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Ministère de l’Education Nationale République du Mali Un Peuple – Un But – Une Foi Université de Bamako Institut Universitaire de Gestion (IUG) MEMOIRE D’ANALYSE ADMINISTRATIVE APPLIQUEE THEME Présenté et Soutenu par : Mlle Kadaouyé MANGARA Pour l’Obtention du Diplôme Universitaire de Technologie Option : FINANCES-COMPTABILITE Promotion 2004-2006 Directeur de mémoire Date de soutenance : M.Tidiani OUOLOGUEM le 17/01/2007 ASSISTANCE COMPTABLE D’UNE ENTREPRISE INDUSTRIELLE : [CAS IMPRIMERIE Souleymane SANOGO]

UNIVERSITE DE BAMAKO...La deuxième évolution intervient dans le courant de la décennie 1980-1990, à la lumière de deux réalités : la libéralisation progressive de l'économie

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Ministère de l’Education Nationale République du Mali Un Peuple – Un But – Une Foi

Université de BamakoInstitut Universitaire de Gestion (IUG)

MEMOIRE D’ANALYSE

ADMINISTRATIVE APPLIQUEE

THEME

Présenté et Soutenu par :Mlle Kadaouyé MANGARA

Pour l’Obtention du Diplôme Universitaire de Technologie

Option :FINANCES-COMPTABILITE

Promotion 2004-2006

Directeur de mémoire Date de soutenance : M.Tidiani OUOLOGUEM le 17/01/2007

ASSISTANCE COMPTABLE D’UNEENTREPRISE INDUSTRIELLE :

[CAS IMPRIMERIE Souleymane SANOGO]

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SOMMAIRE

DEDICACE…………………………………………………………. III

REMERCIEMENTS………………………………………………….IV

LISTE DES ABREVIATIONS ……………………...……………….V

LISTE DES ANNEXES………………………………………………VI

INTRODUCTION………………………………………………………1

PREMIERE PARTIE : RAPPORT DE STAGE

Chapitre1 : Présentation de l’entreprise et du service d’accueil…………9Chapitre2 : Déroulement et Description des tâches……………………..13 Chapitre3 : Observations et suggestions………………………………..19 Conclusion………………………………………………………………20

DEUXIEME PARTIE : MEMOIRE D’ANALYSE ADMINISTRATIVE APPLIQUEE

Introduction……………………………………………………………...22 Chapitre1 : présentation de l’existant…………………………………….23Chapitre2 : critique de l’existant………………………………………....35Chapitre3 : propositions de solutions…………………………………….36Chapitre4 : solution retenue………………………………………………37Conclusion générale……………………………………………… ……..38Bibliographie……………………………………………………………..39Annexes…………………………………………………………………..40

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DEDICACE

A MES PARENTS

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REMERCIEMENTS

Avant l’introduction de ce rapport, je voudrai adresser mes sincèresremerciements à toute ma famille.

Plus particulièrement à mon père Balla MANGARA, à ma mère FeueKorotoumou BALLO et à ma tante Hadja Saran BALLO pour leur dévouementet leur tendresse.

A toute la famille MANGARA et à toute la famille BALLO.

Ma reconnaissance va particulièrement à M. Mohamed TRAORE dont le soutieninconditionnel m’a permis de franchir certaines épreuves.

Mes sincères remerciements à toute la direction, au corps professoral de l’I.U.Get, en particulier à mon directeur de mémoire Monsieur Tidiani OUOLOGUEMqui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de ce présent mémoire.

A Monsieur le directeur Issouf COULIBALY du cabinet Bureau d’EtudesComptables et d’Organisations.

A tout le personnel dudit cabinet pour le sens du devoir, leur abnégation, leursens de respect de la personne humaine et, en particulier à mon encadreurMonsieur Souleymane SANOGO aux Messieurs : Daouda DIALLO, AlouBAGAYOGO, Allassane TRAORE, dont leur attention à mes difficultés de toutordre a permis un heureux dénouement de ce stage.

A mes camarades de promotion.

Enfin, mes remerciements s’adressent à tous ceux qui, de près ou de loin ontcontribué à ma formation et à la réalisation du présent mémoire.

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LA LISTE DES ABREVIATIONS

IUG : Institut Universitaire de GestionDUT : Diplôme Universitaire de TechnologieBURECO : Bureau d’Etudes Comptables et d’OrganisationsACI : Agence de Cessions ImmobilièresCAN : Coupe d’Afrique des NationsOCAECAM : Ordre des Comptables Agrées et Experts Comptables Agrées du MaliONG : Organisation Non GouvernementaleAPEJ : Association Pour l’Emploi des JeunesN : Année en coursSYSCOA : Système Comptable Ouest AfricainHT : Hors TaxeTTC : Toutes Taxes ComprisesOD : Opérations DiversesSB : Salaire de base ITS : Impôt sur les Traitements et SalairesINPS : Institut Nationale de Prévoyance SocialeCF : Contribution ForfaitaireTL : Taxe de LogementTA : Taxe d’ApprentissageBT : Brevet de TechnicienTD : Travaux DirigésEHEP : Ecole des Hautes Etudes PratiquesSARL : Société A Responsabilité LimitéISS : Imprimerie Souleymane SANOGOTAFIRE : Tableau Financier des Ressources et des EmploisRAN : Report A NouveauTVA : Taxe sur la Valeur AjoutéeHAO : Hors Activité OrdinaireIBIC : Impôt sur les Bénéfices Industriels et CommerciauxNIF : Numéro d’Identification FiscaleP : Position du journalEchce : échéanceBq : banque

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LA LISTE DES ANNEXES

Annexe I..................................................................................OrganigrammeAnnexe II................................................fiches d’imprimés (pour les impôts)Annexe III............................................................................ factures et reçusAnnexe IV........................................................................................ journauxAnnexe V.......................................................................Balance des comptesAnnexe VI............................................................................Balance des tiersAnnexe VII......................................................................Grand livre des tiers

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INTRODUCTION

I . PRESENTATION DE L’I.U.G

Au début, c’était l'Ecole des Hautes Etudes Pratiques (EHEP). Elle a été crééeen 1974 pour corriger un dysfonctionnement. En effet, dix ans après l'adaptationde la réforme du système éducatif intervenue en 1962, le ministre de l'EducationNationale de l'époque, le professeur Yaya BAGAYOKO, faisait un constat : si lesystème éducatif malien tel qu'existant à l'époque permettait de pourvoir le paysen agents d'exécution (niveau Certificat d'Aptitude Professionnelle) et en cadrede conception (niveau bac + 4), il ne prenait pas en compte la formation descadres intermédiaires, techniciens supérieur, (niveau BTS ou DUT)indispensables à l'industrie, à l'administration et au monde des affaires. Ceconstat et la nécessité de corriger le dysfonctionnement lui ont inspiré la créationd'une école professionnelle du genre IUT français. Du reste, les textes portantstructuration de l'enseignement supérieur du Mali, élaborés en 1962 dans lecadre de la reforme du système éducatif hérité de la colonisation, autorisait lanouvelle création car ces textes disposent : « L'enseignement supérieur estdispensé dans les Grandes Ecoles, les Facultés et les Instituts ». Donc, l'EHEP,en corrigeant un dysfonctionnement comblait également, en partie, un vide: àl'époque, il n'existait encore ni Faculté ni Institut.

L'Ecole ouvre ses portes en octobre 1975, comme structure rattachée à l'EcoleNationale d'Ingénieurs (ENI) avec deux filières de formation: filière secrétariatde direction (SD) et la filière comptabilité gestion (CG). Le diplôme délivré étaitdénommé DUTS (diplôme universitaire de technicien supérieur) équivalent d'unbac + 2. La qualité de la formation dispensée et, sans doute, la rareté de sonmodèle comme établissement d'enseignement supérieur en Afrique francophoneau sud Sahara à l'époque, y attiré des étudiants (e) s originaires du Niger voisincertes (proximité et complémentarité exigeant), mais surtout des quatre Etatsd'Afrique centrale : Congo Brazzaville, Gabon, République Centrafricaine etTchad.Avec le temps, un certain nombre d'évolutions seront constatées.La première évolution intervient en 1980 : l'Ecole sort du giron de l'ENI etacquiert son autonomie aussi bien administrative que financière ; ce qui lui Donne les coudées franches pour mieux se structurer, se gérer, nouer des accordsde coopération, améliorer le contenu des formations.

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La deuxième évolution intervient dans le courant de la décennie 1980-1990, à lalumière de deux réalités : la libéralisation progressive de l'économie nationale et,concomitamment, la fin de l'Etat-Providence. Si d'une part, les sociétés et -entreprises d'Etat sont progressivement privatisées ou liquidées, si l'Etat cessed'être le principal, sinon l'unique employeur, le secteur tertiaire connaît un développement prodigieux tandis que l'ouverture sur le monde se concrétise par l’implantation, dans notre pays, d’un bon nombre d’Institutions, d'Organismesinternationaux ou non gouvernementaux. Les deux filières avec lesquellesl'ouverture a eu lieu sont conservées, mais changent de dénominations devenantrespectivement Secrétariat Bureautique (SB) puis Secrétaires Assistants deGestion (S.A.G.) et Finances - Comptabilité (FC). Le changement desdénominations s'accompagne d'une modification du contenu des enseignementsà l'issue des travaux d'un Conseil de Perfectionnement qui a regroupé, non plusles représentants du secteur d'Etat, comme cela était de coutume par le passé,mais le représentant du secteur tertiaire. Parallèlement à ces changements, ettoujours, pour tenir compte des attentes du marché, trois nouvelles filières deformations sont crées : Techniques de Commercialisation (TC), Informatique deGestion (IG) et Hôtellerie Tourisme (HT).

La troisième évolution est marquée par l'ouverture de filières en formationcontinue. Et cela, grâce à la coopération internationale. Ainsi, une conventionsignée avec la Chambre Nationale des Arts et Métiers (CNAM) de Paris et sonopérateur, l'Institut National des techniques Economiques et Comptables, apermis la préparation d'auditeurs déjà titulaires du DUT aux formationssupérieures de comptabilité débouchant sur l’expertise comptable et lecommissariat aux comptes. La coopération avec le Canada a permis l'ouvertured'une cellule initialement conçue pour le perfectionnement d'agents déjà enactivité : l'unité d'Etudes et de production (UEP) devenue par la suite Unité deFormation et de Production (UFP). Outre les agents déjà en activité, la cellulereçoit d'autre auditeurs pour des formations diplomates de niveau DUT, MSTCF,MCI, MIAGE.

La quatrième évolution est marquée par le renforcement de la coopération avecla France et se traduit par la signature d'un accord qui a autorisé :

- la création de trois nouvelles filières: Commerce International (CI), Gestion dela Logistique et des Transports (GLT), Gestion des Entreprises et desAdministrations (GEA) ;- la dotation des trois filières en documents et en matériels informatiques d'où,actuellement, l'existence d'une bibliothèque autonome et d'une salle multimédia ;- la participation à la formation des formateurs grâce à des missions Sud - Nord ;- la participation à la formation des étudiants grâce à des missions Nord-Sud.

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Aujourd'hui, l'IUG exerce une forte attraction sur la population scolaire etestudiantine parce que exclusivement tourné vers l'emploi : il ne rend passeulement opérationnel au bout de deux ans de formation, il permet également laformation continue permettant d'accéder à différents diplômes de types bac+4.

Cependant, dans l'accomplissement de ses missions, il se heurte à bon nombred'obstacles lesquels sont ceux que connaissent les structures universitaires, nonseulement au Mali, mais surtout en Afrique et même ailleurs. Aussi n'est-il pasbesoin de les détailler: ils sont suffisamment connus et, avec l'aide de l'Etat et lesmoyens, très modestes, qui lui sont propres, l'établissement leur trouve dessolutions.

Pour cette raison, les difficultés n'empêchent pas les ambitions qui se trouventformulées dans un document intitulé Programme Décennal de développement.En perspective, l'IUG a un certain nombre de projets parmi lesquels, enparticulier :

- la restructuration de sa filière Secrétariat Bureautique pour faire acquérir auxétudiants (es) qui la fréquentent, en plus des compétences techniques, lapolyvalence et la spécialisation. Dans un avenir très proche, la filière mettra surle marché de l'emploi, non seulement des Secrétaires de Direction ou desAssistants (es) de Direction, des secrétaires gestionnaires de PME-PMI et, parla suite, des Secrétaires médicales, des Secrétaires juridiques ;

- l'ouverture de pôles universitaires conformément à une disposition duPRODEC (Programme décennal de Développement pour l'Education et laCulture) et dans ce cadre, l'Institut a organisé avec succès, pour la première foi,un DUT décentralisé, session de juillet 2005, avec la création d'un centred'examen à Sikasso ;

- l'évolution du statut d'IUG au statut d'IUP (Institut Universitaire de Production)afin de rendre possible une prolongation du cycle de formation comme l'exigeun secteur tertiaire en perpétuel devenir, d'où la nécessité de la modification quisuit :la restructuration du cycle de formation avec l'évolution du cursus bac + 2 versle cursus LMD (Licence, Master, Doctorat soit : bac + 3, bac + 5, bac + 8).

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Par tout ce qui précède, il est aisé de s'en rendre compte : au sein de l'Universitéde Bamako, avatar de l'université du Mali, l'Institut Universitaire de Gestion estune structure très modeste par ses dimensions, ses effectifs, mais très efficace ettrès dynamique par sa formation, ses produits et sa constante orientation pourprendre en charge les préoccupations de la Nation en matière de formation pourle secteur tertiaire.

1. Informations sur l'Institut Universitaire de Gestion

a - Le cadre institutionnel

Etablissement public d'enseignement supérieur est crée en lieu et en place de l'exEcole des Hautes Etudes Pratiques (EHEP) par l’arrêtéN°02114/MESRS/DNESRS en date du 30 septembre 1975 officialisé parl'ordonnance N°07959/CMLN du 18 juin 1979.

b - Les missions

- en formation initiale: formation de cadres intermédiaires (TechniciensSupérieurs) pour l'encadrement de différents secteurs Tertiaire ;- en formation continue, par l'intermédiaire de son organe dénommé Unité deFormation et de Production (UFP) :

Formation diplômant de cadres de catégorie AL ; Formation des formateurs

c - La coopération

Elle est établie avec les établissements suivants :

- le Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris par l'intermédiaire deson opérateur, l'Institut National des Techniques Economiques et Comptables(INTEC) ;- l'Université de paris – Dauphine ;- l'Université de Paris X – Nanterre ;- l'Université d'Evry Val d'Essonne ;- l'Université Blaise Pascal de Clermont Ferrand ;- l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;- l'Université Gaston Berger de Saint Louis.

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2 - Les conditions d'admission

a. Pour les candidats maliens :

- être titulaire du baccalauréat ou du Brevet de Technicien délivré par - l'ECICA ou d'un diplôme d'Etat équivalent ;- être âgé de 25 ans au plus ;- être sélectionné à la suite d'un test ;- s'acquitter des frais d'inscription s'élevant à 5 000 FCFA

b. Pour les professionnels maliens :

- être titulaire de l’un des diplômes énoncés ci-dessus ;- être âgé de 35 ans au plus ;- fournir une attestation du service employeur ;- être sélectionné à la suite d'un examen spécial ;- s'acquitter des frais d'instruction s'élevant à 50 000 FCFA ou à 25000 FCFAselon son statut.

c. Pour les étrangers :

- être sélectionné à l'issue d'un examen de dossier ;- s'acquitter des frais d'inscription s'élevant à 300 000 FCFA par an.

3 - Les filières de formation

Elles sont, dans l'ordre de création et en formation initiale :

- la filière Secrétaires et Assistants de Gestion (SEG) ;- la filière de Finances - Comptabilité (FC) ;- la filière Techniques de Commercialisation (TC) ;- la filière Informatique de Gestion (IG) ;- la filière Hôtellerie - Tourisme (HT) ;- la filière Commerce International (CI) ;- la filière Gestion de la Logistique et des Transports (GLT) ;- la filière Gestion des Entreprises et des Administrations (GEA).

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Et, en formation continue :

- la filière Maîtrise en Sciences et Techniques Comptables et Financières(MSTCF) ;- la filière Maîtrise en Informatique Appliquée à la Gestion (MIAGE) ;- la filière Maîtrise des Science et Techniques en Commerce International(MSTCI)

4 - Les débouchés

- la filière Secrétaires et Assistants de Gestion forme pour les professions de :Secrétaire particulière, Secrétaire de Direction, Assistant de Direction, Secrétairecomptable ;la filière de Finances Comptabilité forme pour les professions de : Comptable, Gérant, Contrôleur de Finances.

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II - HISTORIQUE

Depuis le moyen âge, la comptabilité a occupé une place importante dans lesactivités financières dont le bon déroulement se traduit par une bonne tenue. Lacomptabilité est une technique qui est née et s’est développée en vue d’informersur des situations fiscales, juridiques, économiques des entreprises.

L’élaboration du bilan de fin d’exercice et des comptes de résultat n’est quel’aboutissement d’une suite de traitements d’informations chiffrées enregistréespendant toute l’année dont le nécessaire respect est la garantie de la qualité desinformations fournies.Cette étape ultime nécessite une grande qualité de travail dont seuls lesprofessionnels chevronnés peuvent assurer le bon déroulement.

PLAN DETAILLE DU MEMOIRE

Dans le programme de formation de l’Institut Universitaire de Gestion, il est detradition pour les étudiants une fois admis à l’examen de fin de cycle, de faire unstage pratique de trois mois et cela en vue de présenter un mémoire d’AnalyseAdministrative Appliquée.

En effet, dans le cadre de ma formation professionnelle en finances comptabilitéet dans le but d’acquérir une certaine expérience pratique, j’ai eu à effectuer unstage pratique de trois mois dans le Bureau d’Etudes Comptables etd’Organisations. Le stage a couvert la période allant du 15 septembre au 15décembre 2006, au terme duquel a été rédigé un mémoire d’AnalyseAdministrative Appliquée.

Ce rapport qui vous sera présenté se compose de deux grandes parties :

La première partie portant sur : la présentation du Bureau d’EtudesComptables et d’Organisations, puis un aperçu sur les activités menées durant lestage, des observations, suggestions et enfin une conclusion.

La deuxième partie ou mémoire d’Analyse Administrative Appliquée estconstituée de : - la présentation de l’existant ;- la critique de l’existant ;- la proposition de solution ;- la mise en place de la solution retenue ;Cette partie se termine par une conclusion générale.

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PREMIERE PARTIE :RAPPORT DE STAGE

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Chapitre1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ETDU SERVICE D’ACCEUIL

PRESENTATION DE BURECO

CREATION

Le cabinet d’expertise comptable BURECO sis à l’A.C.I .2000 à l’immeubleN’DEYE face à la place CAN est crée le 23 /05 /1992.Comme la majorité descabinets, le cabinet BURECO est une entreprise individuelle dont le promoteurIssouf Coulibaly est comptable agrée inscrit au tableau de l’Ordre desComptables et Experts Comptables Agrées du Mali (O.C.A.E.C.A.M.)

COMPETENCES ET OBJECTIFS DU BURECO

L’objectif principal que vise BURECO consiste à contribuer au renforcementdes compétences des acteurs de l’économie dont entre autres les entreprisespubliques , mixtes et privées, les projets de développement, les ONG et autresassociations, les commerçants acteurs du secteur informel.

Depuis 1992, BURECO exerce des activités dans les domaines suivants :- l’assistance comptable et de gestion ;- l’organisation administrative, comptable et financière d’entreprise ;- la formation ;- le conseil en gestion ;- l’audit ;- l’expertise judiciaire ;- les conseils juridiques et fiscaux ;- l’Installation de logiciel informatique.

En plus du cabinet, BURECO dispose d’une école de formation nomméeI.F.T.U. (Institut de Formation Technique et Universitaire) créée en 1999 et lelycée DONNISO en 2004.

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LES PARTENAIRES

BURECO a des partenaires comme :

PARTENAIRES INTERNATIONAUX :

- Pain Pour Le Monde (PPLM)- Plan International- Organisation Inter-Eglise de Coopération du développement (ICCO)- l’ONG CORDAID- DED: Deutscher Entwicklungs- Dienst:

PARTENAIRES NATIONAUX:

- APROFEM : Association pour la Promotion des Femmes au Mali. - CADP : Cabinet d’Assistance pour le Développement Participatif.- CDPS : Commission Diocèse Pastorale Sociale. - ADAC : Association pour le Développement d’Appui Aux Communautés. - ONG TONUS

ORGANIGRAMME

L’organigramme du cabinet BURECO est constitué du : Directeur,Directeur Associé,Secrétariat,Service Comptable,Service Audit,Assistants.

Voir ANNEXE I

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FONCTIONNEMENT

Le système de gestion de BURECO est totalement informatisé.Le logiciel permet au cabinet d’une part à tenir la comptabilité de ses clients(plus d’une centaine) et d’autre part de tenir sa propre comptabilité.Les ressources sont composées uniquement des notes d’honoraire adressées auxclients ; les factures clients sont classées dans un chrono pour saisie aprèsimputation.Les emplois sont différentes charges et composés de pièces comptables (facturesreçus; Quittance ; état de paiement etc.)Les pièces comptables ainsi recueillies sont imputées et remises auxcollaborateurs qui font les saisies informatiques.

LES ACTIVITES

L’assistance comptable

L’activité principale de BURECO se résume à l’assistance comptable et visedeux catégories de clientèles : Clientèle disposant de service comptable :Concernant les entreprises dotées de services de comptabilités, le cabinet fait del’assistance comptable qui se résume à une vérification et suivi du servicecomptable Clientèle ne disposant pas de service comptable :Pour cette catégorie de clientèle, le cabinet à partir des pièces comptablesfournies tient leur comptabilité conformément aux normes en vigueur au Mali.

L’audit

Il s’agit d’une mission d’audit financier c’est-à-dire le contrôle de gestion, ilconsiste à l’examen professionnel des informations comptables et financièresfournies par une entreprise ou une organisation en vue d’émettre une opinionresponsable et indépendante sur la régularité, la sincérité, l’exhaustivité descomptes, des rapports financiers et états financiers (ONG , entreprise , sociétéetc.)

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L’assistance fiscale

Elle consiste à conseiller et assister les entreprises et sociétés dans le cadre desdéclarations mensuelles et du contrôle fiscal.

En plus des principales activités, BURECO participe à la formation desstagiaires en fin d’études et des stagiaires pour un perfectionnementprofessionnel sous contrat APEJ.

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Chapitre2 : DEROULEMENT DU STAGE ET DESCRIPTION DES TACHES EFFECTUEES

Présentation du lieu de stage

Déroulement du stage Le stage au BURECO s’est déroulé selon un calendrier unique qui va du 15 Septembre 2006 au 15 décembre 2006

Tâches accomplies

Les tâches effectuées sont les suivantes : - les classements des pièces comptables (factures et reçus). - l’imputation des factures et des reçus selon le plan SYSCOA. - l’apprentissage du logiciel SAARI ; ligne 100 de comptabilité. - La saisie dans les journaux sur le logiciel SAARI.

Description des tâches

Les classements des pièces comptables (factures et reçues)

Les factures et les reçus en désordre sont classés suivant les dates d’arrivéec’est à dire du 01/01 /N au 31/12/N.

L’imputation des pièces comptables selon le SYSCOA.

L’imputation des pièces comptables consiste à la prise en charge des factures,reçus, état de paiement, quittance etc. Elle consiste à mettre des numéros decompte conformément au plan comptable SYSCOA en vigueur au Mali depuis1998 ; et cela sur les factures, reçus etc.

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Exemple1: cas d’une entreprise industrielle.

Elle achète des matières premières pour la transformation en produits finis.

L’imputation des factures d’achats de matière première se fait de la façonsuivante :

A l’achat :On débite les comptes : 6021 : Achats de matières premières et fournitures liées dans la région (montanttaxable) 4452 TVA récupérable sur achats (montant TVA)Par le crédit : 401 Fournisseur (montant TTC)

Au règlement :Factures fournisseurs, après règlement par un compte de trésorerie (caisse oubanque)On débite 401 Fournisseur ; Par le crédit de 571 caisse ou 521 banque

L’imputation des factures de ventes se fait de la Façon suivante :

A l’établissement de la facture client :On débite 411 Client (montant TTC)Par le crédit de 7051 : vente de travaux facturés dans la région (montant taxable)4433 : TVA facturée sur travaux (montant TVA)

Au règlement Facture adressée aux clients au moment du règlementOn débite 571 caisse ou 521 banque Par le crédit de 411 client. Les deux par le montant TTC

Exemple2 : cas d’une entreprise commerciale

Elle achète des marchandises et les vend en état c’est à dire sans transformationdonc leur imputation diffère de celle des entreprises industrielles.

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L’imputation des factures d’achats des marchandises se fait ainsi

A l’achatOn débite 6011 : Achat de marchandise dans la région (montant HT) 4452 : TVA récupérable sur achats (montant TVA) Par le crédit401 Fournisseur (le montant TTC)

Au règlement On débite 401Par le crédit 571 caisses ou 521 banque

L’imputation des factures de ventes

A l’établissement de la facture du clientOn débite411 : client (le montant TTC) Par le crédit7011 : ventes de produits dans la région (montant HT)4431 : TVA facturée sur ventes (montant TVA)Au règlementOn crédite 411 : clientPar le débit d’un compte de trésorerie

Exemple3 : prise en charge des factures de l’EDM

-Electricité.A l’achat :On débite :6052 : Fournitures non stock ables- électricité (montant HT)4454 : TVA récupérable sur services extérieurs et autres charges (montant TVA) 6462 : Droits de timbre ( montant du timbre)Par le crédit de 401 Fournisseur EDM (montant TTC)

Au règlementOn débite 401 Fournisseur EDM (montant TTC) Par le crédit d’un compte de trésorerie (571 pour caisse ou 521 pour banque).

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- Télécommunications.A l’achat :On débit 6281 : Frais de téléphone (montant HT) :4454 : TVA récupérable sur services extérieurs et autres charges (le montantTVA) : Par le crédit de 401 Fournisseur SOTELMA (le montant TTC)

Au règlementOn débite 401 : Fournisseur SOTELMA (le montant TTC)Par le crédit d’un compte de trésorerie (571 pour caisse ou 521 pour banque)

Exemple 4 : cas des stationsA l’achat On débite 6042 : Matières combustiblesPar le crédit de 401 fournisseur.

Au règlementOn débite 401 FournisseurPar le crédit d’un compte de trésorerie (521 banque ou 571 caisse.)

Apprentissage du logiciel SAARI ligne 100

L’utilisation du logiciel SAARI ligne 100 est liée à des icônes appelées menu.Pour ouvrir le logiciel SAARI ligne 100,On allume l’ordinateur ;On clique sur démarrer, le menu programme s’affiche ;On cherche dans le menu la comptabilité 100On clique sur l’icône comptabilité 100 jusqu'à rentrer dans le fichiercomptabilité SAARI ligne 100 ;Dans le menu il existe déjà un paramétrage effectué pour les différentes sociétéset on fait le choix de la société dont la comptabilité sera effectuée.

La saisie dans les journaux sur le logiciel SAARI

Exemple pour le mois de Décembre :

Après l’ouverture du logiciel SAARI, nous cliquons sur le menu traitement denotre entreprise, puis sur les journaux de saisie.

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Des journaux apparaissent, ordonnés en mois

Position Période Code Intitulé du journal

Décembre 06 ACH Journal des AchatsDécembre 06 CAIS Caisse monnaie localeDécembre 06 VTE Journal des VentesDécembre 06 Bq Journal de BanqueDécembre 06 OD Journal des OD

Les différents journaux sont crées pour toute la durée annuelle c'est-à-dire surles 12 mois d’exercice. Ainsi on enregistre dans les différents journaux lesopérations au jour le jour et par mois.Le journal est utilisé compte tenu de la nature des différents reçus, états depaiement, quittances et factures

Exemple de journaux :Le journal achat :

Dans ce journal on enregistre généralement les opérations d’achats pour cela ontrouve :Au débit : 445 Etat, TVA récupérable. 601 Achats

Au crédit : 401 Fournisseurs

Le journal Etat des salaires :

Leur enregistrement s’effectue dans le journal des OD ou de salaires s’il existede la manière suivante :Au débit : 66 charges de personnel (SB)

Au crédit : 422 Rémunérations dues (net à payer) 431 INPS (part ouvrière) 4471 Etat (ITS).

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- Les charges sur salaire : leur enregistrement s’effectue dans le journal de OD ;s’il existe de la manière suivante :Au débit : 6413 Impôts et taxe (CF, TL, TA) 6641 INPS charges INPS (part patronale)

Au crédit : 431 INPS 446 Etat (CF, TL, TA)

Le journal des ventes :

Un flux monétaire en assure le paiement après réception des biens achetés.L’enregistrement s’effectue comme suite :

Au débit : 411 clients Au crédit : 701 ventes 443 TVA facturée

Le journal caisse :

Les règlements en espèce permettent de mettre en jeu le compte <<57caisses >>.En effet, les documents indiquant les mouvements de caisse sont entre et autre :les fiches de caisse, les factures acquittées , les reçus et quittances

Au débit : 6051 Fournitures non stockables eau. 4452 Etat. TVA récupérable

Au crédit : 57 caisse.

Le journal des opérations diverses :

On enregistre généralement dans ce journal les opérations particulières qui netrouvent pas leurs places ni dans le journal des achats, ni dans le journal deventes, ni dans les journaux de trésoreries. Le plus souvent il s’agit des écrituresde régularisation.

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Chapitre3 : Observations et suggestions

Observations

Au cours du stage effectué au BURECO, les observations ont porté sur lespoints suivants :- un environnement de travail convivial avec une complémentarité affichée entreles agents,- le traitement simultané des dossiers des clients dans le logiciel SAARI auxjournaux,- le bureau par son sérieux par sa rapidité et son savoir- faire dans le traitementdes dossiers a pu asseoir sa notoriété et consolider sa crédibilité auprès desclients et des autorités,- le bureau d’études comptables et d’organisations se trouve confronté à desdifficultés qui sont :- un nombre trop élevé de stagiaires, ce qui rend la formation pratique et surtoutla préparation du mémoire très difficile en trois mois.- le bureau des assistants est exigu.- le retard de certains clients dans le dépôt de leurs dossiers.- une quasi-absence de micros - ordinateurs.

Suggestions

Pour corriger ces insuffisances qui ne donnent pas satisfaction, les responsablesdoivent trouver une solution adéquate en :- limitant le nombre de stagiaires pour que la formation pratique et lapréparation du mémoire soient faciles ;- réaménageant le bureau des assistants ;- investissant dans l’acquisition de micro-ordinateurs ;- sensibilisant les clients sur l’importance de la mise à la disposition du cabinetdes pièces comptables à temps ;- se connectant sur l’Internet.

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Conclusion

Au terme de ce stage, j’ai eu à comparer la théorie à la pratique.Ce stage m’a permis de comprendre certaines réalités de la vie professionnelle etsurtout de me familiariser d’une manière générale avec l’outil informatique et enparticulier avec des logiciels.

BURECO est un véritable cabinet qui met son savoir - faire à la disposition detoutes les entreprises de la place pour une meilleure gestion. BURECO est à la disposition de toutes les entreprises pour résoudre lesdifférents problèmes de comptabilité.Après le stage, le stagiaire à la capacité de travailler dans un autre service.

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DEUXIEME PARTIE :ASSISTANCE COMPTABLE D’UNE ENTREPRISE

INDUSTRIELLE :[CAS IMPRIMERIE Souleymane SANOGO]

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INTRODUCTION :

Pour définir une entreprise, on doit se placer dans un critère bien déterminé enoccurrence :- critère d’appartenance : l’entreprise peut être étatique, privée ou mixte.- critère de la taille : l’entreprise peut être grande, moyenne ou petite.- critère d’activité : l’entreprise peut être commerciale, industrielle, agropastorale ou prestataire de service.Donc on peut définir une entreprise comme étant un ensemble de personnesorientées vers la production et dont le devenir dépend de la vente du produit deleur activité.

L’imprimerie Souleymane SANOGO (ISS) est une entreprise industrielle situéeà Bamako Coura, place de l’avenue.C’est une entreprise privée qui est constituée d’un gérant, d’un co- gérant, d’uncoursier, et de cinq ouvriers.Elle a un chiffre d’affaires annuel de 120.000.000FCFA.

L’imprimerie Souleymane SANOGO est une société à responsabilité limitée(SARL).ISS achète des matières premières pour la transformation en produitfini.Par exemple : elle achète des Rames de papier, des Feuilles de dossier et dupapier journal etc. Ensuite ISS les transforme en carte de vœux et beaucoupd’autres choses.

Comme toute entreprise, pour sa bonne gestion, doit tenir une comptabilité à lafin de chaque période et payer des droits fiscaux à l’Etat.

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Chapitre1 : Présentation de l’assistance comptable

Le cabinet joue un rôle d’assistance et donne des conseils.L’assistance comptable est une mission qui suit de très près l’établissement descomptes annuels.Elle se caractérise par l’aide apportée par l’assistant dans l’élaboration decertains documents comptables et de formalités.Il aide l’entreprise à une prise de décision. Alors, il est préférable de présenterl’assistance - conseil en fonction des domaines dans lesquels ces missionss’exercent.Il y a plusieurs domaines mais nous ne retenons que la fiscalité et la tenuecomptable.

La fiscalité :Les travaux d’assistance et de conseil trouvent une application très importantedans le domaine de la fiscalité.En outre, ils sont indispensables dans la vie courante des entreprises et desdécisions que celles-ci prendront.L’assistant comptable est amené à intervenir dans certaines directions telles que :- l’élaboration ou le contrôle des documents fiscaux (déclarations mensuelles duchiffre d’affaires, les taxes sur salaires et autres impôts et taxes)- l’assistance en cas de vérification de l’entreprise par l’administration fiscale.

La tenue comptable:Pour la bonne gestion de l’entreprise, elle doit tenir obligatoirement unecomptabilité. Pour cela l’assistance comptable a pour objectif le traitement descomptabilités possibles selon les normes établies par le conseil del’OCAECAM.

Pour bien tenir cette comptabilité les étapes suivantes sont à suivre : collecte des dossiers comptables (factures, reçus, état de paiement et

quittances) classement des dossiers comptables (de janvier à décembre) séparations des dossiers (achats, ventes, immobilisations, stocks, salaire,

trésorerie) imputation des pièces comptables saisie des pièces comptables dans différents journaux : journal achat,

journal vente, journal opérations diverses, journal report à nouveau,journal salaire, journal trésorerie.

Les résultats obtenus : Balance générale des comptes Balance des tiers

Grand-livre des tiers

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I - LA FISCALITE

Elle est définie comme étant le système de perception des impôts ou l’ensembledes lois qui s’y rapportent (Taux, Assiette fiscale….)Elle a pour source les textes légaux et réglementaires, l’Assemblée Nationalevotant l’impôt détermine les règles et les taux.L’impôt est un prélèvement obligatoire, déterminé sur les ressources ou les biensdes personnes physiques ou morales et payé en argent pour subvenir auxdépenses d’intérêt général de l’Etat ou des collectivités locales. Pour celaGASTON JEZE a donné une définition classique et célèbre énoncée commesuit : <<l’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voied’autorité à titre définitif et sans contre partie en vue de la couverture descharges publiques>>

1. L’élaboration des documents fiscaux :

Pour la déclaration mensuelle, l’entreprise doit faire parvenir son chiffred’affaires et son NIF à son assistant comptable pour que celui-ci récupère lafiche d’imprimerie ou le reçu du contribuable auprès du centre des impôtsconcerné.Après avoir reçu cette fiche, le comptable procède au remplissage de celle-ci.Après les calculs, la fiche sera déposée auprès du même centre pour le paiement.

Déclaration mensuelle du chiffre d’affaires :

Il convient de déterminer à la fin de chaque mois le montant de la taxe sur lechiffre d’affaires à reverser à l’Etat.Le mode de calcul de la TVA se présente ainsi :Régime normal = 18% du chiffres d’affaireRégime réel simplifié (prestataires de service) = 3% du chiffre d’affaires Régime réel simplifié (revendeur à l’Etat ) = 0,8% du chiffre d’affairesTVA à reverser =TVA facturée – TVA récupérable- si la TVA facturée est < à la TVA récupérable, l’entreprise bénéficie d’un créditde TVA qui sera imputable sur la TVA exigible au titre du mois suivant.

La TVA due se détermine au mois suivant comme suit :TVA due = TVA facturée - TVA récupérable - crédit de TVA reportée.

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La prise en charge de la TVA s’effectue dans le journal des opérations diverses.

- si la TVA facturée est > à la TVA récupérable, la différence s’enregistre aucrédit du compte 4441 (Etat, TVA due.)

Son enregistrement est la suivante:

DEBIT CREDIT

443TVA facturée 4441ETAT TVA due445TVA récupérable

- si la TVA facturée est < à la TVA récupérable, la différence s’impute au débitdu compte 4449(Etat, crédit de TVA à reporter.)Son enregistrement est :

DEBIT CREDIT443TVA facturée4449Etat, crédit de TVA à reporter

445TVA récupérable

Déclaration des taxes sur salaires :

Le salaire est la rémunération versée à l’employé par l’employeur.Ainsi pour pouvoir faire le calcul du salaire il faut au préalable passer par l’étatde situation du salaire.

.calcul du salaire :Salaire de base = nombre d’heures * taux horaire.Salaire brut = salaire de base + heures supplémentaires + prime et indemnité.INPS = salaire brut * 3,6%.Base non imposable = solidarité + fonction + INPS.Base imposable = salaire brut – base non imposableTotal retenu = INPS + ITS.

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Salaire net = salaire brut – retenue.L’ITS est déterminé par le barème d’ITS, il est arrondi au 250F inférieur.Le taux de réduction pour charge de famille est : Marié = 10%Célibataire, veuf, divorcé = 0%Nombre de part = 2,5% par enfant à charge jusqu’au 10e inclus.

La cotisation sociale (INPS) :Part ouvrière = salaire de base * 3,6%Part patronale = salaire de base * 18,4%

Déclaration mensuelle d’autres impôts et taxes :

Les taxes indirectes :

la contribution forfaitaireElle est à la charge de l’employeur et non des employés. La rémunération desjeunes diplômés stagiaires est exonérée de la contribution forfaitaire. Son tauxest de 7% et elle est calculée sur le salaire total brut.

la taxe de logementSon taux est de 1%. Elle se calcule sur le salaire total brut.

la taxe de formation professionnelleElle se calcule aussi comme la taxe de logement et la contribution forfaitaire sontaux est de 0,5% de la masse salariale brute.

Tout contribuable relevant de l’impôt réel est tenu de faire parvenir avant le 15de chaque mois son chiffre d’affaires mensuel à l’administration fiscale de sacommune.Toute déclaration déposée après le 15 doit être pénalisé pour un montant de50000FCFA.Toute déclaration déposée avant le 15 et qui n’a pas fait l’objet de paiement estsanctionnée par un taux de 2% par mois.

Voir ANNEXE II : les imprimés

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2. l’assistance en cas de vérification de l’entreprise par l’administration fiscale.

Pour la vérification, l’administration fiscale envoie à l’entreprise un documentappelé:notification de redressement.Ce redressement a un délai de 20jours.L’assistant doit fournir tous les éléments pouvant aider les services des impôtspar la fourniture et les explications sur les documents ayant servi à la confectiondes états soumis à l’administration fiscale.

II - Traitement des comptabilités possibles selon les normes établispar le conseil de l’OCAECAM

La comptabilité

La comptabilité est un système d’information permettant aux entreprisesd’évaluer leur situation financière.

Souvent présentée comme "un mal nécessaire", la comptabilité est une obligationrelativement lourde et à effectuer sous la contrainte de règlements administratifstatillons ou d’exigences exagérées des organismes dispensateurs de subventions.

Toutefois, la comptabilité joue un rôle précieux et positif en tant qu’outil decontrôle et outil de gestion. Elle permet de faire un bilan étayé de l’annéefinancière, d’établir une photographie du patrimoine de l’entreprise, d’esquisserses évolutions futures, de déterminer ce qui sera financièrement possible, difficileou peut-être insurmontable…

Un outil de contrôle

En interne, la comptabilité permet l’enregistrement de toutes les informationsfinancières : achats, ventes, versements, mouvements de fonds, etc. En organisantcet enregistrement suivant des critères complexes mais standard, on peutaisément en retirer toute information sur le fonctionnement "économique" del’entreprise, en différenciant bien ses différents types d’activités.

En externe, la comptabilité permet de présenter un état transparent de l’entrepriseà tous ses acteurs et à tous ses partenaires externes : adhérents, administrateurs,collectivités publiques, parrains, etc.

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Du fait du rôle grandissant des entreprises dans le domaine économique et danscelui de la réalisation de missions d’intérêt général financées en partie par desfonds publics, la transparence de leur comptabilité est devenue encore plusindispensable.

et un outil de gestion

La comptabilité est le tableau de bord du gestionnaire de l’entreprise et uneréférence nécessaire à toute prise de décision majeure pour l’association.L’examen régulier de la comptabilité permet même parfois de déclencher unedécision rapide et indispensable à la bonne continuation, voire à la survie del’entreprise. 1. Collecte des dossiers comptables : (factures, reçus, état de paiement, quittance.)

L’entreprise ISS rassemble ses dossiers et nous les envoie pour la tenue de sacomptabilité. Ces dossiers concernent toutes les opérations effectuées parl’entreprise ISS c’est à dire les achats, ventes et autres et passeront à l’étapesuivante dite classement.

2. Classement des dossiers comptables : (de janvier à décembre)

Le classement est pratiquement le premier travail du cabinet à l’arrivée despièces comptables, il se traduit par la mise en ordre des factures des différents Fournisseurs de l’entreprise ISS en classant chronologiquement (jour, mois etannée.)

3. Séparations des dossiers

Il s’agit de séparer les factures, les reçus, les états de paiement et les quittancesavant l’imputation et la saisie dans les journaux.

4. L’imputation des pièces comptables selon le SYSCOA.

L’imputation consiste à la prise en charge des factures, reçus, état de paiement,quittances etc.Elle consiste à affecter un numéro de compte approprié à la nature del’opération conformément au plan SYSCOA.

Voir ANNEXE III : les dossiers comptables ( facture et reçu )

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5. Saisie des pièces comptables dans différents journaux :

Les pièces comptables imputées sont saisies dans les différents journaux et pour cela certaines étapes sont à suivre :

création du dossier de l’entreprise ISS sur le logiciel sage SAARI.

On fait une double clique sur l’icône affichée à l’écran (raccourci) nommécomptabilité 100 ;

On clique sur le menu fichier ; Puis on clique sur nouveau pour créer la société ; Ensuite, on fait la saisie des coordonnées de la société ; On définie l’exercice et la longueur des comptes ; On identifie la monnaie de tenue de la comptabilité ; Reprise des éléments comptables ; Création du fichier comptable.

Par la fin on clique sur parcourir et l’entreprise ISS est déjà crée

Pour ouvrir le dossier de notre entreprise :

On fait double cliquer sur le raccourci du logiciel sur le bureauPuis notre entreprise a été créée avec tous les paramétrages ;

On pointe sur le menu fichier puis ouvrir ; On sélectionne notre entreprise nommée IMPRIMERIE

SOULEYMANE SANOGO ; Puis on l’ouvre en cliquant sur ouvrir ; On clique sur le menu traitement de notre entreprise ; Puis sur journaux de saisie.

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Un nombre important de journaux apparaît ordonnés en mois.

EXEMPLE

PERIODE CODE INTITULE DU JOURNAL

DEC 06 ACH ACHATS DE MATIERE PREMIEREDEC 06 BQ1 BQUE MONNAIE LOCALE DEC 06 BQ2 BQUE MONNAIE LOCALE DEC 06 BQ3 BQUE MONNAIE LOCALE DEC 06 CAIS CAISSE MONNAIE DEC 06 CCP COMPTE CHEQUES POSTAUX DEC 06 OD OPERATIONS DIVERSESDEC 06 RAN REPORT A NOUVEAUDEC 06 VTE VENTES DE PRODUIT

Il peut arriver que les numéros de compte SYSCOA n’existent pas sur lamachine car le logiciel SAARI Sage ligne 100 utilise le plan comptable 82. Si le numéro n’existe pas sur la machine nous allons le créer.Si le numéro existe, dans ce cas on procède à la modification du libellé.

création de numéro de compte

Il s’agit de créer un compte qui n’existe pas sur le logiciel, et de l’adapter ainsi àl’activité de l’entreprise.

EXEMPLE : le compte 571 caisseNous allons le créer avec son libellé contenu dans le plan comptable SYSCOA.

Lorsque la boite de dialogue s’ouvre ;

On clique sur créer, puis on suit les indications de la seconde boite de dialogue.

MODIFICATION DE LIBELLE

Dans ce cas précis, le numéro de compte existe dans le plan comptable 82proposé par la machine mais le libellé diffère.Pour cela, il faut modifier le libellé en le transformant en libellé du SYSCOA.

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EXEMPLE : le compte 614.Dans le 82, c’est la charge locative et copropriété mais dans le SYSCOA, c’estle transport du personnel. Dans ce cas nous allons dans le menu structure,ensuite plan comptable.On sélectionne le n° 614On clique sur la partie droite de la souri.Puis on clique sur voir modifier intituléEn fin on modifie en saisissant l’intitulé du plan SYSCOA.

EXEMPLE de saisie dans différents journaux.

Le journal est un livre coté et paraphé par les autorités compétentes dans chaqueEtat dont la loi impose la tenue à tout commerçant.La saisie consiste à l’enregistrement des pièces comptables par ordre de mois etde jour ; à attribuer à chaque pièce un numéro de compte selon le plan SYSCOAen accompagnant chacun d’un libellé aussi précis que possible.

Le journal d’ achat :

Ce journal a été beaucoup exploité compte tenu de l’utilisation des différentesfactures des fournisseurs.

Le 04/11/06 Achat de 70g de Rames à crédit, montant 75000F.

Jour N°pièce Référence pièce

N°cpte général

N°cpte tiers

libellé échce p Débit Crédit

4

4

4

272

272

272

R1431

R1431

R1431

602100

445200

401000

- Rames 70g

TVA récup

Papeterie

75000

13500

88500

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Journal de caisse

Il concerne toutes les entrées et sorties d’argent en espèces.Dans le cas de l’entreprise ISS, il concerne en général les sorties d’argent : C’està dire des pièces de dépenses.Le 06/11 /06 règlement de l’achat de 70g de Rames de papier, montant 75000 estréglé en espèce.

Jour N°pièce Référence pièce

N°cpte général

N°cpte tiers

libellé échce p Débit Crédit

5

5

273

273

R1431

R1431

401000

571000

- papeterie

Caisse

75000

75000

Journal de vente

Ce journal concerne la saisie des factures de ventes de l’entreprise parce qu’ellenous envoie ses pièces comptables. On utilise le compte 705 qui représente lavente des travaux facturés au crédit et la TVA contre le débit du compte 411clients.

Jour N°pce N°cpte général

N°cpte tiers

libellé échce p Débit Crédit

16

16

16

274

274

274

705100

443300

411000

- F.N°07

TVA/FN°07

PMU MALI 3156500

2675000

481500

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Journal des opérations diverses

Ce journal prendra en compte les opérations de régularisations, les écritures declôture et réouverture du bilan telles que :- les salaires ;- les impôts et taxes.

Jour N°pce réf N°cpte général

N°cpte tiers

libellé échce p Débit Crédit

3030303030303030303030

11111111111

6413641464186611664142243114471447344744478

- taxe appointements CFtaxe appointements FPAutres impôts et taxesSalaire du moisCharge socialeRémunération duePrestation familialeEtat ITS11/06Etat CF11/06Etat TL11/06Etat TFP11/06

11935852170517050031372

159050375105312119351705852

Journal report à nouveau

Dans ce journal seront reportés tous les soldes du compte bilan et de la balancede situation de l’exercice antérieur.Ils seront mis dans le journal RAN du mois de Novembre à la clôture qui serarepris au premier décembre du nouvel exercice dont le montant du débit est égalau montant du crédit.

Journal banque

Il a les mêmes fonctions que le journal caisse sauf que les paiements ici sonteffectués par chèque bancaire. Et pour plus de précision, l’entreprise ISSmentionne le nom de la banque et le numéro du chèque. Sont enregistrées dansce journal les opérations suivantes :- règlement des fournisseurs par chèque bancaire,

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- versement d’espèce,- alimentation caisse sur retrait et toutes autres opérations effectuées par chèque.ANNEXE IV : Les journaux d’achat ; de caisse ; de vente ; d’OD

6- Les résultats obtenus:

l’édition comptable :

Après la saisie comptable, les éditions sont effectuées et constituées de balancegénérale, du grand livre des comptes, la balance des comptes, la balance destiers, le grand livre des tiers.Cette édition permet d’apporter des corrections nécessaires et de faire desanalyses appropriées pures pour obtenir un travail parfait.Pour cela, on peut faire certain rapprochement Par exemple :

rapprochement caisse :

Il permet d’apporter des corrections par rapport au montant réel se trouvant dansla caisse.Cette opération se fait grâce à la balance.

Etablissement de la balance et du grand livre des comptes : Le grand livre

Après avoir enregistrer les opérations dans le journal, il faut reporter les sommesdans les tableaux (comptes) correspondant aux données du journal. Donc ilregroupe l’ensemble des comptes de l’entreprise c’est à dire toutes lesopérations portées au journal.Au BURECO, le grand livre des comptes s’effectue sur le logiciel SAARISAGE LIGNE 100.Toutes les opérations inscrites dans le journal sont reportées dans le grand livre.Il convient de présenter au moins une fois par mois une balance pour vérifierl’exactitude.

La balance

La balance est un compte où sont reportées toutes les opérations du grand livredans l’ordre du plan comptable.Si pour chaque opération inscrite dans le grand livre, le total des emplois estégal au total des ressources, pour un ensemble, nous devons obtenir lesopérations suivantes :

Total emplois = total ressources

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Total débit = total crédit

ANNEXE V ; VI ; VII : balance des comptes ; balance des tiers ; grand livredes tiers

Chapitre2 : critique de l’existant

L’assistance revêt un caractère essentiel.L’étude de ce thème et de ces différents éléments portent sur l’entreprise ISS quiest une société anonyme à responsabilité limitée.

- Pour l’administration fiscale : la fiscalité est de nature souvent insupportablepar les entreprises, c’est pourquoi l’administration fiscale a des pressions sur lesopérateurs économiques. Ces pressions ont crée certaines tensions entre lesservices fiscaux et les opérateurs économiques.

- Pour les clients : par rapport au processus d’élaboration d’une méthodecomptable, j’ai constaté le manque de certaines pièces telles que les états desalaire, les pièces de vente, les pièces banque pour un état de rapprochement,l’inventaire des matières et des produits.Ils accusent trop de retard quant au dépôt de leurs pièces comptables ce quientraîne aussi le retard très accusé des déclarations mensuelles et la pénalitéauprès du service des impôts, l’augmentation de crédit d’impôt à payer que lecontribuable doit s’acquitter.

- Cabinet : au BURECO nous constatons des difficultés majeures de se mettre encontact régulier avec sa clientèle et le manque de sa connexion sur l’Internet.

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Chapitre3 : Propositions de solutions

- l’administration fiscale : il serait préférable de faire une imposition suivant lestypes d’activités exercés, et suivant les chiffres d’affaires réalisés.

- les clients : sont au cœur du développement des activités du BURECO. Ilsdoivent veiller sur la livraison des pièces comptables au cabinet afin que cedernier puisse exécuter son travail normalement.Nous souhaiterons la recherche de toutes les pièces comptables pour pouvoiraboutir à une gestion fiable et un résultat réel.Seul le résultat refléterait l’image réelle et fiable de l’entreprise ISS.

- le cabinet : pour être au meilleur service des agents économiques, il seranécessaire d’adopter des nouvelles stratégies d’approches, récupérer lesdifférentes pièces comptables et la formation de tous les membres par rapport àl’outil informatique.

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Chapitre4 : Solutions retenues

Le cabinet BURECO doit :

- recommander aux clients et cela mensuellement, la vérification préalable desfactures qu’ils lui envoient ; pour lui permettre de voir si elles sont à jour, demême si elles sont accompagnées des pièces justificatives pour faciliter la tâchede l’assistant chargé du dossier.

- demander aux clients d’envoyer les factures du mois en cours en avance pourfaciliter le suivi régulier des dossiers.Le cabinet doit se doter d’outils informatiques suffisants pour éviter le retarddans le travail.

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Conclusion générale.

Le stage permet à l’étudiant d’entrer dans la vie professionnelle.Il est nécessaire de faire le stage au niveau d’un cabinet, car il permet àl’étudiant d’acquérir et de toucher à tous les aspects de la comptabilité.

En effet le stage au cabinet BURECO qui a duré trois mois m’a surtout permisd’éclaircir beaucoup de zones sombres.Ce passage a été d’un apport inestimable pour moi car la théorie est différente dela pratique.

Au cours de ce stage j’ai appris pas mal de choses dont :- la tenue de la comptabilité ;- la déclaration fiscale ;- les logiciels (Word, Excel, SAARI SAGE LIGNE 100.)

Donc pour tout ceci je remercie tout le personnel du cabinet BURECO pour sonamabilité et son dévouement.

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BIBLIOGRAPHIE

- FAYEL (Alain) comptabilité générale de l’entreprise, CLET 6e éditions 90/91.- Amadou BALLO, la codification budgétaire, IUG, 40 pages, Janvier2006(ancien mémoire)- Almamy GUINDO, la tenue de la comptabilité, IUG, 36 pages, 2005(ancienmémoire)- SINGARE (Issiaka Ahmadou), guide mémoire d’analyse administrativeappliquée. - - Bamako, Editions Août 2004.- Support de cours : le cours de Fiscalité dispensé par Mr THIAM en 2004 en -FC1C à l’institut universitaire de gestion.- www.compta- online.com

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LES ANNEXES

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