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ORTEGA Axelle

Session 2020

UE5 : Ecritures théâtrales

Licence 2 Lettres Modernes Option Professorat des Ecoles

Dossier Thématique : Marivaux

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I) Introduction

1- Présentation générale

Dans l’Avant-propos de son ouvrage Marivaux dramaturge, Françoise Rubellin indique que

Marivaux, réputé pour sa discrétion, a laissé très peu de traces sur sa vie. Marivaux était un

amoureux du théâtre et de la vérité, il est un observateur lucide et subtil des sentiments et

des injustices sociales. Dans ses comédies, il décrit avec légèreté et sensibilité les

incertitudes de l’amour. Pour mettre en scène les mœurs de son temps, il invente un langage nouveau : le marivaudage, ce dernier traduit la galanterie raffinée dans l’expression des sentiments amoureux.

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2- Sommaire

I)Introduction…………………………………………..…………………………………2

II)Marivaux dans l’Histoire………………………………..………………………..4

III)Contexte littéraire………………………………………………..………………..5

IV)Pierre de Marivaux….…………………………………………………..…………6

V)Son style d’écriture…………..…………………………………………………….7

VI)Extraits et commentaires…………..…………………………………………..9

VII)Conclusion………………………………………………………..…………………13

VIII)Bibliographie………….………………………………………………………….14

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II) Marivaux dans l’Histoire

En 1661, peu avant la naissance de Marivaux, Louis XIV, dit le Roi Soleil arrive au pouvoir. Il

sera le roi le plus puissant d’Europe. Pour le rester, il ne va pas hésiter à être un roi guerrier avec des conflits ruineux permettant d’agrandir considérablement son territoire. A cette époque, le peuple avait une qualité de vie assez misérable composée de famines comme

celles de 1693-1694 et 1709-1710.

Louis XIV trouve le cadre idéal afin d’y construire son règne loin de Paris dans l’ancien pavillon de chasse de son père à Versailles. Il aura de nombreuses conquêtes amoureuses

avec qui il aura 6 enfants légitimes. Le roi était sensible aux arts et va s’entourer des meilleurs artistes comme Molière, Le Nôtre, et bien d’autres encore, le mettant en valeur dans leurs œuvres. Sous son règne, tout s’effectuera avec la Cour (lever, repas, spectacles,

chasse, messe, coucher). Après 72 ans de règne (le plus long de l’histoire de France), le roi meurt en 1715. A cette date s’ouvre donc le règne de Louis XV, son arrière-petit-fils.

Ce dernier va réinstaller le gouvernement et la Cour au château de Versailles qui était à

l’abandon depuis la mort de son prédécesseur. Contrairement à Louis XIV, Louis XV préfère la vie discrète, il n’a pas été en contact direct avec la vie politique du pays. Il voyait de temps en temps ses ministres et agissait souvent à l’encontre de leurs attentes. Son désintérêt pour la politique et la succession de ministres aux tendances différentes aboutissent à un

affaiblissement de l’influence de la monarchie française en Europe.

Sous son règne, la France connaît quand même de grands succès militaires et gagne le duché

de Lorraine et le duché de Bar, ainsi que la Corse. Par contre, elle va perdre le contrôle d’une grande partie de son empire colonial, au profit de la domination coloniale britannique,

notamment la Nouvelle-France en Amérique, et sa prépondérance aux Indes. Le roi mourra

en 1774 des suites de la variole.

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III) Contexte littéraire

1- Remise en cause du pouvoir royal

Après la fin du règne impopulaire de Louis XV, l’accession au trône du jeune Louis XVI,

d’abord perçue comme une bonne nouvelle, aggrave la situation car le modèle de la monarchie absolue semble ne pas lui convenir. En Angleterre, le système de la monarchie

constitutionnelle restreint la puissance royale et institue un pouvoir parlementaire fort,

modèle que Voltaire rêve de voir appliquer en France. La future Révolution Française abat

les privilèges et les pouvoirs héréditaires. Elle est en grande partie issue du débat intellectuel

des Lumières.

2- La montée en puissance d’une nouvelle force sociale : la bourgeoisie

Alors que le rayonnement intellectuel des familles riches non nobles s’accroît, la bourgeoisie reste au plan politique à des emplois subalternes. Ce sont des rangs de la bourgeoisie que

sont issus bon nombre des philosophes des Lumières.

Parmi ces philosophes, nous retrouvons principalement Montesquieu, Voltaire, Diderot,

Rousseau.

Les Lumières influencent aussi des auteurs qui ne sont pas des philosophes, parmi lesquels il

y a Beaumarchais, dont la pièce Le Mariage de Figaro dénonce les privilèges aristocratiques.

Swift avec Les Voyages de Gulliver est aussi de la partie où il dénonce à travers son récit

merveilleux les excès et les lâchetés de ses contemporains et notamment des détenteurs du

pouvoirs. Puis certaines pièces de Marivaux comme L’île des esclaves absorbent des sujets

chers aux Lumières (légitimité du pouvoir, etc.).

3- Idéaux et œuvres

L’usage de la raison remet en question toute forme d’autorité, elle développe l’esprit critique, affranchissant l’homme des préjugés et des superstitions.

Le progrès a également sa place dans les idéaux, en effet, le progrès des sciences et des

techniques améliore le sort de l’homme et contribue à son bonheur. La recherche du bonheur est le but de l’existence humaine. L’homme a droit au bonheur et se doit d’agir en vue du bonheur commun, il doit être utile. Le bonheur ne se fait pas sans liberté, les hommes des Lumières revendiquent les libertés

nécessaires à l’exercice de la raison, liberté de penser, de s’exprimer.

La littérature veut contester et apprendre à travers des textes argumentatifs aux formes

variées. On peut trouver parmi eux le Dictionnaire philosophique de Voltaire, des essais

comme De l’Esprit des lois de Montesquieu, Du Contrat social de Rousseau. Mais aussi des

pamphlets, lettres, dialogues philosophiques ou bien même la fiction avec l’utopie, le conte philosophique ou le théâtre.

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IV) Pierre de Marivaux

4- Biographie

La date de naissance de l’auteur est inconnue. On fixe sa date de naissance au 4 février 1688 de par sa date de baptême ayant eu lieu le 8 février 1688 : à l’époque on baptisait les enfants trois à quatre jours après leur naissance.

Le nom de Marivaux est arrivé tardivement, il est né sous le nom Pierre Carlet, fils de Nicolas

Carlet et Marie-Anne Bullet. Sa famille était noble et de Normandie.

Marivaux va entreprendre des études en droit et se fera alors appeler Pierre Decarlet.

S’intéressant à la littérature et à la vie mondaine, il fréquentera plus les salons littéraires de

Madame de Lambert et de Madame de Tencin plutôt que les bancs de la faculté qu’il abandonnera deux ans plus tard. Il reprendra ses études de droit et obtiendra sa licence en

1721 où il deviendra avocat sans jamais pratiquer.

Il épousera en 1718 Colombe Bologne avec qui il aura une fille unique un an après. Son

épouse mourra en 1723. Après 5 ans de maladie, Marivaux mourra à son tour en 1752 à

Paris de la pleurésie.

5- Dans la littérature

Marivaux a laissé une œuvre considérable, composée de romans, de feuilletons, mais surtout de nombreuses pièces de théâtre :

En 1712 il va publier Le Père prudent et équitable, sa première comédie d’intrigue en un acte et en vers qui sera jouée auparavant dans un cercle d’amateurs en 1706 à Limoges. Marivaux sera joué par le théâtre italien le 3 mai 1722 dans La surprise de l’amour. En 1730, le public reçoit Le jeu de l’amour et du hasard, Zanetta Benozzi joue un rôle, elle

devient l’interprète favorite de Marivaux.

A partir de 1722 Marivaux va se consacrer entièrement à la littérature et à la rédaction d’un journal avec tout d’abord : Le spectateur français. Malheureusement, son journal sera un

échec, il va créer en 1728 L’indigent philosophe, puis en 1734 son nouveau journal Le cabinet

du philosophe.

Il va se tourner vers la comédie philosophique pour laquelle il a recours à des cadres

utopiques, il écrira donc à cette époque L’île des esclaves en 1725 mais aussi La Nouvelle

Colonie en 1729.

L’auteur a été longtemps accusé de faire mauvais usage de la langue française. En effet, ses

tournures grammaticales et ses expressions frôlant le néologisme ont donné naissance au

mot marivaudage comme cité plus tôt, en référence à Marivaux. En 1733, il fréquente le

salon de Claudine de Tencin, elle devient son amie et c’est en 1742 grâce à elle (et contre la

volonté de Voltaire l’ayant toujours critiqué) que Marivaux est élu membre de l’Académie française.

Il va également s’intéresser à la réalité sociale de son époque et va publier le fruit d’un travail de quinze ans : La vie de Marianne.

D’autres œuvres seront quant à elles inachevées.

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V) Son style d’écriture

1- La liberté d’improviser

Marivaux écrit l’essentiel de ses pièces pour les Comédiens -Italiens avec qui il entretien une

collaboration en 1720. La commedia dell’arte laisse une grande place à l’improvisation. Les acteurs peuvent multiplier les lazzis, jeux de scène comiques dont Arlequin en est par

exemple coutumier.

La plupart des personnages sont codifiés, on a par exemple le valet rusé, le noble amoureux,

etc. Leurs traits de caractère sont faits pour inspirer le rire.

Cette tradition italienne connait un grand succès. Arrivés en France et ne maîtrisant pas

assez le français, ils vont décider de multiplier un jeu riche en acrobaties et mimiques afin de

compenser leur mauvaise maîtrise de la langue.

2- Marivaux et le renouveau de la comédie italienne

Après avoir été chassés du royaume français aux suites d’une pièce de théâtre soupçonnée de se moquer de Madame Maintenon, épouse de Louis XIV, Marivaux va leur permettre

d’adopter un répertoire plus noble, n’ayant pas le divertissement pour seul ambition. Il va leur apporter des textes bien écrits avec un langage raffiné et original, analysant avec

lucidité les mœurs de l’époque. Contrairement au jeu des Comédiens français réputé statique, Marivaux va quant à lui user

d’un jeu dynamique. Les répliques des comédiens vont s’enchainer avec vivacité et les comédiens jouent des rôles sociaux. Les dialogues vont remplacer les célèbres masques des

comédiens italiens.

3- L’importance d’Arlequin

Arlequin est l’un des personnages les plus célèbres de la Comédie Italienne. Il est aussi omniprésent dans l’œuvre de Marivaux avec Arlequin poli par l’amour, mais aussi La Double

Inconstance, l’île des esclaves, et Le Jeu de l’amour et du hasard. C’est un personnage souvent fantaisiste et quelquefois vulgaire. Son costume est fait de losanges multicolores

traduisant sa modeste condition sociale et son manque de sérieux.

4- Marivaux, un dramaturge du siècle des Lumières

Le théâtre du XVIIIe siècle reste fidèle à la dramaturgie classique, il est marqué par un

certains nombre d’évolutions. L’attention est par exemple plus grande concernant les questions sociales et l’esprit nouveau, caractérisant le siècle des Lumières.

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- Le respect des unités :

Les dramaturges du XVIIIe siècle respectent les unités de temps (action se déroule en moins

de vingt-quatre heures), de lieu (un seul lieu) et d’action (une action principale) qui sont définies par leurs prédécesseurs.

- La vraisemblance et la bienséance :

Ces règles ont pour objectif de garantir la vraisemblance en préservant la plus grande

proximité possible entre ce qui est représenté et la représentation elle-même.

Dans sa comédie, Marivaux se conforme à la règle de bienséance, interdisant la

représentation sur scène d’actions violentes ou exprimant le désir.

5- Le soucis de plaire et d’instruire

Marivaux veut séduire les spectateurs. Il s’agit donc de plaire pour mieux s’instruire : sa

comédie fait réfléchir sur la différence de condition sociale.

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VI) Extraits et commentaires

L’île des esclaves, Marivaux : Scène 1 :

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Suite à un naufrage, Iphicrate, un jeune maître athénien et Arlequin, son esclave, ont échoué

sur l’île des esclaves, habitée par d’anciens esclaves qui suppriment les maîtres ou qui les jettent dans l’esclavage. Alors qu’Iphicrate désormais en danger, et pressé de partir à la

recherche de ses camarades, et qu’il espère quitter l’île le plus rapidement possible, Arlequin ralentit le pas et n’a pas les mêmes intentions que son maître. Arlequin dans ce passage quitte son rôle d’esclave et expose la nouvelle s ituation dans laquelle Iphicrate va subir

l’épreuve de l’esclavage.

Tout d’abord, nous pouvons remarquer une inversion des rôles dans cet extrait. Iphicrate essaye de maintenir l’ordre ancien et ne veut pas accepter les changements car il a peur de perdre la liberté sur cette île. Il va adopter une fausse amabilité envers Arlequin afin de

trouver des éventuels naufragés (« je t’en prie »). Arlequin ne manque pas d’ironiser sur cette nouvelle politesse : « comme vous êtes civil et poli ; c’est l’air du pays qui fait cela », il

montre ici une insolence et indique que les rapports maître-esclave ont changé.

Arlequin endosse le premier nouveau rôle. Il va en profiter pour se rebeller contre l’autorité de son maître et refuse de lui obéir.

Les relations sont marquées par une grande tension entre les deux personnages. On passe

de l’insulte d’Iphicrate à la moquerie, l’insolence et la provocation d’Arlequin. Le maître va jusqu’à l’envie de le tuer alors que le ton d’Arlequin le menace et l’avertit. Marivaux émet son jugement sur l’humanité lorsqu’Arlequin pardonne à Iphicrate en disant que le maître ne vaut pas plus que les autres car c’est la nature, il y a là une mauvaise conception de la condition humaine.

Arlequin va parler du sens de la pièce, dans la théâtre on y trouve l’expérience sociale et

politique. Lorsqu’il évoque Athènes, Arlequin fait référence à un passé révolu alors que « ici », à savoir l’île des esclaves est le lieu de la scène de théâtre. Arlequin emploie des

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verbes de valeur performative, ils ont une valeur d’acte au moment où ils sont prononcés :

« je ne t’entends plus », « je ne t’obéis plus », son ton est grave car il est sérieux.

Il y a un double enjeu dans la pièce : un enjeu social avec les nouvelles règles, mais aussi un

enjeu moral pour faire connaître à Iphicrate les limites de son pouvoir, car selon Arlequin, si

les maîtres subissaient ce qu’ont les esclaves, le monde serait meilleur.

L’île des esclaves, Marivaux : Scène 6 :

Le théâtre de Marivaux est caractérisé par le goût du travestissement, utilisé en général dans

les intrigues amoureuses. Dans L’île des esclaves au contraire, ce thème est exploité de façon

originale car il est associé à une réflexion plutôt politique : l’échange maîtres-valets sur

l’ordre de Trivelin a pour but de faire que les maîtres changent de comportements envers les autres.

Dans cet extrait, Trivelin s’est retiré pour un moment, les valets prennent le rôle des maîtres dans une parodie de scène d’amour à la façon des maîtres. Arlequin, pour tromper son ennui

et s’amuser un peu, prétend faire la cour à Cléanthis. Tous deux se promènent donc après avoir éloigné leurs anciens maîtres. Ce jeu donne à la scène une tonalité comique, tout en

sous-entendant une dimension politique et morale.

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Cet extrait met en place la mise en abîme. Tout d’abord la première réplique et les didascalies redéfinissent l’espace scénique, on a également une précision de la relation acteurs-spectateurs. « se retire à dix pas » indique un deuxième territoire, celui des valets. Il

y a un fonctionnement par couple et un jeu d’opposition. Pour les didascalies suivantes, on peut remarquer qu’il y a des verbes d’action, traduisant le jeu caricatural. Dans cet extrait il y a aussi le traditionnel thème de la déclaration d’amour, ce qui marque le passage au champ lexical et aux figures de style (images, métaphores). On passe de la

galanterie à l’amour avec les jeux de refus qui est un élément du mode de séduction chez

Marivaux, c’est une parodie du Marivaudage. Cette scène a une fonction didactique, on peut y voir une leçon pour les maîtres. Les valets

vont agir avec brutalité et plaisir puisqu’ils donnent des leçons aux maîtres . Même si la

sagesse vantée d’Arlequin traduit une part d’incapacité à prendre de la distance par rapport à ce qu’il fait.

VII) Conclusion

Ce dossier thématique nous a apprit l’importance des auteurs à travers les époques. En effet, en dénonçant les conditions humaines et les autres problèmes de son temps à travers

ses œuvres, Marivaux a su influencer le siècle des Lumières afin de déclencher quelques années après sa mort la Révolution Française.

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VIII) Bibliographie et sitographie :

- Dossier fin du livre : L’île des esclaves et La Colonie.

- Dictionnaire Hachette poche 2007.

- Tout l’univers Hachette n°23 : La littérature à travers les siècles.

- Chronique de la France et des Français (Larousse) 1987

- Tout l’univers Hachette n°15 : Histoire de la France du XVIe siècle au XXe siècle.

- Fiches de révision Bac 1re français (défibac) édition 2014

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Carlet_de_Chamblain_de_Marivaux

- http://www.premiere.fr/Star/Pierre-Carlet-de-Chamblain-de-Marivaux

- http://www.alalettre.com/marivaux-bio.php

- https://www.fichesdelecture.com/auteurs/marivaux

- https://www.youtube.com/watch?v=TRYs9WOEURg

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XV

- https://www.phosphore.com/tout-pour-le-bac/methodo/fiches-de-cours/bac-fiche-

francais-les-lumieres/