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Journal chrétien d’informations locales • Mars 2013 • n° 693 • 69 e année Une affiche des 50 ans Trois élèves composent une affiche en sérigraphie 1,70 E © ECOLE VITRUVE © ECOLE VITRUVE © MARC URVOAS Saint-Blaise Les habitants des deux tours s'expriment sur l'aménagement de leur quartier > 4 Cuisine Centrale Porte des Lilas Préparation quotidienne de 12 500 repas > 3 Porte de Montreuil Création d'une Ressourcerie Projet adopté au Conseil d'arrondissement > 5 Judaïsme A sa découverte pour mieux le connaître > 12 Pâques La Résurrection est le fondement de la foi chrétienne > 12 Histoire Les policiers dans le 20 e de 1870 à 1945 > 14 Crédit Mutuel Paris 20 Saint-Fargeau 167, avenue Gambetta (métro Saint-Fargeau) – Tél. : 0 820 09 98 93* 24, rue de la Py (métro Porte de Bagnolet) – Tél. : 0 820 09 98 94* Courriel : [email protected] Gagnez à comparer ! Crédits, Assurances, Epargne, Téléphonie Mobile *N° Indigo : 0,12 eTTC/min. Depuis 1962 des instituteurs expérimentent une pédagogie originale en vue de la réussite de tous les enfants Vitruve , 50 ans d’une école différente L’Ami donne la parole à tous les acteurs: corps enseignant, parents et enfants > Pages 7 à 9

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Journal chrétien d’informations locales • Mars 2013 • n° 693 • 69e année

Une affiche des 50 ans Trois élèves composent une affiche en sérigraphie

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■ Saint-BlaiseLes habitantsdes deux tours s'exprimentsur l'aménagementde leur quartier> 4

■ Cuisine CentralePorte des Lilas

Préparation quotidiennede 12500 repas> 3

■ Portede Montreuil

Création d'une RessourcerieProjet adopté au Conseild'arrondissement> 5

■ JudaïsmeA sa découvertepour mieux le connaître> 12

■ PâquesLa Résurrection est le fondementde la foi chrétienne> 12

■ HistoireLes policiers dans le 20e

de 1870 à 1945> 14

Crédit Mutuel Paris 20 Saint-Fargeau167, avenue Gambetta (métro Saint-Fargeau) – Tél. : 0 820 09 98 93*

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Depuis 1962 des instituteurs expérimentent une pédagogie originale en vue de la réussite de tous les enfants

Vitruve, 50 ansd’une école différenteL’Ami donne la parole à tous les acteurs :corps enseignant, parents et enfants > Pages 7 à 9

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À traversl’arrondissement

Mars 2013 • n° 693

ont-ils venus de loin,de l'île de Pâques, cesstatues humaines, quevous pouvez voir, tous

les samedis matin, au bois de Vin-cennes dans ce lieu étrange, formépar la pagode bouddhique, près dulac Daumesnil et par l'ensemble debronze de pèlerins taoïstes?Ce sont des gens d’ici, de l'île deFrance, de tous bords, réunis dansleurs pratique de la gymnastiqueénergétique chinoise, Qi Gong puisTaï Ji Chuan, quel que soit le temps.Le Qi Gong ainsi que le Tai JiChuan (Quan) nous apporte uneconnaissance de notre corps dansune écoute profonde, fortifie notreimmunité par la circulation

interne du souffle, pacifie notreesprit tout en l'unifiant avec lanature et les éléments.Être en bonne santé dans soncorps et dans son âme est unerecherche de chaque être humain.Une voie est ouverte par ces deuxpratiques millénaires, venues del'autre bout du monde.Si vous aussi voulez goûter à leursbienfaits, venez nous rejoindre lesamedi matin et participer à uneséance de Qi Gong à 9h30 et/oude Taï Ji Chuan à 11h30 ou biencontactez Rivka Cremisi sur sonsite http://www.rivka-cremisi.comou au 0143485329. ■

JEAN DARNET ET FRANÇOISELEMAGNEN, DU SUD 20e

LE FINANCEMENT DU TRAMWAY

Un de nos très fidèles abonnés nous pose la question du montage financier des travaux entreprispour la construction du tramway et de l’aménagement des voies. « Il faut vous dire qu’en 1944,

j’ai été chargé de la gestion des différents emprunts de la Ville de Paris. J’avais à gérer les nombreuxemprunts qui avaient été souscrits aux alentours des années 1900 pour tous les grands travaux misen œuvre à cette époque... Pour chaque nouvelle ligne de métro, la Ville émettait un emprunt la plu-part du temps pour 50 ans. Alors comment avons-nous financé des travaux aussi importants queceux du tramway ? »

LUCIEN ARTIGAUD,TRÉSORIER PRINCIPAL DES FINANCES HONORAIRE

Voici le fruit de nos investigations, issu des sources publiques sur le sujet :L’évaluation totale du projet avoisine 890 millionsC. Son financement se répartit entre le Conseil régio-nal d’Ile de France (218 millions), la Ville de Paris (582 millions, dont 149millions d’aménagements urbains)et le STIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France) 86 millions correspondant au matériel roulant.Le Conseil régional et la Ville ont intégré ces dépenses d’investissements pluriannuelles dans leursbudgets successifs et leurs besoins de financements globaux. Prenons l’exemple de 2011 : LaRégion a levé un emprunt obligataire « public » de 410 millionsC à 10 ans, deux emprunts « pri-vés » pour 123 millions à 10/15 ans et a souscrit deux prêts pour 292 millions à 5/15 ans.Pour sa part, la Ville a levé un emprunt obligataire«public» de 100millions Cà 10 ans, deux emprunts«privés» pour 81 millions à 15 ans et souscrit auprès de la Banque Européenne d’Investissements pour200 millions de prêts à 13/14 ans.Le STIF, lui, a recours pour 107 rames de tramways, livrables entre 2012 et 2015 (dont les 25 revenantau T3) à un crédit-bail structuré à échéance de 33 ans pour 378 millions, monté par le Groupe BPCE etla BEI (le montage permet au STIF d’être locataire des rames et de ne régler que des loyers). Concer-nant les taux de ces différents financements, ils sont considérés comme les plus favorables parmi lescollectivités territoriales. ■

LE MAIRE DE PARIS N'A PAS LAISSÉ DE PLACE AU 20E

Comme je le soupçonnais au départ, la nouvelle formule lancée par la mairie de Paris pour cescomptes rendus axés sur de grands thèmes imposés ne permet plus aux citoyens de formuler leurs

doléances ou propositions. Avec cette façon de faire nous n’aurions jamais pu, à Belleville, défendredes projets tels que la piscine Alfred-Nakache ou le futur petit gymnase fermé voisin du 66 Couronnes.Et je reprends à mon compte les premières lignes de l’article de François Hen. A savoir que pour sondernier mandat le Maire de Paris, ayant choisi le thème du Grand Paris, n’a traité aucune des ques-tions qui touchent directement les habitants du vingtième, lesquels n’était guère nombreux, etpour cause. ■

JEAN ROZENTAL

LE DISCOURS DES VŒUX DE LA MAIRE SUSCITE DES INTERROGATIONS

Au cours des vœux aux habitants du 20e deux propos de la Maire m'ont surpris. Tout d'abord ellea émis des doutes sur l'intérêt de l'institution du mariage, rappelant qu'elle a un enfant sans être

mariée, puis a fait un éloge appuyé du projet de mariage pour tous. D'autre part elle a déclaré : « Jene crois pas en Dieu ». Je me demande quelle serait sa réaction si une personnalité politique autredéclarait devant plusieurs centaines de personnes : « Je crois en Dieu ». Ne l'aurait-on pas accusée dene pas respecter la règle de la laïcité ? ■

B. MAINCENT

Courrierdes lecteurs

Connaître notre corpset pacifier notre esprit

Qi Gong et Tai Ji Chuanau bois de Vincennes

En bref

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Mars 2013 • n° 693>3

À traversl’arrondissement

une véritable usine, chaque jourscolaire, 12500 repas pour lesrestaurants des écoles de l'arron-dissement et de quelques collèges.Ces repas, composés de platsfroids et chauds, sont livrés laveille pour les plats froids et lematin pour les plats chauds, quisont ensuite réchauffés autant quede besoin dans les installationsdes restaurants scolaires. Jusqu'en2011 les repas étaient préparés etlivrés par une entreprise privée.

“Réacteur culinaire”Femmes et hommes s’affairent envéritable tenue de personnel desalle d'opération. Je les aperçois

derrière une vitre; les règles d'hy-giène sont rigoureuses sans alté-rer, semble-t-il, la qualité des pro-duits, dont 30% sont bio.En tous points, la lumière, la qua-lité acoustique, l'humain sont pré-sents dans ces espaces techniquesaseptisés. Tel est le parti pris archi-tectural voulu tant par la Mairiedu 20e que par Anne Demians,l'architecte lauréate du concoursouvert pour ce projet qu'elleappelle « réacteur culinaire». Lacour intérieure où arrivent, sta-tionnent et repartent les camionsde livraison, est invisible de larue, ce qui évite «toute résonancesur le quartier» et les diffusionsd'odeurs.

Arc-en-ciel,quel symbole !Conçu en 2005, ce bâtiment n'estpas construit pour restituer l'éner-gie consommée mais a au moinsle mérite d'être bâti avec desmatériaux absorbants qui évitentles moisissures et qui empêchentque le béton blanc devienne vitegris. De nombreuses baies vitréeséclairent le tout. L'étage supé-rieur, occupé par des bureaux etle réfectoire du personnel, favo-rise par ses cheminements et seslarges baies vitrées qui entourentla cour de livraison, les contactsentre les personnels de productionet les administratifs. Une dispo-sition astucieuse des espacesvitrés permet une irisation fortagréable. Arc-en-ciel, quel sym-bole !

Harmonie, charlotteset masquesRapidement déchargés, les ca -mions délivrent leurs grandesquantités de produits aussitôt

acheminés dans des pièces à latempérature adaptée à chacun desproduits. Tout article ensaché estsystématiquement ouvert et traitépar des techniciens harnachés depied en cap, couverts de gants,charlottes et masques. La traçabi-lité des articles est assurée par unsuivi constant assisté par GPS. Frédérique Calandra, Maire du 20e,présente, montre au cours de cettematinée, tout son intérêt pour lesaspects humains de cette construc-tion en harmonie avec les habita-tions qui la jouxtent. Cette volontéest partagée par l'architecte, leDirecteur de la Caisse des Écoles etcelui de la Cuisine, ancien Chef.Devant la salle de réunion au 1er

étage, on trouve un jardin tout derouge et ocre garni, accessible aupersonnel et visible des immeublesd'en face.

Une excellente recette ?Ce bel ensemble de 3600m2 auxplafonds noirs, sols gris, mursblancs, est régi par un Directeurentouré de trois cadres adminis-tratifs, trois cuisiniers et quinze

personnes qui travaillent surtoutau conditionnement. La Caissedes Écoles, quant à elle, emploiesur l'ensemble des écoles de l'ar-rondissement 300 personnes pourservir les repas et en surveiller lebon déroulement, alors que lenombre d'enfants fréquentant lesrestaurants scolaires ne cesse decroitre dans cet Est parisien auxnombreuses familles peu aiséeset souvent monoparentales.La Cuisine Centrale du 20e estsituée dans un «morceau de ville»(A. Demians), qui relie Paris auPré-St-Gervais, aux Lilas et àBagnolet. Là, bientôt, après lecinéma, le cirque, les tennis, laréserve de sel et de sable, se trou-veront 50 000 m2 de bureaux ,19 000 m2 d'habitat, 15 000 m2

d'équipements, 4 ha d'espacesverts, des rues neuves, et bientôtpourquoi pas une école, une Poste,un arrêt d'autobus?Une belle et bonne cuisine, unbeau quartier, une ville humaine,n'est-ce-pas une excellenterecette? ■

ROLAND HEILBRONNER

article de François Hensur la couverture dupériphérique Porte deVincennes (Ami 692 de

février) me ra mène cinquante-deux ans en arrière.En 1961, ma femme et moi fûmesrelogés au 6 rue des Fougères. Al’époque Madeleine Marzin, dé -puté communiste du vingtième,m’avait alerté sur la futureconstruction du périphérique, pré-vue dès 1938. Bien que lui faisantconfiance, avec les autres cama-rades du PCF résidents de cesimmeubles nous restions dubita-tifs. Quelle ne fut pas notre sur-prise quand nous apprîmes queles travaux allaient démarrer !

Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les travaux nous pourris-saient la vie. Notre premièreaction, soutenue par près de 80%des locataires et par les élus de PC,fut d’obtenir que les travaux ces-sent à vingt-deux heures et nereprennent qu’à six heures dumatin.Puis vint la mise en service dupériphérique et là, ce fut intena-ble. Jour et nuit le trafic pertur-bait nos vies. En dépit de nos péti-tions, rien ne fut fait. La cellule duPC prit alors les choses en mains.Pendant quatre ans nous avonslancé diverses initiatives, allantjusqu’à descendre sur le périphé-rique avec pancartes et tracts

distribués aux automobilistes. En 1974, enfin, nous obtenions,de la rue Noisy-le-Sec à la portedes Lilas, la première couverturedu périphérique. Par la suite, avecles associations de la CNL et lesparents d’élèves FCPE, nousavons obtenu la pose de mursanti-bruit pour protéger lesenfants de la crèche de la rueNoisy-le-Sec ainsi que la protec-tion des écoles et collèges de larue Le Vau. Mais comme je le rappelais der-nièrement, les succès ne tom-bent pas du ciel, rien ne s’obtientsans lutte, tout est rapport deforce. ■

JEAN ROZENTAL

i vous vous promenezrue Paul Meurice, versla Porte des Lilas audelà du périphérique,

vous découvrirez une véritablefourmilière, prémisse d'un nou-veau quartier voulu par la Ville etplein de ressources : cinéma,cirque, gymnase, tennis, loge-ments, bureaux, déchetterie,cité U, maison de retraite, etc...Vous verrez aussi un bâtimentmarqué à plusieurs reprises dusigle CCXX sous forme de sérigra-phie sur les vitres.Il s'agit de la Cuisine Centrale dela Caisse des Écoles du XXe. Làsont désormais fabriqués dans

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Cuisine Centrale du XXe (CCXX)

Un réacteur culinaire

Libre proposDevant le quartier des Fougères la couverture du Périphérique

En brefCarnaval de ParisPour l’édition 2013 du Carnavalde Paris, organisé le 10 févrierentre la Place Gambetta et la Placede Stalingrad, le Théâtre auxMains Nues a réalisé de toutesnouvelles marionnettes géantes,un chapelier et un oiseau fou!Comme chaque année ce sont les

habitants amateurs du 20e et audelà qui ont confectionné ces per-sonnages impressionnants pourla plus grande joie de tous.

La neige n’aura pas arrêtél’équipe du Théâtre aux MainsNues qui a dansé jusqu’à la fin duparcours, aux sons des batuca-das ! ■L’

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Les camions de livraison rangés dans la cuisine centrale

Pour les nuls : CCXX (en caractères romains) = 220 (en chiffres arabes)

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Une entrevueavec les représentantsdes deux grandes toursde St BlaiseL’AMI a rencontré des représen-tants des habitants des tours

Giralda(1) et St Blaise situées sur ladalle Vitruve, en particulier lePrésident de l’Amicale des Loca-taires (Tour Giralda), M. Ham-mami, et le Président du ConseilSyndical, M. Touya (Tour StBlaise) pour recueillir leurs avissur leur quartier.Quasi jumelles, les tours sont defait différentes ; la tour St Blaiseest une tour en copropriété de220 logements sur 29 étagesd’habitation et la tour Giralda estune tour en location (1% patro-nal) de 330 logements sur33 étages. Programmées en 1965et livrées en 1972, elles sont les« rescapées » d’une vaste opéra-tion immobilière sur dalle quidevait s’étendre sur une dizainede tours à travers le quartier et àlaquelle il a été heureusementmis fin par suite de la mobilisa-tion des riverains. Les deux tourspartagent toujours des équipe-ments, en particulier le chauf-fage et les parkings.

Le tramway,un plus pour certainsBien que partisans de transportsindividuels, nos interlocuteursreconnaissent que le tramway«de belle esthétique» représenteun net progrès dans l’environne-ment, par l’amélioration du bou-levard Davout, et qu’il leur permetde rentrer plus vite dans Paris parle cours de Vincennes. Ils souf-frent en contrepartie de la sup-pression des places de stationne-ment et des embouteillages quise répercutent rue Vitruve suite àl’encombrement de la Porte deBagnolet.

Les travaux du GPRU,un mal nécessairequi perdureLes travaux de démolition sur ladalle apportent des nuisancesconséquentes et quelle que soitl’orientation des appartementstous les riverains sont gênés, maisglobalement l’ouverture sur leboulevard avec les nouvelles ruesapportera une valorisation impor-tante.Malgré tout les habitants, et enparticulier ceux de la tour Giralda,ont l’impression de ne pas avoir étéécoutés lors des débats publics, cequi a conduit à une démobilisationcertaine. Toutefois l’Amicale deGiralda a réussi à faire adhérer100 familles sur 330 et entend bienêtre présente avec les habitants dela tour St Blaise dans les débatsmunicipaux qui s’ouvrent. S’ilspensent avoir été «défavorisés»par leur bailleur dans l’opération deréorganisation des parkings, unpeu au profit de la tour St Blaise,ils se rejoindront avec leurs voisins,là où ils pensent encore pouvoirpeser, comme sur l’architecture dufutur centre social qui « laisse àdésirer» (d’autant plus que dispa-rait le seul équipement social dusquare, la crèche, qui était trèsutile) ou la re-commercialisationdu quartier. Ils comptent bien«gratter», voire «mordre».

Améliorer l’imagedu quartierEn portant leurs regards plus loin(les habitants des tours dominenttout de même Paris!), nos interlo-cuteurs ont le sentiment d’être unpeu oubliés. Alors que leurs tours

Création d’une recylerie-ressourcerie à la Portede Montreuil

Frédérique Calandra présente leprojet de création, Porte de Mon-treuil, d’une « ressourcerie », encoopération avec Emmaüs, asso-ciation «coup de main». Une «res-sourcerie» a pour activité la récu-pération d’objets détériorés ou

dépassés. Ces objets sont soitdémantelés pour permettre larécupération de leurs consti-tuants, soit réparés pour êtrerevendus pour réutilisation.La « ressourcerie » a au moinsdeux objectifs : fournir une acti-vité rémunérée aux personnesem ployées et réduire le volumedes encombrants rejetés par leshabitants.

Conseil d’arrondissemenSaint BlaiseLes Tours Vitruve :les habitants émettentdes réserves surl'aménagement du quartier

Mars 2013 • n° 693>4

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La Cité du Labyrinthe va devenir une voie publiqueOuverte à la circulation publique malgré son statut privé, la Cité duLabyrinthe est une voie qui permet de relier rapidement la rue desPanoyaux à la rue Ménilmontant. Très empruntée quotidiennement,elle ne cesse de se dégrader.En votant un accord de principe de sa municipalisation, la Ville deParis et le 20e veulent maintenir et pérenniser la liaison qu’assure lacité du Labyrinthe, grâce à un espace de circulation destiné unique -ment aux piétons, aux vélos, aux livraisons, aux déménagements etaux services. Le chantier d'aménagement débutera en février 2014.

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OAS

La dalle Vitruve en chantier,la Tour Giralda vue depuis la TourSt Blaise

devraient être des phares, il sem-ble qu'elles n'attirent pas l'atten-tion. Le monde entier défile dansl’auberge de jeunesse d’Artagnanvoisine et jamais les touristes necroisent les riverains. Pourtant lesenvirons ont d’importantes poten-tialités, avec le Père Lachaise,l’église de Charonne, la Campagneà Paris, qui ne sont pas valorisées.Si le GPRU a «ouvert une voie»dans le bon sens, il n’a malheu-reusement pas été totalement àla hauteur des enjeux. La mise endouble sens de la rue Vitruvedepuis le boulevard Davoutjusqu'à l'entrée des parkings seravécue comme un plus; en effetaujourd’hui rejoindre les parkingsrelève du parcours du combat-tant. Mais ils aimeraient voir larue Vitruve mise en sens uniquedans un sens contraire à celuid'aujourd'hui, à savoir en sensunique depuis les parkings vers larue des Pyrénées.Le quartier ne souffre pas particu-lièrement d’insécurité, mais c’estplutôt une image négative de St

Blaise qui est véhiculée à traversles médias et qu’il faut revaloriser(d’ailleurs disent- ils «on n’a pasosé appeler la station du T3, StBlaise!»).Bien sûr, l’entrée du parking estmal signalée sur le trottoir et unaccident est toujours à craindre,surtout avec les abords de l’au-berge de jeunesse ; et la propretégénérale de la rue avec les dépôtssauvages n’est guère engageante,mais ceci doit pouvoir s’amélio-rer en s’adressant aux servicescompétents. Une action « ci -toyenne» de mobilisation sera àconduire.Après cet échange riche d’infor-mations, dont l’AMI remercie sesinterlocuteurs, nous sommes con -venus de nous revoir dans un anpour constater les progrès. ■

1. La tour Giralda a été nommée enréférence à la Giralda de Séville (ancienminaret qui est devenu le campanile dela cathédrale), «point de repère» dansla ville.

F. HEN

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Elle comprendra :- une boutique qui existe déjà

et a ouvert ses portes au 70de la rue Saint Blaise ;

- un espace d’apport volon-taire où il sera possible dedéposer des objets est prévusur le terre-plein de la Portede Montreuil et devrait ouvrirses portes au premier trimes-tre 2013 ;

- un espace de stockage quiest en cours de recherche.

Mais cette création, précisebien Frédérique Calandra, s’op-pose à la « vente à la sauvette ».De multiples interventionspolicières sont nécessaires pourinterrompre ces ventes. La maire déclare avoir visitél’emplacement dans le 18e oùsont organisées les ventesd’objets récupérés. Elles sontle fait de personnes du quartierqui tentent de compenser ainsi

la faiblesse de leurs revenus. Laprovenance des objets, leursalubrité, l’identité des ven-deurs sont vérifiées. Aucontraire, les ventes à la sau-vette qui se produisent dans le20e, et d’abord Porte de Mon-treuil, se font sans contrôle ;elles sont le fait d’immigrés depays de l’Est-européen, ne par-lant pas français. Selon Fré-dérique Calandra, leur présencemassive est rejetée par leshabitants des quartiers où lesventes ont lieu.Le Front de gauche s'opposeénergiquement à l'interdictiontotale des ventes à la sauvette.Mais le Parti socialiste et lesVerts soutiennent la Maire etvotent un crédit de 34000 euros(en décembre dernier, le Conseilde Paris avait déjà voté264 750 eu ros, et la Région Ile-de-France 200 000C).

Incident entre Pierre Mansat (PC)et Pascal Joseph (PS)

La projet d’installation d’une plaqueen l’honneur de Raymond Bossusest voté. Cet homme, fait prisonnierde guerre par les allemands en1940, s’était évadé. Il était en 1944,membre du comité de la Libérationde Paris. Il était devenu sénateurcommuniste après avoir été nomméMaire du 20e à la Libération. Pas-cal Joseph, qui présentait ce vœu,s’abstient. Il est mécontent de cettedécision prise par la Mairie de Paris,sans l’avoir con sulté, alors qu’il estresponsable de la mémoire.Un incident éclate alors entre luiet Pierre Mansat. Le ton est trèsdur. L’adjoint au Maire de Parisdénonce ce qui pourrait être unprocès anti-communiste. Le tonentre les deux hommes évoqueun contentieux lourd.

Pour sa part Georges Pau-Langevincontribue à ramener le calme enrappelant son souhait que des nomsde femmes soient plus nombreuxdans le choix des noms de rues oude plaques commémoratives. EtFrédérique Calan dra exprime levœu que les conseils de quartiersoient associés à ces choix.

Taxer le stationnementdes dieselsJacques Baudrier (PC) propose detaxer plus lourdement le station-nement des véhicules diésels dansParis. Le Conseil ne le suit pas. Anoter que le Syndicat de Trans-ports d’Ile de France va réduire laproportion des diésels dans lesbus.

Politique de la villeLaurent Boudereaux (Verts) faitadopter deux délibérations au titrede la politique de la Ville pour

soutenir des associations enga-gées dans l’animation et le soutiensocial dans les quartiers «poli-tique de la ville».Le rappel des difficultés socialesjustifiant ces aides est significatif :les quartiers saint Blaise, Porte deMontreuil, Python Duvernois etFougères, réunissent 27000 habi-tants, composés d’une «populationjeune, cosmopolite, mais égale-ment fragile». Le chômage touche13,9% de la population à SaintBlaise et 18,1% à Porte de Mon-treuil-Python-Fougères. A Belle-ville/Amandiers 29% de la popu-lation est constituée d’immigrés,un foyer sur cinq est à bas reve-nus, le taux de chômage est de16,5%, Les familles monoparen-tales représentent 29,8% de lapopulation, dont 30,8% a moinsde trente ans. ■

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

Hôpital TenonInauguration du bâtiment Meyniel

Des interventions variéesDans un contexte positif, (ce n’estpas tous les jours qu’un investis-sement de 105 millions d’C secon crétise dans l’arrondissement!),et naturellement un peu convenu,chacun des autres intervenants amis en valeur ses préoccupationspropres. Citons:- l’éloge ému du Dr Meyniel par

le Professeur Guidet, Présidentde la Commission médicale duGroupe Hospitalier,

- les projets de restructuration etde modernisation des secteursanciens de Tenon soulignés parPascal De Wilde, Directeur duGroupe Hospitalier,

- le renforcement des activitésuniversitaires de recherche pré-cisé par le Doyen Uzan.

Sur un plan plus global, la Direc-trice Générale de l’AP-HP, MireilleFaugère a rappelé la nécessité etla volonté de poursuivre l’adapta-tion et le développement de lagrande institution de santé. Entant qu’élu local, Frédérique

Calandra, donc représentante denombreux usagers de l’hôpital,met l’accent sur sa veille active surles améliorations liées à la vie del’hôpital, confirme son engage-ment pour la création d’une «mai-son de santé» dans le 20e et sonopposition aux manifestationsmensuelles de «SOS-Tout-petits».George Pau Langevin, ministredéléguée à la réussite éducative,conclut en exprimant sa joie de laréalisation du «Meyniel» tout en

rappelant les luttes des élus et dessyndicalistes relatives à ce projet etsa condamnation des interven-tions mensuelles des groupes anti-avortement avenue Gambetta.Bien préparées par la Directionde la Communication et leurs col-lègues, des visites au sein desdiverses structures du bâtiment«Meyniel» ont permis de décou-vrir un ensemble de qualité. ■

PIERRE PLANTADE

SUD, CFDT) venue protestercontre la dégradation des condi-tions de travail et la «casse» del’hôpital public toujours à l’ordredu jour. Pancartes, slogans, brui-tages ont donc agrémenté, à cer-tains moments, la manifestation.Ce fut surtout le cas, lorsque lePrésident du Conseil de surveil-lance de l’AP-HP, Jean-Marie LeGuen, député socialiste et maire-adjoint de Paris, fit part de sasatisfaction de l’ouverture du nou-vel ensemble et des évolutionsentreprises par le gouvernementactuel en matière de santépublique. L’approche syndicalecri tique et bruyante se révélaciblée puisqu’en dehors de bavar-dages entre militants, elle cessavis-à-vis des six autres orateurs.

uelques mois aprèsson ouverture aux pa -tients, le nouveau bâ -timent BUCA (Urgen -

ces, Chirurgie, Anesthésie) estdevenu, lors de son inaugurationofficielle, le 5 février dernier, lebâtiment «Dominique Meyniel»,du nom d’un médecin, décédé en2010, longtemps chef de Servicedes Urgences à Tenon, aux qua-lités humaines reconnues, misesen valeur sur la plaque commé-morative apposée dans le hall.

Une foule dense,parfois agitéeUne foule dense et compositeavait envahi le grand hall. S’yétait mêlée une délégation de 20à 30 militants syndicaux (CGT,

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La plaque relative au Dr Meyniel

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Mars 2013 • n° 693>6

À traversl’arrondissement

vice public de proximité qu’il seraitcatastrophique de sacrifier.Et il revient au propriétaire privéactuel de ce parking de l’entrete-nir (nettoyage des graffitis, net-toyage des chéneaux d’eau plu-viale dont les débordementscausent des dommages aux pro-priétés voisines), d’en assurer unfonctionnement normal (rétablis-sement des éclairages et des pointsd’eau à usage des locataires, répa-ration et surélévation des grilles defermeture) et de garantir la sécu-rité des locataires et du voisinage(par un gardiennage vigilant etdes mesures efficaces d’empêche-ment d’accès aux voitures).

Le Projet urbanistiqueprésente de très grosrisquesLa parcelle sur laquelle est conçule projet est située au dessus d’unréseau hydrographique souterraincomplexe. Le sol y est particuliè-rement instable et tous travaux enprofondeur pourraient avoir desconséquences désastreuses dansun périmètre très étendu et surune durée de temps imprévisible.En 1956, lors de la constructiondu parking, les promoteurs del’époque ont du renoncer à créerun sous sol. Ils ont du réaliserdes pilotis de très grosse section,sur une profondeur importante,

ce qui n’a pas empêché les désor-dres dans le voisinage et sur unepériode longue.Quelques exemples similairesrécents dans le quartier : Rue des rondeaux : la construc-tion d’un immeuble en 2006 acrée des fissures et affaissementsdans les immeubles voisins. L’in-demnisation des victimes fut trèsdifficile.Rue des Pyrénées : la constructiondu nouveau commissariat a causéde nombreuses fissures sur les bâti-ments situés à proximité immé-diate (impasse Cordon Boussard,249 et 255 rue des Pyrénées).A ces désordres s’ajoutent aussides inondations récurrentes liéesà la perturbation des eaux souter-raines.C’est donc pour toutes ces rai-sons que l’association s’oppose àce projet. ■

PROPOS RECUEILLIS PARJEAN-MICHEL ORLOWSKI

* Association des Habitantsde l’Ilot 2003 CE

A la place du parking situé au42-44 rue Orfila, un projet,déjà très avancé prévoit ladémolition du garage et laconstruction de logements privéset sociaux et d’une crèche.

e Bureau de l’AHI 2003CE a rencontré ce ven-dredi 16 Février des res-ponsables de la Mairie

du 20e pour leur faire part de sonopposition catégorique à ce pro-jet, soulignant que, si la mairieprocède actuellement à uneconsultation des riverains, il esttrès regrettable qu’elle ne l’ait pasfait avant la dépose officielle duprojet de démolition et deconstruction.Les habitants concernés par ceprojet s’y opposent pour troisséries de raisons :

Le mur du parkingne peut être démolisans gros inconvénientspour le voisinageLe mur qui entoure le parking esten effet mitoyen sur toute sa hau-teur avec les parcelles des rive-rains. Il est hors de question de ledémolir tout ou partie comme lademande de permis de construirel’indique. Ce mur constitue pourles riverains une protection indis-pensable contre les risques d’in-trusions, cambriolages et autresdégradations ainsi que contre lespollutions olfactives et auditives.

Le parking lui-mêmea un rôle indispensableLe parking qui existe sur cetteparcelle est parfaitement fonction-nel. Une proposition d’achat parses locataires n’a jamais eu desuite. Nombre de maisons, immeu-bles et entreprises du secteur nedisposent d’aucun emplacementde stationnement. Cet équipementremplit aujourd’hui un rôle de ser-

L

Communiqué de l’AHI 2003 CE*Refus du projet de constructionau 42-44 rue Orfila

changement séculaire qui se fait.Le contexte de ce basculementajoute à l’ampleur du change-ment : le réchauffement clima-tique est désormais évident, enmême temps qu’apparaît la limitedes ressources naturelles tradi-tionnelles. L’avenir de l’humanitéoblige à mettre en place un fonc-tionnement plus sobre.Pour assurer la mobilisation detous, il recommande la fin de laconfiscation des richesses par unpetit nombre (les statistiques inter-nationales reconnues(2) font étatau cours des dernières années del’augmentation des revenus non

salariaux financée par une baissede la part des salaires). Au règnede la finance folle et de ses gas-pillages tapageurs, il propose desubstituer la mobilisation de l’es-pace proche, des populationslocales, des agriculteurs. Il y ades ressources suffisantes pourbâtir un nouveau mode de viedurable. C’est ce qui peut êtrenotre participation à la naissancedu monde nouveau. ■

JMP

1. Seuil, janvier 20132. Croissance et inégalités, OCDE,2008

ervé Kempf est un pro-vocateur utile. Le livrequ’il publie(1) nouspousse à convertir notre

regard : la «crise» n’est pas pas-sagère, (c’est ce qu’il appelle la finde l’Occident); la crise est d’abordéconomique : poids relatif réduitdes Etats-Unis, du Japon, et desnations européennes, montée enpuissance des pays émergents.Mais Hervé Kempf nous conduità percevoir la remplacement du«modèle » social et des valeursoccidentales par un ensemble envoie de constitution, porté par lesnouvelles puissances. C’est un

A lireFin de l’Occident : renaissance du monde

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La photo de Pierre-EmmanuelNeurorh arrêtant un Airbus surle Tarmac de Roissy en page 6du numéro précédent avait étéprise par Martin LEERS.

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Le garage-parking dans son état présent

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dossierDepuis 1962 des instituteurs expérimententune pédagogie originale en vue de la réussite de tous les enfants

TEXTES ET ILLUSTRATIONS DES ACTEURS DE L’ÉCOLE VITRUVE

Enseignants, parents et enfants ont décidé de fêter les 50 ans de l’Ecole Vitruve à travers différents projets (expositions,rencontres, spectacles, recherches dans les archives…). Une façon pour nous de se réapproprier l’histoire de l’école et demontrer son actualité toujours vivante. L’Ami du 20e a confié trois pages du journal aux acteurs de l’Ecole d’aujourd’hui pourconter une aventure pédagogique originale qui lutte depuis 1962 contre l’échec scolaire.

école Vitruve est une école de secteur située pas-sage Josseaume à deux pas de la Place de la Réu-nion. Elle est animée par une équipe d’instits selondes modes et des principes différents dans le cadre

du service public de l’Education nationale.Son projet éducatif s’attache à promouvoir l’émancipationet la réussite des enfants par l’engagement dans l’action auservice des apprentissages, la coopération et l’entraidemutuelle, l’ouverture vers la communauté des parents etl’éducation par la citoyenneté et l’autonomie.Depuis 2006, le projet de l’école est reconnu expérimental.En juin 2010, l’Académie de Paris et l’équipe Vitruve ont signéune convention qui reconnaît son organisation collégiale.L’école Vitruve est la seule école sur Paris à ne pas avoir dedirecteur!Vitruve est née en 1962, sous l’impulsion de Robert Gloton,Inspecteur de l’Education Nationale, militant de l’Educa-tion Nouvelle. Influencé par les travaux du psychologueHenri Wallon spécialiste du développement de l’enfant, ilmena tout au long de sa carrière une démarche théorico-pra-tique qui sollicitait les méthodes actives pour construire lessavoirs par l’action, l’ouverture vers l’extérieur pour agir surson milieu et la vie coopérative pour créer les conditions deconstruction des savoirs.

Contre l’échec scolaire, une autre écoleIl fut nommé en 1959 dans un 20e arrondissement qui l’avaitvu naître et faire ses premiers pas d’écolier. Un quartierpopulaire où l’école n’avait guère changé depuis 40 ans. Unquartier où 1 enfant sur 3 redoublait au CP et où, dans lesclasses de CM2 végétaient une moitié d’enfants redoublants. Cet échec scolaire « les enseignants s’y résignaient et lesenfants, résignés eux aussi, se pliaient sans difficulté au rituelde l’école du silence. On continuait à monter en classe au sif-flet ; on mettait toujours au piquet, à la récréation, ceux quiavaient été punis en classe précisément parce qu’ils avaientbesoin de mouvement; on écoutait en silence le maître quiparlait ; on faisait ses devoirs sans copier sur le voisin et onrécitait ses leçons, si on les savait. Si on ne les savait pas,on était mis en retenue, c’était le jeu et on était prévenu. Etl’on donnait toujours des devoirs à la maison bien que celafût interdit depuis 1956. On récitait toujours par cœur lestables de multiplication et l’on faisait toujours ces dictéesinventées pour provoquer des fautes et témoigner de l’iné-galité naturelle des hommes : les uns ne faisant jamais defautes, d’autres en faisant à chaque mot sans qu’on pût rieny changer, car il faut de tout pour faire un monde.»

La première idée fut de créer un réseau permanent d’institsvolontaires prêts à construire une autre école parce qu’ils nepouvaient plus supporter celle qu’ils connaissaient. Ladeuxième de les constituer en groupe expérimental, en pre-nant appui sur des établissements choisis, instigateurs et ini-tiateurs d’une pédagogie nouvelle destinée à irriguer, à dif-fuser sur tout l’arrondissement par leur exemple et lesapports de leurs recherches.Afin «d’inventer une autre école, une école qui réalisera pourl’enfant un milieu de vie véritable, stimulant, où il se sen-tira bien dans sa peau, où il sera constamment placé dansdes situations, vécues, d’expérience personnelle de sa forcenaissante, de ses goûts, de sa curiosité pour construire avecles autres son propre savoir, jamais plaqué ni imposé, maiscorrespondant à un besoin ressenti, ici et maintenant; un sys-tème où il apprendrait à penser par l’engagement dans l’ac-tion, libre et responsable; où on pratiquerait une méthodeactive et fonctionnelle (…); un système qui substituerait à l’in-dividualisme triomphant du «chacun pour soi» et du «quele meilleur gagne» une pédagogie du groupe et de la solida-rité coopérative au niveau des élèves comme au niveau dumaître. En vue de la réussite pour tous, ceux qu’on croit doués,ceux qu’on ne le croit pas.»

Vitruve, une expériencetoujours d’actualitéChanger l’école alors, ce fut possible. Un peu, à la marge, surles bas-côtés du système, malgré l’hostilité des corpora-tismes syndicaux et le conservatisme des collègues, sans

compter l’incompréhension méfiante des familles vis-à-visd’une école où on laissait les enfants discuter et penser pareux-mêmes et où on ignorait l’intérêt des punitions. Robert Gloton accompagna le Groupement expérimentaldurant 9 ans. Il prit sa retraite en 1971 et fut Président duGroupe Français d’Education Nouvelle de 1971 à 1977; Il estdécédé en 1986.La suite de l’histoire, c’est celle de l’école Vitruve qui, desquelques écoles qui constituaient le Groupe expérimental,seule, poursuivit l’expérimentation. En 1992, l’école de la rueVitruve a déménagé, s’est installée passage Josseaume etpuisque lorsqu’on change de maison, on ne change pas denom, elle continue de s’appeler Vitruve et poursuit l’aventure.Elle s’inscrit ainsi dans la suite d’une expérience dont elle nese veut ni la garante ou la gardienne mais la continuatrice.Elle s’efforce depuis toujours d’ancrer son action dans unedémarche de recherche permanente des réalités éducatives pro-pres à transformer l’école et à assurer la réussite des enfants. En ce sens le projet de l’école Vitruve reste d’une lucide etcriante actualité. Peut-être, parce que, finalement, rien n’achangé ou si peu; et que les enjeux qu’il met en lumière etqui sont ceux d’il y a 50 ans, ne sont pas loin d’être les mêmesque ceux qui nous interrogent encore aujourd’hui. Quelle écolevoulons-nous pour les enfants?

EQUIPE VITRUVE

Les passages en italique sont extraits de Au pays des enfants mas-qués, par Robert Gloton éditions Casterman, collection E3 [épuisé]1979

Mars 2013 • n° 693>7

Vitruve, 50 ansd’une école différente

Vitruve, une école du 20e arrondissement

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Les 250 élèves de l’école Vitruve de l’année 2012/2013.

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>8Mars 2013 • n° 693

dossierVitruve, 50 ans d’une école différente

inquantenaire...Rien que le mot vous en fiche un coup : rien qu’àl’entendre le dos se voûte et les épaules s’affaissent.Evoquer un cinquantenaire? Le célébrer? Le com-

mémorer?C’est un moment de l’ordre du solennel, du presque sacré...D’ailleurs 1962, c’est aussi l’anniversaire de la mort d’EdithPiaf ou d’Hemingway, de l’amitié franco-allemande, de l’in-dépendance de l’Algérie, de la naissance des James Bond...bref, une foule d’événements petits ou grands selon l’impor-tance que chacun y donne. Mais Vitruve…une école….

Appréhender un demi-siècle ?Comment de jeunes enfants peuvent-ils bien appréhender lecinquantenaire de ce lieu où se tisse pour eux tout ce qui seraleurs souvenirs d’enfance mais qui, pour l’instant, ne repré-sente que leur présent, leur quotidien, les copains, les pro-jets, les rencontres, les découvertes et les jeux?C’est à la fois court, 50 ans, quand on est adulte, qu’on a desrepères, mais pour un enfant de 7 ou 8 ans le temps qui passen’a pas la même valeur, la semaine dernière est déjà fort loin,alors les années passées!...Ce qui les intéresse ce sont les histoires, des histoires d’en-fants, dans lesquelles ils peuvent se retrouver, se projeter. Etdes traces de ces enfants-là, du Vitruve des années 60, 70,80, 90, 2000, on n’en manque pas!Alors ils ont décidé de partir à la recherche des projets de cesenfants devenus presque des «dinosaures» aux yeux des nou-velles générations puisque les premiers sont même plusvieux que leurs parents!

Archives et souvenirs foisonnantsA Vitruve les enfants ont toujours écrit. Beaucoup. Partout.N’importe où. Toujours ils se sont reconnus à leur éternelcrayon/cahier, dans les rues de Paris, de Venise ou dans lesmontagnes d’Auvergne. Sans peur du jugement. Dès le CP.Assis, allongés, seuls ou à plusieurs, ils ont réfléchi, écouté,pris des notes, rédigé, inventé, puis retapé, reproduit, et lacollection des écrits a augmenté, année après année.Et à Vitruve, on garde. On garde tout. Souci de la mémoire.Besoin de références. Aide à la transmission de témoignagesà travers les générations, provocation au questionnement, àl’analyse.

On a plongé dedans...et la poussière s’est envolée ! Cesenfants c’était nous, juste à une autre époque, mais nous, lesmêmes.On a parcouru les gazettes «mini» ou «spéciales» : spécialebraderie, classe verte, lecture, voyage, Afrique, restaurants,jardin...ou encore «caca-pétard»- dont le nom fait sourire,surnom de l’un des enfants de son époque, dans les années70- et puis « les héroïques minables» le « livre hors la loi»«Charonne vu par les enfants» et les journaux « le droma-daire, la feuille de chou, la feuille du lundi, Passerelle, la Tra-viole... » et encore des brochures « la sorcière, le voyage duroi, les aventuriers du métro, ici et là-bas au Sénégal, levoyage en Algérie, le voyage au Portugal... »

Permanences, différences et témoignagesEt on a découvert que ces enfants eux aussi partaient en classeverte, comme nous, mais qu’ils avaient été des «pionniers»dans les années 70, mais que comme nous, ils avaient dû sebattre pour continuer à partir tous, tous les ans, qu’ils fai-saient à manger, campaient, interrogeaient des gens, réglaientleurs conflits, avaient des problèmes pour s’organiser, faisaientdes blagues, menaient des projets, s’intéressaient à leurquartier, inventaient, se trompaient... et écrivaient des textes,des poèmes, des lettres ,des chants.On a aussi découvert des différences dans les manières de par-ler, d’écrire, dans les objets décrits, la liberté permise, lesrevendications, les droits, l’environnement, les comportementsadultes et on a pu en parler.Pour témoigner, les enfants ont choisi de sélectionner lesgrands thèmes retrouvés (le quartier, les voyages, les jardins,«manger» et enfin, les fables et les contes) et les ont faits revi-vre lors d’un music-hall qu’ils ont organisé avec succèsle 22février à l’école, à destination des parents, amis et anciens«vitruviens» bien sûr!

Poursuivre l’aventureC’est ainsi que l’on se dit aussi que 50 ans c’est long, au regardde l’expérience accumulée, des erreurs commises et des«victoires», des inventions, des instits qui s’y sont donnés,à fond, pour essayer de transformer l’école et donc un peule monde, et continuent encore. Encore et toujours. Pour mon-trer que c’est possible et que ce n’est pas pour rien qu’en 1962,un sacré bonhomme Robert Gloton et une équipe de volon-

taires, ont osé se donner les moyens de faire naître cette expé-rience qui dure.Finalement, la spécificité de Vitruve, ne se trouve-t-elle pas,justement dans sa longévité?Et comme elle n’est pas née d’un coup, qu’elle n’est pas nine sera jamais achevée, on se plaît à penser que dans 50 anspeut-être, à leur tour, les nouvelles générations de Vitruveen fêteront le centenaire.

ISABELLE, INSTIT

50 ans pour les enfants d’aujourd’hui

C

our le cinquantenaire de l’école, les CI * ont penséque le meilleur moyen de fêter ces 50 dernièresannées était de se rassembler autour d’une table. Ilsont donc choisi d’organiser des restaurants.

En cherchant des documents sur le passé de l’école, les CITaverne ont trouvé une carte des régions et pays où les

anciens de Vitruve sont partis en classes vertes de 1971 à2004.Cela nous a rappelé nos classes vertes depuis le CP : que debons souvenirs !Nous avons alors pensé que les anciens vitruviens devaienteux aussi avoir envie de partager leurs souvenirs autour d’un

bon repas entre vieux amis. On a donc décidé d’organiser unesoirée restaurant spéciale anciens vitruviens.Nous avons eu une grande chance, celle de connaître un chefcuisinier qui tient un restaurant auvergnat, région de nosclasses vertes. Nous lui avons demandé s’il acceptait denous prêter son restaurant et de nous aider à cuisiner des spé-cialités des régions de classes vertes pour les anciens. Quelbonheur, il a été tout de suite d’accord !Nous n’avons pas attendu qu’on nous le dise deux fois, ons’est tout de suite mis au travail : on a écrit des lettres auxanciens ; on a appris à faire de la farine au moulin de la Tourd’Ivry, du beurre à la ferme des Piqueurs, du pain dans uneboulangerie de Montreuil ; on a fait des calculs pour savoirquelles quantités d’ingrédients il nous fallait ; on a fait uneenquête de prix dans les magasins du quartier ; on a fait lacuisine pour les adultes pour qu’ils nous donnent leurs avissur le menu qu’on a choisi ; on a fait du pain et du beurrepour les enfants de l’école pour s’entraîner...Nous avons maintenant hâte d’accueillir les anciens et de lesrencontrer le lundi 18 février 2013 dans notre restaurant!

ADÈLE, ARTHUR ET LEO POUR LES CI TAVERNE*

*Il s’agit du Cycle Intermédiaire regroupant les CE2 et CM1 de lasalle de classe Taverne

Faire un restaurant pour les 50 ans :un projet des enfants de CE2/CM1

P

« On a plongé dedans... et la poussière s’est envolée !Ces enfants c’était nous, juste à une autre époque, maisnous, les mêmes ».

Au menu, il y aura du chou farci, un plat auvergnat découvert en classes vertes.

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Mars 2013 • n° 693>9

dossierVitruve, 50 ans d’une école différente

ette année, nous travaillons sur des événements quise sont passées entre 1962 et 2012. Nous travaillonssur des événements politiques, musicaux, sportifs,scientifiques, artistiques qui ont eu lieu dans le

quartier, en France, en Europe ou dans le monde entier. Cetravail deviendra un spectacle avec des chansons en fran-çais et en anglais. Nous travaillons par groupe. Nous avonscommencé par questionner nos parents et nos grands-parents. Nous avons cherché de la documentation. Nousavons un peu dévalisé la librairie Equipages! Nous nousentraidons en apportant de la documentation aux autresgroupes ou en donnant nos idées pour faire le plan etconstruire l’exposé, nos questions aux autres groupes don-nent des directions de recherche.Nous avons mené des interviews auprès de François qui nousa parlé des terrains d’aventure. Nous avons visité une expo-sition sur l’Art dans la rue. Nous préparons une visite à l’ex-position sur les Robots pour nous documenter sur les nou-velles technologies. Nous ferons nos exposés en classe. Nousallons mettre nos chansons en scène pour que notre spec-tacle soit prêt en mars !

LES CM2 DU CT, CYCLE TERMINAL

1962-2012, Le cinquantenaire vu par les enfants de CM2

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epuis la rentrée de septembre, parents et ensei-gnants ont décidé de travailler sur le Cinquantenaireà travers trois commissions qui se réunissent lesamedi matin : «Archives» s’occupe de trier et ras-

sembler les documents en vue d’une exposition, «Cinquan-tenaire en fête» prépare une grande fête au mois de juin placede la Réunion, «Affiches» enfin recense 50 ans d’affiches envue d’une publication.

Sacrées archives !Du papier, encore du papier. Jauni, rongé par une souris depassage. Tirages hectographiques violets devenus mauves etpratiquement illisibles. Toutes les injures du temps peuventse lire sur ces feuillets sortis des boîtes, des placards, desarmoires.Comment classer? Chronologiquement, thématiquement,ou par la poubelle?Que conserver?Les vieux cahiers de réunion d’équipe, les notes de servicede M. Gloton l’Inspecteur à l’origine de la création du GroupeExpérimental, les productions des enfants, les rapports destage, les courriers d’encouragement, de rappel à l’ordre, deplaintes… Cauchemar, mais aussi trace émouvante de moments de lavie de cette école depuis 50 ans.Redécouverte de projets, de visages. La tentation est forte dese plonger dans la lecture et de prendre à témoin tous les pré-sents, surtout quand parmi ceux-là se trouve quelqu’un ouquelqu’une instit, parent ou enfant qui a partagé cettetranche de vie.

Ce travail est aussi l’occasion de mettre en lumière les grandsthèmes qui se retrouvent dans les projets mis en œuvre.Le quartier : son histoire, ses habitants actuels, les métiers,les histoires qu’on peut imaginer se dérouler dans ses rues,ses cours, sa place.Les repas : recettes d’ici et d’ailleurs, organisation de restau-rants, de rencontres autour de plats à partager.Les Fêtes à toutes les sauces, toutes les occasions, dansl’école, hors les murs…Et bien sûr les classes vertes.Bien sûr encore, toutes ces activités se rencontrent, se croi-sentPuisque les repas sont des fêtes et qu’on ne peut faire la fêtesans se restaurer et que les rencontres avec les habitants duquartier vont être le prétexte à des fêtes et qu’au retour declasse verte, on rapporte des recettes, qu’on va partager…On peut suivre aussi à la trace l’évolution des techniques. Lecharme des petits bouquins réalisés grâce à l’imprimerie, lescaractères de plomb assemblés un par un, les illustrations enlinogravure, les affiches en sérigraphie. Puis grâce à desparents imprimeurs, l’arrivée des publications et affiches enoffset. Passage du noir et blanc à la couleur, des cassettes aux CD,des disquettes aux DVD…Que seront les archives de demain? Moins de poussière,mais autant d’évocation?

CHRISTIANE

50 ans pour les parents d’aujourd’hui

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Le projet est un travail pluridisciplinaire. On y travaille la lecture à partir de documents, on écrit beaucoup, on secorrige avec des aides : entre enfants, avec des adultes, des dictionnaires, des affiches... On y fait des rechercheshistoriques, géographiques, des maths, de l’anglais, des affiches, on soigne la présentation, on explique aux autres,on chante... beaucoup, on met en scène…Les enfants sont les acteurs de leur apprentissage, ils travaillent ensemble, questionnent, cherchent des réponses,font des hypothèses, sont curieux et critiques. Ils comprennent mieux le monde qui les entoure et réagissent faceaux injustices : l’esclavage, le travail des enfants, le racisme, les pollutions, le fanatisme…Leur intérêt se porte aussi vers la musique et les différents courants de ces cinquante dernières années. Il y a unebonne ambiance de travail dans le groupe, ça fouille, ça cherche, on écoute ceux qui sont bloqués, on pose desquestions qui feront avancer, qui posent débat. On construit son travail et on construit sa pensée, son sens critique...Leur spectacle sera musical entrecoupé de courts textes sur les différents événements travaillés. Nous sommes à larecherche d’une grande salle parisienne qui pourrait accueillir notre spectacle. Il est nécessaire de montrer notretravail aux parents bien sûr, mais aussi à un public non acquis d’avance, c’est la dimension sociale d’un projet.Montrer notre travail pour ouvrir le groupe, l’école sur l’extérieur, sur le quartier tout d’abord, en classes vertes. Cesont les enfants qui ont choisi de faire un spectacle. Tous les enfants à Vitruve travaillent en projet. Un projet, celase montre, cela s’expose. On y acquiert des connaissances pour soi et ensuite on montre ce qu’on a appris. On lerend compréhensible, accessible.

CHANTAL, INSTIT

Qu’est-ce qu’un projet ?

Feuilles volantes, affiches, photos, revues,programmes, comptes-rendus, lettres, récompenses,projets, histoires, stages, réflexions... sont triés selonqu’ils émanent des enfants, de l’équipe d’instits, desparents aussi. Il y a des piles, comme desconstructions improbables, mais qui tiennent déjàdepuis plusieurs semaines ! L’une s’appelle «classesvertes», l’autre « réflexion d’équipe», et la suivante«productions d’enfants». Sont apparues aussi «l’équipeau travail», «administratif», «les parents dans l’école»,«la recherche», « les fêtes», «le quartier»...Ce travail de la commission archives donne un accèsdirect à la matière d’une mémoire vivante, quis’alimente sans cesse. En tant que parents, nonseulement on observe les instits, leur travail d’hier etd’aujourd’hui, mais d’une certaine manière on y estconvié. On partage les découvertes, les textes, lesphotos, les débats. On farfouille, et tout d’un coup, onlève la tête pour écouter la lecture d’un texted’enfant de 1978, ou l’on rit d’une anecdote qui fuse.On regarde, on discute : on met à nouveau la lumièresur le passé, on revit parfois des scènes, et on inventedéjà le futur.Et on se sent utile. On se nourrit comme parent,comme citoyen, en se mettant au service d’unehistoire, d’une école - notre école... Petites mains,nous participons à questionner les trajectoires, àsouligner permanences et mutations. Et en ranimanttous les débats, tous les combats, nous revivons lesengagements. Nous nous engageons à nouveau,conscients face à ces archives que l’école est unengagement total.La suite ? La transmission, forcément ! Ce pourraitêtre une grande exposition ouverte à tous pourdonner à voir l’élaboration du travail, des savoirs àVitruve (enfants, instits). Cela impliquerait laconstruction citoyenne de tous les acteurs de l’école(enfants, équipe, parents). Mais on peut aussiimaginer quelque chose de plus confidentiel a priori,comme la constitution de fichiers (par exemple, listertoutes les classes vertes, les lieux, les années) et lamise en place d’une petite bibliothèque des archivesde l’école. L’essentiel, c’est l’avenir !

LAURE-HÉLÈNE

Paroles de parents

Le travail de la commission archives donne un accès directà la matière d’une mémoire vivante, qui s’alimente sanscesse.

Répétition, dans l’amphithéâtre de Vitruve, du spectacledes CM2

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Saint-Germain-de-Charonne Les joies du catéchisme

tré qu’ils pouvaient contribuerpositivement à la communauté.»Pour leur part, les jeunes anima-teurs étaient tout heureux d’avoirrempli leur mission et se sont pro-mis de recommencer l’an pro-chain. ■

CHRISTOPHE PONCET

rie, Edwin et Aurélio (seconde et1re année de médecine) ont prêtémain-forte, pendant une journéeentière, à la mise sous pli destracts annonçant le «Rallye descloches». Bénédicte Ély se réjouit : «C’estune réussite Les jeunes ont mon-

e catéchisme est uneactivité dynamique dansnotre paroisse. En témoi-gnent la participation au

«Rallye des cloches» et la consti-tution, à l’initiative de BénédicteÉly, coordinatrice de la catéchèseprimaire, d’une équipe de jeunesde l’aumônerie pour animer les«Ateliers de la Toussaint».

Rallye des cloches À l’occasion de son 850e anni-versaire, Notre-Dame de Paris aété dotée d’un nouvel ensemble decloches qui ont été bénites le 2février 2013. Les enfants du caté-chisme des paroisses parisiennesavaient été invités à participer àl’événement en rejoignant lacathédrale au terme d’un par-cours-découverte à travers les ruesde la capitale. Parmi la délégationde Saint-Germain-de-Charonne,Nilan, 10 ans, avait été choisipour être le parrain de la clochebaptisée Denis. C’est à lui qu’estrevenu l’honneur et la joie de fairerésonner les trois premiers coupsdans la nef.

Une équipe de jeunesde l’aumônerie au servicedu catéchismeDepuis plusieurs années, les «Ate-liers de la Toussaint» rassemblentdes enfants du catéchisme pen-dant les vacances d’automneautour d’un thème à explorer encommun. Les journées bienpleines font alterner le travail etla réflexion, les moments spiri-tuels et les temps de détente.Pour la première fois en 2012,Bénédicte Ély a proposé à desjeunes de l’aumônerie scolaire departiciper à l’équipe d’animation.Marine, Xavier, Jessica et Cathe-rine, élèves de troisième, secondeet première, ont répondu à sonappel et ont accepté de donnerde leur temps et de leur énergiepour encadrer les plus jeunes.Recrutés dix jours après leurconfirmation, puis formés parBénédicte Ély, ils se sont mis auservice des enfants du primaire,prenant en charge avec enthou-siasme et dévouement le pro-gramme d’activités qui avait étépréparé.Cette année, autour du person-nage de Saint Pierre et sur lethème de la confiance, les qua-torze participants ont chanté, créédes masques d’animaux, lu etcommenté le récit de la pêchemiraculeuse, qu’ils ont ensuitemis en scène et interprété. Unesortie les a conduits aux arènes deLutèce et ils ont ensemble fabri-qué un vitrail qui a été exposédans l’église. Au terme des cinqjours d’ateliers, tous se sont féli-cités de l’expérience.Dans le même esprit altruiste,deux autres jeunes de l’aumône-

Mars 2013 • n° 693>10

Vie religieusecommunautés chrétiennes

Eglise Réforméede BéthanieEn mars Cultes du dimanche : le 10 avecle Pasteur Claude Perron, le 17avec Ghislain Dalla Barba, le 24(Rameaux) : pasteur Jean-LucBlanc et le 31 (Pâques) : JacquesValluisAssemblée Générale : ledimanche 17Thé de l’Amitié : le jeudi 21 à14h30 avec le Pasteur VincensHubacCatéchisme : les petits le 24 avecDominique Liffran et les 11-13ans les 23/24 avec ConstanceMarchand et Thomas ReistAtelier-Théâtre du Hérisson :tous les lundis, hors vacances, de19h30 à 21h.Concerts : voir page 15 ■

Amitié judéo-chrétienneEst parisien 6 01 39 57 61 38 / 0616 82 40 43

Le 19 mars de 18h30 à 20h15 au15, rue Marsoulan Le développement actuel du dia-logue entre Juifs et Chrétiens :l’ICCJ avec Madame Lilain Apo-thecker et le Père Pierre Hoff-mann ■

Le NonceApostoliqueécrit à l’AmiLe Nonce Apostolique, Mgr LuigiVentura, a remercié notre jour-nal de lui avoir envoyé un exem-plaire dans lequel nous relationsla célébration de la vénérationdes reliques de saint Jean Bosco.Dans un mot manuscrit il nousécrit : « J’étais content de voirrenouveler la mémoire de la célé-bration que j’ai vécue en l’hon-neur de Saint Jean Bosco. C’étaitpour moi un moment de foi, deprière et d’Eglise autour du grandSaint de ma jeunesse et de la jeu-nesse du monde….» ■

Saint Jean BoscoJournées d’amitié :la Bretagne à l’honneur

samedi soir un Kig a Farg (pot–au-feu). Et bien sûr la fête patro-nale fut célébrée au cours de lamesse de dimanche matin par lePère Vincent Grodziski, avec leconcours de la chorale, des jeunesde l’aumônerie et des enfants dela Providence.Créer du lien pour mieux vivreensemble et s’ouvrir à toute lapopulation du quartier, voici lemessage essentiel de ces journéesd’amitié. ■

F.D.

es journées d’amitié ontété très réussies, ainsi :- visiteurs très nombreuxdu 20e, de Paris et même

de banlieue;- stands fort bien achalandés;- animation pour les jeunes assu-rée par l’AEPCR;- belles chorégraphies de l’école dedanse d’Annick Laurent.Mais le clou fut la place réservéeà la Bretagne : trois repas prépa-rés par d’excellentes cuisinièresqui ont servi au dîner de gala du

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Notre Dame des OtagesFlorilège poursaxophone et orgue

Jaoeun, saxophoniste, et EliseFriot, l’organiste de la paroisse,nous ont enchantés avec l’inter-prétation magistrale d’œuvres deBach, Haendel, Bozza, Langlais,Schubert, Brahms, Mozart. La réussite de cet instant musicalet le sympathique et convivialéchange qui a suivi nous ont per-mis d’entrevoir une nouvelle pres-tation de ce duo, d’ici l’été. Nousvous informerons, en temps utile,de la date retenue. ■

JEAN-PIERRE VITTET(AVEC LA COLLABORATION

DE MADAME KLEIN)

n concert inédit et origi-nal s’est déroulé lesamedi 26 janvier dansnotre église.

Dans cette belle église modernepétrie d’art et de symbolique,témoin d’une page émouvante denotre Histoire, un programmemusical aux sonorités nouvelles,alliance de l’orgue et du saxo-phone, a été proposé, à traversun programme varié, à uneassemblée privilégiée de mélo-manes. Deux musiciens, au talent incon-testable et affirmé, François

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Nilan et sa cloche

La barque de saint Pierre

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Les jeunes et animateurs de l’aumônerie en tenue bretonne pour leservice, accompagnés de Bécassine et de sa cousine !

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Nominationde Mgr Michel Aupetit

Saint Jean Baptiste de BellevilleUn grand orgue,des grandes orgues

our l’institutrice que jesuis, le mot «orgue» estune vraie curiosité.Masculin s’il est singu-

lier, il devient féminin au pluriel!J’ai eu envie d’aller voir de plusprès les orgues de notre paroisse.Laurent Jochum, l’organiste, enparle avec beaucoup de chaleur.C’est ainsi que j’apprends qu’ilexiste plusieurs variétés d’orgues,adaptés chacun à des musiquesdifférentes. Ainsi notre grandorgue est un orgue romantiquequi permet l’interprétation durépertoire du 19e siècle avec descompositeurs tels que Mendels-sohn, Brahms, Schumann maiségalement le répertoire sympho-nique avec Vierne, Widor,Dupré,… Bien sûr, il est possibled’y interpréter tous les composi-teurs, mais c’est sur d’autresorgues qu’ils donneront leurpleine mesure. Chaque orgue aune identité différente et doncune esthétique précise.Je n’étais pas au bout de mes sur-prises. Au détour de notre dis-cussion, Laurent évoque le pas-sage de l’accordeur. Eh oui, unorgue peut se désaccorder notam-ment avec les changements detempérature, et le facteur d’orguevient régulièrement accorder ceque l’on appelle les jeux d’anches.Durée de l’opération : environ 2hpour Saint Jean-Baptiste de Bel-leville mais cela varie en fonctionde l’importance de l’instrument.

e Père Michel Aupetitvient d’être nomméévêque auxiliaire deParis. Né en 1951, doc-

teur en médecine, ordonné prêtreen 1995, il est chargé, en tantque vicaire général de l’archidio-cèse, de l’animation des secteursde l’Est parisien et connait bien le20e. Il est par ailleurs un spécia-liste de bio-éthique reconnu. ■

rosace et la disposition destuyaux, aucun ne devant nuire àl’autre.L’orgue de chœur est plus ancien,plus petit, mais aussi de belle fac-ture. Des travaux d’importance et desréparations partielles ont été faitssur le grand orgue, mais une réno-vation plus globale lui permet-trait de retrouver tout son lustre.Nous avons tous en mémoire la«panne» intervenue pendant unemesse, qui a contraint l’organisteà utiliser l’orgue de chœur. Que la fragilité de ces instrumentsne nous empêche pas de continuerà être portés lors des messes,émerveillés à l’occasion desconcerts. Merci à notre organiste,Laurent Jochum, qui met sontalent au service de la commu-nauté. ■

ISABELLE CHURLAUD

Enfin, alors que j’évoque la néces-sité pour l’organiste de travaillerdans l’église, Laurent m’expliquequ’en France, l’orgue, instrumentprivilégié pour accompagner laliturgie, est cantonné dans leslieux de culte. Ce n’est pas le caspartout et il me parle d’un orgueexceptionnel vu dans un centrecommercial à Philadelphie, auxEtats-Unis,Je ne détaillerai pas les fichestechniques, bien décrites sur lesite de la paroisse (www.sjbb-paris.cef.fr), car cela me dépasse. Je retiens cependant de tout cequ’explique Laurent que nos 2orgues sont de très beaux instru-ments. L’orgue de tribune, legrand-orgue est l’œuvre d’un desplus grands facteurs d’orgue :Aristide Cavaillé-Coll. Un desenjeux de son installation a été detrouver un équilibre entre la

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Vie religieusefoi et vie

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Une Eglisetemporairementorpheline

e jour où sort l’Ami du20e, le 1er mars, consti-tue une situation origi-nale au sein de l’Eglise

catholique; son pasteur suprême,Benoît XVI, vient de s’effacer :“Etant parvenu à la certitude quemes forces, en raison de l’avance-ment de mon âge, ne sont plusaptes à exercer adéquatement leministère pétrinien... C’est pour-quoi... en pleine liberté, je déclarerenoncer au ministère d’évêquede Rome, successeur de saintPierre....” ■

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Le MouvementChrétien des Retraitésfête son cinquantièmeanniversaire

attendus à cette journée organiséeen commun par les comités dio-césains du Mouvement Chrétiendes Retraités Ile-de-France. Lesorganisateurs comptent sur cettejournée pour donner du MCRl’image d’un Mouvement chré-tien actif et dynamique. Fort de ses 60000 adhérents auniveau national, 6000 en régionparisienne, en équipes de femmeset d’hommes issus de tous lesmilieux sociaux, d’origine urbaineou rurale, le MCR se veut ouvertaux autres et présent dans lasociété. En cette année de la foi et du cin-quantième anniversaire de VaticanII, ces orientations témoignent dela mission d’annonce de l’Evangiledu Mouvement. ■Contact : Joëlle Guignard MCR174 rue Championnet (18e)[email protected]

e 9 avril au parc desexpositions de Cergy-Pontoise (Hall SaintMartin), tous les

Retraités des 8 diocèses d’Ile-de-France sont invités à fêter cetévénement.Le thème de la journée sera : «LesRetraités : quelles richesses pournotre société?»

Au programme :- 9h15 : Accueil des participants- 10h : Retour du Colloque et desÉtats Généraux nationaux duMCR à Strasbourg les 5 et 6 mars.Table ronde animée par René Pou-jol ancien directeur du Pèlerin.- 11h30 : Célébration eucharis-tique, puis repas- 15h00 : Spectacle animé par legroupe Nomade - 16h15 : Clôture de la journéeDe 1500 à 2000 retraités sont

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Offices de la Semaine Sainte• Saint Gabriel – 5, rue des Pyré-nées. Jeudi Saint : célébration dela Cène à 19h ; Vendredi Saint :chemin de croix à 15h et célébra-tion de la Passion à 19h ; SamediSaint : à 21h, veillée pascale. Pasde messe le dimanche à 9h30.• Saint Jean Bosco – 79, rueAlexandre Dumas : Jeudi Saint :célébration de la Cène à 19h30.Vendredi Saint : chemin de croixà 15h ; Office de la Passion à19h30. Samedi Saint : veillée pas-cale à 21h. • Saint Germain de Charonne–124, rue de Bagnolet- JeudiSaint : à 19h, célébration de laCène. Vendredi Saint : à 15h, che-min de croix, à 19h : office de laPassion. Samedi Saint : à 21h30,Veillée pascale .• Saint Charles – 16, rue de laCroix Saint-Simon- Jeudi Saint :à 19h, célébration de la Cène ;Vendredi Saint : à 15h30, che-min de croix ; à 19h, Office de laPassion.• Notre Dame de la Croix – 3,place de Ménilmontant : Jeudi

Saint, à 19h, messe en mémoirede la Cène ; Vendredi Saint, à 15hChemin de croix dans la rue ; à19h, Office de la Croix ; SamediSaint à 21h, Vigile pascale à laCathédrale N.D. de Paris• Notre Dame des Otages –81, rueHaxo : Jeudi Saint à 19h Office dela Cène; Vendredi Saint à 15h,Chemin de Croix ; Office de laPassion à 19h. Samedi Saint à21h, Veillée pascale. Pas de messele dimanche à 9h15• Notre Dame de Lourdes –130,rue Pelleport- Jeudi Saint à 19h30,Célébration de la Cène. VendrediSaint à 14h : Chemin deCroix extérieur ; à 19h30, Officede la Passion. Samedi Saint : veil-lée pascale à 20h30.• Cœur Eucharistique de Jésus–22, rue du Lieutenant Chauré-Jeudi Saint à 19h, Célébration dela Cène. Vendredi Saint, Cheminde Croix à 12h30 et office de laPassion à 19h. Samedi saint à21h, veillée pascale.• Saint Jean Baptiste de Belle-ville –Place du Jourdain- Jeudi

Saint à 19h, Célébration de laCène ; Vendredi Saint à 15h, Che-min de Croix; à 20h : Office de laCroix ; Samedi saint à 21h, vigilede Pâques.

• Notre Dame du PerpétuelSecours55, bd de Ménilmontant (11e)Jeudi Saint à 20h : célébrationde la Cène. Vendredi saint à 15h :chemin de croix ; à 20h : Officede la Passion. Samedi saint à 21h:vigile pascale

• Eglise Réformée de Béthanie185, rue des PyrénéesJeudi Saint à 19h30 à Béthanie :Culte commun avec la paroissedu Picoulet et de la Rencontre.Vendredi Saint à 10h30 au templede la Rencontre, 17 Rue des petitsHôtels (10e) ; Samedi Saint serafêté au temple de la Rencontre à19h30.

• Eglise Réformée de Belleville97, rue Julien LacroixJeudi Saint : Office à 20h. Ven-dredi Saint à 20h : commémora-tion de la mort de Jésus. ■

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Le grand orgue

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2008 : à Paris

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eaucoup de chosessont difficiles à croire,dans le Christianisme,si l’on réfléchit bien,

et si l’on écoute attentivement lesmots de la confession de foi chré-tienne. La Résurrection, nouvellevie au-delà de la mort, de Jésus-Christ d’abord, des morts ensuite,fait certainement partie de ces«vérités» difficiles, voire impossi-bles à admettre autrement quepar l’adhésion à la foi chrétienne.Cette vie nouvelle au-delà deslimites de l’existence humaine,bonheur suprême auprès de Dieu,se fête à Pâques. Si les Protes-tants ont exactement la mêmeposition théologique à l’égard dece mystère que les autres Egliseschrétiennes, catholique, ou ortho-doxes, ils ne manifestent cepen-dant pas leur sentiment à sonégard de la même manière.Un culte de Pâques protestant oùest rappelée avec une joie pro-fonde la victoire du Christ sur lamort n’est pas très différent descultes des autres dimanches del’année ; juste un peu plus festif,un peu plus joyeux, l’assembléeplus unanime à chanter le can-tique «A Toi la gloire, ô Ressus-cité» (surnommé la Marseillaisedes Protestants!) sur une musiqueentraînante de G. F. Haendel. Les autres Eglises chrétienness’expriment différemment et mar-quent les jours de la SemaineSainte de façon plus éloquente, aucours de longues et belles liturgiessolennelles (dont le sens premierest «une seule fois dans l’année»),où sont magnifiées la lumière

(cierge pascal) et l’eau (du bap-tême), allusions au Christ.

L’essentiel de la foi,avant toutLes Protestants s’inscrivent dansla même tradition, mais leur foiest plus clairement fondée sur laseule Parole de Dieu et les pro-messes qu’elle véhicule, à traversle témoignage des Evangiles etdes croyants de tous les temps,hommes ou femmes, telles cellesqui ont découvert le tombeau duChrist vide trois jours après samort.Les Réformateurs du XVIe siècleont balayé les manifestations depiété trop populaires (que l’onretrouve dans beaucoup de paysdu Sud, Espagne, Amériquelatine…) qui pouvaient conduire àse perdre dans les détails de lareligion et à oublier l’essentiel du

message du Christ. Ce recentragerigoureux a longtemps donné auProtestantisme une image d’aus-térité peu attractive.

« Si le Christ n’est pasrevenu à la vie, votre foiest une illusion »Ce que croient les Protestants surla Résurrection est magistrale-ment exprimé par l’apôtre Pauldans la Bible, dans sa premièrelettre aux Corinthiens (chapitre15, versets 12 à 19) «nous prê-chons donc que le Christ estrevenu de la mort à la vie […] sile Christ n’est pas revenu à la vie,nous n’avons rien à prêcher, etvous n’avez rien à croire […] si leChrist n’est pas revenu à la vie,votre foi est une illusion […]». ■

CÉCILE SOUCHONDE L’EGLISE RÉFORMÉE

DE BÉTHANIE

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La Résurrection est le fondementde la foi chrétienne

Le Judaïsme dans le 20e

ne lui reconnaissons pas d’auto-rité.Mais nous considérons que leNouveau Testament est un textejuif au sens historique du terme.La rupture entre christianisme etjudaïsme se situe en la croyanceen Jésus, mais aussi dans le rap-port à la Loi, le christianismel’ayant rejetée au profit de la foi. Pour nous l’idée universelle estla croyance en l’Eternel et en ses

œuvres, nous ne cherchons nul-lement à imposer le judaïsme etrespectons chaque expression spi-rituelle. Certes nous attendonstoujours le Messie, mais de diffé-rentes manières : soit une per-sonne, qui devrait changer pro-fondément le cœur des hommes,soit une ère messianique, oùrègneraient paix et prospérité, soitencore une simple attente indéter-minée.

■ L’Ami : Une dernièrequestion : au fond qu’est-ce que le judaïsme ?Y.D. : le judaïsme est une identité,un peuple qui a une composantereligieuse et une histoire spiri-tuelle unique. ■

PROPOS RECUEILLIS PAR

BERNARD MAINCENT

* Grand Rabbin de France, qui aécrit un texte excellent de 15pages défavorable à ce projet,dont on dit que le Pape en a prisconnaissance. Le texte critiquedu rabbin Dalsace et celui deBernheim sont accessibles ici :http://www.massorti.com/La-loi-sur-le-mariage-homosexuel

PS : Tant sur les points de doc-trine que sur Israël (vers qui 2000juifs français sur 500000 émi-grent chaque année) le RabbinYeshaya Dalsace est prêt à tenirune conférence. Que les personnesintéressées nous le fassent savoir.

tous les monuments consacrés àla déportation, près du mur desFédérés.

■ L’Ami : Et vous, YeshayaDalsace, dans quellesynagogue exercez-vousvotre missionde rabbin ?

Y.D. : Nous sommes une com-munauté en construction, avec lacentaine de familles que j’accom-pagne, nous nous réunissons chezmoi et cherchons un local. Un mot sur ma formation : 8 ansd’études en Israël. J’ai la doublenationalité franco-israélienne. Néà Paris je suis parti à l’adolescenceen Israël, où j’ai encore un frère etune sœur. Je suis rentré en Franceil y a une dizaine d’années à lademande de mes coreligionnairesqui avaient besoin d’un rabbin.

■ L’Ami : Qu’est-cedistingue le plusl’organisation de lareligion juive de celle dela religion catholique ?

Y.D. : Je dirais que c’est la grandeindépendance de chaque syna-gogue qui a ses propres convic-tions et se gère elle-même. Maisle Consistoire, me direz-vous ?C’est une organisation créée parNapoléon, qui reste centrale maistrès critiquée, certains la jugeanttrop traditionnelle, d’autres pasassez. Aujourd’hui la moitié des syna-gogues ne sont pas «consisto-riales». Et il n’existe pas d’autoritéspirituelle qui puise dicter ses vuesaux synagogues. Ainsi, bienqu’étant pas moi-même favorableau projet de mariage pour tous,j’ai écrit un long article critique àl’encontre de celui de GillesBerhneim* et lui reproche d’avoiradopté une attitude directrice surce projet, qui, à mon avis, neregarde pas la religion. «Deuxjuifs, trois opinions», dit le pro-verbe.

■ L’Ami : Quelles sont lesactions communespossibles entre juifs etchrétiens ?

Y.D. : Il y a déjà aujourd’hui lesAmitiés Judéo-Chrétiennes (AJC);mais elles se limitent à l’examende textes de l’ancien Testament etsont vieillissantes, alors qu’il resteencore plein de choses à faire. Par ailleurs il faut constater quebeaucoup connaissent mal leurpropre religion.A mes yeux, le dialogue est trèsimportant et j’interviens souventdans divers cadres dont l’AJC etdans des monastères, dont celui deLérins.

■ L’Ami : Permettez unequestion proprementreligieuse : pour vousqui est Jésus ?

Y.D. : Pour nous Jésus n’est pasun prophète, ni un rabbin et nous

e rabbin Yeshaya Dal-sace, qui habite la Cam-pagne à Paris, a donné àl’Ami des éclairages pas-

sionnants sur le judaïsme, en par-ticulier dans notre arrondissement.

■ L’Ami : A quelletendance du judaïsmeappartenez-vous ?

Yeshaya Dalsace : Je fais partiedes juifs «communautaires», c’est-à-dire ceux qui ont une vie com-munautaire active, parmi lesquelson trouve toutes les tendances dujudaïsme, des plus orthodoxes auxplus libéraux et même quelquesassociations juives laïques. Je suisrabbin du courant Massorti(judaïsme traditionnel et modéré).Dans le 20e, tous les courants dujudaïsme sont présents.Pour leur part les «non-commu-nautaires » sont, comme leurappellation l’indique, des juifs quine se regroupent pas et qui nevont pas à la synagogue, et quipour beaucoup sont athées.

■ L’Ami : La présence juivedans le 20e est enmutation : pourquoi ?

Y.D. : A Belleville sont arrivésdans les années 20 des juifs del’Europe de l’Est, dénommés «lesAshkénazes». Et dans les années60 leur ont succédé les juifsd’Afrique du Nord, les «Sépha-rades».Mais l’embourgeoisement des juifsinitiaux a conduit à leur départvers des quartiers plus riches et, ilfaut bien le dire, plus sûrs, notam-ment pour les enfants.Ils sont maintenant remplacés pardes immigrants d’origine asia-tique. Et curieusement le phéno-mène de boboïsation du 20e faitrevenir à lui certains juifs.

■ L’Ami : Y a-t-il denombreuses synagoguesdans le 20e ?YD : Nombreuses, oui, maisaucune à caractère historiquecomme celle de la rue de la Vic-toire ou de la rue des Tournelles.La plus importante est celle de larue Julien Lacroix, orthodoxe,puis celle de la rue Pelleport, fré-quentée par des orthodoxesSépharades. Il y a également ruedes Orteaux la synagogue Louba-vich ; une rue des Couronnes, uneautre boulevard de Belleville etdes plus petites, qui sont en faitdes oratoires, à la Réunion et prèsdu square des cardeurs. Rue duSurmelin, il y a une synagoguelibérale et la communauté Mas-sorti est le plus souvent chez moirue Marey. A noter le Père Lachaise, où il ya un très vieux carré juif avec lestombes de Sarah Bernhardt, Pis-sarro, Rachel et du 1er Grand Rab-bin de France (institué par Napo-léon), mais aussi de nombreusestombes juives dispersées (Gains-bourg, Proust…) et l’allée avec

Mars 2013 • n° 693>12

Vie religieusecommunautés chrétiennes

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Page de la Torah

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Les pèlerins d’Emmaüs de Rembrandt (Musée Jacquemard-André), «Ils Lereconnurent».

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Solutions du n° 692Horizontalement. – I. souhaits. II. intervalle. III. ne -lion. IV. crevaison. V. EE - radie. VI. ru - trident. VII.estives - je. VIII. séré - lai. IX. énonce. X. rassiérait.

Verticalement. – 1. sincères. 2. onéreuse. 3. ut - très.4. helvétiens. 5. aria - RV - Oi. 6. Ivoirienne. 7. tansads- CR. 8. SL - ode - Léa. 9. Ninja. 10. dés - éteint.

Un gâteau original, généralement très apprécié, pour un goûterd’hiver.Ingrédients :250 gr de farine 250 gr de beurre200 gr de sucre 1 tasse à thé de lait tiède3 œufs 1 pot de confiture d’oranges1 sachet de levure

Préparation :Préchauffer votre four à 180°.Mettre dans un saladier la farine, le sucre et les œufs. Bienmélanger. Ajouter le beurre bien ramolli et le lait tiède après avoirde nouveau bien mélangé. Ajouter la levure et la marmeladed’oranges. Mettre cette pâte dans un moule rond dont le fondaura été garni d’un papier sulfurisé.Cuire au four 1 heure environ.

Recette de SylvieLe gâteau à la confiture d’orange

Liste des Demandesde permisde construireDéposées entre le 1er et et le 31décembreBMO n° 7 du 25 janvier

107 au 109, cours de VincennesConstruction d’un bâtiment d’ha-bitation de 2 étages sur 1 niveaude sous-sol (1 logement créé) aprèsdémolition d’une habitation de 1étage. Surface créée : 75 m2. 16X, rue de l’Ermitage, 1, villa del’Ermitage Construction d’une maison indivi-duelle de 3 étages sur un niveaude sous-sol. Surface créée : 215 m2. 14 au 18, rue Houdart, 13 au17, rue Jacques Prévert, 10 au16, rue de TlemcenPét. : PARIS HABITAT OPH. —Réhabilitation d’un ensemble debâtiments d’habitation et debureau de 4 à 7 étages sur 2niveaux de sous-sol avec pose

d’une isolation thermique exté-rieure sur les façades, remplace-ment des menuiseries, réfectionde l’étanchéité des toitures-ter-rasses,52, rue des CascadesPét. : PARIS HABITAT OPH.Modification du bornage de laparcelle pour la construction d’unerésidence pour étudiants de 3étages sur un niveau de sous-solpartiel (27 logements sociauxcréés) avec la pose de 66 m2 depanneaux solaires en toiture. Sur-face créée : 516 m2. 16 au 20, rue Julien Lacroix, 74,rue des CouronnesPét. : Ville de Paris Direction dupatrimoine et de l’architecture. Construction, sur rue et cour, d’unbâtiment à usage de salle de sportsde 1 étage surplombant en partiele centre de loisirs existant etrestructuré,Surface supprimée : 140 m2. Sur-face créée : 708 m2. 23, rue du RetraitConstruction de 3 bâtiments (A -B - C) à usage d’habitation (129logements créés) avec installationde panneaux solaires en toiture

et réinstallation de l’antenne relais.Hauteur du projet : 17 m. Surfacedémolie : 2486 m2. Surface créée:2486 m2. 5 au 5B, rue Stendhal.Pét. RIVP. Construction d’un bâti-ment de 5 étages sur un niveau desous-sol, sur rue, à destinationd’habitation (32 logements sociauxcréés et 2 logements de fonction),de centre d’hébergementd’urgence (71 places), de crèche àrez-de-chaussée et 1er étage (66berceaux) et de stationnement ensous-sol, avec pose de panneauxsolaires photovoltaïques et ther-miques en toiture-terrasseS.P. créée : 4672 m2. 24, rue des EnviergesChangement de destination d’unlocal à rez-de-chaussée en fond deparcelle à usage d’atelieren habitation (1 logement créé)et construction d’un bâtimentd’habitation de 3 niveaux enextension du local existant. Sur-face créée : 79 m2

6, passage GambettaConstruction d’une maison indivi-duelle de 3 étages sur sous-solconservé. Surface créée : 222 m2.

Liste des Permisde construire

Délivrés entre le 1er et et le 31décembreBMO n° 7 du 25 janvier

43 au 49, rue Saint-BlaisePét. : R.I.V.P.. Réhabilitation d’unensemble immobilier à usage d’ha-bitation et de commerce par larénovation des façades avec posed’une isolation thermique par l’ex-térieur, fermeture de balcons pourcréation de jardins d’hiver, sup-pression de la loge remplacée parun local commercial, fermeturesdes porches pour création de nou-veaux commerces. Surface créée:584 m2.

114 au 116, bd de Charonne, 61au 71, rue Alexandre Dumas,45, rue PlanchatConstruction d’un bâtiment d’ha-bitation de 5 étages sur rue et cour(14 logements créés) après démo-lition d’un garage d’automobiles.Surface créée : 833 m2. Surfacedémolie : 680 m2.

Urbanisme

HorizontalementI. Fournisseur d’oreillons. II. Elle n’aime pas l’imprévu. III.Robes de moine - annonce les rails. IV. Retira - Ville d’eau. V.Réunissais. VI. Deux à Rome - chaleur animale - Il relève leplat. VII. Mollusque marin - désert de cailloux. VIII. Le lin enest un. IX. Unité roumaine - divulgué. X. Hermétisme.

Verticalement1. Peut qualifier le singe. 2. Dans la cave du viticulteur. 3. Dela campagne - les 4 premières. 4. C’est la fin- elle était doucedans une Comédie musicale. 5. Il peut être à bois - de - …oude force. 6. Indéfini - Il criait autrefois dans les rues. 7.Habitations indiennes - (à l’) à qui mieux mieux. 8. Sur laSaale - elles ont pris de la bouteille. 9. Désinence verbale -Ville allemande. 10. Roue à gorge - Ecoulée.

Les mots croisés de Raymond Potier n° 6931 2 3 4 5 6 7 8 9 10

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Viepratique

L’Ami du 20e • n° 693Membre fondateur :Jean Simon.Président d’honneur :Jean Vanballinghem (1986-2008).Président de l’association :Bernard Maincent.Trésorier : Pierre Plantade.Ont collaboré bénévolement à ce numéro :Christian Chevandier,Isabelle Churlaud, Jean Darnet,Simone Endewelt, Joëlle Guignard,Roland Heilbronner, François Hen,Père Job Inisan, Françoise Lemagnen,Jean-Michel Orlowski,Pierre Plantade, Christophe Poncet,Raymond Potier,Jean-Marc de PréneufFrançoise Salaun, Cécile Souchon,Anne-Marie Tilloy, Jean-Pierre Vittet,Marie-Ange Weber.

Conception graphique :Marie Linard.

Diffusion, communication, informatique : Armel Boueyguet,Jacques Cuche, Jean-Michel Fleury,Roger Girand, Cécile IungMichel Koutmatzoff,Annie Peyrelade,Pierre Plantade, Roger Toutain.

Régie publicitaire :BAYARD SERVICE REGIE, 1, Rond Point Victor Hugo,92 132 Issy-les-MoulineauxTél 01 41 90 19 30

Mise en page et impression :Chevillon Imprimeur,26, boulevard Kennedy,89100 Sens

L’Ami du 20e, bulletin de l’association L’ami du 20e

(loi de 1901), paraissant chaque mois.Commission paritaire n° 0616G-88395N° ISSN 1270-7643Dépôt légal : à parutionCourriel : [email protected] : 11106-74K ParisRédaction, administration :68, rue de Lagny, 75020 ParisTél 06 83 33 74 66 – Fax 01 43 70 26 81

Site Internet de l’Ami du 20e

http://lamidu20eme.free.fr

Exclusivement réservées aux particuliers, à adresser à L’Ami du 20e

Petites annonces68, rue de Lagny75020 Paris

Petites annonces ■ Attachés à votre quartieret curieux de ce qui s’y passe,rejoingnez l’équipe de l’Amipour apporter régulièrementou occasionnellement des nouvelles sur la vie de l’arrondissement.Téléphonez-nous au0683337466

>13Mars 2013 • n° 693

À traversl’arrondissement

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Ordinaire • 1 an 16 e

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De soutien • 1 an 26 e

D’honneur • 1 an 36 e

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Merci de joindre le règlement à l’ordre de L’AMI du 20e,

à adresser à : L’AMI du 20e,68, rue de Lagny,75020 Parishttp://lamidu20eme.free.fr

ABONNEZ-VOUS à L’AMI DU 20e 10 numéros

En brefRestos du cœurCollecte Nationale 2013La collecte nationale des Restos duCœur aura lieu les 8 et 9 mars.Les produits collectés doivent per-mettre d’assurer la distribution decolis alimentaires pendant les 7 à8 semaines de l’inter campagne,dite d’été, de fin avril à fin juin.En mars 2012 nous avons été pré-sents dans 22 magasins et récoltéenviron 65 tonnes de marchan-dises, ce qui n’est pas suffisantpour couvrir les besoins de cettecampagne.Les magasins sont d’abord les Car-refour Markets que vous connais-sez bien. D’autres enseignes (Sim-ply, DIA) pourront être ajoutées enfonction des possibilités.Nous comptons sur votre activeparticipation. N’hésitez pas àmobiliser votre famille, vos amis.Nous avons besoin de toutes lesbonnes volontés.Pour confirmer votre participa-tion merci d’envoyer un mail à :[email protected] précisant votre choix de maga-sin, votre plage horaire et votrenuméro de téléphone.

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Histoirehier dans l’arrondissement

e livre de ChristianChevandier, Policiersdans la ville. Une his-toire des gardiens de la

paix, y parle beaucoup du 20e

arrondissement, alors que l’ou-vrage concerne toute la France. Eneffet les agents du 20e sont unpeu particuliers

La spécificité des agentsde police du 20e

Les policiers du 20e n’ont, quandils arrivent, rien qui les différen-cie de leurs collègues. Ils sontrecrutés par des concours natio-naux puis, comme la plupart,affectés dans l’agglomérationparisienne. Et c’est alors qu’ilsdécouvrent l’arrondissement, dontil faut bien reconnaître qu’il est unpeu particulier. Pour ne prendreque cet exemple, le relief est siaccentué que cela a posé des pro-blèmes au début du XXe siècle,lorsque les premiers vélos ontéquipé la police. C’était avant quel’on appelle « hirondelles » lesagents cyclistes, du nom de lamarque de leurs bicyclettes. Lesbécanes de l’époque n’avaient riende commun avec les VTT d’au-jourd’hui. Autre particularité, les passages,impasses et villas y sont deux foiset demi plus nombreux que dansle reste de la ville. Cela signifiepour les îlotiers qu’il faut s’aven-turer au fond des impasses aucours de leurs rondes. Même lanuit, alors qu’elles ne sont paséclairées. Et ils le font!

Il y a un siècle,une police de proximitéEn allant chercher dans lesarchives, ce qui est la base dumétier de l’historien, l’on peutlire, dans ce que l’on appelle les« mains courantes », que deuxagents ont surpris en pleine nuit,au fond d’une impasse de la ruedes Vignoles, un individu qui se

livrait à un « épanchementd’urine » contre un immeuble.Dans cette voie privée qui échap-pait à l’éclairage public, à soixantemètres de la rue, dans un entre-deux-guerres où la ville étaitbeaucoup plus sombre qu’elle nel’est de nos jours, ces deux poli-ciers n’hésitaient pas à faire pas-ser leur ronde par cet endroit pastrès rassurant. On les appelait alors les îlotiersmais ce n’est pas vraiment cequ’on appelle aujourd’hui la policede proximité, quand bien mêmel’esprit était le même. L’arrondis-sement était comme aujourd’huidivisé en quatre quartiers etcomptait 78 îlots. Des agentsétaient toujours affectés au mêmeîlot et y habitaient pour la plupartet y faisaient leurs rondes. Ils enconnaissaient le moindre recoinmais aussi tout le monde, les habi-tants, les commerçants qui étaientbien plus nombreux qu’au-jourd’hui, et tous les garnementssusceptibles de faire des bêtises.

Des apachespas si gentils…Cette description a l’air presqueidyllique. Détrompons-nous! Ladélinquance d’alors n’avait rien àenvier à celle d’aujourd’hui. Larue était violente et les policiersn’étaient pas épargnés. En 1905,un jeune gardien de la paix duposte du Père-Lachaise est tuéd’un coup de revolver vers la ruedes Amandiers alors qu’il tenteavec un collègue d’arrêter un sou-teneur.C’était l’époque des apaches, deCasque d’Or, une figure de l’arron-dissement. Nous croyons connaî-tre Casque d’Or sous les traits deSimone Signoret, mais c’est ducinéma, celui de Jacques Becker etde son film sorti en 1952, undemi-siècle après les faits. La vraiehistoire, c’est celle d’une bagarreà coups de couteaux rue des Haiesen 1902 entre deux bandes rivalesqui terrorisaient l’arrondissement.Les apaches ne paraissent roman-tiques qu’à ceux qui en ignorenttout. Voleurs et proxénètes, ilsempoisonnaient la vie des habi-tants de l’arrondissement et yétaient aussi peu appréciés quele sont aujourd’hui les trafiquantsde drogue.

Le traumatisme desguerres, même dans le 20e

La lutte contre la délinquance etla criminalité ainsi que la protec-tion de la population constituentla mission principale de la police,mais depuis un siècle et demi,depuis la création du corps desgardiens de la paix en 1870, lespoliciers ont connu bien autrechose que cette routine.Comme pour l’ensemble de lapopulation parisienne, les deuxguerres mondiales ont constituéde dures épreuves. Pendant la

Grande Guerre, il y a bientôt centans, Paris subit à plusieurs reprisesdes bombardements. A Belleville,le café La Vielleuse avait été tou-ché par un projectile allemand etson miroir brisé ; les agents ont euensuite comme mission de fairerentrer les passants en cas d’alerte.C’est ainsi que deux d’entre euxont été tués en janvier 1918 parune bombe cours de Vincennes,où il y avait déjà une station detramway.La guerre suivante a été marquéepar l’Occupation. Quatre gardiensde la paix du 20e sont morts lorsde l’insurrection en se battantcontre les Allemands à la Libéra-tion, en août 1944. L’un d’eux, legardien André Perrin, lieutenantde FFI, a été tué le premier jour del’insurrection, le 19, devant Notre-Dame, en combattant les Alle-mands qui attaquaient la préfec-ture de police investie par laRésistance. Le brigadier LouisFleury a été victime le 26 vers lesChamps-Elysées d’un « tireur destoits» en assurant la sécurité del’énorme cortège de Parisiens qui,derrière le général de Gaulle, sontpartis de l’Arc-de-Triomphe pouraller jusqu’à Notre-Dame.Entre temps, le 21 au milieu de lajournée, ce sont deux gardiens dela paix qui ont été tués dans l’at-taque du poste de Charonne parun détachement de la Wehrmacht.Les résistants avaient fait quelquesprisonniers parmi les Allemands etles collaborateurs et les gardaientdans ce poste de police. Uneplaque à la mémoire des deux gar-diens, Marcel Imbert et ArmandJeudy, est encore visible sur lebâtiment, à l’intersection de la ruedes Pyrénées, de la rue des Haieset de la rue des Orteaux. Ce postede police est aujourd’hui fermé,tout comme l’ancien commissariatcentral qui se trouvait dans le

grand bâtiment de la mairie et estdésormais rue des Gâtines à côtéde la place Gambetta.

La collaborationde la police avec l’occupantsous VichyLes policiers avaient eu un rôlemoins glorieux dans les annéesprécédentes. Commanditées parl’occupant allemand dans le cadrede la politique nazie d’extermina-tion, les rafles antisémites ont étésurtout menées par les forces del’ordre du gouvernement deVichy. A Paris, ce fut entre autresle cas de celle du Vel d’Hiv, enjuillet 1942, particulièrement danscet arrondissement où les per-sonnes considérées comme juivespar les nazis et par Vichy étaienttrès nombreuses. Il s’agissait d’im-migrés venus d’Europe centrale,qui pratiquaient des métiers assezdemandés en milieu urbain etvivaient dans ces quartiersouvriers. La plupart des policiersparisiens ont participé à ces opé-rations.L’autre activité de collaborationétait la lutte contre la Résistance.Des services spécialisés, notam-ment les tristement célèbres «bri-gades spéciales», s’en sont char-gés. C’est ce qui explique que,après la Libération, l’épuration aété très forte dans la police. AParis, un policier sur dix a étésanctionné, dont la moitié a étérévoquée, et plusieurs commis-saires ont été fusillés après déci-sion de justice.

Des hommes de milieuxpopulaires dans unarrondissement ouvrierEn dehors de la période 1940-1944, les policiers sont plutôt àl’aise dans cette partie de Paris., Lecorps des gardiens de la paix a étécréé, en 1870; déjà, le 20e était unarrondissement très populaire. Lesagents étaient pour la plupartd’origine populaire, et, même s’ilsvenaient de province, ils se retrou-vaient un peu chez eux, ce quin’était pas le cas dans les quartiersbourgeois de l’ouest de la capitale.C’est un des éléments qui expli-quent qu’ils aient joué un rôletrès important dans le soulève-ment d’août 1944, qui était uneinsurrection du peuple de Paris. ■

CHRISTIAN CHEVANDIER

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Un siècle et demi d’histoire des policiersdu Vingtième Arrondissement

Mars 2013 • n° 693>14

Christian Chevandierprésentera son livre,Policiers dans la ville.Une histoire des gardiensde la paix (collection Folio-Histoire, Gallimard), levendredi 22 mars à 19h30à la librairie « Le Merlemoqueur », 51 rue deBagnolet.

L’ancien poste de police du quartier Charonne, aujourd’hui désaffecté.

Les locaux actuels du commissariat du 20e arrondissement après le déménagement de 2009.

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>15Mars 2013 • n° 693

Culturesortir dans le 20e

PROGRAMME DES THÉÂTRES

THÉÂTRE DE LA COLLINE

15, rue Malte-Brun, 01 44 62 52 52www.colline.fr

• au grand théâtre

Les criminelsJusqu’au 2 mars à 20h30,

Solness le constructeurde Henrik IbsenMise en scène Alain FrançonDu 23 mars au 25 avrilDu mercredi au samedi à 20h30,mardi à 19h30, dimanche à 15h30Comment concilier la carrière d’un bâtisseuravec les exigences du monde humain?

• au petit théâtre

Yukonstylede Sarah BerthiaumeMise en scène Célie PautheDu 28 mars au 27 avril, mardi à 19h,mercredi au samedi à 21h, dimanche à 16h4 personnages perdus dans l’immensité duYukon s’arc-boutent sur leur vie quotidienne.

THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT

15 rue du Retrait, 01 46 36 98 60www.menilmontant.info

• SALLE XXL

La PassionDu 23 mars au 21 avrilvendredi à 20h30, samedi et dimanche à 16h

D’Artagnan, Hors-la-loiJusqu’au 9 mars à 19h

Amour, boxe et Courteline...en 3 roundsde Georges CourtelineMise en scène Frédéric CerdalDu 19 mars au 26 avril, mardi à vendredi et 30-31 mars à 15h, le 26 mars à 20h30

Hyde, l’ombre et la lumièrede Isabelle Florel et Serge KadocheDu 19 mars au 2 mai à 20h30Inspiré du roman de Stevenson (histoire du DrJekyll et Mr Hyde).

• SALLE XL

Morts sans sépulturede Jean-Paul SartreMise en scène Audrey BertrandJusqu’au 1er mai, mardi et mercredi à 21h1941. Un groupe de 5 résistants est arrêté par lamilice.

VINGTIÈME THÉÂTRE

7 rue des Platrières, 01 43 66 01 13www.vingtiemetheatre.com

Saveurs & Amertumesou l’art d’être en cuisinede et mise en scène Christina FabianiDu 6 mars au 28 avril, mercredi au samedi à19h30, dimanche à 15hPréparation mouvementée du «TrophéeMarmiton» dans un restaurant gastronomique.

Only Connectde et mise en scène Mitch HooperDu 20 mars au 28 avril, mercredi au samedi21h30, dimanche à 17h30Six personnages dans un tourbillon amoureuxgrâce aux nouveaux moyens decommunication.

LE TARMAC

159 avenue Gambetta01 43 64 80 80www.letarmac.fr

Enfant mouchedramaturgie et mise en scène Jean Lambert et Dominique RenardDu 19 au 30 mars, mardi au samedi à 14h30 et20h(à partir de 9 ans)

STUDIO LE REGARD DU CYGNE

210 rue de Belleville, 09 71 34 23 50www.leregarducygne.com

Festival « Signes de printemps ! »Du 21 mars au 11 avril

Le développement durableet le spectacle vivantTable ronde avec Prue LangLe 21 mars à 18h

Duel, Mademoiselle Lopezd’Anne LopezLes 21, 22, et 23 mars à 20h20, le 24 mars à17h

Trois soufflesde Laurence Pagès et Christina TowleRépétition publiqueLe 22 mars à 15h

A - Vuede Gaëtan Brun PicardFin de résidence - CréationLe 27 mars à 19h30

Spectacles SauvagesLes 28 et 29 mars à 15h et 19h30

THÉÂTRE AUX MAINS NUES

7 square des Cardeurs, 01 43 72 19 79www.theatre-aux-mains-nues.fr

Journée porte ouverteLe 2 mars 14h-17hPrésentation des formations de l’acteurmarionnettiste.

Les Discrets - voix de résistanceDavid Lippe/ Cie AnimalièreDu 6 au 9 mars à 20h(à partir de 10 ans)

Käthchen, mon amourd’après «La petite Catherine de Heilbronn» deHeinrich von KleistMise en scène Eloi RecoingDu 27 mars au 5 avril(voir rencontre à la Médiathèque M. Duras)

PROGRAMME MUNICIPAL« INVITATION AUX ARTSET AUX SAVOIRS »

01 43 15 22 [email protected]

A LA MAIRIE DU 20e

01 43 15 20 20(salle des mariages)

A la découverte du langage musicalLa variation : on change les couleursanimé par Michaël AndrieuLe 19 mars à 20h

Déambulations philosophiques :la fabrique du lien socialLa cohésion d’une société exige-t-elle le «culte»du lien social ?animé par Jean Salem et Jean-François RiauxLe 21 mars à 18h

AU PAVILLON CARRE DE BAUDOUIN

121 rue de Ménilmontant, 01 58 53 55 40(auditorium)

A la découverte de l’art actuel :de nouveaux horizons esthétiquesLa photographie peut-elle être objective?animé par Barbara BoehmLe 5 mars à 14h30

Histoires de jazzJohn Coltrane, l’amour suprêmeanimé par Frédéric GoatyLe 9 mars à 16h

De la musique classiqued’aujourd’hui à la musique actuelleAutour du violoncelleanimé par le Cabaret contemporainLe 14 mars à 20h

Lire la ville : le 20e arrondissementLes H.B.M. (habitations à bon marché)animé par Jean-Paul Flamand et Robert HéritierLe 16 mars à 15h

La fabrique de cinémaSaison 2 : l’illusion au cinémaQuelques monstres de cinéma, de 1933 à 2013Le 20 mars à 15h. (jeune public)

Dialogues littérairesJeanne Benameur, romancière et poète, auteurede «Les insurrections singulières» (éd. ActesSud) et «Notre nom est une île» (éd. BrunoDoucey), animé par Chantal PortilloLe 27 mars à 14h30

MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS115, rue de Bagnolet, 01 55 25 49 [email protected] (rubrique «Culture»)

Mise en scèneDu 1er au 31 marsExposition d’oeuvres issues de l’Atelier de Marie,atelier d’arts plastiques pour tout public. Chaqueenfant a inventé un thème, choisi ses techniqueset réalisé un décor en trois dimensions.

Silver MountainsDu 2 mars au 28 avrilExposition des œuvres de Gilles Balmet, artistepeintre, dessinateur, vidéaste et photographe.

Les «corps du cinéma»Conférence animée par Zsuzsa Baross enprésence de Claire Denis, cinéaste, et Jean-LucNancy, professeur de philosophieLe 9 mars à 14h30

Lire le poèmeLecture publique dans le cadre du Printempsdes PoètesLe 14 mars à 19h

Coco le roi du balai Répétition publique d’un duo entre BéatriceMassin, chorégraphe, et Fabienne Yvert, écrivaineLe 15 mars à 18h, spectacle présentéle 22 mars à 19h30

Grand bal folkLe 16 mars à 15h

Café littéraire :le salon de MargueritePour partager ses coups de cœur littérairesLe 23 mars, 15h30-17h

Récital d’accordéon Avec Frédéric GuérouetLe 23 mars à 16h

Le théâtre et l’exilDeux tables rondes sur l’oeuvre de Kleist avecde nombreux intervenantsLe 29 mars, 14h-18h(réservation auprès du Théâtre aux Mains Nues :01 43 72 19 79)

CONFERENCE DE L’A.H.A.V.01 40 33 33 61www.ahav.free.fr

Paul Félix Taillade (1827-1898)Comédien qui joua dans plusieurs théâtres dontle Cirque national dans le rôle de Napoléon. Ilrepose au Père-Lachaise. Une avenue du 20e

porte son nom, par Jean-Marie DurandLe 20 mars à 18h30Mairie du 20e (salle du Conseil)

CONCERTSDans l’église Réformée de Béthanie

Heures Culturelles de Béthanie- Vendredi 1er à 20h30 : Ciné-concert. Filmsmuets avec Benjamin Intarglia au piano- Dimanche 3 à 18 h : Récital de piano JulienFaure – Bach, Debussy, Ravel- Vendredi 8 à 20h30 : guitare Musique baroqueitalienne avec Sebastian Vargas- Vendredi 15 mars à 20h30 : Guitare classiqueavec Raphael Carossi

BIBLIOTHEQUES

BIBLIOTHÈQUE OSCAR WILDE

12, rue du Télégraphe, tel 01 43 66 84 29

Samedi 2 mars : pour les enfants de 4 à 7 anset leurs parents, à 10h : l’heure du conte.Inscription auprès des bibliothécaires ou partéléphone au 01 43 66 84 29.Samedi 9 mars à 15h : la ballade de la geôleReading. Rencontre avec le comédien Jean-PaulAudrain autour du poème d’Oscar Wilde joué auLucernaire du 30 janvier au 14 avril.Samedi 23 mars à 15h : «Mon père quifonctionnait par périodes culinaires et autres».Spectacle par la comédienne Emilie Chertier dutexte d’Elisabeth Mazev, joué au Théâtre del’Aquarium.

BIBLIOTHÈQUE COURONNES

Le samedi 23 mars de 15h30 à 18h00 :lecture-débat autour de deux ouvrages deFouad Laroui : «L’étrange affaire du pantalon deDassoukine», recueil de nouvelles truculentes etdrolatiques, et «Des bédouins dans le polder :histoires tragi-comiques de l’émigration», recueilde textes tout aussi désopilant que le premier.

EN BREF

Festival brésilien Forro de Paris« Ai Que Bom #3 »Du 29 mars au 1er avrilCours de danses, de percussions,concerts dans différents lieux du 20e

(Renseignements : 06 35 28 35 90,www.leptitbalperdu.com/festival)

LES COMPTOIRS DE L’INDE

60, rue des VignolesTél. : 01 46 59 02 12Mail : [email protected]

En marsDu 2 au 16 de 14h30 à 18h (sauf dimanche) ausiège social, exposition de photographies «Aubord du fleuve sacré, Bénarès» par Jean-François Fort.

Communiquez votre programmationet vos événements ponctuels avantle 15 mars pour le numéro de mars de L’Ami du 20e

à : [email protected]

SPECTACLES POUR ENFANTS

COMÉDIE DE LA PASSERELLE

102 rue Orfila, 01 43 15 03 70www.comedie.passerelle.blogspot.coms

ChiwawaJusqu’au 30 mars, vendredi-samedi à21h30(tout public)

La Grande papille ou la fabuleusehistoire d’une gourmandiseDu 2 au 30 mars, mercredi et samedi à 14h

La véritable histoire de la petitesouris et de la brosse à dentsDu 2 au 30 mars, mercredi et samedi à 17h

Drôles de sorcièresJusqu’au 31 mars, dimanche à 15h

Philibert l’explorateurJusqu’au 31 mars, dimanche à 16h15

C’est quoi ton toit à toi ?Jusqu’au 28 avril, mercredi à 10h30,dimanche à 11h

THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT

(voir plus haut)

Festival « Les ballons rouges »du 5 au 15 mars(voir programme du théâtre)

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Page 16: U © M d’une école différente

Culturesortir

Un espace de la mairie de Paris dédié au cirquecontemporain

u dessus du périphérique de la Porte des Lilas, laMairie de Paris, a ouvert dans le 20e un espaceculturel. Une situation stratégique puisque cetespace s’ouvre sur la banlieue toute proche avec

laquelle il tisse des liens. Le cirque électrique en assure la gestion et la programma-tion artistique jusque fin 2015.

Visite des lieuxavec la co-directrice Cécile Mulot Nous commençons par un atelier de 80 m², « l’anti-club»,qui sert de salle de concert et de répétition. Plus loin, unemagnifique et grande salle à l’ancienne, «parquet de bal»accueille les petites formes et performances, des débats,théâtres de poche, bals, cirques laboratoires.

A l’extérieur, l’ancien chapiteau abrite une école de cirque.Les cours sont dispensés aux enfants dès 6 ans et auxadultes sans limite d’âge. Il y a même un atelier “bébécirque” de 2 à 5 ans qui plait beaucoup. Le nouveau groschapiteau, qui accueille les grandes formes, est surmontéd’un vaste plateau technique. Quinze salariés, dont un certain nombre habite les cara-vanes sur le terrain, font vivre et vivent de ce lieu cultu-rel à la fois territoire et itinérance.

Contre-culture et ambiance rock ‘en rollEntre cirque contemporain et réalité d’une culture urbaineradicale, le lieu se veut un espace de liberté, de créativitéen dehors des sentiers battus, populaire et convivial, bras-sant un public large et ouvert sur les cultures artistiquesactuelles et sociétales. Le cirque électrique, avec pour directeur artistique HervéVallée, a une expérience de 17 ans du spectacle vivant,mêlant musique électro-pop, numéros improvisés, poésie,textes, arts plastiques contemporains, street art, pop’art,chant, vidéo, aérien… avec le cirque comme fil conducteur.Des artistes de qualité et de styles les plus variés sont invi-tés, comme «Babylone», «les allumeurs», «klezmer nova»,« les frères Karamazov»

Un partenariat étroit avec la Ville de ParisLe cirque électrique participera au tandem culturel qui vientd’être signé entre les villes de Dakar et de Paris. Leurcréation se jouera fin mai à Dakar et en décembre à la Portedes Lilas. Du 15 au 30 avril le cirque électrique participera au fes-tival de jazz organisé par la Mairie du 20e et en juincréera «steam». ■

SIMONE ENDEWELT

La Dalle aux chapiteaux : Tél. : 09 54 54 47 24Ecole du cirque du mercredi au samedi. Cours de 18h à21h (10 euros le cours).

A

A la porte des LilasLa dalle aux Chapiteaux

réé en 1928 à Berlin, Les criminels de FerdinandBruckner sont une étonnante fresque socialedes habitants d’un immeuble.Installée sur un plateau tournant, la mise en

scène de Richard Brunel qui permet d’aller et de venir vitedans les multiples histoires quotidiennes de locataires quise débattent dans des vies difficiles dominées par l’argentet le sexe, fait entrer peu à peu le spectateur dans un dramepassionnant. Crise économique, anéantissement des soli-darités, des liens sociaux et règne de l’injustice à tous lesniveaux, la pièce de Bruckner serait-elle prémonitoire dece qui se passe dans nos sociétés d’aujourd’hui?Mise en scène, texte, jeu des acteurs, la pièce des Crimi-nels de Ferdinand Bruckner dont la programmation s’ar-rête malheureusement le 2 mars, est un moment très fortde théâtre. ■

A.M.T.

C

A la CollineLes criminelsde FerdinandBrucknerUn grand moment de théâtre

En vente chez tous les marchands de journauxProchain numéro de L’AMI à partir du vendredi 29 mars

Mars 2013 • n° 693>16

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