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Un Noir au Front national

Mungo Shematsi

20.48 656494

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 264 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,055 mm) = 16.52 ----------------------------------------------------------------------------

Un Noir au Front national

Mungo Shematsi

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Résumé

C’est le regard d’un ancien demandeur d’asile, originaire du Congo, devenu réfugié politique puis Français. Il pose un regard sur son pays d’accueil depuis le premier siècle en s’appuyant, principalement, sur le livre « l’Enigme Sacré » qui, selon les hypothèses de ses auteurs, la femme et les enfants de Jésus (engendrés entre ses seize ou dix-sept ans et la date de sa mort présumée) quittèrent la terre sainte pour trouver refuge dans le sud de la France, au sein d’une communauté juive où ils connurent une paix relative. Puis au cours du Ve siècle, leur postérité s’allia à la lignée royale franque, donnant naissance à la dynastie mérovingienne. Selon les mêmes auteurs, en 496, l’Eglise (catholique) signa un pacte avec la nouvelle dynastie, s’engageant à rester fidèle à la race mérovingienne dont elle connaissait probablement la véritable origine. Ainsi Clovis se vit-il offrir les titres de Saint Empereur romain et de « nouveau Constantin » ; en fait il ne fut pas « crée » roi, mais seulement reconnu comme tel.

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Ainsi le Prieuré de Sion, œuvrant à travers la franc-maçonnerie, le Hiéron du Val d’Or et d’autres sociétés secrètes, tenta-t-il au XIXe siècle de créer un nouveau Saint Empire romain, sorte des Etats-Unis d’Europe, théocratique, dirigé simultanément par les Habsbourd et par une église radicalement réformée. La Révolution Française ainsi que la première guerre mondiale provoquent la chute de grandes dynasties européennes et firent échouer le projet.

La construction de l’Europe d’aujourd’hui est-elle une nouvelle tentative visant à reconstituer le Saint Empire romain ? Dans l’affirmative, la race mérovingienne continue-t-elle à gouverner, en secret, la France et d’autres nations européennes ?

Ce livre ne se contente pas des suppositions mais vous apporte des noms, des preuves que cette race mérovingienne et ses alliés sont agissantes sous diverses formes : responsables politiques, syndicalistes, lobbys, chefs d’entreprises, hauts fonctionnaires, responsables associatifs et religieux… Ils se cachent souvent dans les loges maçonniques et sous le vocale « République ». Ils prônent la laïcité et refusent, non seulement, de dire que la France est une nation chrétienne mais permettent la progression fulgurante de la religion musulmane sur notre sol.

Mais de quelle religion sont-ils : juifs, chrétiens, francs-maçons, sataniques ou laïques ? Ce qui est certain, ce qu’ils font des lois qui remettent en cause les fondements de notre civilisation commune ainsi

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que celui des religions monothéistes. Le viol entre conjoints mariés ou la loi autorisant le mariage des homosexuels sont-ils des dispositifs destinés à détruire la cellule familiale traditionnelle ?

La répudiation contre l’un des conjoints, souvent le père supposé violent, organisée par les lobbys des femmes extrémistes ainsi que les lois, puisées directement dans la « charia », ayant autorisé cette répudiation sont-elles destinées à détruire la référence au père ?

L’existence en France d’un organisme (l’office français de l’immigration) chargé d’organiser l’immigration en masse dans notre pays, la possibilité donnée aux clandestins de bénéficier de la gratuité des soins, de bénéficier de la retraite et des allocations diverses sans avoir versé un centime d’euros au titre d’impôts et cotisations sociales. Le paritarisme, les « niches sociales » dont bénéficient certains salariés et l’organisation des déficits chroniques des caisses sociales et des services d’Etat.

L’injustice et les lois discriminatoires contre les Français, organisée d’en haut : le permis de conduire à points, l’aide médicale d’Etat attribuée abusivement aux clandestins, aucune loi pour traiter l’égalité des droits d’accès aux emplois du secteur privé, l’existence des « tribunaux pour ministres » alors que les tribunaux classiques, pour l’ensemble des français, sont extrêmes sévères… Le chômage de masse et la pauvreté galopante…

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S’agit-il d’une stratégie délibérée destinée à organiser la « contre-révolution française » d’en haut, d’affaiblir le peuple français en vue de faciliter le retour du Saint Empire romain, l’Europe ? Cette Europe prédite dans l’Enigme Sacré, livre écrit le 17 janvier 1981, constituerait, disent ses auteurs, une puissance politique internationale, nouvelle et unifiée. Mais la question : qui dirige cet empire ? La réponse est, une fois de plus, dans l’Enigme Sacrée : « Sion, de toute évidence, rêve d’unifier l’Eglise et l’Etat, de rassembler en une seule entité le spirituel et le temporel, le sacré et le profane, la religion et la politique »… Les deux Jean XXIII… Conformément à la tradition mérovingienne le nouveau roi, selon le Prieuré de Sion, « régnerait mais ne gouvernerait pas, il serait en fait un MONARQUE, aux fonctions essentiellement représentatives et symboliques, et le gouvernement politique au sens strict du terme serait confié à d’autres… »

Dans quel pays résiderait ce monarque ? Le Nautonier, pour vivre heureux doit vivre caché ! « L’invisible fraternité » ainsi se définissait la compagnie de Saint Sacrement. Une seule tête et un seul cœur invisibles. Oui, un cœur battait, et il battait au rythme d’un « secret » qui était « sa raison d’être » et sa vie. Donner des ordres dans l’ombre confère au Nautonier un pouvoir plus important et, surtout, plus étendu que celui de la Reine d’Angleterre. Il peut ainsi diriger les sociétés secrètes, les riches, les puissants, les

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religieux, les armées, les artistes, les intellectuels et les politiques du monde entier. Il peut agir depuis les Etats-Unis d’Amérique, Israël, l’Europe ou de partout ailleurs dans le monde.

Un tel monarque peut-il apaiser les conflits entre les religions monothéistes juive, chrétienne et musulmane ? Ces trois religions n’ont-elles pas la même origine, la même racine Ethiopienne et/ou en Afrique Centrale ? Faut-il par ailleurs rappeler que c’est au Congo que l’archéologue belge Jean de Heinzelin de Braucourt a découvert, en 1950, la plus ancienne calculette préhistorique, connue aujourd’hui sous le nom de « bâton d’Ishango » ? Il s’agit d’un petit os datant de 20 000 ans avant J.-C., sur lequel figure une série de nombres et qui prouve que les Africains maîtrisaient déjà les mathématiques bien avant tout le monde et qu’il n’est donc pas étonnant que la « culture juive » se confonde avec les coutumes et les rites ancestrales de cette région.

Les grands prophètes de ces trois religions monothéistes ne sont-ils pas « cousins » car descendants tous d’Abraham ? Godefroi de Bouillon devenu monarque de Jérusalem, en l’an 1099, n’aurait-il pas obtenu cette réconciliation ? En effet, le roi de Jérusalem aurait acquis la préséance sur les plus vieilles monarchies d’Europe et le patriarche de la cité sainte aurait supplanté le Pape. Jérusalem, à la place de Rome, serait devenue alors la seule et unique capitale de la Chrétienté, de toute la Chrétienté et de

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beaucoup plus encore : juive et musulmane. Et ce coup de théâtre ? Le 22 janvier 1981,

paraissait dans une revue l’article suivant : « Véritable société secrète de 121 dignitaires, le Prieuré de Sion, fondé par Godefroi de Bouillon à Jérusalem en 1099, a compté parmi ses grands maîtres Léonard de Vinci, Victor Hugo et Jean Cocteau. Cet ordre vient de réunir son Convent à Blois le 17 janvier 1981 (le précédent Convent datait du 5 juin 1956 à Paris). Lors de ce Convent de Blois, Pierre PLANTARD DE SAINT-CLAIR a été élu grand maître de l’ordre par 83 voix sur 92 votants au 3e tour de scrutin. Est ce par hasard que François Mitterand est désigné, le même jour, par le Parti Socialiste, pour être son candidat à l’élection présidentielle de 1981 ? Est ce par hasard qu’est publié, le même jour, le 17 janvier 1981, notre livre de référence : l’Enigme Sacré ?

Un extrait sur le site internet des Franc-maçon, on peut lire que les « 110 propositions » du gouvernement socialiste, à l’époque de François Mitterrand, ont été discutée dans les loges de la Franc-maçonnerie dix ou vingt ans auparavant. Que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sont francs-maçons. Que François Hollande est, non seulement, un « haut gradé » de la franc-maçonnerie, mais que la majorité de son gouvernement sollicite régulièrement les loges maçonniques. La pensée unique.

« Qu’un sang impur abreuve nos sillons… » quand nous chantons la Marseillaise, puisqu’il y est

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fait la distinction avec le sang pur « sang clair, sainclair, sang royal… la vierge noire ». Qui de Ségolène Royal ou de Anne Sainclair a gagné ? Pourquoi la chute brutale et inexpliquée de Dominique Strauss-Kahn ? « En haut le salut, ici bas le butin » disaient les Albigeois, en 1209, lors de la croisade sur le Languedoc. Et l’arrivée du nouveau Pape Jorge Mario Bergoglio et, dans des conditions mystérieuses, alors que l’ancien Pape n’était pas encore mort, il se désigne… François. Après les deux Jean XIII, les deux François ?

Et beaucoup de mensonges. Les franc-menteurs se disent républicains alors qu’ils sont royalistes, ils disent qu’ils sont chrétiens alors qu’ils sont laïques. Quand le paritarisme discute avec le capitalisme, le chômage et la pauvreté augmentent.

Pour ses démonstrations, l’auteur puise de nombreux versets dans la Torah, la Bible et le Coran et invite à la lecture de ces trois livres saints.

L’auteur de ce livre tente aussi de démontrer que l’immigration et la pauvreté peuvent générer les pires conflits, des guerres, des génocides tels que cela s’est passé sur les frontières entre le Rwanda et le Congo. La crainte que le chômage de masse, la pauvreté et l’immigration en France et en Europe déclenchent de pires conflits au cœur de l’Europe. L’élargissement vers l’Europe de l’Est a-t-il eu un effet positif pour la France ? Sans commencer le moindre bilan sur cet élargissement, pourquoi poursuivre vers l’Ukraine ?

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Autant de questions qui ont toujours été posées par les responsables du Front National et auxquelles personne n’a jamais voulu répondre, préférant renvoyer ce parti politique dans les « cordes racistes ». Mais l’UMPS oubli que les noirs ont été, volontairement, exclus de toutes responsabilités publiques depuis 1945 alors que, nombreux, américains, africains, antillais, français, ils ont versé leur sang pour sortir l’Europe du nazisme. Et plus récemment, lors de la guerre contre la Lybie, alors que les noirs étaient massacrés, tout simplement parce qu’ils étaient noirs, seule Marine LEPEN, présidente du Front National a dénoncé cette situation. Au même moment l’UMP et le Parti Socialiste se donnaient la main au Parlement pour décider de poursuivre cette guerre en Lybie alors que de nombreux innocents civils étaient massacrés. L’UMPS, les « franc-menteurs » ont fait collusion avec les Islamistes en Lybie, en Syrie, en Irak alors que le Front National dénonce régulièrement la souffrance faite au Peuple Palestinien.

Un noir qui aime la France. Le mot que les Grecs ont donné aux Ethiopiens, treize siècles avant Jésus Christ, signifiait quelque chose comme hommes brûlés par le soleil (aithô = brûler, ops = visage). L’histoire commune entre blancs et noirs est bien ancienne.

Aimer la France et refuser que notre pays disparaisse dans une Europe mal contrôlée, dont on ne connaît pas ses véritables dirigeants. N’ayez pas

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peur de refuser ce destin écrit et dessiné d’avance par des inconnus ! Les « sans-dents », n’ayez pas peur des « franc-menteurs ».

Aimer la France pour son peuple, la bonté de ses habitants, ses traditions, ses constructions, ses monuments et sa culture.

Un noir au Front National. Mungo SHEMATSI

Conseiller municipal du FN/RBM à Echirolles (38).

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Les paroles de la Marseillaise

Allons enfants de la Patrie – Le jour de gloire est arrivé ! – Contre nous de la tyrannie.

L’étendard sanglant est levé – Entendez-vous dans nos campagnes – Mugir ces féroces soldats ?

Ils viennent jusque dans vos bras – Égorger vos fils, vos compagnes ! – Aux armes citoyens.

Formez vos bataillons – Marchons, marchons – Qu’un sang impur – Abreuve nos sillons.

Que veut cette horde d’esclaves – De traîtres, de rois conjurés ? – Pour qui ces ignobles entraves.

Ces fers dès longtemps préparés ? – Français, pour nous, ah ! quel outrage.

Quels transports il doit exciter ? – C’est nous qu’on ose méditer – De rendre à l’antique esclavage !

Quoi ces cohortes étrangères ! – Feraient la loi dans nos foyers ! – Quoi ! ces phalanges mercenaires.

Terrasseraient nos fils guerriers ! – Grand Dieu ! par des mains enchaînées.

Nos fronts sous le joug se ploieraient – De vils

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despotes deviendraient – Les maîtres des destinées. Tremblez, tyrans et vous perfides – L’opprobre de

tous les partis – Tremblez ! vos projets parricides. Vont enfin recevoir leurs prix ! – Tout est soldat

pour vous combattre – S’ils tombent, nos jeunes héros. La France en produit de nouveaux, – Contre vous

tout prêts à se battre. Français, en guerriers magnanimes – Portez ou

retenez vos coups ! – Épargnez ces tristes victimes. À regret s’armant contre nous – Mais ces despotes

sanguinaires – Mais ces complices de Bouillé. Tous ces tigres qui, sans pitié – Déchirent le sein

de leur mère ! – Nous entrerons dans la carrière. Quand nos aînés n’y seront plus – Nous y

trouverons leur poussière – Et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre – Que de

partager leur cercueil – Nous aurons le sublime orgueil.

De les venger ou de les suivre ! Amour sacré de la Patrie – Conduis, soutiens nos

bras vengeurs – Liberté, Liberté chérie. Combats avec tes défenseurs ! – Sous nos

drapeaux, que la victoire – Accoure à tes mâles accents.

Que tes ennemis expirants – Voient ton triomphe et notre gloire !

Nous devons être nombreux à ignorer le sens de la phrase « qu’un sang impur abreuve nos sillons »……

Je faisais personnellement partie de ces incultes à

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propos de cette phrase de notre Hymne National. Me voilà renseigné(e) à présent car « l’erreur est

humaine, mais persévérer dans l’erreur est diabolique » « J’en ai marre d’entendre les gens, dont : Jamel Debouze, (bien placé celui-là), Lambert Wilson et compagnie… critiquer la Marseillaise à cause de cette phrase : « qu’un sang impur abreuve nos sillons ». Quand on ne sait pas, on ne sait pas, on n’en fait pas un flan !!!

On ne peut pas leur reprocher leur ignorance, et ça ne devrait pas être mon rôle d’en rappeler le sens, mais à l’Éducation nationale, lors des fameux cours d’éducation civique.

Avant de dire « beurk, c’est quoi ça ? C’est raciste, c’est méchant »…… blablabla, il faudrait savoir ce qu’est le sang impur ainsi que les sillons.

Alors explication de texte : À l’époque, ce qu’on appelait le sang pur, c’était le

sang des nobles qui, seuls, pouvaient prétendre au Pouvoir et à des fonctions d’officiers dans l’Armée.

Lors de la Révolution – et notamment de l’attaque des autrichiens – les nobles se sont enfuis et il ne restait donc que des « Sang impur » (Républicains), par opposition aux « Sang pur » (Royalistes).

Au cri de la « Patrie est en danger », c’étaient des gens du peuple qui prenaient les armes pour combattre l’envahisseur et qui étaient disposés à verser leur propre sang pour la liberté.

C’est dans le même esprit qu’ont été composés le

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« Chant du départ » et, plus récemment, « Les africains »…

Et les sillons sont des tranchées creusées un peu partout dans la campagne et les champs, lors des sanglantes batailles.

Ainsi, « Qu’un sang impur abreuve nos sillons » signifie donc que c’est notre « Sang impur » à NOUS, le peuple, qui nourrira nos terres.

En aucun cas il ne s’agit du sang de l’ennemi. Ce serait bizarre et incohérent quand même, de

chanter que le sang de l’ennemi nourrit nos terres, nos sillons.

On peut reprocher beaucoup de choses à la Marseillaise, notamment son esprit guerrier, mais pas le « Sang impur ». Désolé pour les incultes.

À aucun moment de l’Histoire, la France n’a désigné ses adversaires en raison d’une notion raciste liée à la pureté du sang, notamment lors des guerres coloniales inspirées par des politiciens issus des « Lumières », comme les Saint-simoniens et les Francs-maçons. La statue de la Liberté offerte à la jeune nation américaine illustre le propos…

Méfions-nous de cette approche socio-libertaire et antimilitariste simpliste qui avance sournoisement pour adapter l’Histoire à sa guise !…

2 – La répudiation de Tipo

Dans la « charia », la loi coranique et tradition musulmane ou africaine, une femme peut être

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répudiée par son mari pour divers motifs, comme par exemple l’infidélité ou l’infertilité. Cette décision est toujours prononcée par un conseil de famille après enquête et audition des époux. Si cette décision est prise, la famille de l’épouse répudiée (malheureusement, c’est surtout la femme qui est ici concernée) vient, à une date convenue, la chercher et l’accompagner vers sa nouvelle vie.

Par contre, la répudiation prévue et organisée par les codes pénal et familial Français sont très secs.

Tenez ! L’histoire de Tipo de ce 6 janvier 2009 au soir, sa femme July était partie accompagner leur deux enfants pour leurs activités sportives.

Tipo était, en effet, un père ordinaire qui était installé avec sa famille dans cette petite ville de Rumilly, en Haute-Savoie, depuis 2005. Il exerçait un métier de conseiller juridique au sein d’une association et son épouse était aide-soigante à l’hôpital d’Annecy. Ils menaient ainsi une vie paisible dans une maison bourgeoise que Tipo venait d’acquérir en nom propre au courant de l’année 2004. Leur deux enfants, âgés successivement de 9 ans et 5 ans fréquentaient les écoles primaires de Rumilly. Chaque parent accompagnait et reprenait les enfants de l’école en fonction de ses disponibilités.

Ce 6 janvier 2009, lorsque Tipo revient du travail vers 18 h 15, la maison est vide. Après avoir pris une douche, il s’affaire à préparer le repas du soir. Vers 19 h les enfants, leur mère et la nièce de Tipo qui était

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venue terminer ses vacances de noël avant de retourner à l’université de Chambéry pour ses études. July s’avance donc vers Tipo et demande ce qu’il faisait à manger… Et pendant qu’ils discutaient, le téléphone portable de July sonne… et comme elle est à côté de Tipo, il entend distinctement une voix d’homme lui fixer rendez-vous pour le lendemain matin à 7 h. Et July répète à trois reprises, en tutoyant la personne parlant au téléphone… tu as dit demain à 7 h ? Oui, répondait-il !

Alors Tipo demande à July qui est la personne au téléphone et c’est quoi ce rendez-vous à 7 h, sachant que ce lendemain 7 janvier 2009, elle ne devait pas se rendre à son travail car elle était de repos. Elle ne répond pas. Puisque Tipo insiste, elle me dit « si je te dis qui vient d’appeler, tu vas t’enfouir ce soir… ».

Le lendemain à 7 h, quelqu’un sonne à notre porte. C’était un bataillon de gendarmerie. Tipo pense immédiatement qu’ils venaient chercher la belle-mère qui vivait chez eux sans papiers. Il ouvre la porte et un gendarme dit « vous êtes Tipo ?…… Oui répond Tipo… Non, c’est lui qu’il venaient répudier. Et le gendarme reprend à l’adresse de Tipo : « prenez une veste chaude car vous risquez de prendre froid… ». Et Tipo va vers la table du salon pour tenter d’enfiler sa bague de mariage… et le gendarme fait un saut vers lui pour lui en empêcher : « non… non… dit-il pas ta bague de mariage… ta femme ne veut plus de toi… tu es fichu… je vais te donner une bonne leçon… ».

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Une garde à vue commence pendant 48 h. Le motif ? Violences conjugales car July avait, quelques jours auparavant, déposé une plainte sur ce motif.

Le complot est bien rodé. Au bout des 48 heures, les gendarmes présentent Tipo au Procureur de la République. Une heure plus tard dit le conduire Tipo devant un juge pénal qui prononce une mise en examen et l’interdiction de retourner chez lui. Et Mme la juge pénale précise bien que s’il retourne chez lui, les mêmes gendarmes chargés de l’application de l’ordonnance doivent l’arrêter et l’envoyer en prison. Au moment de cette décision, il était 23 heures. Tipo marchait très péniblement car il était malade, souffrant de « goutte » très douloureux. Il faisait très froid en ce mois de janvier 2009 et la température oscillait, la nuit, entre -5 et -10°. Il n’avait pas d’autres habits sur lui. Il avait eu raison d’écouter les conseils avisés du gendarme, de porter une veste chaude… « il fait froid dehors, avait-il dit… ». Tipo n’avait pas d’argent sur lui, rien pour payer une chambre d’hôtel. Il se retourne vers l’avocate, son unique alliée à cet instant précis et lui dit : comment je fais ? Elle le regarde, sort de son porte monnaie un billet de 50 euros et lui dit : « tenez, je vous les prête ! Essayez de trouver une chambre d’hôtel pour cette somme… ». C’est ainsi que Tipo a pu dormir dans une chambre d’hôtel cette nuit là.

Dès le lendemain, Tipo se retrouve dehors, errant dans le froid entre la gare des trains et les centres

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commerciaux pour prendre un peu de chaleur. Ce qui restera imprimé à jamais dans sa mémoire,

ce sont ces visages de haine des gendarmes, du Procureur et, surtout, de Mme la juge pénale. C’est l’absence de doute.

La parole de la femme est ici parole d’évangile ou sourat coranique. Or, la justice peut éviter de se tromper lorsqu’elle s’appuie sur des preuves irréfutables.

Dans l’affaire d’OUTREAU, nous avons vu que les enfants avaient été manipulés par les adultes. Ils ont donc menti. Il a fallu trois ans de combat des personnes mises en cause accompagnés de leurs avocats. Il a fallu une procédure en appel pour que la vérité éclate. Que des vies innocentes brisées à jamais, des familles entières qui n’ont pu, à ce jour, se reconstituer…

Trois ans de prison pris par un huissier de justice qui avait toujours clamé son innocence, mais la justice est restée de marbre « ou de pierre », aveugle dans des convictions qui se sont révélées (je dirais par chance pour les accusés) fausses.

Or dans l’affaire DSK contre Nafi Satou Diallo, le Procureur Américain a douté par rapport à la personnalité de la plaignante, son comportement après les faits et son entourage. Et comme dans toute justice moderne, le doute bénéficie à l’accusé, Dominique Strauss-Kahn a été libéré. Les Français ont pu découvrir, en direct à la télévision, une