Un couple de primeurss’installe en Centre-Ville

Vendredi 1er mai 2020 ÉDITION COVID-19 www.mairie-etampes.fr

Un couple de primeurss’installe en Centre-Ville

ETAMPES Ma Ville

Le journal d’information de la Ville d’Etampes infoEdition COVID-19 du 1er mai 2020

La Ville travaille continuellement pour faciliter à toutes et à tous l’accès à l’information.

L’édition papier est disponible dans les commerces de première nécessité.

ÉDITION COVID-19 vendredi 1er mai 2020 2

COVID-19 – SPÉCIAL COMMERCES

UNE NOUVELLE BOUTIQUE DE FRUITS ET LÉGUMES vient d’ouvrir en Centre-Ville

• Commerces de première nécessité, courses en ligne, livraisons, circuits-courts ➜ Camomille&Potentille. 55, rue de la Répu-blique. La boutique est ouverte du mardi au samedide 9 h 30 à 12 h 45 et de 15 h à 19 h. Fermeturele samedi à 18 h. Tél. : 01 60 82 22 26

➜ Patatadom primeur. Boutique ouverte dulundi au jeudi de 9 h 30 à 13 h puis le vendrediet samedi de 9 h 30 à 13 h et de 14 h 30 à 18h30.Pour les livraisons se connecter sur www.pata-tadom-commande.fr Tél. : 01 78 83 79 08.

➜ Libre-service Saint-Martin. Boutiqueouverte tous les jours de 8 h à 21 h sauf le mer-credi et livraison assurée sur le quartier Saint-Martin. Tél. : 01 69 78 06 24.

➜ Poissonnerie, Le Chalutier. Ouvert du mer-credi au samedi de 8 h 30 à 12 h 30. Commandele matin avant 10 h 30 et livraison gratuite àEtampes et dans quelques communes des envi-rons avec un minimum de 25 € d’achat. Tél. : 01 64 94 07 68.

➜ Boucherie Notre-Dame. 15, place Notre-Dame. Ouvert du mardi au samedi de 8 h à 13 het de 15 h 30 à 19 h. Livraison possible sur com-mande. Tél. : 01 64 94 03 25.

➜ La Maison Hugeron. 43, rue de la Répu-blique. Les horaires de la boutique durant leconfinement sont du mardi au jeudi 8 h 30 à 14h,le vendredi 8 h 30 à 14h et 16 h à 18h30.Samedi8 h 30 à 17 h. De préférence les commandes surle site https://www.maisonhugeron.com/ pourne pas déranger le service en boutique ou lematin au 01 64 95 97 14.

➜ Le Verger du marché.1, Carrefour du Moulindes Sablons est ouvert du lundi au samedi de9 h à 19 h 30 et le dimanche de 9 h à 15 h. Livrai-son possible en appelant le 06 19 40 09 65.

➜ Intercaves. Boutique rouverte au publicjours et horaires sur https://etampes.intercaves.fr/Et livraisons assurées jusqu’à 20 km autourd’Etampes. Commandes par mails : intercaves.etampes @gmail.com ou tél. :01 69 78 21 72.

➜ Au Jardin de Villesauvage. La boutique estouverte le vendredi de 10 h à 19 h et le samedide 10 h à 18 h. Commande au 06 85 68 76 77ou au 06 43 52 66 73 avec livraison à domicile.Facebook au jardin de Villesauvage.

➜ Mini Market.61, rue de la République. Maga-sin ouvert tous les jours de 8 h à 21 h avec livraisonà domicile. Tél. : 01 64 94 04 23.

➜ L’Espérance.Bar à vin fermé mais commandepossible avec retrait en magasin. Pour faire sacommande et connaître les dates de retrait seconnecter sur le Facebook de L’Espérance. Tél. : 01 64 94 04 25.

➜ Esprit Market.26, Aristide-Briand. BoucherieHallal-Alimentation générale-Boulangerie. Maga-sin ouvert le lundi, mardi, mercredi, jeudi, samedi

de 9 h à 21 h. Le vendredi de 9 h à 13 h et de15 h à 21h et le dimanche de 9 h à 13h. Livraisonpossible à partir de 50€. Tél. : 09 73 57 62 60.

➜ Créa Dog. Boutique fermée mais livraisonsde croquettes pour vos animaux en appelant le01 60 80 03 65.

➜ Les Vergers d’Etampes. 12, place Notre-Dame.Boutique ouverte du mardi au samedi,de 8 h 30, à 19 h 30. Commande sur 07 52 23 36 92 avec livraison à domicile.

ATOUT CARTOUCHES À VOTRE SERVICE

Il y a des fruits, des légumes et une belleboule d’énergie qui transmet allègre-ment joie et bonne humeur au Vergerdu marché qui vient d’ouvrir au 1, car-refour du Moulin des Sablons dans leCentre-Ville. Le prénom de la gérante estZhora. Gouailleuse, elle anime la boutiquecomme elle le faisait, il y a encore quelquestemps, avec son mari Laurent, sur le marchéd’Aligre dans le 12e arrondissement de Paris.Un marché très réputé, qui a concurrencéen son temps, celui des Halles au point dele surnommer « le second ventre de Paris ».

« Nous avions 17 mètres d’étals en fruits etlégumes pendant la saison hivernale et21mètres en période d’été »,déclare Laurent,primeur sur les marchés depuis plus de35 ans. « Mon père, mon grand-père étaientaussi dans le métier »,déclare-t-il. « En qualité,Laurent s’y connaît. D’un seul coup d’œil, ilvoit si les produits sont bons, moi il faut queje les goûte avant »,déclare Zhora, une femmeélégante pleine d’humour que l’on a vu en2019, à la une de l’émission télévisée Strip-Tease qui avait pour thème « Les apparencessont vendeuses. » « Avant d’embrasser cemétier, j’ai vécu 4 ans aux USA, pour préparermon agrégation d’anglais pour enseigner.Puis, j’ai tout arrêté pour m’occuper de notreenfant. Mon mari m’a proposé de travailleravec lui pour que je puisse avoir des horairesaménagés. Nous nous sommes installés ensuiteen 2011 à Boutervilliers pour qu’il puisse être

au calme et au vert loin du tumulte de la vieparisienne », confie-t-elle. « Nous avonsrécemment cherché un local pour sédentarisernotre commerce à Etampes. » Laurent, plusdiscret, n’en est pas moins présent. Tous lesmatins à 4 h 30, il est à Rungis pour s’appro-visionner. « Comme tout le monde je suis làpour gagner de l’argent, mais je suis attentifaux capacités financières de mes clients. Jeveux à la fois offrir du pouvoir d’achat et dela qualité aux gens en conservant dans cetteboutique, l’esprit de marché. L’opération estsimple. Je réduits mes marges sur les ventes,pour que les produits soient accessibles à touset je peux ainsi conserver un gros débit demarchandises pour avoir de la fraîcheur encontinu. Puis, je m’adapte aux besoins desclients. » Pour répondre à la demande, Lau-rent a fait installer une chambre froide de150 m2 à l’arrière de la boutique. « J’essaiede m’approvisionner un maximum en produitsfrançais et je commence aussi à démarcherdes producteurs locaux pour favoriser les cir-cuits-courts et le bio », ajoute-t-il. En cettepériode de confinement, le couple effectueaussi les livraisons à domicile gratuitement.La boutique, 1, carrefour du Moulin desSablons, est ouverte en ce moment du lundiau samedi de 9 h à 19 h 30 et le dimanchede 9 h à 15 h. Les horaires changeront aprèsle 11 mai. Ouvert vendredi 1er mai. Uncompte facebook est en cours de création. Tél. : 06 19 40 09 65.

Conformément au journal officiel numéro 65 du 16 mars 2020, texte numéro 2, la boutiquede recharge de cartouches d’impression fait partie des commerces de première nécessitéautorisés à l’ouverture pendant cette période de confinement. Hervé Perrin a installé ungrand plexiglas au comptoir de sa boutique et continue son activité. Il suffit de lui déposervos cartouches vides et vous repartez avec des pleines. « Pour les personnes qui ne veulentpas se déplacer, je fais des envois par transporteur sous 24 h ouvrés », précise-t-il. « Lesystème de recharge de cartouche d’imprimante toutes marques permet de faire uneéconomie de 80 % comparée à une cartouche neuve », souligne-t-il. Plus de renseignements au : 01 64 91 43 56. Adresse : 13, place Notre-Dame.

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COVID-19

MUGUET : des consignes à respecter Le muguet va se vendre ce week-end uniquement enlivraison et en retrait de commandes comme l’exige l’ar-rêté préfectoral.Nedellec-Rivière et l’Atelier d’Aurélie, à Villesauvageseront les seuls à Etampes et ses environs à livrer à domi-cile la fleur porte-bonheur. Il sera aussi possible de se laprocurer à leur boutique en mode drive. ➜ Nedellec-Rivière a terminé l’enregistrement de ses

commandes samedi 25 avril. Les livraisons se ferontcomme prévu jeudi 30 avril et vendredi 1er mai. 1, avenueThéodore-Charpentier. Tél. : 01 64 94 62 59.➜ L’Atelier d’Aurélie fleuriste,qui se trouve au sein dumagasin alimentaire du Jardin de Villesauvage, géré parses parents, proposera sa vente de muguet en drive et en livraison. Les réservations peuvent se faire au 06 43 52 66 73 - 06 85 68 76 77. Entrée par la RN20ou par la voie Romaine.

« La vente à la sauvette du muguet estinterdite sur l'ensemble du territoire. Enrevanche la vente est autorisée dans les commercesdéjà ouverts et sur les marchés autorisés à fonctionner,y compris en ajoutant des étals complémentaires, eten garantissant le respect des distances de sécurité.Les fleuristes pourront également vendre du muguetuniquement en livraison et en retrait de commandes.»

Rappelons que la PME dansl’évènementiel de mariage,implantée à Bretigny-sur-Orge pro-pose de participer à une cagnottepour offrir un pot de muguet au personnelsoignant de 15 hôpitaux de la région dontle CHSE d’Etampes Dourdan. Informa-tions sur : https://fr.ulule.com/solidaires-pour-nos-soignants-et-producteurs/?fla-vour=full

Un brin pour les soignants

COVID-19 / 1er mai Vente de muguet : ce que dit l'arrêtépréfectoral

En raison de l’épidémie de COVID-19 et pour la première fois depuis soixante-six ans, la Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation n’a pu être célébrée dimanche 26 avril. La veille, 24 avril, la Ville avait souhaité déposerune gerbe de fleurs au pied du Monument aux Morts.

Etampeset le devoir de mémoire

JOURNÉE NATIONALE DU SOUVENIR DES VICTIMES ET HÉROS DE LA DÉPORTATION : Ne les oublions pas !

Rappelons qu’à Etampes,Pierre Audemard, LouisMoreau et Gabriel Gautron,trois hautes personnalitéslocales se sont illustréespendant la Résistance et ont connules horreurs des camps de concen-tration. A ce jour, seul Jean Rigot, res-capé local de la déportation, âgéaujourd’hui de 96 ans, peut encoretémoigner de l’horreur. Entré en septembre 1943 dans lesFrancs Tireurs Partisans Français,secteur Sud-Eure-et-Loir, Jean Rigotest arrêté le 18 mai 1944 à Allonnespar la Sicherheitsdienst (sécuritémilitaire allemande). Il sera ensuiteemprisonné à Chartres du 18 mai au23 juin, et interrogé à deux reprisespar la Gestapo, le 20 mai et le 3 juin.Il est transféré le 23 juin à la prisond’Orléans où il reste jusqu’au 29 juin.De cette date au 15 juillet, il est trans-féré à Compiègne. Du 18 juillet 1944au mois d’avril 1945, il est déportéau camp de concentration de Neuen-gamme au sud-est d’Hambourg, prèsde Ravensbruc̈k. Neuf mois de sa vie,dont il ne commence à parler qu’au-jourd’hui.Un passé douloureux, qui lui a aussifait prendre la plume. Empreint deretenue quand il s’agit de raconterson histoire, l’homme a déjà noirciune cinquantaine de feuillets. « Dans

le camp de Neuengamme, quelqu’unqui travaillait 6mois dehors était sûrde mourir. Ma chance a été de travail-ler dans la briqueterie qui servait àfournir l’Allemagne bombardée enmatériaux de construction. On pouvaits’y abriter du froid. L’appel, le matin,interminable dans le blizzard de laBaltique, a apporté son lot de morts.Près de 10 000 Français sont passéspar ce camp et seuls 3 500 en sont

revenus. Même si l’on doit faire la dis-tinction entre les camps de concen-tration et les camps d’extermination,plus cachés, à l’est en Pologne, mêmes’il n’y avait pas la même volonté sys-tématique d’élimination de l’hommepar l’homme, la mort était au bout duvoyage pour la plupart d’entre nous.Le camp comprenait une chambre àgaz. J’ai vu des choses véritablementhors du sens commun, comme un pri-sonnier se faire exécuter en musique.Les gens mouraient de faim, de froidet d’épuisement. Chaque individu quia vécu les camps n’a d’ailleurs pas vuexactement la même chose, même aumême endroit. Certains travaillaientau-dehors du camp, d’autres ne sor-taient jamais, les tâches étaient dif-férentes et l’effort pour survivre n’étaitpas le même pour tous, selon la condi-tion physique de chacun. Pour nier laréalité des camps, les Allemands quirestaient vers la fin de la guerre, desimples gardes car les SS étaient déjàpartis, nous ont transféré le 10 avril1945 au stalag de Sandbostel. LesAlliés étaient alors tout près car j’aiété libéré le 30 avril par l’arméeanglaise ». De ce terrifiant momentde vie, Jean Rigot mettra 5 ans à s’enremettre physiquement. Rapatriépar avion sanitaire à Paris, il futhébergé à l’hôtel Lutétia et revint àEtampes le 8 juin 1945. Hospitaliséensuite en Suisse pour soigner unetuberculose et des maladies intesti-nales, il revient à la vie civile et ren-contre, Jeannine, sa future épouse.C’était en 1950.« Aujourd’hui, en 2020, on ne pensaitpas vivre un jour ce confinement. Celanous rappelle de tristes heures de nosexistences. C’est incroyable tout ce qu’ilse passe. Nous vivons une « drôle »d’époque », déclare Jeannine.

Avec les décisions gouvernemen-tales pour lutter contre le COVID-

19, toutes les cérémonies avec dupublic sont annulées jusqu’à nouvel

ordre. Tout en s’adaptant à cette mesure, la Ville, trèsattachée au devoir de mémoire, prévoit d’honorerces dates majeures. Des dépôts de gerbes sans public

seront ainsi effectués vendredi 8 mai au Monumentsaux Morts pour marquer le 75e anniversaire de laVictoire des Alliés sur l’Allemagne nazie puis ledimanche 10 mai, place Victor-Schoelcher, pour laJournée nationale commémorant l’abolition de l’es-clavage. Les bâtiments publics seront égalementpavoisés aux couleurs nationales.

COMMÉMORATIONS À VENIR

Jean Rigot, rescapé local de la déportation,âgé aujourd’hui de 96 ans.

Etampeset le devoi

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4ÉDITION COVID-19 vendredi 1er mai 2020

INITIATIVES LOCALES

DÉSINFECTION DES LIEUX ACCUEILLANTS LE PUBLIC :le service Voirie bien rôdé à l’exercice

• 7 jours sur 7 : les agents du Service Personnes Retraitées à l’écoute

« Bonjour madame Juan, est-ce que tout va bien aujourd’hui ? »7 jours sur 7, les agents du service des Personnes Retraitéestéléphonent à 79 personnes fragiles, inscrites sur le registre duPlan COVID de la Ville qui fonctionne sur le principe du PlanCanicule local, pour prendre de leurs nouvelles. « Nous sommesattentifs et disponibles pour répondre à leurs besoins », souligneBéatrice Mille, référente du registre du COVID-19 au service desPersonnes Retraitées. « Nous sommes une équipe de 7 personnesà nous relayer pour assurer la permanence du standard télé-phonique. Nous répondons aussi souvent à des appels de per-sonnes qui sont un peu désemparées et qui ont besoin de ren-

seignements. Pas plus tard, qu’hier, une personne âgée n’avaitplus de piles pour ses oreillettes. Nous avons appelé un audio-prothésiste qui a accepté de lui en livrer. Nous avons eu aussile cas, d’un monsieur malvoyant et malentendant qui s’occupede sa femme dépressive. Il avait besoin de parler, d’avoir uneécoute, nous étions là, l’appelant 2 fois par jour pour prendrede ses nouvelles et nous nous sommes aussi mis en contact avecsa famille qui habite loin pour établir un relais de soutien. Récem-ment une dame qui depuis le confinement n’avait plus de kinérespiratoire avait besoin de soins. Nous avons contacté un pro-fessionnel qui a accepté de faire le déplacement. Nous essayons

de trouver une solution à tous les problèmes posés », ajouteBéatrice Mille. Madame Juan reconnaît toute l’utilité de ceservice. « C’est vraiment agréable. Tous les matins à 10 h, jereçois un appel. Je me sens moins seule. On s’intéresse à moi,c’est un grand réconfort. Sinon le reste du temps, comme toutesles personnes confinées, je reste entre mes 4 murs, je lis, jeregarde la télé et quand il fait beau j’ouvre la fenêtre pourprendre un peu le soleil », déclare-t-elle.

Toutes les personnes qui désirent s’inscrire sur cefichier peuvent encore le faire en contactant le 01 64 94 55 72 ou le 01 64 94 32 29.

V endredi 24 avril. Il est 8 h. Lesagents volontaires du service Voi-rie sont présents aux Servicestechniques de la Ville pour rece-voir leur feuille de route. Jérémy,le responsable explique les priorités du jouret rappelle à chacun les consignes pour res-pecter les gestes barrières. « Tout le mondedoit porter un masque et des gants en plastiqueet respecter au moins 1 mètre de distance.Chaque camion doit être aussi désinfecté avantet après usage. Tout le matériel est à votre dis-position dans le bureau. Il y a aussi du gelhydroalcoolique à disposition, servez-vous. »Une partie de l’équipe va partir nettoyer lesrues, ramasser les détritus, nettoyer les bacsà fleurs… Une équipe est prête aussi à allerdésinfecter le mobilier urbain au nettoyeurhaute pression dans tous les lieux qui accueil-lent du public, ainsi que les trottoirs situésdevant les commerces. Une opération initiéepar la Ville le 31 mars dernier et qui se déclinedeux fois par semaine depuis cette date. Maisavant toute chose, il faut bien se préparer.Amadou et Kévin, les deux agents chargés del’opération ce vendredi vont enfiler une com-binaison de protection blanche et partentpréparer une cuve de 1 000 litres d’eau et40 litres de produit désinfectant. « Il n’est pas dangereux pour l’homme ni pour l’envi-ronnement. Nous devons prendre certainesprécautions lors de son application, comme le

port de gants et de masques de protection »,déclare Kévin.8 h 45, tout est prêt. Le camion quitte les Services techniques direction le quartier Saint-Martin. Premier arrêt devant un abribus, situéjuste en face de l’auberge de la Tour Saint-Martin. Pendant que Kévin met en route l’équi-pement, Amadou déroule le tuyau et com-mence à appuyer sur la gâchette de la lance.Le jet puissant fait mousser le produit sur lesvitres de l’abribus, le banc et les barrières desécurité sur lesquelles les personnes qui atten-dent le bus prennent souvent appui. L’opéra-tion prend une dizaine de minutes. Et hoptout est remballé dans la benne du camionpour se rendre devant la boulangerie de Saint-Martin. « Je ne sais pas si c’est vraiment utile,mais cela me rassure que cela soit fait »,déclareMireille, en regardant les agents en service.Hassan, le gérant de l’épicerie O, Jardind’Etampes, voyant le camion arriver, retirerapidement ses cagettes de fruits et légumesde devant sa devanture. « Je suis content. Ilstravaillent vite et bien, puis ils prennent desprécautions pour que le produit n’entre pasdans la boutique. » «L’odeur n’est pas désagréa-ble, cela sent le pin des Landes », remarqueMaryse, une cliente.« Le nettoyage est renouvelé 2 fois par semainejusqu’à la fin de la pandémie. Le maire en a décidé ainsi », rappelle le responsable du service Voirie.

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INITIATIVES LOCALES

VISIÈRES : la technologie au service de la solidarité

✔ Le Secours Populaire de l’Essonne lance un appel à l’aideDans un communiqué, le Secours Populairede l’Essonne alerte sur l’urgence alimentairepour les plus démunis : « Certes, le Corona-

virus est une pandémie dramatique qui affecte des dizaines demilliers de personnes et en tue des milliers. Cependant, elle ne doitpas nous faire oublier que ce sont plus de 3 millions de personnesen France et des milliers dans notre département qui n’ont pas dequoi s’acheter à manger ; la solidarité alimentaire que leur apportele Secours populaire leur est indispensable. Ainsi, l’an dernier nousavons aidé 38 000 personnes et distribué 6 millions de repas, justedans notre département. Aujourd’hui, cette solidarité est une néces-sité vitale. Les bénévoles et salariés du Secours populaire del’Essonne qui continuent de se mobiliser chaque jour ont besoinque vous les souteniez non seulement aux plans moral mais aussifinancier. Nos difficultés financières sont grandes ; en effet, l’as-sociation, en cette période difficile pour tous, reçoit beaucoupmoins de dons des particuliers et des entreprises et les subventionspubliques sont difficiles à obtenir ; elle ne peut plus, non plus, orga-niser des initiatives et des brocantes. C’est pourquoi nous avonsbesoin de toute urgence, de soutiens financiers pour maintenir et

étendre nos activités dans les32 structures d’accueil et de distri-bution du département pendantcette période et aussi pour être encapacité de redémarrer plus fortaprès. Nous appelons donc toutescelles et tous ceux qui le peuvent,notamment les jeunes, à nousrejoindre ou à relayer nos appelsaux dons financiers. A l’aide ! »

Le Secours Populaired’Etampes mobilisé les 1er et 8 maiParfaite illustration de cette action au plus près des publics les plusfragiles, les bénévoles étampois sont bel et bien toujours en actionà l’image de leur présidente, Solange Ischard : « Nous avons éga-lement senti une hausse des demandes avec beaucoup de mondelors de nos distributions. On redouble donc d’efforts avec monéquipe soudée et formidable de bénévoles. Habituellement, nousfermons pour les jours fériés. Mais au vu de l’urgence, nous serons

au rendez-vous pour ouvrir les vendredis 1er et 8 mai, à partir de13 h 30 dans nos locaux au 2, avenue des Meuniers. Le plusimportant est de continuer à subvenir aux besoins des personnesen difficultés. »Contacts : pour le bénévolat contact@spf91.org – 01 60 87 90 00 ; pour les dons de particuliers par chèque àl’adresse 503, place des Champs Elysées - 91080 Evry ou parInternet : www.secourspopulaire.fr/91/

✔ Des mesures mises en place par les bailleurs sociauxAlors que le logement est devenu le lieu de refugepour toute la population, le rôle des bailleurs sociauxest encore plus important en ces temps de confine-ment. C’est pourquoi, en lien avec la Ville d’Etampeset son Centre Communal d’Action Sociale, ces der-niers ont adapté diverses mesures pour vivre le plussereinement possible cette période et assurer lasécurité de leurs résidents comme de leurs agents.« La Ville compte 5 bailleurs sociaux majeurs : Immo-bilière 3F, Résidences Yvelines-Essonne, Vilogia,Seqens et Batigère. Chacun d’eux a commencé parrappeler les nouvelles règles en vigueur, les gestesbarrières mais aussi disposer des affiches dans lesespaces communs pour informer les habitants desnuméros de téléphone ou adresses mail à joindreen cas d’urgence (inondation, panne générale d’élec-tricité, panne de chauffage, fuite de gaz...). Des per-manences téléphoniques sont ainsi assurées pour

poursuivre l’accompagnement social des locatairesau quotidien et trouver les solutions adéquates pourchaque problème, notamment pour les personnesles plus fragiles ou isolées. Par ailleurs, les partiescommunes sont entièrement désinfectées au mini-mum une fois par semaine », rappelle la responsabledu CCAS d’Etampes, Fabienne Normand.

LE BIJ FABRIQUE LUI AUSSI DES VISIÈRES

Sur une brillante idée d’une youtubeuse, Heliox, uneplateforme a été créée début avril pour permettreaux makers (ceux qui possèdent une imprimante 3D)de proposer gratuitement des visières auxstructures/organismes dans le besoin. Doté d’unEspace Public Numérique et d’une imprimante 3D, leBureau Information Jeunesse de la Ville d’Etampesa rejoint ce mouvement pour participer à cet effortsolidaire. Animateur multimédia du BIJ, Denis Hauvettea ainsi récupéré le matériel high-tech et de nombreusesbobines de PLA (Polylactic Acid) pour les installer àson domicile. « Par une supersposition de fines couchesde plastique fondu, on obtient une dizaine de visièrespar jour. On y ajoute ensuite un film transparent pro-tecteur. Puisque nous ne recevions plus de public, cetoutil n’avait plus d’utilité. Il nous a semblé naturel etimportant de se servir de nos outils, de nos stocks etde notre savoir-faire pour apporter notre pierre àl’édifice. »

Etampois depuis un an et demi, Thierry Pasquier s’est ins-piré d’une nouvelle association et a su fédérer différentesforces en présence pour rendre la technologie solidaireet essentielle. A l’aide d’imprimantes 3D, il a fabriqué plusde 200 visières. Soit autant de protections pour les pro-fessionnels du territoire. « L’idée a germé dans l’esprit d’un jeune

Essonnien que je connaissais, Anthony Seddiki. Avant même le débutdu confinement, il a créé l’association Visières Solidaires. Appartenantmoi-même à l’association e-Nable qui fabrique des prothèses demain pour les enfants, nous nous sommes mis en relation pour l’aiderdans sa démarche. Nous avons échangé et j’ai finalement décidé defabriquer également des visières. Mon employeur, Boston ConsultingGroup, m’a fourni des imprimantes 3D et la matière première pouren fabriquer à mon domicile. Ma démarche est donc partie de plu-sieurs éléments qui se sont parfaitement complétés afin de parvenirà créer ces équipements pour un usage destiné aux professionnels

du territoire. Après avoir testé différents modèles, je me suis concentrésur 2, plus longs à imprimer (NDLR : environ 2 heures) mais quisont plus agréables à porter et plus solides. » A l’écoute de toutesles bonnes initiatives, la municipalité a logiquement contactéThierry Pasquier à la mi-avril. « En l’espace d’une semaine, j’aifourni un peu plus de 200 masques. Les premiers à en bénéficier lasemaine dernière ont été pour les professionnels du service réani-mation du Centre Hospitalier Sud-Essonne, puis pour ceux de l’EHPADde la Chalouette, du centre de soins, des aides à domiciles ainsi quepour les bénévoles du Secours Populaire qui sont au contact de lapopulation. Les policiers municipaux ont été dotés cette semaine.Je continue à produire et observe attentivement où les besoins sefont le plus sentir. » Un geste apprécié par le responsable de lapolice municipale : « Nous pouvons les utiliser en complément denos masques dès que nous sommes au contact de la population. Ungrand merci pour cette action. »

La Ville va soutenir financièrement ladistribution de paniers repas, une opé-ration menée par l'association TheHopiness et le Secours populaire. Cetteaction s'adresse aux personnes qui ren-contrent des difficultés pour se procurerdes denrées alimentaires. « Les asso-ciations caritatives locales ont été direc-tement impactées avec le confinement.Le Secours populaire a pu maintenirses missions mais les semaines s'ac-cumulent, les demandes d'aides pro-gressent et s'ajoutent à celles des bénéficiaires. Nous allons donc verser une subventionexceptionnelle de 15 000 euros au Secours populaire qui va se charger avec TheHopiness de garnir les paniers chez les commerçants étampois », explique le maire.

✔ La Ville en renfort de la distribution de paniers repas en défendant l’activitédes commerces locaux

• Pharmacies de gardeVendredi 1er mai : PHARMACIE AGIN : 87, rue Etienne-Laurent, à Pussay.Dimanche 3 mai : PHARMACIE ACTION PHARMA : 46, rue Raymond-Laubier, à Dourdan.

• Bienvenue àLe 14/04 : Jadayah Wadon Botuna ; 21/04 : Charlotte Delenclos.

• Ils nous ont quittésLe 22/03 : André Héry, 85 ans ; 15/04 : Mohammed Ghezzal, 76 ans ; 16/04 :Suzanne Guénin née Benoist, 101 ans ; 17/04 : Annie Monin née Moulin,76 ans ; 18/04 : Patrice Chetouani, 58 ans ; Chantal Garo née Dugousset,67 ans ; Maria Beblo, 89 ans ; 19/04 : Christiane Lamarre, 84 ans ; 20/04 :Madeleine Lorry, 94 ans ; 21/04 : Françoise Merle née Poincloux, 84 ans ;22/04 : Lucien Philippe, 82 ans.

« Lucien Philippe était un homme chaleureux, gentil et joyeux.Il a fait du social toute sa vie », déclarent celles et ceux quil’ont connu. « C’était aussi un mari et un père très attentionné.»En décembre 2003, Lucien Philippe avait été fait chevalier del’Ordre national du Mérite dans les salons de l’Hôtel de Ville.Cette figure Etampoise avait reçu cette distinction pour soncomportement exemplaire au combat pendant la guerre d’Al-gérie au sein du 18e régiment de chasseurs parachutistes, de1958 à 1960, ce qui lui avait déjà valu de recevoir par deuxfois la Croix de la Valeur Militaire. Né en 1937 et sixièmed’une fratrie de 11 enfants, Lucien Philippe avait commencésa vie professionnelle dans la chaudronnerie. Après son retourà la vie civile, il change d’orientation et devient éducateurspécialisé, métier qu’il a exercé en tant qu’éducateur-chefdans le foyer de semi-liberté d’Ormoy-la-Rivière jusqu’à laretraite. Père de cinq enfants, Lucien Philippe a consacré lereste de sa vie au monde combattant. Il occupa le poste deprésident des Croix de Guerre et Valeur militaire, il était éga-lement porte-drapeau du Comité de liaison de l’Essonne, Pré-sident du Comité Local du Souvenir Français, Président de la311e section de l’UNC d’Etampes, membre du conseil dépar-temental des Anciens Combattants, membre de la commission

de la carte du Combattant de l’Essonne et membre de la com-mission sociale de l’Essonne. Il s’occupait des dossiers d’aideaux veuves d’anciens combattants, puis des dossiers d’attri-butions des médailles de reconnaissance de la patrie. Dotéed’une belle plume, Lucien Philippe était également devenu cor-respondant de l’ONAC (Office Nationale des Anciens Combat-tants). Son engagement lui a valu de recevoir aussi la médailled'or de la jeunesse, des sports, et de l'engagement associatif.En raison de problèmes de santé, Lucien Philippe s’était retiréde la vie publique, il y a une quinzaine d’années. Mercredi22 avril, Lucien Philippe nous as quittés à l’âge de 82 ans. LaVille présente ses sincèrescondoléances à son épouseAndrée qui préside l’associa-tion Collection Passiond’Etampes, mais aussi à leursenfants et petits-enfants.Les obsèques se déroulerontle 12 mai, à 14 h 30, enl'église Saint-Gilles suivis del'inhumation au cimetièreSaint-Pierre.

HOMMAGE

Lucien Philippe nous as quittés

ÉDITION COVID-19 vendredi 1er mai 2020 6

COVID-19

LIBRE EXPRESSION

UNIS POUR ETAMPES ETAMPES EN COMMUN

En raison des échéances électorales et afin de respecter le Code électoral, nous avons choisi de ne plus nous exprimer à travers cette tribune.

Bernard LAPLACE, maire d’Étampes, et les membres de la liste « Unis pour Étampes »

Notre réaction sur la réouverture des écoles.Cette date est tombée comme un couperet, comme une loi immuable de lanature. Le 11 mai est aujourd’hui dans toutes les conversations de parentsd’élèves. Une question hante les esprits : faut-il envoyer nos enfants à l’école dansle contexte COVID-19 ? La gestion chaotique du gouvernement n’aide pas à la prisede décision : un jour les masques sont inutiles le lendemain ils deviennent indispen-sables…. En raison de l’exiguïté des bâtiments et de la concentration des élèvesdans les classes, des mesures de précautions doivent être mise en place. Enl’état actuel des manques de moyens et de garanties sanitaires, nous demandonsà ce que les élèves réintègrent les écoles en septembre. Ce délai supplémentaireest nécessaire pour préparer un protocole et un plan de dé-confinement local sérieuxet protecteur.

Mathieu HILLAIRE, Aline GARNIER, François JOUSSET, Marilyne COMMEIGNES, Olivier JAMAINEmail : etampesencommun@gmail.com

Un couple de primeurss’installe en Centre-Ville

Vendredi 1er mai 2020 ÉDITION COVID-19 www.mairie-etampes.fr

Un couple de primeurss’installe en Centre-Ville

ETAMPES Ma Ville

Le journal d’information de la Ville d’Etampes infoEdition COVID-19 du 1er mai 2020

La Ville travaille continuellement pour faciliter à toutes et à tous l’accès à l’information.

L’édition papier est disponible dans les commerces de première nécessité.

Hebdomadaire municipal de la Ville d’Etampes

N° ISSN 1245-1355

Tél. : 01 69 92 12 92Fax : 01 69 92 12 88

Courriel :contact.etampes@gmail.com

Directeur de la publication : Benjamin Laborie

Directrice de la Rédaction et Webmaster : Christine Martin

Rédaction-photos : Christine Fougereux-LégerBenjamin PaschalMathieu Roulleau

Maquettiste : Murielle Kusy-Broudieu

Secrétariat : Tiphany Vergne

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ÉDITION COVID-19

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www.etampes.fr➜ en vous inscrivant à lanewsletter (formulairedisponible en bas

de la page d’accueil du sitewww.etampes.fr).

INFOS PRATIQUES

ÉTAT CIVIL

• Guichet expert : un nouveau dispositif de soutien pour les entrepreneurs locaux

En complément des mesures de soutienproposées par l’Etat, BpiFrance et les régions(cf https://www.iledefrance.fr/sites/default/files/2020-04/covid_aide_entre-prise_brochure _v4.5.pdf) et du numéro misà disposition des entrepreneurs francilienspour leurs questions (01 53 85 53 85,ouvertdu lundi au vendredi de 9 h à 18 h), unenouvelle initiative a été mise en place auniveau départemental. Le groupe BNI (Busi-ness Network International) d’Etampes etd'autres de l'Essonne ont organisé une opé-ration solidaire afin de répondre gratuite-ment aux questions que se posent les entre-preneurs durant cette crise sanitaire maiségalement économique et sociale. En cas

de difficultés, les entreprises locales (artisans, commerçants, TPE-PME...) peuvent désormais joindre un GuichetExpert qui répondra gratuitement aux questions du lundi au vendredi, de 9 h à18 h, au 01 72 15 13 40 ou à l’adressecontact@guichet-expert.com. Une dizainede chefs d’entreprise regroupant des exper-tises dans des compétences variées sont àdisposition pour répondre aux questionne-ments de l’ordre juridique, des assurances,de l’informatique, des ressources humaines,de la communication ou encore de la gestionclient/prospect.Plus d’infos sur le site : guichet-expert.com

Comme c’est le cas tousles ans, le 1er mai, fête dutravail, est le seul jourde l’année sans collectede déchets. Merci de nepas sortir les poubellesd’ordures ménagères lejeudi 30 avril au soir.

• Pas de collecte le 1er mai

www.mairie-etampes.fr7

POUR LA DANSE SYLANNEE CIE : UN HOMMAGE QUI FAIT LE BUZZ

Grâce à Facebook Live, Pour la Danse Sylannee Ciepropose des sessions Bouge ton Corps, ouvertes àtous pour se dépenser plusieurs fois par semaine.« Dès 3 ans, tout le monde peut participer, mêmeles non-sportifs. Grâce à ces nouvelles technologies,on peut garder contact, partager, échanger, rire ets’amuser. Autant en profiter ! Nous avons déjà faitdes séances avec des musiques des années 1990, desSpice Girls aux 2 Be 3 ou des années 1980 avec desclassiques comme A-Ha ou Mylène Farmer. C’est interactifet très ludique pour toute la famille de se défouler de la sorte,surtout en période de confinement », promet Annelyse Strasser qui présente ses animationsdepuis son salon. A suivre sur Facebook Pour la Danse Sylannee Cie.

✔ Des séances Bouge ton Corps à savourer en famille

« Merci beaucoup !... Au Centre HospitalierSud-Essonne Etampes-Dourdan, aux EHPAD,à la Résidence Clairefontaine, à l’EPS Bar-thélemy Durand, à nos médecins, nos infir-miers, professions libérales, pompiers, ambu-lanciers, police, armée, commerçants,routiers, bénévoles, vétérinaires... Sansoublier tous ceux qui oeuvrent à la santéde tous ! Restons chez nous. On pense àvous ! »En 4 minutes mises en ligne samedi 4 avril,l’école Pour la Danse Sylannee Compagnieinsuffle un vent de frâcheur, de la bonnehumeur et du baume au cœur grâce à lavidéo qui comptabilisait déjà plus de 3 000vues en quelques heures. Sur l’air très festifde I Will Survive qui évoque à tous les Fran-çais de beaux souvenirs (cf. juillet 1998)tout en rappelant qu’il faut parfois lutterensemble pour vivre, une trentaine d’adhé-

rents de l’école enchaînent les pas de dansedepuis leur domicile. « Je voyais de nom-breuses vidéos de personnel soignant nousincitant à rester chez nous, à nous donnerdes conseils et nous tenir en garde. Je mesuis dit que nous devions aussi faire ungeste pour eux. De nombreux adhérents ontparfaitement joué le jeu pour soutenir nospersonnels soignants mais aussi tous ceuxqui nous permettent de vivre actuellement.C’est une manière de leur dire : on est avecvous, on vous soutient et on reste cheznous ! », résumait la présidente de l’asso-ciation, Annelyse Strasser. Egalementgérante de la boutique Sylannee Mariage,l’Etampoise utilise ses talents de couturièrepour fabriquer des masques et calots auprofit du personnel soignant pour un usagenon-médical. Lien vidéo : Facebook Pourla Danse Sylannee Cie.

Pour garder laforme et lemoral durantcette période difficile, l'école de danse Studio ArtDance a décidé de mettre en place tout un planningde cours en ligne en direct chaque jour, pour enfants,ados, adultes. Au programme, toutes sortes de danse :girly, jazz, street jazz, danse orientale, hip-hop et durenforcement musculaire, de la souplesse, du pilates,du réveil musculaire, de la zumba dance et du chant,par toute l'équipe de professeurs. « Tout le mondepeut y accéder gratuitement et en illimité pour nouspermettre de mieux vivre cette période de confinementqui peut être stressante. Nous devons tous être soli-daires durant cette période ! Une grande pensée àtout le corps médical qui fait un travail fantastique ! »,résume la responsable du Studio Art Dance, JulietteRotrou. https://www.facebook.com/JulietteRotrou/

STUDIO ART DANCE

La vidéo s’ouvre avec un texte sur fond bleu :« Puisque le confinement nous empêched’ouvrir nos portes, nous ouvrons nos cœursà l’unisson pour soutenir les sauveurs de nosvies. Ceux d’hier, d’aujourd’hui et de demain.L’Ecole de danse Juliette Rotrou et l’associa-tion Synergie Danse, les professeurs, l’équipeadministrative, les adhérent(e)s, parents, etleurs proches se mobilisent pour apporterforce et courage à tous nos Héros du quoti-dien. Même de loin, restons main dans lamain. »A l’initiative de Juliette Rotrou, prèsde 300 personnes ont joué le jeu pour mettreà l’honneur ces femmes et ces hommesdévoués à leurs tâches pour le bien collectif.« Cet hommage me tenait à cœur. Voir toutesces personnes au front, qui se battent quo-tidiennement pour nous tous, cela méritaitune belle mise en lumière. Notre professeure

de danse orientale également chanteuse,Lylaï Le Devehat, a totalement revisité le tubeWe Are Family. Olivier Le Dévéhat a effectuéla prise de son, Clovis Mesmin le mixage etmoi-même, le montage. Tout le monde a par-ticipé avec enthousiasme et bonne humeur,de nombreux adhérents mais aussi la policemunicipale d’Etampes, La Poste, le Domainede la Chalouette, la caserne de pompier duSud-Essonne, la pharmacie Paytra, plusieurscommerces comme la boulangerie AuxDélices d’Etampes, la Boucherie Notre-Dameet Les Vergers d’Etampes... C’était un superbetravail d’équipe, en espérant qu’il apporteamour et chaleur à tous nos héros », résumeJuliette Rotrou. Lien : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10159030252059625&id=542784624

• 300 personnes rendent hommage aux héros du quotidien

• De nombreux coursgratuits en ligne

L’EGE SOLIDAIRE :leur vidéo donne tonus et espoir !

• Hommage : solidaires, les jeunes du FCEmarquent les esprits

« Votre initiative est touchante ! Un grandmerci pour cette mise à l’honneur ! Bravo pource beau montage charmant et encourageant !Tous les petits joueurs sont beaux et véhiculentla bonne humeur et beaucoup d’espoir ! Celadonnera du moral au plus grand nombre. »« J’ai montré à mes collègues cette magnifiquevidéo. Nous vous disons un immense mercipour vos soutiens et c’est grâce à ces attentionsque nous tenons le coup. Nous sommes épui-sées mais vous nous donnez la force de conti-nuer à nous battre. MERCI beaucoup. » Lescommentaires n’ont pas tardé à affluer sur lesite du Football Club d’Etampes après la mise

en ligne d’une vidéo hommage le 20 avril.« Nos licenciés garçons U6 à U11 et nos fillesU9 à U11 ont été nombreux à participer enréalisant un dessin de remerciements pour lessoignants mais aussi pour tous ceux qui conti-nuent à travailler pour nous aider. En 4 jours,ils ont répondu présents. Les différentes réac-tions positives nous réchauffent le cœur »,confirment Manon (responsable de l’école defoot féminine et des U10-U11 féminines) etChristelle Fleury (responsable des animationset des U6-U7). Il faut dire que les jolis dessinspréparés se marient parfaitement avec lesparoles de la chanson de Soprano :

« On a tous un jour eu ce moment de magieCroisé ce héros malgré lui qui veut sauver une vieUn mot, un sourire, une histoire et l'espoir fleurit

À tous ces héros malgré eux, j'voulais leur dire merci. »Lien : https://fcetampes.com/merci/

COVID-19

Si le confinement commence à atteindre votre moral, vous ramollir un peu… Et bien regardezcette petite vidéo solidaire réalisée par l’Entente Gymnique Etampoise. En une minute trente,les gymnastes envoient une bonne dose d’énergie positive et d’espoir en effectuant chacunconfiné dans leur maison de beaux mouvements sur la chanson Et demain, on fera quoi ? inter-prétée à l’unisson par 350 personnalités du Collectif Et demain ? pour soutenir la FondationHôpitaux de Paris – Hôpitaux de France. L'EGE est prête à attaquer l'après coronavirus avecdynamisme et optimisme et sûr qu'avec ce beau film, elle va vous entraîner dans son sillage. https://www.facebook.com/ententegymniqueetampoise.ege/videos/pcb.3450160578334037/3450155118334583/?type=3&theater

ÉDITION COVID-19 vendredi 1er mai 2020 8

VIE LOCALE

La Ville metdes attestationsà dispositionLes formulaires sontdisponibles aux Affairesgénérales (01 69 92 68 00), au service des personnesretraitées (01 64 94 55 72) etdans les lieux suivants :boulangeries, tabacs, La Poste,et à l'accueil des enseignes :Franprix, E.Leclerc, Carrefour,Intermarché, Aldi, Lidl,Grandfrais, Marie Blachère.

Pour rappel, tout déplacement de personne hors de sondomicile est interdit àl'exception des déplacementsautorisés (listés sur l'attestation et disponiblessur www.etampes.fr > rubriqueActualités) en évitant toutregroupement de personnes.

Les déplacements doivent êtrebrefs, dans la limite d'une heurequotidienne et dans un rayonmaximal d'un kilomètre autourdu domicile, liés soit à l'activitéphysique individuelle despersonnes, à l'exclusion detoute pratique sportivecollective et de toute proximitéavec d'autres personnes, soit àla promenade avec les seulespersonnes regroupées dans unmême domicile, soit aux besoinsdes animaux de compagnie.

Si vous n'avez pasd'imprimante, vous pouvezrédiger l'attestation surpapier libre (en recopianttous les éléments del'attestation). L'attestationest aussi disponible en lignesur www.etampes.fr >rubrique : Actualités.

BÉLIER 21 mars - 20 avrilRomantisme et sensualité feront très bon

ménage dans votre vie sentimentale et lui donnerontune intensité remarquable.

TAUREAU 21 avril - 20 maiVous aurez la possibilité de faire progresser

rapidement une idée nouvelle.GÉMEAUX 21 mai - 21 juinN'attendez plus pour vous mettre en avant,

le moment est bien choisi.CANCER 22 juin - 22 juilletVous menez plusieurs activités de front, il fau-

drait penser à vous ménager des moments de pause.

LION 23 juillet - 23 aoûtQuelques problèmes domestiques peuvent

surgir, mais vous les résoudrez rapidement.

VIERGE 24 août - 22 septembreVous ferez des efforts pour maintenir une

bonne ambiance dans votre vie de couple.

BALANCE 23 sep. - 22 oct.Une remise en cause est parfois nécessaire.

Mais évitez de vous montrer froid et rude.

SCORPION 23 oct. - 21 nov.Vous jouerez de votre charme pour obtenir ce

que vous désirez.

SAGITTAIRE 22 nov. - 21 déc.Si vous devez traiter des affaires délicates,

attendez un peu. CAPRICORNE 22 déc. - 19 janv.Vous pourrez enfin vous atteler à travailler sur

un projet qui vous tient à cœur.VERSEAU 20 janvier - 19 févrierTerminé les doutes, au placard le manque de

confiance en vous ! L'heure sera maintenant à l'ef-ficacité.

POISSONS 20 février - 20 marsVos occupations semblent suivre leur cours

sans problème majeur.

HOROSCOPE de la semaine

Retrouvez chaque lundi les photos de la semaine passée sur

www.etampes.fr > Médiathèque > Vu la semaine dernière

MÉTÉO DU WEEK-ENDSamedi 2 mai

St BorisMatin : 9°

Après-midi : 22°

St Phil., Jacq.Matin : 7°

Après-midi :20°

Dimanche 3 mai

Téléchargez l'attestation sur :http://etampes.fr/attestation_de_deplacement_derogatoire.pdf