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Un film de Marcela Rincón González · Prince d’Antoine de Saint-Exupéry ou encore Zoro et Dalia et Zazir de l’écrivain colombien Jairo Aníbal Niño. Pour vous, qu’est-ce-que

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présente

Colombie / Uruguay - Durée : 76 min

Un film de Marcela Rincón González

sortie le 6 juinDISTRIBUTION

EUROZOOM 7 rue du 4 septembre - 75002 Paris

Tél. : 01 42 93 73 55 [email protected]

PRESSERACHEL BOUILLON et FLORENCE DEBARBAT6 place Madeleine – 75008 ParisTél : 06 74 14 11 84 [email protected] / [email protected]

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LILA vit dans le monde merveilleux d’un livre pour

enfants quand, soudainement, elle est enlevée à sa

luxuriante jungle de papier. La voilà plongée dans une

incroyable aventure pleine de dangers. Elle découvre

que seul Ramón, un petit garçon qui, il y a quelques

années, aimait lire le conte de Lila, peut la sauver.

Mais Ramón n’est plus un petit garçon, il ne lit plus de

contes pour enfants. Pire encore, il ne croit plus au

monde du merveilleux ! Ramón ne pense plus qu’à son

ordinateur… Comment le convaincre de la sauver des

oiseaux de l’oubli ? Heureusement Manuela et son chien

Tambour viennent à la rescousse de Lila.

synopsis

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Entretien avec la réalisatriceLa ville de Cali n’avait jamais inspiré de film d’animation avant LE VOYAGE DE LILA. Que représente Cali pour vous ?Cali, c’est chez moi, c’est le vent, la verdure, la montagne. C’est l’endroit où j’ai grandi et pour lequel je gardeune profonde affection.

De quel livre de votre enfance vous souvenez-vous ? Mon livre préféré reste L’histoire sans fin de Michael Ende. Même si je garde un souvenir très marquant du PetitPrince d’Antoine de Saint-Exupéry ou encore Zoro et Dalia et Zazir de l’écrivain colombien Jairo Aníbal Niño.

Pour vous, qu’est-ce-que l’oubli ?Mon point de vue n’est plus le même sur ce sujet. Avant de faire ce film, je considérais qu’on protégeait ce que l’on aimait et quel’on oubliait purement et simplement ce que l’on n’aimait pas. Désormais je ne vois plus l’oubli que comme un lieu, un désert lu-gubre et sans fin où finit tout ce dont on ne se rappelle plus.

Dans quelle mesure LE VOYAGE DE LILA peut être considéré comme une œuvre première et créatrice en Colombie ?LE VOYAGE DE LILA est un film novateur à bien des égards : c’est le premier long-métrage d’animation produit à Cali, le pre-mier film pour enfants qui explore le genre fantastique et c’est aussi le premier film d’animation colombien réalisé par unefemme.

Il y a dans le film des personnages de femmes très fortes. La question du genre a-t-il toujours été important pour vous ?J’ai toujours eu à cœur de montrer des personnages courageux, rêveurs, sensibles et très sages. Je trouve qu’on retrouve toutesces caractéristiques chez les enfants, mais aussi chez les femmes. Ce genre de personnages manque beaucoup dans le cinémapour enfants, mais aussi à la télévision.

Comment avez-vous fait pour illustrer les rues de San Antonio ?Le film parle du Cali des années 1990 et c’est pourquoi nous voulions en montrer les quartiers les plus traditionnels. Son archi-tecture est très belle et colorée. Nous souhaitions rester le plus fidèles possible, montrer des rues et des maisons bien spécifiques,même si nous avons pris quelques libertés. Ce film traite du thème de la mémoire, mais il nous a aussi permis de rendre hom-mage à notre ville.

LE VOYAGE DE LILA montre qu’il est important que les enfants se connectent avec la nature. Pourquoi ?Je pense que de nos jours, nous avons perdu quelque chose d’essentiel : nous sentir proches de ce qui nous entoure. Nous atta-chons désormais plus d’importance à nos portables, nos ordinateurs ou la télévision qu’à l’air que l’on respire ou l’eau qui nous

La réalisatriceMARCELA RINCÓN GONZÁLEZMarcela Rincón Gonzáles est devenue journaliste après s’être spécialisée dans lacommunication sociale à l’Université d’Antioqua en Colombie. Elle s’est égalementformée à l’écriture de scenarii pour le cinéma et la télévision.Elle a scénarisé et réalisé quatre saisons de la série animée : GUILLERMA Y CAN-DELARIO (de 2011 à 2013 puis en 2017) en co-production avec Señal Colombia;la série pour la jeunesse VIVI JUNTOS, co-production de Señal Colombia et CanalEncuentro de Argentina (2012); une variété de clips documentaires et animés pourle programme Plaza Sésamo de Discovery Kids et le court-métrage EL PESCA-DOR DE ESTRELLAS, produit par Fosfenos Media (2007).

Les mondes de LilaLA JUNGLE MERVEILLEUSE DU MONDE DU LIVRELila est audacieuse et rêveuse, elle aime et respecte tout ce qui compose la nature.

LA FORÊT DE LA MÉMOIRELa Gardienne de la Mémoire est une grand-mère protectrice, profondément sage. Elle cherche à sauver Lila et préserverla mémoire du monde depuis des millénaires. Elle vit entourée des Tralalas, des êtres magiques qui incarnent les culturesde l'humanité.

LE MONDE DE CALI Manuela est joyeuse, joueuse, sensible et possède une incroyable capacité d'émerveillement. Elle adore les animaux etne se sépare jamais de son chien Tambour. Ramón est un garçon intelligent, très casanier. Dans sa chambre il disposede tout ce dont il a besoin : une télévision et un ordinateur.

LE DÉSERT DE L’OUBLIEndroit inhospitalier où règne Le Seigneur de l'Oubli, maître des lieux où finit tout ce que les gens ont oublié. Chacun de ces mondes fait appel à l’imagination, mais celui de Cali se base sur la ville. Connue pour son dynamismecinématographique on la surnomme : Caliwood.

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Les femmes dans le cinéma d’animationSi Marcela Rincón González est la première femme à avoir mis en scène un film d’animation en Colombie, elle n’est pas un casunique. Dès les premiers temps du septième art, elles ont investi ce domaine tout comme elles se sont fait remarquer dans lecinéma en prise de vue directe. On peut retenir deux noms, parmi elles : Lotte Reiniger et Mary Blair. La première s’est faitconnaître dans les années 20 à travers la réalisation de courts-métrages et probablement du premier long-métrage d’animationavec LES AVENTURES DU PRINCE AHMED (1926), c’est en tout cas le plus ancien conservé. Walt Disney a cherché à imposer l’idée que BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT NAINS était le premier long-métraged’animation, mais il ne l’a réalisé que dix ans après. L’animation de silhouettes dont Lotte Reiniger devient la spécialisteva trouver peu de descendants, si ce n’est Michel Ocelot reconnu aujourd’hui comme un grand maître. Une autre créatrice vase dégager peu après de l’entourage de Walt Disney : Mary Blair. Si elle n’a jamais été vraiment cinéaste, elle a pourtant pro-fondément influencé la touche Disney en étant superviseuse artistique, entre autres, de SALUDOS AMIGOS et LES TROISCABALLEROS. CENDRILLON, ALICE AUX PAYS DES MERVEILLES ou PETER PAN doivent beaucoup à l’illustratrice.

Cependant, les femmes, comme trop souvent, ont dû faire face à la domination masculine qui a su utiliser l’industrie culturelleet le dessin animé destiné aux enfants pour transmettre un certain conservatisme à l’avantage des hommes. Ainsi, au sein ducélébrissime Studio Ghibli, Yoshiaki Nishimura, producteur entre autres du CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA du regrettéIsao Takahata, a pu répondre au journal britannique The Guardian en 2016 : « À l’inverse des films d’action, les films d’animationdoivent simplifier le monde réel. Or, les femmes tendent à être plus réalistes que les hommes, et elles s’occupent d’ailleurs trèsbien des tâches du quotidien. Les hommes sont plus idéalistes — les films de fantaisie ont besoin de cette approche. À mon avis,ce n’est pas une coïncidence si l’on sélectionne plus d’hommes pour ce job ». Cela justifie selon lui le refus du studio d’employerdes femmes comme cinéastes. Ce sexisme n’est pas l’apanage de la société japonaise. Le féminisme du long-métrage produitpar Pixar, REBELLE, fait aujourd’hui débat. Les tensions internes et les différends artistiques qui ont émaillé la réalisation dudessin animé se sont conclus par le départ forcé de sa réalisatrice Brendan Chapman (déjà aux commandes du PRINCED’ÉGYPTE pour Dreamworks) pour être remplacée par Mark Andrews. Nul doute que la sincérité du projet aurait été moinscontestée sans ces problèmes. Cependant, c’est bien aux États-Unis que l’on trouve une autre femme à la tête d’importantesproductions. Des œuvres comme SHREK et GANGS DE REQUINS sont signées, entre autres, par Vicky Jenson qui reçoit avecson collègue Andrew Adamson l’Oscar du Meilleur film d’animation pour SHREK.

En France, les réalisatrices se font discrètes dans le cinéma d’animation et ne sont, pour l’instant, pas à la tête des plus gros pro-jets. Pour autant, c’est dans l’hexagone que l’auteure iranienne Marjane Satrapi a pu entreprendre l’adaptation de sa bandedessinée, PERSEPOLIS. Le long-métrage réussit l’exploit d’être tout aussi remarquable que l’objet original. Nommé aux Oscars

permet de vivre. Il est vraiment temps d’ouvrir les yeux sur ces éléments basiques et d’y sensibiliser nos enfants. Les choses pour-raient vraiment changer si la protection de la nature occupait une place plus importante dans la vie de chacun.

Pourquoi faire appel à une “Gardienne de la mémoire” ? La Gardienne de la Mémoire nous permet de réfléchir à des choses très importantes. Dans le film, elle dit : «Nous devons tirerdes leçons de nos mauvais souvenirs. Ensuite nous pouvons les laisser disparaître. Mais ceux qui sont tissés avec le fil de l'amourméritent d'être chéris et honorés pour toujours, même s'ils sont douloureux ». Je pense qu’apprendre de ses erreurs et ne pasoublier ce que nous sommes et ce que nous souhaitons, est quelque chose de très important.

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en 2008, on oublie, chose rare, qu’il a été coréalisé par un homme : Vincent Paronnaud autrement connu sous le pseudonymeWinshluss. En 2015, le Festival International du film d’Animation d’Annecy proposa de consacrer cette édition aux femmes.C’est à cette occasion que fut remis à Florence Miailhe un Cristal d’honneur pour toute sa carrière. Si elle n’a jamais réalisé delongs-métrages, elle a été célébrée dans le monde entier pour ses films courts et elle fut récompensée d’une mention spécialeen 2006 au Festival de Cannes pour son film CONTE DE QUARTIER. Elle a aussi reçu le César du Meilleur court-métraged’animation en 2002 pour AU PREMIER DIMANCHE D’AOÛT. Ces prochaines années, les femmes, espérons le, seront bienplus présentes. On peut d’ores et déjà saluer le travail de Céline Devaux, César du Meilleur court-métrage pour LE REPASDOMINICAL, et la dernière lauréate du prix : Lucrèce Andreae avec son très émouvant PÉPÉ LE MORSE.

En Europe le talent des réalisatrices est également remarqué en Espagne où Maite Ruiz de Austri a obtenu deux Goya duMeilleur long métrage d’animation pour LA LÉGENDE DU VENT DU NORD en 1995 et ¡ QUÉ VECINOS TAN ANIMALES !en 1999. C’est à l’Irlande qu’il faut être attentif et surtout aux créations de Nora Twomey, coréalisatrice du long-métrage BREN-DAN ET LE SECRET DE KELLS. Elle est seule à bord du récent PARVANA, UNE ENFANCE EN AFGHANISTAN nomméaux Oscars 2018, soutenu par Angelina Jolie et qui sortira en juin prochain sur nos écrans. D’autres réalisatrices sont aussi re-connues pour leurs œuvres courtes. Citons, par exemple, celles de la Portugaise Regina Pessoa, auteure de KALI, LE PETITVAMPIRE, qui a obtenu de nombreux prix avec HISTOIRE TRAGIQUE AVEC FIN HEUREUSE dont le Cristal du Festivald’Annecy en 2006. Ailleurs, HOLLOW LAND de la cinéaste israélienne Michelle Kranot et de son mari Uri Kranot est régu-lièrement cité pour son humour cruel. Ce tour d’horizon ne serait pas complet sans un retour en Amérique latine avec RosanaUrbes, qui a fait ses armes dans la publicité avant de s’installer aux USA. Elle participe alors aux réussites artistiques de MULAN,TARZAN et surtout LILO & STITCH. Elle est aujourd’hui revenue sur ses terres brésiliennes pour y fonder son propre studio etréaliser GUIDA. Le film, sélectionné à Annecy en 2015, remporte le prix Fipresci et le prix Jean-Luc Xiberras de la premièreœuvre. Rosana Urbes a pu bénéficier à l’époque d’une aide gouvernementale, on espère qu’elle continuera à être soutenuemalgré l’instabilité politique actuelle que traverse son pays.

Scénario et réalisationDirection artistique

Évolution des personnages

Direction de l'animationComposition numérique

MusiqueSon

Produit par

MARCELA RINCÓN GONZÁLEZ ATIANA ESPITIA LÓPEZ DANIEL MURILLO GÓMEZALFREDO SODERGUIT BARBOZA ALEJO SCHETTINIULISES DE JESÚS RAMOSMANUEL ALEJANDRO VICTORIAJUAN ANDRÉS OTÁLORA CASTROJUAN FELIPE RAYO SÁNCHEZMARITZA RINCÓN GONZÁLEZ

Une production Fosfenos Media (Colombie) En coproduction avec Palermo Estudio (Uruguay)

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