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Rapport de mission
août 2011Un orphelinat rénové à Kalofer
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SOM
MA
IREIntroduction
Le lieu
Notre partenaire et le projet Coup de Pouce
L’équipe Coup de Pouce
Le chantier
La vie sur place
Budget
Remerciements
Nous contacter
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Coup de pouce réaffirme son engagement en terres bulgares
Un bâtiment gris long comme un paquebot de béton... Des kilomètres de couloirs à la peinture écaillée… Une cantine qui fleure la saucisse aux haricots et la soupe à l’eau de vaisselle… Une vingtaine d’enfants au visage grave qui nous observent derrière une grande baie vitrée… Et soudain, c’est l’heure de jouer : des parties de foot interrompues par la nuit, des tours de magie (« focus ! focus ! »), de la sculpture sur ballons de baudruche, des masques de plâtre, des bracelets brésiliens, des séances de balle au prisonnier, des brushings à la tsigane, des câlins, des éclats de rire, du bonheur ! Les visages se fendent de sourires immenses, les enfants sont redevenus des enfants ! C’est aussi beaucoup de cette joie, la « mission Kalofer » : un petit miracle quotidien, un échange immédiat et intense d’affection qui réchauffe autant le cœur des enfants… que celui des coup-de-pouciens !L’autre petit bonheur de chaque jour est de voir avancer les travaux à vue d’œil. Presque tout le matériel est sur place quand nous arrivons, et nous faisons quelques réapprovisionnements en cours de mission dans la presque unique boutique du village… Car la rénovation des deux appartements progresse vite ! On gratte, on enduit, on ponce, on peint, on lance quelques batailles à coups de rouleaux pleins de peinture, on pose du carrelage, on découpe du parquet, on étale généreusement des kilos de joints de silicone qu’il faut ensuite patiemment gratter…La Directrice Lucie nous dope à la bouillie de semoule (sans beaucoup de succès) et aux gaufrettes au chocolat et tâche de résoudre les questions logistiques, pendant que son mari Gadjo passe ses vacances à travailler avec nous ; la responsable financière Tania fait les traductions en anglais, l’infirmière nous accompagne pour une promenade dans les montagnes derrière l’orphelinat… la K-team est une équipe bien huilée ! Résultat : 300m² de murs et de plafonds, 60m² de carrelage, 90m² de parquet, 50m de parapet de balcons, refaits à neuf ! et des images de sourires d’enfants à foison…Nazdrave !
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LE LIEUAu cœur de l’Europe slave, la Bulgarie…
La Bulgarie est un pays d’Europe du Sud-Est situé dans la péninsule balkanique. Elle est entourée de la Roumanie, la mer Noire, la Turquie, la Grèce, la République de Macédoine, la Serbie. Elle mesure 110 000 km² et rassemble 7,7 millions d’habitants, orthodoxes dans leur très grande majorité.
Si ce pays en développement a connu un ralentissement économique après la chute du communisme, il possède aujourd’hui de grands atouts industriels et produit à grande échelle du cuivre, du zinc, du charbon et du tabac. La volonté d’adhérer à l’Union Européenne pendant la décennie 2000 a été un fort moteur de croissance économique qui lui a permis d’intégrer l’Union le 1er janvier 2007.
Les terres des Thraces, de Saints Cyrille et Méthode, sont riches d’une histoire longue et
tumultueuse, qui a façonné une culture extraordinairement riche installée sur des terroirs d’une grande diversité de par la variété
des paysages et des topographies - montagnes, plaines, lacs, plages... Et pourtant le tourisme n’est pas encore massif, ce qui permet des promenades encore pleines de charme et de tranquillité.
Malgré ses richesses, la Bulgarie est un pays oùla pauvreté demeure importante. Le salaire minimum est de 220 leva par mois (110€) et les autorités bulgares déclaraient en 2008 qu’un bulgare sur cinq vivait à la limite du seuil de pauvreté.
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LE LIEUAu cœur de la Bulgarie, Kalofer…
Nous étions à Kalofer (en bulgare Калофер) ; c’est une petite ville au centre du pays, située dans l'une des vallées qui longent le versant sud de la chaîne du Balkan, dans la province de Plovdiv. Elle comptait 3631 habitants au dernier recensement.
La légende raconte que Kalofer fut fondée au milieu du 16ème
siècle, quand un groupe d’hommes, guidés par le Voïvode (chef de guerre) Kalifèr, ont attaqué les convois turcs. Devant l’impossibilité de se débarrasser de Kalifèr et de ses troupes, le Sultan leur permet de s’installer sur ces terres au plus épais de la forêt sur les rives de la Toundja à condition qu’ils arrêtent leurs attaques. Et sous peu, un nouveau village apparaît sur la terre bulgare. Kalifèr décide ensuite d’aller à Sopot, ville alors célèbre par ses belles jeunes filles courageuses : lors des fêtes pascales, au milieu des danses, sur un signe de Kalifèr, les hommes du village saisissent chacun la jeune fille choisie, sautent sur leurs chevaux rapides et repartent à fond de train !
Durant les siècles suivants Kalofer devient un centre culturel et commercial, appelé « Altun Kalofer » (Kalofer la dorée).
La prospérité de la ville s’est peu à peu éteinte, mais Kalofer a gardé de la « Renaissance » (l’âge d’or du XIXème siècle) un grand nombre d’artisans dans ses murs : sculpture sur bois, tissage, foulonnerie, dentelle au fuseau (point de Kalofer)…
Kalofer est aussi la ville natale de l’un des plus grands poètes de la Bulgarie, Hristo Botev (né en 1848) : c'est à la plume de ce nationaliste fervent que l’on doit un quatrain gravé sur les murs de la Sorbonne et traduit par Paul Eluard, ou de grandes déclarations comme « qui succombe pour la liberté ne meurt pas ».
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LE PR
OJET
Notre partenaire et le projet Coup de Pouce
Pour accomplir sa mission, Bonne Mine peut compter sur la générosité de nombreux donateurs individuels et sur l'implication très active de plusieurs partenaires.
Grâce aux ressources collectées, matérielles et financières, Bonne Mine met en place des dons et des actions en faveur des structures d’accueil d’enfants comme l’orphelinat « Daskal Botio » à Kalofer.
L’état général des bâtiments est actuellement très insuffisant et le dortoir au 3ème étage est en particulièrement piteux état. Bonne Mine et Coup de Pouce se sont associés pour remettre en état cet étage et en faire un lieu agréable où habiter pour les enfants. Les travaux réalisés par Coup de Pouce permettront de poursuivre l’exploitation du bâtiment, d’améliorer les conditions de vie des enfants, et que le personnel travaille dans des conditions moins difficiles.
Ainsi, pendant deux semaines, 13 volontaires se sont transformés en petits ouvriers pour redorer les quatre pièces et les deux salles de bains qui composent le dortoir.
Depuis plus de 10 ans, Bonne Mine est une association française qui vient en aide aux plus démunis, tout particulièrement aux enfants. Bonne Mine s’est tournée vers la Bulgarie pour y soutenir les enfants orphelins ou abandonnés. Ses actions visent à améliorer les conditions de vie, de santéet d’éducation de ces enfants.
Ces aides se sont tournées notamment vers les orphelinats ou les écoles spécialisées pour enfants handicapés. En 2010 deux missions Coup de Pouce se sont ainsi succédé pour rénover une partie de l’Institut Stephan Karadja à Plovdiv.
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L’ÉQU
IPE
13 équipiers de choc
Jean-Baptiste, maître incontesté du joint de silicone à main nue, de la plinthe impeccable, du plancher millimétré…
Caro C : la bulgare de l’équipe ;-) et aussi une des plus généreuses dispensatrice de câlins aux enfants. Côté peinture… sa surface préférée reste les visages de Sébastien et de Pyjama…
Laurianne, « Focusette » bien sûr. Un puits d’idées pour émerveiller les enfants et les rendre fous de joie ! Les masques en plâtre c’est elle, les sculptures en ballons de baudruche c’est elle… et ça marche aussi pour les volontaires : le Loup garou c’est elle, le Time’s up c’est elle…
Sébastien : le dernier par l’âge, pas par le travail. Un peu le Brad Pitt pour la jeunesse locale. Et vaillant combattant dans les guerres de polochons.
Marie, ou plutôt « Marievanhaeke.com » en un seul mot. L’artiste de la bande, la seule d’entre nous à avoir l’œil assez aiguisé pour couper le plancher au jugé (et ça marche !). Et si vous avez besoin d’un sac à main, c’est ELLE !!
Quentin, celui de nous tous qui a le plus vite adopté la boisson locale. Et l’un des rares rescapés de la turista… un lien ?
Caro G, chef gâteau au chocolat (et salade de tomates), look schtroumphette les jours de joint bleu.
Clotilde, ou « Pyjama » : comme quoi les enfants bulgares ne sont pas sensibles à la mode marseillaise. Ses solos à la guitare-balais sont immortels.
« Ph’lip » le chef foot, le chef photo. Et surtout, le prix de la plus grande surprise au soir des adieux.
Domitille, trésorière de compète. A défrayé la chronique de la banque locale en lui faisant changer plus d’euros en 15 jours que depuis la création de cette devise.
Hélène, notre prof de Bulgare. Elle a bien tenté de suicider le mur avec la scie circulaire à carrelage et a presque réussi… à part cela, toujours là où et quand on a besoin d’aide ou de sourire (ou des deux). Et par ailleurs auteur-réalisateur de la fresque qui immortalisera longtemps le passage de Coup de Pouce à Kalofer !
Jean-Michel, l’autre bricoleur de génie. Footballeur émérite aussi, selon le barème des enfants. Détient le record de lenteur pour manger quoi que ce soit… mais le seul à avoir toujours terminé ses assiettes.
Emmanuel, alias « Focus ». Notre David Copperfield, l’homme aux mains magiques…il fait apparaître les pièces dans les oreilles des enfants, et les adultes cherchent encore les ficelles de ses tours de cartes hilarants ! Le grand organisateur de la soirée d’adieux avec sa femme Laurianne.
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LE CH
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TIERRénover le troisième étage
Il nous faut dans un second temps enduire le mur : faire des dizaines de litres de pâte, apprendre à en régler la consistance, et étaler, étaler, étaler… la couche doit être fine, très lisse, uniforme, autant de caractéristiques que nous avons du mal à atteindre du premier coup les premières heures. Puis notre technique s’affine et les murs sont bientôt prêts…pour le ponçage. Au papier de verre et à l’huile de coude, nous effaçons soigneusement toute aspérité ou irrégularité de l’enduit. Des kilos de poussière plus tard, le mur peut enfin être peint. Dès que les premiers murs sont poncés, nous commençons la peinture. Après une première couche dans 3 pièces sur 4, nous posons les rouleaux pour un WE bien mérité !
Dès la deuxième couche de peinture sèche dans la première pièce, nous nous attaquons àla pose du parquet ; il s’agit simplement de clipper les planches prévues à cet effet… la difficulté résidant dans les découpes inhérentes à des murs pas droits et la gestion des plinthes.
Lorsque nous arrivons, les pièces à rénover sont vidées et les anciennes huisseries remplacées… nous n’avons plus qu’à travailler ! La première étape de notre mission est donc de gratter les couches successives de peintures et autres enduits sur le mur un peu lépreux auquel nous devons donner une seconde jeunesse. Spatules, pelles à ciments, palettes à enduit, coupe-carrelage… tout est bon du moment que chacun de nous peut grignoter murs et plafond cm² par cm² !
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Pendant la deuxième semaine, nous ouvrons un chantier annexe : gratter les balustrades en fer des balcons et la grille intérieure du rez-de-chaussée, pour les repeindre à l’aide d’une peinture antirouille. Et c’est aussi le moment de concevoir et réaliser la fresque qui marquera le couloir de notre empreinte !
Tout est terminé à l’heure dite, nous permettant même de ranger le chantier avant de le faire visiter aux enfants ravis de leurs prochains appartements !
En parallèle de la fin de la peinture et du parquet, nous posons le carrelage bleu et blanc des deux salles de bain et toilettes. Nous posons (et grattons) ensuite le joint de silicone entre les carreaux – joint lui aussi bicolore, ce qui permet de transformer certains d’entre nous en schtroumpfs !
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VIE SU
R P
LAC
EDe Kalofer à Plovdiv
Il est bien trop tôt quand sonne le réveil. Mais no choice, il faut finir par se lever, sinon CaroG va re-re-re-rappeler les horaires du chantier. Au menu du petit déjeuner : plâtrée de semoule (pas beaucoup de succès…), fromage de brebis, confitures maison (merci Lucile !!), café, jus de fruits… c’est le meilleur repas de la journée !
À 8h30 nous sommes sur le chantier, à pied d’œuvre pour gratter, poncer, enduire, peindre…. La matinée est longue car nous déjeunons vers 13h30. Mais c’est une bonne excuse pour improviser des pauses autour de l’i-phone de Laurianne : concours de balais-guitare, bataille de peinture, conciliabules en tous genres pour commenter l’état de santé des troupes… Un verre d’eau et ça repart.
Après le déjeuner pris à la cantine des enfants, nous partageons un café dans la salle commune, avant de nous éparpiller dans nos chambres pour une petite sieste. Et à15h, recomptage de la main d’œuvre pour mesurer l’impact du déjeuner, et retour au chantier pour trois courtes heures.
18h00, extinction des feux de chantier. Nous refermons la porte en veillant à ne laisser aucun outil dehors – des enfants vivent à cet étage ! Un brin de toilette et un rapide dîner, et hop c’est parti pour la deuxième journée : jouer avec les enfants. Ceux-ci nous attendent agglutinés à la verrière de la cantine, et quand nous sortons nous sommes happés par une marée de vie réclamant câlins, football, jeux et magie. C’est le moment où Ph’lip gagne ses galons de chef du foot ; Laurianne garde les plus petits pour des séances de masques de plâtre, de bracelets brésiliens, de sculpture sur ballons de baudruche… et sur les bords du terrain on assiste à des séances de coiffage plus musclées qu’artistiques !
Vers 21h30, les enfants partent se coucher, c’est le début de la night chez les volontaires : autour d’une bonne bière, ou d’un coca réparateur, jeux de cartes, Time’sUp, Loup Garou rythment nos soirées jusqu’à une heure parfois avancée !
Nous passions notre mission dans un tout petit village, le WE a donc été l’occasion de découvrir la seconde ville du pays, Plovdiv, pleine de charme et de vie ! Après une première nuit dans le monastère de Bachkovo aux somptueuses fresques, nous avons donc rejoint la ville ; et en compagnie de Tsonka, trésorière de Bonne Mine en Bulgarie et francophone de talent, nous avons parcouru les quartiers « renaissance », arpenté les champs de ruine, dévalisé les marchands d’icônes, fait des ventrées de framboises fraîches, visité églises et mosquées… Dépaysement garanti pour ce WE !LE
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ETLe budget
A l'exception des billets d'avion et des frais de vie sur place, qui sont à la charge des volontaires, les missions de l'association sont financées par les cotisations des adhérents et grâce aux participations de nos sponsors.
A l'exception des billets d'avion et des frais de vie sur place, qui sont à la charge des volontaires, les missions de l'association sont financées par les cotisations des adhérents et grâce aux participations de nos sponsors.
DEPENSES RESSOURCES
ACHAT MATERIEL ET MAIN D'ŒUVRE 4000
TOTAL DES FRAIS ENGAGES SUR LES CHANTIERS 4000 FINANCEMENT COUP DE POUCE 4000
FRAIS D'HEBERGEMENT 800
FRAIS DE NOURRITURE 1090
AUTRES FRAIS 103
FRAIS DE TRANSPORT 347
TOTAL FRAIS DE VIE SUR PLACE 2340 PARTICIPATION DES VOLONTAIRES 2340
BILLETS D'AVION 4711 CHAQUE VOLONTAIRE PAIE SON BILLET D'AVION 4711
TOTAL 11051 TOTAL 11051
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REM
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TSRemerciements
Nous tenons à remercier tous les adhérents de l’association et les partenaires financiers et associatifs. Nous remercions également http://www.magicdream.frqui nous a donné des tours de magie pour le plus grand bonheur des enfants.. et des grands !
Tous nos remerciements vont aussi à notre partenaire l’association Bonne Mine :Dominique Bayar (la présidente)Tsonka Pachova (la trésorière)Lucie Colmiche (la représentante de Bonne Mine en Bulgarie)
Un grand merci enfin à l’équipe de l’orphelinat de leur accueil et de nous avoir rendu ce séjour si inoubliable :
Liudmila/Lucile Shekerova (directrice de l’orphelinat) et son mari GadjoLes cuisinières, la comptableLes enfants !
Sans oublier un grand merci aux volontaires Coup de pouce ! chacun a créé l’alchimie du groupe grâce à ses qualités respectives, et elles sont nombreuses… et a contribué à la magie de ce formidable séjour en Bulgarie !
благодаря
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CO
NTA
CT
Nous contacter
Caroline Gauly et Domitille Coussieu
Chef et Trésorière de la mission
[email protected] et [email protected]
Caroline Gauly et Domitille Coussieu
Chef et Trésorière de la mission
[email protected] et [email protected]
www.cdepouce.com
Gonzague de Pirey
Président Fondateur
Gonzague de Pirey
Président Fondateur
Arnaud Schwebel
Trésorier
Arnaud Schwebel
Trésorier
Maxime Renaudin
Secrétaire
Maxime Renaudin
Secrétaire
Hélène Faure-Poitout
Co-fondatrice
Hélène Faure-Poitout
Co-fondatrice
Martin Guespereau
Membre du CA
Martin Guespereau
Membre du CA
