66
UNE ÉVALUATION DES COÛTS ET DES BÉNÉFICES SOCIO-ÉCONOMIQUES DE LA GESTION INTÉGRÉE DES ZONES COTIÈRES (INTEGRATED COASTAL ZONE MANAGEMENT: ICZM) CONTRAT NO : B4-3040/99/134414/MAR/D2 RAPPORT FINAL À L'ATTENTION DE LA COMMISSION EUROPÉENNE NOVEMBRE 2000 PROGRAMME DE DÉMONSTRATION UE GESTION INTÉGRÉE DES ZONES CÔTIÈRES/ INTEGRATED COASTAL ZONE MANAGEMENT (ICZM) 1997-1999 FIRN CRICHTON ROBERTS LTD ET GRADUATE SCHOOL OF ENVIRONMENTAL STUDIES UNIVERSITY OF STRATHCLYDE

UNE ÉVALUATION DES COÛTS ET DES BÉNÉFICES SOCIO

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

UNE ÉVALUATIONDES COÛTS ET DES BÉNÉFICES SOCIO-ÉCONOMIQUES

DE LA GESTION INTÉGRÉE DES ZONES COTIÈRES(INTEGRATED COASTAL ZONE MANAGEMENT: ICZM)

CONTRAT NO : B4-3040/99/134414/MAR/D2

RAPPORT FINAL

À L'ATTENTION DELA COMMISSION EUROPÉENNE

NOVEMBRE 2000

PROGRAMME DE DÉMONSTRATION UEGESTION INTÉGRÉE DES ZONES CÔTIÈRES/

INTEGRATED COASTAL ZONE MANAGEMENT (ICZM)1997-1999

FIRN CRICHTON ROBERTS LTDET

GRADUATE SCHOOL OF ENVIRONMENTAL STUDIESUNIVERSITY OF STRATHCLYDE

81(�e9$/8$7,21'(6�&2Ó76�(7�'(6�%e1e),&(6�62&,2�e&2120,48(6

'(�/$�*(67,21�,17e*5e(�'(6�=21(6�&{7,Ê5(6�,17(*5$7('�&2$67$/�=21(�0$1$*(0(17���,&=0�

5$33257�),1$/

�¬�/$77(17,21�'(

/$�&200,66,21�(8523e(11(

7$%/(

Résumé Exécutif

1: Introduction et Contexte du Rapport ………................................................ 1

2: ICZM: Définitions, Typologies, Évaluation ………..................................... 7

3: Caractéristiques Clefs des Zones Côtières Européennes …………............... 15

4: Caractéristiques ICZM des Initiatives de Démonstration de l'UE …………. 21

5: Pour mesurer les Coûts et Bénéfices du ICZM ………….............................. 28

6: Coûts et Bénéfices Socio-Economiques au Niveau Européen …………....... 37

7: Implications Stratégiques pour l'Union Européenne …………….................. 43

$11(;(6

A: Bibliographie ICZM ........................................................…………........... 48

B: Initiatives ICZM Participantes …………..................................................... 56

C: Questionnaire et Documentation de l'Enquête ICZM ………….................. 57

D: L'Équipe d'Évaluation ICZM …………....................................................... 61

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WGVenture Court35 High Street

PittenweemFife KY10 2PG

Scotland, UK

Tel : 00 44 1333 312 065 Fax : 00 44 1333 311 544E-mail : [email protected]

*UDGXDWH�6FKRRO�RI�(QYLURQPHQWDO�6WXGLHVUniversity of Strathclyde

Wolfson Building106 Rottenrow EastGlasgow G4 0NW

Scotland, UK

Tel : 00 44 141 548 3644 Fax : 00 44 141 552 5498E-mail : [email protected]

129(0%5(�����

e9$/8$7,21�'(6�&2Ó76�(7�'(6�%e1e),&(6�62&,2�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������� 5pVXPp�([pFXWLI

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

81(�e9$/8$7,21'(6�&2Ó76�(7�'(6�%e1e),&(6�62&,2�e&2120,48(6

'(�/$�*(67,21�,17e*5e(�'(6�=21(6�&27,Ê5(6�,17(*5$7('�&2$67$/�=21(�0$1$*(0(17���,&=0�

5$33257�),1$/

�¬�/$77(17,21�'(/$�&200,66,21�(8523e(11(

5e680e�(;e&87,)

1. En janvier 2000 la Commission Européenne a octroyé un contrat à une équipe formée par Firn RobertsLtd (FCR) et le Graduate School of Environmental Studies de l'Université de Strathclyde, Glasgow (GSES)en vue d'évaluer les coûts et bénéfices socio-économiques du Integrated Coastal Zone Management (ICZM).Un défi essentiel qui se présentait à l'équipe était de développer un cadre méthodologique logique et efficacepour évaluer les bénéfices socio-économiques générés en Europe, surtout par les Projets de DémonstrationICZM ayant le soutien de la Commission Européenne.

2. Le programme de travail a commencé par une revue documentaire majeure des impacts des projetsICZM en Europe et dans le monde entier, suivie du développement de typologies et d’évaluations'appliquant aux structures des zones côtières ainsi qu'aux impacts économiques, sociaux etenvironnementaux du ICZM. Au cœur de l'évaluation se trouvait notre utilisation des valeurs capitalesannuelles des services des écosystèmes dans seize biotopes, selon l'identification faite en 1997 par CostanzaHW� DO(1). Un questionnaire d'enquête a été circulé à tous les Projets de Démonstration UE et à d'autresinitiatives ICZM européennes et internationales, et les résultats fournis par les réponses à ce questionnaireont été intégrés aux recherches documentaires et en ligne afin de produire un modèle des bénéfices socio-économiques. Les résultats générés par ce modèle ont été ensuite mis à l'échelle pour produire notreévaluation des bénéfices socio-économiques au niveau européen.

3. Au cours de l'évaluation il nous a fallu tenir compte de l'absence actuelle de définitions reconnues deszones côtières, du ICZM et des impacts socio-économiques, ainsi que des difficultés à se procurer desdonnées constantes et comparables pour les zones côtières. Il nous a fallu également identifier lacomposition des biotopes des côtes de l'Europe. En tout, 39 initiatives ICZM ont participé à l'évaluation, et21 Projets de Démonstration ont fourni des données et des informations complètes : c'est à partir de celles-cique nous avons pu mettre à l'échelle les bénéfices au niveau européen. L'équipe reconnaît la contributionimportante des directeurs ICZM concernés.

4. Il y a, dans les États membres, 53 000 kilomètres de littoral, s'ouvrant directement sur la mer, etprésentant une grande diversité de longueurs de littoral, de types de biotopes, et de structures socio-économiques. En ce qui concerne les 21 projets ICZM desquels nous avons reçu des données sur leursbiotopes, plus de 61% des espaces de leurs zones côtières (espaces en direction de la terre et de la mer) sontcomposes d’océans ouverts, de plateaux continentaux, et d'estuaires. Ces eaux côtières génèrent presque75% des bénéfices annuels des services des écosystèmes dans les zones côtières, selon les valeurs Costanza.La valeur annuelle totale des bénéfices générés dans ces zones dépasse 18 milliards d'euros par an, ce quiidentifie les zones côtières comme les espaces les plus rentables à l'intérieur de l'Union Européenne.

5. L'équipe a cherché à identifier les caractéristiques gestionnaires et opérationnelles des initiatives ICZMpouvant représenter la "meilleure pratique". La majorité de ces initiatives n'ont pas encore complété latransition de la phase initiale de stratégie et de planification à celle des programmes et projets opérationnels.Les secteurs économiques clefs des zones ont été identifiés et évalués, et il s'est avéré que les secteurs lesplus fréquents étaient : le tourisme et les loisirs, l'agro-alimentaire, la pêche marine, les ports et lestransports maritimes, les résidences particulières. Les impacts les plus positifs du ICZM sur les secteurséconomiques des zones côtières se rapportent aux tourisme et loisirs, aux résidences particulières et auxactivités forestières. Les pressions environnementales majeures dans les zones, selon les informations

5pVXPp�([pFXWLI eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

données, provenaient du tourisme, de la pollution des eaux, de la perte des habitats, de l'érosion côtière et del'expansion urbaine.

6. Notre évaluation a identifié des bénéfices socio-économiques qualitatifs et quantitatifs des initiativesICZM. Les bénéfices qualitatifs les plus importants étaient : une meilleure compréhension des zones côtièreschez les élèves dans les écoles, une meilleure compréhension mutuelle entre les partenaires aux projetsICZM, la création d'un sentiment communautaire amélioré, un tourisme plus viable, une amélioration auniveau des prises de décisions, et une planification spatiale plus cohérente. Ces bénéfices qualitatifsparaissent être de longue durée. Ils semblent fournir la base d'autres activités ICZM à l'avenir. Les dépensesencourues par les projets ICZM européens qui ont répondu au questionnaire étaient d'un peu plus de 22millions d'euros pendant la période 1996-2000. Les dépenses totales, associées au ICZM en Europe pendantla même période, dépassaient probablement 60 millions d'euros. Il faudrait faire des études additionnellesdes dépenses ICZM européennes.

7. Notre enquête suggère qu'il existe des initiatives ICZM de “Niveau Bas”, encourant des dépensesmoyennes de 0,5 millions d'euros plus 50 euros pour chaque kilomètre de littoral, et des initiatives ICZM de“Haut Niveau” dont les dépenses totales moyennes sont de 5 millions d'euros plus 250 euros par kilomètrede littoral. Nous nous sommes référés à ces deux catégories larges de côtes en produisant nos modèles descoûts et des bénéfices socio-économiques. Les bénéfices bruts du ICZM, tant des zones ICZM que destreize États membres de l'Union Européenne possédant des côtes, ont été évalués en termes de la protectiondes habitats, des infrastructures et des commerces locaux, et du tourisme. Au niveau national, la valeurannuelle des bénéfices ICZM variait entre 65 millions d'euros pour l'Irlande et 883 millions d'euros pour leRoyaume-Uni. Nos modèles suggèrent de plus que 78% de ces bénéfices, au niveau de l'Union Européenne,proviennent des bénéfices industriels, alors que 13% sont dus au tourisme, le reste provient de l'améliorationdes habitats.

8. En termes de la valeur annuelle des bénéfices nets générés par les initiatives ICZM, nos modèlesindiquent des sommes de 127,1 millions d'euros dans le cas des initiatives de “Niveau Bas” (une proportionde bénéfices à coûts de 13,6:1) et de 659,8 millions pour les initiatives de “Niveau Haut” (8,6:1). Cescalculs reposent sur une approche très prudente de l'évaluation des bénéfices. Ils excluent les bénéficesqualitatifs importants des initiatives ICZM qui ne peuvent pas être évalués sans faire une étude additionnelledes projets ICZM individuels - par exemple, des bénéfices provenant des économies de l'organisation et dela planification, d'une meilleure utilisation des ressources, et d'une plus grande viabilité économique etenvironnementale des communautés côtières.

9. Notre équipe suggère que, en dépit du Programme de Démonstration, il y a eu une situation de "VWUDWpJLHVXVSHQGXH " relative à l'installation du ICZM en Europe totale. La Stratégie ICZM Européenne poursuivie, etactuellement en train d'être promue, par la Commission Européenne, cherche à encourager la "VWUDWpJLHDFWLYH ". Nos modèles d'évaluation suggèrent qu'une telle stratégie active et positive peut produire desbénéfices socio-économiques quatre fois plus importants que ceux que nous avons identifiés. Étant donné lavaleur des bénéfices des écosystèmes générés par les zones côtières européennes, l'investissement dans desstratégies d'initiative ICZM a un taux de rendement haut en comparaison des projets non-côtiers dansd’autres régions d l’Union Européenne.

10. Notre évaluation conclut que le soutien du Projet de Démonstration, de la part de la CommissionEuropéenne, a contribué à améliorer la compréhension de l'importance et de la valeur des zones côtières dupoint de vue de l'Union Européenne. Les bénéfices socio-économiques nets sont substantiellementsupérieurs aux dépenses ICZM encourues, ce qui argumente fortement en faveur du soutien financier desprojets ICZM, de la part des gouvernements nationaux et de la Commission Européenne. Le rapport terminesur une série de recommandations et de propositions quant à la définition, la réalisation, la gestion etl'évaluation des initiatives ICZM futures, et nous suggérons, finalement, que l'enquête entreprise par notreéquipe soit renouvelée en 2005 afin d'évaluer les bénéfices et les impacts dont la période de gestation estplus longue.

(1) Costanza, R., d’Arge, R., de Groot, R., Farber., S., Grasso, M., Hannon, B., Limburg, K., Naeem, S., O’Neill, R.V., Paruelo, J., Raskin, R.G.,Sutton, P., et van den Belt, M. (1997): "La valeur des services des écosystèmes mondiaux et du capital naturel", 1DWXUH ��� , 253-260.

Mots Clefs: Zones Côtières, Gestion Intégrée des Zones Côtières (Integrated Coastal Zone Management, ICZM), Services d'Écosystèmes, Coûts etBénéfices Socio-Économiques, Programmes de Démonstration UE.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��� ,1752'8&7,21�(7�&217(;7(�'8�5$33257

1,1 En janvier 2000 la Commission Européenne a octroyé un contrat à une équipe formée par FirnRoberts Ltd (FCR) et le Graduate School of Environmental Studies de l'Université de Strathclyde,Glasgow (GSES) en vue d'évaluer les coûts et bénéfices socio-économiques du Integrated CoastalZone Management (ICZM). La méthode d'évaluation choisie a été d'identifier et de mesurer lesbénéfices socio-économiques générés dans 35 Projets de Démonstration soutenus par la CommissionEuropéenne ainsi que dans d'autres initiatives ICZM pertinentes. Nous présentons à la CommissionEuropéenne, dans ce rapport final, les résultats de ce contrat d'évaluation intéressant et stimulant.

1,2 Cette première partie du rapport entreprend en premier lieu une revue des objectifs stratégiques etopérationnels approuvés pour le contrat, ainsi qu'un commentaire sur ces objectifs à la lumière duprogramme d'évaluation dès lors entrepris. Nous expliquons ensuite l'approche méthodologique del'équipe et le programme de travail suivi au cours de l'an 2000; suit un résumé des difficultésspécifiques à l'évaluation que nous avons rencontrées pendant cette période. Ensuite nous définissonsla structure et le contenu du rapport, et en dernier lieu nous remercions tous ceux qui ont bien vouludonner généreusement de leur temps en participant à l'enquête qui se trouve au cœur de laméthodologie d'évaluation élaborée par notre équipe. Dans les annexes du rapport se trouvent : labibliographie des principaux rapports et publications consultés au cours de notre revue documentaire,les papiers pilotes fournis à nos partenaires dans l'enquête, le questionnaire d'enquête ICZM, et aussiune description de la base de données pour le projet, créée par l'équipe selon les réponses à l'enquête.La base des données complète sur CD a été présentée séparément à la Commission Européenne.

%876�(7�2%-(&7,)6�'(�/e9$/8$7,21

1,3 La proposition collaboratrice de l'équipe FCR-GSES au DG Environnement identifiait quatre objectifsstratégiques et sept objectifs opérationnels de l'évaluation des coûts des bénéfices s socio-économiques des initiatives ICZM, qui sont décrits comme suit.

/(6�2%-(&7,)6�675$7e*,48(6�'8�352-(7

1,4 Le programme d'évaluation, approuvé par le DG Environnement, avait quatre objectifs stratégiquesinterconnectés. A savoir:

❒ Évaluer le rôle et l'importance économiques et sociaux stratégiques de la Zone Côtière Européennetelle qu'elle est actuellement définie, à l'égard de la contribution présente et future de la Zone audéveloppement économique et social de l'Union Européenne et des États associés.

❒ Développer et fournir, d'une façon cohérente et systématique, des informations concrètes et solidessur les bénéfices économiques et sociaux globaux qui peuvent être générés au profit des économieslocales et européennes par la réalisation de stratégies plus intégrées et constantes pour ledéveloppement et pour la gestion des zones côtières.

❒ Élaborer une méthodologie efficace, constante et logiquement cohérente afin d'identifier, évaluer etmesurer quantitativement les coûts et bénéfices économiques et sociaux qui ont été promus et générésdans la zone côtière européenne par les projets de démonstration ICZM récents soutenus par laCommission.

❒ Produire un rapport écrit et compréhensif de notre tâche, qui présentera les résultats, les conclusionset les recommandations de l'évaluation faite par notre équipe des coûts et des bénéfices du ICZM telsqu'ils ont été élaborés par les projets de démonstration, et de faire des recommandations à laCommission Européenne quant à l'évaluation future des coûts et des bénéfices envisageables à longterme.

Ce rapport présente les résultats produits par l'équipe d'évaluation en considération de ces quatre objectifs

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

d'évaluation stratégiques.

/(6�2%-(&7,)6�23e5$7,211(/6�'8�352-(7

1,5 En plus des objectifs principaux de l'évaluation, ci-dessus mentionnés, la Commission et l'équipeFCR-GSES ont convenu de sept objectifs opérationnels interconnectés, à poursuivre par l'équiped'évaluation. À savoir:

❒ Entreprendre une revue structurée et succincte des études et de la documentation existantesconcernant les coûts et bénéfices économiques et sociaux dérivant du ICZM, afin d'élaborer unetaxonomie claire et cohérente des coûts et des bénéfices du ICZM aux niveaux locaux et régionaux.

❒ Établir: une méthode efficace et réalisable pour évaluer le niveau, la nature et la durée des principauxtypes de coûts et de bénéfices économiques et sociaux du ICZM, la distribution et les différencesterritoriales de tels coûts et bénéfices, ainsi qu'une quantification pratique de ces derniers capable decontribuer au développement stratégique futur.

❒ Démontrer, d'une façon cohérente et systématique, des exemples pratiques de chacun des principauxbénéfices et coûts générés par le ICZM (tirés d'expériences européennes et autres), en identifiant dansla mesure du possible les contributions spécifiques faites par les initiatives ICZM, ainsi que lesmanifestations clefs, tant quantitatives que qualitatives, de celles-ci.

❒ Appliquer les mesures quantitatives des coûts et des bénéfices du ICZM européen, générées par lesrésultats des divers projets de démonstration, afin de produire des estimations des coûts et desbénéfices auxquels l'on pourrait s'attendre à l'échelle européenne si les résultats et recommandationsdes six études thématiques du Programme de Démonstration étaient promues par un futur programmeeuropéen de stratégie et d'action ICZM.

❒ Faire un rapport de la distribution des coûts et des bénéfices socio-économiques dans chacun des Étatsmembres individuels de l'Union Européenne en extrapolant les résultats quantifiés des programmesICZM existants et, peut-être, les évaluer au moyen d'une comparaison des scénarios de "stratégieactive" et "stratégie suspendue".

❒ Recueillir, rassembler et présenter les conclusions des rapports socio-économiques, ainsi que lespreuves, calculs et documents justificatifs, dans un format soigné et bien conçu qui permettra auxchercheurs futurs de développer cette enquête en vue d'évaluer les coûts et bénéfices socio-économiques à plus long terme.

❒ Faire des recommandations à la Commission Européenne sur les priorités futures, dans le domaine dela recherche et du développement, pour la stratégie et les programmes ICZM, à partir des résultats etdes conclusions de cette évaluation initiale, et visant aussi les questions thématiques éventuellesconcernant la recherche.

Les parties suivantes de ce rapport aborderont tous ces objectifs d'évaluation opérationnels. La partie finaleprésentera les conclusions de l'équipe sur le bien-fondé de ces objectifs opérationnels initiaux, ainsi que surles implications pour les bénéfices futurs et pour les recherches d'impact.

0e7+2'2/2*,(�'e9$/87,21�(7�352*5$00(�'(�75$9$,/

1,6 En cherchant à établir les coûts et bénéfices socio-économiques des initiatives ICZM dans l'UnionEuropéenne ainsi que dans le monde entier, la méthodologie d'évaluation adoptée par l'équipe a étébasée sur un programme de travail soigneusement échelonné capable de générer six composantesd'évaluation essentielles à l'identification des bénéfices. Ces six composantes, dont chacune est décritesommairement ci-dessous, sont :

❒ Une typologie des régions côtières environnementales et économiques.❒ Une typologie des impacts économiques, sociaux et environnementaux.❒ Une base de données analytique des projets ICZM.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

❒ Un modèle de comput tableur capable de fournir des valeurs comparatives des coûts et des bénéfices❒ Un questionnaire adressé à des projets ICZM particuliers pour l'obtention de données essentielles.❒ L'utilisation des évaluations de l'écosystème et des valeurs des courants globaux.

Chacune de ces composantes méthodologiques est expliquée en section 2 de ce rapport, et un documentdétaillé expliquant la méthodologie peut être obtenu séparément de l'équipe d'évaluation sur demande.

/(�352*5$00(�'e9$/8$7,21

1,7 L'équipe d'évaluation a poursuivi les objectifs stratégiques et opérationnels de cette évaluation par lesmoyens suivants : une combinaison bien étudiée de recherche sur documents et en ligne, une enquêteà base de questionnaire des initiatives ICZM en Europe et dans le monde entier, une revue desrapports publiés des projets de démonstration à l'intérieur de l'UE, des modèles de comput tableur, desdiscussions du progrès au sein de l'équipe, des rencontres à Bruxelles avec la CommissionEuropéenne. Ce programme de travail a été conçu en raison de 13 tâches d'évaluation, poursuiviesselon une séquence ordonnée entre février et octobre 2000. À savoir :

1 : Recherche initiale sur la portée du projet et de ses composantes2 : Élaboration de typologies et de mesures3 : Format du questionnaire4 : Rencontre préliminaire avec la Commission Européenne5 : Circulation du questionnaire6 : Suivi des communications électroniques et téléphoniques7 : Génération de données sur les bénéfices du ICZM8 : Rapport intérimaire sur le projet9 : Mise à l'échelle des bénéfices10 : Deuxième rencontre avec la Commission Européenne11 : Révision du rapport final12 : Version en deuxième langue13 : Livraison du rapport final

1,8 Une description complète de ce programme se trouve dans les rapports que l'équipe a envoyésséparément à la Commission Européenne. Les changements, par rapport à la proposition initiale, quiont été faits afin de résoudre les problèmes que l'équipe a rencontrés, sont relativement mineurs. Ladifficulté la plus importante provenait d'une prolongation de la période prévue pour l'enquête surquestionnaire, rendue nécessaire par les réponses retardées de la part de nombreux projets dedémonstration ICZM communautaires en dépit des contacts ultérieurs de la part de l'équipe et de laCommission Européenne. Cet aspect particulier du travail a des implications importantes du point devue de la Commission Européenne, qui seront explicitées en section 7 de ce rapport.

352%/Ê0(6�(7�62/87,216�e9$/8$7,)6

1,9 En évaluant les coûts et les bénéfices des initiatives ICZM en Europe et ailleurs, l'équipe a rencontréune série de problèmes concernant la définition, la méthodologie, l'organisation, la recherche à basede données et le développement. Nous décrivons plus loin dans le rapport certains de ces problèmes,mais il est important de mentionner ceux-ci dès maintenant puisqu'ils ont tous affecté le programmede travail et les tâches individuelles. Les six difficultés principales que nous avons rencontrées aucours de ce contrat sont:

❒ La définition de ICZM❒ Données UE et globales sur les zones côtières et sur les biotopes❒ Données provenant des projets de démonstration❒ Recherches d'impact socio-économiques❒ Interprétation des questionnaires et stratégie de réponse❒ La phase de développement des initiatives ICZM

Chacune de ces difficultés est expliquée ci-dessous.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

/$�'e),1,7,21�'(�,&=0

1,10 Un problème majeur rencontré par l'équipe était l'absence persistante d'une acception universelle duterme Integrated Coastal Zone Management. ICZM a des sens différents pour les individus différents,et par conséquent nous nous sommes trouvés devant des initiatives dans lesquelles ni l'LQWpJUDWLRQ nile PDQDJHPHQW n'étaient très présents. Ceci a amené l'équipe à des tentatives d'évaluation d'unegrande gamme d'activités qui avaient peu en commun en dehors de leur situation dans une zonecôtière ou à proximité. Ce problème potentiel avait été signalé dans notre soumission d'offre originaleà la Commission Européenne. Nous avons tenté de le résoudre au moyen de notre définition descaractéristiques essentielles du ICZM, qui sont expliquées en section 2.

'211e(6� &20081$87$,5(6� (7� */2%$/(6� 685� /(6� =21(6� &Ð7,Ê5(6� (7� 685� /(6%,2723(6

1,11 Un deuxième obstacle provenait d'un manque actuel de comparabilité par rapport aux définitions de]RQHV�F{WLqUHV et de F{WHV et, par conséquent, à cause de la qualité variable des données et desinformations, relatives à celles-ci, dans les réponses au questionnaire et dans d'autres documentsde recherche étudiés par l'équipe. Qui plus est, peu d'informations ont été jusqu'à présent recueillies,rassemblées et publiées, sur les plans national ou régional, concernant les biotopes et les biotypesétudiés par Costanza, et ceci malgré la compréhension stratégique de l'importance de ces facteurs dansla nouvelle classification du patrimoine et des services environnementaux. L'équipe a cherché àrésoudre cette difficulté en se concentrant sur les définitions les plus fréquemment utilisées, et parl'usage des rapports et d'informations en ligne afin de produire des estimations. Nous revenons sur cetaspect de l'évaluation en section 3 de ce rapport.

'211e(6�3529(1$17�'(6�352-(76�'(�'e021675$7,21

1,12 De nombreux directeurs de projets de démonstration ICZM, dans leurs réponses à notre questionnaireou bien par nos contacts directs avec eux, n'ont pu fournir des données et des statistiques quantitativespar rapport à leurs zones côtières, leurs biotopes et industries locaux, ou leurs dépenses sur lesinitiatives. Ceci se comprend étant donné que les contrats originaux accordés par la Commissionn'obligeaient pas le rassemblement et la description de ce genre d'informations. Dans quelques cas, lesdonnées fondamentales sur, par exemple, les régions maritimes et terrestres à l'intérieur d'une zonerestaient indéfinies ou bien n'étaient pas disponibles. En de tels cas, l'équipe a accepté la définitioninternationale des zones côtières telle qu'elle est utilisée par le United Nations EnvironmentProgramme (UNEP). Nous avons donc présumé qu'une région terrestre s'étend sur 10 kilomètres endirection de la terre. Mais cette définition repose sur une estimation plutôt prudente, étant donné quel'influence des zones côtières est souvent sensible dans des endroits considérablement plus éloignésque de 10 kilomètres de la côte. L'équipe d'évaluation accepte que la définition de ]RQH�F{WLqUH doiveêtre souple, mais pour ce type d'évaluation d'impact des définitions spatiales plus spécifiques étaientnécessaires.

5(&+(5&+(6�',03$&7�62&,2�e&2120,48(6

1,13 La recherche et les consultations entreprises par l'équipe, à partir de documents aussi bien que d'aprèsdes informations en ligne ou téléphoniques, ont produit une masse progressivement plus importantede recherches récentes et courantes sur l'impact des initiatives ICZM (ou des programmes dedéveloppements côtiers) sur les structures et valeurs socio-économiques de leurs communautésrespectives. Les publications de recherches les plus récentes à ce propos sont incorporées à labibliographie qui accompagne ce rapport (Annexe A). Nous avons passé en revue les résultats de cesétudes du point de vue des bénéfices et des impacts, et notre identification de la meilleure pratique,telle qu'elle est révélée dans ces études, a influencé le format de notre questionnaire. Cependant, ladiversité grande et complexe des évaluations d'avantages et d'impacts n'a pas été le sujet d'une étuded'ensemble afin de déterminer la valeur des bénéfices au niveau européen, puisque ceci serait unprojet de recherche en lui-même et aussi parce que nous ne croyons pas que de tels résultatsspécifiques puissent être transférables à des calculs européens des bénéfices. Nous reviendrons surcette question dans la section finale de ce rapport.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

,17(535e7$7,21�'(6�48(67,211$,5(6�(7�675$7e*,(�'(�5e3216(

1,14 Tous les projets de démonstration ICZM financés par la Commission Européenne n'ont pas participé ànotre enquête sur questionnaire, dont on trouvera un exemplaire à l'Annexe C de ce rapport. Laqualité générale des réponses à l'enquête que nous avons reçue est très bonne : des réponses complètesont été reçues de 21 initiatives faisant partie du Programme de Démonstration ICZM communautaire,auxquelles viennent s'ajouter d'autres réponses relativement complètes (il y manquait les données surles biotopes). Les analyses contenues dans notre rapport sont basées sur le nombre de réponses reçuesà chaque question posée dans notre enquête : puisque ce nombre varie, le nombre des réponses estindiqué au bas de chaque tableau correspondant. Nous sommes sûrs que les réponses reçues de la partdes projets ICZM européens, ainsi que celles provenant d'en dehors du Programme de Démonstration,constituent une représentation solide des bénéfices produits jusqu'à ce jour durant cette premièrephase de planification des initiatives. Les implications de ceci pour la Commission, en ce quiconcerne l'évaluation de l'impact du ICZM, seront exposées en section 7.

/$��3+$6(�'(�'e9(/233(0(17�'(6�,1,7,$7,9(6�,&=0

1,15 La majorité des Projets de Démonstration ICZM au sein de l'Union Européenne viennent tout juste decompléter leur phase initiale de planification stratégique et gestionnaire; ceci est vrai aussi de laplupart des autres projets ICZM répertoriés par notre équipe. Par conséquent, ils viennent decommencer à s'occuper des projets ou des programmes opérationnels qui sont nécessaires afin derehausser de manière viable la qualité environnementale et économique de leurs zones côtières. Lesbénéfices et impacts socio-économiques réalisés depuis 1996-97 sont donc, principalement, lesdifférents bénéfices qualitatifs, à la faveur des parties qui possèdent un intérêt financier dans lesprojets ICZM, et qui dérivent de l'amélioration des partenariats, des processus et des priorités dans lagestion des côtes. Les principaux bénéfices socio-économiques seront donc générés à l'avenir. Lanature même des retards des systèmes économiques régionaux suggère que les impacts desprogrammes ICZM ne seront quantifiables qu'aux dernières années de la décennie actuelle. Nousreviendrons sur cette question en sections 3 et 7 de ce rapport.

/$�6758&785(�'8�5$33257

1,16 Suite à cette introduction, notre rapport établit le cadre essentiel à l'évaluation en définissant du pointde vue opérationnel le concept du Integrated Coastal Zone Management. Il explique ensuite lastructure et la définition des autres typologies analytiques développées par l'équipe que nous estimonsessentielles à l'évaluation des coûts et des bénéfices socio-économiques du ICZM. Cette définitions'inspire de l'enquête documentaire, et reflète aussi le travail de développement original entrepris parl'équipe. Nous établirons en section 3 de ce rapport le contexte de notre évaluation, basé sur une vued'ensemble des caractéristiques clefs des zones côtières des États membres de l'UE et des Étatsassociés qui repose à son tour sur les renseignements et statistiques actuellement accessibles. Cetaspect de la stratégie et de la gestion du ICZM fera l'objet de recommandations faites plus loin dansnotre rapport.

1,17 Les éléments clefs des initiatives courantes ICZM, aussi bien en Europe qu'ailleurs, sont présentés etcommentés en section 4. Il faut souligner le fait que, surtout dans le cas des initiatives ICZMeuropéennes, la plupart des projets sortent tout juste de leurs phases d'élaboration et de planification,et ne laissent voir, au milieu de l'an 2000, que peu de signes d'activité opérationnelle ou budgétaire.Ceci affecte l'évaluation des coûts et des bénéfices socio-économiques, et montre bien l'importancestratégique des évaluations des impacts à long terme. La section 5 commence en expliquant laméthodologie économique servant à mesurer les coûts et bénéfices bruts et nets générés par lesinitiatives ICZM, ainsi que les résultats de la recherche sur le plan national. La mise à l'échelle desétudes des projets ICZM afin de produire des estimations nationales et communautaires des coûts etdes bénéfices est le sujet de la section 6, dans laquelle notre conclusion principale est que lesdimensions des bénéfices socio-économiques nets du ICZM sont d'une telle importance qu'ellesjustifient une concentration stratégique majeure sur la politique des zones côtières, et sur lesprogrammes, de la part de la Commission Européenne et des gouvernements des États membres.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

1,18 Nous réunissons les résultats et les conclusions de notre évaluation en section 7, qui étudie en plusles implications stratégiques et opérationnelles pour l'UE et pour les zones et communautés côtièreseuropéennes. Les recommandations et propositions faites par notre équipe à la CommissionEuropéenne ont pour but de promouvoir une amélioration à ce propos. Le rapport termine sur unesérie de documents annexes, y compris: la bibliographie que nous avons établie lors de notre revuedocumentaire, des exemplaires du document du projet et des questionnaires d'enquête envoyés auxdirecteurs des projets ICZM, un résumé de la base de données ICZM créée par l'équipe, et une listedes membres de l'équipe d'évaluation.

5(0(5&,(0(176

1,19 L'équipe d'évaluation souhaite remercier, pour leurs contributions au programme d'évaluation, lesindividus et les organismes associés aux initiatives ICZM, ainsi que ceux, en Europe et dans le mondeentier, qui nous ont procuré des informations économiques et statistiques sur les zones côtières. Unremerciement tout spécial est adressé aux membres des programmes et projets ICZM, aussi bien dansl'UE qu'ailleurs, qui ont bien voulu considérer, remplir et renvoyer le questionnaire d'enquête créé parnotre équipe. Aux remerciements individuels que nous avons déjà exprimés, nous ajoutons cetémoignage de gratitude aux personnes nommées dans l'Annexe B de ce rapport, dont la contribution apermis la réalisation de cette évaluation.

1,20 Nous remercions également les nombreux scientifiques et équipes ICZM du monde entier qui ont bienvoulu répondre à nos demandes de renseignements sur les initiatives ICZM ainsi que sur lesrecherches récentes ou courantes sur les aspects socio-économiques du ICZM et des zones côtières.Un remerciement tout particulier est adressé à Bob Costanza et à ses collègues, qui par leur créativitéont su établir en tant qu'une composante de la politique environnementale globale l'évaluation desvaleurs économiques des biotopes. Nous remercions de surcroît tous ceux qui ont fourni desstatistiques et des données, en mentionnant en particulier Stefan Kleeschute (GIM SA, Bruxelles etEurostat), Sayeed Ahmed (section de géographie, Université de Strathclyde) qui a produit desstatistiques nationales à partir de la base de données GIM. Surtout, nous remercions chaleureusementAnne Burrill (Commission Européenne) pour ses commentaires, sa contribution, son soutien et sesconseils précieux.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��� 'e),1,7,216�'8�,&=0

2,1 Un aspect intégral et important du programme de travail entrepris par l'équipe était de développer desdéfinitions souples et pratiques des concepts clefs nécessaires pour l'évaluation des bénéfices socio-économiques générés par les initiatives ICZM. Dans la pratique, il se peut qu'il n'y ait jamais dedéfinition spécifique et universellement acceptée de "ICZM", car celui-ci représente une boîte à outilsd'un processus interactif, en évolution constante, et capable de s'adapter à une variété d'instrumentsstratégiques et gestionnaires. Les "Zones Côtières" constituent aussi un problème de définition,surtout à l'égard des démarcations spatiales autour de l'ensemble des biotopes qui déterminent pour laplupart la nature et l'importance des bénéfices socio-économiques. Dans cette section, nous abordonsces questions centrales de définition, et nous expliquons les typologies et méthodologies d'évaluationque nous avons utilisées pour générer les estimations initiales des bénéfices socio-économiques. Nousexpliquons les aspects économiques de cette méthodologie dans plus de détails en section 5.

'e),1,7,216�'(6�=21(6�&Ð7,Ê5(6�(7�'8�,&=0

2,2 L'équipe a passé en revue la diversité des définitions conceptuelles des zones côtières et du ICZMtelles que celles-ci ont été élaborées par les organismes internationaux, les gouvernements nationauxet les chercheurs universitaires. Nous avons trouvé difficile d'identifier des concepts ayant uneapplication pratique et opérationnelle au soutien des stratégies et de la politique du ICZM. Un but denotre enquête sur les initiatives ICZM a été donc d'explorer les points de vue des directeurs de projetsquant à ces deux définitions fondamentales ainsi qu'aux paramètres opérationnels.

/$�&Ð7(�(7�/(6�=21(6�&Ð7,Ê5(6

2,3 La toute première question d'évaluation était : qu'est-ce que "la côte"? La côte est de toute évidencel'endroit où la terre rencontre la mer. Cet endroit devrait pourtant s'appeler, plus exactement, lelittoral, alors que la côte, elle, s'étend sur une région bien plus large. Hansom (1998) définit la côte entant que "OD�]RQH�GH�FRQYHUJHQFH�GH�ODLU��GH�OD�WHUUH�HW�GH�OD�PHU�TXL�HQWRXUH�OHV�FRQWLQHQWV�HW�OHV�vOHV", tout en ajoutant qu'à l'intérieur de la terre elle s'étend jusqu'à la limite maximale des embruns, alorsque, en direction de la mer, elle arrive "au bord extérieur du plateau continental". Cette définition deHansom est une définition géomorphique, alors que celle proposée par Beatley HW� DO (1994) estécologique : "XQH� ]RQH� GH� WUDQVLWLRQ�� � RX� � XQ� � pFRWRQH�� � TXL� VH� VLWXH� HQWUH� GHV� HQYLURQQHPHQWVRFpDQLTXHV��RX�GHV�ODFV��HW�GHV�V\VWqPHV�WHUUHVWUHV ". Du point de vue de la pollution, il pourrait s'agird'un bassin hydrographique entier, car une pollution des hautes terres s'étendra tôt ou tard jusqu'à lamer. Mais dans une perspective économique la zone côtière peut être très diverse: les consommateursde poissons, les industries qui dépendent des ports pour la transportation, ainsi que de nombreuxgrands aéroports, se trouvent sur les plaines côtières. Une grand part du problème, c'est qu'il n'existepas de définition universelle de la limite de "la côte" en direction de la terre, car chaque usagerspécialiste y imposera sa propre interprétation, et, en plus, chaque côte présentera des particularitésdifférentes. Pour les raisons expliquées en section 1, ainsi que du fait que chacun des projets dedémonstration a utilisé des définitions spatiales différentes (tant en direction de la terre qu'endirection de la mer), l'équipe a décidé d'adopter une approche souple.

2,4 Le deuxième problème côtier rencontré par l'équipe, ce fut celui d'obtenir et de rassembler desinformations et des statistiques cohérentes et constantes quant aux principales caractéristiquesphysiques, économiques et environnementales des côtes et des zones côtières. Un des buts essentielsde l'équipe a été d'obtenir des directeurs de projets ICZM des données de base concernant lesbiotopes, l'économie et l'environnement de leurs zones côtières, mais ceci s'est avéré difficile étantdonné que toutes les équipes ICZM ne semblaient pas avoir rassemblé de telles données. Lesinformations obtenues par notre équipe, afin de fournir les données sur les zones côtières nécessairespour la mise à l'échelle des résultats de l'enquête, sont présentées en section 3, où se trouve notrerevue des caractéristiques clefs des zones côtières européennes. Il s'agit là d'un sujet d'études auquelun plus grand degré de standardisation pourrait apporter de grands bénéfices du point de vue descomparaisons futures entre les différents projets.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

,17(*5$7('� &2$67$/� =21(�0$1$*(0(17�*(67,21� ,17e*5e(� '(6� =21(6� &Ð7,Ê5(6�,&=0�

2,5 Une quantité substantielle de documents a été recueillie (communications scolaires, livres, brouillonsde travail, circulaires ainsi que d'autres genres de texte, identifiés par l'usage de l'Internet). Cematériel, une fois rassemblé, a été circulé à l'usage des membres appropriés de l'équipe. Une desquestions les plus importantes posées dès le début était : qu'est-ce que la gestion intégrée des zonescôtières? Question à laquelle certains chercheurs universitaires avaient déjà essayé de répondre, à desdegrés de succès variés. Kay et Alder (1999) ont raison de supposer qu'il s'agit de la dernièreincarnation d'un système de la gestion des côtes, qui doit ses origines au colloque de Rio et audocument Agenda 21 (UNCED, 1992), ce dernier ayant introduit le paradigme tout nouveau de la"viabilité soutenue". C'est à partir de là que le concept de "l'intégration" a commencé à paraître dansles titres des initiatives côtières. O'Riordan et Vellinga (1993) ont catégorisé cette évolution de lagestion des côtes en quatre phases, dont nous serions actuellement, d'après eux, dans la troisième.Cette troisième phase implique une concentration sur la participation du public, sur la restauration,sur la gestion environnementale et sur le développement viable. Cependant, afin d'évaluer le ICZM,ainsi que ses coûts et ses bénéfices, il faut d'abord établir et évaluer la différence entre un projet"intégré" et un projet qui ne l'est pas. Un programme intégré serait un programme "complet ou unifié"(Kenchington et Crawford, 1993), quoiqu'il puisse contenir des éléments séparés ou individuels.Cicin-Sain (1993) propose un continuum de la gestion côtière en cinq stades, en passant, de la"fragmentation", par la "communication", la "coordination" et "l'harmonisation" avant d'atteindre"l'intégration". Ceci suggère - argument donc à retenir et à considérer - que les initiatives de gestioncôtière doivent évoluer en projets IZCM.

2,6 Ceci dit, il existe de nombreuses formes d'intégration. McGlashan (2000) propose quatre dimensionsintégratives : spatiale, temporelle, verticale, horizontale.

❒ ,QWpJUDWLRQ� VSDWLDOH� - celle-ci inclut les problèmes d'intersection relatifs aux limites spatiales, ladistance en direction de la terre ou de la mer prise en compte par un projet particulier, l'importanced'accorder un poids égal aux facteurs maritimes et terrestres, le décalage entre les phénomènesnaturels et les démarcations administratives.

❒ ,QWpJUDWLRQ� WHPSRUHOOH� �� celle-ci tient compte des laps de temps, d'où découle la nécessité des'assurer que chaque décision se fait en considération des impacts à très long terme, afin de garantir laviabilité continue. Elle souligne l'importance de décisions prudentes.

❒ ,QWpJUDWLRQ�YHUWLFDOH - celle-ci considère l'interconnexion, la coopération et l'intégration entre tousles niveaux. Par exemple, la planification "sur le tas" doit s'accorder à la planification locale, qui doità son tour s'accorder aux plans côtiers de base et aux stratégies nationales et internationales. Ceséléments peuvent bien avoir un rôle différant mais doivent aussi se compléter. Ce genre d'intégrationcomprend aussi l'application des stratégies à l'intérieur des organismes : les informations doivent êtrecommuniquées entre tous les rangs de l'organisme, et aussi entre celui-ci et les organismeshiérarchiques (bureau de planification, conseils locaux, gouvernements nationaux).

❒ ,QWpJUDWLRQ KRUL]RQWDOH - celle-ci vise le rassemblement des facettes variées du processus dedécision dans tout le domaine côtier (par exemple : la protection de la côte, le développementéconomique, la conservation de l'environnement, etc.). Les différents départements et organismesdoivent travailler ensemble plutôt que séparément, car une vue d'ensemble des facteurs côtiers estessentielle.

Nous soulignons ces types différents d'intégration parce qu'ils montrent bien que très peu d'initiatives ICZMmanifestent toutes les dimensions d'intégration que nous avons identifiées, loin s'en faut. Ils laissent voir lanature embryonnaire de beaucoup de ces initiatives, et indiquent la direction et les étapes de leur évolutionnécessaire. Il est également important de tenir compte de tout ceci lorsque notre rapport se réfère auxniveaux "haut" et "bas" du ICZM au stade des calculs des coûts et des bénéfices. Plus le ICZM est "haut",plus il manifestera ces types d'intégration.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

2,7 Encore un aspect majeur du ICZM est celui d’une large implication humaine. Celle-ci fait partie duparadigme de viabilité soutenue. Que les gens, surtout les autochtones, soient consultés, est important,car il est bien établi que les initiatives les plus réussies, dans beaucoup de pays, sont celles auxquellesles communautés locales participent avec enthousiasme (Kelleher et Kenchington, 1991). D'autresrenseignements sur la participation dans le processus ICZM peuvent être lus dans King (1999). Il estbon de noter, à ce point, les remarques importantes de Dobbin (1976), qui constate que "les sciencesse divisent en disciplines spécialisées. La nature ne s'organise pas de cette façon, à la différence de laconnaissance que nous avons d'elle." Il souligne ensuite les différences entre les approches multi- etinter-disciplinaires : les problèmes multi-disciplinaires sont ceux qui se divisent en sections distincteset qui sont résolus indépendamment, alors que les problèmes inter-disciplinaires ne sont pas"démembrés", devant plutôt être considérés dans leur ensemble, nécessitant le travail coopératif denombreux spécialistes qui résoudront collectivement le problème. Ce processus est créateur de plus deconnaissances et permet "des solutions plus complètes et opérables".

2,8 La discussion précédente montre clairement qu'il y a une divergence de vues sur ce qui constitue leICZM. Il est clair cependant qu'il s'agit d'un programme de gestion des côtes caractérisé par une formequelconque de coopération entre des agences ou des groupes différents qui s'évertuent à résoudre desquestions de conflit potentiel. Il faut aussi se rappeler que différents états ont abordé la gestion côtièrede façons différentes. Il n'y a pas une solution pour tous les cas, car les différents types côtiers et lesdegrés variés de dynamisme que l'on trouve dans le système indiquent que chaque région appelle sonapproche particulière : il n'existe pas de moule universel. Nous reviendrons à ces questions en section4, lorsque les principales priorités d'organisation, de financement et d'opération des initiativesidentifiées par notre enquête seront présentées.

/(6�7<32/2*,(6�'(�/e9$/8$7,21�'8�,&=0

2,9 Un premier pas pour entreprendre l'évaluation des bénéfices socio-économiques des initiatives ICZMa été d'établir les typologies fondamentales d'enquête et d'évaluation que l'équipe se proposaitd'utiliser pour arriver à une identification et une mise à l'échelle des impacts ICZM. Ce qui nous asurpris, c'est que la revue documentaire du ICZM n'identifiait que peu de typologies structuréesrelatives aux différents aspects et composantes du ICZM. Par conséquent l'équipe a établi son propregroupe de typologies, de classifications et de critères d'évaluation à l'usage des directeursd'initiatives. Ces facteurs se rapportent aux biotopes présents dans les zones côtières, aux secteurséconomiques principaux ainsi qu'aux problèmes environnementaux de chaque zone, auxcaractéristiques organisationnelles ou autres trouvées dans chaque initiative ICZM, et aux impactsgénérés par les activités ICZM. Chacun de ces aspects du ICZM a été incorporé au questionnaire del'enquête (voir Annexe A); une explication brève est donnée ci-dessous.

/(6�%,2723(6�&Ð7,(56

2,10 La classification des biotopes environnementaux établie par Costanza HW� DO . est la seule typologieadoptée dans sa totalité, sans le moindre changement, par l'équipe. Elle a joué un rôle majeur dansl'établissement des niveaux généraux du capital et des revenus des services environnementauxassociés à chaque initiative ICZM. Les 16 classes de biome (ou biotopes) se trouvent dans notretableau 2,1. Nous avons invité les directeurs des initiatives à identifier quelle proportion de leur zonecôtière était contenue dans chacune deces catégories. Il faut noter que troisde ces catégories de biotope ont peude chances de se trouver dans leszones côtières européennes, mais nousles avons incluses puisque notreenquête a été envoyée à des projetsICZM situés en zones tropicales. Leseul type de biotope manquant estcelui des plages sableuses, pourlesquelles l'équipe Costanza n'a pas estimé les valeurs de services environnementaux : dans ces cas,nous avons inclu une valeur nominale.

7DEOHDX������7\SRORJLHV�GHV�%LRWRSHV�&{WLHUV

❒ Océan ouvert❒ Estuaires❒ Plantes marines/algues❒ Récifs de corail❒ Plateau continental❒ Étangs de marée❒ Marécages/Plaines inondables❒ Lacs/Fleuves

❒ Forêt tropicale❒ Forêt tempérée❒ Prés/prairies❒ Déserts❒ Toundra❒ Glace/roche❒ Terres cultivables❒ Zones urbaines

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

2,11 Seuls 21 des projets de démonstration de l'UE ont été capables de nous procurer des estimationsapproximatives des pourcentages des types de biotope dans leurs zones côtières, et même certainesdes approximations données avaient été basées sur des définitions inorthodoxes des zones côtières.Nous reviendrons sur cette difficulté en section 7 de ce rapport. Les valeurs de biotopes rapportées ensection 3 sont donc tirées des 21 projets de démonstration, puisque leurs résultats ont sembléintuitivement acceptables aux yeux de notre équipe. Il serait utile que pour de futurs programmes etprojets ICZM européens la distribution des biotopes dans les régions concernées soit établie en tantqu'élément intégral des audits H[�DQWH.

/$�6758&785(�e&2120,48(�'(6�=21(6�&Ð7,Ê5(6

2,12 Tout en constatant la possibilité future, au moyen de l'Eurostat et des agences nationales destatistique, de mesurer la composition des différents secteurs ainsi que la performance des zonescôtières européennes et des régions ICZM individuelles, l'équipe a reconnu que cette possibilitédépassait les capacités d'évaluation actuelles, étant donné que la plupart des directeurs ICZM n'ont nidéfini ni détaillé, dans leur documentation, leurs limites territoriales. Le fait que nombre de directeursICZM répondant à l'enquête ne possédaient que très peu de connaissances économiques suggérait enplus que nous devions viser à une approche simple et solide pour l'identification des principauxsecteurs économiques existant dans chaque zone. La typologie utilisée est montrée au tableau 2,2, etformait la base des questions 8 et 9 de l'enquête.

2,13 Les catégories de secteurs économiques indiquées ont été conçues afin d'être facilementreconnaissables aux directeurs de projets ICZM. Elles n'ont pas été formulées selon les classificationsstatistiques ISIC standard, et ne sontpas mutuellement exclusives.Cependant les résultats de l'enquêtequi sont rapportés montrent vraimentles composantes principales deséconomies des zones côtières. Commenous le suggérons en section 7 durapport, une évaluation statistiqueplus détaillée demanderait unétiquetage par Eurostat des zonescôtières. Ce qui est important est decomprendre les facteurs économiques principaux ayant un impact sur les zones côtières.

/(6�352%/Ê0(6�(19,5211(0(17$8;�'(6�=21(6�&Ð7,Ê5(6

2,14 La troisième typologie développée par l'équipe suivant notre revue documentaire concerne lesprincipaux problèmes environnementaux rencontrés dans les zones côtières et par les directeursICZM. Nonobstant les typologies existantes des risques variés ainsi qu'un corpus grandissant derésultats de recherches relatives aux types, aux niveaux et aux dimensions des dégâts et de ladégradation de l'environnement, il semblerait ne pas exister de simple typologie des pressionsenvironnementales. Par conséquent l'équipe a développé, en tant que partie intégrale de laméthodologie d'évaluation, la typologie indiquée au tableau 2,3.

2,15 Ces 14 problèmes, différants mais interconnectés, identifiés par l'équipe en tant que des menaces àl'environnement des zones côtières en Europe et ailleurs, constituent un groupe complexe de pressionsenvironnementales qui varientselon les zones côtièresdifférentes. Quelques-uns deces problèmes se trouvaientidentifiés dans les documentsdes programmes ICZM, mais engénéral il existe peud'informations fiables sur cesfacettes des changements de

7DEOHDX�������6HFWHXUV�eFRQRPLTXHV�*pQpUDX[�3UpVHQWVGDQV�OHV�=RQHV�&{WLqUHV

❒ Pêcheries maritimes❒ Élevages de poissons❒ Agro-alimentaire❒ Forêts et produits forestiers❒ Extraction des minerais❒ Chantiers navals❒ Pétrochimie/Raffinerie❒ Secteurs manufacturiers❒ Production énergétique

❒ Ports et trafic maritime❒ Ferries à passagers❒ Marinas de loisirs❒ Aéroports/Transports aériens❒ Tourisme/Loisirs❒ Services financiers❒ Résidences particulières❒ Activités gouvernementales❒ Usages militaires/défense

7DEOHDX������3UREOqPHV�(QYLURQQHPHQWDX[GHV�=RQHV�&{WLqUHV

❒ Érosion côtière❒ Mouvement des sédiments❒ Pollution des eaux❒ Pollution de l'air❒ Manques d'eau❒ Croissance démographique❒ Tourisme et loisirs

❒ Extraction des minerais❒ Surpêche❒ Congestion des transports❒ Espèces en voie de disparition❒ Oiseaux migrateurs menacés❒ Perte d'habitat❒ Expansion urbaine

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

l'environnement qu'on remarque partout en Europe. Quelques recherches détaillées ont eu lieu surcertains aspects des pressions environnementales dans les régions de démonstration ICZM, etcertaines données statistiques ont été réunies dans le rapport thématique sur les 3ULQFLSHV�JpQpUDX[�HW2SWLRQV�6WUDWpJLTXHV, préparé par un groupe d'experts, à la demande de la Commission Européenne,afin d'inaugurer la phase consultative du Programme de Démonstration en 1999.

&$5$&7e5,67,48(6�&/()6�'8�,&=0

2,16 Il est probable que les bénéfices et les impacts des initiatives ICZM sont déterminés pour la plupartpar la qualité de l'organisation et des ressources des activités opérationnelles de la part des organismesde direction concernés. Trop peu de recherches ont été consacrées aux aspects organisationnels duICZM pour définir la meilleure pratique méthodologique, ou même ce que serait une initiative ICZMidéale du point de vue de son opération. L'équipe a donc établi 16 caractéristiques clefs que l'onpourrait trouver dans une initiative ICZM fondée sur la meilleure pratique, et a demandé auxdirecteurs de confirmer lesquelles d'entre elles existent dans leur initiative. Ces caractéristiques sontindiquées au tableau 2,4.

2,17 Ces caractéristiques ICZM constituaient la base de la question 14 du questionnaire d'enquête, etfournissaient un outil analytique central pour l'établissement des bénéfices. Il a été présumé que plusnombreuses étaient les caractéristiques présentes dans une initiative ICZM particulière, plus hauts etplus viables seraient les bénéfices socio-économiques. Dans la pratique, de nombreuses initiativesICZM participant àl'enquête nepossèdent que peude cescaractéristiques.Les résultats et lesimplications de cetaspect del'évaluation faitepar l'équipe sontprésentés ensection 4 du rapport.

$9$17$*(6�(7�,03$&76��'8�,&=0

2,18 La typologie d'évaluation finale établie par l'équipe était celle qui identifiait le genre et le niveau del'impact, sur l'économie, la communauté et l'environnement locaux, produit par les initiatives ICZMindividuelles. Les directeurs concernés ont été invités à identifier subjectivement les impactsprincipaux de leurs initiatives jusqu'à présent, et à juger si ces impacts avaient été positifs etbénéfiques, ou bien négatifs (c'est-à-dire, entraînant des frais publics et privés). Les 16 bénéficesproposés sont indiqués au tableau 2,5, et ont déterminé le fond de la question 18 du questionnaire.

2,19 Les bénéfices qualitatifs des initiatives ICZM visent à identifier des améliorations dans toute unegamme de facteurs économiques, environnementaux et communautaires, leur but étant de refléter lesbénéfices tels que ceux-ci sont perçus par les directeurs des programmes ICZM. Ils ne prétendent pasrefléter les bénéfices quantitatifs, car ceci demanderait des investigations détaillées basées sur desenquêtes spécifiques au niveau des projets ICZM individuels, étude qui dépasse les capacités de cecontrat d'évaluation, mais qui devrait pourtant constituer une composante de l'initiative dedéveloppement ICZM future de la Commission Européenne. Il est important de noter qu'une tellerecherche des impacts reste relativement absente dans les zones côtières, surtout une recherche quiviserait à évaluer les bénéfices et les impacts dans les domaines d'impact concernés. Les bénéfices etimpacts rapportés par les 39 initiatives étudiées sont présentés et commentés en section 5 de cerapport.

7DEOHDX������&DUDFWpULVWLTXHV�GH�3ODQLILFDWLRQ��G2UJDQLVDWLRQ�HW�GH�*HVWLRQGHV�3URMHWV�,&=0�,GHQWLILpHV�6HORQ��OH�&ULWqUH�GH�OD��0HLOOHXUH�3UDWLTXH�

❒ Consultations/engagement des intéressés❒ Audit financier compréhensif❒ Audit environnemental compréhensif❒ Études de processus physiques et d'habitat❒ Stratégie de gestion dez zones❒ Plan d'opération annuel❒ Personnel permanent de direction❒ Buts et objectifs de performance

❒ Financement moyen terme (2/5 ans)❒ Financement long terme (6/10 ans)❒ Statut et pouvoirs réglementaires❒ Revues régulières de performance❒ Mesure de bénéfices et d'impact❒ Programme de recherche associé❒ Activités de publicité/informations❒ Viabilté financière

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

2,20 Les typologies d'évaluation créées par l'équipe représentent une tentative initiale de création d'uncadre de revue et d'évaluation des initiatives ICZM. Il est reconnu qu'elles peuvent (et doivent) êtredéveloppées et sophistiquées à l'avenir. Les réponses à notre enquête provenant des projets ICZMeuropéens et internationaux représentent une importante base de données fondatrice dont on pourra seservir pour revoir,mesurer et évaluer àlong terme lesbénéfices qualitatifset quantitatifs. Ceciest important étantdonné que la plupartdes projets dedémonstration ICZMcommunautairesviennent tout justed'entrer dans leurs phases de mise en vigueur et que des impacts socio-économiques quantifiables vontcommencer à émerger.

/(148Ç7(�,&=0�685�48(67,211$,5(

2,21 Nous avons compris dès le début que quantifier et évaluer les coûts et bénéfices des initiatives ICZMserait un défi, d'autant plus que peu de travail n'avait été fait, avant que notre contrat ne soit octroyé,sur les résultats, les fruits et les impacts de cette nouvelle approche de gestion côtière. Nous avonsdécidé que la meilleure façon de procéder était d'utiliser les projets de démonstration ICZMcommunautaires en tant qu'une source de données des coûts et profits, et ensuite de s'en servir pourmettre à l'échelle les chiffres bruts. Cette procédure nous a évité de créer de simples modèlesspéculatifs, et nous a permis de rendre accessibles les résultats à toutes les parties intéressées (cecifaisant partie intégrale du concept de l'ICZM) ainsi que de maximiser l'apport et la compréhension dela phase de dissémination qui allait suivre cette entreprise. Cependant cette méthode de quantificationdes coûts et des bénéfices, qui réduisait l'élément spéculatif, encourait le risque, bien reconnu, quetous les projets n'aient pas gardé des comptes à jour ni des relevés de surveillance des impacts. Nousdépendions aussi de la bonne volonté des responsables des projets qui allaient devoir récupérer lesrenseignements et juger les impacts réels, positifs ou négatifs, de leurs projets de démonstration. Il aété décidé que la meilleure démarche pour entreprendre ce genre d'évaluation serait par l'usage d'unquestionnaire structuré (voir la section suivante pour plus de détails). Dans le but d'obtenir une plusgrande quantité de données, l'équipe a décidé d'envoyer des questionnaires à d'autres projets intéresséspartout dans le monde, en ciblant spécifiquement ceux qui semblaient représenter des activités ICZMimportantes. Ces derniers ont été identifiés par une recherche documentaire et en ligne, et s'yajoutaient aussi des volontaires qui se sont proposés au moyen d'échanges de courrier électronique.

%$6(�0e7+2'2/2*,48(�'(�/(148Ç7(

2,22 La décision a été donc prise d'entreprendre cette évaluation par le biais d'un questionnaire guidé bienstructuré. Plus longs sont les questionnaires, plus le taux de réponse diminue; pour cette raison chaquequestion a été soigneusement formulée, utilisant des casiers-réponses si possible. Le casier-réponsepermet aux personnes adressées de remplir le formulaire plus rapidement, ce qui se traduit en un tauxde réponse plus élevé, et permet aussi l'analyse des entrecoupements des réponses enregistrées dans labase des données. Il a été décidé que la longueur optimale du questionnaire serait de quatre pages A4,car notre expérience nous avait montré que les questionnaires de plus de quatre pages sont ignorés, ouremplis de façon partielle. Il a fallu donc donner priorité à toutes les questions, afin de n'inclure queles plus importantes, avec le moins possible de questions invitant à des réponses discursives. Lesquestionnaires ont fait partie d'un dossier, contenant aussi une lettre de l'équipe, un prospectusdonnant les renseignements essentiels sur le projet, une lettre de Bruno Julien (CommissionEuropéenne) et un questionnaire exemplaire, complété pour servir d'échantillon. Les questionnaires etles renseignements d'accompagnement ont été rédigés en français ou en anglais, ou bien dans les deuxlangues.

7DEOHDX������,PSDFWV�GX�,&=0�6XU�OeFRQRPLH��OD�&RPPXQDXWp�HWO(QYLURQQHPHQW�/RFDX[

❒ Planification spatiale cohérente❒ Prise de décisions améliorée❒ Meilleurs rapports avec partenaires❒ Accord sur les priorités❒ Sentiment communautaire renforcé❒ Réduction des coûts de transports❒ Amélioration de qualité de vie❒ Réduction de la pollution

❒ Plus grande viabilité des pêcheries❒ Plus grande viabilité touristique❒ Restauration de l'habitat❒ Réduction d'inondations et d'érosion❒ Risques environnementaux réduits❒ Sensibilité publique renforcée❒ Initiatives scolaires/éducatives❒ Amélioration du paysage

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

/(6�48(67,216�'(�/(148Ç7(

2,23 Le questionnaire (Annexe 3) avait cinq sections. La première s'intitulait �9RWUH� =RQH� &{WLqUH� etinvitait les directeurs d'initiatives de fournir des renseignements sur leur définition de la zone côtière,sur l'étendue spatiale de leur initiative, la longueur du littoral, la largeur en direction de la mer, lepourcentage des structures artificielles, les grands fleuves qui traversent la zone, le pourcentage del'étendue couverte par l'initiative correspondant aux biotopes tels qu'ils sont décrits par Costanza HW�DO(1997). Leurs réponses étaient importantes parce qu'elles nous permettaient de comprendre le cadre del'initiative, ses frontières et ses limites. La deuxième section, intitulée �9RWUH� eFRQRPLH� &{WLqUH�posait des questions sur l'économie locale, y compris le produit intérieur brut (PIB), le tourisme, lesvolumes de la pêche, etc. Obtenir ce genre de données allait évidemment être difficile, mais l'équipepensait que ces questions étaient indispensables, ne serait-ce que pour mettre en lumière le fait que detels renseignements ne sont pas régulièrement réunis en dépit du fait que, sans eux, il est impossibled'évaluer avec précision l'impact de l'initiative sur l'économie. D'autres questions concernaient lessecteurs industriels et leur importance relative, et l'impact sur eux de l'initiative. La troisième section�4XHVWLRQV�(QYLURQQHPHQWDOHV�0DMHXUHV� GDQV� 9RWUH� =RQH�, qui s'explique par son titre, permettaitaux directeurs des initiatives de cocher les questions qu'ils estimaient importantes dans leurs zonesparticulières.

2,24 La quatrième section explorait les �&DUDFWpULVWLTXHV�&OHIV�GH�9RWUH�,QLWLDWLYH�,&=0�. Elle comprenaitdes questions sur la durée de l'initiative, sur son statut légal, et, ce qui est très important, sur lesparticularités de l'initiative (par exemple, études de l'habitat, stratégies gestionnaires, personnelpermanent etc.). Cette section était particulièrement importante parce qu'elle a permis à l'équipe dedénombrer les caractéristiques de l'initiative sur un nombre total possible de 16. Les 16caractéristiques avaient été choisies selon des enquêtes documentaires, l'expérience du personnel etdes consultations avec la Commission ainsi qu'avec de nombreux directeurs d'initiative et d'autrespersonnes d'importance nationale en matière de gestion côtière. La liste des caractéristiques est loind'être exhaustive, car elle ne représente que quelques-unes des caractéristiques totales identifiablesdans les initiatives ICZM au niveau mondial. Elle a pourtant permis à l'équipe de se faire une idée del'ampleur de l'initiative en question. Si on devait poursuivre cette enquête d'une façon plus exhaustive,des indicateurs devraient être idéalement fournis pour correspondre aux différentes formes d'initiative: par exemple l'étude des partenariats aurait pu être basée sur les travaux de Fry et Jones (2000).Cependant ces indicateurs se devaient d'être généraux afin de couvrir les différentes approches desprogrammes de démonstration. Les questions 15, 16 et 17 portaient sur des aspects financiers : ils'agissait de l'apport financier total, de la source du financement ICZM, et sur la façon de laquelle cetargent était dépensé. Ces données sur les dépenses étaient très importantes à l'équipe, puisqu'ellesnous permettaient d'entrevoir la portée du contrat accordé à l'initiative particulière, et fournissaientaussi les coûts de base des projets ICZM que nous avons inclus dans nos modèles de bénéfices nets ensections 4 et 5.

2,25 La cinquième et dernière section était particulièrement importante, puisqu'elle prenait enconsidération les impacts de l'initiative. La section intitulée �/HV�,PSDFWV�GH�9RWUH�,QLWLDWLYH�,&=0�demandait un classement par priorité de l'importance d'un nombre d'impacts potentiels encomparaison de leur poids relatif les uns avec les autres. Les questions suivantes concernaientspécifiquement les impacts négatifs, et demandaient si l'initiative avait entrepris des études desvaleurs monétaires ou des coûts et des bénéfices de l'initiative. La dernière question invitait dessuggestions quant à des caractéristiques qui pourraient intéresser l'équipe dans son identification de la"meilleure pratique".

&203,/$7,21�(7�$1$/<6(�'(�/$�%$6(�'(6�'211e(6

2,26 Toutes les données qualitatives et quantitatives obtenues par les réponses au questionnaire ont étéincorporées dans une base de données MS, accessible à tous les membres de l'équipe. Une explicationde la structure, du contenu et de la portée de cette base de données ICZM se trouve dans l'Annexe 4 denotre rapport. Certaines réponses, par exemple sur les dépenses des initiatives ICZM, ont été donnéesconfidentiellement et ne seront pas rapportées en dehors de la Commission Européenne. Nousrecommandons aussi que la base de données ICZM soit élargie et mise à jour afin de permettre

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

l'évaluation continue et longitudinale des bénéfices, et que les données centrales soient plus largementaccessibles. Plusieurs dénombrements de champs d'étude, et des tabulations interconnectées, ont étéproduits par l'équipe par la suite, et ont formé la base de notre évaluation des bénéfices socio-économiques des initiatives ICZM.

&5e$7,21��(7�$1$/<6(�'(�/$�%$6(�'(6�'211e(6

2,27 Le questionnaire d'enquête a été posté et envoyé électroniquement aux directeurs de toutes les 35initiatives de démonstration soutenues par la Commission Européenne, ainsi qu'à 30 autres projetsICZM identifiés par l'équipe comme pertinents à son enquête. De plus, le Forum Côtier d'Écosse aautorisé la participation dans notre évaluation de son portefeuille de projets ICZM. Pendant la périodemars-juillet 2000, le questionnaire d'enquête a été complété et rendu par un total de 40 directeursde projet ICZM, y compris ceux de 27 initiatives de Démonstration soutenues par la Commission.Une liste des projets qui ont participé est fournie en Annexe B de notre rapport.

2,28 La qualité des renseignements fournis dans les questionnaires reçus était en général très bonne, et laplupart des directeurs ont pu juger, dans leurs réponses, les mesures d'évaluation concernées. Unaspect pour lequel la réponse était moins élevée était celui des renseignements statistiques surl'étendue spatiale et la composition des biotopes des zones côtières correspondant aux initiatives, etceci est un champ de recherche à poursuivre dans le futur. Puisque l'approche évaluative adoptée parnotre équipe dépendait de données sur les biotopes Costanza de chacune des zones, il a été décidé(après des contacts ultérieurs avec des directeurs ICZM) de désigner, en tant que noyau sur lequelbaser nos modèles et nos rapports, les 21 initiatives de démonstration qui avaient fourni desrenseignements utilisables sur les biotopes ainsi que d'autres informations statistiques. Ces initiativessont dénommées "OHV����LQLWLDWLYHV�,&=0�FHQWUDOHV " dans les analyses présentées dans ce rapport.

2,29 Le programme intensif de correspondance téléphonique et électronique entrepris par l'équipe en maiet juillet 2000 était essentiel pour assurer une réponse compréhensive. Les problèmes de l'enquête ontfait le sujet de notre "Rapport Intérimaire" envoyé à la Commission en août 2000. Les directeursICZM variaient dans leur capacité de compléter le questionnaire en répondant à toutes les questions,et ainsi entre les tableaux donnés dans notre rapport y a-t-il des nombres différents de réponses. Troisdes questionnaires d'enquête reçus (tous d'Europe) ne répondaient qu'à moins de 50% des questions.Les chiffres de réponse sont indiqués au bas des tableaux appropriés.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

��� &$5$&7e5,67,48(6�&/()6�'(6�=21(6�&Ð7,Ê5(6�(8523e(11(6

3,1 Une découverte intéressante faite par l'équipe, c'est que jusqu'à maintenant il n'existe, généralement,que très peu de statistiques disponibles sur les initiatives ICZM individuelles ou même sur les zonescôtières européennes. Certaines données existent, ou en format topographique GIS (systèmed'informations graphique) ou bien éparpillées entre une série de sources différentes. Unecompréhension des échelles, natures et structures des zones côtières européennes est importantepuisqu'elle est nécessaire pour faire une mise à l'échelle des coûts, des bénéfices et des impacts. Cettesection du rapport fournit des données statistiques de base sur les zones côtières et littorauxeuropéens, basées à la fois sur les réponses à l'enquête ICZM et sur d'autres renseignementsactuellement disponibles. Elle inclut aussi les estimations initiales de notre équipe à l'égard de lavaleur annuelle des services environnementaux produits par la nature physique de régionseuropéennes ICZM sélectionnées, en utilisant les valeurs générées par les recherches de Costanza.Ces deux groupes de caractéristiques ICZM sont importants puisqu'ils fournissent le contexte desestimations des valeurs des bénéfices socio-économiques générées par l'évaluation présente, tels qu'ilssont décrits en section 6 de ce rapport.

/(6�&Ð7(6�(7�=21(6�&Ð7,Ê5(6�(8523e(1(6

3,2 Comme il a été noté en section 2, il y a actuellement une absence de données publiées facilementaccessibles à propos des littoraux, des zones côtières et des biotopes côtiers européens. L'équiped'évaluation a cherché à rassembler ces renseignements, les jugeant essentiels à la mise en échelle desrésultats des bénéfices ICZM afin de fournir des estimations des valeurs des impacts socio-économiques du ICZM potentiellement réalisables au niveau de l'Union Européenne par la poursuited'une stratégie ICZM européenne efficace ainsi que par un programme d'investissements.

/$�&Ð7(�(7�/(�/,7725$/��(8523e(16

3,3 La côte européenne est variée et, par endroits, d'une forme fortement dynamique. Ceci fait partie duproblème de la gestion côtière, chaque zone étant différente. Chaque mensuration de la longueur de lacôte diffère aussi, puisqu'il y a différentes façons de la calculer. Certains calculs incluent l'étendue desmarées fluviales, alors que d'autres ignorent complètement les fleuves et les estuaires. L'échelle àlaquelle la mesure est faite déterminera également à quel point le profil en dents de scie de certainescôtes sera pris en compte. Un exemple de ceci est le Royaume-Uni (R-U), pour lequel l'équipe autilisé des données provenant de l'Institut des Ressources Mondiales (World Resource Institute ouWRI). Le WRI estime que la côte du R-U mesure 12 429 kilomètres de long, alors que le ScottishNatural Heritage (Patrimoine Naturel Écossais) (Lees, 1999) avait déclaré que la côte écossaisedépassait en fait 11 800 km (ceci étant presque égal au chiffre cité pour le R-U entier!). L'équipe adonc décidé d'utiliser les données du WRI afin d'assurer que la mensuration des côtes sera constante.Cependant, la base de données de l'érosion côtière CORINE (Quelennec, 1998) présente deslongueurs de côte différentes pour l'UE. Les données utilisées par l'équipe d'évaluation couvrent tousles États membres de l'UE aussi bien que d'autres nations européennes, et par conséquent les donnéesWRI ont été privilégiées.

3,4 Les meilleurs renseignements disponibles sur la longueur des côtes européennes, pour les Étatsmembres aussi bien qu'associés, sont présentés au tableau 3,1 ci-dessous, qui est basé sur des donnéesréunies par le WRI. Ils suggèrent que les 13 états membres possédant des côtes en ont plus de 53 000km, dont la Grèce et le R-U comptent entre eux 49%. La grande diversité des longueurs des littorauxnationaux suggère aussi qu'il y a des différences majeures entre les stratégies et les valeurs desbénéfices socio-économiques du ICZM d'un pays européen et un autre, ce qui est confirmé par lesrésultats décrits en section 6. Cette divergence a des implications importantes pour la stratégie et lesopérations des démarches ICZM futures au sein de l'Union Européenne.

3,5 L'importance des États voisins de l'UE est clairement indiquée au tableau 3,1, qui montre 60 800 kmde côtes de plus, quoique ce chiffre soit grossi par l'inclusion des zones côtières extra-européennes de

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

la Fédération Russe. Puisque les bénéfices ICZM économiques et environnementaux débordent lesfrontières nationales, il sera évidemment important d'encourager et de soutenir les initiatives ICZMassociant l'UE et d'autres États européens. Ceci argumente en faveur d'une continuation du soutienICZM par les fonds de développement de l'UE des nations émergeantes en Europe Centrale etOrientale ainsi que de celles du bassin méditerranéen.

7DEOHDX������/RQJXHXU�GHV�&{WHV�HW�=RQHV�0DULWLPHV�GHV�(WDWV�0HPEUHVGH�O8QLRQ�(XURSpHQQH�HW�G$XWUHV�1DWLRQV�(XURSpHQQHV

3D\V /RQJXHXU�GHV�&{WHV =RQHV�0DULWLPHV 3RSXODWLRQ 3,%������ .P 3ODWHDX����0�.P� ����0 86�%Belgique 64 3 10 259,0Danemark 3 379 69 5 176,4Finlande 1 126 98 5 124,3France 3 427 148 59 1 466,2Allemagne 2 389 41 82 2 122,7Grèce 13 676 25 11 122,9Irlande 1 448 126 4 67,5Italie 4 996 144 58 1 166,2Pays-Bas 451 85 16 388,7Portugal 1 693 39 10 106,4Espagne 4 964 170 39 553,7Suède 3 218 155 9 226,9Royaume-Uni 12 429 492 59 1 263,88QLRQ�(XURSpHQQH��eWDWV�0HPEUHV� ������ ����� ��� �������Albanie 418 5 3 2,7Bosnie-Herzégovine 20 na na naBulgarie 354 12 8 10,1Croatie 5 790 na 5 20,7Estonie 1 393 na 1 4,9Islande 4 988 134 0,5 naLettonie 531 na 2 5,9Lituanie 108 na 4 9,0Norvège 5 832 103 4 152,1Pologne 491 28 39 150,8Roumanie 225 24 22 31,3Fédération Russe 37 653 na 147 337,9Slovénie 32 na 2 19,4Ukraine 2 782 na 50 42,7Yougoslavie 199 na na na$XWUHV�(WDWV�(XURSpHQV ������ � ����� ����� (XURSH��8(���$XWUHV� ������� � ����� �������(XURSH�j�O([FOXVLRQ�GH�OD�)pGpUDWLRQ�5XVVH ������ � ����� �����Sources : WRI HW�DO. Ressources Mondiales��$�*XLGH� WR� WKH�*OREDO�(QYLURQPHQW�������� (New York, Oxford University Press, 1996), data table11,4; World Bank, (QWHULQJ�WKH���VW�&HQWXU\���:RUOG�'HYHORSPHQW�5HSRUW����������. (Washington, Oxford University Press, 1999), table 1, p230.* = Avec l’éxception des nations “na”.

=21(6�&Ð7,Ê5(6�(8523e(11(6

3,6 L'absence d'une seule définition, communément acceptée et internationalement reconnue, des zonescôtières, définition qui engloberait les espaces marins, les littoraux et les espaces terrestres, expliquel'existence d'une série diverse de définitions et de démarcations. Le WRI a aussi réuni des donnéessur les espaces des états côtiers qui se trouvent entre le littoral et l'endroit où l'eau atteint uneprofondeur de 200 mètres. Ces données sont incluses au tableau 3,1 afin de créer un contexte pluslarge aux données ICZM générées par notre enquête d'évaluation. Il est intéressant de remarquer leschangements d'importance relative des états membres, selon qu'on les étudie d'après la taille de leurzone côtière, ou bien du point de vue de la longueur de leurs côtes. Alors que le Royaume-Unimaintient son importance relative, la Grèce a une zone maritime bien plus petite, tandis que la France,l'Italie et l'Espagne sont des nations côtières importantes qui illustrent bien cette définition. Cettequestion de définition est importante pour la mise à l'échelle des résultats de l'enquête, et nous yrevenons en section 5.

/$�1$785(�3+<6,48(��'(6��&Ð7(6�(8523e(11(6

3,7 L'Europe a une superficie approximative de 10 millions de kilomètres carrés, ce qui est

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

marginalement moins de 7% de la surface de la terre entière (Doody, 1999). D'une perspectivegéologique la roche plus dure tend à se trouver en Écosse, en Norvège et dans les pays nord-baltiques.La roche plus friable, à prédominance calcaire, se localise plutôt dans le sud de l'Angleterre et auxcôtes atlantiques française, espagnole et portugaise. Autour de la plupart de la mer du Nord, il y a descôtes basses composées de sédiments glaciaires: elles constituent la plupart de la côte est del'Angleterre et de la partie méridionale de la mer du Nord. La Méditerranée a un mélange de côtesdures et friables, et en Croatie se trouvent des "mégafalaises" qui peuvent atteindre une hauteur de 1000 mètres (Lovric, 1993). Aussi, le niveau relatif de la mer a fluctué pendant le récent passégéologique.

3,8 Bien qu'elle ait été, sur une échelle globale, relativement stable depuis les derniers 7 000 ans, laplupart de l'Europe est toujours en train de s'ajuster, au moyen de la compensation isostatique, auxeffets de la dernière époque glaciaire (Dawson, 1992). En Europe du nord, ce phénomène prend laforme d'une augmentation du niveau de la terre par rapport à celui de la mer, mais dans la partie suddu R-U la terre est en train de baisser. À ceci s'ajoutent les niveaux des mers, en train de monterpartout dans le monde. Certaines parties de l'Europe, à cause du rebond isostatique, échappent à cettemontée du niveau de la mer, notamment quelques régions d'Écosse et des nations nord-baltiques. Unautre facteur côtier important est celui des marées, qui varient d'un endroit à l'autre selon un nombrede facteurs (voir Hansom, 1988). L'Europe illustre la gamme totale des classifications des marées :les macromarées (variations supérieures à 4 mètres), les mésomarées (variations d'entre 2 et 4 mètres)et les micromarées (moins de 2 mètres de variation). Les environnements à macromarées se trouventen prédominance le long de la côte atlantique, surtout dans les estuaires les plus importants, alorsqu'en exemple de micromarée serait la Méditerranée, qui n'a pratiquement aucune variation de marée.

3,9 Les données CORINE d'érosion côtière (Quelennec, 1998) permettent d'identifier les différentestendances à l'érosion à travers l'Europe. Quand on en fait la moyenne il en ressort que 54,9% de lacôte de l'UE est stable, 19,5% en voie d'érosion, 8,4% en accrétion, et 17,2% sont sans données oubien n'intéressent pas cet aspect de notre recherche (y compris les ports et les estuaires). Quand onconsidère les données CORINE de façon plus minutieuse, de grandes variations deviennentapparentes entre les régions qui ont des côtes stables ou dynamiques. CORINE révèle une diversitésimilaire des types de OLWWRUDO. Un calcul de la moyenne de la côte de l'UE indique : 47,9% de côtesrocheuses, 36,5% de plages, 6,7% de côtes boueuses, 7,9% de côtes artificielles, le reste (1%)consistant en estuaires. Il est à noter que les estuaires consistent souvent de côtes en majeure partiesableuses, boueuses ou artificielles.

3,10 La pollution est aussi un problème majeur dans la gestion de nos zones côtières, surtout dans desrégions spécifiques, et tous les habitants des régions côtières européennes sont de plus en plusconscients de ce problème. Donc l'importance de la pollution, en matière de ICZM, a été soulignée,ainsi que les anxiétés particulières par rapport à l'industrie pétrolière de la mer du Nord et à lanouvelle "Frontière de l'Atlantique" au large de la côte nord-ouest de l'Écosse. Dans la Manche aussi,la pollution est une source d'inquiétude à cause du nombre de bateaux qui passent par ce petit détroit.Mais encore plus problématiques sont les mers fermées de la Baltique et de la Méditerranée, surtout àcause du nombre de plus en plus élevé de touristes. Hinrichson (1990) suggère qu'il faut 80 ans pourque les eaux de la Méditerranée se renouvellent. Cencicni HW� DO (1998) citent des exemples dedégradation environnementale dans quatre sites sur la côte italienne, qui mettent en évidence desproblèmes qui sont communs à de nombreuses zones côtières, particulièrement les zones basses etsableuses. McGlashan et Duck (2000) ont proposé un protocole afin de surmonter ces problèmesenvironnementaux dans le cadre du ICZM.

3,11 Comme pour tout environnement côtier, chaque section de la côte européenne doit être considéréedans son cadre local, ce qui n'empêche pas des comparaisons entre des régions de pays différents : parexemple, entre l'estuaire de l'Eden (Écosse) et la Ria de Foz (Espagne) (Duck HW�DO., 1995). McLuskyet McIntyre (1995) soulignent les différences entre les estuaires et les régions du Nord et du Sud del'Europe, en ajoutant ce détail important : que de nombreuses régions côtières de l'Europeseptentrionale éprouvent des montées du niveau de la terre qui égalent ou qui excèdent les montéesglobales des mers, alors que dans les États méridionaux de l'Europe les régions côtières ne sont

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

sujettes qu'à une montée de la mer. Fernandes HW� DO (1995) font la comparaison de deux estuaireseuropéens, un dans le Nord et l'autre au sud. Il existe de nombreuses autres études de cas individuelsde régions côtières et de leur gestion (voir Healy et Doody, 1995; Jones HW�DO , 1996; Pozar-Donac,2000).

/$�9$/(85�'(6�=21(6�&Ð7,Ê5(6�'(�/(8523(

3,12 L'enquête d'évaluation a demandé des renseignements sur le pourcentage de la distribution de treizebiotopes distincts (ou biotopes) dans chacune des régions ICZM, dans le but de faire une estimationde la valeur annuelle des services environnementaux générés par le portefeuille des biotopes danschaque zone côtière. Il est important, à cet endroit de notre rapport, d'expliquer brièvement lacomposition des biotopes environnementaux (ou biotopes) proposés par Costanza dans son rapportinfluent de 1997 (Costanza, 1997), ainsi que la base de la valeur des services d'écosystème générésannuellement par chacun de ces biotopes.

%,2723(6�(7�6(59,&(6�'e&26<67Ê0(6

3,13 Les seize biotopes qui ont été de plus en plus acceptés en tant que base commune de l'analyse et dudéveloppement économique et stratégique résultent d'un séminaire intensif qui a eu lieu au CentreNational de l'Analyse et de Synthèse Écologique de l'Université de Californie à Santa Barbara en1996. Les base, composition et structure des 16 biotopes d'écosystème fondamentaux sont décrites parCostanza HW�DO (1997). De ces 16 biotopes, 12 sont présents en Europe, de sorte que les tableaux dansnotre rapport excluent trois biotopes tropicaux. Les biotopes européens qui nous intéressent sontmontrés au tableau 3,2 ci-dessous. L'enquête a sollicité des informations des directeurs d'initiativesICZM quant à la taille et à la composition des zones côtières en termes de ces 12 biotopes. Comme ila été déjà noté, seuls 21 projets de démonstration ont pu faire suite à cette demande.

3,14 Un programme d'envergure de recherche et de consultation documentaire, entrepris par le groupeCostanza, a identifié plus de 100 projets de recherches qui avaient produit des estimations de la valeurmonétaire des services d'écosystème fournis par chaque biotope. Cette recherche a défini 17 typesdistincts de services d'écosystème, y compris la réglementation du gaz et du climat, la réglementationet l'approvisionnement d'eau, la prévention de l'érosion et de la pollution, et les services culturels etde loisirs. Les valeurs de ces services ont été rapportées sur une base commune de $US (1993), ettotalisées afin de produire des estimations de la valeur annuelle en dollars et par hectare des 17services d'écosystèmes à travers les 16 biotopes. Cette estimation initiale des valeurs des servicesd'écosystème, traduite aussi en forme de valeur capitale, a encouragé un effort soutenu de rechercheinternationale afin de raffiner, d'élargir et de mettre à jour les recherches faites par le groupeCostanza. Notre équipe a adopté ce cadre dans notre évaluation des bénéfices socio-économiques duICZM.

7DEOHDX�������(VSDFHV�%LRWRSHV�HW�OD�9DOHXU�$QQXHOOH�GH�/HXUV�%pQpILFHV�GH6HUYLFHV�GeFRV\VWqPH�GDQV����=RQHV�,&=0�G(XURSH���HQ�0LOOLRQV�G(XURV�����

%LRWRSHV�&RVWDQ]D (VSDFHV�%LRWRSHV 9DOHXU�$QQXHOOH�GHV 9DOHXU�$QQXHOOH�SDU%LRWRSH

.P� � 6HUYLFHV�(QYLURQQHPHQWDX[�¼.�.P� ¼�0LOOLRQV ���� ��� ��� ��� ��� ���Océan ouvert 30

632,5032,87 26,1 800,50 4,49

Estuaires 2 129,96 3,36 2 367,7 7 410,73 41,44Plantes marines/algues 1 376,37 1,48 197,0 281,18 1,52Plateau continental 23

157,3824,85 166,9 3 866,28 21,62

Étangs de marée 2 059,39 2,21 1 036,0 2 133,45 11,94Marécages/Plaines inondables 840,50 0,90 2 030,4 1 706,59 9,46Lacs/Fleuves 1 408,85 1,51 881,2 1 241,53 6,95Forêts tempérées 9 755,31 10,47 31,3 305,57 1,71Prés/prairies 2 977,67 3,19 24,1 71,63 0,41Glace/roche 6 083,00 6,53 - - -Terres cultivables 6 490,99 6,96 9,5 61,93 0,36

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

Zones urbaines 5 097,04 5,47 - - -Autres régions (7) 183,28 0,20 10,4(8) 1,90 0,01���=RQHV�&HQWUDOHV�6XSHUILFLH�7RWDOH ��

����������� ��������� ������

Sources: Questionnaire EC-ICZM; Costanza 1997. Notes: (1) Biotopes comme définis par Costanza HW�DO���(1997), à l'exclusion des biotopes tropicaux. (2)Basé sur espaces estimés dans chaque biome comme rapporté par les directeurs de projets ICZM dans 21 initiatives de démonstration ICZM. (3)Pourcentage de superficie totale ICZM. (4) Valeur annuelle des services environnementaux par km2 générés par chaque biome, en $US 1993, convertis enEuros le 1/7/99, non ajustés au taux dollar 2000. (5) Valeur annuelle des services environnementaux des biotopes dans 21 initiatives de démonstrationICZM: Col (2) x Col (4), $US 1993. (6) Pourcentage de services environnementaux totaux dans les 21 zones. (7) Autres régions =� 3ODJHV� HW� 'XQHV6DEOHXVHV�, pour lesquelles des valeurs Costanza n'ont pas été calculées. (8) Une valeur nominale initiale de $10,00/Km2 a été utilisée.

3,15 Aucune tentative n'a été faite de mettre à jour les valeurs de Costanza, en tenant compte de l'inflation,ou pour faire d'autres ajustements sophistiqués dans les valeurs relatives développées par lui. Ce quiest important pour notre évaluation est la valeur d'ensemble générale des biotopes ICZM et ladifférence relative entre eux. En l'occurrence, seules 21 initiatives de développement ICZM ont pufournir des estimations utilisables de l'importance relative des biotopes Costanza dans leur zonecôtière. Ces 21 estimations ont fourni la base des estimations initiales des bénéficesenvironnementaux générés dans chaque zone ICZM, indiquées au tableau 3,2 au-dessous.

3,16 Les principaux éléments pertinents à la présente évaluation qui ressortent des calculs de base initiauxdes valeurs des services environnementaux dans ces 21 projets de démonstration IZCM de l'UE sont :

❒ Les 93 000 Km2 de zones côtières représentées par des 21 initiatives ICZM (y compris espacesterrestres et littoraux) génèrent dans leur ensemble presque ���PLOOLDUGV�GHXURV par an en bénéficesenvironnementaux positifs. Ceci constitue une contribution majeure à la valeur capitale et auxrevenus courants de ces régions, excédant, en certains cas, le montant de leur PNB.

❒ La plus grande part des revenus des services environnementaux des 21 zones ICZM est générée parles bénéfices positifs des estuaires (41,4%) des plateaux continentaux (21,6%) et des étangs de marées(11,9%), chacun des ces biotopes reflétant des valeurs Costanza élevées. Les eaux côtières de l'Europegénèrent donc presque 75% des bénéfices des services d'écosystèmes provenant des zones côtières.

❒ Les espaces terrestres des zones côtières contribuent relativement peu (2,5%) en termes de servicesenvironnementaux, ce qui reflète non seulement la superficie limitée des espaces terrestres comprisdans les initiatives ICZM, mais aussi les valeurs Costanza très faibles qui sont attribuées aux terrescultivables, prés et prairies et régions urbaines.

3,17 Les résultats généraux présentés au tableau 3,1, qu'il faudrait considérer avec prudence étant donnéles bases sur lesquelles ils ont été réunis et calculés, suggèrent fortement que les eaux marines,côtières et d'estuaires européens sont d'une importance économique fondamentale aux peuples et auxcommunautés de l'Union Européenne. De plus, elles ont une importance bien plus grande par rapportaux espaces en direction de la terre, et confirment donc la priorité stratégique des initiatives ICZMdans le contexte des stratégies et des budgets de développement de la Commission Européenne. Leschéma d'ensemble des bénéfices socio-économiques générés par les biotopes, par les industries et parle tourisme est présenté au tableau 5,3 de notre rapport.

3,18 Si ces estimations, basées sur les 21 zones ICZM européennes déjà définies, sont acceptées en tantque représentatives JURVVR�PRGR de bon RUGUH�GH�JUDQGHXU de la valeur annuelle des bénéfices desservices environnementaux, il pourrait être possible d'en faire une mise à l'échelle afin de produireune estimation des bénéfices générés dans l'ensemble de l'Union Européenne. En présumant que lastructure de biotopes, en Europe entière, est plus ou moins similaire à celle des 21 zones ICZM, ils'ensuivrait que la valeur annuelle des bénéfices des services environnementaux générés par les zonescôtières européennes pourrait atteindre quelque 240 milliards d'euros. En construisant des modèlesdes bénéfices socio-économiques ICZM, notre équipe a décidé de réduire de 50% les bénéficesprovenant des estuaires, afin de tenir compte du fait que les initiatives de démonstration initialesétaient sur-représentées en faveur de celles qui incorporent des estuaires portant de hautes valeursCostanza. Cette décision a été prise délibérément, dans le but d'être prudent dans notreestimation des bénéfices plutôt que de présenter des niveaux très élevés de bénéfices. Notre décision

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

d'incorporer une réduction de 50% était basée sur une revue des structures des biotopes ICZMindividuels dans le contexte des littoraux européens. Les valeurs initiales normalisées, indiquées autableau 3,2, doivent être prises en compte lors de la considération de la valeur des bénéfices généréspar les initiatives ICZM actives, présentées en sections 5 et 6 de notre rapport.

3,19 Les réponses à l'enquête des 21 projets de démonstration ICZM ne représentent qu'une proportionrelativement restreinte de la superficie des zones côtières européennes, et il faudrait aussi tenircompte du problème causé par les définitions et composantes de biotopes différentes utilisées par lesdirecteurs des initiatives ICZM. Compte tenu de ces réservations, un nombre de facteurs intéressantssont révélés au tableau 3,2 :

❒ Tandis que les estuaires ne comptent que 3,36% des zones côtières des 21 initiatives, ils pourrontgénérer plus de 40% des bénéfices annuels des services d'écosystèmes calculés selon leurs valeursCostanza.

❒ Les étangs de marée et les plaines inondables, qui représentent un peu plus de 3,11% de la superficiedes zones côtières ICZM, génèrent, selon notre estimation, 21,38% des bénéfices totaux des servicesd'écosystèmes de ces zones, ce qui reflète leurs valeurs Costanza relativement hautes, qui égalentapproximativement celles du plateau continental.

❒ Les estuaires, les étangs de marée, les plaines inondables et le plateau continental, pris tousensemble, représentent plus de 84% de la valeur des services d'écosystème des 21 zones. Il s'ensuitque c'est la nature des espaces au large des côtes qui détermine la valeur FDSLWDOH relative des servicesd'écosystème de chaque zone : les espaces terrestres ne font que 15% de la valeur annuelle.

3,20 L'implication principale de tout ceci est que les biotopes européens situés sur l'eau sont d'une grandeimportance. Une amélioration de 10% dans la qualité environnementale de ceux-ci devra, selon leschiffres présentés au tableau 3,2, produira des résultats substantiellement supérieurs à un niveauéquivalent d'amélioration des littoraux et des espaces terrestres dans ces zones. Cependant, une grandepartie de la qualité environnementale des espaces marins dépend et résulte d'une amélioration de lagestion économique et environnementale des industries et des biotopes terrestres. Nous revenons surcette question en section 5.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

��� &$5$&7e5,67,48(6�,&=0�'(6�352-(76�'('e021675$7,21�'(�/81,21�(8523e(11(

4,1 Dans cette section du rapport nous présentons une vue d'ensemble des caractéristiques principales desinitiatives ICZM qui ont répondu au questionnaire d'enquête, et nous évaluons ce portefeuille decaractéristiques par rapport à la perception de la meilleure pratique et au concept du ICZM, tels quenous les avons déjà décrits en section 2. Étant donné que chacun des projets de démonstration aévolué séparément sous l'égide du ICZM, ils manifestent tous des caractéristiques différentes, jusqu'aunombre même de leurs caractéristiques, variant entre très et peu nombreuses. Comme nous l'avons diten décrivant notre méthodologie, la liste des caractéristiques ne se prétendait pas exhaustive, vu lescontraintes importantes imposées sur les dimensions de notre rapport, de sorte que la liste étaitcomposée de quelques-unes des caractéristiques principales identifiées par l'équipe en tantqu'importantes au fonctionnement d'un projet ICZM efficace et mettant en vigueur la meilleurepratique possible. Les résultats donnés dans cette section se séparent entre ceux des 21 initiatives dedémonstration ICZM "centrales" (Union Européenne) et ceux des 33 autres projets ICZM qui ontfourni des réponses : ceux-ci incluent un nombre de projets écossais et internationaux.

&$5$&7e5,67,48(6��,&=0��'(6�352-(76�'('e021675$7,21��&200,66,21�(8523e(11(�

4,2 Le tableau 4,1 illustre les caractéristiques ICZM qui pourraient être considérées essentielles à uneinitiative ICZM fondée sur la meilleure pratique. La "consultation et l'engagement des partiesintéressées" était la plus fréquente : 19 sur 21 (90%) des initiatives de démonstration UE disaientmanifester cette caractéristique, ce qui n'a rien de surprenant étant donné que la participation etl'éducation sont des aspects clefs du ICZM et jouent un rôle important dans le paradigme actuel deviabilité soutenue. La deuxième caractéristique la plus fréquente est celle de la "stratégie de gestionde la zone", identifiée dans 18 des 21 initiatives centrales. À beaucoup d'égards il était surprenantqu'une stratégie de gestion ne fût pas commune à toutes les initiatives, comme il s'ensuivrait,logiquement, pour tout projet de démonstration. La troisième caractéristique la plus fréquente est celledes "activités de promotion et d'information" : celle-ci aussi représente un des principesfondamentaux du ICZM, puisque la dissémination des informations est liée à la gestion solide etviable des ressources côtières.

4,3 La quatrième caractéristique la plus fréquente que nous avons identifiée était l'existence du"financement au moyen terme" (de 3 à 5 ans). En partie, ceci provient du fait que les projets, faisantpartie du Plan de Démonstration, avaient été financés sur une période de trois ans, système definancement passé que quelques-uns des directeurs ont considéré en formulant leur réponse. Parcontre, l'équipe d'évaluation avait un financement viable, qui incluait une provision financière assuréeà l'avenir. La question du financement au moyen terme occupe donc, probablement, une plus hauteplace qu'elle ne mérite dans notre "ordre" de caractéristiques (tableau 4,1), mais elle représente toutde même une source importante d'inquiétude, parce qu'elle semble porter l'attention sur un manque desécurité financière du point de vue des projets de démonstration.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

7DEOHDX������&DUDFWpULVWLTXHV�GH�OD�0HLOOHXUH�3UDWLTXH�,GHQWLILpHV�GDQVGHV�3URMHWV�,&=0�(XURSpHQV�HW�,QWHUQDWLRQDX[�$FWXHOV

&DUDFWpULVWLTXHV�,&=0��0HLOOHXUH�3UDWLTXH� ���,QLWLDWLYHV�8(�&HQWUDOHV�

���,QLWLDWLYHV,&=0���

� 2UGUH � 2UGUHConsultations/engagement des intéressés 19 1 28 =1Stratégie de gestion des zones 18 2 28 =1Activités de publicité/informations 17 3 26 2Financement moyen terme (3/5 ans) (2) 11 4 16 3Audit environnemental compréhensif 10 5 15 =4Étude de processus physiques et d'habitat 9 6 15 =4Programme de recherche associé 8 7 14 5Mesure de bénéfices et d'impact 7 8 11 7Personnel permanent de direction 6 9 13 =6Buts et objectifs de performance 6 =9 13 =6Plan d'opération annuel 4 10 9 8Audit financier compréhensif 4 =10 6 =11Pouvoirs officiels dans la zone côtière 4 =10 7 10Revues régulières de performance 3 11 8 9Viabilité financière 3 =11 6 =11Financement long terme (6/10 ans) 2 12 4 12Source: Enquête EC-ICZM Question 14. Notes: (1) Inclut les 21 initiatives centrales. (2) Compris par des directeurs ICZMcomme inclusif du financement du programme de démonstration initial.

4,4 Seulement 10 des 21 initiatives (moins de 50%) avaient entrepris un "audit environnementalcompréhensif" (pourtant la cinquième caractéristique la plus fréquente). Ceci a surpris l'équipe, étantdonné que l'état d'un environnement avant le commencement d'un projet doit forcément être un deséléments clefs des données de base, indispensable à l'évaluation de l'efficacité d'une initiative au coursde son existence. Un tel audit préliminaire serait donc idéalement placé au début du projet, suivid'audits successifs, mis en vigueur à plusieurs reprises, afin de permettre une évaluation de progrèspar rapport à la ligne de départ. Ceci s'accorderait aux 6 stades de planification proposés par Olsen(1993), et devrait être une composante essentielle de tout projet de démonstration ICZM à l'avenir.Rien qu’un petit nombre d’initiatives avaient entrepris des “processus physiques ou études d’habitat”.Une recommandation importante, qui se trouve dans le rapport de la Commission Européenne /HoRQVj� WLUHU�GX�3URJUDPPH�GH�'pPRQVWUDWLRQ� ,&=0�GH� OD�&RPPLVVLRQ�(XURSpHQQH� ��������était qu’unecoopération avec les processus naturels doit avoir une valeur de principe, ce qui indique la nécessitéd’autres explorations H[�DQWH. Ce facteur important a été souvent souligné, y compris par McGlashanet Duck (2000) et dans l'annonce récente d'une Stratégie Côtière Européenne (CommissionEuropéenne, 2000). Le diagramme schématique 4,1 renforce la nature cyclique du processus ICZM.Certaines initiatives ont pu ne pas avoir besoin de commander des études de processus physiques oud'habitats, car celles-ci peuvent déjà exister. Pourtant, une évaluation de ce genre aurait dû être initiéedans chaque initiative à un moment ou à un autre, ou bien chaque initiative aurait dû faire preuved'une intention ferme d'entreprendre une telle étude à l'avenir.

'LDJUDPPH������3URFHVVXV��GH�'pYHORSSHPHQW�6WUDWpJLTXH�,&=0

Description de l'état del'environnement Analyse de causes et

d'effets

Suivi:

Mise en vigueur etraffinement du plan

Dissémination dusavoir-faire

Planification:

Revue d'options

Coordination des participants

Source: Commission Européenne: /HoRQV�j� WLUHU�GX�3URJUDPPH�GH�'pPRQVWUDWLRQ� ,&=0GH�OD�&RPPLVVLRQ�(XURSpHQQH���%UX[HOOHV��'*�(QYLURQQHPHQW��������

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

4,5 Il est intéressant aussi de noter que seulement 8 des 21 initiatives avait un "Programme de rechercheassocié". Ceci a pu être déterminé jusqu'à un point par le niveau d'intérêt de la part des universitéslocales. À l'autre bout de l'échelle (à la place 10, H[�DHTXR), se trouvent un "Plan d'opération annuel"et les "Pouvoirs officiels dans la zone côtière". Étant donné la nature des projets de démonstration, laplace peu élevée signalée pour les pouvoirs officiels n'avait rien de surprenant. En revanche, un pland'opération annuel semblerait nécessaire afin d'atteindre les buts et objectifs affichés par chacune desinitiatives, et doit certainement être raffiné au fur et à mesure que les projets individuels progressent àtravers les phases de mise en vigueur. À la place 11 (H[�DHTXR) on trouve des "Revues régulières deperformance" et la "Viabilité financière". La caractéristique la moins commune (deux réponses sur21) était le "Financement à long terme (6-10 ans)" : ceci ne nous étonnait pas, mais il s'agit pourtantd'une source d'inquiétude du point de vue de la viabilité continue des projets.

4,6 Pour que les pleins bénéfices du ICZM deviennent apparents, les initiatives doivent avoir desstructures de gestion permanente et un financement viable. Si les projets n'ont pas des plansd'opération annuels, s'ils ne font pas de revues régulières de performance, il leur sera impossibled'évaluer leur progrès, et difficile de faire des estimations des bénéfices du ICZM. Finalement, si uneinitiative n'est pas financée de façon viable, le personnel participant au projet va consacrer une grandepartie de leur temps à la recherche de l'argent nécessaire à la survie du projet, plutôt que de travaillersur des aspects mêmes du ICZM. Par conséquent, les coûts augmentent et les bénéfices sont faiblesparce que peu de choses sont accomplies et, dans ce cas, moins d'organisations seront prêtes àfinancer les initiatives.

4,7 Le nombre même des caractéristiques de chaque initiative est aussi intéressant. Le nombre moyen descaractéristiques ICZM à travers les 21 initiatives centrales est de 6,2, par rapport à 6,6 pour l'ensemblede tous les 33 projets ICZM. La figure 4,2 illustre le nombre d'initiatives dans le groupe central des 21projets de démonstration de la Commission Européenne.

)LJXUH�������/H�1RPEUH�GH�&DUDFWpULVWLTXHV�3UpVHQWHVGDQV�OHV����,QLWLDWLYHV�GH�'pPRQVWUDWLRQ�,&=0��&HQWUDOHV��GH

OD�&RPPLVVLRQ�(XURSpHQQH

0

1

2

3

4

2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1RPEUH�GH�&DUDFWpULVWLTXHV�3UpVHQWHV

1RPEUH�G,QLWLDWLYHV

&$5$&7e5,67,48(6�,&=0�'(�7287(6/(6�,1,7,$7,9(6�'(148Ç7(�,&=0

4,8 L'analyse de toutes les 33 initiatives a indiqué des tendances similaires aux précédentes, comme nousmontrons ci-dessous dans la figure 4,3. "Consultations/engagement des intéressés" partageait lapremière place, pour 28 des 33 initiatives, avec "Stratégie de gestion des zones". En deuxième placese trouvait "Activités de publicité/informations" (26 sur 33), et en troisième place (16 sur 33)"Financement au moyen terme". En quatrième place, H[� DHTXR, étaient "Audit environnementalcompréhensif' (15 sur 33, donc 45% seulement) et "Étude de processus physiques et d'habitat".'Programme de recherche associé" ne figurait que dans 14 des 33, et à la cinquième place en tout. Les"revues régulières de performance" s'avéraient un peu plus fréquentes (8 sur 33) que dans lesinitiatives CE centrales, et cette caractéristique était la neuvième la plus commune. Les "pouvoirsofficiels" (7 sur 33 seulement) arrivaient en dixième place dans ce groupe comme dans le groupe CE

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

central. "Audit financier compréhensif" et "Viabilité financière" partageaient la onzième place (6 sur33, donc 18%), et "Financement à long terme" était encore une fois en dernière place, seulement 4 sur33 (12%) des initiatives s'estimant bénéficier d'une telle perspective financière. La figure 4,3, ci-dessous, indique que la majorité des initiatives IZCM internationales tendent à avoir entre 2 et 10 descaractéristiques identifiées, avec un nombre limité à chaque extrémité : une initiative sans aucunecaractéristique, trois avec 13. Ces dernières initiatives, possédant 13 caractéristiques, sont: "Gestionde Zone Côtière au Sri Lanka", "Parc Marin de Montego Bay" (ces deux ayant l'appui d'une agencegouvernementale nationale), et "Programme de Gestion de Côtes Sefton" (un partenariat informelentre des agences multiples).

)LJXUH���������/H�1RPEUH�GH�&DUDFWpULVWLTXHV�3UpVHQWHV�GDQV�O(QVHPEOH�GHV����,QLWLDWLYHV�,&=0

0

1

2

3

4

5

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

1RPEUH�GH�&DUDFWpULVWLTXHV�3UpVHQWHV

1RPEUH

G,QLWLDWLYHV

4,9 Lorsqu'on compare le statut légal des initiatives avec le nombre moyen des caractéristiques danschaque initiative, des observations intéressantes en ressortent (voir figure 4,4 ci-dessous). À partir del'enquête modeste que nous avons entreprise, la comparaison entre le statut légal de l'initiative et lenombre de caractéristiques indique que c'est avec l'appui des Agences Gouvernementale Nationaleque le plus grand nombre de caractéristiques en résulte (9,3), bien que ce groupe d'initiatives soit leplus petit groupe interrogé (à l'exception de "autre"). Les Partenariats Informels d'Agences Multiplesreprésentent la forme la plus commune du statut des initiatives étudiées, avec un nombre moyen de8,2 caractéristiques. Les initiatives basées sur les Agences Gouvernementales Régionales, sur lesPartenariats Formels d'Agences Multiples et sur un Partenariat avec une Autorité Locale, donnent desnombres moyens de 6,5, 6,7 et 5,7 respectivement. L'initiative décrite comme "autre" ne possèdeaucune des caractéristiques proposées dans notre questionnaire.

)LJXUH������6WDWXV�/pJDO�GHV�,QLWLDWLYHV�&RQWUH�1RPEUH�0R\HQ�GH�&DUDFWpULVWLTXHV

0

2

4

6

8

10

Age

nce

Gou

vern

emen

tale

Nat

iona

le

Age

nce

Gou

vern

emen

tale

Rég

iona

le

Par

tene

riat

For

mel

Age

nces

Mul

tiple

s

Par

tene

riat

Inor

mel

Age

nces

Mul

tiple

s

Initi

ativ

e A

uto

rité

Loc

ale A

utre

6WDWXW�/pJDO�GHV�,QLWLDWLYHV

1RPEUH

N° d'initiatives

N° moyen de caractéristiques

�,03$&76�,&=0�685�/(6�6(&7(856�e&2120,48(6

4,10 Les questions 8 et 9 de notre questionnaire concernaient l’effet des initiatives ICZM sur les principauxsecteurs économiques. Les réponses sont brièvement résumées au tableau 4,2 ci-dessous. L'analyse

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

des 33 initiatives offrant une réponse appropriée indique qu'en général les impacts des initiatives surleurs économies locales ont été bénéfiques : seules les activités gouvernementales montrent unimpact négatif en résultat des initiatives ICZM. Il se peut que ceci soit un "vote de protestation", oubien une expression de la frustration des directeurs des initiatives devant l'apathie que manifestenttous les gouvernements européens envers les problèmes côtiers. Aucun vrai impact n'a été rapportépour "Extraction des minerais" ni pour "Services financiers". À l'autre bout de l'échelle, les plusgrands impacts positifs se trouvaient dans “Tourisme et Loisirs”, suivis de “Résidences particulières”.Il s’agit là de deux secteurs susceptibles l’un et l’autre d’améliorations rapides et visibles par lemoyen d’une bonne stratégie de gestion des zones côtières. En ce qui concerne le rapport inverse –c’est-à-dire, l’impact relatif des secteurs économiques sur les zones côtières (tableau 4,2 ci-dessous),le secteur “Tourisme de Loisirs” se distingue encore une fois par son influence prédominante. Cerapport d’impact spécifique a été le sujet d’activités dans les programmes d’un nombre d’initiativesICZM. D’autres secteurs économiques ayant des impacts significatifs sur les zones côtières ont étéidentifiés comme suit : “Chantiers navals”, “Agro-alimentaire” et “Elevages de poissons”. Le secteur“services financiers” n’a pas été identifié comme ayant un impact sur les zones côtières.

7DEOHDX������,PSRUWDQFH�5HODWLYH�GHV�6HFWHXUV�(FRQRPLTXHV�GDQVOHV����=RQHV�,&=0�HW�O,PSDFW�GX�,&=0�VXU�FHV�6HFWHXUV�������

6HFWHXU�(FRQRPLTXH 3UpVHQFH�GX�6HFWHXU�GDQV�,&=0 ,PSDFW�GHV�,QLWLDWLYHV�

3UpVHQW���

,PSRUWDQFH0R\HQQH

���

3RXUFHQWDJH3RVLWLI

���

2UGUH0R\HQ

���

Tourisme et Loisirs 88 1,97 82 1,77Agro-alimentaire 79 2,75 64 2,57Pêcheries maritimes 76 3,80 64 2,50Ports et trafic maritime 73 3,10 61 2,60Résidences particulières 67 2,90 61 2,20Marinas de loisirs 48 4,00 52 2,50Secteurs manufacturiers 42 4,40 30 2,60Usages militaires/défense 39 4,00 39 2,76Élevages de poissons 36 2,90 48 2,40Extraction des minerais 36 3,70 39 3,10Ferries à passagers 33 3,20 39 2,80Forêts et produits forestiers 33 4,00 24 2,25Activités gouvernementales 33 4,00 39 4,60Pétrochimie 30 3,20 40 2,80Chantiers navals 24 2,30 27 2,90Aéroports/Transports aériens 24 5,00 24 2,75Production énergétique 18 4,60 24 2,75Services financiers 15 - 18 3,16Source: Enquête EC-ICZM, 33 Réponses. Notes: (1) Pourcentage d'Initiatives ICZM ayant rapporté la présence du secteur. (2)Moyenne des classifications d'importance. (3) Initiatives ayant rapporté des impacts positifs de l'Initiative sur le secteur. (4)Moyenne des classifications d'impacts.

352%/Ê0(6�(19,5211(0(17$8;�'(6�=21(6�,&=0

4,11 Les directeurs ICZM ont aussi identifié toute une gamme de questions environnementales par rapportà leurs zones côtières (tableau 4,3 ci-dessous). L’impact du “Tourisme” pose un problème aux yeuxde la plupart des directeurs (82%). Il est donc encourageant de voir que les initiatives ICZM (voirparagraphe 4,4) semblent réduire les effets adverses du tourisme et des loisirs sur l’environnementcôtier. La “Pollution des Eaux” (76% des initiatives), “Perte d’habitat” (67%), “Érosion côtière”(64%) et “Expansion urbaine” (61%) ont aussi été identifiées comme des sources de problèmesenvironnementaux dans les zones. Cependant, du point de vue de l’importance de ces facteursenvironnementaux, “Erosion côtière” (1,5%) a été classifiée à la première place, suivie de“Tourisme”, “Expansion urbaine” et “Pollution des Eaux”. La catégorie “Autres” au tableau 4,3inclut “Inondations”, “Qualité d’eau potable”, “Installations industrielles” et “Gouvernement” en tantque problèmes mentionnés par les directeurs des projets ICZM. Ces problèmes environnementauxfournissent un ordre du jour des actions et des investissements dans les zones côtières européennes etautres, et établissent une rationale importante de la stratégie politique et gestionnaire ICZM future

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

dans l’Union Européenne.

7DEOHDX������)DFWHXUV�(QYLURQQHPHQWDX[�0DMHXUV5DSSRUWpV�SDU�OHV�=RQHV�&{WLqUHV

)DFWHXU�(QYLURQQHPHQWDO ��GHV�,QLWLDWLYHV�,QGLTXDQW�XQ3UREOqPH

&ODVVLILFDWLRQ�0R\HQQH���

Tourisme 82 2,5Pollution des Eaux 76 2,8Perte d’habitat 67 3,9Érosion côtière 64 1,5Expansion urbaine 61 2,6Espèces en voie de disparition 58 4,5Surpêche 58 3,5Extraction des minerais 55 5,3Mouvement des sédiments 55 7,6Oiseaux migrateurs menacés 45 4,2Population 42 3,2Congestion des transports 39 3,3Manques d'eau 33 4,5Pollution de l'air 24 7,3Autres 21 2,9Source: Enquéte ICZM, 2000, 30 Réponses. Note: (1) La classification d'importance dans chaque zone basée sur lesréponses reçues. "1" = le facteur le plus important, "15" = le facteur le moins important.

/$�1$785(�'(6�25*$1,6$7,216�,&=0

4,12 L'année de la création des initiatives est aussi très intéressante. Le tableau 4,4 indique l'année de lacréation et le statut de toutes les initiatives qui ont répondu à la question 13. Il est intéressant à lire.Une seule des initiatives ICZM fondées par des Agences Gouvernementales Nationales a été crééedepuis 1995 - en 1999 en l'occurrence. Ces dernières sont un type d'initiative très rare, et au moyenterme elles paraissent bien réussir en comparaison d'autres types d'initiative (voir paragraphe 4,8).Aucune des initiatives fondées par des Autorités Locales comprises dans notre enquête n'a été crééeavant 1996. 1997 était l'année avec le plus de créations d'initiatives : 36% de celles étudiées datant decette année. La période 1996-1998 était également très productrice en initiatives nouvelles: 26 en tout,c'est-à-dire les deux tiers des initiatives évaluées dans le contexte de cette question (13). Ceci suggèreque le Projet de Démonstration a bien réussi à inaugurer de nouvelles initiatives ICZM. Il faut espérerque ceci continuera, et que la Commission Européenne encouragera la création de nouveaux projetsICZM, tout en aidant celles qui existent déjà à évoluer en projets plus mûrs et mieux réussis. Neufinitiatives avaient été créées dès avant 1995.

�7DEOHDX�������6WDWXW�G2UJDQLVDWLRQ�HW�$QQpH�GH�&UpDWLRQ�GHV�,QLWLDWLYHV�,&=0

$QQpH��GH��&UpDWLRQ�GHV�,QLWLDWLYHV�,&=06WDWXW�G2UJDQLVDWLRQ $YDQWGHV�,QLWLDWLYHV�,&=0 � ���� ���� ���� ���� ���� ����Agence Gouvernementale Nationale 3 2 - - - - 1Agence Gouvernementale Régionale 4 2 - - 2 - -Partenariat Formel Agences Multiples 7 2 - - 2 3 -Partenariat Informel Agences Multiples 15 2 1 2 7 1 2Initiative Autorité Locale 8 - - 3 3 2 -Autre 2 1 - 1 - - -1RPEUH�GH�UpSRQVHV �� � � � �� � �Source: Enquête EC-ICZM. Question 13, 39 réponses.

/(�),1$1&(0(17�'(6�,1,7,$7,9(6�,&=0

4,13 Bien qu'ils ne renseignent pas directement sur la création de modèles de bénéfices socio-économiques,les résultats de notre enquête sur le financement des initiatives ICZM ont des implicationsstratégiques à long terme. Le financement des initiatives ICZM est illustré au tableau 4,5 ci-dessous.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

Les contributions les plus importantes, pour toutes les initiatives que nous avons étudiées, provenaientdes organisations internationales, suivies par celles des gouvernements nationaux (les trois quarts desfonds attribuables à cette dernière source venaient directement des gouvernements nationaux). Latroisième source la plus importante était les gouvernements régionaux - et encore une fois, lefinancement direct représentait la part la plus grande des fonds provenant de cette source. L'UnionEuropéenne était en quatrième position (à travers toutes les initiatives), et finalement les trois sourcesles moins importantes étaient les autorités locales, les organisations non-gouvernementales (ONG) etle secteur privé. Pour les 21 projets de démonstration centraux (CE), la source de financement la plusimportante était, de loin, l'Union Européenne (43,4% du total), en deuxième place les gouvernementsrégionaux (34%, dont 28% direct, 6% indirect), en troisième place les autorités locales (9,3%), et enquatrième les gouvernements nationaux (9%, dont 2% direct et 7% indirect). Trois catégoriesmontraient des contributions financières très petites aux initiatives ICZM, à savoir : les organisationsinternationales (1,8%), le secteur privé (1,3%) et les ONG (1,2%).

4,14 Notre étude comparative des projets de démonstration et de l'ensemble des initiatives révèle desdifférences intéressantes. Les plus notoires concernent le rôle des organisations internationales et desgouvernements nationaux dans le financement des initiatives ICZM en dehors de l'Europe. Lesgouvernements européens semblent avoir moins d'égard aux problèmes de gestion côtière et enparticulier au financement des initiatives ICZM, tandis que les états non-européens paraissent plusengagés. L'engagement des organisations internationales est intéressant : certaines de cesorganisations auront reçu leur propre financement, en grande ou moins grande partie, des étatseuropéens. Les gouvernements européens sembleraient plus prêts à financer la gestion côtière dansdes pays en dehors de l'Europe que dans leurs propres états ou par l'intermédiaire de la CommissionEuropéenne. Ceci a des implications stratégiques pour l'Union Européenne, auxquelles nousreviendrons en section 7.

7DEOHDX�������6RXUFHV�)LQDQFLqUHV�GHV�,QLWLDWLYHV�,&=0���HQ�0LOOLHUV�G(XURV�HW�HQ�3RXUFHQWDJH�GX7RWDO

6RXUFH�G$UJHQW ���,QLWLDWLYHV�&HQWUDOHV�

$XWUHV�(XURSH����

,QWHUQDWLRQDO 5�8�$XWUHV�

7RXWHV�,&=0(WXGLpHV

��)RQGVSDU�6RXUFH

Gouvernements Nationaux 1 975,28 300,00 21 950,50 3 772,56 27 998,34 28,14½ GLUHFW ������ ������ ��������� ����� ��������� �����½ LQGLUHFW �������� � �������� �������� �������� ����

Gouvernements Régionaux 7 373,48 - 3 629,50 11 375,72 22 378,70 22,50½ GLUHFW �������� � � ��������� ��������� �����½ LQGLUHFW �������� � �������� ���� �������� ����

Autorités Locales 2 030,96 - - 419,40 2 450,36 2,46Union Européenne 9 409,73 953,65 - 2 447,90 12 811,28 12,88Organisations Internationales 408,25 - 31 804,00 - 32 212,25 32,38Secteur Privé 223,75 - - 50,40 274,15 0,28ONG 260,55 - 1 037,00 59,12 1 356,67 1,36Financement Total en Milliers d'Euros 21 682,00 1 253,65 58 421,00 18 125,10 99 481,75 100,00Distribution % 21,79 1,26 58,73 18,22 100,00 100,00Source: Enquête EC-ICZM. question 17, 33 réponses. Note (1) à l’exclusion de “R-U (Autres)”.

4,15 Bien que ces informations, relevées dans notre enquête sur les sources du financement ICZM(indiquées au tableau 4,5), ne soient pas directement associées au modelage économique desbénéfices socio-économiques, nous avons pensé important de les présenter, puisqu'elles n'étaient pasdisponibles avant, et aussi parce que ces financements représentent les coûts des initiatives ICZM. Cequi est clair, d'après les réponses à notre enquête ainsi que d'après notre revue documentaire, est quele niveau de financement par zone côtière est sensiblement plus bas que pour des projets promus pardes organisations internationales. Il faudrait faire plus de recherche pour évaluer le niveau de soutienfinancier nécessaire à la génération de bénéfices ICZM quantifiables et viables.

4,16 Les réponses à l'enquête ont produit un corpus important de données sur les initiatives ICZM enEurope, ce qui pourrait fournir la base de la surveillance et de l'évaluation du développement et del'impact futur des initiatives ICZM de manière longitudinale. Ces informations permettront aussid'identifier les meilleures pratiques, à la fois dans la gestion ICZM et dans le contrôle des impacts.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

��� 3285�0(685(5�/(6�&2Ó76�(7�/(6�%e1e),&(6�62&,2�e&2120,48(6

5,1 Dans cette section du rapport nous expliquons l'approche et la méthodologie adoptées par l'équipepour définir, mesurer et évaluer les coûts et les bénéfices socio-économiques des Initiatives ICZM enEurope, en termes de leurs impacts qualitatifs et quantitatifs. Les résultats de nos recherches que nousprésentons se concentrent en grande partie sur les Projets de Démonstration européens pour lesraisons expliquées en sections 1 et 2 du rapport. Mais le cadre que nous avons généré est susceptibled'être adopté pour l'étude d'autres initiatives en dehors de l'Union Européenne. Comme nousmontrerons, ceci est un champ émergeant de recherches sur l'évaluation des impacts, et dans lequel laCommission Européenne peut jouer un rôle majeur de première ligne. Cette section commence parune revue courte des aspects qualitatifs et quantitatifs des impacts socio-économiques du ICZM, pourprésenter ensuite les résultats de nos recherches, d'abord sur les coûts socio-économiques, et ensuitesur les bénéfices socio-économiques. Elle termine par une considération des bénéfices nets du ICZM.

3285�'e),1,5�(7�0(685(5�/(6�&2Ó76�(7�/(6�%e1e),&(6�'8�,&=0

5,2 Au cours de l'enquête l'équipe a cherché à identifier, à mesurer et à mettre à l'échelle les impactsqualitatifs et quantitatifs des initiatives ICZM en Europe et ailleurs. Il est donc important dedistinguer brièvement entre ces deux composantes interconnectées des impacts socio-économiquesglobaux, et d'expliquer leurs différents profils et implications �d'impact.

,03$&76�48$/,7$7,)6�'8�,&=0

5,3 Il y a deux groupes distincts de bénéfices socio-économiques qualitatifs : les changements socio-économiques qui mènent à l’évolution des communautés côtières viables, et les changementsinstitutionnels et procéduriers qui permettent que de telles améliorations aient lieu. La premièresource de bénéfices comprendra des facteurs tels que : une population humaine plus équilibrée, unemeilleure qualité du tissu social local et du comportement social, l’encouragement d’une fierté localeà l’égard des activités culturelles et aux traditions, et la création d'entreprise et d’emplois. La revuedocumentaire et le questionnaire ICZM ont identifié très peu d’exemples quantifiés de tels impactsICZM socio-économiques, dû probablement au fait que la plupart des initiatives ICZM ne sont pasencore entrées dans leur phase opérationnelle. Ceci reflète aussi les difficultés analytiques à séparerles impacts ICZM de ceux qui sont générés par d’autres projets et programmes non-ICZM.

7DEOHDX�������/HV�%pQpILFHV�GH�'pYHORSSHPHQW�3HUoXV�MXVTXDXMRXUGKXLGHV�3URMHWV�,&=0�(XURSpHQV�HW�,QWHUQDWLRQDX[

%pQpILFHV�3HUoXV ��,QLWLDWLYHV�j%pQpILFHV

7RWDO�GHV�3RLQWV�GH�&ODVVLILFDWLRQSDU�,QLWLDWLYH�,&=0

&ODVVLILFDWLRQ�0R\HQQHSDU�,QLWLDWLYH�,&=0

Planification spatiale cohérente 23 96 4,17Prise de décisions améliorée 30 126 4,20Meilleurs rapports avec partenaires 28 127 4,53Accord sur les priorités 25 103 4,12Sentiment communautaire renforcé 22 93 4,23Réduction des coûts de transports 5 15 3,00Amélioration de qualité de vie 15 56 3,73Réduction de pollution 13 46 3,53Plus grande viabilité des pêcheries 13 43 3,30Plus grande viabilité touristique 22 93 4,22Restauration de l'habitat 17 65 3,82Réduction d'inondations et d'érosion 8 32 4,00Risques environnementaux réduits 15 57 3,80Sensibilité publique renforcée 28 117 4,18Initiatives scolaires/éducatives 20 91 4,55Amélioration du paysage 15 57 3,80Autres 2 6 3,00

301 1 223 4,06Source: Enquête EC-ICZM, question 18.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

5,4 L’enquête ICZM a identifié cependant une SHUFHSWLRQ�� de la part des directeurs, que des gainscommencent à paraître (tableau 5,2). Ceux-ci incluent : des coûts de transports, une qualité de vieaméliorée, des activités économiques plus viables, et des améliorations du paysage. Mais il n’existepas encore de mesures quantifiées de ces gains. D’une importance plus immédiate sont,apparemment, les bénéfices institutionnels et procéduriers des initiatives ICZM : une planificationspatiale plus cohérente, des prises de décisions améliorées, une meilleure compréhension entrepartenaires. Ceux-ci reflètent les rapports positifs entre parties intéressées produits par les initiativesICZM, et sont nécessaires pour établir le cadre et les activités institutionnels qui encourageront ledéveloppement d’économies et de sociétés côtières viables.

,03$&76�48$17,7$7,)6�'8�,&=0

5,5 L'équipe a défini les impacts quantitatifs en tant que les coûts et bénéfices des initiatives ICZM quipeuvent être directement mesurés, au sens statistique, ou inférés par le modelage économique desvariables économiques, sociaux et environnementaux clefs dans un contexte de marché. Ces impactsont été expliqués également en termes des typologies de base en section 2, et étudiés par les questions10, 14 et 15 de l'enquête. Les principaux bénéfices quantitatifs, à l'exception des dépenses ICZMcapitales et courantes encourues par les partenaires et parties intéressées, mettront du temps avant depouvoir être accommodés jusqu'au point où ils seront quantifiables séparément d'autres tendanceséconomiques, sociales et environnementales; ces bénéfices seront normalement ressentis par lespropriétaires résidentiels du secteur privé, par les entreprises et par les organisations. Les différentsimpacts du ICZM entre secteurs public et privé constituent un autre aspect important de ce domainestratégique national et européen.

5,6 Il est important de comprendre la méthodologie développée par l'équipe pour générer les estimationsdes mesures quantitatives des coûts et des bénéfices additionnés des initiatives en Europe, de pays enpays. Nous avons adopté partout une approche prudente, faisant des estimations plutôt hautes quantaux coûts et plutôt basses par rapport aux bénéfices. Il nous a fallu faire un nombre de présomptions(décrites ci-dessous) afin d'offrir des approximations et des coûts et des bénéfices, et nous expliquonsceci dans les sections correspondantes ci-dessous. Nous admettons que ces estimations pourront êtreaméliorées au fur et à mesure que des données plus étendues et plus sûres deviendront disponibles,mais ceci nécessitera l'adoption d'un cadre et d'un programme simples et robustes de mesure deperformance de la part des initiatives ICZM. Nous avons utilisé deux scénarios, dénommés "Haut" et"Bas" (expliqués au paragraphe 5,16 du rapport), pour notre évaluation des coûts socio-économiques.Il est important de noter que jusqu'ici il n'y a aucun signe d'activité ICZM "haute" à l'intérieur del'Union Européenne : c'est-à-dire, qui indiquerait la présence d'une majorité des directions intégrativesidentifiées par McGlashan, ainsi que celle de bon nombre des caractéristiques appropriées à laquestion 14 de notre questionnaire. De telles initiatives seraient des initiatives ICZM mûres etproductives, qui n'auraient pas besoin de dépenser la plupart du temps de leur personnel de rechercheà poursuivre le financement requis afin de survivre jusqu'à l'année suivante.

5,7 Les différents profils d'impact des bénéfices qualitatifs et quantitatifs nets des initiatives ICZMpeuvent être le mieux démontrés par rapport au profil temporel des bénéfices nets indiqués audiagramme 5,1 ci-dessous. Celui-ci montre les différents profils d'impact des initiatives ICZM pourles scénarios "Bas" et "Haut" : pour toutes les deux catégories, nous montrons les bénéfices acquisdans le passé ainsi que le retard subi pour la génération des bénéfices quantitatifs plus mesurables.Les observations faites par ceux qui ont répondu à notre enquête suggèrent que la plupart de ceux-ci areconnu cette distinction, d'autant plus que la majorité des projets de démonstration de l'UE n'étaientqu'au stade de planification fondatrice, phase dans laquelle les bénéfices sont éprouvés, de façonprédominante, par les parties intéressées participant au projet.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

'LDJUDPPH��������5HSUpVHQWDWLRQ�6FKpPDWLTXH�GX�3RXUFHQWDJH�GHV�0RXYHPHQWV�GHV�9DOHXUV�GHV%pQpILFHV�4XDOLWDWLIV�HW�4XDQWLWDWLIV�1HWV�GDQV�GHV�3URMHWV�,&=0�j�,PSDFW�%DV�HW�+DXW

,&=0�,PSDFW�%DV

Temps>

Bén

éfic

es

Bénéfices Qualitatifs Bénéfices Quantitatifs

,&=0�,PSDFW�+DXW

Temps>

néfic

es

Bénéfices Qualitatifs Bénéfices Quantitatifs

5,8 Le contrôle à long terme des initiatives ICZM devrait chercher à promouvoir une meilleurecompréhension des facteurs variés qui affectent et qui forment ces mouvements de bénéfices nets, etdevrait utiliser les résultats de cette compréhension pour améliorer l'efficacité stratégique etgestionnaire.

/(6�&2Ó76�62&,2�e&2120,48(6�'8�,&=0

5,9 Notre questionnaire d'enquête ICZM cherchait des renseignements sur les dépenses totales encouruespar les activités des initiatives, de la part de tous les partenaires participants. Nous avons demandéaux directeurs des projets ICZM de fournir des estimations du pourcentage des distributions de cessommes entre les activités suivantes : la gestion de l'initiative, les activités de recherche et deplanification, la promotion et l'information, l'investissement capital dans des projets spécifiques. Cesinformations ont été fournies en confidence à l'équipe, et ne seront donc pas divulguées à titreindividuel de l'initiative. Les schémas généraux des dépenses, basés sur les projets ICZM qui ontfourni ces renseignements, sont indiqués au tableau 5,2 ci-dessous. Ce sont ces dépenses qui ontfourni la base pour le calcul des coûts socio-économiques du ICZM que nous avons par la suiteincorporés dans notre modèle des impacts d'ensemble.

'e3(16(6�',5(&7(6�'e%2856e(6�3$5�/(6�352-(76�,&=0

5,10 Le niveau et le but des dépenses ICZM dédiées, tels qu'ils ont été décrits par les 36 initiatives sontindiqués au tableau 5,2 ci-dessous, et un nombre de facteurs importants sont à noter à cause de leureffet sur l'estimation des bénéfices socio-économiques nets des initiatives ICZM. Ces facteurs sontrésumés ci-dessous.

5,11 Les dépenses totales rapportées par les 36 initiatives ICZM qui ont répondu à notre enquête étaient de97,6 millions d'euros. Mais cette somme était dominée par quatre grands projets ICZM internationauxdont les budgets opérationnels majeurs dépassaient de loin ceux des initiatives de démonstration UE.Pour les 21 initiatives de démonstration UE centrales, les dépenses directes rapportées étaient d'unpeu moins de 21 millions d'euros, représentant une dépense moyenne par projet de 993 milliersd'euros. Il est aussi pertinent de noter que les dépenses ICZM du Royaume-Uni. en dehors desinitiatives de démonstration UE, remontaient à 18,2 millions d'euros - presque autant que les 21initiatives UE centrales. Ceci représente un investissement annuel ICZM substantiel à traversl'Europe, surtout en tenant compte du fait que quelques initiatives de démonstration UE n'ont pasparticipé à l'enquête : leurs dépenses s'ajouteront à celles incluses au tableau 5,2 ci-dessous. Il se peutque les dépenses totales ICZM en Europe, depuis 1996, ait excédé 60 millions d'euros, en raison d'unedépense annuelle de quelque 12 à 15 millions d'euros. Il faudrait faire d'autres enquêtes afin de

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

confirmer ceci.

7DEOHDX�������2EMHFWLIV�GHV�'pSHQVHV�GHV�,QLWLDWLYHV�,&=0��0LOOLHUV�G(XURV�'pSHQVHV�7RWDOH�GX�3URMHW��3RXUFHQWDJH�GX�7RWDO���

7\SH�G,QLWLDWLYH *HVWLRQG,QLWLDWLY

H

3URPRWLRQ�HW,QIRUPDWLRQ

5HFKHUFKH�3ODQLILFDWLR

Q

,QYHVWLVVHPHQW&DSLWDO

$XWUHV'pSHQVHV

'pSHQVHV7RWDOHV$OORXpHV

'pSHQVHV�WRWDOHV���¼.21 centrales 4 380,27 3 151,15 8 056,96 4 644,62 624,75 20 857,75Européennes (autres)(2) 647,22 145,59 666,60 83,59 - 1,543,00Internationales 10 224,82 5 537,58 16 903,10 24 369,50 - 57 035,00R-U (autres) 2 234,65 1 240,32 1 150,52 13 617,51 - 18 243,007RXWHV�,QLWLDWLYHV�&RPSULVHVGDQV�O(QTXrWH���¼.

��������� ��������� ��������� ��������� ������ ���������

3URSRUWLRQ�GH�'pSHQVHV����21 centrales 21,00 15,11 38,63 22,26 3,00 100,0Européennes (autres)(2) 41,95 9,43 43,20 5,42 - 100,0Internationales 17,93 9,71 29,64 42,72 - 100,0R-U (autres) 12,25 6,80 6,30 74,65 - 100,07RXWHV�,QLWLDWLYHV�&RPSULVHVGDQV�O(QTXrWH�����

����� ����� ����� ����� ���� �����

Source: Enquête EC-ICZM, Question 16. 36 réponses. Note (1) Des informations sur les dépenses ICZM ont été fournis par 19 initiatives centrales, 4autres projets UE, et 9 initiatives ICZM non-Démonstration au Royaume-Uni.. (2) A l’exclusion de R-U (autres).

5,12 Le schéma des dépenses des organisations ICZM participant à l'enquête, présenté au tableau 5,1, aaussi un intérêt et une pertinence par rapport à la détermination de leurs bénéfices socio-économiqueset de leurs impacts. Comme l'on pouvait s'y attendre des initiatives ICZM durant leur phase deplanification et de lancement, la plus grande proportion de leurs dépenses totales a été consacrée à larecherche et à la planification, ainsi qu'à la gestion et à l'administration des initiatives. Ces deuxéléments budgétaires représentaient presque 60% des dépenses totales des projets centraux, et un peumoins de 85% dans le cas des autres projets UE. Il est probable que le schéma de dépenses futur desinitiatives ICZM européennes inclura aussi un plus “Haut Niveau” de dépenses capitalesopérationnelles. Cependant, il paraît en effet modeste en comparaison des dépenses ICZM annuelledes États Unis ($42,5 millions en la seule année 1987; voir Charlier, 1989).

'e3(16(6�,&=0�,1',5(&7(6

5,13 En plus des dépenses directes indiquées ci-dessus, qui correspondent aux mouvements d'argentsensibles à l'audit, s'ajoutera une gamme de coûts indirects associés à la gestion des initiatives ICZM.Le plus important de ceux-ci sera la valeur du temps dédié aux initiatives par tous ceux quicontribuent de leur temps non rémunéré à des buts gestionnaires, consultatifs ou opérationnels. Il estimpossible d'estimer ceci sans faire des enquêtes de recherche détaillées et sans procurer des individusconcernés une analyse de leur temps, mais au taux notionnel de 80 euros/heure utilisé pour desévaluations similaires de projets au R-U, ceci représentera un élément substantiel de dépense lorsquela participation dans des projets ICZM détourne ces individus de leurs occupations principales ou deleurs contrats gouvernementaux. Il y a aussi des coûts indirects, dus aux effets néfastes des initiativesICZM sur le commerce, le tourisme et l'environnement, mais notre enquête n'a pas retenu desexemples de ce phénomène.

/$�0,6(�¬�/e&+(//(�'(6�&2Ó76�'8�,&=0�$8�1,9($8�(8523e(1

5,14 Afin d'évaluer les coûts des initiatives ICZM dans les pays de l'Union Européenne il était nécessairede calculer des coûts approximatifs des projets ICZM de niveau "Bas" et "Haut". Cette méthodologiedu calcul des coûts soulevait un nombre de difficultés. Les réponses au questionnaire, provenantd'initiatives ICZM européennes tant qu'extra-européennes, fournissaient (question 15) une fourchettede coûts des projets, variant selon le niveau d'activité de chacun. Ces coûts estimés ont été convertisen euros (année de base 1999) et répartis selon (a) l'espace couvert par l'initiative ICZM (question 2)et (b) la longueur du littoral de la zone (question 3). Ces valeurs ont été mises en corrélation avec lesproblèmes environnementaux majeurs de la zone (question 10), avec les caractéristiques ICZM

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

présentes (question 14) et avec les ressources de l'initiative ICZM (question 17).

5,15 Ces corrélations étaient décevantes, parce que nous n'avons trouvé aucune corrélation statistiquementsignificative. En partie, nous croyons que ceci résulte des variations dans la façon de laquelle lesquestionnaires avaient été complétés. En particulier, la superficie couverte par les projets ICZM étaittrès variable à cause du manque d'une définition standard des limites. Les distances en direction de lamer, et par conséquent l'espace océanique que l'on avait inclus, variaient de 0 km à 200 kilomètres, etles espaces terrestres étaient également variables. Puisqu'il nous manquait des données constantesquant à l'espace couvert par les initiatives, l'équipe a cherché, alternativement, à normaliser lesdonnées des dépenses (coûts) en créant une estimation des dépenses ICZM par kilomètre côtier,chiffre rapporté dans presque toutes les réponses à l'enquête. Nous croyons que ceci est justifié, étantdonné le rapport essentiel entre longueur du littoral, superficie des zones côtières et coûts.

5,16 Les réponses à l'enquête révélaient une grande variété de coûts totaux, annualisés et normalisés, desinitiatives ICZM, allant d'un peu moins de 50 euros à 2 700 euros (si on exclue des cas exceptionnelsencourant des dépenses capitales majeures sur la protection des côtes). Les coûts marginaux dekilomètres additionnels de littoral se répartissaient en deux groupes larges, encourantrespectivement des coûts maximaux de 50 euros et de 250 euros. En calculant les coûts ICZM dans lesÉtats membres nous estimons que les initiatives ICZM de “Niveau Bas” coûteraient 0,5 millionsd'euros plus 50 euros par kilomètre de littoral, et que les coûts des initiatives de “Haut Niveau”seraient de 5 millions d'euros plus 250 euros par kilomètre de littoral. Ceci donnerait un coût moyenannuel, pour toute l'Union Européenne, de plus de 710 000 euros pour les initiatives de “Bas Niveau”,et de plus de 6 millions d'euros pour les initiatives de “Haut Niveau”. Les aspects comparatifs desStratégies "actives" et "suspendues" seront considérés en section 6 du rapport.

5,17 À travers toute notre analyse, il a été présumé que les coûts des initiatives ICZM (qu'il s'agisse de“Niveau Bas” ou “Haut Niveau”) excluent les coûts de la construction des digues ou des structures dedéfense côtière, puisque celles-ci sont justifiées selon le cas individuel. Les initiatives ICZM peuventjouer un rôle bénéfique en déterminant le site et le type appropriés à ces structures de défense, mais lefinancement de celles-ci serait assuré à part. Ces estimations de coûts ont été utilisées pour générer lescoûts du ICZM, indiqués aux tableaux 6,1 et 6,2. de ce rapport par rapport aux initiatives de “Bas etde Haut Niveaux”.

/(6�%e1e),&(6�62&,2�e&2120,48(6�'8�,&=0

5,18 L'équipe a cherché à identifier et d'évaluer les bénéfices socio-économiques générés par les initiativesICZM, à la fois qualitatifs et quantitatifs. Les résultats de cet aspect de l'évaluation sont présentés ci-dessous. En considérant ces bénéfices, il est important de se rappeler encore une fois que la majoritédes initiatives ICZM, surtout en Europe, sont au début de leur phase de mise en vigueur, dans laquelleles dépenses et les investissements ne font que commencer à générer des bénéfices visibles etquantifiables.

%e1e),&(6�48$/,7$7,)6�'8�,&=0

5,19 Les principaux bénéfices qualitatifs identifiés par les directeurs des projets ICZM pendant l'enquêtesont résumés au tableau 5,3 ci-dessous, dans lequel les impacts sont indiqués séparément par rapportaux initiatives de démonstration UE et aux autres programmes ICZM ayant participé à l'enquête.

5,20 L'enquête d'évaluation identifiait une gamme de bénéfices qualitatifs significatifs générés pour lesparties intéressés dans les projets ICZM par les activités et dépenses entreprises jusqu'aujourd'hui.Ces bénéfices sont résumés au tableau 5,3, et les résultats les plus importants sont les suivants:

❒ Les organisations centrales intéressées ont trouvé que le ICZM apporte les bénéfices majeurs suivants: une qualité améliorée de la prise des décisions relative au ICZM, la génération d'une meilleurecompréhension mutuelle entre les partenaires dans les projets ICZM, un sens plus grand des prioritésde planification et des opérations, et une cohérence accrue dans la planification spatiale des zonescôtières.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

❒ Les initiatives ont déjà généré des bénéfices en faveur de la communauté qui vit et qui travaille dansles zones côtières : en mieux sensibilisant le public à l'importance de ces zones et des habitats, enreflétant - probablement - les programmes de consultation, efficaces et de grande envergure, qui onteu lieu pendant les phases de planification ICZM, et en introduisant les activités scolaires etéducatives afin de renforcer l'appréciation à long terme du rôle et de la sensibilité des zones côtières.

❒ Les impacts plus visibles et quantifiables, en termes de la production d'une meilleure qualité de viepar une réduction de la pollution, de la congestion et d'autres désavantages, commencent à peine àémerger, moins de la moitié des initiatives ayant signalé ce genre de bénéfices. L'exception à ceci estla réalisation d'une approche plus viable au tourisme, éprouvée par plus de 70% des initiatives ICZMconsultées dans cette enquête initiale.

7DEOHDX�������3ULQFLSDX[�%pQpILFHV�4XDOLWDWLIV�5DSSRUWpV�SDU�OHV'LUHFWHXUV�GH����,QLWLDWLYHV�,&=0

%pQpILFHV�,&=0�(SURXYpV %pQpILFHV�,&=05DSSRUWpV

,QGLFH�G,PSDFW0R\HQ

%pQpILFHV3RVLWLIV�0DMHXUV

� � � ���� ��� ��� ���

Prise de décisions améliorée 33 84,6 1,84 9Meilleurs rapports partenaires 32 82,1 1,41 17Sensibilité publique renforcée 32 82,1 1,81 8Accord sur les priorités 29 74,4 1,83 5Plus grande viabilité touristique 28 71,8 2,00 1Planification spatiale cohérente 26 66,7 1,85 9Sentiment communautaire renforcé 24 61,5 2,04 4Initiatives scolaires/éducatives 22 56,4 1,91 5Restauration d'habitats 20 51,3 2,05 2Amélioration de qualité de vie 18 46,1 1,89 1Plus grande viabilité des pêcheries 16 41,0 2,31 2Réduction de la pollution 16 41,0 2,25 -Amélioration du paysage 16 41,0 1,94 3Risques environnementaux réduits 16 41,0 2,19 1Réduction d'inondations et d'érosion 11 28,2 2,40 -Réduction des coûts de transports 5 12,8 3,00 -7RXWHV�5DSSRUWpV�GH�,&=0�%pQpILFHV ��� ���� ���� ��

Source: Enquête ICZM, 2000, question 18. Notes: (1) Nombre total des mentions des 39 initiatives ICZM. (2) Mentions comme % de 39. (3)Moyenne d'indice d'impact pour chaque élément, où 1 = grand impact positif, , 2 = quelque impact positif, 3 = 0 impact, .4 = quelque impactnégatif. 5 = grand impact négatif. Plus haut l'indice, plus haut l'impact positif. (4) Nombre de indices "1" d'impact.

5,21 Le schéma des bénéfices qualitatifs ICZM jusqu'à présent indique donc des améliorations et des gainsdans l'efficacité du processus de développement par rapport à la planification et à la stratégie ICZM,et montre que les bénéfices visibles et quantifiables, aptes à être éprouvés directement par lesrésidents des zones côtières, augmenteront d'importance à long terme.

%e1e),&(6�48$17,7$7,)6�'8�,&=0

5,22 Les projets de démonstration n'ont pas encore mesuré ni rapporté, systématiquement, la valeur desbénéfices économiques de leurs activités. Pourtant, ils ont rapporté régulièrement les bénéfices ICZMassociés à trois champs d'activité : la protection des habitats, l'infrastructure et le commerce locaux, letourisme côtier. Nous avons donc cherché à estimer la valeur associée à chacun de ces genres debénéfices socio-économiques. L'approche adoptée a été de considérer les mouvements de base de lavaleur de chaque type, et d'estimer par la suite l'impact des initiatives ICZM sur cette base, adoptantdes modèles d'initiative de niveau bas et haut.

5,23 Les valeurs des %pQpILFHV�GH�OD�3URWHFWLRQ�GHV�+DELWDWV ont été calculées selon les valeurs moyennesdes types de biotope définis par Costanza HW�DO en 1997. Pour éviter un compte doublé, les valeurs desbiotopes Costanza ont été modifiées par la soustraction, de la valeur totale des bénéfices des servicesd'écosystème, les estimations "agro-alimentaires" et pour "les loisirs", qui contiennent tous les deux

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

un élément de biens commerciaux. Les valeurs résultantes (illustrées au tableau 5,4) représentent lemouvement annualisé des bénéfices sociaux non-commercialisés provenant de l'habitat côtier. Dansl'absence de tout projet de gestion côtière (que nous appelons le scénario IDU� QLHQWH) nous avonsestimé que ce mouvement des bénéfices d'habitats était sujet à la détérioration. Afin d'estimer le degréde détérioration potentielle nous avons utilisé des calculs basés sur "L'Index de Fragmentation"(Commission Européenne, 1999) en tant qu'une approximation du degré de détérioration des habitatsjusqu'à un maximum de 0,1% de la valeur annuelle normalisée des biotopes. Nous avons présumé deplus qu'un projet ICZM de “Niveau Bas” pouvait arrêter ou mitiger jusqu'au quart de cettedétérioration, et qu'un projet ICZM de “Haut Niveau” pouvait en arrêter ou mitiger jusqu'aux troisquarts. Étant donné qu'il existe des indications considérables d'une perte de biodiversité et defonctionnalité des écosystèmes, à cause de la gestion médiocre des zones côtières (Turner et Jones,1991; Crooks et Turner, 1999; Kay et Alder, 1999; Cicin-Sain; Knecht, 1999), nous croyons que notreestimation est prudente, puisque dans certains cas le ICZM a résulté en un rehaussement positif deshabitats (voir paragraphe 5,2) plutôt que la simple préservation des habitats existants.

7DEOHDX�������'pULYDWLRQ�GHV�9DOHXUV�1RQ�0DUFKp�GHV6HUYLFHV�GeFRV\VWqPH�3DU�.P��HW�3DU�7\SH�GH�%LRWRSH

�86�.�.P��SHU�DQ7\SH�GH�%LRWRSH 6HUYLFHV�7RWDX[

G(FRV\VWqPHV'pGXFWLRQV�9DOHXUV�GH

0DUFKp6HUYLFHV�G(FRV\VWqPHV

1RQ�0DUFKp9DOHXU $OLPHQWDWLRQ /RLVLUV 9DOHXU

Grand large océanique 25,2 1,5 - 23,7Estuaires 2 283,2 52,1 38,1 2 193,0Plantes marines 190,0 - - 190,0Plateau continental 161,0 6,8 - 154,2Étangs de marée 999,0 46,6 65,8 886,6Marécages/Plainesinondables

1 958,0 4,7 49,1 1 904,2

Lacs/Fleuves 849,8 4,1 23,0 822,7Forêts tempérées 30,2 5,0 3,6 21,6Prés/prairies 23,2 6,7 0,2 16,3Glace/roche - - - -Terres cultivables 9,2 5,4 - 3,8Zones urbaines - - - -Autres régions 10,0 - - 10,0Source: Costanza et al. (1997). Note: Voir explication au paragraphe 5.23. Les valeurs sont exprimées en milliers de dollars US au km carré et par an.

5,24 Les valeurs des %pQpILFHV� G,QIUDVWUXFWXUH� HW� GH� &RPPHUFH� /RFDX[ ont aussi été estimées enutilisant cette variation par rapport à la base. La base a été calculée à partir du PDB national (en euros1999), en y soustrayant la contribution faite au PDB par le tourisme (traité à part), et en estimant lavaleur de la partie du GDP provenant des activités côtières. Le scénario "IDU�QLHQWH" implique que labase restera sans changement. Pour les initiatives ICZM nous estimons que 5% des parties côtièresintéressées peuvent être les bénéficiaires directs de ces initiatives, et que la contribution de celles-ciau PDB peut être augmentée de 0,1% pour les initiatives ICZM de “Haut Niveau” et de 0,01% pourles initiatives de “Bas Niveau”. Les renseignements fournis par les projets de démonstration suggèrentque dans certains cas (par exemple, le Forth en Écosse), la contribution potentielle au PDB estsubstantiellement plus haute, de sorte que plus de 10% des parties locales financièrement intéresséesont des bénéfices de jusqu'à 1% de la contribution au PDB (20 fois plus que notre estimation d'uneinitiative ICZM de “Haut Niveau”). Cependant, étant donné qu'il n'était pas possible d'établir ceci defaçon empirique en ce moment, et vu l'absence de preuves attenantes de la part des projets dedémonstration, nous croyons que nos valeurs estimées servent de point de départ prudent pourl'estimation de ce groupe de bénéfices économiques. Le chiffre prudent de 5% a donc été choisi parcequ'il était bien plus faible que les chiffres suggérés dans les documents traitant de cas individuels(FCR, 1997; Rayment HW�DO, 2000; Posford Duvivier Environment, 1996).

5,25 Les %pQpILFHV� GX�7RXULVPH étaient fortement soulignés par les projets de démonstration et autresprojets ICZM participant à l'enquête. Nous avons pris comme base la partie du PDB associée au

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

tourisme côtier, et comme dans les cas de l'infrastructure et des bénéfices commerciaux, décrits ci-dessus, notre scénario IDU�QLHQWH présume zéro changement à la valeur de base. Adoptant une logiquesimilaire à cette dernière par rapport au tourisme, nous estimons que des bénéfices du tourismereviendront à 10% des parties actives dans le tourisme côtier, qui pourront bénéficier d'uneaugmentation de 0,25% dans la contribution PDB dans le cas d'une initiative de “Haut Niveau” et de0,025% dans le cas d'une initiative de “Bas Niveau”. L'étude documentaire suggère que notre choixdes valeurs est exceptionnellement prudent. Le travail de Rayment HW� DO (2000) a montré, à desvisiteurs à 6 sites dans le Norfolk (R-U) ont généré £14,1 millions à la faveur de l'économie locale :cette somme étant répartie selon les objectifs des visites (c'est à dire, des études de faune et d'oiseaux,de paysage, de plages et de la paix et tranquillité de l'endroit), et reflétant la haute qualité del'environnement naturel. La raison pour laquelle les bénéfices les plus hauts proviennent du secteurtouristique, selon les documents, est que la contribution faite à l'économie locale (au tourisme aussibien qu'à l'industrie) par l'exploitation des habitats marins est substantielle. Pourtant, un plus grandnombre de participants au tourisme en bénéficient. Nous avons trouvé des indications de gains bienplus importants, mais nous avons voulu produire un modèle basé sur des chiffres au-dessous de lagamme la plus basse qui pouvait être envisagée - ceci afin de demeurer prudents.

5,26 La raison pour laquelle l'équipe a choisi d'utiliser l'approche proposée par Costanza HW�DO (1997) étaitparce que celle-ci laissait peu à désirer dans la qualité de sa correction, son analyse, et son évaluationde plusieurs centaines d'articles consacrés à l'analyse d'habitats ou d'environnements spécifiques (parexemple Nein, 1999; Stedge et Feather , 1996; Blakemore and Williams, 1998; Terchunian et Smith,1998; Marlowe, 1999; Goodman HW�DO� 1998). Faire ceci nous-mêmes nous aurait menés aux étudessur les valeurs intrinsèques et esthétiques (Nordmann, 1990 et 1993), et ensuite aux coûtséconomiques des fluctuations des niveaux relatifs de la mer (Turner HW�DO, 1997) et ainsi de suite - desquestions qui sont traitées brièvement par Cici-Sain et Knecht (1998). L'avantage de l'approche deCostanza HW� DO� (1997) est qu'ils ont utilisé 17 types de services d'écosystème afin de générer desvaleurs (présentées au tableau 5,6) tirées de nombreuses études scientifiques, évitant donc le besoinde réunir et d'analyser ces travaux. Les informations Costanza supplémentaires fournies sur l'Internetajoutent aux données documentaires et offrent beaucoup plus de renseignements et de référencesutiles. Ces informations supplémentaires ont permis à l'équipe de distinguer entre valeurs de marchéet valeurs non-commerciales. Le tableau 5,4 montre les différences entre les valeurs totales donnéespar Costanza et les valeurs utilisées par l'équipe après soustraction des valeurs de marché. De plus, cequi souligne la nature prudente de notre estimation initiale des bénéfices socio-économiques, nousn'avons pas tenu compte de l'inflation des valeurs utilisées par Costanza.

7DEOHDX�������/D�9DOHXU�$QQXHOOH�(VWLPpH�GHV�%pQpILFHV�,&=0�'pULYDQW�GHV�eWDWV�0HPEUHV�&{WLHUVGH�O8QLRQ�(XURSpHQQH����3RXUFHQWDJH�GH�'LVWULEXWLRQ�HW�0LOOLRQV�G(XURV�������

1DWLRQV�&{WLqUHV�8( 9DOHXU�$QQXHOOH�GHV�%pQpILFHV�,&=0�(QYLURQQHPHQWDX[�0LOOLRQV�G(XURV�

� � �%LRWRSHV ,QGXVWULHV 7RXULVPH 7RWDO

Royaume Uni 10,0 77,2 12,8 883,4France 4,3 82,0 13,7 782,1Italie 4,0 84,0 12,0 711,2Suède 31,0 62,4 6,6 163,8Espagne 8,6 65,9 25,5 392,4Finlande 32,2 65,6 2,2 98,3Allemagne 2,3 86,1 11,6 450,6Irlande 39,2 50,4 10,4 65,3Pays-Bas 7,9 82,8 9,3 209,9Danemark 14,3 77,0 8,7 119,1Grèce 7,6 74,6 17,8 124,2Portugal 11,6 76,0 12,4 68,2Belgique 0,6 91,7 7,7 125,47RWDO�8( ����� ������� ����� ���������'LVWULEXWLRQ ��� ���� ���� �����Source: Enquête ICZM, 2000; modèle économique

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

7DEOHDX�������6HUYLFHV�G(FRV\VWqPH�8WLOLVpV�SDU�&RVWDQ]D�HW�DO ��SRXU�*pQpUHU�OHV�9DOHXUV�GHV�6HUYLFHV�G(FRV\VWqPHV

1. Réglementation du Gaz2. Réglementation du Climat3. Réglementation des Nuisances4. Réglementation de l'Eau5. Approvisionnement d'Eau6. Érosion Côtière et Rétention des Sédiments7. Formations des Sols8. Circulation des Nutrients9. Traitement des Déchets

10. Pollinisation11. Contrôle Biologique12. Refuges13. Production Alimentaire14. Matières Premières15. Ressources Génétiques16. Loisirs17. Activités Culturelles

Source: Costanza HW�DO 1997, p. 254

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

��� &2Ó76��(7�%e1e),&(6�62&,2�e&2120,48(6�$81,9($8�(8523e(1

6,1 Suite à l'explication offerte en section 5 de la méthodologie adoptée par l'équipe pour estimer lescoûts et bénéfices socio-économiques nationaux des initiatives ICZM actives, cette section présenteles résultats de la mise à l'échelle de ces bénéfices et impacts nationaux au niveau européen. Cettemise à l'échelle a été entreprise selon la méthodologie décrite en section 5. Il existe trois composantesdes bénéfices (illustrées aux tableaux 6,1 et 6,2) : bénéfices générés par les biotopes de l'écosystèmelocal, bénéfices de l'industrie (tourisme à part), et bénéfices du tourisme. Les coûts sont basés sur laméthodologie décrite au paragraphe 5,16. Nous soulignons à nouveau le fait que les bénéfices nets,en réalité, peuvent être bien plus hauts, mais au premier abord nous avons cru essentiel de baser tousnos calculs et valeurs du côté de la prudence. Nous nous attendons à ce que ces chiffres soient révisésau fur et à mesure que d'autres travaux seront entrepris dans ce même domaine. La nature et lesimplications des bénéfices ICZM nets en Europe sont expliquées, et les bénéfices ICZM comparésaux économies nationales et européennes, afin de créer un contexte permettant une mise à l'échelle.La section termine sur une brève considération des scénarios ICZM de stratégie active et de stratégiesuspendue dans l'Union Européenne.

/(6�%e1e),&(6�62&,2�e&2120,48(6�,&=0�3285�/(8523(

6,2 L'évaluation des bénéfices socio-économiques du ICZM au niveau européen a été faite par rapport auxdeux scénarios ICZM : un niveau relativement bas d'activité et d'engagement, et un investissementplus compréhensif et résolu dans les activités ICZM. Les résultats de ces deux scénarios, tous les deuxdélibérément prudents, sont présentés aux tableaux 6,1 et 6,2 ci-dessous, et les aspects principaux dechaque scénario sont comparés au tableau 6,3.

6,3 Les valeurs des niveaux nationaux et européens des bénéfices ICZM nets générés par l'enquête et lemodelage économique de l'équipe confirment en plein notre perception de l'importance et desbénéfices de l'investissement des ressources, financières et autres, dans les programmes et projetsICZM. Les principaux résultats et conclusions, indiqués aux tableaux 6,1 et 6,2, sont résumés ci-dessous.

❒ La valeur annuelle nette (VAN) des bénéfices des initiatives ICZM au niveau européen estimportante, allant de 127 millions d'euros au scénario "bas" jusqu'à presque 660 millions d'euros enadoptant une approche ICZM de “Haut Niveau”. (Les niveaux de ces scénarios sont expliqués ensection 5,24.)

❒ La valeur des bénéfices ICZM annuels dépasse de loin celle des coûts associés : elle est de 13,5 foisplus haute au scénario de “Niveau Bas”, et 8,6 fois plus haute au scénario de “Haut Niveau”, où lescoûts bien plus hauts réduisent la VAN.

❒ Au niveau national, la VAN des initiatives ICZM de “Niveau Bas” va de plus de 30 millions d'eurosau cas du Royaume-Uni à un peu plus de 1 million d'euros pour la Belgique. Cette variation desbénéfices reflète principalement les différents groupements des biotopes côtiers et les longueursdifférentes des littoraux. Pour les projets ICZM de “Haut Niveau”, ces différences nationaless'étendent du Royaume-Uni, placé en haut et faisant des bénéfices de 154 millions d'euros, au Portugalqui en fait 7,6 millions.

❒ Si les bénéfices non-commerciaux de la préservation des habitats sont exclus, les bénéfices nets desICZM, de niveaux bas et haut également, subsistent, bien que, dans tous ces deux cas, la RépubliqueIrlandaise montre une perte nette mineure (de 95 000 euros au niveau bas et de 546 000 eurosau “Niveau Haut”). Ceci reflète la longueur de sa côte par rapport à l'importance de son économie (etde l'industrie touriste côtière en particulier).

❒ Il est intéressant aussi que la structure des bénéfices ICZM annuels varie nettement entre les États

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

membres, aux scénarios bas et haut également. La préservation et le rehaussement des habitatsexpliquent la plupart des bénéfices des pays scandinaves et de l'Irlande, tandis que les bénéfices del'industrie et du tourisme domine les VAN des nations industrialisées les plus grandes.

6,4 Ces estimations initiales de la valeur annuelle nette des bénéfices socio-économiques des initiativesICZM en Europe doivent être considérées comme prudentes (même au scénario de “Haut Niveau”),vu surtout qu'elles excluent la VAN des bénéfices qualitatifs des activités ICZM, identifiée par lespartenaires aux projets, comme nous l'avons rapporté en section 5. La principale conclusion doit êtredonc que l'investissement dans le ICZM en Europe rapporte un haut rendement, avec des recetteshautes dans les secteurs et privé et public.

7DEOHDX�������9DOHXU��0LVH�j�O(FKHOOH��GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�,&=0��6FpQDULR�,&=0�GH�³1LYHDX�%DV´���9DOHXU�$QQXHOOH�HQ�0LOOLHUV�G(XURV

1DWLRQV &R�WV %pQpILFHV�,&=0 %pQpILFHV&{WLqUHV ,&=0 ,QGXVWULH 5HKDXVVHPHQW %pQpILFHV ,&=0

8( HW�7RXULVPH GHV�+DELWDWV 7RWDX[ 1HWV¼�. ¼. ¼. ¼. ¼.��� ��� ��� ��� ���

Royaume-Uni (6) 1 163 9 638 22 111 31 749 30 586France 696 9 083 8 435 17 519 16 822Italie 777 8 108 7 064 15 173 14 395Suède 685 1 291 12 705 13 995 13 310Espagne 776 5 090 8 389 13 479 12 702Finlande 649 698 7 920 8 619 7 969Allemagne 642 5 183 2 595 7 778 7 136Irlande 593 498 6 409 6 907 6 314Pays-Bas 542 2 223 4 171 6 395 5 853Danemark 694 1 180 4 246 5 427 4 733Grèce 1 228 1 477 2 379 3 856 2 628Portugal 606 727 1 995 2 723 2 116Belgique 522 1 391 199 1 591 1 0697RWDO�8( ������ ������ ������ ������� �������Moyenne Nationale (7) 781 368 6 883 10 564 9 783Sources: Enquête ICZM, 2000. Notes: (1) Calculés selon le “Niveau Bas” des dépenses des initiatives ICZM identifiées par l'enquête;voir para. 5,10 f. (2) Voir paras 5,24-5,25. (3) Voir para 5,23. (4) Col. 2 et Col.3. (5) Col. 4 - Col, 1. (6) R-U inclut des donnéesd'initiatives de démonstration ICZM non-UE. (7) Moyenne par état côtier membre.

7DEOHDX�������9DOHXU��0LVH�j�O(FKHOOH��GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�,&=0��6FpQDULR�,&=0�GH�³1LYHDX�+DXW´���9DOHXU�$QQXHOOH�HQ�0LOOLHUV�G(XURV

1DWLRQV &R�WV %pQpILFHV�,&=0 %pQpILFHV&{WLqUHV ,&=0 ,QGXVWULH 5HKDXVVHPHQW &{WLqUHV ,&=0

8( HW�7RXULVPH GHV�+DELWDWV 8(¼�. ¼. ¼. ¼. ¼�.��� ��� ��� ��� ���

Royaume-Uni (6) 8 407 96 384 66 332 162 717 154 309France 6 073 90 832 25 306 116 138 110 065Italie 6 480 81 085 21 193 102 278 95 798Suède 6 019 12 908 38 114 51 022 45 003Espagne 6 472 50 896 25 167 76 063 69 592Finlande 5 838 6 983 23 761 30 744 24 906Allemagne 5 804 51 833 7 785 59 618 53 814Irlande 5 530 4 984 19 227 24 211 18 650Pays-Bas 5 302 22 235 12 513 34 750 29 446Danemark 6 061 11 803 12 740 24 542 18 481Grèce 8 731 14 774 7 136 21 910 13 180Portugal 5 624 7 276 5 985 13 261 7 637Belgique 5 202 13 911 5 996 14,511 9 3097RWDO�8( ������ ������� ������� ������� �������Moyenne Nationale (7) 6 698 36 805 20 650 57 455 50 757Sources: Enquête ICZM, 2000. Notes: (1) Calculés selon le “Niveau Haut” des dépenses des initiatives ICZM identifiées par l'enquête; voir para.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

5,10 f. (2) Voir paras 5,24-5,25. (3) Voir para 5,23. (4) Col. 2 et Col.3. (5) Col. 4 - Col, 1. (6) R-U inclut des données d'initiatives dedémonstration ICZM non-UE. (7) Moyenne par état côtier membre.

6,5 Le niveau de ces bénéfices socio-économiques initiaux argue fortement en faveur du développementfutur des initiatives ICZM à travers l'Union Européenne, et tend à suggérer que plus ces initiativessont compréhensives, plus grands seront les bénéfices potentiels, en termes du rehaussement deshabitats ainsi que, et plus directement encore, du rehaussement de l'infrastructure du commerce et dutourisme, produisant des bénéfices nets substantiels. À l'avenir la plus grande pression potentielle surles écosystèmes côtiers et sur les communautés côtières ne fera que renforcer les arguments en faveurdu développement du ICZM à travers l'Union Européenne, surtout lorsque les organisations et lesindividus qui forment et qui dirigent de telles initiatives seront capables d'absorber une approchefondée sur la meilleure pratique et qui pourrait donc rehausser les bénéfices socio-économiques netsde façon viable.

/(6�%e1e),&(6�62&,2�e&2120,48(6�675$7e*,48(6�'8�,&=0

6,6 L'approche prudente adoptée par l'équipe pour créer des estimations des bénéfices socio-économiquesdes initiatives ICZM a démontré que la valeur des bénéfices, aux scénarios d'impact ICZM bas et hautégalement, pèse bien plus lourd que les coûts nécessaires pour générer de tels bénéfices. Ceci se voitle mieux au tableau sommaire 6,3 ci-dessous. En adoptant l'approche modeste du “Niveau Bas” desactivités ICZM, le rapport bénéfices/coûts est en raison de 13,6:1, tandis que les activités ICZM plusactives, et faisant des dépenses plus hautes, résultent en une raison de bénéfices à coûts de 8,6:1.Encore une fois, il faut souligner le fait qu'il s'agit ici d'estimations prudentes, qui excluent d'autresgains ICZM importants.

7DEOHDX�������/HV�9DOHXUV�%UXWHV�HW�1HWWHV�$QQXHOOHV�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GHV,QLWLDWLYHV�,&=0�GDQV�O¶8QLRQ�(XURSpHQQH����HQ�0LOOLRQV�G¶(XURV

&RPSRVDQWH�GH ,&=0��³1LYHDX�%DV´0LOOLRQV�G(XURV

,&=0�³1LYHDX+DXW´

0LOOLRQV�G(XURVBénéfices ICZM totaux 137,3 746,9½ ,QGXVWULH�HW�7RXULVPH ���� �����½ 5HKDXVVHPHQW��GHV�KDELWDWV ���� �����

Coûts ICZM Totaux 10,1 87,0Bénéfices ICZM Totaux 127,1 659,8Rapport Bénéfices : Coûts 13,6 8,6Source: Enquête et Modelage ICZM

6,7 Additionnellement aux bénéfices quantitatifs en Union Européenne, présentés au tableau 6,3, il y ad'autres gains socio-économiques tangibles qui ne sont pas reflétés dans l'enquête ni par le modelagefait par l'équipe. Les plus importants de ces gains se rapportent : aux bénéfices de l'organisation et dela planification, aux bénéfices provenant du bon usage des ressources, et aux bénéfices réels réaliséspar une viabilité accrue des communautés et systèmes socio-économiques. Un bref commentaire surchacun de ces gains est offert ci-dessous : ils nécessitent chacun une étude plus détaillée.

%e1e),&(6�'(��/25*$1,6$7,21�(7�'(�/$�3/$1,),&$7,21

6,8 Les bénéfices qualitatifs réalisés par les organisations et les entreprises actives dans les initiativesICZM, présentés au tableau 5,2 du rapport, ont aussi une valeur monétaire, même si celle-ci estdifficile à quantifier en deçà d'un programme de recherche dévoué. Les améliorations qui ontrapporté, et qui affectent les prises de décisions, l'identification des priorités, et une planificationspatiale plus cohérente, mèneront progressivement à une utilisation plus efficace et plus productivedes ressources limitées du secteur privé investies dans des projets ICZM, et la valeur éventuelle de ceséconomies pourraient être attribuée aux initiatives ICZM lorsque ces dernières produisent la rationalede telles améliorations. L'enquête ICZM confirme très clairement l'importance de ces bénéficesqualitatifs.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

%e1e),&(6�'8�%21�86$*(�'(6�5(66285&(6

6,9 Une valeur monétaire réelle résultera probablement, au plus long terme, des bénéfices socio-économiques ICZM, provenant de l'amélioration de l'utilisation, de la protection et de la préservationdes ressources naturelles à l'intérieur comme dans la proximité des zones côtières, où le projet ICZMaura déjà fait face à ces aspects problématiques. Les résultats de la restauration des habitats,l'adoption d'une stratégie touristique plus viable, et la reconstitution des stocks de pêche commerciale,génèrent dans tous ces cas une valeur ajoutée du point de vue des servies environnementaux et aussi àl'égard de la création et de la maintenance de commerces, de revenus et d'emplois viables à l'avenir.Le questionnaire ICZM, la revue documentaire, et les informations réalisées par le modelageéconomique entrepris par l'équipe sur la base de leur enquête, ont montré l'importance grandissante detels bénéfices socio-économiques au terme plus long. Les estimer sans entreprendre d'autresprogrammes d'enquête au niveau des initiatives ICZM individuelles à travers toute l'Europe estdifficile : il s'agit là d'une tâche future.

9,$%,/,7e�62&,2�e&2120,48(�'(6�&20081$87(6�&27,(5(6

6,10 L’objectif stratégique des initiatives ICZM à long terme, aux niveaux locaux et régionaux, doit être dechanger en même temps le comportement et les aspirations humains et les structures institutionnelles,afin de garantir la gestion viable et l’utilisation de l’environnement naturel. Ceci a une importanceparticulière dans les zones côtières qui, comme nous l’avons expliqué en section 3, sont les plusprécieux des biotopes terrestres du point de vue de leurs services des écosystèmes La sensibilitépublique accrue par rapport aux bénéfices du ICZM, identifiée par notre enquête (tableau 5,3)représente un pas initial important dans la direction d’une viabilité économique, environnementale etsociale plus grande dans les zones côtières. Cependant, d’autres politiques et investissements locaux,régionaux ou nationaux dans les zones côtières peuvent produire des bénéfices et des impactsrelativement plus grands dans des secteurs tels que : l’entreprise et l’industrie, le bâtiment etl’infrastructure, le logement, l’éducation et le paysage, l’ordre civil, et le mouvement de la population.L’approche holistique adoptée par les initiatives ICZM UE récentes peut donc servir de modèle pourl’intégration stratégique nécessaire à la création d’une viabilité socio-économique dans lescommunautés côtières.

%e1e),&(6�,&=0�3285�/(6�e&2120,(61$7,21$/(6�(7�(8523e(11(6

6,11 Il est important de comprendre et d'apprécier l'importance relative des bénéfices socio-économiquesgénérés par les initiatives ICZM à leurs économies nationales respectives ainsi qu'à l'UnionEuropéenne dans son ensemble. Le moyen le plus approprié d'évaluer ceci est en termes de la valeurdes bénéfices des initiatives ICZM à impact "Bas" et "Haut", exprimée en un pourcentage du PNB desétats côtiers de l'UE et de l'économie totale de celle-ci. Les résultats de ce calcul approximatif sontindiqués au tableau 6,4 ci-dessous. En considérant ces résultats il faudrait noter que les méthodescourantes pour estimer les PNG incluent déjà quelques éléments mineurs des bénéfices ICZM. Parconséquent les chiffres indiqués au tableau 6,4 doivent être considérés comme un premier essaid'évaluer l'impact UHODWLI���des bénéfices ICZM sur les États membres individuels, plutôt que commedes statistiques précises et pleinement documentées. Ils sont donc des estimations du type Costanza.

6,12 L'importance relative des valeurs des bénéfices socio-économiques nets varie radicalement entre lesÉtats membres de l'Union Européenne et reflète la grosseur de l'économie nationale, la nature de leurszones côtières et la composition de leurs biotopes. Les estimations initiales présentées au tableau 6,4paraissent raisonnables, intuitivement et logiquement : elles fournissent une base acceptable pour lastratégie et pour la planification. Le point principal qui émerge de ces estimations initiales est quepour l'Union Européenne dans son ensemble, la valeur estimée des bénéfices socio-économiques desprojets ICZM représentent 1,43% du PNB de l'UE au scénario de “Niveau Bas”, et 7,6% au scénariode “Niveau Haut”. Au “Niveau Bas”, ceci correspond JURVVR� PRGR à l'importance relative del'économie du Portugal, au “Niveau Haut” à celle du PNB de l'Espagne.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

7DEOHDX�������/,PSRUWDQFH�5HODWLYH�GHV�%pQpILFHV�,&=0�1HWVDX[�eFRQRPLHV�1DWLRQDOHV�GHV�eWDWV�0HPEUHV�GH�O8(����������

eWDW�0HPEUH 31%1DWLRQDO

6FpQDULR�³1LYHDX�%DV´%pQpILFHV�,&=0�1HWV

6FpQDULR�³1LYHDX�+DXW´31%�5HODWLI

0LOOLDUGVG(XURV

%pQpILFHV0LOOLRQ

,&=05DLVRQ

%pQpILFHV0LOOLRQ

,&=05DLVRQ

���� GHXURV ¼�(XUR G¶HXURV HXUR(1) (2) (3) (4) (5)

Irlande 74,2 6,3 8,49 18,6 25,1Finlande 136,6 7,9 5,78 24,9 18,2Suède 249,4 13,3 5,33 45,0 18,0Danemark 193,9 6,8 2,42 18,4 9,5Royaume Uni 1 388,9 30,5 2,19 154,3 11,1Espagne 608,5 12,7 2,08 69,5 11,4Grèce 135,1 2,6 1,92 13,1 9,7Portugal 116,9 2,1 1,79 7,6 6,5Pays Bas 427,2 5,8 1,36 29,4 6,9Italie 1 281,6 14,3 1,11 85,7 6,7France 1 611,3 16,8 1,04 110,0 6,8Belgique 284,6 1,0 0,37 9,3 3,3Allemagne 2 332,8 7,1 0,30 53,8 2,3eWDWV�&{WLHUV�8( ������� ����� ���� ����� ���Source: Enquête et Modéle ICZM. Notes: (1) PNB en milliards d'euros 1998. (2) Valeur nette annuelle prévue des bénéficesICZM “Niveau Bas”, en millions d'euros. (3) VAN des bénéfices ICZM en terme de bénéfices en euros par million d'euros dePNB. (4) Valeur nette annuelle prévue des bénéfices ICZM “Niveau Haut”, en millions d'euros. (5) VAN des bénéfices ICZMde PNB.

6,13 Ces estimations initiales devront être revues et développées à l'avenir par d'autres, mais ellessuggèrent que la valeur des bénéfices socio-économiques générés par les initiatives ICZM estsubstantielle, représentant des gains importants à l'UE. L'importance relative des initiatives ICZM,tant pour l'UE que pour les économies nationales (vu que notre modelage a été prudent à chaque stadeet pour chaque élément compris dans le modèle), suggère que le soutien continu des initiatives etactivités ICZM devrait être l'objet d'une prioritisation stratégique nationale et européenne. Lesdépenses encourues sur de telles initiatives représentent un moyen relativement rentable et productifd'assurer des bénéfices économiques et environnementaux significatifs et viables partout en Europe.

6&e1$5,26�,&=0�'(�675$7e*,(��$&7,9((7�'(�675$7e*,(�6863(1'8(

6,14 L'équipe avait été invitée à examiner la question de l'impact potentiel sur les bénéfices socio-économiques des situations respectives d'une stratégie active et d'une stratégie suspendue et à établir,à partir de cet examen, des bénéfices potentiels de l'introduction ou du renforcement de stratégiesICZM aux niveaux national et européen. Au début de l'enquête il n'existait, au niveau de l'UnionEuropéenne, aucune structure stratégique formelle en qui concernait l'adoption de prioritésstratégiques créées par des programmes d'activité financés et encouragés par des organismes officiels.La Commission, depuis peu de temps, a adopté la &RPPXQLFDWLRQ�VXU�OD�6WUDWpJLH�,&=0�(XURSpHQQH(Commission Européenne, 2000). Celle-ci intègre une stratégie européenne, et indique comment laCommission entend réaliser le rehaussement futur des zones côtières par le moyen des programmes etdes organismes existants. Un nombre divers d'approches stratégiques, d'engagements et de dépensesdévouées existe également à l'intérieur des États membres, représentant un nombre de pointsdifférents du continuum de la "stratégie suspendue". Il n'a pas été possible d'explorer cette structureICZM stratégique et nationale dans le contrat actuel, puisqu'une telle exploration serait en elle-mêmeun projet majeur.

6,15 L'opinion de l'équipe est qu'il subsiste actuellement une situation relative de "stratégie suspendue" àtravers l'Union Européenne à l'égard de la structure stratégique idéale mentionnée ci-dessus, et il est àespérer que la Communication récente changera cette situation. Les modèles produits par l'équipe ontsuivi un plan sur deux scénarios, basé sur les niveaux réels des dépenses ICZM telles que celles-ci ont

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

été identifiées par notre enquête sur les initiatives ICZM. Le modèle "“Niveau Bas”" peut êtreconsidéré comme représentatif d'une première phase de l'adoption des stratégies ICZM au niveaunational; le modèle "“Niveau Haut”" reflète les résultats à anticiper de la poursuite active de stratégiesICZM. Les résultats générés par ces modèles, présentés au tableau 6,4, montrent clairement que lesbénéfices socio-économiques nets peuvent être jusqu'à quatre fois plus hauts quand une stratégieactive est positivement appliquée. Compte tenu de la prudence qui a caractérisé notre création demodèles, ceci implique clairement que des bénéfices socio-économiques résulteront de l'adoption deces stratégies actives.

6,16 Le scénario de "stratégie suspendue" ne s'applique peut-être plus guère en Europe, étant donné quel'UE ainsi que la majorité de ses États membres possédant des zones côtières acceptent l'importancedu ICZM - un fait qui sera renforcé par les nouvelles propositions ICZM de l'UE. Mais un scénarioextrême de stratégie suspendue, résultant en le retrait de tout financement ou d'autres ressources pourla protection et le rehaussement de tous les aspects des zones côtières, produirait en toute probabilitéune augmentation progressive de coûts socio-économiques et de contraintes opérationnelles quiaffecterait tous les secteurs des économiques nationales et européennes. Les gains qui peuvent êtregénérés par une stratégie ICZM plus active et mieux prioritisée seraient, d'après nos modèles,significatifs (voir tableau 6,4), valant plus de 500 millions d’euros par an au niveau UE au cas destratégie active.

6,17 En plus des valeurs des écosystèmes et de l'importance des zones côtières européennes, les industriesmarines et océaniques faisant partie des économies nationales et internationales génèrent des revenuset des investissements significatifs mais peu reconnus. Il a été suggéré (Borgese 1998) que la valeurcommerciale annuelle et globale des industries partiellement ou entièrement associées aux océansdépasse $US 7 000 milliards, et il est anticipé que ce chiffre doublera au cours du 21e siècle. D'autresrecherches confirment l'importance de ceci : la valeur du secteur océanique des États Unis a étéestimée à $US 30,6 milliards en 1972 (Pontecorvo HW�DO�, 1980), tandis que le chiffre d'affaires dusecteur marin du Royaume-Uni a été identifié en tant que £51,2 milliards à la fin des années 1980(Department of Trade and Industry, 1997). Le total combiné des valeurs économiques etd'écosystèmes confirment l'importance fondamentale des espaces marins et océaniques, la majorité deces valeurs provenant de l'intérieur des zones côtières.

6,18 Le progrès vers une situation de "stratégie active" pour les zones côtières européennes, à partir desbénéfices socio-économiques identifiés par notre équipe, produira des gains économiques, sociaux etenvironnementaux significatifs pour les États membres et pour l'Union Européenne. Au fur et àmesure que les communautés côtières deviendront plus conscientes de la nature, du rôle et de lavaleur de l'ensemble d'activités dans ces zones, des changements politiques à long terme pourront êtreinaugurés afin de rehausser de manière viable ces économies et environnements. Ces changementsaffecteront toute une gamme de secteurs de l'économie : la pêche, les transports, le bâtiment, letourisme, les assurances, parmi d'autres. Les résultats présentés dans ce rapport suggèrent l'aspectfortement avantageux de ces impacts.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

��� /(6�,03/,&$7,216�675$7e*,48(6�3285�/81,21(8523e(11(

7,1 Dans cette dernière section du rapport, nous présentons les conclusions principales de notre enquête etnous considérons les implications pour l'Union Européenne, la Commission Européenne, les ÉtatsMembres et les États Associés. Notre évaluation des activités ICZM, dedans et dehors l'UE, a révéléune gamme diverse et complexe d'organisations et d'initiatives ICZM, dont la plupart sont d'originerelativement récente et qui sortent tout juste de leur phase initiale de planification et dedéveloppement stratégique. Notre enquête, et notre évaluation, s'offrent donc comme une explorationdes coûts et des bénéfices socio-économiques du ICZM pendant sa première phase formative. Cetteévaluation a produit des points de repère pour les impacts et les bénéfices, par rapport auquel ledéveloppement futur des bénéfices environnementaux et économiques nets du ICZM pourra êtremesuré, révisé et comparé. Les résultats de cette évaluation initiale soulignent très fortement le besoind'un soutien stratégique continu du ICZM de la part de l'Union Européenne, accompagné dufinancement et des ressources gestionnaires nécessaires à sa réalisation. Les principales implicationsstratégiques identifiées par l'équipe sont présentées et expliquées ci-dessous.

&21&/86,216�'(�/e9$/8$7,21�,&=0

7,2 Les principales conclusions formulées par l'équipe au terme de son évaluation des coûts et desbénéfices socio-économiques de la gestion intégrée des zones côtières en Europe sont résumées ainsi :

❒ Il y aura des bénéfices, du point de vue de la révision des stratégies et des impacts si les termes ]RQHVF{WLqUHV et JHVWLRQ�LQWpJUpH�GHV�]RQHV�F{WLqUHV�étaient définies de façon plus constante et incorporésdans la planification stratégique.

❒ Les zones côtières européennes, représentant 53 000 kilomètres de littoral, constituent unecomposante socio-économique très importante mais peu reconnue des économies nationales eteuropéennes; les 21 sites étudiés générant une valeur annuelle estimée, en services environnementaux,de l'ordre de presque 18 milliards d'euros.

❒ Les initiatives ICZM actuelles en Europe, dedans et dehors le Programme de Démonstration UE, sontdiverses quant à leur organisation, leurs caractéristiques ICZM opérationnelles, et leurs prioritésstratégiques. Leurs dépenses sont remontées à presque 22 millions d'euros pendant la période depuis1995.

❒ La valeur nette des bénéfices socio-économiques générés par ces initiatives ICZM européennes, selonles modèles que nous avons créés, a été jusqu'à présent d'un minimum de 127 millions d'euros d'aprèsnos estimations prudentes, et atteindrait probablement 660 millions d'euros dans une initiative àstratégie active.

❒ Les initiatives ICZM de “Niveau Bas” encourent des coûts approximatifs de 10 millions d'euros; pourcelles de “Niveau Haut”, les coûts sont de 87 millions d'euros. Les bénéfices dépassent de loin lescoûts, mais en comparaison du financement du ICZM dans d'autres régions géographiques, les coûtsdu ICZM "“Bas Niveau”" sont certainement bas.

❒ Les initiatives ICZM de l'UE, qui sont actuellement en train de compléter leurs phases de formation etde développement stratégique, ont aussi généré d'importants bénéfices qualitatifs pour les partiesintéressées et pour les communautés. La valeur de ceux-ci augmentera au fur et à mesure que lesinitiatives entreront dans leur phase de mise en vigueur.

❒ Les réponses à l'enquête et les modèles économiques entrepris par l'équipe confirment quel'investissement dans les initiatives ICZM produit un niveau relativement haut de bénéfices socio-économiques nets. Ceux-ci doivent augmenter au fur et à mesure que les projets ICZM entreront en

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

phase de réalisation, et que d'autres régions côtières européennes s'ouvriront aux initiatives ICZM.

L'enquête ICZM et les recherches entreprises ont établi à notre avis une base efficace pour la révision desimpacts futurs des initiatives existantes et pour établir la meilleure pratique pour des initiatives nouvelles. Ilreste cependant un nombre d'aspects, identifiés par l'équipe, où des améliorations stratégiques etopérationnelles peuvent être considérées, et nos recommandations par rapport à ces questions sontprésentées ci-dessus.

,03/,&$7,216�(7�5(&200(1'$7,216�3285�/$�675$7e*,(�,&=0

7,3 Les résultats de cette évaluation normalisante initiale des bénéfices socio-économiques des initiativesICZM ont un nombre d'implications pour l'Union Européenne qui demandent à être considérées deprès dans le contexte stratégique de la mise en place du ICZM afin d'établir une plus grande viabilité àlong terme des zones et des communautés côtières de l'Europe. Ces implications se rapportent à lastratégie ICZM européenne, à sa structure de gestion, à la formulation et à la réalisation desprogrammes et des projets ICZM, et à l'évaluation et au reportage des activités, produits et bénéficesICZM. Chacun de ces aspects représente un champ stratégique en lui-même, et nécessite undéveloppement et une évaluation séparés de la part de la Commission Européenne.

675$7e*,(�(7�32/,7,48(�,&=0�(8523e((11(

7,4 Le soutien des initiatives ICZM de la part de la Commission Européenne, tout au long de sonProgramme de Démonstration, a joué un rôle majeur dans la génération d'une compréhension del'importance environnementale et économique, pour l'Europe, de ses zones côtières. Elle a établi labase, à l'échelle européenne entière, pour des actions concertées ayant pour but la qualité et laviabilité. Un portefeuille initial de projets et de programmes, relatif aux économies et auxenvironnements nationaux et régionaux a été projeté et réalisé. Notre enquête suggère que bien desInitiatives de Démonstration (et quelques-unes des autres initiatives) dépendent toujours du soutienfinancier indirect de l'UE, et que beaucoup n'ont pas donc de survie garantie à long terme. La majoritédes initiatives ICZM n'ont pas, en général, accès au financement continu ni à d'autres ressourcesnécessaires à l'entrée dans une phase de mise en vigueur, où l'investissement dans les projets etprogrammes opérationnels commenceraient à produire des bénéfices socio-économiques visibles etmesurables. Il s'agit donc d'une question importante d'élan stratégique que nous portons à l'attentionde l'Union Européenne et des États membres.

7,5 Le soutien stratégique continu, de la part de la Commission Européenne, de l'adoption augmentée duICZM dans les zones côtières de l'Union Européenne et des États Associés est démontré par lapromotion en l'automne 2000 de la &RPPXQLFDWLRQ sur la Stratégie ICZM pour l'Europe, et par la3URSRVLWLRQ parallèle d'une Recommandation du Parlement et du Conseil Européens pour la mise envigueur du ICZM en Europe. La perspective future vise l'introduction de concepts ICZM appropriésdans d'autres projets, actions et initiatives de la Commission Européenne, plutôt que de promouvoir etd'appuyer des programmes et projets ICZM en tant que filière stratégique séparée. Les bénéficessocio-économiques qui ont été identifiés au cours de notre évaluation suggèrent par contre les méritesd'une réconsidération de cette intention actuelle, de la part de la Commission, du Parlement et duConseil des Ministres, de ne pas maintenir le programme dévoué de soutien aux initiatives ICZM.

7,6 La viabilité de la politique et de la stratégie ICZM européenne est cruciale pour le renforcement de laviabilité économique et environnementale des zones côtières de l'Europe, et le principal objectifpolitique de la stratégie UE proposée doit être de fournir le soutien nécessaire de faire progresser leICZM de sa phase de planification à sa phase de mise en vigueur. Tandis que notre enquêted'évaluation a identifié un apport financier grandissant du secteur privé en faveur des initiativesICZM, ainsi qu'une plus grande sensibilité corporative et civique envers les bénéfices du ICZM, il enreste que la nature publique et transnationale des bénéfices socio-économiques générés par lesinitiatives ICZM dépendra au terme moyen du financement et du soutien politique desgouvernements nationaux et de la Commission Européenne.

7,7 Ces questions de politique UE et nationales se situent en dehors des termes de référence de ce contrat

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

d'évaluation présent. Mais notre dialogue d'évaluation avec des directeurs de projets ICZM suggèrentque l'absence d'un soutien financier du ICZM à long terme entraîne le danger d'une perte de l'élan etde l'engagement réalisés au cours des cinq années passées. Une priorité politique et stratégique, en cemoment même, doit donc être d'identifier, tant pour les États membres que pour l'Union Européenne,le niveau et la nature des ressources requises pour le développement d'une stratégie ICZM efficace,qui générera des bénéfices socio-économiques mesurables à l'échelle indiquée par les résultats denotre évaluation.

7,8 Certaines autres questions techniques, associées au ICZM, ont besoin d'être considérées en formulantla politique et la stratégie UE futures. Les plus importantes de ces questions techniques, identifiées aucours de l'évaluation présente, sont :

❒ Des définitions plus constantes et plus compréhensives de ]RQHV� F{WLqUHV et d'activités de *HVWLRQ,QWpJUpH�GHV�]RQHV�F{WLqUHV (ICZM) seront utiles aux États membres. Ces définitions ne devraient pasêtre trop rigides, mais devraient plutôt permettre que différents types de côtes soient traités dans leurpropre contexte spatial et en vue des questions qu'ils posent. Des principes plus compréhensifs et del'encouragement sont aussi nécessaires.

❒ Il manque actuellement des données facilement et rapidement accessibles sur les questions socio-économiques et environnementales, ainsi que des informations et des statistiques pour lescommunautés et régions géographiques dans les zones côtières de l'Union Européenne. Certaines deces données nécessaires pour l'évaluation des bénéfices socio-économiques sont disponibles, maiselles sont éparpillées entre des organisations très diverses, et souvent dans des formats techniquesdifficiles, de sorte qu'on ne peut pas les utiliser sans des dépenses significatives d'argent, d'effort etd'expertise technique.

❒ Le manque d'indicateurs socio-économiques et environnementaux cohérents et comparables H[�DQWH,ainsi que de statistiques des initiatives ICZM européennes, est une question opérationnelle qu'ilfaudrait aborder au début de la prochaine phase de soutien de la Commission Européenne et desgouvernements nationaux. Sans ces outils, il sera presque impossible de mesurer les impacts et lesbénéfices.

Une amélioration substantielle de ces aspects techniques pourrait être réalisée si l'Eurostat et l'AgenceEnvironnementale Européenne affichaient l'étiquette de "zone côtière" aux bases de données informatiséesappropriées. Si cette démarche est improbable dans un proche avenir, elle ne demeure pas moins unepriorité stratégique.

7,9 La Commission pourrait insister, en tant que condition de soutien financier, que des initiatives ICZMfutures entreprennent et publient des audits compréhensifs de base, qu'elles mesurent et revoientrégulièrement leur progrès par rapport à cette base, et qu'elles adoptent un format commun dereportage. Elle devrait s'assurer de recevoir des copies de telles données et informations, qui devrontêtre conservées afin de servir de point de départ aux études futures des impacts socio-économiques etenvironnementaux. Ceci permettra le contrôle, l'identification et l'évaluation des coûts et desbénéfices à très long terme.

/(�&$'5(�'(�/$�*(67,21�,&=0

7,10 Une conclusion clef de notre évaluation (section 5) est que les bénéfices qualitatifs les plus importantsindiqués par les directeurs des initiatives ICZM ont rapport à l'engagement collaboratif desorganisations dans la planification et dans la gestion des initiatives. Le travail en commun a apportéplusieurs avantages : il a amélioré les prises de décisions, il a assuré une meilleure compréhension despriorités des parties intéressées, il a permis des accords sur les priorités ICZM ou associées à celui-ci,et il a commencé à générer une approche plus cohérente à l'aménagement de l'espace. Pour renforceret élargir ces bénéfices et impacts qualitatifs, les structures de gestion ICZM, qui sont en traind'émerger, doivent être une composante reconnue et essentielle des initiatives de développementéconomique et environnemental aux niveaux nationaux et européens.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

7,11 Les consultations entreprises par notre équipe au milieu de l'an 2000, ainsi que les réponses auquestionnaire ICZM, suggèrent que certains des organismes de gestion établis en vue de Programmede Démonstration ont déjà commencé à perdre leur élan ou bien ont tout simplement disparu. Nosdiscussions avec des directeurs de projets ICZM ont mis au jour des situations où les directeursoriginels étaient partis (souvent, en apportant avec eux des connaissances essentielles au projet), oubien des projets avaient été abandonnés et avaient disparu ou, encore, l'enthousiasme essentiel,national ou local, s'était dissipé.

7,12 Une conclusion importante de l'évaluation est que les bénéfices socio-économiques majeurs serontmieux générés par l'entrée des initiatives de démonstration dans leurs phases de mise en vigueur desprojets et des programmes. Le maintien d'une structure de gestion ICZM active est une question depremière importance tant pour la Commission que pour les gouvernements nationaux et régionaux. Ily a des avantages nets à encourager et à soutenir une variété de formats différents de gestion ICZM,mais ceux-ci ne seront efficaces que par leur continuation à long terme, et par les contactscollaboratifs entre eux et avec d'autres initiatives ICZM situées ailleurs. Ceci est une questionpolitique importante.

7,13 Le Programme de Démonstration ICZM a été un premier pas important et innovatif pour améliorer laviabilité économique et environnementale des zones côtières européennes précieuses. Tous les projetsactuels possèdent le potentiel d'une grande évolution future, et la création d'autres initiatives pourraitêtre encouragée. Alors qu'il paraît peu probable qu'il y aura un deuxième Programme deDémonstration en soi, la déclaration de stratégie de la part de la Commission suggère que lesinitiatives ICZM (existantes ou nouvelles) pourront chercher des sources de financement et d'autressoutiens auprès de projets tel que LIFE III, INTEREG, ainsi que d'autres initiatives régionales etenvironnementales.

/$�)2508/$7,21�(7�/$�5e$/,6$7,21�'(6�$&7,9,7e6�,&=0

7,14 Les consultations et la revue documentaire entreprise au cours de notre évaluation suggèrent quejusqu'à présent la formulation et la réalisation des programmes et des projets ICZM opérationnels,afin de mettre en marche des plans stratégiques ICZM locaux, ne fait que commencer, à l'exceptiondes activités de sensibilisation et d'éducation du public. Il paraît aussi que seule une minorité desactivités actuelles sont basées sur des approches de planification englobant des buts, des objectifs, descoûts, des bénéfices et des mécanismes permettant le contrôle des impacts. Ceci se comprend, et parconséquent l'équipe n'a rencontré que peu d'exemples de "meilleure pratique", c'est-à-dire quipourraient être plus généralement adoptés par les directeurs ICZM.

7,15 L'équipe d'évaluation suggère qu'il pourrait être utile aux initiatives et aux activités futures, partout enEurope, que la Commission aide activement les directeurs des programmes et des projets ICZM àdéfinir, à adopter et à gérer des activités opérationnelles spécifiques sur un pied de planificationcommun. Ceci permettrait aux initiatives ICZM d'être mieux coordonnées à travers l'UnionEuropéenne, tout en assurant la considération et l'adoption de la meilleure pratique et en établissant labase d'une approche plus cohérente de l'évaluation des initiatives ICZM. En fait, ceci nécessite lapréparation d'un plan commercial pour chaque initiative opérationnelle.

/e9$/8$7,21�'(6�,1,7,$7,9(6�,&=0

7,16 Cette évaluation a montré qu'il est important de planifier, de négocier, et de financer des initiativeséconomiques et environnementales viables pour de nombreuses années, afin de garantir la possibilitéde surveiller, de mesurer et d'évaluer les impacts et les bénéfices de l'initiative et de sa mise envigueur. Nombre des projets de démonstration contactés au cours de notre évaluation actuellen'avaient pas initié le moindre audit économique ou environnemental préliminaire, quelques-unsétaient incapables de fournir même des informations simples sur leurs zones ou leurs activités, et uneminorité semble avoir opéré sans aucun système d'évaluation ou de reportage de performance. En unetelle situation, il est difficile à la Commission d'évaluer les projets ICZM et les dépenses encouruesselon des critères de rentabilité financière, ou de déterminer le niveau, le type et la viabilité desbénéfices socio-économiques, ou de se procurer les informations nécessaires au développement des

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

stratégies au niveau de l'Union Européenne.

7,17 L'équipe a cherché à identifier et d'obtenir toutes les données, informations et statistiques appropriéesà l'évaluation des bénéfices socio-économiques des initiatives ICZM, mais l'absence de données etd'audits de base essentiels pour de nombreux programmes de démonstration individuels nous a posédes problèmes ainsi qu'une dépense de beaucoup de temps. Nous suggérons qu'à l'avenir laCommission exige que toutes les initiatives financées s'engagent à entreprendre des auditséconomiques et environnementaux H[�DQWH afin d'établir les données quantitatives et qualitatives debase nécessaires pour ensuite évaluer la réussite, le progrès et les impacts. Ceci devrait se faire selonun format commun, soutenu par une provision améliorée des données côtières mentionnées ci-dessus,et destiné à permettre le contrôle longitudinal des bénéfices socio-économiques, des changements etdes impacts à long terme. Les informations obtenues par l'équipe pendant cette évaluation fournit desdonnées de base de plus de trente initiatives ICZM européennes, et il est suggéré que l'enquête quenous avons entreprise au milieu de l'an 2000 soit répétée au milieu de l'an 2005, utilisant les mêmesquestions et les mêmes formes de classification.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

$11(;(�$����%,%/,2*5$3+,(�,&=0

Adger, W.N. (1997) 6XVWDLQDELOLW\�DQG�6RFLDO�5HVLOLHQFH�LQ�&RDVWDO�5HVRXUFH�8VH���UEA: CSERGE Working Paper GEC 97-23.

Ahmed, S. (2000) 5HSRUW�RQ�*,6�$QDO\VLV�RI�(8�,&=0�'DWD���Glasgow University, Glasgow.

Alenyar, M. (1997) International Seminar on�6XVWDLQDEOH�GHYHORSPHQW�LQ�WKH�0HGLWHUUDQHDQ��%HWZHHQ�UHDOLW\�DQG�8WRSLD���&RQFOXVLRQV� CanTápera, Palma, 12-16 March 1997.

American Coastal Coalition. (2000) 7KH�(FRQRPLF�%HQHILWV�RI�D�+HDOWK\�&RDVWOLQH� http://www.coastalcoalition.org/facts/statistics/accfacts.html,Accessed February 2000.

Anon. (1993) Valuing Environmental Goods (2): The Hedonic Pricing Method. In &RVW�%HQHILW�$QDO\VLV�DQG�WKH�(QYLURQPHQW��eds. N.Hanley andC.L.Spash. Edward Elgar Publishing Ltd, Cheltenham. 74-82.

Anon. ed. (1997)�&RDVWDO�0DQDJHPHQW�5HVHDUFK��&RQIHUHQFH�5HSRUW. National Institute for Coastal and Marine Management, RIKZRijkswaterstaat, The Netherlands.

Ayres, R.U. (1998) The price-value paradox. (FRORJLFDO�(FRQRPLFV���, 17-19.

Ballinger, R.C.,Smith, H.D. and Warren, L.M. (1994) The Management of the Coastal Zone of Europe. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 45-85.

Beatley, T., Browner, D.J. & Schwab, A.K. 1994. $Q�,QWURGXFWLRQ�WR�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW� Island Press, Washington D.C.

Barrett, M.G. (1991) Future sea-level rise: a working paper. 3URFHHGLQJV�IURP�7KH�,QVWLWXWLRQ�RI�&LYLO�(QJLQHHUV��3DUW����, 1101-1105.

Bird, E.C.F. (1996) %HDFK�0DQDJHPHQW. John Wiley & Sons, Chichester.

Blakemore, F.B. and Williams. A.T. (1998) Public Valuation of Beaches in South East Wales, UK. 6KRUH�DQG�%HDFK �������18-23.

Blaikie, P., Cannon, T., Davis, I. and Wisner, B. (1994) $W�5LVN��1DWXUDO�KD]DUGV��3HRSOH¶V�9XOQHUDELOLW\�DQG�'LVDVWHUV� Routledge, London.

Boelens, R.G.V. (1992) From Policies to Science: Strategies for Marine Environmental Protection. 0DULQH�3ROOXWLRQ�%XOOHWLQ �� (1-4), 14-17.

Borrubu-Feyerabend, G. (1999) 3DUWLFLSDWRU\�0DQDJHPHQW�RI�1DWXUDO�5HVRXUFHV� http://nrm.massey.ac.nz/changelinks/pmnr.html, AccessedFebruary 2000.

Borgese, E. M. (1998) 7KH�2FHDQLF�&LUFOH����*RYHUQLQJ�WKH�6HDV�DV�D�*OREDO�5HVRXFH���United Nations University Press, New York.

Bowers, J. (1999) $Q�(FRQRPLFDOO\�(IILFLHQW�6WUDWHJ\�IRU�&RDVWDO�'HIHQFH�DQG�WKH�&RQVHUYDWLRQ�RI�WKH�,QWHUWLGDO�=RQH . A report to The JointMarine Programme of The Wildlife Trusts and WWK-UK, July 1999.

Bray, M., Hooke, J. and Carter, D. (1997) Planning for sea-level rise on the south coast of England: advising the decision-makers. 7UDQVDFWLRQV�RIWKH�,QVWLWXWH�RI�%ULWLVK�*HRJUDSKHUV��1HZ�6HULHV ������, 13-30.

Brown, L.R. and Flavin, C. eds. (1999) 6WDWH�RI�WKH�:RUOG�������$�:RUOGZDWFK�,QVWLWXWH�5HSRUW�RQ�3URJUHVV�7RZDUG�D�6XVWDLQDEOH�(FRQRP\ .Earthscan Publications for Worldwatch Institute, London.

Bruce, J.P., Lee, H. and Haites, E.F. eds. (1996) &OLPDWH�&KDQJH�������(FRQRPLF�DQG�6RFLDO�'LPHQVLRQV�RI�&OLPDWH�&KDQJH� CambridgeUniversity Press, Cambridge.

Buckingham-Hatfield, S. and Evans, B. (1996) Achieving Sustainability through Environmental Planning. In (QYLURQPHQWDO�3ODQQLQJ�DQG6XVWDLQDELOLW\, eds. S. Buckingham-Hatfield and B. Evans. John Wiley and Sons Ltd, Chichester. 1-18.

Burbridge, P.R. (1997) A Generic Framework for Measuring Success in Integrated Coastal Management. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW������,175-189.

Burrill, A., Burbridge, P. and Humphrey, S. (2000) Guiding Principles for a European Integrated Coastal Management Strategy. ,QWHU&RDVW :LQWHU,16-17.

Byrant, D., Rodenburg, E., Cox, T. and Nielsen, D. (2000) &RDVWOLQHV�DW�5LVN��$Q�,QGH[�RI�3RWHQWLDO�'HYHORSPHQW�5HODWHG�7KUHDWV�WR�&RDVWDO(FRV\VWHPV. http://www.wri.org/indictrs/coastrsk.htm, Accessed February 2000.

Capobianco, M. (1999) 5ROH�DQG�8VH�RI�7HFKQRORJLHV�LQ�5HODWLRQ�WR�,&=0��)LQDO�5HSRUW��European Union, The European Commission, Brussels.�

Cencini, C., Marchi, M., Torresani, S. & Varani, L. 1988. The impact of tourism on the Italian Deltaic Coastlands : four base studies. 2FHDQ�DQG&RDVWDO�0DQDJHPHQW��11 : 353 – 374.

Cendrero, A. (1989) Land-Use Problems, Planning and Management in the Coastal Zone: An Introduction. 2FHDQ��6KRUHOLQH�0DQDJHPHQW ��,367-381.

Cesar, H. (1996) (FRQRPLF�$QDO\VLV�RI�,QGRQHVLDQ�&RUDO�5HHIV� World Bank, Washington D.C.

Charlier, R.H. (1989) Coastal Zone: Occupance, Management and Economic Competitiveness. 2FHDQ��6KRUHOLQH�0DQDJHPHQW ��, 383-402.

Cicin-Sain, B. (1993) Sustainable Development and Integrated Coastal Management. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 11-43.

Cicin-Sain, B. (1993) Introduction to the Special Issue on Integrated Coastal Management: Concepts, Issues and Methods. 2FHDQ��6KRUHOLQH

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

0DQDJHPHQW ��, 1-9.

Cicin-Sain, B., and Knecht, R.W. (1998) ,QWHJUDWHG�&RDVWDO�DQG�2FHDQ�0DQDJHPHQW��&RQFHSWV�DQG�3UDFWLFHV���Island Press, Washington D.C.

Cicin-Sain, B., Knecht, R.W., Vallega, A. and Harakunarak, A. (2000) Education and training in integrated coastal management: lessons from theinternational arena. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 291-330.

Clark, J.R. (1997) Coastal zone management for the new century. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW �����, 191-216.

Clark, J.R. (1996) &RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�+DQGERRN. CRC Lewis, Boca Raton.

Clark, M.J. (1998) Flood Insurance as a Management Strategy for UK Coastal Resilience. 7KH�*HRJUDSKLFDO�-RXUQDO ������, 333-343.

Clement, K. (2000) (FRQRPLF�'HYHORSPHQW�DQG�(QYLURQPHQWDO�*DLQ����(XURSHDQ�(QYLURQPHQWDO�,QWHJUDWLRQ�DQG�5HJLRQDO�&RPSHWLWLYHQHVV�Earthscan, London.

Coastal America. (1999) &RDVWDO�$PHULFD��$�3DUWQHUVKLS�IRU�$FWLRQ� http://www.epa.gov/OWOW/oceans/coastam/index.html, accessed 09/07/99.

Coastal Coalition. (1998) 0RUH�)DFWV�RQ�WKH�(FRQRPLF�,PSRUWDQFH�RI�$PHULFD¶V�&RDVWDO�5HJLRQ�http://www.coastalcoalition.org/facts/statistics/econimpact.html#Delaware, accessed 05/04/99.

Coastal Coalition. (1998) 7KH�(FRQRPLF�,PSDFW�RI�&RDVWDO�7RXULVP��$�6SHFLDO�$PHULFDQ�&RDVWDO�&RDOLWLRQ�5HSRUW�http://www.coastalcoalition.org/facts/economic_tbl.htm, Accessed 05/05/99.

Coastal Programs Division and the Coastal States, Territories and Commonwealths. (1998) 6XVWDLQLQJ�$PHULFD¶V�&RDVWDO�&RPPXQLWLHV�DQG5HVRXUFHV��D�VWUDWHJLF�IUDPHZRUN�IRU�WKH�FRDVWDO�]RQH�PDQDJHPHQW�SURJUDP� U.S. Department of Commerce.

Colt. A.M. (1994) The Challenges of Integrated Estuarine Management in the United States. &RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 369-387.

Costanza, R. (1998) The value of ecosystem services. (FRORJLFDO�(FRQRPLFV ��, 1-2.

Costanza, R. (1999) The Ecological, Economic, and Social Importance of the Oceans. (FRORJLFDO�(FRQRPLFV ��, 199-213.

Costanza, R. (2000) The Ecological, Economic, and Social Importance of the Oceans. In 6HDV�DW�WKH�0LOOHQQLXP��DQ�HQYLURQPHQWDO�HYDOXDWLRQ,volume 3. 271-81, ed. C. Sheppard. Elsevier Science, Amsterdam.

Costanza, R. and Folke, C. (2000) Valuing Ecosystem Services with Efficiency, Fairness and Sustainability as Goals. In 1DWXUH¶V�6HUYLFHV��6RFLHWDO'HSHQGHQFH�RQ�1DWXUDO�(FRV\VWHPV��ed. G.Daily. Island Press, Washington D.C.

Costanza, R., d’Arge, R., de Groot, R., Farber, S., Grasso, M., Hannon, B., Limburg, K., Naeem, S., O’Neill, R.V., Paruelo. J., Raskin, R.G., Sutton,P. and van den Belt, M. (1997) The value of the world’s ecosystem services and natural capital. 1DWXUH ���, 253-260.

Costanza, R., d’Arge, R., de Groot, R., Farber, S., Grasso, M., Hannon, B., Limburg, K., Naeem, S., O’Neill, R.V., Paruelo. J., Raskin, R.G., Sutton,P. and van den Belt, M. (1997) The value of the world’s ecosystem services and natural capital. :KDW¶V�QHZ�LQ�1DWXUH. Supplementary Informationhttp://www.nature.com/

Costanza, R., d’Arge, R., de Groot, R., Farber, S., Grasso, M., Hannon, B., Limburg, K., Naeem, S., O’Neill, R.V., Paruelo. J., Raskin, R.G., Sutton,P. and van den Belt, M. (1998) The value of the world’s ecosystem services: putting the issues in perspective. (FRORJLFDO�(FRQRPLFV���, 67-72.

Costanza, R., Andrade, F., Antunes, P., can den Belt, M., Boesch, D., Boersma, D., Catarion, F., Hanna, S., Limburg, K., Low, B., Molitor. Pereira,J.G., Rayner, S., Santos, R., Wilson, J. and Young, M. (1999) Ecological economics and sustainable governance of the oceans. (FRORJLFDO(FRQRPLFV ��, 171-187.

Crooks, S. and Turner, R.K. (1999) Integrated Coastal Management: Sustaining Estuarine Natural Resources. $GYDQFHV�LQ�(FRORJLFDO�5HVHDUFK ��,241-289.

Dawson, AG (1992) ,FH�$JH�(DUWK���/DWH�4XDWHUQDU\�*HRORJ\�DQG�&OLPDWH���Rowtledge, London.

Department of Trade and Industry. (1997) 3URJUHVV�7KURXJK�3DUWQHUVKLS��0DULQH�)RUHVLJKW����� Office of Science and Technology, DTI.

Dee Boersma, P. and Parrish, J.K. (1999) Limiting abuse: marine protected areas, a limited solution. (FRORJLFDO�(FRQRPLFV ��, 287-304.

Dixon, M. (2000) 8.�0DULQH�6SHFLDO�$UHDV�RI�&RQVHUYDWLRQ��0DULQH�3URWHFWHG�$UHDV�RU�0DULQH�1DWXUH�5HVHUYHV���D�VWXG\�RQ�WKHLU�YLDELOLW\�DV�DWRRO�IRU�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW� Unpublished Masters Thesis, GSES, University of Strathclyde.

Dobbin, J.A. (1976). 3ODQQLQJ��'HVLJQ��DQG�0DQDJHPHQW�RI�0DULQH�3DUNV�DQG�5HVHUYHV. Harvard University.

Doody, J.P., Pamplin, C.F., Gilbert, C. and Bridge, L. (1998) ,QIRUPDWLRQ�UHTXLUHG�IRU�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW. European Union,The European Commission, Brussels.

Doody, J.P. 1999. The Scottish Coast in a European Perspecive. In. Baxter, J.M., Duncan, K., Atkins, S.M. & Lees, G. (Eds.) 6FRWODQG¶V�/LYLQJ&RDVWOLQH. The Stationary Office, London. pp15-29.

Duck, R.W., McManus, J. & Diez, J.J. 1995. Comparative study of two largely infilled estuaries : the Eden Estuary (Scotland) and the Ria de Foz(Spain). 1HWKHUODQGV�-RXUQDO�RI�$TXDWLF�(FRORJ\���29 (3-4) : 203-210.

Ducrotoy, J.P. and Pullen, S. (1999) Integrated Coastal Zone Management: commitments and developments from an International, European, andUnited Kingdom perspective. 2FHDQ��&RDVWDO�0DQDJHPHQW���, 1-18.

Edwards, S.F. (1987) $Q�,QWURGXFWLRQ�WR�&RDVWDO�=RQH�(FRQRPLFV��FRQFHSWV��PHWKRGV�DQG�FDVH�VWXGLHV���Taylor & Francis, London.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

Edwards, S.F., Jones, P.J.S. and Nowell, D.E. (1997) Participation in coastal zone management initiatives: a review and analysis of examples fromthe UK. 2FHDQ��&RDVWDO�0DQDJHPHQW��� (1-3), 143-165.

El-Sabh, M., Demers, S.A. and Lafontaine, D. (1998) Coastal Management and Sustainable Development from Stockholm to Rimouski. 2FHDQ�DQG&RDVWDO�0DQDJHPHQW���, 1-24.

Emerton, L. (1999) (FRQRPLF�7RROV�IRU�WKH�0DQDJHPHQW�RI�0DULQH�3URWHFWHG�$UHDV�LQ�(DVWHUQ�$IULFD. IUCN, Kenya.

Environment Australia. (1995) 7KH�&RPPRQZHDOWK�&RDVWDO�3ROLF\���http://www.environment.gov.au/marine/manuals_reports/coastal_policy/cst_ch3.html, accessed 05/07/99.

Environment Australia. (1999) &RDVWDO�7RXULVP�±�$�0DQXDO�IRU�6XVWDLQDEOH�'HYHORSPHQW��http://www.environment.gov.au/marine/man…s/coastnet/coastal_tourism/part1the.html, Accessed 05/07/99.

Environmental Protection Agency. (2000) ,QGLDQ�5LYHU�/DJRRQ�1DWLRQDO�(VWXDU\�3URJUDP. -XQH������Issue. Environmental Protection Agency,Washington D.C.

Environmental Protection Agency. (2000) 1DWLRQDO�(VWXDU\�3URJUDP��:KDW�(VWXDULHV�DUH�LQ�WKH�1(3"http://www.epa.gov/owow/estuaries/find.htm, accessed 2/08/00.

European Commission. (1999) /HVVRQV�IURP�WKH�(XURSHDQ�&RPPLVVLRQ¶V�'HPRQVWUDWLRQ�3URJUDPPH�RQ�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�,&=0�� Directorates-General: Environment, Nuclear Safety and Civil Protection, Fisheries, Regional Policies and Cohesion.

European Commission. (1999) 7RZDUGV�D�(XURSHDQ�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW��,&=0��6WUDWHJ\��*HQHUDO�3ULQFLSOHV�DQG�3ROLF\2SWLRQV� Directorates-General: Environment, Nuclear Safety and Civil Protection, Fisheries, Regional Policies and Cohesion.

European Commission. (2000). 3URSRVDO�IRU�D�(XURSHDQ�3DUOLDPHQW�DQG�&RXQFLO�5HFRPPHQGDWLRQ�FRQFHUQLQJ�WKH�LPSOHPHQWDWLRQ�RI�,QWHJUDWHG&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�LQ�(XURSH���COM (2000) 545 final. European Commission, Brussels, 8 September 2000.

European Commission. (2000). &RPPXQLFDWLRQ�IURP�WKH�&RPPLVVLRQ�WR�WKH�&RXQFLO�DQG�WKH�(XURSHDQ�3DUOLDPHQW�RQ�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH0DQDJHPHQW����$�6WUDWHJ\�IRU�(XURSH���COM (2000) 547 final. European Commission, Brussels, 27 September 2000.

European Commission, The European Commission. (1999) ,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW.http://europa.eu.int/comm/environment/iczm/home.htm, Accessed February 2000.

European Commission, The European Commission. (1999) ,QIRUPDO�&RQVXOWDWLRQ��7RZDUGV�D�(XURSHDQ�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�,&=0��6WUDWHJ\���*HQHUDO�3ULQFLSOHV�DQG�3ROLF\�2SWLRQV��$�6XPPDU\�RI�5HVSRQVHV� European Commission, The European Commission, Brussels.��

European Environment Agency. (1999) (QYLURQPHQW�LQ�WKH�(XURSHDQ�8QLRQ�DW�WKH�WXUQ�RI�WKH�FHQWXU\���EEA, Copenhagen.

Fabbri, K.P. (1998) A methodology for supporting decision making in integrated coastal zone management. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��,51-62.

Fernandes, T.F., Elliott, M. & Da Silva, M.C. 1995. The management of European Estuaries : a comparison of the features, controls andmanagement framework of the Tagus (Portugal) and Humber (England). 1HWKHUODQGV�-RXUQDO�RI�$TXDWLF�(FRORJ\���29(3-4): 459-468.

Fernández, M.A.R. (1997) 6XVWDLQDEOH�8VH�RI�,VODQG�0DULQH�5HVRXUFHV�$SSURSULDWH�7HFKQRORJLHV. From European Conference on SustainableIsland Development: Instruments for Sustainable Island Development, Minorca, April 23-26.

Ferraretto, Andrea et.al (1998) �8Q�3DUFR�H�OD�VXD�HFRQRPLD����LQGDJLQH�VXO�3DUFR�1D]LRQDOH�G¶$EUX]]R�H�OD�SROLWLFD�GL�VYLSXSSR�ORFDOH���WorldWildlife Fund Italia, Roma.

Firn Crichton Roberts Ltd. (1998) $Q�(FRQRPLF�$SSUDLVDO�RI�WKH�)RUWK�(VWXDU\�DQG�)LUWK�RI�)RUWK� Forth Estuary Forum, Edinburgh.

Fisheries Research Services. (1998) 5HSRUW�DQG�$FFRXQWV����������.

Foell, J., Harrison, E. and Stirrat, R.L. (2000) 3DUWLFLSDWRU\�$SSURDFKHV�WR�1DWXUDO�5HVRXUFH�0DQDJHPHQW��7KH�&DVH�RI�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQWLQ�WKH�3XWWDODP�'LVWULFW���http://www.sussex.ac.uk/Units/CDE/research/coastal/sf.html, accessed 22/06/00.

Freeman, A.M. (1995) Hedonic Pricing Methods. In 7KH�+DQGERRN�RI�(QYLURQPHQWDO�(FRQRPLFV, ed. D.W.Bromley. Basil Blackwell Ltd, Oxford.672-685.

French, P.W. (1997) Coastal�DQG�(VWXDULQH�0DQDJHPHQW� Routledge, London.

Fry, V.E. & Jones, P.J.S. (2000). 7KH�'HYHORSPHQW�RI�,QGLFDWRUV�RI�(VWXDU\�0DQDJHPHQW�3DUWQHUVKLS�6XFFHVV. Report from UCL to English Natureunder the Estuaries Initiative Review.

Gaterell, M.R., Morse, G.K. and Lester, J.N. (1999) Investment in the aquatic environment 11: Comparison of two techniques for evaluatingenvironmental benefits. -RXUQDO�RI�(QYLURQPHQWDO�0DQDJHPHQW���, 11-24.

Geographic Information Management (1999) &RDVWDO�7\SRORJLHV��0DS�3URGXFWLRQ�DQG�6SDWLDO�$QDO\VLV��)LQDO�5HSRUW� European Commission:Directorate-General of Environment, Nuclear Safety and Civil Protection, Brussels.

Gibson, J. (1999) /HJDO�DQG�5HJXODWRU\�%RGLHV��$SSURSULDWHQHVV�WR�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW. European Union, The EuropeanCommission, Brussels.

Glomes, F. (1998) 7KH�5HYLHZ�RI�WKH�12$$�1DWLRQDO�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�3URJUDPV�IRU�(VWXDU\�DQG�&RDVWDO�:HWODQG�3URWHFWLRQ�http://www.oceansconservation.com/iczm/gomes.htm, accessed 22/06/99.

Goodman, S.L., Seabrooke, W. and Jaffry, S.A. (1998) Considering Conservation Value in Economic Appraisals of Coastal Resources. -RXUQDO�RI(QYLURQPHQWDO�3ODQQLQJ�DQG�0DQDJHPHQW �����, 313-336.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

Grenell, P. (1991) Non-Regulatory Approaches to Management of Coastal Resources and Development in San Francisco Bay. 0DULQH�3ROOXWLRQ%XOOHWLQ���, 503-507.

Grigalunas, T.A. and Congar, R. eds. (1995) Environmental Economics for Integrated Coastal Area Management: Valuation Methods and PolicyInstruments. 5HJLRQDO�6HDV�5HSRUWV�DQG�6WXGLHV����, United Nations Environment Programme.

Hale, L.Z. (1993) Why Coastal Zone Management and Economic Development are Complementary and Mutually Beneficial. In $UH�&RDVWDO�=RQH0DQDJHPHQW�DQG�(FRQRPLF�'HYHORSPHQW�&RPSOHPHQWDU\�LQ�6UL�/DQND, eds. A.T. White and M. Wijeratne. Proceedings of a seminar, Colombo, SriLanka, March 19 1993, 13-22.

Hansom, J.D. (1988) &RDVWV. Cambridge University Press, Cambridge.

Hanson, A.J. (1998) Sustainable development and the oceans. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 167-177.

Healy, M.G. and Doody, J.P. eds. (1995) 'LUHFWLRQV�LQ�(XURSHDQ�&RDVWDO�0DQDJHPHQW���Samara Publishing Limited, Cardigan.

Hegarty, A. (1997) Start with what the people know: a community based approach to integrated coastal zone management. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO0DQDJHPHQW �������, 167-203.

Higgins, S.H. (2000) :LOO�7RXULVWV�&RPH�LI�WKH�%HDFKHV�'LVDSSHDU" http://www.coastalcoalition.org/facts/statistics/broward1.html, accessedFebruary 2000.

Hildebrand, L.P. and Norrena, E.J. (1992) Approaches and Progress Toward Effective Integrated Coastal Zone Management. 0DULQH�3ROOXWLRQ%XOOHWLQ��� (1), 94-97.

Hildreth, R.G. (1992) Australian Coastal Management: Some North American Perspectives on Recent Queensland and Other Initiatives. &RDVWDO0DQDJHPHQW ��, 255-268.

Hinrichsen, D. (1998) &RDVWDO�:DWHUV�RI�WKH�:RUOG��7UHQGV��7KUHDWV�DQG�6WUDWHJLHV. Island Press, Washington D.C.

Hinrichsen, D. 1990. 2XU�&RPPRQ�6HDV��&RDVWV�LQ�FULVLV. Earthscan, London.

Hudson, B.J. 1996. &LWLHV�RQ�WKH�VKRUH��WKH�XUEDQ�OLWWRUDO�IURQWLHU, Pinter, London.

Humphrey, S. 4XHVWLRQQDLUH�WR�WKH�'HPRQVWUDWLRQ�3URMHFWV�RQ�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW��6XPPDU\�RI�5HVSRQVHV�

Humphrey, S. and Burbridge, P. (1999) 3ODQQLQJ�DQG�0DQDJHPHQW�3URFHVVHV��6HFWRUDO�DQG�7HUULWRULDO�&RRSHUDWLRQ. European Union, TheEuropean Commission, Brussels.

Imperial, M.T. and Hennessey, T.M. (1996) An Ecosystem-Based Approach to Managing Estuaries: An Assessment of the National EstuaryProgram. &RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 115-139.

Jemmett, A. (1998) Implementing Estuary Management Plans – a Case Study from the Dee Estuary. 7KH�*HRJUDSKLFDO�-RXUQDO ������, 307-318.

Jennison, M. & Kay, D. 1999. Estuarine Management by Partnership: its potential and implications. In. Baxter, J.M., Duncan, K., Atkins, S.M. &Lees, G. (Eds.) 6FRWODQG¶V�/LYLQJ�&RDVWOLQH. The Stationary Office, London. pp93-103.

Jones, P.S., Healy, M.G. and Williams, A.T. (1996) 6WXGLHV�LQ�(XURSHDQ�&RDVWDO�0DQDJHPHQW�� Samara Publishing Limited, Cardigan.

Kay, R. and Alder, J. (1999) &RDVWDO�3ODQQLQJ�DQG�0DQDJHPHQW� E & FN Spon, London.

Kelleher, G. & Kenchington, R. (1991). *XLGHOLQHV�IRU�(VWDEOLVKLQJ�0DULQH�3URWHFWHG�$UHDV. IUCN, Gland, Switzerland.

Kenchington, R. and Crawford, D. (1993) On the Meaning of Integration in Coastal Zone Management. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 109-127.

Kilvington, M. (1998) 7KH�:KDLQJDURD�&DWFKPHQW�0DQDJHPHQW�3URMHFW��$�0XOWL�VWDNHKROGHU�$SSURDFK�WR�6XVWDLQDEOH�&DWFKPHQW�0DQDJHPHQW .Environment Waikato, Hamilton East. http://www.landcare.cri.nz/science/social/index.shtml?whaingaroa

King, G. (1999) 3DUWLFLSDWLRQ�LQ�WKH�,&=0�3URFHVVHV��0HFKDQLVPV�DQG�3URFHGXUHV�1HHGHG� European Union, The European Commission,Brussels.

King, P. (1999) ([HFXWLYH�6XPPDU\�RI������5HSRUW�RQ��7KH�)LVFDO�,PSDFW�RI�%HDFKHV� http://www.coastalcoalition.org/facts/execsum99_fiscalimpactbeahes.html, accessed 02/08/2000.

Klee, G.A. (1999) 7KH�&RDVWDO�(QYLURQPHQW��7RZDUGV�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�DQG�0DULQH�6DQFWXDU\�0DQDJHPHQW� Prentice Hall, New Jersey.

Klein, J.J.T., Smit, M.J., Goosen, H. and Hulbergen, C.H. (1998) Resilience and Vulnerability: Coastal Dynamics or Dutch Dikes? 7KH*HRJUDSKLFDO�-RXUQDO ������, 259-268.

Knecht, R.W. and Archer, J. (1993) ‘Integration’ in the US Coastal Zone Management Program. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 183-199.

Knecht, R.W., Cicin-Sain, B. and Fisk, G.W. (1996) Perceptions of the Performance of State Coastal Zone Management Programs in the UnitedStates. &RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 141-163.

Leafe, R., Pethick, J. and Townend, I. (1998) Realizing the Benefits of Shoreline Management. 7KH�*HRJUDSKLFDO�-RXUQDO ������, 282-290.

Lieven, J. (2000) 7RZDUGV�,QWHJUDWHG�0DQDJHPHQW�RI�&RDVWDO�DQG�0DULQH�(FRORJLFDO�FRUULGRUV�DW�WKH�3DQ�(XURSHDQ�/HYHO��$�6WXG\�DW�WKH6FLHQFH�3ROLF\�,QWHUIDFH� European Union for Coastal Conservation, Leiden, The Netherlands.

Lodovisi, A., 1989. Historical Evolution of the Coastal Settlement in Italy : modern times. ,Q����Fabri, P. (Ed.) &RDVWOLQHV�RI�,WDO\��American

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

Society of Civil Engineers, New York. 160-169.

Lovric, A.Z. 1993. Dry coastal ecosystems of Croatia and Yugoslavia. In. Van der Maarel, E. (Ed.) (FRV\VWHPV�RI�WKH�:RUOG��9RO���$�'U\�&RDVWDO(FRV\VWHPV��3RODU�5HJLRQV�DQG�(XURSH, Elsevier Amsterdam, pp391-420.

Low, B., Costanza, R., Ostrom, E., Wilson, J. and Simon, C.P. (1999) Human-ecosystem interactions: a dynamic integrated model. (FRORJLFDO(FRQRPLF ��, 227-242.

Lowry, K., Olsen. S. and Tobey, J. (1999) Donor evaluations of ICM initiatives: what can be learned from them? 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW��, 767-789.

McGlashan, D.J. (2000) Coastal Management in the Future. In 6HDV�DW�WKH�0LOOHQQLXP��DQ�HQYLURQPHQWDO�HYDOXDWLRQ, ed. C. Sheppard. Pergamon,Oxford. Volume 3, LQ�SUHVV�

McGlashan, D.J. and Duck, R.W. (2000) A protocol for the development of undeveloped coasts. 3HULRGLFXP�%LRORJRULXP���Volume 102 (1).

McInnes, R.G., Jewell, S. and Roberts, H. (1998) Coastal Management on the Isle of Wight, UK. 7KH�*HRJUDSKLFDO�-RXUQDO ������, 291-306.

Madduma Bandara, C.M. (1993) Policy Needs for Promotion of Preventive Planning in Coastal Management. In $UH�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQWDQG�(FRQRPLF�'HYHORSPHQW�&RPSOHPHQWDU\�LQ�6UL�/DQND, ed. A.T. White and M. Wijeratne. Proceedings of a seminar, Colombo, Sri Lanka, March19 1993. 43-51.

Makoloweka, S. and Shurcliff, K. (1997) Coastal Management in Tanga, Tanzania: a decentralized community-based approach. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO0DQDJHPHQW �����, 349-357.

Mandale, M., Foster, M.E. and Chiasson, P.Y. (2000) 7KH�(FRQRPLF�9DOXH�RI�0DULQH�5HODWHG�5HVRXUFHV�LQ�1HZ�%UXQVZLFN. New BrunswickDepartment of Fisheries and Aquaculture and the Department of Fisheries and Oceans.

Manzano, S. and Timoria, N. (2000) 6PDOO�(QWHUSULVH�DV�D�WRRO�IRU�FRDVWDO�PDQDJHPHQW��7KH�6DQ�9LFHQWH�([SHULHQFH�http:///www.oneocean.org/overseas/2000003/index.html, accessed 02/08/2000.

Marlowe, H. (1999) $VVHVVLQJ�WKH�(FRQRPLF�%HQHILWV�RI�$PHULFD¶V�&RDVWDO�5HJLRQV. http://www.coastalcoalition.org/, Accessed February 2000.

Maul, G.A. (1996) Ocean Science in Relation to Sustainable Economic Development and Coastal Area Management of Small Islands. In 6PDOO,VODQGV��0DULQH�6FLHQFH�DQG�6XVWDLQDEOH�'HYHORSPHQW. Coastal and Estuarine Studies ��, American Geophysical Union, Washington DC, 1-17.

Meltzer, E. (1998) *XLGHOLQHV�IRU�2IIVKRUH�0DULQH�3URWHFWHG�$UHDV�LQ�&DQDGD� http://www.oceansconservation.com/iczm/meltzrea.htm, accessed22/06/99.

Meltzer, E. (1998) ,QWHUQDWLRQDO�5HYLHZ�2I�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW���http://www.oceansconservation.com/iczm/meltzer1.htm,accessed 22/06/99.

Meltzer Research and Consulting. (1996) ,QWHUQDWLRQDO�5HYLHZ�RI�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW��9ROXPH�,��$QQRWDWHG�%LEOLRJUDSK\�http://www.oceansconservation.com/iczm/g_iczm.htm, accessed 22/06/99.

Meltzer Research and Consulting. (1996) ,QWHUQDWLRQDO�5HYLHZ�RI�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW��9ROXPH�,,��1DWLRQDO�0RGHOV .http://www.oceansconservation.com/iczm/us_bib.htm, accessed 22/06/99

Meltzer Research and Consulting. (1996��,QWHUQDWLRQDO�5HYLHZ�RI�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW��9ROXPH�,,,��$QDO\VLV�DQG�3RWHQWLDO$SSOLFDELOLW\�WR�&DQDGD��http://www.oceansconservation.com/iczm/bibint.htm, accessed 22/06/99.

Meltzer Research and Consulting. (1996) $�6WUDWHJ\�IRU�$FKLHYLQJ�,QWHJUDWHG�0DQDJHPHQW� http://www.oceansconservation.com/iczm/model_coasts.htm, accessed 22/06/99

Meltzer Research and Consulting. (1998) 3RWHQWLDO�$SSOLFDWLRQ�RI�,QWHUQDWLRQDO�,&=0�0RGHOV�IRU�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�LQ�$WODQWLF�&DQDGD�http://www.oceansconservation.com/iczm/meltzer2.htm, accessed 22/06/99.

Merler, A. (1997) 5HVRXUFHV�0DQDJHPHQW��$�7UDQVERXQGU\�FRRSHUDWLRQ. From European Conference on Sustainable Island Development:Instruments for Sustainable Island Development, Minorca, April 23-26.

Mitchell, K. (1998) European Seminar on Implementing the Habitats Directive in Marine and Coastal Areas: Background Paper. In (XURSHDQ&RPPLVVLRQ��,PSOHPHQWLQJ�WKH�+DELWDWV�'LUHFWLYH�LQ�0DULQH�DQG�&RDVWDO�$UHDV��European Commission THE EUROPEAN COMMISSION,Environment, Nuclear Security and Civil Protection, 3-10.

Ngoile, M.A.K. and Linden, O. (1997) Lessons Learned from Eastern Africa: the Development of Policy on ICZM at National and Regional Levels.2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW �����, 295-318.

Nicholas Pearson Associates. (1996) &RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�±�7RZDUGV�%HVW�3UDFWLFH� Department of the Environment, London.

Nicholls, R.J. and Branson, J. (1998) Coastal Resilience and Planning for an Uncertain Future: An Introduction. 7KH�*HRJUDSKLFDO�-RXUQDO ������,255-258.

Nichols, K. (1999) Coming to Terms with “Integrated Coastal Management”: Problems of Meaning and Method in a New Arena of ResourceRegulation. 3URIHVVLRQDO�*HRJUDSKHU �����, 388-399.

Nordstrom, K.F. (2000) %HDFKHV�DQG�'XQHV�RI�'HYHORSHG�&RDVWV� Cambridge University Press, Cambridge.

Nordstrom, K.F. (1993) Intrinsic Value and Landscape Evaluation. *HRJUDSKLFDO�5HYLHZ ��, 473-6.

Nordstrom, K.F. (1990) The Concept of Intrinsic Value and Depositional Coastal Landforms. *HRJUDSKLFDO�5HYLHZ ��, 68-81.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

O’Connor, R.E., Bord, R.J. and Pflugh, K.K. (1994) The Two Faces of Coastal Environmentalism: Environmental Protection and Development ofCape May. &RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 183-194.

OCRM (1996) /LQNLQJ�(QYLURQPHQWDO�3URMHFW�2XWSXWV�DQG�6RFLDO�%HQHILWV��%ULQJLQJ�(FRQRPLFV��(FRORJ\�DQG�3V\FKRORJ\�7RJHWKHU�http://www.epa.gov/owow/watershed/proceed/stedge.htm, accessed February 2000.

OCRM (1997) 1DWLRQDO�&=0�(IIHFWLYHQHVV�6WXG\��+RZ�:HOO�+DV�WKH�)HGHUDO�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�$FW�:RUNHG"http://www.epa.gov/owow/estuaries/coastlines/summer97/, Accessed February 2000.

ΟCRM (1999) (QYLURQPHQWDO�(FRQRPLFV�LQ�(VWXDU\�0DQDJHPHQW��7KH�3HFRQLF�(VWXDU\�3URJUDP� http://www.epa.gov/owowwtr1/estuaries/coastlines/aug99/envrEcon.html, accessed February 2000.

OECD (1997) ,QWHJUDWHG�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW��5HYLHZ�RI�3URJUHVV�LQ�6HOHFWHG�2(&'�&RXQWULHV� Organisation for Economic Co-operationand Development, Paris.

Okemwa, E. N., Ruwa, R.K. and Mwandotto, B.A.J. (1997) Integrated coastal zone management in Kenya: initial experiences and progress. 2FHDQDQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW �����, 319-247.

Olsen, S., Tobey, J. and Kerr, M. (1997) A Common Framework for Learning From ICM Experience. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW������, 155-174.

Olsen, S.B. (1993) Will Integrated Coastal Management Programs be Sustainable: the Constituency Problem. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��,201-225.

Olsen, S.B. ed. (1998) Focus on: Coastal Economics. Themed issue of ,QWHUFRDVW�1HWZRUN ��.

Olsen, S.B., Lowry, K. and Tobey, J. (1999) $�0DQXDO�IRU�$VVHVVLQJ�3URJUHVV�LQ�&RDVWDO�0DQDJHPHQW��&RDVWDO�0DQDJHPHQW�5HSRUW�������±-DQXDU\��������Coastal Resources Center, University of Rhode Island.

O’Riordan, T. and Vellinga, P. (1993) Integrated Coastal Zone Management: the next steps. In :RUOGFRDVW�¶��, eds. P Beukenkamp, P. Gunther andR. Klien. National Institute for Coastal and Estuarine Management, Coastal Zone Management Centre, Noordwijk, The Netherlands, pp406-413.

Palmquist, R.B. (1999) Hedonic Models. In +DQGERRN�RI�(QYLURQPHQWDO�DQG�5HVRXUFH�(FRQRPLFV��HG��-�&�-�0�YDQ�GHQ�%HUJK� Edward ElgarPublishing Ltd, Cheltenham. 765-776.

Parkes, J.G.M. (1996) $�+LVWRULFDO�3HUVSHFWLYH�RQ�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�LQ�&DQDGD� http://www.oceansconservation.com/iczm/mparks.htm,accessed 22/06/99.

Parkes, J.G.M. and Manningm E.W. (1998) $Q�+LVWRULFDO�3HUVSHFWLYH�RI�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�LQ�&DQDGD� Department of Fisheries andOceans, Ontario. http://www.oceanconservation.com/iczm/parkes.htm, accessed 22/06/99

Parry, M. and Duncan, R. (eds) (1995) 7KH�(FRQRPLF�,PSOLFDWLRQV�RI�&OLPDWH�&KDQJH�LQ�%ULWDLQ. Earthscan Publications Ltd, London.

Penning-Rowsell, E.C., Green, C.H., Thompson, P.M., Coker, A.M., Tunstall, S.M., Richards, C. and Parker, D.J. (1992) 7KH�HFRQRPLFV�RI�FRDVWDOPDQDJHPHQW��$�0DQXDO�RI�EHQHILW�DVVHVVPHQW�WHFKQLTXHV���Belhaven Press, London.

Pimm, S.L. (1997) 7KH�YDOXH�RI�HYHU\WKLQJ. http://www.nature.com/, Accessed February 2000.

Platt-McGinn, A. (1999) Charting a New Course for Oceans. In 6WDWH�RI�WKH�:RUOG�������$�:RUOGZDWFK�,QVWLWXWH�5HSRUW�RQ�3URJUHVV�7RZDUG�D6XVWDLQDEOH�(FRQRP\��eds. L.R.Brown and C.Flavin . Earthscan Publications for Worldwatch Institute, London.

Plummer, J.N. (1994) Establishing Vegetative Buffers on Existing Lots: A Policy for Mitigating Impacts to Coastal Resources. &RDVWDO0DQDJHPHQW ��, 427-430.

Pontecorvo, G., Wilkenson, M., Anderson, R. and Holdowsky, M., (1980). Contribution of the ocean sector to the United States economy. 6FLHQFH�������1000-1006.

Posford Duvivier Environment. (1996) )LQDQFLDO�YDOXHV�RI�ILYH�LPSRUWDQW�PDULQH�FRDVWDO�ZLOGOLIH�DUHDV�LQ�(QJODQG� English Nature, Peterborough.

3RåDU�'RPDF��$��HG�����������5HVSRQVLEOH�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW���7KH�&KDOOHQJH�RI�WKH��� st Century. 3HULRGLFXP�%LRORJRUXP��102.

Pugh. D. and Skinner, L. (1996) $Q�DQDO\VLV�RI�0DULQH�5HODWHG�$FWLYLWLHV�LQ�WKH�8.�(FRQRP\�DQG�6XSSRUWLQJ�6FLHQFH�DQG�7HFKQRORJ\ . Inter-Agency Committee on Marine Science and Technology, c/o Southampton Oceanography Centre, Southampton.

Randazzo, G., Mergad, R & Tribilato, K. (2000) “An investigation of beach user perceptions in the Province of Ragusa, Sicility, Italy”. 3HULRGLFXP%LRORJRUXP��102.

Rao, P.K. (2000) 6XVWDLQDEOH�'HYHORSPHQW��(FRQRPLFV�DQG�3ROLF\. Blackwell, Oxford.

Rayment, M., Lewis, P. and Henderson, R. (2000) 9DOXLQJ�1RUIRON¶V�&RDVW��7KH�(FRQRPLF�%HQHILWV�RI�(QYLURQPHQWDO�DQG�:LOGOLIH�7RXULVP�RSPB.

Rein, F.A. (1999) An Economic Analysis of Vegetative Buffer Strip Implementation Case Study: Elkhorn Slough, Monterey Bay, California.&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 377-390.

Rijsberman, F. (ed.) (1998) &RQIOLFW�0DQDJHPHQW�DQG�&RQVHQVXV�%XLOGLQJ�IRU�,QWHJUDWHG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW�LQ�/DWLQ�$PHULFD�DQG�WKH&DULEEHDQ. Resource Analysis, DEFLT, The Netherlands.

RSPB. (2000) 9DOXLQJ�1RUIRON¶V�&RDVW� RSPB East Anglia Office, Norwich.

Ruiz, L.F.V. and de Quirós, F.B. (1994) Cost-benefit analysis of Shore Protection Investments. In &RDVWDO�(QJLQHHULQJ, ed. B.L.Edge. Fromproceedings of the 24th international conference, October 23-28 1994, Kobe, Japan.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

Sanderatne, N. (1993) Coastal Conservation – The Economic Dimension. In $UH�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�DQG�(FRQRPLF�'HYHORSPHQW&RPSOHPHQWDU\�LQ�6UL�/DQND, ed. A.T. White and M. Wijeratne. Proceedings of a seminar, Colombo, Sri Lanka, March19 1993. 29-36.

Sanderson, H.T. (1998) $�6ZLP�$JDLQVW�WKH�&XUUHQW�±�5HFHQW�([SHULHQFHV�)URP�1RUZHJLDQ�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW. Presented at Coastman’sSecond Workshop, December 3-5, 1998 in Rennes, France.

Sievert, R.F. and Diamante-Fabunan, D.A.D. (2000) 3HRSOH�SRZHU�YV�LOOHJDO�ILVKLQJ��FDQ�LW�ZRUN" http://www.oneocean.org/overseas/200002/index.html, accessed 02/08/2000.

Smith, K. (1992) (QYLURQPHQWDO�+D]DUGV��$VVHVVLQJ�5LVN�DQG�5HGXFLQJ�'LVDVWHU. Routledge, London.

Smith, T.F. (1999) 'LVFXVVLRQ�3DSHU��'HYHORSPHQW�RI�D�1DWLRQDO�)UDPHZRUN�IRU�$XVWUDOLDQ�(VWXDU\�0DQDJHPHQW. http://www.geog.unsw.edu.au/estuary/discussion%20paper.htm, accessed 30/08/99.

Sorensen, J. (1997) National and International Efforts at Integrated Coastal Management: Definitions, Achievements, and Lessons. &RDVWDO0DQDJHPHQW ��, 3-41.

Stedge, G.D. and Feather, T. (1996) /LQNLQJ�(QYLURQPHQWDO�3URMHFW�2XWSXWV�DQG�6RFLDO�%HQHILWV��%ULQJLQJ�(FRQRPLFV��(FRORJ\�DQG�3V\FKRORJ\7RJHWKHU��Included in Watershed 69, Environmental Protection Agency.

Stoker, G. (1993) Coastal Zone Protection and Planning. -RXUQDO�RI�3ODQQLQJ�DQG�(QYLURQPHQWDO�/DZ � (June), 521-526.

Strong, W. (2000) 7KH�(FRQRPLF�%HQHILWV�RI�%HDFKHV�±�3DUW��. http://www.Coastalcoalition.org/facts/statistics/annamari.html, accessed February2000.

Talaue-McManus, L. and Thia-Eng, C. (1997) The Lingayen Gulf (Philippines) experience: if we have to do it again. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO0DQDJHPHQW �����, 217-232.

Templet, P.H. (1996) Coastal Management, Oceanography, and Sustainability of Small Island Developing States. In 6PDOO�,VODQGV��0DULQH�6FLHQFHDQG�6XVWDLQDEOH�'HYHORSPHQW, ed. G.A. Maul. Coastal and Estuarine Studies ��, American Geophysical Union, Washington DC, 366-84.

Terchunian, A.V. and Smith, J.A. (1998) An Economic Snap Shot of Long Island’s Barrier Island System. 6KRUH�DQG�%HDFK�������, 9-11.

Thia-Eng, C. (1993) Essential Elements of Integrated Coastal Zone Management. 2FHDQ��&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 81-108.

Thia-Eng, C. (1997) Introduction to the Special Issue on Lessons Learned in Integrated Coastal Management. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW�����, 153-154.

Thia-Eng,C., Yu, H. and Guoqiang, C. (1997) From sectoral to integrated coastal management: a case in Xiamen, China. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO0DQDJHPHQW������, 233-251.

Torresani, S., 1989. Historical Evolution of the Coastal Settlement in Italy : modern times. ,Q����Fabri, P. (Ed.) &RDVWOLQHV�RI�,WDO\��AmericanSociety of Civil Engineers, New York. 150-159.

Trezza, B. (1998) Economic Activities and the Environment. ,QWHUQDWLRQDO�-RXUQDO�RI�(QYLURQPHQWDO�6WXGLHV �.

Troost, D.G. (1999) (QYLURQPHQW�DQG�'HYHORS�LQ�&RDVWDO�5HJLRQV�DQG�LQ�6PDOO�,VODQGV��&6,�� UNESCO (United Nations Educational, Scientificand Cultural Organisation), Paris.

Tunstall, S.M. and Penning-Towsell, E.C. (1998) The English Beach: experiences and values. 7KH�*HRJUDSKLFDO�-RXUQDO ������, 319-332.

Turner, R.K., Adger, W.N. and Brouwer, R. (1998) Ecosystem services value, research needs, and policy relevance: a commentary. (FRORJLFDO(FRQRPLFV���, 61-65.

Turner, R.K., Adger, W.N. and Doktor, P. (1995) Assessing the economic costs of sea level rise. (QYLURQPHQW�DQG�3ODQQLQJ�$ ��, 1777-1796.

Turner, R.K., Lorenzoni, I., Beaumont, N., Bateman, I.J., Langford, I.H. and McDonald, A.L. (1998) Coastal Management for SustainableDevelopment: Analysing Environmental and Socio-Economic Changes on the UK Coast. 7KH�*HRJUDSKLFDO�-RXUQDO �������, 269-281.

Turner, R.K., Lorenzoni, I., Beaumont, N., Bateman, I.J., Langford, I.H. and McDonald, A.L. (1999) &RDVWDO�0DQDJHPHQW�IRU�6XVWDLQDEOH'HYHORSPHQW��$QDO\VLQJ�(QYLURQPHQWDO�DQG�6RFLR�(FRQRPLF�&KDQJHV�RQ�WKH�8.�&RDVW� CSERGE Working Paper GEC 97-25.

UNCED (1992) Agenda 21 – United Nations Conference on Environment and Development: Outcomes of the Conference, Rio de Janeiro, Brazil, 3-14 June. 147-185.

UNESCO. (1992) &RDVWDO�V\VWHPV�VWXGLHV�DQG�VXVWDLQDEOH�GHYHORSPHQW� Proceedings of the COMAR Interregional Scientific ConferenceUNESCO, Paris, 21-25 May 1991.

UNESCO. (1999��(QYLURQPHQW�DQG�GHYHORSPHQW�LQ�FRDVWDO�UHJLRQV�DQG�LQ�VPDOO�LVODQGV���7RZDUGV�:LVH�&RDVWDO�3UDFWLFHV�IRU�6XVWDLQDEOH�+XPDQ'HYHORSPHQW�±�IRVWHULQJ�LQWHUVHFWRUDO�DFWLRQ�ZRUOGZLGH��United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation, Paris.http://www.unesco.org/csi/wise1.htm, accessed 28/07/99

UNEP. (1995) *OREDO�3URJUDPPH�RI�$FWLRQ�IRU�WKH�3URWHFWLRQ�RI�WKH�0DULQH�(QYLURQPHQW�IURP�/DQG�%DVHG�$FWLYLWLHV� United NationsEnvironment Programme, Nairobi, Kenya.

UNEP. (1999) *OREDO�(QYLURQPHQW�2XWORRN������±�2YHUYLHZ� United Nations Environment Programme, Nairobi, Kenya.

USGS. (2000) *OREDO�(FRV\VWHPV�'DWDVHW� http://edcdaac.usgs.gov/glcc/glcc.html, accessed 02/08/2000.

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

Vallejo, S.M. (1993) The Integration of Coastal Zone Management into National Development Planning. 2FHDQ�DQG�&RDVWDO�0DQDJHPHQW ��, 163-182.

Vicente, V.P. (1996) Littoral Ecological Stability and Economic Development in Small Island States: The Need for an Equilibrium. In 6PDOO,VODQGV��0DULQH�6FLHQFH�DQG�6XVWDLQDEOH�'HYHORSPHQW� ed. G.A. Maul. �Coastal and Estuarine Studies,���, 266-283.

Viles, H. and Spencer, T. (1995) &RDVWDO�3UREOHPV��*HRPRUSKRORJ\��(FRORJ\�DQG�6RFLHW\�DW�WKH�&RDVW� Edward Arnold, London.

Wells, M.P. (1997) Economic Perspectives on Nature Tourism, Conservation and Development. (QYLURQPHQWDO�(FRQRPLFV�6HULHV���. World Bank,Washington D.C.

Westbrook, S. and Burns, B. (1999) 7KH�(FRQRPLF�,PSDFW�RI�WKH�2SHUDWLRQV�RI�0DULQH�+DUYHVW�0F&RQQHOO�LQ�WKH�+LJKODQGV�RI�6FRWODQG . MarineHarvest McConnell, Edinburgh.

White, A.T. and Wijeratne, M. eds. (1993) $UH�&RDVWDO�=RQH�0DQDJHPHQW�DQG�(FRQRPLF�'HYHORSPHQW�&RPSOHPHQWDU\�LQ�6UL�/DQND���Proceedingsof the seminar on Coastal Zone Management and Economic Development, Colombo, Sri Lanka, March19 1993.

Wilkinson, D. (1999) 7KH�,QIOXHQFH�RI�(8�3ROLFLHV�RQ�WKH�(YROXWLRQ�RI�&RDVWDO�=RQHV� European Union, The European Commission, Brussels. �

Wooster, W.S. and Burke, W.T. (eds.) (1998) 6FKRRO�RI�0DULQH�$IIDLUV����WK�$QQLYHUVDU\�3XEOLF�3URFHHGLQJV, May 7-8, University of Washington,Seattle.

World Resources Institute. (1996) :RUOG�5HVRXUFHV����������$�*XLGH�WR�WKH�*OREDO�(QYLURQPHQW. Oxford University Press, York.

World Resources Institute. (2000) 6XVWDLQDEOH�0DULQH�5HVRXUFH�0DQDJHPHQW. http://www.wri.org/biodiv/gbs-iv07.html, accessed February 2000.

World Resources Institute. (1997) 7RROV�IRU�3URWHFWLQJ�0DULQH�%LRGLYHUVLW\. http://www.wri.org/wr-96-97/bi_txt6.html, accessed February 2000.

World Travel & Tourism Council (1999). .H\�6WDWLVWLFV������

Zunica, M. 1976. Human influence on the Italian coastal areas. ��UG�,QWHUQDWLRQDO�*HRJUDSKLFDO�&RQJUHVV���87-92.

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

$11(;(�%����/(6�,1,7,$7,9(6�,&=0�3$57,&,3$17(6

Les Projets et Directeurs de Projets ICZM suivants ont bien voulu contribuer à l'évaluation, au moyen deréponses au questionnaire sur les coûts, bénéfices et impacts du ICZM.

&217$&7 ,1,7,$7,9(�,&=0

352-(76�'(�'e021675$7,21�'(�/$�&200,66,21�(8523e(11(

Andrew Cooper Implementing Alternative Strategies in Irish Beach & Dune Management, Coleraine,N. Ireland

Malcolm Turnbull Strategy for an Open Coast, Dorchester, UKEmmanouil Koutrakis Strymouikos Gulf Coastal Zone Management ProjectMark Jennison Forth Estuary ForumKitty Sommer/Laks Maimborg The Coastlink Baltic Project (Terra Network No 13)Ifigenia Geskou Magnesia Project, GreeceJoao Vargues Terra CZM, Faro, PortugalBarbara Tjialla Terra Coastlink Project No 13, Ioannina, GreeceClive Gilbert Kent Coast Link, UKGregory Papadopoulos Terra CZM Project, Kavala, GreeceHarry Coccossis Programme for Integrated Coastal Zone Management: The Case of

Cyclades/P.I.C.AMCY, GreecePeter de Wolf Terra Coastal Link Management, BelgiumRolf Nystrom The Coastal Planning of the Gulf of FinlandMargaret Quinn Coastlink: Down Project (Terra), N. IrelandKevin Lynch Bantry Bay Charter, Cork, IrelandAnita Bisofa Integrated Coastal Zone Management Plan for Baltic Sea - Coast of LatviaFlorence Senechal Contract de Baie de la Rade de Brest, FranceMaria Evangelidou Program Terra - Posidonia, GreeceJaunius Grigas "ECPhare project ""Integrated Coastal Zone Management in the Baltic States and

Poland, LithuaniaPierluigi Caputi Rationale for Integrated Coastal Area Management Project, L’Aquila, ItalyCebria Molinero Lloret CONCERCOST, Gandia, SpainTor Henning Jorgensen Norwegian Coast (18 municipalities in Nordland County)Brian Shipman Atlantic Living Coastlines, CornwallFilomena Martins Integrated Management Programme for Ria Aveiro – Maria Project, PortugalJuan Perez Coastlink ANAS, Portugal and SpainRobin McInnes Isle of Wight Council, UKCarmela Cotrone Posidenia Project, Napoli

352-(76�,&=0�,17(51$7,21$8;Kristen L. Clarke Montego Bay, Marine Park, JamaicaRobert Day Indian River Lagoon Programme, Florida, USAR.A.D.B. Samaranayake Coastal Resources Development Devision, Colombo, Sri LankaR Krishnamourthy Indo-British ICZM Training, Chennai, IndiaJohn Houston Sefton Coast Management Scheme, Merseyside

352-(76�,&=0�'8�)2580�&Ð7,(5�'e&266(Rachel Harding-Hill Moray Firth PartnershipClare Aspinall Firth of Clyde ForumMary Lewis Solway Firth PartnershipIain Grant Cromarty Firth Liaison GroupEuan Hutchison Loch Ryan Advisory Management ForumHelene Burningham Tay Estuary ForumAngus A. McHattie The Minch ProjectNick Riddiford Fair Isle Marine Environment and Tourism Initiative

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

$11(;(�&����48(67,211$,5(�'(148Ç7(�,&=0

81(�e9$/8$7,21�'(6�&2Ó76�(7�'(6�%e1e),&(6�62&,2�e&2120,48(6�'(�/$*(67,21�,17e*5e(�'(6�=21(6�&27,Ê5(6

/¶,1,7,$7,9(�'¶$0(1$*(0(17�,17(*5(�'(�/$�=21(�&27,(5(��$,=&�

Nom de l’Initiative :______________________________________________________________________

Personne à contacter : _________________________________ Tel : ____________________________

Titre : __________________________________________ Fax : ____________________________

Adresse : __________________________________________ E-mail:___________________________

__________________________________________ Site Web : ________________________

__________________________________________

__________________________________________ Code Postal: ______________________

Pour vous aider à compléter ce questionnaire, des notes concernant chacune des questions sont jointes.

9275(�=21(�&27,(5(

1 : Veuillez donner votre définition de “la zone côtière” telle qu’utilisée dans votre initiative spécifique :

________________________________________________________________________________

________________________________________________________________________________

________________________________________________________________________________

��� 4XHOOH�HVW�DSSUR[LPDWLYHPHQW�O¶H[WHQVLRQ�VSDWLDOH�GX�GRPDLQH�PDULQ��F{WLHU�HW�WHUUHVWUH�GH�YRWUH�]RQHF{WLqUH�"�3ULqUH�G¶HQWRXUHU�OD�PHVXUH�XWLOLVpH�

6XSHUILFLH 0HVXUH

Eaux marines Km2 / Hectares / Miles2 / Acres

Eaux d’estuaire Km2 / Hectares / Miles2 / Acres

Domaine terrestre Km2 / Hectares / Miles2 / Acres

=RQH�7RWDOH .P����+HFWDUHV���0LOHV����$FUHV

3 : Quelle est la largeur de votre zone côtière (distance au large) ? _________________ Km/Miles

Quelle est la longueur de votre littoral ? _________________ Km/Miles

4 : Quel pourcentage de votre littoral est une zone artificielle (digues, ports, quais, protection contrel’érosion et les inondations) ? _________ %

5 : Citez les noms des fleuves qui traversent votre zone côtière ?1 : ___________________________________ 3 : ________________________________

2 : ___________________________________ 4 : ________________________________

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

7�6�9�3�

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

6 : Nous vous prions de faire une estimation (très approximative) du pourcentage des types biomiquessuivants qui sont présents dans votre zone côtière (Constanza et al : 1997) ? De plus, à ce jour, votreinitiative a-t-elle eu un impact sur la dégradation (veuillez entourer : 1 = Dégradation rapide ; 2 =Dégradation lente ; 3 = Pas d’effet)

����� �����❒ Océan ouvert ______ 1 2 3 ❒ Forêt tropicale ______ 1 2 3❒ Estuaire ______ 1 2 3 ❒ Forêt tempérée ______ 1 2 3❒ Lit alguaire ______ 1 2 3 ❒ Prairie ______ 1 2 3❒ Barrière de corail ______ 1 2 3 ❒ Désert ______ 1 2 3❒ Plateau ______ 1 2 3 ❒ Tundra ______ 1 2 3❒ Zone intertidale ______ 1 2 3 ❒ Glace/Roche ______ 1 2 3❒ Marécage ______ 1 2 3 ❒ Terre fertile ______ 1 2 3❒ Lac/Rivière ______ 1 2 3 ❒ Zone urbaine ______ 1 2 3

(&2120,(�'(�9275(�&27(

��� 3RXUULH]�YRXV�IRXUQLU�XQH�DSSUR[LPDWLRQ�GH�OD�WDLOOH�HW�GH�OD�QDWXUH�GH�O·pFRQRPLH�OLpH�jYRWUH�F{WH�"��� ��3ULqUH�GH�SUpFLVHU�OD�GHYLVH�

❒ Population (résidents) : #_________ ❒ Produit National Brut(*) : Valeur __________❒ Population active totale : #_________ ❒ Visites annuelles de touristes : # __________❒ Chômage : #_________ ❒ Pêche au large : Tonnes __________❒ Logements : #_________ ❒ Dépenses des autorités locales(*): Valeur __________

8 : Quels sont les secteurs économiques majeurs liés à votre zone côtière ? Prière de les numéroterjusqu’à cinq par ordre d’importance (1 : le secteur le plus important, etc.) et de cocher les autres secteursprésents.

5DQJ 5DQJ 5DQJ

❒ Pétrochimie/raffineries _____ ❒ Ports & expéditions marines _____ ❒ Sylviculture et produits forestiers _____❒ Centrales électriques _____ ❒ Transport de passagers _____ ❒ Aéroports & transport aérien _____❒ Pêche _____ ❒ Extraction minérale _____ ❒ Tourisme & loisir _____❒ Aquaculture/pisci-culture _____ ❒ Secteurs de fabrication/manufacture _____ ❒ Logements résidentiels _____❒ Ports de plaisance _____ ❒ Agriculture & nourriture _____ ❒ Activités gouvernementales _____❒ Construction de bateaux _____ ❒ Services financiers _____ ❒ Militaire & défense _____

9 : Votre initiative d’aménagement de la côte a-t-elle eu un impact sur les secteurs économiques présents? Prière d’entourer la réponse appropriée (1 = Impact très positif ; 2 = impact positif ; 3 = aucun impact ; 4 =impact négatif ; 5 = impact très négatif)

,PSDFW ,PSDFW ,PSDFW

❒ Pétrochimie/raffineries 1 2 3 4 5 ❒ Ports & expéditions marines 1 2 3 4 5 ❒ Sylviculture et produits forestiers 1 2 3 4 5

❒ Centrales électriques 1 2 3 4 5 ❒ Transport de passagers 1 2 3 4 5 ❒ Aéroports & transport aérien 1 2 3 4 5

❒ Pêche 1 2 3 4 5 ❒ Extraction minérale 1 2 3 4 5 ❒ Tourisme & loisir 1 2 3 4 5

❒ Aquaculture/pisciculture 1 2 3 4 5 ❒ Secteurs de fabrication/manufacture 1 2 3 4 5 ❒ Logements résidentiels 1 2 3 4 5

❒ Ports de plaisance 1 2 3 4 5 ❒ Agriculture & nourriture 1 2 3 4 5 ❒ Activités gouvernementales 1 2 3 4 5

❒ Construction de bateaux 1 2 3 4 5 ❒ Services financiers 1 2 3 4 5 ❒ Militaire & défense 1 2 3 4 5

/(6�352%/(0(6�(19,5211(0(17$8;�0$-(856�'(�9275(�&27(

10 : Pourriez-vous nous indiquer les problèmes environnementaux présents sur votre côte parmi la liste ci-dessous ? Prière de les numéroter par ordre d’importance (1 = le plus grand problème, etc.)

5DQJ 5DQJ 5DQJ

❒ Erosion de la côte ______ ❒ Accroissement de la population ______ ❒ Espèces en danger non-migratrices ______

❒ Mouvement de sédiments ______ ❒ Tourisme & activités récréatives ______ ❒ Espèces en danger migratrices ______

❒ Pollution de l’eau ______ ❒ Extraction minérale ______ ❒ Destruction d’habitat ______

❒ Pollution de l’air ______ ❒ Surexploitation de la pêche ______ ❒ Expansion urbaine ______

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

❒ Carence en eau ______ ❒ Transport et accessibilité ______ ❒ Autre:_______________ ______

11 : Quel pourcentage (approximatif) de votre côte serait désigné comme étant une zone protégéeinternationale, nationale ou locale ? _________ %

$63(&76�&/(6�'(�9275(�,1,7,$7,9(�'¶$,=&

12 : Quand votre initiative a-t-elle :

❒ Commencé (année) : _____________❒ Fini (année) : _____________❒ Si toujours en cours, quand est prévue la fin (année) : _____________

13 : Quel est l’état juridique de votre initiative d’aménagement de la zone côtière ? (prière de cocher uneseule case)

❒ Agence gouvernementale nationale ❒ Partenariat officiel multi-agences ❒ Initiative d’autorité locale

❒ Agence gouvernementale régionale ❒ Partenariat multi-agences non-officiel ❒ Autre: ____________

14 : Veuillez bien préciser lesquelles de ces caractéristiques d’Aménagement Intégré de la Zone Côtièresont présentes dans votre initiative ? (prière de cocher toutes les cases concernées)

❒ Consultations et responsabilisation auprès des dépositaires decapitaux

❒ Financements à moyen-terme (2-5 ans)

❒ Audit économique général ❒ Financements à long-terme (6-10 ans)❒ Audit environnemental général ❒ Pouvoirs et statuts législatifs❒ Etude des processus physiques et des habitats écologiques❒ Révisions régulières de performance❒ Plan d’action pour l’aménagement de la zone ❒ Mesure des impacts et des bénéfices❒ Plan d’actions annuel ❒ Programme de recherche associé❒ Personnel de management permanent ❒ Activités informatives et promotionnelles❒ Buts/cibles à atteindre ❒ Soutien financier

��/HV�UpSRQVHV�DX[�TXHVWLRQV��������HW����VHURQW�FODVVpHV�FRQILGHQWLHOOHV�

15 : Quelles ont été vos dépenses totales DSSUR[LPDWLYHV�sur votre initiative côtière ? Indiquez la monnaieutilisée et la période des dépenses (années).

❒ Dépenses totales : _____________ ❒ Période / De _______ à _______

16 : Des dépenses totales de votre initiative, quel pourcentage(approximatif) avez-vous dépensé sur lesactivités suivantes de l’aménagement intégré de la zone côtière ?

❒ Le management de l’initiative : __________ % ❒ Promotion & Information : __________ %

❒ Recherche et planification : __________ % ❒ Investissement du capital : __________ %

17 : Sur les fonds donnés pour votre initiative de zone côtière, quel pourcentage (approximatif) du budgetde votre initiative vient des sources suivantes ?

❒ Gouvernement, Etat (direct) ______ % ❒ Union Européenne : ______ %❒ Gouvernement, Etat (indirect) ______ % ❒ Organisations Internationales : ______ %❒ Région ou département (direct) ______ % ❒ Secteur privé (sociétés, etc.) : ______ %❒ Région ou département (indirect) ______ % ❒ Organisations non gouvernementales ______ %❒ Autre : ________________________________________________________________________

eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0������������������������������ 5DSSRUW�)LQDO����

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG *6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH

��

/(6�%(1(),&(6�'(�9275(�,1,7,$7,9(�'¶$,=&

18 : Selon vous, quels sont les principaux impacts SRVLWLIV émanant de votre initiative jusqu’à ce jour ?Prière de classer les cinq plus importants (1= le plus important ; etc.) et de cocher les autres d’uneimportance significative. Evaluez la qualité des bénéfices (1 = Impact très positif ; 2 = impact positif ; 3 =aucun impact ; 4 = impact négatif ; 5 = impact très négatif).

5DQJ 4XDOLWp�GHV

EpQpILFHV

5DQJ 4XDOLWp�GHV�EpQpILFHV

❒ Plan spatial cohérent 1 2 3 4 5 ❒ Pêche plus durable 1 2 3 4 5

❒ Amélioration de la prise de décision 1 2 3 4 5 ❒ Tourisme plus durable 1 2 3 4 5

❒ Meilleure compréhension des partenaires 1 2 3 4 5 ❒ Restauration de l’habitat 1 2 3 4 5

❒ Accord sur les priorités 1 2 3 4 5 ❒ Réduction des risques d’érosion et d’inondations 1 2 3 4 5

❒ Meilleur esprit de groupe communautaire 1 2 3 4 5 ❒ Plus faible vulnérabilité environnementale 1 2 3 4 5

❒ Réduction du coût des transports 1 2 3 4 5 ❒ Meilleure conscience publique 1 2 3 4 5

❒ Meilleure qualité de vie 1 2 3 4 5 ❒ Initiatives d’écoles et de l’éducation 1 2 3 4 5

❒ Réduction de la pollution 1 2 3 4 5 ❒ Amélioration du paysage 1 2 3 4 5

❒ Autre (Expliquez) 1 2 3 4 5 : _____________________________________________________________

19 : Pensez-vous que votre initiative d’AIZC a eu des aspects négatifs en terme de coût et de pression surla zone côtière et des principaux dépositaires ? Prière de cocher.

❒ Oui (passez à la question 20) ❒ Ne sais pas ❒ Non

20 : Si oui, veuillez énumérer la nature des 3 impacts négatifs les plus importants en surcoût.

❒ 1 : _______________________________________________________________________

❒ 2 : _______________________________________________________________________❒ 3 : _______________________________________________________________________

21 : Des études ont-elles été faites sur OD YDOHXU�PRQpWDLUH des coûts et/ou bénéfices socio-économiquesqui découlent de votre initiative ? Ou bien sont-elles prévues? Prière de cocher.

❒ Oui ❒ Non ❒ Prévues ❒ Ne sais pas

/¶pTXLSH�G¶pYDOXDWLRQ�DSSUpFLHUDLW�GHV�LQIRUPDWLRQV�RX�VL�SRVVLEOH�XQH�FRSLH�GH�FHV�pWXGHV��RX�G¶DXWUHV�pWXGHV�TXLpYDOXHQW�OHV�LPSDFWV�GH�O¶DPpQDJHPHQW�GH�OD�]RQH�F{WLqUH�MXVTX¶j�SUpVHQW�

22 : En conclusion, y a-t-il d’autres aspects de votre initiative (notamment concernant les meilleurespratiques d’aménagement de votre zone côtière, et les bénéfices) dont vous voudriez nous faire part ?

BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBB

Ce questionnaire fut complété par (nom) :_____________________________________________________

Organisation : __________________________________________________________________________

Tel: ___________________ Fax : ___________________ E-mail : ____________________________

Au nom de la Direction Générale Environnement de la Commission Européenne, et au nom des membres de l’équipe de chercheurs Firn CrichtonRoberts Ltd et l’Université Strathclyde, nous vous remercions très sincèrement d’avoir consacré du temps pour participer à cette évaluation des coûtset bénéfices socio-économiques d’initiatives d’aménagement de la zone côtière. Nous vous en sommes très reconnaissants. Veuillez nous envoyer lequestionnaire dans l’enveloppe ci-jointe.

❒ Cochez si vous désirez recevoir les résultats de cette évaluation (P)

❒ Afin d’obtenir le droit d’utiliser ce formulaire dans le cadre d’initiatives d’AIZC locales, ainsi que pour la version électronique de ce

�� 5DSSRUW�)LQDO eYDOXDWLRQ�GHV�&R�WV�HW�GHV�%pQpILFHV�6RFLR�eFRQRPLTXHV�GX�,&=0

*6(6���8QLYHUVLWp�GH�6WUDWKFO\GH )LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

��

document, où pour nous envoyer des documents en aménagement côtier, veuillez contacter Firn Crichton Roberts Ltd à[email protected]

$11(;(�'����/e48,3(�'e9$/8$7,21�,&=0

)LUQ�&ULFKWRQ�5REHUWV�/WG

John Firn Project Director

Lesley Rennie

Lisa Smith

Lauren Colvin

*UDGXDWH�6FKRRO�RI�(QYLURQPHQWDO�6WXGLHV8QLYHUVLW\�RI�6WUDWKFO\GH

Norman Clark

Derek McGlashan(1) Project Manager

Evan Williams(2)

Ymene Fouli(3)

(1) Department of GeographyUniversity of DundeeDundee DD1 4HNScotlandUnited Kingdom

[email protected]

(2) Scottish Environmental Protection AgencyErskine CourtCastle Business ParkStirling FK9 4TRScotlandUnited Kingdom

[email protected]

(3) Pennsylvania State UniversityPennsylvaniaUSA

[email protected]