positif, une améliorauon précise et déterminée, pour faire paciliqueuient et chaque Jour un pas ou avant. U’est toujours l'aniithese du progrès ot de la révolution. Ou demande, on prepai-e la suuoude pour réaliser le premier. Ne fimra-t-un point dans m monde du travail par comprendre que c'est une illusion e t que rien ne retarde plus i'évoiutiou sociale que la violence?

Voilà d ’excelleitles paroles qui o n l l’ap- probalioQ de tous les bouuèies geus.

JL es lè t c B d e « J e a n n e d ’A r e .

D u F igaro :Le Gouvernement ’s’est préoccupé do la con­

duite que les fonctionnairoa de tout ordre, ainsi que les militaires, doivent tenir à l’égard dos cé­rémonies religieuses qui pourront avoir lieu, province, en l'hounour do Joanue d'Arc.

N ous cruyoD* savoir, d ii lo Fitinro, que instructions confideutielles o n t été uOieNsécs ù su je t par les luiuislros é tous les cbcfs do service de leu rs départem ents respcc tiù . leu r riicoiDiuBO- d a n td e veiller à ce qu'aucun concours ofticiol no so it p rê té par eux o t leurs suburüuunèn à cérém onies, à raison du CHrueière politique qu'on a paru vouloir leu r d inner sur certains peinis du territoire.

Toutefois, le ministère ne X’a p.is Jusqu’à intcr- •Uro aux fonctionnaires d’y assister ; mais il leur prescrit formoUeinont do ii'y figurer qu'à titre privé, sans uniforme et suna aucun signe ou io- aigne do leur grade ou de leur fonction.

l . c H c r u t i i i d e l i s t e .La cam pagne en faveur du scru lin de liste

se poursu it. Uecueilloiis quelques opiuions. D a So le il ;Si convaincu que nous soyons do la supériorité

■lu système du vcriiliii de lime coiiipBralivmuont iiu système du scrutin d'arrondissouiont, nom hé­sitons à partager les espérances du Fiyaro, qui i-amble croire que la siiupio substitution du acru- lin de liste au scrutin d’arroniiiRsoinont peut suf­fire pour relever le niveau intellectuel et moral du Parlement.

X

De M. Lucien-V iclor M eunier, dans le Itappcl :

Noua demandons le rétablissomont du scrutin do liste pour quo pronno fin cotto situation d'at­tente stérile à laquolle nous sommos do|iuia trop d'annéos condamnes ; pour quo les députés élus, nou plus au hasard des potitos iutriguoa de clo- chor, mais sur des programmes proois, puissont, sachant co qu'ils ont à faire et ce que le pays attend d’eux, travailler utilement; pour que dos résultats soient obtenus. Nous le demandons an nom de la morale publique, car trop frôquem* ment, comme nous l'indiquions tout à l'heure, (1 iDS les élections qui se font selon l« modo actuel, ]'; rgent, le sale argent jouit d'un infâme pouvoir. N lUS le demandons au nom de la démocratie tout entière et pour rostituer au suffrage univorsel, no re souverain maître, la plénitude de son indé- pt-udance et de ses droits.

L e s s i n é c u i ' c s .

Du F igaro :M. l'amiral Besnard vîont de supprimer io poste

do sous-directeur do la comptabilité générale do son ministère.

Il convient de rappeler quo ce posto avait été inventé et créé, la 7 avril dernier, par M. Lockroy on faveur de M. Tréfeu, chef adjoint do son ca­binet, afin de faire profiter celui-ci d’uno grosse prébende de 1*2.000 francs l’an. Le nouveau mi­nistre, n'ayant pas lea mômes raisons que son pré­décesseur d'avantager M. Tréfeu, a simplement sopprimé un emploi qu’il jugeait iontile.

Ajoutons que M 'Tiéfeu. cola va sans dire, sera pourvu d'une comjiciu'alioit. L'austère M. Bris son, qui a ou jadis M. Tréfeu pour secrôiairo, exige, en effet, qu’on case son pTotégo dans — bonne et profitable situation. Et on s’omprosnora d'accéder au désir du présnlent de la Chambra.

Il y a encore de beaux jouis pour le favori- t.sme.

taoU on l trouTé la m ort, au m oins 600 e t plus d e 1.500 blossèi.

Ju sq u 'à présent, les dég&ts de ce cyclone è puuran lao le son t évalués à ce n t m ilU ons de francs.

D é m é n a g e m e n ts .Les U in is lre sd u Commerce, des F inances

e t des Beaux-A rts étu d ien t d e concert un pro jet tendan t à changer l'afTecUttion d 'u n ce rtain nom bre de bâtim ents publics.

I l est question d ’ias la lle r les services de l ’adm inistration d e l’Exposition d e 1900 daus les écuries du quai d 'O rsay . De la sorte , on év itera it d 'é ta b lir des édiUces proviso ires au m ilieu des Lham ps-E lysëes p en d an t la durée des travaux qui vont ê tre e n tre p ris pour la transform ution de ce lle prom enade e t ta créa­tion des deux pala is nouveaux desliués à rem placé le palais de l'iu d u sir ie .

D a u tre p a rt, il es t question d 'in s ta lle r les services de la d irec tion des b eau x -arts — qui son t actuellem ent d an s l ’aile du Palais-R oyal s ise rue de Valois — dans la casern e de Bel- lecliasse, qui n ’e s t séparée du M inistère de i’in s tru ctio n publique que p a r la m êm e ru e . Le d irec teu r serait a in si à la portée du .Ministre e te n rapports plus d irec ts e t plus fréquents avec lu i. , .

Dans les bâtim ents que ce tran sfert laisse­ra it vacautsau Palais-U ojial, on in sta lle ra it à proxim ité du M inislère doS F iuances le ser­vice du double du G rand-L ivre de la Dette publique, qui fonctionne actuelk-m ent dan j. des bâtim ents situés rue Cambon e t apparte­n a n t a l’Etat. L’im m euble de la ru e Cambon é ta n t destiné à ê tre vendu.

V io len t- o r a g e .H ier, vers tro is heures e t dem ie, un orage

d 'u n e extrêm e violence, accom pagné d ’une p lu ie très abondan te, s’es t déchaîné su r P aris . En un c lin d 'œ il, les ru isseaux o n t été transform és en petits cours d ’eau re n d an t im possible, à ce rta in s ca rre fou rs, la trav e r­sée dos chaussées.

C o u g r è s «io la M e u n e r ie .La 9« session duC ongrës de la M eunerie se

t ien d ra a P aris , tes 7 ,8 et 9 ju ille t p rochain , au Cham p de Mars, Dôme C en tra i et Galerie de Trente àlèires. L’exposition générale de .Matériel de M eunerie, U uulaugene e t Agri-cu liu re o rg an isèe â l’occasiouduC ongrés.auralieu du lundi ü ju ille t au jeud i so ir tG dud il. P o u r re iise iguem eois,s’ad resser au secréta­r ia t de l ’Association uaiiouale de la M eunerie, place du Louvre, ü , a P a n s , où son t délivrées gra tu item eu i les caries d e u tré e a u Congrès e t a l'exposition.

L e s G recs*U ne curieuse découverte v ie n t d ’é tre faite

en 'l'hessaiie. E u trav a illau l d au s son cham p, u n paysan a m is a jo u r une p laque de m arbre po rtan t une inscrip tion trè s b ien conservée, de laquelle il re sso rt q u 'u n peuple appelé S lhflonios, absolum ent inconnu daus le m onde archéologique e t don t aucun ouvrage anc ien ne fait m euliou , h ab ita it, dés la plus h a u te an tiqu ité , la partie de la T hessalie où bO trouve au jou rd 'hu i le d is tr ic t de K ardiiza.

L a p u p u la l io n «le L o u « lres.L’im mense capita lede rA iig lelerro , d ’après

le leceusem eut qui a eu lieu le 29 m ars der- n iei', possedeune population do 4.411.291 h a b ita n ts ,ç e s l-a -d ire p lu s que ce rta ins pe­tits Etals enropéeus.

U n u r b r c p h é n o m è n e .A Uussey, dans le Ju ran eu ch àte llo is , existe

un sapin cuban t pris do cent m oires. C 'est a la suite d ’un pari quo ce colosse végétal a été suigiieusem ent m esuré.

Une belle bûche comme on le voit, e t ca­pable de fo u rn ir des cercueils a tout un village pendant des années.

M o is «le la On*

prim é p ar son beau-père, M. H enri Dufay, décédé. 300 francs;

30 Et de d ivers , p rodu it des quêtes foites à l’Eglise, 116 fr. 52.

Ensuite les dem andes d e secours q u i se sont produites o n t été exam inées d a n s la form e ord inaire .

M a jo ra tio n d e s r e n t e s v ia g è r e s .11 est rappelé aux in téressés que la liste

des dem andes sera déO nitivem eht a rrê tée par HM. les P réfets e t S ous-P réfe ts , le 6 ju in 1896.

P ar conséquent, les requêtes qu i p a rv ie n ­d ra ie n t après ce lte da te n e p o u rra ien t plus ê tre com prises dans la ré p artitio n des cré­d its, s 'é levan t au total à qu a tre m illions in s­crits au budget du m in is tère d u co m m ereee t d e l'in d u str ie .

Sneiétè de se co u rs m u tu e ls v e n i r *

La Société d e secours m utuels s 'e s t réu n ie le 23 mai 1896, sous la présidence de H . Dé- m elin , p ré sid e n t de la Société, assisté de MM. T h irio n , p ré s id e n td ’hon n eu r, lle rvaux , v ice-président, ü e lm o o t,se c ré ta iie ,e tB lé ry , secréla ire-aü ju in t.

Après l ’appel nom inal, le secréta ire donne un aperçu d e la s itua tion ac tuelle de la So­ciété. .

L’o rd re du jo u r appe lan t la question déjà projetée d ’un banque t, il e s t décidé qu 'utiu de fê ler le 10* an n iv e rsa ire de la fondation d e la Société, les m em bres se ré u n iro n t dans un banquet, qu i au ra lieu le 6 ju in à i ’bdtel des Arènes;

I l e s t décidé ensu ite que, pour term iner cette petite fê te de fam ille, le banque t sera suivi d ’une so irée d an sa n te oITerte aux dam es ainsi qu ’aux personnes q u ’elles d és ire ro n t y inv iter.

Le p résiden t donne la paro le à M. T birjon qui, üdéle à l ’habitude d e n e p a rie r dau s ces réunions n i d e politique n i de re lig ion , mais seulem ent d e questions sociales, p re n d pour sujet d o sa conférence [ 'E c o n o m e p o litiq u e .

L 'ordre du jo u r é tan t épuisé, la séance est levée à d ix h eu res e t dem ie.

binage avec la fille D ésirée Doré. Le 25 m ai, Gomot voyant cette d e rn iè re à la fenêtre, l’inv ita à re n tre r d an s la m aison. U ne scène se passa alo rs e n tre eux et fut su iv ie de

Î uelques coups, à la su ite desquels la jeune ésirée Doré, m ère d e tro is en fan ts, s 'est

décidée à p o rter p la in te con tre Gomot, qui a été condam né en 25 fr . d 'am ende.

M ime d é lit. — M artin (E m ile), 17 ans, e t P e a sa rt (Je an n e), femm e N oël, 17 ans, m anonvriers à Cram oisy, ap rès ayo ir p ris le café, le d im anche 22 m ai d e rn ie r, chez Noël, en compagnie d e plusieurs a u tre s jeunes gens, en lAbsence du m ari ; lequel v in t en ­su ite ch e rch e r quere lle aux susdits jeunes gens e t fut frappé p a r sa femme.

La poursuite d irigée contre M artin n 'é ta n t pas suffisamm ent étab lie , ce d e rn ie r est acquitté , e t la femme Noël est. condam née en 25 fr . d 'am ende.

M im e d é lit. — D ekeyser (A lbert), 21 ans, ou v rier d 'u s in e à M ontataire , est condam né en 25 fr . d 'am ende pour coups portés au sieu r G arn ier, contre-m aître de l'u s in e , à cause d 'u n e am ende q u s ce d e rn ie r avait infligée à D ekeyser.

Chasse d l'a ide de collets. — H a rd ier (V ic ier), 17 .ans, m auouvrier à C reil, déjà condam né pour chasse aux collets, l 'es t e n ­core au jou rd ’hui en un mois d 'em prisonne­m ent e t 50 fr . d 'am ende pour le m êm e délit.

La p lu ie l La bonne p lu ie chaude, récon- foriau ie, accom pagnée d e quelques éc lats de to nnerre , v ien t de tom ber, b ien iusuffisaute encore, m ais toute p rê te a re p re u d ie . Oh I comme on la reçoit avec délices l comme toutes les créatu res an im ales e t végétales sem blent re n a ître avec un nouveau sang, u ne nouvelle sève! O n resp ire p lus large­m en t dans cette bonne fra icüenr atm osphé­rique qu i revivifie tous les organes.

Les plantes su rtout o n t bu avec av id ité ces prem ières o u d ees; h ie r elles o ifra ien t l 'a s ­pect chétif, aném ique de l'é tio lem enl, au ­jo u rd 'h u i elles se re lèven t, e t sem blent avoir retrouvé la sau té e t la v igueur.

Nos pelouses brù lees vont re v erd ir, fleurs, les fru its , les légum es de nos 1 terres e t de nos vergers, qu i languissaient m algré d 'aitiU ciels arrosages, nos riches plaines que dévoraien t uue im placable sé­cheresse, sem blent savourer, daus u n im­m ense bru issem ent de saiisl'aciiou, la bonne pluie qui v ieu ld e leu r ê tre d istribuée . Toutes les tiges ragailla rd ies se red ressen t, toutes les fleurs ep audeu t leu rs plus suaves par­fums, toute la natu re , en un m ol, a p ris uu a ir de résu riec iion e t de b ien -ê tre.

L e t e m p s e n Juia*Prédictions de M athieu de la Drôme pour

le m ois de ju in :Ciel très orageux d u 1*' au 3.Chaleur au d e rn ie r qu artie r de la lunoi

qui com m encera le 3 e t finira le 11. Tem pé­ra tu re lourde d an s le bassin de la Seine, o ra g es épars pendan t le cours d e ce tte pé­riode. G rêle à appréhender d an s les dépar­tem ents riverains d e l'O céan. Brises sur l'Océan e t les m ers in térieu res le 5 e t le 10.

O rages au d e rn ie r q uartie r de la lu n e , qui com m encera le 11 e t fin ira le 18. C rue des cours d ’eau . Air sa tu ré d 'électricité au début de la péilode. Vent fort, m ais de courte du­rée , le 12 e t le 17, su r la M éditerranée centrale.

Tem ps variab le au début d u prem ie r q u artie r de la lune , qu i,com m encera le 18 e t fin ira le 26. C haleur du m ilieu d e la pé­riode e t à la Un. Solstice d ’été. V ents de terre aK efnàiîvè'm eats faibles e t fo rts , m ais de courte durée.

P ériode trè s orageuse à la p le ine lu n e , qui com m encera le 25 e t fin ira le 3 ju ille t. A ir sa tu ré d 'électricité . Dommages occasionnés p a r la foudre.

Mois très orageux. C haleur excessive. E tat san ita ire m édiocrem ent satisfaisant.

Le M a g g i en flacon sait bonifier les potages, soupes e t bouillons.

A farelié «le NenlisDU MARDI 19 MAI 1896.

Au re sta u ran t :— Garçon, vous nous donnerez, m ain te-

n iiul, du fromage.— Bien, iiionsiour; lequel?•— Celui quo vous voudrez...Lo garçon, trè s digne :— Oh ! m oi, m onsieur, je n 'en prends

jam ais ; le fiom age me dégoûte!

En cour d ’assisos :Le prosideiii in lerrogo un afl’reux g redin :

Ainsi donc, c'e^l fiour lo voler que vous avez a.ssassiné ce m alheureux?

— Oui, m on président.— Et vous no pouviez pas vous conten ter

de lo voler, sans en a r riv e r ù l’assassiner?— im possible, à cause qu’il a crié

Irem ent. mon p résident, j ’avais b ien eu la môme idée que vous!

GHEONIQU^LOCÂLEC o n s e i l i i iu n ic i |) a l «le S c n iis*

SESSION DE MAI

Stfüucc du 6 j u i n , à h u it heures du so ir. O rd re du jo u r :

1* Comptas o t Budgets do la Ville, — Nomina- tioD d 'une l'uinmisaicD.

2* Comptas et Budgets dos EtabliBsemonts do BioQfHisuD ’O ot de la Fabrique de l'Egliso. *’ mination iI’udo Cooitiiissioo.

3“ Hôpital Général. — Nomination de deux Mombros de la Commission adrainistralivo.

4* Bureau do Bienfaisance. — Numination de deux Membres de la Coœœi-sinn admicislrative.

ô* CominiiaioD scolaire. — Nomination de sept Mnmbros de la Cominissiun.

d* Octroi. — Nomination d'une Commission de qua’re Membres pour l'évaluation do< récoltes.

7° DUtiibution de prix aux élèves des Ecoles communales. — Nomination d'une Oommissioo de qiiatro Membres pour le cboix des récompenses.

8* Ohambro de Comtneri-e do l'Oise. — Nomi­nation d'un Membre de la Commission chargée da rôvisor la li-te des Electeurs.

9* Comptabilité communale.— Dépences supé- riouros à 30t) fr. à faire raus adjudication ni traité dans ioR limites des crédits onverls an Budget do 1896 sous les articles: 1. Frais de Bureau , 29. Entretien du pavé dos ruos; 5Ü. Distribution de prix ; ot 63. Fêtes et cérémonies publiques.

10* Caidso do retraitos dos Employé* de la Mai­rie ot do l’Octroi. — Demande d'uno pension de retraite proportionnolle par M, Verrier, ancien employé de la Mairio.

11° Octroi — Tarif et règlement. — Proroga­tion des Mctes do pnrceptiOD.

12* Affaires diverses.

É C H O S P A R T O U TI,a'C ataBtr(»|sh(î d e H a in t-L ou is .

M. Ilanotaux , m in is tre des alTairos é tra n ­g ères, s 'est re n d u a l’am bassailë des Elats- U nis pour exprim er à M. Ausiin Lee les vives e t douloureuses sym pathies du gouvernem ent français à l’occasion d 'u n désastre qui a eu jieu à Saint-Ltmis et où de nombreux habU

L’institu tion des Religieuses de Sainl- Joseph de Cluny de S en tis p résentait, il y a quelques jo u rs , a P a n s , q u atre de ses élèves aux exam ens du b revet de capacité. Toutes on t été reçues. Ce son t M"** G ubnelle Maré­chal, Eugüiiie Neuville, M arguerite Vacossln e t B ertlie G aillard.

Toutes nos felicilations aux heureuses élèves, à leui's fumilies e t à leurs dévouées m aîtresses.

A l'exposition canine annexée au concours régional de C h a în e s , au ra lieu le 21 ju in , pour la p rem ière fuis en F rance, un con­cours de ch iens de berger.

Le trava il du chieu cunsislura ù bien en - luurer sus m oulons, les cercler avec in te lli­gence, les conduire d ’un parquet a l ’uu tie , en un lot compacl, san s qu ’il s’en échappe au deliors de la piste, de 6 m ètres de large, tracée p a r deux ra ies d e ch arru e , g arn ie tous les dix m ètres, d e chaque côté, d ’un piquet de V^ëU de h au l p o rtan t un petit d ra ­peau, e t cela daus le m oins de tem ps pos­sible.

Le trava il du ch ien se fera su r un par­cours de 300 m èlres avec Irois obstacles (buuquelte , ru isseau , p o u to u au tres).

L’m ielligence de ces braves e t utiles bêles, sera certainem ent fort curieuse à observer.

La femm e D rain , dem euran t ru e S ain t- Yves, é ta n t m ontée d im anche m atin dans son g ren ie r, constata avec stupéfaction que les effets de sa fille, é tendus la veille su r des fils de fe r, avaien t été volés pendan t la nu it. Ces vêlem ents consistaien t eu une belle jupe en drap e t deux corsages élégants, le tout estim é 6U fr.

Ce g re n ie r est com m un avec les quatre locataires d e la m aison, don t l 'un d ’eux , le s ieu r B urd iu , a été aussi volé de deux cbe- misos.

Comme l’escalier d e ce g re n ie r donne su r la rue e t la porte ne ferm e qu’au loquet, il a èlé facile à un passant quelconque d 'y pé­n étre r e t de com m ettre ce vol. Los recher­ches pour le découvrir n ’o n t pas abouti.

Ittirea u «le lti«*iifnit4nnc<*.La Commission ndm inisiralivo du Bureau

do Bienfaisiiiice s'est réun ie , lundi d e rn ie r, a rilé to l-dc -V illo .

iM lo .Maire ayan t pris place au fauteuil, il a été procédé a l'inslalhition de M. Dénie- lin , en qualité de m om hre de la Commission nommé pur a r tè lê de M. le P réfu te n dalodu 16 mai d ern ie r.

l'uis.M . le R eceveur a présen té l'é ta t des sommes qu’il a reçues depuis la d ern iè re session. Savoir :

1” A titre do don vo lon ta ire de MM. de W aru , m aire , D riard e t O den t, ad jo in ts, 600 francs ;

2<* P a r les m ains de M. G halm io au nom de M. Rougeot, pour satisfaire au d ésir e i -

Lo Conseil de guerre d ’Amiens a ju g é , le 29 m ai, deux cavaliers du 2* hussards.

Bischoff (R em y-A uguste), cavalier au 2* ré ­g im ent do hussards, coupable de vol au p ré­judice d 'u n m ilitaire , a été condam né à un an de prison.

Circonslances allénuan les adm ises.Sim onot f J ules-A ugustc), cavalier au 2* ré ­

gim ent de hussards, a été puni do un an de prison pour refus d 'obéissance à un ordre re la tif au service ù lui donné p ar son supé­rieu r .

Polio» ooppeotionneiie d e Senlit.A udience du j u i n id ÿ ô .

P résidence do M. Faisant, président.M. SC01É, juge suppléant, occupe lo siège

d u m inistère public.Vol d'objets m o b il ie r s .- - Vanderschaeghe

D ésiré), ;>8 ans , m anouvrier, san.s domicile fixe, s'est p résenté le 26 mai derni<-r chez la veuve Bt-nuloil, anbergisie à Crépy-eo- Valois, laissant un pa(|uot contenant divers

I effets pur lui volés au s ieu r Lizy, ouvrier agricole à Burgny.

Le p révenu reconnaît une partie de la soustraction qui lui es t reprochée, et est condam né en q u atre m ois d 'em prisonne­m ent.

Coups vo lon ta ires. — Gomot (Alfred), 0 ans, m anouT rier à SeoU ji v it èo conoa-

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L a p lus grosse su rp rise de la jo u rn ée a été le ré su lta t du P r ix de Danjfu. O m nium U , le poulain io rin c lb ie , le héros des cam pagnes 1895 e t 1896, g tg o a n t à ce jo u r d e plus d e 300 000 fr. d e prix , e été pour la prem ière fois ba ttu ce tte année . C^est Bomboo, un cheval heureux celui-là , puisque déjà l'an n ée d e rn iè re il cue illa it daus les m êm es condi­tions P r ix Roya l^O ak; c’est» d is-je , Bom­boo , à H. M eoier,qu i, m onté par E. W atkins, a g i^ n é le P r ix de D angu sur. O m oium I I e t son cam arade d ’écu rie Gingem bre. O n payait 10 pour 1 en faveur d 'O m oiùm , ta n d is que Bomboo é ta it ino tilem en t offert à 8 /1 . Allez d ire après cela qu ’uu p rix es t couru!

Le P rix d e G o u v ie u x à été pour Dagger 5/1 leeley), à M. Say , b a ttan t M e S ta r e t ma

favorite Bricole.Seize chevaux o n t couru le P rix d u Jockey-

C lub, 75.000 PHANCS, 2.400 m ètres. — Tous ava ien t été am enés p a r leu rs e n tra lo eu rs en superbe é ta t « t ava ieu l l'aux iliaire des m ontes lés plus fash iouables; aussi les chances é ta ien t-e lles fortem ent appuyées e t les p aris très auim ès. La course a été m enée dans les conditions les plus régulières e t qu i o n l per­mis au m eilleur cheval de gagner.

C 'est Champaubebtô/ I (B o o u ),à M. Abeille, qui a été le hérus de l'ep reuve, b a itàn t Ghampignol 4/1 (F ra tl) . à M. F ra i , d e trois q u arts d e longueur. Le favori „de l’écurie Eduioud Blanc, T rébons 12/1 (B arle n ), éta it troisièm e.

La v ictoire de C bam paubert a été fort acclam ée. O n applaudissa it e t le proprié taire si sym pathique e t si correc t M. A beille, e t le bon e t loyal en tra în eu r S tr ip p , e t enfin I hab ile e t h onnête jockey Boon, qu i gagnait d im anche son p rem ier Derby.

Enfin, pour te rm in er la jo u rn ée . Ido le 3/1 (H yam s), à M. U enuessy, a gagné l e ^ P m des E tangs, b a ttan t G rande V itesse e t F eu ille P ublique . ^

P a r su ite d e sa v ictoire facile d an s le D erby, C bam paubert a été in sta lle à la tête de la cote dans le G rand P r ix de P aris. Le cham p fiançdis se ra du re s te brillam m ent représenté d au s la g ran d e épreuve in ie rn a - tiouale. 11 n ’est pas probable que nos cham ­pions, ré éd itan t la phrase fam euse d e Fun- tenoy, d isen t, le 14 ju in , aux rep résen tan ts d ’AtbiOn : « M essieurs les A nglais, passes les p rem iers! > F rddkm t.

Un g rave accident es t a rriv é dimanche^ dans la g are d e C hantilly , à M. A lphonse Deville, avocat, conseiller m unicipal du

au artie r de Notre-D ame des-Cham ps a P aris, em euran t 113, ru e de R ennes.

M. Deville rev en ait des cuurses e t atten d a il su r le quai un des nom breux tra in s que l'o n forme pour le re tou r du Derby. La foule é ta it com pacte, chacun voulait av an cer pour e n tre r d an s le prem ie r tra in qu i v iendra it p re n d re les voyageurs p o u r P aris . I l y e u t , na tu re llem en t, uue forte bousculade, e t, au m om ent m êm e où u n e m ach ine en m anœ uvre alla it passer devan t lu i, M. Devilie ne pou­van t résister a la poussée d e la foule, tom ba su r la voie e t une roue de la locomotive lui b roya la ch ev ille ; le pied ne tenait p lus que p ar des lam beaux de cha ir.

Avec m ille précautions, il fu t placé su r un b rancard e t tran sp o rté à l 'hôp ita l de C han­tilly, où deux aides-m ajors d u Val-de-G rûce lui tiren t les prem ie rs pansem ents.

L undi, M. Deville a subi l'am putation de la jam be d ro ite . Son é ta t général es t assez satisfaisant.

L e nom bre des voyageurs pour Chantilly s 'es t m onté d im anche a 24.897, soit 4.559 de p lus que l’an n é e d ern iè re .

Le nom bre des tra in s spéciaux employés à celte occasion p a r la Compagnie du Nord a été de 44.

8 0 f a i t u n ^ p J a ie ir , b u t

sjmjôia~demandd. d ’â d re s se r 'm a tis e t franco (gare ou domicile), u n e gra n d e bou teille ou q u a tre petites de d iffé ren tes qua lité s de e - ' v r n l s V in s d e H o r d e a u x (de 110 ù 250 fr.

M. Henri BIJON:s im p le dem ande, cTadresser gri

H . Lem oioe (F élix ), dem eurau t à Duvv sollicité l 'au torisation d 'é ta b lir une bras!

Serie au liou d it S aio t^L aurent, territo ire da Crépy.

P a r ar rê té d e H. le Sous-P réfe t de SenlU u n e enquê te es t o uvèrle d u 1 •* au 9 ju in , sur ce projet. Les pièces qui y sont relatives sontd é ^ s é e s en la m airie de Crépy, ainsi qu ’un reg istre destiné à recevoir les observations des partie s in téressées.

harriqùo de 223 litres, l'àl com pris, rendue franco part cl dro its de de règle, g a re d estina ta ire .

C'est le seu l m o y en p ra tique de choisir un vin à son g o û t; d e s 'a ssurer, avant d ’a c h e te r , qu 'on n e p o u rra it t ro u v e r a il­leu rs de m e iiiâu re s qualités à p r i x s i rédu its;

E t surto u t de s'ém'ter les désillusions que donnent les vins de coupage affublés de noms bordelais ou de fan ta isie , offerts à bas p r ix par des pseudo-propriétaires, dans des lettres dont la fa m ilia rité inconvenante est en har­monie avec des moyens de tromperie aussi na ïfs que séduisants.M. IILIM DUOII ■ rbSBBtnr, 4tpnl> d*i ibb<m, d'On U liiBrelwit d*t

DirKItun de Lù Croii, let llll. PP. de l'AüMDpdot.

tcflrtlM . H enri B IJO N ( ^ 0.), propr.iBmdliillI_NeBl»H Jt iDnion fraternelle h «h Propritixlm chrtütni.

Arrondissemeot de Senlis.B éth isy -S a in t-P ie r p e *

Jeudi a eu lieu l 'en terrem en t d 'u n brave ou v rier de la m anufacture C ahen frères, le sieu r Luc (T him othée), décédé à l ’âge de 23 ans.

Une nom breuse assistance form ait escorte a u convoi funèbre.

Au cim etière, M. Beaudequin (A lphonse), cam arade, e t M. C ahen, patron du défun t, o n l prononcé des discours qui on t fort ém o- tionué l'assislance.

I f ie t z .La fête patronale de Detz a eu lieu d im an­

che e t lundi de rn ie r, p a r un tem ps des plus favorables.

Les divertissem ents, celte an n é e en ro re , n 'o n t pas manqué a la jeunesse, qui s'esl g randem ent am usée. Eiablissem enls e t jeux forains on t été fort anim és, e t le bal a attiré d e nom breux jeunes gens des env irons.

M archands de v in , ou de p ain d ’éplce, exploiteurs de chevaux de bois e t de loteries, vendeurs do m usique à l’heu re e t à la m e­su re se déclaren t sa tisfa its; a lo rs tout le m onde l’est.

On rem arq u e , au Salon des Champs- Elysées, lo m édaillon en bronze d e M. Alph. Coutard, de Betz, bien connu du public des bibliothèques populaires parisiennes.

Nos com plim ents à l 'a rtis te , M. L . Marx, au tour du m édaillon.

C h a n tilly .Courses du 3 f m a t f8 9 6 .

Favorisée par un soleil superbe, la grande jo u rn ée du Derby avait am ené à Chantilly plus de 60.000 spectateurs.

Quui qu 'en d isen t nos voisins, nous soute­nons, nous, q u 'u n e jo u rn ée com m e celle do dim ancho n ’a rien à env ier à la grande journéo d ’Epsom qui se court au jo u rd 'h u i, ce qui prouve (|ue le sport est définitivem ent en tré dans les m œ urs françaises.

Disons m ain tenan t que tous les favoris on t été dim anche étr illé s de la belle m à- n ière .

C 'est U rbino 10/1 (H yam s), à m ; M aréchal, qui a gagné la prem iè re épreuve, P r i t de la Reine-Blanche, devan t m a favorlto Coroo* ipusé ; R éjaum ont troifièm oi

E n vue d e la g ran d e jo u rn ée des courses d u 31, m ai, le m archand de vin Bowes (W illiam s) avait fa it provision de victuailles e t accroché le tout la veille au soir, d an s sa cour en tourée d ’un m u r de 3 m ètres de haut. Il y avait q u atre poulets, un gigoi, un sau­cisson e t uu p an ie r couvert ren ferm an t savoureuses pâtisseries.

Le lendem ain m atin , tout é ta it disparu. Un rôdeur nocturne avait escaladé le m u r de clôture e t décroché les victuailles avec lesquelles il a pu fê le r avec des am is la victoire de C bam paubert.

P our M. Uowes, c'qst u n e p erte d 'une tren ta in e de francs au m oins.

U n nom m é H atron (Ju les) , âgé de 38 ans, m anouvrier à Fonloise, e r ra it vendredi d e r ­n ie r daus les rues de C hantilly , offrant ( vendre des œufs de faisan. S ignalé à la gen ­darm erie p ar le garde particu lie r Bourgeois, cet ind iv idu a été trouvé encore en posses­sion de deux œufs. I l d éc lara les avo ir découverts dans la forêt, en cherchan t du m uguet. N 'ayant pu les v endre , il en avait cassé sept.

H a tron , qui a déjà à son ac tif p lusieurs condam nations, a été l 'ob jet d 'u u procès- verbal pour ce délit de chasse.

C reU .Le 23 m ai, à M ontereau, on conduisait

sa d ern iè re dem eure E douard D equivre, m ort après u n e an n é e d e séjour en celte ville , on il av a it suivi la fa ïencerie , d 'u n e m aladie don t il souffrait depuis p lusieurs années.

C 'est le p rem ie r Creillois qui d isp ara ît de ces q u atre cents personnes qui o n t dû q u it­te r la v ille de Creil pour a l le r à M ontereau, p a r suite de la fusion des deux m anufactures de faïence.

Ses com patriotes on l tenu à d o n n er à leu r am i uue d e rn iè re preuve d e sym pathie, m algré le court séjour de D equivre, convoi é ta it suivi par plus d e cinq cents per­sonnes. H. Leronueau, com m andant les sa­peurs-pom piers de la m anufacture , condui­sa it ce lte compagnie en tenue, à laquelle é ta it venue se jo in d re la m oitié de la compa­g nie des sapeurs-pom piers d e M ontereau.

L 'orphéon de la fa ïencerie é ta it au com ­plet.

La fanfare d e Creil avait délégué son chef, M. Leblond, qu i avait apporté u n e m a g n i fique couronne.

MM. Som asco, p résiden t d 'h o n n eu r, e t Lequesne, p résident de la fanfare, avaien t adressé à la fam ille d e touchantes le ttres ' condoléances.

D ans la m atinée du 28 m ai, M. MahieuXv p roprié taire à Creil, se re n d it à sa propriété, lieu d it tes Roiivals, laquelle close d 'un tre il­lage en fil de for de I^SO de hau t, renferm e un vide-hoüieille ferm é à clé. 11 constata qn 'u n m alfa iteur resté inconnu s 'èlu it in tro ­d u it dans ce bâtim ent, en fractu ran t volet ot en p erçan t un trou souterrain II a enlevé cinq bouteilles de cidre , une bou­teille d 'eau de Vichy, une serviette e t une lim e, le tou t évalué 3 fr.

Créj^y-en-ValoI».M. l'abbé Pain, maître d ’étndes an petit

séminaire de Noyon, est nommé vicaire à Crépy.

A vis.P a r un testam ent olographe en date da

17 ju ille t 1893, déposé en l’é tu d e d e H* Diet n o ta ire à C répy-eu-V alois, H. l ’abbé F n » l per-H onoré-M agloire P ain , décédé â Crépy- en-V alois le 1** jan v ie r 1896, a pris notam-. m en t les dispositions su ivantes r

Si j ’ai eooore A ma mort b m dis aetiona E«t ebemin da fer — etiea eareot poar l'Bviahê et oonaaeréM i t'œnTre des Toaetiona,

E n exécntion des articles 2 e t 3 du décret d u 1«r février 1896, le Préfet de l ’Oiseiavite les h é ritie rs du tes ta teu r à p re n d re connais­sance du testam ent, à do nner leu r consente­m ent â son exécution ou h p roduire leart observations d an s les déla is fixés p ar le décret p récilé.

Beauvais, le 20 m ai 1896.Le Préfet de l’Oise,

P . Grihanelu .

Jeu d i, le nom m é B londet (C harles), ou- v rie r m açon chez M. Launé, en trepreneur à Crépy, tom bait d 'u n échafaudage de 2*50 qof s’é ia it rom pu sous le poids des m atériaux, et se b lessait su r d iverses parties d u corps. Les p ierres en ira in ées d an s sa chute lui avaient dé te rm in é des contusions m ultiples e t des plaies superficielles.

Les blessures son t heureusem ent sans grav ité .

La veille , m ard i, le jeu n e Gézille (Gabriel), m enuisier chez M. C ahit, laissait échapper un ciseau q u i, en tom bant, lu i lit une bles­su re profonde à la cuisse d ro ite . I l a dû être reconduit, e n vo itu re, chez ses pareuts.

La femm e Lem aitre, ayan t reçu u n e râcUe 1 son m ari, re n tré iv re le 31 m ai, a été

porter p la in te con tre lu i. A joutons que Le­m aitre , ap rès avo ir battu sa femme, ache­vait sa co lère su r les ustensiles du ménage q u 'il lançait p a r la fenêtre .

H a été l’ob jet dé procès-verbal p o u r conps e t iv resse .

C ro u y -en -T h e lIe .M»* Eugénie Neuville, élève au pensionnat is sœ urs de S aiu t-Joseph , â S en lis, vient

de su b ir avec succès les épreuves dii brevet de capacité. Nous lu i adressons toutes nos félicitations, a insi q u 'à ses parents.

F leu r in es*La com pagnie des sapeurs-pom piers a

rem porté d im anche d e rn ie r, au concours de C hartres, un succès m agnifique. E lle a obleun en 1 ^ d iv ision : ^

1** prix d e m anœ uvres (palm e de vermeil). 1** p rix de m atérie l (m édaille de vermeil

g rand m odule).2* prix de tenue (m édaille d e vermeil

g raud m odule).La m unicipalité , au re to u r de la compa­

gnie, a re çu les sapeurs-pom piers e t leur a offert un vin d 'h o n n eu r.

La m usique é ta it a llée au devan t d ’eux sur la roule de V erneuil, e t la population qui se tenait devan t la m airie , â la vue des magni­fiques récom penses obtenues, leu r a fa it une véritab le ovation.

On annonce la m ort de M. N orm and, au* cieu m aire de Nantes, adm in istra teu r délé­gué des Forges de M ontataire, fondateur des Usines de Couéron, décédé â F aris, â l'âge de 77 ans .

Le je u n e Collier, chauffeur, âgé de 20 ans, voulut, jeu d i de rn ie r, raccom m oder le cadre en fer d 'u n e porte de four que la rouille avait troué. I l p rit une b a rre de fer destinée â rem placer ce cadre, e t a lla la faire couper à une cisaille mobile. Cette barre, m al ajus­tée sous la cisaille, fu t' p rise en écharpe et vint frapper violem m ent la figure d u p au v re garçon, qui é ta it accroupi pour surveiller l’opération . Ce coup renversa sans connais­sance l'o u v rier , don t le visage, affreusement labouré du m enton au front, perdait d u sang à flots. Secouru p a r des cam arades, le jeune homme fut tran sp o rté chez ses paren ts, où le docteur Jacquot lui rapprocha les chairs pante lan tes p a r des coulures.

Le blessé, qui ne re p ri t connaissance que le lendem ain , souffre beaucoup e t n e sera., ce rtainem en t pas en é ta t de re p ren d re son trava il a v a n t p lusieurs sem aines.

Le m archand am bulan t A rditi, se rendait m ardi 26 m ai, d e Creil à Senlis pour le m arché, ayan t su r le dos une lourde balle de m archand ise. H fu t re jo in t par un con­frère , com m odém ent insta llé dans u n e voi­tu re â ân e . Il lui dem anda de partager son s ièg e; le conducteur y consentit avec em -

. pressem ent. P o u r le rem ercier de son obli­geance, A rditi lui paya quelques consom m a­tions en a r riv an t à Senlis. Mais en déballan t sa m archand ise su r la place, il s 'ape rçu t que son p laisan t compagnon lui ava it, pendant le tra je t, soulevé u n e collerette d 'en fan t éva­luée 0,90.11 n ’en d it r ien , ca r il p a ra it que c’est m onnaie courante en tre ce rtains con­frères cam elots. Mais le soir, s’é ia n t re trou ­vés ensem ble , l'indélica t com pagnon, qui porte le nom de B uaillon, réclam a 1 fr . â A rditi p our, le service re n d u le m atin . Ce d e rn ie r lui répond it qu 'il s 'é ta it payé e n lui vo lan t une collerette e t il s 'en alla .

Le su rlendem ain 28, A rditi venait de dé­b aller su r la place d u m arché d e M ontataire, quand il re v it Buaillon qui, lu i aussi, s 'in s­tallait. U ne dispute s’éleva e n tre eux , et B uaillon , devenu furieux, après avo ir vaine­m ent réclam é la pièce de 1 fr . qu’il voulait avo ir, se je ta su r A rditi â coups de poings e t le te rrassa . Aveuglé p a r le sang, le pauvre m archand se re leva, rem balla e t a lla po rter plaiu le co n tre ce b ru ta l, qui n ’a tten d it pas i’im portuoe visite d e la gendarm erie . I l é ta it filé à P a ris où il ré side .

M o n tlév èq u e*Avis.

P a r u n testam ent olographe en d a te du 8 m ars 1894, déposé en I étude de M* D ria rd , no taire â S en lis, M. l'abbé Léon-Alexàndre C audel, décédé â M ontlévéqüe, t e l » m a r s 1896. a pris no tam m ent les dispositions sui­vantes :

Je doDoe, à l'égliid da MontiêTêqne, mon grand orgue, mon grand b IrmI rouge, no roehet en linon de chunoine, batiete fine.

E n exécution des artic les 2 e t 3 du décret do 1** fév rier 1896, le Préfet de l'O ise inv ite les h é ritie rs du testateu r â p rendre connais­sance d u testam ent, â d o nner leu r consen­tem en t à son exécntion ou à produ ire leurs observations dans les déla is fixés p a r le dé­cre t p récité.

B M ttn ii, le 7 mai 4896.U P réfe t de I

P . O n i iu i i i i i l i

Page 3: COURRIER DE L’OISE Trois mob - Evènements...bmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_06_04_MRC.pdf · 67 * Année. — JV» 4S. Dotre Joornil, an]. .o|>tenir l'ex^iw kceprixâebTeoi;

TOURNAI BE SÉNUS

I l i i to B r5 iO M C O » i« i^ * ro M to o JO B n i» o tr» * o t» * B lr- Aa non d* l’AdoiinûitrtUoD «t bb b o»

I eollèfow, j« vont dû «dita.

I U . C oorllK , m aire de la com m one, a’est o » " - - *!. Il . * D>Pii* Ha i ensulle l'écho d u Conseil m unicipal etS lj - io - T b e i le , à la su ite . P a rtie d e I populallou en ad ressan t à M .P ach o l

1^ , e n t r e les deux CompsM | d e rn ie r ad ieu en m ôm e tem ps qu ’unR JlendeiM in , O t t W t ^ d e rn ie r rem erciem ent pour les se rfices queI u m I ( Iw déta ils e t c o n d itb n s M ront | d igne in stitu teu r a rendus d an s la com>

] m uoe, e t comme m aître bon e t zélé e t comme

j S e u l U y - e n - T h e l l e .fin fulronale la 7, S,» et 14 Juin.

i « « u c li» 1 . * œW*. RIMPÜOO do la Com- I •^ ÎT d 'a rc d o Cire»-lo»-Mollo p a r colla do

V U ^ 1. _ia_ . X Ia J...IOA Tl'aBOia H a I

I & d o aih eu re8 ,H 4 td 0 C o cag a o : I i 'a ï r ë s a é 'i son dé---« Î.âA.1 ia ▼oué a n iilla lre si sub item en teo leT é , a rem -

[ k^ cIio,

. Bal & g rand orchestre sous la ten te f i Ânvrais.■iisdi é deux h eu res , C oncert Tocal et ^ ^ q n l a l , avec le conrours d ’artis tes de

de l’H arm onie m unicipale ; le soir, if heures, g ra n d Feu d 'artiO ce; & dix M o a re rlu re d u Bal sous la môm e tente.

» X «A.S.% UA..AAS Taiiw H ivA M n n n p

p li l 'assistance d’u n e no u re lle ém otion. Nous regrettons que la m odestie d e H . Courtier nous em pêche d e rep rodu ire les quelques

: paroles pleines de sen tim en t q u 'il a p ronon-

H . Grelez, in s lilu leu r & N an teu ll, au nomH »»*’'- ..........., T j i _ J d u personnel ense ignan t d u canton e t d e la

9, à tro is h eu res , Jeux d i?e rs pour soc\ „ iô de secours m utuels des in s titu teurs nitiû* Bal c ra tu ii. d e c in a & sept I ^ des in stitu trices d e l’Oise, a exprim é ainsi

les regrets des collègues d u défun t :ffliet OItds; Bal g ra tu it, d e c in q & sept

sur la place ou sous la tente. ISnânche U , à tro is heures, Jeux de

g arçons, la C outurière, pour I neuf heu res. Bal de nuit.iM d a n i la d u rée de ia FÔle : Salves d ’ar- * ‘ {Illum inations.

I An Dom dM loatitalaun e t des IuBtitnlncai do eaoton d* Nantenil, «t «a «elai d* la Société do aoeoura mntBOla dea iDatitutonra ot loaütntricea de rOiae, Je viobb adreaaar le aupiéme et damier adÎBD 1 l’ami, an eollègae déaoué, qu'one mon

I anaai aondame qu’imprèvoe viaot d'eoiever à noireIrn in s spéciaux qui seron t m is en m arche I mutuptie affeetioo.

iiocbe p rochain , â l'occasion du Concours | ^lioaipes de B eau m o n t-su r-O i^ :■ w ^ rid e H erm es, 9 h . 15 m atin ; r I k U lly-Saint-O eorges, 9 h . 54; ^ |v -e o -T fa e lle , 10 h . 1 4 ; Beaum ont, C|tée 10 h . 35.

ésart de B eaum ont, 11 h . 05 so ir; ülT-en-Tbelle, H h . 26 ; U lly-Saiiil-

^ , 1 1 h . 4 5 ; Noailles, 12 h . 10.; B er- g, arrivée 42 h . 22 . ■

N o g e n t - l e s - V i e r g e s .Co n s e il m u n ic ipa l

Séance d u S9 Mai 1896, ü la présidence d e M. Dem agnez, m aire .

ïlM affaires c i-ap rès on t été d iscutées ; % 0Dl donné lieu aux voles su ivan ts :

B ureau de bienfaisance.Ilidget supplém entaire du B ureau de VttisaDce en recettes e t en dépenses, à

l ^ g ê t prim itif du B ureau d e b ienfa isance liacettes e t en dépenses, & 1.4 97 fr .

F a b riq u e de l ’Eglise. iBadget de la F abrique de l'Egf

H et en dépenses, a 2.322 fr.C om m une de Nagent.I Capte des recettes de l'exer-

Ii1895.....................................V*ICusplesdes dépensesde4895.

Excédent d e re c e tte s .. .

ferme et énergique avec aea élèvea. Il joignait à an profond aavoir profoetionoel noe grande aim- piieité de maBièroa, 11 était d’an commerce Bgr<*abie, et ta graude franchiae comme atuai aa droiture lui attiraient lea cœura ; c’était on jaune maître aimé et recherché, plein d’avenir et qui aurait cèrlainement fait la joie e t le bonheur de» aiena,

11 avait compria lea bienfaits de la matnalite. Auaai était-il A paine inatallé inaiituteur dana notre canton', od il débuta, qu’il demandait A faire partie da la Société de aeeoura muinela dea Ina- litutenraet dea loatitutrieea. Pour ini, ta mutualité n'élait paa aeuiement l'aaturance contre la maladie, c’était ploa, c’était la aohdarité, née de l’amour de son proi'hain j il déairait plutôt que aaa cotiaa- aationa aerviaaent à dea eoUèguea moina heureux plutôt qu’à Ini-méme.

bl. Pachot, célibataire encore, était néanmoina membre de l'Œuvre de l’Orphelinat primaire, ce qui prouve, une foU de pina, aea idees pbilantbro- piqsea, noblea idéea qui n’ont paa encore aaaez pénétré parmi noua, aurtout p a rm i lea jeunea mat* trea qui ae croient trop i t’abri dea maïadiea et de la mort.

Plenrena ce jenne inatitatenr qui nona est enlevé, salnona eordlalemeat aa dépouillé mor telje et offrona A aa bonne mère ai éprouvée, i aa famille éplorée, l’hommage reapectneox de noa profondes condoléancee.

Adieu I Monaienr Pachot, adieu 1

66.913^54 3 3 .707 19 33.206^35

EoÛD, un m em bre de la Section des P ré­voyan ts de l’A ve n ir , dou l M. Pachot fa isa it p artie , a voulu , dans une courte allocution, ajou ter ses reg re ts A ceux de tous les assis- tan ls. , . . .

, j , , v m s i A la su ite d e la cérém onie, le corps a étéhdget supp lém en taire de la viUe p» l«96 transporté A Tréfois (M arne), où a eu lieuinceues e t en dépense», à 37.423 fr . 19 n u h u m a tio n .Bodgetprimilif d e 4897 en recettes e t en I

i te » ,à ? ô .6 1 5 fr . 28. | O r m o y - V l U e r » .Dim anche p rochain , 7 ju in , fôte de la gare

d ’O rm oy-V illers, o rganisée p a r M. From en­tin , déb itan t.

Jeux forains d e toute natu re .A 4 heu res, concert g ra tu it p a r la F an ­

fare de N anteuil-le -H audouin .A 6 heures, ascension d ’un ballon (M ont-

golQère).A 9 heures, b rillan t feu d'artiffce.L eiu u d i, continuation de la fôte.

P o n to S a in te -M a x e n c e .Jeu d i d e rn ie r, la fôte cham pêtre du Poteau

d 'H ala tié , où 2.000 personnes s’é ta ie n t donné rendez-vous, a été attris tée par un événe­m en t des p lus déplorables.

Le Receveur d 'en reg is trem en t de Pont, assisté d e son Adèle A chate, le Juge de paix,

?,ui s 'est m ôlé bêtem ent de ce tte affaire, a rappé au visage par deux fois u n e -dame

Agée, qui ten a it un petit bébé p a r la m ain , V audequin, dem eu ran t ru e V ieille-de-

P aris , à S entis.Bt, circonstance aggravante , ce Receveur

d ’enr< g istrem ent, loin de s 'en ten ir à son p rem ier exploit aussi lèche e t aussi odieux, a frappé avec la de rn iè re des violences le gendre de cette dam e, qu i reprochait à cette b ru te sa conduite affreuse.

La ville de P o n t est encore sous le coup d e l'émotion la plus profonde.

Ce fait de bru ta lité odieuse a déjà un cer­tain re ten tissem ent e t le fonctionnaire en sub ira d ’am ères e t Justes conséquences. Le Juge de paix es t aussi fort com prom is en cette déplorable affaire, ay a n t p ris fa it e t cause

o'd courut p ré v en ir sa m ère , m ais m algré 1 pour le R ew v e u r son am i. _ uûIds dévoués qui lui fu ren t donnés, il On nous inform e au jourd hu i que la ville

. . . La- , ha —.ai— A :-AtAo,«o I de P ont est toujours surexcitée par le scan­dale q u i s 'es t p roduit, en p leine féte du Poteau, le jeu d i de la Pentecôte.

Nous croyons que le scandale ay a n t été public, il en sera de môme de la répara tion .

Ce que nous pouvons d ire , avec la plus g rande franchise, c 'e st q u 'il est profonué- m enl reg re ttab le qu 'u n fonctionnaire ail frappé, sans m otifs sérieux , u n e femme déjà âgée.

Ces actes-là ne sont pas pardonnab les; car jam ais il ne sera perm is à un homme, quel qu ’il soit, de frapper une fem m e; c’est abso­lum ent ind igne du carac tère français.

L’adm inistration supérieu re a le devoir d’in terv en ir , e t e lle saura je rem plir sans m énagem ent comme sans *

Comm issions dtoerscs. N om inations d e Commissions.

IcoDmission scolaire: M H . C lém ent, B langy, ^ D X , Ducrocq, Grégoire.^ m m iss io n des Anances : MM. M érlenne, pDl-Just. Lanoy, Ducrocq, Basset. ICoiDinission des chem ins : M.M. Godefroy, V t Just, Caplin, Viialet, B ienaim é. Boquet Itommission des travaux : MM. Vérez,

[lentier, Godefroy, B utteux, B asset, Mé-«iiie.Fêle patronale d e 1896 : MM. B unodier, Wefroy, C arpentier. Vérez.Vembres de la Commission adm inistrative Bureau de b ienfaisance : MM. Butteux

Siméon), G régoire (Je an -F ra n ço is-JQàODUè).Toie d’une som me d e 6.000 fr . pour orga- niioD d’on m atérie l d ’éc lairage au gaz e t lis d’études d u projet.

Dd nommé Dicop, âgé de 19 an s , a été irpris p ar le gard e T ard if, en tra in de re- rtrdes collets qu ’il av a it p lacés dans le itde prendre tes petits lopins im prudents. Procès-verbal a été dressé con tre ce jeune ruonnier.

O jg n e s ocommune d’O gnes est encore v ivem ent

pressionnée p a r Ta m ort sub ite de M. P a - >i,son dévoué in stiiu len r.11. Pachot é ta it occupé jeu d i d e rn ie r avec tonmis>ion, à la confection d u budget nmoaal,-Idrsqu’il se sen tit p ris d 'u n m a- Miubit.

de Senlis, don t les prouesses cynégétiques, illégales, sont dé jà nom breuses. Ce

nouveau délit va e n r ic h ir la collection e t allonger la liste su r son casier jud iciaire .

S w i n t i n c a ,La Fédération des A llum ettiers de F rance ,

en une dem ande d 'aud ience adressée à M. Cocbery, m inistre des Anances, expose que les délégués, MM. A schbacher, Deligoon e t Bordât, au ro n t à e n tre te n ir le m in is tre des réclam ations suivantes : 1* un litre d e la it p ar ouvrier ou ouvrière trav a illan t d an s les m anufactures; 2^ assistance d irec te en cas de m alad ie ,p rise su r le créd it de 214.Q00 fr. voté nar la Cham bre ; 3* chôm age payé pen­d an t les in v en ta ires ; 4* renseignem ents au su jet du pro jet concernant la m achine am é­ricaine.

Thiverny.H . l ’abbé O eltour, professeur au P etit Sé­

m inaire d e Noyon, es t nom m é cu ré de T hiverny.

V e r k e r ie .On nous prie d ’in sé re r les le ttres sui­

vantes :

L’afticI* da M. Balin qai b’b da loi qae U aigna- tura, na ta'ote rian moioa qu’à portar atteiota an ' crédit da la Société « l'Economa > et à aa boaon ropatatioD ; se doute-t-ü de la responsabilité jue les véritables auteurs lui fo n t encourir?

A&b oa parar A una attaqua auui o iiauaa, il y a iiau da rapportar ici la bilao da i’ezereica 1895, bilan et répartitioo gui ont été acceptés en assem­blée générale à l'unanimité, ce qne M. b^tio u'igciorw pa«. puisqu’il eiait préaaot et qu’il a reçu qu Iques jours après les bénéfices et bonis lui revenant.

M. Batio, qai a été ta aaorélaire da la Société, qui a Bigoè iea rtatuta, qui lea a ebes loi, ne peut igoonr qua la Société n’eat paa taoua da rem- '' troursar la« actiona dana un délai qnetcooqua (con- aultt-x ataintu, M. Balin); il a demanda, U y a quinze jours anviron, ce ramboareameut, que la Préaideot soomaitra au Conaeil d’administration à la prochaine réunion ; ai ta patience du aiaur Balin ne peut altor jusque là, cala noua importa peu, mais ceta ne iui donna paa le droit de diacrèditer ■on ancienne Société, et s'il a des droits qu 'il les fasse valoir.

Il me reproche d’avoir presque toutes lea ao- lions avec ma ûmille, u le fait était vrai, cela prouverait que noua avons une grande eonàaneei dans l'avenir de la Société, et que nous ent'-ndoüs qu'aile marche, envers et contre tous aea détrac­teurs ; cela prouverait en outra que noua n’avons pas hésité A avancer notre argent sans espoir de gain ni de bénéflcaa, dans l’unique bnt de rendre oervica i une population ouvrière qui ne pouvait se défendre et qui payait tout hors de prix ; la vé­rité c’est que ma famille et moi pouédons 45 ac­tions sur 300, et plus de 100 sont possédées par des ouvriers dont l'ancien secrétaire n ’t^nore pas les noms.

M. Balin déclare qu’il ne répondra pins; en est- il bien sûr ? Suppoae t il qo’ü n’y a que dans le Journal que l’on pniua loi demander une ré- ponieT

Pour ce qui concerne la Société mnsieale, si elle a vu aa ■ubvantion retirée, c’est parce que, sur les conseils du sieur Balin, alors secrétaire, elle a refn^e de prêter son concours au concert de la tête patronale, bien que figurant sur lea amchea ; cette Société a depuis reconnu qu’elle avmt servi d'ins­trument pour asuifaire ta haine de quelques indi­vidus, et elle vient de montrer qu'elle entendait secouer leur joug en reprenant toute sa liberté.

Veuillez agréer mes civilités empresaéea.CORBON,

Président de la ô'oci^tJ ù l'Econome» de Verberie.

Un mot seulement en réponse à l'article Lebrun- Bidaut.

Lea 191 voix que j 'a i obtenues malgré leurs in­trigues et leurs promeasea, formaient, comme je t’ai dit, la majorité absolne des 370 votants. Voyons donc un peu le nombre que lea sieurs Bidaut et Lebrun obtenaient sur 3Ô0 votants au premier tour.

Bidaut fils, 75. Lebruo, environ 30 à 40, n’a pas été relevé sur la liste comme insignifiant.

Ceci ae paaae de commentaire.

cédéo à VilleDeuve-sur-Verberid le 41 août 4895, a p ris notam m eut la disposilioo aui- vau te :

Je donne et lègue à la oemmune de Villeneuve-sur Verberie une somme de deux cents francs qui devra être placée eu rente 3 0/0 sur l’Etat, pour lea ariéragaa être employés à l'entretieu du einse- tière aT n lle rs .

E n exécution des articles 2 e t 3 du décret d u 4*' fôTrier 1896, le Préfet d e l'O ise in fite les h éritie rs du testateur à p re n d re connais­sance d a testam ent, à donner leu r consente­m ent à son exécution ou à produ ire leurs observations dans les délais Axés par le dé­cre t précité.

Beauvais, le 20 mai 1896.Le Préfel de l’Oise,

P. Grixxnëlli.

ETA T CIVIL

piniU au bout d e quelques instants."‘ jeune in stitu leu r , très estim é e t très

, était à O gnes depuis tro is ans . 11 mit que 27 ans.Dimanche d e rn ie r, 31 m ai, on t eu lieu , en [liie d’Ognes, les obsèques d e M. Casimir- oiodre Pachot.kmarqué d an s la nom breuse assistance t Pavette, in specteur prim aire ; M. le Maire hConseillers m unicipaux de la com m une ; Thiénard, conseiller d 'a rrond issem en t ; intliiuteurs e t inslilu trices du c a n to n ; Ufèvre. In stitu leu r à Brégy ; MM. Jo ii- B, Bernard, D ucerf e t Cadot in stitu teu rs retraite.l l'issue d u service funèbre, p lusieu rs dis- in ont été prononcés.H. Pavetle, in specleu r p rim aire , a p ris la

’e en ces te rm es :

7«t «vec un Muiimsnt de profonde trû teue ijevieuB, eu nom de M. l’Inipeoteur d’xcedé- itmpêché, dire un dernier udien à celui que lu itBoai u enlevé à lu fleur de l’ftge. le nort eet toojoure terrible, la tii combien iquodelte freppe impitojnblemeut eenx qui, ■ne ce jeune homme, ponveient eepérer vivre hinee ennéee. . ,tpiet xvoir lû t de henaee étudee u 1 Ecole uor- hde Beeuvûi, M. Peehot s’ennonçût diue eon ih, qa’il dirigeeit depuû peu de tempe, comme 'hitlre eérieuz, truvûltenr e t dévoue.8du reeeentoui nue grande doulenr lorequ un If ou nne mère bien aimée, parvenu an terme fniitence humaine, ee eéparent de noue ; ce- ilfBt, noue tommea eu quelque aorte préparée htte iéparation { maie quel déchirement, quel IffUrsemeut de aoi-même quand le fhtal deetin

AVIS. — P a r un testam ent olographe en date du 5 ja n v ie r 1892, déposé en l'é lude de M* B eaucham ps, no taire à P on t-Sa in te - Maxence, M"* Estelle Leciercq, veuve Le- clerc, décédée à P ont Sainte-M axence le 6 novem bre 4895, a p ris no tam m ent les dis­positions su ivantes :

Je donne e t lègue à la fabrique de 'l 'égliae de F o n t Sainte-M axence une lom m e de deux mille franea, qui devr« ê tre em ployée dana l’année qui Éuivra m on décès à faire dea embellisaementa dans l ’in térieur de l ’égliae.

Je vaux que deux cents mosaea soient dites en l’église de Pont-Sainte-Maxence pour le repos de mon ftme.

Cea mesaea devront être dites dans les quatre années qui suivront mon décès. A cet effet, une somme de quatre cents francs sera partagée entra M. le Cnrè e t M. le Vicaire, à cette époqne AAtinterverUr ee que noos somm haWtuéa à _

Wérer comme l’ordre naturel. E t cela I pont qui voudront bien les dire.ft>hélas I tropaonvent. L’année deruière, e était i ^Rifs, de Saint-Vaaat-lea-Uello, que la mort £ q exécution des artic les 2 é t 3 du déc ret ■P^t, à l’&ge de 28 ans{ cette année, c’est février 4896, le P réfe t d e l’Oise inv itePschot quelle nous enlève brutûement, eu I . d u testateur à p re n d re connais-

Jjf force, 427 ans. Il î I sanco du tesU m ent, à do n n er leu r consente-5 de Nauteuil, employé sa journée du J exécution ou à p roduire leurs•dMUdgots*! Sa”môre'”?aS!snte pendant une | observations d an s le» déla is flxés p a r le d é -

p . . . . .------------ .1 — É-A I cre i précité.Beauvais, le 29 av ril 1896.

Mi-heure K peina : quand elle rentre, i quatre N'es, elle le trouve expirant. Quelle doulenr Nr une mère I On ne peut, en présence de tels 'Difurs, qu'exprimer des regrets et mêler ses viei à celles dea parents qni sont si cruellement Hpéf dans leurs pins chères aff.ieüons.V. le Sous-Préfet de Senlis m’a chargé de pré- *tfr à la famille ses eomplimenis de Mudo fneci et dé lui dire combien il a été afflige ei ^ n a n t la mort prématurée de ce jeune insti- "«%*•M. Pachot n’était à Ognes que depuis deux an»; •h il avait su se faire si bien apprécier que la isieipalité u décidé que ses fonérûllea serûeni Ûx aux fraû de la commune. J e vous remercie ffonnellement, Mouûenr le M ûre, je vous re- •rde au nom de l’Administration et au nom dM ftititeurs, de cette d é ^ o n , qui honore 4 la foieL. ftO... . I . . . . . . . i. - l,tA..XtOA4AHm mmO

A Monsieur B trd in , conseiller général de VOise.Non, Monsieur Berdin, je ue me dérot» pas;

je vous laUiie ces moyens dignes de vous.N'ayant pas d'ordres à recevoir de vous, je n'ai

répondu qu'à votre coup de pied de l'âne.' Si je m explique aujourd’hui, ce n’est pas pour vous, mais pour les électeurs dont vous parlez, bien qu'ils ne vous aient chargé d'aucune mis­sion,

J ai fû t ûire 12 affiches A Senfls, au nom de plniieurs électeurs de Pont, pour recommander mon a ni M Üeverl, républicain ferme et sin­cère, plus que vous, sans me mêler des affaires de Poot, qui U'< lue regard -ot pas, mais dan< un bu> politique et pour rendre servtce d mon parti. J'en avais absolument le droit, comme couteiller d'arrondiesuuient ; J’en û pris la responsabilité entière e t Je m'en honore ; il n’y a là rien que de très correct. D'ûUeurs, il aurait pu en outre à •i'autres, avec votre caractère vindicatif, s’ils avaient assume cette responsabilité.

A présent que Je me suis expliqué, je voua po­serai ensuite qu>-lques questions.

Four quels uiotife écriviez vous é MM. Coly et Réglé, de Verberie, de leur vivant, des lettres infâmes contre moi et contre un honorable habi­tant de Pont qui vous portait ombrage?

I l ne manque jios de témoins qui ont lu ces lettres et qui peuvent en témoigner.

Pourquoi vuuB êtes-vous tuê.é de nos affaires quand j ai mis a la porte de la mairie le secré- laire, pour des faits graves que je n'ai pas à rela ter ici? Pourquoi avez-vous pris sa défense jusqu'à Senlis, sans mêiue savoir de quoi il s’agis­sait? Pourquoi avez-vous pris la defense d’un garJe champêtre d'une commune voisine contre te maire, votre collègue?

J 'aurûs cent autres questions do même genre à vous poser, mais Je ne veux pas en abuser : ré poudex d'abord A celles-ci avec la loyauté dont vous faites tant de tapage.

Voua dites que vous ne répondrez plus; qui vous a obligé à m’attaquer et i soulever cette polémique ?

Croyez-moi, et o’eat un bon conseil qne je vous donne ; Continuez à battre la grosse cûsse sur votre ventre en chantant vos louanges dans tous les journaux du département. Chantes bien haut votre patriotisme qui ne se manifeste que quand le danger est patsé ; enfin, ••nceoaez voua de toutes tes façons, mais laissez-moi tranquille, car. SI, comme tant d’autres, je ris de vos articles grotesques, je ne suis pas d humeur à vous servir de tête de turc.

A bon entendeur, salut ICORBOH,

Conseiller d'arrondissement

Société l ’Économ e. — Exercice 1895. Capital e t bénéAces de l’a n n é e . 13 .226 f 70 Capital social (212 a c tio n s ) .. . . 40«60<]

Bénéflce n e t...................... 2 .626^ 70

Le P réfe t de l’Oise,P . Gkihanblli.

R ap ay .Lo garde Moreau aperçu t, le 27 m ai, dans

la soirée, un ind iv idu v isitan t des collets I dnns lés bois don t il a la surveillance. Il

voulut en vain re jo ind re ce braconn ier qui, en l ’apercevant, p rit ses jam bes à son cou e t disparu t.

Mais, qui a braconné b raconnera. Poussé par un am our irrés is tib le pour les petits lapins, rin d iv id u re to u rn a donc le lendem ain & l ’endro it où il avait é té vu. Cette fois, le

, La répartition su ivan te a été approuvée l’unanim ité :R éserve......................... 10®/,P révoyance..................A c tio n s .........................Conseil d ’adminisl'o».Bonis aux ad h é ren ts .

262^70134 35

15 « /o . . . .131 35

1.707 306o Vo- • • •2 .6 2 6 '7 0

u i» H J ' iîîr:«V«».n- n û A l endro it ou ii avait e ie vu. cew e lois, le^ garde veilla it e t il n e m anqua pas son b ra -

Mm >M«M otiJÎbmo ■ “ l’Monorebïo OMtïOi U d ru ,

A la grande parade d e C oncy-le-C hàleau, la Compagnie d 'a ro de V erberie a ob tenu la

Elus foi le prim e, comme é ta n t la p lus nom - reiise e t la p lus éloignée p résen te à celte

belle féte.

'V i l l c n e u v e - a u p - V e r k e r i e iAvis.

P a r un testam ent public , en d a te d u 43 ju in 4893, déposé en l'é tu d e d e M* R ichard , no taire à Poul-Sain te-M axence, M'®* Viclo- rlne-AugusUne A largent, veave Tbioui dé-

R e t z .1* Trim estre de 1896.

Naiuances — 6 janvier : Villion, Irène-Jn- lietls. — 24 février : Oaatelant, Charles.

Mariages. — 18janvier : Jourdain, AUiandre- Isidore, ot Lesure, Maria-Erneatine. — 21 mars: Üufrenellu, Charles- Napoléon, e t Manteau, Léo- nia-Angèle.'

Décès, — 6 février : Pot, Ctotilde-Marie-José- pbine.

Publications de Mariages. — Entre : Jour- dsin , Alezan ire-Isidore , et Lesure, Maria- Eruestinu. — Vanème, Paul, et Clément, Emélle.— Duûenelle, Charles, et Manteau, Léooie. — Pot, Lêon-Arthur, et Cap, Ernestine-Joséphine.

C l i a i i l i l l y .D u 1 " au 80 avril.

Naissances. — 2 avril : Johnson. Msbnl. —4 ; Robquin. Violette. — 5 : Hall,' Violetie-José-

fhioe. — 12 : Msurlair, Jeanne Heoriette. —8 : Moulier, Jules René. — 19 : Smée, Mau­

rice. — 23 : Pilfold, Henri — 27 : Matagnonx, Anne- Marie-Louise.

Décès, — 0 avril i Branchet, Loais-Adolphe, garçon meunier, marié. 55 ans 4 mois. — 6 : Ro* bins. Oeorgina, femme Geddard, 37 ans 11 mois.— 9 : Née, Marie-Y>«belle, femme Dupré, 36 ans 9 mois. — 14 : Mauolsir. Jeanne- Henriette,2 jours. — 17: Lane. Joho-William, eniraîneur, marié, 35 àn< 11 mois. — 21 : Tassin, OeorKOtte Julie. 4 ans 6 mois. — 26 ; Denman, Robert, rentier, veuf. 8‘3 ans 5 mois. — 27 : Piart, dit Dérinet, Jean-Charles-Eugèae, rentier, venf, 92 ans 2 moû.

Publications de jlfariflyes. — 12 et 19 avril :M. Bruyant, Louis-Adolphe, veuf, cocher à Paris, et Mlle Traulet. Eugénie- Marguerite, enUiniére à Chantilly. —^12 et 19 : M. Hibbead, William, pa; lefrenier à Chantilly, et Mlle Desmarest, Aimée- Eléonore, blanchisseuse à Chantilly.' — 19 et 26 :M. Allier, Fernaad-Paul Félix, employé de banque à Paris, et Mlle Didier, Marie-Jeanne- Angéliqne, eena profession à Paris. — 19 et 26 •M. Hercelln, Lonis, palefrenier à Chantilly, et Mlle Conpiao, Louise, sans profession à Ghan- lilly.

Mariages. — 18 avril : M. Hérouart, Ernest Alexandre, manouvrier à Chantilly, e t Mlle Ber- son, Atléline, mannuvrière à Orry-la-Ville — 25: M. Hibberd, William, palefrenier à Chantilly, et Mlle Desmarest, Aimée Eléonore, blanchis­seuse à Chantilly.

C r e i l o38 m ars a u 30 m a i.

Naissances. — 28 mars : Lepereq, André- Louis — 28 : Portebois. Madeleine-Mariette. —29 : Collio, Louiso-Lucienue. — 3 avril : Tasain, Yvonne-Marguerite. — 5 : Devallois, Marcel- René. — 6 : Uousé, Jeanne-Valentioe. — 8 : Weber, Suzanas-Joséphine. — I I : Collet, An­dré-Alexand'e. — 13 : Prévost, Daniel-Louis- Ju les .— 14: Hubert, Charles Alfred. — 14; Ansart, Oeorgrtte Lucie. — 17 : Ooffin, Robert- Aimé. — 19 : Qourdon, Jnliette-Alpboniine-Vir- ginie. — 20 : Aecard, André Maurice, 22 : Aubry, Raymond-Toussaint. — 22 : Lamarre, Feruande-Lucienne. 22 : Bernaux, Cbarles- Jcseph. — 28 : Boucher. Oermainn-Honriette. —28 : Viücboü, Marie-Louise. — 2 9 : Üacbaussoy, Fernand-Auguste. — 2 9 ; Parnier, Lncien-Er- nest. — 1*' mai : Raquet, Qeorges-Raymood. »1*' : Bruibier, Marcel-Ursulin Emile— 2 : Mar­chand, André-Victor. — 2 : Csgnet, Raymoud- Kea^ — 3 ; Adam, Qurmame Adolphioe- — 3 : Lanternier, Armand. — 3 : Mercier, Jules-Au- guste. — 4 : Dubreuil, Henri Auguste. — 6 : Stinzel, Georges-Eugène. — 11 : Bultel, Qeor- getie-M arie.— 12 : Bernauer, Yvonne-Adèle.— 14 : Frémauz, Georges-Maurice. — 17 : Do- dane, Julieite-Cbarlotte Pbilomène.— 17: Cornu, Laurence-Edithe. — 17 : Ledoux, Kachel.|9 : Mailet, Charles-Arthur. — 21 : Laiseron, A'ice-Adàlaïde. — 22 : Saillard, Gaston- Eugène- tléleslin. — 22 ; Owelle, André-Erneat. — 25 : Mahieuz, Madeleine-Louise. — 26 : Le Daéroo. Victor-Louis. — 26 : Daveux, Gaston Edouard^

28 : Ducoron, Albert-Ernest. — 30 ; Dian, Cécile-Angéle.

Publications de Mariages. — Entre M. Vion, Albert, gurçou é^iieier, et Mlle Maillot, Maria- Aleiandrine, domestique, tou* deux domiciliés à Greil.

Entre M. Duboia, Théodule-Saturnin, manon- vrier à Montataire, e t Mlle Bossu, Marie, blan­chisseuse à Oreil.

Eutre M. Ducrocq, Alfred François, et Mlle Sagain, Marie-Roie, tous deux sans profession à Creil.

Entre M Marret. Alexandre-Hinpolyte, chau­dronnier, et Mlle Quieray, Jesnne-Clémenco, sans profossiou. demeurant à Foui-Sainte-Mazence.

Entre M. Bertrand, Emile-Prosper, garçon boucher, et Mlle Durbais, Marie Thérèse, ou­vrière à la ïampisterie, à Greil.

Entre M. Négler, Nicolaa-Eugène, garçon charcutier à Creil, e t Mlle Basile, Mélanie-Jeanoe, sans profession, demeurant à Nogent.

Entre M. Boniut, Paul Eugène, pontonnier, et Mile Bault, Gatherine-Loûse, Journalière, de­meurant tous deux i Creil.

Entre M. Roussel, Adolphe-Désirê, charretier, demeurant à Flavacourt (Otse), et Mlle Lecointre, Ernestine. femme de ménage, demeurantà Cuigy- en-Bray (Oise).

Entre M. Oemenlant, Alphonae-Alexandre, dessinateur, et Mlle Charlier, Mertbe-Elisabetb- Florentine-Eugénie, sans profession, tous deux domiciliés à Creil.

Entre M. Linè, Léon-Gharles, menuisier, de­meurant à Creil^ et Mlle Ëvarhard, Alice-Vioto- ria-Calherine, piqaense en chansaures, demeurant à Beauvais.

Entre M. Geudal, George-Henry-Octave, em­ployé au Nord, et Mlle Glarot, Hélène-Juliette, ménagère, tous deux domiciliés à Creil.

Entre M. Petit, Edouard-Emile, employé de commerce, demeurant à Paris, rue Marie-Louise, n* 14. et Mlle Marcq, Jeanne-Lonise, blancbia- ■euse, demeurant à Creil.

Entre M. Disle, Pierre, pointier, et Mlle Ter­rier, Marie-Elisa, sans profession, tons deux do­miciliés à Creil.

Entre M. Thémée, Jalea-Hippolyte, manon- vrier à Greil, e t Mlle Dornevû, Marie-Eophro- une. sans profemion, à Lormaison (Oise).

Entre M- Seolève, Charles-Alexandre, plombier à Laon (Ai»ne), et Mlle Ponchelle, Marie-Amé­lie, blao(hi«settee à Creil.

Entre M. Leviel, Julien, mécanicien à Paris, me Amelot, 115, et Mlle Quillin, üerthe, sans profflRxioo- à Gepoy (Loiret).

Entre M. Parrot, Hanri-Frédério, préceptenr, et Mlle Dien lonné, Marthe Adèle, confection­neuse, tous deux domiciliés à Creil.

Entre M. Delarue, Ernest-Henri, pontonnier, domicilié à Creil. et Mlle Blin, Virginie, sans profession, domiciliée à Cambroune-les-Clermont (Oise).

Entre M. Broequet, Emmanuel, charretier, do­micilié à Creil, et Mlle Seenwe, Marie, ouvrière en chaussures, domiciliée à Cramoisy (Oise).

Entre M. Oérault, Jnies-Florimond-Albert,

Entre M. ClauMe, Georges-Angnste, olootier, domicilié à Nogent-les-Vierges, et Mlle Oaudet, Adrienne-Erosstine, domieiliéa depuû moins de six Bsois à Nogent-les-Vierges et précédemment A Creil.

Mariages. — 8 avril : M. NoSI, Jules-Charles, cuisinier, et Mlle Mûllard, Charlotte-Emélie- Zélia, sans profession à Creil.

18 : M. Dubois, Théodnle-Satarnin, manon- vrier à Montataire, e t Mlle Bossu, Marie, blan­chisseuse à Creil.

18 : .M. Bertrand, Emils-Proijier, garçon bon- rhar, et Mlle Üorbaû, ouvrière lampiste, tons deux domiciliés à Creil.

18 : M. Féret, Henri-Emile, charretier à No­gent-les-Vierges, et Mlle Thémé, Joliette-Eugé- nie, msnouvrière à Creil.

25 : M. Boniot, Paul-Eugène, pontonnier, et Mile Bault, Catharine-Loniae, journalière, tons deux domiciliés à Creil.

0 mui : M. U-ioro-q, Alfrad-François, manou- vrier, et Mlle Sagain, Marte-Itoae, sans profes­sion, tous deux domiciliés à Greil.

19: M. Demeulant, Alpbon*e-Alexandre, des­sinateur, et Mlle Charlier, Martha-Elisabelh-Flo- rentine Eugénie, sans profession, tous deux doiui- ciliés à Creil.

21 : M. Gueudet, Georges-IIenri-Octave, em-; ployé au Nord, et Mme Clarot, Hélène-Juliette, veuve Vigny, mûn»gôie, tous deux domiciliés à Creil.

Décès. — 29 mars : Vasselin, Vietor-François, 52 ans. — 3 avril : H«uwelaert, Georges, 1 an. —

: DcvBeauz, mort-né. — 5 : Adam. Théodore,an 9 mois. — 8 : Vincent, Claude, 36 ans. — 8 :

Collin, Louise-Lucienne, 10 jours. — 8 : Rousé, Jesuoe-Valeutine, 2 jours. — U : Hauvelaert. LouiB-Julieo. 5 ans. —- 13 : Brasseur, Cbarlotte- Adélaïde, veuve Richardière, 65 ans. — 18 : Col- nol, Geruiaine-Oecile — 20 : Lanoy, Augustine, veuve Bouniogue, 85 ans. — 22 : Clément, Ray- moud-AniIré Jules. — 26 : AunbauU, Emile- Juins, 9 mois. — 27 : Drapier, Juoépbina, femme Bout, 29 sua. — 30 : Lacourt, mort-né. — 2 mai : Lamiehe, Suzanne, 28 jours. — 9 : Bollé, Léon- tine-Dcsirée, 21 ans. —• 9 : Bourgeois, Charles- Louis, 9 mois. — 13 : Broyard, Julie, veuve Hallot, 80 ans. — 16 : Lt-doux (mort-né). — 16 : Gras, Fierre-Aimable, 63 ans, plombier. —

Miel, Victoriue-Aglaée, épouse B-’roico'i, 61 ans. 28 : Bouchez, femme Guerland, 29 ans.

CUROi\[()VË DËPARÏËMEMÏALLJL e n o u v e a u P r é f e t « le l ’O i s e .

' M. Paul (llenri-M aiTial-A ugusiu), uommé pré fet de l’Oise p ar décret du 23 mui 1896, est, ué le 11 otilulire 1838 à C üevul-üluuc (Vuucluse).

Chef de divisiou de préfecture de 1861 à 1877, il fut Domuié, le 26 décem bre de cette d eru iè re auuée , secrétu ire-géueral de l Luzére (3« classe). I l a depuis occupé les postes su ivants :

15 ja u v ie r 1878, so u s-p ré fe t d ’Orauge (2* classe) ;

42 jan v ie r 4880, secréta ire-généra l de la Haute-G aroQ ue (4'< classe) ;

5 septem bre 1881, secréta ire-généra l du R bôue (4’* classe);

4«rmai 4882, p re fe td e l’A riëge(3*cIasse);25 av ril 1885, préfel du Var (3* classé);10 janv ier 1888, préfet d 'A lger ;29 septem bre 4895, préfet des Basses-Py-

réiiees (z* classe).M. t’au l, uommé officier d ’Académie le

44 ju ille t 4884, a reçu la croix de la Légion d ’iiouueur le 12 Juillet 1884, e t les pannes d 'o r d'officier de l'io s tru ctio a publique le 29 décem bre 1887.

M. Paul, qui é ta it de 2” classe dans les Basses-Fyreuées, rei;oit, eu venan t à Beau­vais, la 1'* classe persounelle.

A l’occasion du départ d e M. G rim anelli, voici la liste des prelets d e no tre départe- m eut depuis 4870 :

MM.Jeanneiod , de septem bre 1870 à avril 1871 ; Choppm, d av ril 1871 a uôvem bre 1875 ; T rip ier, de novem bre 1875 a m ars 1878 ; P radelle , de m ars 1878 a décem bre 1880 ;A. Jaboutlle, de décem bre 1889 a mai 1s82 J. de Selves, de mai 1882 a mai 1885 ;J . D ulresue, de mai 1885 a ju ille t 4888 ;Ë. Uouciu, d e ju ille t 1888 a mai 1889;F . Dullus, de mui 1889 a m ars 1893 ;P . G rim auelli, de m ars 1893 a mui 1896.

Il est regrettab le que l'ou change presque aussi souveul de p re le t que de m inistère.

Un arrêté du m in istre do l'in struction pu­blique décide que désorm ais la liste geuorule d 'aucieuuuie des in stitu teu rs e t insiituirices titulaires publics sera publiée, chaque unuée, p a r le s soins du m inistère de riiistruction dublique, sous le titre d 'A iinuarre de l ’ensei gnemeiU p r im a ire élém entaire.

On annonce que la question du service vé- locipéüique dans l'arm ee est, en ce moment, l 'ob jet d 'une sérieuse revisiou au m inistère de ia guerre. Une commission spéciale pour­su it liés activem ent re la b o ra lio n d ù n projet qui doit rcpondre aux voeux furtniilés, en suite des grandes munceuvres de 1894 e t de 18*95, par les généraux direc teurs des opéra­tions.

S i t u a t i o n d e s r é c o l t e sle 10 m ai 1896.

Sous le titre : Campagne agricole 1895- 96, lo J o u rn a l officiel donne révalualion des récoltes en te rre au 10 m ai 1896, d 'ap rès les rapports des professeurs départem entaux d 'ag ricu ltu re. Nous en dégageons les résu l­tats suivants concernant le départem ent de l’Oise.

Etals de cu ltu re :Blé d 'h iv er, très bon.Blé do prin tem ps, bon.Seigle, très bon.Avoine d e prin tem ps, bon.Fourrages annue ls, bon.P ra irie s artilicielles, bon.P ra irie s na tu re lle s, bon.Ces évaluations agricoles sont à peu près

les mômes pour les départem ents lim itrophes do l'A isne e t de la Somme.

Depuis le 10 m ai, à cause de la sécheresse persistante, cette situation es t devenue moins satisfaisante.

Coor d'Assises de l'Oise.

époux Coflinier, vols qualifiés e t compli­c i té ; arrondissem ent de Compiôgne. — Mi-», nistére public, M. D epret. — Û é fe iu eu n , H** V erm oniel X ...

. ^ A G R IC O L EL.U fe té c h e p e sB e *

C o m m e D t y p e m é d i e p ?A la suite de deux mois de sécheresse U

est m alheureusem ent dém ontré que les coites foqrragëres laisseront dea déficits énorm es, e t que, pour sauver les bestiaux d ’une fam ine m ortelle, comme celle de 4893, il faudra recourir à deux moyens.

Le prem ier, nous l'avons d it, consistera A m élanger les fourrages verts avec les m a­tières alim entaires sèches, à dem ander aux feuillages et aux pousses des arb res, b re fa n x pra iries en l’a ir les alim ents refusés p a r les pra iries terrestres. Nous reviendrons su r ce sujet en rappelan t les procédés qui fu ren t employés avec succès en 1893 par un ce rta ia nom bre d'éleveurs intelligents.

Le second moyen que nous signalons dès au jourd 'hu i, consiste à sem er aussitôt que l'état des terres le perm ettra, des plantes à rapide et planlureuse végétation, pouvant donner, à p a rtir do la lin de ju ille t e t ju s-

u 'à la lin de l'autom ne et au-delà, d 'ab o n - inles provisions alim entaires en rem place­

m ent dos herbes des prairies.Voici un apeiçu des ensemencements &

péror, dans cette vue, dans la saison ac> tuellü à p a rtir du jo u r où les prem ières pluies les rendron t possibles ;

Dans les prem iers jou rs, on sèm era, ainsi iino nous l'avons d it ailleurs,.des m aïs p our lournige, en choisissant les variétés convenables a l’é la t du sol ijui les portera. On sèm era aussi des vesces d 'été , oes pois gris, des jarosses, e t au tres légum ineuses, à r'égétation rapide. Si les pluies sont insuffi­santes, on arrosera les plantes dans la m e­

sure des possibilités pour ob ten ir des récol­tes promptes et alio danlos.

Dans la prem iéie quinzaine de ju in , se­cond ensencem en tdu m aïs, on recom m ande la varicié dite dos Molleruux, comme préco­cité et abondance, puis lo m adia, le m oha de Hongrie, le sarrasin en m élange avec du maïs.

A p artir du 15 ju in , on pourra sem er de nouveau des m aïs, soit isolés, soit m élangés avec les plantes à rap ide végétation, telles que la m outarde blanche, d ite herbe au beurre, à raison de sa propriété d ’exciter la sécrétion laitière chez les vaches ; m ais aussi

condition de ne l'em ployer que pour un uart au maximum des ration», sous peine e produire des accidents inflammatoires.

A p artir de la fin de ju in dans le Midi, les terres dont on aura enlevé les céréales pour­ron t recevoir des semences de plantes à ré ­coltes dérobées dont nous parlerons plus tard . On y au ra recours graduellem ent dans toute la France en rem ontant du Midi vers le centre, puis du centre au Nord au fu r e t à m esure de l'enlèvem ent des céréales.

Mais l’essentiel, à l 'h eu re présente, c 'est de m ettre en pratiijue les indications re la ­tives aux semences qui peuvent ê tre confiées à la terre de la tin de mai à la fin de ju in . Le succès do ces ensemencements atténuera sé* rieusem ent les misères causées par la d isette fourragère. (G aselté agricole).

LE SO U RD D E S A IN T E SIl u'était myatère pour peraouna daui notre

villa que M. Marias Vierae, âgé do quarante et QQ ana, était atteint depuia l'adoleieoüee d’une enr- dilé grave qui l'affociait péniblomeot.

L'ex-aourd — car M- Vieme entend parfûte- ment aujourd'hui, — vient d’être interviewé par un reporter sceptique auquel il a fait le récit aui- vant do ea giién»on.

Ma mère m'a souvent raconté que, vera l'âgs de deux ans, elle remarqua que je devenus sourdt elle consulta nombre do modecini de la localité sans que j ’ubtirnno aucun résultat.

La maladie s'aggrava progressivement, et, à 'ûge de viu;:,! ans, j'etais complèiement sourd, et

je touffrais de bourdonnements terribles qui nee lai-saioat aucun repos.J ’avais entendu dire grand bien de la méthode

de l'Institut Drouet, de Faris, imais J'attendoû toujours étant comme voua « sceptique u, lorsque je BUS que le Jou> nul do la Surdité, des maladies de la gorge et du nez, tia ito t précisément de U médication préconisée à cet ôiablissement médieû, et citait oiùme dea contmaas de cures. J'hésitais, et, pourtant, que risquais-je puisque le journal est envoyé graluilemont à toutes les personnea qui en font U demande. J'écrivis dono i l’admi­nistration, 112, boulevard Rochnchouart, à Paris, pour lui deman ior un exemplaire.

Ma surprise fut grande, je l'avoue, lorsque Je lus le récit des innombr<iblea cures accomplies par l’Institut Drouei, et. immédialement, je demandai à être mis en traitement. Maintenant, ponr rendre hommage à la vérilô, je déclare que je suis radi­calement guéri, giâce à l’incontestable efficacité de la médication dont l’emploi est d'une facilité incomparable.

1 3 I C Î Y O L . I 3 T T E S

Paul lîUTET, ConstructeurBICYCLETTES S T E L IE B S

pneumatiques yk ^ mécaniques

gendarme, domiûÜé à Creil, et Mlle Fonrpier. Andivine^Juliette, sans profeeûon, domiciliée à Trcslon (Mam*).

Entre M. Dupuis, Emile-Henri, eordonnier, et Mlle Lengrend, Virginie, ménogèia, to u deux d«mloUléiliGt«ll.

Voici le rô le des affaires qui seront jugées au cours d e la session du 2* trim estre 1896 s 'ouvran l lo 40 ju in :

L undi 10 ju in . — Affaire Lejars, banque­route fraudu leuse; 5 lèm oins; arrondiase- m enl de S en lis. — M inistère public, M. De- prêt — D éfenseur, M* Vermont.

Affaire Ilum bert, com plirilé de vols qua­lifiés; '7 tém oins; arrontlissemoDl do Senlis. — -Ministère public, M. Mersolin. — Défen­seur, M* P révoiel.

Mardi 9 j u in . — Affaire Carller, viol 19 tém oins; arrondissem ent de Clermont. M inistère public, M. Scherdlin . — D éfen­seu r , M* Verm ont.

Affaire tille Bazin, infanllcide; 5_ tém oins arrondissem ent de Senlis. — M inistère pu­b lic , H . S cherd lin .

M é r m d i 10 j u i n , — Affaire Morel, Dôtrée

Pièce» dôtaehéo» pour bioyciottea. Représentant de la marque t Whitworth a.

SENLIS, place Aula» de la Bruyère, SENLIS

L . » A B B I L I j E Compagnie d 'A ssu ra n ce s à p rim e s fixes

c o n t r e l a G R È L C ,PONDRB EM 1856.

Capital social......................... 8 m illions.Réserve.................................. 2 millions.

Dorui» sa fondation, l 'A B E IL L E s payé 6 9 M ILLIO N S, montant intégral des pertee constatées.AoBNT oÉNÉHAi. : M. DELAMOTTE, a S in lis , GRÊLE — INCENDIES - VIE - ACCIDENTS

D a n s l e s e a s d o c o n s t i p a t i o n , d y s p e p s i e s , g a s t p a l g i e s , e t c . , leflPilules Suisses ont été employées souvent avec beaucoup de succès. 4 ir . 50 la boite.

O T J I N O ' TARMURIER

SENLIS — 8, Plaoe d e la.Halle, 8 - SENLISPiktfdâMMn

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ITEUER SPiCUL FOUI U H É P U ltinReprésentant, pour l'arrondissement, des

marques « OiiMSNT », « L a MitBOPOLa », etc.

Le G érant : L a ia n m .

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BT OCCASION

Page 4: COURRIER DE L’OISE Trois mob - Evènements...bmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_06_04_MRC.pdf · 67 * Année. — JV» 4S. Dotre Joornil, an]. .o|>tenir l'ex^iw kceprixâebTeoi;

JOUBNAL DB SENUS

fjjl ■

j

A b b o d o m « V a d lo U d rc * .Abtiolb 1**.

Etade d« ■* 0«orgei LETIEUX, Ikcncié en droit, avoué à Senlis,

rae Saint-Uilaire, q“10,Sooe* de M** Aixitabd et Chalmin.

g P H G B U Ë C A L ESuivant axploits de Dennel, huis-

lie r à Crépv-en-Valois. eu date du vingt Mai mil huit cent quatre-vingt- aaise, enregistré, e t de H* Lequler, huissier i Pont-Audemer, en date du vbgt-hult du môme m ois, enre* fis tré ;

Notifloation a été faite i : r M. le Procureur de la Républl-

qoe, près ie Tribunal civil de pre- nüère instance de Senlis ;

3* M. Louls-Eugène Porôt, supé­rieur du Petit Séminaire de Pont-Au­demer, demeurant on cette ville,

« Subrogé-tuteur des mi- c neurs Haurice-Louls Levall- M lanl. René-Marie-André Le- c valllantelRobert-Ferdinand- < fiustave I^vaillaot, issus du « mariage de Madame Anaïs « Cbedeville avec H. Peitli- « nand-Gustave Levaiilant, son « défunt mari; »

A la requôie de Madame Bathilde- Angélique Leroux, propriétaire, de­meurant h Crépy-en-Vaiois, veuve de M. Elie-Adrieo-Harie Vinsot;

Pour lesqueis domicile est élu à Senlis, rue Saint-Hilairo, numéro 10, en Pélude de H* Georges Lovieux, avoué, lequel est constitué et occu­pera pour elle tant que besoin sera

De l'expédition d’un acto dressé au Greffe du Tribunal civil do pre­mière instaiico de Senlis, le premier Mai mil huit cent quatre-vingt-seize, constatant ie dépôt lait audit GrelTe, ledit jour, par M* Georges Levieux, avoue près ledit Tribunal et de Ma­dame veuve Vinsot,sus-uonimée, de la copie dûment timbrée, signée, coiià- tionnée et onregistréej

D’un procès-verbal d’adjudication dressé par M' Pillebout, notaire à Crépy-en-Valois, assisté de témoins, le Dimanche viugt-neuf Mars mil huit cent quatre-vingt-seize, enregistré è Crépy-cn-Vaiois, ie huit Avril mil hmt cent quatre-vingt-seize, folio 65, case 9;

Ledit procès-verbal contenaulvente par :

Premièrement. — M. Ilonoré-An- toineChcdeviiie, propriétaire, demeu­rant à Crépy-en-Valois ci-devant et actuellement à Pont-Audemer (Eure), rue de la Madeleine, n ' 9 ;

Deuxièmement. — Madame Anaïs Cbedeville, propriétaire, demeurant en ladite ville do Pont-Audemer, mômes rue et numéro que ci-dessus, veuve de M. Perdinand-Gustave Le- vaiUant;

D’une Maison, sise à Crépy-en-Va- lois, rue de Paris, numéro 10, corn prenant :

Au rez-de-chaussée : un corridor conduisant ù la cour, deux pièces d ’habitation, cuisine ayant entrée par le jardin ci-après.

Au premier étage : deux chambres, une éclairée par deux fenêtres sur la rue, l’autre cciairée par une fenêtre sur le jardin.

Au deuxième étage ; une chambre éclairé par deux fenêtres sur le ja r­din, et une autre chambre éclairée par deux fenêtres sur la rue.

Grenier au-dessus et à côté couvert en tuiles.

Cave dans cette maison.Petite cour derrière, dans laquelle

un petit bûcher, cabinet d'ai-auces, buanderie, agencement pour la four­niture des eaux de la ville, petit ja r­din ensuite.

L’immeuble lient d’un côté à H. Millet, d ’autre côte à M. Gallel (d'avec leqiiei les murs séparatifs sont mi­toyens), d 'un bout nord à la rue de Paris, et d’autre bout à M. Millet.

Section G, numéro 830.Et ce, au protit de Madame veuve

Vinsot, sus-iiominée, moyeunant ie prix principal de h u it mille sept cenis' francs, outre les charges;

Avec déclaration aux sus-nommé Que ladite nutiticalioii lui était

ajnsi faite, coiifomieiiieot aux pres­criptions du l’article 2,194 du Code civil, pour qu’ils aient à prendre, dans le délai do doux mois, telle ins­cription d'Iiypotiioque iégaie qii’il.s aviseraient, et que faute par eux de ce faire dans ledit délai et icelui passe, l’immeuiile dout s’agit passe­rait et demeurerait aux mains de Madame veuve Vinsot, sus-notnmée, dclinitiveuienl purgé et libère de toutes liypolhùqucs de celte nature non inscrites ;

Et à M. le Procureur de la Répu­blique seul :

r Que les anciens propriétaires dudit immeuble, iudopenUammentdes Vendeurs, sont :

iionoré-Autoine-Marie Ciiedoville Alphonse Cliedevillo;

Marie-Victuire Lebymlle, éjiouse lie Nicolas Mary:

Communauté lie biens des époux Mary-Lebiuutle ;

Les éjjoux Cailleiix-Daeloi ;2' Et que tous ceux du eîief des­

quels il pourrait être pris iuscripiion ]ioiir raison d l)\p(>iliè<pie legnio u étant pas connus de la veuve \in sot, requérante, elle ferait taire la

f roseuie insertion couformèinont .. avis du Conseil d ’Etat du neuf mai

mil huit cent sept.Pour insertion :

(Signé) G. LEVIEUX.

Etude de r Paul DELAPORTB.Uoencié en d ro it, avoué è Senlis,

n ie de la R é p l iq u e , n* S3.

VENTE Sim LICITATIONPar le ministère de M* Collas, notaire

à Mello, commis à cet effet,

Dl 1*

U NE M A IS O NSituée è CIRES-DES-MELLO,

rue de Tanfort;2 ’ ET DE

2 Pièces de TerreSises terroir de CIRES-LES-MELLO

L’a4judIcalion aura Heu le Dimanche quatorze tlnln

d deux heures de reletie,En l’Etude et par le ministère

de M* C ollas, notaire à Mello. y adresser pour les renseignements :

A M’ P au l DELAPORTE, avoué à Senlis, rue de fa République, n ‘ 22;

2* A M* COLLAS, notaire à Mello, dépositaire du cahier des charges.

L’aijjadicatiOD aura lien le D i m a n c h e v l n ^ l - h D l t « fo in

d deux heures de l'âprés-midi,A 1a Kalrie de RoUy,

Et par le ministère de M* P e t i t , notaire à Senlis,

commis i cet effet, y adresser p o u r les n n se ig n m e n lt:

1 ' A H* SAINTE-BEUVE, avoué h SenUs;

2* A M* PETIT, notaire à SenUs, dépositaire du cahier des charges.

Etude de M’ SAINTE-BEUVE,avoué à Senlis,

VENTE SUR U C rm iO NDB

CiVE AI.4ISOHSise à Uforu,

communo de Ponlpoint, A v e o G o t i x * & , j f a r * c ü o

16 Pièces de Terrea i

4 D K B O I »Sises terroir dudit PONTPOINT,

Une Pièce de Pré,Sise terroir de BliUlS,

Une Plice de Perre, Pre et ienaieET

2 P ièces de TERRE & BOISSises terroir do RORitiBVAL,

E n 2C> l i o to )Aveo faottlté dtiréuiuofl partiellson totale

L’atijudicauon aura lieu le D im an ch e quatorze «luin

d trois heures de l'après-midi,EN LA MAIIUE DE PONTI’ÜINT

Par le mmisière de M'Ricliard, notaire à Pont-Saïute-Maxeiice,

conunisacetellet. S’adresser pour les renseignements :

!• A M- SAINTE-BEUVE et LE­VIEUX, avoués à Senlis ;

2 ' A M* RICUARÜ, notaire a Pont- Sainte-Maxeuce, dépositaire (lu cahier des charges;

3' A M* DEAUCUAMPS, notaire à Pont-Saiute-Haxeuce.

Etude de H' SAINTE-BEUVE,avoue à Senhs.

P ar suite d ’acceptation bénéficiaire,DE : UN

COUPS DE FER.MESis à VILLEHS-SAINT GENEST,

eu lu Graude Uuc, av«x: to u te s s e s

Cipoonatanoes e t D èpendanoee,U I \ J A U Ü I M

Sis audit VILLERS-SAINT-GENESI, près de ladite ferme.

à coté,Sis à v il l e r s -sa in t -g e n e st ,

Graude Rue,

V I S C L O SSis à VILLERS-SAlNf-GENEST,

eu la Grande Rue,ET

12 pièces de Terresises terroirs dudit

VILLERS-SAINT-GENES r et de BETZ £ln se iz e JLots,

a v ec fac u lté de réu n io n p a rtie lle ou to ta le

L’adjudicatiou aura lieu le D im an ch e SSl ilnin

l»D < i, ’d «ne heure de reletie.

En la maison d'Ecole de Villers- Salnt-Genest,

P ar le ministère de M’ Hêzièrb, notaire à Beiz,

commis à cet etfet. S’adresser pour les renseignements

1* A M' SAINTE-BEUVE, avoué à Senlis;

2' A M' mEzIÈRE, notaire à Betz, dépositaire du cailler des charges.

AUT. 2.Etude de M* SAIN TE-BEU V E,

avoué à Senlis.

Asslstanca Judtcialra.

Décision du llureau de Senlis du 13Mars 1S96.

D IV O R C E

U'un jugement rfiiihi p.ir le Tribu­nal civil de iircmière irislniice do Senlis, le six M.ii mil huit cent qiia- tro-vingt-seize, enregistré;

Au profit de Madame rélicic-Mnrie- Thérèse B il l e t , coiiiurièio, jiiiioriséc a demeurer et demeurant à Viarmes (Seine-et-Oise), épouse do M. Emile Ta h d u , .ayant demeuré en dernier lieu .à Gouvieux. cl actuellomenl sans domicile ni résidence connus ;

Et par défaut contre le sieur Ta iid u , sus-nommé;

Il appert (|ue le divorce a été pro­noncé entre Icsdiis époux, au prolli de la dame T a h d u .

(La présente insertion est faite en conformité de l’article 217 du Code Civil, et on vertu d'une ordon- nauee de M. ie l'résid(‘iit|du Triiiuiinl civil do Soidi.s, en date du deux Juin mil huit cent quatre-vingt-seize, en­registrée).

Pour extrait :Signé : A. SAINTE-BEUVE.

c.tude de M* SAINTE-BEUVE, avoue à Senlis.

VENTE SUB LICITATION, d ’u n r

PIECE DE DOISSise à NOG ENT-LES-V IERG ES,

lieu dit ie Graud Marais. L’adjudication aura lion

le V euflredi dix-neuf Ju in 1 H D D ,

d deux heures de relerée.En l’Etude et par le ministère de

M' ÜESAiMK, notaire à Creii, comuiis à cet etfet.

S'adresser pour les remeuinements r A M" SAINTE-BEUVE Cl DÉ-

.MELIN, avoués à Senlis;2 ' Et à M' DESABIE, notaire à

Creil , dépositaire du cahier des charges.

* » . ù « w S r t S o & . . t . u udd

lude de H’ Oscar 8AVART, avoué i Senlis, place Saint-Prambourg,

Successeur de M' P ^ lb o i s .

VENTE SUR L ia T \T ia SPar le ministère de M’ Richard ,

notaire à Ponl-Sainte-Maxence, . commis à cet effet.

DE rO N E A f A I K O N

ft USAGE DE CULTURElise à SA IN T-G ER V A IS,

commune de Ponlpoint,2* ET

13 P ièces de TeareB U IS B T P R É

Sises terroir de PüNTPUlNT (Oise).L’adjudication aura lieu le

Dimanche Juin Î896«a deux heures de reletie.

En la Mairie de la commune de Pontpoint,

Par le ministère dudit M’ Richabd. S'adresser p our les renseignements :

.1* A M* SAVÀRY, avoué à Senlis, poursuivant ta vente ;

A M* LEVIEUX Cl SAINTE- BEUVE, avoués, présents à la vente;

3' A M’ BEAUCIIAHPS, notaire à Pout-Saiute-Müxenco ;

4* El à H* RICUARD, notaire à Pout-Saiute-Maxeuce, rédacteur et dépositaire du caliiur des charges.

Etude de M’ P h i l ip p e MARTIN, avoué à Sentis (Oise),

rue de la République, n’ 20, successeur do M'* L io n k t et Q u é t b b .

SUB SAISIE IHUOBILIÊBB En l’audience des criées du Tribunal

civil de première instance de Senlis, au Palais de Justice, m e de la République,

D’UNI

MAISON BOURGEOISEavt*o lo u itis s e s

CIRCONSTANCES & DEPENDANCESSise à TOUTEVOYE,

communedeGouvicux.cauioudeCrcU, arrondissoineut de Senlis.

L’adjudication aura lieu le Mardi vingi-trois Juin 1896»

heure de m idi.S ’adretter pour les rensetgnemenis

1‘ A M' MARTIN, avoué à SenUs, poursuivant la venta ;

2' Au Greffe du Tribunal civil première instance de SenUs, où cahier des chaînes est déposé, et ou chacun pourra en prendre connais­sance;

3’ A M* VITRANT, avoué à Cler- mont (Uise);

El sur les lieux pour visiter.

Etude de M' Georges LEVIEUX, licencié en droit, avoué à SenUs,

rue Saint-Hiiaire, n* 10,Suc* de M'* Alluabd et Chalmin.

^ X X I ' t p ô aPar suite d’acceptation bénéficiaire»

DB

17 P ièces de TerreE n 1*7 Loto»

le tout situé terroirs de SAINT-MARD,, MONTGÉ, JUILLY

et TiilEUX, arrondissement do Meaux

(Seiuc-el-Marne). L’adjudication aura lieu

le D im an ch e viDet*un Ju in t » 9 6 »

d une heure de reletie.En la H aine de Saint-Mard,

Par le oiiuisière du M’ Da n g o is e , à üammartiu(Seiue-et-Marue).

y adresser pour les renseiynelhents : 1’ A M* LEVIEUX, avoué à Senlis,

poursuivant la vente;2* Et à M’ DANGOISE, notaire à

Dammartiu, dépositaire du cahier des charges.

Etude de M‘ .SAINTE-BEUVE, avoué à Senlis.

SUR SU R B N C U E nE DU D IX IÈ M E d ’u n e

I t Æ . A . l S s t O ] V.Siso à CREIL ,

rue de la Ropubliquo, n ' 17. L’adjudication aura lieu le M ardi

S » Ju in 1896» heure de m uit,

En l’audience des criées du Tribunal civil de prcmièreinstancodo Senlis, au Palais do Justice de ladite ville, rue de la République.

S'adresser pour les renseignements: 1’ A M’ SAINTE-BEUVE, avoué è mlis;2* A M" Df-MELIN et MARTIN,

avoués è Senlis;3’ A M* UESABIE, notaire à Creil; 4* Et au Greffe du Tribunal civil

de Senlis, où le cahier dos charges !-.t déposé.

Ktude de M ' SA IN T E -B E U V E . av])uéà Suulis.

U l 'O P X SDE

(luit Pièces de TerreSises terroir do RULLY,

i H " E m il e DEMELIN ,licencié en d ro it, avoué à Senlis, rue de Viilevert, n* 7;

MENNESSUN, notaire à Verberie.

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et ItuUKIlVAL.L’adjudictiiion aura lieu

le Diuiau«*he 7 J u in i 8 9 6 »d une heure de reletie.

Eu l’Etude et par ie.ministèro de M* Mexxksson, notaire à Verberie,

commis à cet effet. S'adresser p our tes renseignements :

1* A M' DÉMELIN, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

2* A M* LEVIEUX, avoué à Senlis, présent à la vente;

3' A M' MENNESSON, notaire à Verberie, depusitairo du cahier des cliarges.

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laine» cinq F auteu ils , deux C h o ­ses ; le tout recouvert en dam as d e la in e , u n e Table-G uéridon, u n e Ja rd in iè re , deux Giaces, deux p aires d e g rands R ideaux e t P o r­tière .

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G laces taillées & b iseau , une paire de g ra n d s R ideaux e t Portière, C haises, etc ...

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OouxiAmo C h am b ra :Un L it en acajou, un G uéridon,

u n e Commode a dessus de m arbre avec E tag è re , Bibliôthèque au - dessus, une Glace, u n e P endule en G rieu avec deux petits Vases ileu rs e t deux Fiambeaux» aus: en G rieu , une T able d e nu it, une p aire g rands R ideaux.

TrolslAmo C h am b re :U ne Glace dans son cadre doré,

deux Fauteuils g arn is en dam as laine, une Tuble d e toilette eu

p itchp in , une T able de nu it en p itchp in , une A rm oire à glace p itchpin , un S ecré ta ire en pitch­p in , un Lit ù colonnes en pitch­p in , une Table dessus de m arbre, une p a ire g rands R ideaux.

Q uatrièm e C h am b re :Un Caiiapè-Lil, deiix Fauteuils,

u n e T able de to ile tte en acajou, une B ibliothèque, u a e p e l l l e C o m m o d e a n c i e n n e e n m a r q u e t e p i e » à deM suB» d e m u p b p e » une petite Glace, u n e Tabie de ja rd in , une paire de g rands R ideaux.

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Par le mlnistèVe de M‘ Dbiard, notaire à SeuUs. »

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