Flamenco

Samedi 15 juillet – 21h30 – Jardin Raymond VI – 10 €

(Repli, en cas d’intempéries, à la Halle aux Grains) Un évènement Toulouse l'Espagnole

En partenariat avec

Dani de Morón

21 Duquende, Jésus Mendez, Antonio Reyes - chant Dani de Morón - guitare Antonio Montes Saavedra, Manuel Montes Saavedra - compas y palmas Patricia Guerrero - danse

©David Rojas

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Étoile montante de la guitare flamenca, Dani est héritier du fameux toque de Morón de la Frontera, reçu de Alfonso Clavijo lui-même ancien élève de Diego del Gastor, avec son style de falsetas tout en retenue. C’est après deux projets discographiques solo, dans lesquels cet ancien compagnon de Paco de Lucia a pu démontrer l’ampleur de son talent et de sa personnalité en tant qu’interprète et compositeur, que Dani de Morón présente sur scène, et pour la première fois en France, son nouvel album 21. Il met son talent au service du chant et s’entoure des principaux interprètes du flamenco du

XXIème siècle : Duquende, Jesus Mendez et Antonio Reyez pour ce concert. Ils sont accompagnés par

les frères Saavedra Los Mellis aux percussions et de la danseuse grenadine Patricia Guerrero.

DANI DE MORÓN, guitare

Né en septembre 1981 à Séville, Daniel López Vicente grandi à Morón de la Frontera, en Andalousie, et rentre au Conservatoire de musique à l’âge de douze ans pour étudier le piano mais opte, finalement, pour la guitare flamenca. Morón de la Frontera est une petite ville connue comme étant un vivier de la guitare flamenca et c’est par l’un des maestro de l’école de la sonante de Morón, Alfonso Clavijo, lui-même ancien élève de Diego del Gastor, que le

jeune héritier va être formé. Il complète plus tard sa maîtrise de la guitare flamenca par l’apprentissage du chant et de la danse et aura pour maîtres Manuel Corrales « El Mimbre » et Curro Fernández, à l’Académie de la grande Mathilde Corral. En 1998, il entre dans la compagnie d’Antonio Canales. Il a accompagné des artistes comme Montse Cortés, Joaquín Grilo, Manuela Carrasco... Il a composé la musique des spectacles Inmigración et Femenino Plural de la Compañía Flamenca Ángeles Gabaldón, Ojos Verdes et Carmen, Carmela d'Antonio Canales et A solas de Joaquín Grilo. Il a aussi reçu plusieurs prix en tant que meilleur guitariste d'accompagnement. En 2007, on le trouve dans le spectacle Meridiana du ballet flamenco de Javier Barón et aux côtés de Paco de Lucia pour la tournée de l'album Cositas Buenas. Cette expérience avec le maestro des maestros lui ouvrira des portes et le propulsera en première ligne des guitaristes de flamenco. En 2008, il a contribué au disque Ocho guitarras y un piano de El Pele. Immergé dans l’enregistrement de son premier disque solo, Cambio de sentido, il décide d’unir son talent avec le guitariste jérézan Alfredo Lagos, pour créer le spectacle 12

Cierdas, un concert de guitare, qui reçoit les éloges de la presse et de la profession, comme étant le meilleur concert de guitare de l’année 2011. Spectacle présenté sur des scènes et festivals internationaux tels que l’Auditorium national de la musique de Madrid, le Théâtre central de Séville, le Théâtre national de Hanoi (Vietnam), l’Auditorium national de Manille (Philippines) et le Bangkok Guitar Festival… Fort de cette expérience, il décide de sortir son album El sonido de mi libertad. Un opéra prima qui rassemble des compositions des neuf dernières années, illustrant la sensibilité et l’intelligence de son jeu, ainsi que son immense talent. Cet album lui vaut les meilleures critiques et l’unanimité de la presse et du public.

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En 2012, il reçoit deux prix Giraldillo pour le meilleur guitariste et meilleur spectacle à la XVIIe Biennale de Séville. À 35 ans et 20 ans de guitare, Dani est sur scène tel qu’il est dans la vie : honnête, vaillant, impétueux, passionné... et généreux. DUQUENDE, chant

Juan Rafael Cortés Santiago, dit Duquende, gitan de Sabadell, n’a que huit ans lorsqu’il amorce sa carrière avec Camarón de la Isla. Faire ses premiers pas dans le cante

jondo – le chant profond – avec une telle légende ne peut qu’être un bon présage lorsqu’on entre en religion flamenca. Duquende sera même épaulé par la suite par les deux immenses guitaristes: Paco de Lucía et Tomatito. Aujourd’hui, à l’aube du demi-siècle, le chanteur qui n’a plus rien à prouver, compte parmi les références du genre.

Nous retrouvons dans son chant, l’influence évidente de Camarón de la Isla. JESUS MENDEZ, chant

Jesús, l’enfant timide qui révéla tard, et par surprise, ses talents de chanteur, est un homme doux et serein qui, une fois sur scène, transmet avec flamme tout ce qu’il porte en lui. Issu d’une dynastie gitane de Jerez où plane encore l’ombre de sa tante, la mythique Paquera, il construit pas à pas une carrière exemplaire. D’abord adoubé par le guitariste Gerardo Nuñez, il a collaboré avec d’autres grands du toque, Moraíto en tête.

ANTONIO REYES, chant Avec sa voix intense et captivante, Antonio Reyes est aujourd’hui tenu comme l’un des plus grands jeunes talents du cante jondo, le chant profond qui coule dans son sang gitan et qui l’a propulsé sur scène à l’âge de six ans. À peine adolescent, Antonio commence à collectionner les prix de plusieurs concours de chant flamenco et se frotte, dès 1985, aux scènes internationales avec sa première tournée européenne, au sein de la compagnie du guitariste Paco Peña.

PATRICIA GUERRERO, danse Patricia Guerrero est sans doute la découverte de ces dernières années de la danse flamenca. Du haut de ses 26 ans, elle a déjà gagné de prestigieux prix de flamenco, rencontré tous les grands de la discipline, été engagée par le chorégraphe Mario Maya ou par Carlos Saura. Elle vient d’obtenir le Giraldillo du Meilleur Spectacle de danse à la Bienal de Arte Flamenco de Sevilla (2016).

Toulouse l'Espagnole Direction artistique : Association Peňa Andaluza Alma Flamenca

représentée par Maria Luisa Sotoca

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