Une gestion des eaux de - Organisme de bassins … · Aucun résidu de culture en surface pour ralentir l’écoulement de l’eau et le déplacement des particules de sol

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Une gestion des eaux de surface intégrée dans l’action :

De la forêt à la ville

But de la présentation

EXPERTISE - QUALITÉ - DÉPASSEMENT

Présentation d’une liste d’actions qui peuvent diminuer les coûts

d’entretien des cours d’eau dans le but d’investir les énergies aux

endroits les plus problématiques

Dénominateur commun de ces mesures :

Limiter les volumes d’eau qui se rendent au cours d’eau ;

Limiter le pouvoir érosif de l’eau dans le réseau hydrique

en contrôlant les débits ;

Limiter les sources potentielles de sédiments fins.

Exemples de problématiques générales du territoire


La présence du castor ;

Les petits barrages et lacs affiliés ;

L’apport de sédiments fins en cours d’eau ;

La présence du saumon, omble chevalier, etc. ;

Assurer la libre circulation du poisson ;

Sécurité publique ;

Une région fortement touchée par les grosses

précipitations.

Problématique générale du territoire


Problématique générale du territoire




Topographie/Centre-du-Québec


Topographie/Charlevoix


Une gestion tournée vers l’action


• Gestion intégrée = occupation d’un territoire

• Accès au territoire = chemin

• Chemin = fossé… et tout ce qui s’en suit

• Le territoire de Charlevoix est diversifié

• Forêt

• Agriculture

• Milieu plus densément habité

En forêt (La problématique)


Gestion des activités en forêts versus qualité de l’eau :

LES CHEMINS

Pendant la construction :

1. Éternel combat : « Enlever l’eau du chemin »

Lors de son utilisation :

1. Assurer le maintien de sa qualité

2. Assurer son entretien

Inévitablement, la présence des fossés et

l’inter-connectivité de ceux-ci aux cours d’eau

contribuent à amplifier la problématique.

En forêt (les moyens)


Une bonne planification

Identifier les secteurs dominés par des sols à matrice fine

puisque :

faits de mauvais chemins ;

créent des sources potentielles de sédiments.

Relever les chemins dans les secteurs favorables au

Castor. Donc, identification préalable.

Bien saigner les surfaces

Un bon entretien



La bonne structure au bon endroit

Installation de ponceau

Rappel

1. L’importance d’encadrer les travaux de réalisation

2. Les nouveaux matériaux :

Nouveau ponceau arqué

3. Les nouvelles exigences. Autre temps, autres mœurs.




Créer une base de données des traverses de cours d’eau pour cibler où mettre les efforts

2 principaux facteurs pour la prise de décision :

Importance et conséquence Pas du copier-coller. Cibler les sites à suivre en regard :

1. Du contexte subrégional (sol, topo, précipitation).

2. Du castor : Possible de prévoir le risque et mieux planifier sa

capture ou la gestion des populations par les trappeurs.

3. Des espèces sensibles (exemple : l’omble chevalier,

saumon).

Solutions : Logiciel de la ZEC des Hautes-Laurentides / Plani-S de

FPI innovation / meilleure collaboration avec les trappeurs

En forêt publique (les moyens)


Les objectifs du nouveau Règlement sur l’aménagement durable des forêts (RADF) en regard des chemins

Le RNI prenait principalement

en compte :

Construction de chemin

20 mètres de protection

Stabilisation

Réduction du cours d’eau

Profondeur d’affaissement

Pente de lit de cours d’eau

Obstruction de ponceau

LNHE

Période de montaison

Habitat de poisson &

Frayère

En forêt publique



Les objectifs du nouveau Règlement sur l’aménagement durable des forêts (RADF) en regard des chemins Le nouveau RADF prendra en compte ???

Il n’existe qu’une version, elle est actuellement dans les mains des juristes

Il sera teinté par les lois et règlements fédéraux On ne peut pas encore savoir la tournure des

changements Procédure d’évaluation d’impact (surement pour les

gros projets) Dépôt fin 2012, on saura tout pour janvier 2013



L’impact de la certification forestière en matière de gestion des eaux de surface

Favorise la mise en place des bonnes pratiques

Celles-ci vont au-delà du cadre réglementaire


EXPERTISE - QUALITÉ - DÉPASSEMENT En forêt publique (les moyens)

En forêt privée


L’impact de la certification forestière en matière de gestion des eaux de surface

Peu de choses sont faites

Incitatif de la part de :

MRC ?

Agence ?

MRNF ?

En milieu agricole


En général, les objectifs sont les suivants :

Conserver les sols (donc limiter l’érosion hydrique)

Préserver la qualité de l’eau

Le territoire de Charlevoix jouit d’une situation particulière

puisque le paysage agricole est, somme toute, assez couvert

en terme de végétation (prairie, pâturage)

En milieu agricole (les moyens)


Pratique culturale L’adoption de bonnes pratiques culturales

Objectifs :

Conserver les sols et leurs qualités intrinsèques (leur structure et fertilité)

Source : L’évaluation visuelle de l’état du sol, Weill, 2009

Mauvaise structure Bonne structure



Pratique culturale

Au Québec : Les sols agricoles à bon potentiel couvrent moins de 2

millions d’hectares, soit moins de 2 % du territoire. (J. Gallichand et autres, 2007)

Les pertes annuelles de sol arable sont estimées à 3 millions de tonnes (10 kg à 30 tonnes/ha) (COGEBY, 2001).

La perte de sol agricole supérieure à 1 à 7 tonnes par hectare par année peut menacer la durabilité de la production agricole (fertilité dans les premiers 15 cm) (M’SEFFAR, 2009).


Pratique culturale L’adoption de bonnes pratiques culturales évite



Pratique culturale Comment l’adoption de bonnes pratiques culturales permet de limiter l’érosion hydrique ?

Rotation des cultures (combinaison de cultures annuelles

vs pérennes)

Opérations culturales (équipements agricoles et conditions

de sol, diminuer les risques de compaction)

Présence d’un couvert végétal (engrais verts ou cultures

pérennes)

Travail du sol (conventionnel, travail réduit, semis direct)


En milieu agricole


Pratique culturale

Principaux désavantages au labour conventionnel Aucun résidu de culture en surface pour ralentir l’écoulement

de l’eau et le déplacement des particules de sol. Écoulement préférentiel est favorisé par les raies de labour.

(Source : E. Tsague, 2005)

Avec le temps, création d’une semelle de labour, une couche compact à la base du labour.

Diminue l’infiltration de l’eau et augmente les risques de ruissellement en surface.



Alternatives au labour conventionnel

Le travail réduit du sol

Travail de sol moins intensif que le labour.

± 30 % des résidus de culture laissés en surface.

Bonne rugosité de surface et absence de raie de labour

diminuent l’écoulement préférentiel.




Principaux avantages pour les producteurs de Charlevoix Rapidité d’exécution du travail du sol.

Remet moins de roches en surface qu’un labour.

Principaux obstacles à l’adoption de cette pratique Investissements supplémentaires.

Assèchement du sol plus lent, retard des travaux

printaniers.

En milieu agricole



Le semis direct Aucun travail du sol, on sème… on récolte.

Bonne protection du sol contre l’érosion par l’eau et le vent

grâce à la couverture de résidus.

Amélioration de la structure et de l’activité microbiologique

du sol.



Bonnes pratiques culturales pour limiter l’érosion hydrique

Pratiques du travail réduit et du semis direct adoptées

depuis plus de 10 ans dans Charlevoix.

La gestion des eaux de surface et d’érosion des sols peut

demeurer problématique.

Pratiques agricoles de conservation sont moins adaptées pour certains producteurs ou types de productions.

Dans certains cas, le relief de Charlevoix limite grandement le taux d’infiltration des eaux de surface.



M’seffar 2009



Les aménagements hydroagricoles

Les aménagements hydroagricoles visent à diminuer l’érosion des sols, améliorer l’égouttement de surface ou stabiliser les berges. Exemples d’aménagements hydroagricoles La voie d’eau engazonnée ou enrochée L’avaloir La tranchée filtrante avec chute enrochée

En milieu agricole


La voie d’eau engazonnée ou enrochée

Source : Fiche technique – Voies d’eau et rigoles d’interception engazonnées. Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2008.



La voie d’eau engazonnée ou enrochée

Ouvrage qui contribue à la conservation des sols. Elle est

généralement associée à d’autres mesures.

Caractéristiques :

La rugosité de la couverture végétale ou de l’enrochement limite la

vitesse de l’eau de façon à éviter la formation de ravines.

L’exutoire doit être sécuritaire sans causer d’érosion.

En milieu agricole


Source : Fiche technique – Avaloirs et puisards. Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2008.

L’avaloir



L’avaloir Les avaloirs et les puisards sont des structures de drainage de surface qui évacuent l’eau de ruissellement par des canalisations souterraines.

Caractéristiques : Possèdent des entrées surélevées et un bassin de sédimentation qui

permettent :

un contrôle du débit ;

favorisent la sédimentation des particules de sol contenues dans

l’eau de ruissellement avant son évacuation vers le fossé.



Désavantages :

L’eau de ruissellement qui transite vers cette structure est

moins bien filtrée.

L’eau est plus chargée par la contamination issue des

fertilisants et des pesticides.

L’avaloir



Source : Fiche technique – Tranchées filtrantes, Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2008.

La tranchée filtrante




Les tranchées filtrantes permettent l’évacuation de l’eau de

ruissellement et de résurgence d’écoulement hypodermique ou

de nappe phréatique par des canalisations souterraines.

Caractéristiques : Pas d’entrée d’eau directe à la surface du sol, l’infiltration se fait grâce

à la mise en place de matériel poreux entre la surface du sol et les

canalisations.

Améliore le drainage de surface et réduit les problèmes d’érosion.

On peut cultiver le sol situé au-dessus de la tranchée.



Désavantages :

La durabilité et le coût de la tranchée filtrante varient en

fonction du matériel utilisé pour remplir la tranchée (paille,

copeaux de bois ou pierres).




Aides financières disponibles : programme Prime-Vert du MAPAQ

La conservation des sols et de l’eau à l’aide de mesures de lutte contre l’érosion par l’aménagement d’ouvrages de conservation des sols. Volet 10 – Réduction de la pollution diffuse

Aides financières admissibles aux exploitations

agricoles

Jusqu’à 90 % des coûts admissibles 100 % des coûts associés à un diagnostic

spécialisé Aide maximale fixée à 50 000 $ par exploitation

agricole

Une des orientations du programme :

Programme en vigueur depuis le 1er avril 2009 jusqu’au 31 mars 2013.



Les aménagements hydroagricoles

La bande riveraine Son rôle et son importance Question connue depuis longtemps. Il ne reste qu’à

l’appliquer partout où cela est possible.



Exemple d’un projet d’entretien de cours d’eau

Projet géré par une MRC du

Centre-du-Québec.

Plusieurs branches d’un cours

d’eau fortement sédimentées.

Répartition des coûts selon la

superficie relative des lots du

bassin versant. Source : BPHenvironnement, 2011



Exemple d’un projet d’entretien de cours d’eau

Délimitation du bassin versant contributoire et des zones de

travaux.

Consultation de la population.

Autorisation du MDDEP et du MRNF.

Projet bloqué au niveau fédéral… MPO voit un déclenchement de

la loi sur les études d’impacts.

En zone habitée


Les principales considérations

Volume et débit de ruissellement augmenté par l’imperméabilisation.

Augmentation de la probabilité des inondations.

Eaux chargées en MES, phosphore, huiles et graisses et plusieurs

autres contaminants.

Recharge de la nappe phréatique grandement diminuée.


La gestion de la qualité prend une place importante dans le nouveau guide de gestion du MDDEP.

Contrôler les premières eaux (first flush).

Correspond à 25 mm de pluie.

Enlèvement visé de 80% des MES.

En zone habitée



En zone habitée (Les moyens)


Vaut mieux aménager plusieurs petites structures bien réparties. Profiter du temps où les problèmes sont moins présents sur le

territoire urbanisé.

Source: MDDEP, 2011 Source: MDDEP, 2011



Quelques moyens : Les bandes filtrantes

Bien adapté pour la gestion des petits espaces imperméables.

Double fonction : traitement et retardement du débit de pointe.

Source: MDDEP, 2011 Source: Google earth, 2011



Quelques moyens : Les aires de biorétention

Favorise l’infiltration et protège le

cours d’eau récepteur.

Limité par la profondeur de

la nappe.

Source: MDDEP, 2011

Source: MDDEP, 2011


Les impacts et les infrastructures en lien avec les cours d’eau

La présence abondante de barrages privés à des fins récréatives.

Augmente le risque d’inondation des routes et propriétés si un

bris survient.

Une caractérisation et un plan de gestion pourraient prévenir.

Évaluation des risques de pertes d’infrastructures liés aux

ruptures.

S’applique autant aux barrages privés que naturels (castors).

En zone habitée

• Une organisation • Du talent

• De l’expérience

Une équipe à votre service!! Place aux questions


Documents

Une gestion des eaux de - Organisme de bassins … · Aucun résidu de culture en surface pour ralentir l’écoulement de l’eau et le déplacement des particules de sol